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BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE N° 3378 du Mardi 25 Mars 2014 - 61 ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected] 61 ème année www.JobCongoBrazza.com Publiez gratuitement vos offres d’emploi Un membre de la famille Opangault victime de l’acharnement d’un officier supérieur Litige foncier Gabriel Opangault devant sa maison détollée et détruite en partie (à d.). (P.7) Conférence-débat sur la femme au Ministère des hydrocarbures «La formation est un élément primordial qui pourra amener une femme vers le haut» (P.5) Conférence-débat à l’espace «Le café du savoir» «Les sociaux-démocrates congolais dans le processus démocratique du Congo» (P.6) Face à l’enthousiasme, il faut savoir raison garder! (P.3) Visite de travail du chef de l’Etat au Niari et au Kouilou Denis Sassou Nguesso a inauguré la cimenterie de Louvakou, tandis qu’une deuxième a reçu sa première pierre à Makola Editorial Rencontre à Dolisie du président de la République avec les sages du Niari Les cadres de la majorité présidentielle demandent le changement de constitution (P.3) Congo - Angola Vers le règlement diplomatique et pacifique des différends frontaliers Denis Sassou Nguesso posant la première pierre pour la construction de la cimenterie de Hinda. (P.3) 37 ème anniversaire de la mort du cardinal Emile Biayenda Le grand séminaire de théologie a commémoré son patron et soufflé ses 67 bougies (P.11) Basile Ikouebé et Georges Rebelo Pinto Chikoti. (P.7)

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  • LA SEMAINE AFRICAINE N3378 du mardi 25 mars 2014 - PAGE 1

    BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

    N 3378 du Mardi 25 Mars 2014 - 61me Anne - Sige Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tl.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

    61meanne

    www.JobCongoBrazza.comPubliez gratuitementvos offres demploi

    Un membre de la familleOpangault victimede lacharnement

    dun officier suprieur

    Litige foncier

    Gabriel Opangault devant sa maisondtolle et dtruite en partie ( d.). (P.7)

    Confrence-dbat sur la femme auMinistre des hydrocarburesLa formation est

    un lment primordialqui pourra amener unefemme vers le haut

    (P.5)

    Confrence-dbat lespaceLe caf du savoir

    Les sociaux-dmocratescongolais dans le processusdmocratique du Congo

    (P.6)

    Face lenthousiasme,il faut savoir raison

    garder!(P.3)

    Visite de travail du chef de lEtat au Niari et au KouilouDenis Sassou Nguesso a inaugur

    la cimenterie de Louvakou, tandis quunedeuxime a reu sa premire pierre Makola

    Editorial

    Rencontre Dolisie du prsident de laRpublique avec les sages du Niari

    Les cadres de la majoritprsidentielle demandent

    le changement deconstitution

    (P.3)

    Congo - AngolaVers le rglement

    diplomatique et pacifiquedes diffrends frontaliers

    Denis SassouNguesso posant la

    premire pierre pourla construction de lacimenterie de Hinda.

    (P.3)

    37me anniversaire de la mort ducardinal Emile Biayenda

    Le grand sminairede thologie a

    commmor sonpatron et soufflses 67 bougies

    (P.11)

    Basile Ikoueb et Georges RebeloPinto Chikoti. (P.7)

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    ANNONCESChevron Overseas (Congo) Limited

    SuccursaleImmeuble Chevron CongoAvenue de MangoungouB.P. 1295 - Pointe-NoireRpublique du Congo

    RCCM no: CG/PNR/09 B 903Tl: 242 22 294 51 10 / 11

    Fax: 242 22 294 15 02

    Comptences/Connaissances Techniques re-quises pour le poste- tre de nationalit Congolaise (Rpubliquedu Congo-Brazzaville).- Diplme de technicien suprieur (BAC +3)en science physique ou dominante mcani-que avec une exprience des machines tour-nantes utilises en production ptrolire. Uneconsidration spciale serait accorde au can-didat dtenteur dun diplme ayant quelquesaspects en ingnierie des oprations ptro-lires, compltion et forage.- Bonne connaissance de langlais/franais(Oral/crit). Les comptences en anglais se-ront testes.- Exprience professionnelle dun minimum de10 ans dans la production offshore avec lacapacit de comprendre le bon fonctionne-ment des installations les plus complexes dela production ptrolire et de gaz.- Exprience dans lutilisation des dbitmtres phases multiples Coriolis et des schmasde tuyauterie & instrumentation.- tre capable de travailler efficacement dansun environnement multidisciplinaire etmulticulturel.- Solide connaissance dans la ralisation desoprations sans incident et blessures avec unniveau lev dengagement aux normes HSE.- Exprience dans llaboration et la mise enoeuvre de nouvelles procdures en vue desassurer que la compagnie rpond aux exi-gences de conformit.

    Avis de RecrutementReprsentant des Oprations Lianzi BBLT (poste en Rotation (28-28)

    en Offshore Cabinda, Rpublique dAngola)Composition du dossier de candidature

    - Lettre de motivation et CV avec photo criten Franais/Anglais- Certificat de nationalit + copie du diplmeci-dessus cit + copies des certificats de tra-vail justifiant que vous avez occup un postesimilaire (obligatoires). Loriginal du diplmesera exig en cas de pr-slection de votrecandidature. Toute dclaration mensongre dedocument disqualifiera la candidature ceposte et toute autre offre demploi Che-vron Overseas Congo Limited.

    Dossier de candidature envoyer: Avant le 31Mars 2014

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  • LA SEMAINE AFRICAINE N3378 du mardi 25 mars 2014 - PAGE 3

    EVENEMENT

    Le Niari est le deuximedpartement, aprs laLikouala , exhorter lechef de lEtat changer la cons-titution, pour quil brigue unnouveau mandat. Mais Doli-sie, cette dcision na pas tdu got de tous les cadres etsages du Niari, qui voulaientaborder avec le chef de lEtat,les questions sur le devenir deleur dpartement. Les dsac-cords entre cadres et sagesavaient maill les deux ru-nions de concertation quils onteues pour dcider de ce quilsallaient dire et les personnescenses parler au chef de lEtat.Par manque de consensus etdevant lchec constat de cesrencontres, un schma a tdonc conu. Le prsident delassemble nationale, JustinKoumba, devrait introduire le

    sujet et laisser la place au mi-nistre Pierre Mabiala, pour ar-gumenter. Le prsident des sa-ges tait carrment mis hors-jeu, lui qui devrait avoir la res-ponsabilit de prsenter lesdolances au prsident de laRpublique.Dj, lentre dans la salle taitconditionne la prsence dunom sur la liste. Une mthodequi a frustr bon nombre de ca-dres et sages qui ont rebrous-s chemin.Qu cela ne tienne, la rencon-tre avec le chef de lEtat sesttenue avec, son ordre du jour,un seul point. Ce qui a,dailleurs, surpris le prsidentde la Rpublique, lui-mme,alors quil sattendait un dia-logue franc et direct sur lesquestions rcurrentes qui mi-nent le dpartement du Niari.

    Or, pour Justin Koumba, cesquestions peuvent tre, direc-tement, poses et facilementrsolues par les ministres. A unsage de sexclamer, enchuchotant: Pourquoi, depuislongtemps, ces ministres nerglent pas ces questions, sitant est quelles sont simples rgler. Pour le prsident delassemble nationale, JustinKoumba, lunanimit, selonlui, nous avons choisi de po-ser le problme important quine peut qutre rsolu par vous.Il sagit du ftichisme de laconstitution. Sappuyant surla mauvaise interprtation delarticle 75 de la constitution de1992 qui a engendr les crises,il a fait savoir quil ne faut plusrevenir sur certains travers.Do son appel au changementde la constitution. Le Niari,unanimement, a pens quenous pouvons vous demanderde ne pas hsiter envisagerle changement de la constitu-tion, a-t-il affirm, avant delaisser, selon le schma trac,la place au ministre Pierre Ma-biala dargumenter sur les rai-sons de cette proposition dessages du Niari de changer laconstitution du 20 janvier 2002.Demble, il a fait constater quecette constitution tait conuepour rgler un certain nombrede questions de lpoque et apermis de reconqurir la paix.Nanmoins, a-t-il ajout, cet-te constitution pose deux ver-rous: lge et le nombre demandats. Entre les deux ver-

    rous, il y a le devoir rpublicainde continuit. Il a rappel auprsident de la Rpublique quiltait lhomme qui conduit etdtermine la politique de la na-tion. Le Niari, rassembl danstoute sa diversit, pose le pro-blme rel et objectif de chan-gement de constitution, a-t-ilsignifi au chef de lEtat, visi-blement attentif. Le Congo nedoit pas perdre ses acquis, au-del de 2016. Lunique alterna-tive, pour lui, de franchir cettetape, est dveloppe dans cespropos: La pense du Niarinous permet de dire quil ny apas plusieurs Congolais quipuissent avoir les capacits la fois historique, politique,conomique, sociale et diplo-matique. Puisque, cest vousqui conduisez et dterminez lapolitique de la nation, rpondez cette question que nous voussoumettons.Le prsident Sassou Nguessoa, tout dabord, remerci lescadres et sages du Niari pourlaccueil. Heureux de se retrou-ver sur ses terres de jeunesse,Denis Sassou Nguesso a rap-pel ses souvenirs denfancevcus Dolisie, au moment oil fut lve Mbounda. Pourrassurer lassistance, il a faitsavoir quil est Dolisie, nonseulement, pour inaugurer unecimenterie, mais aussi, vouscouter sur ce qui va ou nemarche. Mme si vous ne par-lez pas, jai mes enqutes et jeconnais la ralit, a signifi leprsident aux cadres et sages

    du Niari, rattraps dans leurstratgie toujours vouloirtouffer la vrit quon veut direau chef de lEtat.Tout en les rassurant sur uncertain nombre de ralisationsqui seront faites, le prsidentde la Rpublique a expliqu auxcadres et sages quils taientlibres de dire ce quilspensent. Jcoute tout ce quevous dites, bon ou mauvais. Unjour viendra o je vais dcider.Une seule hirondelle ne fait pasle printemps. Vous avez parl,

    le prsident a entendu. Je tiens vous remercier de votre fran-chise et courage, parce que ceproblme est trs crucial et ca-pital pour lavenir de notrepays. Je vous dis merci et fli-citations, a rpondu le chef delEtat, prcisant que mmedans la salle o ils se trouvent,il y en a qui ne sont pas de cetavis. Il faut donc travailler pourconvaincre les autres.Cyr Armel YABBAT-NGO

    Rencontre Dolisie du prsident de la Rpublique avec les sages du NiariLes cadres de la majorit prsidentielle

    demandent le changement de constitutionEn sjour de travail Dolisie, commune et chef-lieu du dparte-ment du Niari, le prsident de la Rpublique, Denis SassouNguesso, sest entretenu, samedi 22 mars 2014, dans la salle deconfrences de la prfecture, avec les cadres et sages du Niari.Prvue pour tre le lieu de senqurir des dolances et des mauxqui minent ce dpartement, cette rencontre sest, plutt, trans-forme, linitiative des cadres et sages de la majorit prsiden-tielle originaires de ce dpartement, en une exhortation au pr-sident de la Rpublique de pouvoir changer la constitution, pourlui permettre de briguer un nouveau mandat. Les questions br-lantes telles que lchec de la municipalisation acclre du Niari,le manque dentretien et la dgradation avance des voiries ur-baines de Dolisie et des routes secondaires, la dgradation destablissements publics et de tables-bancs dans les coles etbien dautres proccupations ont t, simplement, renvoyesaux calendes grecques.

    Face lenthousiasme,il faut savoir raison garder!

    A Dolisie o il tait en visite de travail, le prsident DenisSassou Nguesso, autant quil affectionne le contact directavec les sages, devait rencontrer ceux du dpartement duNiari, samedi 22 mars dernier. Ce sont des moments exception-nels de dialogue, de dmocratie populaire, tels quil nen existepas Brazzaville, la capitale politique, o lhypocrisie ou, au con-traire, lintolrance parasitent le dialogue.Mais, Dolisie, ce sont, plutt, des proches au niveau de lEtatqui se sont retrouvs face au prsident de la Rpublique. Lescadres ressortissants du Niari, ministres, parlementaires et auto-rits politico-civiles locales, avaient concoct ce quils pensaienttre une surprise agrable pour le chef de lEtat, en annonantque le Niari est unanime pour la modification de la constitutiondu 20 janvier 2002, afin de lui permettre de briguer un troisimemandat la tte du pays. Par acclamation et dans un enthou-siasme effrn, toute la salle sest leve, pour saluer cet engage-ment, lexception de quelques rares participants quon peutcompter sur les doigts de la main.En effet, lenthousiasme dune salle confre-t-elle la lgitimitdmocratique de parler au nom des populations de tout un dpar-tement? Dans la sagesse que lui confre sa longue exprience dela gouvernance des hommes et des affaires dEtat, le prsidentDenis Sassou Nguesso le sait fort bien. Face cette surprise, il a,en toute sagesse, raison garde, en indiquant quil rserve sa r-ponse pour plus tard et que, mme dans la salle o il se trouvait,tout le monde ne partage pas lide du changement de constitu-tion. Il faut, peut-tre, dabord, les convaincre. Dans une questionaussi sensible et complexe, qui concerne la vie de la nation en-tire, on peut dire que le prsident de la Rpublique a rpondu demanire pertinente.Linitiative de politiser les dpartements peut, en effet, entranerune drive. La politique se fait travers les associations ou partiset non travers les dpartements qui sont des entits administra-tives, politiquement neutres, permettant lEtat de bien grer sonterritoire. Le fait mme de dire que tel dpartement est en faveurdu changement de constitution fait courir le risque de dresser lesdpartements les uns contre les autres. Car, il y aura des dparte-ments favorables au changement de constitution et dautres hos-tiles. Que va-t-il se passer ce moment-l? Va-t-on rayer de lacarte du Congo les dpartements qui ne seront pas favorables auchangement de constitution?Ensuite, il est tonnant de constater que ce sont les cadres de lamajorit, eux-mmes, lorigine de la constitution du 20 janvier2002, alors que le deuxime septennat prsidentiel va vers sa fin,qui engagent, officiellement, le dbat relatif au changement deconstitution. En 2009, quelques mois avant llection prsiden-tielle, lorsque les partis dopposition avaient fait la propositionde changer la constitution du 20 janvier 2002, en revenant laconstitution du 15 mars 1992, la majorit avait fait la sourde oreille,sre quelle tait de remporter llection prsidentielle de 2009.Aujourdhui, cest elle qui veut, maintenant, changer de constitu-tion et cest lopposition qui demande le respect de cette consti-tution. On a compris que lenjeu nest pas la constitution, maisbien la question du pouvoir.Changer de constitution nest pas un problme en soi. Le prin-cipe dmocratique souverain tant que, dans le concert des na-tions, les peuples sont libres de disposer de leurs destins. Mais,il faut tre conscient que ce qui suscite le dbat, chez nous commedans certains pays africains, cest le mobile dune telle initiative:veut-on changer la constitution, pour la remplacer par une autrequi soit dmocratiquement performante et rpondant au mieuxaux aspirations des populations un mieux-tre, ou veut-on lachanger pour permettre un groupe de citoyens de se perptueraux commandes de lEtat? Voil ce qui sous-tend, en ralit, ledbat constitutionnel et qui appelle la classe politique fairepreuve de beaucoup de sens de responsabilit.Il est peu probable que la majorit russisse son opration dechanger de constitution, sans une humble dmarche dmocrati-que, sauf envisager un passage en force, avec les risques quelon sait: diviser le pays. Autrement, comme a dit le prsident dela Rpublique, la responsabilit dmocratique de la majorit se-rait, dabord, de convaincre sur le bien-fond pour le pays, de soninitiative. Cest l o elle est attendue et non sur le terrain de lauto-satisfaction risquant de conduire le chef de lEtat sur un mauvaischemin. Car, il faut tenir compte des autres; le pays appartient tout le monde et non seulement ceux qui dirigent et leurs mi-litants.

    Joachim MBANZA

    Dolisie, capitale du d-partement du Niari, aaccueilli, dans la mati-ne du 22 mars dernier, le chefde lEtat, Denis Sassou Ngues-so, laroport Ngot-Nzoun-gou. Lambiance tait comble,malgr la faible mobilisation.Aprs un bain de foule des mi-litants et sympathisants de lamajorit venus laccueillir, lechef de lEtat sest rendu larsidence officielle, au quartierMont Fleury, avant daller lacrmonie dinauguration delusine Forspak, situe quel-ques encablures de Dolisie,prcisment dans le district deLouvakou, dans une ambiancefestive des groupes tradition-nels et modernes.Aprs le mot de bienvenue dusous-prfet du district de Lou-vakou, Charles Fromagnon, leprfet du Niari, Jean-PierreHeyko Lkoba, a, dans son al-locution, relev limportance dela cimenterie Forspak, qui est,dsormais, un point de la carteindustrielle du Congo en deve-nir. Fort de ce sentiment, il senest pris lopposition. Cer-tains Congolais hurlent enco-re et ne voient pas leffort ver-tueux que vous ne cessez dedployer, pour modifier le visa-ge de ce pays. Ils sont commeen dehors de la voie de lhis-toire. En effet, cest une grave

    erreur de perception de leurpart qui les disqualifie, dsor-mais, et les porte absents de lamarche de cette histoire quilstraversent sans exister, a-t-ilfait savoir. En effet, la construc-tion de la cimenterie Forspakest le fruit dun hasard du sortqui a permis la dcouverte dunimportant gisement de calcai-re. Cette dcouverte a favorisla cration de cette cimenteriepar des Chinois qui taient lpour les travaux de la routePointe-Noire/Brazzaville.Aprs deux ans de travaux, lapremire chane de productionde ciment entirement automa-tise a t installe, quipedappareils et de machines debroyage, dhomognisation,de stockage, de contrle infor-matique, de protection de len-vironnement, etc.Depuis le 16 novembre 2013,Forspak international est ren-tre dans la phase de produc-tion et produit 1000 tonnes decimment par jour de clinker dehaute qualit, et environ280.000 tonnes de ciment dehaute rsistance. A ce jour,lusine a produit plus de 15.000tonnes de clinker, 4.000 tonnesde ciment 32.5 P.c et 4 000 ton-nes de ciment 42.5.Les produits de lusine sontdj commercialiss. Le prixde sortie usine de ciment: 32.5

    PC, soit 70.000 francs Cfa latonne; celui de ciment 42.5 PCest de 80.000 francs Cfa la ton-ne, a expliqu Hang Pin, direc-teur gnral de Forspak inter-national, qui a fait don de 100tonnes de ciment, soit deuxwagons au chef de lEtat.Construite sur fonds propresde la socit hauteur de 34milliards de francs Cfa, lusineemploie 130 Congolais et 60Chinois. Le personnel est r-parti dans 6 ateliers et dparte-ments.Face toutes ces ralisations,Isidore Mvouba a demand auchef de lEtat daller de lavant.Poursuivez, comme vous sa-vez le faire, laccomplissementde votre uvre de constructiondun Congo que nous espronsmergent, au-del de 2025.Laissez aux aptres des gmo-nies dtre les voix qui prchentdans le dsert, a-t-il dit, avant

    de philosopher sur 2016.A Makola, district de Hinda, lechef de lEtat a procd, diman-che 23 mars 2014, la pose dela premire pierre de la cons-truction de la cimenterie Cimaf(Ciments de lAfrique), par unesocit marocaine. Sa capaci-t de production est estime 500.000 tonnes par an extensi-ble un million de tonnes. Lestravaux de gnie civil et demontage de cette usine qui pro-duira le premier sac de cimenten 2015, dbuteront en aotprochain et dureront 18 mois.Finance hauteur de 30 mil-lions deuros, la cimenterie deHinda permet de satisfaire, enquantit et en qualit, avec biendautres units industrielles deproduction de ciment implan-tes au Congo, la demande na-tionale.Cyr Armel YABBAT-NGO

    Visite de travail du chef de lEtat au Niari et au KouilouDenis Sassou Nguesso a inaugur

    la cimenterie de Louvakou, tandis quunedeuxime a reu sa premire pierre MakolaLe prsident de la Rpublique, Denis Sassou Nguesso, a effec-tu, du 22 au 23 mars 2014, une visite de travail dans les dpar-tements du Niari, du Kouilou et de Pointe-Noire, o il a procd,tour tour, linauguration de la cimenterie Forspak, construitepar une socit chinoise, et la pose de la premire pierre pourla construction dune autre cimenterie Hinda. A Pointe-Noire, ila visit le navire hpital Africa Mercy, accost au Port autonomede Pointe-Noire, dans le cadre dune mission mdicale au Congo.

    Editorial

    Denis Sassou Nguesso pendant la visite de lusine.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3378 du mardi 25 mars 2014 - PAGE 4

    ANNONCES

    * Au dpart de Pointe-Noire. Offre disponible du 17/03/2014 au 15/04/2014. Envolez-vous partir du 31/03/2014pour un sjour de 7 jours 1 mois. Dernier retour le 25/06/2014. Tarif toutes taxes comprises au 01/03/2014, horsfrais de service, soumis conditions et selon disponibilit. Renseignez-vous auprs dAir France au (+242) 05 531 21 51 ouauprs de votre agence de voyages.

    BP 06 Cit du DjouBrazzaville CONGO

    AVIS DAPPEL DOFFRESINSTALLATIONS POUR LA FOURNITURE DU GAZ MEDICAL DANS

    LA MINI-CLINIQUE DE LOMS/AFROLe Bureau Rgional pour lAfrique de lOMS/AFRO entreprend des travaux de construc-tion dune mini-clinique son sige pourmieux assurer les soins prliminaires de sonpersonnel.

    Pour permettre cette mini-clinique dattein-dre les objectifs qui lui sont assigns, il y ala ncessit dy assurer la fourniture du gazmdical. Cest ce titre que Le Bureau R-gional pour lAfrique de lOMS lance le pr-sent avis dappel doffres afin de slection-ner une entreprise habilit :- Excuter les travaux construction des ins-tallations pour la fourniture du gaz mdical,y compris le rseau de distribution;- Assurer la fourniture du gaz mdical;- Et assurer lentretien rgulier des installa-tions.Les prestataires spcialises et intressssont invits soumissionner pour lesdits tra-vaux.Loffre devra comporter deux volets: Le volet administratif et techniquequicomprendra les documents fournir parchaque socit soumissionnaire, savoir:- Une copie de lExtrait du Registre du com-merce;- Une copie du document dimmatriculationaux impts (NIU);

    - Les Rfrences professionnelles;- Une copie de la Patente de lanne en cours;- Une citation des travaux similaires raliss etvrifiables (si possible avec des Agences duSystme des Nations Unies);- La liste des agents cls avec leur CVs,- Le cahier de cahier des charges dtaillant tou-tes spcifications techniques relatives aux ins-tallations, la fourniture du gaz mdical et lentretien des installations,- Lagreement ou lautorisation dexercice;- La garantie des installations.

    Loffre financire devra comporter les prixhors taxes des prestations suivantes:- Travaux de construction des installations;- Fourniture du gaz mdical;- Et entretien rgulier des installations.

    La soumission prsente sous plis ferm entrois exemplaires dont un original et deux co-pies devra comprendre loffre administrative ettechnique dune part, et loffre financiredautre part. Lenveloppe contenant ces deuxoffres devra porter la mention CONFIDENTIEL APPEL DOFFRES POUR LES TRAVAUX DECONSTRUCTION DES INSTALLATIONS POURLA FOURNITURE DU GAZ MEDICAL A LOMS/AFRO, devra tre dpose au plus tard Ven-dredi 4 Avril 2014 12h00 ladresse suivante:

    Organisation mondiale de la santBureau Rgional pour lAfrique

    B.P.: 6Bureau de GMC N 128 (1er tage)

    Cit du DjouBrazzaville Congo

    Une visite collective des lieux sera organiseMercredi 26 Mars 2014 10 Heures aveccomme programme: 10H00 10H30: sance de briefing dans lasalle N18 lEstate; 10H30 11H00: visite de reconnaissance deslieux; et 11H00 11H30: sance de questions/r-ponses.N.B:La soumission des offres par voie lectroni-que ne sera pas autorise. Les offres remi-ses en retard ne seront pas acceptes.Lors de la visite des lieux, les potentiels sou-missionnaires devront se munir dune clUSB afin dobtenir la version lectronique duplan de distribution de la miniclinique.Louverture des offres en sance public auralieu Lundi 7 Avril 2014 13h00 dans la salleN 18 lEstate.

    Fait Brazzaville, le 21 Mars 2014Le Bureau Rgional pour lAfrique

    de lorganisation Mondiale de la Sant.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3378 du mardi 25 mars 2014 - PAGE 5

    NATIONALCongo - Etats-Unis dAmrique

    Signature dun protocoledaccord militaire de

    soutien aux F.a.cUn protocole daccord militaire a t sign, mardi 18 mars 2014,au Ministre en charge de la dfense nationale Brazzaville, en-tre le gouvernement des Etats-Unis dAmrique, reprsent parMme Strother Murray, charge daffaires par intrim lambas-sade des Etats-Unis dAmrique et le gouvernement de la Rpu-blique du Congo, par Charles Richard Mondjo, ministre la pr-sidence de la Rpublique, charg de la dfense nationale. Enprsence de leurs collaborateurs.

    Laccord bilatral sign par le Congo et les Etats-Unis dAmri-que, appel accord 505, renforce la coopration militaire entre lesdeux pays. Il sinscrit dans le cadre de la loi des Etats-Unis de1961 sur laide aux pays trangers, notamment le transfert desquipements de dfense, de formation et dautres services rela-tifs la dfense. Laccord 505 permettra, entre autres, aux Etats-Unis dAmrique qui soutiennent laction de la Rpublique duCongo et de la communaut internationale dans la rsolution dela crise en R.C.A (Rpublique Centrafricaine), dapporter une aidelogistique aux lments des F.a.c (Forces armes congolaises)dploys dans ce pays travers la Misca (Mission internationalede soutien la Centrafrique).Grce cet accord, les troupes congolaises en partance pour laR.C.A pourront bnficier de formations de qualit dispensespar le Programme dentranement et dassistance aux oprationsde prvoyance en Afrique (Acota). Ce Programme dispense desformations aux organisations rgionales et aux soldats nationauxde maintien de la paix. Cette action est en accord avec la dclara-tion de John Kerry, secrtaire dEtat amricain au sujet de lenga-gement des Etats-Unis en R.C.A, lorsquil disait, en janvier2014:Nous assurons des services de transport, de dotation enquipements et de formation, ainsi quun appui logistique auxeffectifs de la Mission internationale de soutien la Centrafriquesous conduite africaine et nous nous sommes engags verserjusqu 101 millions de dollars cette fin.Sur le plan local, le gouvernement amricain mettra la disposi-tion des F.a.c un laboratoire de langue anglaise, Pointe-Noire,en vue de renforcer les aptitudes linguistiques des diffrents l-ments des F.a.c, pour non seulement leur permettre de communi-quer aisment lorsquils sont en mission de maintien de la paix,mais aussi de bnficier de plus de formations aux Etats-UnisdAmrique.Donnant son avis sur la porte de ce protocole daccord, MmeStrother Murray a estimquil est le fruit dune coopration bi-latrale de dfense qui est dj trs fructueuse. Et ce protocoledaccord va nous permettre dapprofondir et de renforcer le par-tenariat entre nos deux pays. Il rentre en application linstant,a-t-elle affirm.

    Alain Patrick MASSAMBA

    Trois grands points ontconstitu lossature decette confrence-dbat savoir: la place de la femmedans lhistoire de lhumanit;les ingalits ou injustices so-ciales subies par la femme etses attentes au sein du Minis-tre des hydrocarbures. A ceteffet, Edith Kibinza a dabordparl des diffrentes concep-tions philosophiques qui con-sidraient la femme comme untre infrieur lhomme.Sagissant ensuite des ingali-ts ou injustices sociales, laconfrencire a dclar que cesont des faits qui subsistent etsont visibles deuxniveaux: La femme reprsen-te un faible taux aux postes decommandement et plusieursobstacles au progrs de la fem-me sont observs:- au cabinet du Ministre deshydrocarbures: sur cinq con-seillers, aucune femme; quatredirections rattaches, aucunefemme; sur cinq attachs, unefemme seulement. A la direc-tion gnrale des hydrocarbu-res, sur cinq directions centra-les, une femme; trois directionsdpartementales, aucune fem-me.Au niveau des services:- une seule femme est chef deservice parmi les services rele-vant des directions rattachesau cabinet;- peine deux femmes chefsde service parmi les servicesrelevant des directions centra-les.

    Au niveau des bureaux: septfemmes chefs de bureau; dansles directions rattaches aucabinet; huit femmes chefs debureau la direction gnraledes hydrocarbures. En somme,dix-sept femmes seulementsont reprsentes aux postesde commandement sur un ef-fectif de cent quarante-neuf, ausein du Ministre des hydrocar-bures, soit 11,4%.Les obstacles ou les causessont exognes et endognes.Jusqu ce jour, les hommespensent que la femme est res-te immature et peu intelligen-te. Cest pourquoi les hommescrent une complicit entreeux dans le travail et ont tou-jours tendance mettre lesfemmes lcart. Quand ilsagit des missions par exem-

    ple, tantt la femme a tendan-ce sautocensurer, face auxopportunits professionnellesqui lui sont offertes, cause deson manque de dvouement,dambition, de son indisponibi-lit, de sa paresse, a-t-elle rele-v. Vue sous cet angle, la fem-me est un frein son propreprogrs.Selon Virginie Batchy,aujourdhui, dans les hydro-carbures, la femme nest pasencore, compltement, arrive ce niveau dtre un vecteur deprogrs, parce quil lui manquedes ingrdients importants quidoivent concourir son dve-loppement personnel. Pour cefaire, la formation est un l-ment primordial, qui peut ame-ner une femme vers le haut. Dans lhistoire du monde, plu-sieurs femmes se sont illus-tres par la volont de changerla condition fminine. Cest lecas de Mambou Aime Gnali(congolaise), premire femmeuniversitaire, Cline Eckom-band (congolaise), premirefemme ambassadrice; Michel-le Alliot-Marie (franaise), nom-me ministre de la dfensedans le gouvernement Raffarin,Elen Johnson Serleaf (librien-

    ne), premire femme devenueprsidente de la Rpublique duLibria, etc.Dans son intervention, SergeBouity-Viaudo a rassur: LeMinistre des hydrocarburessoutiendra toutes les initiativestendant prserver et renfor-cer les droits des femmes, afinquelles puissent continuer decontribuer au dveloppementconomique, social et culturelde notre pays.Au terme de leur confrence-dbats, les femmes du Minist-re des hydrocarbures ont ren-du hommage la brave militan-te franaise des droits de lafemme, Olympe De Gouges,auteur de la Dclaration desdroits de la femme et de la ci-toyenne, qui a milit pourlabolition de lesclavage desNoirs. Avant dtre guillotine, Paris, le 3 novembre 1793, elledclara: Pensez moi et sou-venez-vous de laction que jaimene en faveur des femmes!Je suis certaine que noustriompherons un jour! Lhis-toire a fini par lui donner raisonface aux rvolutionnaires fran-ais et leur guillotine.

    Victor GUEMBELA

    Confrence-dbat sur la femme au Ministre des hydrocarburesLa formation est un lment primordial

    qui pourra amener une femme vers le hautUne confrence-dbat relative au mois de la femme a eu lieuvendredi 22 mars 2014 dans la salle de confrence du Ministredes hydrocarbures, Brazzaville, sur le thme:La femme, vec-teur de progrs, prsent par Mme Edith Kibinza, juriste laD.r.t (Direction de la rglementation et de la tarification), en pr-sence de Serge Bouity-Viaudo, directeur de cabinet, Mme Virgi-nie Batchy, responsable du point focal genre, et de Mme AlidaIns Oket, attache socio-culturel au Ministre de la promotionde la femme et de lintgration de la femme au dveloppement.

    Durant leurs travaux, lesmembres du comitexcutif de lA.a.c.e ontvot la rsolution reconnais-sant au Kenya la qualit demembre de droit, aprs avoirt membre associ. Ils ontadopt le rapport moral versionfranaise et le rapport moralfinancier sous rserve de lin-tgration en annexe du budget,pour faciliter le suivi de sonexcution. Le comit excutifsest rsolu, aussi, mener lesactions ncessaires pour ren-dre oprationnel le secrtariatpermanent, au plus tard le 1erjanvier 2015.Un groupe de travail composdu Cameroun, du Sngal, duKenya, du Ghana, de Madagas-car et du Congo pays hte, at mis en place. Sa mission estde rviser le business plan dusecrtariat permanent de ma-

    nire tre adopt au prochaincomit excutif.Pour donner lalliance lesmoyens de mettre en uvre lesactivits dcoulant de sa visionsur le long terme et de soute-nir le fonctionnement du secr-tariat excutif, lassemble g-nrale a pris la dcision daug-menter les cotisations de 100%,ds lexercice 2015 et ce pourtous les statuts de membres.Enfin, lassemble gnrale aapprouv le partenariat avec lesinstitutions internationales tel-les que la Banque mondiale, leCites, le P.a.a.Dans son mot de clture, Ro-ger Roland Ongoli, directeur decabinet du ministre des trans-ports, de laviation civile et dela marine marchande a tmoi-gn de son optimisme quant lavenir radieux de lA.a.c.e:Nous raffirmons notre enti-

    re disponibilit travailler avecles gouvernements et les orga-nisations internationales, pouramliorer lenvironnement ducommerce en Afrique. Nousavons, dans ce cadre, initiplusieurs projets avec lappuide la C.e.a (Commission desNations-unies pour lAfrique) etla mobilisation de nos ressour-ces financires, humaines ettechniques. Lagenda de nostravaux permettra de les passeren revue et de les enrichir.Cre, officiellement, le 13 mars2009, Addis Abeba (Ethiopie),lAlliance africaine pour le com-merce lectronique est un ca-

    dre dchanges et de partage enmatire de facilitation du com-merce entre pays membres etvise, principalement, renfor-cer et promouvoir les gui-chets uniques nationaux et r-gionaux du commerce en Afri-que, en conformit avec les re-commandations des institu-tions internationales. Ellecompte, actuellement, onzepays membres de droit, deuxmembres observateurs et troismembres associs.Equateur Denis NGUIMBI

    Assemble gnrale de lA.a.c.e Pointe-NoireAmliorer le climat du commerce

    en Afrique, par les guichets uniquesLa salle de confrence de lhtel Azur Le Gilbert, Pointe-Noire, a abrit, du 17 au 18 mars 2014, les travaux de la 5meassemble gnrale ordinaire et de la 9me session du co-mit excutif de lA.a.c.e (Alliance africaine pour le com-merce lectronique), sous la prsidence dIbrahima NourEddine Diagne. Aprs deux jours dchange, les 80 partici-pants ont abouti des conclusions porteuses despoir pourlavenir de la plate-forme du guichet unique des oprationstransfrontalires en Afrique et dans lOcan indien. Ils ontadopt sept rsolutions, qui visent essentiellement la miseen uvre des oprations dcoulant de la vision de lA.a.c.ede soutenir le fonctionnement du secrtariat excutif.

    Mme Edith Kibinza.

    Journal dit par la CommissionEpiscopale des Moyens de

    Communication Sociale.Prsident:Mgr Miguel

    Angel Olaverri,Evque de Pointe-Noire

    Vice-PrsidentMgr Anatole Milandou

    Archevque de Brazzaville

    Directeur de Publication:Joachim MBANZA

    Secrtaire de rdactionVran Carrhol YANGATel: (242) 06.668.24.72Saisie&Montage (PAO):Atelier La Semaine AfricaineService Commercial:

    Brazzaville: Tl. 06.889.98.99 05.528.03.94Pointe-Noire: Tel:05.557.78.71 06.655.80.03 05.553.16.93

    Sige: Bd. Lyautey (en face du CHU) B.P. 2080 - BRAZZAVILLE

    Direction - Tel: (242) 06.678.76.94 / 06.664.00.47

    LA SEMAINE AFRICAINE

    E-mail: [email protected] Internet: lasemaineafricaine.net

    Bihebdomadaire dinformation gnrale, daction sociale etdopinion, sinspirant de la Doctrine

    Sociale de lEglise Catholique.

    Les femmes du ministre des hydrocarbures.

    Echange de parapheurs entre Charles R. Mondjo et Mme Strother Murray

    Le prsidium.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3378 du mardi 25 mars 2014 - PAGE 6

    Coup doeil en biaisCoup doeil en biaisCoup doeil en biais NATIONAL

    Demble, Serges Ikiemi circonscrit lenjeu de larencontre, en justifiantle choix du thme par un cons-tat: Les alliances politiques auCongo ne se font pas sur labase doctrinale ou idologique.Sil en tait le cas, pourquoi lespartis politiques se rclamantde la social-dmocratie ne sas-socient-ils pas?.Modrateur de la confrence-dbat, le patriarche CamilleBongou a prsent le principalconfrencier, le Dr Marion Man-dzimba-Ewango, comme unconstitutionaliste, avant dindi-quer que la dynamique sur lasocial-dmocratie se prsente,aujourdhui, comme une alter-nance, dans notre pays.Dans son expos, le confren-cier a, tout dabord, prfr re-formuler le thme de la cause-rie de la manire suivante: Lessociaux-dmocrates congolaisdans le processus dmocrati-que du Congo. Pour lui, il y aun fond idologique du socia-lisme (frmissement autour dela thmatique de la social-d-mocratie) qui caractrise laclasse politique congolaise.Mais, le problme est que celaninsuffle pas une dynamiquepour gouverner ensemble. Il arelev linconstance des ac-teurs politiques, quand bienmme les partis ont un fondidologique. Comment expli-quer le hiatus entre la praxis etle rfrentiel idologique?,sest-il interrog. Il est all danslhistoire politique du pays, lecomportement des acteurs etles modes de gouvernance,pour trouver des explications.Pour cela, il a bti son argu-mentaire sur quatre points es-sentiels, savoir: le contextehistorique de la social-dmo-cratie dans le monde et dansnotre pays, la diffrence entrela thorie, le rfrentiel idolo-gique et le mode de gouvernan-ce au Congo. Puis, il a dvelop-p laspect de la responsabili-t de crer les conditions pourque, dsormais, dans le pays,linscription politique se fasse,non pas au travers de la pen-se et des actions dun hom-me, mais dun collectif de par-tis politiques.De leurs interventions, les pr-sidents et reprsentants despartis ont dfendu bec et on-gles les idologies de leurs for-mations politiques. Pour Hono-r Sayi (U.pa.d.s), son parti faitpartie du socialisme dmocra-tique, comme on le voit enFrance (ouvrage de Lionel Jos-pin), et non de la social-dmo-cratie.Vu sous longle de linternatio-nal, Nicphore Fylla SaintEudes a pens, en tant quan-cien militant de lextrme droi-te, que la social-dmocratie estcette tendance bourgeoisedes intellectuels bourgeois qui,fuyant une position de classe,acceptent dintgrer le systmepolitique, pour pourvoir trans-former lEtat de lintrieur, enny amenant le suffrage univer-sel et quelques autres princi-pes rformateurs.Pascal Itoua Oyono (M.a.r) a,quant lui, avou son apparte-nance la social-dmocratie.

    Je le dis aussi que je le pen-se. Je lai toujours t et je nevois pas pourquoi a va chan-ger aujourdhui, a-t-il prcis.Mais, il dfend lide dune cer-taine performance conomique(efficacit du march).Pour Fernand Sabaye, le con-frencier est, plutt, pass ct de son expos, car il napas prsent les ressorts de lasocial-dmocratie. Jai assis-t une confrence sur laquel-le je suis rest sur ma soif. Leconfrencier a voulu aborderplusieurs thmes dans unseul.Dans le style qui le caractrise,Martin Mbri, beaucoup applau-di dans la salle et qui a parllonguement, a balay dun re-vers de la main la thse selonlaquelle les vieux doivent lais-ser la place aux jeunes. Lhis-toire du pays, cest nous quivous la parlerons, a-t-il lch,tout en reconnaissant le tort etle mrite des gouvernants dansla situation actuelle du pays.Nous savons ce que nousavons fait; nous savons pour-

    quoi on a mal fait et nous sa-vons pourquoi, il y a eu deschoses qui ont, quand mme,russi et a rentre dans le ca-dre du patrimoine de la nation.Cest pourquoi on doit recon-natre les grands hommes de cepays. Un homme comme Mas-samba-Dbat est sans pareil; ily a eu des hommes absolumenthroques. Il a donnlexemple du prsident SassouNguesso qui est entr danslhistoire de la libration despays africains, grce au proto-cole de Brazzaville sur lAfriqueaustrale. Selon lui, il ny aurapas de social-dmocratie, si lesuns et les autres nont pas dela considration pour eux-m-mes. Sans langue de bois,Martin Mbri a fait savoir quela social-dmocratie est unchec patent dans notre pays,parce que nous navons passu crer un Etat moderne o leslois sont respectes, les ci-toyens ont les droits quil fautsatisfaire et o chacun est ser-vile de lEtat.Par ailleurs, il a fait constaterquil ny a pas dEtat sans sys-tme politique cohrent. Pourcela, lorateur a exhort les po-liticiens congolais commen-cer par sorganiser, en sunis-sant par bloc doctrinal. A ce ti-tre, Martin Mbri a demand auprsident du P.r.l, NicphoreFylla Saint-Eudes, et auM.c.d.d.i de ne pas continuer flirter avec lidologie qui na

    pas leur assentiment. Ouvrezau parti libral social sa placedans le pays. Si mon grand fr-re Kollas ne stait pas disper-s gauche et droite, toutecette force que vous aviezaujourdhui ferait quil y aitdans le pays, des sociaux-lib-raux et les sociaux-dmocra-tes. Le poids serait plus quili-br, a-t-il renchri.Parlant de 2016, Martin Mbri adit pouvoir considrer cetteanne comme un vritable pontde liane quil faut traverser pouraller de lautre ct. Si on tra-verse, on aura le bonheur, afait savoir lorateur qui penseque les hommes sont ce quilssont. Pour quon se compren-ne mieux, il faut discuter, treensemble, a-t-il dclar, enguise dinterpellation par rap-port ce qui se passe en Cen-trafrique.Signalons que le dbat sestanim avec les ractions desparticipants et les rponsesdonnes. Ainsi, Le caf dusavoir, espace de dbat intel-lectuel sur les questions essen-tielles, en disant des mots quinengendrent pas des maux,ralise son objectif de crer unesynergie entre penseurs, com-me la soulign son promoteur,Serges Ikemi.Signalons quun D.v.d est dis-ponible auprs des organisa-teurs, sur ce dbat.Cyr Armel YABBAT-NGO

    Confrence-dbat lespace Le caf du savoirLes sociaux-dmocrates congolais dans

    le processus dmocratique du CongoLa dmocratie et les sociaux-dmocrates congolais, tel est lethme de la confrence-dbat organise, dimanche 16 mars 2014,par Le caf du savoir, un espace de dbats, de point de vue,de partage du savoir et de la connaissance que dirige SergesIkiemi. Anime par le Dr Marion Mandzimba Ewango,constitutionaliste et enseignant de droit lUniversit MarienNgouabi, cette confrence-dbat a runi les responsables et re-prsentants des partis politiques, tels que Martin Mbri, ancienministre de la Rpublique, Nicphore Fylla Saint-Eudes (P.r.l),Honor Sayi (U.pa.d.s), Pascal Itoua Oyona (M.a.r), FernandSabaye (P.c.t), Auguste Miabto (M.c.d.d.i), appels faire destmoignages sur le thme de la confrence.

    Marion Mandzimba Ewango.

    Fernand Sabaye.

    Auguste Miabto.

    Pascal Itoua Oyona.

    Nicphore Fylla Saint-Eudes.Martin Mbri.

    Serges Ikiemi. Camille Bongou.

    Honor Sayi.

    Une femme agresse et blesseson ex-mari, Mfilou

    Vendeur de chaussures dans un march, un homme qui allait son lieu de travail, a t attaqu et agress en cours de route parson ex-femme. La scne a eu lieu, le mardi 19 mars 2014, au quar-tier Ngambio-La Base, Mfilou, le septime arrondissement deBrazzaville. La victime, ayant reu plusieurs coups dobjets tran-chants, souffre de plusieurs plaies, la nuque et dautres partiesdu corps. Le pauvre homme a t conduit dans un centre de santpriv le plus proche, o plusieurs points de suture lui ont t poss.Selon son propre tmoignage, son ex-conjointe, avec laquelle il aeu quatre enfants et dont il est spar depuis au moins quatre ans,lui profrait, rgulirement, des menaces de mort. La jalousie se-rait lorigine de cette agression. Lex-femme, qui aurait t matri-se sur place par des tmoins, a t interpelle par la police etplace en garde vue, au commissariat de police de Ngambio-LaBase. Comme quoi, les violences faites aux hommes, qui en par-lera?

    Election prsidentielle de 2016: la majorita commenc la campagne

    La visite de travail du prsident de la Rpublique, Denis SassouNguesso, dans le Niari et le Kouilou, a t loccasion, pour les res-ponsables politiques de la majorit prsidentielle, de lancer la cam-pagne du changement de constitution, pour permettre lactuel chefdEtat de rempiler pour un troisime mandat. Lors de linaugurationde lusine de ciment de la socit chinoise Forspak, le 22 marsdernier, Dolisie, le ministre dEtat Isidore Mvouba la clairementsignifi: Le chantier Congo est encore vaste et les dfis releverimmenses. 2016 nest donc pas une borne infranchissable. Loinsen faut. 2016 est un passage vers une synthse dialectique de LaNouvelle esprance et du Chemin davenir lmergence. Il fautatteindre lautre rive, faire le grand bond en avant et in fine tablir lenouveau deal avec le peuple du Congo. Au nom du dpartementdu Niari, Justin Koumba a demand au prsident de la Rpubliquede changer de constitution, pour la continuit, et aprs lui, PierreMabiala, le porte-parole du dpartement, a demand la mme choseau prsident de la Rpublique, en donnant les raisons de cette de-mande des fils et filles du Niari. La campagne est donc ouvertepour la nouvelle constitution devant permettre au prsident SassouNguesso de demeurer la tte du pays, aprs 2016.

    Un lve tu par balle Mfilou, dans unetentative darrestation dun motocycliste,

    La population de Mfilou tait dans lmoi, vendredi 21 mars 2014.Et pour cause. Un motocycliste venait de faucher une lve du Ly-ce de la Rconciliation, un tablissement denseignement gn-ral. Mais, au lieu de sarrter, le motocycliste a pris la poudre des-campette. Trois policiers arms se sont mis le poursuivre. Nenpouvant plus, le motocycliste a abandonn sa moto, une Djakarta,dans la cour du C.e.g de Mfilou, et a pris ses jambes son cou. Lespoliciers ont voulu rcuprer la moto, mais se sont heurts larsistance des collgues de la lycenne qui voulaient semparer,eux aussi, de cette moto. Ils ont, alors, tir des coups de feu desommation, pour les disperser. Mais, les choses ont mal tourn,hlas! Car, une balle a fauch un lve de Troisime, le nommNathan M., qui venait de finir la dernire preuve des compositionsdu deuxime trimestre de la journe. Linfortun assistait la scne, ct de ses amis de classe, aprs stre fait photographier, quandla balle la atteint au niveau de labdomen. Beaucoup de sang acoul et les intestins, perfors, sont sortis du ventre. Conduit lh-pital de lAmiti Sino-congolaise, il a t transfr, ensuite, au C.h.u(Centre hospitalier et universitaire). Pauvre de lui, il est mort encours de route. Pour linstant, on ne sait pas si le policier auteur descoups de feu a t interpell.

    Un camion drape, percute un arbre etblesse un homme Brazzaville

    Laccident sest produit, jeudi 20 mars 2014, vers 16h, au rond-point situ proximit du Ministre de la dfense, au centre-ville deBrazzaville. Un camion, lourdement charg de planches, en prove-nance du Plateau centre-ville, sest renvers au pied dun arbre, lelong du mur denceinte du Ministre de la dfense, et a coinc unpiton. Le systme de freinage tait subitement dfectueux, sem-ble-t-il, alors que le camion roulait vive allure. Arriv hauteur durond-point, le chauffeur, incapable de matriser le volant, a laissrouler le camion et a brl le feu rouge. Il est all percuter uneToyota 4x4, puis sest couch au pied de larbre, en parpillant laplanche quil transportait. Le piton se dbattait entre larbre et lecamion. Il a fallu recourir un engin muni dune pelle hydraulique,pour le retirer. Le chauffeur du vhicule accident a pris la poudredescampette. Le bless a t vacu dans un hpital de la place.Il faut dire que les camions B.t.p et de transport de lourdes chargesconstituent un danger sur la voie publique, en raison du manque derglementation pour la circulation de cette catgorie de vhicules,qui empruntent, parfois, des voies qui ne correspondent pas leursgabarits.

    Des ouvriers se rvoltent aprs lemprisonne-ment de leur collgue accus de vol de gas-oil

    Jeudi 20 mars dernier, un chauffeur de la socit M.b.t.p, reconnucoupable de vol de gas-oil par ses suprieurs, au chantier de la rueTsaba, Ouenz, le cinquime arrondissement de Brazzaville, at plac en garde--vue, dans un commissariat de police, par d-cision de la direction de lentreprise. Il a t trahi par un tmoin, quilaurait vu en train de drober le carburant de la socit. Arrt, il at remis la police. Mais, son arrestation a provoqu la colre deses collgues. Ces derniers ont cess de travailler, pour manifesterleur mcontentement. Leur collgue a t, finalement, libr. Entout cas, pour quelques litres de gas-oil, il a failli perdre son emploi.Nanmoins, cest une leon pour ceux qui tenteraient de le suivre.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3378 du mardi 25 mars 2014 - PAGE 7

    NATIONAL

    Lenseignement profes-sionnel existe au Congodepuis lpoque colonia-le. En effet, selon larrt du 4avril 1911 portant organisationde son service, lenseignementen A.e.f (Afrique quatorialefranaise) comprend trois de-grs: lenseignement primairelmentaire, lenseignementprimaire suprieur et lensei-gnement professionnel. Len-seignement professionnel estdestin former des ouvriers:maons, charpentiers, forge-rons, menuisiers, ouvriers surmtaux, etc.De son ct, larrt n6 du 2janvier 1937 du gouverneur g-

    nral portant organisation g-nrale de lenseignement stipu-le en son article 1er: Lensei-gnement dispens dans les ta-blissements scolaires de lA.e.fcomprend un enseignementprimaire lmentaire (1er degr),un enseignement du seconddegr, un enseignement pro-fessionnel, un enseignementpriv. Lenseignement profes-sionnel se prsentant soustrois aspects: ducation ma-nuelle, apprentissage, artisa-nat. Le mme arrt met en pla-ce une cole professionnellefdrale Brazzaville.Quand clate la fdration a-fienne en 1958 avec la procla-

    mation des Rpubliques, lco-le professionnelle de Brazza-ville devient, par dcret n59-199 du 7 octobre 1959, Collgetechnique qui se transforme,une anne aprs, en Lycetechnique dEtat suivant le d-cret n60-317 du 25 novembre1960.Par dcret n61-172 du 28 juillet1961 est cr Brazzaville uncollge denseignement techni-que fminin (arts mnagers,secrtariat, stnodactylogra-phie) tandis qu Pointe-Noire,

    le centre dapprentissage esttransform en collge techni-que par dcret n63-254 du 4aot 1963. Avec le temps, descentres des mtiers industriels,agricoles, darts mnagers(C.m.i, C.m.a, C.m.a.m) sou-vrent par-ci par-l.Comme on le voit, le rseau destablissements denseigne-ment technique stend pro-gressivement sur le territoirenational.

    (Suite en page 15)

    Enseignement technique, professionnel et formation qualifianteA quand la rouverture de lE.n.s.e.t

    dcide en 2011 par le conseil national?LE.n.s.e.t, cest lEcole normale suprieure de lenseignementtechnique dont on ne parle plus, parce que raye de la carte destablissements qui composent lUniversit Marien Ngouabi. Ellena vcu quune quinzaine dannes. Mais, le Conseil nationalde lenseignement technique et professionnel et de la formationqualifiante, en sa 16me session tenue du 22 au 23 septembre2011, a formul entre autres recommandations, celle relative la rouverture de lE.n.s.e.t, pour la formation des enseignantsde ce sous-secteur. Cest dire que depuis ce temps, on attendtoujours la rouverture de cet tablissement ou en tout cas dunestructure prenant son relais. Autant que ma mmoire me le per-met, je me propose den relater les grands moments de son his-torique.

    Litige foncierUn membre de la famille

    Opangault victime de lachar-nement dun officier suprieurLa famille Jacques Opangault vit, depuis environ trois ans, unfeuilleton tragique dont elle aurait bien voulu se passer. En effet,un membre de cette famille, Gabriel Opangault, rcemment ad-mis la retraite, et habitant sur la route bitume passant der-rire le C.n.r.t.v (Centre national de la radio et de la tlvision),au quartier Nkombo-Matari, dans le 9me arrondissement de Braz-zaville, Djiri, est rgulirement victime dactes de violence de lapart dun officier suprieur voluant la prsidence de la Rpu-blique, homme daffaires connu comme tant le propritaire dusite htelier Elonda, et rpondant au nom de Yela Gakosso. Etpour cause, ce dernier rclame, sans pouvoir en justifier la pro-prit, la parcelle de terrain appartenant Gabriel Opangault, ocelui-ci a construit sa maison et y vit. Un litige foncier dans le-quel le fils Opangault na aucun moyen de dfense, sinon que lajustice, face la toute puissance financire de lhomme daffai-res, qui recourt aux agents de la force publique et aux auxiliai-res de justice, pour le dguerpir par la force.

    Les litiges fonciers sont lgion au Congo. Mais, nombre de ceslitiges relvent en ralit, dun vritable rapport de force entredes citoyens nantis convoitant des terrains appartenant despauvres citoyens. Dans un pays o la corruption est un grandcancer qui gangrne bien des corps dEtat, comme la justice etla force publique, largent permet alors de tout avoir au mprisdu droit et du bon sens.Gabriel Opangault a acquis sa parcelle de terrain depuis 1981 Kombo-Matari. Il en possde le titre de proprit depuis plus detrente ans et y habite depuis environ cinq ans, dans une maisonnon acheve. Voici que depuis 2012, le colonel Yela Gakosso sedclare propritaire de la parcelle, sans aucun titre de propritet envoie un huissier du cabinet Matre Zolo et fils dloger notrefrre. Les portes de la maison sont dtruites, ses effets jetsdans la rue, pour lobliger quitter sa maison, mais il rsiste etprfre mourir chez lui. Il passe deux jours la belle toile, puisrintgre sa maison. Face cette situation dramatique pour lui,il recourt la justice, en introduisant une plainte au Tribunal degrande instance de Brazzaville et en prenant un avocat. Mais,pendant des mois, la plainte est sans suite.Le mme scnario sest rpt il y a deux mois et GabrielOpangault a rsist, en demeurant chez lui, en attendant lessuites de sa plainte. La famille souponne que sa plainte a tbloque au niveau du tribunal, pour laisser libre cours aux agis-sements du colonel Yela Gakosso. Ainsi, le 18 mars dernier, lof-ficier a envoy une escouade de gendarmes, avec un huissier,au domicile de notre frre. Les gendarmes ont dtruit une partiede la maison et arrach la toiture pour le mettre devant le faitaccompli et dguerpir. Le fils Opangault a prfr rester chezlui, malgr ces attaques. Comme son avocat, Matre Bianga, setrouve ltranger, il est sans recours dans limmdiat et a d-cid de dormir la belle toile, devant les ruines de sa modestemaison, objet de convoitise dun officier multimillionnaire, pro-pritaire du site Elonda, le Disneyland brazzavillois.Notre famille reste choque devant de tels agissements pou-vant pousser notre frre au suicide ou lui provoquer une mala-die irrversible. Mais, ces antivaleurs que cultive la socit con-golaise, avec son corollaire, la violence des forts contre les fai-bles, dnote labsence de lEtat de droit au Congo. Commentpeut-on se faire justice et nen courir aucune rprobation? Y a-t-il toujours une justice au Congo pour protger les faibles face la gent fortune qui, du haut de sa puissance financire, veutcraser les autres?Nous, famille Opangault, demeurons solidaires de notre frre etattendons que justice soit rendue. Si le colonel Yela veut pous-ser notre frre au suicide, il a chou, car il est encore debout etlutte avec des arguments lgaux et juridiques, pour dfendreses droits. Nous ne sommes pas descendants des prdateurs.Nous voulons que les torts causs notre frre soient rparset que celui-ci soit protg dans son droit davoir un domicile Brazzaville.

    Jol NSONISur les notes de la famille Jacques Opangault

    La dlgation congolaise,conduite par BasileIkoueb, ministre affairestrangres et de la coopration,comprenait le ministre de lin-trieur et de la dcentralisation,Raymond Zphirin Mboulou, etle ministre la prsidence,charg de la dfense nationa-le, Charles Richard Mondjo. Etla dlgation angolaise taitconduite par Georges RebeloPinto Chikoti, ministre des re-lations extrieures.La runion bipartite tenue Tchiowa suivant les orienta-tions des prsidents angolaisJos Eduardo Dos Santos, etcongolais Denis SassouNguesso, fait suite aux inci-dents survenus le 14 octobre2013, Pangui, un village dudistrict de Kimongo, dans ledpartement du Niari, au Con-go, entre larme angolaise etlarme congolaise. Lincertitu-de de la dmarcation de la fron-tire qui passe entre les villa-ges Pangui, au Congo, et Mi-conje en Angola, serait la cau-se de ces incidents.Pour faire face cette situation,les deux gouvernementsavaient convenu de tenir unerencontre bilatrale au niveaudes experts, pour reconstituerles faits. Les travaux des ex-perts ont eu lieu du 26 au 28fvrier dernier, Pointe-Noire et Pangui. Ils tablissent que levillage Pangui, dans la sous-prfecture de Kimonqo, demeu-re incontestablement en terri-toire congolais. Par ailleurs, lesexperts avaient recommandune rencontre entre les gouver-nements des deux pays, pour

    mettre en place une commis-sion conjointe des experts desdeux pays, qui aura la chargede procder la matrialisa-tion, au dmarquage et au bor-nage de la frontire entre leCongo et lAngola.Au terme des travaux qui sesont drouls dans un climatde fraternit et de comprhen-sion mutuelle, selon les parti-cipants, les deux dlgationsgouvernementales ont sign leprotocole daccord mettant enplace la commission mixteCongo-Angola, relative auxquestions de frontires terres-tre, fluviale et maritime.Trois allocutions ont t pro-nonces louverture de la ru-nion de Tchiowa. Otiniel Niem-ba Da Silva, vice-gouverneurcharg du domaine technique,reprsentant Mme Albina Matil-de Barros Da Lomba, gouver-neur de la province de Cabin-da, a souhait la bienvenue auxdeux dlgations gouverne-mentales, en exprimant sa sa-tisfaction sur le choix de sa pro-vince pour abriter cette runionimportante pour la prserva-tion des liens historiques et deconsanguinit qui unissent lesdeux peuples. Il a rendu hom-mage la mmoire des prsi-dents Agostino Neto et MarienNgouabi, rfrences des peu-ples angolais et congolais pourleur humanisme, leur esprit r-conciliateur, leur vision du fu-tur ainsi que pour la clart deleurs orientations et objectifsde la lutte pour la dignit deleurs peuples, a-t-il indiqu.Le ministre angolais des rela-tions extrieures sest rfr

    aux excellentes relations an-ciennes existant entre les deuxpays et qui sont bases sur lalutte de libration des peuplesafricains, pour lindpendancepolitique et laffirmation cono-mique, dans le concert des na-tions. De son ct, BasileIkoueb a prcis que cette ren-contre rpond la volont desprsidents Denis SassouNguesso et Jos Eduardo DosSantos, qui sont fermement at-tachs au maintien et au ren-forcement des relations dami-ti, de solidarit et de coopra-tion qui scellent le destin desdeux peuples frres. Il a aussisoulign le prix pay de part et

    dautre par solidarit, que lesdirigeants actuels devraientprserver. Enfin, il sest rjouide la tenue de cette rencontrequi, selon lui, va lever les ma-lentendus autour de ces inci-dents et renforcer le partenariatentre les deux pays. Comme onpeut le constater, lAngola et leCongo ont choisi la voie du dia-logue et de la comprhensionmutuelle, pour rgler leurs dif-frends frontaliers, sujets sen-sibles qui, souvent, opposentdes pays.

    Pascal Azad DOKO

    Congo - AngolaVers le rglement diplomatique

    et pacifique des diffrends frontaliersTchiowa, chef-lieu du Cabinda, province angolaise enclave en-tre la RDC et le Congo-Brazzaville, a abrit, du 14 au 15 mars2014, une runion conjointe des dlgations gouvernementalesdu Congo et dAngola, sur les questions de frontire. A lissuedes travaux, les deux dlgations gouvernementales ont sign,au nom de leurs pays respectifs, un protocole daccord mettanten place une commission technique mixte des experts en ma-tire de frontires. De mme, elles ont recommand la tenue,dans un bref dlai, de la 7me session de la grande commissionmixte Angola/Congo, prvue Brazzaville, une date qui seraconvenue par voie diplomatique.

    Gabriel Opangault devant sa maison dtolle et dtruite en partieLes deux dlgations gouvernementales, lissue des travaux.

    Echange de parapheurs entre Basile Ikoueb et Georges RebeloPinto Chikoti.

    Lenseignement technique requiert des encadreurs bien forms.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3378 du mardi 25 mars 2014 - PAGE 8

    ANNONCE LEGALEN001/2014/PN-CITE

    Suivant rquisitions reues par lInspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothques et de la Proprit Foncire, une procdure dimmatriculation, en vue de ltablisse-ment des titres fonciers, est en cours. Cette procdure concerne les immeubles suivants:

    Ndordre N de rquisition

    Quartiers Arr. Requrants

    Au-del dun dlai de deux (2) mois, compter de ce jour, aucune opposition ou dclaration limmatriculation ne sera recevable (Art. 26 de la loi 17/2000 du 30 Dcembre 2000 portant Rgimede la Proprit Foncire).

    Rfrences cadastrales

    Fait Pointe-Noire, le 20 Janvier 2014LInspecteur Divisionnaire,

    Justin BIANGANA

    MINISTERE DETAT, DE LECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN, DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE LINTEGRATIONDIRECTION GENERALE DES IMPOTS ET DES DOMAINES

    DIRECTION DE LENREGISTREMENT, DE LA FISCALITE FONCIERE ET DOMANIALEDIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPOTS ET DES DOMAINES DU KOUILOU

    DIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE DE POINTE-NOIRE CITE

    010203040506070809101112131415161718192021222324252627282930313233

    3049 du 05/03/20132960 du 26 /02/20134260 du 04/07/20134725 du 26/11/20134538 du 01/10/20134465 du 10/09/20132247 du 12/06/20124419 du 23/08/20134492 du 17/09/20134021 du 27/03/20134592 du 22/10/20134921 du 24/12/20134931 du 30/12/20134588 du 22/10/20134442 du 30/08/20134598 du 23/10/20134599 du 23/10/20134479 du 11/09/20134876 du 11/12/20134257 du 02/07/20134624 du31/10/20134885 du 13/12/20134724 du 26/11/20131944 du 14/02/20122701 du 15/11/20124918 du 24/12/20134938 du 31/12/20134965 du 15/01/20144966 du 15/01/20144891 du 16/12/20134440 du 30/08/20134870 du 06/12/20134927 du 27/12/2013

    Section: /, Bloc: /, Parcelle: /, Superficie: 10.72,36 mSection: AT, Bloc: 08, Parcelle: /, Superficie: 16.061,03 mSection: CG, Bloc: 186, Parcelle: 06, Superficie: 1000,00mSection: AF, Bloc: 92, Parcelle: 04, Superficie: 540,00 mSection: T, Bloc: 66, Parcelle: 03, Superficie: 177,99 mSection: CG, Bloc: 102, Parcelle: 05, Superficie: 500,00 mSection: S, Bloc: 25, Parcelle: 09, Superficie: 428,40 mSection: K, Bloc: 37 Q ter, Parcelle: 19, Superficie: 254,00 mSection: AB, Bloc: 114, Parcelle: 01, Superficie: 388,24 mSection: X, Bloc: 78, Parcelle: 01, Superficie: 195,00 mSection: AD, Bloc: 58, Parcelle: 06 bis, Superficie: 355,99 mSection: R, Bloc: 55, Parcelle: 07, Superficie: 101,10 mSection: AW, Bloc: 61, Parcelle: 06, Superficie: 394,00 mSection: AG, Bloc: 35, Parcelles: 05 et 06, Superficie: 1000,00 mSection: V, Bloc: 61, Parcelle: 09, Superficie: 357,65 mSection:AI, Bloc: 29, Parcelle: 09, Superficie: 288,00mSection: AI, Bloc: 163, Parcelle: 02, Superficie: 500,00 mSection: V, Bloc: 42, Parcelle: 24, Superficie 300,00 mSection: L, Bloc: 118, Parcelles: 02 et 03, Superficie: 706,79 mSection: CG, Bloc: 32, Parcelle: 03, Superficie: 500,00 mSection:CF, Bloc: 183, Parcelles: 01 bis et 12, Superficie: 750,00mSection: (Famille LOUNGOU-LOU-LOUBOU),Bloc: 57, Plles:12 et 14 Superf: 1000,00mSection: CN, Bloc: 151, Parcelles: 01 et 02, Superficie: 850,00mSection: L, Bloc: 92, Parcelle: 03 Superficie: 400,00 mSection: CN, Bloc: 269, Parcelles: 01 et 02 Superficie: 1000,00mSection: ABW, Bloc: 18, Parcelle: 02, Superficie: 500,00 mSection: AN, Bloc: 88, Parcelle: 05 ex 06, Superficie: 420,00 mSection: Famille TCHINIMINA, Bloc: /, Parcelles: /, Superficie: 5000,00 mSection: Famille TCHINIMINA ,Bloc: /, Parcelles: /, Superficie:2364,00 mSection: CG, Bloc: 96, Parcelle: 10, Superficie: 500,00 mSection: H, Bloc: /, Parcelle: 42, Superficie: 439,30 mSection: CJ2, Bloc: 09, Parcelle: 02, Superficie: 480, 75 mSection: AD2, Bloc: 174, Parcelles: 01, 02, 03, 04, 13, 15 et 16, Superficie: 5250 m

    DIOSSO ZONE GOLFMONT KAMBA (Quartier MOVIS)KOUFOLISIAFOUMOUMAWATASIAFOUMOUMATENDEMBOTASONGOLO (ROND POINT L.)MBOUKOUMBOTA RAFFINERIEGRAND MARCHEMOVISTCHIALITIE-TIELOANDJILI (Famille UDIMBA)MAKAYABOUTIE-TIE SAVONSAINT PIRREKOUFOLIMONT KAMBALOUBOUPLATEAU HINDAOCHPlateau HINDAMONGO MPOUKOUTCHINIAMBI 2POINTE INDIENNEPOINTE INDIENNEKOUFOLI (Famille KONDI TCHITALIQuartier 31 JuilletMONGO KAMBANKOUNDA

    LOANGO0405050305020404030501040503050503010504LOANGO0401040504LOANGOLOANGO05010405

    LIYELLY Cyr Bienvenu PatrickLA SOCIETE OFISKAMANGO Cyr BienvenuKAMBISSI MargueriteIBRAHIM NGARIAGAPOATY MOUANDA Jean AimZOBA NDEMBO Blanche BlaisineASSONI MERILAND ChardelKANGUE Kevin UlrichNANITELAMIO MBATSIMBA Guy N.MIERE ONKA Marius BorisOUMAR DEMBATOWA TONY ConstantinOLONDO Fred LandryNDZA Blaise CsarMOUNTS CamilleMOUNTS CamilleECOBANK CONGO S.AKANGOU AchilleMIKAMOU NOMBO SergeSALI OUMAROUTSIAHOU MOUKENGUE Elotha S.DIAWARA DJOUGOUGOUPITRA ZENGA Fortun Morais C.NGONDO Harold EvrardKOUDOUNGA KENGUE C. K.OSSEY Christelle-De-NatachaVAN DEN BROECK ThomasVAN DEN BROECK ThomasKAMPAKOL OGNELET ChrisogoneNDZA Evariste RodrigueMPONOUON Mureille Hlne N.DOUCOURE MAHAMADOU dit KISSIMA

    ANNONCES

    BP 06 Cit du DjouBrazzaville CONGO

    Le Bureau Rgional pour lAfrique de lOMS/AFRO entreprend des travaux de transforma-tion de dix (10) villas dune chambre en villasde trois (3) chambres.

    Cest ce titre que Le Bureau Rgional pourlAfrique de lOMS lance le prsent avis dap-pel doffres afin de slectionner une entre-prise spcialise dans le domaine de llec-tricit afin de raliser dans chaque villa, unenouvelle installation lectrique qui sera relieau coffret existant.

    Ci-dessous, les travaux raliser dans cha-cune des dix (10) villas:

    - Encastrement;- Pose des gaines;- Pose des boites de drivation et boites pourPC/Inter/dismatic;- Passage des fils conducteur;- Cration dpart coffret existant et pose desprotections;- Pose appareillage;- Raccordement de linstallation;- Mise en service de linstallation.

    Les prestataires spcialises et intressssont invits soumissionner pour lesdits tra-vaux.

    AVIS DAPPEL DOFFRESINSTALLATIONS ELECTRIQUES DANS DIX (10) VILLAS A LA CITE OMS/DJOUE

    Loffre devra comporter deux volets: Le volet administratif et techniquequicomprendra les documents fournir parchaque socit soumissionnaire, savoir:- Une copie de lExtrait du Registre du com-merce;- Une copie du document dimmatriculation auximpts (NIU);- Les Rfrences professionnelles;- Une copie de la Patente de lanne en cours;- Une citation des travaux similaires raliss etvrifiables (si possible avec des Agences duSystme des Nations Unies);- La liste des agents cls avec leur CVs,- Lagreement du Ministre de la construction; Loffre financire devra comporter les prixhors taxes des prestations sur lensemble destravaux.

    La soumission prsente sous plis ferm entrois exemplaires dont un original et deux co-pies devra comprendre loffre administrative ettechnique dune part, et loffre financiredautre part. Lenveloppe contenant ces deuxoffres devra porter la mention CONFIDENTIEL APPEL DOFFRES POUR LES TRAVAUX SURLES INSTALLATIONS ELECTRIQUES DANS DIX(10 ) VILLAS, devra tre dpose au plus tardle Lundi 7 Avril 2014 12h00 ladresse sui-vante:

    Organisation mondiale de la santBureau Rgional pour lAfrique

    B.P.: 6Bureau de GMC N 128 (1er tage)

    Cit du DjouBrazzaville Congo

    Une visite collective des lieux sera organiseJeudi 27 Mars 2014 10 Heures avec commeprogramme: 10H00 10H30: sance de briefing dans lasalle N18 lEstate; 10H30 11H00: visite de reconnaissance deslieux; et 11H00 11H30: sance de questions/r-ponses.

    N.B:La soumission des offres par voie lectroni-que ne sera pas autorise. Les offres remi-ses en retard ne seront pas acceptes.Lors de la visite des lieux, les potentiels sou-missionnaires devront se munir dune cl USBafin dobtenir la version lectronique du plande distribution de la mini-clinique.

    Fait Brazzaville, le 24 Mars 2014

    Le Bureau Rgional pour lAfriquede lOrganisation Mondiale de la Sant.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3378 du mardi 25 mars 2014 - PAGE 9

    PUBLI-REPORTAGE

    Cest dans cette optique que, pendant 3 jours,sest tenu, lesplanade du Stade AlphonseMassamba-Dbat de Brazzaville, le 1er festivalde musique dnomm MTN Connect Festival, uneplateforme musicale, constitue dune scne auxstandards europens, qui a runi de talentueux ar-tistes congolais et trangers, devant un public sub-jugu.Les mlomanes brazzavillois ont eu le bonheur de

    Les Brazzavillois subjugus parle MTN Connect Festival

    Les 14, 15 et 16 mars derniers, laville de Brazzaville a vibr au rythmedun festival musical. En organisantcet vnement, MTN Congo a voulujouer le rle de catalyseur en ma-tire de dveloppement de la jeu-nesse congolaise, afin de pouvoirlui offrir une belle exprience-client.Sur un plan social, cette dmarcheproactive du contenu local, qui taitdestin alimenter les diffrents r-seaux sociaux congolais par des ex-priences locales de qualits. Celle-ci a aussi permis une forte closionde talents et desprits cratifs con-golais, en particulier, et africains engnral.

    vivre, en direct,les prestations des clbresrappeurs franais Kery James et Rohff, des rappeurscongolais, de la chanteuse gabonaise Arielle T, desDJ congolais Migo One, Tokala, du groupe CredoMusique, de lorchestre Patrouille des Stars, ainsi quedu jeune chanteurTrsor Mvoula et surtout du Roide la fort, Werrason de la Rpublique Dmocrati-que du Congo (RDC).

    Ces spectacles en plein air ont drain un grandmonde, jeunes comme adultes, qui ont pris dassaut,tous les soirs, lesplanade du stade. En venant ici,nous ne pensions pas dcouvrir le public congolaisaussi formidable. Un public connaisseur, qui aime

    faire la fte, ont avou les rappeurs franais dont leschansons ont t reprises en chur par ce public.

    Les rappeurs Kery et Rohff, vtus de tee shirt et jean,ont vraiment sduit le public, en chantant, respective-ment Banlieusard, 94 Barca et Star focus,

    Jacclre. Des chansons qui vhiculent des mes-sages forts de libert, de lutte contre la discrimination,de lgalit entre les races, de justice, de paix, de fra-ternit, dunit entre communauts, etc.

    Kerry James a quasiment lectris la foule, en enton-nant Barca, cest Brazza; chanson dans laquelle ilappelle la fraternit, lunit dans les quartiers po-pulaires, la non-violence. Bien plus, le rappeur en-courage les jeunes vers les tudes et se dtournerde la drogue. Le public, debout, les poings levs, adans avec lartiste. A la demande du public, Kery Ja-mes a t oblig de chanter une seconde foisBarca,cest Brazza.

    Kery ma fortement impressionn par son rap et laprofondeur de ses textes. Cest un vrai bonheur dele voir sur scne. Je remercie les responsables deMTN pour ce festival qui contribue la promotiondes artistes congolais et permet nous Congolaisde dcouvrir des artistes talentueux trangers. MTNdevrait multiplier ce genre doccasions, nous a d-clar Nils Ndikani, 24 ans, tudiant.

    Un autre temps fort de ce MTN Connect Festival at la monte sur le podium du clbre Werrason quia mis le feu la baraque. Le public a, simplement,exult de joie, en chantant et en dansant avec lar-tiste, qui a confirm sa popularit Brazzaville.

    A travers ce festivalqui valorise nos cultures, MTNCongo, toujours consciente de sa responsabilitsocitale, a bien voulu offrir une opportunit dex-pression aux jeunes artistes congolais, en les asso-ciant sur une mme scne, aux autres artistes afri-cains plus connus. Tous ont trouv l une plateformede qualit pour dmontrer leur talent. Une fois deplus, MTN Congo vient de prouver son leadershipdans la ralisation dun tel concept.Comme toujours, pour prvenir la jeunesse congo-laise, MTN Congo a adjoint ce 1er festival MTN Connect FestivallUnit mobilede dpistage volon-taire (UMODEV) mise en place par le CNLSduranttoute la priode, o plus de 500 personnes, en majo-rit des jeunes dont les ges varient entre 18 et 45ans, ont pass le test, afin de se faire dpister, vo-lontairement, pour connatre leurs statuts srologi-ques.Somme toute, ce premier MTN Connect Festival at une russite, dans sa conception, la qualit deson contenu, son organisation, cela grce la qua-lit des artistes et leurs prestations.

    MTN Congo, par la voix de son directeur gnral, M.Freddy TCHALA, a vivement remerci le public pourla qualit de sa tenue, le respect dont il a fait montreface au matriel dploy, sous lil bienveillant dela compagnie de gendarmerie qui a assur la scu-rit des lieux.

    MTN, everywhere you go!

    Le public a rpondu massivement lappel.

    MTN Connect Festival a t une grande russite.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3378 du mardi 25 mars 2014 - PAGE 10

    VIE DE LEGLISE

    Lglise Jsus Ressuscitet de la Divine Misricor-de a t prise dassaut parles religieux, religieuses, des fi-dles chrtiens aussi biendautres paroisses de larchi-diocse de Brazzaville que dela paroisse lhonneur. Ilstaient vtus pour certains deluniforme de leurs groupesrespectifs, sous la houlette dupre Bogdan Piotrowski, curde la paroisse organisatrice desassises. Dans lauditoire, pou-vaient se distinguer: Mgr Fran-ois Xavier Dias, secrtaire dela nonciature, Mgr MichelKouaya Kombo, prlat de SaSaintet et doyen du clerg delarchidiocse de Brazzaville,les abbs Isidore Malonga Vou-vouka, cur de la paroisse No-tre-Dame des Aptres de San-golo, Sbastien Zoubakla, di-recteur par intrim du petit s-minaire Saint Jean de Kinsoun-di, le dput Yves Bernard Ma-houngou Massila, dput deKimongo, Jean Louis Bikindouet bien dautres.Bon nombre de confrenciersse sont succd sur le podiumtout au long de ces journes,qui avaient respectivementpour modrateurs, labb Prin-ce Badzoukoula et Sr ClaireFoueti Nganga. Des retrou-vailles qui ont ainsi donn lop-portunit au peuple de Dieu desimprgner de la profondeur etde limmensit des uvres ac-complies dans le ministrepontifical ainsi que la pertinen-ce, la grandeur et la spcificitaussi bien des actions pasto-rales que du cursus biographi-que des deux papes ayant con-sidrablement marqu lhistoi-re de lEglise de la fin du der-nier et du dbut du prsent mil-lnaires.Au total, six confrences ont

    Paroisse Jsus Ressuscit et de la Divine Misricorde (archidiocse de Brazzaville)

    Des Journes portes ouvertes pour lacanonisation de Jean XXIII et Jean Paul IIPrlude la canonisation des bienheureux papes JeanXXIII et Jean Paul II, le 27 avril prochain, Rome, en lafte de la Divine Misricorde, la paroisse Jsus Res-suscit et de la Divine Misricorde, a organis du 18au 19 mars 2014, des Journes portes ouvertes sur lethme: Sur les pas des papes Jean XXIII et Jean PaulII. Elles ont connu la participation de NN.SS: LouisPortella Mbuyu, vque de Kinkala, prsident de la C.e.c(Confrence piscopale du Congo), Jan RomeoPawlowski, nonce apostolique au Congo et au Gabon,Bienvenu Manamika Bafouakouahou, vque deDolisie, et de nombreux prtres. Une occasion qui apermis de revisiter et de savourer luvre pastorale etle zle missionnaire des deux papes bienheureux, quiseront dclars saints dans un mois par leur actuelsuccesseur.

    rythm la cadence de ces jour-nes avec pour objectifs de fai-re connatre au peuple de Dieules deux papes que lEgliseuniverselle a dcid dlever la dignit des saints. Pour cefaire, Mgr Jan Romeo Pawlows-ki, a expos sur: Jean XXIIIdiplomate, pasteur et pape, lepre Alain Francis Ngomb,

    me de la paix.Au dbut des assises, la sui-te du mot de bienvenue du preBogdan Piotrowski, dans le-quel il a circonscrit lintrt deces journes ainsi que latten-tion et limportance que sesparoissiens devaient manifes-ter pendant les diffrentes con-

    actuel qui a beaucoup plus be-soin de tmoins que de matres.Ces communications ont eu lemrite de distiller la saveur etlauthenticit de lappel relatif toute vocation, car on nechoisit pas dexercer un minis-tre quel quil soit, mais plutt,on est choisi pour lexercice detout ministre. Elles ont d-montr comment Dieu agitdans la vie de tout chrtien, leprdisposant ainsi accomplirle dessein voulu par le Cra-teur, le matre de toute vie. Il endcoule de ces communica-tions dune richesse pluridi-mensionnelle inoue, que leSeigneur est au cur de toutevie chrtienne dans laquelle ilapporte son parfum et sa tou-che indlbiles. Des expossqui ont permis aux participantsde cerner lorigine de toute vo-cation et les mcanismes tantnaturels quhumains que leSeigneur met en branle pourraliser son dessein sur sesbrebis, afin de les conduire versde bons pturages.Au terme de ces journes, lepre Bogdan Piotrowski a re-merci tous les participantspour leur assiduit, particuli-rement NN.SS: Jan RomeoPawlowski, Louis PortellaMbuyu et Bienvenu Manamika,les diffrentes autorits poli-tico-administratives pour strerendus disponibles et davoirhonorer de leur prsence cesassises. Mgr Louis Portella aconduit les participants dans larcitation de lacte de cons-cration du monde entier laDivine Misricorde, publi parle Pape Jean Paul II, le 17 aot2002, Cracovie, en Pologne.

    Gislain Wilfrid BOUMBA

    Samedi 22 mars 2014, loccasion du 37me anniversaire delassassinat dEmile cardinal Biayenda, ancien archevquede Brazzaville, labb Rhod Sakani Yizeno, secrtaire chan-celier larchevch, a bni lespace ddi Emile cardinalBiayenda, au Cepadho (Centre panafricain des droits delhomme), situ dans la rue Berlioz, Bacongo, le deuxime ar-rondissement de la ville capitale, et qui abrite le F.r.t.d.h (Forum

    Cepadho (Centre panafricaindes droits de lhomme)

    Lespace ddi Emile cardinalBiayenda a t bni le 22 mars 2014

    Labb Sakani (au milieu), Me Maurice Massengo-Tiass ( d.),pendant la crmonie de bndiction.

    prtre dominicain sur: JeanXXIII et la famille tandis que laconfrence de Mgr BienvenuManamika, initialement intitu-le: Jean XXIII, lhomme de lapaix a finalement eu pour th-me: Jean XXIII, artisan depaix. Jean Paul II, professeur,pasteur et pape, tel a t le ti-tre de la communication delabb Ildevert Mathurin Mouan-ga, professeur au grand smi-naire de thologie CardinalEmile Biayenda. Son confrreformateur galement au grandsminaire, labb Charles Ma-biala Pambou, directeur spiri-tuel, a abord le thme: JeanPaul II et la famille, et labbLonard Milongo, vicaire gn-ral de larchidiocse de Brazza-ville, sur: Jean Paul II, lhom-

    frences, Mgr Louis PortellaMbuyu a prononc le motdouverture desdites journes.Dans son allocution, le prsi-dent de la C.e.c, aprs avoirprsent succinctement lu-vre pastorale et intellectuelle,ainsi quun extrait du cursusbiographique des deux papes,a souhait que ces retrouvaillessoient un moment de grcespouvant permettre de se met-tre sur la route qui conduit lasaintet, en sinspirant delexemple de la vie des deuxpapes.Les diffrentes communica-tions ont servi lauditoire desportraits fort enrichissants etdifiants sur les figures desdeux papes pouvant servir demodle de saintet au monde

    Samedi 8 mars 2014, lesmamans chrtiennes dela paroisse Saint CharlesLwanga de Maklkl (archi-diocse de Brazzaville) ontcommmor la journe interna-tionale des droits de la femme,en rflchissant sur lpineusequestion des droits de la fem-me. Mon peuple se meurt fau-te de connaissance (0se 4, 6).Conscients que tout ce que lafemme africaine en gnral etcongolaise en particulier subitaujourdhui est dune part cau-s par lignorance et dautrepart par certaines tares cultu-relles qui font que la femme soittraite parfois comme une per-sonne de seconde catgorie,sans droit ni dignit, nousavons voulu nous attaquer aupremier ennemi de la femmequest lignorance, en organi-sant une confrence-dbatsous le thme: La femme con-

    Paroisse Saint Charles Lwanga (archidiocse de Brazzaville)Me Franoise Malonga a anim une

    causerie-dbat sur les droits de la femme

    radio et tlvision des droits de lhomme) dont le promoteur estMe Maurice Massengo-Tiass, vice-prsident de la commissionnationale des droits de lhomme. La crmonie de bndiction arassembl le personnel et quelques amis du promoteur duCepadho, et a permis dvoquer le souvenir du prlat dheureusemmoire, dont la cause de batification avance normalement,donnant ainsi lespoir de voir ce martyr de lEglise catholique au

    Espace Emile Cardinal Biayenda au Cepadho.

    Congo tre lev par lEglise universelle au rang de bienheureux.Me Massengo-Tiass, neveu du prlat assassin, a voulu dunecrmonie sobre, autour de quelques amis, pour marquer le 37meanniversaire de la tragique disparition du premier cardinal con-golais. Il y avait ainsi les anciens ministres Franois Lumwamu etAndely-Beeve, le coordonnateur national de lO.c.m (Observatoirecongolais des mdias), Bernard Mackiza, membre de la C.n.d.h(Commission nationale des droits de lhomme), le directeur de LaSemaine Africaine, Joachim Mbanza, et quelques journalistes.Labb Sakani Yizeno a bni aussi le cyber-caf de ce centre quicompte 25 ordinateurs neufs (dont 5 rservs lespace enfants),la salle de banquet et de confrence et la caftria, le tout occu-pant une partie de limmeuble du Cepadho.

    J. Ns.

    golaise et ses droits, animepar Matre Franoise Malonga.Introduisant la confrence, lecur de la paroisse, le preJean-Pierre Muhima M, sdb, adonn, en quelques mots, lavision du magistre de lEglise, la lumire de lEvangile, surla femme, en paraphrasant lePape Paul VI dans son discoursaux participants la rencontreinternationale du centre fmi-nin italien, le 6 dcembre 1976(Insegnamenti di Paolo VI, XIV1976, 1017): Dans le christia-nisme en effet, plus que danstoute autre religion, la femmea, ds les origines, un statutspcial de dignit, dont desaspects nombreux et mar-quants sont attests dans leNouveau Testament [...]; il ap-parat avec vidence que lafemme est appele faire par-tie de la structure vivante etoprante du christianisme,

    dune faon si importantequon nen a peut-tre pas en-core discern toutes les virtua-lits (Mulieris Dignitatem, n1,du Souverain Pontife Jean-PaulII, du 15 aout 1988).

    En oratrice chevronne, MeFranoise Malonga a russi focaliser lessentiel de sa cau-serie sur les droits de la femmecongolaise en rapport avec lemariage. Que dit la loi congo-

    laise sur le mariage? Quandest-ce quil y a lgalement et li-citement mariage? Quel rgimematrimonial les conjoints doi-vent-ils choisir? Telles sont lesquestions qui ont orient lacommunication de loratrice.Tout cela dans le but de garan-tir aux conjoints (surtout lafemme) et aux enfants, de jouirde leurs droits de citoyens telsque: les allocations familiales,laide au jeune mnage, possi-bilit de rclamer son con-joint ses droits la justice, te-nir compte du conjoint ou de laconjointe en cas daffectation,etc.Enfin de compte, cest toutenotre faon de faire et de pen-ser qui doivent subir une trans-formation totale et radicale, si-non nous ne sommes pas loindu paganisme voil par une re-ligiosit creuse. Lavez-vous,purifiez-vous, tez de ma vuevos actions mauvaises, cessezde faire le mal. Apprenez fai-re le bien: recherchez la justi-ce, (), faites droit lorphe-lin, prenez la dfense de la veu-ve. (Is 1, 16-17).Dans son homlie du 6 avril1975, (Pourquoi afflige-t-on des

    conditions inadmissibles auxveuves?), le cardinal EmileBiayenda affirmait: Les pointsdincompatibilit entre nos tra-ditions et coutumes avec notrefoi chrtienne, devraient nousdonner rflchir sur le srieuxde notre foi et de notre tmoi-gnage. La foi et la charit doi-vent de plus en plus pntreret informer notre vie de Congo-lais. Elles doivent cesser dtreun simple vernis accidentel surnotre trfonds paen. Cest ceseul prix que notre socit setransformera et deviendra rel-lement le peuple de Dieu en ter-re congolaise.Pour associer le discours lathorie, une qute spciale at organise comme effort decarme en vue de prendre encharge des femmes vulnra-bles de la paroisse.

    Pre Jean Pierre MUHIMA M,sdb

    Cur de la Paroisse SaintCharles Lwanga (Brazzaville)

    Tl: (00242) 06.610.44.68

    E-mail:[email protected]

    Mgr Jan Romeo Pawlowski entour de Mgr Bienvenu Manamika( g.) et du pre Alain Ngomb.

    De g. dr. au premier plan: labb Lonard Milongo, Mgr LouisPortella Mbuyu et Mgr Franois Xavier Diaz.

    Matre Franoise Malonga (au milieu) donnant sa confrence.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3378 du mardi 25 mars 2014 - PAGE 11

    VIE DE LEGLISE

    LivreLes chrtiens face aux valeurs socialeset thiques dans la socit congolaise

    dAndely-BeeveCe livre se prsente comme un plaidoyer pour les valeurs thi-ques au sein de la socit congolaise contemporaine, laquellena pas encore trouv lquilibre entre les valeurs venant de latradition, les lments de la culture moderne de type occidentalet le message chrtien. En vue de llaboration dune chartedes valeurs, lauteur revisite le fonds culturel bantou, pour ytrouver ce quil faut articuler avec le message chrtien.

    LHarmattan.Prface de Mgr Anatole Milandou.ISBN:978-2-336-00862-2- fvrier2013 (140pages).Collection: Croire et savoir en Afrique

    Jeunes de larchidiocse de Brazzaville, vivons notre identitchrtienne la lumire de la foi, en luttant contre lesantivaleurs! Tel a t le thme du deuxime forum diocsainde la jeunesse, tenu, du 14 au 16 fvrier 2014, au centre spirituelVouela, Brazzaville. Un forum qui a rassembl 224 jeunes, res-ponsables des mouvements dapostolat de lenfance et de la jeu-nesse de larchidiocse de Brazzaville. Lors de ce forum, les jeu-nes ont t appels combattre les antivaleurs. En tmoigne lemessage final dudit forum.

    Archidiocse de Brazzaville

    Les jeunes simpliquent dansle combat contre les antivaleurs

    La lutte contre les antivaleurs devrait aboutir la conversion pro-fonde des jeunes. Ces derniers, doivent en effet, spcialementfaire un pas de plus vers la maturation humaine, spirituelle et in-tellectuelle. Et avancer au large, pour sortir de son tombeau etdployer toutes ses voiles comme lindique lhymne de la jeu-nesse congolaise. Cette jeunesse est ainsi appele atteindrelge de raison. Afin dloigner tous vices dattitudes et compor-tements dans sa vie. Leucharistie, la rconciliation et le mariagesont, daprs les organisateurs de ce forum, autant de sacrementssusceptibles daider les jeunes, avancer au large et devenirde vritables tmoins du Christ, dans leurs milieux de vie. A encroire les organisateurs, les jeunes prsents cette grand-messediocsaine ont bnfici dune formation solide qui leur a permisdidentifier les maux qui minent les milieux jeunes. Lacte deuxdu forum diocsain de la jeunesse est une rponse aux proccu-pations des vques du Congo.Runis lors de leur 41me assemble plnire Brazzaville, du 8 au14 avril 2013, les vques du Congo, avaient interpell le peuplede Dieu, et lanc un appel pour la lutte sans relche contre ledanger des antivaleurs. Cest ainsi que la deuxime dition duforum de la jeunesse de larchidiocse de Brazzaville a apportsa contribution ce vaste chantier national de la lutte contre lesantivaleurs. Les travaux ont t sanctionns par une messe enlglise Saint Pierre Claver de Bacongo, prside par Mgr VictorAbagna Mossa, vque dOwando. A cette occasion, les jeunesont livr un message fort poignant.

    Hordel BIAKORO-MAOLONGA.

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    Les jeunes de Brazzaville autour de Mgr Abagna, lissue de leurdeuxime forum.La grotte mariale tait bon-de dune foule de chr-tiens venue de toute part,

    dans laquelle, il y avait, les pa-rents, amis et proches poursoutenir, implorer Dieu afinquil rpande sa grce sur lessminaristes, et pour quil lessoutienne dans leur chemine-ment. Tout au dbut de la cl-bration eucharistique, MgrLouis Portella a dclar: Pen-dant les annes 1945-1946, lesprtres avaient dcid que le

    37me anniversaire de la mort du cardinal Emile BiayendaLe grand sminaire de thologie

    a commmor son patron et soufflses 67 bougies

    Le grand sminaire de thologie de Kinsoundi a clbrson 67me anniversaire, qui a concid avec le 37me anni-versaire de la mort du cardinal Emile Biayenda, dont ilporte le nom. Ctait au cours dune messe daction degrces, dimanche 23 mars 2014, qui a eu lieu la grottemariale. Elle tait prside par Mgr Louis Portella Mbuyu,vque de Kinkala, premier recteur congolais dudit s-minaire. Au nombre des prtres qui lentouraient: lesabbs Gervais Protais Yombo et Antonio Mabiala, res-pectivement, recteurs des grands sminaires de tho-logie Cardinal Emile Biayenda et de philosophie MgrGeorges Firmin Singha, ainsi que lensemble des for-mateurs des deux institutions. A cette occasion, vingt-cinq sminaristes en deuxime anne de thologie ontt institus pour le ministre du lectorat, seize en troi-sime anne de thologie pour le ministre de lacolytatet trois en premire anne de thologie ont fait le portde la soutane. Lanimation liturgique a t assure parla chorale des grands sminaristes.

    seul qui peut nous donner lacl du vritable accomplisse-ment. A travers nos soifs, nousavons besoin du Seigneur quenous recherchons, a-t-il dit.Sadressant aux sminaristes,il les a invits se laisser gui-der par le Seigneur et deman-der sa grce dans la mission. Alinstar du cardinal EmileBiayenda, qui sest donn en-tirement Dieu, lvque deKinkala a soulign que le chr-tien doit demeurer dans

    sider cette clbration eucha-ristique, en dpit de ses multi-ples charges. Remerciementsqui ont t galement adresssaux deux recteurs et tous lesformateurs pour leur dtermi-nation en faveur de leur pa-nouissement sur tous les planset aux parents pour le don fait lEglise.Labb Gervais Protais Yombo,dans son allocution, a rendugrce Dieu pour le 67me anni-versaire du grand sminaire. En

    de 1947 la mort du cardinalEmile Biayenda en 1977, date partir de laquelle il a revtu lenom ce grand pasteur. Cestdonc loccasion de rendre gr-ce Dieu pour le don de cettecongrgation lEglise catho-lique universelle et surtoutpour tous les pres missionnai-res qui ont uvr pour lvan-glisation de notre pays en g-nral, et pour la formation desprtres en particulier, a-t-ildclar. Le recteur a ensuite

    lamour de Dieu. Le prtrenest pas dabord un hommecharg de poser des actes cul-turels ou religieux, ni de don-ner des sacrements. Etre pr-tre, cest avant toute chose,sattacher la personne de J-sus Christ. Vous sminaristes,soyez-le ds maintenant dans

    67 ans, a-t-il indiqu, le smi-naire qui auparavant avait unevocation sous-rgionale, a djform plus de six cents prtres.Fonde par les pres de la con-grgation du Saint Esprit, cet-te maison de formation adabord port le nom de grandsminaire Franois Libermann

    grand sminaire pour lAfriquecentrale et pour lA.e.f (Afriquequatoriale franaise) soit ri-g Brazzaville, alors quil exis-tait avant Libreville, au Ga-bon. Cest Mgr Paul Biechy quia trouv un espace dans lac-tuel sminaire Saint Jean. 67ans, cest lhistoire de to