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    B A C C A L A U R A T G N R A L

    SESSION 2016

    SCIENCES CONOMIQUES ET SOCIALES

    LUNDI 20 JUIN 2016

    Srie : ES

    DURE DE LPREUVE : 4 heures + 1 heureCOEFFICIENT : 7 + 2

    Lusage de la calculatrice est strictement interdit.

    Ds que ce sujet vous sera remis, assurez-vous quil est complet.Ce sujet comporte 14 pages numrotes de 1/14 14/14.

    Pour lenseignement obligatoire, le candidat traitera au choix soit la dissertation,soit lpreuve compose.

    Pour lenseignement de spcialit, le candidat traitera au choix lun des deux sujetsde la spcialit pour laquelle il est inscrit.

    - Sciences sociales et politiques pages numrotes de 9/14 10/14

    - conomie approfondie pages numrotes de 11/14 14/14.

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    Dissertation sappuyant sur un dossier documentaire

    Il est demand au candidat :- de rpondre la question pose par le sujet ;

    - de construire une argumentation partir d'une problmatique qu'il devra laborer ;- de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment

    celles figurant dans le dossier ;- de rdiger, en utilisant le vocabulaire conomique et social spcifique et appropri la question, en

    organisant le dveloppement sous la forme d'un plan cohrent qui mnage l'quilibre des parties.

    Il sera tenu compte, dans la notation, de la clart de l'expression et du soin apport la prsentation.

    SUJET

    Ce sujet comporte quatre documents.

    Quelles sont les difficults destats membres de lUnion conomique et montairepour coordonner leurs politiques conjoncturelles ?

    DOCUMENT 1

    Indicateurs pour sept pays de la zone euro

    Taux decroissancedu PIB envolume en

    2014 (en %)

    Soldepublic* en2014 (en% du PIB)

    Dettepublique en2014 (en %

    du PIB)

    Poids desprlvementsobligatoires

    en 2013 (en %

    du PIB)

    Poids desdpensespubliques

    en 2013 (en %

    du PIB)Zone euro 0,9 -2,4 91,9 41,2 49,4

    Allemagne 1,6 0,7 74,7 39,6 44,3

    Irlande 4,8 -4,1 109,7 30,3 40,7

    Grce 0,8 -3,5 177,1 37,1 60,1

    Espagne 1,4 -5,8 97,7 33,2 44,3

    France 0,2 -4,0 95,0 47,3 57,0

    Italie -0,4 -3,0 132,1 43,4 50,9

    Portugal0,9 -4,5 130,2 37,6 50,1

    Source : daprs Eurostat, 2015.

    * Le solde public reprsente la diffrence entre les recettes et les dpenses desadministrations publiques.

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    DOCUMENT 2

    Le Pacte de Stabilit et de Croissance (PSC) a t adopt au Conseil europendAmsterdam en juin 1997. []Le PSC comporte deux types de dispositions :-La surveillance multilatrale, disposition prventive : les tats de la zone euro prsentent

    leurs objectifs budgtaires moyen terme dans un programme de stabilit actualischaque anne. Un systme dalerte rapide permet au Conseil ECOFIN, runissant lesministres de lconomie et des Finances de lUnion, dadresser une recommandation un tat en cas de drapage budgtaire.

    -La procdure des dficits excessifs, disposition dissuasive. Elle est enclenche dsquun tat dpasse le critre de dficit public fix 3 % du PIB, sauf circonstancesexceptionnelles. Le Conseil ECOFIN adresse alors des recommandations pour que ltatmette fin cette situation. Si tel nest pas le cas, le Conseil peut prendre des sanctions :dpt auprs de la Banque Centrale Europenne qui peut devenir une amende (de 0,2 0,5 % du PIB de ltat en question) si le dficit excessif nest pas combl.

    Source : www.vie-publique.fr.

    DOCUMENT 3

    Taux d'inflation dans la zone euro en % pour l'anne 2014

    Source : daprs Eurostat, 2015.

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    DOCUMENT 4

    Taux de chmage dans cinq pays de la zone euro(en % de la population active)

    Source : daprs Eurostat, 2015.

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    preuve compose

    Cette preuve comprend trois parties :

    1 Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demand au candidat de rpondre aux questionsen faisant appel ses connaissances personnelles dans le cadre du programme de lenseignement

    obligatoire.2 Pour la partie 2 (tude dun document), il est demand au candidat de rpondre la question enadoptant une dmarche mthodologique rigoureuse de prsentation du document, de collecte et detraitement linformation.3 Pour la partie 3 (Raisonnement sappuyant sur un dossier documentaire), il est demand au candidat detraiter le sujet :

    - en dveloppant un raisonnement ;- en exploitant les documents du dossier ;- en faisant appel ses connaissances personnelles ;- en composant une introduction, un dveloppement, une conclusion.

    II sera tenu compte, dans la notation, de la clart de l'expression et du soin apport la prsentation.

    Premire partie : Mobilisation des connaissances

    1. Prsentez un des mcanismes expliquant les fluctuations conomiques.(3 points)

    2. Distinguez, partir dun exemple, la mobilit observe de la fluidit sociale.(3 points)

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    Deuxime partie : tude dun document (4 points)

    Vous prsenterez le document, puis vous montrerez les volutions quil met en vidence enmatire dobtention du baccalaurat.

    Taux dobtention du baccalaurat selon la gnration et lorigine sociale

    *1987-1991p : donnes provisoires.Lecture : Parmi les jeunes ns de 1987 1991, 85 % de ceux dont le pre est cadre ouprofession intermdiaire sont bacheliers, contre 57 % des jeunes de pre ouvrier ouemploy.Champ : France mtropolitaine.

    Source : Ltat de lcole, Ministre de lEducation nationale, 2014.

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    Troisime partie : Raisonnement sappuyant sur un dossier documentaire(10 points)

    Cette partie comporte trois documents.

    Sujet : laide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez

    que les volutions de lemploi fragilisent le lien entre travail et intgration sociale.

    DOCUMENT 1

    Part des formes particulires demploi dans lemploi salari du priv (en %)

    Champ : France mtropolitaine, salaris du priv.

    Source : enqutes Emploi, INSEE, 2014.

    1. Contrat Dure Dtermine.2. Contrats aids : contrats de travail pour lesquels les employeurs bnficient daides quipeuvent prendre la forme de subventions lembauche, de suppressions de certainescotisations sociales, daides la formation.

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    DOCUMENT 2

    Taux de chmage et part des emplois temps partiel (en %)

    1983 1993 2003 2013Taux de chmage (en %)

    Hommes 5,5 8,5 7,4 10,0Femmes 8,8 11,1 9,0 9,7

    Ensemble 6,9 9,6 8,1 9,8

    Part des emplois temps partiel(en %)

    Hommes 3,0 4,6 5,6 7,2

    Femmes 19,8 26,1 29,9 30,6

    Ensemble 9,9 14,1 16,8 18,4

    Champ : France mtropolitaine, personnes de 15 ans et plus.Source : INSEE, 2015.

    DOCUMENT 3

    En termes [] dembauches ralises au cours dune anne, les contrats dits atypiques1 sont aujourdhui largement dominants. En fait, non seulement le volumedemploi par rapport la population active a chang mais aussi et peut-tre surtout laforme de la relation demploi plus flexible et plus prcaire et le rapport au travailexigeant plus dautonomie, dadaptabilit et de mobilit des salaris. Le dveloppement de

    la concurrence internationale et les externalisations2 au sein des grands groupes ontconduit un appauvrissement de la condition des salaris peu ou pas qualifis, en volumedemploi mais aussi du point de vue des conditions de travail. [] Trois facteurs principauxpeuvent tre dgags pour expliquer le dveloppement et la persistance de cette pauvretlaborieuse : le dveloppement des bas salaires horaires, les faibles dures du travail et lesemplois instables. []Le nombre de travailleurs pauvres augmente dsormais trs rapidement. Leur nombre estpass de 1,55 million en 2003 1,89 million en 2006, sans doute plus de 2 millionsaujourdhui. Les travailleurs pauvres [proviennent], pour lessentiel, de laugmentation dela pauvret depuis 2004 (de 12,7 % 13,2 % de la population). Ils sont concentrs danscertains secteurs : htellerie, restauration, commerce, nettoyage. Ils sont beaucoup plussignificativement embauchs par le biais des agences dintrim que les autres salaris etsont, en grande majorit, dans des emplois temps partiel ou dans des emplois de courtedure, ou les deux. [] Les femmes [] occupent la plupart des emplois offrant de faiblesrmunrations.

    Source : Nouveaux pauvres, nouvelles politiques , Nicolas DUVOUX,Politiques sociales et familiales, juin 2011.

    1. Contrats atypiques : toutes les formes de contrats de travail qui ne correspondent pas unemploi dure indtermine temps plein (par exemple : temps partiel, intrim, etc.)2. Lexternalisation consiste, pour une entreprise, transfrer une partie de ses activits vers une

    autre entreprise.

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    ENSEIGNEMENT DE SPCIALITSciences sociales et politiques

    Il est demand au candidat de rpondre la question pose par le sujet :

    - en construisant une argumentation ;

    - en exploitant le ou les documents du dossier ;- en faisant appel ses connaissances personnelles.

    II sera tenu compte, dans la notation, de la clart de l'expression et du soin apport la prsentation.

    Le candidat traitera au choix, soit le sujet A, soit le sujet B.

    SUJET A

    Ce sujet comporte un document.

    Montrez que les groupes dintrt peuvent contribuerau fonctionnement de la dmocratie actuelle.

    DOCUMENT

    la diffrence des partis politiques, les groupes dintrt ne cherchent pas exercer directementle pouvoir politique par la conqute des suffrages, mais faire valoir certains intrts auprs despouvoirs publics. la diffrence des mouvements sociaux, les groupes dintrt disposent duneorganisation relativement stable et prenne*, avec une marque identifiable (Amnesty International),

    un sigle, des statuts indiquant leur raison dtre [], et des reprsentants qui parlent et agissentau nom de leurs adhrents, et plus gnralement du groupe et de ses intrts. Mais les groupesdintrt se rapprochent des partis politiques et des mouvements sociaux en ce quils cherchent reprsenter un groupe social, une catgorie socioprofessionnelle ou une fraction mobilise de lasocit dfendant des idaux ou des intrts conomiques []. Lexistence de tels groupementsest souvent dnonce par les professionnels de la politique et les agents de ltat : cesorganisations dfendant des intrts particuliers sopposeraient une vision de la politique commeactivit publique au service de lintrt gnral, bref comme activit dsintresse. []Le triple travail de mobilisation, dorganisation et de reprsentation quils effectuent est essentiel :dune part, il permet de trouver les moyens idologiques, financiers et sociaux pour rassembler lesmembres du groupe au-del des diffrences et des concurrences [] ; dautre part, ce travailassure la mise en place dune structure permanente offrant aux membres du groupe un ensemble

    de services (donnes conomiques, informations professionnelles, conseils juridiques)mobilisables dans leur activit professionnelle et dans leur action de dfense. []Les enqutes [] montrent que les groupes dintrt utilisent, simultanment ou alternativement,une trs grande varit dactions, sans quil soit vraiment pertinent de distinguer les formesprotestataires des formes moins spectaculaires. [] Les organisations non gouvernementalessavent aussi monter un dossier , argumenter et rdiger des amendements parlementaires, etles associations dindustriels nont pas attendu linvention des sondages dopinion pour interpellerlopinion.

    Source : Nouveau manuel de science politique,Antonin COHEN, Bernard LACROIX, Philippe RIUTORT, 2010.

    * Prenne : durable.

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    ENSEIGNEMENT DE SPCIALITSciences sociales et politiques

    SUJET B

    Ce sujet comporte deux documents.Montrez que la socialisation joue un rle

    dans la formation des comportements politiques.

    DOCUMENT 1

    La famille fixe les premiers repres politiques, et parfois pour longtemps. Nos parents nesont pas sans compter dans la fabrique de nos choix politiques. Et lhistoire familiale, ence domaine, est faite de davantage de ralliements que de ruptures. Une certaine continuitidologique faonne la chane des gnrations. Les changements de camp entre la

    gauche et la droite [] ne concernent quune minorit. []Laccord renforce la cohsion sociale, assure une appartenance commune []. Lammoire familiale, dans cette volont de ralliement, joue un rle essentiel. Elle a unefonction explicite de transmission. []tre de gauche ou de droite comme ses parentsdonne non seulement la possibilit de sinscrire dans une filiation, mais aussi derevendiquer celle-ci doublement, la fois sur la scne publique et dans son monde priv[].Si lon se dispute, au moins ne faudra-t-il pas se dpartir* dun socle commun de valeursqui lui ne peut tre remis en cause.

    Source : Toi, moi et la politique, Anne MUXEL, 2008.

    * Se sparer de quelque chose, y renoncer, l'abandonner.

    DOCUMENT 2

    Question : Lorsquune discussion politique senvenime table en famille et quevous ntes pas daccord avec ce qui est dit, que faites-vous le plus souvent ?

    Vous continuez la discussion pourdfendre vos ides mais sans aller

    jusqu vous fcher.

    37 %

    Vous continuez la discussion pourdfendre vos ides mme si cela doitvous conduire vous fcher.

    8 %

    Vous changez de sujet. 51 %Vous quittez la table. 3 %Ne se prononce pas. 1 %

    tude ralise ,auprs dun chantillon reprsentatif de la population franaise ge de 18 ans etplus.

    Source : Famille, amour, amis et politique , CEVIPOF, juin 2011.

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    ENSEIGNEMENT DE SPCIALITconomie approfondie

    Il est demand au candidat de rpondre la question pose par le sujet :

    - en construisant une argumentation ;

    - en exploitant le ou les documents du dossier ;- en faisant appel ses connaissances personnelles.

    II sera tenu compte, dans la notation, de la clart de l'expression et du soin apport la prsentation.

    Le candidat traitera au choix, soit le sujet A, soit le sujet B.

    SUJET A

    Ce sujet comporte deux documents.

    Pourquoi la politique de la concurrence est-elle ncessaire ?

    DOCUMENT 1

    La Commission a constat que les oprateurs de tlphonie mobile facturaient trop cherles appels provenant des rseaux des autres oprateurs [...]. En 2009, elle a ordonn auxrgulateurs europens des tlcommunications de veiller ce que ces tarifs de connexionsoient bass sur leur cot rel. L'objectif tait d'liminer les distorsions de prix entre les

    oprateurs dans l'ensemble de l'Union europenne (c'est--dire les variations de prix nepouvant se justifier par des diffrences de cots, de rseaux ou de caractristiquesnationales), de baisser les prix des appels vocaux [...], et de permettre ainsi auxentreprises et aux consommateurs de raliser au moins 2 milliards d'euros d'conomiesd'ici 2012. Ces variations de prix profitaient principalement aux grosses entreprises detlphonie mobile dj tablies, au dtriment des oprateurs plus modestes et desoprateurs de lignes fixes, et dcourageaient l'entre de nouveaux acteurs sur le march.Elles empchaient galement des investissements essentiels, par exemple pour passeraux rseaux internet haut dbit, et nuisaient au dveloppement de services novateurs,comme les produits intgrant la tlphonie fixe et mobile et les offres tlphoniquesgroupes prix comptitifs.

    Source : Commission europenne (www.ec.europa.eu).

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    DOCUMENT 2

    volution du prix des forfaits et cartes prpayes de tlphonie mobile (en indice)

    Source : Autorit de rgulation des communications tlphoniques (www.arcep.fr), 2014.

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    ENSEIGNEMENT DE SPCIALITconomie approfondie

    SUJET B

    Ce sujet comporte deux documents.

    La globalisation financire a-t-elle supprim lintermdiation financire ?

    DOCUMENT 1

    Dans les annes 1980, tous les pays industrialiss connaissent un dclin de la financeintermdie au profit de la finance directe.[]Le mouvement de dsintermdiation a toutefois t contrebalanc par deux tendances :

    l'apparition de nouveaux intermdiaires financiers (les investisseurs institutionnels*) etl'affirmation de la prsence des banques sur le march des titres. C'est donc plusprcisment un mouvement de dsintermdiation / rintermdiation qu'on a assist.[]Le processus de dsintermdiation correspond surtout un dplacement du champd'activit des intermdiaires financiers. Au-del du phnomne de dsintermdiation, unenouvelle forme d'intermdiation a pris place, dans un environnement caractris par uneformidable croissance des activits de march. En effet, l'ouverture et le dcloisonnementdes marchs ont certes provoqu un dclin relatif des crdits, mais, paralllement, ils ontaussi offert aux banques un vaste champ d'investissements, les autorisant intervenirdavantage dans le financement de l'conomie par achat de titres sur les marchs.

    Source : Trente ans de mutation financire, Nicolas COUDERC,Cahiers franais,n 357, juillet-aot 2010.

    * Organismes qui collectent lpargne et la placent sur les marchs.

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    DOCUMENT 2

    Financement des grandes entreprises franaises par type dendettement

    (taux de croissance, en glissement annuel*, %)

    Source : Lvolution du financement des entreprises depuis 2007,Direction gnrale du Trsor, 23 septembre 2013.

    *Chaque point de la courbe reprsente le taux de croissance depuis les 12 derniers mois.Exemple : en janvier 2009, le financement des grandes entreprises franaises par recours lendettement sur les marchs tait de 10% suprieur ce quil tait en janvier 2008.