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LE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE MAI - JUIN 2013 • N° 245 • 12€
SIGNINFOSERI
COMMUNICATIONVISUELLE & RÉGIONSUN TANDEMD’AVENIRDOSSIER P. 20
SALON inCOM À NANTESL’Ouest, un pôle régional très actif
pour l’activité ImpressionP. 16
RENCONTREPascal LACHARME
PDG de ESP-ENSEIGNESP. 30
REPORTAGEFUTURINOV, le totem multimédia
interactif made in FranceP. 36
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MAI - JUIN 2013 SIGN INFO SERI N° 245 • 3
A l’heure du débat sur la Régionalisation de l’Europe, et en cette année 2013 où Marseille et la Provence tiennent le rôle de Capitale Européenne de la Culture, il nous est apparu intéressant d’aller à la rencontre deschefs d’entreprises représentatifs de la CommunicationVisuelle et du territoire du Sud-Est de la France.
Leurs avis sur le devenir du secteur s’avèrent plutôt positifs, grâce notamment à l’innovation et la convergence de certaines technologies. L’apparition de nouvelles applications et de nouveaux marchés permet aussi aux acteurs en présence de tirer leur épingle du jeu.
Dans une autre région, l’Ouest de la France,le salon inCOM à Nantes fin mars à été
aussi l’occasion pour les exposants de constater le dynamisme du marché régional, en rencontrant les visiteurs dans une ambiance à la fois professionnelle et conviviale. Preuve que le média salon reste un outil de promotion incontournable pour les sociétés participantes.
Communication Visuelle et Région forment un véritable tandem, porteur de réelles opportunités de croissance, que les acteurs du marché ont bien comprises.
Gildas Rondepierre Directeur de la [email protected]
ÉDIT
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MAI - JUIN 2013 • N° 245
MAI - JUIN 2013 SIGN INFO SERI N° 245 • 5
MAI - JUIN 2010 SIGN INFO SERI N°229 • 3130 • SIGN INFO SERI N° 260 MAI - JUIN 2010
Quelle est votre cible?Nos clients sont plutôt des petits etmoyens enseignistes. Il y a aussiquelques grands comptes, qui ont parexemple leur atelier en province, et qui,pour être réactifs et éviter de payer detrop gros frais de transport, peuvent êtreamenés à jouer ponctuellement la proxi-mité avec nous. Car nous avons un grosatelier en région parisienne, de6000 m². Nous sommes pratiquement leplus gros fabricant intégré français dédiéà ce marché en sous-traitance des ensei-gnistes.
Quelles sont les conséquences sur l’orga-nisation du travail de ce positionnement “one-stop shoping”? Faites-vous appel àla sous-traitance?Non, très peu. L’idée est d’avoir un ate-lier intégré, avec en interne les capacitéstechniques : les bonnes compétences etles bonnes machines. Il s’agit d’aller vite,donc nous travaillons en parallèle et nousn’avons n’a pas le temps de nous lancerdans des discussions avec des sous-trai-
tants et des partenaires, ni d’attendrequ’un sous-traitant nous envoie une pièce commandée, pour qu’on puissefabriquer.
Comment gérez-vous les compétencesinternes?C’est nous qui formons les employés etpresque tous sont des personnes multi-compétences : par exemple, celui qui faitle câblage pour un système d’éclairageva aussi savoir faire de la découpe.C’est systématique parce que nous
sommes dans un métier où le côté“débrouille” est important, et qui gardeun côté artisanal… que nos clients ontd’ailleurs eux aussi. Notre challenge estd’être capable de passer du côté artisa-nal de base à la capacité de faire trèsvite et bien des tas de petites choses.
Cela sous-entend une organisation humaineparticulière…Oui, il y a toute une organisation qui aété peaufinée au fil des années, sur lafaçon d’appréhender un projet, un pro-
RENCONTBASÉ EN RÉGION
PARISIENNE, A 35 KM AU
SUD DE PARIS, ESP EST L’UN
DES PRINCIPAUX FABRICANTS
FRANÇAIS DE PRODUITS À
DESTINATION DES PROFES-
SIONNELS DE L’ENSEIGNE.
DANS UN DOMAINE
SECOUÉ PAR LA CRISE,
MARQUÉ PAR UNE GRANDE
VARIABILITÉ DES PRODUITS ET
UNE TRÈS FAIBLE VISIBILITÉ,
LA SURVIE SE JOUE, POUR
PASCAL LACHARME, A LA
CAPACITÉ DE L’ENTREPRISE
TOUTE ENTIÈRE A APPRENDRE
VITE ET À PROGRESSER.
UN PATRIMOINE IMMATÉRIEL
DIFFICILE À CONSTITUER,
MAIS IMPOSSIBLE À COPIER.
Propos recueillis par
Jenny de Montaigne
Comment se répartissent vos activités?Y a-t-il un (ou des) segments plus por-teurs que les autres?Nous nous efforçons de proposer unegamme de produits la plus large pos si-ble. L’idée sur ces dernières années a étéd’élargir la gamme, pour proposer du“one-stop shopping” : être une sociétécapable de fabriquer tous les produitsdont nos clients peuvent avoir besoin.
Pour quels motifs avez-vous pris cette orientation stratégique?Nous sommes concurrencés par despays dits exotiques. Donc dès que l’onfait un produit, s’il y a des gros volumesen jeu, on ne peut pas être concurren-tiels, en tout cas en fabriquant enFrance. On ne peut pas se battre sur lesgros volumes, sur des produits stan-
dards, simples. Donc on se bat auniveau du service : nous avons identifiéun besoin de produits sur-mesure, fabri-qués très rapidement et avec un bon rap-port qualité/prix. Nous sommes unepetite structure, mais capable de fabri-quer n’importe quel produit dans l’en-seigne.Cela change tous les jours, car tous lesjours, on nous demande de réaliser desproduits spécifiques, que nous n’avonsjamais faits.Donc la capacité clé de la société, c’est,outre les produits traditionnels, de pou-voir réaliser des produits contenant deséléments en relief, lumineux, avec desanimations… à chaque fois des chosescomplètement différentes les unes desautres. Nous avons une obligation d’in-novation importante.
PASCAL LACHARMEPRÉSIDENT DU GROUPE ESP-ENSEIGNES
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MAI - JUIN 2013 SIGN INFO SERI N° 245 • 2120 • SIGN INFO SERI N° 245 MAI - JUIN 2013
COMMUNICATIONVISUELLE ET RÉGIONS
DOSSIER
POUR LA COMMUNI-CATION VISUELLE ETLES ARTS GRAPHIQUES,LA RÉGION PROVENCEALPES-CÔTE D’AZUREST EPARGNÉE PAR LACRISE. UN MARCHÉ RÉGIONAL TONIQUE,QUI SURFE SUR DEUXVAGUES PORTEUSES,LES GRANDS CHANTIERS DE TRANSFORMATION URBAINS, ET UNEFORTE ACTIVITÉ DANSLA CRÉATION D’ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX.D
OSS
IER
UN TANDEM D’AVENIR
MAI - JUIN 2013 SIGN INFO SERI N° 245 • 3736 • SIGN INFO SERI N° 245 MAI - JUIN 2013
LE TOTEM VIDÉO EST DEVENU UN SUPPORT DE COM-
MUNICATION AUDIOVISUELLE TRÈS À LA MODE. SUR-
TOUT DEPUIS L’ARRIVÉE D’UNE NOUVELLE GÉNÉRATION
D’APPAREILS MULTIMÉDIA INTERACTIFS, DOTÉS
D’ÉCRANS TACTILES, AU LOOK TRÈS DESIGN GRÂCE À
DES CHÂSSIS TRANSLUCIDES RÉTRO-ÉCLAIRÉS, LE TOUT
À DES PRIX ACCESSIBLES AUX MOYENNES ET PETITES
ENTREPRISES.
FUTURINOV, LE TOTEM MULTIMEDIAINTERACTIF MADE IN FRANCE
Le leader de cette catégorie detotems est une petite société française(quatre personnes), créée en 2011près d’Angoulême, à Saint-Yrieix-surCharente, qui développe et fabriqueen France tous les produits de soncatalogue.Plus surprenant encore : le créateurde cette pépite charentaise, appeléeFuturinov, est un quarantenaire d’unecréativité si productive qu’il aurait pualimenter à lui seul une édition duConcours Lépine. « Quand je me suisinstallé, j’avais en attente une tren-taine de brevets. Depuis cette date,plusieurs se sont rajoutés, dont unepartie dans la communication. J’aitoujours été dans cette philosophiede création et d’innovation, c’est unmoteur pour moi », explique Domi-
nique Poupeau, polytechnicien pas-sionné par la technique, doté enoutre d’une solide motivation « entre-preneuriale ». Il avait déjà créé sapremière entreprise à 23 ans etavoue n’avoir jamais perdu de vuel’idée de se réinstaller un jour. Aprèsune dizaine d’années passée en tantque Directeur Technique dans unesociété spécialisée dans les solutionsde garantie de la chaîne du froid,Priodis, où il a mené à terme debeaux challenges, l’envie de déposerdes brevets qui étaient en attente etde se réinstaller est revenue en force.
UN « HASARD HEUREUX »Autre paradoxe: à l’origine de Futu-rinov, point de totem vidéo, ni mêmed’appareil destiné à la communica-
tion. En réalité, la société avait étécréée pour la fabrication de la machineFreasy, une machine de froid de mêmenature que celles que notre inventeuravait développées pour Priodis. « Lafabrication d’un totem destiné à lacommunication est le fruit d’unhasard », s’amuse Dominique Pou-peau: « Début 2012, j’ai eu l’idée defabriquer, pour la journée inauguralede Futurinov, journée qui devait égale-ment servir à la présentation d’unefuture nouvelle machine de froid, unappareil de communication qui res-semblait aux totems que nouscommercialisons aujourd’hui. Les per-sonnes présentes ont été plusintéressées par le totem de présenta-tion que par la machine que je voulaismontrer. Deux totems ont été comman-
dés ce jour-là, ce qui m’a fait penserqu’il y avait là un potentiel importantsur l’ensemble de la France ».C’est ainsi qu’a été développée, au furet à mesure de l’avancée l’année2012, une gamme de produits de cetype… Des machines de froid auxtotems vidéo, un grand écart? Pas vrai-ment, estime D. Poupeau, qui expliqueque même s’il y a en apparence unmonde entre les deux, en réalité c’est lamême logique industrielle qui entre enjeu : « lorsque je crée des éléments, jecherche à simplifier au maximum, àcréer un produit plus rapide à fabri-quer et par une personne ayant peu deconnaissances techniques, et qui seradonc au final, plus économique qu’unautre système ayant les mêmes fonc-tionnalités ».
FUTURINOV LETOTEM MULTIMÉDIAINTERACTIF MADE IN FRANCE
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Dominique Poupeau, créateur de Futurinov et inventeur de ces totems lumineux interactifs. Un passionné de technique, motivé par la création et l’innovation.
Report
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J’utilise
n Pour quels motifs avez-vous décidé de vous équiper de cette imprimante grandformat SwissQPrint Impala?Nous étions équipés de deux machines UV (une Arizona 250 GT de 1re génération/2,40x1,25m et une Dupont ChromaPrint/2x3m). Nous voulions pouvoir imprimer plus grand,en direct sur du 2x3m, et avec une productivité supérieure: nous avions des demandesimportantes, alors que nous étions limités à 12 et 18 m²/H. Aujourd’hui nous pouvonsimprimer à une vitesse de 36 m²/H. Au niveau qualité, il y avait des défauts qui n’étaientpas réglés (effets gazon, problèmes de tenue d’encre sur certaines matières…).
n Quels bénéfices quantitatifs avez-vous constaté?Tout d’abord, la productivité est au rendez-vous, car nous avons triplé notre vitessed’impression par rapport à l’équipement précédent. En outre, nous avons beaucoupmoins de problèmes d’arrêts machine qu’auparavant, car l’imprimante est d’une trèsgrande fiabilité : elle tourne 16 heures par jour sans montrer le moindre signe de faiblesse(sur support rigide le jour et souple le soir). Il s’est écoulé au moins un an entre sa miseen route et la première intervention. S’y ajoute une grande polyvalence: elle peut imprimersur du support souple ou rigide, et sur une plus grande variété de substrats, de l’Akiluxau plexiglas miroir, en passant par le Dibond… sans problème d’accroche d’encre oude réflexion de lumière dans les têtes.
n Avez-vous également observé d’autres bénéfices, plus qualitatifs?Oui, une grande évolutivité : on n’est pas obligé de changer de machine quand on veutune option supplémentaire. Depuis la mise en œuvre de l’Impala, nous avons pu rajouterune rangée de têtes d’impression, soit deux fois 4 têtes aujourd’hui, ce qui nous permetd’aller beaucoup plus vite. Plus récemment, il y a une semaine, nous avons pu faireinstaller l’option Long board, qui n’était pas disponible au moment de notre acquisition.Ce qui nous permet d’imprimer des plaques de 2x3 m, en bénéficiant d’un mode d’entraînementplus fiable, et qui supprime certains petits défauts de l’entraînement par tapis. Il y aaussi la qualité d’impression, qui correspond largement à nos attentes.Enfin, SwissQPrint est une entreprise abordable, dans le sens où elle est attentive à lasatisfaction du client, elle fait en sorte de l’accompagner dans le temps… le contrairede l’approche à l’américaine.
n Cette imprimante vous a-t-elle ouvertde nouvelles possibilités?Oui, nous avons pu gagner certains marchésgrâce à la qualité de l’impression : il n’ya quasiment pas de différence avec le roll-to-roll sur la HP Z6100. L’augmentation dela productivité nous permet aussi de répondreà certaines grosses demandes. Par ailleurs,nous pouvons aujourd’hui imprimer surdavantage de matières (Akilux, Dibond,supports type miroir vinyle argent brillant,plexi-miroir…). Nous pouvons imprimerune vitrophanie en recto verso, avec deuxfaces différentes, grâce à une coucheblanche pour occulter, avec la possibilitéde varier l’opacité de la couche blanche.
n Son prix élevé vous paraît-il justifié?Certes, c’est une imprimante chère (environ330000€ pour la version installée), maisson prix est largement justifié à l’usage.Non seulement pour sa grande fiabilité etsa polyvalence, mais c’est aussi probablementla table à plat la plus rapide du marché :on sent qu’elle "en a sous le pied" et quenous pouvons augmenter la cadence encas de besoin. n
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LE TÉMOIGNAGE
SÉBASTIEN FLEURYGÉRANT
7278 dispose d’un atelier de près de1000 m² en proche banlieue pari-sienne, où est installé un importantéquipement d’impression et de fini-tions, en grand et petit format.
MAI - JUIN 2013 SIGN INFO SERI N° 245 • 43
J’utilise
ACTUS• 15 nouvelles concessions PANO BOUTIQUE 6• Le S.I.N. part en guerre contre les faux labels 6• Une nouvelle imprimante professionnelle ROLAND 7• Le français HEXIS s’exporte en Nouvelle-Zélande 8• Ocean Addict s’habille en MACtac 8• ANTALIS fait son « safari show » chez Lenôtre 9• Des solutions SAi dans le Cloud 10• Un plotter de découpe PROMACUT grande largeur 12• Des tissus presque vivants avec une imprimante 3D 12• FESPA 2013 fait le plein à Londres 13• SPANDEX renforce son offre ImagePerfect Signage 14• Accord HP - CONTEX pour la numérisation 15• Salon inCOM à Nantes : l’impression
textile monte en charge 16
DOSSIER• Communication visuelle et région:
un tandem d’avenir 20La communication visuelle en région PACA: un marché boosté par les grands projets d’aménagement 22
RENCONTRE• Pascal LACHARME,
président du groupe ESP-ENSEIGNES 30
REPORTAGE• FUTURINOV, le totem multimédia interactif
made in france 36
J’UTILISE• 72 78 à la vitesse d’un impala 40
Agenda des salons 44Petites annonces 44Coupon d’annonces classées 45Bulletin d’abonnement 46
36
20
30
42
A DÉCOUVRIR
Directeur de la publication : Gildas RONDEPIERRE - [email protected] • Rédactrice en chef : Jenny de MONTAIGNE - [email protected] • Maquette: Martine SAVINA - [email protected] • Publicité: 0174534505• Imprimé par PRINTCORP 0155288709 • Toute reproduction (même partielle) des articles publiés dans Sign Info Séri
est interdite sans accord de la société d’édition conformément à la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique • ISSN N° 1768 - 3 947 • N° CPPAP en cours.
Édité par : 1, rue Paul Vaillant Couturier92300 LEVALLOIS-PERRETTél. : 01 74 53 45 05 [email protected]
SIGNINFOSERILE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE
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6 • SIGN INFO SERI N° 245 MAI - JUIN 2013
ACTUS
[FRANCHISE ] Pano Boutique,leader européen de la signalétique et du marquagepublicitaire (avec un CA de 15 M€ en 2102), prévoitd’implanter une quinzaine denouvelles concessions en Franceet à l’international en 2013. En France, des concessionsseront implantées dès le premiersemestre à Calais (62), Clermont-Ferrand (63), Issy-les-Moulineaux(92) et Toulon (83). En quelquesmois, Pano Boutique égaleraainsi le nombre d’implantationsde 2012. Dans l’Hexagone, PanoBoutique cherche en priorité àdensifier sa présence dans desagglomérations telles queMarseille, Caen, Dijon, Besançon,
Brest, Nîmes, Grenoble, Orléans,Saint-Etienne, Angers, Nancy,Le Mans, Limoges, Versailles,Nanterre, Boulogne-Billancourt,Courbevoie, Montreuil, Créteilet Argenteuil.A l’international, Pano Boutiquea programmé l’ouver tured’agences en Suisse, Belgique,Maroc, Tunisie, Niger et Brésil.Pano Boutique revendique laplace de 1er réseau européende centres de signalétique etde marquage publicitaire :présent dans une dizaine depays européens et en Afrique,il intervient dans tous les secteursd’activités pour promouvoir touttype d’information sur toutsupport. En 2011, Pano Boutique
France a intégré D’Signs GroupInternational, leader de lasignalétique et de l’identificationvisuelle des professionnels enEurope, qui regroupe égalementles réseaux Dynacom et Winlight
International (éclairage Led)ainsi que Delta Tech, l’unité deproduction des supports dugroupe, et la société de servicesExplora Sign (achats,administration, informatique…).n
Une quinzaine de concessions supplémentaires Pano Boutique en 2013
[ÉTHIQUE] Le S.I.N. a décidéde mettre en place une actionde veille concurrentielle visantà s’assurer du respect des droitsd’utilisation des diverses normesde production et de certificationsécologiques.Constatant que certains prestataires prospectaient desclients potentiels en leur proposantde faire imprimer leurs travauxen Chine, en faisant un usagefrauduleux d’un certain nombrede marques et de normes decertifications, le S.I.N. estintervenu auprès de l’AFNOR,FSC France, PEFC France et
P2I afin de faire cesserimmédiatement ces agissements,et ce avec succès.Le S.I.N. entend continuer àassumer pleinement son sens desresponsabilités, en dénonçanttous types d’agissements illégauxqui créent les conditions d’uneconcurrence totalement déloyaleà l’égard des entreprises quisont attachées au respect desrègles de bonne pratique :« Nous continuerons sur cettevoie, en partenariat avec lesorganismes habilités, de façonà faire respecter l’applicationde ces normes, marques et
labels, dans l’intérêt de tousceux qui jouent le jeu en respectantles règles »,affirme Pierre Picard,président du S.I.N.À l’origine de cette action, alerté
par de nombreux adhérents, leS.I.N s’est aperçu que certainssites internet, pour conférer àleur démarche un semblantd’éthique, affichaient explicitementles logos de normes et demarques dont ils n’étaientnullement détenteurs. C’est ainsi qu’a été mis un termeaux agissements déloyaux etanticoncurrentiels d’un sitevantant les mérites de sesimpressions à bas coût, pourpartie produites en Chine, etaffichant sans vergogne leslogos IMPRIM’VERT, PEFC, FSCet AFAQ 14001. n
Le S.I.N. part en guerre contre les faux labelsde certification
Pierre Picard - président du S.I.N.
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ACTUS
[IMPRIMANTES] RolandDG Mid Europe a présenté, débutavril une nouvelle machined’impression de la série PRO4.La PRO XF-640 est caractériséepar une laize de 160 cm, unetrès haute productivité (jusqu’à100 m²/h) et une qualitéd’impression qui la destinentaux productions importantes,avec dif férents typesd’applications, sur divers supportsjusqu’à 40 kg par rouleau. « LaXF-640 est l’imprimante la plusproductive que nous ayons euedans la gamme», déclare PatriceDenonfoux, responsable desventes chez Roland France. Lesnouvelles têtes plaquées or enposition décalée garantissent
une qualité d’impression trèsélevée. Sur sept tailles de gouttesdifférentes, trois types sontutilisables simultanément.Elle imprime en quadrichromieavec une autonomie de 880mlpar couleur et utilise les encresECOSOL MAX 2 de nouvellegénération, sans nickel, pourdes couleurs de haute qualité
et une longue tenue dans letemps. Équipée d’un systèmede chauffage, d’un sécheur etd’un ré-enrouleur de nouvellegénération, elle peut être dotéed’un sécheur additionnel pourles hautes cadences d’impression. Elle présente un design soignéet appor te une nouvel leergonomie, avec le chargement
frontal des cartouches, un doublelevier avant et arrièred’abaissement des patinsd’entraînement, et deux cricsde levage de supports pourfaciliter le chargement derouleaux lourds par un seulopérateur.La XF-640 est fournie avec leRIP Roland VersaWorksTM, lesbibliothèques de couleurs sontincluses, dont les fameusesbibliothèques PANTONETM.Entièrement en français,VersaWorksTM est développéen interne et taillé sur mesurepour exploiter au mieux lesmachines Roland avec desmises à jour gratui tes etautomatiques. n
Une nouvelle machine d’impressionprofessionnelle Roland
La PRO4 XF-640 sera présentée à la Fespa de Londres du 25 au 29 juin prochains.
MAI - JUIN 2013 SIGN INFO SERI N° 245 • 7
PUBLI RÉDACTIONNEL
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8 • SIGN INFO SERI N° 245 MAI - JUIN 2013
ACTUS
[RÉALISATION] Un belexemple d’une réalisation envinyle HEXIS C4000 Cristal peutêtre admiré en Nouvelle-Zélande,à l’Ellerslie International FlowerShow à Christchurch. Le designerBayley LuuTomes, du cabinet
BLT Design à Wellington, a reçule prix Student of the Year duconcours Emerging Designs,pour sa conception d’un jardinde toit destiné à l’accueil desvisiteurs. Le design s’inspire del’œuvre de Piet Mondrian et
comprend un pont en verre,une pergola de vitraux, desmiroirs mobiles de MetroGlasstech, un écran TV et desplantations.Le vinyle Cristal C4000 est unfilm transparent coloréspécialement conçu pour ladécoration de vitres et de vitrines.Un liner en polyester confèreau Cristal C4000 une trèsgrande transparence et éviteainsi toute distorsion visuelle.Rappelons que Hexis, spécialisédans les films PVC coulés, estprésent dans quelques 50 paysà travers le monde.Le groupe, dont le siège estbasé à Frontignan près deMontpellier, vend près de 40%de son chiffre d’affaires àl’international. n
Le français Hexis s’exporteen Nouvelle-Zélande
Où va l’imprimerie?De Ludovic Martin (132 pages, Préface de NicolasDematté, Président du Groupe-ment ImprimClub)Depuis plusieurs années, Ludo-vic Martin scrute les tendancesqui agitent l’industrie graphiqueà travers le monde. Après unecarrière en agence de publicité,Ludovic Martin s’est spécialisédans le développement de solu-tions de web-to-print et de publi-cation cross-media, pour uneclientèle très large, allant desmultinationales au B2C. Au-jourd’hui directeur Marketingchez Exaprint, grand acteurfrançais du « web-to-print » dans
les arts graphiques, LudovicMartin nous livre sa vision del’avenir de l’imprimerie. Ou comment surfer intelligemmentsur la vague de l’imprimerie 3.0plutôt que de se laisser englou-tir sans rien faire. Cet ouvragepart de l’état du marché actuelpour proposer une série depistes d’avenir. En fonction deson profil, de sa culture et deson environnement, le lecteurpourra y trouver une sourced’inspiration pour renouvelerson modèle économique.
[FILMS ADHÉSIFS] Profitantde la période d’hivernage, le skipperEric Defert (vainqueur du recordde l’Atlantique Nord en solitaire)a entrepris un relooking completde son trimaran de course Formule40, utilisé pour des excursionsautour de l’Archipel des Glénanorganisées par Ocean Addict.Un duo de couleurs en RougeBrillant et Noir Carbone donnentune nouvelle personnalité à cemulticoque de 40 pieds (12mètres de long). La pose, réalisée par CREAPUB,a été faite avec les TuningFilmsSublime Rouge brillant et
TuningFilms Carbone Noir,deux supports dotés de latechnologie adhésive micro-structurée (Bubble Free)
développée par MACtac : « ilse pose facilement et sans eau.L’air se chasse bien et le filmest souple ». n
Ocean Addict s’habille en MACtac
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MAI - JUIN 2013 SIGN INFO SERI N° 245 • 9
[CRÉATION] Cette année, lesvitrines de Pâques de la MaisonLenôtre avaient pour thème le« safari show ».Le célèbre créateur de « HauteGourmandise » Lenôtre a choisiles papiers de création Keaykolouret Pop’Set d’Antalis commematière première pour la créationde ses 14 vitrines parisiennes.Pour donner vie à cette junglechocolatée, Lenôtre avait besoind’un matériau alliant robustesseet souplesse et le papier semblaitparfaitement répondre à sesattentes. Les critères de sélectionétaient l’épaisseur, la couleuret le maintien, le papier devantpouvoir être facilement travaillétout en gardant sa forme.À partir d’un travail sur descoloris verts et des grammagesvariés, Lenôtre a mis en scène
ses produits chocolatiers et deconfiserie à travers un jeu defeuillage pour évoquer la jungle.Cette jungle chocolatée s’articuleautour de trois tableaux. Des kakémonos aux différentesteintes de vert ont été disposésà l’arrière de la vitrine, participantainsi à la profondeur désirée.Des feuilles de papier Pop’Setet Keaykolour ont été travaillées,découpées au laser, courbées,ciselées et maintenues ensuspension. Pour habiller le sol, les chutesde papier ainsi que des feuillesde petit format ont été utiliséespour renforcer l’illusion deprofondeur et l’effet graphiquede l’ensemble du tableau. Enfin, une vitrophanie légèrementtransparente vient compléter lamise en scène centrale. n
Antalis fait son « safari show »chez Lenôtre
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[DÉMATÉRIALISATION]SAi (SA International) enrichitdeux de ses solutions logiciellesles plus populaires en les dotantd’outils Web destinés à faciliterle travail des presta taires deservices de signalétique etd’impression grand format. Ils’agit de SAi Flexi Cloud et SAiPhotoPrint Cloud, qui s’installentlocalement sur l’ordinateur del’utilisateur, mais offrent par lebiais du cloud une réelle valeurajoutée car générant deséconomies et garantissant auxchefs d’entreprise une plusgrande maîtrise de leur activité.SAi Flexi Cloud ajoute desfonctionnalités aux logiciels designalétique Flexi : facilité demise en page, découpe de vinylegarantissant une productionélevée grâce aux différents outilsde découpe et d’impression. De son côté, le nouveau SAiPhotoPrint Cloud renforce lesfonctionnalités du logiciel SAide génération d’image traméePhotoPrint, en proposant auxprestataires de ser vicesd’impression grand format unesolution d’impression et dedécoupe abordable et simple.Ces deux nouveaux outils webrépondent à l’évolution desbesoins des prestataires deservices d’impression et designalétique, à travers trois outilsgarantissant à l’utilisateur uneplus grande polyvalence, tantdans la production que dans lesuivi d’un travail, et ce quel quesoit l’endroit où il se trouve.• Job Reports permet d’accéderà des informations sur la productionlocale et à distance, par le biais
de l’option « Rapports sur lestravaux »: on visualise facilementles données de production et lestendances, avec un récapitulatifdes informations de productionsur les projets terminés, où sontfournies d’importantes donnéesd’analyse sur les travauxd’impression/découpe, surl’utilisation de l’imprimante etdes supports, ainsi que sur ladurée totale de production.•Cloud Storage (Stockagedématérialisé), est une solutiond’hébergement des données enligne qui met 1 Go d’espacede stockage à disposition, pourtélécharger et archiver destravaux de conception à desfins de sauvegarde, de partageou de récupération. Accessiblevia une icône de la fenêtre Webd’accès aux services de cloud,cette fonction très pratiquepropose également l’architecture
de plate-forme indispensablepour prendre en charge ledéveloppement futur de l’activitédématérialisée.• FlexiQuote est un outil Webnovateur permettant de générerrapidement et efficacement desdevis correspondant à de nouveaux travaux. Simple etconvivial, FlexiQuote contientune base de données préchargéedes supports standard et deleurs coûts, ce qui permet uneélaboration rapide et précise dudevis en incluant matériaux,main-d’œuvre, commissions,réductions et taxes. Pour lesprestataires de services designalétique et d’impression, leprocessus d’élaboration desdevis, qui peut parfois s’avérerlong et fastidieux, est de ce faitpris en charge par « l’assistantFlexiQuote », qui peut alors fournirun devis en 30 secondes. n
Des solutions SAi dans le CloudColorSourceColorSource a mis en place unnouveau site web spécifique-ment destiné aux imprimeurs etaux fabricants, qui résume l’en-semble de ses informations tech-niques, de ses conseils, et de sessolutions logicielles pour lecontrôle des épreuves couleur etpour le calage des presses offset,hélio et flexo, aux normesISO12647. Ces outils permettentaussi la création, la documenta-tion, et la publication des stan-dards d’impression couleur enCMJN et en polychromie (avec 2à 10 encres primaires), fonction-nalité indispensable pour la plu-part des applications packaging.Les logiciels Colorsource et leursmodes d’emploi y sont disponi-bles en libre téléchargementpour un essai de 7 jours, afin delaisser le temps de caler despresses aux normes ISO12647.On y trouve également les tarifsdes logiciels Colorsource, ainsiqu’une étude comparative desprix des solutions de calage despresses d’imprimerie.www.solutioniso12647.com
Oce Pays BasUn plan de restructuration serait enclenché au siège d’Océà Venlo, aux Pays-Bas. Environ300 postes seraient concernés,dont les deux tiers de CDI. Cetterestructuration répond à plu-sieurs logiques plus ou moinscorrélées: l’intégration d’Ocesuite à son rachat par Canon en 2009, acquisition récemmentfinalisée, des pertes importantessur l’exercice précédent, et unrepositionnement dans le cadrede l’intégration au groupe japonais.
DES INFORMATIONS MÊME EN DÉPLACEMENT
Il est aussi possible de bénéficier de l’application mobile gratuite d’assistanceSAi Cloud mobile app, qui permet d’accéder à distance aux informationsessentielles sur la production, même lors d’un déplacement, depuis unmobile iPhone ou Android. La fenêtre Web d’accès aux services de cloud deSAi propose également des liens utiles vers des ressources et du contenu :profils de support, mises à jour logicielles, informations d’assistance, ainsique les canaux des médias sociaux SAi dédiés.
ACTUS
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[DÉCOUPE] Promattex présentele PC-1300L, dernier né de lagamme de plotters de découpePromaCut. Avec une laize utilede 120,5 cm, il est destiné àtous les grands travaux designalétique, même occasionnels.Sa grande largeur de découpefacilite la pose d’adhésifs et permetde débuter dans le grand format.Il est très bien adapté à ladécoupe de flex et de flockpour textile. Équipé d’un porte
rouleau d’une largeur de 130 cm,d’une housse de protection etd’un pied, ses 4 galetsd’entraînement assurent lastabilité du déroulement duvinyle lors de sa découpe mêmesur de grandes longueurs. Avecun panneau de contrôle simpleet clair, son écran digital permetun réglage facile et précis dela vitesse ainsi que de la pressionde découpe.Le PC-1300L est fourni avec
un plug-in pour Corel Draw etIllustrator, avec une interfacefonctionnelle et simple. Promattexconseille le logiciel Flexi Starter10, en version française, dontl’interface intègre et pilote lesystème de repérage manuelpour la découpe de logos pré-imprimés.Son prix d’appel permet d’aborderla découpe avec une laize plusimportante que les plotterspremier prix. n
[SCIENCE] Des scientifiquesbritanniques ont créé, avec uneimprimante en 3 dimensions(3D), des matériaux synthétiquesressemblant à des tissus vivantsqui pourraient potentiellementavoir des applications médicales.Ce nouveau type de matériauest formé de milliers de gouttelettesd’eau encapsulées chacunedans un film de graisse et reliéesentre elles, et capables d’effectuercertaines fonctions des cellulesdu corps humain.Ces « réseaux de gouttelettes »pourraient être des composantesd’une nouvelle technologie pouradministrer des médicamentset potentiellement remplacerdes tissus endommagés del’organisme. Étant donné que ce matériauest entièrement synthétique,sans génome ni capacité de
réplication, il permet d’éviterles problèmes rencontrés avecd’autres types de tissus artificiels,tels ceux utilisant des cellulessouches humaines, expliquentles auteurs de ces travaux parusdans la revue américaine Sciencedatée du 5 avril.« Notre objectif n’est pas decréer des matériaux ressemblantexactement à des tissus vivants,mais plutôt des structurescapables d’effectuer des fonctionsde ces tissus », indique leprofesseur Hagan Bayley, dudépartement de chimie de
l’Université d’Oxford, qui adirigé cette recherche. « Nousavons montré qu’il est possiblede créer des réseaux de dizainesde milliers de gouttelettes reliéesentre elles par de petits orifices,comme des pores des protéinesqui forment des passages àtravers tout le réseau, et telsdes nerfs pouvant transmettredes signaux électriques àl’ensemble de la structure »,précise-t-il.Ce matériau synthétique peutaussi être conçu pour prendredifférentes formes une foisimprimé. Ainsi une structureplate peut être programméepour se replier et prendre uneforme sphérique qui ne peut pasêtre directement obtenue parl’impression en 3D. Ce mouvementest obtenu par des transferts d’eauentre les gouttelettes. n
Un plotter de découpe PromaCut grande largeur
Des tissus presque vivants avecune imprimante 3D
Un nouveau président pour le SynafelUn nouveau président vientd’être élu à la tête du SYNAFEL,Syndicat National de l’Enseigneet de la Signalétique: PatrickFloren. Ce dirigeant d’entre-prise de 45 ans a été élu à l’una-nimité par les administrateurs.Ingénieur des Arts et Métiers, ila débuté son parcours au seindu groupe Saint-Gobain en tantque chef de projet, puis respon-sable qualité. Il a ensuite exercéles fonctions de responsablequalité puis de directeur opéra-tionnel pour le groupe Vishay. Ila été recruté en 2000 commeDirecteur Général de BretagneEnseignes (aujourd’hui Insi-gnis), puis est devenu DirecteurGénéral délégué du groupeAthena en 2004, en charge dessociétés bretonnes du groupe.Enfin, Patrick Floren a créé en2012 le groupe SEMIOS, qu’ilpréside, et qui regroupe au-jourd’hui les sociétés Insignis,Lumiplastique, AS Enseignes etSignavision. Patrick Floren adéjà démontré son implicationauprès du SYNAFEL commeVice-Président Enseignes, de-puis 2010 jusqu’à son élection.Il a également contribué au lan-cement de la FCV, Fédération dela Communication Visuelle, dontil est Président depuis septem-bre 2011.
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SILE MAG
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[SALON] Sur les (plus de) 650exposants inscrits à la FESPA,qui se déroulera du 25 au 29 juin2013 au centre d’expositionExCeL de Londres, au moinsune centaine ont choisi cettemanifestation pour lancer ou fairela démonstration de leursnouveaux produits.Ce qui laisseà penser que cette expositionsera une plate-forme de choixde l’année en matière d’innovation,
notamment pour les entreprisesqui visent un public internationalde décisionnaires clés.Fin avril, le nombre de visiteurspréinscrits est supérieur de 8%par rapport à la même périodede pré-inscription à l’expositionFESPA 2010 de Munich.Ces visiteurs proviennent deplus de 123 pays, les plusreprésentés couvrant l’Europe,les États-Unis, l’Afrique, l’Indeet l’Australie.Rappelons que la FESPA sepositionne comme un desévénements phare du secteurde l’impression. Il réunitpratiquement tous les acteursreprésentatifs du marché desmatériels et consommables pourl’impression numérique, la
sérigraphie et la décorationindustrielle et textile.Cette manifestation choisit uneville européenne différente àchaque exposition. « Cetteapproche permet de toucher unpublic constamment renouveléet introduit une nouvelle dynamiquechaque année dans l’événement»,commente Neil Felton, directeurgénéral de la FESPA. « Lors dela FESPA Digital 2 012 deBarcelone, par exemple, prèsde la moitié du public étaitoriginaire de la péninsuleibérique. Nous avons doncénormément appris sur leséléments moteurs des entreprisesde ces marchés et nous avonsétendu notre communauté dansces pays ». n
FESPA 2013 fait le plein à Londres L’organisation à Londres de
l’événement FESPA principal de
2013 lui permet d’espérer, en plus
du publ ic internat ional
« traditionnel », attirer aussi plus
d’imprimeurs, d’agences et de
détenteurs de marques originaires
du Royaume-Uni et d’Irlande.
Londres est également considérée
comme attrayante pour les imprimeurs
des Amériques, d’Australie et d’Asie,
qui la voient comme une destination
professionnelle de premier rang.
Préinscriptions à FESPA 2013 sur
le site www.fespalondon.com.
ACTUS
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Dossier p. 26
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[FILMS ADHÉSIFS] Spandex,fournisseurs de matières etéquipements destinés auxindustriels de la signalétique etde l’affichage, annonce uneextension de sa gammeImagePerfect Découpe, bénéficiantde caractéristiques améliorées.L’objectif est double : permettreaux enseignistes de repousserles limites des applicationscourantes de signalétique etoffrir aux clients des solutionsdans des domaines à valeurajoutée comme le « total covering»de véhicules, la signalétiqueintérieure et exté rieure, lesintérieurs de bureaux, la décorationintérieure, les graphismespromotionnels.La nouvelle gamme de films
ImagePerfect été améliorée entermes de durabilité, qualité dufilm dorsal, possibilité derepositionnement et compositionchimique. Plusieurs couleurs ont été ajoutées,ainsi qu’une nouvelle série defilms promotionnels IP3000,répondant aux besoins dumarché de la signalétique àcourt terme. Cette série ImagePerfect 3000regroupe des vinyles brillantset mats, avec une base adhésiveacrylique permanente adaptéeà un large éventail d’applicationsintérieures et extérieures à courtterme, comme la signalétiquegénérale, les panneaux décoratifs,la signalétique directionnelleet la publicité extérieure à cycle
de vie court. Cette gamme estdisponible en noir, blanc etdans une large palette decouleurs. Le vinyle blanc présenteun film pratique dorsal Kraftbleu, accentuant le contrasteavec le lettrage et facilitant ledétourage. La gamme ImagePerfect Découpe,ainsi renforcée, se positionnecomme une offre de vinyles designalétique haute performance,optimisés pour faciliter la découpe,le détourage et l’application. Depuis les applications de courtà moyen terme jusqu’auxréalisations extérieures avecune longévité jusqu’à 8 ans, l’offreImagePerfect Signage se présentecomme un ensemble vaste etpolyvalent des matériaux designalétique professionnels. IPSignage comprend maintenanthuit références :• IP 3000, Film promotionnelbrillant et mat (jusqu’à 4 ans),• IP 3500, film intermédiairebrillant et mat (jusqu’à 6 ans),• IP 5700, film haute performance(jusqu’à 8 ans),• IP 5700T, film translucidehaute performance (jusqu’à 7ans),• IP 5800, film pour vitre et dedécoration (jusqu’à 7 ans),• IP 6500, gamme miroir et brossé(jusqu’à 5 ans),• IP 7900, film d’habillage 3D(jusqu’à 6 ans),• film de protection solaire IP(jusqu’à 10 ans). n
Spandex renforce sa gamme de matériaux ImagePerfect Signage
Xerox rachèteImpikaXerox a procédé à l’acquisitiond’Impika, fournisseur françaisde solutions d’impression jetd’encre industrielle. Basé à Aubagne, en Provence, Impikaemploie 55 salariés. Ses sys-tèmes sont dotés d’une techno-logie propriétaire jet d’encre àbase aqueuse. Ils sont appelés àrenforcer l’offre de Xerox sur lemarché de l’impression de pro-duction couleur. Le portefeuillede solutions Impika comprendles imprimantes de productionen continu iPrint, présentantune vitesse d’impression deplus de 375 mètres par minute,ainsi que les presses numé-riques iPress pour la réalisationde communications graphiques,dotées d’une résolution allantjusqu’à 2400 x 1200 ppp. Lestermes de cette transaction nesont pas divulgués.
15e édition dusalon SMACLe SMAC, salon français dédiéaux professionnels des Métierset Activités de la Création, ou-vrira ses portes, pour sa quin-zième édition, du 2 au 4 juin2013 au Parc des Expositionsde la porte de Versailles. Il ac-cueillera plus de 150 exposants,acteurs français et internatio-naux opérant dans les quatresecteurs « historiques » de cesalon: Loisirs Créatifs, Arts duFil, Encadrement et Image,Beaux-Arts. L’édition 2013, organisée par Magellance, sedistinguera des précédentes parun nouveau pavillon, le 2.2, etpar une durée de 3 jours au lieude 2 auparavant.
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[NUMÉRISATION] HP a passéun accord de collaboration avec lefabricant de scanners grand formatContex.En vue de permettre aux cabinetsd’architectes et bureaux d’étudesde toutes tailles d’étendre leurscapacités multifonctions d’impressionet de numérisation, les imprimantesHP Designjet T520 ePrinter et HPDesignjet T7100 peuvent désormaisêtre équipées en option d’un scannerContex 36” (SD 36 MFP2GO), quipermet de numériser d’un simpleclic jusqu’au format A0. Le modèleHP Designjet T520 ePrinter peut,quant à lui, être également doté d’unscanner 24” plus petit (IQ 24
MFP2GO) au format A1. Cessolutions offrent une totale souplessepour la numérisation et la copie dedocuments qui peuvent ensuite êtretransmis par e-mail ou FTP, sur leréseau local ou via un périphériqueUSB, le tout avec la facilité d’utilisationde l’écran tactile.Combinés à HP Designjet ePrint &Share, un service web gratuit destinéaux utilisateurs des imprimantes HPDesignjet ePrinter, ces nouveauxproduits permettent d’imprimer etde numériser des documents grandformat via le cloud depuis pratiquementpartout. Parmi les fonctionsergonomiques des scanners ContexMFP2GO figure un écran couleur
tactile intuitif, offrant la possibilitéde prévisualiser l’image, de larecadrer ou encore de modifierrapidement ses réglages. Lesfonctionnalités du scanner permettent
aux architectes et graphistes decompresser les images facilementet efficacement, permettant d’envoyerrapidement des copies de documentsà leurs clients. n
Accord HP - Contex pour la numérisation sur imprimantes Designjet
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[SALON] Le dernier saloninCOM de Nantes a permis deconstater la montée en puissancede l’impression textile etl’élargissement de son périmètrefonctionnel, ainsi que la pousséedes équipements de finition,dédiés ou polyvalents.Le textile devient un support decommunication visuelle à partentière et l’impression numériquesur textile se confirme commeun segment très porteur en France.C’est l’une des grandes tendancesconcrétisées par les présentationsdes exposants du salon inCOM,qui s’est tenu fin mars dernierà Nantes. Cette manifestation, dédiée à
la Communication Visuelle etaux Arts Graphiques, a réunisur deux jours environ 35 exposants(distributeurs de matériels et deconsommables, imprimeursnumériques et sérigraphes,graveurs, brodeurs, enseignistes…)et près de 800 visiteursprofessionnels.Autre grande tendance observableau salon de Nantes, l’importanceprise par les activités de finition,à travers un grand nombre deprésentations d’équipementsdédiés à la découpe et aufraisage. Par exemple, la découpe,activité très consommatrice detemps, avait tendance à ne pasévoluer avec la montée des
vitesses d’impression. D’où unintérêt accru pour les machinesde découpe automatique, enparticulier celles qui deviennentabordables en termes de prix,lequel est passé en dessous dela barre des 100000 € cesdernières années. D’où l’intérêt,aussi, pour les machinespolyvalentes (impression etdécoupe, ou multi-applications,avec plusieurs encres) et lesmachines hybrides (imprimantsur support rigide et sur rouleaux),que l’on a pu voir sur plusieursstands.Troisième lame de fond traversantle marché de l’impression,également très perceptible dans
les présentations et les échanges:la spirale de réduction des coûtsn’est pas près de s’éteindre. Enréponse à une demande d’imprimertoujours plus vite et toujoursmoins cher, les réponses les plusdiverses émergent. Elles ne seplacent pas seulement au niveaudes coûts d’encres, mais relèventde critères plus globaux de coûtsd’utilisation. Il s’agit, par exemple,de la capacité des machines àtravailler de nuit (sans assistance),ou avec moins de gâche, ouencore d’une nouvelle générationd’équipements mieux fiabilisés,comme, par exemple, les diversdispositifs destinés à soulagerles moteurs.
Salon inCOM à Nantes : l’impre s
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L’IMPRESSION TEXTILE HAUTE PERFORMANCE
Dans le domaine de l’impressionnumérique sur textile, laperformance technologique està l’honneur. On pouvait ainsiobserver le saut qualitatif importantproposé par la dernière générationde machines Brother, avec unerésolution de 1200 dpi (au lieudes 600 dpi qui constituaientla “norme” précédente).La série Brother GT-3, visible surles stands Maugin SAS et BGADiffusion, propose des jetsd’encre capables d’imprimersur tout textile ou support
absorbant, directement à partird’un PC donc sans les préparatifsinhérents aux machines desérigraphie classiques. Plusfort encore: le modèle GT381imprime même sur desarticles montés.On pouvait également observerles progrès des autres voies demarquage du textile, comme letransfert de papier souple(généralement avec une presseà chaud). L’imprimante Oki C711WT peututil iser un toner blanc,particulièrement intéressant pourimprimer sur des supports foncés.La broderie s’affirme égalementcomme un segment très actif de
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L’imprimante sur textile Brother GT 381
e ssion textile monte en charge
La brodeuse multi-têtes ZSK Sprint 5(Maugin SAS)
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l’impression textile, tendanceconcrétisée par la présence denombreuses brodeuses sur lesstands : machines multitêtes ZSK(Maugin SAS), Brother, Barudan(BGA Diffusion).
LES DERNIÈRES IMPRIMANTES DE VISULe salon inCOM Nantes a étél’occasion de voir concrètementles machines ayant fait l’objetd’annonces récentes. On aura ainsi noté la présencesur plusieurs stands (Filmedia,Braumat…) de l’imprimanteRoland SOLJET PRO4 XR-640,160 cm de laize, 8 couleurs,compatible avec les nouvellesencres noires, blanches etmétalliques. Cette machine bi-fonctions(impression et découpe), lancéeà l’automne dernier et disponibledepuis octobre-novembre 2012,fonctionne, en effet, avec lanouvelle génération d’encresRoland “Eco-Sol Max2”, sansnickel et à séchage rapide.Pratiquement le seul fabricantprésent en direct au salon, leconstructeur SwissQPrint, qui arécemment créé sa filiale enFrance, exposait les réalisationsde sa dernière imprimante grandformat, la Nyala (largeur 3,2m).
ACTUS
LE SALON RÉGIONAL, UNE FORMULE PLÉBISCITÉELe salon inCOM a aussi confirmé la place de la région Ouest comme l’un des pôles régionaux les plus actifs de l’Hexagone pour l’activitéimpression. Certes, une grande partie des exposants était venue « en voisins », c’est-à-dire depuis les départements bretons, normands,poitevins, ou du Centre, pour conforter et développer leur présence dans la région. Mais une partie non négligeable était venue depuis leversant Est de l’Hexagone, de l’Ile-de-France Nord/Est à l’Alsace, en passant par l’Aube, voire de régions plus au Sud de la France (parexemple Lyon, comme Tiflex, et même Nîmes, comme X-Display). Ces acteurs sont venus de loin exposer à inCOM Nantes dans le but de se développer dans la région Ouest, qu’ils considèrent unanimementcomme particulièrement dense et dynamique. Qu’ils y soient déjà présents directement ou pas, ils ont souhaité se rapprocher de leursclients et prospects, notamment « en mettant en avant leurs produits en application » (stand Signa France). « Quand on n’a pas de bureauni d’agences en région, il y a un réel intérêt à aller dans des salons régionaux » confirme Encraje. n
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La table de découpe Summa F1612 (ci-dessus) et l’imprimante Ecosolvant Mutoh ValueJet 1638 (ci-dessous) chez Horizon Numeric Center.
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Rappelons que le constructeursuisse revendique le produit « leplus abouti du marché », à traverstrois caractéristiques fortes :capacité d’utiliser une largepalette d’encres (primairesd’accroche pour le verre, blancs,vernis, couleurs spots, encreslight, thermo-formables…); hautniveau de performance, notammentune très grande précisiond’impression (supérieure aumicron), ce qui permet l’impressionlenticulaire avec un excellentrendu et des effets matière«bluffants » (suite à l’applicationsélective de plusieurs couchesde vernis) ; et surtout une grandeévolutivité, avec des machinesmodulables au fil de leur vie.Livrées avec 9 canaux, il estpossible de rajouter ultérieurementdes applications (jusqu’à 5 options)au fur et à mesure de l’évolutiondes besoins de l’utilisateur.Signalons enfin la présentation,
sur le stand Filmedia, de l’imprimanteLED UV Roland VersaUV LEJ640 F, une table à plat, équipéede six têtes jet d’encre piezo etprésentant une résolution maximalede 1440 dpi. Cette “flatbed”peut imprimer sur des substratsrigides et flexibles, et accepte dessupports épais, jusqu’à 15 cm.Son plan de travail peut supporterdes objets pesant jusqu’à 200kg…Une vraie machine industrielle!
DES FILMS DE PLUS EN PLUS SOPHISTIQUÉSAu chapitre des consommables,notamment les matériauxd’impression et de découpe,domaine dans lequel les fournisseurs observent une demandede choix toujours plus en pluslarge et de disponibilité immédiate,les nouveaux produits sont marquéspar une surenchère de technicitéet d’écologie.
Ainsi, Poitoo Adhésifs présentaitde nouvelles nuances de ses filmsDi-Noc (bois, doré, cuir, carbone),ainsi que ses plus récents filmsnon PVC (plus écologiques),comme les 3M Envision 480Cv3 (une exclusivité du distributeur)et les films de protection brillants(3M) Envision 8548.Autre exemple, Signa France,distributeur de bâches, vinyle, papiers
et de films de plastification,présentait son nouveau film vinyleadhésif micro-perforé “one-wayvision” (blanc avec dos noir,destiné à être posé sur l’intérieurd’une vitre), ainsi qu’une nouvelleplastification pour lamination àfroid, le film Plastif Premium PS75, d’aspect satiné et d’unegrande durabilité avec une tenuegarantie de 5 ans. n JdM
La Roland SOLJET PRO4 XR-640 à découpe 8 couleurs.
De l’avis des visiteurs, la proximité créée par le salon est clairement un « facteur favorisant »…
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COMMUNICATIONVISUELLE ET RÉGIONS
POUR LA COMMUNI-CATION VISUELLE ETLES ARTS GRAPHIQUES,LA RÉGION PROVENCEALPES-CÔTE D’AZUREST EPARGNÉE PAR LACRISE. UN MARCHÉ RÉGIONAL TONIQUE,QUI SURFE SUR DEUXVAGUES PORTEUSES,LES GRANDS CHANTIERS DE TRANSFORMATION URBAINS, ET UNEFORTE ACTIVITÉ DANSLA CRÉATION D’ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX.
UN TANDEM D’AVENIR
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EN RÉGION PACA, LE MARCHÉ
DE L’IMPRESSION GRAND
FORMAT EST STIMULÉ PAR LES
GRANDS PROJETS D’AMÉNAGE-
MENT URBAIN ET PAR UNE
DYNAMIQUE DE CRÉATION
D’ÉVÉNEMENTS DE GRANDE
ENVERGURE,QUI ALIMENTENT
LE BESOIN DE DISPOSITIFS
DE COMMUNICATION
VISUELLE, ÉPHÉMÈRES ET
PÉRENNES.
LA CROISSANCE EST
ÉGALEMENT PORTÉE PAR LA
PROGRESSION DE CERTAINES
TECHNOLOGIES, COMME
L’IMPRESSION LATEX OU
L’AFFICHAGE DYNAMIQUE,
ET PAR LA FORTE POUSSÉE
D’UN NOUVEAU SEGMENT, LA
DÉCORATION D’INTÉRIEUR.
LA COMMUNICATION VISUELLE E UN MARCHÉ BOOSTÉ PAR LES G R
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Photo Picto
med.co
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Les acteurs de l’impression grand formatde la région PACA marchent à contre-courant de la morosité ambiante : « Lemarché reste dynamique malgré lecontexte économique », constate Laurent Boghossian, gérant de Pom-print, intégrateur de solutions grand for-mat basé à Marseille.« Non seulement nous n’observons pasde récession, mais on peut même parlerde croissance : depuis le début de lacrise, notre activité n’a pas cessé de sedévelopper. Ce qui montre que la com-munication visuelle reste utile même entemps de crise, et qu’il faut communi-quer plus et mieux aujourd’hui pourfaire le même revenu qu’avant ».« Nous sommes privilégiés car noussommes sur un marché relativement pré-servé, qui continue de croître », ren-chérit Alexandre Binet, responsableCommunication d’Euromedia, fournis-seur de solutions grand format basé àAnnecy, et dont l’activité couvre le sud-est de la France.Même opinion du côté de l’imprimeurnumérique niçois Exhibit, dont le prési-dent, Jean-Bernard Rivaton, confirmeque la région PACA est en plein essor,aussi bien du côté est (Alpes-Maritimes)que du côté ouest (Bouches-du-Rhône),pour des raisons différentes.
E EN RÉGION PACA G RANDS PROJETS D’AMÉNAGEMENT
Ce qui porte également Marseille, c’est le fait qu’elle soit en 2013 la Capitale Européenne de la Culture. Depuis le début de l’année, l’impact est spectaculaire sur la communication et la signalétique. »
J.-B. Rivaton, Exhibit
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Phot
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ctom
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COMMUNICATION VISUELLE ET RÉGIONS : UN TANDEM D’AVENIR
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QUAND LE BÂTIMENTVA, LA COMMUNICA-TION VISUELLE VA
J.B. Rivaton rappelle que la région esttrès porteuse en qui concerne les salonsprofessionnels, congrès, festivals et au-tres événement culturels, manifestationspar nature propices à la signalétiqueévénementielle (éphémère).Cette tendance sera renforcée par laconstruction du grand stade de Nice,alias Allianz Riviera, qui sera inaugurécet été. Ce dernier n’est pas destiné àse limiter aux manifestations sportives,mais au contraire à profiter de la dy-namique actuelle de création d’événe-ments professionnels et culturels quel’on observe sur le versant est de la ré-gion PACA, à partir des sites tradition-nels que sont Cannes ou Monaco.Le président d’Exhibit ajoute que le dé-
veloppent du marché de la communi-cation visuelle en région PACA s’ap-puie sur d’autres piliers, plus structurels,comme l’ensemble de grands chantiersmis en œuvre pendant la dernière dé-cennie. Notamment les projets d’amé-nagement comme celui de la Plaine duVar, ou de la coulée verte dans Nice(un futur parc urbain de 12 ha au cœurde la ville). Mais aussi et surtout, sur leversant ouest de la région, du grandprojet de transformation radicale del’urbanisation à Marseille, un chantiertrès important engagé depuis près dedix ans. « Dans les bâtiments enconstruction, et plus généralement leschantiers, il y a un fort besoin de si-gnalétique : on utilise les infrastructuresdes grands chantiers comme supportsde communication visuelle ».Les grands projets peuvent en outredonner naissance à de nouveaux es-paces communicants qui perdurent pen-
dant toute la durée du chantier, et celapermet à la signalétique de s’exprimersur ces supports.Et de rappeler enfin que « ce qui porteégalement Marseille, c’est le fait qu’ellesoit en 2013 la capitale européennede la culture. Depuis le début de l’an-née, l’impact est spectaculaire sur lacommunication et la signalétique ».
LE LATEX S’IMPOSE
Le deuxième vecteur de croissance ex-pliquant la bonne santé du marché estdavantage lié au progrès technolo-gique qu’à la région PACA, mais il estévoqué par la plupart des imprimeursinterrogés : l’arrivée des imprimanteslatex a fortement dynamisé le marché,pour plusieurs raisons.
DOSSIER
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Photo Ex
hibit
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D’abord, analyse Laurent Boghossian(Pomprint), elles permettent d’imprimerpour moins cher avec moins decontraintes (que les machines à solvant,par exemple), ce qui ouvre l’activité àdes acteurs de tailles diverses, et no-tamment les petits : « Le ticket d’entréeest à la fois abaissé et simplifié entermes d’usage. C’est une technologie
qui est moins chère qu’on ne le dit, caril faut considérer l’ensemble des coûtsd’utilisation. Elle ne nécessite pas desupports couchés, peut fonctionneravec une très vaste palette de supports,y compris les peu onéreux. Elle est di-rectement exploitable, nécessite unemaintenance réduite, donc permet unemeilleure productivité ».
LE BOOM DE LA DÉCORATION INTÉRIEURE
La décoration intérieure prend une im-portance croissante dans le développe-ment de l’activité des imprimeursnumériques de la région. Cette ten-dance est à la convergence de plusieursévolutions du marché. La première estla stagnation (voire la baisse) de cer-tains de leurs marchés traditionnels,comme ceux de l’affiche, de l’impres-sion sur vinyle, ou sur bâche, sur lesquels la concurrence s’est internatio-nalisée. « Il y a moins de commandes etmoins de budget sur des produits tradi-tionnels tels que l’affiche, où la de-mande se porte plus sur les prix basque sur la qualité », explique Alexan-dre Binet (Euromedia) « contrairementaux autres applications où la qualité est
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COMMUNICATION VISUELLE ET RÉGIONS : UN TANDEM D’AVENIR
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recherchée : la décoration, pour lespoints de vente et pour les particuliers,et l’impression textile sont des marchésà plus forte marge, qui intéressent plusnos clients ».La poussée de la décoration est reliéeau fait qu’à volume d’activité constant,le nombre d’ordres augmente. Ten-dance accentuée par l’arrivée des par-ticuliers sur le marché de l’impression,alors qu’au début la décoration ciblaitsurtout les magasins, restaurants, hôtels,halls d’entreprise. Cette entrée en forcedu grand public a été favorisée par labanalisation de l’achat en ligne, et s’esteffectuée parallèlement à une orienta-tion de la demande vers des produitsimprimés de manière personnalisée, enplus petites séries et avec une exigencede qualité supérieure.Conséquence: les gros imprimeurs dela région PACA ont tendance à investir
pour développer leur activité, mais pasdans le but de produire plus. « Ils cher-chent à développer leur offre à traversdes matériels plus polyvalents plus éco-logiques aussi (demande forte) et demanière plus personnalisée », constateEuromedia, qui prédit que la personna-lisation est l’avenir du numérique, à tra-vers de petites séries adaptées à la
demande de chaque client.Corollaire ou en catalyseur de cette ten-dance, le marché de la décoration inté-rieure bénéficie de l’éclosion denouvelles variétés de supports d’im-pression, certains plus qualitatifs, d’au-tres plus innovants. Parmi les premiers,le textile, de plus en plus utilisé au-jourd’hui, notamment pour l’événemen-
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tiel en impression latex. Avec plusieursavantages, qualitatif d’abord (un aspectplus “noble”), mais aussi sur lescontraintes de transport et de logistique(poids inférieur) et écologiques (recy-clage en fin de cycle).Autre type de support d’impression luiaussi en fort développement dans lesapplications de décoration, les films
adhésifs structurés. Les effets “cuir” sontles plus prisés pour la décoration hautde gamme et ne sont plus réservés aucovering des véhicules de prestige.Notons à ce sujet qu’Euromedia estmaintenant distributeur de Grafityp, unimportant fabricant belge de films adhé-sifs, et qu’il commercialise la gammeGrafiWrap de films vinyles texturés.
LA DIMENSION ECOLOGIQUE REVIENT EN FORCE
Quatrième grand vecteur de croissanceexpliquant la bonne santé du marché:la transition écologique. Certes, la de-mande publique est en tête, mais unepartie provient maintenant du privé, no-tamment certaines grandes marques.Le latex facilite cette transition : « Onsent vraiment une volonté de sortir dusolvant », constate Alexandre Binet (Euromedia). À la fois pour raisons en-viron nementales, de santé (conditions detravail des opérateurs) et pour des rai-sons de productivité. Rappelons, eneffet, qu’une fois que l’on a imprimé enlatex, on n’est pas obligé d’attendre uncertain délai (d’évaporation) commepour le solvant.La transition écologique émane d’autant
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COMMUNICATION VISUELLE ET RÉGIONS : UN TANDEM D’AVENIR
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plus facilement du secteur privé que cer-tains freins ont été levés. Laurent Boghossian (Pomprint) indique qu’à prixéquivalent aujourd’hui, et sans surcroîtde contrainte d’utilisation, les clientssont intéressés par une solution propre. L’enjeu écologique se situe égalementau niveau du recyclage: « il y a unetransition qui s’opère du vinyle vers lepolypropylène. La demande augmentepour les produits sans PVC, qui peuventêtre jetés presque comme des produitsménagers ».
L’AFFICHAGE DYNAMIQUE ENFINPRÊT A DÉCOLLER?
Autre technologie impactant la commu-nication visuelle, l’affichage dyna-mique. L’imprimeur niçois Exhibit fait lepari que l’affichage à LED va enfinprendre son essor en France, un essoralimenté selon lui par la miniaturisationdes dispositifs à LED et par la diminu-tion de l’épaisseur des écrans : alors
que les modèles fins d’aujourd’hui sontépais de quelques centimètres, « d’icicinq à dix ans, cette épaisseur passeraà quelques millimètres ».Cette miniaturisation ouvrirait de largesdébouchés à la technologie LED, « carce qui est aujourd’hui imprimé sur destoiles et des bâches pourra l’être surces écrans amovibles, souples et dotésde processeurs permettant de diffuserde la vidéo ».Anticipant cet essor, l’imprimeur a misau point une offre qui va des écransaux dalles et aux solutions audio etvidéo. Une filiale dédiée a été créée,sous le nom de Pixeolab.Un point de vue pas complètementconvergent, mais proche, est celui d’Eu-romedia, non présent dans l’affichageà LED, mais qui pense qu’il va se déve-lopper conjointement avec l’affichagetraditionnel. Par exemple il existe déjà des logiciels(Caldera) permettant un affichagemixte, avec une partie dynamique ac-tualisable (un écran) complétée par unaffichage “traditionnel” imprimé, venant en habillage. n
DOSSIER
La société Parafe, concepteur et fabriquant d’enseignes et de signalétique basé à Auriol(Bouches-du-Rhône), a remporté au printemps 2012 un appel à projet lancé à destination des artistes, plasticiens, designers et fabricants de signalétique. Ce projet avait pour thème la signalisation des entrées de lagare Saint-Charles, la gare Aix TGV et l’aéroport Marseille-Provence.Les réalisations resteront visibles sur les trois sites jusqu’enjanvier 2014. Celle de l’aéroport Marseille-Provence comporte une mise enavant du mécène Eurocopter, installée au rond point des Lavandes pour marquer le pointd’ancrage d’Eurocopter et l’accèsstratégique à la manifestation des visiteurs étrangers.S’agissant de la réalisation, desfilms PVC du fabriquant HEXIS ontété posés sur l’ensemble des troissites retenus : C4232 CristalOrange Vif, HX5DP03 Dépoli Pailleté et E5179B Rouge OrangéBrillant avec GSOL170 plastifica-tion pour les visuels de la signalétique au sol.L’équipe créatrice qui a mené ceprojet regroupe, outre la sociétéParafe, l’agence Zélé (dirigée parGuillaume Parent, designer), CatyOlive, artiste lumière et FrédéricLemercier, graphiste. La sociétéParafe comprend un bureaud’études, un atelier de réalisationet les équipes de pose et de SAV.
Le développement aujourd’hui, c’est produire non pas plus, mais de manière
plus variée, en plus petites séries. »A. Binet, Euromedia
Le prix/m² d’un produit décoratif comporte plus de valeur ajoutée qu’une impression
classique sur papier, vinyle… ou sur bâche,segment sur lequel la concurrence
s’est internationalisée »L. Boghossian, Pomprint
MARSEIL L Capitale Européenne de la Culture
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L LE-PROVENCE 2013
Un concept entre volume, lumière et région.L’équipe a choisi de faire reposer le projet sur lescomposants essentiels del’environnement régional(calanques, soleil…). Lieux difficiles d’accès, zonescontrôlées, grandes hau-teurs, passage de train, tra-vail de nuit afin de ne pasgêner ou interrompre le service au public : un vraichallenge relevé par Parafe.Mi-décembre, et ce pendantun mois, la mise en placedes décors a mobilisé 4équipes de cordistes et deposeurs, ainsi que de nom-breux équipements lourds.
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RENCONTBASÉ EN RÉGION
PARISIENNE, A 35 KM AU
SUD DE PARIS, ESP EST L’UN
DES PRINCIPAUX FABRICANTS
FRANÇAIS DE PRODUITS À
DESTINATION DES PROFES-
SIONNELS DE L’ENSEIGNE.
DANS UN DOMAINE
SECOUÉ PAR LA CRISE,
MARQUÉ PAR UNE GRANDE
VARIABILITÉ DES PRODUITS ET
UNE TRÈS FAIBLE VISIBILITÉ,
LA SURVIE SE JOUE, POUR
PASCAL LACHARME, A LA
CAPACITÉ DE L’ENTREPRISE
TOUTE ENTIÈRE A APPRENDRE
VITE ET À PROGRESSER.
UN PATRIMOINE IMMATÉRIEL
DIFFICILE À CONSTITUER,
MAIS IMPOSSIBLE À COPIER.
Propos recueillis par
Jenny de Montaigne
Comment se répartissent vos activités?Y a-t-il un (ou des) segments plus por-teurs que les autres?Nous nous efforçons de proposer unegamme de produits la plus large pos si-ble. L’idée sur ces dernières années a étéd’élargir la gamme, pour proposer du“one-stop shopping” : être une sociétécapable de fabriquer tous les produitsdont nos clients peuvent avoir besoin.
Pour quels motifs avez-vous pris cette orientation stratégique?Nous sommes concurrencés par despays dits exotiques. Donc dès que l’onfait un produit, s’il y a des gros volumesen jeu, on ne peut pas être concurren-tiels, en tout cas en fabriquant enFrance. On ne peut pas se battre sur lesgros volumes, sur des produits stan-
dards, simples. Donc on se bat auniveau du service : nous avons identifiéun besoin de produits sur-mesure, fabri-qués très rapidement et avec un bon rap-port qualité/prix. Nous sommes unepetite structure, mais capable de fabri-quer n’importe quel produit dans l’en-seigne.Cela change tous les jours, car tous lesjours, on nous demande de réaliser desproduits spécifiques, que nous n’avonsjamais faits.Donc la capacité clé de la société, c’est,outre les produits traditionnels, de pou-voir réaliser des produits contenant deséléments en relief, lumineux, avec desanimations… à chaque fois des chosescomplètement différentes les unes desautres. Nous avons une obligation d’in-novation importante.
PASCAL LACHARMEPRÉSIDENT DU GROUPE ESP-ENSEIGNES
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Quelle est votre cible?Nos clients sont plutôt des petits etmoyens enseignistes. Il y a aussiquelques grands comptes, qui ont parexemple leur atelier en province, et qui,pour être réactifs et éviter de payer detrop gros frais de transport, peuvent êtreamenés à jouer ponctuellement la proxi-mité avec nous. Car nous avons un grosatelier en région parisienne, de6000 m². Nous sommes pratiquement leplus gros fabricant intégré français dédiéà ce marché en sous-traitance des ensei-gnistes.
Quelles sont les conséquences sur l’orga-nisation du travail de ce positionnement “one-stop shopping”? Faites-vous appelà la sous-traitance?Non, très peu. L’idée est d’avoir un ate-lier intégré, avec en interne les capacitéstechniques : les bonnes compétences etles bonnes machines. Il s’agit d’aller vite,donc nous travaillons en parallèle et nousn’avons n’a pas le temps de nous lancerdans des discussions avec des sous-trai-
tants et des partenaires, ni d’attendrequ’un sous-traitant nous envoie une pièce commandée, pour qu’on puissefabriquer.
Comment gérez-vous les compétencesinternes?C’est nous qui formons les employés etpresque tous sont des personnes multi-compétences : par exemple, celui qui faitle câblage pour un système d’éclairageva aussi savoir faire de la découpe.C’est systématique parce que nous
sommes dans un métier où le côté“débrouille” est important, et qui gardeun côté artisanal… que nos clients ontd’ailleurs eux aussi. Notre challenge estd’être capable de passer du côté artisa-nal de base à la capacité de faire trèsvite et bien des tas de petites choses.
Cela sous-entend une organisation humaineparticulière…Oui, il y a toute une organisation qui aété peaufinée au fil des années, sur lafaçon d’appréhender un projet, un pro-
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duit, etc. Premier principe : les gens sontsélectionnés et formés pour pouvoirappréhender différents types de projets,et la formation se fait surtout sur le tas.Ce qui nous amuse c’est de chercher àréaliser quelque chose de nouveau. Dans1 cas sur 3, il y a une partie étude, avecune réflexion sur le produit. Comme il fautproposer des prix qui ne sont pas déli-rants, il y a en permanence une auto for-mation générée par les allers-retours entre« je fais des devis, j’imagine comment çava pouvoir être fabriqué, je fabrique ».Tout cela a un côté hyper-pratique car ilarrive qu’en cours de route, l’on doive
changer la façon de faire… Il faut savoirse poser tout le temps des questions,aimer chercher à faire des choses quel’on n’a jamais faites, questionner les four-nisseurs, faire des essais et tirer lesbonnes conclusions. Une grande partie denotre savoir-faire est dans cette capacité àappréhender des tas de projets et à lesgérer de façon fluide et rapide.Plus que des compétences très pointues, ilfaut une intelligence généraliste, un savoir-faire pratique. Certains mécanismes fontque c’est l’organisation toute entière quiapprend vite, qui progresse, qui fait dusur-mesure… et pas seulement un individu.
Certes, c’est plus difficile à mettre enœuvre que d’inventer un produit génial.Mais c’est plus difficile à copier.
Quelles sont les principales difficultésque vous affrontez aujourd’hui dans lecontexte de crise?La plus grande pression du marché est labaisse des prix. Certes, les clients onttoujours le besoin de communiquer, maisils cherchent souvent soit à communiquermoins, soit à tirer les budgets vers le bas.Nous avons aussi des problèmes depaiement. Nous fonctionnons avec lacouverture SFAC, qui nous garantit le
RENCON
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Nos clients veulent du sur-mesure,des délais, un rapport qualité/prix
et du conseil. »
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paiement de nos clients, jusqu’à un cer-tain montant. 50 % de nos clients ont vuleur couverture baisser sur l’année écou-lée. Il y a des clients qui ne peuvent pasnous payer, et les défauts de paiement sesont accélérés ces derniers temps. D’unemanière plus large, même ceux qui ne ledisent pas clairement ont des difficultés.Un autre type de menace sur notredomaine est la loi qui taxe les enseignes,proportionnellement à la surface. Sonapplication est floue car variable selonles mairies, mais certains clients commen-cent à enlever des enseignes. Une autreloi demanderait d’éteindre les enseignes
durant certaines tranches horaires. Celapeut constituer un frein au développe-ment du marché, mais peut aussi appor-ter des opportunités : par exemple enproposant des dispositifs programma-bles. ESP propose déjà des systèmes permettant une gestion fine de l’éclai-rage, mais ils ne se vendent pas très bien
La visibilité que vous avez sur votre activité a-t-elle baissé avec la crise?Nous n’en avons jamais eue. Commenous faisons de la petite série, nousdevons toujours faire vite. Le plan decharge de l’atelier ne dépasse pas
15 jours et les commandes arrivent tousles jours. Nous devons donc gérer cetteabsence de visibilité, en plus de la grandevariabilité des produits demandés.
Cette variabilité est-elle particulièrementélevée dans votre activité?Oui, on nous demande de réaliser desproduits de plus en plus particuliers.Concrètement, le panier moyen étant à500 ou 600 €, nous enregistrons unemoyenne d’une quarantaine de com-mandes par jour. Chacune étant spéci-fique et particulière. Notre catalogue fait200 pages aujourd’hui, soit le double
ONTREPASCAL LACHARMEPRÉSIDENT DU GROUPEESP-ENSEIGNES
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ESP revendique, outre les produits traditionnels, de pouvoir réaliser des produits spécifiques innovants, contenant des éléments en relief, lumineux, avec desanimations… à chaque fois des choses complètement différentes les unes des autres.
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d’il y a 5 ans. Il y a quatre ans, nousavons introduit la signalétique dans notreoffre, ensuite les lettres découpées, lesenseignes à LED, les caissons en textile…Cet élargissement vient aussi de la pro-gression de notre capacité à faire deschoses nouvelles.
Quelles sont les évolutions techniques lesplus marquantes à vos yeux dans votredomaine?Les LED sont la grande évolution tech-nique des cinq dernières années. Ellessont véritablement entrées dans notre quo-tidien. Cela a commencé avec les croixde pharmacie et les journaux lumineux. Ça se poursuit aujourd’hui avecdes produits d’exposition de type caissonslumineux, qui sont presque tous éclairésavec des LED. C’est une technologieencore trop chère, mais qui permet deréaliser des caissons lumineux ultrafins,par exemple de 24 mm d’épaisseur (onpeut descendre à 10 mm), et des grandessurfaces (1,2 m, et jusqu’à 3 m de côté).
La dimension écologique est-elle trèsdemandée?La LED apporte une réponse à l’aspectconsommation d’énergie. La grandemajorité de nos produits sont faits avecde l’aluminium, donc recyclables. Lesplastiques que nous utilisons sont aussien partie recyclables. Mais nos clients nesont pas très sensibles à l’argument éco-logique, moins que les grands comptes.Ce n’est pas là que se situe la pressiondu marché, qui est plus sur les prix.Les clients sont attentifs au fait que lessystèmes très économes coûtent aussi unpeu plus cher. n
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RENCONTRE
La société ESP a été créée en 1989 etfabrique des “supports de com-munication visuelle hors media”destinés aux enseignistes. Aux enseignes sont venuess’ajouter, à un degré moindre,de la PLV et de la signalétique.S’y sont également rajoutés dessystèmes d’éclairage, typique-ment des rampes lumineuses etdes projecteurs pour l’extérieur,qui constituent un complémentde gamme (entre 20 et 30% duCA). La société, basée dansl’Essonne à St-Germain-lès-Arpajon, regroupe aujourd’hui45 personnes. Elle a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 5 M€ et dispose d’une base installée de près de 3000 clientsactifs.
PASCAL LACHARMEPRÉSIDENT DU GROUPEESP-ENSEIGNES
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LE TOTEM VIDÉO EST DEVENU UN SUPPORT DE COM-
MUNICATION AUDIOVISUELLE TRÈS À LA MODE. SUR-
TOUT DEPUIS L’ARRIVÉE D’UNE NOUVELLE GÉNÉRATION
D’APPAREILS MULTIMÉDIA INTERACTIFS, DOTÉS
D’ÉCRANS TACTILES, AU LOOK TRÈS DESIGN GRÂCE À
DES CHÂSSIS TRANSLUCIDES RÉTRO-ÉCLAIRÉS, LE TOUT
À DES PRIX ACCESSIBLES AUX MOYENNES ET PETITES
ENTREPRISES.
Le leader de cette catégorie detotems est une petite société française(quatre personnes), créée en 2011près d’Angoulême, à Saint-Yrieix-surCharente, qui développe et fabriqueen France tous les produits de soncatalogue.Plus surprenant encore : le créateurde cette pépite charentaise, appeléeFuturinov, est un quarantenaire d’unecréativité si productive qu’il aurait pualimenter à lui seul une édition duConcours Lépine. « Quand je me suisinstallé, j’avais en attente une tren-taine de brevets. Depuis cette date,plusieurs se sont rajoutés, dont unepartie dans la communication. J’aitoujours été dans cette philosophiede création et d’innovation, c’est unmoteur pour moi », explique Domi-
nique Poupeau, polytechnicien pas-sionné par la technique, doté enoutre d’une solide motivation « entre-preneuriale ». Il avait déjà créé sapremière entreprise à 23 ans etavoue n’avoir jamais perdu de vuel’idée de se réinstaller un jour. Aprèsune dizaine d’années passée en tantque Directeur Technique dans unesociété spécialisée dans les solutionsde garantie de la chaîne du froid,Priodis, où il a mené à terme debeaux challenges, l’envie de déposerdes brevets qui étaient en attente etde se réinstaller est revenue en force.
UN « HASARD HEUREUX »Autre paradoxe: à l’origine de Futu-rinov, point de totem vidéo, ni mêmed’appareil destiné à la communica-
FUTURINOV LETOTEM MULTIMÉDIAINTERACTIF MADE IN FRANCER
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FUTURINOV, LE TOTEM MULTIMEDIAINTERACTIF MADE IN FRANCE
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Dominique Poupeau, créateur de Futurinov et inventeur de ces totems lumineux interactifs. Un passionné de technique, motivé par la création et l’innovation.
tion. En réalité, la société avait étécréée pour la fabrication de la machineFreasy, une machine de froid de mêmenature que celles que notre inventeuravait développées pour Priodis. « Lafabrication d’un totem destiné à lacommunication est le fruit d’unhasard », s’amuse Dominique Pou-peau : « Début 2012, j’ai eu l’idée defabriquer, pour la journée inauguralede Futurinov, journée qui devait égale-ment servir à la présentation d’unefuture nouvelle machine de froid, unappareil de communication qui res-semblait aux totems que nouscommercialisons aujourd’hui. Les per-sonnes présentes ont été plusintéressées par le totem de présenta-tion que par la machine que je voulaismontrer. Deux totems ont été comman-
dés ce jour-là, ce qui m’a fait penserqu’il y avait là un potentiel importantsur l’ensemble de la France ».C’est ainsi qu’a été développée, au furet à mesure de l’année 2012, unegamme de produits de ce type… Desmachines de froid aux totems vidéo, ungrand écart ? Pas vraiment, estimeDominique Poupeau, qui explique quemême s’il y a en apparence un mondeentre les deux, en réalité c’est la mêmelogique industrielle qui entre en jeu :« lorsque je crée des éléments, jecherche à simplifier au maximum, àcréer un produit plus rapide à fabri-quer et par une personne ayant peu deconnaissances techniques, et qui seradonc au final, plus économique qu’unautre système ayant les mêmes fonc-tionnalités ».
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LE TRIPTYQUE GAGNANTLe concept de départ des totems Futuri-nov repose sur trois grandes idées.La première prend racine dans l’activitéprécédente de Dominique Poupeau,qui a imaginé un totem lumineux don-nant une sensation de fraîcheur. « J’aieu l’idée d’intégrer dans un châssis unsystème rétro-éclairé avec un ton bleuévoquant le froid ». Sur cette base aété créé un appareil servant à présen-ter une communication interactive etavec un côté lumineux personnalisable,permettant de choisir une couleur selonle thème ou le lieu. Ce dernier point, lapersonnalisation possible de l’am-biance lumineuse, constituant uneréponse forte à l’un des maîtres motsde la demande des clients, qui veulentpouvoir personnaliser leur communica-tion à travers ce type d’appareil.Le deuxième grand concept de base estle tactile. Le créateur est convaincu quele tactile est LE vecteur d’interaction pri-vilégié de demain avec les appareilscommunicants. Ce pari du tactile dès ledépart amène un bénéfice induit detaille : des prix abordables, comprisentre 800 € et un peu moins de2000 € pour le haut de gamme.« Comme nous avons utilisé dès ledébut des écrans tactiles dans nos sys-tèmes, nous avons des volumes nouspermettant des prix défiant toute
concurrence ». « Nous allons proposer,pour le même coût qu’un appareil arri-vant de Chine, un système entièrementpersonnalisable, pouvant être rétro-éclairé (ou pas), doté d’un écran tactile(alors que les autres ne le sont pas) etsurtout qui va en outre, disposer d’unordinateur intégré à l’écran, ce qui enfait un PC tout-en-un ».Troisième mot-clé de cette « successstory » à la française : la création etréalisation en France. Les totems sontassemblés et fabriqués par Futurinov(hormis les écrans, simples et intégrantdes PC, fournis par Asus et MSI). Cettecapacité constitue un atout de poids, àplus d’un titre, car elle permet non seu-lement de proposer des prix attractifs,mais aussi de mieux sentir les évolu-tions de la demande, à travers unegrande proximité avec les clients, et d’yapporter des réponses plus pertinentes.« Cette proximité m’a permis d’identi-fier un besoin qui n’était pas formuléjusqu’à présent », reconnaît D. Pou-peau : « Je suis en train de concevoirun système de communication interac-tive basé sur une tablette de type iPad,à utiliser soit sur des salons, soit quandon va en entreprise, comme systèmede rechargement et de présentationaux clients (application de type pré-sentoir) ».C’est sans doute aussi grâce au
Proposer, pour le même coût qu’un appareil arrivant de Chine, un système entièrement personnalisable.»
FUTURINOV, LE TOTEM MULTIMEDIAINTERACTIF MADE IN FRANCE
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UNE OFFRE QUI JOUE LA SÉDUCTIONL’offre de Futurinov se compose de quatre familles de bornes numériques :1. En entrée de gamme, les totems vidéomultimédia dits d’ancienne génération : ils’agit de produits « statiques », destinés à lalecture de fichiers multimédia, par exemplecontenus dans une clé USB.2. Les bornes interactives multi-applica-tions : des totems vidéo intégrant un écrantactile multimédia, capable de lire des DVD etdes clés USB, et même de faire des présenta-tions à distance (avec une clé 3G).3. Les appareils destinés aux comptoirsd’accueil et stands, comportant deuxécrans, l’un pour paramétrer (sélectionner lemédia, etc.) et l’autre en façade, par exemplepour montrer ses produits à des clients.4. Les petits totems de comptoir, appa-reils nomades intégrant une tablette, permet-tant de faire de la communication sur uncomptoir, sur lequel on peut les poser car ilssont équipés d’un petit pied. Ils sont destinésaux commerciaux itinérants ou aux sociétésayant des comptoirs, comme les pharmacies.Tous les produits Futurinov revendiquent unedimension écologique, car ils sont construitsavec du matériel recyclé : les châssis machinessont en PET et donc recyclables.Par rapport à une concurrence surtout consti-tuée d’appareils aux looks peu attrayants(des blocs noirs souvent en acier), fabriquésindustriellement, en Chine et en Corée, peu interactifs et chers, les totems Futurinov pré-sentent plusieurs points forts. Ce sont des produits au design attractif (translucides et lumineux), qui sont personnalisables évolutifscar permettant des mises à jour grâce aux PCintégrés. Ils sont vraiment multimédias, c’est-à-dire capables de lire la totalité des formatsinformatiques disponibles, ce qui libère de lacontrainte du format imposé par les ancienssystèmes pour les fichiers audio et vidéo.Enfin leur prix les rend accessibles à toutes lescatégories d’entreprises et ils sont garantis surune plus longue durée, 2 ans en standard et 3 ans avec extension, alors que la concurrencegarantit généralement 1 an.
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FUTURINOV, LE TOTEM MULTIMEDIAINTERACTIF MADE IN FRANCE
« made-in-France » que la société abénéficié de plusieurs apports finan-ciers qui ont soutenu son démarrage etson développement.Ainsi, plusieurs prêts d’honneur ont étéaccordés par la Région Charentes (àtravers des structures comme Initiativeet Réseau Entreprendre Poitou-Cha-rentes). Ensuite, sont intervenus desapports proposés par des banques,ainsi que d’autres acteurs.
UNE ANNÉE 2013 EN FORTEEXPANSIONLes totems sont très demandésaujourd’hui, déclare modestementDominique Poupeau. De fait, l’année2013 a démarré en trombe, avec uncarnet de commandes qui explose :415 totems ont été commandés finmars par une grande banque fran-çaise, et l’année 2013 pourrait bien seclôturer sur un total de 600 appareilsvendus.Les entreprises clientes sont surtout lesfranchises, les banques, les sociétés ennom commun dans la cosmétique et leslaboratoires. En 2012, une quaran-taine de totems avaient été vendus, àlaquelle est venue s’ajouter une ving-
taine sur le premier trimestre 2013.La société va devoir se doter d’un outilde production pour faire face à unetelle demande. Le principe de son pré-sident étant de faire le moins possibleappel à la sous-traitance, il s’emploie àmettre en place une équipe techniquequi lui permettra de continuer à conce-voir et produire tous les produitscommercialisés. L’objectif actuel estd’embaucher une dizaine de per-sonnes.Le prochain axe d’évolution des pro-duits est la « verticalisation » : toutes lesnouvelles bornes seront dédiées à desmétiers particuliers ou à des applica-tions. Par exemple, une borne destinéeà des salons de coiffure a été dévelop-pée, le premier client étant ConceptCoiffure (80 salons potentiels).Autre exemple : deux bornes ont étéréalisées pour permettre la réservationdirecte de courts de tennis et de ter-rains de golf ; une connexion Internetpermet en outre de réserver depuis sonPC ou son smartphone. Pour soutenircet objectif de conception de bornes,dédiées, l’entreprise devrait bientôtintégrer une personne spécialisée dansle développement logiciel. n JdM
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IMPRIMER PLUS GRAND, PLUS
VITE ET SANS SACRIFICE SUR
LA QUALITÉ. TEL EST LE TRIPLE
OBJECTIF POURSUIVI PAR
7278, IMPRIMEUR BASÉ À
VANVES (92), LORS DE L’INS-
TALLATION, FIN 2011, DANS
SON ATELIER D’UNE IMPRI-
MANTE GRAND FORMAT
SWISSQPRINT IMPALA, EN
REMPLACEMENT DE DEUX AU-
TRES MACHINES. UN CHOIX
CONFORTÉ EN PERMANENCE
PAR DES PERFORMANCES, UNE
POLYVALENCE ET UNE FIABILITÉ
RECORD, ALLIÉE À UNE ÉVOLU-
TIVITÉ TRÈS APPRÉCIABLE.
Par Jenny de MONTAIGNE
LE PRODUIT
L’IMPALASWISSQPRINTL’Impala, lancée en 2010, est le modèlele plus vendu du constructeur suisseSwisQPrint. Elle représente les 2/3 duparc français. C’est une imprimante à jetd’encre UV haut de gamme, à la fois entermes de qualité d’impression et de pro-ductivité : elle atteint 36 m²/h en modeproduction et 136 m² en mode affiche-brouillon. Elle peut accepter jusqu’à 18têtes d’impression, chaque tête compor-tant 1024 buses. Équipée en standard des couleurs CMJN,l’Impala peut être complétée par 5 ca-naux supplémentaires, notamment pour levernis, l’encre blanche, des couleurs ad-ditionnelles comme le vert, le violet etl’orange (Spot Pantone), ou encore du pri-maire d’adhésion pour l’impression sursupports spéciaux comme les métaux oule verre.Le modèle installé chez 72 78 imprime dutrès grand format, 2 x 3 m, notammentparce qu’elle est dotée de l’option Longboard, consistant à agrandir la surfaced’impression par rapport aux dimensionsstandard. Le Long board est un système
de transport pneumatique automatisépour l’impression de formats surdimen-sionnés (jusqu’à 4 mètres de longueur).Dans ce type de fonctionnement, c’est latête d’impression qui se déplace, et nonpas le support, ce qui évite l’usage d’untapis d’entraînement… et les défauts dequalité inhérents (l’effet « gazon », parexemple).L’imprimante a été, comme toute machineSwissQPrint jusqu’à son installation di-recte en France, vendue et installée parKIP, qui était distributeur exclusif avant lacréation de la filiale française. n
L’UTILISATEUR
72 7872 78 se définit comme un pôle d’im-pressions dédié à une large palette d’ap-plications : ses activités se déclinent del’impression tous supports, en petit et engrand format, jusqu’aux finitions et à lapose sur demande, à la réalisation dematériels pour stands, en passant par leconseil en fabrication, le bureau d’étudeset de recherche, le studio prépresse et lestudio de prises de vues. Cette capacité à proposer une telle pa-lette de prestations découle de sa struc-ture : 72 78 est en fait le nom d’un
J’utilise
SwissQPrint Flatbed UVImpala-longboard
72 78 À LA VITESSE D’UN IM P
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binôme regroupant deux imprimeurs,Numerix, qui opérait dans les grands etpetits formats, et Contrast, spécialisédans le grand format et aussi très présentdans les finitions. La formation du bi-nôme fait suite au rachat fin 2011 deContrast (13 personnes, 2,6 M€) parNumérix (9 personnes, 2 M€). Les deuxéquipes Numerix et Contrast sont main-tenant regroupées à Vanves (proche ban-lieue sud de Paris).La structure résultant de ce rapproche-ment regroupe 21 personnes et est diri-gée par Sébastien Fleury, de Numerix.Concernant l’activité grand format, 72 78 intervient surtout dans l’événe-mentiel (salons, manifestations…) et lacommunication sur lieux de vente, ainsique pour des réalisations sur demande.Elle dispose d’un atelier de près de1000 m², où est installé un équipementplutôt consistant. Pour le grand format, outre la SwissQ-Print Impala (qui est venue remplacerdeux autres machines), on y trouve troisimprimantes latex HP, deux 26500 etune LX65500 (1,52 et 2,6 m), deux ma-chines pigments HP Z6100 (1,50 m),une laser KIP KC 80 pour la productionrapide et en grand volume. Pour l’impression petit format, une HP Indigo 5500 (7 couleurs + blanc). Parmi
les matériels destinés aux finitions, unetable de découpe Zünd grand format(jusqu’à 2,70 x 3 m) G3 2XL-3200, deslaminateurs (à froid et à chaud), une sciemurale, des machines à coudre, à poserdes œillets, etc.L’entreprise a basé son développementet son positionnement sur deux axesforts. Le premier est sa capacité à s’en-gager sur tout type de projet, même inédit, de la « simple » plaquette com-merciale jusqu’à l’habillage de dizainesde télécabines dans des stations de ski,ou l’habillage de scooters, en passantpar des kakémonos ou des stands de sa-lons ou de magasins. Au même niveau, elle revendique auprèsde ses clients un rôle plus proche du par-tenaire que du prestataire, à travers unaccompagnement « expert » tout au longdu projet, depuis les phases en amont(bureau d’études, conseil en fabrica-tion…) jusqu’aux finitions et à la pose.Elle peut en outre s’engager sur des dé-lais particulièrement rapides, du fait desa localisation géographique (prochebanlieue parisienne) et parce qu’elle dis-pose de ressources internes dédiées, dedeux spécialistes de la pose et d’un cour-sier, ainsi que de sa propre logistique,un camion de livraison et un échafau-dage allant jusqu’à 8 m de hauteur. n ��
M PALA
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n Pour quels motifs avez-vous décidé de vous équiper de cette imprimante grandformat SwissQPrint Impala?Nous étions équipés de deux machines UV (une Arizona 250 GT de 1re génération/2,40 x1,25m et une Dupont ChromaPrint/2x3m). Nous voulions pouvoir imprimer plusgrand, en direct sur du 2x3m, et avec une productivité supérieure: nous avions desdemandes importantes, alors que nous étions limités à 12 et 18 m²/H. Aujourd’hui nouspouvons imprimer à une vitesse de 36 m²/H. Au niveau qualité, il y avait des défautsqui n’étaient pas réglés (effets gazon, problèmes de tenue d’encre sur certaines matières…).
n Quels bénéfices quantitatifs avez-vous constaté?Tout d’abord, la productivité est au rendez-vous, car nous avons triplé notre vitessed’impression par rapport à l’équipement précédent. En outre, nous avons beaucoupmoins de problèmes d’arrêts machine qu’auparavant, car l’imprimante est d’une trèsgrande fiabilité : elle tourne 16 heures par jour sans montrer le moindre signe de faiblesse(sur support rigide le jour et souple le soir). Il s’est écoulé au moins un an entre sa miseen route et la première intervention. S’y ajoute une grande polyvalence: elle peut imprimersur du support souple ou rigide, et sur une plus grande variété de substrats, de l’Akiluxau plexiglas miroir, en passant par le Dibond… sans problème d’accroche d’encre oude réflexion de lumière dans les têtes.
n Avez-vous également observé d’autres bénéfices, plus qualitatifs?Oui, une grande évolutivité : on n’est pas obligé de changer de machine quand on veutune option supplémentaire. Depuis la mise en œuvre de l’Impala, nous avons pu rajouterune rangée de têtes d’impression, soit deux fois 4 têtes aujourd’hui, ce qui nous permetd’aller beaucoup plus vite. Plus récemment, il y a une semaine, nous avons pu faireinstaller l’option Long board, qui n’était pas disponible au moment de notre acquisition.Ce qui nous permet d’imprimer des plaques de 2x3 m, en bénéficiant d’un mode d’entraînementplus fiable, et qui supprime certains petits défauts de l’entraînement par tapis. Il y aaussi la qualité d’impression, qui correspond largement à nos attentes.Enfin, SwissQPrint est une entreprise abordable, dans le sens où elle est attentive à lasatisfaction du client, elle fait en sorte de l’accompagner dans le temps… le contrairede l’approche à l’américaine.
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LE TÉMOIGNAGE
SÉBASTIEN FLEURYGÉRANT DE 72 78
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n Cette imprimante vous a-t-elle ouvertde nouvelles possibilités?Oui, nous avons pu gagner certains marchésgrâce à la qualité de l’impression : il n’ya quasiment pas de différence avec le roll-to-roll sur la HP Z6100. L’augmentation dela productivité nous permet aussi de répondreà certaines grosses demandes. Par ailleurs,nous pouvons aujourd’hui imprimer surdavantage de matières (Akilux, Dibond,supports type miroir vinyle argent brillant,plexi-miroir…). Nous pouvons imprimerune vitrophanie en recto verso, avec deuxfaces différentes, grâce à une coucheblanche pour occulter, avec la possibilitéde varier l’opacité de la couche blanche.
n Son prix élevé vous paraît-il justifié?Certes, c’est une imprimante chère (environ330000€ pour la version installée), maisson prix est largement justifié à l’usage.Non seulement pour sa grande fiabilité etsa polyvalence, mais c’est aussi probablementla table à plat la plus rapide du marché :on sent qu’elle « en a sous le pied » et quenous pouvons augmenter la cadence encas de besoin. n
7278 dispose d’un atelier de près de1000 m² en proche banlieue pari-sienne, où est installé un importantéquipement d’impression et de finitions, en grand et petit format.
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JUIN
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EUROPEAN SIGN EXPODU 25 AU 27 JUINEXCEL LONDON
13E SYMPOSIUM DE L’IMPRESSION NUMÉRIQUELE 26 JUINPARISCONTACT : PATRICK JOLYSECRÉTAIRE GÉNÉRAL01 47 23 61 86
SEPTEMBRE
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46 • SIGN INFO SERI N° 245 MAI - JUIN 2013
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q Autre (à préciser)
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q Règlement par virement bancaire : Canal Expo SARLN° IBAN : FR76 3000 3030 20000217 6335 986Code BIC : SOGEFRPPDomiciliation : Société Générale ParisBourse (03020), 134, rue Réaumur, 75065 PARIS
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