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ERP Un choix crucial Les étapes de la mise en œuvre SÉCURITÉ Boîtier UTM arme absolue contre les menaces internet “GOOGLISER” votre entreprise ? Alexandre POPESCU IT manager, Dixon Wilson BIMESTRIEL N°001 • février / mars 2008 France METRO : 5 BEL : 5,40 - LUX : 5,40 - CAN : 7,50 $ can - DOM : 5,80 - TOM/S : 790 XPF LE MAGAZINE DU DÉCIDEUR INFORMATIQUE EN ENTREPRISE FEVRIER / MARS 2008 NOUVEAU N°1 www.solutions-logiciels.com Les PROFILS les plus demandés Comment les SSII attirent les talents 66000 RECRUTEMENTS EN 2008

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ERPUn choix crucial

Les étapes de la mise en œuvre

SÉCURITÉ

Boîtier UTMarme absolue contre les menaces internet

“GOOGLISER” votre entreprise ?

Alexandre POPESCU IT manager, Dixon Wilson

BIMESTRIEL N°001 • février / mars 2008 France METRO : 5 €BEL : 5,40 € - LUX : 5,40 € - CAN : 7,50 $ can - DOM : 5,80 € - TOM/S : 790 XPF

LE MAGAZINE DU DÉCIDEUR INFORMATIQUE EN ENTREPRISE

FEVRIER / MARS 2008

NOUVEAU

N°1w w w . s o l u t i o n s - l o g i c i e l s . c o m

Les PROFILS les plus demandésComment les SSII attirent les talents66000

RECRUTEMENTS EN 2008

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SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 2008 3

tendancestendances

Indicateurs 2008Le début d’année est traditionnellement la période des vœux, desbudgets et des prévisions des sociétés d’études.

Gartner publie son étude Gartner EXPCIO Survey 2008, panorama des attentesdes DSI et des défis auxquels ils devrontfaire face en 2008. 52 DSI Français onété interviewés sur un total pour larégion EMEA de 628.

Top 10 des priorités “Business” pour 2008 Rang Top 10 des priorités “Technologie” pour 2008 RangAméliorer la compétitivité de l’entreprise 1 Business Intelligence 1

Lancer des nouveaux produits ou services 2 Enterprise Applications (ERP, SCM, CRM, etc.) 2

Pénétrer de nouveaux marchés, s’étendre géographiquement 3 Réseaux, communication voix et données (dont VoIP) 3

Réduire les coûts d’opération de l’entreprise 4 Modernisation des applications, mise à jour et remplacement 4

Acquérir de nouvelles sociétés et actifs 5 Technologies liées à la sécurité (contrôle d’accès, authentification, etc.) 5

Attirer et retenir de nouveaux clients 6 Technologies serveurs et stockage 6

Développer la relation client 7 Technologies de collaboration 7

Contrôler les coûts d’opération de l’entreprise 8 Technologies liées au client (vente et SAV) 8

Utiliser plus d’informations/analyses 9 Outils et applications de travail nomade 9

Renforcement des normes règlementaires et obligations 10 Applications et architectures orientées service (SOA et SOBA) 10

Les 10 priorités Business et Technologiques des DSI Français pour 2008 Source: Gartner EXP (January 2008)

• En moyenne, les budgets IT en France augmenteront de 3,15% en 2008, maisresteront tout de même en dessous de la moyenne Européenne (3,37%).• Ainsi, les DSI Français prévoient d’allouer cette année 62% de leur budget ITau fonctionnement de l’entreprise (contre 63% dans le reste du monde), 20%à la développer (contre 21% dans le reste du monde) et 18% à la transformer(contre 16% dans le reste du monde).

+3,15%Les 10 priorités des DSI Français Budget2008

➜ Alors que la plupart descyber-criminels d’aujourd’huiopèrent depuis la Russie, laChine et l’Amérique du Sud,une forte augmentation des at-taques en provenance d’Amé-rique Centrale, d’Inde, de Chineet d’Afrique est attendue aucours des cinq prochaines an-nées,selon les prévisions despécialistes de la sécurité.(Source : F-Secure)

La carte de naissances des Virus

Alors que le salon LinuxSolutions ouvre ses por-tes, le cabinet Pierre Au-doin Consultant (PAC)publie une étude sur Lemarché du logiciel etdes services autour destechnologies venues descommunautés “libres”.

730 Millions : CA français del’Open Source

OPEN SOURCELa France N°1 européen

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SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 20084

Directeur de la publicationet directeur de la rédaction :

Jean KaminskyConseiller de la rédaction :

François Tonic

REDACTION :Ont collaboré à ce numéro : A. del Pozzo, F. Tonic J. Saiz, D.

Ichbiah, J. Vidames, O. Pavie,Experts :

C. Raymond, E. Schiefer, G. Cretin, D. Cohen-Zardi, S. Souli,

M. Vernier, M. Lafer, [email protected]

Maquette : Claude MarrelCrédit Photos : Vincent

Blocquaux (Reportage Dixon,Wilson, pages intérieures

et couverture

PUBLICITE :Tel : 01 41 77 16 03

[email protected]

Abonnements :Solutions Logiciels,

Groupe GLi, 22 rue René Boulanger 75472

Paris cedex 10. Tel : 01 55 56 70 55, Fax : 01 55 56 70 20

Tarifs : (voir coupon d’abonnementpage 35),

8 numéros en 2008 : 25€(France métropolitaine)

Impression :Etc, 76198- Yvetot

Dépôt légal 1er trimestre 2008Commission paritaire en cours

Editeur :K-Now sarl, 6 rue Bezout ,

75014 Paris

S O M M A I R ESOMMAIRE■N°1février/mars 2008

■ tendances 03Les indicateurs du marché

■ METIER 06La Consolidation du logiciels’accélère

EMPLOIS 08Les sociétés de services,championnes du recrutement

Portraitsde recruteurs :

Altran, SQLI, AtosOrigin

10-12

Valorisation des logiciels, une nouvelle mission pour les directions informatiques 14

■ SECURITEACTUS 15, 16

FOCUS Boîtiers multifonctions : la sécurité tout en un évoluerapidement 18

■ POSTE DE TRAVAILLotus : au-delà de la messagerie 20

■ DOSSIER ERPL’ERP : un choix crucial pourl’entreprise 24

Une offre qui se verticalise 25

Les étapes de mise en œuvre du projet 28

Cas clientSavéol s’en remet à Sage 30Entreprise

Témoignages 32ERP vertical, une solution métierdédiée aux entreprises de services

Parole d’expert 34ERP 2.0, vers un ERP désintégré ?

■ DEPLOIEMENTDéploiement de Windows Vista 36

Déployer maintenant ou attendre ? 39

Retour d’expérience : 40Dixon Wilson, cabinet franco-britanniqued’experts comptables déploie Windows Vista sur 130 postes.

■ PROGICIELL’actualité de la gestion 22

I TC H O I S I R I D E P L O Y E R I E X P L O

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5

■ DESKSTOPGoogliser votre entreprise ? 484000 entreprises en France ontintégré les services Google.

■ PROJETDéveloppement 51Tableau de bord de WINDEV 12.

WEBRIA, le nouveau visage du web 52Adobe AIR Vs Microsoft Silverlight

Mener à bien son projet 54de développement

Adopter la SOA : 57quels bénéfices pour l’entreprise ?

■ SGBD 602008, l’année des bases de données

■ SAGA 62Skype Story

■ REPORTAGE 64Sophia Antipolis, Silicon Valley à la française ?

L E N O U V E A UM A G A Z I N E D E SR E S P O N S A B L E SI N F O R M AT I Q U E S

■ ADMINISTRATIONLa virtualisation pour consolider ses serveurs 44

Infrastucture :Windows Server 2008. 46Microsoft de retour sur le serveur

E D I T O R I A LEDITORIAL■

Cette nouvelle publication est lancée à un moment particulier : le début d’uneannée que tout annonce comme l’année des défis. Avec un style plus hollywoo-dien, j’aurais pu écrire “l’année de tous les dangers” !

Nous bouclons ce numéro le lendemain de ce que les médias ont qualifié demini krach boursier, et qui apparaît à beaucoup comme un avant-signe d’unecrise plus grave.

Le jour par ailleurs où la Société Générale annonce une fraude de 4,9 milliardsd'euros qui a échappé à son système de contrôle.

L’industrie de l’informatique est concernée doublement par ces évènements :d’abord parce qu’elle est majoritairement d’origine américaine et que les USAsont au cœur du typhon qui semble se préparer. Ensuite parce que le secteurfinancier et bancaire est un de ses clients majeurs. Pierre Audoin Consultantsestime ses investissements en France à 16% des dépenses informatiques, cequi le place au 2e rang, derrière l’Industrie.

Nous bouclons également notre numéro deux jours après l’annonce desrecommandations du célèbre consultant… Jacques Attali. Sa première propo-sition est de : "se donner les moyens pour que tout élève maîtrise avant la finde la sixième, le français, la lecture, l'écriture, le calcul, l'anglais, le travail degroupe et l'informatique”.Mais que leur manquera t-il pour en faire de futurs DSI…?Sérieusement, l’objectif de ces propositions, on le sait, est de gagner 1% decroissance d’ici 2012 ! C’est peu et c’est énorme à la fois puisque l’économienationale ne progressera que d’environ 2% cette année.

Que dire de la croissance de notre secteur du logiciel et des services ? 6,5%prévue en 2008, comme en 2007? Et un emploi qui va de pair, avec des embau-ches ébouriffantes, tel Linagora, spécialisé dans l’open source, qui annoncerecruter 100 personnes, alors qu’il en emploie 120, soit une hausse de 83% !

Dans ce contexte imprévisible, je pense que l’on peut parier sur la capacité dulogiciel et du service à apporter des remèdes à la crise : plus de contrôle et desécurité (ce qui a manqué apparemment à la Société Générale), et accroisse-ment de la productivité dans un contexte de forte concurrence mondiale.

On sait que l'idéogramme chinois qui représente le mot "crise" est constituéde deux idéogrammes, associant le mot "risque" et le mot "opportunité".L’informatique propose des solutions. Mais elle pose aussi des problèmes.

Solutions Logiciels a l’ambition de vous accompagner, vous directeur ou res-ponsable informatique, dans votre défi quotidien : transformer ces problèmesen solutions.

Jean KaminskyDirecteur de la [email protected]

au sommaire du PROCHAIN NUMERON°2 - Avril-Mai 2008 • parution 30 Mars● COMMUNICATION INTEGREEIntégrer les diverses formes de communication : VoIP, Mobiles, messagerie, partage etc.

● Applications OPEN SOURCE : choisir, intégrer, déployer

I T E R les logiciels en entrepriseO

2008, l’année des défis !

SL001_METIER-Div 24/01/08 20:27 Page 5

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SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 20086

métier

1er trimestre 2008La consolidation dulogiciel s’accélère

Surprises en chaîne le16 janvier dernier. Enquelques heures, Sunannonçait l’acquisition deMySQL et Oracle de Bea. Sices opérations doivent encorerecevoir l’aval des autoritéscompétentes, ellesbouleversent le marché, maisl’impact sur les utilisateursreste à évaluer. La veille SAPannonçait le succès de sonoffre d’achat en numérairedes titres de BusinessObjects.

C’est pour le construc-teur-éditeur l’occasionde devenir un acteurleader de base de don-nées et ainsi unconcurrent frontal à

IBM, Microsoft, Oracle ou encore Sybase. En effet,100 millions de copies de MySQL ont été téléchar-gées, avec un rythme quotidien de 50 000 !Sun se renforce sur le marché et la communautéOpen source, dont il est devenu un acteur important.Il s’agit, dans un premier temps, de concevoir de nou-veaux services pour les utilisateurs et de renforcerceux existants. Il s’agit aussi pour Sun de proposerune solution complète notamment pour les serveurs

web, ce qui pourrait avoir un effet positif sur ses ven-tes matérielles. Sur la partie logicielle, nous ne sa-vons pas comment MySQL va interagir avec les ou-tils Sun. A l’heure où nous écrivons ces lignes, il resteà préciser comment se fera l’intégration de MySQLet l’impact sur le développement de la version 6.0,dont la sortie était prévue pour la fin de l’année. Cerachat renforcera la crédibilité de MySQL pour conqué-rir les entreprises.Sun couvre désormais en Open source : la bureau-tique (Open Office), le système (Open Solaris), le dé-veloppement (Java), le serveur Java (Glassfish) etmaintenant la base de données. L’éditeur peut pro-poser à court terme une solution complète et totale-ment intégrée. ■

Transaction : 1 milliard $.

Sun rachète MySQL et devient d’un seul coup

un poids lourd de la base données

Après des mois d’incertitudes, Oracle afinalement accepté de relever son offred’achat à 8,5 milliards. Par cette acqui-sition, Oracle étoffe encore un peu plusson portefeuille technologique et logi-ciel. L’objectif premier est de renforcersa solution Fusion, le middleware de ré-férence de l’éditeur. Et Bea apporte desoutils et technologies sur le serveur d’ap-

plication, les applications composites,la sécurité, la SOA et les services, lesoutils de développements. Reste à in-tégrer et à donner une cohérence à cenouvel ensemble, tout en supprimantles doublons logiciels. Quid des projetsGenesis et de l’offre 360 ? Quel impactpour l’utilisateur et les clients ? Il estencore trop tôt pour le savoir. ■

Transaction : 8,5 milliards $.

Oracle acquiert BEA et consolide son middleware

Fast, éditeur norvégien, très présent dans lesmoteurs de recherche d’entreprise vient dese faire racheter par Microsoft, pour un mon-tant de 1,2 milliard de dollars, sous la formed’une OPA amicale Pour le géant du logiciel,la recherche d’entreprise constitue un enjeuimportant justifiant un tel achat. Et cela per-met à Microsoft d’intégrer une technologiefiable dans ses gammes professionnelles. Si

l’intégration de Fast dans les environnementsMicrosoft prendra plusieurs mois, ne doutonspas de la volonté du géant de pénétrer enforce sur la recherche d’entreprise sur lequelGoogle, Exalead, et d’autres, sont présents.Selon Jean Ferré (président de Sinequa), « laprochaine cible la plus probable d’une offrede rachat est Autonomy, acteur britanniquedu moteur de recherche d’entreprise. »… ■

Transaction : 1,2 milliard $.

Microsoft rachète Fast et se renforce dans les moteurs

de recherche

Le 15 janvier 2008, le rachat de Business Objects par SAPétait avalisé et 9 offres communes étaient proposées. Hen-ning Kagermann, CEO de SAP expliquait : “Avec SAP Busi-ness Suite sur la première plate-forme de processus mé-tier de l’industrie et le lancement de SAP Business ByDe-sign pour développer les ventes sur le marché des PME,

nous avons atteint deux des trois objectifs de notre straté-gie de croissance. Nous saisissons aujourd’hui une oppor-tunité majeure pour concrétiser la troisième composante denotre stratégie: devenir le leader des solutions destinées auxutilisateurs professionnels”. Les deux acteurs estiment quela Business Intelligence permet de «débloquer l’information,

de fournir une vision métier pertinente et de gérer la perfor-mance et les finances d’une organisation – indépendam-ment de la nature des bases de données et applications mé-tier sous-jacentes. SAP et Business Objects vont collaborerau développement de nouvelles applications pour aider lesutilisateurs professionnels à collaborer en réseau.” ■

Transaction : 4,8 milliards $.

Rachat de Business Objects par SAPLe leader de l’ERP devient champion du BI

mé t i e rTENDANCES

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Selon les chiffres 2007 du Syntec Informatique, sur les 55 000 recrutements dans le domaine informatique, 20 000

correspondent à des créations d’emploi. Pour 2008, le Syntec afficheune estimation de + 20 % du marché de l’emploi, soit 66000 offres,

dont un tiers des postes à pourvoir pour les jeunes diplômés. Attention, cesembauches ne sont pas toutes des créations de postes, loin de là. Il y a un

turn-over important , avoué de 15% à 25% selon les interlocuteurs.

RE

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 20088

par Jean Kaminsky

ACTUS

Santé, retraite : atouts supplémentairespour attirer les talents

Un tiers du personnel des 100 premiè-res SSII en France bénéficie d’uncontrat, via son employeur, chez GRASSAVOYE.“La rémunération différée est décisivedans la bataille que se livrent les en-treprises pour attirer et garder les jeu-nes talents”, déclare l’assureur.Les attentes de cette population entermes de santé et de prévoyance sontélevées : haut niveau de rembourse-ments en optique ou en dentaire, fortequalité de services avec une prédomi-nance de consultation de spécialisteset moins de médecine générale.

de croissance, les sociétés de servicessont championnes du recrutement !

Avec

métier

Akka Technologies sont dans lesmême ratios.Alten, Sogeti, Unilog, Cap Ge-mini, embauchent 2 000 per-sonnes environ chacune, et aug-mentent leurs effectifs de 20 à25% en moyenne !

Plus de 90% de cadresLes SSII recrutent quasi totalementavec un statut cadre. Ce qui n’estpas du tout la norme ! >

Nos politiques se rendent-ilscompte à quel point la crois-

sance de l’emploi repose en 2008sur les nouvelles technologies ?L’hebdomadaire CHALLENGESfaisait sa couverture le 3 janvieravec un dossier intitulé “394 000emplois à saisir”. Un tableauclasse “Les plus gros recruteursen France, en 2008”. Les 50 pre-miers recruteurs comptent 11SSII, aux côtés des grandes ban-ques, de la SNCF etc.

Une hausse des em-bauches à 2 chiffresPlus spectaculaire, le pourcen-tage de croissance des emplois,est à deux chiffres chez les SSII.La première, Altran (voir articlepages suivantes), 8 000 em-ployés, en recrute 2 400, ce quireprésente le tiers de ses effec-tifs actuels ! Steria, Accenture,

mé t i e r

CADRES : LES PLUS GROS RECRUTEURS France, 2008(source : Challenges, 3-1-2008)

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SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 2008 9

EMPLOIS métiermé t i e rQuel serait l’impact du “contrat de mission” ?

Muriel AMAR Directeur DéveloppementRH, Atos Origin. L’informatique est une activité dura-

ble et structurellement en croissance depuis long-temps. Les perspectives 2008 et des prochainesannées le confirment. Nous recrutons essentielle-ment en contrat à durée indéterminée parce quenous recherchons des collaborateurs qui désirentpartager nos valeurs sur le long terme. Le contratde mission n’aura pas un impact majeur dans no-tre politique d’embauche.

Pascal Brier Directeur général, Altran.Pour cette société, dont l’activité estmajoritairement dans le conseil, ce

contrat ne se justifie pas:Nous avons décidé de toute façon de rester dansdes contrtas d’embauche de type CDI. Le marchéest tendu, il faut garantir des contratssécurisants.Dans notre activité, la problématiquen’est pas la recherche de flexibilité, ni pour les dé-butants, qu’il faut attirer, ni pour les expérimentés,qu’il faut conserver. En définitive, nous n’avons pascompris en quoi c’était une bonne idée.Pour les contrats d’infogérance, cela peut avoir dusens : il faut gérer une population importante, surune durée courte

Très demandés : SAP, .Net, BI…

Les Jeudis, site web d’emploi informatiqueet organisateur de salons de l’emploi, esti-

ment qu’en 2007, ils ont connu une hausse de20 à 30 % dans le recrutement informatique.La tendance semble plus forte sur les profils liésaux technologies récentes comme le Web 2 ouencore les plates-formes matures (Java, PHP,ASP, .Net). Les secteurs de l’ERP, de la Busi-ness Intelligence, les métiers de la finance de-meurent d’importants secteurs de recrutements.Mais comme nous l’a confirmé Alexandre Xira-dakis (responsable communication des Jeudis),certains domaines sont tendus. Ainsi, il y a pé-nurie de compétences SAP et le marché .Netdemeure tendu. Pour leur salon du 10 janvier, Les Jeudis an-nonçaient 20 000 postes offerts par les expo-sants…

Selon leur prévision, avec le souci des entrepri-ses d’être toujours plus réactives, les plates-formes Java et .Net, les ERP, devraient gar-der une forte demande, tout comme les pro-giciels et la business intelligence.

60 offres des SSII contre 40des entreprisesSi l’Open Source est une tendance de fonden progression constante, les Jeudis neconstatent pas non plus un raz de marée,comme par exemple sur les environnementsJBoss pour lesquels, il y a peu d’offres. Maisil faut nuancer car la communauté Opensource peut fournir les compétences recher-

chées. Au niveau des candidats, la certificationpeut être un «plus», mais pas nécessairementdécisif. Sur la partie développement, les architectessont recherchés, par les entreprises et les SSII,même si en terme de volume, les offres se si-tuent entre 3 et 8 %, selon les mois, d’aprèsM. Xiradakis. Les profils sont pointus, avec sipossible une double compétence. Autre constatintéressant, les SSII demeurent majoritaires dansles recrutements, les entreprises cherchant àstabiliser et à constituer une équipe durable. Leratio serait de 60 postes en SSII pour 40 en en-treprise.

60 à 70 % des offres en IDFConcernant la répartition géographique, l’île deFrance concentre 60 à 70 % des offres contre30 à 40 % pour la province. Mais plusieurs vil-les montrent un dynamisme certain commeNantes, Lyon, Toulouse, Lille. ■

Jean VIDAMES

APEC : l’informatique en tête

Selon une étude de l'Apec (Association pour l'emploides cadres) dressant le bilan de l'année 2007, la fonc-tion informatique est en tête du palmarès des offres d'em-ploi de cadres en ligne. Pour la quatrième année consé-cutive, elle recueille plus d'un tiers de ces annonces.Elle a progressé de 30 % en 2007 contre 22 % en 2006,et représente plus de 76 400 offres au total.60% des offres high-tech concernent l'informatique degestion, la fonction qui recrute le plus en 2007. La plusbelle progression est dans l'exploitation et maintenance :de 8 % en 2006 à 57 % en 2007. Les profils système,réseau et données sont très demandés : + 42 % en 2007.

RECRUTEMENTS :QUELS sont les PROFILS demandés ?

Systeme d’information durable : La refonte du SI

Le premier évènement consacré à l’architecture de l’ IT durable ( S-IT-A , Sustainable ITArchitecture) se tenait à Paris le 31 janvier 2008 : "Les assises des systèmes d'informa-tion durables - La refonte progressive des SI avec SOA".Les partenaires de l’évènement étaient notamment Sun, Ilog,Unilog, Softeam, Software AG.Les méthodologies proposées tournent autour de la matrice SOA, l’ACMS et la méthodePraxème, le process UP…Promoteur de l’évènement, Pierre Bonnet est également le co-auteur de ce livre paru chezLavoisier . L’ ouvrage étudie l'architecture orientée services ou SOA (Service Oriented Ar-chitecture) donnant les bases d'un système informatique durable, plus agile, capable des'adapter aux évolutions.

Cette architecture prend le meilleur des approches objets, d’urbanisation, de BPM, etc. Elle s’appuie sur les systèmesde gestion de règles Les niveaux de mise en oeuvre de la SOA de surface, de refonte et étendue sont développés.

Le premier recruteur selonChallenges, Mac Donald re-crute 38 000 personnes dont60 cadres… !Du coup, parmi les 25 pre-mières sociétés recrutantdes cadres, 11 SSII sontprésentes. Ces onze socié-tés de services totalisent18 000 embauches, alorsque leur effectif cumulé estde 80 000 collaborateurs.Leur taux moyen de crois-sance est de 22%.Les 10 premiers recruteurshors informatique embau-cheront cette année 22 000cadres, alors que leur effec-tif total est un peu inférieurau million d’employés, soitune croissance de 2% seu-lement !Les SSII ont donc un taux decroissance 10 fois supérieur,en ce qui concerne l’emploides cadres, à celui des pre-mières sociétés françaises. ■

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25% de turn-over

Pascal Brier ne cache pas leturn-over. Il avoue un taux de25%. Les 2 300 embauches

correspondent à 1 500 postes à remplaceret «700 à 800 créations».1 200 à 1 300 postes sont destinés à l’acti-vité conseil, un millier pour la partie « SSII ».

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 200810

La formation est traitée dansPeople CMM via le secteur Trai-ning et Development.

➜ Quel message voulez-vousadresser au candidat qui voudraitpostuler chez vous ?Chez SQLI, on trouve des pro-fils très différents issus d’hori-zons professionnels et géogra-phiques multiples.Chacun peut y exprimer ses ta-lents quels que soient ses com-pétences, son niveau de forma-tion, ou son métier. Nous recru-tons des candidats à fort poten-tiel qui souhaitent s’engager àfond dans la réussite de l’entre-prise. Au-delà des compéten-

ces actuelles des candidats,nous mesurons d’abord leur ca-pacité à évoluer. ■

* France : Paris, Strasbourg, Lyon, Di-

jon, Montpellier, Aix-en-Provence,

Toulouse, Bordeaux, Poitiers, Nantes,

Rouen, Suisse : Lausanne et Genève,

Maroc : Casablanca, Rabat et Oujda

➜ Quel volume de recrutementpour 2008 ? SQLI prévoit de recruter en 2008plus de 500 collaborateurs surl’ensemble de ses agences * enFrance, Suisse et Maroc.

➜ Quelle est votre politique deformation ?Afin d’attirer les meilleurs talentset de fidéliser les collaborateursen poste, SQLI s’est lancé de-puis 2003 dans une démarched’amélioration continue de lagestion de ses ressources hu-maines (People CMM), depuis le

recrutement jusqu’à l’évolutionde chacun au sein du Groupeselon de multiples trajectoires,en passant par la gestion de laperformance individuelle et col-lective ainsi que la formation.La transmission des compéten-ces est un élément clé chezSQLI, en effet nous souhaitonsau maximum valoriser et parta-ger le capital-connaissances denos équipes. C’est pourquoinous encourageons un maxi-mum d’échanges entre nos col-laborateurs : workshop, espacede discussion, parcours d’inté-gration des nouveaux embau-chés, Intranet de capitalisation,cellule de veille technologique…

A coup de rachat et de croissance, la société aura doublé de tailleentre 2005 et 2008, pour atteindre 2000 personnes en fin d’année.

Alexandra Lecordier, responsable du recrutement

PROFIL métiermé t i e rLes demandes des SIPour Altran, les demandes restent fortes surles technologies suivantes, où le marchén’est pas encore saturé :> Gestion des données : Knowledgemanagement, Enterprise Content manage-ment> CRM et Business intelligence> ERP, applications de pilotagePascal Brier note également “une fortedemande d’assurance Qualité, qualitédu logiciel, des développements ; lagestion des tests avant mise en pro-duction”.

“Les carnets de projets sont remplis.Mais les projets sont plus pragmatiques, plus petits”

“Notre président aime à dire que nous nesommes pas une SSII, explique Pascal Brier,Directeur général adjoint, 60% de notre acti-

vité est du conseil en technologie”. Altran recrutera 2 300 personnes en 2008,une légère hausse par rapport à 2007 (2 200), pour cette entreprise quicompte 8 000 employés en France, et 17 200 dans le monde.

2300 recrutements en 2008plis. Les projets sont maintenant plus “prag-matiques”, plus modestes. Il y a moins degros schémas directeurs, d’énormes projetsde divisions. Ce sont des “projets d’étapes”,d’une durée de développement de 6 mois,pour une durée de vie de 2 à 3 ans.Les DSi veulent à la fois minimiser le risqueet rendre plus vite opérationnels les projets.On maîtrise mieux un projet et son délai demise en œuvre quand il est plus modeste. ■

SQLI : une démarche CMM en RH

Recrutements 2008 : 500 postes nouveauxLes valeurs de l’entreprise

“Nos valeurs sont la clé de voûte de no-tre réussite : l’excellence, le dynamismeet l’innovation, le sens des responsabili-tés et de l’engagement, l’entraide et l’es-prit d’équipe, le plaisir et l’épanouisse-ment personnel”.

Les profils recrutés

> Jeunes diplômés :plus de 40% des recrutements

> Développeurs :les profils ingénieurs développementsreprésentent 60% de l’effectif

> Chefs de projet :15 % de l’effectif

➜ Ces embauches sont elles le signe d’uneforte croissance du marché en 2008 ?“il faut être prudent, estime le Dga d’Altran,nous avons tous cette problématique dessubprimes. On ne sait pas se positionner”

P. Brier résume la physionomie des projets.Depuis 12 à 16 mois, nous assistons à uneaccélération, avec une reprise de confiance.Fin 2007, les carnets de projets étaient rem-

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métiermé t i e rACTUSAtos Origin est présent dans tous les secteurs des servicesinformatique, conseil, intégration, infogérance. La société amis en place un plan d’accompagnement des collaborateurs.

Recrutement 2008 :

➜ Est-ce une année recorden terme de recrutement,pour vous ?Pour Atos Origin, chaqueannée fait figure de recorden terme de recrutement.Depuis 2005 nous recru-tons en France entre 2000et 2500 nouveaux collabo-rateurs tous les ans. Outrela capacité à les accueillir,

ce que nous recherchons avant tout c’estde développer au mieux ces nouveaux ta-lents qui nous rejoignent.

Dans l’hexagone, nos recrutements se ré-partissent à parts égales entre l’Ile de Franceet la province avec une trentaine d’implan-tations sur les principales métropoles.

➜ Vos atouts ?Atos Origin offre des opportunités motivantespar la diversité de ses activités et ses possi-bilités de mobilité en France et à l'internatio-nal (nous sommes présents dans 40 pays).

➜ L’intégration et la formation des collabora-teurs : mentors et université interne.Le développement des compétences de noscollaborateurs, leur permettant d'être acteurde leur évolution de carrière, est pour nousune priorité. Nos “Competences Managers”assurent l'accueil et le suivi des nouveauxembauchés avec une attention particulièrepour les jeunes diplômés qui se voient dé-

diés aux commerciaux ou aux consultants.Nos collaborateurs vont aussi acquérir et dé-velopper leur savoir-faire sur le terrain, viale mentoring d’un senior. Nous évaluonsnos futurs managers sur leur capacité àtransmettre et à développer les compéten-ces autour d’eux. ■

Le Groupe LINAGORA, une société leader sur le marché des logiciels libres, (Éditeur OrientéService, un EOS) annonce le démarrage du plus important plan de recrutement de l'his-toire du logiciel Libre en France. Le groupe envisage de recruter plus de 100 nouveauxcollaborateurs pour soutenir sa forte croissance. Avec 120 collaborateurs en France, Li-nagora connaîtra ainsi une croissance de 83% de ses effectifs cette année !Avec une présence à Paris, Lyon et Toulouse et une ambition affichée de se développer àl'étranger (en Europe dans un premier temps) la société affirme compter plus de 500 clientsdont plus de 60% des très grands comptes Français“D'ici 2 ans, 4 % du PIB européen sera généré par le marché du Libre. Alors, inutile de ré-fléchir plus longtemps !”, déclare Alexandre ZAPOLSKY, PDG qui promet également auxcandidats : “Vous voulez voir du pays ? Nous aussi. Le Groupe LINAGORA nourrit l'ambi-tion d'étendre ses activités en Europe et même au-delà”. ■

signer un tuteur dès leur intégration.Quel que soit le métier d’entrée, l'objectifest d’une part de faciliter une acquisitionrapide de notre méthodologie, de nos outilset de notre culture, d’autre part d’identifierles potentiels afin de construire pour cha-cun un parcours à la hauteur de ses com-pétences et de ses aspirations.

Nous nous sommes dotés d’outils : référen-tiel de compétences, dispositif de manage-ment et de développement de la perfor-mance) qui permettent à chaque collabo-rateur de prendre connaissance de toutesles opportunités d'évolution.Plus de 15 % de nos collaborateurs connais-sent une évolution de carrière chaque an-née au sein de notre groupe."

➜ Des formations ? Nous disposons d’un Centre de Formation

et d’une université interne, Atos Origin Uni-versity, qui offrent par exemple :-Un cursus « Métier Projet », accompagnel'évolution de nos collaborateurs dans cettefilière. Il est composé de 3 modules de 15jours chacun : Acteur de projet, Chef de pro-jet, Directeur de projet.- Des cursus techniques, d’autres enfin dé-

2200 en France, 10000 dans le monde.Les valeurs de l’entreprise

"Elles contribuent à fédérer des équipes com-posées de profils divers et complémentaires enfavorisant la coopération. Cinq valeurs nous ani-ment :

> Une priorité : nos clients, ils sont au cen-tre de nos préoccupations.

> Le respect de nos engagements, que cesoit vis-à-vis de nos clients, de nos partenairesou de nos collaborateurs.

> La convivialité. Pour nous, l'entreprise estun lieu de socialisation, où l'humour et la cha-leur humaine ont leur place. Un lieu où chacundoit pouvoir exprimer sa personnalité.

> Esprit d'entreprise et travail d'équipe.C'est l'esprit Projet : nous partageons nosconnaissances et travaillons collectivement à larecherche de nouvelles opportunités. Nous gé-rons le présent tout en anticipant l'avenir.

> Enfin, la profitabilité qui est pour nous unmoyen de ne pas subir notre environnement etde garantir notre autonomie."Les profils recrutés

> Jeunes diplômés :Entre 40% et 50% des recrutements “Une grande partie de ces postes sera pourvuepar les étudiants futurs diplômés (principale-ment bac+5) qui effectuent leur stage de find’études au sein de la société. Un contrat à du-rée indéterminé leur est proposé au terme deleur stage”

> Développeurs :les profils ingénieurs développement représen-tent 20% de l’ effectif

Muriel AMAR

Directeur

Développement RH

Linagora lance la plus grosse campagne de recrutement de l’Open Source

...En embauchant 100 personnes...

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CAS_CLIENT■Tourisme : Référentiel RH

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Pour faire face à sa crois-sance forte, pérenniser sonSI et gagner en intéropéra-bilité avec ses partenaires,la DSI du Groupe Karavel-Pro-movacances.com mène ac-tuellement un ambitieux pro-jet de refonte globale de sonSystème d’Information autourd’une plate-forme technolo-gique Java/J2EE.Pour mener à bien ce projetstratégique, il est apparu es-sentiel à Promovacances delancer un vaste programmede recrutement visant à dou-bler les effectifs de la DSI, ac-

tuellement d’une quarantaine de personnes. Dans ce cadre, Promovacances.com a fait appel au Groupe SQLI pour un accompagne-ment global visant à inscrire la DSI dans la mise en place d’un réfé-rentiel RH, pour trois raisons majeures :> sa capacité de conseil autour de l’optimisation des processus mé-tiers en général et son expertise autour de People-CMM en particulier> sa maîtrise du recrutement de profils technologiques de haut niveau > sa capacité de formation.

PEOPLE-CMM : la qualité totale appliquée aux ressources humaines

Dans le cadre de son engagement dans la Qualité Totale, le Groupe SQLIa cultivé sa différence par une conception originale du management enintégrant, dès 2003, People-CMM, modèle de qualité dédié à la gestiondes Ressources humaines.1ère SSII en Europe à obtenir une certification P-CMM, SQLI disposeaujourd’hui d’un ensemble de pratiques outillées répondant aux exi-gences du niveau 2 du modèle, et du niveau 3 pour certaines.Pour l’avoir implémenté sur l’ensemble de ses agences depuis 4ans, le Groupe SQLI possède aujourd’hui une vision réaliste, concrète,basée sur son expérience “terrain”, des bénéfices que l’on peut entirer et a donc accompagné le Groupe Karavel-Promovacances.comdans la conception et le déploiement d’un référentiel RH s’articulantautour :> d’un “descriptif des postes” transversal ;> de pratiques de recrutement outillées ;> de pratiques de suivi des collaborateurs ... ■

David CUMONTDirecteur de Projet SQLI PARISsur le projet KARAVEL-PROMOVACANCES

Avec Sabine Camuset, Responsable Recrutement etjérôme Lerouge DSI de KARAVEL-PROMOVACANCES,nous avons élargi notre réflexion sur l’optimisationglobale de nos processus RH.

17 ans d’expérience et d’innovation.

■ CRÉÉ EN 1990, LE GROUPE SQLI est spécialisé dans la conception et lamise en œuvre de systèmes d’informations reposant sur les nouvellestechnologies. C’est aujourd’hui le leader français de l’e-business.

Pour aider les entreprises à tirer parti des technologies Internet, SQLIpropose un accompagnement global sur tout le cycle du projet.Depuis sa création, SQLI assied son développement sur une expertisetechnologique de pointe et sur une politique intensive de veille IT et de R&D.

Depuis 5 ans, SQLI poursuit une stratégied’industrialisation reposant sur trois axes majeurs :- CMMI (modèle de qualité logicielle) : en 2005, SQLI estdevenue la 1ère SSII française à obtenir la certificationCMMI niveau 3.

Le Groupe vise le niveau 5 pour 2008.- L’offshore : SQLI dispose de 3 centres au Maroc.

- Les solutions répondent à deux objectifs :soit améliorer la productivité des équipes pour la mise en œuvre des projetse-business (ex. : IdeoProject, solution de pilotage des projets reposant surCMMI), soit proposer une solution clé en main à une problématique fonction-nelle récurrente (secteur santé, collectivités…)

une démarche

de qualité dédiée

au management

des RH

Pérenniser ses compétences, un enjeu fortpour la DSI de PROMOVACANCES.COM

A PROPOS DE L A SSII . . .

“ “La mise en œuvre des pratiques People-CMM s’est rapidement imposée.

SQLI accompagne le Groupe Karavel-Promovacances.com dans l’implémentation depratiques People-CMM. Cartographier les compétences, recruter les meilleurs et fidé-liser ses collaborateurs : 3 enjeux stratégiques pour la DSI de Karavel-Promovacances.

Jérôme LEROUGEDirecteur Service Informatique de KARAVEL-PROMOVACANCES “Initialement, nous avions fait appel à SQLI pour nousaider à recruter des profils techniques. Peu à peu,nous avons, avec David Cumont, Directeur de ProjetSQLI, élargi notre réflexion sur l’optimisation globalede nos processus RH et la mise en œuvre des pra-

tiques People-CMM s’est rapidement imposée. Aujourd’hui, à moins de deuxmois de leur déploiement, nous en mesurons déjà les apports...”

Contact : Christine Julien / Resp. Communication • [email protected]

Groupe SQLI • Tél. 01 55 93 26 00

www.sqli.com

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acquisitions, mener à bien des négociations dejoint venture, concéder des licences et franchi-ses, ou encore établir des relations transparen-tes avec les investisseurs. Si les résultats géné-rés par les systèmes d’informations stratégiquessont analysés et convertis en mesure de la valeurmétier, il est alors possible de calculer la valeurfinancière réelle des actifs logiciels et leur contri-bution à l’activité de l’entreprise ». ■

Jean Kaminsky

L’éditeur Micro Focus a demandé à l’INSEAD,d’évaluer la gestion et la valorisation des actifs

informatiques dans les entreprises. Le rapport,mandaté par Micro Focus, vient d’être publié parle Professeur Soumitra Dutta, Titulaire de la Chaire« Business & Technology » de l’INSEAD. « Les en-treprises ont géré leurs actifs logiciels stratégiquesnon pas comme une ressource créant de la valeur,mais comme un poste de dépense à réduire. Cetétat de fait doit changer », déclare l’auteur. Il faitégalement état d’un manque complet d’outils ap-propriés pour mesurer la valeur métier des actifs lo-giciels.Le rapport s’appuie sur une étude réalisée auprèsdes DSI et DAF, publiée en octobre dernier par Mi-cro Focus. Elle démontrait qu’au sein d’une dé-pense informatique annuelle globale de plus de1160 milliards de dollars (Source : IDC Janvier 2007)en 2006, les systèmes informatiques constituaientdes actifs cachés ; les grandes entreprises interna-tionales méconnaissent le périmètre et la valeur deleurs actifs informatiques comparés aux autres ac-tifs - évalués régulièrement -, tels que la trésorerie,les marques, les droits de propriété et la propriétéintellectuelle.

Une “priorité des DSI”Le Professeur Dutta conclut : « Les DSI et DAFdoivent promouvoir la valeur métier des actifs lo-giciels stratégiques auprès des actionnaires et lavalorisation de ces actifs doit constituer l’une deleurs priorités. Les actifs logiciels stratégiques(…) doivent être mesurés correctement pour pren-dre de bonnes décisions en matière d’investisse-ment, élaborer des bilans, engager des fusions et

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Valorisation des logiciels, une nouvelle mission pour les directions informatiques ?

Pour 90% desgrandes entreprises,les logiciels sontabsents des bilans.

L’étude quantitative a égalementrévélé que 60 % des DSI et DAFinterrogés ne connaissent pas lepérimètre de leur patrimoine ap-plicatif stratégique et que 29 %d’entre eux ignorent le montantannuel de leurs dépenses relati-ves à ces actifs logiciels. Ce pro-jet de recherche fait suite à uneétude KPMG, conduite en parte-nariat avec Micro Focus en mai2007, laquelle avait révélé que90 % des grandes entreprisesn’attribuaient pas de valeur à leursinvestissements informatiquesdans leurs bilans annuels.

Avis de l’expert-comptable

Le sujet pose beau-coup de problèmeset recèle une grandecomplexité.

En principe, un logicielcréé pour les besoinsde l’entreprise constitueune immobilisation in-

corporelle valorisée à l’actif du bilan. Si l’onse réfère à l’avis du Conseil National de laComptabilité deux critères de comptabilisa-tion d’un tel actif sont à retenir. Il s’agit :

> d’une part, de la probabilité d’en retirerdes avantages économiques futurs pourl’entreprise ;> d’autre part, de la possibilité de procé-der à une évaluation suffisamment fiable.

Ces deux critères amèneront sans doute lesentreprises à beaucoup de prudence dansl’évaluation de leurs systèmes informatiqueset dans le choix de comptabilisation. En pre-mier lieu, les difficultés qu’elles rencontrentdans la détermination des coûts, les inci-

teront souvent à enregistrer en charges lesdépenses liées à la recherche et à la réali-sation des logiciels. D’autant qu’il est prévude distinguer les frais engagés en phase derecherche, devant être comptabilisés encharges, et ceux liés au développement deslogiciels, pouvant être immobilisés.De plus, sur le plan fiscal, la méthode decomptabilisation choisie n’est pas totalementneutre.On ne valorise pas un logiciel comme un ma-tériel. On peut s’interroger sur la valeur dulogiciel développé sur-mesure, pour les be-soins de l’entreprise. Il n’aurait pratiquementaucune valeur en dehors de cette entreprise.En revanche, en cas de cession ou de fusionde l’entreprise, ce serait une erreur de nepas chercher à valoriser ce qui contribue àla bonne marche de l’entreprise. ■

Daniel Bonnet [email protected]

métiermé t i e rACTIF

Logiciels :un actif caché“ “

Attention aux choix !

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SECURITÉ l actualité l focus

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 2008 15

Le marché du DLP (Data Leak Prevention, ouprotection des données sortantes) attise désor-mais toutes les convoitises. Si Websense faitfigure de pionnier en ayant déjà racheté un trèsbon éditeur du domaine l’an dernier (PortAuthority), c’est désormais au tour des éditeursd’antivirus de s’y intéresser de près. Trend Microa été le premier à dégainer en rachetant pour unmontant inconnu Provilla, éditeur de la solutionLeakProof.Symantec lui a emboîté le pas en s’offrant Vontu,considéré comme le dernier éditeur majeur duDLP. Ce dernier était un partenaire de longue datede Symantec, qui utilisait déjà sa technologieDLP au sein de ses passerelles de sécurité email.Son acquisition n’est donc pas vraiment unesurprise.

Les deux éditeurs proposent des solutions baséesà la fois sur l’installation d’un client sur les postesde travail et d’un serveur sur le réseau, afin d’éti-queter les documents sensibles de l’entreprise etd’être en mesure d’en contrôler la dissémination.Provilla notamment met en avant une technologied’empreinte des documents censée résister à lacopie (numérique), et qui lui permet de détecter etde bloquer la copie de documents confidentielssur des clés USB, ou d’interdire leur impression.Selon l’analyste Gartner, le marché du DLP(intégré à celui du contrôle de contenu) est enaugmentation rapide, avec une prévision de 120à 150 millions de dollars pour 2007 alors qu’il nepesait encore en 2006 que 50 millions de dollars.On comprend mieux l’intérêt soudain des éditeursd’antivirus. ■

s’offre un labelqualité webL’éditeur d’antivirus McA-fee s’est offert ScanAlert,propriétaire de la marque“Hacker Safe”, dont onvoit souvent le symbolesur des sites de com-merce électronique. Lelogo indique que le site asubi des au-dits de sécu-rité afin degarantir lasécurité des paiementsqui y sont effectués. McA-fee a payé 51 millions dedollars pour ScanAlert, etil intègrera le serviceHacker Safe à son servicede réputation des sitesweb SiteAdvisor. ■

HP gère lesclés dechiffrementAvec Secure Key Mana-ger, HP fait converger àson tour sécurité etstockage. Le produit seprésente sous la formed’un serveur HP Proliantsous Linux dans une ap-pliance 1u. L’ensemblepermet de gérer de ma-nière indé-p e n d a n t eles clés dechiffrementdes librai-ries LTO. Il est possible dedéfinir une clé par parti-tion ou par cartouche pourchaque utilisateur, dans lalimite de 10 000 clés ac-tuellement. ■

Business

Symantec et Trend Micro investissentdans la protection des données

Brèves

Business

WebSense rassure les clients de SurfcontrolAprès le rachat par Websense, l’heure est à l’opération séduction envers lesclients historiques de Surfcontrol. “Nous sommes bien conscients que nosconcurrents vont profiter de l’opportunité pour séduire les utilisateurs dessolutions de Surfcontrol. Nous avons pris des engagements clairs à la suite de cerachat”, explique Leo Cole, Vice-Président Marketing pour Websense. Ainsi, lesproduits phares de Surfcontrol (WebFilter et MobileFilter) sont-ils supportésjusqu’en 2011, et seront enrichis gratuitement de fonctionnalités en provenancedes produits historiques Websense. Les clients conserveront en outre leur prix demaintenance actuel. Enfin, les distributeurs de l’un ou l’autre des éditeurs pourrontdésormais proposer indifféremment les deux solutions. Websense étant mieux

représenté aux Etats-Unis et Surfcontrol en Europe, celane peut que faire le bonheur du channel.Leo Cole estime que l’intégration totale des produits etdes équipes pourrait ne pas être longue. Il en veut pourpreuve l’intégration en six mois du dernier rachat en date,celui de Port Authority. D’ailleurs, les équipes techniquesde Surfcontrol et de Websense seraient déjà au travailsous la responsabilité d’un Vice-President commun. Aterme, Websense compte intégrer la technologie deprotection email de Surfcontrol à son expertise histori-que sur le web afin d’offrir un front de protection pluscomplet. Une intégration en cours, puisque déjà les

menaces inconnues détectées par le MailFilter de Surfcontrol alimentent la basede connaissance web du ThreatSeeker de Websense. ■

> Leo Cole

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SECURITÉ l actualité l focus

Service

Kaspersky héberge l’antivirus des PMEL’éditeur Kaspersky Labs propose désormais des’occuper du filtrage antivirus des PME sur le modedu service. Son offre hébergée Kaspersky HostedSecurity Service (KHSS) s’articule selon trois axes : la protection de la message-rie (mailDefend), du web (webDefend) et de la messagerie instantanée (imDefend).Les trois services sont commercialisés ensemble.

Pour en bénéficier, les PME devront confier l’ensemble de leurtrafic extérieur à Kaspersky Labs, qui le déroutera vers un centrede données sur lequel sont hébergées ses propres plates-formesde traitement. Cela se passe au niveau des DNS et ne devraitguère inclure de latence pour l’utilisateur.Une fois en possession des flux de l’entreprise, Kaspersky se

charge de les nettoyer à l’aide de ses technologies (les mêmes que celles venduesdans le commerce, à l’exception de BitHunter, un antivirus heuristique inédit gardésecret) et de les renvoyer à l’entreprise. Dans le cas de la protection antispam, celasignifie un trafic réseau largement réduit, source d’économie en terme de bandepassante.Kaspersky s’engage en terme de performance, autant sur la disponibilité de saplate-forme (99,99%) que sur le délai de livraison des emails ou le taux de détec-tion des spams (99,50%). Le service n’est commercialisé qu’à travers des revendeurs, au prix de 800 eurosHT par an pour vingt-cinq utilisateurs. ■

Système d’exploitation

MacOS X 10.5 Leopard : sécuritéet cohabitation avec Windows.

MacOS X reconnaît désormais nativement les lec-teurs de carte à puce et permet d’utiliser ces der-nières afin de déverrouiller le “trousseau de clés”(l’espace de stockage des mots de passe du sys-tème) ainsi que les sessions.Sur un front plus sécuritaire enfin, MacOS X intro-duit de nombreuses améliorations telles que la qua-rantaine des applications, le marquage des exécu-

tables téléchargés depuis Internet, larandomisation des adresses mémoire

ou encore un nouveau pare-feu per-sonnel. Hélas, beaucoup de cesinnovations ne vont pas au boutde ce qu’elles pourraient être,et demandent à être améliorées(la quarantaine des applications

n’est pas encore configurable, larandomisation des adresses mé-

moires est partielle, etc.).Gageons toutefois qu’Apple saura com-

bler ces manques à l’occasion des premières mi-ses à jour de Leopard. ■

La sortie de Leopard, la nou-velle version du système d’ex-ploitation d’Apple, est l’occa-sion pour le fabricantd’améliorer les capacitésd’intégration de MacOS ausein des réseaux d’entreprise,et notamment sa cohabita-

tion avec des serveurs Windows.Leopard supporte ainsi désormais la signa-ture des paquets SMB, ce qui lui per-met de se connecter nativement à desserveurs de fichiers Windows proté-gés qui n’acceptent que des échan-ges chiffrés.Le client VPN, l’un des points faibleshistoriques d’OS X en entreprise, a luiaussi été revu et il est désormais com-patible avec les VPN Cisco (bien que leclient VPN Juniper semble ne plus fonctionneractuellement ! Mieux vaut attendre la correctionde ce bug si la connectivité VPN est primordiale).

Dell investitmassivementdans lestockage

Le fabricant vient de réaliser

sa plus grosse acquisition à

ce jour, en rachetant pour 1,4

milliard de dollars EqualLo-

gic. Ce dernier offre des so-

lutions de stockage en réseau

iSCSI, alternatives montantes

aux solutions plus tradition-

nelles à base de Fiber Chan-

nel et SAN. Dell, pour qui le

stockage n’était pas une ac-

tivité majeure, compte sur ce

rachat pour renforcer sa pré-

sence face aux spécialistes

que sont HP, Sun et IBM. ■

Brèves

Le cassagede mots depasse devientplus facileElcomsoft, éditeur Russed’un outil de cassage demots de passe dans les do-cuments (Word, Excel, PDF,WinZIP, etc.) annonce briserces sésames documentairesjusqu’à vingt fois plus rapi-dement grâce à la puissancede cartes Nvidia 8000 pré-vues pour... le jeu vidéo ! Lesdocuments Word et Excel(sous Office XP), les PDF chif-frés à 40 bits ou les archivesZIP avec plus de cinq fichiersà l’intérieur sont, eux, déjàcassés immédiatement. ■

Brèves

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RE

actualité l focus l

Enfin, la notion d’appliances “virtuelles” pro-pose le meilleur des deux mondes : il s’agitd’un CD-ROM contenant un système d’ex-ploitation (Linux ou FreeBSD modifié) et tousles logiciels d’une appliance traditionnelle.L’entreprise peut alors l’installer sur n’im-porte quel serveur, sans payer de licencepour un système d’exploitation. Outre desavantages certains en terme de logistique,c’est aussi le moyen d’essayer une techno-logie à moindre frais, comme l’a fait Blue-lane en proposant une appliance de sécu-rité virtuelle dédiée aux châssis VMware, ba-sée sur la même technologie que ses boî-tiers physiques, bien plus onéreux. ■

Jérôme Saiz

l’UTM. Avec Seismo, Netasq rend le boîtierUTM capable d’archiver le profil du traficqu’il voit passer. Il est possible ensuite decorréler le trafic en temps réel avec des in-formations collectées. Par exemple, la dé-tection d’une attaque ciblant un systèmed’exploitation particulier alors qu’aucun ser-veur reposant sur ce système n’a été dé-tecté ne provoquera pas une alarme criti-que. “Si nous repérons un navigateur Fire-fox, nous éliminons immédiatement toutesles vulnérabilités liées à Internet Explorer,par exemple”, explique Jérémy d’Hoinne,Directeur Marketing produits. Et Seismo peutaussi servir à identifier les postes de travailsous Windows XP qui n’ont pas le ServicePack 2, une tâche jadis bien éloignée du rôled’un boîtier UTM à la périphérie du réseau.

Sécurité sur clé usbLe fabricant Israélien Yoggie, lui, miniaturiseles UTM au delà de ce qui semblait possi-ble il y a encore un an : il offre sur uneclé USB un pare-feu matériel et unantivirus, antispam, antispyware,proxy POP/SMTP et IDS/IPS. La cléYoggie Pico est destinée à remplacerl’UTM de l’entreprise lorsque sesnomades quittent les locaux.

Pour se targuer d’être un UTM (UnifiedThreat Management), un boîtier doit au

minimum intégrer sous le même capot unpare-feu VPN, un antivirus et un système dedétection des intrusions. Mais le marché adepuis bien longtemps dépassé cette défi-nition minimaliste et propose désormais desboîtiers bien plus complets, plus performantset parfois aussi moins chers. Ainsi Watch-Guard vient-il d’annoncer une baisse d’en-viron 25% de ses tarifs et des débits jusqu’àcinq fois plus rapides, après une optimisa-tion de son code (de 300Mbps à 1500Mbpspour le boîtier Firebox X Core 1250€ parexemple). Attention toutefois à la tarificationadditionnelle par utilisateur (VPN, antivirus...).Certains fabricants, tels Fortinet, préfèrenteux appliquer un tarif au boîtier, sans taxerle nombre d’utilisateurs. La limite est alorscelle du débit du boîtier.

Moins chers, plus rapides, maisaussi plus riches. Parmi les annon-ces récentes de ce marché, cellede Netasq, qui intègre désormaisun moteur de corrélation des évé-nements à ses boîtiers UTM, illus-tre parfaitement la tendance à l’en-richissement des fonctionnalités de

Boîtiers multifonctions

La sécurité tout-en-un évolue rapidement

> WatchGuard Firebox X

Meilleures performances, meilleure intégration, appliances “virtuelles”, corrélation des événements :les boîtiers UTM évoluent et s’imposent comme la solution universelle pour protéger les PME.

L’appliancevirtuelleprésentedes avantages

logistiques évidentsThierry KARSENTY - EMEA, Checkpoint

“Le choix d’une appliance vir-tuelle, sous la forme d’un CD-ROMinstallé sur un serveur nu (sans sys-tème d’exploitation, ndlr), présentedes avantages logistiques indénia-bles. En cas de panne, si elle a despièces de rechange, l’entreprise saitles remplacer immédiatement sansattendre l’intervention du construc-teur. Et même si elle n’en disposepas, elle pourra bénéficier descontrats d’intervention des grandsfabricants pour leurs serveurs, sousquatre heures par exemple, ce qu’unfournisseur d’appliances ne peut pastoujours garantir. Enfin, l’appliance virtuelle permet auclient de se fournir en local pour lematériel, selon les meilleures offres,tout en centralisant le choix de la so-lution elle-même. En revanche, lors-que le marché local est compliqué,les clients basculent effectivementsur des appliances, envoyées partransporteur.” J.S.

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> L’appliance UTM de NETASQ(incluant SEISMO)

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SECURITÉ

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dans les outils Lotus, idem pour les docu-ments cryptés. L’éditeur cible troispublics : l’utilisateur final, l’entreprise, ledéveloppeur. Pour l’utilisateur, il s’agit detrouver un environnement simplifié, avecdes fonctionnalités du quotidien, des for-mats de fichiers pérennes et ouverts (MSOffice, PDF, ODF), multiplateforme (Linux,Windows et bientôt MacOS X), le tout gra-tuitement. Au niveau entreprise, il s’agit dedéployer une suite bureautique légère,complète, gratuite, permettant d’uniformi-ser son parc bureautique desktop etmobile.La version française est disponible depuisjanvier. La version finale de cette suitedevrait sortir durant le 2e trimestre 2008.Le prix définitif par utilisateur ne sera pasdévoilé avant la sortie officielle.

Notes et Domino : vers la version 8Plate-forme de messagerie et de collabora-tion, Lotus redéfinit avec ces nouvelles ver-sions l’interface du collaboratif. Pour cefaire, l’éditeur s’appuie sur un socle techni-que bien connu : Eclipse. La version 8 arri-vera début 2008. Parmi les nouveautés,

Bureautique : le nouveau challenge Lotus part du constat que l’utilisateur n’apas besoin de s’encombrer de toute unesuite bureautique lourde et dotée de nom-breuses fonctions jamais utilisées.L’esprit de la suite Symphony estde fournir un environnement bu-reautique de base, mais complet :traitement de texte, tableur, pré-sentation. Le tout disponible gra-tuitement !Symphony prend en charge pardéfaut le format OpenDocumentFormat (ODF), format. Symphonyprend en charge les formatsMicrosoft Office mais pas lesfichiers de type pptx ou docxd’Office 2007. Les macros deMS Office ne sont pas utilisables

Aujourd’hui, Lotus propose aux entrepri-ses d’utiliser les dernières technologies

et tendances : web 2, réseaux sociaux, col-laboration, VoIP, portail. Le tout, si possible,en multiplate-forme. Cette stratégie peuts’incarner dans une gamme de quatre « fa-milles : Lotus Connections, Lotus Domino,Sametime, Symphony.Un des buts de ces nouvelles versions estde mieux intégrer les différents outils Lotusafin de créer une véritable plate-forme oùles informations et applications métiers cir-culent sans entraves. Si la grande entreprisedemeure une cible privilégiée, la PME / PMIconstitue un marché important pour l’édi-teur. Lotus leur destine des «Starter Packs»pour 10 utilisateurs (incluant messagerie,collaboration, VoIP, conférences web…). Leprix se situe entre 1000 et 1200 euros.

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 200820

> Une application composite

> Lotus symphonie.

BUREAUTIQUE productivité l communication ll poste de travail l technologie

En janvier, sur LotusSphere 2008, l’événement mondial Lotus, IBM a dévoilé l’agenda de ses nouveautés.Lotus Notes 8.0.1 arrivera courant février, la version 8.0 étant disponible depuis l’été dernier. Cette ver-sion est orientée Web 2.0 avec le support des « gadgets ». L’éditeur a dévoilé un accord de développementavec SAP pour concevoir une suite logicielle portant le nom de code Atlantic , intégrant Lotus Notes etSAP Business Suite. IBM y a également annoncé des « Softwares & Services » pour les PME, orientés col-laborations. Enfin, la disponibilité de la bêta 4 de la suite bureautique Lotus Symphony.

Lotus : au-delà de la messagerie

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on notera l’intégration de la mobilité pouraccéder à ses données et messages, l’uti-lisation d’un client web au lieu du clientdesktop habituel, ou encore une gestiondes documents avec Lotus Quickr depuisson environnement Notes. Notes 8 inclutégalement la suite bureautique Symphony!Bref, Notes 8 va au-delà de la simple mes-sagerie.Domino 8 renforce l’administration et ledéploiement Notes, avec une gestion desmises à jour simplifiée. Le déploiementNotes pourra être personnalisé par grou-pes d’utilisateurs, afin de mieux adapterles fonctions aux besoins.La collaboration dans Notes passe par unagenda partagé amélioré, gagnant en flexi-bilité et personnalisation. D’autre part, onpeut aussi intégrer plus rapidement desapplications métiers de l’entreprise dansl’environnement Lotus avec le moduleApplications Composites, taillé pour lesservices de type SOA.À noter que pour l’utilisateur nomade,Lotus travaille activement à une version cléUSB de Notes.

Sametime : la communication unifiéeDepuis quelques mois, la communicationunifiée devient le credo de nombreux édi-teurs. Lotus, avec Sametime 7.x, proposeune telle plate-forme intégrée et disponibledès maintenant. La collaboration et lacommunication unifiée sont les argumentde Lotus Sametime. L’application conciliela messagerie instantanée, la téléconfé-rence par le web, la collaboration, leréseau social, un accès mobile ainsi quede la téléphonie avec la voix sur IP (VoIP).

L’environnement est destiné à l’entrepriseet comprend un serveur et un client, dispo-nible sous Windows, MacOS X, Linux. ■

François Tonic

Les autres outils> Lotus ExpeditorSpécialement adapté comme applicationcliente aux architectures de services (SOA),Expeditor est le nouveau socle pour Notes 8et constitue l’infrastructure de Sametime. Ilpermet d’accéder rapidement à vos SOA, auxapplications composites, à vos services web.Il gère les modes connecté / déconnecté.

poste de travail

21

BUREAUTIQUE

> Sametime list...

> Vidéo chat

> Boîte de réception Lotus Notes 8.

“Symphony est idéal pour ceux qui n'ont pas besoin denombreuses fonctionnalités. En entreprise notre straté-gie est simple : offrir une suite sans complexité, gratuite,qui n'est pas liée à un éditeur. Je pense que le succèsdoit être un succès de masse : nous avons eu plus de100 000 téléchargements. Nous ne sommes pas en

concurrence avec OpenOffice. Sur Sametime, il s’agit de faire de la"commodité", proposer de la communication unifiée, de la messagerieinstantanée, etc. C’est très excitant. Tout cela fonctionne sur Linux etWindows. Notre objectif: être leader sur le desktop 100% Linux”.

“Il y a trop de fonctions

dans les suites bureautique!”

> QuickrNous l’avons évoqué plus haut. Quickr estla nouvelle offre de gestion de contenu col-laboratif. Utilisant les concepts et l’espritWeb 2, Quickr veut simplifier le partage desdocuments, leur gestion au quotidien. Il peuts’intégrer aux applications du poste de tra-vail (via des connecteurs dédiés). Il est pos-sible d’y créer des blogs et des wiki.

> ConnectionsConnections est la plate-forme pour créerdes réseaux sociaux en entreprise : commu-nautés, blogs, partage de listes de favoris etd’informations entre plusieurs personnes,selon des intérêts communs (module Do-gear). On dispose d’un « annuaire » pourtrouver rapidement une personne selon descritères de recherche. Pour les équipes et lesuivi des tâches, on utilise Activities. Connec-tions s’utilise soit dans un navigateur websoit avec un client Notes 8 ou Sametime. ●

Devenir le leader du Desktop 100% Linux

Majorie Tenzer,VP Marketing Lotus

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Développée autour des grands standards dumarché (Microsoft SQL Server, Oracle et

MySQL) et à partir d’une architecture .NET,AgressoBusiness World 5.5 est un ERP orienté utilisateuret accessible aussi bien localement que sur leweb. « Souple et modulaire, cette version offreégalement, au-delà des traditionnels modules degestion propres à l’ERP, plusieurs nouveautésfonctionnelles, explique Pascal Martin, consultantavant-vente chez Agresso. Basé sur un gestion-naire de processus pour toute la gestion des ha-bilitations, cet ERP est hautement sécurisé grâceà l’habilitation d’accès aux données et menus par

groupe d’autorisation, la traçabilité et l’audit destransactions ainsi que le cryptage des données.Il intègre par ailleurs des fonctions de gestionélectronique de documents ainsi qu’un puissantmodule de gestion budgétaire». Cet ERP com-prend en effet des outils d’interrogation de la basede données, de création d’états ou de tableauxsimples ou croisés dynamiques, de création degraphiques ou encore de publication ou de trans-fert vers d’autres outils bureautiques tels queWord ou Excel…Agresso Business World 5.5, quis’adresse essentiellement aux PME, offre égale-ment différentes possibilités de paramétrage, per-mettant aux entreprises de l’adapter aux profilsdes utilisateurs. ■

Sage acquiert XRT

Le rachat d’XRT permet àSage de renforcer ses po-sitions dans le domaine dela gestion de trésorerie.

Historiquement positionné sur les

métiers de la finance, Sage

consolide son positionnement en

acquérant l’éditeur spécialisé

dans les progiciels de trésorerie

XRT. Ce rachat, qui intervient

après celui de Concept en jan-

vier 2003, répond à la stratégie

d’investissement de Sage sur le

marché du cash management,

en particulier auprès des moyen-

nes et grandes entreprises. «Avec

les solutions XRT Universe et XRT

Business Exchange nous som-

mes en mesure de répondre aux

besoins plus complexes de ges-

tion financière et de trésorerie

des grandes entreprises et des

multinationales, souligne Chris-

tophe Letellier, Directeur Géné-

ral de la Division Moyennes et

Grandes Entreprises de Sage. El-

les nous permettent en effet de

mettre à leur disposition une of-

fre en la matière, complète et co-

hérente, désormais composée,

outre la solution de trésorerie et

la plate-forme de paiement

d’XRT, de l’ERP Sage X3, de la

solution de consolidation finan-

cière et comptable e-Report et

de la solution de gestion des Im-

mobilisations Abel X3 ». ■

Web Services

Agresso moderniseson ERPOrientée Web Services, la version 5.5 de l’ERPd’Agresso Business World, propose une inter-face d’utilisation unique et de nombreuses nou-veautés fonctionnelles

Brèves

Avec sa nouvelle offre de gestion dela performance, Microsoft Office Per-formancePoint Server 2007, Micro-soft propose désormais une plate-forme complète de Business Intelli-gence.

Articulé autour de modules de ta-bleaux de bord, d’analyse, de pla-

nification et d’élaboration budgétaire,Microsoft Office PerformancePoint Ser-ver 2007 propose des interfaces de res-titutions graphiques répondant à l’en-semble des attentes des directions mé-tiers (finance, marketing, vente, res-sources humaines... ) “Cette nouvelle

solution s’appuie sur les mêmes principes que les autres produits de la gamme de business intelligencede Microsoft, souligne Philippe Blondet, chef de programme BI chez Microsoft France. Conçu autour del’interface Microsoft Office, elle offre une simplicité d’utilisation et un accès aux informations décision-nelles, où que se trouve l’utilisateur”. Développée à partir de la technologie Ajax, cette solution proposepar ailleurs davantage de puissance pour la réalisation et l’affichage des tableaux de bord et des ana-lyses. “Les utilisateurs disposent également d’un large choix d’options propres à l’accompagner dansl’exploitation puis la restitution de données complexes”, ajoute Philippe Blondet.L’application complète la plate-forme BI de l’éditeur, jusqu’alors composée de SQL Server 2005 (ETLpour l’intégration et la restitution des données, base de données relationnelle et multidimensionnelle,moteur de datamining et reporting d’entreprise) et du portail d’entreprise collaboratif Office SharePointServer 2007. Destinée aussi bien aux PME qu’aux grands comptes, cet outil s’interface avec l’ensem-ble des principaux ERP du marché. ■

Microsoft complète son offre décisionnelle

PROGICIEL actualité actualitél actualité l

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La définition de l’acronyme ERP (Enterprise RessourcePlanning) ou, en français, PGI (Progiciel de Gestion In-

tégré) ne fait toujours pas l’unanimité. La plupart du temps,ces solutions se définissent en fonction du périmètre fonc-tionnel qu’elles couvrent : comptabilité, paie, achat, ven-tes, production, stock ou encore logistique, ce qui repré-sente potentiellement tous les domaines de gestion del’entreprise. Au-delà des fonctionnalités de gestion cou-vertes par ces progiciels, leur intérêt réside plus généra-lement dans leur principe de fonctionnement, quiconsiste à construire des applications infor-matiques de gestion de manière modulairetout en partageant une base de don-nées unique et commune. L’ERP contri-bue donc à la standardisation et au par-tage des informations, éliminant ainsi lesdoubles saisies et évitant, du moins en théo-rie, l'ambiguïté des données multiples de mêmenature. Néanmoins, l’unicité de la base de donnéesne suffit pas à garantir une intégration complète. Desfonctions de création, de modification, de suppression ouencore d’audit doivent permettre de mémoriser l’évolu-tion de ces données, contribuant ainsi à leur maintenance.

Standardisation et partage del’information, les ERP ont la coteAprès un creux consécutif à l’engouement né du passageà l’an 2000 puis à l’Euro, le marché des ERP en Franceenregistre, depuis 2004, une croissance régulière, éta-blie à 11% en 2005 et 2006 (IDC). Les revenus liés à lavente de ces logiciels (et la maintenance associée) repré-sentent ainsi près de 2.3 milliards d’euros en 2006, cequi correspond à plus de la moitié du marché des appli-cations, et près du quart du marché total des logicielsen France. Les revenus de services autour de la vente dessolutions ERP ont pour leur part atteint plus de 3 milliards

d’euros cette même année, soit une croissance de8.9% par rapport à 2005. Aujourd’hui, l’essentiel desinvestissements des entreprises en matière de servicesERP s’articule autour des prestations d’intégration et dedéveloppements d’applications qui représentent plus dela moitié du marché des services autour de l’ERP. Plu-sieurs facteurs expliquent la dynamique actuelle de cemarché. Les entreprises ne mettent plus en place un ERPpar simple nécessité d’améliorer leur performance in-

formatique, de changer le système d'information oumême par simple effet de mode. Le déploiement

d’un ERP répond désormais à des objectifs pré-cis de valeur ajoutée, de rationalisation descoûts de gestion et de maintenance ou encoreà une volonté d’optimisation des processus.

L’élargissement du spectre fonctionnel de cessolutions, qui pour certaines intègrent désormais

des fonctions de traçabilité des processus, de repor-ting, des tableaux de bords, des outils de décisionnels ouencore des modules de gestion de la relation clients contri-buent en effet à améliorer la réactivité et la productivitédes entreprises.Les problématiques liées à l’acquisition d’un ERP, diffè-rent néanmoins selon les entreprises. “Les grands comp-tes sont actuellement davantage dans une perspectivede renouvellement de leurs applicatifs”, explique Flo-rence de Courtenay, Directrice Commerciale, Commu-nication et Partenaires du salon ERP qui se tient tous lesans au CNIT Paris-La Défense. “Ces entreprises se sonten effet massivement équipées à la fin des années 1990.Pour de nombreux grands comptes, ces systèmes sont

GESTION ERPDOSSIER

Un choix crucial pour lERPLa mise en œuvre d’un progiciel de gestion intégré (ERP), n’est pas sans conséquences sur l’organisationinformatique et humaine de l’entreprise. Le marché reste soumis à de fortes restructurations et les offresen la matière ne cessent d’évoluer, tant sur le plan fonctionnel que technologique. Le choix d’une solutiondoit donc être le fruit d’une démarche mûrement réfléchie. Le succès du déploiement de l’ERP reposeensuite sur l’adhésion des différents utilisateurs et leur capacité à s’approprier la solution.

Pierre Cochat,directeur général

de KNK“

Le succès d’un projet ERP repose

notamment sur son appropriation

par les utilisateurs.

> Evolution dupourcentage

d’entreprises quiont acheté des

ERPou des logiciels

de gestionspécifique

SOURCES • IDC, 2007

9%

4%

8%

10%

11%

11%

11%“

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

Concrètement, unERP facilite lesflux d’informationsentre les diffé-rents servicesd’une entreprise.En mettant rapide-ment à la disposi-tion des entrepri-ses des informa-tions pertinenteset à jour maiségalement enfavorisant leséchanges et lacommunication,ils contribuent àl’amélioration dela réactivité et dela productivité del’entreprise. ■

LE CONCEPTDE L’ERP

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 2008

par Anne Del Pozo

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E.Piphany, Comshare, Mapics, Datastream) ou encoreLawson Software en acquérant Intentia en 2005, renfor-cent également, par le jeu des acquisitions, leurs parts demarché ERP. La France n’échappe pas à cette ten-dance. Pour preuves, alors que CCMX entre dans le gi-ron de Cegid, Sage s’est, en 2005, offert Adonix, com-plétant ainsi son offre en progiciels de gestion avec AdonixX3, désormais renommé Sage X3. La consolidation dumarché des ERP répond à la volonté des éditeurs d’élar-gir le champ fonctionnel de leurs solu-tions, mais également de s’ouvrir à denouveaux marchés, tels que le segmentdu mid market ou pour certains, desmétiers ou des secteurs d’activités par-ticuliers.

Une offre qui se verticalise

Si l’ERP offre à l’entreprise la possibi-lité de gérer de nombreux processustels que le traitement de la commandeclient, la planification de la production ou encore leréapprovisionnement, ces processus varient selon lemétier de l’entreprise. Le traitement de la commanded’un produit de grande consommation diffère de celuid’une prestation intellectuelle, aussi bien en terme dedonnées à gérer que de processus. Afin de répondre àcette problématique «métier», la plupart des ERP dumarché offrent des potentialités de paramétrage. Ainsi,plus un ERP est spécialisé sur un métier, plus son para-métrage est facilité et plus vite l’outil sera opérationnel.Certains secteurs d’activités, soumis à des contraintes stric-tes de traçabilité, de respect des réglementations ou autres

aujourd’hui devenus obsolètes, d’où une forte demandeen renouvellement. Du côté des PME, les enjeux diffè-rent. Beaucoup d’entre-elles disposent encore d’appli-catifs de gestion développés sur mesure ou par diffé-rents éditeurs. Aujourd’hui, ces entreprises sont en quêtede solutions de gestion intégrées couvrant en standardl’ensemble de leurs problématiques fonctionnelles”. “Larationalisation de leurs coûts liés au déploiement et à lamaintenance de leur système d’information est égale-ment une des raisons qui incitent aujourd’hui de plus enplus de PME à faire le choix d’un progiciel de gestion in-tégré”, ajoute pour sa part Isabelle Saint Martin ChefProduit Microsoft Dynamics. Enfin, le marché est égale-ment porté par des contraintes externes aux entreprises,liées notamment aux processus de gouvernance, de ges-tion des risques ou encore de mise en conformité avecles nouvelles réglementations telles que les IAS/IFRS,Sarbane Oxley, la Loi de Sécurité Financière ou encore,la toute dernière Loi en faveur du travail, de l’emploi etdu pouvoir d’achat. “Cette Loi, qui porte notamment surla détaxation des heures supplémentaires, nécessite lamise en œuvre de nouvelles règles de calcul de la paie,que les ERP doivent donc prendre en compte”, expliqueFlorence Desprets Directrice Marketing Opérationnelde Cegid. Les éditeurs de la place, conscients des en-jeux liés à ces contraintes, s’attachent donc à proposerdes ERP suffisamment paramétrables et ouverts pours’adapter à ces différentes évolutions.

Un marché en forte restructurationSur ce marché toujours promis à un bel avenir, les édi-teurs multiplient les initiatives pour préserver ou dévelop-per leur positionnement. Le marché est d’ailleurs soumisà une constante restructuration conduisant à sa consoli-dation actuelle. Les fusions et acquisitions, amicales ouhostiles, ont ainsi marqué l’évolution du paysage de l’in-formatique de gestion, notamment depuis le début desannées 2000. Fait marquant illustrant cette tendance,l’OPA d’Oracle sur People Soft (lui-même acquéreur deJD Edwards quelques mois seulement auparavant), fin2004, conduisant l’éditeur américain à la deuxième placedu marché, derrière le leader SAP. Parallèlement, Micro-soft confirme son ambition sur ce marché en rachetantsuccessivement Great Plains puis Navision et en regrou-pant ses progiciels notamment sous la marque Dynamics.Infor de son côté, véritable conglomérat d’éditeurs rache-tés les uns après les autres (SSA Global, Geac, Baan,

GESTION ERPDOSSIER

r l’entreprise

“Les ERP verticalisés répondent aux contraintes, notamment des PME,

en termes de délais, de coûts et de spécificités métiers.

Vincent Godard,directeur des Ventes et du marketing chez Qualiac

> Microsoft DynamicsClient for MicrosoftOffice (AX 4.0)

Les atouts- Une solution adaptée aux spécificités

métiers de l’entreprise

- Un délai de déploiement réduit

- Un moindre investissement

Les précautions à prendre- S’assurer de la pérennité de l’éditeur

et de sa solution

- S’assurer de l’interopérabilité entrele progiciel et les autres applicatifsde gestion de l’entreprise

- S’assurer de la compétence métierde l’éditeur et/ou de son intégrateur.

PROGICIELS DE GESTIONVERTICALISÉS

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26 SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 2008

normes, ou encore à des problématiques métiers très spé-cifiques sont ainsi davantage concernés que d’autres. C’estnotamment le cas des métiers liés à l’agro-alimentaire frais,à la construction automobile ou encore à la chimie, à la santéet à la pharmacologie. “Au-delà de ces contraintes, ce sontles potentialités fonctionnelles de ces applicatifs de gestionqui séduisent les entreprises», explique Benoît de la Tour,Vice Président Europe du Sud d’Infor. L’industrialisationde ces solutions contribue par ailleurs à en diminuer le dé-lai de déploiement et le coût de possession mais également

à en faciliter la mise en œuvre ».Conscients des attentes des entreprises et en particulierdes PME en la matière, la plupart des éditeurs d’ERP tra-vaillent au développement de solutions métiers. La verti-calisation d’un ERP permet certes de pénétrer plus faci-lement un marché mais aussi de développer une expertisemétier et un savoir-faire de plus en plus plébiscités parles entreprises. “La tendance est donc à la standardisa-tion des progiciels de gestion intégrée métiers”, indiqueJean Jacques Triboulet, Directeur Marketing Franced’Oracle. Ainsi, certains éditeurs, à l’instar de Sage, Ce-

gid, Infor ou encore Oracle, optent no-tamment pour l’acquisition de socié-tés spécialisées dans le développementde solutions verticales, la mise en placed’équipes commerciales et techniquesdédiées par secteur d’activité. Ces mê-mes éditeurs mais également d’au-tres, investissent en interne pour sepositionner sur des marchés verticaux.Une stratégie notamment adoptée parIFS sur le marché de l’industrie, dela logistique ou de la construction, Ge-nerix pour les entreprises de la distri-bution, Qualiac sur les secteurs liés àla chimie, à la pharmacologie, à la cos-métologie ou l’agro-alimentaire ou en-core Actium Développement qui pro-

pose des modules spécifiques pour le secteur destransports. Quelques acteurs, tels que Jeeves, Sage, Ora-cle, SAP ou Microsoft, misent sur des partenariats avecdes intégrateurs ou des éditeurs spécialistes de solutionsde gestion verticales. D’autres, enfin, se sont spécialisésdès leur création sur un marché de niches, à l’instar d’ITNdans le secteur des assurances ou d’Apsyllis sur lemarché des sociétés de services ou encore Sylob sur lesecteur des PME industrielles.

L’open source trouve sa voieLongtemps resté en retrait, les ERP en open source ten-dent à trouver de nouveaux adeptes. Basés sur le prin-cipe de l’Open Source, ces solutions sont donc diffu-sées gratuitement, en échange de quoi, les utilisateurs,regroupés en communautés, s’engagent à fournir les amé-liorations portées sur le produit.Bien que différenciés selon le secteur et le métier, les ERPrestent des progiciels standardisés et au-delà de leur pa-ramétrage, leur intégration nécessite une réflexion en pro-fondeur dans l’entreprise. Ainsi, quelques solutions degestion en open source connaissent d’ores et déjà un cer-tain succès, à l’instar de ComPiere, ERP 5, TinyERP, ofBizou encore Value.

Les ERP “nouvelle génération »Sur ce marché fortement concurrentiel, les seules fonc-tionnalités ne suffisent plus à différencier les solutionsentre elles. Désormais, la proposition de valeur des grandséditeurs tend à évoluer vers les choix technologiques. Cesderniers mettent donc l’accent sur les capacités puissan-tes d’intégration, d’évolution et d’accessibilité par les uti-lisateurs de l’entreprise. Autant de démarches qui ont im-pliqué des investissements et des choix technologiques.Les grands noms de la place ont ainsi commencé par ren-forcer leur middleware, à l’instar de SAP avec NetWea-ver ou Oracle avec ses outils Fusion middleware. Paral-lèlement, de nouveaux outils de développement ont faitleur apparition à l’instar de Flex (Open Source), Apollo(d’Adobe) ou encore SilverLigth de Microsoft. Quels qu’ilssoient, ces nouveaux outils ont pour vocation de faciliterl’accès, notamment aux progiciels de gestion intégrés,via un navigateur Internet, un client riche ou des termi-naux mobiles. Désormais, les interfaces utilisateurs nesont plus exclusivement utilisables sur un poste de tra-vail. De la même façon, certains éditeurs travaillent conjoin-tement à l’interaction intelligente de leurs solutions. Ainsi,dans le cadre du projet Duet, développé conjointementpar SAP et Microsoft il est possible d’utiliser les outilsd’Office pour consulter et réaliser des opérations sur lesdonnées de l’ERP de SAP. L’offre de service des éditeurstend également à se renforcer. L’externalisation de la main-tenance des ERP se démocratise. De même, les édi-teurs d’ERP commencent à se positionner sur le marchéde l’ASP ou du SaaS. Cegid propose ainsi son ERP en ASP,

GESTION ERPDOSSIER

“Tout projet ERP doit comprendre une dimension technologique.

Benoît De la Tour,Vice Président Europe

du Sud d’Infor

Les atouts- Leur capacité d’adaptabilité

- La relation de proximité avec lacommunauté et l’intégrateur

- Un investissement initial moinsimportant

Les inconvénients - Maintenance et support doivent être

assurés en interne ou par une sociétéde service spécialisée sur le produit

- L’évolution de la solution par rapportaux contraintes, notammentréglementaires, n’est pas toujoursgarantie.

- Dépendance vis-à-vis d’unecommunauté et d’un intégrateur

PROGICIELS DE GESTIONEN OPEN SOURCE

> Pénétrationdes éditeurs auprès

des entreprises(Source : PAC, Livre Blanc

Prodware, 2006)

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tandis que SAP vient pour sa part d’annoncer le lance-ment d’une offre en la matière. “Le modèle ASP répondparfaitement aux problématiques de coûts, de mainte-nance et d’évolutivité relatives aux systèmes d’informa-tion de gestion, tout en respectant les besoins fonction-nels des entreprises” souligne Walter Lenarduzzi Directeurdes Opérations en charge du développement PME pourSAP en France. Enfin, dernière évolution technologiqueen vogue actuellement, l’architecture orientée services(SOA), sur laquelle certains éditeurs d’ERP, à l’instar deCegid, Oracle, Sage et SAP se penchent déjà. “Une archi-tecture suffisamment ouverte pour permettre de greffersimplement des webservices”, explique Florence Des-prets de Cegid.

Au regard de cette diversité des ERP du marché, le choixpour l’une d’entre elles peut s’avérer complexe. Il néces-site donc, en amont, de mener une réflexion sur les pro-blématiques de gestion de l’entreprise puis de définir lesbesoins en la matière. Une première phase à ne pasnégliger pour faire un bon choix.

“En amont, définir les besoins, choisir ses partenaires”Plusieurs raisons peuvent inciter une entreprise à s’équi-per d’un ERP ou à renouveler une solution devenue obso-lète. “Quelles que soient ces raisons, il convient aupréalable de les formaliser puis de définir précisémentsa problématique métier, en intégrant une vision à moyenterme, souligne Gregory Desmot, Directeur MarketingProduits et Services Sage PME. La rédaction du cahierdes charges est ensuite une étape essentielle durantlaquelle l’entreprise définit précisément le périmètrefonctionnel et technologique que l’ERP doit couvrir. Cecahier des charges décrit notamment toutes les spécifi-cités métiers et organisationnelles de l’entreprise, tellesque les processus clés, les particularités du secteurd’activité sur lequel elle opère, l’emplacement de sessites et filiales ou encore son architecture informatique.“La dimension technologique du projet ne doit surtoutpas être négligée, explique Vincent Godard, directeurdes Ventes et du marketing chez Qualiac. Il est à ce sujetessentiel de faire un point sur l’équipement informatiquede la société mais également sur ses contraintes tech-niques, liées notamment à la dispersion géographiquede ses sites, à la volumétrie et la typologie des donnéesà gérer ou encore à ses besoins en matière de techno-logies de communication ou d’Internet”. C’est égale-ment dans ce cahier des charges que seront posés lesobjectifs, notamment en terme de délais de déploiementet de coût.Sur la base de ces différents éléments, l’entreprise peutdéjà établir une première liste d’éditeurs susceptibles derépondre à l’ensemble des critères fonctionnels et tech-nologiques prédéfinis. “Une étape dans laquelle elle peutse faire accompagner par des consultants experts de cemarché tels que ceux du CXP ou de cabinets de conseilsindépendants”, ajoute Vincent Godard. Un premier appeld’offres est alors lancé, en réponse duquel les éditeurssont invités à faire la preuve de l’adéquation de leur so-lution, de leur méthodologie et de leur tarif (licences etmaintenances) avec les besoins exprimés par l’entreprisedans son cahier des charges. A l’issue de cette consul-tation, la liste des éditeurs initialement retenus sera ré-duite à une poignée d’acteurs. “Une mise en situationpermet alors de comprendre le fonctionnement du pro-giciel et de valider la capacité de l’éditeur à comprendreles besoins de l’entreprise”, explique Jean Marie Vigou-roux, PDG de Sylob. Durant cette étape, il est égalementfortement recommandé de s’assurer de la pérennité del’éditeur et de son offre et de s’informer sur son parcclient, voire de consulter quelques-unes de ses entrepri-ses déjà clientes. Enfin, il convient de vérifier que le dé-ploiement de la solution se fera dans de bonnes condi-tions. A cette étape du projet et selon les stratégies deséditeurs, interviennent alors les partenaires intégrateurs.Le choix de ce dernier, repose notamment sur son ex-pertise métier et sa proximité géographique. Souvent, ilsera également retenu en fonction de sa connaissance

GESTION ERPDOSSIER

Les étapes de mise en œuvre du projet

- la technologie miseen œuvre : est-elleouverte ? Standard ?

- La maturité del’offre

- Le périmètre et laprofondeurfonctionnels

- La simplicitéd’utilisation et demise en œuvre et lespossibilités deparamétrage

- Le degréd’appropriation de lasolution par lesutilisateurs

- L’évolutivité del’offre

- La facilitéd’intégration dansun systèmed’information

- La prise en comptedes standardsinternationaux

SOURCES •“10 Clés pour réussir votrepremier projet ERP”, Sage, 2007

LE CHOIX DU PROGICIEL :CARACTÉRISERL’OFFRE PRÉCISÉMENT

“La définition préalable

des besoins doit être clairement

exprimée dans le cahier

des charges.

“> Lawson M3 7.1

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doit être régulière et s’inscrire dans le cadre des évolu-tions internes de l’entreprise mais également externestelles que celles liées à la réglementation.Les différentes étapes liées au déploiement d’un ERP ausein d’une entreprise paraissent parfois longues, fasti-dieuses et contraignantes. Mais, au regard des bénéficesinduits par ces progiciels, notamment en terme d’amé-lioration et d’optimisation de la productivité et de la réac-tivité, le jeu en vaut, la plupart du temps, la chandelle. ■

des progiciels de gestion en lice. Sur la base de tous ceséléments, le choix du progiciel et de son éditeur peutalors se faire.

“Le déploiement du progiciel doit suivre une méthodologie précise »La mise en œuvre du projet peut être réalisée en interne.Elle nécessitera alors un transfert de compétences voirequelques paramétrages spécifiques, généralement opé-rés par l’éditeur lui-même. Les entreprises ne disposantpas des compétences internes pour la réalisation de leurprojet ERP, ce qui est souvent le cas des PME, s’appuie-ront plutôt sur leur éditeur ou leur partenaire intégrateur.“Une démarche qui implique néanmoins de désigner unchef de projet en interne et de s’assurer de la disponi-bilité et de la motivation des utilisateurs clés, soulignePierre Cochat, Directeur Général de KNK. Un plan deformation doit d’ailleurs être établi très en amont du pro-jet pour ces utilisateurs pilotes”. La planification des éta-pes de mise en œuvre est également essentielle pourdisposer d’une visibilité entière sur son état d’avance-ment. S’ensuit une analyse détaillée des processus né-cessaires à l’adaptation du progiciel aux méthodes detravail de l’entreprise. En effet, un progiciel ne répondque rarement à l’ensemble des besoins de l’entreprise,notamment en matière de spécificités métiers, sans pas-ser par des réaménagements particuliers. Inutile cepen-dant de multiplier ces adaptations et autres paramétra-ges spécifiques, sous peine de rendre le système d’in-formation difficile à maintenir. “Trouver le juste équilibrepasse donc par une analyse des procédures et de l’or-ganisation internes, insiste Gregory Desmot, de Sage.Afin de ne pas “subir” la solution une fois qu’elle est ins-tallée, il est par ailleurs essentiel de valider l’avancée deson développement avec l’intégrateur ou l’éditeur, en réa-lisant des tests réguliers par domaine”.

“Ne pas négliger l’après-vente”Une fois le progiciel installé, la prise en main et la forma-tion des collaborateurs reste une condition essentielle ausuccès du projet. “Souvent perçue comme un facteur de

coût, la formation des utilisateurs reste néanmoins pri-mordiale pour une compréhension et une utilisation op-timisée du progiciel, explique Pierre Cochat de KNK.

Une telle stratégie de conduite du changement contribueen effet à l’appropriation de l’ERP par ses utilisateurs ».Cette démarche implique également de mettre l’accentsur les bénéfices utilisateurs de la solution. Enfin, pourque ce système d’information reste cohérent et en adé-quation avec les besoins de l’entreprise, sa mise à jour

GESTION ERPDOSSIER

- Son ou ses positionnements géographiques correspondent-ils à ceux de l’entreprise ?- S’assurer de son expertise métier :

ses références clients sont un bon indicateur en la matière- S’assurer de son savoir-faire sur l’ERP retenu : la certification des éditeurs est un plus- S’assurer de son expertise technique et notamment de sa capacité à faire évoluer

le système d’information en fonction des besoins de l’entreprise.

LE CHOIX DE L’INTÉGRATEUR- S’assurer de la pérennité de l’éditeur- Consulter son parc client : est-il important ?

Quels sont ses secteurs d’activités de prédilection ?- S’assurer de la pertinence de son offre de services- Quelles sont ses propositions en terme de maintenance ?- Quel est son positionnement à l’international ?

LE CHOIX DE L’ÉDITEUR

ORCHESTRER LESFLUX d’INFORMATIONL’entreprise est gérée avec des processus transversaux

qui convergent en majorité vers l’ERP, véritable référen-

tiel des données et des actions qui s’y appliquent.

Cependant ces processus transversaux doivent être

orchestrés : cela permet par exemple de structurer l’ali-

mentation du référentiel produits de l’ERP, de valider les

demandes d’achat ou de gérer les bons à payer.

Les solutions de BPM, telles W4 BPM Suite, proposent

de formaliser et d’automatiser ces processus de sorte

que les intervenants soient guidés dans leurs tâches

quotidiennes et s’appuient sur une organisation trans-

parente : en effet, chacun peut voir les contributions de

ses collègues et ainsi visualiser l’avancement des diffé-

rents dossiers sur lequel il travaille.

www.w4.eu

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GESTION ERPDOSSIER

ganisation logistique de l’entreprise. “Une fois cette nou-velle organisation validée, nous nous sommes penchés surl’évolution de notre système d’information. Notre activiténe requérant pas de programme spécifique majeur, nousavons rapidement abandonné la piste d’une solution mé-tier au profit d’un ERP standard du marché, ajoute Pas-cal Bréhinier. Déjà utilisateur de l’ERP Adonix Entreprisepour sa gestion commerciale et financière (racheté depuispar Sage), c’est donc naturellement que nous avons optépour Sage X3 Entreprise”. Coordonné par GFI, le paramé-trage de l’ERP a alors mobilisé tous les utilisateurs de l’en-treprise, concernés. Sa mise en œuvre ainsi que son in-terfaçage avec les autres solutions de l’entreprise, tels quele module de traçabilité ou l’outil de décisionnel ont éga-lement été orchestrés par GFI. “Aujourd’hui cet ERP nouspermet de gérer de manière centralisée les quatre sitesde l’entreprise, tout en favorisant la circulation et le par-tage des informations entre et par l’ensemble des colla-borateurs” conclut Pascal Bréhinier. “Avec Sage X3 Entre-prise nous bénéficions par ailleurs d’une gestion des stocksaméliorée nous permettant ainsi de gagner en réactivitéet donc, en satisfaction client”. ■

Née d’un regroupement de coopératives maraîchères,Savéol est aujourd’hui un acteur majeur sur le mar-

ché français de la production de tomates. Fort d’un chif-fre d’affaires de 131 millions d’euros en 2006, la sociétéemploie 350 collaborateurs. Proposant plus de 100 réfé-rences commerciales différentes pour 21 filières de toma-tes, Savéol travaille avec près de 250 grandes et moyen-nes surfaces réparties sur toute la France et qu’elle livreen moins de 24 heures. Confrontée à une forte augmen-tation de son activité, mais également aux exigences liéesau secteur de la grande distribution, notamment en ma-tière de délais de livraison ou encore à la traçabilité desproduits agro-alimentaires, Savéol décide, en 2004, de re-voir l’ensemble de l’organisation de son système d’infor-mation de gestion. “Nous devions trouver une meilleureadéquation entre la production et les prévisions de vente,souligne Pascal Bréhinier, directeur logistique et systè-mes d’information de Savéol. Une réflexion qui nous aconduit à faire évoluer notre outil de gestion”. Priorité estalors donnée à l’activité logistique de Savéol. Accompa-gnée par la société de services GFI Consulting, Savéol com-mence par redéfinir précisément tous les schémas de l’or-

Savéol s’en remet à Sage X3 Entreprise

orientée métier est en effet capable de gérer, en standard,les contraintes constructeurs, ce qui nous a permis, dèsson déploiement, d’optimiser la gestion des procéduresd’échanges avec nos clients. Au début des années2000 et sur la base de cette solution, nous avons ensuitedéveloppé, conjointement avec Infor, un module spécifi-que pour améliorer la productivité de notre atelier de pro-duction. Une démarche rendue possible par la forte ex-pertise de l’éditeur sur le secteur de l’automobile.Aujourd’hui,notre solution nous permet de respecter l’ensemble desnormes imposées par les constructeurs mais égalementd’en suivre les évolutions au fil du temps”. ■

TRW CARR opte pour une solution verticalisée

Spécialisée dans le développement, la production et lacommercialisation de pièces pour le secteur de l’au-

tomobile, TRW CARR réalise, en France, un chiffre d’af-faires de 44 Millions d’euros. La filiale, qui emploie 200personnes, travaille auprès des principaux constructeursautomobiles et leurs sous-traitants présents dans l’Hexa-gone. “Au regard de notre activité, nous sommes sou-mis à des normes imposées par les constructeurs auto-mobiles, notamment en matière d’échanges EDI entrenotre système d’information et le leur, explique PascalPfeiffer, Directeur d'Usine. D’où notre choix, dès le mi-lieu des années 1990, pour l’éditeur Infor. Sa solution

Pascal Bréhinier,directeur logistique et systèmes d’information de Savéol

CAS CLIENT

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GESTION ERPDOSSIER

TEMOIGNAGES

L’approche sera en effet différente pour uneentreprise déjà équipée d’un ERP. Elle a, en lamatière, un historique et une maturité que n’ontpas certaines PME/PMI. Pour ces dernières, ilest alors fortement recommandé de se faireaccompagner par une société de conseils. Lechoix du progiciel repose ensuite sur son adé-quation entre les besoins définis par l’entrepriseet ses capacités technologiques et fonctionnellesà y répondre. Il est également fortement recom-mandé de ne consulter que les éditeurs dont lecoût des solutions (licences + services) corres-pond au budget admissible par l’entreprise.

■ SL. Quel est le rôle de l’intégrateur ?➜ Y.F. Dans le cadre d’un projet ERP, l’intégra-teur apporte, de par son expérience, une réelle

valeur ajoutée aussi bien en avant-vente, que dans la mise en œuvre,la formation et l'accompagnement. Son savoir-faire et son expertisemétier sont à ce titre essentiels, de même que sa capacité à compren-dre et analyser les besoins de chaque acteur de l’entreprise concernépar ce projet. ■

■ SOLUTIONS LOGICIELS. Quelle est votrevision du marché des ERP ?➜ Yannick FAURÉ. Après un creux observé en2003, notamment dû au fait que de nombreu-ses entreprises se sont équipées à la fin desannées 1990, en prévision du passage à l'an2000, nous avons depuis, observé une reprisedes projets ERP. Une tendance qui s’inscritégalement dans le cadre de la restructurationdu marché, suite à un phénomène de concen-tration des éditeurs et des intégrateurs de laplace, l’objectif étant notamment, pour nom-bre d’entre eux, de se positionner sur le mar-ché des PME et des PMI.

■ SL. Quels sont, d’après-vous, les critères de choix d’un ERP ?➜ Y.F. Toute entreprise en phase de s’équiper ou de renouveler sonsystème d’information de gestion doit se poser la question sur sacapacité à travailler sur un système d’information progicialisé.

■ SL. Quelle a été votre démarche ? ➜ F.G. Afin de proposer aux sociétés de services une solution quiréponde à leurs attentes, nous avons commencé par cartographierl’ensemble de leurs processus. Nous avons ensuite formalisé l’en-semble des principes de gestion en méta modèles et choisi, aprèsune étude d'adéquation assez poussée, un ERP capable de suppor-ter l'ensemble des processus et principes de gestion propres auxsociétés de service.

■ SL. Quels en sont les atouts ? ➜ F.G. En verticalisant l’ERP d’Oracle, nous proposons aux sociétésde services une solution adaptée à leurs processus de gestion touten limitant les coûts traditionnellement liés aux développementsspécifiques. Nos projets de mise en oeuvre sont donc plus rapides etmoins risqués que dans des approches d'intégration traditionnelles.La valeur de nos prestations reposant ensuite sur notre expertise dumétier des sociétés de services. ■

■ SOLUTIONS LOGICIELS. Quel est votrepositionnement sur le marché des ERP ➜ Frédéric GARNIER. Société de conseil en ma-nagement et système d’information nous avonsfait le choix de répondre aux attentes et problé-matiques des sociétés de services, dont la va-leur ajoutée repose sur des prestations intellec-tuelles. Les enjeux liés au système d’informa-tion sont en effet, pour les sociétés de services,très particuliers. Leur système de gestion doitainsi être capable de gérer finement des res-

sources humaines qui travaillent en mode projet et de piloter l’adéqua-tion entre ces ressources et ces projets. Parallèlement, ces sociétés ontgénéralement besoin de solutions capables de les accompagner dansl’administration de leurs ventes et dans la gestion financière de leur ac-tivité. Fort de ce constat, nous avons développé une solution métier ver-ticalisée, sur la base des applications ERP d’Oracle, capable de gérerde bout-en-bout une entreprise de services.

Frédéric Garnier, Business At Work Président du Directoire

ERP vertical Une solution métier, dédiée aux entreprises de services.

Intégrateur“Il est recommandé aux PME de se faire accompagner”

Yannick Fauré,responsable commercial e-Themis

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La Solution

Miren Lafourcade, DirectriceGénérale de NOUT : “SIMAX étaitla solution idéale pour OMNYA.Rapide à paramétrer et donc àmettre en place, SIMAX repré-sente un investissement modi-que tout à fait adapté à une PMEen pleine croissance. Dans le casd’Omnya le projet ERP total a

représenté 10jours de pres-tation. Pourtantles spécificitésétaient éten-dues. C’est trèscourt pour un

projet ERP, mais pas avecSIMAX car il permet de réaliseren un jour ce qui prendrait unmois à programmer.En général chez nos clients nousdépassons rarement les 30 joursde prestations. SIMAX s’adapteaussi bien et aussi vite du fait deson architecture unique. Le para-

Denise Saint-Georges, gérante :“Omnya est spécialiste de l’en-treprise orientée client. Nous ven-dons notre savoir-faire pour menerdes actions commerciales, revoirtoute l’organisation des TPE/PME,mettre en place les méthodolo-gies commerciales opérationnel-les, gérer des réseaux de contacts.Nous avions une idée très précisedes fonctionnalités que devait offrirnotre ERP.

Des objectifs multiples > Faciliter le partage dufichier de contacts au sein dela société (jusque-là nous avionsbeaucoup d’informations spéci-fiques sous Excel),>Concrétiser au niveau infor-matique une CRM telle quenous la recommandons à nospropres clients,

Basée en Languedoc Roussillon, Omnya s’est spécialisée dans le conseil pour les affaires et la gestion. PME enpleine croissance, il lui a fallu en 2007 restructurer son système d’information. Omnya a choisi SIMAX, l’ERP del’éditeur NOUT qui se décrit comme “le logiciel de gestion le plus souple du marché”.

>Mettre en place une gestionde la production performantepour déterminer la capacité denos équipes et suivre précisé-ment l’état d’avancement desaffaires,> Se donner une vision pros-pective de notre activité. Mal-gré nos spécificités qui étaient trèsfortes, nous voulions une solutionadaptable pas à pas sans menerun projet informatique d’enver-gure. Il était impératif pour NOUTde répondre à nos trois contrain-tes majeures : peu de disponibi-lité pour gérer un projet interne,faibles moyens financiers, mise enplace par bloc fonctionnel sanscontrainte de production. L’utilisa-tion de SIMAX confirme l’analyseinitiale, plus encore, nous nousétonnons régulièrement de tout lepotentiel à notre disposition”.

métrage de SIMAX est très sim-ple, il ne nécessite pas de connais-sances informatiques particuliè-res, nos clients sont donc autono-mes sur leurs propres solutions enfin de projet”.

“SIMAX : L’ERP surmesure + le Décision-nel sur mesure”

Plus qu’un ERP, SIMAX c’est uneune nouvelle façon de concevoirdes logiciels de gestion. Dans leslogiciels de la gamme SIMAX, lesfonctionnalités standards de ges-tion sont paramétrées et non pro-grammées. Elles sont donc tou-tes facilement adaptables auxspécificités de l’entreprise. ■

GESTION ERPDOSSIER

le spécialiste en organisation commerciale

choisit SIMAX de NOUT

“Une solution adaptable pas à pas,

sans projet informatique d’envergure.

“Un jour de paramétrage

remplace un mois de programmation.

■ LA GAMME SIMAX COMPRENDUNE SÉRIE D’ERP MÉTIER SIMAX Industrie,SIMAX Négoce,SIMAXHospitalier, SIMAX Assurance, SIMAXImmobilier, SIMAX Formation, SIMAXPoint de Vente, SIMAX Association…Ces versions métier présentent en stan-dard les mêmes fonctionnalités que laplupart des ERP concurrents (ex : pourSIMAX industrie : CRM, gestion com-merciale, gestion de production,gestion du planning, gestion comp-table, GRH, gestion des stocks et

du SAV…) mais avec, en plus, unesouplesse unique et une forte capacitéà communiquer. C’est pourquoi SIMAXa été choisi par des sociétés de touttype de secteur, particulièrement ceuxoù les spécificités sont fortes, et de toutetaille (de 1 à 1500 personnes). ■

■ QUELQUES RÉFÉRENCES :Groupe Bakkavor, Région Lan-guedoc Roussillon, Thales, Net-makers, Logitrade, Matériel Pera,Omnya, Libenti, RWS...

l’éditeur NOUTNOUT a été primée pour SIMAX par le Ministère de la recherche pourl’inventivité dans la conception de l’architecture de SIMAX.

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Tél. : 04 67 50 17 80 • E-mail : [email protected]

Site : www.nout.fr

CAS_CLIENT■Conseils : ERP

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Les systèmes d’informationsouffrent d’un étrange pa-

radoxe. Ils sont en principeconçus pour rendre l’entre-prise plus productive, plusréactive, plus performante.Historiquement, c’est effecti-vement ce que l’on a constaté.Mais, aujourd’hui, les systè-mes d’information changentmoins vite que les organisa-tions. Les ERP constituentl’exemple le plus emblémati-que de ce paradoxe. L’inté-

gration et la transversalité, avec une vision globale del’entreprise, qui constituent la puissance des ERP, nesuffisent plus. Passer de l’ERP à l’ERP génération 2.0,appelons-le ainsi, suppose trois évolutions majeures :d’abord, passer de la gestion à la gouvernance. Celle-ci nécessite à la fois une vision exhaustive des infor-mations, leur consolidation et une convergence de dif-férentes sources. Ensuite, il importe de passer du re-porting au décisionnel, autrement dit, de l’analyse dupassé et du présent à l’anticipation du futur. Enfin, ils’agit de passer d’une approche centrée sur l’organi-sation interne de l’entreprise à une approche tournéevers son écosystème.

L’ERP génération 2.0 est flexible,universel, simple à installerLes ERP, c’est leur mérite, ont permis de radiographierles entreprises au service du contrôle de gestion. LesERP génération 2.0 se mettront au service de l’écosys-tème de l’entreprise, formé par ses clients, ses parte-naires, ses fournisseurs, ses concurrents… Résultat :les architectures monolithiques doivent se désintégrerpour laisser la place à des architectures composéesd’éléments multiples, qui se combinent à l’infini, grâceà leur ouverture. Cette intégration est désormais pos-

sible avec les SOA (Architectures orientées services). On connaît les critiques formulées à l’encontre desERP : ils coûtent cher à installer, à maintenir, ils sontpeu flexibles face aux changements de périmètre del’organisation, et peu modulaires lorsqu’il s’agit d’ajou-ter de nouveaux services. Et ceux qui les mettent enœuvre sont souvent confrontés à des résistances auxchangements de la part des utilisateurs. En comparaison, l’ERP génération 2.0 est universel.Même s’ils ne le savent pas, tous les collaborateursl’utiliseront via des interfaces simples et des portailscollaboratifs. Ses enjeux sont différents, il concernetoutes les activités de l’entreprise, et tout le mondel’utilise... Il est également décisionnel, avec des indi-cateurs de performances. Il est, enfin, « absorbable »dans le sens où il n’est plus utile de prévoir un big bangrisqué et consommateur de ressources.

Le recours à la notion de servicesL’orchestration de toutes ces dimensions suppose ladésagrégation de l’ERP traditionnel et le recours à lanotion de « service ».Modulaire et basé sur une architecture orientée ser-vices (SOA), l’ERP nouvelle génération est flexible,simple à installer et son coût total de possession(TCO) réduit. Grâce à des capacités élevées d’inté-gration, il se compose, se décompose et se recom-pose à l’infini.Totalement orienté utilisateurs, il devient universel.Utilisé en toute transparence via des interfaces sim-ples et familières, des portails collaboratifs, des ou-tils de bureautique, il permet de réduire les résistan-ces au changement des utilisateurs finaux, en pré-servant leurs habitudes de consommation des outilsinformatiques.En définitive, l’entreprise veut aujourd’hui du flexi-ble, du modulaire, de l’ouvert, du simple. L’ERP nou-velle génération se doit d’apporter la réponse à tou-tes ces exigences. ■

Christophe RAYMOND

[email protected]

La première génération des ERP n’est plus suffisante face aux bouleversements des business modèles, auxexigences de mobilité, d’accessibilité à l’information, et aux impératifs d’anticipation. Un ERP 2.0 ? Si l’onveut : le terme est à la mode ! Quelle que soit sa dénomination, l’ERP nouvelle génération sera intuitif, flexi-ble, rassembleur, polymorphe et, surtout, moins cher.

ERP 2.0Vers un ERP désintégré ?

GESTION ERPDOSSIER

PAROLE D’EXPERT

Par Christophe RAYMOND,Directeur Technique et du Développement du Groupe CEGID

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GESTION ERPDOSSIER

Pour renforcer etétendre l’utilisation deson ERP, le laboratoireStallergènes a choisil’offre métier“Demandes d’achats”de l’éditeur W4.

Le choix d’unesolution de workflow

Stallergènes, laboratoire biophar-maceutique spécialisé dans le trai-tement des maladies respiratoires,a décidé de passer des demandesd’achats papier aux demandesd’achats informatisées.Plus de 7000 deman-des par an sont émiseset validées par 120 utili-sateurs. L’option de met-tre un progiciel de ges-tion intégré (PGI) de la sociétédirectement entre les mains desutilisateurs finaux est rapidementexclue et l’offre métier «Demanded’achats» de W4 est retenue :> Solution web, elle offre auxutilisateurs une interface simpleet finement personnalisable.> Solution de workflow, elleoffre la plus grande souplesse dedéfinition des circuits d’approba-tion.> Solution intégrable, elle per-met de renseigner les formulairesde demandes d’achats avec lesdonnées issues du système d’in-formation et d’y injecter automa-tiquement les bons de commande.

CAS_CLIENT■Industrie pharmaceutique : Gestion des demandes d’achats

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Un workflow Achats en frontal des ERP

Enjeux du projet

■ QUALITÉ ET PRODUCTIVITÉ• 600 demandes papier par mois entraî-

nent trop de risques de pertes, dépas-sement de délais, temps passé ensuivi, retard de livraison, erreurs dedouble saisie, etc.

■ INTERFACE UTILISATEURCONVIVIALE

• Les interfaces natives des PGI de l’en-treprise sont trop complexes pour lesutilisateurs finaux

• Une interface ergonomique, clientléger, sans déploiement

■ INTÉGRATION AU RÉFÉRENTIEL

• De façon transparente pour les utili-sateurs, les demandes doivent êtrevalidées par rapport aux données dusystème d’information et le bon decommande y être enregistré automa-tiquement.

■ INTÉGRATION NON-INTRUSIVE• Les systèmes de gestion, sous AS/400,

doivent être modifiés le moins possible

Résultats

■ RÉDUCTION DES COÛTS ADMI-NISTRATIFS

• Forte réduction des temps de traite-ment

• Disparition des doubles saisies

■ UTILISATION TRANSPARENTE DES RÉFÉRENTIELS

• Les PGI continuent à remplir leur rôlede référentiel sans avoir été modifiés

■ QUALITÉ ET “ZÉRO PAPIER”• Processus complètement dématéria-

lisé• Respect des procédures• Etats d’avancements d’une demande

toujours disponibles• Historiques des demandes passées et

présentes• Traçabilité automatique

www.w4.eu et pour nous contacter [email protected].

La Solution

L’offre métier“Demande d’achats”Forte de son expérience de mise enœuvre de nombreuses demandesd’achats,W4 a décidé d’offrir à sesclients un modèle d’application W4ready for Business.Ce modèle, quoi-que opérationnel «out of the box»,est destiné à être personnalisé auxbesoins exacts du client en termesde formulaires, de circuits de vali-dation et d’intégration au systèmed’information existant regroupantles pratiques usuelles. Cela accé-lère la phase de définition, le client

se référant naturellement au modèlepour définir en différentiel son besoinexact.D’autre part, la présence d’ou-tils d’intégration sophistiqués avecle système d’information (notam-ment les PGI du marché) permet àla société de tirer parti au mieux deson référentiel sans en imposer lescomplexités inhérentes à ses utili-sateurs. Dans le cas présenté ici,l’intégration transparente et non-intrusive de l’accès aux PGI par lasolution “Demandes d’achats” deW4 a été décisive dans le choix duclient.Toute la complexité associéeaux écrans du PGI est cachée auxutilisateurs, et les informationsnécessaires sont extraites ou injec-tées au bon moment dans le sys-tème d’information.

W4 BPM Suite étend et valorise l’emploi desPGI de l’entrepriseLes services rendus par les PGI sontconnus, et les sociétés ne peuvents’en passer. Cependant, les inter-faces sont souvent anciennes (modeterminal) et, mêmes si elles sontplus modernes, elles sont souventjugées trop complexes ou trop tech-niques pour les utilisateurs occa-sionnels dans l’entreprise.

Plateformeset technologiesDans ce type de déploiement, lesprocessus sont définis à partir

des éléments dumodèle d’application«Demande d’achats»et les interfaces uti-lisateurs sont per-sonnalisées aux

besoins du client. Du côté inté-gration, l’accès aux données etles transformations nécessaireslors des échanges entre systè-mes ont été décrits graphique-ment. L’exécution est totalementprise en charge par le moteur deW4 BPM Suite. L’accès aux appli-cations sur AS/400 est fait defaçon non intrusive grâce à destechniques de «webisation»(mash-up). Dans ce cas, le wor-flow frontal se fait passer pourun utilisateur interactif utilisantun terminal virtuel. Les progicielsinterfacés, sont Movex de Inten-tia pour la gestion intégrée et IRISde Lefebvre Software pour la par-tie finances en présentation ter-minal IBM 5250. ■

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lité applicative, ce nouvel OS mérite que l’ons’y attarde un moment pour faire le tour dece qui peut intéresser les entreprises.

Une nouvelle conceptiondu déploiementArchitecturé autour de nouveaux produits avecdes concepts plus ou moins nouveaux, l’en-vironnement de déploiement de WindowsVista permet d’envisager avec sérénité lesmigrations à venir. Le système devenu tota-lement modulaire, y compris pour les lan-gues, présente le gros avantage d’être désormais réellement détaché du matériel.En effet, la couche d’abstraction matérielle(HAL) se détache définitivement des contrain-tes liées aux équipements de la machine pourpermettre au système d’être directement ins-

L’heure de faire le bilan de ce succès com-mercial n’est pourtant pas encore arrivée ;

les déploiements dans les grandes entrepri-ses ont rarement commencé et nombreusessont les sociétés qui viennent à peine de ter-miner leur migration vers XP et qui n’en en-visagent pas de nouvelle dans les 12 pro-chains mois. Pour autant, l’éditeur et les in-dustriels ont tout fait pour permettre à unmaximum d’entreprises de franchir le cap.Près de 20 000 pilotes de périphériquesétaient disponibles au lancement du produit,moins d’un an après, ce chiffre a déjà dou-blé et permet à Vista de supporter 96% descomposants matériels du marché. Avec unenouvelle architecture de déploiement, de nou-velles fonctionnalités de sécurité et une at-tention particulière portée sur la compatibi-

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DEPLOIEMENT

Un an après la sortie commerciale de Windows Vista, Microsoft annonce enregistrer unecroissance de près de 30% de nouveaux contrats de licence, mais peine à convaincre lesentreprises. Architecturé autour de nouveaux produits avec des concepts plus ou moinsnouveaux, l’environnement de déploiement de Windows Vista permet d’envisager avecsérénité les migrations à venir. L’attentisme des entreprises devrait se lever début 2008avec le Service Pack 1, dont la version définitive est attendue pour fin mars.

Déploiement de Windows Vista Les outils d’administration • Les 7 étapes

La mise à jour devrait accélérer le déploiementen entreprise.Quand un nouveau Windows apparaît, de nom-breux utilisateurs préfèrent souvent attendre lasortie de la première mise à jour (ou ServicePack) pour migrer. Windows Vista ne semblepas déroger à cette pratique. Cet attentismes’explique par les grands changements du sys-tème, les bugs et autres dysfonctionnements.Pour Microsoft, ce premier Service Pack estdonc hautement stratégique. Il constitue uneréponse aux retours utilisateurs faits depuis lasortie de Vista.Les objectifs majeurs sont : amélioration de laqualité et des performances, mise à jour de l’ad-ministration (incluant la fonction BitLocker DriveEncryption), support des standards matériels(ex. : EFI ou encore le système FAT étendu). Ilassurera aussi une prise en charge des réseauxsous Windows Server 2008. ●

> Personnaliser le fichier Unattend.xml selon les 7 étapes de l’installation

Windows Vista ServicePack 1, attendu pour fin mars

Homogénéiser le serveur et le poste de travail Ce SP1 met à niveau les fondations du sys-tème sur celles de Windows Server 2008 sor-tant fin février. Les deux systèmes utilisent lemême noyau et partagent de nombreux ser-vices et librairies internes. Ce pack corrige,comme il se doit, les bugs et dysfonctionne-ments détectés dans Vista depuis sa sortie.Il s’agit aussi de modifier l’implémentationde certaines fonctions pour les rendre plusutilisables, plus fluides. C’est notamment lecas de l’Explorateur qui était souvent criti-qué, ou encore sur la fonction de la copie defichier qui verra un meilleur calcul du tempsrestant. L’ambition pour Microsoft est doncde mieux affiner les fonctions de Vista et sta-biliser le système.

Cela devrait rassurer les entreprises qui at-tendaient avant de migrer. La disponibilitéprochaine de Windows Server 2008 permet-tra d’homogénéiser son réseau sur le serveuret le poste de travail.

François Tonic

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même fichier. Un système de catalogue per-met de gérer son contenu. Enfin, l’outil quiles crée permet en plus de les modifier surla base d’un montage du fichier en lieu etplace d’une arborescence.La nouvelle version de Win PE disponible auformat Vista vient en substitution des tradi-tionnelles disquettes de démarrage deve-nues depuis longtemps obsolètes. Cette nou-velle version du système d’exploitation étantprincipalement dédiée à l’installation ou àla maintenance, fonctionne en mode com-mande et réalise l’essentiel des tâches né-cessaires au lancement de l’installation.

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tallé sur des matériels différents à partir dela même image. Ces images réalisées à l’aidedu tout nouveau logiciel ImageX présententlà encore de nombreux atouts. Tout d’abord,le format basé sur les fichiers permet de réa-liser une image d’un disque sur le disque lui-même et de réaliser l’opération inverse dansles mêmes conditions de sécurité : les fichiersexistants sur la partition de restauration nesont pas altérés. Mais ce nouvel outil pré-sente d’autres atouts : pour commencer, lesfichiers WIM permettent de stocker plusieursimages différentes dans un même fichier enne conservant qu’une seule occurrence d’un

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“ Un système en 7 étapes

si votre déploiement est standard “

▲Light Touch installation (LTI) Architecturée autour du point de distributioncréé avec la nouvelle version du “SolutionAccelerator for Business Desktop Deployment”(BDD2007), LTI (Light Touch Installation) per-met d’envisager un déploiement facile et ra-pide : le système, ses applications, les misesà jour et pilotes sont entièrement «assemblés»en un emplacement unique qui permet la ges-tion de plusieurs versions ainsi que de pointsde distribution de différents types (Serveur,Cdrom ..). La personnalisation des installationsse faisant au travers du Gestionnaire d’ImageWindows (Windows SIM) qui permet la per-sonnalisation package par package de l’ins-tallation de Windows au travers d’un fichierunattend.xml, digne successeur de son pré-décesseur, simple fichier texte. Pour finir, l’ap-

parition des services de déploiement Windows(WDS), qui viennent en complément du ser-veur RIS (Remote Installation System), com-plète la solution LTI pour fournir une couchede déploiement à distance réellement fonc-tionnelle et très rapide à mettre en œuvre.Le scénario de déploiement LTI n’automatisepas à 100% l’installation des postes de travailmais permet un déploiement très simple à met-tre en œuvre dans des entreprises de taillemoyenne n’ayant pas les moyens de mettreen place d’outils complémentaires ni de pro-jets coûteux de packaging applicatif. Les ins-tallations réalisées avec les scénarios LTI per-mettent tout de même des déploiementsrapides et complets en prenant en compte tou-tes les phases de sauvegarde, de protectionet de restauration des données de l’utilisateur.

▲Zero Touch Installation (ZTI)Pour les entreprises de plus grande taille quipourront sans problème mener des projets plusimportants, l’environnement ZTI permet, surfond de couche SMS 2003 (System Manage-ment Server 2003) renforcé par des fonction-nalités additionnelles (Feature Pack de déploie-ment), d’assurer des déploiements entière-ment automatisés. Dans cette approche, c’estSMS 2003 qui prend le contrôle de notre so-lution de déploiement en s’appuyant sur unegrande partie des éléments LTI. Ne nous y trom-pons pas, s’il est toujours possible de déployerOffice System avec une déconcertante simpli-cité, SMS2003 va introduire ses outils de dis-

tribution et de gestion impliquant une bonneconnaissance de ces processus et notammentdes bases indispensables en gestion SQL.Si ZTI apparaît en sauveur du déploiement àgrande échelle avec une relative apparentesimplicité, il n’en reste pas moins une solutionà destination des grands parcs informatiques.

▲Mise en œuvreAu niveau de la mise en place des outils, ilvous faudra récupérer sur le site de Microsoftles outils suivants :> BDD 2007 qui contient notamment le

Workbench,> Windows AIK et son Gestionnaire

d’images Windows> .NET Framework 2.0> MSXML V 6.0> Les services de déploiement et USMT 3.0Passé la rapide installation des produits vousdevrez paramétrer votre point de distributionà l’aide de l’outil BDD2007\Deployement Work-bench. Il vous sera aussi possible à partir decet emplacement de prévoir l’installation d’Of-fice 2007, la mise à jour du système ou l’ins-tallation de pilotes ou d’autres applications.Pour une personnalisation de votre systèmevous utiliserez le gestionnaire d’images quivous permettra de construire votre fichier unattend.xml personnalisé.Pour la construction d’images vous utiliserezSysprep qui va réaliser pour vous la préparationdu système en vue de sa “masterisation” ●

LES OUTILS

> Déploiement

« Avec Windows XP, on amis deux ans pour convertir10% de la base installée »

Nicolas Mirail, marketing manager de la divi-sion Windows, chez Microsoft France relativisela réticence des entreprises : « Avec WindowsXP, on a mis deux ans pour convertir 10% de labase installée, et 5 ans pour convertir 50%. Onest sur le même trend avec Vista. Un léger re-tard peut-être qui s’explique par l’attente del’arrivée du SP1. Pour les Pme, c’est le renou-vellement du parc machine qui dicte la mise àjour du système, et le cycle en est de 3 ans. El-les attendent que leur parc ait atteint le niveaud’obsolescence. Des grands comptes ont faitle choix stratégique de Vista. Un des derniersen date : les Pompiers de Paris.»

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trois processus (generalize, auditsystem etaudiruser) peuvent avoir lieu en fonction desparamètres positionnés durant la déperson-nalisation avec Sysprep.

Mise en gardeCe nouveau système de déploiement sem-ble être d’une simplicité déconcertante. Ill’est lorsque l’on fait un déploiement stan-dard sans trop de spécificités. Les tentati-ves d’automatisation complètes sur la basedu LTI doivent être possibles si votre envi-ronnement n’est pas trop complexe et vosspécificités peu nombreuses.> Applications spécifiques

Nos tests nous ont souvent conduits à desimpasses lorsque les contraintes devenaienttrop nombreuses. Il n’est donc pas envisa-geable de se passer d’une bonne phase deprojet et d’ingénierie pour la mise en œu-vre de ces solutions, surtout si vous avezdes applications spécifiques ou des déve-loppements particuliers.> 40Go conseillés

Lors de projet de redéploiement de postesinitialement installés avec un autre OS etpassées les contraintes de mise à disposi-tion des pilotes, la problématique de l’es-pace disque vient grever le processus. Win-dows Vista est très gourmand en espacedisque et va nécessiter le re-partitionne-

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Une installation en 7 étapes

Sysprep est un outil qui joue un rôle impor-tant dans la mesure où il ne se contente plussimplement de dépersonnaliser votre sys-tème source mais il positionne aussi votrefuture image sur des modes d’installationparticuliers (Generalize et Audi), vous per-mettant ainsi de passer au travers des 7 éta-pes qui constituent l’installation à l’aide d’unfichier Unattend.La première étape englobe les actions Win-dowsPE qui regroupent principalement laconfiguration de l’environnement de pré-installation. Puis suit une phase de mise àjour de l’image elle-même. En troisièmeétape dite « Specialize » on retrouve l’appli-cation des paramètres spécifiques au sys-tème. L’étape « OobeSystem » vient cloreces sept étapes par l’application des der-niers paramètres avant l’accueil de Win-dows. Entre la troisième et la septième étape,

> Point

de distribution

> Des documentations disponibles depuis BDD2007

Attention à la stabilité des ordinateurs 64 bits“ “

NOS CONSEILS5

DEPLOIEMENT

ment des disques (20Go recommandés mi-nimum pour le disque système – dans lesfaits : 40 nécessaires pour anticiper un mi-nimum les installations logicielles à venir).Cette contrainte supplémentaire peut avoirun impact considérable sur vos projets dedéploiement si vous envisagiez de garderdes données utilisateurs sur l’une des par-titions du disque.

CompatibilitéSi de nombreuses entreprises rechignentà passer à Windows Vista aujourd’hui, c’esten grande partie pour des problèmes de

1 Assurez vous de la compatibilité devotre matériel et de TOUTES vos applica-tions avant toute chose. La validation desapplications avec Vista vous évitera delongues heures de support pour après.

2 Sélectionnez vos pilotes depériphériques avec soin, après lesavoir testés vous- même, et cela pourtous les équipements que vous utilisezou souhaitez conserver.

3 Préparez un poste de référence etvérifiez que tous les logiciels fonctionnentcorrectement avec toutes les options cou-rantes. Faites des tests croisés pour ob-server le comportement des logiciels àl'installation comme en utilisation cou-rante.

4 Utilisez ImageX plutôt que d'autreslogiciels d'imagerie.

5 Déployer Vista à partir d'une infra-structure Lightx Touch avec WDS etBDD2007. Son rapport qualité prixconvient à la majorité des parcs informa-tiques de taille moyenne (100 - 1000).Utilisez SMS 2003 et la méthode ZéroTouch si vous êtes équipé de cette solu-tion et souhaitez packager toutes vos ap-plications.

Et toujours : Faire des sauvegardesavec ImageX (pour un retour en ar-rière) ou/et USMT 3.0 (pour les don-nées courantes) ! Pensez à Technetcomme source d'information !! ●

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patibilité, je souhaite m’attarder unmoment sur les ordinateurs 64 bits.Après de nombreux essais il sembleque la stabilité de ces plates-formesinstallées avec XP comme avec Vistane soit pas prouvée. Nos tests nousont conduits à devoir envisager d’au-tres solutions comme le déploiementd’OS 32 bits en lieu et place des OSqui devraient être installés. Nousavons noté des dysfonctionnementsparfois aléatoires souvent récurrents.

Je ne souhaite pas faire ici une généra-lité malheureuse, mais mon expérienceen la matière me conduit à vous conseil-ler pour un temps encore l’utilisation desversions 32 bits du système. ■

Emmanuel SCHIEFER

Trainer - Consultant (MCSA2003 / MCT)ExpertEase

[email protected]

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 2008

compatibilité. Applicative dans unpremier temps puisqu’encore au-jourd’hui, de nombreux logicielsne sont pas compatibles avec Win-dows Vista. Pour contrer cette pro-blématique, l’éditeur a mis à dis-position du grand public et des dé-veloppeurs une solution qui per-met d’anticiper et de résoudre lesincompatibilités éventuelles touten participant à une communautéqui rassemble des contributionssur ce type de problématique. Du côté dumatériel, les problèmes sont eux aussinombreux. Si des pilotes sont disponiblespour les solutions actuellement commer-cialisées, les équipements plus anciensne bénéficient toujours pas d’une couver-ture suffisante à mon sens. Pour l’exem-ple : une simple imprimante HP Laser Jet1010, largement commercialisée auprès

des PME et TPE, n’a toujours pas de pi-lote disponible alors que son constructeurles promettait sur son site pour le débutde l’année 2007. Aujourd’hui, le piloten’est simplement pas disponible. Pourvous assurer de la compatibilité de votreparc, Microsoft met à votre disposition unassistant qui va vérifier tous les paramè-tres de vos machines. En matière de com-

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Déployer maintenant ou attendre ?

■ Si ce système d’exploitation pro-met de belles heures aux servi-ces d’infrastructure pour sesnombreuses qualités en matièrede facilité de déploiement, demaintenance et de sécurité, iln’en est pas moins un systèmede plus devant relever son pré-décesseur sans grands change-ments en matière d’utilisationquotidienne. Les entreprisesayant terminé leur migrationvers XP en 2006 sont nom-breuses, il y a fort à parierqu’elles attendront le renou-vellement naturel du parcpour franchir le cap.

■ En matière de sécurité, lecontrôle de compte utilisateur(UAC) qui force à l’élévation deprivilèges pour la réalisation decertaines tâches est un apportindiscutable, d’autant qu’il per-met de remplacer l’utilisationdes groupes avec pouvoirs.Cependant, ce système induit

des problématiques de com-patibilité non négligeables ainsique la grogne des utilisateurs. Ilest aisé de penser que de nom-breux utilisateurs seront tentésde le supprimer. Rappelonsqu’une étude récente du Gartnergroup présente le résultatsuivant : Les coûts demaintenance peuvent êtreréduits de 40% lorsque lesutilisateurs ne sont pas ad-ministrateurs de leurs or-dinateurs.

■ Toujours en matière de sé-curité, le nouveau systèmede chiffrement du disquenécessite sa planificationen amont puisqu’il utilisedeux partitions. Il est im-portant de réaliser cettetâche avant l’installationet donc d’altérer les confi-gurations constructeursqui ne sont pas prévuespour ce système.

Fort de l’ensemble de ces nouvel-les fonctionnalités,Vista devrait sé-duire les services informatiques encharge de le mettre en œuvre et dele maintenir, d’autant que les déci-deurs y trouveront un gain majeuren terme de productivité et de convi-vialité. La sortie du premier servicepack, annoncée pour le premier se-mestre de l’année 2008 et l’arrivéesur le marché d’un serveur de mêmearchitecture (2008 Server) promet-tent une intégration complète en

adéquation avec les besoins de tousles types de structures. CependantMicrosoft vient de mettre en placeune exception quant à la poursuitede la commercialisation de WindowsXP jusqu’au milieu de l’année 2008.Cette démarche devrait séduire lesentreprises qui n’envisagent pas tou-tes de nouvelles migrations dans lesprochains mois ; d’autant que le re-tour d’expérience en matière de dé-ploiement important reste marginalà ce jour. ■

WinWise attend le 1er trimestre2008 pour finir le déploiementGaël ISTASSESAdministrateur systèmes et réseaux, Winwise

“A Winwise, nous avons choisi de migrer uniquementles développeurs travaillant avec le Framework .NET 3.0 et plus spé-cifiquement ceux utilisant WPF pour la réalisation d'applications gra-phiques de nouvelle génération.

Windows Vista est un produit jeune et gourmand en ressources, maisil apporte des améliorations graphiques, des interfaces de gestionplus pointues et une meilleure sécurité du système. Il sera déployéà l'arrivée de Windows Server 2008.”* Ndlr : Windows Server 2008 sortira fin février 2008, avec les nouvelles versions de

SQL Server. Visual Studio 2008 est déjà disponible.

A ce jour, nous n’avons pas encore entendu parler de dé-

ploiement massif de Windows Vista dans les grandes entre-

prises, quelques TPE et PME on fait le choix de migrer com-

plètement mais tous déplorent l’arrivée tardive du premier

service pack qui devrait corriger de nombreux bugs.

▲Premier Service Pack : 1er semestre 2008

> Distribution

TEMOIGNAGE

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celle-ci diffère d’un pays à un autre, d’unsecteur à un autre. Il fallait donc faire évo-luer la pile sous Vista.Pour réaliser ce projet, il a d’abord fallu éta-blir le périmètre applicatif constant qui doitpouvoir vivre sur 6 mois, le cycle normal derenouvellement chez Dixon Wilson. «Celapermet d’avoir une stabilité» précise Alexan-dre Popescu. Cela permet aussi de rationa-liser les coûts de support et de maintenance.«Nous avons des packages d’applicationsstables, même si nous pouvons avoir desmises à jours à périodicité régulière» pour-suit-il. Dans l’évolution Vista, Microsoft a étéd’une précieuse aide. Cette phase de pré-paration a aussi permis de définir le maté-riel adapté à Windows Vista, qui doit lui aussidurer au moins 3 ans.La pile applicative s’articule autour de diffé-rentes applications répondant aux besoinsmétiers du cabinet et selon l’activité dechaque filiale. «Nous avons environ unevingtaine de logiciels, ce qui est (déjà)beaucoup» sourit A. Popescu. «Nousessayons de réduire ce nombre». Et lepassage à Windows Vista a permis de lefaire partiellement. Par exemple, lesfonctions de planning ont été remplacéespar une combinaison de CRM et deExchange Server. Vista aussi a eu uneinfluence sur le process du changement,sur l’interface. L’autre objectif est «de mieuxutiliser les outils, d’être plus productif»commente-t-il.

Une pile «Vista Ready» ?«70% des applications fonctionnentsous Vista, d’autres ont besoin de nou-velles versions, et enfin d’autres ont étéabandonnées. Celles-ci fonctionnaient déjàavec difficulté sous XP. Cela représente en-viron 5 % d’applications «mortes», poursuitle manager.Finalement, ce bon résultat est aussi dû àune gestion proactive de la pile applicative.Car, tous les ans, elle subit une mise à jourpour répondre aux besoins et éviter de pren-dre du retard. «On a une vision un peu à laITIL» précise-t-il. Cette politique permet

les coûts de support et de maintenance.Jusqu’à présent, le parc de Dixon Wilsonfonctionnait sous Windows XP (poste detravail et ordinateurs portables). Le pas-sage à XP eut lieu tardivement, en 2004.La migration nécessitait une remise à platdu matériel et des logiciels, deux élémentsvitaux pour le cabinet.

Une pile applicative à préserverL’un des points sensibles des travaux de mi-gration concerne la pile applicative du ca-binet. Elle contient l’ensemble des logicielsutilisés par les salariés. Elle évolue tous les6 mois afin de tenir compte des nouvellesversions et surtout des nouvelles règles lé-gales de chaque pays. Les comptables doi-vent toujours utiliser des applications quirespectent la législation de chaque pays, et

Bêta testeurs

Migrer d’un système à un autre res-semble souvent à un exercice délicat.

Chez Dixon Wilson, l’informatique, sous lahoulette d’ Alexandre Popescu, IT manager,se prépare depuis presque un an à sauterle pas. Rien n’a été laissé au hasard. Pourle responsable, le passage à Windows Vistasuit une logique d’utilisation : «Il y a deuxaspects. Premièrement, on constate quel’usage d’un produit doit se faire durant sadurée de vie. Deuxièmement, on a pu avoiraccès à l’assistance de Microsoft dèsla version bêta du système, via le ProjetTAP-RD. Cela nous a permis de tester leproduit très en avance, dès décembre2006.». L’utilisation des logiciels dans leurphase de durée de vie permet d’avoir accèsaux compétences et de ne pas augmenter

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 200840

Déployer Windows Vista sur 130 postes

RETOUR D’EXPERIENCEDixon Wilson est un cabinet d’expertise comptable, de 130 personnes, basé à Paris etLondres. L’entreprise a commencé le déploiement de Windows Vista.A la fin du printemps 2008, les 130 postes auront migré, en France et en Angleterre. Récitd’une migration en douceur.par François Tonic

DEPLOIEMENT

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taller et personnaliser chacun exige 20 à 30minutes. Il faut passer par un disque dur enrack contenant l’image système et de la pileapplicative. Le déploiement se fait de dis-que à disque.Sur la phase de personnalisation (préféren-ces, ID utilisateur…), le processus est quel-que peu simplifié, car le cabinet dispose d’unannuaire d’entreprise, Active Directory, quicontient déjà pour chaque utilisateur de nom-breuses informations.

Une sécurité des donnéesPour un cabinet d’experts comptables, lesdonnées constituent le cœur de l’activité.Les perdre, serait mettre en péril le client etle cabinet.Aussi, chez Dixon Wilson, les don-nées sont déportées sur les serveurs et nonsur le poste de travail. «Si une machine‘meurt’, on la change, on réinstalle mais lesdonnées restent» explique Alexandre Po-pescu. Cela se déroule sur un SCSI NAS,avec une réplication de données toutes lesquinze minutes entre les sites français etanglais.

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 2008

d’avoir des ordinateurs à jour et de ne pas(trop) polluer le poste de travail. Car, à cha-que mise à jour, le poste de travail subit uneremise à zéro ! Il faut noter que les donnéesdes utilisateurs ne sont pas sur les postesde travail mais sur les serveurs.

Et le matérielSur le périphérique de biométrie, pour l’ac-cès au système et aux applications, l’édi-teur fournissant le matériel prenait du re-tard dans le développement de la nouvellepile. Microsoft a été d’un grand recours pourle cabinet. Heureusement, à la fin de l’été,le pilote était enfin disponible… Le passage à Vista entraînait un change-ment d’ordinateurs ce qui correspondait aucycle normal de Dixon Wilson. Cette fois-ci,A. Popescu a décidé de créer des PC surmesure, répondant le plus strictement pos-

sible aux besoins des utilisateurs et de Vista.Certes, il y a un surcoût mais cela est com-pensé sur le long terme. «Nous avons optépour 3 Go de mémoire vive, une carte gra-phique de 256 Mo».

Les phases de déploiement«Il existe plusieurs méthodes pour déployerun système Windows. On fige un master quel’on diffuse en streaming, via un serveur dé-dié. Sur le poste de travail, on démarre enWindows PE (PE pour Pre-installation Envi-ronment)» indique A. Popescu. Après laphase d’installation, la personnalisation duposte avec les applications et les préféren-ces utilisateur. Vista industrialise le déploie-ment sur plusieurs dizaines de postes.Sous XP, la méthode était plus rustique. «Ondéployait une image, par copie, sur un ma-tériel de référence. Tous les trimestres, onréalisait un snapshot machine. Pour remet-tre en état une machine ou en déployer unenouvelle, cela prenait une vingtaine de mi-nutes.» se souvient-il. Sous XP, l’image étaittrès liée à une machine de référence, né-cessitant ainsi plusieurs masters. Vista rendle master plus indépendant du matériel.Ainsi,Dixon Wilson a divisé par deux le nombre demasters, même si pour A. Popescu, la pro-cédure sous Vista apparaît plus techniqueque sous XP.Mais le déploiement n’est pas entièrementautomatisé, comme le rappelle le respon-sable. Pour quelques dizaines de postes,l’installation s’effectue poste par poste. Ins-

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> L’infrastructure applicative et dedonnées des bureaux parisiens estsupportée par des serveurs HP. Enhaut, serveurs haute densité de lagamme DL360 avec un NAS DL380 eten bas des serveurs Blade c-46

“ L’installation s’effectue poste par poste

Quelle édition de Vista ?Des tests de montée en charge ont été effec-tués afin d’observer le comportement de Vistaquand une dizaine d’applications fonctionnentsimultanément. C’est l’édition Business qui aété choisie. Par contre, pour les portables,l’édition Ultimate a été préférée. ●

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SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 2008 43

Un planning de 18 mois

Les premiers tests de déploiement furentréalisés dès janvier 2007, grâce au pro-gramme TAP-RD de Microsoft. Seuls quel-ques postes ont d’abord été installés en Vistapour éprouver la solution : «Nous avions

commencé avec trois postes en pro-duction pour valider le package».La trentaine de postes a été atteinteen octobre. «Nous allons en équi-per tous les postes, soit en tout, en-core plus de 100 entre la Franceet Londres. L’objectif est de tout mi-grer pour mai 2008.» précise le res-ponsable informatique

Et le coût final ?L’aspect budgétaire n’a pas été oublié. Trèshonnête sur la question, Alexandre Popescuprécise que le matériel est revenu à 1 000euros par poste. Le plus cher concernait leslicences : 1 200 euros environ par poste soit200 euros pour la mise à jour Vista et pasmoins de 577 euros pour Office 2007.Cependant, le retour sur investissement aété une obsession durant le projet. “Le ROIest difficile à démontrer car dans une acti-vité de prestation de services sur mesure,

RETOUR D’EXPERIENCE

La réaction des utilisateurs

«On doit tenir compte de la réalité. Pourles utilisateurs, les nouvelles interfaces re-présentent un choc ! On passe par diffé-rentes étapes : la dénégation puis l’accep-tation. Enfin, assez rapide-ment, nous passons à laphase de captation. WindowsVista reste intuitif. C’est diffé-rent avec Office 2007. Le chocest plus rude, mais les me-nus, sont finalement naturels.Après deux jours de gêne cha-cun retrouve ses repères etses réflexes».

Migrer vers Office 2007Pour toute la partie bureautique, Dixon Wil-son utilisait la suite Office de Microsoft. Avecle passage à Vista, migrer en Office 2007 de-venait naturel afin de rester cohérent. La par-tie serveur migrera au fur et à mesure avecles nouveaux serveurs Microsoft. Cependant,notons que si Office 2007 est installé, le for-mat reste le format d’Office 2000 / 2003.Les formats OpenXML n’ont pas été retenus.

les “mesurables” sont par définition glis-sants” tranche Alexandre Popescu.Outre Microsoft, Dixon Wilson a été aidé parl’intégrateur ABC Systèmes, qui a apportéune expertise très forte sur la sécurité et laproductivité des utilisateurs. ■

Le bilan dudéploiement VISTA

> La participation à la phase test> Le support de MS> L’expérience utilisateur> Le moteur de recherche> Le dossier virtuel> La réduction de moitié du nombre

de masters !

> Lancement tardif des softs> Gourmandise du système> La compatibilité des logiciels

LES “PLUS”

LES “MOINS”

DEPLOIEMENT

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ADMIN l infrastructure l déploiement

infrastructure

sans modification directe de l'application.Cela implique certaines contraintes, commela maîtrise par les administrateurs des nou-veaux services de haute disponibilité et l'ac-ceptation par les responsables applicatifsde partager des ressources serveurs avecd'autres applications. Par contre, cela favo-rise la standardisation des environnementsapplicatifs (meilleure stabilité), l'optimisa-tion des ressources serveurs (Un serveurpour plusieurs applications) et la mise enplace de petites applications qui ne justi-fient pas l’acquisition de nouveaux serveurs.

> Consolidation par virtuali-sation des serveurs

Cette approche correspond à l'ensembledes techniques matérielles et/ou logiciellesqui permettent de faire fonctionner sur uneseule machine plusieurs systèmes d'ex-ploitation et/ou plusieurs applications,séparément les uns des autres, commes'ils fonctionnaient sur des machines phy-siques distinctes.

Les différents typesde consolidation

> Consolidation par centra-lisation des serveurs

Cela consiste à centraliser géographique-ment les serveurs applicatifs, sans modi-

fication directe de l'application et en prenanten compte les limites de l’application. La prin-cipale motivation est la sécurité de l’héberge-ment et une possible diminution des m2 desalle blanche.La qualité de service peut consti-tuer le principal frein à la centralisation de ser-veurs (débit, temps de réponse…), mais cetteétape est toutefois nécessaire pour préparerles types de consolidation suivants et attein-dre ainsi les meilleurs gains.

> Consolidation par composant

Cela consiste à faire cohabiter des compo-sants applicatifs de même nature (serveurweb, SGBD,…) sur les mêmes serveurs,

La virtualisation pour consolider ses serveurs

Cela n’engendre pas des gains danstous les domaines :

• Pas de réduction du nombre de licences

• Pas de simplification de l’administration

• La facilité de création des machinesvirtuelles peut provoquer une proliféra-tion des instances de serveurs

• La criticité des machines est accrue(l’arrêt de la machine physique entraînel’arrêt de toutes les instances deserveurs virtuels qu’elle héberge)

Néanmoins, cela présente un certainnombre d’intérêts :

• Une meilleure souplesse dans lagestion des serveurs

• Une meilleure utilisation desressources matérielles

• Une isolation totale entre chaquemachine virtuelle

• Une réduction rapide des coûtsd’hébergement grâce à une diminutionde l’espace occupé dans les Datacenter

• Une contribution majeure pour les Plansde Reprise d’activité

Zoom sur la virtualisationdes serveurs

Virtualisation matérielleLe principe repose sur le découpage d’unserveur physique en partitions logiquesauxquelles sont attribuées des ressourcesphysiques (technique du micro-partition-nement). Les avantages sont des perfor-mances très élevées et des fonctionnalitésavancées (ré-assignation dynamique desressources), le défaut est un coût trèsélevé des serveurs propriétaires (ex :Unisys ES7000 Orion, IBM pSeries 680).

La consolidation vise à optimiser et à simplifier toutes les composantes de l’infrastructure informatique. Ellene se limite pas aux serveurs, mais englobe également le stockage, les données, les applications, les réseaux,les ressources et les outils de gestion de système qui assurent le lien entre tous ces éléments. Elle permetdes économies de coût et un surcroît d’efficacité, de disponibilité et de productivité. L’objectif est aussi demettre en place une base stable permettant le déploiement rapide de nouvelles solutions, en fonction del’évolution des besoins de l’entreprise.

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SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 2008

infrastructure

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ADMIN

d’utilisateurs dans le monde, dont 90% àdes fins de production plutôt que de test ;> La solution de virtualisation de Microsoftreste en retrait dans les prévisions d’adop-tion des solutions de virtualisation. ■

Guillaume CRETIN

SQLI Nantes

Virtualisation logicielleLe tableau, ci-dessous, présente de façonrésumée, l’ensemble des techniques devirtualisation logicielle, avec leurs avanta-ges et inconvénients.

Virtualisation mixteLe support de la virtualisation peut être in-tégré au processeur lui-même, le matérielse chargeant notamment de virtualiser lesaccès mémoire. Les systèmes d’exploita-tion étant conçus pour accéder directementaux ressources physiques sans en partagerle contrôle, l’absence d’implémentation ma-térielle oblige le gestionnaire de machinesvirtuelles à émuler ces ressources sur le sys-tème d’exploitation, tout en conservant lecontrôle de la plate-forme.Dans le monde x86 et plus particulièrementgrâce à la technologie VT d’Intel (Pacificad’AMD est similaire), le matériel gère cetteopération essentielle, réduisant ainsi la

TECHNIQUE & PRODUITS PRINCIPE & CAS D’UTILISATION AVANTAGES INCONVÉNIENTS

Emulateur

Qemu, Bochs

Machine Virtuelle sur OS hôte

Microsoft Virtual PC & Virtual Server,

VMware GSX Server

Machine Virtuelle sur « mini OS »

VMware ESX Server

Para-virtualisation

UML, Xen

Conteneurs virtuels

Ensim, CKRM, OpenVz, Virtuozzo,

Linux VServer, Sun Solaris Container

(depuis Solaris 10)

Couche logicielle posée sur un OS

qui simule un système différent

Émulation console de jeux sur

Windows

Gestionnaire de MV installé sur l’OS

hôte et accueillant plusieurs OS

compatibles

Env. de tests d’applications

Gestionnaire de VM installé en lieu

et place de l’OS hôte et accueillant

plusieurs OS compatibles

Env. de production

Proche de la virtualisation sur

OS hôte mais les OS invités ont été

modifiés et optimisés pour

fonctionner avec le gestionnaire

de VM

Env. de production

Environnements d'exécution isolés

d’un seul et même OS (équivalent

aux JVM)

Permet de faire fonctionner

des logiciels sans disposer du

matériel compatible

Permet de faire fonctionner sur

le même matériel plusieurs OS

différents de façon étanche

Facilité de mise en place et de

gestion.

Permet de faire fonctionner sur le

même matériel plusieurs OS

différents de façon étanche

Performances accrues, stabilité

Stable et performant

Permet de faire fonctionner

plusieurs instances d’un même OS

de façon étanche

Performances proches du mode natif

Économie de licences.

Lenteur d’exécution

Lenteur d’exécution

Consommation importante de

ressources, coût de licence

Nécessite une adaptation des OS

invités, très peu de retour

d’expérience

Usage encore limité à Linux

Ne permet de faire fonctionner qu’un

seul type d’OS

charge de travail du gestionnaire de ma-chines virtuelles (VMWare supporte lestechnologies VT et Pacifica).Cela permet de simplifier considérable-ment la complexité logicielle de la virtua-lisation et de réduire sensiblement la dé-gradation de performances.Exemples : Mainframes : VM/CMS, SunE10k/E15k, HP Superdome, AMDPacifica, Intel VT (Virtualization Technology,anciennement Vanderpool)

Conclusion> La virtualisation est très intéressante pourles tests et le développement, et devient deplus en plus utilisée pour les machines deproduction ;> VMware reste le leader incontesté, avecune base installée comprenant 10 millions

> Malgré les avantages de la virtualisation, il faut

garder à l’esprit que cela reste une infrastructure

complexe à gérer :

En ajoutant une couche d'abstraction supplémen-

taire, les solutions de virtualisation masquent de

plus en plus les équipements ;

> En masquant la couche physique, la virtualisation

risque de complexifier la résolution des pannes ;

> L'appropriation de solutions d’administration

adaptées est une priorité pour les entreprises adop-

tant les technologies de virtualisation sur leurs in-

frastructures. Dans le cas contraire, la gestion des

systèmes virtualisés pourrait être ressentie comme

une régression par les équipes techniques, allant

jusqu'à poser des problèmes de confidentialité si,

par exemple, les sections virtuelles sont mal confi-

gurées dans les partages de ressources.

GÉRER LA COMPLEXITÉ

SL001_ADMIN-Virtua-44-45 23/01/08 13:05 Page 45

Page 46: sl_01

Jean Vidames

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 200846

ADMIN l infrastructure l déploiement

infrastructure

de Powershell, un shell en ligne de com-mande, grand absent des anciennes ver-sions. L’administrateur peut rapidementécrire des scripts, batchs pour manipuler lesfonctions systèmes, les automatiser. Sansoublier, un tout nouveau Server Manager :le couteau suisse de l’administrateur. Dansun seul outil, on dispose de toutes les fonc-tionnalités réparties précedemment entreplusieurs outils. Il permet de s’occuper dudiagnostic, de la configuration, de la ges-tion du stockage. On y gère aussi l’installa-tion / désinstallation des applications, desrôles, des fonctions.

> La sécuritéUne des grandes nouveautés de Server 2008concerne la sécurité, un nouveau mode dedéploiement : Server Code. Il inclut les élé-ments minimum pour fonctionner unique-ment en ligne de commande, Server Coden’ayant aucune interface graphique ! L’au-tre nouveauté dans le déploiement se concen-tre sur Windows Deployment Services. Il amé-

Les nouveautés sont très nombreuses :interface, virtualisation, déploiement, sé-

curité, impression, identification, adminis-tration, internet. Autre nouveauté forte, mar-quant là aussi un tournant : le 64-bit par dé-faut dans Server 2008. D’ailleurs, des ser-veurs comme Exchange ne sont disponiblesqu’en édition 64-bit ! Il faudra donc vérifierla compatibilité matérielle et prévoir, le caséchéant, une mise à jour, un renouvellement.Les pilotes et applications 64-bit arriverontdans les mois à venir. Il faudra planifier toutdéploiement de Server 2008 et étudier sonimpact sur votre infrastructure. Cet impactse fera sur l’administration, la maintenance,le réseau et les applications.

> Une administration éten-due et plus simple

Server 2008 propose de puissants méca-nismes d’administration qui devraient plaireà beaucoup d’administrateurs aussi bienWindows qu’Unix ou Linux. C’est l’appari-tion notamment de l’installation en standard

liore l’installation distante à partir d’une imagesystème. On peut maintenant déployer surun PC totalement vierge via ce service.

> Les piliers de Server 2008> Internet : version 7 de IIS, le serveur webMicrosoft. Il doit apporter une meilleure sé-curité, une administration simplifiée, unenouvelle architecture modulaire et plus flexi-ble. Il s’interface très bien avec le frame-work .Net (idéal pour le développement). Etsurtout IIS 7 fédère l’ensemble des techno-logies Web de l’éditeur : ASP.Net, Share-point,Windows Communication Foundation,les services web.> Virtualisation : nouveauté phare de Ser-ver 2008. On dispose désormais d’un hy-perviseur: Hyper-V. Il est ainsi possible defaire de la consolidation serveur, d’installerdes systèmes virtuels Windows ou Linux.> Sécurité : cela concerne l’ensemble desfonctions : données, réseau, serveurs, an-nuaires d’entreprise, accès. Pour aider l’ad-ministrateur dans sa tâche, on dispose duNetwork Access Protection.> Robustesse des fondations : fonda-tions neuves et partagées avec Vista. Celadoit permettre une robustesse, une montéeen charge, une disponibilité bien meilleurequ’avec la version 2003.

Network Access Protection permet de véri-fier et de contrôler l’accès au réseau desordinateurs en vérifiant l’état (la santé) dusystème et surtout sa conformité à la poli-tique de sécurité mise en œuvre.

> Éditions multiplesMicrosoft propose pas moins de 8 éditionsautour de quatre familles : Standard, Entre-prise, Datacenter et Serveur web. Des ver-sions spéciales sans hyperviseur sont pro-posées. Les fonctions varient selon l’éditionnotamment sur la haute disponibilité, le clus-tering, les gros volumes de données. ■

Longtemps connu sous le nom de code Longhorn Server, Vista Server fut brièvement évoqué, pour finalementaboutir à Windows Server 2008. Cette version redéfinit quasiment entièrement le système. Pour uniformiserles fondations (noyau, services de bas niveau et systèmes, interface, protocoles, etc.), Vista et Server 2008possèdent la même base.

Windows Server 2008 Microsoft de retour sur le serveur !

> la console d'administration du tout nouveau Server Manager

SL001_ADMIN-Windows_46 23/01/08 13:07 Page 46

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Piochez dans nos tags Ajax pour développer vos interfaces Web 2.0!

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SweetDEV RIA est une bibliothèque de composants Open Source prêts à l’emploi, dédiée audéveloppement des applications Web “riches” sur les plateformes J2EE.

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SL001_47PubIDEO 23/01/08 1:02 Page 68

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Bref, on ne pense plus logiciels à installersur son ordinateur, mais services accessi-bles directement dans un navigateur web.Le coût par an et par personne peut justi-fier l’investissement, bien moindre qu’unesuite bureautique classique. Et surtout,vous supprimez une partie non négligeable

pouvez remplacer les outils de messageriepar un service en ligne tel que Gmails,consultable de n’importe où. Vous pouvezprendre en compte d’autres comptes mail.Et tout stocker en ligne…Avec l’édition“haut de gamme”, Gmails dispose de25 Go de stockage !

Les Google Apps (Applications en ligne)proposent toute une série de services enligne : un calendrier / agenda, des outilsbureautique, un stockage… Là encore,ces services sont complémentaires. Et sivous n’avez pas besoin de suite bureau-tique lourde à installer (OpenOffice ou MSOffice), Google Apps peut suffire auxtâches standard et surtout, avec uneaccessibilité totale, et des fonctions departage, publication et exportation desdocuments.

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 200848

Googliser votre entreprise ?

DESKTOP actualité l focus l

La « googlisation » globale de l’entreprisen’est pas réaliste et n’a pas de sens si

aucune étude, aucune réflexion n’est réali-sée sur les besoins internes et sur l’offre del’éditeur. Ils peuvent remplacer ou venir encomplément de logiciels déjà utilisés enentreprise. La « googlisation » annonce uneréelle révolution dans la manière d’appré-hender l’application, les fonctions applica-tives et la consommation de services.Demain, on peut se demander si les appli-cations ne seront pas simplement desapplications web accessibles directementdepuis un navigateur.

Pourquoi et comment « google-iser » ?Prenons un exemple simple. Vous avez descollaborateurs itinérants ayant un accèsinternet. Pour accéder aux emails, vous

Cap Gemini annonçait en septembre dernier un partenariat avec Google pour l’implémentation en entreprisede la suite Google Apps Edition Premier.En effet, nous utilisons pratiquement tous le moteur de recherche Google et de plus en plus souvent des ser-vices comme Maps, Gmail ou encore Earth. Google possède aujourd’hui plus de 35 API et de nombreux ser-vices et applications en ligne. Une entreprise peut-elle intégrer les services Google ? Comment procéder ? par François TONIC

Selon Dave Girouard, directeur général de l’activité

entreprise de la firme, cité par les Echos, “Nous

comptons aujourd’hui plus de 4000 entreprises

utilisatrices en France et environ un demi-million

dans le monde. L’essentiel de nos client est consti-

tué de petites et moyennes entreprises, mais nous

comptons 30 à 40 groupes mondiaux qui testent

des pilotes”.

500 000 entreprisesutilisatrices dans le monde,4000 en France

SL001_WEB-Google-p48a50 23/01/08 13:09 Page 48

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focus

49

DESKTOP

Les limitations d’utilisation et licences “pro”

de maintenance, de mise à jour des appli-cations. Cependant, peuvent aussi seposer des questions de sécurité desdonnées, de disponibilité de celles-ci etdes services en ligne.

Les services disponiblesLes boîtiers de rechercheLa recherche est le métier historique deGoogle. Pour l’entreprise, l’éditeur a conçudes boîtiers matériels spécifiques pourindexer et rechercher les documents : lesGoogle Search Appliances. On dispose de4 modèles :

Google Mini

de 50 à 300 000 documents. Installationrapide. Vise les PME – PMI. 1 995 euros.

GB-1001

U2 avec lecteurs de disque raid. Capabled’indexer jusqu’à 3 millions de documents,avec un début de 300 requêtes par minute.Prix : à partir de 30 000 euros.

GB-5005

indexation de 4 à 10 millions de documents.Système évolutif pour monter en puissance.Redondance intégrée, cluster automatique,fonction de permutation.

GB-8008

haut de gamme de l’offre pour indexer aumoins 15 millions de documents ! Dédiégrands comptes.

Si l’idée est séduisante, la mise en placepeut se révéler longue. Il faut bien spécifierles filtres d’indexation et surtout bien nom-mer les documents et les commentaires liés.Une assistance de Google, ou d’un presta-

taire, peut faire gagner du temps et en per-formances de recherche. Cette solution ap-porte une autre vision de la recherche do-cumentaire et pour une entreprise ayant unvolume d’informations conséquent, ces boî-tiers peuvent être pratiques.

Google AppsDans les services en ligne et les applica-tions, Google étend chaque jour, ou pres-que, sa présence. L’offre centrale est Goo-gle Apps qui comprend : Gmail pour la mes-sagerie, Start Page pour la personnalisationde la page d’accueil Google, Talk pour lesappels et la messagerie instantanée,Agenda,pour créer et partager un agenda en ligneentre plusieurs collaborateurs. Accessoire-ment, on y trouve aussi Page Creator, pourcréer des pages web. Le tarif de l’offre estpour les entreprises de 40 euros par an etpar utilisateur. Le récent accord entre Goo-gle et Cap Gemini pour proposer aux entre-prises Google Apps, crédibilise l’offre del’éditeur américain. Des critiques s’étaientfaites jour sur la sécurité des données et dustockage. Le rachat des outils de sécuritéPostini doit rassurer les utilisateurs profes-sionnels. Il est important en général de ga-rantir la confidentialité des données, leurbon stockage et d’éviter toute perte ou cor-ruption des fichiers.

On peut arguer que les fonctions restentl imitées ou que l ’ interface demeurebasique. Mais nous n’en sommes qu’audébut du phénomène et les nouveauxarrivants comme Adobe avec Share ouencore Microsoft avec les services Livevont faire évoluer rapidement les fonction-nalités et l’interface utilisateur.

Intégration et implémentationGoogle propose deux types de services :les interfaces à intégrer aux applicationsweb et les services à la demande fournispar Google. Quand il s’agit des GoogleApps, vous n’avez pas d’implémentation àréaliser, hormis des migrations de mails,du paramétrage ou encore de la formation.

>GoogleMini

>GB-1001

Certaines API comprennent des limites, des clausesdans leur mise en œuvre. Cela peut être le contexted’utilisation (entreprise, site personnel, applicationprofessionnelle), le type de contenu, etc. Voiciquelques exemples :

Google Maps Limité à 50 000 requêtes par jour et par clé. Pourl’entreprise, dans un intranet ou extranet parexemple, il faut acquérir le Google Maps pour lesentreprises. La licence revient à 10 000 dollars / an(prix de base). Vous accéderez à un support techni-que, des guides d’implémentation. Le module prenden compte les sites vitrines, commerciaux.

Google Earth L’outil est lui aussi proposé en différentes versions,une gratuite, la version Plus (souscription de 20dollars par an), Earth Pro dédiée entreprise et pourles commerciaux (licence individuelle ou entreprise),Earth Enterprise comprenant trois modules (Fusionpour intégration des données, Server et EC un cliententreprise).

L’API Checkout spécifie une utilisation avec Google Payments Corp.ou encore une interdiction de transférer ou de reven-dre son Google Chekout API

Vous devez avant toute implémentation dans uneapplication professionnelle / entreprise, consulterles conditions générales d’utilisation (toutes les APIn’en ont pas), ou encore la section Google Enterprise.Autre élément que l’on oublie souvent de citer : l’obli-gation pour certaines API d’implémenter la dernièreversion de la librairie. Cette évolution est clairementindiquée dans les conditions d’utilisation. Ainsi, pourpouvoir continuer à exposer les services Adwords,vous devez implémenter les nouvelles versions, dansle cas contraire, votre compte sera suspendu. Tantfaire se peut, Google évite de changer les fondamen-taux de l’API quand ceux-ci sont fixés. ■

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Pour les API comme Maps, Earth, etc. il y aun travail d’intégration, de développementà réaliser. Heureusement, chaque librairieGoogle est bien documentée et la commu-nauté apporte une aide précieuse. Cepen-dant, il faut soit posséder des compétencesinternes (Ajax, Javascript, Java, etc.), soitexternaliser le développement.Par exemple, dans le cas de Google Maps,vous pouvez interfacer Maps avec vos don-nées de cartographie, de géolocalisation, ouencore intégrer des cartes dans vos sites etapplications, en envoyant les informationsau service Maps et en récupérant en affi-chage la carte générée. Vous pouvez par

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 200850

DESKTOP actualité l focus l

Questions – réponsesavec... Laurent LASSERREDirecteur Commercial France Google Enterprise

■ Solutions Logiciels : Quandon est une entreprise, quelles sont les étapespour intégrer ses outils avec des solutionscomme Google Apps ?➜ Laurent Lasserre : Tout dépend du besoin. Prenonsle cas d'une entreprise qui dispose déjà d’un systèmede courrier électronique et d’agenda en ligne. Dans cecas, l'essentiel du travail va être la migration des emailset de l’agenda électronique. Pour les emails nous pro-posons une migration au travers d'IMAP. Pour l’agendaélectronique nous disposons de l'API Calendar.Suivant la taille de l'entreprise et le profil des utilisateursune conduite du changement peut être nécessaire. Enrésumé, la mise en œuvre de Google Apps pour l’entre-prise en « Edition Premier » peut prendre une journée etjusqu’à plusieurs semaines.

■ S.L. : Vos applications Google Apps sont-ellesdes logiciels complémentaires ou les rempla-çants de logiciels existants ?➜ L.L. : Les entreprises peuvent tout à fait utiliserGoogle Apps en complément de solutions déjà existan-tes au sein de l’entreprise. En effet Google Apps disposed'un ensemble de fonctionnalités, mais surtout est bâtiautour du concept de collaboration. Il se positionne avanttout comme une solution de collaboration accessible àtous avec un coût d'investissement très réduit : l’implé-mentation et le support coûtent environ 40€/ an / utili-sateur.

■ S.L. : La sécurité est une demande croissante.Sur Google Apps, où en est-on après les criti-ques des premières semaines ?➜ L.L. : Il est important de comprendre que pourGoogle, la sécurité est un sujet crucial et un des fonde-ments de l’entreprise. Le produit est en constant perfec-tionnement et aujourd’hui avec l’intégration de Postini,la sécurité est tout à fait garantie pour les utilisateurs.

■ S.L. : D'une manière générale, pour pouvoirintégrer vos outils et solutions, il faut développerdes connexions, des applications, adapter lessites web. Le développeur doit-il apprendre denouveaux langages ?➜ L.L. : Toutes nos APIs reposent sur des standardsactuels du web (HTTP, XML, XSLT, AJAX, REST, ATOM,etc.) facilitant leur usage par des développeurs de tousniveaux. La liste de nos API est disponible surhttp://code.google.com/apis/. Dans le casoù le client n’a pas les compétences en interne, il peuttout à fait faire appel à nos partenaires pour les im-plémenter. ■

Les outils en ligne pour les artisans dubâtimentArnaud LEBRUNResponsable InformatiqueKeltravo.com

Keltravo a conçu une plate-forme d’intermédiationmettant en relation les particuliers ayant des pro-jets de travaux et les artisans. Les artisans peuventy accéder pour émettre un devis gratuitement et aufinal remporter le marché. Pour ce faire, des API Goo-gle ont été employées. www.Keltravo.com est arrivésur un marché où une certaine concurrence étaitdéjà présente. Afin de satisfaire au mieux la clien-tèle, la société devait proposer des outils simples,rapides, pratiques et surtout évolutifs afin de faci-liter le quotidien des artisans (souvent déjà bienrempli). Les API de Google permettent pour une bonnepart de répondre à cette demande ! Arnaud Lebrun(responsable informatique) nous parle du projet.

■ Solutions Logiciels : pouvez-vous nousdonner des exemples d’intégration Google ?➜ Arnaud LEBRUN : Dans un premier temps,les artisans doivent être informés de l’arri-vée de nouveaux projets, Google Gadgetspermettra de les tenir au courant de leur ar-rivée. Aussi bien sur Google Desktop que suri-google, la remontée d’un projet intéressantpeut leur permettre de remporter une affaireplus rapidement.

■ S.L. : Quels sont les nouveaux dévelop-pements en cours ?➜ A.L : Le choix dans une liste de projets avec desfiltres est certes très pratique mais nos études nousont permis de comprendre que certains artisanschoisissent leurs projets en fonction de la distance.Google Maps permettra ainsi de choisir les projets

sur la carte réelle et, une fois les projets obtenus,l’artisan bénéficiera automatiquement des coordon-nées exactes. Google Maps lui éditera le chemin àprendre pour accéder à ses rendez-vous.

■ S.L. : et pour demain ?➜ A.L : on voudrait véritablement sepositionner en tant que partenaire privilégiédes artisans et autres professionnels du BTP.Pour cela, courant 2008, nous sommes entrain de développer une solution permettantde mettre à la disposition des artisans unegestion complète de leur planning, rendez-vous, etc. Grâce à “Google Calendar APIs andTools”, ils pourront gérer de leur interfacetous les rendez-vous, mails et planning.Mais aussi y accéder de leur portable http://mobile.google.fr. ■

exemple : visualiser la localisation de vosclients (pratique pour créer les itinérairesdes commerciaux), des bureaux (par exem-ple dans un CRM). Des services identiquessont proposés par Google Earth.Vous pouvez aussi créer des « mashup »d’entreprise pour faciliter la recherche d’in-formations, l’affichage des données, parexemple utiliser des gadgets Google pourafficher des données (trafic routier, météo,des informations clientes, etc.). Le mashuppermet de composer une « application » àpartir de plusieurs services et ceux de Goo-gle conviennent parfaitement à ce genre dechose. ■

TEMOIGNAGE

SL001_WEB-Google-p48a50 23/01/08 13:12 Page 50

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SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 2008 51

cielles via un processus automatisé de liveupdate : quand l’utilisateur final se connecteà son application, la mise à jour est automa-tiquement installée à la manière de WindowsUpdate ou des antivirus.

L’utilisateur final « roi » : utopie ou réalité ?La gestion du cycle de vie ne serait pas com-plète si nous n’évoquions pas la possibilitépour l’utilisateur final d’interagir directementsur les évolutions logicielles. WINDEV pro-pose d’intégrer automatiquement une ges-tion des suggestions et règles métiers dansles applications déployées. En effet, l’utili-sateur final a la liberté d’informer le respon-sable du projet (via un assistant) des ano-malies, suggestions, nouvelles règles métiers.Ces informations recueillies alimentent lespool de tâches du chef de projet qui déci-dera ou non d’intégrer ces nouvelles exi-gences. Le tableau de bord est alimenté au-tomatiquement.Avec sa V12, WINDEV confirme sa positionmajeure sur le marché du développementprofessionnel. ■

Jean VIDAMES

Cycle de vie, ALM :la roue de laréussite ?

La gestion du cycle de vieest présente dans WINDEVdepuis 15 ans. L’offre estséduisante tant par sacouverture fonctionnelleque par le partage d’unréférentiel par l’ensembledes modules: définitiondes exigences (ou importdes exigences en prove-

nance d’un outil externe), définition de latopologie du SI, définition des tâches,définition de l’équipe de développement etde ses droits, affectation des tâches etdurée, planification, modélisation Meriseou UML. Et aussi : création de patterns,définition des règles métiers, des normesde code, RAD, prototypage, création del’IHM, spécification et codage avec un L5G(WLangage), reporting et query, testsunitaires, versionning, dossiers automati-ques, gestion de configurations,…

Analyse d’impacts et gestiondu changementLes exigences évoluent régulièrement toutau long du processus de livraison des logi-ciels. Qu’advient-il lorsqu’une règle métierévolue en raison d’un changement de me-sure fiscale par exemple ? Quels sont lesmodules impactés ? Quels sont les dévelop-peurs concernés par cette nouvelle exigence ?Quels sont les tests à couvrir ? WINDEV ré-pond immédiatement à cette problématique.Les impacts sont connus et maîtrisables grâceaux différents centres de contrôle et outilsde refactoring disponibles. L’AGL permet éga-lement le déploiement des évolutions logi-

WINDEV inclut des éditeurs de program-mation, une base de données, une in-

tégration avec SAP, l’encre numérique pourles Tablet PC, une gestion de cycle de vie etdes exigences, un générateur de rapport etc.Où en est le projet ? Cette question consti-tue le quotidien des équipes informatiques.Les réponses varient considérablementselon les méthodes mises en place et lesoutils de contrôle et de coordination utilisés.C’est l’un des objectifs des outils ALMgérant le cycle de vie. Il en va de la qualitéet de la pérennité des logiciels livrés.Toutefois, l’information si riche soit-elle,n’est exploitable qu’à partir du moment oùles données importantes pour la prise dedécision sont consultables facilement etsont synthétiques. C’est l’objectif dutableau de bord proposé par WINDEV 12.En un coup d’œil, le chef de projet ou le DSIbénéficie des indicateurs de qualité et d’avan-cement du projet en cours de développement.Les données utiles sont affichées, alimentéesautomatiquement par tous les modules in-clus dans WINDEV : nombre de tests cou-verts, nombre de bugs restants, nombre derègles métier traitées, optimisation des re-quêtes, multilinguisme, …

WINDEV est un atelier de génie logiciel, un outil de développement clé en main. PC SOFT, éditeur français quiannonce plus de 100 000 développeurs dans l’hexagone, a dévoilé en octobre dernier, la version 12 de sonenvironnement phare. WINDEV est le seul grand AGL qui intègre en standard un module de suivi de projet avecun tableau de bord évolué. L’article met le focus sur cette fonction.

Tableau de bord de WINDEV 12 Traçabilité et qualimétrie maximales au service de la performance

> Centre de Contrôle de Suivi de projet avec

une alerte sur un dépassement de planning !

> Etat d'avancement des exigences, répartition et état des tâches par développeur.

PROJET l développement l méthodeweb

SL001_PROJET-WIN-51 23/01/08 13:29 Page 51

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face native… Dans le cas de Silverlight, cesera sans doute un peu plus délicat.La frontière entre RIA et RDA s’estom-pera. Une des nouveautés en 2007 est lapriorité donnée à la gestion du modeconnecté / déconnecté : l’application webest capable de fonctionner même s’il y arupture de connexion réseau. Cela passepar une gestion des données en local, parun accès aux fichiers locaux et par lacapaci té, une fo is revenu en modeconnecté, de se synchroniser, de mettre àjour les données, etc. Google avait dévoiléau printemps dernier Google Gears, et

important. Cependant, un site Ajax restepérenne et il sera d’ailleurs plus simple demigrer ce site vers RIA, car il est écrit enJavascript, langage géré par Flex, AIR etSilverlight.

Deux visions de l’application ?À terme, courant 2008, une convergencedes applications RIA / RDA devrait seproduire. On devrait voir arriver, par exemple,une application Flex 3.0 fonctionnant aussibien dans le navigateur que sur AIR. Pourl’obtenir, il faudra rajouter le code spécifiqueà AIR pour gérer les fichiers locaux, l’inter-

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 200852

EBay avec AIR : directement sur le bureau.

> Avec Adobe AIR, eBay propose à ses clients une autre manière d'utiliser son site : non plus dans

le navigateur mais sur son bureau. Au travers de cette interface revue, corrigée, et embellie, l’utili-

sateur accède directement à son compte, aux enchères, aux objets.

PROJET développementméthodel web l

S ilverlight de Microsoft est unetechnologie dite RIA (Rich Internet

Application). Il s’agit d’offrir une interfaceutilisateur comparable à celle d’une appli-cation de bureau (animation, présentation,interactivité, etc.). De plus, ces applicationsRIA fonctionnent uniquement dans unnavigateur comme Firefox, Safari, InternetExplorer.

AIR d’Adobe est ce que l’on appelledésormais une plate-forme RDA (RichDesktop Application). Cela ressemblefortement à une application RIA, mais sonutilisation n’est plus dans le navigateurmais directement sur le bureau de sonsystème, le tout s’exécutant sur unruntime, seul capable de lancer l’applica-tion. En quelque sorte, on peut dire quel’on met une application RIA dans lebureau mais avec une expérience utilisa-teur, une interface se voulant bien pluspuissante, plus affinée, avec de la 3D, etc.Et surtout, l’application RDA est capabled’ interagir dans des fonct ions, deséléments du système.

Au-delà du Web 2 ou unsimple complément ?RIA / RDA marquent-ils la fin du Web 2 ?Pas réellement, tout du moins, pas dansl’immédiat. Il faut comprendre que cestechnologies vont au-delà du Web 2 etnotamment d’Ajax en offrant une interfaceutilisateur réellement novatrice pour lesapplications web, tout en proposant unmodèle de programmation bien défini, cequ’Ajax n’offre pas. Ce dernier demeurepauvre au niveau interface et son manquede « standards » constitue un handicap

Une nouvelle génération d’applications web émerge, les “RIA”, ou applications internet riches. On nous avaitannoncé la révolution avec la vague Web 2 et les sites Ajax. S’agit-il aujourd’hui d’une innovation réelle quiconcerne vos sites web ? Examinons deux technologies emblématiques de cette tendance, pour mieux com-prendre les enjeux et l’évolution applicative qu’elles impliquent.

RIA : le nouveau visage du web?Adobe AIR vs Microsoft Silverlight,l’affrontement de deux technologies

SL001_PROJET-web-RIA-p52-53 23/01/08 13:31 Page 52

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Le choix se fera-t-il pour une applicationweb existante ou pour un nouveau site ? Lecoût ne sera pas le même. Adapter uneapplication RIA en RDA obligera aussi àdes modifications. Pour un site nouveau,RIA représente un réel avantage commer-cial et technique. Si pour une applicationFlex, il suffit d’avoir le lecteur Flash(installé à plus de 90 %), pour Silverlight, ilfaudra installer son plug-in. Adobe détientun avantage non négligeable. Et le modèleFlex est éprouvé maintenant depuisquelques années. ■

Jean VIDAMES

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 2008

nous n’en sommes qu’à ses débuts.Adobe va aussi en ce sens, Microsoftsemble plus timide.

Comment ça marche ?

Adobe AIR

Pour fonctionner, il faut déployer le runtimeAIR que l’on installe sur son poste detravai l , et qui cont ient les l ibrair iesfonctionnelles spécifiques à AIR quel’application utilisera. Une application AIRpeut être une application JavaScript (avecHTML, CSS, XML, Flash et PDF) ou Flex.Une application Flex ou « Web 2 » peutdonc fonctionner sur AIR. Cependant, pourexploiter la richesse fonctionnelle de laplate-forme, il faut adapter l’application.

Microsoft Silverlight

Si aujourd’hui la version 1.0 est disponible,le véritable envol de cette technologie sefera avec la version 2.0 qui intègre .Net.Silverlight, à l’instar de Flash nécessitel’installation d’ un plug-in dans le naviga-teur (Firefox, Safari ou Internet Explorer).On peut développer une appl icat ionSilverlight avec les langages .Net et laprésentation s’appuiera sur XAML, unlangage descriptif servant à décrire l’inter-face. Il y a une grande richesse fonction-nelle grâce à l’intégration de .Net et,comparé à Flex, le concurrent direct deSilverlight, il offrira plus de fonctionnalités.

Quelle technologie choisir ?Que l’on parle de RIA ou de RDA, noussommes encore dans des technologiesjeunes et immatures. Microsoft a sorti laversion 1.0 de Silverlight l’été dernier et laversion 2.0 arrivera dans quelques mois.Côté Adobe, AIR est encore en pré-version etla disponibilité de la version 1.0 est attenduepour le 1er trimestre 2008, car le modèle dedéveloppement étant lié à Flex 3.0, il fautque cette nouvelle mouture de Flex soit elleaussi disponible en version finale.

Et côté entreprise ? Choisir une technologieRIA, voire RDA, oblige une fois de plus à faireun choix de plate-forme. Choisir Silverlight,c’est rester dans un contexte Microsoft, avecoutils de création sous Windows et unecompatibilité Windows, MacOS X et bientôtLinux (avec le projet Moonlight, un Silverlight« libre »).Choisir AIR (et Flex), c’est opter pourla solution Adobe et ses outils. Cependant,l’éditeur ouvrira assez largement Flex 3.0 àl’open source et a l’avantage d’avoir desoutils fonctionnant sur plusieurs systèmes etsurtout par défaut Windows, MacOS X etLinux pour l’exécution.

web

53

PROJET

Quiksilver : lifting en Silverlight

La marque Quiksilver, bien connue des surfeurs, arepensé son site web européen à l’occasion duChampionnat du Monde de Surf Masculin,Quiksilver Pro France. Le site a été entièrementrefait avec la technologie Silverlight. Le groupes’était posé la question de la refonte de son siteeCommerce en début 2007 avant de lancer un appeld’offres. Le choix s’est porté sur le serveurCommerce de Microsoft. Puis ce fut au tour du siteEurope de subir une refonte totale, avec le choix deSilverlight, au printemps dernier.Au départ, Quiksilver utilisait Flash. La technologieMicrosoft a apporté des éléments séduisants :proposer de la vidéo en direct, un lecteur vidéopuissant et dynamique, de la vidéo haute définition.Il s’agissait d’un point essentiel pour Quiksilver, afinde diffuser la compétition française, qui se déroulait

à Biarritz en septembre dernier. Pourtant, l’équipede Quiksilver n’avait pas de compétence .Net ouSilverlight à l’époque.Les utilisateurs, ici les athlètes, ont eu leur mot àdire. Ce sont eux qui ont défini leurs besoins, lesfonctionnalités : simplicité, espace personnel,communauté, partage des informations, vidéos, etc.Il fallait aussi un site multi-plate-forme, ce queMicrosoft garantissait avec le support de Windowset de MacOS X. Au final, après quelques mois seulement de dévelop-pement (durant l’été 2007), pour une disponibilité enseptembre, le site Quiksilver, très interactif, offre une«expérience utilisateur» assez exceptionnelle. Lelecteur vidéo Silverlight révèle ici toute sa puissance :ralenti, changement dynamique de l’interface, vidéohaute définition. ■

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PROJET

Les clés de la réussite

d’un projet de développement

1- Doser les compétences techniqueset fonctionnelles

Après avoir qualifié l’intérêt du développe-ment et défini son étendue, la réussite d’unprojet nécessite impérativement un dosagede compétences techniques et fonctionnel-les. Une équipe constituée uniquement de

développeurs aura du mal à créer une so-lution adaptée au métier client, de

même qu’une équipe pilotée par d’ex-cellents fonctionnels produira unpiètre développement s’ils ne dis-posent pas de bons ouvriers dulogiciel. Certaines personnes onttendance à penser que le déve-loppeur est une compétence ba-

nalisée. Nous pensons au contrairepar expérience que la variance de

productivité et de qualité est sansdoute l’une des plus élevée tous mé-

tiers confondus.

- Une sainecollaboration

Mais aligner les compétences sur le projetne suffit pas. De par la nature assez diffé-rente des profils fonctionnels et des profilstechniques, faire coopérer ces personnesn’est pas toujours immédiat. Combien deprojets avez-vous rencontrés avec une re-lation entre maîtrise d’ouvrage et maîtrised’œuvre fluide, avec une relation client/four-nisseur basée sur la confiance et au beaufixe tout au long du projet ? Pourtant, la col-laboration entre les profils fonctionnels etles développeurs est critique à la réussite

dans des bibliothèques existantes, souventpar manque de compétences des dévelop-peurs et de management proactif pour sur-veiller ces points. C’est autant de risque d’er-reur, de surcoût de développement et demaintenance.

Limiter au maximum l’étendue du dévelop-pement est déjà le premier facteur de com-pétitivité en matière de développement. Celaest vrai pour les entreprises ou sociétés deservices, mais également pour les éditeursde logiciels, qui ont parfois des difficultés àse focaliser sur leur valeur ajoutée spécifi-que, la tentation étant grande pour les dé-veloppeurs de recoder des composants spé-cifiques sur des éléments pourtant couvertspar des produits du marché.

Première question à se poser :

faut-il vraiment développer ?

Développer permet de réaliser une solutiontotalement adaptée à un besoin quelconqueet apporte une grande flexibilité pour le clientdu logiciel à réaliser. La liberté totale quepermet un développement, en termes decouverture fonctionnelle, d’ergonomie ou desimplicité d’utilisation, ne doit pas faire ou-blier qu’une solution s’inscrit avant toutdans un environnement contraint éco-nomiquement. Et quoi que l’onfasse, développer coûte cher, trèscher. La moindre ressource re-vient à plusieurs centainesd’Euros la journée et chaquejournée investie en dévelop-pement induit un coût demaintenance sur le futur qu’ilfaut considérer dès qu’on selance dans cette démarche.Avant donc d’entamer un quel-conque projet de développement,il convient de s’assurer de la néces-sité de développer (il existe des solutionscomplètes à de nombreux besoins), et lors-que c’est possible, d’identifier toutes les bri-ques existantes qui peuvent limiter le déve-loppement. Sous réserve de cohérencetechnologique, on peut utiliser des produitspré-packagés, et dans tous les cas, ilconvient de s’appuyer sur un socle adaptéqui capitalise déjà lui-même d’importantsefforts de développement passé. C’est lecas de tous les langages ou environnementsd’aujourd’hui. Tout cela semble évident, etpourtant nous voyons dans tout projet dedéveloppement que nous auditons le redé-veloppement de fonctions pourtant prévues

Les études concernant les projets de développement avancent des chiffres très pessimistes sur la réussite

de ceux-ci, en particulier lorsqu’ils sont importants. 70 à 80 % échouent ou aboutissent avec un retard et un

surcoût significatifs. Dans cet article, nous souhaitons partager notre expérience, car il nous semble que de

nombreux échecs pourraient être évités en ayant conscience des points mentionnés ci-dessous, et en ces-

sant d’appliquer certaines approches qui conduisent de manière répétée à ces échecs.

Mener à bien sonprojet de développement

5

l méthode l

> Le cycle de développement. 2

développementarchitecture web

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méthode

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PROJET

ment sous-évalués et repoussés en fin deprojet. Chez SoftFluent, nous privilégions unmodèle d’intégration continue, qui permetde disposer d’une solution qui fonctionne etque l’on voit se construire et s’enrichir à me-sure du temps, ce qui évite l’effet tunnel.

5- Etre adapté à chaque projet

Enfin, la cinquième clé du succès résidedans l’application d’une méthode prag-matique et adaptée au projet. Trop d’équi-pes cherchent à appliquer des recettessystématiques, des formalismes particu-liers ou des étapes prédéfinies sans vali-der leur adéquation au projet. Un dévelop-pement est par définition unique (sinon,comme exposé en introduction, il est pro-bablement préférable de ne pas dévelop-per) et la méthode doit tout autant suivreles quelques préceptes évoqués ci-des-sus que se définir spécifiquement en co-hérence avec les éléments à produire. Etrappelons qu’il convient d’éviter de tropdétailler en amont, sans quoi le coût seraprobablement démesuré par rapport aurésultat.

Les dimensions

d’un bon développement

Profitons de l’évocation de ces quelquesclés du succès pour rappeler qu’un projetde développement comporte de nombreu-ses dimensions. Ces dimensions sontsouvent très bien évoquées dans les pro-positions et méthodologies des grandessociétés de services. Leur application op-timale sur le terrain reste souvent à par-faire, du fait notamment du manque chro-nique de sensibilisation des développeurssur ces sujets.Un bon développement doit être :

du projet d’entreprise. Un développementréussi repose sur un cycle « Besoin - Ana-lyse - Développement - Déploiement » quifonctionne, et permet des itérations enmaintenance. Il est donc indispensable decréer les conditions de cette collaborationen évitant d’opposer leurs intérêts. On ob-serve pourtant souvent cette opposition surle terrain, notamment dans des logiquesde projet au forfait où les intérêts divergentpar construction. Le client essaye d’enga-ger son fournisseur au maximum tandisque ce dernier essaye d’interdire tout chan-gement pour contrôler son risque.

3- Flexibilité : orientation serviceset développementà base de composés

Et c’est là que le bât blesse particulière-ment. Le changement est intrinsèque à toutprojet de développement, puisque la rai-son même pour laquelle on développe -comme exposé en introduction - est quel’on souhaite disposer d’une flexibilité maxi-male. La troisième clé du succès résidedonc dans la manière de prévoir et de gé-rer ce changement. Si identifier les conceptsstables autour desquels le développementdoit s’articuler s’avère primordial, privilé-gier des choix paramétrables ou généri-ques sur les éléments potentiellement va-riables est indispensable pour optimiser lecoût du développement, surtout si l’on prenden compte la durée de vie de celui-ci. L’évo-lution vers l’orientation service et le déve-loppement à base de composants facilitecette tâche, à condition d’être rompu à cetype d’approche. Cela nécessite de savoirconcevoir des systèmes décomposés decette manière, ce qui est loin d’être maî-trisé par le marché aujourd’hui.

4- Tester le plus tôt possible

Une erreur de conception coûte en moyennecinq fois plus cher si elle est identifiée enfin de développement plutôt qu’au début.L’expérience prouve qu’introduire les jeuxde tests très tôt, idéalement avec de vraiesdonnées, permet de s’assurer de la direc-tion prise sans attendre les livraisons, touten fournissant au développeur une meilleurecompréhension du contexte et en amélio-rant sa productivité. L’initialisation des don-nées et la migration depuis les systèmesexistants sont des domaines systématique-

1. Exploitable Le développement n’estpas réalisé dans le but de s’exécuter sur leposte du développeur, mais bien sur celuide l’utilisateur ou sur des serveurs. Spécifierl’environnement d’exécution et ses contrain-tes ainsi que le déploiement, tenir comptede la performance en environnement multi-utilisateur et remonter les erreurs de ma-nière paramétrable en exploitation ne consti-tuent que quelques exemples de ce quifréquemment ne retient pas suffisammentl’attention des développeurs.

2. Testable Un développement qui n’estpas conçu de manière à être automatique-ment testable créera des situations de pro-duction qu’il sera difficile de reproduire, et,au mieux, on ne pourra valider les correc-tions de bogues. Il faut donc penser le dé-veloppement et le découpage en compo-sants, de manière à pouvoir valider aumaximum le fonctionnement de manière au-tomatisée. Les tests de montée en chargeet de performance doivent également fairepartie du processus de développement.Rappelons à ce sujet de ne pas confondremontée en charge (ou « scalabilité ») et per-formance, le premier désignant la capacitéà traiter plus d’utilisateurs, indépendammentde l’optimisation du temps de traitement.3. Sécurisé Les fournisseurs de systè-mes sont souvent décriés pour leurs faillesde sécurité. Pourtant, les failles existent éga-lement dans des logiciels applicatifs, et ced’autant plus que la préoccupation de sé-curisation du code est rarement forte, et lacompétence sur ce sujet, limitée chez lesdéveloppeurs d’applications.4. Interopérable Rares sont les dévelop-peurs qui comprennent l’enjeu de l’inter-opérabilité et surtout les impacts sur leurdéveloppement. Au-delà de l’ouverture desplates-formes utilisées, l’interopérabilité re-pose sur une spécification claire des for-mats, des encodages, des protocoles d’ap-pels, etc. Une bonne conception à base decomposants prévoit également des interfa-ces de services qui font que l’application estprogrammable au travers d’APIs.5. Ergonomique La facilité d’utilisationd’une application est l’un des facteurs criti-ques d’adoption par les utilisateurs. Si lesutilisateurs rejettent l’application, elle ne vi-vra pas très longtemps et c’est donc un pointauquel il faut veiller particulièrement. Lesméthodes à base de spécifications fonction-nelles bordées et d’engagement au forfaitamènent souvent à négliger cet aspect, en

> Six dimensions à ne pas négliger.

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PROJET

projet dépendra grandement de la qualitéde l’équipe qui vous sera affectée, et cer-tains développements pourront être plus pro-ches de la bidouille que d’une solution pé-renne et évolutive. Enfin, l’OffShore mériteraitun article à part entière, tant il semble dif-ficile aujourd’hui de trouver des exemplesde succès indiscutable en la matière.

S’inscrire dans le long termeEn conclusion, quelle que soit l’équipe quevous aurez retenue, n’oubliez jamais deprivilégier la qualité et d’envisager très tôtla politique d’exploitation et de mainte-nance, aussi bien corrective qu’évolutive.Le remplacement même de l’applicationlorsqu’elle sera obsolète doit faire partie ducoût global envisagé pour le projet. Etn’oubliez pas que, si vous n’avez pas destratégie de maintenance, c’est qu’il nefaut pas développer ! ■

Daniel Cohen- Zardi,Président Soft Fluent

SoftFluent est une jeune entreprise in-novante créée en 2005 dans le do-

maine du développement [email protected]

poser d’une stratégie dès le lancement duprojet. Celle-ci devra-t-elle être effectuéepar le partenaire réalisant le développe-ment ? Sera-t-elle prise en compte par leclient lui-même ? Ou par une société tierce ?Est-il possible de recourir à l’Off-Shore etpour quelles phases du projet ?Il n’existe pas de solution magique pour trou-ver le partenaire idéal en matière de déve-loppement, si ce n’est que si vous en avezun qui vous satisfait pleinement, gardez-le !En effet, il n’est pas aisé de trouver le par-tenaire qui dispose à la fois de l’expériencetechnologique sur les axes évoqués plushaut et qui soit capable d’apporter la mé-thode flexible adaptée à votre projet.Les grandes sociétés de service ont en gé-néral une grande expérience en matière degestion de projet, mais souvent au prix d’unecertaine lourdeur qui rend les projets oné-reux et peu flexibles, sans compter le man-que de maîtrise technologique qui a plusd’impact qu’on ne le pense en général. Lespetites sociétés peuvent parfois s’avérer plusefficaces lorsqu’elles sont spécialisées surla technologie voulue, mais la maîtrise du

particulier parce qu’il faut souvent plusieursessais pour trouver l’approche idéale et doncavoir prévu le changement dans la méthodesuivie.6. Maintenable : Cet adjectif recouvre undomaine de vaste étendue, car il y a de nom-breux facteurs qui peuvent nuire à la main-tenabilité. Ce point est en réalité le premiercritère à respecter. En effet, comme exposéen introduction, un développement n’existeque pour apporter plus de flexibilité qu’unproduit tout fait, et si le résultat n’est pasmaintenable, il ne pourra pas évoluer, et leprojet sera donc un échec, qui nécessiteraau minimum une réécriture.

Choisir les bons partenairesCompte tenu des éléments évoqués précé-demment, lorsque l’on veut externaliser sondéveloppement, on comprend que le choixdu partenaire idéal nécessite de regarderdifférents aspects. Il convient d’accorder uneimportance toute particulière à la qualité dece qui sera produit, compte tenu de la main-tenance qui est intrinsèque à tout projet dedéveloppement et sur laquelle il faudra dis-

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l méthode l développementarchitecture web

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faible entre les services élimine le surcoûtlié aux tests d’intégrations.> Améliorer l’agilité de l’entreprise : l’agi-lité pour une entreprise représente lafacilité avec laquelle elle réagit au change-ment. Les applications orientées servicesfacilitent la réactivité des équipes dedéveloppement grâce à une réutilisationoptimisée des existants. Comme résultat,le temps et l’effort de développement setrouvent amoindris parce que la refonte dusystème peut être réduite à des composi-tions et/ou configuration de services.> Indépendance vis-à-vis des éditeurs :l’entreprise peut faire jouer la concurrenceà une granularité plus fine, celle du serviceau lieu du niveau application.Bien que tous ces arguments paraissent trèsprometteurs, il est impératif de faire preuvede lucidité et de clairvoyance concernant lafaisabilité. Une réelle étude d’opportunitépermettant d’estimer les coûts et délais dela démarche est obligatoire, ainsi qu’unrecensement exhaustif des services envisa-gés et de leurs expositions.

Inconvénients

La SOA a aussi des inconvénients :> Overhead : les messages échangésentre services sont généralement trèsverbeux. Ceci peut provoquer dessurcharges réseau et il devient nécessaired’ajuster l’infrastructure en conséquence.> Sécurité (WS-Security) : la plus impor-tante des vulnérabilités de l’architectureest la sécurité. En effet, les web services sebasent sur des protocoles réputés peusécurisés (TCP/IP). Les messageséchangés le sont en texte clair, et il estdonc possible pour n’importe quellepersonne malveillante de les intercepter etde lire leur contenu. Une solution réside en

standardisé avec des services utilisablespar une interface bien définie (contrat).> Réutilisation : les services disposentd’interfaces bien définies et sont large-ment réutilisables.> Les tests unitaires sont en principesuffisants pour valider le bon fonctionne-ment des services ; a contrario, les testsd’intégration deviennent inutiles.

>Gains pour le fonctionnel : > Profitabilité au travers des servicesmétier : ces gains sont induits par lesservices globaux mutualisés générant duchiffre d’affaires au travers de la vente deproduits ou de services. En outre, l’intégra-tion avec des partenaires externes se voitsimplifiée par la capacité à exposer desservices standard (service de facturation,service de synchronisation de référentielde la GRC (Gestion Relation Client), …). Lamaîtr ise des processus transverses(comme l’intégration d’une combinaisonde services unitaires) contribue à améliorerla réactivité aux changements.> La réduction du time to market (TTM) :la réut i l isat ion et la composit ion deservices simplifient largement la tâche desdéveloppeurs. D’autre part le couplage

Une entreprise désireuse de s'orientervers la SOA doit déjà engager un dialo-

gue entre direction (business) et informati-que (technique) afin de formaliser lesdifférents processus métier et donc lefonctionnement de l'entreprise. La SOAprend la forme d'un bus (réseau) rendantdes services (fonctions), indépendammentde leur implémentation finale. Le contratgarantit uniquement la façon dont le serviceest rendu. Du coup, et afin de s’appuyer surl’existant, plusieurs technologies peuventcohabiter pour rendre un même service.

Les gains d’une approche SOA

Ils sont de différentes natures selon que l’onse place du point de vue des acteurs métiersou de celui des études informatiques.

>Gains pour les projets : > Amélioration et augmentation de laproductivité des études : l’impact est dûprincipalement à la politique de réutilisa-tion de code, de composants et des tests.> Interopérabilité : les systèmes SOA sontde facto interopérables, puisqu’ils sebasent sur un bus de communication

L'idée d'architecturer l'informatique sous la forme de services, au traversdes différentes fonctions de l’entreprise (ventes, marketing, support,informatique...) n'est pas nouvelle. La SOA (Service Oriented Architecture,architecture orientée architecture) est une évolution de la notiond'informatique distribuée apparue dans les années 90. Cet article a pourvocation de présenter les avantages pour une entreprise d’adopter SOA.

> Interaction entre services

Adopter la SOA : quels bénéfices pour l’entreprise ?

Saber SOULI - Référent technique JAVA/JEEMaxime VERNIER - Ingénieur développementMourad LAFER - Architecte JAVA/JEE

EDIS Consultinghttp://www.edis-consulting.com

PROJET méthode développementl architecture lweb

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PROJET

métier robuste. Parallèlement, l’impactdes investissements initiaux peut êtreminimisé grâce à une sélection judicieusedes projets à fort pouvoir entraînant.

Quelle approche ?

L’organisation de l’approche adoptée dépendessentiellement de la granularité des servi-ces exposés. En effet, à l’échelle d’une ap-plication, cas d’une granularité fine, nous nousintéressons à la réutilisation des services uni-taires.A contrario, à l’échelle du SI, cas d’unegranularité forte, nous parlons plutôt d’inter-portabilité entre services globaux. Le facteurd’échelle adopté, et ce qu’il implique, fait queles systèmes d’information sont hétérogènestant d’un point de vue fonctionnel, technolo-gique qu’organisationnel. Par conséquent, ilapparaît illusoire de mettre en œuvre, pourles systèmes d’information, les démarchesdestinées aux applications.Les approches classiques des projets du SIreprennent soit la vision légaliste (Top-Down) soit organique (Bottom-Up).

>Approche Top-DownLe point de départ de cette approche estd’aligner le SI sur le métier de l’entreprise.C’est donc en toute logique qu’elle doitpartir de la formalisation des processusmétiers pour descendre ensuite les diffé-rentes strates du SI afin de définir lesservices nécessaires à la réalisation desprocessus.Cette approche permet :> de piloter la SOA par les besoins métiers > de minimiser la redondance de services.Elle n’est cependant que rarement possiblecar elle signifie une refonte entière oupartielle du SI, avec tous les coûts et lesrisques que cela implique.

>Approche Bottom-UpA l’inverse, cette approche prône une phasede conception ascendante. Une cartogra-phie applicative de l’existant permet dedéterminer les fonctions du SI. Il devientainsi possible d’identifier plus ou moinsfacilement les éléments qui sont éligiblesau rang de service. Une fois ces briquesmises en mode service, elles sont exploita-bles au sein de services à forte valeurajoutée.Cette approche peut séduire car :> elle contraint à réaliser une cartogra-

phie du SI qui facilitera la réutilisationde services.

l’application systématique du standardWS-Security, réalisé par OASIS-OPEN(http://www.oasis-open.org).> Montée en charge : la surcharge induitepar la taille des messages (textuels) peutgénérer un goulet d’étranglement au niveaud’un service trop sollicité (service trans-verse). Une surveillance des services criti-ques doit donc être réalisée tout au long dela vie du système d’information afin d’ajus-ter si nécessaire les composants de l’infra-structure.> Facturation des services transverses :les services transverses (utilisés par plus dedeux départements), posent le problème desavoir qui prend en charge financièrementle développement et la maintenance de cesservices.

Gestion des coûts SOA

Les avantages d’une approche SOA nesont mesurables que sur le moyen terme,c’est-à-dire après quelques années demise en production. En effet, la mise enœuvre d’un programme SOA génère desbénéfices qui s’accumulent et s’accélèrentsubstantiellement au fil du temps. Audépart, des investissements humains ettechnologiques doivent êtres mis en place.Les effets bénéfiques de la démarche neseront perceptibles que lorsque la réutili-sation des services préalablement rendusopérationnels sera couramment pratiquée.En disposant d’un nombre suffisant deservices ré-employables, les SI acquièrentune réact iv i té certaine grâce à leurcapacité à mettre à disposit ion trèsrapidement de nouvelles fonctionnalités.Opérationnellement, cela se traduit parune possibilité de capturer plus rapide-ment de nouveaux revenus. Ce pouvoird’innovation des SOA est un facteur clé dedifférenciation pour concevoir un cas

> elle est moins chère qu’une démarcheTop Down.

Elle présente cependant des inconvénients :> elle bloque le pilotage de la SOA par les

besoins métiers.> elle ne favorise pas la mise en place d’un

effort transverse : les services émergeantde cette approche restent très fortementcouplés à leur application d’origine.

> elle rend très difficile la justification del’investissement auprès du métier, quin’en verra les bénéfices qu’une fois lesservices rendus exploitables au sein deprocessus métiers.

> elle se limite à une mise en mode ser-vice de fonctions existantes sur le SI.C’est présupposer que cet existant suf-fit à réaliser le métier de l’entreprise.

Quelle méthodologie choisir ?

Il n’existe pas de recette miracle pour lamise en œuvre d’une architecture orientéeservices et le meilleur n’est jamais dansles extrêmes. Il est donc important desavoir décliner et adapter ou combiner lesdifférentes approches possibles dans lecontexte de mise œuvre.

Toutefois, quelle que soit l’approchechoisie, la mise en place d’une architec-ture SOA doit passer par :> un traitement semblable à un projet

transverse,> une formulation en termes métier,> une approche structurée.

Conclusion

La SOA n’est pas la panacée du développe-ment du SI ; c’est une approche d’architec-ture du système d’information avec unensemble de bonnes pratiques que chaqueentreprise doit adapter à ses besoins.

Toutefois, dans un contexte actuel de concur-rence toujours plus forte, les besoins stra-tégiques évoluent rapidement. Pouvoir ré-percuter ces changements dans un SI clas-sique nécessite des investissements lourdset coûteux associés à un risque majeur denon respect du TTM.Les applications orientées services sont unesolution efficace permettant de rendre lesystème d’information de l’entreprise réac-tif au changement, indépendant vis-à-visdes éditeurs ou prestataires, tout en maîtri-sant les coûts. ■

> Tendances des coûts des approches

classiques et SOA

méthode développementl architecture lweb

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La Solution

Pour répondre au besoin global,SMABTP a décidé de s’appuyer surl'atelier Objecteering UML repre-nant l’approche SOA / MDA etrespectant les fondements de laméthodologie PRAXEME. Au tra-vers de MDA et d’Objecteering,SMABTP a pu accéder à une archi-tecture guidée par le modèle, dis-socier les modèles indépendants etdépendants des plates-formes (PIMet PSM) tout en facilitant et en enca-drant le passage d’un modèle àl’autre. Le choix d’Objecteerings’explique également par la flexi-

bilité de l’outil et sa capacité à pren-dre en compte les spécificités pro-pres au métier et au modèle orga-nisationnel du client.

Pour garantir le succès du projet,Softeam, maison mère d’Objectee-ring et expert des nouvelles archi-tectures logicielles, a déployé unensemble de prestations de support(formations UML et SOA, transfertde compétences…) aux équipes deSMABTP pour leur permettre d’in-tégrer la méthodologie définie et depouvoir faire évoluer leur systèmed’information dans un cadre struc-turé, normalisé et maîtrisé. ■

CAS_CLIENT■Assurances : Système d’information

Afin d’offrir une qualité de servicetoujours plus importante à sesclients et moderniser son infrastruc-ture informatique, la SMABTP décideen 2002 de lancer une refonte pro-gressive et totale de son systèmed’information et de le rendre plusagile en l’appuyant sur une archi-tecture SOA. Pour garantir le suc-cès d’un tel projet, la Direction desSystèmes d’Information du groupea mis en œuvre deux grandes éta-pes complémentaires abordant aussibien des aspects technologiquesque des aspects purement métier.

“Notre objectifétait de bâtir unsystème d’infor-mation durable,

basé sur une structureflexible de services agi-les, réutilisables et or-chestrés”.

Il nous est vite apparu primordiald’utiliser une approche méthodolo-gique adaptée, basée sur les stan-dards, reposant sur une architec-ture SOA et mise en oeuvre grâceà MDA (Model Driven Architecture)”dit ainsi Jean Michel de Tavernier,DSI Adjoint de SMA BTP.

La première phase du projet aconsisté à urbaniser le système d’in-formation et à installer des logicielsde communication entre “domainesfonctionnels”._ Cette phase a per-mis de mettre en place l’infrastruc-ture et également de délivrer de lavaleur métier en fluidifiant les pro-cessus autour de plusieurs SI.Une fois cette première étape ac-complie, donnant lieu à une appro-che orientée SOA de surface,SMABTP a souhaité mettre en œu-vre une SOA de refonte lui permet-tant notamment d’accéder à desservices métiers par activité totale-ment réutilisables. Pour cela, la DSIchoisit de s’appuyer sur une mé-thodologie industrielle couvrant l’in-tégralité du projet. L’approche MDAest alors sélectionnée, soutenue parla méthodologie PRAXEME afin defaciliter l’identification des serviceset une meilleure réutilisation.

La SMABTPopte pour l’approche SOA et MDApour moderniser son système d’information

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gagnante d’unedémarche et

d’un outil

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Spécialiste en technologie objets et nouvelles architectures SOA

SOLUTIONS LOGICIELS • n°001 - février / mars 2008 59

Le Groupe SMABTP a pour vocation de répondre àl'ensemble des besoins en assurance des profession-nels du bâtiment et des travaux publics, qu'il s'agissede leurs responsabilités, de leurs biens ou d’eux-mêmes. Il compte plus de 100 000 sociétaires : entre-prises, artisans, maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage.

Philippe DESFRAYVP R&D de SOFTEAM résume ainsi ce succès

“la mise en œuvre d’une architecture SOA sur unsystème d’information impacte les pratiques de laMOA et de la MOE. Elle nécessite une démarcheappropriée et tire fortement bénéfice d’une

approche guidée par les modèles outillée par la technologie MDA.PRAXEME, méthode ouverte, s’appuie sur les modèles standards UMLet BPMN, est adaptée à SOA et exploite les capacités MDA pourmaîtriser la complexité des Systèmes.”

L’atelier Objecteering supporte unemodélisation UML adaptée Praxeme,

outillée par MDA

La méthodologiePRAXEME couvre : > la modélisation sémantique

et l’élaboration formelle desréférentiels «métier»

> la modélisation et laconception des processus«métier» et des organisations

> l’expression des besoins et lagestion des exigences

> l’urbanisation de SI,l’architecture et la conceptionlogique

> la modélisation des aspectstechnique, logiciel et physique

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tion de limiter la séparation outils d’analy-ses et la base. Tendance que l’on observeaussi chez Microsoft avec SQL Server. Celapasse notamment par les nouvelles capa-cités de requêtes multi-dimensionnelles. Àpartir d’une question, on peut avoir plusieursniveaux de dimensions. Par exemple : À laquestion : « quels départements ont connules plus fortes ventes », je peux spécifier desdonnées géographiques, ou temporelles.Cela est rendu possible par l’intégration dansla 11g des outils Hyperion (rachetés parOracle) et les requêtes SQL et OLAP. Le par-titionnement continue à s’améliorer en sefocalisant sur l’administration, sa mainte-nance et surtout l’organisation des donnéesentre plusieurs bases partitionnées. Surtout,pour le DBA, la 11g permet de créer ce quel’on appelait des partitions composites. Onpeut alors créer une sorte de master de par-tition (on définit un modèle) propre à son ac-tivité et 11g génère les bases partitionnées.Options payantes : Real Application Testing(pour gérer et tester les changements),Advanced Compression, Total Recall (pourgérer l’archivage et le recouvrement de don-

nées en cas d’incident) et enfin ActiveData Guard (pour optimiser la gestiond’une base, utiliser une base secon-daire, pour sécuriser les données en-tre plusieurs bases…). Concernantl’édition Express (version gratuite), ellereste basée sur la version 10g, au-cune information sur une prochaineévolution.

une mise en production à un coût plus fai-ble, une meilleure prise en compte du clus-ter et du grid computing. D’autre part, Oracle11g supporte mieux les données structu-rées et non structurées, notamment en éten-dant le support natif de XML. Dans les nou-veaux types de données supportés, on noterala présence des données RFID, médicales(format DICOM) et spatiales. L’éditeur viseles énormes bases de données industriel-les ou spécialisées gérant des volumétriestrès importantes.La partie Business Intelligence est une au-tre nouveauté importante de la 11g. Cela in-clut OLAP, le data mining, les capacités destatistiques, le reporting, etc., avec l’ambi-

U n des enjeux concerne le support tou-jours étendu des informations, qu’elles

soient structurées ou non. Cela passe parune présence accrue de XML et l’apparitionde nouveaux types de données : RFID, don-nées médicales, spatiales ou géographiques,des documents bureautiques, etc. L’autretendance lourde, mais déjà présente depuisdes années, le partitionnement des basespour faciliter la gestion et avoir un modèlede fonctionnement éclaté. L’intégration desoutils d’analyses, notamment pour le repor-ting et la Business Intelligence, est une au-tre tendance lourde du marché. L’auto ad-ministration continue à faire son chemin afinde délester l’administrateur des tâches quo-tidiennes et créer des tâches automatiques(d’où aussi le renforcement des consolesd’administration).

Les sorties majeures de 2007Pour cette version majeure, l’éditeur met enavant les fonctions suivantes : la haute dis-ponibilité (24 / 7), la sécurité des données,la qualité de service, la montée en charge,

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SGBD l actualité l focus

Rachat surprise de MySQL par SUN en janvier, lancement imminent par Microsoft de SQL Server 2008, jamaisle marché des bases de données n’aura été aussi actif ! La donnée est devenue un élément stratégique dusystème d’information, notamment autour des outils et fonctions de Business Intelligence.

2008 : l’année des bases de données

> SQL Server 2008

> Oracle

Avec l'acquisition surprise de MySQL,SUN devient un acteur majeur du secteur

La rachat par Sun de l'éditeur leader des SGBD Open Source bou-leverse le marché des SGBD. Sun devient un concurrent directd’Oracle, IBM, Microsoft, Sybase, etc. Reste à savoir commentl’éditeur va intégrer MySQL dans son offre logicielle, quels servi-ces compte-t-il proposer. À l’heure où nous écrivons, le dévelop-pement des prochaines versions continue.Il s'agit en tout cas d'un atout commercial majeur pour MySQL,qui consacrait de gros efforts à se crédibiliser auprès des gran-des entreprises.

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tion avec Office et SharePoint. Cette versionsortira mondialement fin février 2008.

MySQL 6.0 (et au-delà)

Version très attendue, elle est actuellementdisponible en version alpha. Et encore, seu-lement une partie de la 6.0 est accessible :le nouveau moteur de stockage Falcon.L’ensemble de MySQL 6 sera disponible enpré-version sans doute début 2008.Actuellement le focus est mis sur Falcon caril s’agit pour MySQL d’un élément stratégi-que. Il offrira un recouvrement de donnéeset d’exécution après un crash, le supportdes transactions ACID, un index d’arbreavancé, de nouveaux outils de monitoring,une configuration simplifiée. La v6.1 devraitapparaître en pré-version dès l’été pro-chain, pour une disponibilité vers début2009. On dit que cette version inclut ducode provenant de Google. La sécurité seraun des focus de cette mise à jour. L’éditeurcommence déjà à parler de MySQL 7, quiserait disponible en 2009 et proposerait denouveaux mécanismes de sécurité commel’encryption transparente de données

Au-delà du relationnelDepuis quelques mois, on peut lire ici et là« au-delà du relationnel ». Malheureusementcette expression, très vague, suscite débat.Pour les uns, il s’agit de supporter de nou-veaux types de données, de segmenter tou-jours plus la donnée ou encore d’étendre lesupport du XML (vision de Microsoft). Maisil s’agit aussi de mixer le modèle relation-nel et le modèle objet pour tenter d’éviterl’étape de transformation, de mapping, caril s’agit de deux mondes différents.Assisterait-on à un retour des SGBD objet,comme InterSystems Caché ? Force est deconstater que les grands éditeurs (Oracle etMicrosoft) implémentent des notions Objetdans leur base. ■

François Tonic

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MySQL 5.1

Le leader des bases open source, MySQL,a sorti la version 5.1 de son SGBD. Cetteversion contient plusieurs nouveautés trèsattendues par les utilisateurs et surtout lesentreprises : le partitionnement, la réplica-tion par ligne (ou row based) et la réplica-tion mixte, ainsi que la réplication de clus-ter MySQL. Autre nouveauté, l’introductiond’un support basique de Xpath. On bénéfi-cie aussi d’une programmation de tâche etd’événement. Cela va permettre de réaliserdes actions sur la base de données. À no-ter la disponibilité depuis peu d’un plug-inMySQL pour Visual Studio. Le support deXML est présent, à un niveau basique maisl’éditeur ne sait pas exactement ce qu’il ad-viendra de XML dans MySQL.

DB2 9.5 (alias DB2 Viper 2)

IBM n’a pas voulu rater sa rentrée, même tar-dive. L’éditeur propose depuis fin octobre der-nier la version 9.5 de DB2.Il s’agit d’une conso-lidation de la DB2 9.0. On remarquera tout demême que XML est toujours mieux intégré(notamment sur la mise à jour des donnéesXML, le requêtage ou la transformation XSLT).La gestion des ressources constitue un autrepoint fort de cette version et tout particulière-ment la gestion de la mémoire. On notera quel’édition Linux est maintenant multithread. Surla partie partitionnement, DB2 9.5 redistribueautomatiquement les données quand on mo-difie la taille des bases partitionnées. Côté dé-veloppement, Data Studio DeveloperWorkbench (toujours basé sur Eclipse).L’originalité est qu’il permet de développerdes applications classiques par un dévelop-peur mais aussi par un DBA. Les premièresréactions face à l’outil sont plutôt bonnes.Notons que la version Communauté, éditiongratuite de DB2, évolue elle aussi en version9.5. Le futur lointain s’appellera DB2 Cobra(DB2 10.0), prévue pour 2009.

Les autres nouveautés

4D v11 SQL

L’éditeur français 4D, base de données his-torique sur Mac, a lancé à la rentrée der-nière la version 11 de son environnement.La grande nouveauté est l’implémentationd’un moteur SQL directement dans le cœurdu SGBD, ce qui va faciliter son intégrationen entreprise. D’autre part, cette version estune réécriture profonde de 4D, une inter-face affinée, le support des derniers systè-

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mes (tels que Vista). Une version majeure.Un nouveau langage orienté objet est encours d’élaboration et devrait intégrer 4Ddans une future version.

Sybase ASE

Le futur immédiat d’ASE (Adaptive ServerEnterprise) concerne la version 15.1. Déjàla version 15.0.2 avait apporté des nouveau-tés sur l’encryption par colonne, l’accès auxarchives. La 15.1 se focalise sur le cluste-ring et la « construction » de clusters parASE, afin d’optimiser les performances, lamontée en charge et la haute disponibilité.Et surtout, on pourra créer une coopérationentre plusieurs serveurs ASE composant lecluster. Pour 2008 et 2009, l’éditeur plani-fie les versions 15.2 et 15.3. Une version16 apparaîtra sans doute vers 2010.

Les annonces majeures de 2008On attend au premier semestre SQL Server2008, au second, MySQL 6.0 ! Les nouveau-tés seront nombreuses : nouveau moteur destockage (Falcon), architecture modulairerenforcée, support des processeurs 32 et64 bits étendus, support des nouveaux sys-tèmes (ex. : MacIntel, Windows 64…),

SQL Server 2008

L’édition 2005 avait imposé l’image deMicrosoft dans la base de données en cré-dibilisant l’offre SGBD et en offrant une so-lution solide et performante.Avec SQL Server2008, l’éditeur propose une plate-forme dedonnées intégrale : stockage d’un grand nom-bre de types de données, des services inter-agissant avec la donnée (requête, analyses,reporting…), intégration de la mobilisation,modèle de développement élargi. Cette nou-velle version s’articule sur 3 piliers : la sé-curité, la productivité et l’intelligence.Parmi les nombreuses nouveautés, on re-tiendra : l’encryptage transparent des don-nées, un mirroring des bases amélioré, l’ajoutde processeurs à chaud, des mécanismesde compression revus et corrigés, disponi-bilité d’un nouveau framework pour définirdes politiques d’administration (DeclarativeManagement Framework), un développe-ment amélioré avec .Net (en version 3.5),des rajouts dans le langage Transact-SQL,recherche en texte intégral, support de nou-veaux types de données comme les don-nées géographiques, un module de rapportentièrement remanié, une meilleure intégra-

> DB2 9.5

actualitéSGBD

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Vous êtes à New York, à Calcutta ou àTokyo et désirez prendre des nouvelles

de la famille demeurée en terre de France ?Grâce à Skype, la chose est devenue simpleet surtout, peu coûteuse. Elle est mêmegratuite si à l’autre extrémité, le mêmelogiciel est présent sur l ’ordinateur.L’équipement est réduit : un ordinateur, unmicrophone et des hauts-parleurs (ou uncasque). Si vous vous trouvez dans unezone avec accès Wi Fi, il est même possibled’opérer depuis un Skypephone. La qualitésonore est le plus souvent étonnante – il estsouvent impossible de différencier un appelvenant d’un Skypephone de celui qui

ques visent à « permettre de téléphoneravec un ordinateur, sans téléphone et sansfacture. » Pour ce faire, ils capitalisent surce qui a fait le succès de Kazaa : une utili-sation avisée du peer-to-peer. Dans le casdu service de téléchargement, celui-ci esttellement efficace qu’il est quasi impossi-ble de le rendre inopérant : il n’existe aucunserveur central où que ce soit qui permet-trait de suivre à la trace les utilisateurs.Si la société Skype est établ ie auLuxembourg avec des bureaux à Londres,le développement du logiciel est confié àune douzaine de programmeurs situés àTallin en Estonie. Serait-ce pour disposerd’une main d’œuvre bon marché ?Zennström affirme plutôt qu’il a choisicette contrée parce qu’elle serait la plusavancée de l’Europe de l’Est au niveautechnologique. Signe particulier : aucundes programmeurs n’est un ingénieur destélécoms. L’idée majeure est que latéléphonie repose sur le même systèmedepuis une centaine d’années et qu’ilimporte de considérer le problème d’un œilnouveau.L’espri t du peer-to-peer fait part ieintégrante du logiciel Skype : chaqueordinateur connecté au service seraémetteur et récepteur d’une communica-

viendrait d’une ligne fixe. Si l’on en croitl’édition de décembre 2006 du magazineTeleGeography, au moins 4,4 % des appelslongue distance sont désormais opérés parl’intermédiaire de ce logiciel de voix sur IP.Avec Skype, le suédois Niklas Zennström(41 ans) et Janus Friis (30 ans) peuvents’enorgueillir d’avoir créé l’une des successstories de la décennie. Dès son apparition,le logiciel a suscité un engouement presquesans précédent…

Kazaa : le peer-to-peerLes débuts n’ont pourtant pas été faciles.Lorsque Skype est développé auxalentours de l’année 2002, Zenstrom etFriis viennent d’essuyer un revers devantla cour de Hollande – celle-ci leur aordonné de prendre les mesures néces-saires pour empêcher la violation desdroits d’auteur. Le logiciel qu’ils diffusentdepuis novembre 2001, Kazaa, est la ciblede choix des majors du disque. Il est vraiqu’il facilite l’échange de morceaux viaInternet au mépris du droit d’auteur. À lahâte, Zennström et Friis ont revenduKazaa à la société Sharman Networks,dont le siège se trouve à Vanuatu, au largede l’Australie.Lorsqu’ils élaborent Skype, les deux nordi-

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SAGAComment deux programmeursnordiques ont révolutionné lemonde de la téléphonie encapitalisant sur le peer-to-peer.

Skype story

par Daniel Ichbiah

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fondateurs de Skype toucheront 1,5 mil-liards de dollars supplémentaires en 2009si certaines cibles de rentabilité ont étéatteintes. Et comme 30% des utilisateursde Skype sont des entreprises, de tels ser-vices sont à même d’engendrer les reve-nus attendus – sur le seul deuxième tri-mestre, ils s’élevaient à 90 millions de dol-lars et ils avaient doublé. Qui plus est,depuis la rentrée 2006, les téléphones ouordinateurs de poche compatibles Skypesont apparus – on compte plus de 190appareils de ce type.

Joost, la télévision du futurLa belle histoire de Skype – 220 millionsd’utilisateurs à la fin juin 2007 – n’a connuqu’un moment de déroute, à partir du 16août 2007, lorsque 3 jours durant le servicefut inaccessible ! La société a dit avoir subiles effets inattendus d’une mise à jour deVista : des millions d’ordinateurs auraientsimultanément fait l’objet d’un reboot, em-pêchant un grand nombre d’entre eux dejouer le rôle de relais. L’éditeur nous assureque le problème a été corrigé et n’affecteraplus le réseau dans le futur.Zennström et Friis pour leur part sont partisà l’assaut d’une autre forteresse, celle de latélévision du futur avec Joost. Ici commeailleurs, le peer-to-peer est la clé ! ■

SOURCES

> Business Week Online, 19 et 26 septembre 2005,

Time, 30 avril, 2006, EETimes : témoignage de Niklas

Zennström, Le Monde 31 juillet 2007

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tion vocale, mais servira aussi de point derelais pour d’autres utilisateurs ! Lorsquel’on téléphone avec Skype, le logicielconsomme entre 8 et 20 kilobytes parseconde. Si le logiciel n’est pas utilisé maisen éveil, il va tout de même ponctionnerenviron 1 mégaoctet de bande passantepar jour. À en juger par diverses annoncesde recrutement, il semblerait que le logiciels’appuie sur des bases de données SQL etdes langages tels que PHP, Python et Java.Skype apparaît le 29 août 2003 et faitrapidement l’objet d’un bouche à oreillesoutenu. Ce n’est pourtant pas la premièrefois que l’on voit apparaître une applicationde voix sur IP. Des logiciels étaient apparusdès 1996 comme Cooltalk de Netscape ouNetmeeting de Microsoft qui est mêmeprésent dans Windows. Hélas, jusqu’àprésent la qualité n’a pas été pas aurendez-vous, en terme de fidélité sonorecomme d’instantanéité. Skype est à la foissimple d’utilisation et d’une belle efficacité.En moins de six mois, le logiciel passe de200 utilisateurs à 2 millions. Chez lesgrands opérateurs de téléphonie, dessignes d’inquiétude commencent déjà àpoindre vis-à-vis de ce compétiteur gratuit.

eBay débourse 2,6 milliards $Tout au long de l’année 2004, les fonda-teurs de Skype s’acharnent à développer depotentiels partenariats avec quelquesgrands acteurs d’Internet tels Yahoo!,Google ou Microsoft. Pourtant, dès l’annéesuivante, il apparaît qu’un rachat du servicede téléphonie serait à l’ordre du jour. Lebruit court que Yahoo! aurait proposé uneoffre de fusion. Au début de l’été 2005, letitan des médias Rupert Murdoch vient àLondres négocier une prise de participationqui s’élèverait à 20%. On murmure égale-ment que Google serait preneur.Le 12 septembre 2005, la nouvelle tombeenfin : c’est le leader de la vente aux enchè-

res, eBay, qui a finalement absorbé Skype.Zennström a tout simplement expliqué quele contact avec Pierre Omidyar, le fondateurd’eBay reconverti en philantrope, et MegWhitman qui tient les rênes du service, a étécomme électrique, avec des idées de syner-gies qui fusaient dans tous les sens. « Nousavons découvert que nous avions la mêmephilosophie et partagions les mêmes princi-pes, » a déclaré Zennström.Le montant déboursé par eBay – 2,6 mil-liards de dollars – paraît alors démesuré, sil’on considère que Skype, bien qu’ilcompte alors 54 millions d’abonnés estpour l’essentiel gratuit. Il se trouve queSkype a commencé à vendre certains ser-vices annexes comme les sonneries detéléphone personnalisées, la messagerievocale et aussi les appels vers des numé-ros fixes ou mobiles à prix réduit. Mieuxencore, Zennström et Friis demeurent auxcommandes de la société et l’accord signéavec eBay stipule d’ailleurs que les deux

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SAGA

SKYPE en chiffres

> Nombre d’utilisateurs de Skype : 220 millions à la fin juin 2007

> Le logiciel est disponible en 28 langues.

> 5 000 développeurs réalisent des applications pour Skype.

> Lors des moments de pointes, le système compte 9 millions d’utilisateurssimultanés et plus de 180 000 appels.

> C.A du 2ème trimestre 2007 : 90 millions de dollars.

> Appel SkypeOut (payants) : 1,3 milliards de minutes sur le trimestre.

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Seize communes composent lacommunauté. Le site géographi-

que de la technopole se répartit surles territoires des communes de Valbonne,Antibes, Vallauris et Biot. Il est situé au coeurd'une vaste pinède vallonnée, où il fait beau

ciel est un pôle que les politiques et stratè-ges aiment à désigner sous le nom très àla mode de «cluster», c’est-à-dire grappe.Que rencontre-t-on donc dans ce cluster lo-giciel de Sophia Antipolis ? Il réunit avant toutun des plus grands panels de sociétés liéesau service, au développement et à l’édition delogiciels. Les domaines de prédilection tou-chent à l'industrie des télécommunications,au traitement de l'image et de la voix, à la sé-curité, la finance et le management, la rela-tion clients et le support. On y retrouve doncaussi bien des SSII comme Atos OriginIntégration, Sopra Group et autres, que dessociétés spécialisées sur des marchés trèsciblés comme c'est le cas pour Amadeus,premier employeur de Sophia avec près de2 000 salariés sur les 30 000 que compte lesite, spécialisée dans les outils dédiés auxprofessionnels du voyage. Sans énumérer tousles acteurs, notons encore un éditeur commeKaspersky Labs, connu pour ses solutions desécurisation et d'antivirus, LionBridge, sociétéspécialisée dans la localisation de logiciels,Realviz, jeune pousse issue de l'incubateurde l'INRIA et spécialisée dans la modélisationet le rendu 3D, etc.

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REPORTAGEAu cœur de la côte d’Azur, et prôné par son fondateur Pierre Laffitte comme étant un pôle d’excellence,Sophia Antipolis développe la matière grise qui fournit les industries de toutes les innovations. Le logicielest un des axes de Sophia Antipolis, le cadre de vie, un facilitateur de créativité.Sophia n’a pas réussi à incarner une Silicone Valley à la française : les sièges sociaux restent à Paris. À Sophia : l’usine logicielle. Les “locomotives” en sont : géolocalisation,télécoms, micro-éléctronique, 3D...

Au cœur de la côte d’Azur, et prôné par son fondateur Pierre Laffitte comme étant un pôle d’excellence,Sophia Antipolis développe la matière grise qui fournit les industries de toutes les innovations. Le logicielest un des axes de Sophia Antipolis, le cadre de vie, un facilitateur de créativité.Sophia n’a pas réussi à incarner une Silicone Valley à la française : les sièges sociaux restent à Paris. À Sophia : l’usine logicielle. Les “locomotives” en sont : géolocalisation,télécoms, micro-éléctronique, 3D...

Silicon Valley à la française?Silicon Valley à la française?

Sophia Antipolis, laboratoire à ciel d'Azurpar Olivier PAVIE

presque toute l'année...Sophia Antipolis està la fois technopole et technopôle. Techno-pole car le lieu est dédié à la technologie,la recherche et l'innovation. Technopôle caril regroupe sciences et techniques fédé-rées autour de thèmes bien précis. Le logi-

L’INRIA, incubateur industriel

Philippe Mussi est le responsable du service relationsextérieures et valorisation de l’INRIA de Sophia Antipolis.Véritable porte parole, il affiche nettement sa passion pour son métier et pour le lieu qu’il connaîtparticulièrement bien puisqu’il vit et travaille à Valbonne depuis plus de vingt ans. Largementconnu sur son aspect institutionnel et pour sa participation active dans de nombreux program-mes de recherche au niveau européen et international, l’INRIA a aussi d’autres vocations. Iltravaille avec des industriels locaux et s’occupe, depuis plus de vingt ans, de transfert de techno-logies et des relations avec les incubateurs régionaux. Des projets peuvent ainsi passer du stadede la recherche à celui de l’industrialisation. Parmi les réussites et lancements effectués depuisSophia Antipolis dans le logiciel, plusieurs noms se font remarquer, Ilog, spécialisée dans lescomposants logiciels C++ et Java, Esterel Technologies, dans les logiciels de conception desystèmes fiables, Realviz, dans le trucage numérique et l’animation en images de synthèse,Vulog,la dernière née, spécialisée dans la création de logiciels et de services pour la mobilité urbaine,etc. Au cœur de la technopole et du territoire, l’INRIA s’implique aussi dans des actions de sensi-bilisation aux technologies en organisant des journées dans les écoles ou en participant à desmanifestations dans les communes environnantes. ●

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fier de protectorat tant il parait fermé et opa-que. Manque de communication? Manquede synergies ? Le problème de Sophia, s'ilexiste, est plutôt d'avoir été implantée demanière artificielle, c'est en tous cas cequ'évoque Philippe Mussi de l'INRIA. Lesliaisons ne se font pas naturellement ni tou-tes seules, un peu comme dans les gran-des cités où la fête des voisins a permis dedécouvrir ceux qui vivent tout le temps àquelques mètres de vous. C'est aussi leconstat que fait Marc Bailet, responsable dumarketing de SOS Dévelopers, pourtant na-tif de la région.

Télécoms, micro- électronique,géo-localisationLes liaisons transversales s'effectuentdonc au moyen d'éléments fédérateursautour d' industr ies et de marchésinnovants comme c'est le cas du pôle decompétitivité SCS pour "solutions commu-

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De la R&D, essentiellementLa recherche et le développement caracté-risent principalement le tissu économiquelocal. Pas ou peu de marketing et encoremoins de services de communication,fonctions souvent assurées sur Paris. C'estle cas des plus grosses SSII dont les princi-paux clients et services décisionnaires sonteffectivement en majorité sur la capitalecomme c'est aussi le cas des filiales oudépartements de grosses structures liées àla R&D. Toutefois, des structures telles quel'Université de Nice Sophia Antipolis danslaquelle le Conseil Général des AlpesMaritimes investit lourdement, l'INRIA, desinstances comme le W3C et l'ETSI, desécoles comme Eurecom, l'école des Mines,l'école Universitaire Polytechnique, leCERAM, etc., justifient un staff complet,jusqu'au marketing opérationnel et lacommunication.

Sophia, pour qui ?Lorsqu’on lui demande quelles entreprisespeuvent s’implanter à Sophia Antipolis, lesénateur Pierre Laffitte, fondateur de la tech-nopole en 1964 répond : «venez si vousavez de grandes ambitions ! Les meilleursy sont, l’INRIA, Eurecom, l’ETSI qui a inventéle GSM, le W3C qui invente l’environnementWeb. L’atmosphère de création y est trèsbonne pour les meilleurs !». Et d’ajouter :«Sans grandes ambitions, ne pas venir ; lelogement est cher et le prix de la vie aussi

élevé qu’en région parisienne». Sophia An-tipolis, c'est aussi ça: le technopôle et latechnopole, mêlant recherche et dévelop-pement, universités et industries dans uncontexte que l'on pourrait presque quali-

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RÉGION

“Un tiers des postes d’ingénieurs R&D

créés en france par des entreprises

étrangères l’ont été sur Sophia.”

Philippe Stefanini est Directeur opérationnel de Team Côte d'Azur, l’agencede promotion économique de la côte d’Azur, il décrit avec précision tousles atouts de Sophia Antipolis qu'il dit se développer "en renforçant sa spé-cificité". S'il décrit le lieu comme “étant lié à l'application et un véritable raccourci vers les mar-chés d'application", dans les faits, cela se matérialise par une dynamique marquée par la "loco-motive" du pôle SCS au cœur des télécoms et de la micro-électronique, les futurs développe-ments du territoire dans le logiciel, autour des services de géo localisation dans le cadre du pro-jet Galileo et du signal EGNOS, et le projet de technopole à Cannes dans le domaine de l'image3D et le jeu vidéo. Cette dynamique est confortée par des chiffres : "sur les 2000 emplois d'in-génieurs de R&D créés en France en 2006 par des entreprises étrangères, un tiers l'ont été surSophia ». S'il y a effectivement un "déficit de lisibilité" sur Sophia Antipolis, c'est parce que lemoyen de "communication" le plus accentué à ce jour est le lobbying, mais le prochain objectifest d'améliorer cette lisibilité par une e-communication. ●

Philippe Stefanini

A Sophia-Antipolis,

SmartCom joue la Mobilité.

SmartCom est un éditeur français de logiciels de mobilité, de connectivitésans fil et de synchronisation de données sur PC et Mac. Le logicielWellPhone développé par la société est dédié aux opérateurs y compris lesopérateurs de réseaux mobiles virtuels (MVNO), aux constructeurs et autresintégrateurs mobiles. Pour Julien Roger, Président de SmartCom, l’implan-

tation de la société sur le site est liée à trois principales raisons : un rayonnement international,une technopole et donc un réservoir d’ingénieurs de haut niveau et, un pôle de R&D tourné versl’action et l’innovation. Membre du pôle des Solutions Communicantes Sécurisées (SCS) et co-fondatrice de PACA Mobile Center, une association créée pour faciliter le développement et leportage de logiciels de mobilité – SmartCom joue à fond la carte Sophia Antipolis. ●

Julien Roger

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nicantes sécurisées" dont de grandsgroupes sont les "patrons" NXP, STMicroelectronics, Gemalto,...) et de petitesPME, des "satellites" locaux qui se greffentsur des projets ou proposent des servicesliés. Lorsque les élans ne se matérialisentpas par des actions institutionnelles, desassociations prennent le relais. Plus d'unevingtaine i l lustrent la volonté et ledynamisme corporatiste. Telecom Valleyest la plus illustre, PACA Mobile Center enest un autre exemple.

Quelle coordination ?Artificiellement créée, Sophia a besoin d'unsoutien fort de la part des autorités. Le conseilgénéral présidé par Christian Estrosi cofi-nance avec la CCI une émanation appelée

Team Côte d'Azur,chargée d'assurer lesdéveloppements éco-nomiques de différen-tes manières en atti-rant des sociétésétrangères. L'avenirde Sophia Antipolissemble toutefois as-suré à moyen et longterme : selon PhilippeStefanini, Directeuropérationnel de TeamCôte d'Azur, "SophiaAntipolis et la côted'azur renforcent

leur spécificité dans les domaines des télé-coms, de la micro-électronique, de la géo-localisation et du projet de technopole àCannes dans l'imagerie 3D et le jeu vidéo.

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SAP Labs :

“une sorte de délocalisation en Europe”

SAP Labs est dirigée par Hanno Klausmeier depuis le 1er Avril 2007. Lasociété, filiale de SAP AG, se positionne comme une entité «sœur» de SAPFrance. SAP Labs étant purement technique, SAP France en revanche, dédiéeau marketing et au commercial. Recherchant une sorte de «délocalisation enEurope», la société s’est installée à Sophia dès 1998 afin de disposer de plus de « talents» pourassurer la recherche et le développement autour des produits SAP. Depuis, SAP Labs a vu samission évoluer vers le support pour toutes les régions du globe. A ce jour, en terme derecherche, SAP Labs est en charge du pôle sécurité de SAP tandis que le développement sefocalise sur les outils d’aide en matière de diagnostic pour l’activité de support. Pour HannoKlausmeier, les avantages de Sophia résident principalement dans le creuset local de compé-tences lié à la présence des grandes écoles, de l’Université et du réseau créé par les entre-prises installées. Il souligne aussi le climat, très attractif pour les employés, ainsi que l’aéroportinternational de Nice, le second de France, particulièrement pratique. ●

L’atmosphère de création y est très bonne pour les meilleurs.

Sans grandes ambitions, ne pas venir ! “

Amadeus est le premier employeur de SophiaAntipolis avec environ 2 000 employés. Son activitéest centrée sur une mission technologique autourdes métiers du voyage. Avec l’ensemble de l’offred’infrastructure et de services, Amadeus sepositionne en véritable «agrégateur» de contenusdynamiques pour toute l’industrie du voyage.Jean Paul Hamon, Executive Vice PresidentDevelopment et President d’Amadeus SAS fait

partie des pionniers de la société, créée en 1987 sur Sophia Antipolispar Air France, SAS, Lufthansa et Iberia.Les raisons de l’installation tenaient principalement à l’époque «dansla disponibilité de beaucoup de spécialistes de bon niveau, un sitefavorable au développement dans une atmosphère agréable, sansparler des attraits de la région et de son climat qui permet d’attirer desprofils internationaux et de les faire rester. Avec 40 nationalités, 30%des collaborateurs d’Amadeus sont étrangers et 20% ne sont pas dela CEE. Au fil des ans, il s’est créé une «fertilisation croisée» par lesliens établis avec les autres sociétés, le club Télécom Valley, les pôlesde compétitivité, mais également, et il faut le souligner, grâce auxliaisons avec les écoles, l’Université de Nice Sophia-Antipolis et lesnombreux organismes présents. On a pu voir et confirmer la perti-nence de tous les critères qui avaient fait choisir Sophia Antipolis».Dans son activité quotidienne principalement liée au développement,les deux tiers des besoins sont pourvus en interne et un tiers souscontrats avec des sociétés locales. «Les perspectives de croissanceactuelles nécessitent un besoin permanent en recrutement». ●

Hanno Klausmeier

Amadeus :

"nous confirmons

la pertinence de notre

choix d'implantation"

Jean Paul Hamon

De plus, dans le cadre du projet ITER, 10 ansvont être passés à de la simulation et ducalcul directement réalisé par la commu-nauté informatique".. ■

REPORTAGE

RÉGION

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M. Mme Mlle Société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Titre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction : Directeur informatique Responsable informatique Autre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

NOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

N° . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . rue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Complément . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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