Le magazine des Pharmaciens Sofi adis

TrimestrielAvril - Juin 201520

Mag !

Syndrome prémenstruel et mauvaise humeurConcilier sport et rhume des foinsCity trips, profi tez du soleil printanier

AIDEZ VOTRE BÉBÉÀ MIEUX DIGÉRER

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Mag !Cher lecteurs,

Pour sa vingtième édition, votre magazine a voulu mettre les femmes à l’honneur en dédiant le dossier principal de son magazine au syndrome prémenstruel.Maux de tête, seins douloureux, stress, déprime… Les jours précédents les règles sont loin d’être de tout re-pos. vous pourrez découvrir comment mettre fi n à ce cycle infernal.

en ce début de printemps, les enfants retrouvent le plaisir des jeux au grand air… et les petites blessures. vous vous proposons dans ce numéro des astuces pour soigner les cicatrices de vos tout-petits.

Au menu également de cette édition, des conseils pour offrir une bonne alimentation à vos enfants et les aider à avoir une bonne digestion.

enfi n, nous vous invitons à profi ter de l’arrivée de beaux jours pour partir notamment à la découverte des plages calmes et chiques du Touquet.

bonne lecture !

DossierSyndrome prémenstruel rime avecmauvaise humeur ... mythe ou réalité ? 04 - 09

SantéAidez votre bébé à mieux digérer 10 - 13Comment soigner les cicatrices ? 14 - 16Les abeilles, pharmaciennes ailées 19

voyageet si on profi tait de la clémencedu soleil printanier 20 - 21

familleLes joies de la seconde session 22

SportConcilier sport et rhumedes foins, comment faire ? 25 - 26

DiététiqueL’intolérance au gluten 27 - 29

Concoursgagnez une tablette Samsung 31

J-b. van Hamme,Administrateur délégué

rue de la Presse 41000 bruxellesTel : 02 227 11 71Fax : 02 218 31 41Mail : info@sofi adis.beWeb: www.sofi adis.be

André M., bazin J-C., bruylandt P., Philippart b., Tandissa r. Thiry A.,van der brempt C.

Magazine trimestrielà thématique saisonnière

Magazine tiré à 32.000 exemplaires.Pour toute information concernantla distribution de Sofi adis News : info@sofi adis.be ou 02 227 11 71

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Sofi adis Mag! 03

eDITo

SoMMAIre

04 Dossier Sofi adis Mag!

DoSSIer

Tous les mois, vous êtes d’humeur grin-cheuse, avez des fringales incontrôlables et êtes affl igée de divers symptômes plus ou moins pénibles : sensibilité des seins, ballonnements, crampes, gain de poids, céphalées, etc. vos malaises peuvent du-rer quelques heures ou quelques jours, ou apparaître une semaine ou deux avant vos règles et disparaître dès qu’elles arrivent.

C'est ce que l'on appelle le Syndrome pré-menstruel. Il se défi nit par un ensemble de symptômes physiques et/ou psychiques qui surviennent irrégulièrement et électivement sept à dix jours avant les règles et qui dispa-raissent «comme par enchantement» avec

leur arrivée. L’intensité (de légère, modérée à sévère) et la nature de ces manifestations sont extrêmement variables d’une femme à l’autre et chez une même femme, selon les cycles. et pour cause, il existe plus de deux cents symptômes! Parmi eux, on peut citer : dou-leurs abdominales, tensions dans les seins, sentiment de gonfl ement, maux de tête, fatigue, manque d’intérêt pour les activi-tés habituelles, troubles du sommeil, perte d’appétit, prise de poids, changement de comportement, mauvaise humeur, irritabi-lité, nervosité, humeur dépressive, anxiété, sentiment de confusion, crises de colère,

Syndrome prémenstruel rimeavec mauvaise humeur ...

Mythe ou réalité ?

Sofiadis Mag! 05

isolement social, pleurs incontrôlables, etc.

Chez une minorité de femmes (2 à 8%), les symptômes psychiques sont au premier plan. L’humeur dépressive peut s’accompa-gner d’un sentiment profond de désespoir, d’une hypersensibilité, d’une anxiété pro-noncée, d’intenses tensions internes, d’une perte de contrôle de soi avec des crises de colères ou de larmes, d’une sensation d’être débordée, etc. avec parfois des gênes phy-siques.

Témoignages«Je souffre beaucoup», nous confie Fran-çoise. «Gonflements importants du ventre et des seins, nervosité, douleurs au ventre, envie de manger tout et n'importe quoi....»

«Moi, ce qui me gêne le plus c'est la faim», affirme Touria. «J'ai peut-être mal aux jambes, je suis plus fatiguée... mais j'ai faim ! De la pure boulimie. Je suis déplo-rable et j'en ai presque honte, je me lève la nuit pour manger du chocolat !»

«Dans mon cas, c'étaient des douleurs au niveau des cervicales, des migraines à se taper la tête contre le mur», atteste Niki. «Vers la fin, après mes 45 ans, des douleurs aux lombaires insupportables. De surcroît, le ventre qui triplait et je mangeais n'im-porte quoi. Ce syndrome devenait de plus en plus important et de plus en plus long en vieillissant... 15 jours en continu !»

Cela confirme bien que si une très grande majorité des femmes souffre du Syndrome prémenstruel, elles n'en souffrent pas toutes de la même manière.

Depuis les années trente, l’existence du Syndrome prémenstruel est admise et cli-niquement bien établie. Ce syndrome n’a donc rien d’un mythe et n’en est pas moins

une fatalité ! Il peut toucher n’importe quelle femme, quelle que soit sa culture ou son niveau socio-économique, ce dès l’ado-lescence (généralement deux ans après l’apparition des premières règles) jusqu’à la ménopause.

DéfinitionLe Syndrome prémenstruel (SPM) se défi-nit comme un ensemble de manifestations physiques et émotionnelles ressenties par certaines femmes dans les 2 à 10 jours pré-cédant les menstruations et qui diminuent graduellement avec l’arrivée de celles-ci.

La définition du syndrome prémenstruel se base sur le caractère cyclique des manifes-tations, puisque celles-ci sont en lien direct avec le cycle menstruel. Ainsi, c’est l’appari-tion d’une série de manifestations à chaque mois, ou presque, et avec plus ou moins d’intensité.

Près de 75 % des femmes fécondes éprou-vent des symptômes légers à la veille ou au moment de leurs règles, comme des crampes légères de l’utérus. Cela ne les em-pêche pas de poursuivre leurs activités nor-males et c’est, somme toute, peu incommodant. De 20 % à 30 % des femmes ont des symptômes suffisamment in-tenses pour in-terférer avec leurs activités quotidiennes.

Le trouble dysphor ique prémenstruel (TDP) désigne un syndrome pré-menstruel dont les manifestations psycho-

Mythe ou réalité ?

Sofi adis Mag! 07

DoSSIerlogiques sont très prononcées. Il toucherait de 2 % à 6 % des femmes.

DiagnosticLes critères pour établir le diagnostic de Syndrome prémenstruel sont longtemps restés mal défi nis. une classifi cation de l’In-ternational Society for Premenstrual Disor-ders (ISPMD) clarifi e la situation. Ainsi, il a été établi que pour poser un diagnostic de syndrome prémenstruel, les symptômes doivent s’être manifestés au cours de la ma-jorité des cycles menstruels de la dernière année écoulée. en outre, les symptômes doivent être totalement absents durant au moins une semaine par mois.

Certaines situations peuvent de prime abord être confondues avec un Syndrome pré-menstruel, comme la préménopause ou en-core la dépression.

Causeson comprend encore mal les causes exactes de ce phénomène. on sait que le Syndrome prémenstruel est lié à l’ovulation et au cycle menstruel.

L’une des explications est la fl uctuation hor-monale typique de la deuxième partie du cycle menstruel : tandis que la sécrétion d’oestrogènes baisse, celle de la progesté-rone augmente, puis chute à son tour en l’absence de grossesse. Les oestrogènes provoquent un gonfl ement des seins et une rétention d’eau, que la progestérone atténue normalement. Toutefois, s’il y a un excès d’estrogènes ou une insuffi sance de progestérone, il se produit une tension douloureuse dans les seins. Par ailleurs, les fl uctuations de ces deux hormones sont per-çues par le cerveau et peuvent expliquer les symptômes psychologiques.

SymptômesLa plupart des femmes ayant un Syndrome prémenstruel peuvent ressentir plusieurs des symptômes mentionnés ici, mais pas nécessairement tous.

Des symptômes d’ordre émotionnel : humeur changeante, irritabilité, anxié-té, diffi culté à se concentrer, sensation d’abattement ou de dépression ;une fatigue prononcée ;Des troubles du sommeil ;Des maux de tête ou des migraines ;une baisse du désir sexuel ;Des fringales pour des aliments sucrés ou salés ;Des crampes abdominales (en raison de spasmes de l’utérus) ;Des douleurs musculaires, en particulier au bas du dos ;Des symptômes causés par de la réten-tion d’eau : gonfl ement du bas-ventre, seins sensibles et gonfl és, mal de jambes ou jambes lourdes, prise de poids ;une poussée d’acné.

DoSSIer

Sofiadis Mag! 09

Pierre Bruylandt

Le Syndrome prémenstruel peut intensi-fier les symptômes d’autres problèmes de santé. Des migraines ou des douleurs chro-niques peuvent être plus fortes et difficiles à supporter mais aussi des crises d’asthme, d’épilepsie ou des allergies.

Personnes et facteursà risqueLes femmes ayant des antécédents fami-liaux de Syndrome prémenstruel (une mère ou une soeur atteinte).

Certains facteurs extérieurs augmente-raient le risque de souffrir du syndrome prémenstruel ou en aggraveraient les symptômes : le tabagisme ; la sédenta-rité ; le manque de sommeil ; l’obésité ; une alimentation trop riche en caféine, en alcool, en viande rouge, en sucre et pauvre en calcium.

Notez que le stress peut également ac-centuer les symptômes du Syndrome pré-menstruel.

Prévenir ou atténuer le Syndrome prémenstruelL’exercice physique pratiqué régulièrement entraîne une amélioration générale. Les exercices aérobiques (marche, natation, bicyclette, jogging, danse...), augmentent l’irrigation sanguine des différents organes et aident ainsi à régulariser la fluctuation des hormones sexuelles.

L'alimentation est également à surveiller : prendre de repas équilibrés, à des heures régulières, sans sauter de repas. Avoir un bon apport quotidien en calcium et en ma-gnésium. réduire la consommation de ca-féine sous toutes ses formes. Consommer des aliments riches en glucides lents et en fibres alimentaires (pain complet, fruits et légumes, pâtes céréales entières). réduire sa consommation de sel.

enfin, il est recommandé de combattre le stress. Ne surchargez pas votre horaire et aménagez-vous des plages de relaxation...

SANTé

10 Santé Sofi adis Mag!

Aidez votre bébéà mieux digérer

Chez la plupart des bébés et enfants, le système digestif n'est pas encore totalement arrivé à maturité. Cela peut entraîner des troubles digestifs plus ou moins envahissants. Comment les ai-der à mieux digérer tout en conservant les qualités nutrition-nelles de leur alimentation ?

Sofiadis Mag! 11

FACILITez LA DIgeSTIoNDe voTre bébé

Privilégiez le lait maternel !en général, la digestion est plus facile avec le lait maternel : fabriqué par un être humain pour un être humain, il est nécessairement plus digeste et mieux adapté aux besoins de votre bébé. Les sucres que contient le lait ma-ternel sont facilement assimilables par l'intes-tin du bébé. De plus, ils aident à la création et au renforcement de la flore intestinale.

Par ailleurs, il est très important que votre bébé soit bien positionné lorsque vous le nourrissez. Il doit être :

Lorsque la tétée est terminée, mettez votre bébé par-dessus votre épaule, son estomac touchant votre poitrine. Cela l'aidera à éva-cuer le trop plein de gaz contenu dans son

estomac. evitez de le coucher trop ra-pidement, afin d'éviter les reflux.

Attention aux aliments que vous consommez. Ils peu-

vent déranger votre bébé puisqu’ils se retrouvent dans votre lait. Limi-tez donc les choux, les agrumes, les crudités et les œufs.

Il n'est pas nécessaire d'éliminer tous ces ali-ments à la fois. vous pouvez procéder à des tests pour déterminer ce qui déclenche des maux de ventre chez votre enfant.

Bon à Savoir : Les plantes sont vos amies ! vous pouvez boire des tisanes de fenouil, d’anis ou de fleur d'oranger. Sans danger pour votre bébé, elles l'aident à mieux di-gérer.

Adapter une alimentation au biberonSi vous avez choisi, ou si vous êtes contraint, d'alimenter votre bébé au biberon, vous pouvez éviter les maux de ventre répétés :

Bon à Savoir : N'oubliez pas de faire faire un rot à votre enfant après le biberon ! Mettez-le en position verticale contre votre épaule et tapotez-lui le dos doucement. Si le rot ne vient pas, n'insistez pas. Toutefois, s'il pleure dans les heures qui suivent la tétée, vous pouvez réessayer.

SouLAgez LeS MAux De veNTreD'uN bébé

Certains indices peuvent vous indiquer qu'un enfant a mal après avoir mangé :

Dans ce cas, attendez 30 minutes pour éviter les vomissements, puis massez-lui le ventre délicatement de façon circulaire. vous pouvez également replier ses jambes en les ramenant sur son ventre. Cela peut l'aider à évacuer les gaz.

Bon à Savoir : Si votre bébé pleure après avoir mangé, cela peut simplement signi-fier qu'il a encore faim.

entièrement sur le côté ;le nombril tourné vers vous ;les fesses soutenues par une main ;la tête reposant sur un avant-bras, au pli du coude.

en veillant à ce que la tétine soit toujours pleine de lait : de cette manière, votre enfant n'avalera pas trop d'air ;en faisant des pauses pour éviter que votre enfant ne tète trop vite ;en positionnant le bébé le plus droit pos-sible, pendant et après le repas : son corps ne doit pas former une courbe.

il pleure ;il replie ses jambes sur son ventre.

Sofiadis Mag! 13

Jean Christophe Bazin

Dans tous les cas, rassurez-le physique-ment en le prenant dans vos bras, parlez-lui doucement ... Cela peut l'aider à mieux vivre sa douleur.

régurgITATIoNS

De nombreux nouveau-nés et jeunes bébés ont tendance à régurgiter le lait ou la pré-paration pour nourrissons pendant ou peu après la tétée. Les régurgitations, que l'on nomme également « reflux gastro-oesopha-gien », se produisent lorsque l’anneau de muscles situé à l'extrémité supérieure de l'estomac ne se ferme pas adéquatement.

vous pouvez réduire la quantité de liquide régurgité en faisant ce qui suit :

Le bébé régurgite moins souvent au fur et à mesure qu’il grandit. en général, les régur-gitations cessent d’ici l’âge d’un an.

À queL MoMeNT FAuT-ILCoNSuLTer Le MéDeCIN ?

Habituellement, les régurgitations ne sont pas dangereuses. Cependant, cela peut de-venir un problème si votre bébé ne prend pas suffisamment de poids, s'il s'étouffe ou si cela cause des dommages à son œso-phage en raison de l'acidité.

Si votre bébé affiche l'un des symptômes suivants lorsqu'il régurgite, il sera préfé-rable de consulter un médecin :

Bon à Savoir : Si les troubles digestifs ou les maux de ventre persistent, consultez un pédiatre !

Nourrissez votre bébé avant qu'il ait trop faim.Si vous le nourrissez au biberon, donnez-lui de petites quantités car si vous le nourris-sez trop, cela peut aggraver les régurgita-tions. Il n'est pas nécessaire que le bébé finisse la bouteille.Si vous le nourrissez au biberon, assurez-vous que la tétine n'est ni trop grosse ni trop petite. Si la tétine est trop grosse, le lait s'écoulera trop rapidement et si la tétine est trop petite, votre bébé avalera beaucoup d'air.Assurez-vous que l'environnement est calme pendant la tétée et tentez de réduire au minimum les distractions.évitez les couches trop serrées car elles mettent de la pression sur l'abdomen.À quelques reprises durant la tétée, faites faire un rot à votre bébé afin d'évacuer une portion de l'air qui se trouve dans son ventre. Ne l'inter-rompez pas pendant qu'il boit, at-tendez plutôt qu'il prenne une pause.Tenez votre bébé en position redres-sée après chaque tétée.

SANTé

Stries de sang dans les régurgitations.Le bébé s'étouffe ou a des haut-le-cœur en raison des régurgitations.Le bébé devient bleu en raison des régur-gitations.Le bébé a de la difficulté à prendre du poids.vomissements ou vomissements en jet.

SANTé

14 Santé Sofiadis Mag!

Les facteurs de risque connusPlusieurs facteurs interfèrent dans la phase de cicatrisation et sont déterminants dans l’aspect final de la cicatrice :

L’âge Chez les enfants et les adolescents, les cel-lules de la peau se régénèrent plus rapide-ment que chez les adultes. Par conséquent, la plaie ne se répare pas toujours de manière esthétique et le risque de développer une ci-catrice hypertrophique ou une chéloïde est plus élevé. A l’opposé, chez les personnes âgées, la diminution de la production en col-lagène entraîne une cicatrisation plus lente et donc plus nette. L’eMPLACeMeNT De LA CICATrICeLes cicatrices anormales se forment plus fréquemment au niveau de certaines zones spécifiques du corps comme la zone du dé-colleté, le dos, les jambes, les épaules et les articulations.

LA PIgMeNTATIoN De LA PeAueT Le TyPe De PeAuLes peaux de faible pigmentation cicatrisent mieux que les peaux foncées qui, elles, ont plus souvent tendance à former des cica-trices excessives. Il existe également une prédisposition familiale à la formation de ci-catrices anormales.

Comment soigner les CiCatriCes ?

LA NuTrITIoN Les carences en vitamines C et e augmen-tent le risque de développer une cicatrice anormale. Il est conseillé de consommer des aliments riches en vitamines et en zinc pour favoriser la cicatrisation.

LeS INFeCTIoNSL’infection d’une plaie par une bactérie peut engendrer une cicatrisation inesthétique, c’est pourquoi il est important de toujours bien désinfecter la plaie avec un antiseptique.

Les bons gestes pourune beLLe cicatriceAu MoMeNT De LA bLeSSureLaver délicatement la plaie avec de l’eau sa-vonneuse (sans parfum de préférence). Si la plaie saigne, il faut exercer une pression à l’en-droit de la blessure pour arrêter l’hémorragie.

Si la blessure est profonde, il est important de consulter un médecin afin qu’il suture au besoin. Pour empêcher la pression causée par les mouvements, il vaut mieux éviter au possible de bouger le membre blessé. une fois propre, protégez la plaie à l’aide d’un pansement. Le médecin pourra également appliquer un diachylon de rapprochement qui servira à enlever la tension sur les points de suture et à immobiliser la blessure.

Une cicatrice est le résultat d’une réparation des tissus du corps suite à une blessure, une brûlure ou une intervention chirurgicale. Les cicatrices les plus courantes sont blanches et s’estompent facilement au cours du temps, mais il existe également un risque de développer des cicatrices rouges, boursouflées, dures et parfois douloureuses : il s’agit de cicatrices hypertrophiques ou de chéloïdes. Quels sont les facteurs qui influencent l’évolution d’une cicatrice ? Quels sont les bons gestes pour favoriser l’apparition d’une cicatrice «normale» ? Quels sont les remèdes existants pour prévenir et traiter les cicatrices excessives ?

Sofiadis Mag! 15

PeNDANT LA PHASe De CICATrISATIoNDans les jours qui suivent le traumatisme, il est conseillé de laver la lésion et de chan-ger le pansement chaque jour. L’utilisation du peroxyde de benzoyle sur la blessure aidera à dissoudre les caillots et à enlever la saleté.Pendant la phase de cicatrisation, il est éga-lement conseillé de masser délicatement la cicatrice afin de l’assouplir. Le massage pourra être réalisé avec une huile douce ou une crème hydratante qui permettra d’ac-célérer la réépithélisation de la plaie et de calmer les irritations.

PeNDANT LA PHASe De MATurATIoNune fois que la plaie est refermée (ou lorsque les points de sutures sont retirés), débute la phase de matu-ration de la cicatrice : c’est l’étape qui déterminera l’aspect esthé-tique final de la cicatrice. Lors de cette étape, la cicatrice pourra continuer à évoluer jusqu’à 2 ans. Afin de prévenir l’appari-tion d’une cicatrice hypertro-phique ou d’une chéloïde, il est conseillé d’appliquer un produit à base de sili-cone (sous forme de gel ou de plaque) 2 fois par jour pendant 2 à 3 mois sur la cicatrice fermée, propre et sèche.

De nombreuses études cliniques ont confirmé l’efficacité du silicone en pré-vention et en traite-ment des cicatrices excessives(1). Le gel de silicone permet de réduire la rougeur de la cicatrice, de l’apla-nir et de l’assouplir

16 Santé Sofiadis Mag!

SANTé

Jean Christophe Bazin

ainsi que de calmer les démangeaisons et la douleur associées à celle-ci(2,3).

Il est également important d’éviter l’ex-position de sa cicatrice au soleil, ce qui pourrait provoquer une hyperpigmenta-tion de la peau avec la formation de taches brunes sur la cicatrice. Pour les cicatrices quotidiennement exposées (au niveau du vi-sage, des mains etc.), il est conseillé d’appli-quer un écran solaire d’indice de protection élevée sur la cicatrice toute l’année, même les jours avec un faible ensoleillement.

Les traitements existants Le gel de silicone est recommandé en traite-ment de première intention sur les cicatrices hypertrophiques (linéaires, étendues consé-cutives à une brûlure) et chéloïdes (mineures et majeures)(4,5). Selon la nature, l’âge ou le degré de gravité de la cicatrice, il est parfois nécessaire d’avoir recours à un traitement médical additionnel pour pouvoir agir au ni-veau de son aspect esthétique. Les princi-paux traitements médicaux existants sont :

LeS INJeCTIoNS De CorTICoïDeSCe traitement pourra être réalisé pendant la phase de cicatrisation jusqu’à 2 ans après la formation de la cicatrice. L’injection de corti-coïdes agit en ralentissant la prolifération des fibroblastes (cellules dans le tissu conjonctif responsables de sa formation) et de la syn-thèse du collagène de la peau. LA CoMPreSSIoNCe traitement consiste à une compression mécanique et permanente de la cicatrice de

1) Mustoe T.A, evolution of Silicone Therapy and Mechanism of Action in Scar Management. Aesthet. Plast. Surg. 2008; 32: 82–92. 2) Sebastian g, buxbaum-Conradi H, Fischer S et al. efficacy and Tolerability of a Novel Silicone gel for Scar Treat-ment. Akt Dermatol 2004; 30:450. 3) Sepehrmanesh M. Anwendungsbeobachtung mit DermatixTM gel an 1522 Patienten. Kompendium Dermatologie 2006; 1:30-32. 4) gold MH, berman b, Clementoni MT, et al. updated international clinical recommendations on scar management: part 1--evaluating the evidence. Dermatol Surg 2014 Aug; 40(8):817-24. 5) gold MH, Mcguire M, Mustoe TA, et al. updated international clinical recommendations on scar management: part 2--algorithms for scar prevention and treatment. Dermatol Surg 2014 Aug; 40(8):825-31.

manière à l’aplanir et à l’assouplir. Il se fera moyen de vêtements compressifs élastiques. La durée recommandée du traitement est d’environ 6 mois.

LA CryoTHérAPIe Il s’agit d’une méthode utilisant le froid par l’application d’azote liquide sur la cicatrice. en fonction de la taille de la cicatrice, plu-sieurs séances pourront être nécessaires.

Le LASerPlusieurs types de laser existent : le laser infrarouge, le laser à colorant pulsé, le laser fractionné etc. Le traitement par laser aide à améliorer la structure de la peau et à corriger les colorations et les textures anormales des cicatrices.

LA CHIrurgIeFace à une cicatrice volumineuse, il est pos-sible de procéder à une excision chirurgi-cale afin de la remplacer par une nouvelle cicatrice qui sera surveillée pour assurer son évolution normale.

LA rADIoTHérAPIeIl s’agit d’un traitement de dernière inten-tion, lorsque les traitements précédents ont été inefficaces. La radiothérapie est une mé-thode de traitement utilisant l’irradiation, souvent combinée à la chirurgie.

C’est le médecin spécialiste qui déterminera, lors de la consultation, la méthode médicale la plus adaptée pour traiter la cicatrice.

SANTé

Sofiadis Mag! 19

elles produisent un élément naturel qui re-gorge de bienfaits et de vertus thérapeu-tiques et dermo-cosmétiques.

Depuis la nuit des temps, le miel charme et régale : c’est un ingrédient de tradition. existant depuis des milliers d’années, on l’utilise généralement dans le domaine culi-naire, mais ces dernières années, ses vertus médicinales sont de plus en plus utilisées.

en effet, bien qu’il soit si gourmand en bouche, ses vertus dépassent le simple bonheur gustatif. Le miel, ce cadeau de la nature, est depuis la nuit des temps utilisé pour soigner et embellir la peau.

Quelles sont ses propriétéscosmétiques ?Notre peau assimile parfaitement bien les éléments nutritifs contenus dans le miel grâce au travail préalable et minutieux des abeilles. Le miel est composé de 18 des 22 acides aminés contenus dans notre peau. De cette façon, il vient combler les déficits de notre peau en apportant à celle-ci ce dont elle a besoin.

Les nutriments dont le miel regorge (vita-mines du groupe b, acides aminés, minéraux et oligo-éléments) nourrissent l’épiderme en profondeur et accélèrent la cicatrisation: essayez-le sur l’eczéma, les crevasses, les brûlures, et tous types de lésions cutanées.

Le miel pour qui ?Le miel convient à tous les types de peaux: peaux sèches, peaux grasses, et peaux nor-males à mixtes.

Le miel participe aussi au rajeunissement de la peau et fait office de véhicule pour les autres actifs : grâce à sa présence, les ex-traits végétaux présents dans des soins sont mieux absorbés. Le miel est également un excellent allié pour les peaux dites « à pro-blèmes » (acné, rougeurs,…) et joue le rôle de conservateur et d’antiseptique.

Le miel va nourrir les peaux sèches, aide à la cicatrisation des boutons de l’acné, pré-venir la vieillesse en apportant à la peau ce dont elle a besoin.

Ce qu’il faut retenirLe miel est nourrissant, cicatrisant, adoucis-sant, hydratant et antioxydant. Il convient à tous types de peaux. Plus d’informations sur les produits à base de miel auprès de votre pharmacien Sofiadis.

Les abeilles,pharmaciennes ailées

SANTé

Marine andréFondatrice de Bee Nature

www.beenature.be

voyAge

20 voyage Sofiadis Mag!

barbara PhilippartTrAvex voyAgeS

02 537 11 00www.travex-travel.be

Le charme chicdu Touquet

Et si on profitaitde la clémencedu soleil printanier…Entre les longs week-end de mai et le soleil printanier, l’hiver est enfin derrière nous pour faire place à la plus délicieuse saison. Le prin-temps, c’est aussi le meilleur moment pour s’évader quelques jours. A la ville ou à la plage, l’agence Travex vous propose trois destina-tions à découvrir ou à redécouvrir pour une escapade, sous le soleil, évidemment !

SpécialciTY TRip

Station huppée, entre mer et forêt, le Touquet-Paris-Plage a le charme de ces villes où le temps semble ne pas avoir de prise. Le Touquet dévoile fièrement ses fantaisies architecturales, témoignages des Années Folles. Avec l’atmosphère un peu british du Touquet, c’est l’occasion de tester son putt sur le green du magni-

fique golf, entre dunes et forêt. en soirée, les plus joueurs se laisseront tenter par les joies ludiques du Casino. en journée, on appréciera la thalassothérapie, comme les toiles présentées au musée du Touquet. en famille ou en amoureux, il y a mille et une façons de découvrir Le Tou-quet. votre week-end y sera synonyme de détente, de dépaysement et d’évasion, une véritable bouffée d’air pur pour profiter de la belle saison.

Pour y SéJourNer, L’AgeNCe TrAvexvouS Suggère L’HôTeL WeSTMINSTer ****Le Westminster Hôtel & Spa à la majestueuse façade de briques et pierres blanches, a été construit en 1924 dans un style Art Déco. en plein centre du Touquet chic, l’hôtel séduit par son luxe sage dans une atmosphère unique alliant histoire, modernité et gastronomie. Le Westminster Hôtel & Spa vous

propose un hébergement chaleureux et élégant, deux restaurants, un spa Nuxe dans un cadre de charme. offre : A partir de 140 € par personne et par nuitPrix comprenant : hôtel en chambre standard et petit-déjeuner

Le PLUS Travex : -10 % si vous effectuez votre réservation mini-mum 28 jours avant le départ.voyage en voiture, bruxelles – Le Touquet (environ 250 km).

Sofi adis Mag! 21

Pour les esthètes urbains, Paris sera toujours la destination incontournable. Depuis des siècles, cette ville fascine par sa beauté, son architecture, sa grandeur, son passé royal, sa gastronomie et ses mythiques avenues. Le temps d'un week-end, partez à l'aventure urbaine dans la capital fran-çaise qui regorge d’infi nies curiosités et d’exposi-tions inédites.

Le PLuS ProPoSé PAr TrAvex: L’HôTeL Le SWANN, Sur LeS PAS De MArCeL ProuSTL’Hôtel Le Swann, ouvert depuis 2013, se pré-sente comme un hôtel littéraire et prend “A la recherche du temps perdu” de Marcel Proust comme fi l rouge. Dans les chambres, les salles de bains, la réception,... les références sont cachées

partout. un hôtel unique situé au cœur du quar-tier historique des artisans luthiers, à quelques minutes de la gare Saint Lazare, des grands Ma-gasins et de l’opéra garnier.

offre : A partir de 118€ par personne et par nuit.Prix comprenant : hôtel en chambre standard et petit-déjeuner

Le PLUS Travex : -50 % sur la deuxième nuit avec arrivée le vendredi ou le samedi si vous ef-fectuez votre réservation entre le 20/04/2015 et le 10/07/2015.voyage en Thalys: bruxelles – Paris à partir de 70€ par personne.

La beauté citadine de Lisbonne Si c’est votre premier périple à Lisbonne, vous ne serez pas déçu: son climat clément, le dédale de ses petites ruelles, sa douceur de vivre, ses plages toutes proches...

Lisbonne est bâtie sur sept collines surplombant le Tage, cité agréable et enso-leillée, elle constitue une escapade de choix pour les voyageurs. Sa situation géo-graphique lui a valu d’être le point de départ des grandes expéditions maritimes à l’époque des grandes Découvertes. L’architecture de la ville remémore cette période faste pour les Lisboètes, en témoignent notamment, la Tour de belém ou le monastère des Hiéronymites.

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Juillet, je t’aime.qui ne s’est jamais dit : «je profite à fond de mon mois de juillet et promis, le 1er août je m’y mets sérieusement». Le problème est que, la plupart du temps, ce ne sont que des paroles. en effet, le soleil, totalement absent lors du premier mois de vacances fait bizar-rement, son apparition lors de la réouverture du premier syllabus. De plus, trente et un jours de vacances ça passe comme… 31 se-condes. oh oui, vous avez l’impression que Dieu est contre vous et qu’il vous sanctionne de votre mauvaise année scolaire. vous n’avez pas tout à fait tort ;-) Août, je te hais.Après un mois de juillet grisâtre, mono-tone, limite suicidaire, vous décidez de vous mettre eNFIN à fond dans votre seconde session. Seul bémol. votre corps veut, mais votre tête ne veut pas. vous vous retrouvez donc assis devant le bureau, bouquin ouvert à la page 2, fluo jaune opérationnel, feuilles de brouillon bien blanches, lunettes vissées sur le nez mais, votre tête n’est pas prête. elle est encore au mois de juillet…

Mettez toutes les chances de votre côtéPetit rappel : en période de blocus, la mé-moire et la concentration sont les principaux

Les joies de laseconde session

atouts dont on dispose pour réussir sa ses-sion. Comment faire pour les améliorer ?

Alors le soleil a beau être de retour, votre voisin fait un barbecue avec 20 personnes, vos amis vont à la piscine tous les jours, votre mère a invité sa sœur et ses cinq en-fants,… et évidemment, Facebook n’arrange rien. essayez de vous fixer un planning et de vous y tenir. N’oubliez pas de vous accorder des temps de pause et de relaxation. Pour le soleil, nous vous inquiétez pas, votre heure viendra !

rani Tandissa

Qui dit grandes vacances, dit farniente, soleil, plage, cocktail et détente pendant deux mois ! enfin ça, c’était avant de connaître les joies de la seconde session. vous savez, cette période où vous reprenez contact (plus tôt que prévu) avec vos bouquins de 200 pages. Stratégie bien réfléchie pour certains, accident de parcours pour d’autres, le résultat est le même : un mois d’août perdu parce qu’il faut sauver son année.

respectez un rythme de vie régulier et une bonne dose de sommeil.Ayez confiance en vos capacités et appre-nez à gérer vos émotions.apprivoisez votre mémoire et créez des liens entre la matière apprise et vos points d’intérêts.Projetez-vous dans l’avenir et imaginez les situations au cours desquelles vous pourrez réutiliser vos connaissances.révisez à plusieurs et n’hésitez à partager vos nouvelles connaissances avec les autres. Savoir expliquer clairement un nouveau concept signifie qu’il est bien acquis.

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FAMILLe

SPorT

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COMMENT FAIRE ?CONCILIER SPORT ET RHUME DES FOINS

QU’eST-Ce QUe Le rHUMe DeS foinS ?C’est une forme d’allergie aux pollens (rhinite allergique) qui se déclare lors des saisons printanières et estivales. en effet, c’est durant ces périodes que les allergènes sont les plus présents dans l’air, surtout par temps chaud et venteux. Le contact avec le pollen entraîne plusieurs réactions du corps observables directement telles qu’écoule-ment du nez, éternuements, démangeai-sons, maux de tête, …

QUeL iMPaCT aUra Le SPorT SUr La rHiniTe aLLerGiQUe ?Lorsque nous pratiquons un sport, notre fré-quence respiratoire augmente car le muscle a besoin de plus d’énergie, et l’énergie du muscle est directement liée à l’oxygène. Nous inspirons donc plus d’air pendant une activité physique (10 à 15 fois plus), nous inhalons de ce fait plus d’agents allergènes.

Ces agents allergènes que nous emmagasi-nons vont avoir un impact sur notre corps. Si notre organisme se sent attaqué, la réaction (de défense) déclenchée par notre système immunitaire sera accentuée ; les symptômes seront donc plus forts.

CoMMenT Le rHUMe DeS foinS infLUenCe-T-iL La PerforManCe SPorTive ?Les symptômes liés au rhume des foins pro-

voquent un changement des paramètres co-gnitifs et émotionnels, ce qui peut entraîner des symptômes secondaires tels que l’an-xiété, un état dépressif, une qualité de som-meil médiocre et/ou une fatigue prononcée.

Dans ces conditions, il parait évident que la performance sportive va être altérée. en ef-fet, quand on est moins bien mentalement et physiquement, le corps suit moins bien lors d’exercices physiques. De plus, l’envie de pratiquer de l’activité physique est aussi diminuée. C’est pourquoi il est important de ne pas se laisser aller et réagir.

QUeLS SPorTS SonT-iLS Le PLUS à riSQUeS ?Il coule de source que tous les sports en extérieur vont entraîner une augmentation des symptômes liés à la rhinite allergique.

Si une personne est sujette au rhume des foins, il est préférable qu’elle privilégie du sport en intérieur durant le printemps et l’été. Néanmoins, on s’accorde à dire qu’il est plus agréable de faire du sport dehors par beau temps.

en mettant en place certaines stratégies, il est possible de continuer à pratiquer en extérieur son sport durant les périodes à risque. Ces stratégies permettent de cibler le bon moment et le bon endroit ainsi que de

Le rhume des foins touche de plus en plus de personnes en Belgique et à travers le monde. il provoque différents symptômes pouvant être handicapants dans la pra-tique d’activités physiques. Comment arriver à pratiquer son sport malgré les désa-gréments liés au rhume des foins ?

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un peu d’Histoire…Il était une fois au Moyen orient une herbe fi ne à l’épi petit appelé « l’engrain », le pre-mier grain sauvage. Il ne contenait qu’un seul grain donnant donc une récolte maigre mais cependant riche en nutriments dont 20 à 30% de protéines.

en vue de meilleures récoltes et de meilleurs rendements, l’homme s’est mis à sélectionner les meilleurs épis, à les croiser avec l’amidon-nier, à faire de l’hybridation forcée, à chercher à abolir le décorticage pour donner un blé do-mestiqué que nous connaissons sous le nom de blé tendre.

Le code génétique des blés modernes profon-dément modifi é entraîne la modifi cation des structures de leurs protéines, dégrade la qua-lité des amidons, augmente le pourcentage de gluten qui devient de plus en plus agglutinant et, dans le même temps, plus allergisant.

L’industrie agroalimentaire introduit de sur-croît de plus en plus d’additifs dont le gluten pour ses propriétés épaississantes, textu-rantes. Nous retrouvons du gluten dans les sauces, les soupes, les desserts, les boissons, les confi series, enfi n presque dans tout. Dans les farines, de nombreux ingrédients sont in-corporés outre le gluten notamment de la fa-rine de soja (souvent génétiquement modifi ée aussi…) ou de lupin, arômes de synthèse pour le moins. Plus de 80 adjuvants sont réperto-riées dans ces mélanges tout prêts livrés aux boulangeries terminus !

réaliser une bonne préparation à la pratique de son sport. PeTiTS TrUCS PoUr LiMiTer La CaSSe Il serait intéressant de passer chez votre médecin ; celui-ci pourra vous indiquer cer-tains traitements, en plus de suivre d’autres conseils tels que :

en ConCLUSion …Il n’y a donc pas de raison d’arrêter le sport pratiqué en raison d’une allergie aux pollens.

Il est cependant nécessaire de porter une attention particulière aux conditions de la pratique sportive afi n de ne pas exacerber les symptômes possibles ou déjà présents. un traitement peut être mis en place dans les cas les plus gênants, et cela avec l’avis d’un médecin bien entendu.

Arius ThiryCoach sportif et kinésithérapeute

Consulter les bulletins polliniques de sa région (www.pollen-info.be).Pratiquer son sport après la pluie (les par-ticules retombent sous l’effet de l’humi-dité).Faire des entraînements nocturnes.Porter des lunettes (avec protections la-térales) et une casquette lors d’entraine-ments en plein air.Après un entraînement, bien se laver les cheveux pour éliminer les particules et ne pas suspendre ses vêtements de sport dans une pièce où l’on se trouve souvent.Combiner entraînement dehors et en salle pour limiter l’exposition aux pollens.

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L’intolérance au glutenQu’observe-t-on depuis QueLQues années ?D’une manière générale le gluten est mon-tré du doigt comme facteur qui pourrait contribuer à l’inflammation. Des symptômes d’intolérance tels des brûlures d’estomac, des colites plus ou moins graves, des diar-rhées ou des constipations chroniques, des ballonnements, des gaz, des crampes, des abdomens durs ou gonflés, des douleurs ar-ticulaires, des fatigues chroniques avec état dépressif plus ou moins marqué, des troubles orL ou respiratoires légers, des glaires, des migraines, des affections cutanées (acné, psoriasis, eczéma,…) etc.

Tous ces symptômes peuvent souvent dispa-raître par simple régime d’éviction. Les tra-vaux du Dr Jean Seignalet l’ont prouvé. Si toutefois une grande partie de la popula-tion souffre d’intolérance au gluten, souvent sans s’en apercevoir…, seulement 1% de la population est allergique au gluten. De fait l’intolérance au gluten n’est pas à confondre avec la maladie cœliaque.

La maladie cœliaque se traduit par un dé-sordre digestif causé par une réaction immunitaire (al-lergique) au gluten entraînant des diar-rhées sanguinolentes, une malabsorption des aliments et, à la longue, une dénutrition sévère. Cette pathologie peut atteindre les nourrissons comme survenir à l’âge adulte,

on note 20% des cas après 60 ans. Ceux qui en sont atteints doivent exclure totalement et à vie le gluten de leur alimentation.

Attention tout de même de ne pas faire de l’auto diagnose car sous la maladie cœliaque se cache parfois le syndrome du côlon irri-table ou le syndrome de la malabsorption. un diagnostic médical dans ce cas est né-cessaire.

Que faire Lorsd’une intoLéranceau gLuten?La seule façon de savoir si le gluten nous pose problème est de retirer toutes les sources de gluten de notre alimentation et de les réin-troduire au bout de quelques semaines, tout en notant la régression ou l’évolution des symptômes.

Il est suggéré de se faire suivre par un(e) nutritionniste pendant cette période. elle ou il vous aidera à mettre en pratique un régime sans gluten et à découvrir et lire les chan-gements physiques ainsi que psychiques qui s’opèrent en vous. S’il persiste une hésita-tion, un test urinaire ou sanguin peut se ré-

véler utile.

Toutefois il est bon de noter que le gluten ne serait

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peut-être pas l’unique cause de notre sen-sibilité au blé. récemment, les chercheurs ont découvert d’autres constituants du blé (inhibiteurs enzymatiques) qui attaqueraient la muqueuse intestinale en causant l’infl am-mation. Sommes-nous tous sensibles à cet effet ? La réponse à cette question n’est pas connue, mais il est certain que nous ne le sommes pas tous au même degré.

et en pratiQue ?que nous soyons légèrement intolérant ou fortement toutes ces manifestations néces-sitent un régime d’éviction qui sera suivi de résultats plus ou moins satisfaisants. Tout comme l’intolérance au lactose nous pou-vons en guérir ! Là aussi, pour ceux et celles

qui ont lu l’article sur l’intolérance au lactose (voir Sofi adis Mag n°18), j’en suis la preuve. Je souffrais d’une intolérance au gluten dou-blé d’une intolérance au lactose. Je me suis soignée par éviction totale du gluten et du lactose. Dans le même temps, je me suis soignée avec des compléments alimentaires visant à éliminer l’infl ammation présente dans l’intestin et à réparer la barrière intes-tinale. et pour fi nir une cure de pro- et pré biotiques afi n d’ensemencer la bonne fl ore bactérienne.

une fois que l’intestin a retrouvé la santé on peut réintégrer petit à petit le gluten. Il est néanmoins sage de modérer sa consomma-tion même après une guérison.

Je Me SoIgNe

J’ajoute de bonnes graisses non-cuites sous forme d’huiles biologiques vierges première pression à froid.

Je remplace tous les sucres raffi nés et/ou édulcorants par des sucres à haute densité nutritionnelle (suc de canne, miel, un peu de sirop d’agave, d’érable, fruits (secs)).

Je cuisine les aliments à leur état naturel (et si possible biologique)

Je m’oxygène.

Je SuPPrIMe

en plus des plats préparés, je supprime les cubes de bouillon, fromages à tartiner, produits light, certaines mar-garines, surimi, majorité des bières, certains médicaments et compléments alimentaires jusqu’à certains rouges à lèvres !

Le blé, le froment, l’orge, le seigle, l’épeautre, le petit épeautre (si nécessaire, cer-tains intolérants tolèrent…) et l’avoine (si nécessaire, cer-tains intolérants tolèrent…) sont à prescrire. Il existe ce-pendant des fl ocons d’avoine bio sans gluten.

Je CoNSoMMe

La châtaigne (farine et cra-cottes).

Le quinoa (graines, farine, cracottes, germée).

Le riz (graines, farine, cra-cottes, pâtes)

Le sarrasin (graines pré-parées en boulghour, farine, cracottes, pâtes)Le millet (graines préparées en taboulé, farine, cracottes, pâtes)

Le manioc, tapioca pour de nombreuses recettes de des-sert.

PRATICO PRATIQUE

CONCOURSGAGNEZ 1 TABLETTE

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CONCOURS

LIKez NoTre PAge WWW.FACebooK.CoM/SoFIADIS.be

et répondez correctement aux 4 questions à choix multiples ci-dessous et à

la question subsidiaire avant le samedi 13 juin 2015 minuit.

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Question 1 : quels troubles fréquents peut-on observer dans le syndrome prémenstruel ?

Question 2 : Digestion de bébé. Pour calmer les maux de ventre, il faut ...

Question 3 : est ce que le miel participe au rajeunissement de la peau ?

Question 4 : quels sont les aliments à privilégier en cas d’intolérance au gluten ?

Question subsidiaire : Combien de personnes auront répondu correctement aux 4 questions du jeu concours SoFIADIS à la date du 13 juin 2015 à minuit ?

réPoNSe uNIqueMeNT Sur Le SITe WWW.SoFIADIS.beavanT Le 13 JUin 2015 à MinUiT.

Le GaGnanT Devra ÊTre fan De La PaGe faCeBooK De SofiaDiS.

Gagnant du précédent concours SofiaDiSFélicitations à S. Falise, r. De Mits, r. van de voorde, M. robert et F. urbain. vous remportez chacun un chèque cadeau d’une valeur de 40€ à faire valoir dans les pharmacies Sofi adis.

Les gagnants seront avertis personnellement. en cas d’ex aequo, les réponses seront prises en compte en fonction de leur date d’arrivée. en l’absence de bonne réponse, la réponse la plus proche sera prise en compte. règlement disponible sur simple demande.

GAGNANT

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