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Soirée ViSiTE & EXPLORE

Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013

Nouvelle ressource pour les communautés autochtones

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32 650 $ remis lors du Gala du mérite étudiant

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Des lampadaires intelligents développés par le C2T3

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Des appuis précieux pour la Fondation

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L’Afrique de l’Ouest, partenaire du cégep

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C’est avec fierté que le Cégep de Trois-Rivières

s’est lancé dans un projet d’efficacité énergétique.

En plus de moderniser plusieurs équipements vieillissants et de réduire sa facture d’énergie, les améliorations qui seront réalisées auront comme bien-faits d’augmenter le niveau de confort dans plusieurs secteurs et de diminuer la consommation d’eau potable du cégep. Le pro-jet apporte une toute nouvelle façon de consommer l’énergie.

Pour le directeur général du Cégep, M. Raymond-Robert Tremblay, ce projet est une confirmation additionnelle de l’orientation du collège en faveur du développement durable.

« Le thème de cette campagne de communication Ensemble pour un Cégep écoresponsable est un appel à la mobilisation, car les divers travaux requis deman-deront des efforts de toute la communauté. Mais les résultats souhaités en valent la chandelle ! Le Cégep de Trois-Rivières méritera encore plus le titre enviable de Cégep Vert qu’il détient depuis quelques années », indique-t-il. M. Tremblay souligne en particulier l’es-prit d’innovation qui anime la Direction du service de l’équipement dans ce projet.

Échéancier et objectifsDes travaux sont en cours dans le pavillon des Huma-nités depuis la fin juin tandis qu’au pavillon des Sciences, le chantier débutera à l’hiver 2014. Le projet, dont la construction se terminera à l’automne 2014, a été conçu et est implanté par Ecosystem, une firme québécoise spécialisée en efficacité énergétique qui garantit les économies d’énergie.

Les travaux permettront de réduire la consomma-tion d’énergie de 37 %, ce qui correspond à l’énergie requise pour alimenter 225 maisons unifamiliales, et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre de

L’efficacité énergétique pour un Cégep écoresponsable

Daniel Marchand, directeur des Services de l’équipement du Cégep de Trois- Rivières, Raymond-Robert Tremblay, directeur général du Cégep de Trois-Rivières

et Olivier Matte, coordonnateur - Formation et sensibilisation chez Ecosystem.

68 %, ce qui équivaut à retirer 300 voitures de la cir-culation.

Un projet novateurLes réseaux de chauffage seront convertis de la vapeur à l’eau chaude afin de réduire les pertes d’énergie. De nouvelles chaudières et de nouvelles thermopompes seront également installées. Ces dernières récupère-ront l’énergie dans le bâtiment et dans l’air extérieur. Des systèmes de ventilation et d’éclairage seront aussi remplacés. Enfin, un mur solaire permettra de pré-chauffer l’air de la bibliothèque. Le tout sera géré par un système de contrôles centralisés amélioré.

Le Cégep contribue à un peu plus du quart de l’inves-tissement total qui est de 5,1 millions $. Le reste est financé par les subventions et les économies d’éner-gie. Celles-ci s’élèveront à 285 000 $ par année et sont garanties par Ecosystem pour toute la période de ren-tabilité, soit 12 ans.

Une campagne de communication et de sensibilisa-tion, intitulée « Ensemble pour un Cégep écorespon-sable », est mise en place afin d’informer l’ensemble de la communauté et de l’encourager à faire des gestes qui ont un effet sur la facture d’énergie et sur l’envi-ronnement.

2 Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013

Un cégep a de nombreuses responsabilités : non seulement offrir des programmes d’études de

qualité, mais aussi accueillir les étudiants, les aider dans différents domaines, porter attention à leurs besoins psychosociaux, animer le milieu aux plans culturels et sportifs, s’ouvrir à la communauté, etc.

Les changements technologiques ne nous laissent aucun répit, et de nombreuses problématiques socio-politiques s’invitent parmi nous : l’intégration scolaire des autochtones, la charte de la laïcité, la lutte contre le harcèlement et pour la promotion du français, parmi d’autres. Le Cégep est une microsociété dans la société!

Pour relever tous ces défis, notre cégep dispose d’un per-sonnel compétent et dévoué, innovateur et persévérant. Il se caractérise aussi par une population étudiante bigarrée, de plus en plus multiethnique et pleine d’initiative.

La lecture du présent numéro de la Dépêche devrait vous convaincre de la diversité et de la richesse des préoc-cupations de cette communauté, ayant pour but de relever les défis dont nous parlions plus haut. Il y en a de toutes sortes : écologie, valorisation du français, soutien au personnel, projets scientifiques et technologiques, réalisations sportives et culturelles, stages internationaux, recherche, marché du travail, partenariat avec le Festival Western de St-Tite et de multiples entreprises!

La population de la Mauricie attend de son plus grand collège qu’il se démarque, se renouvèle et se retrouve parmi les meilleurs, et c’est le cas. Mais ces résultats ne viennent pas seuls, ils sont faits des multiples engagements dont vous pouvez observer ici les meilleurs fruits. Félicitations et merci à toutes les personnes qui apparaissent dans ce numéro : c’est grâce à vous si le Cégep de Trois-Rivières figure parmi les meilleurs.

Raymond-Robert Tremblay Directeur général

Figurer parmi les meilleurs ! Denis Rousseau nommé directeur des études du Cégep de Trois-Rivières

Denis Rousseau a été nommé au poste de

directeur des études et a entamé ses fonctions en aout dernier. Cette nomination fait suite au départ à la retraite de l’ancienne directrice, Mme Lucie Comeau.

Depuis plus de quatre ans, M. Rousseau occupait les postes de directeur des Services aux étudiants et de coordonnateur des études à Québec, Trois-Rivières et Sherbrooke pour l’École nationale d’administration publique (ÉNAP). Il a également été directeur général du Centre universitaire des Appalaches, affilié à l’Université Laval et à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Au collégial, M. Rousseau a été directeur des études au Cégep Beauce-Appalaches et directeur adjoint aux programmes et aux ressources didactiques au Cégep de Trois-Rivières. Il a également été chargé de projet à la direction générale des affaires univer-sitaires et collégiales du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.

M. Rousseau est détenteur d’une maitrise en admi-nistration publique de l’ÉNAP. Il est également détenteur d’un baccalauréat spécialisé en Littérature française et d’un certificat en enseignement obtenus à l’Université Laval.

« Pour relever tous ces défis, notre cégep dispose d’un personnel compétent et dévoué, innovateur et persévérant. Il se caractérise aussi par une population étudiante bigarrée, de plus en plus multieth-nique et pleine d’initiative. »

La langue française en priorité

AU BOULOT

« En 2011, nous avons reçu la consigne du ministère d’aug-menter le niveau de maitrise de la langue chez les élèves et les membres du personnel. Depuis ce temps, nous avons mis sur pied quelques projets en ce sens mais, cette année, nous voulons redoubler d’efforts pour promouvoir le français et créer un effet d’entrainement. De plus, nous voulons que ces bonnes habitudes demeurent ancrées dans nos pratiques pour que nous puissions en voir les retombées dans les années futures », expose l’anima-trice linguistique Maryse Saint-Pierre.

Pour réussir à créer cet engouement, toute la communauté collé-giale est sollicitée. Un comité réunissant des intervenants de dif-

férents secteurs a d’ailleurs été formé. Ce dernier est composé de Marie-Claude Brasseur (CARL), Marie-Claude L’Heureux (CARL), Maryse Saint-Pierre (animatrice linguistique), Charles Gagnon (Littérature et communication), Patricia Marchand (Formation continue), Martin Sylvestre (Service des communications), Lucie Hamel (DASPR), Danièle Gauthier (DASPR), Catherine Patry (bibliothèque) et Karine Garneau (socioculturel).

À noter que tous les membres de la communauté collégiale sont invités à partager leurs bons coups en ce qui concerne l’année de la valorisation de la langue française.

L’année scolaire 2013-2014 marque celle de la valorisation de la langue au Cégep de Trois-Rivières

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Le succès du programme de Mentorat Indi-vidualisé Recadrant nos Observations pour

Inspirer notre Réflexion (MIROIR), mis sur pied il y a trois ans, ne s’estompe pas.

En effet, cette année, afin de répondre davantage aux besoins des gens, une deuxième formule de mentorat s’ajoute avec Le cercle de réflexion MIROIR.

S’adressant à des petits groupes de quatre à sept enseignants, le Cercle de réflexion vise à les outiller quant à la façon de développer une plus grande aisance dans leur enseignement. Guidés par deux mentors animateurs, les participants pourront échanger entre eux lors de quatre rencontres, sans bar-rières, sur la perception de leur rôle comme pédagogue, sur la planification des cours et sur les stratégies pédagogiques.

« Nous savons que nous avons un gros succès avec le programme original. Les objectifs sont bien simples. Il s’agit de briser l’isolement et amener les professeurs à développer une pensée réflexive. Actuellement, une quaran-taine de mentorés profitent du service original », souligne Johanne Thibeault, enseignante de Langues et conceptrice du programme MIROIR.

Les Cercles de réflexion Le projet des Cercles de réflexion de MIROIR a été développé l’an dernier en collaboration avec deux expertes en travail social. Selon Mme Thibeault, ce projet possède sa propre identité.

« Ce n’est pas un atelier pédagogique, car nous en avons. Ce n’est pas non plus un cours universitaire. C’est complètement nouveau, on innove », indique-t-elle.

Deux cercles ont été lancés à la session d’automne avec les mentors- animateurs Carole Paquin, Nicole Ouellet, Hélène Hébert et Pierre Letarte.

Le mentorat de groupe s’implante au collège

Johanne Thibeault

La Fête de la reconnaissance célèbre 29 personnes !Le 25 avril dernier, le Cégep a rendu hommage

aux employés comptant 25 années de service, ainsi qu’à ceux qui ont annoncé ou pris leur retraite au 26 mars 2013.

Plus de 280 personnes ont participé à cette soirée spéciale et très émouvante.

Les animatrices de la soirée, la directrice des res-sources humaines Denise Roy et la directrice des études Lucie Comeau ont présenté les 29 employés vedettes. La partie musicale était assurée par trois jeunes musiciens du département de Musique : Alain-Guy Lévesque, enseignant au département de Musique, Claude Allaire, retraité du collège et William Lévesque. Encore une fois, la cafétéria était habilement transformée grâce au travail et au talent de Denis Lambert.

Bravo au comité organisateur composé de Nathalie Bordeleau, Anick Bruneau, Caroline Hamel, Rudy Houle, Raymond Marcotte et Denise Roy ! Ces der-niers tiennent à remercier les personnes suivantes pour leur contribution à la fête :Nathalie Davis, du Service des ressources humainesGilles Martel, du Service de l’audiovisuelTous les employés du Service de l’entretien affectés à la préparation de la salleSerge Baril à la direction techniqueGaëtan Daviau et toute son équipe de la cafétériaL’Association du personnel pour son importante collaboration.

Cette année, les jubilaires étaient :

PERSONNES RETRAITÉES OU AYANT ANNONCÉ

LEUR RETRAITE (au 26 mars 2013)

Danièle Baillargeon

Danielle Beauchamp

Michel Beaudoin

Lucie Comeau

Paul G. Croteau

Odette Gagnon

Claire Gendron

Élise Hébert

René Le Brodeur

Pierre Legris

Léo Lévesque

Luc Ménard

Louis Normand

Sylvie Poisson

Rénald Sanscartier

Jean-Claude Vallières

PERSONNES AYANT 25 ANNÉES DE SERVICEJeanne-d’Arc ArèsRichard BolducAnick BruneauJosée BuistManon ChampagneFrançois CôtéSylvie Doucet

Marie Anick GicquelFrançois LacroixMarie Line NeaultRobert RouetteDenis VeilletteLorraine Véronneau

Hélène Hébert

Carole Paquin

Pierre Letarte

Nicole Ouellet

Un service accessible à tousIl serait faux de croire que les diverses déclinaisons de MIROIR s’adressent uniquement aux nouveaux enseignants. En réalité, tous les professeurs, de la relève à la retraite, peuvent en profiter.

« C’est difficile de démystifier le tout, car les gens pensent que les mentors sont des gourous cachés dans les bureaux. Pourtant, on est sur le même pied d’égalité », fait mention Mme Thibeault.

« Dans le mentorat individuel, nous avons 6 mentors qui sont des enseignants de 6 disciplines différentes. C’est du mentorat fait par des enseignants, pour des enseignants », ajoute-t-elle.

Cette initiative a été rendue possible grâce à l’appui de Metro des Forges, Coopsco Trois-Rivières, la Fondation du Cégep de Trois-Rivières et le Cégep de Trois-Rivières.

AU BOULOT

4 Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013

Les enseignants du programme des Techniques de l’informatique du Cégep de Trois-Rivières

ont trouvé le moyen d’augmenter la motiva-tion de plus en plus d’étudiants au sein de leur département.

La méthode choisie, une approche axée sur l’expérimentation plutôt que sur la théorie.

Parmi les avenues empruntées dans cette nouvelle façon de faire, on retrouve « L’Espace i », un projet permettant notamment aux étudiants de faire du développement de produits informatiques pour le compte d’organismes sans but lucratif (OSBL). Jusqu’à présent, la Maison Carpe Diem – Centre de ressources Alzheimer, la coopérative de solidarité d’aide domestique La Maisonnée, le Centre Landry, l’Union des producteurs agricoles de Nicolet, la Démarche des premiers quartiers et plusieurs autres ressources communautaires ont pu profiter du fruit du travail des étudiants.

« Nous voulions offrir des services aux OSBL de la Mauricie, car souvent ils n’ont pas les fonds nécessaires pour faire développer des logiciels, des applications ou des sites Web. Pour nous, c’est vu comme un avantage dans la formation des étudiants puisqu’ils peuvent travailler sur des projets qui sont réels, et ce, avec des clients qui ont de vraies exigences », indique François Jacob, enseignant au département des Techniques de l’informatique.

Les impacts du projet « L’Espace i », initié l’an dernier, n’ont pas tardé à se faire sentir. À preuve, le temps de fréquentation de l’étudiant entre les murs du collège a augmenté de façon considérable.

« Aujourd’hui, les étudiants offrent un produit plutôt qu’un travail scolaire. Ils sont fiers et veulent que ça fonctionne. De travailler avec un client, c’est souvent beaucoup plus motivant que de seulement répondre aux particularités d’un cas théorique. Pour eux, c’est du concret, du tangible », souligne Marie-Paule Pellerin, coordonnatrice du département des Techniques de l’informatique.

Un outil pédagogique indéniableIl y a quelques années, les enseignants se sont aperçus d’une chose, lorsque l’application Web était livrée, les organismes n’avaient pas les ressources pour la mettre en ligne.

Des étudiants du programme des Techniques de l’informatique présentent leur projet à des représentants d’un OSBL de la région

Le programme d’informatique sort des sentiers battus

« C’est là que nous avons réalisé que nous devions compléter la boucle en offrant la maintenance du site. Les applications développées seront conservées sur nos serveurs et nous en ferons la gestion », expose Mme Pellerin.

« Pour nous, ça devient carrément une bibliothèque d’exemples », ajoute M. Jacob.

Développer l’esprit entrepreneurialÀ long terme, un des objectifs du projet est de permettre à certains étudiants de lancer leur propre entreprise une fois leurs études complétées.

« Plusieurs ont de bonnes idées alors on les encourage à les déve-lopper. Nous voulons devenir un incubateur d’entrepreneurs en technologie de l’information au collège », divulgue M. Jacob.

« Nous voulons développer le côté entrepreneurial des étudiants dans un environnement adapté », conclut Mme Pellerin.

Afin que tous puissent évoluer en toute quiétude entre ses murs, le Cégep de Trois-Rivières s’engage à offrir un

milieu d’études et de travail sain, exempt de harcèlement et de violence, aux étudiants et aux membres du personnel qui fréquentent l’établissement.

Pour parvenir à honorer cet engament, le collège a mis en place la Politique institutionnelle pour contrer le harcèlement sexuel, le harcè-lement psychologique et toute autre forme de violence. Celle-ci résulte de la fusion de la Politique institutionnelle pour contrer le harcèlement sexuel et de la Politique institutionnelle pour contrer le harcèlement et la violence.

Le cégep dit non au harcèlement Soulignons que la politique s’applique à toutes les personnes qui étudient, travaillent ou utilisent les services gérés par le collège. Elle s’applique dans le cadre de toute situation qui survient sur les lieux de travail ou qui touche le travail ou les études, y incluant les milieux de stages, les communications téléphoniques ou électroniques.

Au cégep, un comité a été formé pour veiller à ce que la politique soit appliquée correctement et surtout pour prévenir toute forme de harcèlement. Il est composé de Stéphane Cossette, co-coordonnateur (représentant des enseignants), Joyce Gaulin, co-coordonnatrice (représentante du soutien), Marie-Élaine Desmarais (représentante des professionnels) et Philippe Mpeck (représentant des cadres) ainsi qu’un étudiant nommé par l’AGECTR.

AU BOULOT

Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013 5

Chaque année, environ 1 300 stages en entreprises sont

réalisés par des étudiants d’une v i n g t a i n e d e p r o g r a m m e s d’études du Cégep de Trois-Rivières

Afin d’aider les stagiaires à développer et à acquérir des attitudes profession-nelles en milieu de travail, l’établis-sement trifluvien a développé des outils, notamment un guide intitulé Les attitudes en stage.

La réalisation de ce guide est née d’un constat : si le savoir-faire des stagiaires est largement apprécié des employeurs, leur savoir-être présente parfois certaines lacunes : « À l’aube d’amorcer une longue carrière et devant les nombreux défis qui les attendent, les stagiaires ont avantage à acquérir les attitudes professionnelles recherchées par les employeurs. Or, leurs enseignants et leurs superviseurs de stage en milieu de travail sont deux joueurs clés qui possèdent l’expérience nécessaire pour les aider à s’améliorer. Ce sont leurs coachs et ça tombe bien puisque les stagiaires ne demandent pas mieux que d’être bien coachés », explique

Trois départements et des enseignants collaborent à la création d’une horloge astronomique

La direction du Cégep de Trois-Rivières était fière

de présenter un partenariat scientifique entre trois de ses départements d’enseignement et Atelier Luc Laramée inc.

Dans le cadre d’une conférence de presse, les partenaires ont présenté l’état d’avancement du projet qui consiste à réaliser une horloge astronomique ou « Espace – Temps » qui démontrera concrè-tement le parcours de la Terre autour du Soleil ainsi que sa rota-tion sur elle-même.

En septembre 2010, Luc Laramée a convaincu l’administration du Cégep, par le biais de Lucie Comeau, directrice des études, et des ensei-gnants Éric Allen, Pierre Trépanier et François Cloutier, de s’impliquer et de croire en ce projet. Également, l’entreprise QMD de Montréal, représentée par son président Luc Quen-neville, est devenue partenaire du projet.

Comme son nom l’indique, l’hor-loge astronomique est un concept consistant à réaliser un présentoir en forme de disque correspon-dant à la trajectoire de la Terre en orbite autour du Soleil. La Terre sera représentée par un globe terrestre. Sa révolution autour du Soleil sera illustrée sur le présentoir à travers un calendrier annuel qui permettra de percevoir les jours, les mois et les saisons et d’y associer la position, l’inclinaison de la Terre et, par le fait même, les continents qui reçoivent ou non la lumière du Soleil.

Les concepteurs de l’horloge astro-nomique veulent permettre aux observateurs de circuler en péri-phérie du présentoir. En ce sens, l’horloge astronomique se veut

un outil pédagogique. À son terme, le projet de l’horloge Espace-temps sera présenté au grand public dans le cadre de plusieurs expositions et évènements.

Attitudes en stage : le Cégep de Tois-Rivières développe des outils pour encadrer les stagiaires

Sylvie Doucet, directrice adjointe aux programmes, Lucie Comeau, directrice des études, et René Duchemin, conseiller pédagogique responsable

du projet, présentent le guide Les attitudes en stage.

François Cloutier (génie mécanique), Pierre Trépanier (génie électrique), Éric Allen (physique), Yves Noël (génie mécanique),

Lucie Comeau (directrice des études) et Luc Laramé (ébéniste).

René Duchemin, conseiller pédago-gique responsable du projet.

S’inscrivant dans une approche simple et réaliste, le guide permet au sta-giaire de réfléchir aux impacts de ses attitudes en milieu de travail et lui donne des outils pour développer de bons réflexes professionnels. Quel que soit le contexte de stage, le guide a été conçu de sorte à aider également l’enseignant et le superviseur de stage à assumer leur rôle respectif.

Unique, le guide Les attitudes en stage a été réalisé par la direction adjointe aux programmes du Cégep de Trois-Rivières, en partenariat avec la Table régionale de l’éducation de la Mauricie (TREM) et les collèges Shawinigan, Laflèche et Ellis. Le projet a également permis de développer un atelier offert

aux stagiaires avant le début de leur premier stage. Afin de favoriser le partage de l’information dans le milieu de l’enseignement, le conseiller pédagogique René Duchemin a présenté le concept et les outils déve-loppés lors de colloques.

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6 Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013

Le Cégep de Trois-Rivières, les services éducatifs de Wemo-

taci et les services éducatifs de Manawan, ont signé cet automne une entente de collaboration afin de favoriser l’intégration et l’adap-tation à la vie étudiante et à la vie urbaine des élèves atikamekws loin de leur communauté.

Ce partenariat a été conclu dans le cadre du Programme des partenariats en éducation (PPE).

Globalement, les objectifs du PPE sont d’augmenter les diplômés atikamekws dans la grande région de Trois-Rivières (Odanak, Shawinigan, Trois-Rivières), de favoriser la compréhension de la culture atikamekw dans les institutions partenaires du PPE, de mettre en place un système d’échange de données scolaires avec l’autorisation des parents ou de l’étudiant adulte par la signature d’un formulaire spécialement conçu à cet effet, de préparer les étudiants qui transitent vers les établissements de la province par des rencontres et visites des lieux de leur nouvel établissement d’enseignement.

Nouvelle ressource pour les communautés autochtones à Trois-Rivières

Nouvelle ressource au cégepParmi les moyens mis en place dans le plan d’action 2013-2014, on retrouve l’implantation d’une nouvelle res-source au Cégep de Trois-Rivières. Embauchée par les communautés autochtones, cette dernière prendra la forme d’un agent de liaison sco-laire à temps plein qui donnera le soutien nécessaire pour une meilleure transition des étudiants de niveau secondaire vers le postsecondaire. Soulignons que la ressource pourra compter sur un espace spécialement aménagé et des équipements fournis

par le cégep.

Mentionnons que le collège se posi-tionnait comme un endroit de choix pour l’ajout de cet agent de liaison en raison de sa Politique d’intégration scolaire et d’éducation interculturelle. De plus, 10 étudiants provenant des communautés des Premières Nations de Wemotaci (4) et de Manawan (6) fréquen-tent l’établissement d’enseignement trifluvien.

À noter que cette ressource s’ajoute en complémentarité à celle existant déjà au point de services du Centre d’amitié autochtone de La Tuque à Trois-Rivières.

La session d’automne 2013 marque le début de la Phase II du projet « La tablette tactile dans l’enseignement. Projet

de collaboration pour le développement technopédagogique au collégial ».

Piloté par le Cégep de Trois-Rivières et approuvé par le Réseau des Cégeps et des Collèges francophones du Canada (RCCFC), le projet rassemble de nombreux partenaires.

Rappelons que l’un des objectifs de la Phase I était d’explorer les avenues de partenariat pour l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’enseignement et l’apprentissage ainsi que d’établir des liens durables pour faciliter le transfert d’expertise en cette matière.

« Ce projet est la suite logique du colloque sur la tablette numérique en enseignement tenu en octobre 2012. À ce moment, on a cherché à identifier les meilleures stratégies pédagogiques pour intégrer la tablette numérique. Ce rendez-vous a permis de mesurer l’ampleur des besoins de recherches, d’innovations et de nouveautés dans l’enseignement par rapport à la tablette. C’est un instrument qu’on ne peut pas vraiment ignorer, mais en même temps on ne sait pas trop comment l’intégrer en classe. Il y a énormément de travail qui se fait de ce côté », signale Jean Des Lauriers, conseiller pédago-

Seconde étape vers l’entrée de la tablette tactile au collégial

Nicole Audy, directrice intérimaire des services éducatifs, linguistiques et culturels au Conseil de la nation atikamekw

en compagnie du directeur général, Raymond-Robert Tremblay

gique responsable du Service de recherche et de développement au Cégep de Trois-Rivières.

La Phase II du projet va donc en ce sens, en ayant pour objectif général de favoriser un accompagnement optimal des enseignants et de faciliter l’intégration de la tablette tactile dans les activités d’enseignement et d’apprentissage.

Pour sa part, le Cégep de Trois-Rivières s’est immédiatement senti interpelé. La raison étant que le projet est direc-tement en lien avec le Plan stratégique 2010-2016 du collège qui vise notamment à consoli-der et à développer le soutien à l’innovation technopédagogique.

Outre M. Des Lauriers, chargé de superviser les travaux, la personne res-ponsable du projet au col-lège est Chantal Desrosiers, conseillère pédagogique TIC.

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Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013 7

Les étudiants du Cégep de Trois-Rivières peuvent profiter d’un tout

nouveau service pouvant les aider dans l’apprentissage du français, et ce, en étant à leur propre domicile.

Le Centre d’appui virtuel à l’apprentissage (CAVA), par l’entremise du portail cavalese-tudes.com, donne aux étudiants un accès à des ressources et à des outils pédagogiques. De plus, un service de tutorat en ligne est aussi offert afin d’appuyer et d’encourager la persévérance aux études et la réussite scolaire.

« Les centres d’aide sont toujours pleins dès la première semaine alors il fallait trouver une solution alternative pour aider les étudiants. Le système fonctionne de la manière suivante. Si un étudiant est chez lui et qu’il a une question de français, il peut se connecter dans ce genre de classe virtuelle où un tuteur (animateur) lui répondra directement », explique Yassine El Bouraqadi, responsable Web et multimédia à la Direction de la formation continue et aux entreprises.

Un outil pédagogique indéniableLes avantages sont multiples en raison de nombreux facteurs. Outre de permettre aux étudiants inscrits à une formation collégiale en français au Canada, le CAVA permettra de contribuer à la formation et au soutien des personnes-ressources affectées à l’encadrement des étudiants ainsi que d’élargir l’accès à de l’aide aux études en offrant des services selon les fuseaux horaires canadiens. Par ailleurs, ce projet est différent et complémentaire aux services de mentorat

L’expertise du Cégep de Trois-Rivières est reconnue dans de nombreux domaines, et

ce, non seulement en raison de la qualité de l’enseignement qui y est dispensé, mais aussi grâce aux recherches effectuées par les membres de sa communauté.

À cet effet, Marc-André Déry, enseignant au département de Biologie et chercheur chez Innofibre, a reçu dernièrement deux subventions totalisant 145 832 $ pour son projet de recherche intitulé « Fragilisation de la paroi algale dans une approche combinant l’hydrolyse enzymatique et l’utilisation d’équipements papetiers ».

Ces subventions proviennent du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie du Québec (MESRST) dont 52 000 $ du Programme d’aide à la recherche et au transfert (PART) et 93 832 $, sur trois ans, du Fonds de recherche du Québec – nature et technologies (FRQNT) - Programme de recherche pour les enseignants de collège.

Soulignons qu’il est particulier de voir un enseignant obtenir à la fois une subven-tion PART et FRQNT pour le même projet.

Le CAVA, un professeur de français à domicile

Vers un biocarburant renouvelable et « vert »

et de tutorat déjà disponibles dans les éta-blissements d’éducation postsecondaire de langue française.

« Actuellement, nous répondons à la demande à raison de 40 heures par semaine. Toutefois, nous voulons réussir à couvrir 18 heures sur les 24 qu’en compte une journée pour satisfaire aux exigences de tous les fuseaux horaires. Le site est en constant développe-ment. Nous commençons avec le français, mais le but est d’offrir d’autres matières », mentionne M. El Bouraqadi.

À noter que le CAVA est un projet pancana-dien qui regroupe 10 partenaires provenant de six provinces, soit l’Île-du-Prince-Édouard (Collège Acadie Î.P.É), le Nouveau-Brunswick (Collège communautaire du Nouveau-

Brunswick), le Québec (Cégep@ distance, Cégep de Chicoutimi, Cégep de Trois-Rivières, Centre collégial de développement de matériel didactique (CCDMD)), l’Ontario (La Cité collégiale, Collège Boréal), l’Alberta (Centre collégial de l’Alberta – Campus St-Jean) et la Colom-bie-Britannique (Collège Éducacentre).

Il a été développé grâce à l’appui financier du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie du Québec.

« Chaque collège partenaire a fait sa part et celle du Cégep de Trois-Rivières consistait au développement de la plateforme, ce que j’ai accompli avec l’aide du développeur Web, David Leblanc », fait mention M. El Bouraqadi.

Marc-André Déry enseignant au département de Biologie du Cégep de Trois-Rivières et chercheur chez Innofibre.

David Leblanc et Yassine El Bouraqadi ont travaillé au développement de la plateforme

du Centre d’appui virtuel à l’apprentissage

AU BOULOT

8 Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013

La 10e édition de l’Acadé-mie des sciences a permis

de mettre en lumière le génie et les talents de communica-tions d’étudiants finissants en Sciences de la nature.

Une centaine de personnes ont assisté à ce concours scientifique qui récompense les meilleurs étudiants de chacune des classes du cours « Projet de fin d’études » (PFE). C’est une équipe compo-sée de James Timmons, Émilie Bellemare, Audrey Croisetière et Odélie Gélinas qui a remporté le premier prix avec une présen-tation intitulée « Vert la santhé ».

Huit présentations étaient au programme de cette 10e édition qui s’est tenue le 3 mai dernier à l’amphithéâtre des Sciences. Le jury, composé des enseignants Isabelle Tremblay (biologie), François Gagnon (mathématiques), Steve Bourgoing (chimie) et Simon Levesque (physique), devait évaluer le contenu scientifique, la qualité des explications et l’originalité de la présen-tation : « Le choix n’a pas été facile puisque tous les participants ont livré une performance de haut niveau ! », raconte l’enseignante Marie-Josée

Boily qui organisait l’évènement en compagnie de sa collègue Marie-Geneviève Ricard.

L’équipe gagnante s’est démar-quée par l’originalité de sa pré-sentation intitulée « Vert la san-thé », décrochant ainsi une bourse de 200 $. En effet, les quatre étudiants ont mis en scène leur sujet de manière humoristique avec différents personnages, ce qui a grandement suscité l’intérêt et la compréhension du public.

La deuxième position (150 $) est allée à Karel Huard avec un sujet très tendance : la course à pied. Ce dernier a également été élu « Choix du public ». De son côté, Isabelle Bastrash a reçu le troisième prix (100 $) avec sa présentation sur la thalidomide, médicament controversé qui

a entrainé un grand nombre de malformations congénitales dans les années 50.

Les autres participants ne sont pas repartis les mains vides puisqu’ils ont remporté une bourse de 50 $.

Les gagnants de l’Académie des sciences entourés de membres du personnel : Lucie Hamel (directrice adjointe aux études), Steve Bourgoing (enseignant chimie),

Odélie Gélinas (étudiante), François Gagnon (enseignant mathématiques), Simon Levesque (enseignant physique), Émilie Bellemare (étudiante),

Audrey Croisetière (étudiante) et Isabelle Tremblay (enseignante biologie). Devant l’étudiant James Timmons alias « Super Thé » !

Académie des sciences : une dixième édition pleine de génie !

AUx Études

Cinq étudiantes du Cégep de Trois-Rivières ont été hono-rées dans le cadre du gala régional de Chapeau les filles !

qui s’est tenu le 7 mai au Centre des arts de Nicolet.

La lauréate Arianne Dubé du Cégep de Trois-Rivières, une étudiante en Techniques policières, a remporté une bourse de 700 $. Audrey Dupont-Gravel, étudiante en Technologie du génie civil, a reçu le prix Emploi-Québec qui s’accompagne d’une bourse de 500 $. Elle représentera également le Cégep de Trois-Rivières au volet national dans la catégorie environnement.

Au même gala, Sarah Dufault-Raîche, une étudiante en Techniques de l’architecture, a été reconnue comme étant un Coup de cœur par son établissement. Catherine Vaillancourt, une étudiante en Technologie de la mécanique du bâtiment et Maude Desjardins, une étudiante de Techniques policières sont également reparties avec des bourses de 100 $ chacune.

Rappelons que la mission du concours Chapeau, les filles ! est de valoriser les femmes qui choisissent un métier traditionnellement masculin en récompensant leurs efforts. Il vise aussi à favoriser la réussite des étudiantes dans un groupe à prédominance masculine et à donner des modèles féminins sortant des sentiers battus.

Chapeau les filles ! : cinq étudiantes du Cégep de Trois-Rivières récompensées

La gagnante du Cégep de Trois-Rivières Arianne Dubé (Techniques policières) en compagnie de participantes du collège trifluvien Maude Desjardins

(Techniques policières), Sarah Dufault-Gravel (Architecture), Molly Trottier (Génie civil), Catherine Vaillancourt (Mécanique du bâtiment), Andréanne Sirois

(Mécanique du bâtiment). Devant : Audrey Dupont-Gravel (Génie civil) et Joanie Roux (Techniques policières). Absente : Myriam Gravel (Métallurgie).

Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013 9

Le Cégep de Trois-Rivières remet 32 650 $ dans le cadre de son Gala du mérite étudiant

Le Cégep de Trois-Rivières a souligné, pour une 26e année, le talent, le tra-

vail et la réussite de ses étudiants et étu-diantes à l’occasion de son Gala annuel du mérite étudiant le 9 mai dernier à la salle J.-Antonio-Thompson.

Au total, 32 650 $ ont été remis à 113 lauréats et lauréates de bourses et d’Eurêka. De cette somme, 25 850 $ étaient fournis par la Fondation du Cégep de Trois-Rivières et ses partenaires.

Bourses d’excellence et trophées EurêkaLors de cette soirée, le Cégep de Trois-Rivières a remis 25 bourses d’excellence à des étudiants et étudiantes qui ont posé leur candidature dans six catégories : animation et engagement communau-taire; performance sportive; détermination (dépas-sement de soi); qualité de la langue française; arts et culture; recherche et développement. De plus, la Gala a récompensé six étudiants et étudiantes pour l’excellence de leur dossier académique en leur remettant une bourse d’excellence en performance scolaire. À ces bourses d’excellence s’ajoutaient 15 bourses spéciales offertes par des compagnies et des organismes extérieurs.

Ce 26e Gala du mérite étudiant était aussi l’occa-sion de remettre 53 trophées Eurêka, trophées récompensant un élève par programme d’études ainsi que des étudiants qui se sont distingués par l’excellence de leur participation à des acti-vités parascolaires. Le jury a également décerné cinq bourses du jury à des étudiants qui se sont démarqués d’une façon exceptionnelle au cours de l’année ou durant leur parcours au cégep. En plus, deux récompenses exceptionnelles ont été remises lors de ce Gala qui se déroulait à la salle J.-Antonio-Thompson : le Prix Jean-Claude-Proulx et la Bourse Renaud-Ouellet.

Prix Jean-Claude-ProulxDécerné à l’élève ayant su concilier l’excellence scolaire et le développement de son potentiel et de sa personnalité, le prix a été remis à Aurélie Cinq-Mars, étudiante en Histoire et civilisation, qui a fait preuve d’une implication constante tout en maintenant une cote R de près de 35. Mme Cinq-Mars est également boursière dans la catégorie « recherche et développement » et « performance scolaire ». Deux autres étudiants étaient finalistes au Prix Jean-Claude-Proulx : Gabrielle Ferron (Théâtre et médias) et James Timmons (Sciences de la nature).

Bourse Renaud-OuelletPar ailleurs, la Bourse Renaud-Ouellet, qui récom-pense l’élève s’étant distingué d’une façon excep-tionnelle par son engagement et son leadership à la vie du Cégep de Trois-Rivières, a été remise à

Aurélie Cinq-Mars, étudiante en Histoire et civilisation, récipiendaire du Prix Jean-Claude-Proulx remis à l’élève

qui a su concilier excellence scolaire et engagement communautaire. Elle est entourée de Mme Lucy Sicard,

directrice de la Fondation du Cégep de Trois-Rivières et de M. Claude Huard, président du conseil

d’administration de la Fondation.

Claudia Verreault, étudiante en Histoire et civili-sation, récipiendaire de la Bourse Renaud-Ouellet

qui récompense l’élève s’étant distingué d’une façon exceptionnelle par son engagement et son

leadership à la vie du Cégep de Trois-Rivières. À ses côtés, M. Larry Lefebvre, vice-président

ingénierie du bâtiment chez Pluritec.

AUx Études

Claudia Verreault, étudiante en Histoire et civili-sation. La jeune femme a également remporté le trophée Eurêka de son programme ainsi qu’une bourse du jury récompensant l’ensemble de ses implications dans d’innombrables causes, dont l’AGECTR, le commerce équitable, le comité d’aide à la réussite, l’école d’hiver de l’Institut du Nouveau Monde et un voyage humanitaire au Sénégal.

Le Gala du mérite étudiant du Cégep de Trois-Rivières était aussi agrémenté par un spectacle offrant sept numéros de danse, musique, théâtre, cinéma et chant présentés tout au long de la soirée et mettant en vedette des étudiantes et étudiants du cégep. Parmi ces vedettes, Valérie Carpentier, étudiante au département de Musique et gagnante de l’émission La Voix.

10 Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013

C’est en juin 2012 que l’idée de classe d’apprentissage actif a fait son

apparition au Cégep de Trois-Rivières.

À ce moment, le chercheur Bruno Poell-huber a contacté Chantal Desrosiers , conseillère pédagogique TIC au sein de l’institution trifluvienne, afin de créer un réseau de 4  collèges qui étudierait les différentes formes de classe d’apprentissage actif.

Au Cégep de Trois-RivièresAu collège, plusieurs enseignants ont été approchés pour expérimenter le projet et l’appel lancé dans trois départements à l’automne 2012 n’est pas demeuré sans réponse. Luc Archambault (littérature), Simon Lévesque (physique) et Luc Morin (mathématiques) ont désiré faire partie inté-grante de la recherche tandis que plusieurs autres ont montré un intérêt à intégrer cette stratégie technopédagogique.

Par la suite, une classe d’appren-tissage actif a été aménagée au local SA-2070 pour les trois enseignants liés au projet.

Une expérience hors du communÀ la lumière des premiers com-mentaires, nombreuses sont les raisons qui poussent un ensei-gnant à participer à une telle recherche.

« Pour moi, la participation à ce projet de classe d’apprentissage actif dépasse le plaisir de découvrir une nouvelle manière d’enseigner. Elle me permet de constater l’ampleur de tous ces résultats positifs sur mes étudiantes et mes étudiants quant à leur participation à l’acquisition et à la maitrise de nouvelles connaissances », signale M. Archambault.

« La mise en place d’une classe d’apprentissage actif soutenue par des TIC et l’application de cette approche dans le cours Méthodes quantitatives dans une classe dite du 21e siècle me donne l’occa-sion de relever un très beau défi. Étant ancrée depuis belle lurette dans mes cours magistraux, cette expérimentation m’a permis d’explorer de nouvelles manières de faire et de vivre autrement le quotidien avec mes étudiants. La surprise est autant pour eux que pour moi. Quelles belles découvertes m’attendaient au détour : la classe inversée, les capsules mathématiques en baladodiffusion, le monde de Moodle, les variantes de l’apprentissage coopératif et collaboratif, l’APP, les possibilités pédagogiques de l’utilisation des outils dans Google Disque et dans DropBox, etc. Voir mes

AUx Études

étudiants actifs et s’impliquer dans leur propre apprentissage à tous les cours, échanger entre eux, wow ! Et l’expérimentation ne fait que commencer. Ut tensio sic vis ! », ajoute M. Morin.

« J’essaie de faire en classe uni-quement des activités que je ne pourrais pas faire si mes étu-diants n’y étaient pas. En leur absence, je pourrais tout de même présenter toute la théorie

en détail, mais je ne pourrais pas former des groupes par domaine d’intérêt pour qu’ils travaillent sur un problème de physique lié à leur futur programme universitaire », explique M. Lévesque.

Un travail de longue haleineÀ noter que ce projet de recherche a reçu une bourse du CRSH pour les chercheurs de l’Université de Montréal, une bourse PAREA pour les assistants de recherches des 4 collèges ainsi qu’une subvention PCUC pour le matériel pédagogique en mathématique.

Le Cégep de Trois-Rivières a également accordé une libération à la session hiver 2013 à Simon Lévesque et à Luc Morin à l’automne 2013 afin de préparer du matériel adapté à leur discipline et à la nouvelle stratégie technopédagogique.

Soulignons que ce projet de deux ans et demi collectera des don-nées dès l’hiver 2014 et présentera des résultats préliminaires à la fin de chaque session. Le rapport de recherche final est prévu pour la fin de la session d’automne 2016.

Projet de classe d’apprentissage actif

Les enseignants Luc Morin (mathématiques), Luc Archambault (littérature) et Simon Lévesque (physique) entourent Chantal Desrosiers, conseillère pédagogique TIC au Cégep de Trois-Rivières.

« Pour moi, la participation à ce projet de classe d’apprentissage actif dépasse le plaisir de découvrir une nouvelle manière d’enseigner. Elle me permet de constater l’ampleur de tous ces résultats positifs sur mes étudiantes et mes étudiants quant à leur participation à l’acquisi-tion et à la maitrise de nouvelles connaissances »

– Luc Archambault

Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013 11

AUx Études

Depuis maintenant quatre ans, le dépar-tement des Techniques de travail social

du Cégep de Trois-Rivières et le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Trois-Rivières travaillent de pair afin d’offrir des stages aux étudiants de cette technique en centre d’hébergement.

En effet, les étudiants de première année inscrits en Travail social doivent effectuer un stage de 15 semaines dans le cadre du cours Stage d’implication. Ce sont ainsi plus d’une soixantaine d’étudiants qui, chaque année depuis quatre ans, s’engagent dans les ser-vices d’animation et de loisirs des cinq centres d’hébergement du CSSS de Trois-Rivières. Ce faisant, ils se familiarisent avec la clientèle formée des ainés en perte d’autonomie, tout en développant des atti-tudes professionnelles répondant aux exigences d’un milieu de pratique.

Il y a 4 ans, les enseignantes Ginette Manseau et Carole Paquin, soute-nues par leurs collègues du département des Techniques de travail social ont développé une formule de stage unique et novatrice, en initiant un partenariat avec le CSSS de Trois-Rivières, afin de développer un stage auprès des personnes âgées en perte d’autonomie résidant en centre

Le Cégep de Trois-Rivières et le CSSS de Trois-Rivières présentent un partenariat novateur en Techniques de travail social

Marie-Josée Girouard, enseignante au département des Techniques de travail social, Lucie Comeau, directrice des

études au Cégep de Trois-Rivières, Josée Beauchemin, inter-venante en loisirs au CSSS de Trois-Rivières et Christine Milot,

directrice adjointe programmes d’hébergement.

Félicitations aux finissants néocanadiens du programme de francisation !

C’est avec un grand sentiment d’accomplissement et de fierté que 36 finissants néocanadiens du programme de francisation de

l’École de français du Cégep de Trois-Rivères ont reçu, le printemps dernier, leur diplôme des mains de monsieur Gilles Champoux, directeur du Service de la formation continue et aux entreprises.

Le programme de francisation, en lien avec les ressources environ-nantes, permet un retour sur le marché de l’emploi à un taux d’environ 80 % dans un domaine lié à formation d’origine. Ces résultats sont le fruit du travail de plusieurs équipes selon une approche multidisci-plinaire. En collaboration avec le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, Emploi Québec, le Service d’accueil des nouveaux arrivants (SANA) et Stratégie Carrière, il devient possible de maximiser l’intégration des participants.

Au premier rang, Yannick Brisebois, Caroline LaBarre, Monica Jaramillo, Rose Nkwanine, Catalina Paniagua, Claudia Moran et Cecilia Aguirre. Deuxième rangée, Robert Avila, Frayne Rafael Roa Savinon, Stevenson Arboleda, Fabio Zaidan, Moha-med Elaoumari, Afonso Feliz Kumfuluaku, Lucia Polanco Peral-ta, Sandra Ranaivoarivelo, Yaneth Ortega, Hao Jin, Fernando Vasquez et Guy René. Au fond, Lyon Davis et Maxime Le Meur.

Devant, Edwin Jacome Ibadango, Susie Manoel Inacio, Dayanis Marrero Contino, Janet Cordies Borges et Grace Sae. Au deuxième rang, Tuyen Nguyen, Aymen Kamel Elsayed, Adrianna Muniak, Johanna Chaparro, Jessica Betancur Galvis, Marie-Line Belleville, Guy René, Sandra Ranaivoarivelo, Mien Nguyen, Yvette Vozayamo, Maria Zolana, Geneviève Lemelin et Kavitha Kriyakavundanvalasu Rajalingam. Sur la dernière rangée, Abdellah Tamim, Faiver Alvarez, Edward Escobar Ibanez, Gosia Pawlowska, Rainel Nunez, et Maxime Le Meur.

d’hébergement. Puisque ce stage d’implica-tion est le premier que vivent les étudiants de première année, celui-ci s’avère donc détermi-nant dans la décision de l’élève de poursuivre, ou non, la formation en Techniques de travail social. Les superviseurs doivent, de ce fait, s’assurer que chaque stagiaire ait l’oppor-tunité d’expérimenter les premières étapes du processus d’intervention en travail social.

Pour la coordonnatrice du stage d’implica-tion au Cégep de Trois-Rivières, Marie-Josée Girouard, le mandat des stagiaires est de stimuler les capacités résiduelles des résidents en perte d’autonomie. « Tout en mettant en pratique des compétences reliées au travail social (effectuer des animations de groupe,

établir une relation d’aide, réaliser une entrevue, interagir au sein d’une équipe de travail multidisciplinaire), ces stages apportent un contact intergénérationnel réconfortant aux résidents ainsi qu’un soutien appré-cié aux intervenants du milieu. De plus, ce stage est très pertinent dans un contexte global de vieillissement de la population. Il permet de bien préparer la relève à l’approche adaptée à la personne âgée », conclut-elle.

12 Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013

AUx Études

Mécaniplus et Léonie Matteau remportent la finale régionale du Concours québécois en entrepreneuriat

À la finale régionale du Concours québé-

cois en entrepreneuriat (CQE), un concours qui vise à reconnaitre l’enga-gement étudiant et à promouvoir la culture entrepreneuriale, les deux projets du Cégep de Trois-Rivières ont obtenu la faveur des juges lors de l’évène-ment présenté le 8 mai dernier à l ’école des Chutes de Shawinigan.

Dans un premier temps, le club entrepreneur étudiant Mécaniplus a mérité une bourse de 400 $ dans la catégorie « projet collectif » et Léonie Matteau a reçu une bourse de 250 $ dans la catégorie « projet individuel et petit groupe ». Ces prix étaient gracieusement offerts par Desjardins.

Projet individuel : Léonie MatteauÉtudiante en Techniques de soins infirmiers, Léonie Matteau s’est gran-dement impliquée dans l’organisation d’un stage de coopération internationale en République dominicaine : « Les dix étudiantes ayant participé au projet ont vécu une expérience extraordinaire, tant pen-

L’entreprise-école est un organisme à but

non lucratif qui a pour mission de permettre aux étudiantes et étu-diants d’acquérir de l’ex-périence de travail reliée à leur domaine d’études tout en développant leur réseau de contacts.

Cette année, Vision C3R offre des services de gestion financière, d’organisation d’évènements, d’articles promo-tionnels, de ressources humaines et de marketing. Prenez note que de nouveaux services seront développés tout au cours de l’année.

L’entreprise-école Vision C3R est formée des étudiants Joey Therriault, Anabelle Dubé, Pierre Potvin, Maude Gélinas, Vincent Blais et Benjamin Hamel Théberge sous la supervision de Stéphanie Blais, responsable en entrepreneuriat au collège.

L’entreprise-école Vision C3R voit le jour

Les lauréats du Cégep de Trois-Rivières à la finale régionale du Concours québécois en entrepre- neuriat. Sur la photo, Jean-Frédéric Bourassa, responsable régional du Concours québécois en

entrepreneuriat, Simon Bouffard, Frédéric Saulnier, Vincent Arseneault, Étienne Blanchard, Léonie Matteau, Nicolas Rousseau, Stéphanie Blais, responsable en entrepreneuriat

et Stéphane Bédard, enseignant.

Entourant le directeur général de l’entreprise-école Vision C3R Benjamin Hamel Théberge, on retrouve Joey Therriault, directeur du service de gestion financière, Anabelle Dubé, directrice du service d’organisation d’évènements, Pierre Potvin, directeur du service

d’articles promotionnels, Maude Gélinas, directrice des ressources humaines, Vincent Blais, directeur marketing et Stéphanie Blais, responsable en entrepreneuriat.

dant l’organisation que lors du voyage et au retour. De forts liens d’amitié se sont créés entre les participantes, mais aussi entre les Québé-coises et les Dominicains et Dominicaines qui nous accueillaient. Une sensibili-sation à l’importance de plu-sieurs principes primaires en Soins infirmiers, telle l’asepsie, a été faite grâce aux diverses visites d’hôpi-taux de là-bas », raconte la boursière.

Projet collectif : MécaniplusMécaniplus, le club entre-preneur des étudiants du programme Techniques de

génie mécanique, travaille depuis septembre 2011 à la construction d’un véhicule électrique assez performant pour prendre part aux courses du circuit Electrathon America.

La voiture possède trois roues et elle est propulsée par un moteur DC et deux batteries de 12 volts. Avec l’équivalent de l’énergie utilisée pour un séchoir à cheveux, elle devra rouler à une vitesse de 80 km/h pendant une heure. La légèreté, l’aérodynamisme de la carrosserie et la faible friction des composants mécaniques sont donc optimisés au maximum.

Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013 13

L’Afrique de l’Ouest : un axe important du développement international pour le Cégep de Trois-Rivières

La mission du Québec dans trois pays d’Afrique de l’Ouest, menée par le ministre des Relations interna-

tionales, de la Francophonie et du Commerce extérieur, Jean-François Lisée, a permis aux cégeps et à la formation technique « élaborée par compétences » de se démarquer.

Outre le Cégep de Trois-Rivières, représenté par Philippe Mpeck, coordonnateur du Service de coopération et de développement international, et Raymond-Robert Tremblay, directeur général, d’autres participants prenaient part à la mission, dont l’organisa-tion Cégep international, le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, le Cégep de Saint-Laurent, le Cégep du Vieux-Montréal et l’Institut maritime du Québec.

Lors de cette mission d’une semaine au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, le Cégep de Trois-Rivières, pré-sent depuis 25 ans en Afrique, a pu prendre contact avec de nombreux partenaires, nou-veaux et anciens. Nos repré-sentants ont également pu échanger avec des ministres et autres hauts responsables de ces trois pays, afin de faire mieux connaitre l’expertise du collège en matière de formation technique, de mobilité internationale et de coopération.

En Afrique, l’ensemble des partenaires du collégial a organisé une journée « portes ouvertes » au Burkina Faso pour informer les jeunes des lycées des diverses possibilités d’études au Québec. Ce fut un succès, car plus de 150 personnes se sont informées et plusieurs ont déjà acheminé des demandes d’admission.

Autour du ministre Jean-François Lisée, dans l’ordre habituel: Philippe Mpeck, et Raymond-Robert Tremblay, respectivement coordonnateur du Service de coopération et développement international ainsi que directeur général du Cégep de Trois-Rivières, Larbi A.Yahia, gestionnaire des projets internationaux et spéciaux à l’Institut maritime du Québec, Sylvie Thériault, directrice générale de Cégep international, Stéphane Labrecque, responsable des affaires internationales au Cégep de l’Abi-tibi-Témiscamingue, Mathieu Cormier, directeur général du Cégep de Saint-Laurent, Murielle Lanciault, directrice générale du Cégep du Vieux- Montréal, et Marc Bertrand, directeur de la formation continue et des affaires internationales au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue.

M. Ndiane N’DOUR, Proviseur du LTCEAN, Philippe Mpeck, Raymond-Robert Tremblay, et des responsables et enseignants du Lycée.

Le Cégep de Trois-Rivières était aux petits ognons pour

accueillir les étudiants en prove-nance de l’étranger.

Peu avant la rentrée de la session d’automne, les Services aux étudiants et le Service de coopération et de développement international ont tenu un diner afin de leur souhaiter la bienvenue chez nous.

« Avant le début des cours, on profite de l’occasion pour qu’ils puissent rencontrer leurs enseignants et cer-tains professionnels. Ils pourront ainsi reconnaitre des visages lorsqu’ils commenceront la session. L’objectif est aussi de permettre aux étudiants étrangers de se voir une première fois ensemble », souligne Danielle Bégin, adjointe administrative aux Services aux étudiants.

Un diner pour tisser des liens entre les cultures

Les étudiants étrangers ont pu fraterniser ensemble ainsi qu’avec certains professionnels du collège le 13 aout dernier.

Au total, une dizaine d’étudiants de la Nouvelle-Calédonie, de la Gua-deloupe, de l’Ile de La Réunion, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire étaient présents au diner.

« C’est un rassemblement qui se fait tous les ans depuis qu’on accueille des étudiants étrangers. Je trouve que c’est une activité importante, car elle facilite l’intégration », fait savoir Mme Bégin.

« C’est très bien comme journée. Elle nous permet de faire connaissance avec les gens du cégep avant la rentrée et de rencontrer des élèves de cultures différentes de la nôtre. Les gens sont bien sympas et je ne

pense pas regretter d’avoir choisi le Cégep de Trois-Rivières », conclut Jean Luk Romil, étudiant en Design d’intérieur natif de la Guadeloupe.

Signature officielle d’une entente entre le Cégep de Trois-Rivières et la Bourse de la Sous-Traitance et de Partenariat (BSTP)

AUtour du monde

14 Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013

AUtour du monde

En juin 2013, un groupe de seize étudiants finissants du programme de Design d’intérieur du Cégep de Trois-Rivières, accompagné de trois enseignantes, Renée

Elliott, Francine Gauthier et Lise Rompré, ont effectué un voyage à Paris.

Cet été, Alain Dumas, enseignant de Sciences sociales ainsi que

Stéphanie Blais, technicienne en loisirs et responsable de l’entrepre-neuriat au Cégep de Trois-Rivières ont participé à l’École d’été inter-nationale des jeunes entrepreneurs (ÉÉIJE) de l’Université de Sher-brooke. Ce rendez-vous avait lieu en Tunisie du 24 juin au 7 juillet.

L’objectif de l’ÉÉIJE est de permettre à une vingtaine de jeunes de 18 à 35 ans, de tous les pays, de valider leur potentiel entrepreneurial, peu importe leur scolarité, leur revenu ou leur bagage dans le monde de l’entrepreneuriat.

« J’ai été invité à participer à cette 14e édition, tout d’abord comme conférencier, sur les thèmes du déve-loppement durable et de l’innova-tion, et puis comme observateur, en raison de l’intérêt d’une telle activité

Les étudiants en Langues du Cégep de Trois-Rivières ont participé à un voyage culturel et linguistique pour le

moins enrichissant, en Italie, le printemps dernier.

À cette occasion, les élèves ont pu visiter Rome et ses attraits touristiques tels que le Colisée, la Fontaine de Trévi, le Pan-théon, Ostia Antica, le Vatican, etc. Les villes de Florence, Pom-péi et Sorrento ont aussi accueilli la délégation trifluvienne. Afin de joindre l’utile à l’agréable, le groupe a suivi les cours d’italien d’une école de langues, quatre heures par jour, du lundi au vendredi.

Ce voyage a été organisé par trois enseignantes du programme Langues : Jo-Ann Veillette (enseignante de l’italien), Karine Levasseur (enseignante de l’anglais) et Martine Saint-Pierre (responsable du programme - enseignante de l’anglais).

Une école pour les jeunes entrepreneurs en Tunisie

Pleins feux sur le projet Paris 2013 de Design d’intérieur

Voyage culturel et linguistique en Italie

pour le cégep. Au final, j’ai assisté à toutes les activités de l’ÉÉIJE. J’ai aussi joué un rôle de mentor auprès de plusieurs participants », a exposé M. Dumas.

« J’étais curieux de voir comment pouvaient émerger des projets d’entreprises innovateurs et réalistes en deux semaines, étant donné que les 23 participants provenant de plusieurs pays de la francophonie devaient constituer 6 équipes internationales », a-t-il ajouté.

Un prix pour le cégepAu terme des deux semaines, un jury devait désigner l’équipe qui avait le projet le plus porteur d’avenir. Toutefois, cette année, en raison de la richesse des présentations, le jury a décerné à deux équipes le prix du meilleur projet, dont un à celle de notre collègue Stéphanie Blais, responsable de l’entrepreneuriat au collège.

« Nous avons également reçu une mention pour le plus beau plan d’affaires. Je suis vraiment contente, car ce n’est pas évident de faire un plan d’affaires avec des gens issus de diverses cultures. Je suis sorti de ma zone de confort en Tunisie et c’est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie », a communiqué Mme Blais.

« J’ai adoré les gens là-bas et je me suis fait un superbe réseau de contacts. J’avais déjà vécu une expérience similaire à Paris en 2007, mais l’organisation était passablement différente », a-t-elle renchéri.

Ouverture sur le mondePour plusieurs, il semblerait que le fait de participer à un évènement de cette envergure leur a permis d’élargir leurs horizons.

« Mon statut d’observateur m’a amené à côtoyer de très près les participants pendant 13 jours. Je peux témoigner que l’École a permis à plusieurs d’entre eux de grandir et de s’ouvrir à un autre monde. » Comme l’affirmait un participant : « C’est dans ce genre de situation qu’un entrepreneur doit travailler bien souvent », a conclu M. Dumas.

Le groupe chez Wilmotte & associés. Devant, Francine Gauthier, enseignante, Karine Marcoux, Audrey Durand, Mylène Froment-Cousineau, Joanie Fréchette, Marie-Christine Clément et Krystelle Laforge.

Au second rang, Isabelle Lafrenière, Étienne Hubert, Néomie Hodess, Anne-Marie Montreuil, Laurence Garand-Théberge, Catherine Moroté, Eden Mayer, Fannie Canin, Borina Andrieu, directrice, Wilmotte

& Associés, Ninoska Angarita, Lise Rompré, enseignante, Mylène Ferron, Marc Dutoit, directeur Studio Design pour Wilmotte & Associés et Renée Elliott, enseignante.

Stéphanie Blais, technicienne en loisirs et responsable de l’entrepreneuriat au cégep en compagnie de ses

coéquipiers Dragan Tutic et Aicha Karima Guey.

Cette ville est l’une des capitales les plus convoitées pour son design et son architecture, autant historique qu’avant-gardiste.

La semaine « Designer Day’s » a également permis aux étudiants de multiplier les rencontres avec de jeunes designers de la relève en plus d’avoir la chance d’être accueilli dans de pres-tigieuses agences, telles que Wilmotte & associés SA d’Architecture et Jean Nouvel Design. De plus, les futurs designers québécois ont pu échanger avec les futurs designers parisiens lors d’un vernissage des travaux des diplômés en Architecture d’intérieure de l’École Boulle : l’une des plus grandes écoles d’art et de design en Europe.

À ces rencontres se sont ajoutées de nombreuses visites de lieux et de commerces sélec-tionnés pour leur renommée et leur design : Le Café Beaubourg de Christian de Portzam-parc; les Hôtels W et Mama Shelter de Philippe Stark; La Maison Laroche de Le Corbusier; la fabuleuse exposition de Marcel Breuer; l’Institut du Monde Arabe et le Musée du Quai de Branlay de Jean Nouvel; les Docs de la Cité et bien d’autres étaient présents. Sans oublier, bien sûr, plusieurs sites incontournables de la « ville lumière ».

Pour les étudiants, ce projet de mobilité étudiante visait à établir des points de comparaison entre le marché européen et nord-américain afin d’élargir leur vision du monde du design d’intérieur.

Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013 15

M. Frédéric Domingue, directeur du laboratoire des microsystèmes et télécommu-nications (LMST) de l’UQTR, M. Tayeb Medjeldi, directeur général du C2T3,

M. Jean-Claude Morissette directeur technique du C2T3 et M. Adel Omar Dahmane, directeur du département de Génie électrique et Génie informatique de l’UQTR.

AU courant

Le Centre collégial de transfert de technologie en télécom-munications (C2T3), affilié au Cégep de Trois-Rivières, et

l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) ont signé une convention de coopération d’une durée de trois ans dans le but ultime de munir la Mauricie et le Centre-du-Québec d’un pôle d’excellence en télécommunications sans fil au service des entreprises et de la population.

« Les retombées académiques de cette entente se feront à même la réalisation des différents projets. Les étudiants du cégep et de l’université seront confrontés à des défis techniques appliqués et fondamentaux durant leurs travaux. Le mélange des expertises leur offrira une expérience d’apprentissage des plus enrichissantes », souligne M. Tayeb Medjeldi, directeur général du C2T3.

Une fois arrivée à terme, la convention de coopération sera renou-velée automatiquement pour la même durée si les deux parties sont satisfaites des retombées.

Entente de partenariat entre le C2T3 et l’UQTR

Des lampadaires intelligents développés par le C2T3 à Trois-Rivières

Le Centre collégial de trans-fert de technologie en télé-

communication (C2T3) affilié au Cégep de Trois-Rivières mettra son expertise à contribution au profit de la Ville de Trois-Rivières.

En collaboration avec l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), les entreprises AudioW3 et Soge-tel Mobilité ainsi qu’avec l’appui d’Innovation et Développement économique Trois-Rivières (IDE), le C2T3 développera le projet intitulé « Lampadaires intelligents : écono-mie d’énergie, amélioration sécuri-taire et diminution des gaz à effet de serre ».

Ce projet consiste à mettre sur pied un système d’éclairage public qui pourra s’allumer à la demande et/ou à la détection de mouvement près des lampadaires. En plus de servir à l’élaboration de procédures d’économie énergétique, ce système sera utile pour des procédures de surveillance et de sécurité publique, à des occasions et à des endroits spécifiques.

Poursuivant sa mission de contribuer au développement économique de la ville de Trois-Rivières, IDE Trois-Rivières est fier d’appuyer ce projet afin de soutenir les initiatives de recherche et de développement prometteuses pour l’économie de sa communauté.

IDE Trois-Rivières est impliqué dans la réalisation de ce projet avec le C2T3, de même qu’avec la Ville de Trois-Rivières qui participera activement à la réalisa-tion des essais et des tests sur le terrain. D’ailleurs, au cours de l’année 2014, la Ville de Trois-Rivières prévoit s’impliquer, à la hauteur des disponibilités

budgétaires qui seront octroyées par le prochain conseil municipal, dans un projet pilote pour l’implan-tation de vingt lampadaires équipés de la nouvelle technologie afin de la tester.

Le principeLa liaison en mode maillé des lam-padaires fera en sorte que lors de la détection du mouvement d’une personne ou d’une voiture, toutes les lumières environnantes pour-ront passer à l’éclairage maximal si le besoin est là. Ces dernières redes-cendront à une intensité inférieure ou nulle (selon le scénario envisagé) une fois que la rue sera évacuée.

De plus, la liaison en série des lam-padaires fera en sorte qu’en cas de détection, l’intensité de l’éclairage, qui passera à son maximum, créera un effet d’onde de lumière qui sui-

vra les véhicules et les passagers partout où ils iront.

« Toute personne marchant dans la zone concernée pourra être clairement visible et facilement identifiable. Cela permettrait, en cas de besoin, de surveiller d’éventuels individus malintentionnés et de retracer ceux-ci. Ce système contribuera également à la régulation du trafic routier et diminuera fortement les émissions de gaz à effet de serre », signale Tayeb Medjeldi, directeur général du C2T3.

À noter que le projet, d’une durée de trois ans, est évalué à 470 000 $ et a reçu une subvention de 225 000 $ de la part du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et une autre de 62 000 $ de Prompt.

Frédéric Domingue, directeur du laboratoire des microsystèmes et télécommunications (LMST) de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Tayeb Medjeldi, directeur général

du C2T3, Maxim Gélinas, vice-président du conseil d’administration d’Innovation et Développement économique Trois-Rivières, Jean-Philippe Saia, président et chef de la direction de Sogetel, Danny Collard, président d’AudioW3 et Raymond- Robert

Tremblay,directeur général du Cégep de Trois-Rivières

16 Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013

Le Centre de métallurgie du Québec (CMQ), un des

trois centres de transfert de technologie du Cégep de Trois-Rivières, recevra une aide f inancière d’un mil-lion de dollars en vertu du P r o g r a m m e d e d é v e l o p -p e m e n t é c o n o m i q u e d u Québec de Développement économique Canada.

C’est ce qu’a annoncé le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités, ministre de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec et ministre des Affaires intergouvernemen-tales, l’honorable Denis Lebel.

Ce soutien financier permettra au CMQ de poursuivre son projet concernant le développement de sa division dédiée aux alliages de titane, de zirconium, de cobalt et des aciers appelée Centre de technologies des alliages avancés. Actuellement, ce centre veut développer de nouvelles applications à partir des technologies de mise en forme par coulée, traitement thermique, de revêtement de surface et soudure des alliages de titane, de zirconium, de nickel, de cobalt, des aluminures de titane et nouveaux alliages d’aluminium.

Le gouvernement du Canada appuie le CMQ

Investissement de plus de 2,5 M $ pour l’agrandissement du

Le ministre de l’Ensei-g n e m e n t s u p é r i e u r,

d e l a R e c h e rc h e, d e l a Science et de la Technolo-gie, M. Pierre Duchesne, accompagné du ministre du Développement durable, de l ’Environnement, de la Faune et des Parcs et ministre responsable des régions de la Mauricie et d u C e n t r e - d u - Q u é b e c , M. Yves-François Blanchet, a annoncé un investisse-ment de 2 524 000 $ pour l’agrandissement du Centre de métallurgie du Québec et pour l’acquisition d’équipe-ments spécialisés.

Le Cégep de Trois-Rivières, Développement économique Canada et la Ville de Trois-Rivières complètent le montage financier du projet, d’une valeur totale de plus de 4 M $.

L’investissement annoncé permettra au Centre de métallurgie du Québec d’agrandir sa superficie de 8 000 pieds carrés. L’achat des équipements spécialisés permettra entre autres de développer :

• une technologie de mou-lage en moules de graphite permettant la réalisation de pièces coulées en alliages de titane, en aluminure de titane et en zirconium;

• une nouvelle méthode de soudage des pièces en titane, en acier et en aluminium;

• des pièces résistantes à l’usure et à la corrosion par l’application de revêtements de surface spéciaux;

• des technologies de mise en forme pour de nouvelles familles d’alliages qui repré-sentent un fort potentiel pour certaines niches de marché.

L’expertise du Centre de métal-lurgie du Québec dans ces

domaines permettra ainsi à des entreprises de la région et du Québec, dont plusieurs ont des ramifications internationales, de bénéficier de nouvelles méthodes de travail et de technologies innovantes et perfor-mantes. L’aéronautique, les pâtes et papiers, l’industrie du plastique, celle de l’aluminium, entre autres, utilisent le savoir-faire du centre.

« Une des orientations du Cégep de Trois-Rivières est de contribuer au développement économique, scientifique et technologique de la région. Nous croyons que c’est par l’innovation, la recherche et le transfert d’expertise que nous y arriverons », a commenté la présidente du consei l d’administration du Cégep de Trois-Rivières, madame Karine Provencher. « Suite au Sommet sur l’enseignement supérieur, l’équipe ministérielle a confirmé reconnaitre l’importance des cégeps en recherche appliquée et en transfert technologique. Au Cégep de Trois-Rivières, nous sommes fiers de soutenir cette vision », ajoute-t-elle.

Cette contribution, non remboursable, permettra au CMQ d’entreprendre la phase 2 du Centre de technologies des alliages avancés grâce à l’acquisition d’équipements de pointe tel un équipement de soudure par ultrasons qui n’existe pas ailleurs au Canada. Elle permettra également d’acquérir des équipements de moulage en graphite pour les alliages de titane, un four de traitement thermique sous vide et plusieurs autres équipements d’analyse chimique et contrôle non destructif.

Raymond-Robert Tremblay, directeur général du Cégep de Trois-Rivières, Noëlla Champagne, députée de Champlain, Yves-François Blanchet, ministre du Développement durable, de

l’Environnement, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec, Pierre Duchesne, ministre de l’Enseignement supérieur, de la

Recherche, de la Science et de la Technologie, Gheorghe Marin, directeur du CMQ et Danielle St-Amand, députée de Trois-Rivières.

Yves Lévesque (maire de Trois-Rivières), Gheorghe Marin (directeur du CMQ), le ministre Denis Lebel et Karine Provencher (présidente du c.a. du Cégep de Trois-Rivières).

AU courant

Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013 17

AU courant

Partenariat bénéfique avec le Festival Western de St-Tite

À la suite d’un partenariat intervenu entre le Service de la formation

continue et aux entreprises du Cégep de Trois-Rivières et le Festival

Western de St-Tite, un nouveau cahier d’activités à l’image de la célèbre

mascotte Galop a été dévoilé.

Francine Beaulieu, comité mascotte, Geneviève Frappier, coordonnatrice aux commu-

nications du Festival Western de St-Tite, Catherine Béland, étudiante AEC Techniques

de graphisme, Galop, mascotte du Festival Western de St-Tite, Gilles Champoux,

directeur du Service de la formation continue du Cégep de Trois-Rivières,

Diane Bédard, coordonnatrice comité de la mascotte, Kim Burton, responsable

secteur communications et graphisme Service de la formation continue

et aux entreprises du Cégep de Trois-Rivières.

C’est un concept conçu par Catherine Béland de St-Élie-de-Caxton qui a

été sélectionné pour la réalisation du cahier d’activités du célèbre évène-

ment de la Mauricie.

L’étudiante à l’AEC Techniques de graphisme a en effet remporté un concours

organisé dans le cadre du cours « Projet synthèse 1 » en créant un concept

destiné aux jeunes enfants mettant en valeur la mascotte Galop dans un

environnement ludique à thématique country western.

Les finissants de l’option Théâtre et médias ont présenté un 5 à 7 poétique intitulé « Territoires insolites » dans le cadre du Festival International de la Poésie. La mise en scène a été faite par les enseignants Diane-Andrée Bouchard, Érika Gagnon et Yves Raymond

La poésie vue différemment avec « Territoires insolites »

Cette activité-rencontre, organisée par le Service de placement en colla-boration avec le département des Soins infirmiers, se voulait un moment privilégié pour les étudiants afin qu’ils puissent développer leur réseau de contacts, se faire connaitre et démystifier les processus de dotation dans les établissements de la santé. Au total, 38 étudiants étaient présents à l’occasion de la troisième édition de l’activité. Outre des présentations de chaque établissement, les étu-diants ont pu remettre leur curriculum vitae et échanger avec les invités.

Des rencontres prometteuses en Soins infirmiers

Au premier rang, Nicole St-Louis du Centre hospitalier affilié universitaire régional, Joanne Béchard du CSSS de Maskinongé, Marilyn Branchaud de Place aux jeunes/Desjardins de la MRC de Maskinongé et Caroline Hamel du Service de placement du Cégep de Trois-Rivières. Sur la deuxième rangée, Stéphanie Despins du Centre hospitalier affilié universitaire régional, Louis-André Grenier et Laurier Lemire du CSSS de Bécancour et Nicolet-Yamaska, Karine Lefebvre et Annie Cossette du CSSS de Maskinongé ainsi que Florence Vincent du Service de placement du Cégep de Trois-Rivières.

Les étudiants de troisième année en Techniques de soins infirmiers ont pu en apprendre davantage concernant quelques-uns de leurs futurs employeurs le 4 octobre dernier.

S ous la supervision des enseignants Jean-François Lacoursière, Gayle Bégin et Maryse

Saint-Pierre, 10 étudiants du Cégep de Trois-Rivières ont eu la chance de participer au Prix collégial du cinéma québécois pendant le semestre de l’hiver. L’un d’entre eux, Ghislain St-Germain Forcier, a même eu l’honneur de remettre le prix au grand gagnant de l’année 2013, le cinéaste Xavier Dolan.Les étudiants membres du jury avaient pour mis-sion de visionner cinq longs métrages québécois, de débattre de leur qua-lité et d’élire un gagnant. Les 10 étudiants de notre collège ont par la suite élu celui qui devait les représenter auprès des étudiants juges provenant des autres cégeps. Ghislain St-Germain Forcier, un étudiant du programme Littérature, arts et communication, a donc participé aux délibérations finales, le 25 avril dernier, en compagnie de 27 étudiants constituant le jury pro-vincial. Au terme d’une discussion relativement longue, le jury désignait Laurence Anyways, un film de Xavier Dolan, vainqueur du Prix collégial du cinéma québécois 2013.Bon communicateur, Ghislain St-Germain Forcier a été désigné par les autres représentants pour être celui qui allait faire l’annonce officielle du film gagnant lors d’une conférence de presse tenue au Cheval blanc à Montréal.

Prix collégial du cinéma québécois : un étudiant du LAC remet le trophée

à Xavier Dolan

Ghislain St-Germain

18 Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013

plus grosses antennes radio-phoniques et télévisuelles du pays, soit à TVA, à Radio NRJ ainsi qu’à Rouge fm. Depuis 2007, tous les samedis lors de Salut Bonjour Week-end, il nous propose ses décou-vertes pour notre plus grand plaisir.

L’argent recueilli lors de cette soirée contribuera aux nom-breux projets de la Fondation pour soutenir la réussite des élèves.

La Fondation du Cégep de Trois-Rivières désire remer-cier ses précieux commandi-taires : Société des alcools du

Québec, Noëlla Champagne députée de Champlain, Danielle St-Amand députée de Trois-Rivières, Genivar et LP Télécommunications.

La Fondation du Cégep de Trois-Rivières tient son 6e coquetel-bénéfice

Des appuis précieux pour la Fondation

La 6e édition du coquetel- bénéfice annuel de la

Fondation du Cégep de Trois-Rivières a rapporté un profit de 3 200 $.

Le réputé sommelier Philippe Lapeyrie était l’invité de ce coquetel dont le thème était L’Europe vs le Nouveau-Monde.

Philippe Lapeyrie est un jeune et dynamique sommelier qui a œuvré dans multitude de 4 et 5 Diamants CAA de renom au Québec, des éta-blissements gastronomiques de premier plan. Depuis 2006, il gère avec brio le poste de Chef Sommelier du plus important concours en matière de vin en Amérique du Nord : les Sélec-tions Mondiales des Vins Canada. Son amour pour le vin peut être lu, vu et entendu un peu partout en province puisqu’il collabore sur trois des

Sur la photo, de gauche à droite : Martin Abel, directeur de la SAQ Sélection, Trois-Rivières, Sylvain Paquin, attaché politique de Noëlla Champagne, députée de Champlain, Daniel Boisvert, directeur régional de Genivar, Lucy Sicard, directrice générale de la Fondation, Philippe Lapeyrie, sommelier, Danielle St-Amand, députée de Trois-Rivières, Claude Huard, président du conseil d’administration

de la Fondation, Gilles Pagé, directeur des opérations, LP Télécommunications.

AU courant

La Fondation du Cégep de Trois-Rivières peut compter sur la participation de généreux donateurs dans le cadre de

sa campagne majeure de financement.

La Ville de Trois-Rivières a fait un don de 150 000 $ dédié au projet d’agrandissement du Centre de métallurgie du Québec (CMQ). Ce projet d’agrandissement permettra de poursuivre le développe-ment d’un savoir-faire unique au Québec et au Canada.

Partenaire du projet d’efficacité énergétique du collège, la firme Ecosystem a quant à elle accordé un don de 25 000 $. Cette contribution permet à la Fondation de soutenir les étudiantes et étudiants du Cégep de Trois-Rivières dans divers projets dont une partie a été affectée à la participation de 30 étudiantes et étudiants au Défi Pierre Lavoie collégial.

De son côté, le Groupe Compass soutient la campagne majeure de financement de la Fon-dation en lui remettant 50 000 $. Ce soutien permettra notamment de remettre des bourses aux étudiants méritants et de soutenir le Cégep de Trois-Rivières dans sa mission éducative.

La Ville de Trois-Rivières a remis 150 000 $ à la Fondation.

Un don de 25 000 $ octroyé par Ecosystem.

Anne Lebrun, gérante de district du Groupe Compass, Gaëtan Daviau, directeur des Services alimentaires du Groupe Com-pass, Claude Huard, conseiller publicitaire Québecor média Mauricie et président du conseil d’administration de la Fon-dation du Cégep de Trois-Rivières, et Lucy Sicard, directrice

générale de la Fondation du Cégep de Trois-Rivières.

Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013 19

Lucie Lachapelle, directrice au développement chez COOPSCO Trois-Rivières, Claude Béland, conférencier, Raymond-Robert Tremblay, directeur général

du Cégep de Trois-Rivières, et Christine Bouffard, enseignante au département des Sciences sociales.

Elizabeth Dinsdale, attachée de presse de M. Druon, Stéphanie Blais, responsable de l’entre-preneuriat, Gabriel Hamelin, responsable du développement durable, Christine Bouffard, enseignante au département des Sciences sociales, Emmanuel Druon, conférencier, Lucie

Lachapelle, directrice au développement chez COOPSCO Trois-Rivières, Madelaine Rouleau, enseignante de géographie, Marie-Andrée Trahan, responsable de la succursale COOPSCO

au cégep, et Marc Langlois, professeur de sociologie.

AU courant

Environ 135 étudiants du collège ont participé

à la 10e édition du Happe-ning entrepreneurial qui se tenait au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières le prin-temps dernier.

L’athlète Bruny Surin était l’in-vité spécial de cet évènement, organisé par le Carrefour jeu-nesse-emploi Trois-Rivières/MRC des Chenaux, en colla-boration avec Innovation et Développement économique Trois-Rivières, Desjardins-Entre-prises de Trois-Rivières et le Cégep de Trois-Rivières.

Lors de sa conférence, Bruny Surin a puisé dans son expé-rience personnelle pour mon-trer à quel point la préparation personnelle et la connaissance de soi sont les ingrédients de la réussite. L’activité a également permis aux participants d’en apprendre davantage sur les étapes du démarrage d’entre-

Happening entrepreneurial : Bruny Surin captive les étudiants

Les grandes conférences sont de retour !Le Cégep de Trois-Rivières a tenu ses deux premières grandes

conférences de la saison 2013-2014.

Le 18 septembre dernier, le collège accueillait l’auteur et entrepreneur français, Emmanuel Druon.

prise, les subventions offertes aux jeunes, les exigences des institutions financières, les différents organismes socioé-conomiques de la région et les facteurs clés de succès en entreprise.

D a n s s o n a l l o c u t i o n , l e directeur général du collège, Raymond-Robert Tremblay, a expliqué aux jeunes partici-pants pourquoi la direction du collège soutient si fortement le mouvement entrepreneurial : « Nous souhaitons fortement que les jeunes, et les étudiants de tous âges, demeurent en Mauricie et créent leur avenir ici, en fondant des entreprises de toutes sortes qui seront la base de l’économie de demain. Nous souhaitons que vous deveniez entreprenants, que vous ayez des rêves et que

vous travailliez à les réaliser. Bref, nous soutenons le mouvement entrepreneurial parce que nous croyons en vous ».

Celui-ci a démontré aux gens qu’il était possible d’entreprendre et de produire autrement grâce aux « écolonomies ». Le 22 octobre, c’était au tour de Claude Béland, ancien président du Mouve-ment Desjardins et auteur de L’évolution du coopératisme dans le monde et au Québec, de présenter une conférence intitulée « Le coopératisme contemporain dans un monde en turbulence ».

Les conférences étaient présentées par COOPSCO Trois-Rivières et le département des Sciences humaines.

Éric Bélanger (Carrefour jeunesse-emploi Trois-Rivières/MRC des Chenaux), Stéphanie Blais (responsable de l’entrepreneuriat – Cégep de Trois-Rivières), l’athlète et conférencier Bruny Surin, Raymond-Robert Tremblay (directeur général – Cégep de Trois-Rivières) et Catherine Lajoie (Carrefour jeunesse-emploi Trois-Rivières/MRC des

Chenaux). Absents sur la photo : Louis Millette (Innovation et Développement économique Trois-Rivières) et Catherine Courtois (Desjardins-Entreprises).

20 Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013

AUPRÈS DE VOUS

Le 18 avril dernier avait lieu le lancement de trois œuvres

cinématographiques réalisées en 2012 par l’enseignant en

cinéma René Le Brodeur. Soulignons que les œuvres mettent

en vedette de jeunes acteurs de la région et que plusieurs

personnes ont participé à leur création.

Les deux œuvres de fiction réalisées par M. Le Brodeur s’inti-

tulent Le Trigramme de Vénus et Égérie cosmique; la troisième

œuvre est un documentaire sur le tournage des deux courts

métrages. Intitulé La mission spirituelle des jeunes acteurs, il

met en lumière la relation des jeunes avec le métier d’acteur

et relate la passion avec laquelle ils ont vécu leur tournage

respectif.

L’enseignant René Le Bordeur

réalise trois films

Anne-Andrée Denault conférencière au congrès de l’ACFASAnne-Andrée Denault, ensei-gnante au département des Sciences sociales, faisait par-tie des conférenciers du congrès de l’ACFAS qui s’est tenu à l’Université Laval les 6 et 7 mai derniers sous le thème « La commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le bicul-turalisme a 50 ans : retour sur une période révolue ? ». Une quinzaine de spécialistes y présentaient des conférences. Celle de Mme Denault s’intitulait Regards sur les recommandations du Commissariat aux langues officielles.

Un étudiant du Cégep de Trois-Rivières boursier Méritas de l’OTPQ

Éric Fortin dépasse ses limitesÉric Fortin a représenté le

Canada aux championnats du

monde de triathlon longue

distance (ITU) à Belfort en

France. L’enseignant en

Techniques administratives

et coentraineur de l’équipe

Diablos de crosscountry voit

ainsi de longues années

d’entrainements récom-

pensées.

L’évènement est constitué

des épreuves suivantes :

4 km de nage, 120 km de vélo et

30 km de course, des distances qui s’approchent de celles

réalisées lors d’un Ironman (38 km/180 km/42.2 km) et dépassent

largement celles d’un triathlon olympique (1,5 km/40 km/10 km).

Outre les Championnats du monde, Éric a également pris part au

Championnat nord-américain Subaru Ironman de Mont-Tremblant. Il

a complété l’épreuve en 11 h 06 : 01, un chrono bon pour le 100e rang

dans la catégorie hommes 35-39 ans et la 623e position au classement

cumulatif.

Denis Sénéchal, adjoint au développement professionnel, désigné aux cégeps de l’OTPQ, Lucie Comeau, directrice des études, Laurent Pelletier, étudiant et boursier

Méritas et Lucie Forget, coordonnatrice du département de Métallurgie.

Laurent Pelletier, étudiant en Technologie du génie métallurgique, a remporté pour la session hiver 2013 une bourse Méritas d’une valeur de 1 000 $ remise par l’Ordre des technologues profession-nels du Québec (OTPQ) visant à souligner la qualité de son dossier académique et tout le potentiel qu’il représente pour les sciences appliquées et les technologies.

Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013 21

AUPRÈS DE VOUS

L’expertise de Guy Lavigne

reconnue au niveau national

Le Cégep de Trois-Rivières était

représenté cet été à la 55e édi-

tion du Concours de musique du

Canada. Guy Lavigne, enseignant

de Musique, faisait partie des

juges lors de la Finale nationale du

concours de musique du Canada

qui se déroulait du 21 juin au

4 juillet 2013, à Sherbrooke.

Il s’agit d’une belle reconnaissance

des compétences de M. Lavigne à

l’échelle canadienne.

« J’étais en compagnie de juges

extraordinaires et d’une grande expertise. Nous avons évalué des

candidats âgés de 7 à 30 ans, de partout au Canada, en une dizaine

de jours. Malgré l’intensité de la tâche, l’expérience a été agréable

avec des gens compétents et de cœur », avise M. Lavigne.

Des découvertes impressionnantes

Même si la plupart des musiciens présents possédaient un talent

remarquable, certains ont réussi à s’élever au-dessus de la mêlée.

« Nous avons découvert de petits prodiges qui seront sans doute les

grands musiciens de demain », expose M. Lavigne.

L’enseignant ne peut pas passer sous silence la prestation du pianiste

de 9 ans, Leonid Nediak. Une expérience que M. Lavigne qualifie de

bouleversante positivement.

« C’était très intense, lorsqu’on se fermait les yeux on avait l’impres-

sion d’entendre un musicien de 50 ans », image-t-il.

Le Cégep de Trois-Rivières a reçu un bel honneur lors du Salon International du Design d’intérieur de Mon-tréal (SIDIM). Pour une cin-quième année, un étudiant du collège a mis la main sur le grand prix du concours Sico. Cette fois, c’est le pro-jet « Espace vie » d’Isabelle Leclerc qui a su séduire les juges.

Isabelle a impressionné le jury composé de profes-sionnels du milieu par la qualité de sa présentation. Cette dernière répondait de brillante façon aux cinq critères d’évaluation soit : la conception d’un projet où la couleur sera un élément déterminant, l ’utilisation judicieuse de la peinture Sico, l’esthétique du projet et du matériel exposé, la créativité et l’innovation ainsi que la qualité de la présen-tation orale.

Pour mener à bien ce projet, l’étudiante en Design d’intérieur a été encadrée par les enseignantes Hélène Allard et Geneviève Gingras de même que par Justin Marchand, technicien en arts visuels et design. À noter que le premier prix Sico s’accompagne d’une bourse de 1000 $. Le Cégep de Trois-Rivières recevra aussi 500 $ et 80 litres de peinture. L’argent servira aux activités étudiantes du département.

Isabelle Leclerc remporte le grand prix Sico 2013

La Trifluvienne Linda Dugré, la prochaine Sagouine?Personnage mythique du folklore

canadien créé par Antonine Mail-

let, la Sagouine est l’incarnation

même de la classe moyenne et

populaire de l’Acadie.

Interprétée depuis une quaran-

taine d’années par Viola Léger, il

était temps de penser à la relève

de cette icône. Toutefois, il ne fait

aucun doute que le défi sera de

taille et que les souliers que sa successeure devra chausser seront très

grands. Un concours a donc été mis sur pied pour trouver cette perle

rare.

Une employée du Cégep de Trois-Rivières, Linda Christofferson Dugré,

agente de soutien administratif à la Direction des services aux étudiants,

s’est retrouvée sur la scène du Pays de la Sagouine, à Bouctouche, au

Nouveau-Brunswick pour y faire une audition devant public et jury.

L’expertise de Luc Morin au Congrès de

l’AMQLuc Morin, enseignant au département

de Mathématiques du Cégep de Trois-

Rivières, était l’un des conférenciers lors

du 57e Congrès de l’Association Mathé-

matique du Québec (AMQ) qui s’est tenu

à Québec au Collège militaire royal de

Saint-Jean les 11 et 12 octobre derniers.

Le thème du congrès était « Les Mathématiques québécoises de la

planète Terre ». Plusieurs professeurs, enseignants et étudiants des

niveaux secondaire et collégial étaient présents.

Les conférenciers devaient s’inspirer de l’utilité de notre planète pour

les mathématiques et non pas de ce que les mathématiques peuvent

faire pour la Terre. C’est dans cette optique que M. Morin y a présenté

un atelier dont le titre était : Tablettes « tactiles » vieilles de 4 000 ans !

La Trifluvienne Linda Christofferson Dugré a été finaliste afin de tenter de devenir

la prochaine Sagouine.

22 Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013

C’est sous la neige que s’est amorcée l’aventure de 10 étudiants du Cégep de Trois-Rivières

lors de leur expédition en Europe du 27 mai au 15 juin dernier.

Ces jeunes aventuriers, désireux de parcourir le sen-tier mythique du Tour du Mont-Blanc, ont dû faire face à dame Nature et modifier l’itinéraire initial en raison de l’abondance de la neige en haute montagne, rendant impraticables certaines sections du parcours.

Malgré tout, ils ont été en mesure de réaliser plusieurs activités en France, en Suisse et en Italie. Mention-nons notamment une visite de Chamonix en vélo de montagne, une initiation à l’alpinisme sur la Mer de Glace, la visite de l’Aiguille du Midi ainsi que de deux villes au caractère médiéval, Aosta et Annecy.

De plus, les étudiants ont eu la chance de vivre une expérience de Via Ferrata à Passy. Le parcours aérien de 500 mètres donnait véritablement l’impression d’avoir les pieds dans le vide.

Dépasser ses limitesUn des objectifs de cette aventure était de réaliser l’ascension du « Gran Paradiso » en Italie. Ce sommet de 4 061 mètres d’altitude est le plus haut du massif du Grand Paradis. Après un départ dans la nuit et près de 5 heures de montée, le sommet fut atteint par la majorité des étudiants. Cette expérience restera gravée dans leur mémoire en raison de l’effort et de la difficulté que ce type d’activité demande.

L’expérience d’une vie au « Gran Paradiso »

Le Cégep de Trois-Rivières rend hommage à une centaine d’athlètes Diablos

Le Service des sports du Cégep de Trois-Rivières et

la Corporation Les Diablos ont tenu la soirée « Hommage aux finissants 2013 » le 23 avril dernier.

Une quarantaine d’étudiants-athlètes ont été honorés, soit en tant que recrues de l’année ou en tant qu’athlètes les plus utiles à leur équipe.

Athlètes de l’annéeLes athlètes de l ’année pro-viennent tous deux de l’équipe de natation : Gabrielle Cyr et Guillaume St-Pierre-Leblanc. Les performances des deux athlètes ont permis à leur équipe de finir 2e de la section nord-est en saison régulière et 5e au championnat provincial du RSEQ. Lors de ce championnat, Gabrielle a remporté

la médaille d’or du 100 mètres brasse ainsi que du 50  mètres brasse en battant un record col-légial. Guillaume a, pour sa part, remporté la médaille d’argent aux 50 et 100 mètres brasse.

On a aussi profité de la soirée pour rendre hommage aux 103 finissants en leur remettant une plaque souvenir de leur passage au sein des équipes Diablos : « La mission de la Corporation Les Diablos est notamment d’en-courager le sentiment d’apparte-nance des athlètes aux Diablos. Le nombre d’athlètes réunis ce soir nous fait chaud au cœur et nous encourage à continuer », a exprimé le président de la

Corporation Les Diablos, M. Sylvain Desbiens.

Le club de plein air La Cordelle remercie ses partenaires qui ont contribué à la réalisation du projet, La Fondation du Cégep de Trois-Rivières et l’Association générale des étudiants.

Le prochain projet « Expédition Maroc » se déroulera du 26 mai au 9 juin 2014.

Les athlètes Diablos par excellence pour l’année 2013 : Guillaume St-Pierre-Leblanc et Gabrielle Cyr. Ils sont entourés de Sylvain Desbiens, président de la Corporation

Les Diablos, et de Daniel Tessier, coordonateur du Service des sports du Cégep de Trois-Rivières.

AU JEU

Le bulletin d’information du Cégep de Trois-Rivières | Vol. 40, no 1 | Novembre 2013 23

La délégation du Cégep de Trois-Rivières au Grand défi Pierre Lavoie.

Le Cégep de Trois-Rivières a pris part

au Grand défi Pierre Lavoie les 14, 15 et 16 juin derniers.

Lors de ces trois journées, une délégation de 30 étu-diants a relevé le défi de courir 500  km entre La Baie et Montréal, et ce, pendant 50 heures, jour et nuit, sur une distance de 500 km, en duo et en alternance, à raison de 1 à 2 km à la fois. Concrè-tement, cela représentait environ 42  km par per-sonne, soit l’équivalent d’un marathon. Une équipe de huit encadreurs composée d’employés du cégep ont accompagné les étudiants dans cette aventure.

Un plus pour la réussiteRappelons que le Cégep de Trois-Rivières est l’un des quatre collèges québécois à avoir fait partie d’un projet pilote visant à implanter le Grand défi Pierre Lavoie au collégial. Son objectif était d’amener les jeunes sédentaires à modifier leurs habitudes de vie ce qui cadre parfaitement avec la mission du cégep. L’établissement ayant fait de la promotion de la santé l’un des objectifs de son plan stratégique de développement. « Ce projet a eu un succès inespéré tant en ce

Le Cégep relève le Grand défi Pierre Lavoie

Une année record pour la Course du printempsLa 28e Course du prin-

temps, qui s’est tenue le 28 avril dernier au Cégep de Trois-Rivières, a été mar-quée par deux records : un record de participation et un record de temps.

En effet, un millier de cou-reurs ont pris part à l’un ou l’autre des départs, soit 400 de plus que l’an dernier. De plus, les conditions météo parfaites ont permis à Jessy Lacourse de courir le 5 km en 18,05 minutes, une nouvelle marque dans l’histoire de l’évènement.

Aux habitués, qui profitaient de cette première course chronométrée de la saison en Mauricie, se sont ajouté plusieurs membres du per-sonnel ainsi que des étudiants du Cégep de Trois-Rivières. En effet, l’évènement clôturait les 10 semaines du Défi santé de l’hiver, une activité qui encourage la population collégiale à adopter de saines

habitudes de vie. De plus, plusieurs écoles et clubs de course de la région arboraient fièrement leurs couleurs. Les organisateurs notent même la participation de coureurs venant d’aussi loin que le Nunavik et Calgary !

Pour Julie Deshaies, ensei-gnante au Cégep de Trois-Rivières et membre du comité o rg a n i s a t e u r, c e s u c c è s démontre la force qui ras-semble la grande confrérie des coureurs : « Un fait est reconnu de tous les bénévoles qui ont contribué au bon

déroulement de la journée : les quelques 1000 participants étaient patients et courtois, dynamiques, et ont fait preuve d’un grand esprit sportif. » Une raison de plus d’être fier de la communauté des coureurs de la Mauricie et d’ailleurs !

qui concerne la mobili-sation et la persévérance des étudiants que dans l ’engagement du per-sonnel qui soutenait les étudiants afin de leur permettre d’atteindre leur objectif de dépas-sement de soi », indique madame Lucie Hamel, directrice adjointe aux études et initiatrice du projet.

Un engouement inespéréL’hiver dernier, signe que l’activité a trouvé écho auprès de la population

étudiante, 141 personnes avaient payé leur inscription et rempli la fiche d’engament pour tenter de se tailler une place au sein de l’équipe du cégep. Par la suite, elles ont toutes pris part à un entrai-nement personnalisé de 15 semaines. Pour se qualifier au défi, elles devaient réaliser trois périodes d’entrainement par semaine, dont au moins deux au collège.

« Trente étudiants ont été sélectionnés, tous ont développé de meil-leures habitudes de vie, ce qui est assez exceptionnel comme résultats. Le Cégep de Trois-Rivières sera surement au rendez-vous pour le défi 2014 », souligne Mme Hamel.

AU JEU

La Fondation Sport-Études a pour mission de sou-tenir financièrement les athlètes de haut niveau qui poursuivent des études supérieures afin :

• de contribuer à leur persévérance scolaire et à l’obtention de leur diplôme;

• de reconnaitre leurs efforts et leur excellence scolaire et sportive.

Toutes nos félicitations à Laurie Dumas.

La cycliste Laurie Dumas a reçu, le 23 mai dernier, une des 30 bourses

sport-études de 500 $ que la Fondation Desjardins, partenaire de la Fondation Sport-Études, a remis cette année à de jeunes athlètes qui se sont distingués par l’excellence de leurs études et de leurs performances sportives.

La saison dernière, Laurie a vécu sa pre-mière expérience dans un peloton interna-tional en participant au Grand Prix Cycliste de Gatineau. Cet été, elle a visé le podium à des courses des Mardis cyclistes de Lachine ainsi qu’à d’autres épreuves du calendrier québécois.

Étudiante en Sciences humaines au Cégep de Trois-Rivières, Laurie poursuivra des études universitaires en psychologie pour ensuite se spécialiser au doctorat en Psy-chologie légale.

Depuis l’an dernier, Laurie agit à titre d’entraineuse pour une équipe de développement en cyclisme sur route en Mauricie. Elle travaille avec des jeunes âgés de 6 à 15 ans. « J’aime agir comme modèle pour eux afin qu’ils voient qu’il est possible de se concentrer sur les études et sur le sport que nous pratiquons », indique-t-elle.

La Dépêche est produite par le Service des communications et des affaires corporatives du Cégep de Trois-Rivières, 3500, rue De Courval, C.P. 97, Trois-Rivières (Québec), G9A 5E6 Téléphone : 819 376-1721, poste 2701, local : HB-1134

Rédacteurs en chef : Martin Sylvestre et Geneviève Bouffard

Collaborateurs : François Berthiaume, Isabelle Bourque, Kim Burton, Olivier Matte, Lise Rompré, Raymond-Robert Tremblay.

Révision des textes : Émilie Boisclair

Infographie : Danielle Boudreau

Acheminez vos textes par courriel à communications@cegeptr.qc.ca

Imprimé sur papier recyclé 100 % postconsommation fabriqué au QuébecLa Dépêche est rédigée conformément aux rectifications orthographiques en vigueur.

Le cinquième Défi Diablos aux entreprises, qui s’est tenu le

28  septembre dernier, a permis d’amasser plus de 19 000 $ au profit des équipes Diablos du Cégep de Trois-Rivières.

Lors de cette journée, 31 équipes formées de représentants d’entreprises et d’orga-nismes de la région se sont mesurées dans le cadre de 9 épreuves sportives et 9 épreuves loufoques. Environ 125 ath-lètes bénévoles et leurs entraineurs ont participé à l’organisation et à la tenue de cet évènement, en collaboration avec les membres de la Corporation Les Diablos.

L’équipe de Deloitte a remporté les grands honneurs de cette compétition amicale. L’équipe de RBC Dominion valeurs mobilières est, pour sa part, montée sur la deuxième marche du podium,

Défi Diablos aux entreprises : 19 000 $ au profit des équipes Diablos du Cégep de Trois-Rivières

Laurie Dumas récipiendaire d’une bourse de la Fondation Sport-Études

AU JEU

Impression : Imprimerie Pigale

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec D-745-493

ISSN : 0317-0632

alors que l’équipe de Canadian Tire a pris la troi-sième place. Grande gagnante des deux dernières éditions l’équipe de Maskimo construction s’est

Le Cégep rend hommage à Jonathan Beaulieu Richard

Le 24 avril dernier, le Cégep de Trois-Rivières a souligné les mérites de l’un de ses diplô-més et ancien joueur Diablos, le footballeur Jonathan Beaulieu-Richard. Secondeur des Carabins de l’Université de Montréal, le foot-balleur a été repêché par les Tigers Cats de Hamilton, une équipe de la Ligue canadienne de football.

L’équipe de Deloitte, grande gagnante de la cinquième édition du Défi Diablos aux entreprises

Jonathan Beaulieu-Richard entouré de Raymond-Robert Tremblay, directeur général du Cégep de Trois-Rivières et Martin Croteau, entraineur-chef

de l’équipe de football des Diablos

Laurie Dumas (lauréate) est entourée de Sébastien Fyfe (directeur général Alliance sport-études), Lucie Comeau

(directrice des études), Pierre Gagnon (gouverneur de la Fondation Desjardins)

méritée la bannière de l’équipe la plus endiablée.

Lors de la cérémonie de remise de médailles, le président de la Corporation Les Diablos, M. Sylvain Desbiens, a cha-leureusement remercié toutes les per-sonnes qui ont contribué au succès de l’évènement : « Je tiens particulièrement à souligner la contribution de notre pré-sident d’honneur M. Yves Lacroix, direc-teur général de l’usine GL&V Fabrication de Trois-Rivières, qui a permis au Défi Diablos aux entreprises de passer de 21 équipes l’an dernier à 31 équipes cette année. Cette journée n’aurait pas été pos-sible sans l’implication du Cégep de Trois-Rivières, de ses étudiants-athlètes ainsi

que des entraineurs de la grande famille Diablos. De plus, le succès de notre activité va de pair avec l’apport de nos commanditaires majeurs : Plante Sports Excellence, Cora, Genivar et le Groupe RBC Dominion valeurs mobilières. »

La Corporation Diablos tiendra son sixième Défi Diablos aux entreprises le 27 septembre 2014.