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www.swissphone.com Edition 2 | 2009 Le magazine de Swissphone pour la sécurité publique & l'industrie Optimisation de la recherche de personnes à la Clinique de Mannheim grâce à l I.SEARCH Page 8 Un exploitant de réseau belge certifie le RES.O Page 4 Récepteurs ATEX utilisés dans les champs pétrolifères d’Oman Page 6

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s.press année 2009 édition 2

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www.swissphone.com

Edition 2 | 2009

Le magazine de Swissphone pour la sécurité publique & l'industrie

Optimisation de la recherche de personnes à la

Clinique de Mannheim grâce à l’I.SEARCH Page 8

Un exploitant de réseau belge certifie le RES.O Page 4

Récepteurs ATEX utilisés dans les champs pétrolifères d’Oman Page 6

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INSIDE

SOMMAIRE

Editorial 03

PRODUITS

Belgique : récepteurs Swissphone en service par milliers 04

Oman : communication assurée dans les champs pétrolifères 06

SOLUTIONS

Mannheim : les collaborateurs peuvent être atteints sur toute l'aire de l'hôpital 08

SOLUTIONS

Logiciel d’importation : gain de temps pour la gestion de banques de données 10

Ulm : nouveau système pour le centre de traitement de l’alerte intégré 12

BACKGROUND

Une innovation « orientée clientèle » 14

ÉVÈNEMENTSSwissphone est en route 16

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EDITORIALChers clients, chers partenaires commerciaux,

Aujourd’hui dans le monde, la radiomessagerie est reconnue sans conteste comme la solution d’alarme la plus fiable et la plus économique. Ces quarante dernières années, Swissphone a déve- loppé et perfectionné en permanence l’alarme par récepteurs. Le standard initial – qui comprenait des récepteurs vocaux analogiques avec un sys- tème d’adressage de deux à cinq tonalités – a fait place à des récepteurs numériques modernes avec transmission de textes à tous les groupes de destinataires imaginables, cela avec ou sans chiffrage.

Swissphone a réussi actuellement à se démarquer une nouvelle fois en matière d’alarme : avec l’inté- gration du canal d’acquit, Swissphone réinvente l’alarme. Alors que la radiomessagerie moderne a atteint un niveau de perfectionnement optimal, le canal d’acquit ouvre de nouvelles perspectives en matière de gestion des ressources. Par exemple avec les appels de test silencieux qui permettent de connaître en tout temps les forces d’intervention susceptibles d’être disponibles. Cette fonction

« Que se passerait-il si » n’est que l’une des nombreu- ses possibilités du nouveau terminal d’alarme RES.O proposé par Swissphone. D’importants exploitants de réseau ont déjà adopté le nouveau terminal d’alarme de Swissphone dans leur por- tefeuille (voir page 4).

Je serais heureux que l’édition actuelle du « s.press » constitue pour vous une source de suggestions pour vos futures solutions d’alarme. Si vous avez d’autres idées et désirs en matière de solutions d’alarme, n’hésitez pas à nous les communiquer : mes collaborateurs et moi-même nous réjouissons de vos demandes.

Helmut Köchler

Helmut Köchler, Président du conseild’administration

Le magazine de Swissphone pour la sécurité publique & l'industrie

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PRODUITS

Auteur : Thomas Bloem · Sales Manager, Swissphone Telecom AG, Samstagern

En service par milliers en Belgique : les récepteurs

de la série DE900

Au cours des quatre ans passés, des milliers de ré-cepteurs numériques Swissphone de la famille des DE900 ont été mis à la disposition de la quasi-tota-lité des casernes belges de sapeurs-pompiers. Pour les deux prochaines années également, en plus des prestations se rapportant au réseau d’alarme national, A.S.T.R.I.D. proposera presque exclusive-ment des récepteurs de Swissphone.

Nouveaux récepteurs dans l’assortiment

A.S.T.R.I.D. exploite un réseau national de radio-messagerie et un réseau Tetra, tous deux étant desti-nés à la sécurité publique belge. La livraison des récepteurs Swissphone ainsi que le suivi de la clientèle sont assurés par le partenaire local de distribution Zenitel Belgium, à Zellik, près de Bruxelles. En plus des récepteurs établis DE900, DE920 et DE920Ex,

A.S.T.R.I.D. a ajouté à son assortiment deux nouveaux modèles de Swissphone : le DE925-Tricolore et le RES.O. Le DE925 dispose d’un afficheur à cinq lignes, d’une sortie acoustique améliorée ainsi que du blo-cage des touches avec demande PIN. Il est dispo-nible en blanc, en rouge et en gris.

L’acquit permet d’accroître l’efficacité

Le RES.O, qui compte parmi les appareils les plus récents de Swissphone, représente bien plus qu’un simple récepteur. L’alarme est certes toujours assu-rée au moyen de la radiomessagerie éprouvée et fiable. Mais désormais, il est possible d’envoyer des ac-quits techniques et tactiques (« je viens », « je ne viens pas ») grâce au module intégré GSM-/GPRS. De plus, il est possible de localiser les forces d’inter-vention.

Pour la deuxième fois déjà, l’exploitant de réseau belge A.S.T.R.I.D. a opté pour des récepteurs de Swissphone. Depuis bientôt quatre ans, les récepteurs numériques éprouvés DE900, DE920 et DE920Ex sont utilisés continuellement par la plupart des sapeurs-pompiers. Le DE925-Tricolore et le RES.O font désormais aussi partie de l’assortiment.

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Le magazine de Swissphone pour la sécurité publique & l'industrie

En service par milliers en Belgique : les récepteurs

de la série DE900

Faisant partie d’une solution globale et intégrée à un centre de traitement de l’alerte, le RES.O permet aux équipes de transmettre à la seconde des infor-mations importantes quant au nombre des forces engagées aux commandes des sapeurs-pompiers. Ils peuvent par exemple savoir immédiatement com-bien d’hommes peuvent participer à une interven-tion. Jusqu’ici, les sapeurs-pompiers devaient s’an-noncer ou se désister en s’adressant à la centrale téléphonique. Grâce au RES.O, une simple pression de bouton suffit.Les plus grands fournisseurs de centres de traite-ment de l’alerte de Belgique AEG et Zenitel ont déjà intégré cette fonction à leurs systèmes.

Le RES.O certifié par A.S.T.R.I.D.

Pour garantir un trafic radio parfait, A.S.T.R.I.D. soumet préalablement tous les appareils qu’elle recommande à un contrôle complet. De nombreux critères techniques et fonctionnels sont examinés. Les terminaux mobiles ne sont officiellement certifiés qu’après leur validation pour le réseau A.S.T.R.I.D.

Le RES.O est le premier appareil avec acquit intégré et localisation qui satisfait à toutes les exigences d’A.S.T.R.I.D. et il est recommandé pour assurer le succès et la sécurité des interventions des sapeurs-pompiers, de la police et des organisations de sauve-tage.

Chiffres relatifs à la Belgique

Surface 30'528 km2

Habitants 10,5 millionsRégions 11Sapeurs-pompiers 250

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PRODUITS

La société étatique « Petroleum Development Oman » (PDO) exploite plus de 125 champs pétrolifères et d'extraction du gaz en Oman. Les champs présentent un grand danger potentiel, en particulier celui de l’incendie : il suffit par exemple d’une fuite de gaz ou de pétrole pour déclencher un feu. Sur cette aire aux vastes dimensions, la communication avec les employés représente également un défi supplé-mentaire.Le système de radiomessagerie, permettant jusqu’ici de communiquer avec les collaborateurs et de les rechercher sur les champs pétrolifères, a pris de l’âge et a été remplacé par un nouveau système de Swissphone. Le système I.SEARCH de Swissphone garantit une grande fiabilité ainsi qu’une couverture radio POCSAG complète. Les collaborateurs et les collaboratrices de PDO ont de plus été équipés de récepteurs ATEX, prescrits dans les zones présentant un danger d’explosion.

Protection contre les explosions

Le document de référence pour l’homologation des appareils utilisés dans les zones présentant un danger d’explosion est la norme européenne ATEX. Elle fixe différentes exigences pour les appareils en fonction du risque potentiel. La durée de la mise en danger ainsi que le type de gaz susceptible de pré-senter un risque jouent un rôle important pour cela.Ainsi, la norme ATEX définit la zone 0 comme un lieu dans lequel l’atmosphère ambiante présente un

risque d’explosion permanent ou de longue durée; ou, concrètement, pendant plus de mille heures par an. C’est le cas de l’intérieur d’un réservoir. La zone 1 se rapporte aux lieux présentant un danger ré-gulier, soit entre dix et mille heures par an. Il s’agit par exemple des alentours d’une zone de transbor-dement de liquides facilement inflammables. La zone 2 présente un risque d’explosion de manière sporadique ou pendant une courte durée, jusqu’à dix heures par an. C’est le cas d’un accident de la circulation ou d’une conduite de gaz défectueuse.Les récepteurs ATEX de Swissphone sont homolo-gués pour les zones 1 et 2.

Pour l’utilisation dans les champs pétrolifères

Les catégories de risque d’explosion et les classes de températures représentent d’autres critères importants des normes ATEX. Elles déterminent les mélanges gaz-air dans lesquels les appareils peu-vent être utilisés. Les appareils du groupe d’explosion IIA (voir tableau) ne doivent pas être employés pour des gaz du groupe IIB et les appareils des groupes IIA et IIB ne doivent pas l’être pour des gaz du groupe IIC. Inversement, il est permis d’utiliser un appareil du groupe IIC avec des gaz des groupes IIA et IIB. L’appareil ATEX de Swissphone a été ho-mologué pour la catégorie de risque d’explosion la plus élevée IIC et peut donc être utilisé dans toutes les catégories.

Auteur : Simon Ulrich · Product Manager, Swissphone Telecom AG, Samstagern

Communication rapide et sûre dans les champs pétrolifères d’Oman

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Le magazine de Swissphone pour la sécurité publique & l'industrie

Les appareils correspondent aussi à des classes de températures, lesquelles se rapportent aux différents points d’inflammation des gaz et des vapeurs. Dans ce cas, il est tenu compte du fait qu’une surface chaude peut mettre le feu à un environnement explo-sif. Le DE920Ex de Swissphone est homologué pour la classe de température T4. Cela signifie que le boîtier du récepteur ne doit jamais être plus chaud que 135 °C – par exemple lors d’un court-cir-cuit. Le DE920Ex de Swissphone assure donc une protection contre l’explosion de pratiquement tous les gaz et il est prédestiné à une utilisation dans les champs pétrolifères.

Système de construction redondant

Les récepteurs ATEX utilisés en Oman reçoivent les messages grâce au système I.SEARCH. Le système de PDO se compose d’un dénommé maître I.SEARCH et de douze esclaves I.SEARCH – chacun étant attribué à un champ pétrolifère. Le maître I.SEARCH est redondant. Il se compose de deux unités iden-

tiques : l’une d’elles est toujours active, la deuxième se trouve en mode de veille. En cas de panne de la partie active, l’unité en mode de veille prend automa-tiquement la relève.Les messages peuvent être envoyés aux employés depuis chaque poste de travail raccordé au réseau d’entreprise, par un e-mail client ou un navigateur web. Toutes les configurations ainsi que l’adminis-tration des utilisateurs peuvent être effectuées depuis chaque poste de travail par l’interface web. Le sys- tème I.SEARCH d’Oman a pu être mis en service déjà quatre mois après sa livraison. Pendant deux jours, Swissphone était sur place et a formé le personnel pour l’utilisation du système et la programmation des récepteurs.

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CATÉGORIES DE RISqUE D’EXPLOSION

Classes de températures et catégories de risque d’explosion de la norme ATEX

Classe de températures IIA IIB IIC

T1 max. 450 °C acétone, ammoniaque, benzol– pur, acide acétique, éthane, éthylchloride, monoxyde de car- bone, méthane, méthanol, phénol, propane, toluène

gaz de ville (éclairage) hydrogène

T2 max. 300 °C alcool éthylique, n-butane, Cyclohexane, anhydrite d’acide acétique

éthylène éthine (acétylène)

T3 max. 200 °C benzine – général, gazole, kérosène, huile de chauffage

éthylèneglycol, sulfure d’hydrogène

T4 max. 135 °C acétaldehyde éther éthylique T5 max. 100 °C T6 max. 85 °C sulfure de carbone

Zone 0Zone 1Zone 2

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SOLUTIONS

Université de médecine de Mannheim :

la recherche de collaborateurs est plus facile que jamais

Auteur : Patrick Utzinger · Product Manager, Swissphone Telecom AG, Samstagern

L’« Université de médecine de Mannheim » dispose d’environ 4500 collaboratrices et collaborateurs à temps plein et partiel. Ils traitent chaque année environ 246000 patientes et patients. Avec un tel nombre de collaborateurs et de patients, la coor-dination du personnel joue un rôle important. De plus,

selon les situations, chaque seconde compte dans la vie quotidienne d’un hôpital. Il est donc primor-dial que les spécialistes médicaux et le personnel soignant nécessaire puissent être mobilisés en cas d’urgence.

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Le magazine de Swissphone pour la sécurité publique & l'industrie

350 personnes par heure

A la Clinique de Mannheim, jusqu’à 350 personnes sont recherchées chaque heure au moyen de l’ins-tallation de recherche de personnes (IRP). Cela pré-cisément dans un hôpital où de nombreux bâti-ments médicaux ainsi qu’une importante technique d’infrastructure doivent être contrôlés et si néces-saire entretenus le plus rapidement possible en cas de besoin. C’est la seule façon de garantir qu’une exploitation soit irréprochable.L’installation de recherche de personnes de la clinique est désuète et les récepteurs ont fait leur temps. La nouvelle installation devait bien sûr offrir des fonc-tionnalités supplémentaires, assurer la transmission numérique des messages et supprimer les restrictions quant à la longueur des textes à envoyer. Pour Konrad Schuhmann, chef de la technique de commu-nication de la clinique, il était aussi important de disposer d’un système radio autonome, couvrant la clinique dans sa totalité. Le système I.SEARCH de Swissphone a été retenu.

Système doublement sécurisé

Avec le système I.SEARCH basé sur Linux, Swiss-phone a été en mesure de répondre à toutes les exigences. Quelque treize émetteurs POCSAG as-surent désormais une couverture complète sur le vaste site et au sein des bâtiments. L’aire de la cli-nique comprend une surface d’environ 210'000 m2 avec de nombreux complexes de bâtiments, des sous-sols et des couloirs.Les émetteurs ont été reliés à l’unité de centrale I.SEARCH par le câblage téléphonique actuel de la clinique. Pour le contrôle du réseau radio, chaque émetteur possède une surveillance avec acquit. De plus, un écran récepteur relié à la centrale surveille les messages émis.L’unité de centrale est aussi redondante et se com-pose de deux unités I.SEARCH. L’une d’elles est toujours active, la deuxième se trouve en mode de

veille. Si le maître actif subit une panne partielle ou totale, le maître en mode de veille prend la relève, c’est la deuxième unité qui est alors activée.

Fonctions meet me et call me

L’unité centrale est reliée à l’installation téléphonique de la clinique par un serveur vocal novateur, effica-ce et redondant. Il permet la recherche de personnes avec les services dénommés « call me » et « meet me ». Pour le « call me » la personne appelle le numéro du service central automatique, compose ensuite le numéro du collaborateur recherché sur le téléphone puis pose le combiné. Le collaborateur recherché est immédiatement informé qu’il doit sélectionner le numéro d’appel de la personne qui a besoin de lui.Avec « meet me », la personne appelle le service cen-tral, doit prononcer le nom du collaborateur recher-ché au téléphone et reste en ligne. Un numéro de té-léphone est communiqué au collaborateur recher-ché. Lorsqu’il le sélectionne, il est directement mis en communication.

Les absences sont affichées

Quelque 100 chargeurs multiples permettent une ges-tion efficace des absences. L’absence d’une per-sonne est affichée automatiquement à la centrale dès que le récepteur se trouve dans le chargeur. Dans un tel cas, le message de recherche peut également être envoyé par SMS au téléphone mobile du col-laborateur. Ainsi, les collaboratrices et les collabora-teurs de la clinique peuvent aussi être atteints à l’extérieur de l’aire de l’hôpital.Les messages de recherche peuvent être envoyés depuis chaque poste de travail, par e-mail ou navigateur web, aux collaborateurs. Toutes les con-figurations, l’administration des utilisatrices et des utilisateurs ainsi que des contacts d’alarme pour les appareils techniques peuvent être exécutés depuis chaque poste de travail par l’interface web.

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SOLUTIONS

Auteure : Angelika Maier · Marketing, Swissphone Systems GmbH, Stuttgart

Un logiciel d’importation permet de gagner du temps lors de la gestion de la banque de données

Ce logiciel d’importation évite une grande partie de l’introduction manuelle des données qui nécessite beaucoup de temps et de personnel. Grâce à lui, toutes les données importantes pour le système de centre de traitement de l’alerte – telles la région, la ville ou différentes parties d’un lieu (voir exemples encadrés) – sont importées automatiquement dans

la nouvelle banque de données. Les clients de Swiss-phone utilisent aussi souvent ce logiciel d’importation pour l’intégration de données se rapportant aux lieux : il s’agit d’objets comme les hôpitaux et les écoles, avec situation géographique exacte. En effet, l’affi-chage précis des lieux d’intervention est indispen-sable pour les sapeurs-pompiers, les services de

Durant la première phase de projet d’installation d’un nouveau système pour centre de traitement de l’alerte, il faut introduire les données existantes. Pour simplifier l'introduction des données, Swissphone Systems dispose, à titre de fournisseur de centres de traitement de l'alerte, d'un logiciel d'importation unique en son genre, développé à l'interne. Il permet d’intégrer les données provenant d’un système étranger à la banque de données de « secur.CAD ».

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Un logiciel d’importation permet de gagner du temps lors de la gestion de la banque de données

sauvetage ou la police. Ce logiciel d’importation per-met bien sûr d’intégrer d’autres données telles que les moyens d’intervention, les forces d’intervention avec médecins, gardes de sauvetage et sapeurs-pompiers, ainsi que les possibilités de les joindre.

Correction d’erreurs lors de l’importation de données

Alors que l’introduction manuelle des données com-porte un grand risque d’erreurs, l’utilisation de ce logiciel d’importation assure la cohérence (absence de contradictions) des données, au même titre que la sécurité de l’échange de celles-ci. Le processus d’importation s’effectue en deux étapes : le contrôle et l’introduction à proprement parler des données dans la banque. Durant le processus de contrôle, le système détecte certaines erreurs comme les champs trop longs, un formatage erroné des dates et des valeurs numériques ainsi que des différences dans les nombres des champs.Les incohérences, c’est-à-dire les groupes de don-nées contradictoires ou non ordonnées, sont ex-clues de l’importation et reportées dans un tableau d’erreurs, pour examen. Sur la base de cette liste, la personne chargée du suivi des données peut dé-cider de la suite des opérations, effacer ces champs erronés, les modifier ou introduire d’autres champs dans la structure des données. Dans un deuxième temps, les données sont reprises dans la banque de données avec les corrections et con-trôlées une nouvelle fois.

Autres possibilités d’utilisation du logiciel d’importation

L’importation des données depuis un système étran-ger lors de l’achat de « secur.CAD » n’est qu’une des nombreuses possibilités offertes par ce logiciel d’importation. Il s’utilise aussi pour l’actualisation d’une ancienne version de « secur » : dans ce type de banque de données, les tableaux qui sont à la base du système de centre de traitement de l’alerte sont déjà complétés par des données. Lors d’une mise à niveau, les données encore actuelles après une comparaison sont ajoutées à celles acquises récemment.

Elaboration de données de base dans un système de traitement de l’alerte

La présentation hiérarchique précise des structures locales et d’administration représente les données de base du système d’un centre de traitement de l’alerte. Pour pouvoir présenter avec précision un site d’intervention ou un site lors de la prise d’appel, il faut par exemple que les niveaux hiérarchiques suivants soient reliés entre eux : pays, cantons, ré-gions, districts, villes et communes, sites, rues, segments de rues et objets par numéro de maison.La liaison de ces données isolées sous forme de groupe de données est assurée par une dénommée « clé étrangère », qui se compose d’un code de chiffre et de lettres, sur la base duquel chaque groupe de données peut être identifié avec certitude.

« Notre système comporte tous les numéros des maisons des cantons de Zurich et de Schaffhouse, ce qui représente un total d’environ 800000. Ils sont référencés géographiquement, de telle sorte que dans chaque cas, la position géographique puisse être déterminée avec précision. Les actuali-sations régulières des adresses existantes sont

indispensables à notre travail. Avec le logiciel d’im-portation ‹ secur.CAD ›, cette tâche est effectuée rapidement et de manière fiable. Avec une telle quan-tité de données, l’actualisation manuelle signifierait des semaines de travail et serait pratiquement im-possible régulièrement. »

Olivier Béguin, assistance de la centrale d’intervention de l’aéroport, protection et sauvetage

Le magazine de Swissphone pour la sécurité publique & l'industrie

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SOLUTIONS

Nouveau système pour le centre de traitement de l’alerte intégré d’Ulm

Depuis 2001, le centre de traitement de l’alerte pour le sauvetage et les sapeurs-pompiers d’Ulm ont été réunis sous un même toit : leurs deux infrastructures, désormais installées auprès de la garde principale des sapeurs-pompiers d’Ulm, sont reliées par le système commun de traitement de l’alerte « secur.CAD » sous forme de « centre intégré de traitement de l’alerte ».

Auteure : Angelika Maier · Marketing, Swissphone Systems GmbH, Stuttgart

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Le magazine de Swissphone pour la sécurité publique & l'industrie

Sise sur les bords du Danube, la ville d’Ulm compte quelque 120000 habitants. S’y ajoutent les pen-dulaires, les visiteurs et les étudiants de l’Université d’Ulm pour lesquels les sapeurs-pompiers et les services de sauvetage sont chargés de la sécurité. Leur secteur d’attribution comprend aussi le dis-trict d’Alb-Donau où demeurent plus de 190000 ci-toyens. Il s’étend sur une surface de 1357 kilomètres carrés. Au total, le centre de traitement de l’alerte des sapeurs-pompiers et des services de sauve-tage d’Ulm doit couvrir 1480 kilomètres carrés.

53000 interventions de sauvetage ou en cas d’incendie par année

Comme l’infrastructure d’Ulm est celle d’une grande ville, avec un intense trafic entrant, comprenant les points de jonction des autoroutes A7 et A8, des routes nationales, des lignes ferroviaires et un caractère industriel, de nombreuses tâches incombent aux sa-peurs-pompiers. En plus de la lutte contre l’incen-die, ils doivent assurer des prestations d’aide techni-que (par exemple lors des quelque 100 accidents de la circulation par année), ainsi que des interven-tions pour le transport de marchandises dangereu-ses et des interventions de protection de l’environ-nement.Chaque année, quelque 50000 interventions et transports incombent aux « services de sauvetage », auxquels s'ajoutent quelque 2000 interventions

pour les sapeurs-pompiers du secteur municipal d'Ulm et environ 1200 pour ceux du district d'Alb-Donau. Pour les assurer, près de 371 sapeurs-pompiers et 60 véhicules de sauvetage sont à dis-position, en plus de 5 unités de protection en cas de catastrophe disposant de nombreux véhicules. Tous sont désormais alertés et attribués à des opérations grâce au nouveau « secur.CAD ».

« secur.CAD » pour une efficacité accrue

Alors que le « secur.CAD » est déjà utilisé depuis des années par les centres de conduite des sauvetages et a fait l’objet d’une remise à jour, l’ancien système des sapeurs-pompiers d’Ulm a maintenant été rem-placé. Grâce au « secur.CAD », les opérateurs du cen-tre de conduite des sauvetages et des sapeurs-

pompiers répondent ensemble, 24 heures sur 24, aux appels à l’aide de la population. Six postes de travail ont été aménagés à cet effet. Dans la salle de l’état-major, trois postes de travail sont prêts pour les cas d’exception lors de sinistres importants, alors que deux postes de travail sont disponibles pour les personnes chargées du suivi du système. Le client a été convaincu par les avantages de l’unifica-tion du traitement de l’alarme. En effet, « secur.CAD » permet notamment d’accroître l’efficacité d’une col-laboration entre les organisations. Les appels en-trants peuvent être pris soit par les opérateurs pour être traités immédiatement – indépendamment du fait qu’une intervention des sapeurs-pompiers ou des services de sauvetages soit nécessaire. Ou les opérateurs peuvent se contenter de répondre aux appels, d’intégrer les données dans le masque de saisie et de les transmettre pour traitement à l’orga-nisation concernée.

La meilleure sécurité contre les pannes

Pour assurer la meilleure sécurité possible du sys-tème contre les pannes, le système « Marathon » est utilisé comme solution de serveur pour la banque de données. Le « Marathon » est un serveur virtuel composé des deux serveurs principaux. En cas de panne de composants matériels isolés (par exemple la carte réseau d’un ordinateur et une mémoire de travail de l'autre), les fonctions sont reprises par l’autre ordinateur.En plus de l’alarme numérique, les sous-systèmes suivants ont été intégrés : alarme analogique, système de signalisation par radio, documentation vocale, réveil, SMS et alarme par fax, installations de détection d’incendie et téléphonie. Une réplica-tion du répertoire téléphonique du centre de traite-ment de l’alerte et de la technique de communica-tion du centre de traitement de l’alerte est désor-mais en place. Les adresses enregistrées dans le centre de traitement de l’alerte peuvent être re-prises dans l’annuaire téléphonique grâce à une fonction logicielle adéquate. Ainsi, le suivi des adresses n’est à exécuter qu’une seule fois. De plus, le centre de conduite des sauvetages et des sapeurs-pompiers d’Ulm dispose d’un système de détection des pannes signalisant les problèmes des différentes installations techniques aux collabo-rateurs du centre de traitement de l’alerte. Pour les sapeurs-pompiers d’Ulm, le système de gestion des sapeurs-pompiers « GeSys » a été ajouté. Il transmet les données fixes du personnel et des véhi-cules au système de traitement de l’alerte pour la facturation des interventions.

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BACKGROUND

Auteur: Angelo Walter Saccoccia · Chief Marketing Officer, Swissphone Telecom AG, Samstagern

Une innovation « orientée clientèle »

Les possibilités de configuration des terminaux selon les besoins de chaque client sont une évidence pour Swissphone. Alors que la radiomessagerie reste un moyen très sûr et rapide, utilisé pour les pro-cessus d’alarme, Swissphone est la première entre-prise intégrant les avantages marquants de la quit-tance et de la localisation à une toute nouvelle géné-ration d’appareils. Se basant sur sa longue expé-rience et un large savoir-faire, Swissphone conjugue les solutions éprouvées avec le modernisme et place une nouvelle fois des jalons novateurs en ma-tière d’alarme.

La proximité avec la clientèle conduit au succès

Les innovations résultent d’idées lumineuses. Pour que l’innovation puisse prendre naissance, les idées doivent être intégrées à la création de nouveaux produits, prestations de services et processus. En-suite, ces derniers doivent s’imposer sur le marché et être utilisés avec succès par les clients. Un pro-duit ne devient innovation que s’il est accepté par la clientèle et lui apporte une amélioration marquan-te. Il doit assurer au client une authentique valeur ajoutée. Il est donc important que les besoins de la clientèle soient identifiés jusque dans leurs moin-dres détails : l’innovation correspond-elle vraiment à un besoin de la clientèle? Ou supposons-nous seu-lement que les clients pourraient désirer ces innova-tions? Evaluer correctement les besoins des clients est une tâche importante qui n’est pas toujours aisée.

Pour assurer la réussite d’une coopération, l’inno-vation mise sur la plus grande proximité possible avec la clientèle et un dialogue fondé sur un esprit de confiance. Elle pose les jalons du développe-ment de produits novateurs.

Remise du prix de l’innovation

Outre de nombreux utilisateurs, les professionnels de la branche apprécient aussi la puissance novatrice de Swissphone, à savoir le degré d’innovation des deux derniers produits, les RES.O et TRIO SWISS-PHONE (voir encadré). Avec le RES.O, Swissphone optimise d’une manière notable la gestion des res-sources dans le secteur de l’alarme. Quant au TRIOSWISSPHONE, il permet d’accroître la sécurité des travailleurs isolés. Ces deux produits ont été récom-pensés par l’European Mobile Messaging Associa-tion (EMMA) et par le jury de la Préventica à Lyon.Lors de sa réunion annuelle à Varsovie (Pologne) au début d’octobre de l’année dernière, l’European Mobile Messaging Association (EMMA) a récom-pensé le nouveau terminal d’alarme RES.O de Swiss-phone en lui attribuant le Prix de l’innovation 2008. A la Préventica qui a eu lieu du 16 au 18 juin 2009 à Lyon, Swissphone a remporté le « Prix de l'Innova-tion » grâce au TRIO SWISSPHONE. La Préventica est placée sous l’égide du Ministère du travail et de la santé français. Le jury de la Préventica se compose notamment de représentants régionaux de la CRAM (Caisse Régionale d'Assurance Maladie)

En tête de l’innovation technologique pour les solutions d’alarme, Swissphone accorde une grande importance à optimiser ses produits, mais aussi à développer des solutions novatrices : pour cela, ses collaboratrices et ses collaborateurs peuvent compter sur un savoir-faire interdisciplinaire, un travail « orientée clientèle », plusieurs décennies d’expérience et la remarquable capacité novatrice de l’entreprise.

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Le magazine de Swissphone pour la sécurité publique & l'industrie

Rhône-Alpes et de la CRAM Auvergne, de l’Institut français de protection du travail INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), ainsi que de

différentes organisations telles la Commission de l’UE et l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail.

Le RES.O optimise la gestion des interventions

Le terminal RES.O continue certes de fonctionner grâce à la radiomessagerie basée sur la technologie POCSAG, qui a fait ses preuves. Mais il assure aussi les quittances tactiques et permet de localiser les forces d’intervention.Par le module GSM/GPRS intégré, le récepteur d’alarme est aussi capable de transmettre une quit- tance afin de communiquer s’il peut ou non parti- ciper à l’intervention. Le chef d’intervention est à même d'identifier immédiatement les effectifs des forces d'intervention réellement mobilisés. La fonction de quittance assure une gestion rapide et dans les détails des forces d’intervention. Le module GPS intégré au RES.O permet également de localiser un intervenant ou de déterminer son éloignement d’un point de référence. Cette comparaison de distance renseigne quant à la rapidité avec laquelle une per- sonne peut se rendre sur les lieux d’intervention. Elle permet aussi l’utilisation d'une alarme dans un secteur géographique défini. Cela signifie que ce sont les personnes se trouvant précisément dans le secteur d’intervention qui sont alertées.

Le TRIO SWISSPHONE accroît la sécurité au travail

Le TRIO SWISSPHONE révolutionne la chaîne de sau- vetage et accroît considérablement la sécurité des travailleurs isolés : le système dispose d’une fonction GSM d’appels d’urgence ainsi que d’un module de réception GPS. Si l’employé isolé accidenté est encore en état de réagir, il peut appeler immédia-tement les secours à l’aide d’une touche SOS. Les coordonnées géographiques sont transmises à la centrale avec l’appel d’urgence et affichées sur une carte. Par courriel, SMS ou radiomessagerie, l’opérateur de la centrale requiert alors immédiate-ment le soutien nécessaire auprès des unités de sauvetage adéquates.Si la personne accidentée ne peut plus réagir – par exemple lorsqu’elle a perdu connaissance – l’appel d’urgence doit être lancé automatiquement. Le sys- tème personnel d’appels d’urgence dispose de capteurs de posture, de mouvement et d’accéléra-tion, déclenchant automatiquement un appel d’urgence en cas d’immobilité pro- longée ou de chute.

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Agenda 2009

Date Manifestation Lieu Informations d’arrière-plan

du 15 au 17 octobre 116e Congrès national des St. Etienne (F) www.congres2009.pompiers.fr sapeurs-pompiers de France

les 5 et 6 novembre 5e Europäischer Bevölkerungs- und Bonn (D) www.behoerdenspiegel.de Katastrophenschutzkongress

du 17 au 20 novembre Sicherheit 2009 Zurich (CH) www.sicherheit-messe.ch

du 24 au 26 novembre PMRExpo 2009 Cologne (D) www.pmrexpo.com