Synthese materiax ceramique

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materiaux

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  • Mthodes de synthse

    La mthode cramique : raction solide haute temprature

    Obtenir, partir dun mlange de composs solides en poudres, en proportions stoechiomtriques, un nouveau produit par un traitement thermique appropri.

    A1 + A2 + BT, t, atm.

    polyphas monophas

    T, t, atm.

    exemple : MgO + Fe2O3 MgFe2O41200 C, 24h, air

    schma rcapitulatif :

    matires premires (poudres)

    broyagemlange

    mise en forme (schage) frittage (finition)

  • Les produits de dpart

    des oxydes simples : ZnO, Cr2O3, Fe2O3, NiO, MgO, ...

    des fluorures : BaF2 , CaF2, ...

    des carbonates : NaCO3, K2CO3, ...

    des sulfates : Na2SO4, ...

    des nitrates : CuNO3, ...

    des oxalates : Fe(COO)2, ...

    choix fonction de :

    proprits thermiques (temp. fusion, dcomposition, sublimation...)

    proprits chimiques : puret, comportement vis vis de l humidit, etc...

    disponibilit

    toxicit (sulfates et nitrates peuvent donner lieu des dgagements de vapeurs toxiques)

    morphologie de la poudre de dpart

  • Mlange et broyage

    amliorer la granulomtrie

    homogniser la poudre de dpart

    sec ou en milieu humide (solvants : eau, alcool...)

    appareils de laboratoire : mortiers en porcelaine ou en agate

    broyeurs mortiers, billes

    mortier en agate broyeur plantaire

    appareils industriels : broyeurs couteaux, percussions, marteaux, boulets...

    broyeur couteaux

    broyeur boulets continu

  • Traitement thermique

    peut dans un premier temps conduire au dliantage, dcarbonatation, limination de leau additionnelle...lorsque ncessaire

    provoque transformation physico-chimiques qui vont modifier :

    - nature des phases en prsence (formation de la phase dsire)

    - micro-structure du matriau

    paramtres ( ajuster selon ractions)

    vitesse de monte en tempraturedure de paliervitesse de descente en temprature

    tempratureatmosphre pour ces choix, saider de des

    techniques danalyse suivantes :- Analyse Thermogravimtrique (ATG)- Diffraction des rayons X

  • Remarques concernant les traitements thermiques :

    temprature du traitement thermique

    600C 900C

    6 Fe2O3+ BaFe2O4, 5 Fe2O3 CO2+ BaFe12O19BaCO3Hexaferrite de baryum

    tudier la raction (ATG, RX) avant de dterminer le traitement thermique adquat

    e.g. ici : ne pas faire de palier 600C

    atmosphre contrle

    dans un tube de silice scell sous vide 900-1000Ce.g. : WO3 + V2O3 WV2O6

    car V3+ V5+ l airWO3 se sublime ces tempratures et disparatrait

  • fourstravaillant de 200 1500 C, plus rarement jusqu 2000Clectriques (effet Joule, induction)formes diverses : tubes horizontaux, moufles...)

    four tubulaire

    fours moufles

    conducteurs utiliss : mtalliques jusqu 1000C, base de SiC jusqu 1500Cmesure de la temprature : par thermocouples jusqu 1400C, pyromtrie optique au-del

  • Enceintes ractionnelles

    cramiques rfractaires

    Al2O3, ZrO2 Tf >2000C

    SiO2 Tf =1700C mais flue 1100C

    graphite Tf >>>2000C (attention aux carbures)

    mtauxcreusets en cramiques rfractaires

    Ag Tf =965C

    Au Tf =1063C

    Pt Tf =1750C

    BN (nitrure de bore) Tf >2000C

    AlN (nitrure d aluminium) Tf >2000C

    creusets en platine

  • Mises en formes

    Techniques de faonnage utilisant :

    une pte granule pressage

    poudre

    extrusionune pte plastiqueinjectionmatire premire argileuse

    ou ajout de plastifiants organiques

    une pte liquide coulage

    dispersion de poudre dans un solvant (leau le plus souvent) : barbotine

  • Mises en formes

    Pressage

    http://www.ceramic-center.com/

    Pressage uniaxial

  • Pressage

    http://www.ceramic-center.com/

    Pressage isostatique

  • Extrusion

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  • Injection

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  • CoulageCoulage en moule poreux

    (W.D. Kingery, Introduction to Ceramics, 1960, John Wiley & Sons, New York)

  • Coulage

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    Coulage sous pression

  • Coulage

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    Coulage en bande

  • Prototypage

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  • Projection plasmaLe plasma expuls du nez de la torche trs grande vitesse (300 -400 m/s) sous la forme dune flammeLe produit dposer est inject sous forme de poudre dans cette flamme

    Les particules sont acclres, fondent et sont projetes sur le substrat o elles se refroidissent rapidement(temprature dquilibre du substrat ~ 150C)

    Parmi les paramtres importants : - taille et distribution de taille des particules de la poudre (opt. 40 m)- facilit de fusion de la poudre

    Rsultat : - un film qui adhre bien au substrat- dpts pais (30 m et au-del)- poreux surface travaillant sous lubrification -pores jouent le rle de rservoir lubrifiant-

    dpt poreux moins cassants que dpt denses -tolrance aux contraintes, notamment diffrence de coefficient de dilation entre substrat mtallique et le revtement)

    Utilisations principales : - pices haute temprature dans les machines thermique, moteurs davions,turbines...

    - dpt de biomatriaux sur prothses mdicales

  • Frittage

    Pourquoi ?

    Points de fusion des cramiques levs (jusqu' 2000 C) : la mise en forme ne peut donc se faire par coule ou moulage de matire fondue

    Dformation plastique des cramiques faible : forgeage, laminage difficiles

    mise en forme possible des cramiques prpares sous forme de poudres : - les comprimer en leur donnant la forme dsireet - consolider la pice obtenue par un traitement haute temprature = FRITTAGE

    Dfinition

    Processus physico-chimique par lequel une poudre de fines particules est consolide en dessous de sa temprature de fusion (entre 0,6 et 0,8 Tf) en un matriau massif, rsistant, plus ou moins compact.

  • Force motrice du frittage

    Surface spcifique des poudres fines trs grande Energie de surface trs grande

    Exemple :100 cm3 d'une poudre d'alumine Al2O3 forme de grains de 1 m dveloppe une surface de 1000 m2Energie de surface de l'alumine : 1 J/m2, donc 1 kJ pour les 100 cm3

    Poudre compacte et porte une temprature laquelle la diffusion devient importante (T > 400 -500 C)

    Les particules se soudent entre elles en formant des petits cols qui s'largissent peu peu, rduisant ainsi l'nergie de surface

    L0 L0L

    L0

  • Porosit

    au dbut du frittage : porosit ouverte, canaux communiquant entre eux

    les pores se ferment petit petit, s'arrondissent et diminuent en tailleporosit rsiduelle : petites cavits arrondies

    aprs pastillage : porosit environ 30 - 50 %aprs frittage : 95 - 99 % (trs difficile d'aller au-del)

    on a donc rduction du volume de la pice...

  • frittage alumine (Al2O3)(x 5000)

    1700C - 1 min 1700C - 2 1/2 minpastille avant frittage

    joints de grains

    porositrsiduelle

    1700C - 6 min pastille aprs frittage C. Greskovich, K.W. Lay in Introduction to Ceramics, Kingery, Bowen and Uhlamnn

  • Grains sphriques de rayon r :

    Relation de Laplace :

    r2 sg

    Pr = P + r

    pression l'intrieur du grain suprieure la pression sous un plan : existence de forces de compression la surface d'un grain sphrique

    r < 0

    r > 0

    mouvement de matire vers le col

  • Grossissement des grains

    permet de minimiser l'nergie d'interface associe aux joints de grains

    dplacement des joints de grains : courbure vers le centre

    des joints de grains gaux en nergie se rencontreront en formant des angles 120 les joints droits n'existent donc que pour des grains 6 cts

    grains ayant moins de 6 cts : courbure vers le centre, ne peuvent que diminuer en taille

    grains ayant plus de 6 cts : courbure vers l'extrieur, ne peuvent qu'augmenter en taille

  • Mcanismesnombreux mais tous bass sur la diffusion

    Numro Mcanisme de transport Source de matire Dpt de matire

    1 Diffusion de surface Surface col

    2 Diffusion de rseau Surface col

    3 Transport vapeur Surface col

    4 Diffusion joint de grain Joint de grain col

    5 Diffusion de rseau Joint de grain col

    6 Diffusion de rseau Dislocations col

  • Paramtres de suivi du frittage

    densit difficile mesurer porosit ferme pour mesures par immersion

    imprcision des mesures par peses et dimensions

    retrait linaire

    granulomtrie

    porosit

  • Paramtres influanant le frittage

    temprature

    temps

    granulomtrie et morphologie des poudres de dpart

    pression

    prsence d'un phase liquide

  • Cramiques industrielles

    Cramiques traditionnelles (vaisselle, sanitaires, tuiles)3 constituants principaux : - argile

    - sable- feldspath

    Argile

    grains trs fins de silicates d'aluminium hydrats : Al2O3, SiO2, H2O+ ventuellement impurets d'oxydes mtalliques (CaO, Fe2O2, TiO2...)

    ex. : kaolinite (Al2O3. 3 SiO2. 2 H2O), montmorillonite (Na,Ca)0,3 (Al,Mg)2 Si4O10 (OH)2 nH2O

    structure des argiles :

    L. Smart, E. Moore Introduction la chimie du solide (1995) Masson

    feuillets de silicate ttradrique [SiO4]

    feuillets d'aluminate octadrique [Al(O,OH)6]

  • Sable

    silice cristalline (quartz) SiO2

    compos rfractaire ne subissant aucune transformation au cours de la cuisson (sauf transformations allotropiques)

    Feldspath

    silicates d'aluminium alcalins : K2O. Al2O3. 6SiO2 (orthose), Na2O. Al2O3. 6SiO2 (albite), CaO. Al2O3. 2SiO2sont des fondants : au cours de la cuisson, ils forment avec la silice et l'argile des composs trs bas point de fusion et deviennent liquides, cimentant les particules d'argile et de silice et rduisant ainsi la porosit

  • Finalement, aprs des tempratures de cuisson comprises entre 800 et 1200C, les cramiques traditionnelles sont constitutes de silicates ou silico-aluminates complexes cristallins lis par une phase vitreuse -dont la proportion dpend de la quantit de feldspath ajoute- et de pores.

  • Rfractaires

    rsistance pyroscopique au moins gale 1500 C

    rsistance mcanique chaud

    on dtermine la temprature partir de laquelle on observe un dbut d'affaissement quand on soumet le matriau une contrainte de compression (200 kPa). dpend de la microstructure du matriau et plus particulirement de la phase vitreuse prsente.

    rsistance aux chocs thermiques

    caractrise la gnration et propagation des fissuresdpend du coefficient de dilatation, de la conductivit thermique, de la rsistance mcanique

    variation des dimensions

    un retrait peut se traduire par une ouverture des joints entre les briquesune dilatation peut entraner une dislocation de la maonneriefonction du coefficient de dilatation thermique et des transformations allotropiques que peuvent prsenter certaines phases

  • composition et matires premires

    impurets peuvent abaisser point de fusion et limiter rsistance pyroscopique

    lorsque mtaux liquides et rfractaires sont mis en contact, formation de laitiers qui sont parfois partiellement solubles dans le rfractaire et conduisent sa dgradation

    il doit y avoir compatibilit entre le laitier et le rfractaire

    rfractaires acides : riches en Al2O3 et SiO2

    rfractaires basiques : riches en MgO et CaO

    meilleure tenue au chaud des rfractaires riches en alumine

  • autres rfractaires :

    BeO Tf=2650Cexcellente tenue aux chocs thermiquestrs bonne stabilit chimiquemais...trs couteux

    ZrO2ne peut tre employe seule car subit une transformation cristalline vers 1000C avec augmentation de volume de 9%on stabilise la phase cubique haute temprature par CaO, MgO ou Y2O3

    ZrO2.SiO2

    se dcompose en ZrO2 + SiO2 au-dessus de 1600 Crsistance leve aux chocs thermiques (faible coefficient de dilatation thermique)

  • Cramiques techniques

    Cramiques thermomcaniques

    Abrasifs et outils de coupe

    abrasifs : particules de gomtries irrgulires mais arrtes vives qui agissent sur le matriau usiner (meulage, polissage,...)outils de coupe : une ou plusieurs arrtes tranchantes qui coupent le matriau

    proprits : duret suprieure celle du matriau usiner

    rigidit leve (afin que l'outil ne se dforme pas sous l'effet des contraintes)

    rsistance mcanique leve (minimiser les risques de rupture)

    bonne tenue chaud

    rsistance la corrosion

    les plus utiliss sont :

    sable de siliceBN cubiqueAl2O3SiCdiamant

  • Construction mcanique

    la fragilit des cramiques reprsente un obstacle majeur leur utilisation en construction mcaniquecependant certaines de leurs proprits particulires (rsistance l'usure, inertie chimique, tenue haute temprature) font qu'elles sont utilises en construction mcanique dans certains cas

    microstructure et composition doivent tre particulirement bien contrlesporosit faibleabsence de dfauts et de phase vitreuse

    Applications :turbines de turbo-compresseur- supporte tempratures leves- gain en poids

    prothses de hanche- bio-compatibilit- faible taux d'usure

  • LE COUPLE ALUMINE-ALUMINE DANS LES PROTHSES TOTALES DE HANCHEpar Pascal BIZOT*, Rmy NIZARD* et Laurent SEDEL* * Hpital Lariboisire, Paris Centre Mdico-chirurgical de la Porte de Pantin, Paris in Matrise Orthopdique n111 - Fvrier 2002

    Le cotyle Cerafit implant de 1989 1996 (A). La cupule en alliage de Ti est presque hmisphrique et recouverte par un grillage. Le cotyle Cerafit HA utilis depuis 1997 (B). la cupule est entirement recouverte d'hydroxyapatite.

    Composition et propriets physicochimiquesLa cramique d'alumine utilise dans les prothses totales de hanche est une cramique dense polycristalline obtenue partir d'une poudre d'oxyde d'aluminium compresse trs haute temprature (1600 C). C'est un matriau stable et chimiquement inerte d'une trs grande puret (>99.5) et de haute densit (>3.94), qui rsiste la corrosion in vivo. Sa mouillabilit est plus leve que celle des mtaux et des polymres (angle a= 44) et offre une lubrification articulaire optimale. Cependant la fabrication de l'alumine de qualit "chirurgicale" requiert une haute technologie et des contrles de qualits svres, dont dpendent troitement ses proprits biologiques et mcaniques.

    Proprits biologiques

    Proprits mcaniquesElles sont directement influences par la qualit du matriau (densit, puret, taille des grains) et se sont nettement amliores pendant les 20 dernires annes. L'alumine est un matriau trs dur. Sa rsistance aux rayures est 30 40 fois plus leve que celle des alliages mtalliques, ce qui lui confre une rsistance exceptionnelle l'usure 3 composants (ciment, os, mtal, hydroxyapatite). Mais c'est aussi un matriau trs rigide (E= 380 GPa), respectivement 100 et 300 fois plus rigide que les polymres et l'os, possdant une faible capacit de dformation et d'absorption des chocs.

    http://www.maitrise-orthop.com/corpusmaitri/orthopaedic/111_bizot/bizot.shtml

    L'alumine est un matriau biologiquement inerte qui provoque une rponse tissulaire trs pauvre. L'implantation intraosseuse aboutit soit une raction fibreuse soit un contact direct, en fonction de la forme de l'implant (massif ou particules) et des conditions mcaniques locales.

    Proprites tribologiquesL'usure de l'alumine apparat essentiellement par excavation des grains et dpend directement de ses proprits physico-chimiques (mouillabilit, duret), de sa qualit (taille des grains), du dessin des implants (sphricit, fini de surface, "clearance" ou jeu articulaire) et enfin de la position des implants. Tous ces paramtres sont essentiels pour diminuer l'usure et peuvent expliquer certains rsultats dfavorables rapports dans la littrature. Le couple Al-Al offre un trs faible taux d'usure, bien plus faible que celui du couple mtal-PE.

  • Cramiques en lectronique et lectrotechnique

    Isolants lectriqueslectrons de valence lis aux atomes ne peuvent se dplacer sous l'effet d'un champ lectriquegnralement les ions ne se dplacent pas non plus (sauf si dfauts -Frenkel, Schottky- ou certaines structures)proprits : rsistivit lectrique suprieure 109 m (mtaux ~10-8 m, verre 1012 m)

    rigidit dilectrique (tension de claquage V/m) leve (forces lectrostatiques si leves qu'elles provoquent la rupture des liaisons)

    permittivit lectrique leve, caractrise l'accroissement de capacit d'un condensateur par rapport celle qu'il aurait en l'absence de matriau

    E = 0 ERappel :dplacement des

    cations et anions dans des directionsopposes sous

    application dunchamp lectrique E :

    pi

    polarisation macroscopique :

    P = pi 0P = ( - 0) E

    P=0 P

  • Applications :

    Condensateurs cramiques

    Bougies (moteurs)

    Porcelaines lignes de transmission

  • Supraconducteurs

    Rappels : qu'est-ce qu'un supraconducteur...

    effet supra dcouvert par Onnes, 1908 (Hg) - dcouverte lie la liqufaction de He

    conduction du courant sans perte d nergie

    R

    (

    )

    T (K)

    autre proprit des supra : repoussent tout flux magntique (Meissner, 1933)

    application : trains lvitation

  • La mthode cramique a permis la fabrication des premiers supraconducteurs haute temprature : La2-xBaxCuO4, x=0.2

    Pb : effet observ trs basses T1986 : plus haut Tc = 23 K (Nb3Ge)

    Bednorz et Mller (1986, prix Nobel 1987) : vers les oxydes La2-xBaxCuO4, x=0.2

    Chu : YBa2Cu3O7-x 93Kaujourd hui 123 K mais encore loin de lambiante

    Y2O3 + 6 CuO + 4 BaCO3 2 YBa2Cu3O7-x + 4 CO2 900C, 24h

  • Inconvnients de la mthode cramique

    Possible htrognit de composition du produit

    Hautes tempratures

    grandes dpenses d nergie

    compos dsir peut tre instable haute T

    Lenteur des ractions

    car raction l tat solide

    broyage minutieux pour avoir trs fines particules ractives

    Remdier ces inconvnients

    chauffage micro-ondeVitesse de raction :

    mthode sol-gelmthode du prcurseurmethode hydrothermale

    Obtention de petites particules :

    permet d oprer des tempratures plus basses

  • Les mthodes de chimie douce

    tempratures plus basses que mthode cramique

    intrt conomique

    dfinition

    transforment une solution minrale ou organo-mtallique en un matriau solide en passant progressivement par une srie d intermdiaires plus ou moins condenss

    plus ou moins condenss : sols, solutions collodales, gels, arogels, xrogels, cramiques, verres...

    classification

    co-prcipitation d hydroxydes

    dcomposition de complexes organo-mtalliques mixtes

    mthode sol-gel partir dalcoxydes

    On regroupe parfois abusivement toutes ces mthodes sous le terme sol-gel

  • Co-prcipitation d'hydroxydes

    co-prcipitation de sels mtalliques par une base

    formation de prcipits de formule gnrale M M' (OH)x, z H2O o les cations sont intimement "mlangs"

    le travail de diffusion ncessaire est bien moindre que pour la mthode cramique d'o des tempratures et des dures de traitements thermiques plus faibles

    contrle possible de la taille, morphologie des poudres formes

  • 10-2 M

    pH1 pK1 pK2 pH2 pH

    s

    AOHA+ AO-

    Mx+(OH)x pH1 pK1 pH2 pK2 ions forms

    Al3+ 4,1 5,1 7,5 10,5 AlO2-

    Fe2+ 7,8 9,3 --- --- ---Fe3+ 2,3 6 12 15 FeO2-

    Cr3+ 5 6 12 14 CrO2-

    Ni2+ 6,8 8,3 --- --- ---Pb2+ 6 7,5 10 13 PbO2-

    Zn2+ 1,5 3,5 10 12 SnO2-

    Sn2+ 6,5 8,1 10,5 12,8 ZnO2-

  • Co-prcipitation de 2 cations :

    10-2 M

    pH

    [M]

    10-2 M

    pH

    [M]

    10-2 M

    pH

    [M]

    favorable possible ~ impossible

  • Mcanismes :

    M(OH2)nz+

    complexes [M(OH)x (OH2)n-x](z-x)+ (aquo-hydroxo)[M Oy-n (OH) 2n-y](y-z)- (oxo-hydroxo)

    cation mtallique hydrat

    M-OH + HO-M M-O-M (oxolation)M-OH + H2O-M M-OH-M (olation)

    MOz/2

    variation de pH

    - H2O (condensation)

    J.-P. Jolivet, "De la solution l'oxyde", CNRS Editions

    Paramtres : concentration pH tempratureRem. : le produit final peut tre form directement dans la solution basse temprature (< 100C)

  • Exemple : Prparation du ferrite spinelle mixte Ni0.5Zn0.5Fe2O4

    0.5 NiCl2, 6H2O + 0.5 ZnCl2 + 2 FeCl3, 6H2O + 8 NaOH

    0.5 Ni(OH)2 + 0.5 Zn(OH)2 + 2 Fe(OH)3 + 8 NaCl + 12 H2O

    co-prcipitation de chlorures par une base :

    0.5 Ni(OH)2 + 0.5 Zn(OH)2 + 2 Fe(OH)3

    traitement thermique 700C (vs. 1200C mthode cramique)

    Ni0.5Zn0.5Fe2O4 + 12 H2O

    domaines d existence des prcipits

    pH0 147

    Fe 3+ Fe(OH)3

    Ni(OH)2Zn(OH)2 ZnO22-

    Ni2+

    Zn2+

  • Dcomposition de complexes organo-mtalliques

    prparation de complexes organiques mixtes (au sens de la chimie de coordination) qui sont ensuite dtruits par pyrolyse

    mlange au niveau atomique

    par formation d un prcurseur

    dans lequel les lments mtalliques du compos dsir

    sont prsents dans la stoechiomtrie correcte

    de mme que pour la mthode de co-prcipitation d'hydroxydes :

    conduit (ainsi que la mthode de co-prcipitation d'hydroxydes) :

    frittage facilitpetits grainsgrande surface spcifique : avantage pour catalyse

    solides cristalliss

  • e.g. on veut faire MM2O4sel mixte d un oxyacide

    contenant M et M dans le rapport 1:2(homogne au niveau molculaire)

    MM2O4 pour dcomposer

    complexes mixtes d'oxalates - prcipitation par acide oxalique H2(C2O4)

    complexes mixtes de citrates - prcipitation par acide citrique

    C C C C CO

    OHH

    H

    H

    HO

    OH

    C

    O OH

    complexes mixtes de propionates - prcipitation par acide propionique

    C CO

    OHCH3

    H

    H

  • exemple important : BaTiO3

    dilectrique (condensateurs) =10000 (eau =78)ferrolectrique

    proprits

    voie cramique

    problme : taille des grains

    BaCO3 (s) + TiO2 (s)

    BaTiO3 (s) + CO2 (g)

    par co-prcipitation des oxalates

    TiCl4 + BaCl2, 2 H2O + 3 H2O + 2 H2(C2O4) BaTiO(C2O4)2, 4 H2O + 6 HCloxalate mixte de Ba et Ti

    BaTiO(C2O4)2, 4 H2O , 700C BaTiO3 (s) + 2 CO2 (g) + 2 CO (g)

  • Le procd sol-gel

    historique...

    naissance au milieu du XIX sicle mais loin d tre optimis...premire synthse sol-gel publie en 1846 par un chimiste franais : Ebelmen

    dveloppement : 1950-60

    dfinitions

    Sol : suspension de particules collodales dans un liquideparticules 1 1000 nm - gravitation < forces de dispersion (charges de surface)

    Gel : solide semi-rigide o le solvant est retenu prisonnier dans le rseau du matriau solide qui peut tre collodal (sol concentr) ou polymrique

    Gels physiques

    Gels chimiques

  • procd sol-gel vs. mthodes classiques

    molcules

    polycondensation

    poudre

    Verre Cramique

    fusion frittage

    voie sol-gel

    voies classiques

  • M(OR)z

    apparition de liaisons M-OH

    alcoxyde mtallique

    M-OH + RO-M M-O-M

    MOz/2

    + H2O (hydrolyse)

    - R-OH ou - H2O (condensation)

    M-OH + HO-M M-O-M

    Paramtres :

    rapport H2O /M(OR)z

    concentration

    temprature

    pH

    rapidit des ractionsd' hydrolyse et de condensation

    rseau polymrique particules

  • pH acide : acclre hydrolyse favorise condensation en bout de chaneconduit des espces peu ramifies (polymres linaires)

    pH basique : favorise condensation, en milieu de chaneconduit des espces trs ramifies

    particules collodales densesgels monolithiques

  • Mises en formes : couches minces

    "dip-coating"

    "spin-coating"

  • Les alcoxydes :

    MCln + n ROH M(OR)n + n HCl

    quelques exemples importants

    Al(OBu)3 Al2O3 Ti(OEt)4 TiO2

    Si(OEt)4 SiO2 Zr(OPr)4 ZrO2Si(OMe)4

  • Cas des alcoxydes de silicium :

  • diversit des matriaux obtenus : cas de SiO2

    paramtres exprimentaux

    mises en formes

    pH lev

    particules collodales

    opalessilice Stber

    polymre 3D massif

    pH bas

    verre

    poudre fibres films mincesspin-coatingdip-coating

    monolithes

    environnement potentiel de matriaux biologiques (bioenzymes)

  • particules collodales

    opalessilice Stber

    polymre 3D massif

    verre

    J.L. Rehspringer, F. Huber - IPCMS Strasbourg

  • LiNbO3

    proprits

    ferrolectrique

    proprits en optique non linaire : doublage de frquence IR visible (applications militaires)

    difficile obtenir par mthode cramique

    mauvaise stoechiomtrie

    mlange de phases

    voie sol-gel

    LiOEt + Nb2(OEt)10 LiNbO3dans EtOH

  • SnO2 dop (ITO - Indium Tin Oxide)

    proprits

    SnO2 : semi conducteur de type n dficient en oxygne

    on le dope avec Ti4+ ou In3+ : ITO pour former des lectrodes transparentes

    voie chimie douce

    SnCl2 + Ti(OBu)4 SnO2 dophydrolyse

    dans EtOH

    spin coating films minces (lectrodes conductrices transparentes)

  • ZnO en films minces

    proprits

    pizolectrique

    semi conducteur

    voie chimie douce

    problme cation divalent insoluble dans solvant organique donc inutilisable pour sol-gel

    utilisation de mthoxythanol : HO-CH2CH2-OCH3

    Zn(CH3COO)2. 2 H2O dans HO-CH2CH2-OCH3 ZnO orientspin coating

    trait. therm.

  • Mthode hydrothermale

    accrot homognit

    abaisse temprature de synthse

    permet obtention de monocristaux

    Principe

    dfinition originale :chauffer ractifs en prsence d eau dans un rcipient clos = autoclave

    P augmente et l eau reste liquide au-dessus de son point d bullition normal

    conditions remplies dans la nature : zolithes naturelles

    extension de la dfinition : pression modrment augmente et temprature plus basse que dans mthodes cramiques et sol-gel

    intrt : cramiques non solubles dans eau P atm peuvent le devenir dans eau surchauffe

    variante : gradient de temprature

  • CrO2 par mthode hydrothermale

    magntique : bandes audioseul oxyde de Cr magntique - contient Cr l tat d oxydation assez inhabituel +IV

    proprits

    synthse hydrothermale

    CrO3 (s) + H2O (l) 3 CrO2 (s) + 1/2 O2 (g), 350C400 bars

  • CVD : dpt chimique en phase vapeur (Chemical Vapor Deposition)

    sortie du gaz

    entredugaz

    substrat

    chauffage

    matriaux de dpart volatils (hydrures, halognures, certains organo-mtalliques)mlangs temprature convenableparfois utilisation d un gaz vecteurchauffage fournit nergie ncessaire pour initier raction dpt, solidification

  • CVD

    exemple : LiNbO3

    LiO

    O

    C

    CCH

    CMe3

    CMe3

    520 Ksortie du gaz

    chauffage

    Ar/O2

    substrat720 K

    470 KNb (OMe)5

  • Transport Chimique en Phase Vapeur

    raction d un solide avec un compos volatil

    dpt d un solide avec pitaxie ou formation de monocristaux

    sortie du gaz

    vapeur deFeCl2FeCl3

    chauffage

    HCl

    Fe3O4substratrecristallisation en monocristaux

    purs de Fe3O4

  • Mthodes dlaboration physiques

    Pulvrisationcathodique

    en atmosphre ractive :O2, N2

    (IPCMS-Strasbourg)

  • Mthodes dlaboration physiques

    AblationLaser

    (IPCMS-Strasbourg)

  • Mthodes dlaboration physiques

    Epitaxie par Jet Molculaire

    (Molecular Beam Epitaxy)

    (IPCMS-Strasbourg)

  • Choix d une mthode de synthse

    Considrer :stabilit du compos fabriquer dans conditions normales de T et P

    forme sous laquelle on veut obtenir le produit

    monocristal

    homognit

    puret du produit

    disponibilit des ractifs

    volatilit des ractifs

    sensibilit aux micro-ondes