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société civile des producteurs phonographiques 159, avenue Charles de Gaulle 92521 Neuilly sur Seine cedex T 01 41 43 03 03 / F 01 46 40 13 17 www.scpp.fr scpp

T 15 01 46 40 13 17 - Site SCPP€¦ · gestion individuelle ou collective # 3 De l’utilisateur à l’ayant droit: les flux financiers Les règles de répartition # 4 ... ir annexe:«

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société civile des producteurs phonographiques

159, avenue Charles de Gaulle

92521 Neuilly sur Seine cedex

T 01 41 43 03 03 / F 01 46 40 13 17

www.scpp.fr

scpp

société civile des producteurs phonographiques

scpp

Édito

1> Le producteur conseille, forme et accompagne l’artiste lors de la réalisation du phonogramme ou de la vidéomusique :il contribue lui aussi à la création musicale. Tel un ami, la SCPPregroupe, soutient, défend les producteurs de musique.À la SCPP, vous êtes chez vous.

2>En conseillant, formant et accompagnant l’artiste lors de la réalisation et de la promotion de son disque,le producteur de musique contribue à la création musicale.Organisme indispensable dans le processus, la SCPP regroupe,soutient et défend les producteurs de musique en leur donnant de véritables moyens pour poursuivre leur métier.

3>La SCPP: la maison des producteursComme l’artiste interprète, l’auteur et le compositeur,le producteur de musique contribue lui aussi à la création musicale. Il accompagne, forme et conseille ses artistes afin de faire rayonner leurs œuvres sur la scène musicale.Organisme indispensable dans le processus, la SCPP regroupe, soutient et défend les producteurs de musique.Elle leur apporte des moyens importants pour mieux soutenir les artistes, met à leur service une équipe qui lutte pour assainir leur environnement et défend leurs droits.À la SCPP, les producteurs sont protégés : ils sont chez eux.

Sommaire

04>Présentation de la SCPP: rôles et missions06>La SCPP, c’est…08>Autoriser : les contrats généraux d’intérêt commun10>Percevoir : les types de perception12>Répartir : les règles de répartition14>Défendre les droits des producteurs16>Administrer le code ISRC18>Lutter contre la piraterie20>Soutenir la création musicale22>Glossaire

Fiches

#1 Le Conseil d’Administration de la SCPPLes conditions d’adhésion à la SCPP

#2 Les utilisations d’un phonogramme et d’une vidéomusique: gestion individuelle ou collective

#3 De l’utilisateur à l’ayant droit : les flux financiersLes règles de répartition

#4 Liste des membres de la SCPP

PrésentationPrésentationLa SCPP, Société Civile

des Producteurs

Phonographiques

_Depuis 1985, la SCPP assure

la gestion collective

et la protection des droits

des producteurs

de phonogrammes

et de vidéomusiques.

_La SCPP est une société de

perception et de répartition

des rémunérations perçues

pour le compte de ses

membres auprès des

utilisateurs de phonogrammes

et de vidéomusiques.

_Plus de 650 producteurs

de musique sont membres

de la SCPP, parmi lesquels

de nombreux producteurs

indépendants ainsi que

les grandes société

internationales comme EMI,

Warner, BMG, Universal

et Sony.

Nos missions1>Autoriser les utilisateurs

à exploiter les phonogrammes

et vidéomusiques

appartenant aux répertoires

des membres de la SCPP

2>Percevoir auprès des

utilisateurs les rémunérations

dues aux producteurs

3>Répartir entre

les producteurs

les rémunérations perçues

4>Défendre les droits

des producteurs membres,

notamment par des actions

de lobbying auprès

des pouvoirs publics au niveau

national et international

5>Lutter contre

la piraterie musicale

6>Soutenir la création

musicale et vidéographique

en attribuant des aides

à la création phonographique,

à la formation d’artistes

et à la diffusion

du spectacle vivant.

6 7

La SCPP c’est…La scpp c’est...Des atouts…_La confiance de 650 membres

Depuis près de 20 ans,

des producteurs de plus

en plus nombreux,

indépendants et grandes

sociétés internationales,

font confiance à la SCPP.

Aujourd’hui, une équipe

de 40 personnes gère

les droits de 650 membres,

soit 1 850 000 phonogrammes

et 26 000 vidéomusiques.

_Des montants de répartitions

en hausse constante

Depuis la création de la SCPP,

les montants répartis

à nos membres sont

en constante augmentation.

Entre 2000 et 2003,

l’augmentation est de ….%.

(en attente des montants 2003)

_Des frais de gestion

très faibles

Avec un taux moyen de 8,28%,

les frais de gestion de la SCPP

sont parmi les plus faibles

d’Europe.

_Des délais de répartition

toujours plus courts

Autrefois annuelle,

la répartition liées

aux chaînes musicales sera

effectuée à présent chaque

trimestre. Les répartitions

sont réalisées selon un rythme

régulier, de façon mensuelle

ou bi-annuelle.

_Un volume d’aide à la création

très important

En 2002, la SCPP a attribué

près de 6 Millions d’Euros

à des projets de création

musicale, enregistrements,

spectacles vivants,

vidéomusiques et projets

spéciaux.

_Les produits financiers

de la SCPP redistribués

à nos membres

La totalité des produits

financiers réalisés par le SCPP

est distribuée à nos membres

(au mois de décembre

de l’année en cours).

…et des services_Une équipe anti-piraterie

et des agents assermentés

spécifiquement assignés

à cette mission

_Un système d’information

constitué de logiciels conçus

et réalisés par des équipes

internes pour répondre

aux spécificités de la SCPP

et gérer des millions

d’écritures

_Des bases de données

de phonogrammes accessibles

à tous et regroupant

la totalité du répertoire

de la SCPP

_Un stand de 200m2 au MIDEM

à disposition de nos membres,

leur permettant d’être

en relation avec les

producteurs du monde entier

_Une information mensuelle

grâce à une lettre destinée

à nos membres : la Lettre

du Directeur Général Gérant

_Le site Internet de la SCPP

donnant accès à notre

répertoire, aux principaux

textes de lois, à une partie

réservée aux membres :

www.scpp.fr

8 9

Autoriser…Autoriser les utilisateurs à exploiter les phonogrammes et vidéomusiques de nos membresLes droits voisins

des producteurs

de phonogrammes

et de vidéomusiques

Les droits voisins du droit

d’auteur, instaurés par la loi

du 3 juillet 1985 et introduits

dans le Code de la propriété

intellectuelle, font bénéficier

les producteurs d’un droit

exclusif d’autoriser

ou d’interdire :

_La reproduction,

_La communication au public,

_La mise à disposition

du public de leurs

enregistrements

(phonogrammes

ou vidéomusiques).

Les producteurs peuvent

gérer leurs droits voisins

individuellement ou bien,

dans certains cas, en confier

la gestion à la SCPP

dans le cadre de mandats.

Voir annexe : « Les utilisations d’un

phonogramme ou d’une vidéomusique :

gestion du producteur ou gestion collective »

Les contrats généraux

d’intérêt commun:

faciliter l’acquisition

des droits

Dans le cadre des mandats

qui lui sont confiés, la SCPP

propose aux utilisateurs

de conclure des contrats

généraux d’intérêt commun

afin de leur faciliter

l’utilisation des

phonogrammes et des

vidéomusiques appartenant

au répertoire de ses membres

producteurs.

Un tel mécanisme de gestion

collective autorise

les utilisateurs à exploiter

tout ou partie du répertoire

social de la SCPP sans

qu’il aient à solliciter

individuellement

l’autorisation de chaque

producteur.

Les principales utilisations

autorisées par

les contrats généraux

d’intérêt commun:

_l’utilisation

de phonogrammes

et de vidéomusiques

par les chaînes de télévision ;

_l’utilisation

de vidéomusiques

dans les lieux publics ;

_l’utilisation d’extraits

de phonogrammes

et de vidéomusiques

dans le cadre de services

en ligne (Internet) ;

_l’utilisation d’extraits

de phonogrammes

dans le cadre de services

vocaux interactifs ;

_l’utilisation

de phonogrammes

dans le cadre de bornes

interactives d’écoute ;

_l’utilisation

de phonogrammes

pour la sonorisation de lieux

publics ou de spectacles ;

_l’utilisation

de phonogrammes

dans le cadre d’attentes

téléphoniques.

_l’utilisation

de phonogrammes

dans le cadre de webcasting

(radio sur Internet)

10 11

Percevoir

12 13

Percevoirpour le compte de nos membres1>Les perceptions directes

En contrepartie des

autorisations données

par la SCPP dans le cadre

de contrats généraux

d’intérêt commun,

cette dernière perçoit

directement une

rémunération auprès

des utilisateurs.

Voir en annexe : « De l’utilisateur à l’ayant-droit :

les flux financiers »)

Les vidéomusiques

La SCPP perçoit directement

auprès des éditeurs

de services de communication

audiovisuelle (TV), des éditeurs

de sites Internet et des lieux

publics la rémunération

liée à la reproduction

et à la communication

au public des vidéomusiques

de ses membres.

Les phonogrammes

La SCPP perçoit directement

la rémunération liée

à la reproduction,

la communication au public

et/ou la mise à disposition

des phonogrammes relevant

de son répertoire social,

auprès :

_des éditeurs de services

en lignes ;

_des sonorisateurs

de lieux publics ;

_des éditeurs de services

vocaux interactifs ;

_des éditeurs de bornes

interactives d’écoute ;

_des fournisseurs

et des utilisateurs d’attentes

téléphoniques.

La rémunération perçue

en provenance des diffuseurs

est fonction :

_Du nombre de reproductions

pour les fournisseurs

d’attente téléphonique

_Du nombre de clics pour

les serveurs en ligne type

Fnac et Amazone

_Du nombre d’heures

de reproductions pour

les sonorisateurs

( reproductions mécaniques)

_Du chiffre d’affaires

( avec un minimum

garanti par site ) pour

les sonorisateurs satellitaires

_Du nombre de références

reproduites pour les bornes

en hypermarchés

_Du chiffre d’affaires

pour l’Audiotel surtaxé

_Du nombre de lignes

entrantes ou mixtes pour

les attentes téléphoniques

(perception réalisée

par la SCPA)

Perceptions directes

de la SCPP en 2002:

17,5 millions d’Euros

2>Les perceptions indirectes

Conformément à la loi,

certaines utilisations

de phonogrammes

et de vidéomusiques font

l’objet d’une exception

au droit exclusif d’autoriser

du producteur. Dans ce cas,

les utilisateurs n’ont pas

à obtenir d’autorisation,

mais ils doivent s’acquitter

d’une rémunération.

Plusieurs sociétés perçoivent

ces rémunérations qu’elles

reversent ensuite aux sociétés

de gestion collective

représentant les différents

ayants-droit

(auteurs, producteurs

et artistes-interprètes) ;

ces dernières se chargeant

de la répartition auprès

de leurs membres.

Rémunération Equitable

Lorsqu’un phonogramme

est diffusé à la radio,

dans une discothèque

ou dans un lieu public

sonorisé (restaurant, galerie

marchande, coiffeur...),

aucune autorisation n’est

requise du producteur

et de l’artiste-interprète.

En contrepartie de cette

licence légale, ces ayants-droit

bénéficient d’un droit

à rémunération appelé

« Rémunération Equitable »,

perçue par l’intermédiaire

de la SPRE et ensuite

reversée aux sociétés

de producteurs (50%)

et d’artistes-interprètes (50 %).

Perceptions de la SCPP

en provenance

de la SPRE (2002) :

20 millions d’Euros

Copie Privée Sonore

La rémunération due au titre

de la copie privée sonore

est versée par le fabricant

et l’importateur de supports

d’enregistrement vierges

à la société de gestion

appropriée, la SORECOP.

Cette rémunération est

ensuite reversée aux sociétés

d’auteurs (50%),

de producteurs (25%),

et d’artistes interprètes (25%).

Perceptions de la SCPP

en provenance

de la SORECOP (2002) :

13,4 millions d’Euros

Copie Privée Audiovisuelle

La société COPIE FRANCE

est chargée de percevoir

la rémunération due au titre

de la copie privée

audiovisuelle auprès

des fabricants et des

importateurs de supports

d’enregistrement vierges.

Cette rémunération

est ensuite reversée à parts

égales (33,33%) aux sociétés

de producteurs, d’auteurs

et d’artistes-interprètes.

Perceptions de la SCPP

en provenance de COPIE

France en 2002:

0,31 millions d’Euros

RépartirRépartir :Les règles de répartitionLa SCPP répartit entre

ses membres les sommes

perçues pour leur compte.

Le traitement de ces

informations est assuré

par des moyens informatiques

spécifiques qui relient

précisément chaque

utilisation réelle

à une rémunération.

Les détails des calculs

se trouvent en annexe

dans le document « Les règles

de répartition de la SCPP ».

41,6 millions d’Euros

ont été mis

en répartition

en 2002 par la SCPP

1>Phonogrammes

Rémunération Equitable

La Rémunération Équitable

est principalement répartie

par la SCPP en utilisant

les relevés de diffusions

que fournissent les usagers

à la SPRE, où figurent tous

les titres diffusés par

le diffuseur pendant une

année, et la durée de diffusion

de chacun d’entre eux.

Le montant attribué à chaque

phonogramme dépend de

sa durée totale de diffusion

durant l’année.

Les répartitions sont

effectuées au prorata

de cette durée, par rapport

à la durée totale

de diffusion de tous

les phonogrammes

diffusés pour

un diffuseur donné.

La SCPP réalise 2 répartitions

par an : en Juin

et en Novembre.

_Radios :

Sont utilisés :

.Les relevés de diffusions

des radios locales privées

ou RLP (Fun, Nostalgie, NRJ,

Chérie FM, Europe 2, RFM,

Skyrock, RTL2), des radios

nationales (RTL et Europe1)

et de Radio France

.Les relevés des programmes

pondérés des différentes

radios locales non affiliées

pigées par IPSOS

.En cas d’absence de relevé

de diffusion utilisable,

la déclaration des ventes

fournie par les producteurs

_Lieux publics sonorisés

(magasins, grandes surfaces,

cafés, restaurants, …):

Sont utilisés :

.Les relevés des principaux

sonorisateurs professionnels

.Les relevés de diffusion

des principales radios

.En cas d’absence de relevé

de diffusion utilisable,

la déclaration des ventes

fournie par les producteurs

_Discothèques :

Les rémunérations perçues

en provenance

des discothèques

sont réparties en utilisant

les résultats des piges

électroniques et automatisées

réalisées dans 109

discothèques représentatives

par MEDIA CONTROL pour

le compte de la SPRE.

_Télévisions :

La qualité des relevés mis

à disposition des ayants-droit

n’a pas encore permis la mise

en place d’une répartition

au prorata des diffusions.

A défaut, la SCPP répartit

les rémunérations perçues

au prorata des ventes

et de la durée

des phonogrammes.

Copie privée sonore

L’essentiel de la rémunération

perçue pour le compte

des producteurs est réparti

au prorata des ventes

et de la durée

des phonogrammes, le solde

est réparti au prorata

de la durée de diffusion

des phonogrammes par

les radios. La répartition

a lieu en juin et en novembre.

Les autres utilisations

de phonogrammes

(droit d’autoriser)

Les autres utilisations

de phonogrammes relèvent

du droit d’autoriser

du producteur. Dans ce cas,

pour obtenir les droits

de reproduction, de mise

à disposition et/ou de

communication au public,

l’utilisateur contracte avec

la SCPP. Dans le cadre

des contrats généraux

d’intérêt commun, l’utilisateur

s’engage à fournir des relevés

de diffusion et/ou de

reproduction mentionnant

notamment les titres,

les noms des artistes-

interprètes et/ou la durée

réelle de diffusion des

phonogrammes communiqués

au public. La SCPP répartit

ces droits en juin

et en novembre.

_Sonorisation

de lieux publics :

Si la diffusion relève

de la Rémunération Equitable,

la reproduction des

phonogrammes relève

par contre du droit

d’autoriser. A ce titre,

le sonorisateur s’acquitte

d’une rémunération, répartie

en fonction du nombre

d’heures de reproduction

des phonogrammes

du répertoire du producteur.

_Fourniture et utilisation

d’attentes téléphoniques :

les montants perçus en

contrepartie du droit

de reproduction et du droit

de communication au public

sont répartis à chaque

producteur en fonction

des utilisations réelles

de leurs phonogrammes

(nombre de reproductions,

nombre de lignes).

Évolution des montants répartis au global depuis 2000

2000

19,8M€

26,6M€

31,4M€

??,?M€

2001 2002 200314 15

2>Videomusiques

Copie privée Audiovisuelle

La SCPP affecte les revenus

perçus au prorata

des revenus de diffusion

des vidéomusiques fournis

par les ayants-droit au titre

de la même période.

La répartition a lieu au mois

de Novembre.

Autres utilisations

de vidéomusiques

(droit d’autoriser)

Les utilisateurs liés par

un contrat avec la SCPP

transmettent périodiquement

des relevés de diffusion

faisant apparaître les titres

des vidéomusiques

communiqués au public

ainsi que leur durée réelle

de diffusion. La SCPP peut

ainsi facturer les utilisateurs,

répartir les rémunérations

entre les producteurs

concernés et informer

rapidement ses membres

des sommes qu’ils vont

percevoir.

Pour les chaînes généralistes,

la répartition est mensuelle.

Un tarif prédéfini est appliqué

à chaque diffusion déclarée

par l’utilisateur.

Pour les chaînes musicales,

la répartition est trimestrielle.

La rémunération est fonction

du chiffre d’affaires

du diffuseur et d’un montant

minimum garanti.

Distribution des

produits financiers :

Les produits financiers

réalisés au cours

de l’année sont

intégralement répartis

aux sociétaires au mois

de décembre

de la même année.

En 2002,

1,1 million d’Euros

ont été distribués

à nos membres.

DéfendreDéfendre les droits des producteursLa SCPP veille à ce que

les producteurs bénéficient

d’un environnement juridique

et technologique leur

permettant d’accomplir leur

métier dans des conditions

satisfaisantes

Les actions

du service juridique :

_Informer ses membres

sur les lois et règlements

relatifs aux droits voisins

et les accords contractuels

négociés et suivis par elle

pour la perception des droits.

_Mener des actions

d’information et

de proposition auprès

du législateur, des ministères,

du Conseil Supérieur

de l’Audiovisuel (CSA).

_Participer aux travaux

des Commissions du Conseil

Supérieur de la Propriété

Littéraire et Artistique

(CSPLA), du Comité National

Anti-contrefaçon (CNAC),

du Comité de Liaison

des Industries Culturelles

(CLIC), de la Commission

sur la Copie privée.

_Mener des actions

de lobbying au niveau

européen et international

(projets de directives

communautaires, projets

d’accords internationaux).

_Participer à l’élaboration

des normes techniques MPEG

_Mener des actions

en justice pour faire

respecter les droits

des producteurs

de phonogrammes

et vidéomusiques.

AdministrerAdministrerle code ISRC Le code ISRC

Le code International

Normalisé des Enregistrements

(International Standard

Recording Code) est

le moyen d’identification

international des

enregistrements sonores et

audiovisuels – phonogrammes

et vidéomusiques.

Ce code a pour objet

de faciliter la gestion

des droits voisins – et donc

des droits des producteurs –

par les sociétés de gestion

collective, de permettre

le contrôle de la reproduction,

de la radiodiffusion,

de la communication au public

de chaque titre, d’en faire

payer le prix à l’utilisateur

et de répartir

les rémunérations perçues

aux ayants droit.

Incorporé dans le signal

des supports numériques,

le code ISRC immatricule

chaque enregistrement –

phonogramme et

vidéomusique – mais n’est

en aucun cas destiné

à identifier le support

lui-même (CD, DCC, Mini Disc).

Depuis 1989, la SCPP a été

désignée comme Agence

Nationale pour assurer la

promotion et l’administration

du code en France.

L’ISRC, qui permet d’identifier

dans le même temps

le phonogramme et son

producteur d’origine, facilite

la lutte anti-piraterie

et contribue à une meilleure

protection des droits.

Le développement

de la technologie numérique,

dans le domaine de la diffusion

notamment, entraîne

la dématérialisation

de la musique au profit

de la communication au public

– l’écoute de musique sans

support – et la codification

ISRC de tous les

phonogrammes

et vidéomusiques est

une nécessité.

La structure du code est la suivante :

ISRC - FR - Z11 - 92 - 20350

Code du pays--------------------------------------------------I

Code du premier propriétaire-------------------------------I

Année de l’enregistrement-----------------------------------I

Code de l’enregistrement-------------------------------------I

16 17

LutterLutter contrela piraterieLa piraterie est un terme

générique qui désigne

la fixation, la reproduction

ou la mise à disposition

(notamment par la vente

ou sur l’Internet)

d’enregistrements sonores

illicites, c’est-à-dire

effectuées sans l’autorisation

du producteur.

La piraterie est une activité

parasite, un vol du bien

d’autrui et un délit puni par

la loi. Elle prive les auteurs,

les artistes interprètes,

et les producteurs de

rémunérations indispensables

à leur survie. Elle nuit

gravement à la création

musicale et au développement

de nouveaux artistes.

La SCPP est mandatée

par ses associés pour agir

en justice afin de faire cesser

toute infraction aux droits

des producteurs visée

à l’article L335-4 du Code

de la Propriété Intellectuelle.

Cet article dispose que sont

punies d’un emprisonnement

de deux ans et d’une amende

de 150.000 euros toute

fixation, reproduction,

communication ou mise

à disposition du public,

à titre onéreux ou gratuit,

d’un phonogramme

ou d’un vidéogramme sans

l’autorisation du producteur.

Les mêmes peines

sanctionnent toute

importation ou exportation

de phonogrammes ou de

vidéomusiques contrefaits.

Les moyens :_Un bureau anti-piraterie

qui coordonne les actions

de prévention, de mise en état

des dossiers et de répression

_Une équipe d’agents

assermentés qui constatent

les infractions et facilitent

les actions en justice.

Le travail de l’équipe

est réalisé en étroite

collaboration avec

la SACEM/SDRM et l’IFPI

ainsi qu’avec les services

de la Gendarmerie, de la Police

et des douanes.

_Le Bureau anti-piraterie

est assisté de conseils

juridiques internes

et externes dans la mise

en place des procédures

contentieuses

Les actions du bureau

anti-piraterie :

Lutter contre la piraterie

traditionnelle

(bootlegs, copies partielles,

copies totales).

Pour cette forme de piraterie,

la SCPP dispose d’une solide

jurisprudence et de résultats

exemplaires : un taux de

piraterie parmi les plus bas

au monde et de nombreuses

condamnations de pirates.

Lutter contre la piraterie

sur CD-R

Les nombreuses

condamnations obtenues

dans ce domaine constituent

une jurisprudence très solide.

Ces décisions et les actions

en cours, ont ainsi permis

la disparition progressive

des officines de copies sur

CD-R à la demande.

Lutter contre la piraterie

sur Internet

Le dispositif comprend les

investigations menées par

le Bureau anti-piraterie

de la SCPP pour identifier

les sites et les serveurs

pirates, des actions de

prévention et de répression,

et la collaboration avec l’IFPI

et les autres organismes

de lutte contre la piraterie

(SACEM/SDRM, ALPA).

Sensibiliser les membres de

la magistrature, de la police,

des douanes, mais aussi les

responsables des usines

de pressage aux nouvelles

techniques de piraterie

et les tenir informés

des méfaits du phénomène.

18 19

Quelques résultats (Année 2002) :

• 91 procès-verbaux de constat ont été dressés

par agents assermentés en 2002

• 382 comptes et sites pirates sur Internet ont cessé

leur activité depuis un an

• 180 332 fichiers MP3 supprimés

• 7 clones de Napster situés sur le territoire français ont cessé

leur activité (soit 17 577 000 fichiers audio illicites)

• 27 décisions de justice favorables aux producteurs

et aux artistes interprètes ont été obtenues

Soutenir

20 21

Soutenir la création musicale

Conformément au Code

de la Propriété Intellectuelle,

la SCPP consacre une partie

des rémunérations qu’elle

perçoit au titre de

la Rémunération Équitable

et de la Copie Privée à des

actions d’aide à la création,

à la diffusion du spectacle

vivant et à des actions

de formation d’artistes.

La Commission d’Aide

à la Création

Une commission de 9 sièges

élue chaque année par

l’Assemblée Générale de

la SCPP examine chaque mois

les dossiers de demande

de subventions et soumet

au Conseil d’Administration

ses propositions.

Le Conseil d’Administration

décide l’attribution des aides

et la SCPP contrôle

la réalisation de chaque

projet soutenu.

Les bénéficiaires des aides

Sont susceptibles de recevoir

des aides :

_les producteurs de

phonogrammes, sociétaires

de la SCPP ou non,

_les organismes

professionnels gérant des

opérations d’intérêt collectif

_pour le Studio des Variétés :

les éditeurs et producteurs

Les subventions attribuées

par la SCPP

Création de phonogrammes

En 2002, la SCPP a aidé

197 enregistrements d’albums

et financé les producteurs

qui envoient leurs artistes

en formation au Studio

des Variétés.

Création de vidéomusiques

En 2002, la SCPP a aidé

la réalisation de

98 vidéomusiques

Tournées

En 2002, la SCPP a participé

au financement de

32 tournées.

Conventions avec des salles

de spectacle

Afin de permettre aux

producteurs de promouvoir

leurs artistes au moment

de la sortie de leur nouvel

album, la SCPP, en complément

des aides déjà existantes,

a signé des conventions avec

une douzaine de salles

de spectacles dont la Boule

Noire, le Cabaret sauvage,

New Morning et

le Divan du Monde.

Projets spéciaux

La SCPP finance des

organismes qui aident

à la diffusion des spectacles

vivants, à la création musicale

et la formation d’artistes :

_le Bureau Export de

la Musique Française

_Francophonie Diffusion

_Zone Franche

_le FCM

_le FAM (Fond

Audiovisuel Musical)

_les Victoires Classique

et Variétés

_les Django Victoires du Jazz

_les Rencontres d’Astaffort

l’association Prix Constantin

_le FAIR

En 2002, la SCPP à attribué

5 800 430 € à des projets

de création.

Glossaire

22 23

Glossaire

Droit d’auteur

Le droit d’auteur d’une

création permet d’accorder

une protection à l’œuvre,

lui garantir un droit de

propriété absolu et opposable

à tous, lui assurer un droit

exclusif d’exploiter son œuvre

et d’en tirer un profit

pécuniaire. Alloué, tout

d’abord, sous la forme de

privilèges royaux aux

imprimeurs, ce droit va,

au fil de l’histoire,

être reconnu aux auteurs,

aux compositeurs,

aux créateurs des arts

plastiques et enfin codifié

par la loi spécifique du 11 mars

1957 sur la propriété

littéraire et artistique.

Les droits « voisins »

du droit d’auteur

Ce n’est que le 3 juillet 1985

que la Loi « Lang » reconnaît

les droits des producteurs

de phonogrammes et

de vidéomusiques,

et des artistes-interprètes.

Ces droits sont appelés

« droits voisins » ou « droits

exclusifs ». La loi reconnaît

au producteur le droit

d’autoriser la reproduction,

la vente, l’échange ou

le louage, la communication

au public de ses

phonogrammes et

vidéomusiques en

contrepartie d’une

rémunération.

COPIE France

Société de perception

et de répartition pour

la Rémunération de la Copie

Privée Audiovisuelle.

audiovisuelle originale,

quel qu’en soit le support,

produite en fixant des images

incorporant un phonogramme

qu’elle illustre, telle

qu'appelée dans le langage

courant « vidéoclip »)

FCM

Le Fonds pour la création

musicale met en œuvre des

aides aux professionnels

de la musique dans tous les

répertoires et pour toutes

les activités de communication

de la musique: le Disque,

le Spectacle Vivant,

l'Enseignement, l'Audiovisuel,

Internet et l'Edition Musicale.

www.lefcm.org

FAM

Le Fond Audiovisuel Musical

a pour objectif de favoriser

la présence de la musique

sous toutes ses formes

à la télévision et d'encourager

les investissements de

la filière musicale dans

le domaine de la création

musicale audiovisuelle.

IFPI

International Federation

of Phonographic Industry.

Représentant de l’industrie

mondiale du disque.

www.ifpi.org

Phonogramme

Fixation d’une séquence

de sons, quel qu’en soit

le support (disque noir, CD,

cassette). Enregistrement

exclusivement sonore.

Producteur

Personne ou société prenant

l’initiative et assumant la

responsabilité de la première

fixation y compris

les investissements financiers,

d’un phonogramme

ou d’une vidéomusique.

Rémunération Équitable

Paiement obligatoire effectué

par l’utilisateur du

phonogramme au profit,

notamment, du producteur

dont le phonogramme a été

radiodiffusé ou diffusé

dans un lieu public.

Ce type de rémunération

est une exception au droit

d’autoriser du producteur,

puisque le diffuseur

(radios, discothèques, lieux

sonorisés…) n’ont pas

à solliciter d’autorisation

aux producteurs, mais

doivent verser une

Rémunération Équitable.

SDRM

Société pour l'Administration

du Droit de Reproduction

Mécanique, gérée par la SACEM.

SORECOP

Société de perception

et de répartition pour

la Rémunération de

la Copie Privée Sonore.

SPRE

Société Civile pour

la Perception de

la Rémunération Équitable.

www.spre.fr

SACEM

Organisme de perception

des droits d’auteurs

(compositeurs et éditeurs

de Musique). www.sacem.org

SCPA (Société civile

des producteurs associés)

La SCPA autorise les usagers

à communiquer au public

des phonogrammes installés

sur leur système d'attente

téléphonique contre

rémunération.

www.scpa.fr

Vidéomusique

Fixation d’une séquence

d’images illustrant

un phonogramme.

Œuvre audiovisuelle ou « clip ».

(par « vidéomusique »

(ci-après « Vidéomusiques »),

on entend l'œuvre