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Sommaire > Edito > Bienvenue, au revoir > page 1 > Palmarès 2012 des hôpitaux et cliniques du Figaro > Le nouveau scanner-simulateur en radiothérapie > page 2 > Ouverture d’une Unité Cognitivo-Comportementale > page 3 > Ouverture du centre d’accueil Vendéen des victimes mineures > Ouverture du centre d’information, dépistage et diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST) > page 4 > Le réseau d’information et de santé en addictologie > 3 e rencontres Vendéennes en cancérologie > page 5 > Labellisation du centre de recherche clinique du CHD VENDÉE > page 6 BRÈVES MÉDICALES numéro 40 > juin 2012 édito Le premier semestre 2012 aura été riche d’événements pour la plupart des services médicaux du site hospitalier des Oudai- ries. La livraison du bâtiment de liaison (Bâtiment T) entre l’an- cien monobloc et le pôle Femme Enfant est intervenue début avril, autorisant l’emménagement de nombreux services dans cette nouvelle construction, et libérant ainsi certains niveaux de la petite et grande aile de l’ancien monobloc pour des tra- vaux préalables de réhabilitation. Les équipes hospitalières ont été intensément mobilisées par ces opérations de redistribution des locaux, à titre pro- visoire ou définitif. Deux très bonnes nouvelles avaient pré- cédé ces efforts collectifs : tout d’abord, la labellisation du Centre de Recherche Clinique de l’établissement proclamée le 21 décembre 2011 par le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, et ensuite la première place décernée au CHD VENDÉE par le Figaro pour son Palmarès 2012 des meil- leurs établissements publics et privés de plus de 600 lits. Les Brèves Médicales de juillet 2012 ont plaisir à relayer ces résultats élogieux. Elles font également la place aux actualités en proposant la présentation de l’Unité Cognitivo- Comportementale ouverte le 4 juin dernier, et du nouveau scanner-simulateur dont sera doté le service de radiothérapie à partir de septembre 2012. Le réseau d’information et de santé en addictologie RIS’Add85 est également présent dans ce numéro pour faire connaître ses objectifs, ses actions et son organisation. Bienvenue à Site de la Roche-sur-Yon > Dr Gaëlle DELAGE, praticien contractuel en anesthésiologie > Dr Alexis DUCHALAIS, assistant en anesthésiologie > Dr Sophie PERREVE, assistante spécialiste en gynécologie- obstétrique > Dr Yvan POIRIER, praticien contractuel au Centre Fédératif de Préven- tion et de Dépistage > Dr John SALAMEH, assistant spécialiste associé en onco- hématologie > Dr Carole VALLON, assistante spécialiste en gynécologie-obstétrique Site de Luçon > Dr Pascal FARNY, praticien contractuel en médecine polyvalente Au Revoir Site de la Roche-sur-Yon > Dr Maria Monica CHICUDEAN, praticien contractuel en pneumologie > Dr Yoann CHOPLIN, praticien contractuel en cardiologie > M. Daniel COTTENCEAU, praticien hospitalier au laboratoire de biologie Site de Luçon > Dr Youssouf FOFANA, praticien contractuel en médecine polyvalente Site de Montaigu > Dr Brigitte GUITTON, praticien attaché au Centre Périnatal de Proximité BRÈVES MÉDICALES > Publication semestrielle > Directeur de publication : G. COUTURIER > Administration, rédaction : R. Ouisse - Direction des Usagers et de l’Accueil > n° ISSN : 1167-2072 > Dépôt légal : 1 er trimestre 1992 > PAO : C. DUDIT 1 Vendée L’image bâtiment T du CHD VENDÉE, l’USIC cardiologie et l’hélistation.

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Sommaire> Edito

> Bienvenue, au revoir> page 1

> Palmarès 2012des hôpitaux et cliniques

du Figaro> Le nouveau

scanner-simulateuren radiothérapie

> page 2

> Ouverture d’une UnitéCognitivo-Comportementale

> page 3

> Ouverture du centred’accueil Vendéen

des victimes mineures> Ouverture du centre

d’information,dépistage et diagnostic

des infections sexuellementtransmissibles (CIDDIST)

> page 4

> Le réseau d’informationet de santé en addictologie

> 3e rencontres Vendéennes en cancérologie

> page 5

> Labellisation du centrede recherche clinique

du CHD VENDÉE> page 6

BRÈVES MÉDICALESnuméro 40 > juin 2012

éditoLe premier semestre 2012 aura été riche d’événements pour la plupart des services médicaux du site hospitalier des Oudai-ries. La livraison du bâtiment de liaison (Bâtiment T) entre l’an-cien monobloc et le pôle Femme Enfant est intervenue début avril, autorisant l’emménagement de nombreux services dans cette nouvelle construction, et libérant ainsi certains niveaux de la petite et grande aile de l’ancien monobloc pour des tra-vaux préalables de réhabilitation.

Les équipes hospitalières ont été intensément mobilisées par ces opérations de redistribution des locaux, à titre pro-visoire ou définitif. Deux très bonnes nouvelles avaient pré-cédé ces efforts collectifs : tout d’abord, la labellisation du Centre de Recherche Clinique de l’établissement proclamée le 21 décembre 2011 par le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, et ensuite la première place décernée au CHD VENDÉE par le Figaro pour son Palmarès 2012 des meil-leurs établissements publics et privés de plus de 600 lits.

Les Brèves Médicales de juillet 2012 ont plaisir à relayer ces résultats élogieux. Elles font également la place aux actualités en proposant la présentation de l’Unité Cognitivo-Comportementale ouverte le 4 juin dernier, et du nouveau scanner-simulateur dont sera doté le service de radiothérapie à partir de septembre 2012.

Le réseau d’information et de santé en addictologie RIS’Add85 est également présent dans ce numéro pour faire connaître ses objectifs, ses actions et son organisation.

Bienvenue àSite de la Roche-sur-Yon> Dr Gaëlle DELAGE, praticien contractuel en anesthésiologie> Dr Alexis DUCHALAIS, assistant en anesthésiologie> Dr Sophie PERREVE, assistante spécialiste en gynécologie- obstétrique> Dr Yvan POIRIER, praticien contractuel au Centre Fédératif de Préven-tion et de Dépistage> Dr John SALAMEH, assistant spécialiste associé en onco- hématologie> Dr Carole VALLON, assistante spécialiste en gynécologie-obstétrique

Site de Luçon> Dr Pascal FARNY, praticien contractuel en médecine polyvalente

Au RevoirSite de la Roche-sur-Yon> Dr Maria Monica CHICUDEAN, praticien contractuel en pneumologie> Dr Yoann CHOPLIN, praticien contractuel en cardiologie> M. Daniel COTTENCEAU, praticien hospitalier au laboratoire de biologie

Site de Luçon> Dr Youssouf FOFANA, praticien contractuel en médecine polyvalente

Site de Montaigu> Dr Brigitte GUITTON, praticien attaché au Centre Périnatal de Proximité

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VendéeL’imagebâtiment T du CHD VENDÉE,l’USIC cardiologie et l’hélistation.

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Le nouveau scanner-simulateuren radiothérapie

Le service de radiothérapie va renouveler le scanner de centrage monocoupe existant par un scanner TOSHIBA Aquilon LB à compter du mois de septembre 2012. Ce scanner dis-posera de 16 coupes par rotation. La largeur du tunnel de 90 cm et le champ de vue (FOV) de 70 cm mesuré facilite la prise en charge des patients en raison des positions spécifiques demandées et la présence d’accessoires de contention. De plus ces dimensions permettront d’accueillir des patients à corpulence élevée (poids supporté par la table 205 kg). Le scan-ner dispose également d'un logiciel de réduction de dose SUREDOSE.

Un algorithme itératif de dernière génération permettra d’augmenter ostensiblement le rap-port signal/bruit sans majoration importante du temps de reconstruction tandis qu’un algo-rithme de réduction des artefacts limitera la dégradation de l’information à proximité des inserts métalliques. Les calculs dosimétriques en périphérie des prothèses de hanche ou dentaires seront ainsi plus précis. La qualité des images de référence (Digital Recon-structed Radiography) reconstruite à partir des séries acquises pour la préparation du traite-ment devrait aussi améliorer la précision du repositionnement automatisé des patients avant chaque séance.Une nouvelle activité de gating respiratoire pourra être assurée par le service de radio-thérapie avec le système RPM VARIAN dont l’algorithme de reconstruction 4D permet la synchronisation avec le cycle respiratoire en mode rétrospectif et prospectif. Cet outil apportera un gain pour la détermination du volume cible grâce à la prise en compte des mouvements fonctionnels.De nouveaux lasers A2J seront installés afin d’obtenir une plus grande précision du posi-tionnement des centrages.Le coût de l’équipement du scanner (lasers et injecteur de produit de contraste) est de 452 000 €TTC. Cette nouvelle installation diminuera les coûts de maintenance annuelle de 25 000 €TTC. Cette installation s’effectuera dans une pièce contiguë au scanner existant pour éviter toute discontinuité de service et améliorer l’ergonomie des postes de travail. Les images réalisées par le scanner seront adressées aux consoles de simulation virtuelle VARIAN pour le « contourage » dont l’upgrade sera effectué en parallèle de l’installation TOSHIBA.

Philippe TAPPIE, ingénieur biomédical - Sylvain CRESPIN, radiophysicien

Le point de vue du clinicienLe service de radiothérapie du CHD VENDÉE va être doté d’un nouveau scanner-simulateur Toshiba Aquilion LB pour la réalisation des images de simulation virtuelle. C’est la 1re étape avant le traitement proprement parlé par irradiation. Celui-ci permet de dé-limiter les zones à irradier (Clinical Target Volume ou CTV, Gross Tumour Volume ou GTV), ainsi que les organes à risque (OAR). A partir de ces images scanner 3D, une planification dosimétrique tridimensionnelle inverse ou non est calculée afin de permettre la meilleure ir-radiation possible, c’est à dire délivrer la dose désirée au niveau tumoral, tout en respectant au maximum les contraintes de doses sur les OAR.Les caractéristiques technologiques du nouveau scanner Toshiba vont nous permettre une prise en charge plus aisée des patients.De part la plus grande taille de son tunnel (90 cm), le positionnement des patients sera amélioré : meilleur dégagement du bras pour les patientes devant avoir une irradiation mam-maire, confort pour les patients devant avoir les bras relevés au-dessus de la tête (irradiation thoracique), prise en charge possible des patients en grande surcharge pondérale.Ce scanner va permettre par sa fonction 4D (mode cinéma) d’ajuster nos marges de sécu-rité en fonction du mouvement des tumeurs, notamment thoraciques, lors de la respiration (détermination de l’Internal Target Volume ou ITV).Mais il pourra aussi permettre de faire du « gating » respiratoire, c’est à dire une irradiation asservie à la respiration.Ce scanner possède également un algorithme Boost3D, développé pour réduire très ef-ficacement les artéfacts sur les zones avec une forte atténuation comme par exemple la présence de métal (couronnes dentaires et tumeur ORL, PTH et tumeur rectale ou prosta-tique…) afin de nous aider dans le contourage des différents volumes.Sa vitesse de rotation plus importante réduit le temps d’acquisition : examen plus rapide, optimisation des images lors de l’injection des produits de contraste.Enfin il a un logiciel d'élimination du bruit quantique afin de diminuer considérablement la dose d'exposition sans compromis sur la qualité d'image.Toutes ces innovations technologiques vont faciliter et améliorer considérablement la prise en charge de nos patients.

Docteur Elisabeth DENIAUD-ALEXANDRE, praticien hospitalier chef de service

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Le CHD VENDÉE en têtedes meilleurs établissementsde plus de 600 litsau Palmarès 2012des hôpitaux et cliniquesdu Figaro

Le Figaro a fait paraître le 15 mars dernier son palmarès 2012 des hôpitaux et cliniques.

Le CHD VENDÉE y prend la première place du classement des structures publiques et privées de plus de 600 lits, alors qu’il figurait seulement en 9e position au palmarès 2011.

Cette performance qui lui assure une renommée certaine découle en grande partie de sa certification sans aucune recommandation ni réserve obtenue en janvier 2011 de la Haute Autorité de Santé. En effet, seul le groupe hospitalier Bichat - Claude Bernard à Paris a obtenu la même distinction dans la catégorie des plus de 600 lits.

C’est l’occasion pour le Figaro de rappeler que le CHD VENDÉE figure régulièrement dans tous les palmarès « grand public » réalisés par la presse, que ce soit en terme de sécurité des soins ou de prise en charge de la douleur.

Pour établir ce classement des meilleurs établissements de santé, le Figaro s’est appuyé sur les dernières données disponibles émanant soit du ministère de la santé, soit d’autres organismes institution-nels. Trois indicateurs ont été retenus pour procéder au classement général :

> le score agrégé de lutte contre les infections nosocomiales ;

> les rapports de certification réalisés par les experts de la Haute Autorité de Santé (avec une mise à jour au 29 février 2012) ;

> les indicateurs de qualité HAS.

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4 juin 2012 : Ouverture d’une Unité Cognitivo-Comportementaleà la Résidence du Pont Rouge au CHD VENDÉE, site de La Roche-sur-YonLa prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des démences apparentées est devenue, en dix ans, un problème de santé publique qui a fait l’objet de trois plans gouvernementaux successifs : le 1er en 2001, sur rapport du Pr Jean-François GIRARD, le dernier (2008-2012) sur rapport du Pr Joël MENARD. C’est ce dernier plan qui est à l’origine de la création des Unités Cognitivo-Comportementales (UCC).En effet si les deux premiers se sont attachés à créer les Consultations Mé-moire (Consultations mémoire de proximité, Centres Mémoire de Ressources et de Recherche), les Centres Locaux d’Information et de Coordination (CLIC), l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (après la Prestation Spécifique Dépen-dance) puis à faciliter le diagnostic précoce, la prise en charge en situation de crise… le dernier plan, complétant et amplifiant les deux premiers, a développé entre autre la prise en charge en établissements : objectif n°5 = « améliorer l’accueil… ».Cet objectif se décline en quatre mesures, dont la création d’unités spéciali-sées au sein des Soins de Suite et de Réadaptation (mesure n°17). Cet objectif crée aussi les Pôles d’Activités et de Soins Adaptés (PASA) dans les Etablisse-ments d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes et les Unités d’Hébergement Renforcées (UHR) dans les Soins de Longue Durée.Etant donné l’augmentation déjà marquée du nombre des malades d’Alzheimer, liée comme on sait à l’augmentation du nombre de personnes âgées et de per-sonnes très âgées, il était devenu nécessaire dans un hôpital comme La Roche-sur-Yon de créer ce type d’unité.Il est prévu de créer en France, entre 2008 et 2012, 120 UCC, rattachées à un Service de Soins et de Réadaptation gériatrique (qui existe au Pont Rouge).Pour les Pays de la Loire, sept UCC sont prévues dans le plan dont trois sont ouvertes (Nantes, Le Mans, Laval).

Pourquoi une UCC ?La population atteinte de maladie d’Alzheimer ou apparentée de plus de 60 ans est estimée à 2 483, soit 1,3 % de la population en Vendée, sur 14 610 pour l’ensemble des Pays de la Loire (selon les données de toutes les admissions en Affection de Longue Durée n°15).Cependant d’après les chiffres de Projection de l’étude « Paquid », le nombre estimé de malades d’Alzheimer en Vendée est supérieur à 6 000 en 2003. Ceci s’explique par le retard de diagnostic, probablement supérieur à deux ans, et l’absence de diagnostic, également fréquent (peut-être supérieur à 50%).Dans ces plus de 6 000 cas, la gravité est appréciée en cinq stades, du stade léger au stade très sévère : les stades légers et modérés représentent environ 57 %, les autres 43 % (soit environ 2 700 personnes) sont modérés sévères à très sévères (MMS de 15 à 2). Or on sait que les troubles du comportement (SPCD : Symptômes psychologiques et comportementaux des démences) sur-viennent de façon très fréquente à ces stades. Et c’est souvent à ces stades que le diagnostic est évoqué, devant la difficulté des aidants à prendre en charge ces patients, et que la question de leur avenir se pose.La « bascule » du nombre de personnes âgées à domicile par rapport au nom-bre vivant en EHPAD se fait autour du niveau 15 au MMS (toutes choses égales par ailleurs). Et les causes principales d’institutionnalisation, celles qui sont les plus intolérables au domicile, sont la fugue et l’inversion du rythme Jour / Nuit.

Que peuvent apporter les UCC ?L’objectif poursuivi lors de l’élaboration du concept d’UCC est double :> objectif pour le malade, > objectif pour l’aidant,le résultat devant permettre d’obtenir une prolongation du maintien de la vie au domicile en diminuant les troubles du comportement.Le diagnostic de démence étant posé, les traitements curatifs sont à ce jour limités. Les traitements préventifs (prévention primaire) sont connus (réduc-tion des facteurs de risque cardiovasculaires - activités physiques et sociales - loisirs…) sont inactifs lors de maladie avérée, mais sont cependant recomman-dés en prévention d’aggravation ou d’accident vasculaire, cardiaque…Les traitements de prévention secondaire (vaccin…) sont inexistants à ce jour.Les traitements curatifs (inhibiteurs de cholinestérase, mémantine) sont d’efficacité limitée sur le versant cognitif (mémoire, fonctions exécutives..) ainsi que dans le temps (18 – 24 mois).Concernant les traitements des troubles du comportement, classiquement on utilise les psychotropes selon les signes présentés :

- hypnotiques pour l’insomnie- neuroleptiques et apparentés pour l’agression, le délire…- les anxiolytiques pour l’angoisse- les antidépresseurs ISRS pour la dépression, l’agitation…

La plupart de ces traitements (sauf peut-être les ISRS) sont reconnus pour leur caractère délétère, à court ou moyen terme, notamment les neuroleptiques.Les autres thérapies peuvent être classées en trois groupes principaux :> les thérapies non médicamenteuses cognitives, faisant appel principale-ment aux ateliers mémoire, à la revalidation cognitive et aux référentiels pour l’exercice mnésique.> les thérapies non médicamenteuses non cognitives (approches sociales) :

- rééducation de l’orientation,- thérapie par l’évocation du passé,- thérapie par empathie.

> enfin les thérapies non médicamenteuses non cognitives mais selon d’autres ap-proches. On peut citer : l’exercice physique, la musicothérapie, la luminothérapie, les stimulations sensorielles et multisensorielles (espaces SNOEZELEN), etc…

Ces thérapies sont-elles efficaces ?Les preuves de niveau 1 (grade A des recommandations) sont quasi impossibles à apporter : nombre de cas insuffisant et multiplicité des variables, problèmes de randomisation... Cependant force est de reconnaître l’existence d’un « mieux » pour le patient et pour l’aidant, le temps de la prise en charge, pouvant perdurer quelque temps après le retour au domicile.Pour augmenter la durée du bénéfice, il est alors nécessaire de poursuivre cette prise en charge. C’est pourquoi la participation des aidants dans l’UCC est nécessaire et est encouragée. En plus de « l’apprentissage comportemen-tal » de ces derniers, nous obtenons un changement du regard de ceux-ci sur le malade ; le but étant de mieux préparer « l’avenir » en évitant le burn-out, conduisant parfois à la maltraitance.Pour agir avec efficacité, les patients pris en charge à l’UCC le seront par une équipe pluri-disciplinaire comprenant outre le gériatre, les infirmiers, aides-soi-

gnants, assistants de soins gérontologiques, ainsi qu’ergothérapeute, psycho-motricien, psychologue, kinésithérapeute, aides-kinésithérapeutes et, selon les cas, avis psychiatrique.

L’Unité au Pont RougeLa création de cette unité a nécessité quelques travaux, achevés début juin 2012, au niveau des Soins de Suite 4 (les Soins de Suite 4 ont été choisis du fait de la présence d’une grande terrasse).De même des travaux dans la salle de kinésithérapie au rez-de-chaussée sont effectués : le but étant de sécuriser ces espaces afin de permettre une circula-tion (déambulation) libre des patients, sans risque pour eux.Ces espaces seront assez lumineux et simples dans leur configuration, per-mettant aux patients désorientés une certaine liberté, toutefois contrôlée, par exemple pour éviter les intrusions dans les chambres des autres hospitalisés.En effet les personnes admises le seront sous le régime de l’hospitalisation, au même titre que pour un Soin de Suite, avec en conséquence un objectif défini de prise en charge et une durée de séjour déterminée. Une Unité Cognitivo Comportementale n’est en effet pas une EHPAD, un accueil de jour, ou tout autre solution de répit.C’est pourquoi avant toute admission (du domicile ou d’un service aigu du CHD), une évaluation gériatrique sera réalisée et, si nécessaire un bilan diagnostic en vue d’éliminer un syndrome confusionnel. Il s’agit de ne prendre en charge que les troubles du comportement habituels liés à la maladie, et non les accès aigus curables, tels les épisodes confusionnels par exemple secondaires à une anesthésie, un traumatisme, une douleur... sauf s’ils sont l’exacerbation d’un trouble chronique du comportement.L’ouverture de cette UCC est effective depuis le 4 juin.Les demandes d’admission sont à effectuer auprès du cadre référent : tél. : 26374.ou pour l’extérieur au : tél. : 02 51 44 63 74.Les UCC sont encore « expérimentales » en France, mais s’appuient sur des expériences menées tant en France qu’à l’étranger, montrant des ré-sultats importants sur la qualité de vie des patients comme des aidants.

Dr Pierre LERMITE

1 - A. TALLEC - F. TRUFFEAU - La santé observée dans les Pays de la Loire - Observatoire Ré-gional de Santé - édition 2012Bibliographie succincte :- La prise en charge de la Maladie d’Alzheimer et des Maladies apparentées - Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé Mme C. GALLEZ - député - juillet 2005.- Plan Alzheimer 2008-2012 - Mesure 17.- Cahier des charges UCC.- Psychopathologie du sujet âgé - G. FERRY - G. LE GOUÈS - Masson Ed. 2000.- Traité de psycho-gériatrie - tome 1 - Ph. THOMAS - C. HAZIF-THOMAS - Med-Line Ed. 2005.

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Ouverture du centre d’accueil vendeendes victimes mineures

L’inauguration officielle du CAVViM, anagramme de « Centre d’Accueil Vendéen des Victimes Mineures » a eu lieu le 17 mars 2012.

Cette unité, appelée à prendre en charge environ 350 enfants par an, voit le jour grâce à l’investissement de nombreux partenaires : Justice, Hôpital CHD VENDÉE (service de pédiatrie, de gynécologie et consultation de médecine légale, direc-tion,…), CHS Georges Mazurelle, La Voix de l’Enfant, Conseil Général, Barreau, Conseil de l’Ordre des Médecins, Association de victimes, ARS et autres acteurs de la prise en charge de la violence contre les mineurs.

Il était important de mettre un terme à ce qui était un véritable parcours semé d’embûche pour ces victimes mineures, à savoir : « la recherche de la vérité ». Un jour dans un commissariat ou une gendarmerie, le lendemain chez un médecin pour un certificat et le parcours se poursuivait ainsi, toujours difficile.

Situé au 5e étage du bâtiment de la direction générale, le CAVViM propose aux enfants victimes de violences, et pour lesquels une plainte aura été au préalable déposée, une prise en charge efficace, adaptée et surtout la plus humaine possible. A la demande de l’autorité judiciaire, les mineurs sont pris en charge de manière cohérente dans cette unité d’espace, dans une unité de temps et dans une unité d’action, évitant ainsi au maximum de redire parce que l’on sait que « redire c’est revivre ». Cette prise en charge est judiciaire avec une audition filmée mais aussi hospitalière avec une prise en charge médico-psycho-sociale. Un décloi-sonnement entre les services médico-judiciaires, le respect de la complémentarité des compétences de chacun permettent cette prise en charge tout en respectant le secret professionnel.

Ainsi, le CAVViM (Centre d’Accueil Vendéen des Victimes Mineures) est le lieu du recueil de la parole de l’enfant, lieu du recueil de « sa » vérité, même si elle n’est pas forcément « la » vérité ; cette recherche incombant aux policiers, gendarmes et magistrats de l’ordre judiciaire.

En dehors de la prise en charge médicale (médico-légale, pédiatrique, gyné-cologique) nous proposons aussi un accompagnement psychologique pour ces victimes pendant cette difficile phase de la révélation. Avec l’aide de Mlle Laure RODIER, psychologue clinicienne au CAVViM, nous pouvons égale-ment organiser un relais extra hospitalier. En effet, et pour reprendre les paroles du Dr MALACREA, pédopsychiatre, « Il ne sert à rien de sortir les enfants de l’enfer si c’est pour les plonger ensuite dans le désert ! ».

Docteur Laurent BOIDINMédecin légiste

Responsable du CAVViM

Logo dessiné par la section « chargé de publication » du Lycée de la Providence à CHOLET.

Victor HUGO (1875) - « Actes et Paroles » « L’enfant doit être notre souci. Et savez-vous pourquoi ?

Savez-vous son vrai nom ? L’enfant s’appelle l’AVENIR. »

Ouverturedu centre d’information,

dépistage et diagnosticdes infections sexuellement

transmissibles (CIDDIST)Depuis mai 2012, le centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) du CHD VENDÉE a fusionné avec le centre d’information, dépistage et diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST). Les consultations ont à présent lieu à la Maison de la Santé, bâtiment bleu situé à l’entrée du parking du CHD. Du lundi au vendredi, à des créneaux horaires variés, les patients peuvent venir se faire dépister pour différentes IST : VIH, hépatites, chlamydiae, gonocoque, syphilis... Des traitements gratuits sont délivrés sur place si besoin.Sur l’ensemble du département, des actions d’information et de dépistage ciblé sont mises en place avec des partenaires de terrain (Aides…).

Des antennes ouvriront prochainement sur le multisite du CHD :> à Montaigu, courant juin : consultations le vendredi midi ;> à Luçon, à la rentrée : consultations le mardi midi.

ContactCIDDIST - Maison de la santéCHD VENDÉE Les Oudairies

85925 La Roche sur Yon Cedex 902 51 44 63 18

[email protected]

Docteur Nathalie DUFFAU

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Le reseau d’informationet de sante en addictologieLe RIS’Add85, Réseau d’Information et de Santé en ADDictologie a pour objectif de mettre à disposition des professionnels, établissements et services, un soutien, assurant pour l’usager et son entourage la plus grande qualité du dispositif de préven-tion et de la filière de soins en addictologie sur le département de la Vendée.Il s’adresse a toutes les institutions, professionnels libéraux, associations d’usagers, qui accompagnent ou sont susceptibles d’accompagner une personne en difficulté avec une conduite addictive.L’équipe est constituée de 3 salariés : un coordinateur (Philippe CHAILLOU), un médecin conseiller technique (Dr Brigitte TESSON) et une secrétaire comptable (Céline MOREAU).

> Les structures à l’origine de ce réseau :> Aides Vendée ;> ANPAA85 (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie) ;> CHD VENDÉE ;> CH Côte de Lumière ;> CH Fontenay le Comte ;> CH Loire Vendée Océan ;> CHS Georges Mazurelle ;> Cliniques de Vendée Groupe 3H ;> EVEA (Espace Vendéen En Addictologie) ;> IREPS Pôle Vendée (Institut Régional d’Education et de Promotion de la Santé) ;> Les Conseils de l’Ordre des Médecins, Pharmaciens, Chirurgiens-Dentistes et des Sages-Femmes.

Les axes stratégiques pour 2012 :> coordination du parcours patient avec la réflexion sur une fiche de liaison pour faciliter l’orientation vers les structures de soins, la possibilité d’organiser des temps de concertation pour les situations les plus complexes ;> développement de la communication à travers le site internet et la création d’une lettre d’information ;> développement d’une culture commune avec les « Déjeuners Médicaux en Addicto », l’analyse de pratique, des actions de présentation des acteurs ressources en addictologie sur le département.

Nous contacter :RIS’ADD85 - 2 rue Victor Hugo - La Roche sur Yon

Tél : 02 51 46 08 10 - Télécopie : 02 51 46 28 15 - Mél : [email protected] Site :www.risadd85.com

Une permanence téléphonique est assurée du lundi au vendredi de 9h/12h30-13h30/17h.

Zoom sur « Les Déjeuners Médicaux en Addicto »Pour travailler ensemble encore faut-il se connaître et avoir un langage com-mun. Réservée à un public médecin, cette action a pour objectifs de développer les liens et une culture commune en addictologie, entre praticiens hospitaliers et libéraux, spécialisés et non spécialisés en addictologie.

DATES ET THÉMATIQUES DES RENCONTRES :Jeudi 31 mai

« Orientation des patients psychiatriques et addiction »,Dr N’GUESSAN (CHS G. Mazurelle)

Jeudi 21 juin« Troubles anxieux et conduites addictives »,

Dr MEDER (CHS G. Mazurelle)

Jeudi 13 septembre« Psychoses et conduites addictives »,

Dr BOSSIS (CHS G. Mazurelle)

Jeudi 25 octobre« Addiction et grossesse »,

Drs ROCHETEAU et BONNENFANT (CHD VENDÉE)

Jeudi 22 novembre« Maladies respiratoires et conduites addictives »,

Dr BERRUCHON (CHD VENDÉE)

Jeudi 13 décembre« Dopamine et addiction »,

Dr LEJEUNE (CHD VENDÉE)

Les rencontres se déroulent de 12h30 à 14h au centre Les Métives2 rue Victor Hugo - La Roche-sur-Yon.

Inscription : 02 51 46 08 10 ou [email protected]

Pour se tenir informé(e) de l’actualité addicto du département et de la région, des ac-tions développées et en cours de développement, consulter l’annuaire ressource des intervenants… ou le site internet du RIS’Add85 : www.risadd85.com

Docteur Isabelle ROCHER Docteur Jacques BERRUCHON

3e rencontres vendeennes en cancerologie

Rencontres Vendéennes en Cancérologie

3e Rencontres Vendéennes en Cancérologie

et forum patients

Vendée

entre Hospitalier

FONTENAY-Le-COMTE

Centre Hospitalier

Loire Vendée Océan

Jeudi 29 mars 2012IFPS - 33 rue du Maréchal-Kœnig - La Roche-sur-Yon

Site universitaire de la Courtaisière

Inscriptions : 3C Vendée - 02.51.44.60.36Centre de Coordination Vendéen en Cancérologie

Pour la 3e année consécutive, les professionnels hospitaliers et libéraux mais aussi les usagers de soins se sont réunis pour parler de la prise en charge du cancer en Vendée. Ces Rencontres organisées par le 3C Ven-dée (Centre de Coordination vendéen en Cancérologie) bénéficient également d’un soutien tout particulier apporté par la Ligue contre le cancer de Vendée.Les Troisièmes Rencontres Vendéennes en Cancérologie organisées le jeudi 29 mars 2012, ont ainsi permis d’offrir un lieu et un temps de commu-nication et d’échange entre professionnels impliqués dans la prise en charge du cancer d’une part et, d’autre part, de proposer au grand public plusieurs conférences et débats sur différents thèmes liés à la prise en charge des patients. Dans le cadre du 3C, ces troisièmes Rencontres avaient aussi pour but de renforcer les liens entre les différents acteurs du réseau de soins en Vendée, intégrant les établissements de santé publics et privés, qui partagent l’objectif d’une plus grande collaboration au bénéfice des patients du département.Le premier temps de ces rencontres, constitué d’une journée profession-nelle, a réuni 141 personnes autour :> de communications scientifiques sous la forme de flash infos ;> de l'intervention en séance plénière de 3 conférenciers (sur le thème du dépistage du cancer, avec une vision nationale (INCa) et locale (AUDACE), et sur le thème des enjeux économiques de l'accès aux molécules onéreuses (Mme S. Baffert, de l’Institut Curie) ;> de la tenue d'ateliers portant sur des sujets variés (prise en charge des plaies tumorales, place du médecin généraliste dans le plan cancer II, thanatopraxies, Projet départemental sport et cancer).Le deuxième temps de ces Rencontres a mobilisé un nombre toujours plus important de patients : proposer, en dehors du cadre de soins classique, des débats entre les malades et leurs familles d'une part, et l'ensemble des équi-pes soignantes d'autre part, contribuent à une nouvelle approche de la relation médecin-malade, au partage d’expériences et à l’échange d’informations, ce qui est très apprécié des patients et de leur entourage. Ainsi, 700 patients ont pu se réunir autour de trois Forum, l'un consacré à la prise en charge du cancer de la prostate (sous la responsabilité des uro-logues de la Clinique St Charles et du CHD VENDÉE), le second consacré au cancer du sein (avec une collaboration multidisciplinaire et multi-établisse-ment), le troisième, sous l'égide de la Fondation ARCAD, consacré au cancer colo-rectal.Nous envisageons de reconduire cette action en 2013, et nous espérons une participation toujours plus large des professionnels et du grand public à ce rendez-vous, qui s’inscrit dans l'amélioration des soins proposés et prodigués aux patients atteints de cancer en Vendée.

Pour le comité d'organisation - Docteur Hervé Maisonneuve Président du 3C Vendée

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Labellisation du centrede recherche cliniquedu CHD VENDÉEEn 2000, le CHD a entrepris une démarche in-novante en hôpital général d’une structuration à l’échelle de l’établissement d’une activité de re-cherche clinique.

La multiplication des sollicitations pour des participa-tions à des essais multicentriques, en particulier en cancérologie, a généré un besoin de structurer la re-cherche clinique.En 2001, la Commission Médicale d’Etablissement a confié au Dr Jean REIGNIER, chef du service de réanimation, l’animation d’un groupe de travail sur cette structuration. Prenant exemple sur les organisations déjà existantes dans les CHU et les CRLC, le groupe de travail a proposé la création d’un Centre de Recherche Clinique s’appuyant sur un Comité Scientifique et une Unité de Recherche Clinique. Cette organisation a été mise en place en 2002, avec le soutien de la direction.Le principe retenu a été de mutualiser les moyens pour permettre un soutien logistique, une cohérence de fonctionnement et de démarche, en particulier en matière de bonnes pratiques, et faciliter l’accès à des essais innovants exigeants en termes de rigueur et de qualité. Il s’agissait également de donner au CHD les capacités de développer ses propres projets.En 2006, pour faire face à l’augmentation continue de l’activité, le CHD a recruté un praticien pour pro-fessionnaliser la recherche clinique et améliorer son fonctionnement (Dr Jérôme DIMET).Entre 2006 et 2011 du personnel dédié à la recherche clinique a été recruté, infirmières et techniciens de recherche clinique avec des formations spécifiques.Du point de vue pratique, la recherche clinique fonctionne en « guichet unique » dont l’Unité de Recherche Clinique (URC) est l’entité fonction-nelle. C’est l’interlocuteur privilégié des promoteurs (institutionnels ou industriels), des autorités de santé et des investigateurs pour la recherche clinique. Son but premier est de faciliter la réalisation des études au CHD. L’URC peut aider les praticiens à pouvoir participer à certaines études en réalisant la faisabili-té, en centralisant la partie réglementaire, en organi-sant la mise en place, en rédigeant des procédures pour le suivi des patients et en assurant le monitoring des études.Une des activités de l’URC est aussi d’aider les praticiens du CHD à réaliser des études dans le cadre de la recherche clinique ou pour la réalisation de mémoires de DU ou de thèses. En effet, l’URC peut amener des compétences réglementaires, mé-thodologiques et statistiques.

La recherche clinique est pilotée par un Comité Scientifique qui regroupe l’ensemble des services adhérents sur la base du volontariat ainsi que des membres de droit. Il se réunit en moyenne 4 à 5 fois par an. Il gère le budget (une ligne budgétaire spéci-fique pour chaque service a été créée à cet effet par la direction des services financiers) ainsi que la répartition des postes des Techniciens de Recherche

Clinique (TRC) et est informé des nouvelles études et donne son avis sur la mise en œuvre d’études initiées par des services du CHD.

La composition de l’URC :> 1 responsable ;> 0,25 ETP secrétariat : gestion administrative ;> 3,5 ETP attaché de recherche clinique coordinateur ;> 3 ETP technicien de recherche clinique ;> 6 ETP infirmière de recherche clinique rattachées à l’URC ;> 0,25 ETP préparatrice de pharmacie à la pharmaco-technie.

Cette organisation a permis au CHD de dévelop-per de manière conséquente une activité dans l’évaluation de molécules innovantes, de l’évaluation de stratégie thérapeutique, par la participation à des études de phases précoces notamment.

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L’activité de recherche clinique est surtout développée en oncologie (sénologie, gynécologie, digestif, urologie, ORL, poumon), hématologie, réanimation, VIH, hépatites virales, cardiologie et on note une activité croissante en rhumatologie.

Les projets menés au CHD VENDÉE vont de la phase Ib à III, avec aussi participation à des Programmes Hospitaliers de Recherche Clinique (PHRC), des

projets de Soutien aux Techniques Innovantes et Coûteuses (STIC) ainsi qu’à des observatoires et registres ; toutes ces études étant aussi bien nationales qu’internationales.

Le CHD s’est distingué notamment dans plu-sieurs spécialités. Dans le domaine de la can-cérologie en participant à des études dont les résultats positifs ont été présentés à l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), en étant dans les centres les plus actifs dans certaines études d’hématologie et de réanimation.

Participer à des projets de recherche clinique au CHD permet de proposer aux patients vendéens des thérapeutiques et des prises en charge innovantes à proximité de leur domicile et à l’hôpital de renforcer ses missions de recours sur le territoire de santé dé-fini par le Schéma Régional d’Organisation Sanitaire (SROS).L’exigence de rigueur des essais cliniques a de plus généré une dynamique générale de progression de la qualité des soins.

A coté de cela, l’activité de promotion se développe au CHD, il s’agit de rédiger des projets de recherche clinique et de les mener à leur terme avec la rédaction d’un article dans une revue internationale si possible et ainsi de répondre à une problématique médicale. En 2010, le Dr Jean REIGNIER a ainsi pu mettre en place une étude sur la nutrition des patients intubés en réanimation. Cette étude a vu la participation de 10 réanimations du Grand Ouest avec l’inclusion de 450 patients.Une autre étude a été aussi menée en réanimation sur les soins infirmiers en ce qui concerne les relais des catécholamines.

La reconnaissance de la qualité de notre travail s’est traduite en décembre 2011 par la labellisation du Centre de Recherche Clinique par le Ministère suite à un appel à projets. Nous avons répondu à un appel d’offres ministériel comme 95 autres hôpi-taux et 33 d’entre nous ont été retenus avec : 16 CHU, 8 Centres de Lutte contre le Cancer et 5 Hôpitaux Gé-néraux dont le CHD VENDÉE. Cette labellisation a été assortie d’un financement de 500 k€ par an pour une durée de 5 ans, avec des objectifs bien définis.Ceci va nous permettre de stabiliser et de pérenniser l’équipe de recherche clinique, de la renforcer avec l’arrivée en juin 2012 de 2 attachés de recherche clinique, d’une infirmière de recherche clinique, d’un technicien de laboratoire, d’un préparateur en phar-macie et aussi de prévoir du temps médical dédié à la recherche clinique. Le but étant de renforcer la qualité de la recherche clinique produite au CHD VENDÉE et d’en diversifier l’activité avec le développement de la promotion et en particulier obtenir le financement de projets aux appels d’offres ministériels (PHRC). L’objectif à 5 ans étant aussi de généraliser la re-cherche clinique dans l’établissement ainsi que de développer cette activité au niveau des autres établissements hospitaliers de Vendée, pour faire profiter de l’accès à des thérapeutiques inno-vantes un maximum de la population vendéenne.

Docteur Jérôme DIMET, Responsable de l’URC Docteur Jean REIGNIER,

Président du Comité Scientifique du CRC

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