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1 TERMES DE REFERENCE (TDR) EN VUE DE L’EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET DE LUTTE POUR LA SECURITE ALIMENTAIRE PAR LE PETIT ELEVAGE AU NORD KIVU (LUSAPEL) I. CADRE DE L’EVALUATION I.1. Mandat du Fonds Belge de Sécurité Alimentaire (FBSA) ex Fonds belge de survie (FBS) Le « Fonds belge de survie » a été créé par la loi du 9 février 1999. L’arrêté royal du 25 avril 2000 précise les modalités d’exécution du FBS. La Loi du 19 janvier 2010 a abrogé la précédente et a créé le Fonds belge pour la Sécurité Alimentaire (FBSA). La principale évolution du FBS vers le FBSA porte sur l’approche de mis en œuvre devenue multi-acteurs et multidimensionnelle (programme et plus sous forme de projet). Toutefois, les secondes phases des projets en cours bénéficient d’une dérogation pour poursuivre l’atteinte de leur objectif spécifique. Ainsi, le LUSAPEL sera évalué sur les modalités principales du FBS qui restent d’application au FBSA. Le but du bailleur de fonds est de réaliser des projets/programmes d’amélioration de la sécurité alimentaire des groupes de population les plus vulnérables. La sécurité alimentaire implique une disponibilité suffisante des denrées alimentaires, un accès réel par des revenus suffisants, une stabilité minimale de disponibilité et d’accès toute l’année afin de réduire les pénuries saisonnières et enfin une qualité nutritionnelle de l’alimentation des ménages (attention à l’égard des inégalités de répartition). L’approche est intégrée et les actions portent sur (i) l’augmentation de la production et de la productivité des produits alimentaires ; (ii) l’augmentation du revenu par la diversification des activités et l’accès au marché ; (iii) la promotion de l’entreprenariat et de l’accès au crédit ; (iv) de l’amélioration du statut nutritionnelle ; etc. L’approche est participative et vise le renforcement des capacités des acteurs locaux. Une attention particulière est accordée à l’implication des femmes dans les processus menés et à la prise en compte des aspects environnementaux tout au long de l’intervention. I.2. L’évaluation intermédiaire au niveau du FBS/FBSA L'évaluation à mi-parcours visera notamment à : Apprécier la pertinence des activités et des stratégies mises en place pour l'atteinte des résultats. Identifier les facteurs favorables et défavorables pour la réalisation du projet. Apprécier la cohérence dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire structurelle. Formuler les recommandations pour la suite du projet. L'évaluation à mi-parcours sera coordonnée par l'organisation partenaire à savoir VSF-B dans le cadre du projet LUSAPEL. La mesure de la valeur des indicateurs prévus (output et outcome) devra être actualisée et mise à la disposition de l’évaluateur. Les termes de référence seront définis conjointement avec le FBSA et l’organisation partenaire VSF-B. Le rapport d’évaluation à mi-parcours sera transmis au FBSA. Le financement est assuré sur le budget de coordination du projet.

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TERMES DE REFERENCE (TDR)

EN VUE DE L’EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET DE LUTTE POUR LA SECURITE ALIMENTAIRE PAR LE PETIT ELEVAGE AU NORD KIVU (LUSAPEL)

I. CADRE DE L’EVALUATION

I.1. Mandat du Fonds Belge de Sécurité Alimentaire (FBSA) ex Fonds belge de survie (FBS)

Le « Fonds belge de survie » a été créé par la loi du 9 février 1999. L’arrêté royal du 25 avril 2000 précise les modalités d’exécution du FBS. La Loi du 19 janvier 2010 a abrogé la précédente et a créé le Fonds belge pour la Sécurité Alimentaire (FBSA).

La principale évolution du FBS vers le FBSA porte sur l’approche de mis en œuvre devenue multi-acteurs et multidimensionnelle (programme et plus sous forme de projet). Toutefois, les secondes phases des projets en cours bénéficient d’une dérogation pour poursuivre l’atteinte de leur objectif spécifique. Ainsi, le LUSAPEL sera évalué sur les modalités principales du FBS qui restent d’application au FBSA.

Le but du bailleur de fonds est de réaliser des projets/programmes d’amélioration de la sécurité alimentaire des groupes de population les plus vulnérables. La sécurité alimentaire implique une disponibilité suffisante des denrées alimentaires, un accès réel par des revenus suffisants, une stabilité minimale de disponibilité et d’accès toute l’année afin de réduire les pénuries saisonnières et enfin une qualité nutritionnelle de l’alimentation des ménages (attention à l’égard des inégalités de répartition).

L’approche est intégrée et les actions portent sur (i) l’augmentation de la production et de la productivité des produits alimentaires ; (ii) l’augmentation du revenu par la diversification des activités et l’accès au marché ; (iii) la promotion de l’entreprenariat et de l’accès au crédit ; (iv) de l’amélioration du statut nutritionnelle ; etc.

L’approche est participative et vise le renforcement des capacités des acteurs locaux. Une attention particulière est accordée à l’implication des femmes dans les processus menés et à la prise en compte des aspects environnementaux tout au long de l’intervention.

I.2. L’évaluation intermédiaire au niveau du FBS/FBSA

L'évaluation à mi-parcours visera notamment à :

Apprécier la pertinence des activités et des stratégies mises en place pour l'atteinte des résultats.

Identifier les facteurs favorables et défavorables pour la réalisation du projet.

Apprécier la cohérence dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire structurelle.

Formuler les recommandations pour la suite du projet.

L'évaluation à mi-parcours sera coordonnée par l'organisation partenaire à savoir VSF-B dans le cadre du projet LUSAPEL. La mesure de la valeur des indicateurs prévus (output et outcome) devra être actualisée et mise à la disposition de l’évaluateur.

Les termes de référence seront définis conjointement avec le FBSA et l’organisation partenaire VSF-B. Le rapport d’évaluation à mi-parcours sera transmis au FBSA. Le financement est assuré sur le budget de coordination du projet.

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I.3. VSF : Vision et Mission

D’une manière très imagée et succincte, la vision de VSF-B peut se résumer à :

« Des animaux sains, des Hommes en bonne santé »

Dans cette vision, VSF-B considère le terme « santé » dans son sens le plus large de même que le terme « Homme » fait référence à l’Humanité. Dans sa vision, VSF-B formule que les trois maillons « Terre », « Animal » et « Homme » sont indissociables pour constituer la chaîne de vie et qu’ils entretiennent des relations interdépendantes entre eux. VSF-B croit en un monde où les êtres humains, les animaux et la nature vivent en parfaite harmonie en tant que moteur pour un développement durable et où chaque personne a le droit de se construire une vie digne selon ses propres choix, traditions ou culture.

Pour soutenir cette vision, VSF-B s’est donné pour mission de « renforcer les capacités des communautés défavorisées dépendant de l’élevage dans le sud, en vue d’améliorer leur bien-être ».

Dans sa nouvelle stratégie « Horizon 2025 », VSF-B va s’orienter davantage vers le renforcement des capacités d’un public cible élargi (au sud et au nord) pour que les populations désavantagées dépendantes de l’élevage dans le « Sud » améliorent leur bien-être. Quatre grands axes stratégiques ont été retenus pour y parvenir et sont :

La productivité et la consommation durable (en lien avec l’élevage et ses produits) ;

L’accès au marché et l’approche filière (chaîne de valeurs en lien avec l’élevage et ses produits) ;

L’acquisition de moyens d’existence diversifiés et durables, et l’accès amélioré à la nourriture ;

Le renforcement des capacités des communautés et autres parties prenantes.

Ces objectifs stratégiques sont également en cohérence avec le FBSA qui poursuit comme objectif « le développement humain durable » via notamment « …le renforcement des capacités des partenaires… ».

I.4. Projet LUSAPEL

Le projet LUSAPEL est la deuxième phase du projet LUVUPEL (Lutte contre la Vulnérabilité par le Petit Elevage). Le LUVUPEL a été exécuté de 2007 à 2012. Le projet LUSAPEL a démarré en janvier 2013 pour une durée de 5 ans.

L’objectif spécifique du projet est intitulé « la sécurité alimentaire des ménages bénéficiaires est consolidée par le développement et l'intégration du petit élevage dans leurs exploitations agricoles »

5 résultats intermédiaires contribuent à l’atteinte de l’objectif spécifique :

R1 : La production des élevages à cycles courts est renforcée sur les plans quantitatifs et qualitatifs ;

R2: Le dispositif de santé animale de proximité est consolidé et viabilisé ;

R3: Les productions agricoles sont accrues, diversifiées et mieux intégrées avec les productions animales ;

R4: La situation économique et nutritionnelle des ménages vulnérables est confortée par des actions multidimensionnelles ;

R5: Les partenaires pour la durabilité sont renforcés en vue de garantir la pérennisation des effets.

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Le projet est mis en œuvre par VSF-B en collaboration avec le partenaire local, le Réseau WIMA. Des partenariats stratégiques ont été conclus notamment avec le Ministère de l’Agriculture et Développement Rural (MINAGRIDER), des ONG spécialisées (CEAPRONUT, AFNAC et EPVI…), afin d’assurer un appui holistique aux bénéficiaires. Le projet est mis en œuvre en étroite synergie et complémentarité avec d’autres partenaires belges tel KIYO dans certaines zones.

II. OBJECTIFS GENERAUX DE L’EVALUATION

Chaque évaluation a pour premier but d’apprécier dans quelle mesure les objectifs du projet ont été atteints. Une évaluation doit être élaborée de manière constructive, relevant de manière correcte les forces et les faiblesses, en sachant que l’on peut tirer des enseignements, aussi bien des forces que des faiblesses d’une intervention.

Les cinq critères qui doivent être analysés dans toute évaluation sont :

la pertinence au développement (réduction de la pauvreté ou de l’insécurité alimentaire),

l’efficacité,

l’efficience,

les effets et impacts,

la durabilité.

Il faut par ailleurs tenir compte des points d’attention suivants dans une évaluation :

le cadre logique d’intervention constitue un élément de référence ;

la perception de l’intervention par le staff mais aussi par les bénéficiaires ou leurs représentants ;

l’importance d’un débriefing approfondi avec les bénéficiaires et les acteurs du projet (le partenariat et la coopération implique un dialogue et une concertation transparente) ;

l’évaluation s’inscrit dans un processus d’apprentissage devant conduire à des engagements de la part des partenaires, vis-à-vis des leçons apprises et des recommandations.

Trois autres aspects doivent également être traités à chaque évaluation, selon les recommandations du CAD (OCDE) et en tenant compte du fait que le FBSA y attache une importance particulière :

les matières liées au genre,

l’environnement,

et le renforcement des capacités des acteurs locaux.

Le détail des 5 critères standards d’évaluation est :

II.1. La pertinence au développement

La réduction de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté ainsi que l’amélioration du bien-être constituent l’objectif global de développement des projets du FBSA.

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La pertinence est la mesure selon laquelle l’action de développement engagée correspond aux attentes des bénéficiaires, aux besoins du pays, aux priorités globales, aux politiques des partenaires et des bailleurs de fonds.

II.2. L’efficacité

L’analyse consiste à vérifier si les résultats obtenus (produits et résultats opérationnels) contribuent utilement à atteindre les objectifs spécifique et global qui ont été fixés (effets et impacts). Si un certain nombre de résultats et d’objectifs n’ont pas été atteints comme prévu, les raisons doivent être clairement explicitées dans le rapport.

Le cadre logique de l’intervention est un outil de gestion axée sur les résultats. Sa gestion dynamique année après année doit être appréciée par l’évaluation.

Le caractère holistique de l’intervention permettant d’agir efficacement contre les causes de l’insécurité alimentaire structurelle et de la pauvreté, selon le mandat du FBSA, sera également examiné. La capacité de l’organisation partenaire sera analysée à ce sujet et dans les mesures correctrices qu’elle apporte pour améliorer la performance de l’intervention.

Au début de tout projet des hypothèses / risques sont énoncés, pouvant avoir une incidence sur la performance de l’intervention : il convient d’analyser si la mise en œuvre des activités a tenu compte des hypothèses/risques existants et nouveaux d’une part et a cherché à minimiser les risques de ces dernières d’autre part.

Le groupe cible du FBSA et VSF-B étant les vulnérables dépendant directement ou indirectement de l’élevage, l’évaluation doit apprécier la prise en compte de ces bénéficiaires dans le projet (ciblage et approche stratégique par thème…).

II.3. L’efficience

Ce critère vise à apprécier si une utilisation optimale (économe) a été faite des ressources humaines, financières et temps pour réaliser les activités envisagées selon les planifications opérationnelles. Quelles sont les réalisations effectives et leurs coûts ? L’analyse portera sur les résultats planifiés qui ont été atteints et ceux qui n’ont pu être exécutés en explicitant les raisons. Spécifiquement, l’attention est attirée sur les méthodes de planification, les ajustements (flexibilité au niveau local) et les ressources devant être disponibles à temps.

Les aspects financiers à analyser portent sur le financement des acteurs locaux, la disponibilité en temps voulu des financements et des inputs, l’utilisation effective des ressources en comparaison de ce qui était planifié au départ du projet. Pour toutes les différences constatées, qu’elles soient positives ou négatives, il faut s’efforcer d’expliquer les raisons.

II.4. Les effets et impacts

Les effets ou impacts sont les changements à moyen et long terme, positifs et négatifs, primaires et secondaires, induits par une action de développement, directement ou non, intentionnellement ou non.

L’évaluation devra analyser les effets et l’impact de l’intervention sur l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté, notamment pour les groupes les plus vulnérables que ce soit d’une manière directe ou indirecte.

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Au niveau social : il est important de savoir quelle est la perception auprès des bénéficiaires, des résultats de l’intervention et quelles sont les réactions du staff par rapport à cette perception ?

Au niveau institutionnel : il est important de savoir quels sont les résultats des formations et leurs effets en matière de gestion et de politique de développement ?

Au niveau économique : les effets de l’intervention sur les circonstances du travail et sur la distribution des revenus ?

II.5. La durabilité

Ce point donne une idée de la mesure selon laquelle les résultats de l’intervention sont durables ou peuvent devenir durables d’ici la fin de la phase actuelle.

La durabilité est analysée à différents niveaux :

Au niveau politique : il convient de vérifier dans quelle mesure l’intervention est une priorité de la politique nationale ? Le gouvernement appuie-t-il le projet suivant les accords et d’une manière opportune même en période de crise économique ? Les cadres locaux sont-ils formés et responsabilisés (empowered) ? Qu’est-ce qui doit être fait pour améliorer la durabilité ?

Au niveau social et culturel : il faut examiner si l’approche du projet cadre et s’intègre avec les mécanismes de la culture et de la société locale. Qu’est-ce qui doit être fait pour renforcer cette intégration ?

Sur le plan technologique : il faut examiner si les technologies utilisées dans le projet sont adaptées aux situations locales. Dans l’affirmative, il faut également examiner si les technologies peuvent être entretenues localement et si le personnel local a acquis la maîtrise de ces technologies (ce point constitue une partie de la durabilité financière).

Au plan institutionnel : il faut examiner si la capacité institutionnelle du partenaire local est suffisante en matière de ressources humaines, d’équipements, de gestion et de suivi. Il faut également savoir dans quelle mesure est-il encore dépendant de l’apport extérieur pour poursuivre ce type d’intervention. Il se peut que certains services doivent encore être renforcés afin de renforcer la durabilité institutionnelle ; ce qui mérite d’être analysé.

Au niveau économico-financier : il faut examiner si l’intervention appuie suffisamment le développement de l’économie locale pour continuer de manière autonome sans financement extérieur. Si la continuité de l’intervention requiert des inputs en devises, il faut savoir comment seront financés ses inputs ou ces technologies modernes.

II.6. Domaines particuliers

II.6.1. Le genre

La loi du 9 février 1999 précise en son art.6, pt 3 que « les programmes doivent accorder une attention particulière au renforcement des mouvements féminins et à toutes les actions soutenant la participation des femmes au processus de développement de leur communauté »1. La loi du 12 janvier 2007 vise au contrôle de l’application des résolutions de la conférence mondiale sur les femmes réunie à Pékin en septembre 1995 et intégrant la dimension genre dans l’ensemble des politiques fédérales.

C’est pourquoi il est important d’examiner :

1 Article 6 § 3 de la loi du 19 janvier 2010 stipule qu'une attention particulière doit être réservée aux femmes et aux

enfants de moins de 5 ans.

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Si l’on a tenu compte durant la préparation et la mise en œuvre du projet de l’éventuel impact négatif de l’intervention sur les jeunes, les hommes et/ou les femmes ? Quelle fut leur participation effective ?

Quelle est la participation effective des femmes et quelles mesures ont été prises en tenant compte de leurs besoins généraux et spécifiques, en tenant compte de leurs charges de travail, et quelles actions ont été réalisées ou planifiées pour répondre aux besoins stratégiques de renforcement des femmes ?

Quelle est la distribution selon le sexe, spécifiquement du staff, des acteurs de terrain, de la proportion dans les comités de gestion ?

Quel est l’impact de leur participation sur l’efficacité et la durabilité de l’intervention ?

II.6.2. L’environnement

Du fait que de nombreuses activités sur le terrain peuvent avoir un impact sur l’environnement, il est important d’examiner si l’impact des actions sur l’environnement est acceptable en comparaison avec les bénéfices apportés par le projet dans les domaines sociaux, économiques, etc. Des mesures correctrices ont-t-elles été prises pour diminuer les éventuelles incidences négatives ?

Du fait qu’il faut tenir compte de l’environnement comme une des dimensions de la durabilité d’une intervention, analyser les stratégies du projet à cet égard. Sur base des résultats atteints et surtout en relation avec les nouveaux systèmes de productions, analyser comment évoluera la contrainte environnementale ?

II.7. Débriefing

Il est important d’organiser un débriefing approfondi de l’évaluation avec les bénéficiaires et les acteurs du projet car le FBSA opère dans le cadre d’une relation partenariale impliquant un dialogue et une concertation transparente.

Par ailleurs l’évaluation s’inscrit dans un processus d’apprentissage devant conduire à des engagements de la part des partenaires, vis-à-vis des leçons apprises et des recommandations.

C’est pourquoi les évaluateurs organiseront en fin de mission, un atelier de débriefing et de validation de leurs considérations avec toutes les parties prenantes du projet. Ils veilleront à une représentation correcte des différentes catégories de bénéficiaires et à une approche respectueuse des cultures locales, permettant aux différentes catégories de s’exprimer librement et valablement. La méthodologie de cet atelier sera décrite dans le rapport d’évaluation. La liste des participants et le rapport de l’atelier devront figurer en annexe du rapport d’évaluation.

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III. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DE CETTE EVALUATION A MI-PARCOURS

Les termes de référence spécifiques ci-dessous ont été établis sur la base d’une concertation entre le FBSA et l’ONG VSF-Belgique. En tant qu’évaluation à mi-parcours, l’objectif prioritaire visé est celui de l’aide à la prise de décision en vue d’adapter, ajuster, et/ou orienter l’intervention et son fonctionnement.

III.1. Présentation du projet LUSAPEL

La présentation du projet et de son cadre logique est décrite en annexe 1.

III.2. Questions spécifiques

L’évaluation mi parcours appréciera plus particulièrement les six questions évaluatives suivantes :

III.2.1. Partenariats institutionnels et stratégiques

L’analyse des différents partenariats est déjà prévue de manière transversale dans l’évaluation mais un regard plus spécifique est demandé sur celles touchant les acteurs suivants, notamment en termes d’appropriation, d’efficacité, d’impact et de durabilité des effets/impacts du projet :

Le Partenaire Local Principal, le Réseau WIMA (le Secrétariat exécutif et le Conseil d’Administration) ;

Les autres partenaires locaux d’exécution AFNAC, CEAPRONUT, EPVI ;

Les Services techniques déconcentrées (STD) du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural ;

Les Comités PESALE installés par le projet pour identifier et suivre les bénéficiaires ;

Les Services Vétérinaires Privés de Proximité (SVPP). Chaque SVPP est composé d’un responsable Dr Vétérinaire qui anime un réseau d’auxiliaires villageois d’élevage (AVE)

III.2.2. Renforcement des capacités institutionnelles

Au cours de l’exécution du projet, plusieurs actions de renforcement de capacité ont été mises en œuvre à différents niveaux afin de permettre aux acteurs de mieux utiliser / transférer les compétences pour l’atteinte des objectifs assignés par le projet LUSAPEL.

C’est la raison pour laquelle il est important d’examiner :

Si lors du démarrage et de la mise en œuvre de l’intervention, il a été tenu compte d’une stratégie d’empowerment et d’appropriation, tant du partenaire local principal, le Réseau WIMA ainsi que des ménages bénéficiaires ?

Quelles sont les actions concrètes réalisées à cet égard ? Quel est le niveau d’appropriation par le partenaire local et les ménages bénéficiaires en vue d’assurer une certaine durabilité des actions initiées

La stratégie de désengagement de VSF-B en faveur de l’appropriation par le partenaire local (mécanisme de décision ; répartition des pouvoirs ; gestion financière ; présence de personnel expatrié…) et de proposer éventuellement des améliorations ?

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III.2.3. Durabilité des actions

Cette deuxième phase a redémarré après une interruption de financement de 5 mois qui a été très préjudiciable aux actions initiées lors de la phase précédente. Néanmoins, le retard a été rattrapé et la période prévue pour exécuter les activités sera bel et bien respectée.

Ainsi, le projet a conçu des stratégies thématiques pour obtenir des effets et impacts concrets en fin de phase ainsi que la durabilité des principales actions et services initiées.

L’évaluation devra apprécier la durabilité des différents services et infrastructures mis en place en direction du groupe cible ainsi que la durabilité des actions menées directement au niveau des groupes cibles et des effets et acquis actuellement perceptibles. Elle devra proposer d’éventuelles améliorations et au besoin, un recentrage de l’intervention sur les acteurs et les actions les plus durables.

III.2.4. Cadre logique / Cadre de résultats

Dans le cadre de la gestion axée sur les résultats, le cadre logique n’a pas subi d’énormes modifications au cours de l’intervention. Les quelques modifications ont toujours été convenues lors des missions de monitorings et toujours soumises à appréciation / validation lors du rapportage annuel au FBSA. Au cours de la première année, un amendement a été soumis et accordé par le FBSA en mi année 1.

III.2.5. Recommandations précédentes

Les 2 précédents monitorings ont débouché sur une série de recommandations stratégiques et opérationnelles. L’évaluation devra suivre et apprécier l’application de ces recommandations par l’équipe projet et le partenaire local principal, le Réseau WIMA.

III.2.6. Clôture seconde phase

Le projet LUVUPEL était prévu originalement pour une durée de 10 ans repartie sur 3 phases, mais elle a été ramenée à 2 phases suite au changement du FBS en FBSA.

Il s’agira pour la mission d’analyser les implications de la clôture du projet en 2017 et de faire des propositions pertinentes pour le maintien des acquis.

IV. CONDITIONS DE L’EVALUATION

IV.1. Méthodologie

Les consultants devront fournir une offre technique et financière qui décrit la méthodologie envisagée pour l’évaluation. Toutefois, la proposition devra tenir compte des éléments suivants :

Approche participative à tous les niveaux ;

Entretiens généraux et spécifiques avec les différents groupes cibles et les acteurs locaux principaux ;

Entretiens avec la coordination régionale de VSF-B, la représentation nationale, le réseau WIMA et certains partenaires opérationnels au niveau national ;

Atelier final de validation des constats avec des représentants des bénéficiaires ;

Briefing et débriefing avec le Siège ou la coordination régionale et la représentation nationale de VSF-B sur les modalités pratiques de l’évaluation.

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La sélection de la meilleure offre (technique et financière) reposera sur le principe de la proposition offrant le meilleur rapport qualité / coût. Les principaux éléments à prendre en compte seront la compétence du /des consultant(s), la qualité de la démarche méthodologique et la compétitivité de l’offre financière. Des réajustements de l’offre pourront être envisagés lors du briefing initial avec VSF-B.

IV.2. Produits attendus

Les produits attendus de cette évaluation doivent suivre la structure du rapport définit dans le chapitre V :

Un rapport provisoire à soumettre au plus tard 15 jours après la mission de terrain sur support informatique au Gestionnaire des programmes VSF-B en RDC, au partenaire local, à la Direction Régionale et au siège de VSF-B. Les feedbacks de VSF-B et de son partenaire seront transmis au consultant 15 jours après la réception du rapport provisoire ;

Un rapport final sera rédigé par le consultant en veillant à intégrer les commentaires transmis par VSF-B et son partenaire. Ce rapport sera remis en 3 exemplaires papiers et sous support informatique au Gestionnaire des programmes VSF-B en RDC, à la Direction Régionale et au siège de VSF-B dans un délai maximum de 8 jours après envoi des feedbacks relatifs au rapport provisoire;

Un atelier d’une demi-journée ou d’une journée avec des représentants des bénéficiaires qui doit donner l’opportunité de :

o Valider les observations et perceptions des évaluateurs ;

o Créer un processus d’apprentissage pour toutes les parties ;

o Permettre une vision future des engagements.

IV.3. Composition équipe évaluation

Les profils de consultants pour cette évaluation doivent être en phase avec les domaines d’intervention du projet et disposer d’une expérience confirmée en évaluation de projet de développement dans un contexte similaire.

La mission peut être composée de 2 consultants (principal et associé) et doit prévoir que les échanges avec les bénéficiaires seront en langues locales (swahili, Kinande).

IV.4. Période d’évaluation

Le demandeur laisse au candidat le soin de proposer un calendrier d'exécution de la mission d'évaluation et plus largement de la prestation complète (temps de préparation puis rapportage inclus). Il est cependant souhaité que la mission n'excède pas un total de 20 jours sur le terrain. Pour des raisons pratiques, le demandeur souhaite que la mission démarre à partir du 20 septembre 2015.

IV.5. Logistique

La logistique de la mission est assurée par les moyens du projet qui seront prévus et mis en place conformément au calendrier retenu.

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Le projet mettra à la disposition du prestataire le petit matériel nécessaire au bon déroulement de la mission. Ainsi et à cet effet, une liste du matériel souhaité devra être détaillée dans l'offre technique.

IV.6. Conditions financières

Le paiement de la prestation se fera sur base d'une facture émise au début de la prestation, selon la répartition suivante : 1ère tranche : avance au démarrage 30% 2ème tranche : à la remise du rapport provisoire 30% 3ème tranche : à l'acceptation finale du rapport 40% Les frais de mission comprennent les per diem, les frais de logement, les frais de visa et le transport international. Le paiement des frais de mission se fera selon la répartition suivante : 1ère tranche : avant la prestation : 50 % de l'estimation des frais 2ème tranche : à la fin de la prestation sur le terrain : complément frais Le prestataire remettra une note de frais comprenant les factures relatives aux frais engagés pour la mission. IV.7. Modalités pratiques

Le dossier de candidature sera transmis sous format informatique et devra comporter : - une offre technique ; - une offre financière ; - le (s) CV du (es) consultant (s). L'offre technique reprendra clairement un descriptif de la méthodologie proposée, une proposition de calendrier, un listing du matériel souhaité pour accomplir la mission et un listing des documents souhaités pour consultation avant mission (les documents ne seront transmis qu'au prestataire retenu). L'offre financière reprendra clairement les honoraires et une estimation détaillée des frais de mission. La sélection du candidat se fera sur base de son expérience sur les thématiques du projet ainsi que sur la GCP / GAR, de la connaissance du milieu, ainsi que de l’offre technique (présentation, contenu) et financière (présentation, contenu, coût). Le dossier de candidature doit être envoyé par e-mail au plus tard le 26 Août 2015 à l’adresse suivante : [email protected] Le choix du prestataire sera arrêté, après analyse des offres, pour le 04 septembre 2015 au plus tard.

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IV.8. Coordonnées du Demandeur

VSF-B, Bureau Régional pour les Grands lacs Kagugu Kigali Tel.: + 250 (0)7 87 77 33 74 Directeur régional pour les Grands lacs : [email protected]

V. STRUCTURE DU RAPPORT D’EVALUATION

A. ELEMENTS DE LA PAGE DE GARDE Les éléments suivants doivent être mentionnés :

Titre du projet et type d’évaluation ; Organisation exécutante ; Composition de l’équipe + team leader ; Date.

Mention du texte suivant : « Ce rapport ne reflète que l’opinion des experts chargés de l’évaluation, qui n’est pas nécessairement la conclusion de la DGD, ni du Gouvernement belge » B. STRUCTURE DU RAPPORT D’EVALUATION La structure du rapport doit suivre la logique suivante :

Table des matières Résumé exécutif numéroté i, ii, iii … (2 à 5 pages) Rapport d’évaluation (20 à 30 pages maximum) numéroté 1,2, 3… Liste des abréviations et/ou des dénominations étrangères. Annexes.

C. RAPPORT D’EVALUATION 1. Introduction L’introduction doit aborder les points suivants :

Motif de l’évaluation et objectifs. Référence au dossier technique et aux TDR. Composition et compétences de l’équipe et répartition des tâches. Lignes directrices de la mission ; visites attendues et contacts pris. Méthodologie (perception des acteurs ainsi que des bénéficiaires, débriefing en tant que processus d’apprentissage de tous les acteurs).

Facteurs éventuels qui ont favorisé ou entravé l’exercice d’évaluation comme la disponibilité ou l’indisponibilité des personnes ressources, traducteurs, appui logistique, données fiables, mécanismes de validation, contexte sécuritaire, etc.

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2. Contexte de l’intervention et description du projet Le chapitre sur le contexte et de présentation du projet doit aborder les sujets suivants :

Description du secteur, du contexte politique, institutions et autres acteurs dans le même secteur ; Place / rôle / relations des objectifs spécifiques et de la finalité globale dans ce contexte (politique sectorielle et suppositions), analyse politique sur le plan macro-économique ;

Antécédents historiques de l’intervention, préparations ; Informations sur les problèmes majeurs, locaux, groupes cibles, objectifs spécifiques, résultats attendus, stratégies et moyens prévus et suppositions ;

Description des aspects institutionnels et administratifs ; Description d’éventuels ajustements stratégiques ou revues intermédiaires.

3. Appréciation critique et constructive Les activités et les résultats seront analysés de manière détaillée en fonction des 5 critères définis par l’OCDE : pertinence, efficience, efficacité, impact et durabilité. Ce dernier aspect est repris de manière plus détaillées dans le chapitre plus loin. Pour chaque thématique analysée, l’évaluation présentera les résultats obtenus en suivant la chaine de résultats et en appréciant les 5 critères habituels et en fournissant une conclusion. Cette présentation devrait permettre d’obtenir une appréciation globale de l’objectif, des résultats et des activités. Outre ces bilans thématiques, les points suivants devront être analysés :

La préparation de l’intervention (design, faisabilité…) ; contexte institutionnel /engagements préalables avec les partenaires et coordination lors du démarrage ;

Pertinence de l’objectif spécifique (à moyen terme) envers l’objectif de développement (à long terme) ;

Analyse des hypothèses et risques de travail implicites et explicites ; Groupes cibles : tenant compte de la catégorisation de la pauvreté, quelle proportion des bénéficiaires directs se situe dans la catégorie des plus pauvres ? Existe-t-il des systèmes traditionnels ou de récents systèmes de solidarité qui permettent aux plus pauvres d’accéder aux services ?

Efficacité : Vérifier si les résultats produits permettent d’atteindre les objectifs spécifiques ; Efficience : Analyser s’il a été fait une utilisation optimale et économe des ressources humaines, financières et du temps dans les résultats produits ;

Aspects financiers tel que le financement total de l’ensemble des partenaires ; la disponibilité en temps voulu des financements et des inputs ; l’utilisation effective des ressources en comparaison de ce qui était planifié au départ du projet (s’il y a des différences, expliquer les raisons) ; évaluation des investissements ; comparaison des dépenses réalisées et des résultats (coût/bénéfice).

4. Effets Le chapitre sur les effets doit traiter des points suivants :

Sécurité alimentaire : l’analyse devra porter sur : la disponibilité, l’accessibilité, la qualité et la stabilité.

Santé nutrition : Montrer les liens entre les activités du projet et l’amélioration de la situation nutritionnelle des enfants des ménages appuyés.

Social : Quelle est leur perception des résultats de l’intervention auprès des bénéficiaires (entretiens individuels, groupes ciblés….) et quelles sont les réactions du staff par rapport à cette perception ?

Economique : Effets sur les circonstances du travail et sur la distribution des revenus ? Institutionnel : Formation du personnel, effets sur la politique et capacités de gestion.

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Environnement : Est-ce que l’impact est acceptable en comparaison avec d’autres bénéfices du projet dans d’autres domaines ? Des mesures correctrices ont-elles été prises ?

Genre : A-t-on tenu compte durant la préparation et la mise en œuvre de l’éventuel impact négatif de l’intervention sur les hommes et/ou les femmes ? Quelle fut leur participation effective ? Des mesures ont-elles été prises en tenant compte des goulots d’engorgement, leurs besoins spécifiques et généraux (dureté du travail, capacité de gestion, rôle social, qualité de vie…) ? Quelle est la distribution selon le sexe, spécifiquement du staff, des acteurs de terrain, de la proportion dans les comités de gestion ? Quel est l’impact de leur participation sur l’efficacité et la durabilité de l’intervention ?

5. Durabilité Les mécanismes introduits ou encore à introduire pour renforcer la durabilité à différents niveaux (produits, effets, impacts) doivent être analysés :

Au niveau politique : Est-ce que l’intervention est une priorité dans la politique nationale ? Le gouvernement appuie-t-il le projet suivant les accords et d’une manière opportune même en période de crise économique ? Les cadres locaux sont-ils formés et responsabilisés (empowered) ? Qu’est-ce qui doit être fait pour améliorer la durabilité ? Comment les Autorités se préparent à prendre la relève des thèmes développés par le projet (amélioration génétique, santé animale de proximité…) ?

Au niveau social et culturel : L’approche du projet cadre-t-elle avec la culture locale et la société locale ? Les besoins de base sont-ils satisfaits ?

Sur le plan technologique : Les technologies utilisées dans le projet sont-elles adaptées aux situations locales ? Les équipements fournis sont-ils nécessaires et entretenus ? Le personnel technique est-il formé et réalise-t-il le travail attendu de manière fiable et stable (sur le plan de l’emploi) ?

Au plan institutionnel : La capacité de gestion du partenaire local est-elle suffisante en matière de ressources humaines, équipements, gestion et suivi ? Dans quelle mesure est-il encore dépendant de l’apport extérieur ? Que faire pour préparer tous les acteurs locaux à mieux assurer la durabilité des effets/impacts du projet ?

Economico-financier : L’intervention peut-elle fonctionner de manière autonome sans financement extérieur ? Les devises sont-elles nécessaires et disponibles pour l’achat et l’importation de matériel étranger ? Existe-t-il au sein ou à l’extérieur de l’intervention (à travers d’autres donateurs) des inputs économiques suffisants de manière à ce que les bénéficiaires les plus vulnérables puissent avoir accès aux services de base supportés par le projet ?

Autres facteurs : Y-a-t-il une flexibilité suffisante pour que les résultats de l’intervention puissent continuer en cas de (i) crise politique ; (ii) changement de partenaire local ; (iii) changement de politique du donateur.

Pour la lisibilité, les ajouts peuvent éventuellement être repris dans deux rubriques, l’une contenant les points forts et l’autre les points faibles. 6. Questions spécifiques L’analyse des questions spécifiques doit faire l’objet d’un chapitre distinct des autres résultats. 7. Leçons apprises, décisions et recommandations Préciser les leçons apprises (dans le sens positif ou négatif), les conclusions et les recommandations concernant les aspects stratégiques, opérationnels, les politiques sectorielles et la cohérence à court et long terme. Quelles sont les recommandations sur les points faibles en matière de pertinence, impact, objectif, efficacité, efficience et durabilité ?

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L’évaluateur doit cibler les recommandations et opérer une distinction entre les recommandations clés et les recommandations accessoires. De plus, les recommandations doivent être formulées de façon spécifique à l’attention d’acteurs déterminés et pouvant éventuellement dépasser le cadre du projet. 8. Débriefing avec les acteurs et les représentants des bénéficiaires Le rapport doit comporter une annexe détaillée des éléments essentiels de l’atelier final sur le terrain. 9. Annexes Le rapport d’évaluation doit comporter en annexe, les documents suivants :

La carte précisant la zone d’intervention ; Les termes de référence ; Le cadre logique du projet à évaluer ; Le rapport du séminaire de débriefing avec la liste des participants.

VI. ANNEXES EVALUATION INTERMEDIAIRE

ANNEXE 1 : Présentation du projet

Partenariat principal : Le projet LUSAPEL est exécuté par l’ONG international « Vétérinaires Sans Frontières Belgique » (VSF-B) en partenariat avec le réseau WIMA qui est une plateforme régionale de 32 acteurs de développement en territoire de Beni et Lubero, province du Nord Kivu en République Démocratique du Congo (RDC). Les deux organisations sont en partenariat depuis 2007, dans le cadre de leur 1er projet commun dénommé « Lutte Contre la Vulnérabilité à travers le Petit Elevage » (LUVUPEL). Bailleurs : Fonds Belge de Sécurité Alimentaire (FBSA) : 85% VSF-B : 15%. Contexte général et historique de l’intervention

Le Projet LUSAPEL (2013-2017) intervient dans le Nord-Kivu (NK), l’une des plus petites provinces située dans l’extrême Est de la RDC qui ne couvre que quelques 59.631 km² pour 6 175 195 habitants (2013). Beni et Lubero, territoires où le projet se déploie, sont situés à l’extrême nord de la province avec une pluviométrie moyenne variant entre 1.000 mm et 2.000 mm. Le NK comporte deux saisons humides et deux saisons sèches.

Le NK, autrefois grenier de la RDC est malheureusement victime des conflits armés qui s’y déroulent depuis de longues années. En plus des groupes armés congolais, on trouve aussi des forces étrangères dont : le groupe ADF NALU, groupe ougandais implanté dans le massif du mont Rwenzori depuis 1986 et les FDLR Rwandais dans la zone depuis 1994.

Les différentes vagues d’insécurité ont significativement compromis la quiétude des populations et atténué l’éclosion des énormes potentialités agricoles de la province. Ces conflits ont provoqué le pillage du cheptel et ont contraint les populations à abandonner les terres arables pour plus de sécurité et donc surexploitées les terres encore accessibles.

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En effet, selon UNOCHA2 en RDC, sur les 5 687 820 habitants que compte Nord-Kivu, près de 2 287 319 personnes touchées par des violences et conflits armés au Nord-Kivu ce qui entraine un fort taux de prévalence à la malnutrition chronique (52%) en 2014.

Toutefois, la zone d’intervention du projet jouit encore d’une relative stabilité du point de vue sécuritaire, bien que des opérations militaires s’y soient déroulées avec des succès variables. Ce qui fait de cette partie la zone d’accueil de nombreuses populations déplacées qui fuient les affrontements, ce qui augmente la densité de population d’année en année et réduit les surfaces exploitables par les producteurs et l’expose à plus d’insécurité alimentaire.

Malheureusement, la politique sectorielle de l’Etat congolais favorise peu l’essor de l’agriculture et de l’élevage malgré qu’en 2014, le gouvernement ait augmenté la part du budget national alloué au secteur de l’agriculture à 2,9 % contre 1% en 2013. Le budget agricole reste toujours en deçà des 10% proposés au sommet de Maputo.

Concernant la santé animale, la privatisation de la profession vétérinaire n’étant pas entièrement effective, les soins vétérinaires sont toujours l’apanage des vétérinaires de l’Etat qui les cumulent à leur fonction régalienne. Toutefois, leurs effectifs assez limités, l’absence de ressources matérielles et financières et la concentration des vétérinaires privés en milieu urbain, limitent l’accès aux soins de santé vétérinaire dans les milieux ruraux.

Afin de remédier à l’insécurité alimentaire notée dans la zone, VSF-B et son partenaire local implémentent depuis 2013, le projet de Lutte pour la Sécurité Alimentaire par le Petit Elevage (LUSAPEL) qui constitue la seconde phase du projet LUVUPEL (Lutte contre la Vulnérabilité par le Petit Elevage, 2007-2012). Il est la 3ème intervention menée par VSF-B et son partenaire Local Principal, le Réseau WIMA, à l’Est du Congo Démocratique.

D’une part, le LUSAPEL vise à consolider et diversifier les acquis de la 1ère phase dans le cadre du développement de l’élevage et des services vétérinaires de proximité. D’autre part, de nouvelles interventions ont été prévues en vue de consolider les 4 piliers de la sécurité alimentaire au sein des ménages bénéficiaires. Les leçons apprises lors de la mise en œuvre du LUVUPEL ont été capitalisées lors de la formulation du LUSAPEL.

2 Bureau des Nations Unies pour les Affaires Humanitaires, Bulletin d’informations humanitaires n° 20 du 16 juin

2015

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Résumé des réalisations les plus importantes : En deux ans de mise en œuvre, plusieurs réalisations ont été faites parmi les plus importantes :

• 2515 nouveaux bénéficiaires directs ont reçu les géniteurs des lapins, chèvres ou moutons. Parmi ceux-ci figurent 100 ménages disposant des enfants mal nourris qui ont bénéficié des géniteurs additionnels de cobayes. A ce kit de géniteurs s’ajoute pour les éleveurs de lapins un équipement devant leur permettre de bien conduire l’élevage (3 double cages, 6 abreuvoirs en plus des formations sur les techniques d’élevage). Enfin, 100 ménages bénéficiaires dits pilotes ont bénéficié de clapiers afin de stimuler d’autres éleveurs à mieux conduire l’élevage et ainsi améliorer leurs conditions de vie.

• En ce qui concerne le Service Vétérinaire Privé de Proximité (SVPP), 62 Auxiliaires Villageois d’Elevage sont fonctionnels à travers 70 villages couverts par le projet sous la supervision de 3 médecins vétérinaires en Territoires de Beni, Lubero et en villes de Butembo et Beni.

• 18551 plants fruitiers (maracuja, goyavier et prune du japon) ont été distribués à 3709 ménages bénéficiaires.

• Dans le but d’augmenter la production végétale 170 ménages ont bénéficié d’un appui pour la mise en place des jardins des cuisines modernes.

• Pour améliorer l’alimentation des géniteurs, le projet a acheté et distribué 21 480 boutures des plantes fourragères graminées (Pennisetum purpureum et clandestinum, Tripsacum laxum et Brachiaria ruziziensis) et légumineuses (Desmodium, Leuceana glauca, Caliendra) à 716 ménages bénéficiaires dans les villages et quartiers couverts

• Le projet a appuyé la mise en place de 11 magasins d’intrants agricoles dans des villages isolés. Les comités villageois ont pris l’initiative et le projet a fourni l’aménagement intérieur et un lot d’intrants de base : outils agricoles, semences, bottes, stock d’aliment pour lapins. A côté des intrants ils vendent d’autres produits non agricoles nécessaires aux villageois.

• 5 points de vente de lapins ont été construits afin d’accompagner la commercialisation et donc la mise en place de tous les maillons de la filière.

• dans 15 villages pilotes, des AGR individuelles et rotatives ont été initiées, ainsi 221 personnes ont pris initialement un montant de 25 USD pour développer une AGR. En 6 mois le nombre de crédits octroyés est monté à 484 grâce aux remboursements.

Cadre logique :

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17

Structure : GAR Projet : LUSAPELAnnée : 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Lutte pour la Sécurité Alimentaire par le Petit Elevage

Base

lineA1 A2 A3 A4 A5 Sources de vérification

La sécurité alimentaire et économique est renforcée dans les

territoires de Lubéro et de Béni

Indicateurs : Hypoth

èses

IOV : 1 Amélioration de la sécurité alimentaire (i) Lubéro :Tx de malnutrition aigüe 3,34% 3,34% 3% 2,5% 2% 2%

1 (ii) Béni :Tx de malnutrition aigüe 3,20% 3,20% 3% 2,5% 2% 2%

2 Accroissement de la sécurité économique des ménages (i) Lubéro : Taux de scolarisation dans le primaire 59,80%60% 65% 70% 75% 80%

2 (ii) Béni : Taux de scolarisation dans le primaire 62,70% 63% 70% 75% 78% 80%

La lutte pour la sécurité alimentaire est consolidée par le

développement et l'intégration du petit élevage dans les exploitations

des ménages vulnérablesIndicateurs : H

ypoth

èses

Libellés Indicateurs : Base L. A1 A2 A3 A4 A5 Sources de vérification

IOV : 3 Accroissement de la proportion de ménages ayant un niveau de satiété satisfaisant en période de

soudure

% de ménages ayant au moins 2 repas / jour

(période de soudure)30% 50% 60% 70% 75% 80%

Atelier MARP Femmes

4 Amélioration qualitative de l'alimentation des ménages SDAM 4,0 4,5 5,0 5,5 6,0 6,0 Atelier MARP Femmes

5 Réduction de la malnutrition chez les ménages bénéficiaires % d'enfants malnutris (global ): 26% 15% 10% 7% 5% 5% Atelier MARP Femmes

6Diminution de la proportion de ménages très vulnérables (catégorie A) Taux de ménages ayant émergé de la catégorie A

Fiches de situation de la précarité

a déterminer dès la première année

thès es

Libellés Indicateurs : Base L. A1 A2 A3 A4 A5 Sources de vérification

IOV : 7 Amélioration de la productivité du cheptel (i) Productivité numérique des lapins 6 8 9 11 13 15 Suivi zootechnique continu

7 (ii) Productivité numér. des chèvres 1,00 1,00 1,10 1,20 1,25 1,30 Suivi zootechnique allégé

8 Amélioration des techniques d'élevage rationnels (lapins) Taux d'application des thèmes 65% 67% 70% 75% 80% 80% Carnet de suivi des élevages (CSAC)

9 Fonctionnement correct du crédit rotatifTx ménages ayant remboursé le crédit bétail

(lapins) endéans 1 an39% 45% 55% 60% 70% 75%

Registre des comités PESALE

10Mise en place d'organisations fonctionnelles des bénéficiaires (70 Assoc. PESALE)

Nbre d'associations ayant un score de

fonctionnalité > 60% 0 0 5 15 30 45Grille de fonctionnalité des associations

Activités : 1.1 Renforcer les capacités des bénéficiaires dans le domaine des techniques rationnelles d'élevage Nbre de sessions de formations 0 390 460 10 0 0

1.2 Mettre en œuvre des mécanismes d'acquisition des équipements et des matériaux pour l'amélioration des

logements

Nombre de fonds équipements octroyés0 10 20 20 0 0

1.3 Mettre en place des actions pour l'amélioration de l'alimentation des lapins Nbre banques de fourrag. légumineux 0 0 300 500 500 0

1.4 Poursuivre les actions de diffusion de géniteurs auprès des ménages vulnérables Nombre de ménages recheptellisés 0 800 500 300 300 0

1.5 Appuyer les actions de développement du petit élevage dans la zone "VIC / BDD" Nbre de ménages appuyés : 0 50 50 0 0 0

1.6 Organiser des actions d'encouragement des éleveurs Nbre d'éleveurs primés : 0 70 30 30 30 30

1.7 Organiser les bénéficiaires en assoc. PESALE offrant des services appropriés à leurs membres Nbre de comités PESALE opérationnels 26 43 0 0 0 0

1.8 Renforcer le dispositif endogène de suivi et d'appui conseil au niveau des assoc. PESALE Nbre de CSAG opérationnel 47 50 50 25 0 0(1) A

cces

sibilité

+ (2)

Qual

ité

Nutr

itio

nnel

le + (Disponibilité +

Stabilité)

VSF-B

ElémentsIndicateurs objectivement vérifiables

Obj. Gl.

Statistiques officielles des zones de Santé

Statistiques officielles des Inspections Scolaires

pour le Grand Nord Kivu

Objectif

Spécifique

1. La situation sécuritaire est assurée dans le Grand Nord-Kivu

2. Le pouvoir d'achat des ménages ruraux s'améliore

Résultat 1 La production des élevages à cycles courts est renforcée sur les plans quantitatifs et qualitatifs

Dispositif interne de suivi-évaluation (collecte

des données opérationnelles) ; Bilan au niveau

d'un fichier "Tableau de Bord de la Gestion

Opérationnelle"

Cadre Logique de l ' intervent ionCadre Logique de l ' intervent ion

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18

Hypoth

èse

s

Libellés Indicateurs : Base L. A1 A2 A3 A4 A5 Sources de vérification

IOV : 11 Renforcement efficace de la couverture vétérinaire de la zone d'intervention (i) Nbre de villages couvert par les SVPP 107 120 140 150 160 160 Registre des CVR

11 (ii) Nbre d'AVE efficace 53 60 65 65 65 65 Grille de fonctionnalité des AVE

12 Accroissement des prestations vétérinaires en zone rurale (i) Lubéro : Nbre d'interv. vétérin. / SVPP 69351 75000 75000 80000 90000 100000

12 (i) Béni : Nbre d'intervent. vétérin. / SVPP 41786 45000 45000 48000 52000 65000

13 Consolidation de la viabilité des CVR Niveau de fonctionnalité des CVR Grille d'évaluation de la fonctionnalité

14 Diminution des taux de mortalité globale des animaux des éleveurs bénéficiaires (i) Tx de mortalité des caprins 10% 10% 9% 9% 8% 8% Suivi zootechnique allégé

14 (ii) Tx de mortalité des lapins Suivi zootechnique allégé

Adultes 7% 7% 6% 6% 6% 6% Suivi des données zootechniques

Lapereaux 37% 35% 30% 25% 20% 20% Suivi des données zootechniques

15 Amélioration de l'intégration des différents acteurs de la SA de proximité Niveau de fonctionnalité des RSAP SO Grille de fonctionnalité

Activités :2.1

Renforcer la sensibilisation des ménages ruraux sur l'importance des soins vétérinaires et le recours aux

SVPP

Nbre de sess. sensibilisation0 70 0 0 0 0

2.2Consolider la formation des bénéficiaires dans les domaines de la détection des animaux malades et

l'application de petits soins courants

Nbre de sessions de formations :0 0 0 0 0 0

2.3 Améliorer le maillage des AVE dans la zone d'intervention du projet Nbre d'AVE opération. : 53 10 0 0 0 0

2.4 Renforcer les capacités d'intervention des AVE Nbre de sessions : 0 19 10 6 3 3

2.5 Mettre en place des mécanismes assurant la pérennisation des prestations des AVE Nbre unités pilote AVE 24 20 9 12 0 0

2.6 Assurer la viabilité des CVR Nbre de sessions : 0 2 1 1 0 0

2.7 Renforcer l'intégration et la collaboration des acteurs de la Santé Animale de Proximité Nbre d'ateliers de concertation : 0 4 4 4 4 4

2.8 Appuyer la sécurisation zoo-sanitaire des noyaux d'animaux diffusésNbre de forfaits (subvention des soins en année

démarrage) :0 4 4 4 4 4

Hypoth

èses

Libellés Indicateurs : Base L. A1 A2 A3 A4 A5 Sources de vérification

IOV : 16 Amélioration de la production et de l'utilisation rationnelle du fumier (i) % de ménages disposantcompostière

fonctionnelle38% 40% 50% 60% 70% 80%

Données des assoc. + enqu. projet

16 (ii) % de ménages disposant d'une parcelle

régulièrement fumée84% 90% 95% 95% 95% 95%

Données des assoc. + enqu. projet

17 Intensification et diversification des cultures potagères Nbre d'espèces différ. cultivées / ménage 1,6 1,7 2,0 2,5 2,8 3,0 Données des assoc. + enqu. projet

18 Accroissement du revenu par la vente de légumes % de ménages commercialisant régulièrement des

légumes13% 22% 35% 40% 43% 45%

Ateliers MARP "Femmes"

19 Intégration des arbres fruitiers dans les parcelles des bénéficiaires % de ménages disposant d'au moins 5 arbres

fruitiers (2 variétés différ.) 5% 8% 15% 25% 40% 50%Registre Projet + données Associations +

enquêtes Projet

20 Amélioration de l'accessibilité aux intrants agri-élevage Nbre de boutique Intrants fonctionnelles 0 0 5 15 13 10 Grille de fonctionnalité des boutiques

Activités : 3.1 Renforcer les capacités des ménages à produire, conserver et utiliser efficacement le fumier Nbre de sessions de formation des bénéf. : 0 0 0 0 0 0

3.2 Mettre en place des boutiques d'intrants agri-élevage Nbre de boutiques opérationnelles : 0 0 5 10 0 0

3.3 Contribuer au développement des cultures potagères Nbre de session de formation : 0 0 0 0 0 0

3.4 Appuyer la mise en place de plants fruitiers dans les parcelles des bénéficiaires Nbre de "vergers" installés : 0 100 200 300 300 200

3.5 Appuyer la diversification et l'intensification des cultures vivrières chez les bénéficiaires Nbre de ménages appuyés : 0 0 0 0 0 0

(1)

Qu

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té n

utr

itio

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(2

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+ (

3)

Ac

ce

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ilit

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ilit

é ;

sil

ien

ce)

Résultat 3 les productions agricoles sont accrues et diversifiées et mieux intégrées avec les productions

animales

5. La pression démographique sur les terres cultivables ne s'accroît pas de manière

dramatique dans les hautes terres

6. Les conflits fonciers ne s'aggravent pas au point de limiter fortement l'accès à la terre

aux ménages vulnérables

7. Les zones d'intervention ne sont pas touchés des aléas climatiques sévères

Dispositif interne de suivi-évaluation

(collecte des données opérationnelles)

; Bilan au niveau d'un fichier "Tableau

de Bord de la Gestion Opérationnelle"

Dis

po

nib

ilit

é +

sili

en

ce

Résultat 2 Le dispositif de santé animale de proximité est consolidé et viabilisé 3. Les vétérinaires privés s'investissent pleinement dans les actions de développement

de la santé animale de proximité

4.La collaboration entre tous les acteurs intervenant dans le secteur de l'élevage est

effective

Dispositif interne de suivi-évaluation

(collecte des données opérationnelles)

; Bilan au niveau d'un fichier "Tableau

de Bord de la Gestion Opérationnelle"

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19

Hypoth

.

Libellés Indicateurs : Base L. A1 A2 A3 A4 A5 Sources de vérification

IOV : 21 Augmentation de la diversification des types de cultures (céréales, Tubercules, légumes, fruits, de rente

...) dans les exploitations

% de ménages pratiquant au moins 3 types de

culture 20 30 40 50Données des associations + enquêtes du projet

22 Augmentation de la pratique d'AGR au niveau des bénéficiaires Nbre de bénéficiaires tirant un revenu satisfaisant

des AGR0 0 6 20 30 50

Enquêtes économiques

23 Amélioration du savoir faire des ménages : nombre de ménages ayant bénéficié de formation (i) en nutrition et hygiène 0 1500 4200 4200 4200 4200 Rapport formateurs (Zones de santé)

23 (ii) en planning familial 0 720 1920 3000 4200 4200 Rapport formateurs (Zones de santé)

24 Renforcement de l'application des connaissances acquises : taux de ménages formés appliquant

correctement les enseignements

(i) en nutrition et hygiène0% 40% 60%

Enquêtes (sociologue) à mi-parcours et en fin

de projet

24 (ii) en planning familial 0% 30% 40% Idem

25 Amélioration des conditions de commercialisation du lapin % de ménages intégrés dans un dispositif

structuré de commercialis.0% 0% 5% 10% 20% 30%

Données des associations + enquêtes du projet

26 Renforcement de la sensibilisation sur le VIH / SIDA Nbre de villages touchés 44 44 50 60 60 60 Rapport de la structure partenaire

27 Intégration des PVV dans le programme petit élevage du projet (i) Nbre de PVV bénéficiaires 120 270 420 42 420 420 Registres projet et struct. partenaire

27 (ii) % de PVV intégrés dans Assoc. PESALE 0% 10% 30% 40% 50% 60% Données comités PESALE + struct. parten.

Activités : 4.1 Contribuer au renforcement des actions d'amélioration nutritionnelle et sanitaire des ménages Nbre de femmes formées : 0 1500 2700 0 0 0

4.2 Appuyer les actions de limitation des naissances chez les ménages vulnérables Nbre de femmes formées : 0 720 1200 1080 1200 0

4.3 Développer et mettre en œuvre une stratégie d'appui à la commercialisation du lapin Nbre de réunions de concertation : 0 1 0 1 0 0

4.4 Organiser la commercialisation à travers les associations PESALE Nbre d'actions d'appui à la commercialisation : 0 1 3 3 3 1

4.5 Mettre en œuvre des actions de sensibilisation et de promotion de la viande de lapin Nbre d'actions promotionnelles : 0 1 2 2 2 2

4.6 Appuyer la mise en œuvre d'actions de résilience Nbre de bénéf. exerçant 1 AGR : 0 0 12 24 36 24

4.7 Renforcer les activités de mobilisation sociale contre le VIH / SIDA Nbre d'activités de sensibilisation : 0 0 0 0 0 0

4.8 Atténuer l'impact du VIH / SIDA et améliorer les conditions de vie des familles touchées Nbre de ménages PVV appuyés 138 150 150 0 0 0

4.9 Assurer le suivi-monitoring des activités de prévention du VIH / SIDA et d'atténuation de son impact Nbre de mission de suivi 0 2 4 0 0 0

Hypoth

èses

Libellés Indicateurs : Base L. A1 A2 A3 A4 A5 Sources de vérification

IOV : 28 Augmentation du nombre de structures membres réellement opérationnelles et impliquées dans le

fonctionnement du Réseau Wima

Nbre de struct. membres réellement fonctionnelles

au sein du Réseau 18 18 20 25 25 25Documents et rapports du PLP

29 Augmentation des PTF qui contribuent au fonctionnement et/ou au renforcement des capacités du

Réseau Wima

Nbre de PTF partenaires du Réseau1 1 2 2 3 3

Documents et rapports du PLP

30 Amélioration de la stabilité du personnel du Réseau Wima % de personnel restant au moins 3 ans dans la

structure50% 50% 50% 60% 60% 70%

Documents et rapports du PLP

31 Renforcement de l'accompagnement durable des bénéficiaires Nbre de structures aptes à assurer un

accompagnement 4 4Rapports de suivi du projet

32 Consolidation des rôles régaliens des services déconcentrés du Minagri (i) Nombre de missions annuelle de suivi réalisées

(cumulées 2 noyaux) 4 4 4 4 4 2 NB : Subvention dégressive durant les 2

dernières années

Activités :5.1

Assurer la capitalisation des approches et stratégies mises en œuvre dans le cadre du petit élevage, de

l'intégration agri-élevage et de la sécurisation alimentaire et économique des ménages vulnérables

Nbre de documents de capitalisation produits :0 0 0 0 0 2

5.2Consolider les capacités d’interventions du Réseau Wima en vue de renforcer son rôle de coordination des

projets VSF-B et d’appui aux ONG Membres

Nbre de session0 2 0 1 0 0

5.3 Contribuer à la capitalisation du Réseau Wima Nbre de documents de capitalisation 0 1 0 0 1 0

5.4 Consolider les capacités du Réseau en matière de recherche de partenariat (PTF) Nbre d'actions de consolidation : 0 2 0 2 0 0

5.5

Renforcer les partenaires locaux (y compris les membres du Réseau Wima) dans l'optique de la

pérennisation des actions engagées

Nbre d'acteurs-clés iappuyés :0 0 0 0 5 0

5.6 Contribuer au rôle de coordination des STD du MINAGRI Nbre de sessions de formations : 0 1 0 0 1 0

(1)

Rési

lien

ce

+ (

2)

Qu

ali

té n

utr

itio

nn

ell

e

Résultat 4 la situation économique et nutritionnelle des ménages vulnérables est confortée par des actions

multidimensionnelles

8. Des débouchés sûrs et rémunérateurs existent pour l'élevage cunicole

9. Les acteurs de la filière viande s'intéressent à la commercialisation du lapin

10. Des AGR non-agricoles sont viables en milieu rural

Dispositif interne de suivi-évaluation (collecte

des données opérationnelles) ; Bilan au niveau

d'un fichier "Tableau de Bord de la Gestion

Opérationnelle"

DU

RA

BIL

ITE d

es

acti

on

s d

e s

écu

rité

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men

tair

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t é

co

no

miq

ue Résultat 5 Les partenaires pour la durabilité sont renforcés en vue de garantir la pérennisation des actions 11. Le PLP dispose de ressources propres pour assumer ses missions

12. Les partenaires locaux identifiés dans le cadre de la durabilité des actions ont la

volonté et les capacités d'assumer la relève de certaines activités dans leurs domaines

de compétence

Dispositif interne de suivi-évaluation

(collecte des données opérationnelles)

; Bilan au niveau d'un fichier "Tableau

de Bord de la Gestion Opérationnelle"