N° 1186 - VENDREDI 05 OCTOBRE 2012 2 €www.agribourgogne.fr ISSN 1776-0224

L’ H E B D O D ’ I N F O R M AT I O N A G R I CO L E E T R U R A L E D E B O U R G O G N E

Actualité Côte d’OrCultures: Des bons espoirs pourle maïs ?

Actualité NièvreuNiverBois : Succès populairepour cette première édition

Actualité YonneLycée la Brosse: Une rentrée àl'heure européenne

ActualitéBourgogneL'emploi en milieu rural :Comment faire face aux besoinsde l’agriculture?

élevageALYSÉ: Relance de l’élevageallaitant

FilièresCulturesDésherbage du colza: Propretéexigée en graminée

DossierMSA

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P 17-20

hSommaire Vendanges 2012

Petite récolte,grand millésime ?

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Dossier tracteursp.23-27

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TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201202 Panorama

l’Agendah les Formationsh

Côte d’OrBessey-la Cour Ventede pommes de terreDimanche 7 ocotbre, de 10 heuresà 18 heures, aura lieu la venteannuelle de pommes de terre de laferme Gagnepain à Bessey-la-Cour.Plusieurs variétés seront à disposi-tion.Ces pommes de terre ont été culti-vées avec du fumier de volaille etles produits phytosanitairesemployés sont agréés par l’agricul-ture biologique. Une boisson et despetits gateaux seront offerts.

Arnay-le-DucConcours de taurillonset génissesJeudi 25 ocotbre, les comices agri-coles d’Arnay-le-Duc et Pouilly-en-Auxois organisent un concours detaurillons et génisses au hall agri-cole arnétois.

Charolais Journéescommerciales les 26 et27 octobreLa fédération charolaise organiseses journées commerciales les 26 et27 octobre. Vente de reproducteursinscrits au HBC, avec garanties sani-taires, de race pure et de perfor-mances.Pour avoir la liste des éleveurs ouplus d’informations, contacter laChambre d’agriculture au pôle agri-cole de Créancey (03 80 90 68 80 oulydie.perrin@cote-dor.chambagri.fraux heures de bureau, ou 06 24 2469 93 aux heures de repas).Liste des bovins à vendre surwww.cote-dor.chambagri.fr.

Partenariat Le Lycéeagricole de Quetignyrecherche desagriculteurs innovantsDepuis plus de 10 ans, le lycée agri-cole «Olivier de Serres» travaille enpartenariat avec des agriculteurs.Le principe est simple : un agricul-teur de Côte d’Or propose unthème d’études par rapport à sesattentes professionnelles.Nos étudiants de BTSA Agronomieet productions végétales réunis enpetits groupes proposent uneréponse innovante à ce projet.Les thèmes sont choisis en octobreet les étudiants présentent leurstravaux devant les agriculteurs invi-tés au Lycée agricole pour l’occa-sion en février. L’année dernière, il ya eu des travaux sur un projet pho-tovoltaïque, l’optimisation d’unparc matériel après un regroupe-ment d’exploitations, le choix denouvelles cultures, d’un type depulvérisateur …Certains thèmes ont été étudiésplusieurs années, comme les bio-carburants à la ferme, le stockage,la mise aux normes. Dans tous lescas, les étudiants et les agriculteurssont satisfaits de ce partenariat.Notre démarche est enrichissantecar agriculteurs et étudiants échan-gent leurs approches pour trouverla solution la plus adéquate ! Pourcette raison, nous faisons appel àtous les agriculteurs qui ont un pro-jet innovant à soumettre à nos étu-diants !Laissez-nous un message écrit parmail : bernard.bourgeon@educa-gri.fr ou par fax au : 03 80 71 80 10.

NièvreMSA Conférence surl’équilibre alimentaireLa MSA Bourgogne, à l’initiative deses délégués cantonaux de Brinon-sur-Beuvron, Corbigny, Saint Benind’Azy et Saint Saulge, organise uneconférence gratuite sur le thème« l’équilibre alimentaire: commentbien se nourrir au quotidien », lemercredi 10 octobre, de 17h30 à19h, à la mairie de Saint Saulge.Cette réunion, ouverte à tous, seraanimée par Mme Laetitia Raynal,naturopathe, qui apportera des élé-ments de réponse. Contact: M.Mario Zaccardi au 06 74 89 93 15.

Gercela Ventes auxenchères le 10 octobreLe groupement d’éleveurs sélec-tionneurs Gercela organise sa venteaux enchères, le 10 octobre, à laferme du Marault à Magny-Cours.

Foires-concoursCalendrier d’automneLe calendrier des foires-concoursnon reconnues de la Nièvre estarrêté. Celle de Corbigny aura lieule 18 octobre, celle de Cercy-la-Tour-pour la première fois- le 3 novem-bre, celle de Prémery le 4 novem-bre, celle de Moulins-Engilbert le 6novembre, celle de La Nocle Mau-laix le 17 novembre et il se termi-nera par la foire-concours de Luzyles 23 et 24 novembre.

Corbigny Foires-concours le 18 octobreLa Sicagemac, le CCJA de Corbignyet le Comité des foires de Corbignyorganisent une foire aux veauxreproducteurs charolais, le jeudi 18octobre, sous le marché couvert(route de St-Saulge) de la ville. Pro-gramme: arrivée des animaux dès6h (possibilité de pesée), début duconcours à 9h, lecture du palmarèsà 11h30 et visite officielle à 14h30,avant la remise des prix et le vind’honneur. Contact: Sicagemac au03 86 20 00 37.

Medicavet AssembléegénéraleL’assemblée générale annuelle dela société Medicavet se tiendra levendredi 19 octobre, à partir de11h, à la ferme du Marault deMagny-Cours.

Forêt L’avenir du chênede BourgogneC’est le thème de la journée fores-tière organisée par le CRPF de Bour-gogne le 16 octobre, à La Machine(58), au parc à grumes de la scierie,à 9h. Suivre les panneaux «Journéeforestière». Au programme : cours,perspectives, incidences des choixsylvicoles avec visite des sites detransformation et échanges d’expé-riences. Participation de la sociétéBongard Bazot et fils (BBF) pour lemarché du sciage de chêne et dugroupe Charlois à Murlin pour unpoint sur la marché du merrain etson évolution. Repas pros en com-mun à l’hôtel de la Réunion (03 8658 63 71) à Bona pour la somme de19 euros.

YonneApecita Permanencele 11 octobreLa prochaine permanence men-suelle de l’Apecita, se tiendra jeudi11 octobre, à la Chambre d’agricul-

ture, 14 bis rue Guynemer àAuxerre. Pour rencontrer la délé-guée régionale, prendre rendez-vous à la Chambre d’agriculture,auprès de Jocelyne Foutoyet, tél 0386 94 22 11.

Avallon Concourscharolais les 19 et 20octobreLe Syndicat d’Elevage de la raceBovine Charolaise de l’Yonne orga-nise son concours interdéparte-mental de bovins reproducteurs lesvendredi 19 et samedi 20 octobre àAvallon. Il se déroulera sur le par-king de la RD 606 (face au cime-tière), à l’entrée nord d’Avallon.Concours ouvert à tous les animauxinscrits au HBC Livre ALes opérations du jury se déroule-ront vendredi 19 octobre, dès13h30Date limite d’inscription 10 octobre.Renseignements et inscriptions au03 86 34 23 41 - Fax 03 86 31 63 56.

Randonnée desfromages et du foiegras Randonnée de la «Ronde des fro-mages et du foie gras», organiséepar le groupement des producteursde soumaintrain fermier, dimanche7 octobre.Départ de l’Office de tourisme deSaint-Florentin à 8h30. parcours de14 km (prévoir votre retour depuisle lavoir de Soumaintrain) ou bou-cle de 24 km, à pied ou en VTT. Pos-sibilité de pique-niquer vers l’an-cien lavoir de SoumaintrainInscription : 4 €, donnant droit à unravitaillement sur le circuit. Gratuitpour les moins de 12 ansRenseignements : OT de Saint-Flo-rentin : 03 86 35 11 86

MSA Instants Santépour le canton de Lignyle ChatelLa MSA Bourgogne propose unbilan de santé gratuit à tous sesassurés et ayants droits du cantonde Ligny le Chatel, âgés de 25 à 74ans, du lundi 8 au vendredi 12 octo-bre, de 7 h 30 à 11 h 30, à la Salle duMille Club, à PontignyL’occasion de faire le point sur l’étatde santé de chacun. Pour en per-mettre la bonne organisation,retournez au plus vite l’impriméd’inscription reçu, à l’aide de l’enve-loppe pré timbrée jointe.

RégionEmploi Colloqueà Dijon le 19 octobreLa FNSEA organise dans les régionsune série de colloques sur le thèmede l’emploi en agriculture.Pour les régions Bourgogne etFranche-Comté, le rendez-vous estfixé au vendredi 19 octobre à Dijonau Palais des Congrès.Ce colloque abordera les enjeux del’emploi agricole en BourgogneFranche-Comté, aux travers de ladouble problématique de la ruralitéet de la compétitivité.Le colloque est ouvert à tous lesemployeurs agricoles et la partici-pation est gratuite.Toutefois, le nombre de placesétant limité, il est impératif de s’ins-crire soit en ligne sur le sitewww.colloquesemploi.fr,soit auprès du secrétariat de laFRSEA au 03 80 48 43 31.

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Côte d’OrLe nouveau catalogue formationAfin d’être au plus près de vos besoins, le centre de forma-tion de la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or édite deuxcatalogues pour la campagne 2012-2013. Le premiersera livré avec votre journal Terres de Bourgogne du 19octobre prochain.

NièvreBoviclic DémonstrationsJusqu’à la fin novembre, la Chambre d’agriculture de la Nièvre organise desdémonstrations des applications informatiques Boviclic dans tout le départe-ment. Rendez-vous est donné le 18 octobre à 10h à son antenne de Decize(rue du 14 juillet), le 25 octobre à 10h au lycée agricole de Château-Chinon etle 23 novembre toute la journée sur un stand à la foire de Luzy. Renseigne-ments auprès de l’équipe Boviclic de la Chambre d’agriculture de la Nièvre au03 86 93 40 00.

Certiphyto en novembreLa Chambre d’agriculture de la Nièvre propose une nouvelle série de forma-tions en vue de l’obtention du Certificat individuel (Certiphyto voie 1). Lesdates proposées, sur deux jours (de 9h à 17h30), sont les 22 et 29 novembre àClamecy. L’objectif de ces stages est d’accompagner les agriculteurs dansl’évolution de leurs pratiques en matière d’utilisation de produits phytosani-taires et d’obtenir le certificat individuel. Les stages sont animés par Marie-Luce Soudière, conseillère de la Chambre d’agriculture, et Pierre-MarieJoseph-François, conseiller prévention à la MSA de Bourgogne. La formationest gratuite et prise en charge par Vivea. Contact et réservations avant auprèsde Marie-Luce Soudière au 03 86 93 40 62 ou par mail: marie-luce.sou-diere@nievre.chambagri.fr.

YonneVolailles de fermeLa Chambre d’agriculture de l’Yonne organise une formation sur le thèmedes «techniques et clés de réussite en élevage de volailles de ferme» les lundi15 et 22 octobre, de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h. Cette formation se dérou-lera sur les exploitations des stagiaires. Objectifs : connaître les points clés àprendre en compte pour réussir son élevage de volailles de ferme, savoir met-tre en œuvre les exigences techniques adaptées à chaque stade de dévelop-pement, constituer une ration type, selon le stade de développement de lavolaille. Renseignements au 03 86 93 40 14

Créer une société, accueillir un associéPour vous aider dans votre démarche, une formation de 2 journées aura lieules vendredi 19 octobre et jeudi 25 octobre, de 9h30 à 17h30, à la FDSEA del’Yonne, 37 (entrée B) rue de la Maladière à Auxerre. Inscrivez-vous rapide-ment auprès de la commission agriculture de groupe : tél. 03 86 49 48 20,télécopie 01 56 72 57 31, email : martine.nigon@fdsea89.frObjectif : appréhender toutes les démarches nécessaires à la création d’unesociété ou préalables à l’entrée dans une société préexistante.Public : Jeunes en démarche d’installation, associés souhaitant accueillir unnouvel exploitant dans leurs sociétés, exploitants individuels désirant créerune société, tout(e) agriculteur(trice) intéressé(e) par la démarche.Il est nécessaire d’avoir participé à une telle formation pour présenter un dos-sier au comité d’agrément des GAEC. Elle est également ouverte à tous ceuxqui envisagent d’entrer dans une société déjà existante.

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Budget 2013

L'agriculture n'échappe pasà la rigueur

h hEn bref

hClin d'œil

En baisse de 3%, le budget de l'agriculture subit lui aussi leseffets de la rigueur. Seuls l'enseignement, l'élevage et la sécuritésanitaires échappent aux coupes budgétaires.

Le projet de budget de l’agri-culture pour 2013 s’inscriten baisse de 3 % par rap-

port à 2012. Seuls l’enseignement,l’installation, l’élevage et la sécu-rité sanitaire sont épargnés par lescoupes budgétaires.Le projet de loi de Finances pourl’année 2013 prévoit de doter leministère de l’Agriculture, del’Agro-alimentaire et de la Forêtde 5 milliards d’euros, soit unebaisse de 3 % par rapport aux cré-dits votés en 2012. Mais le minis-tre de l’Agriculture a tenu a sou-ligné que malgré «ce contextedifficile», les priorités affichéespar le gouvernement en matièred’éducation et de jeunesse serontfinancés.Ainsi l’enseignement techniqueet supérieur agricole ressort avecune augmentation de 1,7 % soitune dotation globale de 1,634 mil-liards d’euros.

L'enseignement agricolebien dotéL’enseignement agricole quireprésente la moitié des emploisdu ministère de l’Agriculturebénéficiera de la création de 200postes de professeurs à la rentréescolaire 2013 complétés par 30postes d’auxiliaires de vie sco-laire. Selon le ministre, ces créa-tions s’ajoutent aux 110 postesnouveaux réalisés à la rentrée sco-laire 2012 (50 postes d’ensei-gnants, 40 postes d’auxiliaires devie scolaire, 20 postes d’assistantsd’éducation).

Soutien à l'installationEn ce qui concerne l’installationdes jeunes et conformément àl’engagement pris lors de la Finaledes Labours à Lautrec dans leTarn, le 16 septembre, le soutienfinancier sera maintenu au mêmeniveau que celui de 2012, à traversses différents outils : DJA, prêtsbonifiés, exonérations fiscales etsociales… ainsi que la taxe sur lechangement de destination desterres à hauteur de 20 millionsd’euros.Au final ce sont 300 millions d’eu-ros qui seront consacrés à la poli-tique d’installation en 2013. En

attendant la mise en place d’unenouvelle politique en la matière,promise par Stéphane le Foll quisera élaborée à partir des propo-sitions issues des Assises de l’ins-tallation prévues au début de l’anprochain.

L'élevage préservéDans le budget 2013, le ministres’est engagé également à préser-ver les crédits dédiés à l’élevage,soit 165 millions d’euros pour lapart nationale de la prime à lavache allaitante et 248 millionsd’euros pour les indemnités com-pensatoires de handicaps.

Autre priorité affichée, la compé-titivité de l’agriculture avec lemaintien de l’exonération descharges patronales pour l’em-bauche de travailleurs occasion-nels, au profit des filières fruits etlégumes et viticulture notamment,soit un engagement de 506,8 mil-lions d’euros.En revanche, la mesure concer-nant l’allègement du coût dutravail de l’emploi permanent por-tant sur 210 millions d’euros a étéretirée.Promise en 2011 par l’ancien gou-vernement et budgétée dans lebudget de l’agriculture 2012, ellen’a pu être mise en œuvre en rai-son de l’opposition de la Com-mission de Bruxelles.

Pour financer cette baisse, le pré-cédent gouvernement avait réduitl’avantage fiscal sur le fiouldomestique à usage professionnel(80 millions d’euros) et créé unetaxe soda (130 millions).

Malgré l’abandon du projet, lataxe soda devrait être reconduiteen 2011 dans le cadre du finance-ment de la sécurité sociale, a laisséentendre, le ministre de l’Agri-culture.

Priortié à la sécuritésanitaireQuant au soutien aux investisse-ments, Stéphane Le Foll s’estengagé à ce que l’agroalimentairesoit éligible à la Banque publiqued’investissement en cours de

création.La sécurité sanitaire et la qualitédes aliments figurent aussi parmiles priorités du ministère del’Agriculture avec une augmen-tation des crédits de 4 %, soit511,4 millions d’euros.L’ensemble vise à renforcer la pro-tection animale et la lutte contreles maladies animales parmi les-quelles la tuberculose, la surveil-lance biologique du territoire etla détection d’éventuellesmaladies émergentes, la réductionde l’usage des médicamentsvétérinaires….

Autre priorité enfin, l’agriculturedurable - les dotations qui permet-tent d’engager les mesures agro-environnementales sur cinq anss’élèvent à 47,6 millions d’eurossoit une augmentation de 12 % -et la forêt qui voit la dotation del’Office national des forêts pro-gresser de 0,5 %.

Pour financer ces priorités, touten intégrant une réduction de 3 %des moyens qui lui sont dédiés, leministre de l’Agriculture a faitporter l’effort sur les dépenses defonctionnement.

Les crédits d’interventionsacrifiés Outre une rationalisation desmoyens, le ministère et les struc-tures qui lui sont associées (Fran-ceAgriMer, Office national desforêts, Agence de service et depaiement…) réduiront leurs effec-tifs. Hors enseignement la coupeporte sur 600 emplois.

En outre, les crédits d’interventiondu ministère notamment ceux quitransitent par FranceAgriMer sontlittéralement sacrifiés. «Les cré-dits d’intervention ont été arrêtésavec le souci de la sincérité et dela responsabilité. Par un pilotagefin et efficace, le budget 2013 duministère de l’Agriculture a pourambition d’accompagner les prio-rités politiques et non de répondreà une simple volonté d’affichage»,précise le communiqué du minis-tère de l’Agriculture.

Maladie Des indemnités journalièresà partir de 20 euros pour les exploitantsLe projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013présenté par le gouvernement le 1er octobre prévoit d'étendre lacouverture sociale des exploitants agricoles en leur permettant debénéficier d'indemnités journalières en cas de maladie oud'accident de la vie privée. Actuellement, ils bénéficient seulementd'une couverture en cas d'accident du travail ou de maladieprofessionnelle. Le coût de la mesure est évalué à 73 millionsd'euros par le gouvernement. Les prestations, «versées après un délaide carence raccourci en cas d'hospitalisation, seront forfaitaires etfinancées par une cotisation également forfaitaire» de 170 euros paran, couvrant l'ensemble des non salariés de l'exploitation, selon ledossier de presse. Le montant de l'indemnité journalière maladie,versé après un délai de carence, sera de 20 euros du 1er au 28e jour,puis 27 euros à compter du 29e jour. Une mesure qui devraitsatisfaire la FNSEA qui s'était prononcée, lors des discussions, enfaveur d'une indemnité journalière forfaitaire de 23 euros, alors quela MSA dans une résolution avait défendu une indemnitéjournalière de 48 euros (et une cotisation forfaitaire de 280 euros).La deuxième mesure à destination des exploitants agricolescontenue dans le projet de budget pour la Sécu consiste enl'attribution de «points gratuits de retraite proportionnelle» pour lesexploitants qui ont dû cesser leur activité en raison d'une maladieou d'une infirmité. La mesure prévoit ainsi d'attribuer 23 points pourles chefs d'exploitation et 16 points pour les collaborateursd'exploitation et les aides familiaux.

Photovoltaïques Les petites installationsfavorisées par le ministère de l'ÉcologieLe ministère de l'Écologie a annoncé le 1er octobre qu'il allaitaugmenter à 18,4 centimes d'euro par kilowattheure le tarif d'achatde l'électricité produite par les petites installations photovoltaïquesrépondant aux critères d'intégration simplifiée au bâti et dont lapuissance est inférieure à 100 kWc. Ce tarif est déjà en vigueur pourles installations inférieures à 36 kWc. Une bonification de 10 % enfonction de l'origine des panneaux solaire est envisagée, pourfavoriser les entreprises françaises. Pour concrétiser ces annonces,Delphine Batho «saisira cette semaine le Conseil supérieur de l'énergieet la Commission de régulation de l'énergie d'un projet d'arrêté» allantdans ce sens. Cette nouvelle intervient quinze jours après laconférence environnementale qui a promis un appel d'offres pourles grandes installations d'ici à la fin 2012, ainsi que la poursuite desappels d'offres trimestriels pour les installations moyennes (100-250kW). En outre, pour les petites installations (moins de 100 kW) il estenvisagé de plafonner les baisses de tarifs à 20 %.

Des années comme celle-ci,les irrigants en redeman-dent. «Il y a eu très peu

de prélèvements effectués dans ledépartement» résume le présidentFrançois-Xavier Lévèque, «aprèsun début de printemps plutôt sec,les précipitations sont rapidementrevenues. Les températures ontété relativement basses et nousavons eu des ETP très faibles...C'est très bien pour nous. Le pre-mier arrêté préfectoral n'est inter-venu que le 17 août». Oui maisvoilà, comme «les années se sui-vent mais ne se ressemblent pas»,mieux vaut «rester vigilant et sepréparer aux années sèches quireviendront tôt ou tard». François-Xavier Lévèque ne souhaite «enaucun cas baisser les bras, nimême lever le pied» sur les projetsdu syndicat. «A ce titre, nousaurions souhaité que l'adminis-tration soit présente aujourd'huià notre assemblée générale pourqu'elle nous écoute» regrette leprésident.Conscients que les «robinets seferment de plus en plus» suite auxdifférentes études de volumes pré-

levables, les irrigants refusentd'être la «variable d'ajustementdes prélèvements sur le milieu,sous peine de mettre en péril lesproductions légumières et toutesles filières qui gravitent autourl'irrigation en Côte d'Or». «Noussommes les premiers visés parl'opinion publique lorsque leniveau des rivières diminue. Orcette année, en l'absence de pré-lèvements dans certains secteurssensibles, le niveau d'eau a conti-nué de baisser. Nous n'y sommesdonc pour rien» fait remarquer leprésident.2012 en référenceLe souhait de réaliser des réservescollinaires est de nouveau mis enavant par le syndicat. François-Xavier Lévèque hausse progres-sivement le ton : «la création deretenues d'eau artificielles sembleêtre la meilleure solution dans lamajorité des cas. Néanmoins,dans les secteurs les plus sensi-bles, là où le sol est relativementfiltrant, faire des réserves auraitun coût relativement élevé. Lesdépenses sont tellement comptéesaujourd'hui qu'il faudrait mieux

nous écouter. Nous le disonsdepuis longtemps : la création debarrages pourrait régler de nom-breux problèmes».

«Satisfaire tout le monde»Le syndicat des irrigants proposequ'un barrage-pilote soit constituésur un bras de la Tille, même sicelui-ci ne respecte pas tout à faitla loi sur l'eau. Le présidentexplique : «Ce serait juste uneexpérience. L'objectif serait desatisfaire tout le monde : lespêcheurs, les collectivités, lesassociations de protection de la

nature et les agriculteurs. Nousferions ensuite un bilan des effetspositifs et négatifs pour voir si unbarrage est si néfaste que ça. Del'écologie, il en faut, tout autantqu'une agriculture productive etdiversifiée pour faire face à l'aug-mentation de la population dedemain». François-XavierLévèque s'invite à un petit rappelhistorique : «suite aux crues de1955 et 1956 en Côte d'Or, lesrivières avaient été curées et reca-librées pour éviter les inondations.Des barrages avaient étéconstruits pour maintenir un

niveau d'eau suffisant pendantl'été. La motivation n'était passeulement agricole. Le génierural, autrement dit l'État, super-visait ces ouvrages. Les barragesque l'on voit actuellement ne sontdonc pas des erreurs du passé. Ilsont été construits dans les années50 dans un but bien précis. Enconsidérant le niveau actuel desnappes phréatiques, je medemande bien pourquoi on ne peutplus refaire de barragesaujourd'hui...»

AURÉLIEN GENEST

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201204 Actualité Côte d'Or

Assemblée générale

Les irrigants veulent un barrage piloteh

Cultures

Des bons espoirs pour le maïs ?h

Le syndicat des irrigants de Côte d'Or s'estréuni vendredi dernier à Dijon. Si l'année aété plutôt tranquille, l'objectif de pérenniserl'irrigation reste intact.

Le président François-Xavier Lévêque propose d'étudier les effets positifs et négatifs d'un tel ouvrage sur unbras de la Tille.

Les mois-sonneusesreviennent

en nombre dans leschamps, là où lemaïs est important.C'est notammentle cas dans le Valde Saône.

Thomas Bergerot, agriculteur àLanthes, dans le canton de Seurre,est en pleine récolte, comme beau-

coup d'autres céréaliers. «Çarisque d'être aussi bienque l'an passé, sinonmieux» indique t-il

autermede ses10 pre-

miers hectares récoltés. Un ren-dement de 100q/ha a été obtenudans des terres pas forcément lesmeilleures de l'exploitation. «Avectoutes les précipitations du prin-temps et du début d'été, je penseque certaines parcelles approche-ront 120q/ha. Nous verrons bien.En 2011, c'était beaucoup pluscompliqué: les semis étaient trèshétérogènes et le maïs avait végétéau printemps» enchaîne le Seur-

rois de 36 ans. L'agenda est plutôtchargé en ce moment : «Tout secumule. Il faut récolter le maïstout en semant le blé et la mou-tarde. Ma sole de blé atteint 82hectares cette année, soit 18 deplus qu'en 2011. Ces hectares sup-plémentaires correspondent à dublé gelé que j'ai ressemé en maïs».

La récolte est programmée duranttrois semaines à raison de troisjours hebdomadaires. ThomasBergerot espère que le temps «vas'y prêter, tout en pouvant semerles blés dans de bonnes condi-

tions». Cet été, des rendements«dans la moyenne des dernièresannées» ont déjà été enregistrésdans ses autres principalescultures que sont le blé, l'orge etle colza.La mauvaise note de l'année est àmettre à l'actif de la moutarde quia dû être re-semée au printempset qui n'a donné que la moitié durendement escompté (11 au lieude 22q/ha).

AURÉLIEN GENEST

On récolte actuellement le maïs dans le Val de Saône. Les premièresimpressions sont plutôt bonnes.

L'agriculteur seurrois a 82 hectares à récolter.

Les premières parcelles deThomas Bergerot, à Seurre, ontatteint une moyenne de 100q/ha.

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 2012 05Actualité Côte d'Or

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Bienvenue à la ferme

Marché fermier à Dijon, troisième éditionh

Le cœur de Dijon reprendra ses allures de campagne à l’occasion d'untroisième marché fermier, organisé par le réseau des producteurs«Bienvenue à la Ferme».

Devant le succès desdeux dernières éditions(octobre 2011 et juin

2012) le réseau «Bienvenue àla Ferme» organise un nou-veau marché fermier à Dijonle dimanche 7 octobre autourdes Halles de 10 heures à 18heures, avec le soutien de laVille de Dijon, du GrandDijon, de la Chambre d’agri-culture de Côte d’Or.

Les agriculteurs vendrontleurs produits en direct. Lesvisiteurs pourront se restau-rer sur place. Les consom-mateurs à la recherche deproduits locaux, authen-tiques et savoureux trou-veront leur bonheur. Ilsrencontreront des produc-

teurs qui ont envie defaire partager la passionde leur métier. Retrou-vez le goût de produit100% terroir à rapporterà la maison et passez uneagréable journée.

Petits et grands découvri-ront les animaux de laferme, et les différentesanimations proposées parles Jeunes agriculteurs :dégustation de lait au «Barà Lait», balades en calèche,démonstrations culinaires,réalisation de tonneaux ,découverte de la ferronneried’art, de la collection derosiers et de plantesornementales de la pépinièreDima.

hRepères

Vingt-neuf producteurs présentsVins de Bourgogne : Les Coteaux de l'Auxois (Villaines les Prévotes),Jean-Charles Fornerot (Saint Aubin), Jean-Michel Maurice (Savigny lesBeaune), Pascal Mure (Volnay). Crémant du Chatillonnais : Henri Mutin(Massingy). Miels, pains d'épices, pollens, propolis, glace au miel : DanielBlanc (Rouvray), Emmanuel Degrace (Dijon). Crèmes et liqueursde fruits : Gilles Joannet (Arcenant). Quiches tartes gâteaux, gougères:La Grange (Flavigny sur Ozerain), Gérard et Gilberte Silvestre (Savoisy).Fromages de chèvre, brebis, vache : Didier Loison (Saulieu),Jean-Charles Monget (St Maurice/Vingeanne), Roger Rouaud(Molesmes). Foie gras, rillettes, confits, magrets de canard, agneau :Pascal Laprée (Mont Saint Jean). Yaourts fermiers, fromages blancsnature ou assaisonnés, faisselles : Gaec du Mont Lassois (Etrochey).Truites, rillettes, mousses, œufs : Sylvain Tscherter (Veuxhaulle surAube). Cresson : Les Cressonnières de Flacey (Flacey). Escargots : JérômeChaland (St Germain du Plain, Saône-et-Loire). Truffes, noix,aromatiques, quiches soupes d’orties : Muriel Delvallez (St Sulpiced’Excideuil), Narcisse Perez (Ste Croix de Mareuil, Périgord). Jus et nectarde fruits, sirops et confitures, pains d'épices : Daniel Cachot (Broin),Roger Flocard (Sacquenay). Fruits, légumes, liqueurs, jus de fruits :Philippe Marande (Messigny et Vantoux). Charcuterie fermière, porc :Véronique Garreau (Saint Julien), Marie-Claude Prommer (Fontangy).Viande de génisses charolaises : Emilie Jeannin (Beurizot), Jean-JacquesTerrand (Cussy la Colonne). Safran de Bourgogne : Sylvie Lagier(Noiron/Gevrey). Pépinières : Christophe et Catherine Dima (Beire leChatel).

Élevage

Des prés jaunesh

Les prés de Côte d'Or portentbien leur nom. Le mois deseptembre qui vient de

s'achever a été particulièrementsec. S'il est bien tombé quelquesmillimètres d'eau ces derniersjours, le plan d'herbe ne devraitpas repartir. C'est du moins ce quepense Dominique Guyon, vice-président de la Chambre d'agri-culture, présent lundi à la réunionmensuelle des membres de la

Chambre : «Ça a reverdi un peudans quelques secteurs mais àmon avis, il n'y aura pas lespousses que l'on a habituellementà partir du 10 septembre, quandil pleut suffisamment. Je pensequ'il est trop tard pour que çareparte. Maintenant, il suffit detenir les animaux dans les présavec des fourrages. Tant qu'il negèle pas, les animaux sont biendans les prés !» AG

Ce n'est plus un scoop : laquantité de raisins n'est pasau rendez-vous. Alain Bil-

lard, viticulteur à Monthelie,n'avait jamais vu ça. «En 2003, ily avait eu le gel puis la canicule.On avait fait une demi-récolte.Mais là, on descend à 25%...»informe le vigneron.

Un rendement de 9 à 20hl/hacaractérise la récolte 2012. C'estnettement moins que les 40 à48hl/ha d'une année normale.Dans certaines parcelles, c'est plusde 4000 bouteilles de moins àl'hectare...

Pour le domaine Billard, quicompte 6,5 hectares de vignesrépartis sur les communes deMonthelie, Beaune, Pommard,Meursault et Volnay, la perte estd'autant plus considérable qu'iln'est pas assuré contre la grêle.«Heureusement, il ne grêle qu'unefois tous les quatre ans...» faitremarquer le vigneron côted'orien, en faisant référence auxannées 2001, 2004, 2008 et donc2012.

Des grêlons dévastateursLes secteurs Monthelie-Volnay-Pommard et Beaune sont sansaucun doute ceux qui ont le plus«trinqué» suite à la grêle du 30juin. «Ici, on est tous dans le même cas,c'est un quart de récolte pour denombreux domaines» enchaîne leviticulteur, «il y a tout eu cetteannée, en commençant par la fleurdu moins de juin qui ne s'est pasdéroulée dans de bonnes condi-tions. Mais c'est bien cette grêlede fin juin qui a fait le plus de malaux vignes».

En plus de l'impact direct sur lesraisins, les grêlons ont détruit bonnombre de feuilles.

Les raisins restants ont été exposésau soleil et aux chaleurs du moisd'août, ce qui a accentué le phé-nomène de grillure, particulière-ment important cette année.

Pour ne rien arranger, les gros grê-lons ont laissé des cicatricesimportantes sur les rameaux. «Cesimpacts vont sans doute gêner lataille. Il ne faudra surtout pasplier au niveau de ces cicatricessinon ça cassera. Les autresannées, il grêle plus tard. Le boisest alors moins vert et moins fra-gile» commente Alain Billard.

Soucis pour le commerce,pas pour la qualitéLes rendements historiquementbas de l'année et le manque debouteilles vont forcément impac-ter le commerce d'Alain billard,qui vend principalement enFrance, en Suisse et en Belgique.«Nous réfléchissons commentnous allons nous organiser. Leproblème va vraiment se poser àpartir de la fin d'année 2013,quand les vins 2012 seront mis envente. Nous allons essayer decontenter tous nos clients mais cene sera pas facile».

Malgré ces difficultés, le proprié-taire du domaine souhaite garderle sourire, et pour cause : «cer-tains pensent qu'après une tellecatastrophe, tout est fichu. C'estexactement le contraire. Si laquantité n'est pas là cette année,ce n'est pas le cas de la qualité.Les conditions ont été difficilescette année mais le temps enso-leillé des dernières semainesd'août et de début septembre apermis une bonne maturation dela récolte. Si bien que les degrésnaturels se situent entre 12 et 13.Ce sera un excellent millésime».

AURÉLIEN GENEST

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201206 Actualité Côte d'Or

Vendanges

Seulement un quart de récolteh

p Sarment abimé suite à l'im-pact d'un grêlon le 30 juin. Il fau-dra être vigilant lors de la pro-chaine taille.

t Alain Billard termine l'annéesur un rendement variant de 9 à20hl/ha. Lors d'une bonne année,c'est 48hl/ha.

p Si la quantité n'est pas aurendez-vous, le millésime 2012sera à coup sûr exceptionnel. Lesraisins ont d'excellents degrésainsi qu'une très belle couleur.

Une feuille touchée par la grêle.Certains raisins ont été davantageexposés au soleil et ont «grillé»plus facilement. u

De nombreux domaines côte d'oriens ontterminé les vendanges. A quelqueskilomètres au sud de Beaune, c'est l'heure dubilan.

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 2012 07Actualité Nièvre

Colza

Tout n'est pas perdu !h

En dépit des pluies d'il y a quinze jours sur la Nièvre, la sécheresseestivale a perturbé le cycle de semis du colza. Avec un retard dequinze jours à trois semaines, la levée a été d'autant plus difficile qu'iln'y avait pas encore d'eau. Fin septembre, la météo s'est un peurattrapée. Tout n'est pas perdu.

«De mémoire d'ancien agri-culteur, les semis ont rare-ment été aussi tardifs» sou-

ligne Mickaël Geloen, conseillergrandes cultures de la Chambred'agriculture de la Nièvre. Nombrede cultivateurs nivernais ont doncattendu la toute fin septembre afinde réaliser leurs semis. Encoura-gés par les précipitations, géné-reuses, des 21 et 22 septembre.«Il est tombé ce qu'il fallait pourque le colza commence à lever. Ilétait temps» explique-t-il. S'il étaittemps, c'est qu'il n'échappe à per-sonne que les jours diminuent etque le temps d'exposition à la cha-leur est moins favorable à unecroissance normale des plantes.Quand il n'a pas gelé, tout sim-plement, comme çà a été le casdans certains secteurs les 18 et 19septembre. Ce qui est préjudicia-ble à la capacité de la plante à sedévelopper et à résister, ensuite,aux frimas de l'hiver.Stade 8 feuilles«L'idéal pour que le colza passel'hiver» dit le technicien, «c'estqu'il arrive à un stade 8 feuillesavec un collet de 8 mm et un pivotde 15 cm, avant les premiers

froids». Or, selon les projectionseffectuées par la Chambre, cestade pourrait être atteint cetteannée entre le 3 et le 21 novembre,selon si la levée s'est produiteautour du 25 septembre ou plutôtdu 3 octobre, et à la condition quele climat automnales soit «nor-mal» (par rapport à une moyennede 1970 à 2000). Sinon, en casd'automne froid, le stade 8 feuillespourrait n'être atteint que le 26novembre ou même le 7 décembrepour une levée autour du 3 octo-bre. A noter que les sols de limonsont présenté les meilleures levées,à l'inverse des sols argileux. Danscertains cas, cependant, le tech-nicien observe que «le colza, àces dates, n'atteindra peut-êtreque les 3-4 feuilles». A 4 feuilles,la plante peut tenir jusqu'à -10°c:autant dire qu'il faut espérer «desconditions météo clémentesjusqu'en novembre. Rien n'estencore perdu!»ConseilsA partir de ce constat, MickaëlGeloen prodigue un conseil: «toutmettre en œuvre pour permettreau colza de maintenir son peuple-ment et de favoriser au maximum

la croissance en limitant laconcurrence des adventices et desinsectes». Par exemple, les pluiesde fin septembre ont entraîné unebelle levée de graminées dans lecolza, notamment sur des précé-dents d'orge d'hiver: «il estconseillé de passer un anti-gra-minées qui apporte de l'eau, de lalumière et des éléments minérauxau colza». Et puis pour ceux quin'ont pas eu le temps de semer toutleur colza, le conseiller proposela pratique du faux semis. Avantd'implanter un tournesol, une orgede printemps ou un maïs (en sec-teur profond), «il vaut mieux pas-ser un coup d'outil pour faire leverles adventices au maximum, quitteà retarder de quelques jours lesemis, avant d'implanter la cul-ture». Ce qui est d'autant plus vraipour l'orge après un précédent blé.Enfin, contre les ravageurs d'au-tomne, tels que les altises, laChambre d'agriculture conseillede «ressortir les cuvettes jaune,qui doivent être enterrées, leursommet au niveau du sol pour pié-ger ces insectes et ne pas pénaliserle nombre de pieds au m2».

EMMANUEL COULOMBEIX Un plant de colza qui a atteint le stade 8 feuilles.

hEn bref

Précision Reverse-ments ICHNDans notre dernière édition,nous nous faisions l'écho de laréaction de StéphaneLafranchise, directeur de laFDSEA58, aux explications del'administration quant auxdemandes de reversementd'aides ICHN et PHAE formuléesil y a trois semaines par l'ASP. Sile communiqué de presse,précisant que 61 dossierss'avéraient injustifiés et 169justifiés, a bien été envoyé par laDDT le 20 septembre, StéphaneLafranchise souhaite cependantque ses propos soient précisés. Iln'était pas question pour lui deremettre en cause le travailquotidien réalisé par le serviceEconomie agricole de la DDT vis-à-vis des agriculteurs nivernaismais il visait plutôt l'incohérencedes éléments invoqués par lesservices de la préfecture sur cedossier.

hCommuniqué

Election desmembres de laChambre d'Agricul-ture de la NièvreLes élections des membres dela Chambre d’Agriculture de laNièvre se dérouleront le 31Les listes électoralesprovisoires des collèges desélecteurs individuels serontaffichées dans les mairiesjusqu’au 15 octobre 2012.Toute personne ne figurantpas sur les listes électoralesprovisoires peut demander soninscription sur ces listes. Demême, tout électeur inscritdans le département peutdemander l’inscription d’unepersonne omise ou la radiationd’une personne qu’il estimeindûment inscrite. Toutélecteur inscrit dans un collègepourra également demanderson inscription dans le collègeauquel il estime appartenir.Ces réclamations devront êtretransmises avant le 16 octobre2012, par lettre recommandéeavec accusé de réception à :Monsieur le Président de lacommission D’établissementdes listes électoralesPour l’élection des membresde la Chambre d’AgriculturePréfecture de la Nièvre58026 Nevers Cedex

hEn image

Actrices nivernaises Toutes en blanc...

L'association Actrices Niver-naises, qui réunit 55femmes agricultrices du

département autour d'un idéald'épanouissement intérieur et deprise de responsabilités au-delàdes limites de leurs exploitations,fête ses dix ans d'existence. Unegrande soirée conviviale s'esttenue samedi dernier à Millay, afinde célébrer dignement l'événe-ment. Avec un sens aigü de la miseen scène et tout en humour, lesActrices ont interprété des say-nettes retraçant le développementde l'association. Avant le dinerconvivial qui attendait les près de150 invités, elles ont arboré fiè-

rement un beau tee-shirt blanc surlequel figure le logo orange et vio-let de l'association. Comme unemétaphore de l'émancipation àlaquelle elles se vouent depuis2002, afin de rompre l'isolementet de fuir le stress du quotidien.Même si, un peu plus tôt, pourattirer les inviter dans la salle desfêtes, elles avaient sorti le tricot -afin d'exorciser l'étiquette qui leurcollait au début de l'aventure-l'heure est aujourd'hui à l'interpré-tation de leurs propres partitions.Beaucoup d'entre elles sont d'ail-leurs devenues élues de leurs com-munes ou représentantes dans desassociations. Comédiennes d'un

soir, samedi, les Actrices Niver-naises ont remporté leur plus beautrophée: celui qui célèbre leursparcours de femmes activementimpliquées dans la vie de couple,de famille, et de la collectivité.

PITTINO Alain9, rue Huissonnières - 58530 BREVESTél. 03 86 24 21 43 - Port. 06 07 60 52 77Fax. 03 86 24 21 39E-mail: pittino.alain@wanadoo.fr

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TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201208 Actualité Nièvre

Vente de reproducteurs

Le Gaec Gauthé suscite uneaffluence record

h

La vente aux enchères annuelle dereproducteurs du Gaec Gauthé, à Isenay, s'esttenue le 28 septembre. 45 veaux et 6taureaux de 18 mois étaient proposés à lavente. Celle-ci s'est déroulée en présence denombreux visiteurs, parfois venus de trèsloin. Beaucoup ont acheté.

Sommet de l'Élevage

« Cournon est le meilleur rendez-vous pour fairevoir les taureaux »

h

Le Sommet de l'Elevage s'est déroulé du 3 au 5 octobre à la GrandeHalle d'Auvergne, à Cournon. Sept élevages nivernais y ont présentédes taureaux, parmi les meilleurs de leur catégorie. Ainsi, GillesPaupinat, éleveur à Magny-Cours, a-t-il pu montrer Figaro, un taureaude moins de 30 mois, destiné à la reproduction.

Gilles Paupinat a présenté Figaro, un taureau de moins de 30 mois, au Sommet de l'Elevage de Cournon.

Sommet de l'élevage, le biennommé, Cournon est un ren-dez-vous de plus en plus

couru des professionnels dont l'at-trait pour toutes les races et lesespèces (ovine et équine égale-ment) se vérifie année après annéemais Sommet, bien-nommé aussiparce que c'est là que l'on rencon-tre de nombreux specimen de ceque la sélection génétique produitde mieux. En Charolais en parti-culier. « C'est un concours de pro-fessionnels, où l'on voit les éle-veurs intéressés pour acheter lesproduits des meilleurs taureaux »justifie Gilles Paupinat, éleveurde Magny-Cours qui a fait, avecson fils, le déplacement enAuvergne.

«En Charolais, Cournon sup-plante le salon de Paris. Il y a lesbons que l'on a vu lors du salonde Saulieu, peut-être pas tous,mais les meilleurs sont là»explique-t-il. Pour preuve, sur centquarante demandes de participa-tion, seuls quarante neuf ont pufaire partie de la présentation cetteannée. Le concours qui s'estdéroulé mercredi n'est pas reconnumais c'est tout comme: « Figaro,

mon taureau, concourrait dansune section de seulement sixreproducteurs mais la concur-rence était très rude ». A la fin,seul le gratin s'est imposé.

Travail sur plusieurs générations

Gilles Paupinat est un habitué desconcours. L'an dernier, il avait fini1er du spécial du Marault et avaitremporté de challenge de Bouhierau Concours de Nevers. Il avaitaussi classé 2ème prix d'ensembletrois femelles issues du mêmeFigaro. «C'est beaucoup de tra-vail, d'organisation et de maind'oeuvre que de participer à descompétitions » souligne l'éleveurde Magny-Cours qui doit en paral-lèle «  prendre soin des centsoixante veaux de la ferme » dontil s'occupe seul avec son épouse.Et bientôt avec son fils, François,qui termine ses études et va bientôtles rejoindre sur l'exploitation.

La sélection, sur la ferme, est untravail de longue haleine « et deplusieurs générations » précisel'éleveur qui marche sur les tracesde son père et de son beau-père,

Raymond Lépée. Et ce n'est pasun chemin parsemé de pétales deroses: « s'il y a de moins en moinsde sélectionneurs, c'est que celademande beaucoup d'attention etque le retour n'est pas toujours àla hauteur des espérances  ». Il faut avoir la foi du charbonniermais, jusqu'à présent, celle-ci n'apas fait défaut à Gilles Paupinat.

« Pour que ce soit lucratif à Cour-non de vendre les produits d'untaureau, il faut que les gens soientintéressés par l'animal, que celui-ci présente un certain type« viande » en plus des critèresreprésentatifs de la race. Parexemple, Figaro montre de belleslignes, de bons aplombs. Je penseque c'est un modèle qui représentebien le charolais, en tout cas telque je l'aime. Il a de l'allure maisil n'est pas surfait. Il est toujoursfrais, se déplace bien et gère cor-rectement son volume». La séléction n'est pas donnée àtout le monde, mais elle est encorele fait de passionnés obstinés.Gilles Paupinat fait partie de ceux-là.

EMMANUEL COULOMBEIX

L'édition 2012 de la venteaux enchères organisée parle Gaec Gauthé a connu un

succès remarquable. Beaucoup devisites dès le matin. A 14 heures,près de 200 éleveurs se sont installés dans les gradins autourdu ring. Venus de très loin (Alpesde Haute-Provence ou Alsace),des départements limitrophes(Cher et Saône et Loire), du ter-ritoire proche mais aussi d'Italiepour l'exportation en Hongrie, ilssont restés jusqu'à la fin de lavente. Beaucoup ont achetépuisque sur les cinquante et unanimaux proposés, seuls six n'ontpas trouvé preneur. Le prix moyende vente des veaux de l'année aété de 2490€. Un des cinq tau-reaux de 18 mois a trouvé preneurà 4060€.

Un seul des veaux a été vendu àla mise à prix. Les reproducteurssélectionnés par le Gaec Gauthérépondent donc parfaitement auxattentes des éleveurs. L'absenceobjective de soins excessifs estune garantie de leur qualité future.Chaque année, seuls sont mis envente des animaux de cet élevagesévèrement sélectionnés pour leurmorphologie, leurs qualités derace, en n'oubliant jamais de pro-mouvoir les vêlages faciles. A l'issue de la journée, FrançoisGauthé et toute l'équipe pouvaient

se montrer totalement satisfaitsdu résultat.

Clients fidèlesPreuve de la satisfaction générale,les clients sont des fidèles de cettevente aux enchères annuelle. Cer-tains y reviennent depuis plus detrente ans. Selon les responsablesdu Gaec, c'est qu'il y trouvent cequ'ils viennent y chercher: unegénétique de qualité mais sanspréparation excessive. Le Gaecs'emploie à élever des animauxfaciles à transposer chez les ache-teurs et qui créent des profits pourleurs nouveaux propriétaires.Dans leur sélection, les éleveursd'Isenay recherchent tout particu-lièrement les capacités de vêlageet les aptitudes maternelles afinde réduire les charges en limitantles interventions. Les qualités derace, le développement squelet-tique et musculaire sont égalementbien connus pour leurs perfor-mances. Pour François Gauthé,« cette vente a pour but principalde proposer une alternative auxéleveurs qui ne souhaitent pasacquérir des animaux trop sophis-tiqués, de type concours, ou quine se satisfont pas des indices dif-fusés par le syndicat de perfor-mance ». Un argument qui attiretoujours plus de professionnels.

P.R.

Les acheteurs, très nombreux, sont venus de très loin pour assister à cesenchères du Gaec Gauthé.

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 2012 09Actualité Nièvre

uNiverBois

Succès populaire pourcette première édition

h

Cette première édition durendez-vous de la filièrebois a trouvé son public.

Selon le Conseil général de la Niè-vre, grand ordonancier de l’évé-nement, ce ne sont pas moins de5500 visiteurs qui se sont pressésà l’agropôle du Marault le week-end dernier, à la découverte detout ce que le département comptede professionnels, industriels, arti-sans, associations, amateurs etusagers de ses forêts et des pro-duits qui en découlent. De nom-breuses familles sont ainsi venuesen nombre, le samedi et ledimanche, de la Nièvre, du Cher,de l’Allier mais aussi des autresdépartements bourguignons. LeConseil général avait mis les petitsplats dans les grands en terme decommunication, à coup de tractspublicitaires ou d’affiches 4x3 etde sucettes d’abribus.

Deux arbres plantésSi la manifestation s’est montréetrès professionnelle, le vendredi,de par les trois tables rondes orga-nisées en présence de près de 250personnes, venues de toute laFrance, impliquées dans le déve-loppement de cette filière, leschoses sérieuses avaient démarréla veille, jeudi soir. En présencede nombreux élus locaux et res-ponsables consulaires, dont le pré-sident de la Chambre d’agricul-ture, Éric Bertrand, le coupd’envoi du week-end a été donnépar la plantation de deux arbres,un feuillu et un résineux, parPatrice Joly et Daniel Barbier, pré-sident et vice-président du Conseilgénéral, Michel Paillissé, secré-

taire général de la préfecture,Jacques Rebillard, vice-présidentdu Conseil régional de Bourgogneet Gaëtan Gorce, sénateur de laNièvre.

Pavillon de la forêttrès appréciéAu-delà des différents pavillonssur la construction, l’énergie, etl’emploi/formation; à côté des trèsrecherchées démonstrations dedébardage, de lutherie, de broyageet de déchiquetage, c’est lePavillon de la Forêt qui a retenutoute l’attention du public. Aucœur du bâtiment de conférencedu Marault, il avait été organiséautour de la reconstitution destrois types de forêts nivernaises:le Morvan, le bord de Loire et lesBertranges... Sons, odeurs, ani-maux prêts à sortir du coin, la scé-nographie transcrivait fidèlementles forêts, grâce notamment à devrais arbres bien mis en valeur.Plus de 2200 personnes, dont 300scolaires, se sont laissés imprégnerdu royaume végétal, sans doutele clou de la manifestation. Uni-verBois est donc un succès popu-laire qui en appelle d’autres àl’avenir, le Conseil général ayantdéjà annoncé son intention depérenniser l’événement.

EMManUEL CoULoMBEix

Le pavillon de la forêt, trèsapprécié, reconstituait engrandeur nature les trois typesde forêts nivernaises (ici, celledu Morvan).

Un chantier évolutif, mené parles différents exposants de laconstruction/transformation, adonné au public une idée desqualités et des applications dubois matériau.

Le rendez-vous nivernais de la forêt et du bois, qui s’est tenu le week-end dernier au Marault, s’est achevé sur un grand succès. A en croireles organisateurs, qui pointaient les visiteurs et les plaquesminéralogiques à l’entrée du parking, 5500 personnes sont venusdialoguer avec la centaine d’exposants et la vingtaine d’animationsprévues durant les trois jours.

Les enfants étaient aussi à la fête. Près de 300 scolaires ont participé à la journée du vendredi.

Des associations étaient présentes, telles que celle des Copeaux de bois,dont le tour servait à la fabrication de jeux, de jouets, de stylos etd’objets d’art. UniverBois était le symbole de la transmission des savoir-faire et du geste.

Près de 250 personnes ont assisté aux trois conférences organisées levendredi durant la journée dédiée aux professionnels.

Loin de la précocité de l’anpassé, les vendanges 2012ont démarré en douceur

dans l’Yonne. Entamée pour lesplus zélés dès le 17 septembre, lacollecte des vins tranquilles n’avraiment démarré qu’en milieu desemaine dernière à compter du 27septembre. Nombre de viticulteursont préféré attendre et bénéficierdes pluies annoncées, retardantd’autant les vendanges.

C’est peu de dire que l’année auraété compliquée : un froid vif enfévrier avec une incidence sur ledébourrage de la vigne, suivi degelées de printemps apparuesjusqu’à l’Ascension, une floraisontrès lente provoquant coulures etmillerandage, une pression cumu-lée de mildiou et d’oïdium…, onrevient de loin !

La floraison hétérogène et très éta-lée aurait pu faire craindre desvendanges traînant en longueur,comme en 2011. Il n’en est rienet elles devraient être particuliè-

rement courtes cette année, d’au-tant qu’un peu partout sur ledépartement, les volumes sont àla baisse., avec des rendementsen retrait de 10 à 20 % pour lesplus épargnés, voire de 50 % surles parcelles les plus marquées parla météo. Notamment dans le cha-blisien, où des épisodes de grêle

se sont conjugués à l’effet florai-son, notamment dans le secteurde Maligny.

Un millésime prometteurL’excellent état sanitaire desvignes aura permis d’attendre lespluies pour vendanger. Des pluiessalvatrices, après un mois d’août

particulièrement sec, commel‘explique Guillaume Morvan,responsable des actions «Viticul-ture-Œnologie», à la Chambred’agriculture de l’Yonne : «leurrôle essentiel aura été d’attendrirles follicules et d’améliorer lamaturité de la pellicule des baies,facilitant d’autant le pressage,

mais elles ont aussi un effet com-plexe pouvant être double : d’unepart un effet dilution sur la teneuren sucre mais également sur l’aci-dité et d’autre part, l’eau faisantmonter la sève dans les baies,celle-ci peut véhiculer d’autreséléments, en particulier de l’acidetartrique, avec pour conséquencecette fois ci d’augmenter l’acidité.Tout dépend de la situation desvignes, des sols, des réserves eneau…»

Une bonne teneur en sucre com-binée à une bonne tenue de l’aci-dité tartrique, devrait selon lesspécialistes, augurer d’une bonnestructure du raisin et d’un beaumillésime. Viticulteur à Quenne,Jean Baptiste Thibaut est enthou-siaste : «grâce aux dernièrespluies, on peut même dire quec’est ce qui va nous faire passerde bonne à très bonne année. Ona des rouges qui grimpent jusqu’à13° naturels. Il faut presqueremonter à 2003 pour avoir desdegrés comme ça !»En blanc, on se rapproche là aussides degrés maxima de l’appella-tion, du fait d’un très bon niveaude maturité, même si pour les ali-gotés, on constate une baisse derendement de l’ordre de 30 à 40% sur certaines parcelles. Al’image du crémant de Bour-gogne, notamment aux cavesBailly-Lapierre qui tablent sur unebaisse de volume de 20 % cetteannée.

DOMINIQUE BERNERD

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201210 Actualité Yonne

Vendanges icaunaises

La qualité est au rendez-voush

Grâce notamment àun état sanitaire dansles vignesexceptionnel, larécolte 2012 devraitdéboucher sur unbeau millésime,même si d’unemanière générale lesvolumes sont à labaisse pour toutes lesappellations.

Une qualité sanitaire exceptionnelle, notamment en chablisien.

Compte tenu de volumes à la baisse, la duréedes vendanges sera courte cette année.

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 2012 11Actualité Yonne

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MSA Bourgogne

Le cancer... ? Non merci !h Marché à la ferme...

... On ferme !h

Lors d’uneconférence sur ledépistage descancers du sein etcolorectal organiséepar l’échelon localMSA de Joigny, leDocteur Rigaud arappelé tout l’intérêtde la prévention etd’un changement decomportement, pourse protéger de lamaladie.

Le mot «cancer» serait-iltoujours tabou et ferait-iltoujours autant peur… ? Il

faut croire que oui, au vu de lamaigre assistance présente à laconférence sur le sujet organiséepar la MSA Bourgogne à Joigny.Et comme il est de règle, lesabsents ont eu tort, compte tenude la qualité et la clarté du mes-sage délivré par le DocteurRigaud, directeur de l’AssociationDépartementale de Dépistage deCancers (l’Aidec).

«Mieux vaut prévenir que gué-rir…» Un adage qui devient règleen matière de cancer. Une préven-tion qualifiée de primairelorsqu’elle évite la maladie, desecondaire, lorsque arrive l’heuredu traitement et de tertiaire, pouréviter les complications et lesrisques de rechutes. Si l’on saitaujourd’hui que les causes d’uncancer sont multifactorielles, lecomportement de vie influe majo-ritairement sur la maladie, surtouts’il est lié à des prédispositionsgénétiques. Pour le DocteurRigaud, pas de place pour la fata-lité en la matière : «nous avonstous une possibilité d’intervenirsur notre vie et influer sur le nom-bre d’années perdues ougagnées». Si les cancers les plusmeurtriers en France restent dansl’ordre, celui du poumon, ducolon, du sein et de la prostate, on

constate que le premier l’est tou-jours autant qu’il y a 30 ou 40 ans:«une conséquence du fait qu’ilfaut aujourd’hui beaucoup moinsde temps pour devenir dépendantdu tabac et que l’âge de la pre-mière cigarette a diminué, notam-ment chez les femmes». Notam-ment auprès des adolescentes quisont 39% à fumer, contre 23%chez les garçons. Responsable deprès de 95 % des cancers du pou-mon, le tabac diminue l’espérancede vie de 9 ans pour un individude 30 ans fumant deux paquetspar jour. Directement responsableaussi de 40 % des accidents car-dio-vasculaires chez les hommes.La solution passe-t-elle par uneaugmentation du coût des ciga-rettes… ? Pas sûr répond le méde-cin : «l’efficacité d’une haussedes prix n’est constatée que si elleest brutale. Il faut au minimum 10% d’augmentation d’un coup pourque la personne soit atteinte auporte monnaie !»

Une survie relative de 85 %à 5 ansAlors que 53 000 nouveaux casde cancer du sein ont été diagnos-tiqués l’an passé en France, onconstate néanmoins une baisse dela mortalité sur la période décen-nale et ce, dans toutes les classesd’âge. Le résultat d’un dépistageorganisé, qui porte ses fruits

conduisant à des dépistages deplus en plus précoces et d’uneamélioration de l’efficacité destraitements disponibles. La survierelative à la maladie est d’au-jourd’hui 97 % à 1 an et 85 % à5 ans. Si la mammographie per-met de diagnostiquer un plusgrand nombre de cancers, notam-ment auprès des femmes de 50 à74 ans qui bénéficient d’un exa-men gratuit tous les 2 ans, une 2e

lecture des résultats est indispen-sable, comme le rappelle le direc-teur de l’Aidec : «Sur 100 cancersdépistés l’an dernier dans l’Yonne,10 ont été révélés lors d’une 2e

lecture après un 1er diagnostic».

Deuxième cancer le plus fréquentchez la femme et troisième chezl’homme, le cancer colorectaldevrait augmenter en France aucours des prochaines années, pouratteindre 45 000 nouveaux cas àl’horizon 2020. Le plus souventasymptomatique, la maladieconnaît toutefois un taux demortalité en diminution de plusde 20 % en 20 ans, résultat là aussides progrès réalisés dans la détec-tion d’adénomes, du fait d’undiagnostic plus précoce. Làencore, il est vivement conseilléde pratiquer à partir de 50 ans ettous les 2 ans, le test gratuit misà disposition des services de santé.

DOMINIQUE BERNERD

Le Docteur Christian Rigaud, directeur de l’Association Départementalede Dépistage de Cancers

Elections Chambre d’agriculture 15 jours pour vérifier quevous êtes inscrits sur les listes électorales !En janvier 2013, le monde agricole va élire, pour six ans, ses représentants aux niveauxdépartemental, régional et national. Les Chambres d’agriculture tiennent leur légitimité del’élection de leurs membres au suffrage universel.Cette légitimité fonde l’action des Chambres d’agriculture et assoit son rôle de représentationauprès des Pouvoirs publics sur toutes les questions relatives à l’intérêt général agricole, et sonaction de conseil auprès des agriculteurs et des collectivités.A partir du 1er octobre les listes provisoires des collèges seront affichées en mairie. Chaque mairie procèdera à une vérification de ces listes et à leur exactitude. Les électeurs descollèges individuels sont également invités concomitamment à vérifier leur inscription.Les électeurs non inscrits pourront adresser une réclamation au Président de la Commissiond'établissement des listes électorales afin d'accéder au vote.Qui est concerné ?Les chefs d'exploitation et assimilés, les salariés de la production et des groupementsprofessionnels agricoles, les propriétaires et les anciens exploitants (détails ci-après).Date limite d'inscription ou de modification : le 15 octobre 2012.Retrouvez toutes les informations "élections" sur le site de la Chambre d'agriculturewww.yonne.chambagri.fr

Un marché qui avait "du chien", avec la présence d’une meute de chiensde chasse gascons, qui accompagnait les sonneurs de cor.

Dernier marché à la ferme de la saison. Rendez-vous maintenant en avrilprochain.

Soleil et public étaient au ren-dez-vous pour ce derniermarché organisé par les pro-

ducteurs icaunais du réseau Bien-venue à la Ferme, chez la familleBoname, à Villiers sur Tholon.Escargots, foie gras, vins del’Yonne, volailles, cidres, miel,comme un goût de fin d’été avantles rigueurs hivernales. Ici, placeà la bonne humeur et à la convi-vialité.Le secret de Christian, maître demaison et hôte d’un jour: «êtreheureux quand les gens le sont»Et l’heure du bilan, pour ce pion-nier et fidèle des marchés à laferme, au terme d’une saison glo-balement satisfaisante pour tousles participants : «ce qui m’ap-porte énormément de satisfaction,c’est de constater que cette annéeon a connu un renouvellement dela clientèle, avec près d’un quartde nouveaux, de tous âges ettoutes provenances». L’heure

aussi d’un petit «coup de gueule»,face au fait que sur les trente-sixproducteurs membres du réseau,ils soient toujours les mêmes àfaire le déplacement ou accueillirune opération marché à la ferme:«il est vrai qu’à leur décharge,c’est du boulot ! Entre la signa-létique, le nettoyage des abords,la préparation des stands, pasmoins de deux jours de travail»Pas question pour autant de bais-ser les bras : «il faut qu’on réflé-chisse à faire autrement demainau niveau animation, en trouverdes nouvelles pour attirer le publicet maintenir les gamins sur place.Tout le secret de la réussite estlà!» Côté animations ce derniermarché se sera déroulé au sonrythmé des cors de chasse.Musique pour les uns, enfer pourles autres.., une animation qui entous cas, ne passe pas inaperçue!

DB

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201212 Actualité Yonne

ChablisienA Préhy, les préparatifs de laSaint-Vincent vont bon train

h Lycée la Brosse

Une rentrée à l’heure européenne

h

En février prochain, pour la troisième fois deson histoire, le village de Préhy accueillera laSaint-Vincent tournante du chablisien. Etpour que la fête soit une réussite, une solideéquipe organisatrice est à pied d’œuvredepuis plus d’un an.

Les « Brossards » se sont mis à l’heure européenne pour cetterentrée 2012, avec plusieurs classes en séjour ou de retour deplusieurs pays de la Communauté. Une rentrée marquée aussipar l’arrivée d’une nouvelle directrice adjointe et d’une nouvelleresponsable d’exploitation

La dernière Saint-Vincent àPréhy remonte à 20 ans. Cejour là, plus de 20 000 per-

sonnes avaient pris le chemin dece petit village du sud chablisien.Combien seront-ils les 2 et 3février prochains pour la 46ème édi-tion ? Côté organisation, on seprépare de pied ferme pour que laréussite soit à la hauteur de l’évè-nement. Un sacré challenge pourune commune de 130 habitants etla mobilisation est générale.Depuis déjà de longs mois, desdizaines de bénévoles œuvrentdans les ateliers au façonnage destraditionnelles fleurs en papier quiorneront le village : 80 000 œilletsréalisés à ce jour, que l’on com-mence à encoller pour les décors.Thème de la fête : les quatre sai-sons… Cela tombe bien, Préhypossède quatre rues ! Pas de Saint-Vincent sans banquet, même si lesmembres du comité organisateuront décider d’innover, en l’orga-nisant à Auxerrexpo plutôt qu’ausein du village. Un choix auda-cieux, jugé même par certainscomme révolutionnaire et pas tou-jours bien accepté. Président ducomité d’organisation, FrédéricGueguen en explique les raisons :«dans notre quotidien, noussommes vigilants à être éco res-ponsables et l’utilisation d’unerotonde à Préhy aurait nécessitéun déplacement de plus de 6000m3 de terre, pour plus de 10 000litres de fuel consommé. Un peudémesuré pour 48 heures de fête.Et puis nous avons voulu prendreaucun risque d’annulation en casde météo difficile». Les convivesy gagneront en confort et pour lelendemain, rien de changé : ren-dez-vous dès 9 h, pour la messeen l’église de Préhy, avant le défilédes confréries, les intronisationset l’ouverture des caveaux, pourtoute une journée de partageautour de la passion du vin.

Une cuvée de 10 000bouteillesComme le veut la coutume, lesvignerons ont offert une partie deleur récolte pour cette cuvée Saint-Vincent, réalisée avec les raisinsde 2011 et vinifiée par la coopé-rative la Chablisienne. Au total,plus de 80 hl pour 10 000 bou-teilles, bouchées pour la plupartavec des capsules à vis. Une autreinnovation, qui là encore, «faitcauser», mais les organisateursont décidé de jouer la sécuritéjusqu’au bout, comme le rappelleClotilde Davenne, viticultriceœnologue à Préhy : «on a tous enmémoire des Saint-Vincent désas-treuses, où 80 % de la cuvée étaitbouchonnée !». Quand au millé-sime 2011, il semble déjà très pro-metteur : «assez charnu, assezpuissant, avec une très belle matu-rité très représentative du finagede Préhy, où la minéralité est trèsforte. Un vin qu’on pourra boirefacilement, même jeune car trèsagréable et très sur le fruit».Une gamme complète d’articlesgriffés «Préhy 2013» est déjà envente, notamment auprès desoffices de tourisme et chez diffé-rents domaines viticoles, ainsi que sur le site Internet  :www.prehy2013.fr. Les inscrip-tions pour le banquet et la soiréedansante sont ouvertes depuis le20 septembre. Un formulaire deréservation est téléchargeable surle site Internet. Le prix de la placeest de 110 € et comprend égale-ment l’entrée au bal.

Le baptême du millésime aura lieule 27 octobre prochain, à l’occa-sion de la fête des vins et se dérou-lera au domaine Brocard, à Préhy.Les identités du parrain et de lamarraine sont pour l’heure tenuessecrètes !

DoMiniqUE BERnERD

Les élèves de Terminale Bac proCGEA (Conduite et GestionExploitations Agricoles) du lycéela Brosse viennent tout juste derentrer d’un séjour d’une semaineen Pologne, dans la région deMasovie. Organisé depuis plus dedix ans dans le cadre du jumelageentre Auxerre et la ville de Plock,à une centaine de kms à l’ouestde Varsovie, ce séjour leur aurapermis entre autres, de visiter plu-sieurs types d’exploitations agri-coles et découvrir les réalités del’agriculture polonaise. Réservantparfois de belles surprises, commecette distillerie de vodka, partieprenante d’une exploitation por-cine. Au programme également,la visite d’un Institut de rechercheen semences végétales, ainsi qued’un haras. Aujourd’hui dans lepays cohabitent plusieurs typesd’exploitations, comme le rappelleBaptiste, pour qui ce voyage enPologne était une première : «ona pu se rendre compte combienc’était varié, passant d’une exploi-tation vivrière à une agricultureproductrice de plusieurs milliersd’ha. Des surprises aussi avec leshoraires de travail, souvent déca-lés par rapport à nos pra-tiques… » Ravis de l’accueil quileur a été manifesté sur place parleurs correspondantes, les «Bros-sards» ont hâte de leur rendre lapareille en avril prochain enFrance, histoire d’améliorer leurniveau en langue…anglaise ! Pourle polonais, on verra plus tard !

Un séjour validé par un«Europass»Direction les pays anglo-saxonspour les BTS Agronome Produc-tions Végétales (APV), qui se sontpartagés entre le Royaume Uni,l’Irlande et la Norvège, pour unséjour linguistique de quatresemaines sur une exploitationagricole. C’est la 3ème promotionà effectuer un tel voyage, combi-nant séjour linguistique et pratique

du travail au quotidien sur uneexploitation. Leurs collègues deBTS Analyse et Conduite de Sys-tèmes d’Exploitation (ACSE) sonteux actuellement en Roumanie,là aussi, pour conjuguer unedécouverte du pays et une immer-sion professionnelle par un stagesur une exploitation. Retour prévule 8 octobre. Des contacts sontactuellement entrepris dans cesdeux pays, afin de développer unmaillage de relais sur place etcréer de nouveaux projets. L’ob-jectif, pour Jean-Marie Baillard,responsable de l’établissement :«parvenir à délivrer aux élèves,à l’issue de leur stage en entre-prise à l’étranger, un «Europass»qui attesterait d’une partie de leurformation professionnelle dansun pays européen. Un titre officiel,qui pourrait faire l’objet d’uneremise symbolique, en présencenotamment des différents parte-naires financiers».

Une rentrée marquée parun nouvel organigrammeCôté effectifs, la rentrée s’est tra-duite par une certaine stabilité,avec de bonnes surprises, commeen Bac Pro Productions Végétalesqui totalise 32 élèves. Des chiffres

un peu plus confidentiels pour lenouveau cursus Bac Pro Labora-toire Contrôle Qualité, qui peineà faire le plein, avec 12 élèves.Même chose en ce qui concerneles classes de Bac Techno. Unerentrée qui a vu l’arrivée d’unenouvelle directrice adjointe. Issuede l’enseignement agricole, Vir-ginie Roussel exerçait auparavantà l’Ecole Nationale d’IndustriesLaitières en Franche-Comté, oùelle était Professeur Certifiée enphysique chimie. L’Ouest sembleêtre terre de prédilection pourdevenir responsable de l’exploi-tation agricole du lycée, puisqueaprès Alexandra Cherifi qui arri-vait de Normandie, lui succèdeune Bretonne, originaire du Finis-tère, Anaïs Pouliquen. Issue dumilieu agricole, ses parents étantproducteurs légumiers et céréa-liers près de Morlaix, Anaïs aeffectué une partie de ses étudesà l’Ecole d’Ingénieur Agronomede Clermont-Ferrand, après sesclasses préparatoires à Rennes.Pour toutes les deux, la Bour-gogne est une découverte. Bien-venue à elles et pleine réussitedans leurs nouvelles fonctions.

DoMiniqUE BERnERD

Une partie de l’équipe organisatrice, autour de l’affiche de lamanifestation, œuvre d’Adèle Boudvillain

De gauche à droite : Virginie Roussel, directrice adjointe, Jean-MarieBaillard, directeur de l’EPL des Terres de l’Yonne, Anaïs Pouliquen,responsable de l’exploitation agricole du lycée la Brosse

Le groupe d’élèves de Terminale Bac Pro CGEA, parti en Pologne

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 2012 13France Europe

Sommet de l’élevage

Une vitrine de choix pour l’élevage françaish

La 21ème édition du Sommetde l’élevage s’annoncaitsous de bons auspices.

80000 visiteurs ont foulé les alléesdu parc expo de la Grande Halled’Auvergne, à la recherche de ladernière innovation parmi les1 250 exposants ou du top de lagénétique française parmi les2 000 animaux présentés. En2012, les organisateurs ont à nou-veau concocté un programme dechoix mêlant présentations ani-males, conférences, et démons-trations inédites.

IncontournableAu fil des éditions, le Sommet del’élevage a su s’imposer dans lepaysage agricole français, euro-péen, mais aussi mondial. «Le rôlede manifestations, comme Sommetde l’élevage est de montrer toutesles facettes de l’agriculture, lesfemmes, les hommes, les animaux,la production d’herbe, l’alimen-tation… Toute la chaîne est là,nous sommes devenus incontour-nables, que tout le monde, - éle-veurs et pouvoirs publics - en soitbien conscient», explique RogerBlanc président du Sommet del’élevage.

Fructueuses rencontresL’an dernier, 1 250 exposants,venus de 89 départements françaiset de 31 pays ont exposé. Et ilssont près de 96 % à revenir cetteannée, fort des contacts engrangésl’an dernier. En moyenne, le Som-met de l’élevage est l’occasion

pour chaque entreprise de récolterpas moins de 72 contacts qualifiés.On comprend mieux ainsi la moti-vation de la plupart des entreprisesà revenir. «Le Sommet de l’éle-vage est avant tout un lieu de ren-contres. C’est une aubaine pournous et un gain de temps de voirautant de monde en trois joursseulement. Une concentration dumonde agricole, coopératives,négociants, clients et quelquescontacts à l’international aussi.C’est aujourd’hui le seul vraisalon d’élevage en France»,confie Frédéric Bensch, chef deproduits, Barenbrug France. Lesvisiteurs y trouvent aussi leurcompte. Un plateau d’expositionaussi vaste est une vraie aubaineà saisir. L’an dernier, l’évènementavait drainé pas moins de 80 000visiteurs. Essai à transformer,voire à dépasser en 2012 !

Concours nationauxLa race blonde d’Aquitaine orga-nisera pour la première fois sonconcours national au Sommet de

l’élevage avec près de 400 ani-maux en compétition. En faisantce choix, les responsables de larace ont voulu un concours natio-nal tourné vers les professionnelsdu grand bassin allaitant et versles nombreux étrangers présentsau Sommet de l’élevage. Un peuplus de 200 éleveurs venus de

toute la France sont présents pouroffrir le meilleur de leur troupeau.De par ses qualités d’élevage(facilité d’adaptation à des climatset topographies variés, facilité devêlage) et ses qualités bouchères(croissance, rendement), la blonded’Aquitaine, qui fête cette annéeson cinquantenaire, s’est très vite

exportée. Décidément en 2012, leSommet multiplie les premières.La race laitière abondance profitede cette 21ème édition pour y teniraussi son concours national. Entre1966 et 2009, l’abondance a orga-nisé quatorze concours spéciauxdont seulement quatre à l’extérieurdu berceau de la race (trois enIsère et un dans les Hautes-Alpes)et ce pour remercier ces départe-ments et leurs éleveurs pour leurcontribution à l’amélioration dela race. Ce spécial 2012 est surcette même trame : honorer unerégion active pour le schéma géné-tique qui a vu ses effectifs, en 30ans, passer de 7 à 15 % du cheptelnational.De plus, le Sommet de l’élevageest la manifestation nationale laplus porteuse pour la race. Leséleveurs abondance du Massifcentral ne s’y trompent pas etviennent sans cesse plus nom-breux à chaque édition (26 éle-veurs pour 28 vaches présentéesen 2011).Du côté du ring ovins, deux racesont rendez-vous avec leurconcours national, les races Suf-folk et Blanche du Massif central.Vingt-quatre autres races rustiqueset herbagères, soit 400 animauxau total paraderont.

SophIe GIraud

Entreprofessionnalisme etconvivialité, leSommet de l’élevagea donné rendez-vousaux visiteurs du 3 au5 octobre à la GrandeHalle d’Auvergne,dans le Puy-de-Dôme.

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Carrefour d’affaires et d’idées, le Sommet de l’élevage est avant tout un lieu de rencontre.

hZoom sur…

Sélection de conférences• Mercredi 3 octobre :

9 h - 12 h 30 FranceAgriMer - Gef/Interbev - FranceGénétique Élevage : 2ème rencontres élevage France/paysméditerranéens ; 10 h - 12 h : Institut français du cheval etde l’équitation : Le cheval, outil d’entretien et devalorisation de l’espace ; 10 h - 12 h : Institut de l’élevage(IDELE) : Perspectives de la filière viande bovine au Brésil ;14 h - 17 h : Interbev Ovins : De nouveaux débouchéspour la filière ovine.

• Jeudi 4 octobre :9 h 30 - 12 h 30 Interbev : Place de l’élevage bovineuropéen dans la future PAC.

• Vendredi 5 octobre : 9 h 30 - 12 heures Vivea :Compétitivités économique et environnementale desexploitations d’élevage : quels apports de la formationprofessionnelle ?

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201214 Vie syndicale

Chapuis Frères21 St. Marc/Seine03 80 93 22 28

Groupe Mortier21 Censerey 03 80 84 43 7671 St. Bonnet 03 85 24 72 05

hHommage

François Clerc nous a quittésFrançois Clerc était né le 1er juin 1951 et nous a quittéssubitement le 29 septembre. Agriculteur pendant denombreuses années à Maison aux Moines sur lacommune de Saint-Thibault, François s'était investidans les années 80 dans la défense syndicale. Il futvice-président de la FDSEA, président de lacommission «Productions végétales». Fin connaisseur de la politiqueagricole, il a été de tous les combats, notamment pendant la réformede 1992. Il était, jusqu'à son brusque décès président de la caisse localedu Crédit Agricole de Vitteaux. Passionné de céréaliculture, il avaittransformé l'exploitation d'élevage familiale en une belle exploitationcéréalière. Il avait été notamment un fervent défenseur du linoléagineux. Ayant un sens des contacts humains et de l'amitié,François se passionnait pour la photographie. Spécialiste del'informatique dès ses débuts, il avait aussi son brevet de pilote. Il étaittrès attaché à son village de Saint-Thibault et son abbatiale dont il étaittrès fier. Il vivait une récente et heureuse retraite, même s'il débordaitd'activités. A ses fils, à sa compagne et toute sa famille, la professionagricole adresse ses sincères condoléances.

DOMINIQUE CHAMBRETTE, PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE D'AGRICULTURE

FDSEA 89

Les élections, c'est maintenanth

L’environnement et la pré-paration des prochainesélections à la Chambre

d’agriculture ont été les princi-paux sujets abordés lors du dernierConseil d’administration de laFDSEA de l’Yonne

Les élections à la Chambre d’agri-culture auront lieu fin janvier2013. Cette campagne est mar-quée par quelques évolutionsréglementaires qui bousculent leshabitudes antérieures.

Le Conseil d’administration de laFDSEA a décidé de mettre fin ausystème des «primaires» qui étaitpratiqué depuis plusieurs décen-nies pour déterminer les candidatsaux élections Chambre d’agricul-ture dans le collège des chefs d’ex-ploitation.

La FDSEA de l’Yonne était d’ail-leurs une des rares fédérations, sice n’est la seule, à pratiquer de lasorte au niveau national. En effet,

c’était lors d’élections locales àl’échelle de la région syndicaleque les représentants étaient choi-sis par les adhérents. Cette annéele Conseil a décidé d’abandonnerce système qui est difficilementcompatible avec la règle imposant«un représentant de chaque sexetous les 3 noms».

Cependant, les candidats seronttoujours positionnés sur la listeen respectant le classement dupoids syndical des régions. Lesadministrateurs auront égalementà cœur d’assurer une bonne repré-sentativité des productions et destranches d’âge.

Non à l’extension deszones vulnérablesAutre sujet d’importance, l’envi-ronnement a occupé une large partdes débats. Tout d’abord avec ledossier des Bassins d’Alimenta-tion de Captage. Quelques admi-nistrateurs font partie des comitesde pilotage de BAC et ont fait état

de dysfonctionnements importantsavec l’Agence de l’Eau SeineNormandie.Les agriculteurs font des propo-sitions, travaillent pour que desmesures alliant agronomie et envi-ronnement soient mises en place,avancent en concertation avec desreprésentants de l’AESN et voientleur travail et leurs efforts sabor-dés au bout du compte. Les dépu-tés vont être sollicités pour uneintervention politique sur ce sujethautement sensible.

Le dossier concernant l’extensiondes zones vulnérables est suivi detrès près. L’administration tra-vaille pour que l’extension passe.La FDSEA a pris position contre,suivie par la Chambre d’agricul-ture et le Conseil général del’Yonne. Néanmoins, la décisiondépend du Préfet d’Ile-de Franceet rien n’est acquis

CLARISSE BACHELAYFDSEA 89

L’environnement et la préparation des prochaines élections à laChambre d’agriculture ont été les principaux sujets abordés lors dudernier Conseil d’administration de la FDSEA de l’Yonne

Les administrateurs veillent à assurer une bonne représentativité des productions et des tranches d’âge pourles prochaines élections Chambre.

hEn bref

Commentaire FNB de la situation et perspectivesde marché (au 2 octobre)L'analyse de l'offre dans les différentes régions conduit au constat qu'il n'y a pas trop d'animauxproposés (de plus compte tenu des travaux notamment d'ensilage qui mobilisent les éleveurs).Les animaux sont en conséquence recherchés par les abatteurs.L'export vers Pays tiers se maintient, notamment en bovins vif, ainsi que les exports viande versl'UE. Le niveau de consommation intérieure apparaît correct.Le "colportage" en ferme d'informations sur une tendance à la baisse des prix des bovins n'estdonc pas justifié. Les prix devraient, compte tenu de cette situation de marché, se redresser, eten premier lieu en jeunes bovins et vaches allaitantes

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 2012 15Vie syndicale

Soutiens PAC

L’ASP ou «l’Agence des Soutiens Perdus»

h Point de vue« Toute la filière doit travaillerpour les producteurs ! »

h

1000 dossiers pour 6 millions d’€ à l’échelle nationale ! L’ASP a encette rentrée tapé fort. Et pour une agence ne tolérant aucune erreurauprès des agriculteurs, la ficelle est un peu épaisse. C’est ce qui apoussé le réseau FNSEA/JA à se mobiliser, le 25 septembre dernier àLimoges, dans les locaux de l’ASP

En cas de doute sur votre situation, contactez la DDT 58

Malgré l’éclaircissement de la situation, de nombreux éleveurs seposent toujours des questions quant à leur situation à l’égard desordres de reversement dont ils ont fait l’objet. Après échanges avec leservice économie agricole de la DDT en début de semaine, il estsouhaitable que tout agriculteur souhaitant avoir des précisons prennecontact avec la DDT au 03.86.71.71.71.

hEn bref

C’est une délégationFDSEA/JA d’une ving-taine de Nivernais qui aura

rallié Limoges et l’ASP le 25 sep-tembre dernier pour clamer, au côté des délégations desrégions Limousin, Auvergne etdes départements du Lot et del’Aveyron sa colère. En cause, desordres de reversement adresséspar l’ASP courant septembre àplus de 10000 agriculteurs àl’échelle nationale et qui aurontfortement agité les campagnes lorsdes semaines écoulées.

Pour la Nièvre, se sont environ250 dossiers qui auront fait l’objetd’un rappel au titre de l’ICHN, dela PHAE et de la PMTVA, dontune grosse soixantaine, demanière totalement injustifiée.Après avoir, en lien avec les ser-vices de la DDT, rapidement puvérifier l’incohérence desdemandes de remboursement, por-tant sur des sommes de 3000 à15000 € par exploitation, FDSEAet JA 58 ont immédiatement réagi,

la procédure lancée par l’ASPayant bloqué le versement desacomptes ICHN au 15 septembreet entraîné le prélèvement de cessommes pour compenser le soi-disant «trop perçu» des exploi-tants ayant fait l’objet du rappel.

L’ASP reconnaît ses torts et s’engage à rétablir la situation

Reçu par le secrétaire général del’ASP, la délégation FDSEA/JA,à laquelle prit part Guillaume Col-mont pour le compte de la Nièvre,parvint tout de même à fairereconnaître ses torts à l’ASP et lesconséquences à la fois financièresmais également psychologiquesque de telles pratiques ont pugénérer sur le terrain. Cela sansmême que les courriers adressésaux agriculteurs ne daignent êtresignés !!!«En face de la fonction, il y a bienune paye ! Ce serait un minimumque les courriers envoyés soient

signés par celui qui la perçoit»clamaient un brin acide les centcinquante manifestants présents.Malgré tout, l’action syndicalemenée par le réseau FNSEA/JAaura porté ses fruits puisque, et làet bel et bien l’essentiel, l’ASP sesera engagée à reverser le 27 ou29 septembre 2012 aux agricul-teurs victimes du  «bug informa-tique» les sommes dues au titrede l’acompte 2012 d’ICHN et à,bien entendu, lever les ordres dereversements injustifiés. Desengagements, d’après les témoi-gnages reçus ces derniers jours,respectés.

S.L – FDSEA 58

Emmanuel Bernard, président de la sectionbovine de la FDSEA de la Nièvre et membredu bureau de la FNB, tient à remettre lespendules à l’heure suite à la tenue de ladernière session de la Chambre d’agriculturede la Nièvre et aux propos d’un de sesmembres issus du collège de la coopérationanimale, quant au prix de la viande bovine.

«L’évolution des coûts de pro-duction et leur explosion letraduit clairement : le prix

de la viande doit augmenter. Il ya 18 mois à 3 €/kg, le prix de laviande excède aujourd’hui les 4 €/kg et l’envolée actuelle ducoût des matières premièresconstaté par l’Institut de l’élevagele confirme : le prix de la viandebovine devra prochainement et ànouveau être réévalué, n’endéplaise à certaines entreprisesd’aval ! Et ne nous cachons pasderrière de faux prétextes ou desexplications grossièrement men-songères pour camoufler ce quine peut l’être :

• La consommation de viandes’est stabilisée sur un an à – 0,6 % et n’a en aucun cas étévictime d’un recul qui laisseraità croire que les Français ne peu-vent plus la consommer parcequ’elle est trop chère

• La demande mondiale exploseet de nouveaux débouchés seprésentent à la filière aussi bienen vifs qu’en carcasse, notam-ment via l’export sur Pays tiers

• Des calculs précis effectués parl’Institut de l’élevage et la FNBdémontrent que remonter le prixde la viande de 1 €/kg à la pro-duction, impacterait le panier dela ménagère à hauteur de

24 € par an pour la consomma-tion moyenne d’un ménage français.Face à ces éléments irréfutables,il convient donc que l’intégralitéde la filière se mette en ordre demarche et cesse d’agiter sanscesse des arguments d’un autreâge, prétextant que la consomma-tion baisse et/ou que le consom-mateur ne peut absorber unehausse du prix de la viande.

OUI, le prix de la viande doit aug-menter, c’est indéniable et ce,aussi bien pour le bien être desproducteurs que pour la sécuri-sation des outils de l’aval de lafilière. Et oui, bien qu’empêtrédans la complexe gestion d’outilsindustriels, les organisations deproducteurs ont aussi un rôlemajeur à jouer au côté des pro-ducteurs, pour faire passer deshausses aux GMS qui, alors quele prix de la viande aux produc-teurs se maintenait désespérémentbas, ne s’est pas au cours des dixdernières années fait prier pouraugmenter ses marges. Aupara-vant le syndicalisme savait sansrien dire, aujourd’hui il sait et ilagit. Les OP doivent suivre le mouve-ment dans l’intérêt commun de lafilière et de ses producteurs. Ilparaît d’ailleurs qu’elles sont làpour ça. Reste désormais à pou-voir en juger par les faits».

Environ 150 agriculteurs des régions Auvergne, Limousin, et des départements du Lot, de l’Aveyron et de laNièvre se sont retrouvés le 25 septembre à Limoges.

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201216 Filières Élevage

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L’association Alysé, en collaboration avec la Cialyn, a entamé uneaction de relance de l’élevage allaitant sur sa zone. Des réunions deterrain à l’attention des agriculteurs sont prévues dans chaquedépartement à partir de novembre prochain

Le président de la Chambred’agriculture de l’Yonne,Gilles Abry le reconnaît :

«la relance de l’engraissement, ily a 20 ans que ça dure mais dansla vie, il faut être têtu sinon onn'arrive à rien ! » D’où cette réu-nion organisée le 25 septembredernier en présence des différents« prescripteurs en élevage » et enpréambule des réunions terrainqui se tiendront prochainementdans les trois départementsconcernés (Aube, Loiret, Yonne).Le projet mené par le groupementAlysé, en collaboration avec laCialyn, vise au développement del’engraissement de mâles etfemelles, soit sur des exploitationsen naissage ou naissage/engrais-sement, soit en ateliers spécifiquesà implanter sur des exploitationsen grandes cultures souhaitant sediversifier.

Plusieurs raisons de diversifierainsi son exploitation : outre unecertaine sécurisation face à lavolatilité des cours, l’engraisse-ment peut être une voie alternativeà l’agrandissement et à l’augmen-tation des vêlages. Une productionqui s’intègre bien à une exploita-tion céréalière, optimisant la maind’œuvre et fournissant du fumier,avec une réduction non négligea-ble des intrants et un effet béné-fique sur la structure des sols, enparticuliers sur ceux plus crayeux.

Un contexte mondialfavorableLa Bourgogne est l’une desrégions de France où le revenudes éleveurs allaitants est le moinsélevé et la relance de l’engraisse-ment peut être l’une des pistespour y remédier. Les atouts dusecteur, outre les fourrages exis-tants sont multiples, du fait notam-ment de la disponibilité en co-pro-duits et paille : brisures de maïschez les coopératives céréalières,pulpes de betteraves dans lessucreries, drêches de blé et tour-teaux de colza en provenance desusines de production en bioétha-nol et diester, pommes de terredans les féculeries et amidonne-ries… L’Yonne comptant notam-ment sur son territoire des outilsindustriels pour transformer lesaliments et abattre les animaux,ainsi que des outils de stockagesavec les Entrepôts frigorifiques,gérés par la Chambre d’agricul-ture. Par rapport à la relance de la filièreeffectuée il y a une dizaine d’an-nées, une différence de taille, avecdes clignotants au vert dans toutesles productions au niveau des prix

et un contexte mondial favorableà la production bovine, avec unedisponibilité en retrait face à uneconsommation croissante. D’au-tant que des pays traditionnelle-ment voués à l’élevage, commele Brésil, l’Argentine ou l’Uru-guay, sont aujourd’hui en recul,avec une production ne cessantde diminuer.

Des aides multiplesDepuis 12 ans, la Cialyn a jouéun rôle précurseur, en développantun outil de commercialisationpermettant à la fois d’assurer unrevenu sécurisé à ses adhérents etde répondre aux attentes de safilière d’aval Sicavyl, en termed’abattage. Des aides sontaujourd’hui proposées, allantd’une avance de trésorerie aumoment de l’achat du maigre(jusqu’à 1000 € par bovin à 3%)à une aide à l’investissement dela part des fabricants d’aliments,de 85 €/place (création ou amé-nagement de plus de 50 places).Et pour les Jeunes Agriculteurs :une avance de trésorerie de 600 € à 0 %, ainsi qu’une avancede 150 € par place à 0 % sur 5ans pour l’aménagement de bâti-ment. Si la question de l’après2013 demeure, des aides d’accom-pagnement sont également pro-posées, notamment en cas deconstruction de bâtiments neufs,soit : un montant subventionnablede 70 K€ pour un plafond de 10,5 K€, ramené en cas de réno-vation à 50 K€ pour un plafondde 7,5 K€. Avec u taux majoré de2 points en cas de construction enbois et de 10 points pour un pla-fond de 10 K€ si on est JA.

DOMINIQUE BERNERD

ALYSÉ

Relance de l’élevageallaitant

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Aux côtés du président Abry, Séverine Breton, directrice de la Cialyn et Yves Pinet des Ecots, président

Firmes & Machinisme

Bazolles Motoculture,concessionnaire MasseyFerguson à Bazolles, a

organisé la semaine dernière uneprésentation de la gamme MF etdes outils du sol Kverneland etfertilisation Vicon. Les agricul-teurs ont répondu en nombre àcette invitation, profitant du beautemps et de l’ambiance convivialeautour des machines. Les visiteursont pu découvrir les gammes 8600(270 à 370 cv) et 7600 (140 à 280cv), cette dernière ayant évoluéavec l’arrivée de nouveauxmoteurs Agco Sisu répondant auxnormes Tier 4. Ces moteurs béné-ficient de la technologie SCR deseconde génération avec un pré-catalyseur qui modifie la quantitéd’Ad Blue en fonction du rejet deCO2. Les 7600 adoptent un nou-veau look reprenant le capot des8600. trois versions de cabine sontproposées aux clients : Essentiel,Efficient et Exclusive pour le hautde gamme. Côté transmission, laDyna 4 est disponible sur les deuxpremiers modèles. Le 7615 peutêtre équipé en Dyna 4, Dyna 6 etDyna VT (variation continue), lesmodèles suivants sont au choixen Dyna 6 et Dyna VT. Pour unplus grand confort, on retrouve

les mêmes fonctions en cabinequelle que soit la transmission.Les tracteurs MF sont pré-équipésd’usine de l’autoguidage Top Con.Les visiteurs ont pu essayer autravail un déchaumeur Kverne-land : le Qualidisc. Ce déchau-meur, lancé depuis deux ans, pré-sente deux rangées de disquesconiques indépendants. Lespaliers des disques crénelés dediamètre 565 mm sont montés sursix joints d’étanchéité et un limi-teur de dégagement évite l’effet«bourrelet» en bordures. Uneherse de nivellement et un rouleauActiring complètent l’outil conçupour travailler à 15 km/h. La pro-fondeur est réglable hydraulique-ment. Le Qualidisc existe de 3 à6 m en version portée et de 4 à 7 m en version semi-portée. Autrenouveauté présentée à Bazolles :les nouveaux télescopiques MF9000.Déclinés en trois modèles, ilsbénéficient d’un moteur PerkinsTier 3 de 100 cv pour les MF 9306et 9407 et 130 cv pour le MF9407S. Ils reçoivent égalementune transmission hydrostatiqueassociée à une transmission méca-nique. Le circuit hydraulique load-sensing débite jusqu'à 190 l/mn.

Bazolles MotocultureLa preuve par le champ.h

Équilibre financier sous tensionC’est au moment où la MSA doit mener à bien desdossiers d’envergure, s’inscrivant dans un paysage so-cial et économique instable, alors qu’elle s’est dotéepour y parvenir d’un plan stratégique ambitieux, queles pouvoirs publics avaient prévu de réformer le modede financement. Cette annonce était d’autant plus regrettable que cetteréflexion sur le financement aurait pu être engagéedans d’autres conditions.Sur le fond, il est en effet exact que les dépenses au-torisées par la Convention d’Objectifs et de Gestionsont aujourd’hui déconnectées des recettes de gestionperçues par la MSA. Mais si l’équilibre est aujourd’huià peu près respecté, il demeure fragile.La MSA était prête au dialogue dans le respect de ses

valeurs, fondées sur les principes de solidarité, de res-ponsabilité et de proximité qui l’animent.Elle avait donc demandé de prendre le temps de l’ex-pertise et d’une concertation approfondie pour revisiterce projet de réforme.

Appel entendu ?

Son appel semble avoir été entendu si l’on en croit laréponse du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimen-taire et de la Forêt publiée dans le journal officiel duSénat fin août dernier.Dans ces lignes, le ministère reconnaît la gestion éco-nome des fonds publics pratiquée par la MSA. Il rap-pelle cependant que l’ancien système de financementn’est plus viable. C’est pourquoi, il est envisagé deremplacer les cotisations complémentaires par des do-tations de gestion.Un avenant à la Convention d’Objectifs et de Gestion(COG), signé le 19 juillet 2012, apporte ainsi des solu-tions aux principales préoccupations des élus de laMSA. Il importait, en effet, que le régime agricolepuisse poursuivre ses activités et en développer denouvelles. Lors de la dernière assemblée générale de la Caissecentrale MSA, le ministre de l’Agriculture, de l’Agroa-limentaire et de la Forêt n’avait-il pas rappelé son en-gagement dans la défense du réseau MSA, au regarddu rôle social important qu’il joue dans les territoiresruraux. �

Comme chaque année, au début de l’automne nos espoirs sontsuspendus aux débats budgétaires et aux négociations relativesau Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS),

espérant des orientations favorables à l’agriculture et à nos ressortis-sants.Dans le contexte de crise économique, sociale et financière que noussubissons, je crains que nos espoirs soient déçus.Concernant le volet financier, il est très vraisemblable que les PouvoirsPublics accentueront l’exigence et la rigueur vis-à-vis de la gestion denotre Régime, raréfiant les moyens des caisses et préparant la réformedu financement prévue pour le 1er janvier 2014.Par ailleurs le financement de la branche vieillesse des non salariés devraêtre assuré une nouvelle fois par notre Institution, ce qui nécessitera unbesoin de financement de plus de 4 milliards d’euros générant d’impor-tants frais financiers à supporter.En matière de protection sociale de nos ressortissants, nous espérionsune avancée sur les prestations retraites, et notamment la RCO, au tra-vers d’une amélioration de la réversion, tout comme nous espérions uneavancée sur la pension d’invalidité des exploitants. Malheureusementdans ces deux dossiers aucune disposition n’est inscrite dans le PLFSS2013.Parallèlement, la MSA a été force de proposition pour la création d’In-demnités journalières en cas d’arrêts maladie des exploitants agricoles. Cette nouvelle prestation se mettra en place au 1er janvier 2014, ce quiconstitue une victoire pour notre Institution, quelque peu ternie toutefoispar les positions divergentes du syndicalisme, des assureurs et mêmedes ministères de Tutelles.La récente réunion des Présidents et premiers Vice-présidents de l’en-semble des caisses du réseau a réaffirmé la volonté que la MSA soit leseul assureur de cette prestation dont le montant pourrait être aligné surcelui des Indemnités journalières Atexa et dont le financement serait basésur une cotisation forfaitaire.Notre Président national, Gérard Pelhate, a réaffirmé fortement, dans uncourrier du 20 septembre 2012, la position de l’Institution à l’attentiondes trois ministères de Tutelles.Dans l’attente de leur arbitrage : GARDONS ESPOIR !

� Dominique Bossong,Président de la Caisse Régionale MSA de Bourgogne

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Gestion des organismes de Protection sociale

Le financement en question

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Dominique Bossong : efficacité accrue.

Relations adhérentsLa nouvelle politique.

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Aide aux vacances et aux loisirsUn nouveau dispositif en 2013.

La grippe : se vacciner pour se protéger

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Séverine Jacquet, Agent d'accueil« Anticiper, c'est mieux gérer ! »Gérard Griarche, adhérent MSA« C'est mieux pour tout le monde ».

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Le contexte économique général ne laisse pasespérer un allégement des contraintes financièresqui pèsent sur les caisses de Sécurité socialedont la MSA fait évidemment partie. Mais la réforme des mécanismes actuels definancement imposée par les pouvoirs publics en début d’année, sans préavis et sans concertation préalable, avait de quoi perturber, comme l’a souligné le PrésidentPelhate lors de la dernière Assemblée générale de la Caisse Centrale de MSA.

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La MSA Bourgogne à votre �� �������� ���������

Dominique BossongEfficacité accrue

Une nouvelle politique de proximité est entrée en vigueur à lacaisse régionale MSA Bourgogne. Derrière leur président,Dominique Bossong, les élus du régime agricole ont fait ensorte que cette refonte profite d’abord aux adhérents, grâcenotamment à une optimisation de l’efficacité du service rendu.

Quelles sont les raisons quivous ont poussé à revoir la po-litique de proximité de la caisserégionale MSA Bourgogne ?Dominique Bossong : tout estparti d’un constat. En matière deproximité et d’accueil de nosadhérents, il régnait une grandehétérogénéité entre les quatredépartements. Concernant l’ac-cueil téléphonique, les adhérentsrencontraient beaucoup de diffi-cultés pour joindre leur caisse.

C’est ce qui nous a conduits à mettre en place un accueil téléphoniquecentralisé. Il est opérationnel depuis le 1er mai. Notre objectif est de répondre à tous les appels et de pouvoir apporterune réponse immédiate dans 80% des cas. La création de cet accueiltéléphonique centralisé a nécessité une véritable réorganisation denos services. Nous avons pu compter sur les compétences des sala-riés de la caisse.Pour l’accueil physique, nous nous sommes appuyés sur les résultatsd’une enquête qualitative. Or nous nous sommes rendu compte quepour améliorer la qualité du service rendu, mieux valait que les adhé-rents viennent sur rendez-vous. Par conséquent, à compter du 1er juil-let, nous avons décidé de faire basculer 14 de nos 18 points d’accueilà une réception uniquement sur rendez-vous. Seuls les quatre siègesdépartementaux (Dijon, Mâcon, Nevers, Auxerre) continuent de rece-voir avec ou sans rendez-vous.

Comment cela se traduit-il concrètement pour l’adhérent deman-deur d’un service auprès de la MSA ?D. B. : c’est au niveau de l’accueil téléphonique centralisé que l’adhé-rent peut, selon sa demande, se voir proposer un rendez-vous dansun point d’accueil près de son domicile. La prise de rendez-vous apour avantage de permettre à l’adhérent et à son interlocuteur MSAde préparer le dossier au préalable. Cette précaution offre une meil-leure efficacité du service. Cela optimise aussi l’efficacité de nos pointsd’accueil.

Quelques mois après la mise en place de ce nouveau fonctionne-ment, avez-vous déjà un premier ressenti ?D. B. : un bilan sera effectué en fin d’année. Mais d’ores et déjà, lespremiers échos s’annoncent prometteurs ! Tout semble aller dans lesens que l’on espérait. Mais il faut absolument que nous soyons réac-tifs pour améliorer encore les choses.

Quelle a été la philosophie du conseil d’administration dans la miseen place de ce nouveau dispositif ?D. B. : notre priorité a été de maintenir à tout prix la proximité et laqualité de service pour nos adhérents. C’est un grand virage pour lacaisse régionale MSA Bourgogne. La mise en place de l’accueil télé-phonique centralisé et de l’accueil physique sur rendez-vous s’accom-pagne d’une profonde réorganisation des services. Progressivement,nous allons spécialiser davantage les sites. Le fait de centraliser toutun service en un même lieu accroitra son efficacité. Cela demande degros efforts de la part du personnel. Près de la moitié de nos collabo-rateurs ont du se former. Les effectifs seront maintenus dans chaquedépartement et aucune mutation géographique imposée n’aura lieu.

Les élus du régime agricole ont, semble-t-il, pesé de toutes leursforces pour préserver la notion de proximité ?D. B. : une approche purement “managériale” aurait dicté de ne garderqu’un seul site et de tout centraliser ! Heureusement, à travers notrerôle d’élus de terrain, nous avons essayé d’orienter les choses en dé-fendant notre proximité. À partir de l’exemple du territoire de la Bour-gogne, nous défendons sans cesse cette idée auprès de la caissecentrale, de sorte que la proximité soit mieux prise en compte. Nousavons d’ailleurs été entendus puisqu’une évolution des financementsa été consentie en ce sens. �

Expérimentation et constats

Se rendre à l'improviste dans un point d'accueil MSAn'est pas toujours le moyen le plus adapté pour obtenirla meilleure réponse à sa demande. C'est ce que dé-montre l'étude portant sur le mode d'entrée en contactdes adhérents avec la MSA en 2011 (100.000contacts). En effet, le téléphone (38 %), le courrier(35 %), le site Internet (15 %) et l'accueil sur RDV(12 %), répondent plus efficacement à la demande. Ànoter que l'accueil sur rendez-vous convient notam-ment pour l'instruction de dossiers concernant la re-traite, la santé et la famille.Parallèlement, l'accueil sur rendez-vous a été expéri-menté par la MSA dans l’Yonne. L'enquête de satis-faction réalisée fait apparaître que le nombre de RDV aplus que doublé tandis que l'accueil spontané a connuune baisse de fréquentation significative. Par ailleurs,les adhérents reçus en RDV ont préféré ce mode decontact. 80 % ont été très satisfaits et 95 % d’entreeux solliciteront à nouveau un RDV. Préparation dudossier en amont, plus d’écoute pendant l’entretien,relation personnalisée, disponibilité, pas d’attente...sont les avantages mis en avant par les sondés.

Environnement en évolution Les pouvoirs publics favorisent le déploiement depoints d'accueils partagés entre opérateurs de ser-vices publics. Sur les territoires ruraux, les habitantstrouvent par exemple, auprès des Relais de servicespublics, des centres sociaux, des informations relativesà ces divers partenaires. Par ailleurs, ils peuvent entreren contact virtuel avec eux à l'aide de visio guichet. LaMSA est associée à ces dispositifs qui se mettent enplace progressivement sur certains territoires. Le visio guichet permet, par exemple, d'échanger àdistance avec un conseiller MSA mais aussi d'adresserpar voie télématique des documents en temps réels. Avec le développement de l'outil informatique, la MSA

propose des services en ligne sécurisés de plus enplus nombreux. Elle encourage ses adhérents à les uti-liser en se connectant sur www.msa-bourgogne.fr.Enfin, la mise en place d'un accueil téléphonique cen-tralisé depuis le 2 mai dernier vise à optimiser la rela-tion entre la MSA Bourgogne et ses adhérents.Tous ces constats et évolutions ont conduit les élus dela MSA Bourgogne à adapter la politique proximité.Selon votre besoin, vous avez à votre disposition : lesite internet, l'accueil téléphonique centralisé, l'accueilsur rendez-vous, l'adresse postale unique. À vous dechoisir celui qui vous convient le mieux. �

Relations adhérentsLa nouvelle politique

Depuis le 1er juillet 2012, la nouvelle politique“Relations adhérents” a pour objectif de simplifieret professionnaliser la relation entre la MSABourgogne et ses adhérents. Pour cela, aprèsexpérimentation, les modes d'entrée en contactavec la MSA ont été adaptés et harmonisés sur l'ensemble du territoire bourguignon.

Une enquête de satisfaction : pour quoi faire ?

Une nouvelle enquête de satisfaction va être lancéefin octobre auprès des adhérents afin de connaîtreleur perception de l’offre de services MSA.

La MSA travaille en permanence à l’amélioration de laqualité de ses services. Aussi, régulièrement, elle organise une enquête nationalede satisfaction auprès de ses adhérents, en partenariatavec l’institut Audirep (Institut d’études marketing etd’opinions).128 000 adhérents seront ainsi sollicités à travers laFrance, prés de 4.000 pour notre région. Chaque catégo-rie d’adhérents (employeurs de main-d’œuvre, exploi-tants, salariés et retraités) aura à retourner unquestionnaire personnalisé avant le 28 novembre 2012.Cette enquête a pour objectif de recueillir l’avis des adhé-rents sur les services de la MSA, afin d’établir un diag-nostic de qualité. À partir des résultats, la MSA continuerad’élaborer des actions pour améliorer la “relation client”au quotidien.Participer à cette enquête est important, faites le savoir !

Acceptez les médicaments génériques et bénéficiez du tiers-payant

Désormais, à la phar-macie, vous bénéficiezdu tiers-payant unique-ment si vous acceptezque le pharmacien vousdélivre des médica-ments génériques à laplace des médicamentsde marques indiquéssur votre ordonnance. Si jamais vous refusez lemédicament générique,votre pharmacien récla-mera le paiement de vosmédicaments et vous re-mettra une feuille desoin papier qu’il vousfaudra envoyer à votreMSA pour obtenir leurremboursement.Ce dispositif vous concerne même si vous bénéficiezd’une prise en charge à 100 %.

En moyenne 30% moins chers, les génériques sont aussifiables que les médicaments classiques. Ils sont soumisaux mêmes contrôles que les médicaments de marque ;les critères de qualité et de sécurité sont respectés et to-talement garantis. Même si la couleur, la forme et l’embal-lage changent, le principe actif à l’origine de l’efficacité dumédicament reste strictement identique.Accepter les génériques est un geste responsable et éco-nomique pour tous. Les économies ainsi réalisées peuventservir à financer la recherche de nouveaux médicaments,améliorer la prise en charge de certaines maladies et équi-per les centres de soins en appareils coûteux. �

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L’EXPLOITANT AGRICOLE DE SAÔNE-ET-LOIRE

N° 2511 - VENDREDI 5 OCTOBRE 2012 e service

Séverine Jacquet, Agent d'accueil

« Anticiper, c'est mieux gérer ! »

Comme ses collègues en charge de l'accueil, SéverineJacquet “tourne” sur les deux postes.Tantôt elle ac-cueille les gens au fur et à mesure de leur arrivée à la

MSA d'Auxerre, tantôt elle organise une journée de rendez-vous et reçoit individuellement chaque adhérent. Pour elle,pas de doute, l'accueil sur rendez-vous présente d'indénia-bles avantages.« Nous n'appréhendons pas les dossiers de la même façon,certains dossiers demandent une étude plus poussée. Quandle rendez-vous est pris nous avons le temps de préparer l'en-tretien et de collecter les informations, car dans notre do-maine, les évolutions juridiques et administratives sontconstantes, nous devons donc aussi remettre nos connais-sances à jour en continu. Le rendez-vous présente aussi unavantage pour l'adhérent qui “décompresse”, nous ac-cueillons alors des personnes plus sereines, sans appréhen-sion, car elles savent que nous allons leur accorder tout letemps nécessaire. Pour une personne en activité, cela lui per-met aussi de mieux caler le rendez-vous par rapport à son ac-tivité professionnelle. Sur le plan de la gestion du temps, lesrendez-vous facilitent la gestion de la salle d'attente. La pos-sibilité de préparer un dossier en amont nous permet demieux maîtriser la situation et d'être plus à l'écoute de la per-sonne que l'on reçoit, plus réactive aussi par rapport à sa si-tuation personnelle ». La formule de l'accueil sur rendez-vous se met en place de-puis le 1er juillet. L'agent d'accueil sait d'expérience que : « ilva encore falloir faire un peu de pédagogie pour amenerl'adhérent à intégrer ce nouveau mode de fonctionnement.Certains viennent tous les jours à la caisse d'Auxerre, petit à

petit de nouvelles habitudes devront être prises. Les moyensproposés par la MSA, comme le site internet et les contactsmails, fonctionnent déjà très bien, avec une assurance de ré-ponse rapide. Les chefs d'exploitation en particulier utilisentlargement la boîte mail. Mais toutes les personnes concernéesvont s'apercevoir que le nouveau dispositif représente un pluspar rapport à l'ancienne formule. De mon point de vue égale-ment, c'est une vrai satisfaction que de voir ainsi ma fonctionmise en avant, la réception personnalisée permet en effetd'être plus précis, en terme de conseil comme en terme detransmission des informations sur les droits, grâce en particu-lier à cette possibilité qui nous est offerte d'effectuer une étudecomplète et poussée du dossier. Au final les entretiens ga-gnent en qualité et en efficacité, pour l'adhérent dont nousnous préoccupons d'abord et avant tout, et pour l'agent d'ac-cueil ensuite ». �

Sur le vif...Réorganiser l'accueil pour plus d'efficacité

Dans les caisses de Dijon, Nevers, Macon et Auxerre, l'accueil se fait toujours avec ou sans rendez-vous. Mais dans les autres lieux d’accueil, il faut désormais obligatoirement prendre rendez-vous avec un agent.

Objectif : organiser un entretien plus personnalisé et mieux adapté au traitement du dossier. Rencontre à Auxerre, avec un agent d'accueil qui pratique les deux formules et retour d'expérience d'un adhérent qui a pu éprouver

l'accueil spontané comme la nouvelle formule sur rendez-vous.

Séverine Jacquet, Agent d'accueil à la caisse d'Auxerre : unsourire qui en dit long sur les effets de l'accueil sur rendez-vous...

Gérard Griarche, adhérent MSA

« C'est mieux pour tout le monde »

Adhérent à la MSA pendant dix années, Gérard Griarcheétait en avance pour son rendez-vous de 9 h. L'agentd'accueil n'a pas hésité à anticiper sur le planning pour

éviter de le faire attendre et c'est parfaitement détendu et sondossier bien préparé que Gérard Griarche a pu exposer l'objetde sa démarche. En vingt minutes tout était fait, le dossier bou-clé, les photocopies effectuées et le tour d'horizon terminédans la sérénité. Connaissant l'ancienne formule de l'accueil“spontané”, il apprécie tout particulièrement les avantages desrendez-vous bien programmés et donc mieux préparés. « Pasd'attente, le temps de bien exposer sa situation, j'ai en face demoi une personne disponible qui prends son temps pourm'écouter et comprendre ma demande. J'ai pu bien préparermon dossier et obtenir un rendez-vous en tenant compte demes contraintes professionnelles, car je suis encore salarié ».

La nouvelle formule semble dans son cas ne présenter quedes avantages : « c'est mieux pour tout le monde » conclutl'adhérent. �

Gérard Griarche, adhérent MSA, un adhérent satisfait d'avoirvu son dossier pris en compte et traité rapidement « au fond »et sans stress inutile.

Le tiers payant, c‘est quoi ?À la pharmacie, comme chez certains professionnels desanté, la présentation de la carte Vitale vous dispense defaire l’avance de frais sur la partie prise en charge parvotre MSA ; c’est le principe du tiers payant. La sommerestant à votre charge pourra éventuellement être rem-boursée par votre complémentaire santé.

En acceptant les médicaments génériques : → Vous bénéficiez du tiers-payant chez votre pharmacien,→ Vous êtes aussi bien soigné,→ Vous contribuez à préserver notre système de santé.

Petite enfance

Avec la MSA, facilitezvotre quotidien !

Être jeunes parents à la MSA,c’est avoir l’assurance debénéficier d’une offre globaleau moment de l’arrivée de sonenfant : prestations familiales,accueil dans des structures etactions de prévention santé.

L’arrivée d’un enfant bouleversel’organisation de la famille et créede nouveaux besoins. La MSABourgogne est aux côtés de sesadhérents dans ce moment im-portant de leur vie.Elle verse des prestations fami-liales comme la Prestation Ac-cueil du Jeune Enfant (Paje).Elle finance les structures d’accueildu Jeune Enfant (multi accueils,micro- crèches), les Relais Assis-tantes Maternelles et apporte unsoutien financier aux assistantesmaternelles nouvellement agréées. Elle offre aussi aux enfants des ac-tions de prévention santé gra-tuites : prise en charge de lavaccination ROR, bilans buccodentaires…Plus de renseignements auprèsde la MSA Bourgogne ou surwww.msa-bourgogne.fr

Dispositif MAE…

La majoration de duréed’assurance pour enfantsévolue au profit des pèresexploitants agricoles.

Un délai supplémentaire est ac-cordé aux pères exploitants agri-coles et chefs d’entreprisesagricoles qui ont élevé seulsleur(s) enfant(s) et qui souhaitentse manifester pour demander lamajoration de durée d’assurancepour enfants (MAE).

Le dispositif de majoration dedurée d’assurance pour la retraiteest accordé à la mère et/ou aupère pour compenser les aléas decarrière liés à la naissance/adop-tion et l’éducation de leurs en-fants. Ainsi, il permet d’augmenterla durée d’assurance ou le mon-tant de sa retraite.En ce qui concerne les pères sa-lariés agricoles, les délais pour semanifester restent les mêmes(27/12/2010 et 4 ans et 6 mois).Plus de renseignements auprèsde la MSA Bourgogne ou surwww.msa-bourgogne.fr.

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Qu’est ce qu’un chèque vacances ? C’est un moyen de paiement, utilisabletout au long de l’année, pour vos loisirs etvos vacances, partout en France, auprèsde nombreux organismes de tourisme, deloisirs sportifs et culturels agréés parl’ANCV.

Quelles sont les conditions d’attribution ?Pour bénéficier de cette offre en 2013, il faut remplir certaines conditions :� être allocataire à la MSA,� avoir au moins un enfant à charge de 0 à 18 ans,� avoir un quotient familial inférieur ou égal à 800 €.

Quel est le montant de l’aide ?Le montant des Chèques-vacances que vous pouvez acquérir varie selonla composition de la famille.Une partie du montant est prise en charge par la MSA : l’autre partie estfinancée par la famille, par retenues sur les prestations familiales sur unedurée de 5 mois.Exemple : Madame D., maman de Laura 6 ans et de Vincent 7 ans, aura

droit, avec un quotient familial de 450 €, à un capital de 220 € de chèques-vacances ; elle prendra en charge une part de 80 € et la MSA couvrira lecoût des chèques-vacances pour 140 €.

Comment recevoir les chèques-vacances ?Les démarches sont très simples !Tout d’abord, la MSA se charge de détecter automatiquement, à partir devotre situation, si vous pouvez être bénéficiaire de chèques-vacances. Sic’est le cas, vous recevrez donc à votre adresse un courrier explicatif avecun bulletin d’inscription fin octobre. Vous devrez signer et retourner ce do-cument à la MSA avant le 30 novembre 2012.La MSA commandera vos chèques-vacances auprès de l’ANCV. Vous re-cevrez ensuite votre chéquier par courrier à votre domicile la deuxième quin-zaine de janvier 2013.Les chèques-vacances sont valables 2 ans en plus de l’année d’émission.Vous pouvez donc les cumuler, en vérifiant la date de fin de validité, pourréaliser un projet vacances plus important.Rendez-vous sur le site www.ancv.com pour trouver pleins d’idées et vousoffrir de multiples occasions d’évasion et de moments à partager en fa-mille, avec les enfants ! �

Aide aux vacances et aux loisirsUn nouveau dispositif en 2013

La grippe : se vacciner pour se protéger

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Se faire vacciner c'est se protéger mais aussi protéger son entourage(nourrissons, personnes fragiles...). Pensez-y ! Pour les personnesà risques, la MSA prend en charge le vaccin à 100 %.

La grippe est une infection respiratoire aiguë. Cette maladie, contagieuseet fréquente, peut avoir des conséquences graves sur les personnes lesplus fragiles.

Le vaccin

Seul le vaccin permet d'être protégé contre la grippe. L'immunité contrele virus apparaît quinze jours après la vaccination, il est donc important dese faire vacciner au plus tôt, avant l'apparition des premiers cas de grippe.Les effets secondaires indésirables sont très rares.

Quelles sont les personnes à riques ?

Le vaccin est conseillé et pris en charge à 100 % pour : ▶ les personnes âgées de 65 ans et plus ;

▶ les personnes atteintesde certaines affections* no-tamment les maladies res-piratoires chroniques ;▶ les personnes au contactde nourrissons de moinsde 6 mois présentant desfacteurs de risque ;▶ les femmes enceintes,quel que soit le trimestre degrossesse ;▶ les personnes obèses, dont l'IMC est supérieur ou égal à 40

* Renseignez vous auprès de votre médecin traitant pour connaître les 11 af-fections de longue durée et l'ensemble des autres maladies concernées.

À noter la prise en charge à 100 % par la MSA ne concerne que les per-sonnes à risques et est valable jusqu'au 31 janvier 2013.

Comment ça marche ?

Vous avez été vacciné(e) l'année dernière** :Grâce au courrier envoyé par votre MSA, vous pouvez directement retirervotre vaccin en pharmacie, sans prescription médicale. Votre vaccin pourravous être administré par une infirmière ou par votre médecin traitant. ** À l'exception des femmes enceintes qui doivent obligatoirement consul-ter leur médecin.

Vous n'avez pas été vacciné(e) l'année dernière : ▶ La MSA envoie à votre domicile le bon de prise en charge du vaccin an-tigrippal. ▶ Votre médecin traitant vous prescrit le vaccin s'il le juge nécessaire, ensignant le bon de prise en charge. ▶ Votre pharmacien vous délivre le vaccin sur présentation du bon de priseen charge signé.Cette année, ne prenez pas le vaccin en grippe ! �

L’EXPLOITANT AGRICOLE DE SAÔNE-ET-LOIRE

N° 2511 - VENDREDI 5 OCTOBRE 2012

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La MSA de Bourgogne est la première MSA de France à mettre en place dès 2013 le dispositif “Chèques vacances” en partenariatavec “l’Agence Nationale pour les Chèques Vacances” (ANCV).Ce dispositif est basé sur un système d’épargne participative des familles. Il a été choisi par le Conseil d’administration afin de leuroffrir plus de souplesse dans l’accès aux vacances et aux loisirs.

Si leur enfant est né (ou adopté)avant le 2 juillet 2006, ils ontjusqu’au 31 janvier 2013 incluspour apporter la preuve qu’ilsl’ont élevé seul auprès de leurcaisse de MSA.

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 2012 21Filières Cultures

PORTES OUVERTES

Ouverture après travaux de votre

nouveau magasin

Prix exceptionnels

TraditionnellementContemporain

OuverturesEXCEPTIONNELLES

Désherbage du colza

Propreté exigée en graminéeh

Dans la rotation, l’exigence de propreté d’une parcelle de colza vis à vis des graminées doit être élevée. Le Cetiom propose un tourd’horizon des solutions antigraminées de post-levée.

Les conditions particulière-ment sèches au moment del’implantation des colzas

ont pu empêcher ou perturber laréussite des programmes herbi-cides autour du semis (pré-semis,prélevée, postlevée précoce). Maisces conditions n’ont pas limité lesrepousses de céréales et la pres-sion en graminées adventices estglobalement en progressiondepuis le retrait de la trifluraline.Or, dans la rotation, l’exigence depropreté d’une parcelle de colzavis à vis des graminées doit être

élevée pour réduire la concur-rence, notamment des repousses,et limiter le recours systématiqueaux sulfonylurées sur céréales.

Anti-graminées foliaires à faire tôtLes antigraminées foliaires repré-sentent la solution la plus écono-mique sur repousses de blé etd’orge (25 à 40 euros/ha). Pourlimiter la concurrence avec lecolza et donc pour être le plus ren-table possible, ce désherbage doitêtre fait le plus tôt possible. En

sortie hiver, le bénéfice est nette-ment moins important (nuisibilitédéjà exercée, dose nécessaire plusélevée). Les différents produits sont éga-lement efficaces sur vulpin, ray-grass, folle-avoine et brome, enl’absence de résistances aux inhi-biteurs de l’ACCase («fop » ,«dime» et «den»).- Le rattrapage sur paturin annuel(présent en limons) est possiblejusqu’à trois feuilles maximumde la graminée avec Centurion 0,4l/ha + huile, Foly R/Noroit à 0,6l/ha + huile, Leopard 120 ou TargaD+ à 1,25 l/ha + huile, Pilot/Eta-mine à 3 l/ha.

Antigraminées racinaires :pour un désherbage àl’échelle de la «rotation»Les antigraminées racinaires pré-sentent un intérêt dans les par-celles dont les ray-grass, vulpinet folle avoine se montrent résis-tants au « fop » voire aux « dime »(cas un peu moins fréquent) outout simplement pour gérer ladurabilité des anti-graminéesfoliaires sur céréales. Les produits Kerb Flo/Rapsol WGet Légurame PM, d’un coût net-tement supérieur aux antigrami-nées foliaires (55 à 65 €/ha) sontefficaces sur repousses decéréales, vulpin, ray-grass, folle-avoine d’automne, brome, paturinannuel, vivaces mais aussi vulpiedont la pression a nettement aug-menté dans certaines parcellesconduites en non labour.

Pratiquer l’alternance desmodes d’action : un principe à mettre enœuvre : - En situation de faible densité derepousses (5 à 10 repousses / m²),peu concurrentielles, et en pré-sence de ray-grass ou vulpin, ilest préférable de ne pas utiliserles antigraminées foliaires. La des-truction des repousses sera alorsretardée fin octobre – débutnovembre, pour utiliser LéguramePM, Kerb Flo ou Rapsol WG - En situation combinée de fortedensité de repousses de céréales,à contrôler tôt, et de graminéesadventices, l’utilisation d’un anti-graminée foliaire reste incontour-nable (intervention précoce, àdose repousses de céréales).

CETIOM

Antigraminées racinaires : Conditions d’emploi.L’action de ces produits est detype racinaire systémique.

Elle est lente car le produit doitatteindre les racines grâce à lapluviométrie. Les basses températuresrallongent ce temps d’action,mais l’application peut se fairesur sol gelé. Leur sensibilité à lasécheresse et aux chaleursd’automne oblige à attendredébut novembre pourintervenir.

hPratique

Antigraminéesfoliaires : Modalitées

• Doses en fonction desadventices et de leur stade :l’efficacité est maximale suradventices jeunes (3-4 F) etles doses peuvent êtremodulées.

Préférez donc des applicationsd’automne.

• Conditions d’emploi : Le traitement sera réalisé àpartir du stade 2-3 feuilles partemps poussant avec unetempérature supérieure à 10°c.Il s’agit d’éviter si possible uneapplication avant une périodede gel (expression possible parla suite de symptômes surfeuilles). L’hygrométrie serasupérieure à 60 %. Ne pasconfondre huile et mouillant.Seules les huiles offrent leniveau d’efficacité souhaité

Sur repousse de blé ou orge, le désherbage doit être fait leplus tôtpossible

hEn bref

Sur vulpins résistants utiliser des produits racinaires

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201222 Économie& Gestion

Diversification des exploitations

Une véritable chance !▶

Pourquoi les agriculteurs font-ils le choix de la diversité des productions ?Ce vendredi à La Boulaye, les Jeunes agriculteurs du Grand Massif centralprésentaient les enseignements d’une étude qui ouvre des perspectivessur ce sujet essentiel qu’est la diversité des exploitations.

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Beaucoupde transformations

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SOPHIE GIRAUDCHATENET

La diversité agricole est favorisée par la diversité des contextes pédocli-matiques et les politiques mises en action. Elle permet de renforcer la par-ticipation de l‘agriculture à la dynamique des territoires.

▶ Un territoire d’hétérogénéités

« Le Massif central est un territoire d’hétérogénéités, soumisnotamment à des contraintes pédoclimatiques fortes, maisvariables.L’agriculture, activité ancrée sur ce territoire d’accueil parexcellence, est particulièrement diversifiée dans notre région.Aussi, nous avons voulu nous apporter des données objectivespour faire un état des lieux de la diversité agricole du GrandMassif central. En plus de partager avec d’autres acteurs dumonde agricole le constat de cette richesse, et de ses interactionsavec la vie de nos territoires, nous souhaitons engager uneréflexion sur comment mieux la prendre en compte dans l’ac-compagnement à l’installation en agriculture.Voilà quatre ans que nous avons lancé l’accompagnement àl’installation personnalisé au porteur de projet… Dans le Massifcentral, nous souhaitons aussi l’adapter au contexte géographiqueforcément variable ! »

NICOLAS BARDY, PRÉSIDENT DES JA DU MASSIF CENTRAL

▶ Pas tous ses œufs dans le même panier !

L’enquête a donné lieu à desentretiens avec des agricul-teurs. Ils ont justifié la diversitéde leur exploitation par plu-sieurs facteurs. Lors de crisetouchant une production par-ticulière, le fait d’avoir plu-sieurs activités permet d’avoird’autres sources de rentréesd’argent, lesquelles permet-tent de rééquilibrer les re-venus. Le fait d’avoir plusieursproductions peut entraînerla nécessité de réaliser de lavente sur différents circuitset auprès de différents ache-teurs. La diversité peut doncêtre un moyen de limiter ladépendance des exploitantsà un acheteur unique.Lors de nouvelles installations,il y a nécessité de dégagerun ou des salaires supplé-mentaires. L’ouverture d’unnouvel atelier peut donc être

faite à ce moment-là. Cetteouverture peut être effectuéepar choix du nouvel installé,qui a un attrait pour une ac-tivité particulière, ou par né-cessité. Les facteurs contrai-gnant un agrandissement del’activité de production exis-tante et donc l ’obligationd’en créer une nouvelle sontpar exemple l’indisponibilitéde foncier, l ’impossibil itéd’obtenir de nouveaux quotaslaitiers. Ensuite, certains agri-culteurs souhaitent “aller aubout du produit”, pour conser-ver la valeur ajoutée ou pourd’autres raisons. Pour cela,ils vont désirer effectuer latransformation –et parfois lavente – de leurs produits.Enfin, pour d’autres, le choixest fait par besoin de garderun contact avec l’extérieur.

Pour bon nombre d’agricul-teurs, la transmission àvariation continue (CVT)

est réservée aux gros tracteurs desplaines céréalières et aux ETA.Cette image élitiste est souventamplifiée par le fait que l’uniquevrai défenseur de ce type de trans-mission a longtemps été Fendtavec ses modèles Vario. Or, latechnologie de la variation conti-nue s’est largement démocratiséechez la plupart des tractoristes.Force est toutefois de constaterque les ventes de tracteurs équipésde CVT se font essentiellementsur le segment des six cylindres.Pourtant, ce ne sont pas les tra-vaux de traction, souvent réalisésà pleine puissance et à vitesseconstante, qui bénéficient le plusdes avantages de la CVT. Aucontraire, les multiples tâchesaccomplies par un tracteur sur uneexploitation de polyculture et/oud’élevage se caractérisent par desvariations de vitesse et de chargepermanentes. La transmissionCVT fait alors la différence, aussibien en termes de confort que deconsommation et de débit dechantier. Par rapport à une trans-mission mécanique ou semi-powershift, la variation continueajuste en permanence le ratio dela transmission. En découle unréglage indépendant du régimemoteur et de la vitesse d’avance-ment, avec la recherche du meil-leur rendement par la gestion élec-tronique.

Réductionde la consommationAinsi, même si le rendementd’une CVT est légèrement infé-rieur à celui d’une transmissionmécanique, le rendement «global»du tracteur, caractérisé par laconsommation horaire de ce der-nier, sera le plus souvent à l’avan-tage de la CVT. Cela s’observe

dans bon nombre d’applications,à commencer par la manutentionau chargeur. Le tracteur ajuste sonrégime moteur en fonction de l’ef-fort à fournir et notamment dubesoin en hydraulique. Le moteurévolue ainsi le plus possible à basrégime, tout en autorisant unevitesse réduite en approche etrapide pour un déplacement. Laprogressivité et l’absence de chan-gement de rapports font progres-ser le débit de chantier et le confortde travail. Quant à la capacité depoussée, la CVT permet d’attein-dre la limite d’adhérence et d’évi-ter ainsi le patinage, exercice plusdélicat avec une transmission clas-sique.Autre domaine dans lequel lavariation continue montre sa supé-riorité : les travaux à la prise deforce réalisés à régime moteurconstant. La vitesse d’avancementest alors optimisée en fonction dela charge du moteur. Avec unepresse à balle ronde, celle-ci seraadaptée à la taille des andains. Aumoment du liage et de l’éjectionde la balle, le ralentissement et leredémarrage sont progressifs etrapides, sans utiliser ni frein, niembrayage.

Vitesse et régime moteuroptimisésConcernant les travaux quidemandent une vitesse de travailprécise comme les épandages oula pulvérisation, la CVT offre unerégulation très fine de la vitesse,avec notamment la possibilité dela mémoriser. Au transport, c’estle confort qui prime en l’absencede changement de rapports : grâceà la réduction du régime moteur,le bruit en cabine est limité. Lafonction d’arrêt «actif» assurel’immobilisation du tracteur sansutiliser les freins. Lors de parcourspeu accidentés, le maintien d’unfaible régime moteur est propice

aux économies de carburant. Enrevanche, à la descente, laconduite diffère de celle d’uneboîte mécanique, demandant del’expérience, afin de ne pas sefaire surprendre par des ralentis-sements trop tardifs. Mieux vautne pas conduire à l’oreille…De même, l’optimisation des para-mètres d’une transmission CVT(vitesse, régime moteur, plage etchute de régime moteur, niveaud’accélération) relatifs aux diffé-rents travaux, requiert une certainehabitude. Que les novices se ras-surent, la plupart des régulationsdisposent dorénavant d’un modeautomatique qui gère le régimemoteur en fonction de la vitessedemandée et de la charge. L’uti-lisateur se contente de manipulerle levier de transmission ou lapédale d’accélération.

Un surcoûtde 5 000 à 10 000 eurosMalgré tous ces arguments, lemarché des tracteurs de 80 à 140ch équipés d’une CVT resteencore très limité. Le positionne-

ment haut de gamme de ces trac-teurs limite leur démocratisation.L’arrivée de nouveaux acteurscomme Deutz-Fahr et Valtradevrait attiser la concurrence surce marché et rendre la technologieplus abordable. Le groupe CNHqui vient d’étendre sa CVT àtoutes ses gammes de tracteurs 6cylindres, ne devrait pas tarder àinvestir le segment des 4 cylin-dres. Massey Ferguson pourraitbénéficier de l’expérience de soncousin germanique au sein dugroupe Agco. Fendt dispose eneffet d’une gamme étoffée et pro-

pose sa transmission Vario sur lesmodèles 300 et 200 dont l’équi-pement est largement simplifiépar rapport à ses gammes supé-rieures. Deutz-Fahr fait aussi dansla simplicité d’utilisation avec sonAgrofarm TTV. Actuellement, àéquipements et modèles équiva-lents, le surcoût de la transmissionCVT se situe entre 5 000 et 10 000euros. À vous de juger si les éco-nomies de carburant, le gain enconfort et la valeur de revente suf-fisent à justifier cet écart.

MicheL PoRtieR

23Dossier TracteursTERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 2012

Le quatre cylindres polyvalentvalorise la variation continueLa transmission CVT équipe de plus en plusde tracteurs quatre cylindres, dont le surcoûtest rentabilisé par la diversité des travauxqu’ils réalisent.

Au chargeur, la conduite à la pédale n’a rien à envier à celle d’un chariottélescopique.

La simplicité des commandesfacilite la prise en main desmodèles dédiés aux exploitationsd’élevage.

Le tracteur équipé d’une transmission à variation continue fait la différence en termes de consommation decarburant dans tous les travaux où le moteur est soumis à une charge très variable.

Valtra

Marque Série Cylindrée Puissance Type Poids à vide (cm3) maxi (ch) de transmission (kg)

Deutz-Fahr Agrofarm 400 TTV 4038 99 à 109 SDF T5100 4825 Agrotron 400 TTV 4038 121 à 142 ZF Eccom 4690 à 5325

Fendt 200 Vario 3300 85 à 115 Vario ML 70 3750 à 3930 300 Vario 4038 100 à 140 Vario ML 75 4230 à 4450 400 Vario 4038 120 à 160 Vario ML 90 5400 John Deere 6R AutoPowr 4530 116 à 143(1) ZF Eccom 5440 à 5640

Valtra N3 Direct 4900 152 ou 163(2) Valtra CVT Direct 5350

(1) 129 à 155 ch avec la surpuissance (2) 160 ou 171 avec boost

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: L. Vimond M. Portier

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201224 Dossier Tracteurs

Les nouveautés • Les nouveautés • Les nouveautésCASE IHEGR + DOC + FAP pour le Farmall U

CASE IHLes Farmall A complètent la gamme

CASE IHLes Magnum en variationcontinue

ZETORLe Forterra passe au Tier 4i

Le FarmallU bénéficie d’une motori-sation FPT (Fiat Power

Train) 4 cylindres de 3,4 litres, àinjection common rail. Pourrépondre aux normes antipollutionTier 4i, le moteur combine l’EGRexterne et un système post-traite-ment avec un catalyseur d’oxy-dation (DOC) et un filtre à parti-cules (FAP). De l’extérieur, letracteur se distingue par son toitde cabine et son pare-brise légè-rement arrondi, afin de faciliter la

visibilité lors des travauxau chargeurnotam-ment. Sousle capot,le sys-tème derefroidis-

sement dispose de ventilateursplus efficaces et de radiateurs plusgrands. Le tracteur atteint sa puis-sance maximale à un régimemoteur compris entre 1 800 et 1900 tr/min. Au niveau de l’hy-draulique, le circuit basse pressionfournit un débit d’huile de 36l/min pour la direction. Le secondcircuit, haute pression, délivrequant à lui 61 l/min. En option, ilpeut monter à 80 l/min. Par ail-leurs, trois types de transmissionss’offrent au Farmall U. En cabine,l’agencement et l’ergonomie des

commandes ont été améliorés. Lepont arrière est disponible avecdes flasques de 275 mm pour pou-voir accueillir des pneumatiquesde 38 pouces. Enfin, l’intervallede maintenance passe à 600heures.

hModèlesFarmall U Efficient Power 90, 100et 110Puissance : 90, 100 et 110chevauxTransmission : mécanique 12x12avec inverseur hydraulique(20x20 avec rampantes);mécanique 24x24 avec doubleuret inverseur hydraulique.Hydraulique : 36 + 61 l/min (80en option)Relevage av/ar : 1 840/5 400 kg

hModèles

Forterra HSX 100, 110, 120, 130,140Puissance : 96, 107, 117, 126,136 chTransmission : 30/30 avec 3powershiftHydraulique : C.O. 70 l/minRelevage : 6,5 t

Case IH

Le tractoriste achève le renou-vellement de sa gamme detracteurs de 55 à 115 che-

vaux avec l’arrivée des modèlesFarmall A, en complément des Far-mall C et U. Par rapport à ces der-niers, la série A se caractérise parun équipement plus basique et destarifs inférieurs. En entrée degamme, le Farmall 55A est unmodèle à part que l’on pourraitqualifier de low cost. Fabriqué enInde, il reçoit un moteur 4 cylindres2,2 litres (Tier 3) de 56 ch, d’ori-gine Mitsubishi et une transmissionà 4 vitesses et un inverseur syn-

chronisés. Il est disponible unique-ment en version plateforme, 2roues ou 4 roues motrices. Mis àpart le 55A, la série Farmall Acompte 6 modèles de 65 à 113 che-vaux qui se positionnent commeles successeurs des JX, dont ilsreprennent de nombreux compo-sants mécaniques.Tous reçoiventun moteur FPT répondant auxnormes Tier 3, en 3 ou 4 cylindresturbo, selon les modèles. Quatrechoix de transmission sont propo-sés, selon les modèles. D’un gabaritsimilaire aux Farmall U, il se des-tine aux fermes d’élevage, tout enétant à l’aise au champ avec la pos-sibilité de monter des pneus en 38

pouces sur les deux plus grosmodèles. En cabine, les com-mandes sont désormais regroupéesà droite du conducteur. Un toit vitréaméliore la visibilité au chargeur.L’ensemble des modèles se déclineégalement en version arceau.Le reste de la gamme Farmalldevrait bénéficier de quelques évo-lutions en 2013. Le Farmall Agagnera en puissance avec 3modèles de 85, 95 et 105 ch équi-pés du moteur Tier 4i des FarmallU. Quant à ce dernier, il pourrarecevoir un relevage avant intégréet un joystick électrique pour lechargeur.

hModèlesFarmall 65A, 75A / 85A / 95A, 105A,115AMoteur : 3 cyl. 2,9l / 4cyl. 3,2l / 4 cyl.4,5lPuissance : 65, 72, 82, 95, 106, 113 chTransmission : mécanique 12/4 ;12/12 avec ou sans inverseur souscharge ; 20/12 avec rampanteHydraulique : 29+36 (65A et 75A) ou29+50 l/minRelevage : 3 (65A et 75A) ou 3,5 t

La gamme de tracteurs Mag-num de Case IH s’offre unetransmission à variation

continue avec la version CVX.L’empattement de ces derniersgagne ainsi quelques précieux cen-timètres. Cela leur permet ainsid’accueillir des pneumatiques de2,15 mètres de diamètre. Le mode

de conduite est similaire à celui desPuma CVX. Par ailleurs, la familles’agrandit avec l’arrivée du plusgros modèle de la gamme : le Mag-num 370 CVX. Ce dernier bénéficed’une motorisation Fiat PowerTrain de 8,7 litres de cylindrée.Sa puissance maxi atteint les 419chevaux.

Avec son Forterra HSX, leconstructeur tchèquelance sa première gamme

équipée d’un moteur conforme

aux normes Tier 4i, développé parses soins. Ce moteur 4 cylindres16 soupapes conserve une pomped’injection en ligne et reçoit unsystème de post-traitement com-binant un catalyseur d’oxydationet un filtre à particules.La transmission reçoit un inver-seur hydraulique, trois rapportpowershift programmables et undébrayage électrique sur le levierde vitesse. La commande de prisede force (540 et 1 000 tr/min) offretrois modes de démarrage.

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25Dossier TracteursTERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 2012

Les nouveautés • Les nouveautés • Les nouveautésNEWHOLLANDLa gamme TD5

gagne en ergonomieCLAASL'Axion 900 de 320 à 410 chevaux

La nouvelle gamme de tracteurséconomiques TD5 bénéficie d’uncapot plus plongeant et d’une nou-velle cabine à l’intérieur delaquelle toutes les commandes ontété repositionnées sur la consolede droite pour gagner en ergono-mie. Un nouveau toit de cabineintégrant les feux de travailaccueille un toit vitré en option etune climatisation plus efficace.L’opérateur peut prendre place surun siège pneumatique (en option)et un siège passager équipe dés-ormais le tracteur. Pour les travauxau chargeur, un levier est intégrésur la console.Six modèles composent la gamme,les deux premiers abritant un bloctrois cylindres de 2,9 litres, le

TD5.85 un bloc quatre cylindresde 3,2 litres et les trois autresaccueillent un moteur quatre cylin-dres de 4,5 litres, tous d’origineFPT. Ces motorisations restentpour l’instant aux normes Tier 3.Du côté de la transmission, lesquatre plus gros modèles peuventrecevoir un inverseur sous charge. Enfin, les deux plus gros modèlessont disponibles en montes de 38pouces à l’arrière.

hModèles

TD5.65, TD5.75, TD5.85, TD5.95,TD5.105 et TD5.115Puissance : 65, 72, 82, 95, 106 et113 chevaux

New Holland

Décliné en quatre modèles,l’Axion 900 abrite unmoteur FPT (Cursor 9)

8,7 litres doté du système dedépollution SCR fonctionnant àl’AdBlue pour répondre auxnormes Tier 4i. Il est implanté surune structure autoporteuse faisantoffice de carter d’huile et intégrantle passage de l’arbre du pontavant. Cette configuration permetl’implantation du catalyseur SCRau-dessus du moteur, le turbo pre-nant place sur le côté gauche dece dernier. Ce carter structurel faitle lien entre le berceau du pontavant suspendu Dana et la trans-mission à variation continue ZFEccom 3.0, baptisée C-Matic chezClaas. Quant au pont arrière, il afait l’objet d’un développementspécifique par le Gima.

La transmission C-Matic intègre4 gammes mécaniques, mais sepilote sur trois plages de vitesses,selon trois modes : automatiqueau levier ou à la pédale et manuel.Un régime moteur est enregistra-ble pour chaque plage. En modepédale, le frein moteur peut êtreaccentué à l’aide du levier detransmission. À noter que le pontavant peut recevoir en option unsystème de freinage intégré.

L’attelage arrière reçoit jusqu’à 6distributeurs et des connecteurspower beyond. Le relevage intè-gre des crochets de catégorie 4 enoption. Quant à la prise de force,la 1000 tr/min est complétée soitpar une 540 Eco, soit par une 1000Eco. Profitant d’un empattementde 3,15 m, la nouvelle cabine àquatre montants est implantée àl’avant de l’essieu arrière. L’effi-

cacité de la suspension à quatrepoints, dont la course des ressortsest allongée par rapport aux Axion800, s’en trouve améliorée.

Dans l’habitacle, la finition et l’er-gonomie progressent avec unaccoudoir regroupant l’essentieldes commandes et le terminalCebis. Le joystick multifonctionC-Motion, issu des Xérion 5000,assure le pilotage des fonctionsessentielles. Sur le montant arrièredroit subsistent la sélection des

régimes de prise de force et descommandes du relevage. Concer-nant le terminal Cebis, Claas leprive d’un écran tactile et desfonctions Isobus et de guidage.Ces dernières sont pilotées par undeuxième terminal Cebis Mobileproposé en option. Autre particu-larité de la cabine, les montantsarrière avancés, associés à unevitre arrière bombée, offrent unlarge champ de vision sur l’outil,tout en limitant la taille des portes.

Arion 530, 540, 550, 620, 630, 640 et 650Puissance maxi : 145, 155, 163, 158, 165, 177 et 184 chTransmission : 4 gammes robotisées et 6 rapports sous charge.Hydraulique : L.S. 110 l/minCapacités de relevage (av/ar) : 2 à 3 t / 6,5 à 8 t

hModèles

M.Portier

Le nouveau L730 de Deutz-Fahr dispose de la nouvelletransmission à trois

gammes robotisées et douze rap-ports sous charge. Dotée d’unemotorisation de 7,148 litres de220 chevaux répondant auxnormes Tier 3, il dispose de la

mémorisation des fonctions debout de parcelle, d’un circuithydraulique LS de 130 l/minalimentant jusqu’à sept distribu-teurs, d’une cabine à suspensionpneumatique, du freinage àdisques sur les roues avant et duterminal iMonitor en option.

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TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201226 Dossier Tracteurs

Les nouveautés • Les nouveautés • Les nouveautésDEUTZFAHRLa série 6 remplace les Agrotron M KUBOTAUn haut de gamme renouvelé

FENDTLes 300 Vario se musclent

MASSEYFERGUSONTrois transmissions pour les petits 7600

Le tractoriste lancela série 6 Agrotronqui succède aux

Agrotron M. Composéede deux modèles4 cylindres etquatre modèlesà 6 cylindres,elle accueilleune motorisationDeutz répondant aux normes Tier4i, grâce à la technologie SCR deretraitement des gaz d’échappementà l’AdBlue. Sur ces tracteurs, le sys-

tème Sense-Clutch per-met au conducteur derégler l’agressivité du

changement desens. Par ailleurs, latransmission semi-powershift Sense-Shift autorise unpassage des

vitesses sous chargeplus souple. La série 6 dans sa

déclinaison P bénéficie en outred’une sélection automatique du rap-port sous charge le plus appropriélors de chaque changement degammes. En cabine, l’opérateurbénéficie d’un nouveau levier degammes, dont la course a été réduiteet la grille redessinée pour des pas-sages de gammes facilités. Il disposeégalement d’un nouveau terminalde contrôle Infocenter et du optionle terminal I-Monitor

hModèles 4 cylindres6150.4 et 60160.4Puissance maximale : 149 et 161 chModèles 6 cyl. : 6150, 6160, 6180 et6190 • Puissance maximale : 149, 161,176 et 193 ch • Transmission : 6gammes, 4 rapports sous chargeCapacité de relevage av/ar : 3,8 t/ 9,2 t

Normes Tier 4i obligent, lesnouveaux Fendt Vario 300se voient dotés du sys-

tème SCR de post-traitement desgaz d’échappement à l’AdBlue.Au passage, la motorisation Deutz4 cylindres de 4,04 litres se voitboostée sur le nouveau modèle313, complétant la gamme par ledessus. D’une puissance de 135chevaux, ce dernier affiche uncouple maxi de 590 Nm. La ges-tion moteur-transmission TMSfigure désormais dans les équipe-ments de série. L’ordinateur debord intègre dorénavant le calcu-lateur de temps et de surface. Du côté de l’hydraulique, la nou-velle pompe en tandem affiche 83l/min, contre 78 l/min auparavant,améliorant du même coup les per-formances du relevage arrière à 6

tonnes, contre 5,5 précédemment. Enfin, le système de freinage a étérevu et permet un PTAC de 8,5tonnes, soit une demi-tonne demieux.

hModèles309, 310, 311, 312 et 313Puissance : 95, 105, 115, 125 et 135chevaux

Fendt

Les tracteurs M110GX etM135GX bénéficient d’unemotorisation Kubota 4 cylin-

dres, de 3,8 et 6,1 litres de cylindrée,développant respectivement 110 et135 ch. Ils remplacent le M108S etle M130X. Pour répondre auxnormes anti-pollution, ces deuxmodèles reçoivent un filtre à parti-cules et un EGR externe, abrités sousun capot monobloc. Le design dece dernier tranche complètementavec le style de la marque. La trans-

mission se compose de 3 gammeset de 8 vitesses powershift, soit untotal de 24 rapports (32 avec l’optionrampantes). L’Auto-Mode assure lepassage des vitesses automatique-ment, en fonction des différentesconditions dans lesquelles évolue letracteur. Quant au dispositif WorkCruise, il maintient le régime moteurconstant. Sur la grille de vitesses,on retrouve une position Park Lockpour immobiliser le tracteur,dépourvu de frein à main. La cabine

à quatre montants est 13% plus hauteet 19% plus large, pour atteindre4,3 m3. Sur la console de droite, unécran LCD renseigne sur les infor-mations principales du tracteurcomme les vitesses d’avancementet de rotation de la prise de force, laconsommation de carburant… Leconducteur bénéficie d’un accoudoirmultifonction depuis lequel il peutnotamment contrôler le relevagearrière ou sélectionner deux régimesmoteur pré-programmés. Le tableaude bord simple est un mélange d’af-fichage digitale et analogique. Pourplus de visibilité au chargeur et deluminosité dans l’habitacle, la sérieM-GX est équipée d’un toit ouvrant.

hModèlesM110GX et M135GXPuissance : 110 et 135 chTransmission : 24/24 (32/32 avecrampantes)Hydraulique : 4 DE - 76,3 et 82,5 l/minRelevage : 5 000 et 6 100 kg

G.Coisel

En complétant sa gamme7600 par quatre nouveauxsix cylindres de 140 à 175

chevaux, Massey Ferguson renou-velle des modèles dans trois deses gammes : 5400, 6400 et 7400.Ceux-ci disposent d’un moteurAgco Sisu Power 6,6 litres équipéd’un système SCR associé à unDOC, comme sur les plus gros7600. Trois transmissions sontproposées selon les modèles :Dyna-4 à 4 gammes robotisées et4 rapports sous charge, Dyna-6 à4 gammes robotisées et 6 rapportssous charge et Dyna-VT à varia-tion continue. La Dyna-6 se

démarque également de la Dyna-4 par un rapport économique etpar l’automatisme AutoDrive.Quant à la Dyna-VT, elle bénéfi-cie de l’automatisme DTM quiajuste le régime moteur en fonc-tion de l’effort. En version Dyna-6 et Dyna-4, la puissance dumoteur est boostée jusqu’à 25 chau transport ou lors des travaux àla prise de force.

Ces tracteurs sont proposés entrois versions (Essentiel, Efficientet Exclusive) qui correspondentà un choix de transmission et à unniveau d’équipement. Ils repren-

nent la cabine apparue sur les gros7600 qui offre plus d’espace touten conservant une structure à 6montants. Celle-ci peut recevoirune suspension mécanique ouhydraulique active (Opti-Ride)ainsi qu’un toit vitré (Visioline).Dans l’habitacle, plusieurs accou-doirs incluant de nouveaux joys-ticks multifonction sont proposésen option, tout comme le Speeds-teer qui réduit la démultiplicationde la direction (nombre de toursde volant) lors des manœuvres ouencore la prédisposition auguidage et le terminal IsobusDatatronic 4.

7614, 7615, 7616, 7618Puissance maxi : 140, 150, 160, 175 chTransmission : Semi-powershift 16/16 (7614 et 7615), SP 24/24 et variationcontinue (7615, 7616, 7618)Hydraulique : CO 57 l/min ou LS 110 l/minRelevage : 7 100 kg (Dyna-4 et Dyna-6), 8 100 kg ( 7618 Dyna-6),8 600 kg (Dyna-VT)

hModèles

Massey Ferguson

AVENIR MOTOCULTURE21 Arc sur Tille 03 80 63 07 7721 Ménétreux-le-Pitois 03 80 96 08 05BAZOLLES MOTOCULTURE58 Bazolles 03 86 38 97 09

ETS GATELLIER58 Suilly-la-Tour 03 86 26 33 93

SARL LUCAS89 Cruzy-le-Châtel 03 86 75 20 98Antenne à Nuit/Ravière 03 86 55 71 56Antenne à Leuglay 03 80 81 86 60SARL MORTIER21 Censerey 03 80 84 43 7671 St Bonnet 03 85 24 72 05SOMAC89 Perrigny 03 86 94 25 7089 Soucy 03 86 86 63 19

MF 7600

LES TRACTEURS QUE L’ALLEMAGNENOUS ENVIE...• Gagnant du prix Machine de l’année 2012, Agritechnica, Allemagne• Golden Tractor pour le MF 7624 Dyna VT récompensé pour son design• Prix Agritechnica Milestone - pour le relevage 3 points• 4 modèles récompensés de 180 à 240 ch. ...FABRIQUÉS À BEAUVAIS

Deutz-Fahr

27Dossier TracteursTERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 2012

MCCORMICK Le X70 adopte le SCR VALTRALe N 3èmegénération

Les nouveautés • Les nouveautés • Les nouveautés

Remplaçant des séries XTXet TTX, le X70 profited’une nouvelle

motorisation conformeaux normes Tier 4i.D’origine FPT, cebloc de 6,75litres disposede la technolo-gie de dépollu-tion SCR(AdBlue). Au trans-port et à la prise deforce, leur puissance est boostéede 20 à 30 ch, selon les modèles.Reprenant la base technique desXTX et TTX, la gamme X70 estdéclinée en deux gabarits. Lestrois premiers modèles offrent unempattement de 2,75 mètres et unpoids de 6,5 tonnes, tandis que lesdeux plus gros possèdent unempattement de 2,87 m et unpoids de 7,6 t. Ces derniers pro-fitent également d’un pont arrièreplus généreusement dimensionné,avec une capacité de relevage et

un

débit hydrauliquesupérieurs. Ces tracteurs conser-vent la transmission à 8 rapportssous charge et quatre gammesmanuelles ou robotisées (versionM ou E-Plus). La version E-Plusest également équipée d’un accou-doir avec joystick multifonction,intégrant quatre distributeurs élec-trohydrauliques. Extérieurement,le X70 se reconnaît par son nou-veau toit de cabine, son capotrelooké et son réservoir d’Adblue.

X70.40 ; X70.50 ; X70.60 / X70.70 ; X70.80Puissance maxi : 150, 165, 175 / 188, 214Transmission : semi-powershift 32/24Hydraulique : load sensing 110 / 129 l/min (163 en option)Relevage : 8 / 11 t

hModèles

C’est avec la troisième géné-ration de la série N que leconstructeur Finlandais

renforce sa présence sur le marchédes tracteurs quatre cylindres.Désormais la gamme compte qua-tre modèles. Le N163 vient com-pléter la gamme par le haut.

Ce dernier s’affiche ainsi, avecses 171 ch (puissance max avecboost), comme le tracteur quatrecylindres le plus puissant. Tousreçoivent une motorisation Agco

Sisu Power avec technologie SCRde 4,4 l de cylindrée pour les deuxplus petits modèles et 4,9 l pourles autres.

En plus du design et des phares,le tracteur bénéficie d’un nouveauchâssis «taille de guêpe».

Le rayon de braquage est ainsiamélioré de 18 %, pour atteindre4,50 m. L’empattement gagne 10cm pour arriver à 2,67 m. L’échan-geur thermique d’huile entre

l’huile de transmission et hydrau-lique, sur les versions Versu etDirect a été perfectionné. Le réser-voir à carburant contient à présent230 litres, celui d’Adblue 27 litres.

En cabine, l’accoudoir ARM, quiéquipe les versions Versu etDirect, bénéficie d’un écrancouleur. Il reçoit également unjoystick pour contrôler les distri-buteurs, et les commandes de prisede force.

Depuis cet accoudoir, il estpossible, en marche ou à l’arrêt,de gérer la gestion des manœuvresen bout de champ.

hModèlesN113, N123, N143 et N163Puissance maxi : 124, 135, 152, 163Puissance maxi avec boost : 130,143, 160, 171Transmission : semi-powershift à3 PS (N113, N123 et N143) / semi-powershift à 5 PS ou variationcontinue (N143 et N163)Hydraulique : L.S. 73 l/min ou 90 len option /115 l/min ou 160 l enoption pour le N163Relevage av/ar : 3,57 t/7,85 t(8,26 t pour le N163)

G. Coisel

Mc Cormick

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201228 Cours&Marchés

Tendances locales

Bovins

Sicagemac (prix au kg vif) Marché de Corbigny du 1er/10Broutard Prix moy. (animal) Prix moy. (kg)340 à 395 kg 900-1080 € 2,39 - 2,87400 à 450 kg 1090-1240 € 2,71 - 2,82Taurillons d’herbe375 à 465 kg 960-1280 € 2,45 - 2,76 €Laitonnes245 à 345 kg 640-920 € 2,54 - 2,66 €Génisses400 à 515 kg (16-24mois) 850-1130 € 2,09 - 2,36 €500 à 625 kg (24-36mois) 1160-1280 € 2,05 - 2,33 €Taureaux910 à 1155 kg 1710-2210 € 1,88 - 1,91 €Vaches suitées mâles et femelleslégères 940-1150 €entre-deux 1170-1420 €lourdes 1450-1890 €

Tendance : Moins de sortie enmâles permettant de tenir les ta-rifs. Peu d’invendus. Vente rapideet active en laitonnes, fermetédes cours. Commerce plus calmeen génisses d’export, replis destarifs. la présentation est debonne qualité en vaches permet-tant une vente fluide à des tarifsfacilement reconduitsProchain marché bovins le lundi8 octobre aux horaires habituels.

SA des Grivelles (prix au kg vif) Marché de Sancoins (18) du 26/09Broutards U R200 à 250 kg 3,30 3,20250 à 300 kg 3,00 2,80300 à 350 kg 3,00 2,72350 à 400 kg 2,90 2,73400 à 450 kg 2,90 2,60Laitonnes U- R150 à 200 kg 2,75 2,50200 à 250 kg 2,72 2,47250 à 300 kg 2,70 2,44300 à 350 kg 2,68 2,45350 à 400 kg NC NCGénisses(24-36 mois) 2,30 2,12Vaches- 5 ans 2,15 2,005 à 10 ans 2,10 1,90+ 10 ans - 1,77

Tendance :Charolais : Seuls les broutards-vaccinés éligibles à l’exporta-tion se commercialisent facile-ment, les autres catégories sontpénalisées, les laitonnes vacci-nés supérieures à 300 kg sontfacilement reconduits.Génisses et vaches : Cours re-conduits facilement dans lesbêtes de qualité, jeunes à finirrapidement, les vaches maigreset âgées sont fortement pénali-sées avec baisse des cours.

Bovins

Sicafome (prix moyen au kg vif) Marché de Moulins-Engilbert du 02/10Broutards 6-12 mois E U R-200 kg - 3,22 -200-250 kg - - 3,11250-300 kg - 3,05 2,85300-350 kg - 2,90 -350-400 kg - 2,88 -400-450 kg - 2,82 2,71450-500 kg - 2,83 2,57Laitonnes 6-12 mois E U R200-250 kg - - -250-300 kg - 2,86 2,70300-350 kg - 2,81 2,66350-400 kg - 2,67 2,59Taurillons 12-18 mois E U R350-400 kg - - -400-450 kg - 2,64 -450-500 kg - 2,64 -500-600 kg - 2,61 - 600 kg et + - - - Génisses 12-18 mois E U R300-350 kg - 2,64 -350-400 kg - 2,72 -400-450 kg - 2,67 -450 kg et + - 2,55 2,42Taureaux E U R+500 kg - 1,78 -Vaches E U R O- 5 ans 2,42 2,10 1,955-10 ans 2,27 2,09 1,84+10 ans 2,29 2,01 1,77 1,51Génisses E U R24-36 mois 2,59 2,28 -

Tendance :95% de vendus.Broutards : l’offre reste mesurée.Le commerce est prudent et seconcentre sur les lots de qualitécorrecte à supérieure. les lots infé-rieurs sont davantage pénalisés.Taurillons : la qualité jugée plutôtmédiocre rend la vente délicateLaitonnes - Génisses 18 mois : trèsforte demande, notamment en su-jets valablement vaccinés. Coursfermes à haussiers.Vaches et génisses 30 mois : la de-mande reste bonne, mais les courssont à peine reconduits. Peu d’in-vendus.

NB : Nos cotations sont établies àpartir de poids bruts (sans déduc-tion de jeun).

Vente de cheptel le jeudi 18 octo-bre 2012 à partir de 14h00.

Gros bovins vifs (prix moyen en kg carcasse) Les marchés en Sud-Est CentreMarchés cat. Sancoins Bourg-en-Bresse St Christophe-en B. National 26/09/12 02/10/2012 26/09/2012 26/09au 2/10/12

Vaches viande (V) U 4,25 € 4,34 € 4,17 € R 3,94 € 4,00 € 4,12 € 3,92 €

O - 3,80 € - 3,62 €

Vaches mixte (M) R 3,65 € - 3,60 € O 3,50 € 3,50 € - 3,48 €

Vaches lait (L) O 3,30 € - 3,28 € P 3,15 € 2,90 € - 3,04 €

Génisses VML U 4,60 € 4,57 € 4,34 € R - 4,15 € 4,27 € 3,96 €O - 3,55 € - 3,42 €

Taureaux VML URO 3,22 € 3,15 € 3,28 € 3,18 €

VML : type viande , mixte et lait

Broutards Marchés de Bourg-en-Bresse du 2/10/2012

Cat. U R OCharolaisMâles légers de 250 à 300 kg 2,95 € 2,70 € -Mâles moyens de 300 à 350 kg 2,80 € 2,65 € -Mâles lourds de 350 à 400 kg 2,80 € 2,60 € -Femelles légères de 250 à 300 kg 2,80 € 2,65 € -Femelles moyennes de 300 à 350 kg 2,75 € 2,55 € -Femelles lourdes de 350 à 400 kg 2,65 € 2,45 € -Croisés charolaisMâles légers de 250 à 300 kg 2,90 € 2,60 € ncMâles moyens de 300 à 350 kg 2,75 € 2,55 € ncMâles lourds de 350 à 400 kg 2,75 € 2,50 € ncFemelles légères de 250 à 300 kg 2,70 € 2,40 € ncFemelles moyennes de 300 à 350 kg 2,65 € 2,35 € ncFemelles lourdes de 350 à 400 kg 2,55 € 2,35 € nc

Tendance : Vente toujours calme dans les mâles. Vente facile dans les femelles.

2010

2012

2011

1,90

2,16

2,42

2,68

2,94

3,20

Broutards, charolais mâle R moyen - Marché Bourg-en-Bresse

Bovins destinés à l’engraissement (prix au kg vif départ exploit.) Cotations Dijon 24/09/2012 au 30/09/2012

Mâles 6-12 mois E U R 250 kg - - -300 kg - 2,88 € -350 kg - 2,79 € 2,74 €400 kg - 2,74 € 2,67 €

Mâles 12-24 mois 450 kg 2,68 € 2,60 €

500 kg - 2,66 € 2,54 €

Femelles 6-12 mois 270 kg - 2,68 € 2,58 €

Femelles 12-24 mois 400 kg - 2,44 € 2,40 €

Tendance : Les sorties importantespèsent sur les cours desmâles jusqu’à 400 kg.

Gros bovins morts entrée abattoir (en euros/kg net) Cotations Bassin Centre-Est du 24/09/2012 au 30/09/2012

Jeunes Bovins E U= R= R- O+ 0= P+Etat engraissement 3Races à viande - 4,10 € - - Races mixte - 3,79 € 3,78 € 3,75 € 3,66 €Races lait - -

Bœufs E U= R= R- O+ 0= P+Etat engraissement 3Races à viande - - - - - - -Races mixte - - - - - 3,69 € -Races lait - - - - - - -

Vaches U= U- R+ O+ 0= P+ P=Etat engraissement 3Viande - 10 ans +350 kg 4,27 € 4,21 € 4,16 € - Charolaise - 10 ans +350 kg 4,26 € 4,21 € 4,16 €

Limousine -10 ans +350 kg - - 4,28 € Races mixte 3,66 € 3,60 €

Races lait 3,44 € 3,36 € 3,18 €

Génisses U= U- R+ R= 0= P+Etat engraissement 3Viande mixte lait 4,48 € 4,38 € 4,25 € 4,17 € - -Viande +350 kg 4,48 € 4,39 € 4,29 € 4,22 €

Tendance :

Bovins de boucherieL’activité commerciale est assez régulière face à lamodestie de l'offre. Les transactions sont normalessans plus, pour les bonnes femelles charolaises et li-mousines de qualité bouchère, avec des sorties justesuffisantes pour des besoins ciblés de la cheville tra-ditionnelle. Le placement est assez suivi pour les ré-formes allaitantes de choix secondaire correctementfinies avec des tarifs maintenus. En revanche, on noteun très net plafonnement de la demande dans les gé-nisses et vaches de conformation inférieure et enmanque de finition avec des tarifs revus à la baisse.Dans les réformes laitières, la puissance des grandsgroupes industriels impose de nouvelle baisse dansles vaches frisonnes et montbéliardes, ainsi que dansles taureaux de réformes. Dans les jeunes bovins, lamodestie de l’offre tend à stabiliser les prix. �

BroutardsLa tendance commerciale s’est dégradée dans le brou-tard export, avec un décalage entre l'offre saisonnièreet la demande export. La commercialisation est plus

difficile avec une dégradation des prix dans l'ensembledes mâles charolais. Cette tendance baissière est sur-tout ressentie dans les sujets de conformation ordinaireou dans les non-vaccinés. Les échanges sont réguliers avec cours stables pourles bonnes laitonnes vaccinées. En revanche, la com-mercialisation via le marché espagnol est plus calmeavec un repli des commandes. �

Veaux d’élevage et d’engraissementLe manque de place continue de peser sur le commercedes veaux Frisons. La tendance est en revanche à lastabilisation pour les montbéliards, mais le tri restesévère dans les sujets maigreux. En croisés laitiers ordinaires, le commerce s’avère trèssélectif. Dans les bons veaux destinés aux labels, leséchanges sont plus calmes mais faute d'offre suffisanteles charolais, limousins ou croisés bien conformés res-tent normalement valorisés.�

Tendances SEMAINE DU 1ER AU 5 OCTOBRE 2012

Jeunes bovins entrée abattoirs U= Race à viande

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 2012 29

N: Nominal; C: Camion; TC: Train Complet; P: Péniche; A: Acheteur; V: Vendeur; OA: Option Acheteur; OV: Option Ven-deur. BPMF: blé panifiable meunerie française. Tous les prix s’entendent en négoce (et non en culture), stadede gros, départ hors-taxe.BLÉ TENDRE RÉCOLTE 2012Départ Spécifications Échéance €/t ObservationsAube/Yonne meunier oct.-janv. 252 T CSud Côte-d’Or 76/220/11% 3 d’oct. 255 V CNord Côte-d’Or 76/220/11% 3 d’oct. 252 N CORGE DE MOUTURE RÉCOLTE 2012Départ Spécifications Échéance €/t ObservationsAube/Yonne 62-63 kg/hl oct.-janv 228 TCNord Côte d’Or 62-63 kg/hl inc. CSud Côte d’Or 62-63 kg/hl 3 d’oct. 225 à 227 V CAVOINE NOIRE RÉCOLTE 2012Départ Spécifications Échéance €/t ObservationsCôte d’Or/Haute Saône 50 kg/hl oct. 250 à255 V C selon départAube/Yonne 50-51 kg/hl - inc. CAVOINE BLANCHE RÉCOLTE 2012Départ Spécifications Échéance €/t ObservationsAube/Yonne 50-51 kg/hl - inc. CCôte d’Or/Haute Saône 50 kg/hl - inc. CTRITICALE RÉCOLTE 2012Départ Spécifications Échéance €/t ObservationsCôte d’Or/Haute Saône 68-70 kg/hl oct.-déc. 255 VCSEIGLE FOURRAGER RÉCOLTE 2012Départ Spécifications Échéance €/t ObservationsCôte-d’Or/Haute Saône - - inc. CMAÏS RÉCOLTE 2012Départ Spécifications Échéance €/t ObservationsAube/Yonne - oct.-déc. 245 N CSud Côte-d’Or/Saône-et-Loire 3 d’oct. 230 T C

Céréales

Fr u i t s e t l é g u m e s

Cours&MarchésVeaux Porcins

OvinsSicafome (prix moyen au kg vif) Marché de Moulins-Engilbert du 24/09

Agneaux (895) E (mini-maxi) U (mini-maxi) R (mini-maxi)Gras (32-38 kg) - 2,77-3,19 2,60-2,94Gras (38-44 kg) - 2,80-3,16 2,45-2,92 Gras (+44 kg) - 2,57-3,09 2,44-2,56Gras (+50 kg) - 2,23-2,76 -Laitons (32-38 kg) - - -Laitons (38-44 kg) - - - Laitons (+44 kg) - - -Brebis (129) U (mini-maxi) R (mini-maxi) O (mini-maxi)(-60 kg) 53 à 57€ 0,90-0,94 0,30-0,74(+60 kg) 65-107€ 1,03-1,50 -DiversBéliers(8) 90 à 121€ 1,07-1,64 -Agneaux maigres 53 à 113€ 2,31-2,97Chèvres 11 à 30€Boucs 23 à 30€

Vente rapide et totale.Cours fermes à haussiers danstoutes les catégories d’agneauxet de brebis.L’approche de la fête de l’Aïd ElKebir stimule la demande enagneaux mâles, mais profite éga-lement aux bonnes femelles.

Prochain marché :Les lundis 8, 15 et 22 octobre,aux horaires habituels.

(prix moyens, kg hors taxe, entrée abattoir) Cotations FranceAgriMer du 24/09 au 30/09/12 Poulains Chevaux légers Chevaux lourds Export kg vif

Extra 2,62 € 2,45 € 1,57 € –Bons 2,32 € 1,97 € –

Equins

Veaux de boucherie (kg net entrée abattoir) Cotation nationale FranceAgriMer du 26/09 au 02/10/12

Cat. Blanc Rose clair Rose RougeE 8,64 € - - -U 7,90 € 7,27 € 5,86 € - O 6,07 € 5,86 € 4,75 € -

Jeunes veaux (prix mini-maxi en euros) Marchés régionaux du 01/10 au 07/10/12

Apport Mâles Femelles Mâles Laitiers Croisement Croisement Montbelliards St-Laurent-de-Chamousset(veau d’engraissement 4-5 sem) 125 360-610 € 335-455 € 200-275 € - St-Etienne (veau de 10 j à 4 semaines - Mixte - Viande) 230-310 € 210-270 € St-Etienne (veau 45 à 50 kg) - - - 130-150 € 50-80 €Bourg-en-Bresse(veau 45-50 kg engrais) 897 - - 80-140 € 40-60 €

2010

2011

2012

5,00

5,26

5,52

5,78

6,04

6,30 Veaux rose clair 0 - Cotations FranceAgriMer

(prix moyens, kg HT, entrée abattoir) Cotations Sud-Est FranceAgriMer du 24/09 au 30/09/12 Poids U R OCouvert 13-16 kg 6,61 € 6,34 € 5,75 €Couvert 16-19 kg 6,43 € 6,20 € 5,58 €Gras 13-16 kg 4,68 € 4,56 € 4,18 €

Gras 16-19 kg 4,51 € 4,24 € 3,96 €

(prix moyens, kg HT, entrée abattoir)

Cotations nationales FranceAgriMer du 24/09 au 30/09/12Prix moyen pondéré des brebis Moyenne agneaux Rungis Prix moyen pondéré des agneaux

2,33 € 6,51 € 6,30 €

2010

2011

2012

5,30

5,55

5,80

6,05

6,30

6,55

6,80

7,05

7,30

Poules de réformes Sud-Est ** (prix départ élevage €/kg) Cotations semaine 38 à 40Nombre d’opérateurs consultés : 10 * prix définitifs ** prix provisoires *** réformes prix non encore fixé

Semaine d’abattage Nombre Nombre de Prix moyen Prix mininum prix maximum Nombre de d’opérateurs poules vendues(1) en €/kg(2) en €/kg en €/kg réponses

38/2012 1 70 000 contrat - - 1

39/2012 0 0 - - - 0

40/2012 0 0 - - - 0

Bourg-en-Bresse du 26 septembre 2012

Animaux de basse-cour (volaille vivante) :Volailles à bouillir : . . . . . . . . . . . . . . 5,00 à 5,50 euros/pièceCanards de Barbarie mâles : . . . . . . 7,80 à 8,00 euros/pièceCanards de Barbarie femelles : . . . . 6,40 à 6,90 euros/piècePigeons : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,20 à 6,50 euros/pairePintades : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,50 à 8,00 euros/pièceAnimaux de basse-cour (prix au kg vif) :Poulets de Bresse (appellation contrôlée) : 3,80 à 4,00 au kg vifLapins : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,00 à 5,20 au kg vif

(1) Nombre total de poules de réforme dont la vente nous a été communiquée, y compris celles vendues sur contrat moyen ou long terme(2) Prix moyen négocié à la semaine, pondéré par le nombre de poules vendues concernées.(3) Départ vers abattoirs régionaux - (4) Exportation - (5) Poules PA

Foin de Crau(euros/ tonne HT - Hors transport)Récolte 2012

Petites Grossesballes balles

1ère coupe 240 € 190-200 € 2e coupe 240 € 190-200 €3e coupe 220-230 € 180-190 €

Porcs charcutiers cadran de Plérin (9 873 porcs présentés) Cotations du lundi 1/10/2012

prix moyen (sur une base de 56 TMP) : 1,724 euros

Porcs abattus en Rhône-Alpes Cotations FranceAgriMer du 21/09 au 27/09/12

1,96 €/kg/carcasse euros

2011

2012

2010

Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin1,00

1,08

1,16

1,24

1,321,40

1,48

1,56

1,64

1,72

1,80

Plérin du lundi

Volailles

Sicagemac (prix au kg vif) Marché de Corbigny du 1er/10Ovins : 382 Prix moy. (animal) Prix moy. (kg)Agneaux gras (-44 kg) 90-130 € 2,50 - 3,26 €Agneaux gras (+44 kg) 100-149 € 2,27 - 3,09 €Agneaux maigres 65-90 € 2,10 - 2,57 €Brebis 15-88 € 0,36-1,22 €

Commerce actif en agneaux, tarifs enhausse à l’approche de la fête de l’Aïd.En brebis, les animaux âgés et tropmaigres sont moins recherchés, tarifsstables pour les sujets de bonne qua-lité.Prochain marché ovins le lundi 8octobre aux horaires habituels.

Agneau moyenne nationale

(prix tous stades poids 100 kg) Cotations du 2/10/2012 Lyon Avignon-Cavaillon RungisAil blanc sec France cat I sac 5 kg 3,20 € - 3,20 €Aubergine longue-violette France cat I 1,40 € - -Carotte France cat I colis 12 kg 0,67 € - 0,65 €Céleri rave France 0,75 € - 0,80 €Concombre France cat I 400-500 g colis de 12 (les 12 pièces) 0,45 € - -Courgette verte France cat I 14-21 cm plateau 1,05 € 1,30 € 1,05 €Endive France extra colis 5kg 1,40 € 1,80 € 1,90 €Epinard France cat I 1,40 € - 1,30 €Haricot vert France ramassé machine cat I fin 1,60 € - 1,30 €Laitue batavia blonde France cat I colis de 12 (la pièce) 0,45 € 0,63 € -Laitue feuille de chêne rouge France cat I colis de 12 (la pièce) 0,55 € - -Mache coquille France barq. 150 g (les 150 g) 0,88 € - 0,85 €Noix Lara fraîche cat I + 32 mm sac 5 kg 2,50 € - -Persil frisé France 1,90 € - 1,50 €Poire Williams France cat I 65-70 mm 1,15 € - 1,20 €Poireau France cat I plateau 5 kg 1,15 € 1,35 € 1,00 €Pomme Gala France 136/180 g caisse litée 0,85 € - 0,95 €Pomme Gala France 170/220 g caisse litée 1,00 € - -Pomme Golden France 136/180 g caisse litée 0,80 € 1,25 € 0,85 €Pomme Golden France 170/220 g caisse litée 1,00 € 1,45 € 0,95 €P de terre Agata France lavée cat.I 50-75mm sac 10 kg 0,40 € 0,75 € -P de terre chair ferme Charlotte France cat I carton 12,5 kg 0,78 € - 0,72 €Potiron Muscade France 0,50 € - 0,50 €Radis demi-long France (la botte) 0,50 € - -Raisin Lavallée France cat I plateau 1,40 € 1,50 € 1,50 €Tomate ronde France cat I 57-67 mm 1,10 € - 1,05 €Tomate ronde France cat I 67-82 mm 1,10 € 1,47 € 1,35 €

� Tracteurs� Matériels de travail du sol� Matériels de récolte� Matériels de traitement� Matériels arbo-viti� Matériels de distribution� Matériels d’épandage� Matériels d’irrigation� Matériels forestiers� Matériels travaux publics� Matériels de cave� Matériels de manutention� Matériels de station� Matériels de taille� Materiels agricoles divers�Véhicules utilitaires� Véhicules tourisme�Ventes/achats de récoltes� Cultures sous abris � Plants/pépinières/Droits à produire

� Bâtiments professionnels� Propriétés achat/ventes� Terrains� Locations agricoles� Locations autres� Offres d’emplois� Demandes d’emplois� Propositions commerciales� Offres de service� Mariage-rencontres� Divers� Animaux divers� Bovins� Caprins� Ovins� Porcins� Equins� Volailles/Lapins� Chiens� Chasse/gibier

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Les offres d’emploi de l’AM008824 - BAS-RHINVENDEUR CONSEIL CONFIRMÉ EN PRODUITS BIOLOGIQUES H/F Enseigne historique de distribution de produits biologiques et écologiques. Sera chargé d’accueillir, de conseiller les clients et de vendre les produits du magasin. BAC souhaité avec au moins 2 ans d’expé-rience. Très bonne connaissance indisp. de la gamme de produits bio et de cos-métiques. CDI. Travail le samedi. Grande amplitude horaire (entre 7h et 20h30). 1300-1500 € net selon profi l + part. à com-plémentaire santé.AM008768 - JURASALARIE POLYVALENT AGRICOLE H/F Groupement d’employeurs. Traite, soins aux animaux, conduite. Bon contact avec les animaux, polyvalence et autonomie. Formation et expérience agricole exigées. CDI temps plein annualisé avec période d’essai. Salaire selon compétences et grille salariale convention collective. Déplace-ments remboursés. Poste à pourvoir dès que possible.AM008759 - COTE D’ORSALARIE AGRICOLE POLYCULTURE/ELEVAGE H/F Pour exploitation de polyculture et d’éle-vage charolais. Vous serez chargé de réa-liser : 1) l’ensemble des travaux liés aux troupeaux : vêlages, alimentation, fenai-son, etc... 2) l’ensemble des travaux liés aux céréales : Labour et semis. Formation agricole et expérience souhaitées. Débu-tant accepté. Personne dynamique, res-ponsable et autonome. CDI à temps plein. Salaire à négocier selon compétences.AM008704 - SAONE ET LOIREASSISTANT COMMERCIAL H/F Société basée en Bourgogne. Sous la responsabilité du responsable de l’admi-nistration des ventes : vous gérerez les commandes, les livraisons, la facturation, les tarifs ainsi que la prospection télépho-nique et les Mailings. Niveau BTS Mini-mum. Expérience professionnelle dans une fonction similaire. Anglais Exigé. CDI.AM008703 - COTE D’ORCONSEILLER SPECIALISE ENPRODUCTION BOVINS ALLAITANTS H/F OPA. Conseiller les éleveurs sur la conduite de la production animale. Participer aux programmes d’expérimentations. Parti-ciper aux actions collectives d’animation et de développement. Collaborer avec les partenaires concernés par cette produc-tion. Ingénieur agro/agri. Aptitude au tra-vail d’équipe. Permis B. CDI avec période d’essai de 4 mois. Salaire selon grille. A pourvoir rapidement.AM008273 - NIEVREVACATAIRE CONTROLES POLICEDE L’EAU H/F Pour administration d’état. Vous serez chargé d’effectuer des contrôles Police de l’eau au titre de la directive nitrate et conditionnalité PAC dans les exploita-tions agricoles. BTS ACSE, PV, PA. Licence professionnelle. Bon niveau en agrono-mie (fertilisation). Bonne connaissance du monde agricole. Permis B (travail de terrain). Bon contact et bon relationnel. Travail en autonomie et en équipe. CDD 2,5 mois du 15/10 au 31/12/2012. Rému-nération SMIC. Véhicule de service pour les contrôles.

AM008716 - JURARESPONSABLE D’EQUIPE «PERFOR-MANCES DES EXPLOITATIONS» H/F OPA. Superviser/coordonner l’équipe du Domaine d’Activité Stratégique : «amélio-rer les performances des exploitations». Organiser/contrôler la réalisation des ob-jectifs fi xés à l’équipe et au DAS. Apporter sa contribution d’expert dans les dossiers d’intérêt général. Membre du groupe de travail Cadres. Connaissance en agricul-ture et son environnement. BAC+5 et/ou exp. CDI. Véhicule.AM008832 - NIEVREDIRECTEUR TECHNIQUE H/F Assoc. chargée de la sélection et de la pro-motion d’une race bovine. Sous la supervi-sion hiérarchique du Directeur : Participer à la construction et à la mise en place de la stratégie de la structure en proposant des axes de développement technique et en contribuant à fédérer l’ensemble des animateurs raciaux autour de la ligne directrice du CA. Proposer/mettre en place des études et projets techniques sur la race, sur son développement, son extension et la traduction du travail en génétique menée par les éleveurs dans les données raciales. Conduire les acti-vités de recherche indispensables à la poursuite du dvlpmt. de la race charolaise (recherche génomique, projet d’améliora-tion génétique..). Assurer l’interface entre éleveurs et organismes de recherche. Management des animateurs. Ingénieur grande école, 3ème cycle apprécié. 5 à 10 ans d’exp. en génétique (recherche, ges-tion de projet) et management d’équipe. Maîtrise parfaite des outils informatiques. CDI 35H. Dès que possible.AM008725 - SAÔNE ET LOIREINSPECTEUR AGRO-INDUSTRIE H/F Sté de certifi cation. Vous réalisez des contrôles en exploitations agricoles et industries agro-alimentaires. BTS agricole ou agro-alimentaire. Exp. de 2 à 3 ans en PA (production laitière et sa transforma-tion). Connaissance des démarches qua-lité. Compétence en bureautique (traite-ment de texte, tableur, intranet…). Sens du contact. Permis B indispensable. CDD de 8 mois. Déplacements quotidiens à prévoir en Bourgogne et Franche Comté.AM008830 - FRANCHE-COMTETECHNICO COMMERCIAL ALIMENT DU BETAIL H/F Pour groupe de distribution agricole à fort potentiel. Votre mission. Vous : Serez chargé de renforcer l’équipe existante. Serez responsable d’un portefeuille de ventes d’aliments du bétail et de services auprès d’agriculteurs, clients et prospects, d’un secteur dynamique et concentré. Serez le relais et l’ambassadeur de l’entre-prise auprès des clients et prospects. Serez le maître d’oeuvre de l’application de la politique commerciale de l’entreprise, en ligne avec la stratégie défi nie en amont. BTS PA/ACSE, très proche du monde ani-mal. Fortes capacités commerciales ou fort potentiel commercial. Expérience de 0 à 3 ans. Sens du relationnel avec la clientèle, sens des responsabilités. Goût des défi s commerciaux : motivé, sens du résultat. Rigoureu • CDI. Entrée dès ac-cord. Rémunération en fonction du profi l. Formation, véhicule, micro-ordinateur et téléphone portable fournis.

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57 - Vends brebis Est Mérinos pré-sumées pleines, agnelage fin 2012.

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69 - Vend 30 chèvres + 1 bouc cha-moises terme mi février cause ces-sation.

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� 03 80 97 37 4606 88 96 09 82

42 - Vds lot 33 chevrettes Saanennée 02/12 indem Caev troupeau1150 l, cl, capgene

� 06 16 52 16 50

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� 06 80 54 90 32

26 - Vds lot Mérinos 14 brebis 2 à 4ans, 10 agnelles antenaises, 1 bélier+ bois sur pied

� 06 61 87 46 54

58 - VENDS agnelles, agneaux et an-tenais, reproducteurs non inscrits,BO. (réf. 4006)

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71 - Vds béliers antenais charollais,bonne V L. Gaec Baugy, Issy-L’Evêque.

� 06 83 36 42 4006 77 09 68 07

74 - Achète agneaux gras ou maigres,brebis pleines ou suitées, réformes,paiement comptant.

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Équin38 - Cause cessation vends au choix: ânesses suitées, mâle, ânon etjeunes ânesses, bas prix.

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89 - Bourrellier effectue toutes ré-parations et fabrications pour harnaispour chevaux et ânes (réf. 4004)

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Chien07 - Particulier vends chiens typeTeckel à poil dur né 15 07 2012 n° ta-touage de la mère 2GHF 999 deschiots

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� 03 80 96 22 89

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69 - Vend chiots Beauceron nés le24/08/2012. Mère Lof :250269602757202.

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Divers

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Earl L. PACQUETEarl PAPONNEAUBONAY - 58240 Langeron

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MAUBOUX - 58240 Livry03 86 37 24 14 / 06 87 70 13 84

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Nombreux reproducteurs mâles et femelles, 20 taureaux 18 mois et génisses pleines

ÉLEVAGE BOVINS CHAROLAIS HBC

PORTES OUVERTES Les 5, 6 et 7 octobre

PORTES OUVERTES6 & 7 OCTOBRE

Château-Gaillard - 58800 EPIRY03 86 22 43 36 - 06 82 51 97 32

Veaux et taureaux 18 mois

HBC, TGS, IBRA

Earl GUILLIEN

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12 & 13 octobre 2012��,) �,.����%'#*��- �,.�� �$2�&&1 �

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Les éleveurs du G.E.R.C.E.L.A. ont le plaisir de vous annoncer l’organisation de leur grande journée :

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Mercredi 10 octobre à 14hà la ferme du Marault à Magny-cours 58470

Exposition des animaux et vente amiable à partir de 9h.(catalogue sur simple appel au 03 86 58 16 03 ou 03 86 21 08 60),

ou par mail : gercela@orange.fr

Retrouvez la liste des animaux présents à la vente aux enchères sur notre site www.gercela.com

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50èmeAnniversaire

Journées Portes Ouvertesau Gaec ROUBE Père et Fils

Ferme de Noulot - 58 470 MAGNY COURS

les 12 et 13 octobre 201265 veaux de l'année et taureaux de 18 mois

Tel. 03 86 58 15 80 - 06 72 77 44 76Accueil convivial (pot; buffet...)

12-13 OCTOBRE2012

Hall des Expositionsà GUEUGNON

12-13 O12-13 O12-13 O12-13 O12-13 O12-13 O12-13 O12-13 O12-13 O12-13 O12-13 OCTCTCTCTOOBBRERERERE20122012201220122012201220122012

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Il a été constitué une SARL ayant les carac-téristiques suivantes : Dénomination: Cocoon Spa Capital: 1500 euros Siège social : 11 rue pierre guidot, 21200BeauneObjet: Vente de spas et produits affiliés.Durée: 99 ans Gérants: M. Lomberget Romain, 1a rue desalouettes, 21200 Beaune, et Mme ClaudineBoris, 35 rue de Strasbourg, 71100 ChalonSur Saône.Immatriculation au RCS de Dijon

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Additif à l’annonce légale parue le 10 août2012 dans Terres de Bourgogne (21)Il y a lieu d’ajouter et ce, en remplacementdes précédents Commissaires aux Comptesdu fait de l’expiration de leur mandat, à savoir:‚Cabinet Battistini Mazars, domicilié 5 Avenuede la Découverte‚ Parc Technologique 21065Dijon,en qualité de Commissaire aux Comptes titu-laireMonsieur Michel Muller, domicilié 1 Rue Ber-nard Palissy ‚àí 25009 Besançon, Commis-saire aux Comptes suppléant.Pour avis, le Président

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Société à responsabilité limitéeau capital de 1.000 euros

Siège social : 6, rue Paul Cabet21 000 Dijon

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Par un procès-verbal des décisions de l’as-socié unique du 20 décembre 2011 statuantconformément à l’article L. 223-42 du Codede commerce, il a été décidé de ne pas dis-soudre la Société. Mention au RCS de Dijon.

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L’AGE du 22/06/2012 a décidé de transférerle siège social de la société 11, rue AlexandreCabanel, 75015 Paris, à compter du22/06/2012Radiation au RCS de Dijon et réimmatricu-lation au RCS de Paris

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Aux termes d’une assemblée générale extra-ordinaire en date du 01/09/2012, la collectivitédes associés a transféré le siège social au 12chemin de Saint Maurice, 21610 MontignyMornay La Villeneuve sur Vingeanne.Pour avis, la gérance

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SARL au capital de 11000 €Siège social :

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L’AGE du 01/10/2012 a décidé de transférerle siège social de la société Rue Saint Roch,21500 Montbard, à compter du 01/11/2012.Mention au RCS de Dijon

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Commune de Nevers (Nièvre)

Un appartement Type F4 une chambre indé-pendante et un cabanon

Ü DÉMISSION« 4 rue Albert Thomas »Le Mardi 30 Octobre 2012 à 10H30Au Tribunal de Grande Instance de NeversPalais de Justice -Place du Palais, NeversDes biens et droits immobiliers suivants: Commune de Nevers (Nièvre)Dans un ensemble immobilier sis 4 rueAlbert Thomas à NeversCadastré :Section CL n°0111 « lieudit 4 rue Albert Tho-mas » pour 6 a 92 ca ayant fait l’objet d’unétat descriptif et règlement de copropriétépar acte dressé par M° SAVIGNAT, notaire àNevers en date du 8 juin 1967 publié à laConservation des Hypothèques de NEVERSle 28 juillet 1967 Volume 3825 n°6.Et d’unacte modificatif de M° THOMAS notaire àNEVERS le 1 mars 1984 publié à la Conser-vation des Hypothèques de NEVERS le 22mars 1984 Volume 6725 n°20Savoir :Le lot numéro Dix (10)Un cabanon situé derrière le bâtiment, le qua-trième en partant du passage desservant lacourLe lot numéro Douze(12)Un appartement situé au premier étage, àgauche , face au bâtiment, soit à droite del’escalier conduisant à l’étage, comprenant :Entrèe cuisine, WC, salle de bains , salon,séjour, deux chambresEt le deux cent/ millièmes (200/1000 èmes)des parties communes générales de l’immeu-bleLe lot numéro Treize (13)Au premier étage, une chambre sur rueEt les cinquante /millièmes (50/1000èmes)des parties communes générales de l’immeu-blesur la mise à prix de : 10 000 ,00€Toute personne intéressée peut consulterle Cahier des Conditions de la vente, auGreffe du juge de l’Exécution au Tribunalde Grande Instance de Nevers, ou au cabi-net de l’Avocat du créancier poursuivantM° Antoine MACQUART-MOULINLes enchères ne peuvent être portées quepar le ministère d’un Avocat inscrit au Barreaude NeversLa visite est prévue le Mercredi 17 octobre2012 à 14h sur place par la SCP «L.G.W» 2 Avenue Saint-Just 58005 Nevers cedex(Tél : 03.86.59.73.40.).Antoine MACQUART-MOULIN

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TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 2012 33Annonces Légales

CÔTE D’OR

ENTREPRISE ROGERMARTIN

Société par actions simplifiéeau capital de 3.080.000 euros

Siège social : 4 avenue Jean Bertin Parc Technologique

21000 Dijon391 338 449 RCS Dijon

Par un procès-verbal de l’associée unique du17 septembre 2012, il a été décidé d’étendre,à compter de ce jour, l’objet social de laSociété aux activités de : transport de mar-chandises par la route, la traction routière,la location de véhicules et toutes autres opé-rations similaires. L’article 2 des statuts a étémodifié en conséquence.Mention au RCS de Dijon.

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N.F.I. IMMOBILIER

EURL au capital de 7700 €Siège social :

14 route de Gray21490 Varois-et-Chaignot428 104 202 RCS de Dijon

L’AGE du 17/09/2012 a décidé de transférerle siège social de la société 1 bis rue GeorgesLavier, 21000 Dijon, à compter du01/09/2012, - Modifier l’objet de la société en ajoutant lesactivités suivantes : Réalisation de travauxde maçonnerie et rénovationMention au RCS de Dijon

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CARFI

Société Anonyme à Directoireet Conseil de Surveillance

Au capital de 3 202 000 EurosSiège social : 10 Rue Docteur Quignard,

21000 DijonR.C.S Dijon B 380 810 382

L’Assemblée Générale Ordinaire du27/06/2012 a constaté que le mandat demembres du Conseil de Surveillance deMadame Armelle Carminati-Rabasse et deMonsieur Christophe Carminati, sont arrivésà leur terme. Ils n’ont pas été renouvelés dansleurs fonctions.

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Aux termes d’un acte SSP en date du 19 sep-tembre 2012 il a été constitué une sociétéDénomination sociale :IZEM TRANSPORTSiège social : 1 Rue des Marconnets, 21200BeauneForme : SARLSigle : izem trCapital : 3000 €Objet social : transport public routier de mar-chandise avec des véhicules inférieurs a 3t5Gérance : Monsieur mohamed AZIZI, 1 ruedes marconnets, 21200 BeauneDurée : 2 ans à compter de son immatricu-lation au RCS de Dijon

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SAFER DE CÔTE D’ORAppel à CandidaturesLa SAFER Bourgogne Franche Comté(département 21) se propose, sans enga-gement de sa part, d’attribuer par rétro-cession, échange ou substitution tout oupartie des biens suivants :BAULME-LA-ROCHE: Parcelles ennature de lande et bois 1 ha 87 a 86 ca- Chopin: C-259-265-266-267 ZB-6-7 L’ETANG-VERGY: Vigne AOC HautesCôtes de Nuits6 a 93 ca - Aux echalles: ZD-35 GEVREY-CHAMBERTIN: Vigne AOCGevrey Chambertin8 a 61 ca - Aux etelois: BP-184[F1]-184[F2]-215[183] BARD-LES-EPOISSES: Parcelles ennature de pré2 ha 38 a 55 ca - Les grands pres: ZE-

51[12]-52[12]-53[12] Pour les dossiers ci-dessus, l’objectif estle maintien de l’exploitant sur les parcellesBEAUNE: Parcelles en nature de terre7 ha 24 a 00 ca - Les gros pres: ZD-29(*)- Terre noire: ZC-64 LEVERNOIS: Parcelle en nature de terre1 ha 16 a 80 ca - Les terres noires: ZA-13 Les personnes intéressées devront mani-fester leur candidature par écrit au plustard le 22/10/2012 à Safer BourgogneFranche Comté, 11 Rue François Mitter-rand 21850 Saint-Apollinaire , Tél.: 0380 78 99 89 où des compléments d’infor-mation pourront être obtenus.

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TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201234 Annonces Légales

Par acte SSP du 21/09/2012, il a été constituéune SARL ayant les caractéristiques sui-vantes:Dénomination: PLAQUISTE FORMObjet social: Réalisation de plâtrerie, cloi-sonnement et faux plafonds à base de plâtre.Cette activité comprend les travaux acces-soires ou complémentaires de menuiseriesintégrées aux cloisons, doublage thermiqueou acoustique intérieur. Réalisation, y comprisleurs revêtements et menuiseries, d’isolationthermique de parois, sols, plafonds et com-bles de tous ouvrages. Réalisation de par-quets collés ou flottants, de revêtements sou-ples, avec ou sans support textile, en tousmatériaux plastiques, caoutchouc et produitssimilaires, ou en bois (feuille de plaquage surkraft ou sur textile, plaquage collé ou contre-plaqué mince collé) ou tout autre relevantdes mêmes technique de mise en œuvre.Réalisation de peinture y compris les revê-tements plastiques épais ou semi épais (RPEet RSE), de ravalement en peinture ou parnettoyage, de pose de revêtements souples,textiles, plastiques ou assimilés sur surfaceshorizontales et verticales. Cette activité com-prend les travaux accessoires ou complé-mentaires de menuiseries, revêtementsfaïences, nettoyage, isolation acoustique etthermique par l’intérieur et par l’extérieur.Siège social: 1 Ruelle du Temple 58400Varennes Les NarcyCapital: 2 000 €Durée: 99 ans à compter de son immatricu-lation au RCS de NeversGérance: M. Boulet Arnaud demeurant 1Ruelle du Temple 58400 Varennes les Narcy.La société sera immatriculée au RCS deNevers.Pour avis et mention, la gérance.

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Par acte SSP du 18/09/2012, il a été constituéune SARL ayant les caractéristiques sui-vantes:Dénomination : B2FObjet social : Location de biens immobiliers,vente d’énergie d’origine photovoltaïque etrenouvelable, acquisition, propriété, mise envaleur, transformation, construction, amé-nagement, administration, aliénation, etexploitation par bail, location ou autrement,de tous biens et droits immobiliers, tous bienset droits pouvant constituer l’accessoire, l’an-nexe, ou le complément desdits biens et droitsimmobiliers. Siège social : La Gare, 58320 Pougues lesEauxCapital : 2 000 €Durée : 99 ans à compter de son immatri-culation au RCS de NeversGérance : M. Fayol Lionel demeurant LesPetites Maisons 18140 Herry.Clause d’agrément : Cession libre entreassociés. Soumise à agrément dans les autrescas. La société sera immatriculée au RCS deNevers.Pour avis et mention, la gérance.

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Avis est donné de la constitution d’une EURL:« FINEX LOGISTICS » au capital de 5.000 €.Siège social Société : 28 rue des Montôt,58000 NeversObjet : Transport de marchandise, Durée :99 ansImmatriculation : au RCS de Nevers.Associé unique : SARL FINEX ECO BATI-MENTGérance : M. Lagrib demeurant 28 rue desMontôt 58000 Nevers, nommé pour unedurée indéterminée.Pour avis,

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Avis de constitution de la SARL :Dénomination :LES 100 CIELSCapital social :500 eurosSiège social :7 place Saint Sébastien, 58000NeversObjet : Vente de produits naturels et non ali-mentaires et d’objets artisanauxGérant : Mr Boujlilat Badardin,10 rue du 14 Juillet, 58000 NeversDurée : 99 ans

La société sera immatriculée au Registre duCommerce et des Sociétés de Nevers.

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Société d’Avocat Gilbert MARTIN14, rue Georges Dufaud

58000 Nevers

Avis est donné de la constitution, pour unedurée de 99 années, d’une SARL en coursd’immatriculation au R.C.S. de Nevers,dénommée JULYS, au capital de 5.000 €,ayant pour objet la vente de presse, librairie,papeterie, bimbeloterie, confiserie, jeux dehasard. Le siège social est Galerie Marchandedu Centre Commercial, route de Fourcham-bault, 58180 Marzy. Le gérant est M. HervéMinchin, dt 17 rue de la Presle, 18150 LaGuerche sur l’Aubois.Pour avis,

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Par acte SSP du 28/09/2012, il a été constituéune EURL ayant les caractéristiques sui-vantes: Dénomination : EURL DE BEAUMONTObjet social : Hygiène et traitement de l’eauen agro-alimentaire, nutrition spécialisé etsuppléments pour animaux d’élevage Siège social : Les Ponts de Beaumonts,58700 La Celle sur NièvreCapital : 500 €Durée : 30 ansGérance : M. Martin René Jean-Marc, demeu-rant Les Ponts de Beaumonts, 58700 La Cellesur Nièvre,Immatriculation au RCS de Nevers

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Aux termes d’un acte SSP en date du 28 sep-tembre 2012 il a été constitué une sociétéDénomination sociale : SELURL PHARMA-CIE BAILLYSiège social : 15 rue Jean Jaurès, 58450Neuvy sur LoireForme : SELARLNom commercial : PHARMACIE BAILLYCapital : 50000 €Objet social : l’exercice de la profession depharmacie d’officine (R.5125-14 du code dela santé publique) par l’intermédiaire de sesassociés ou de certains d’entre euxGérance : Madame Clothilde BAILLY, Linière,45420 ThouDurée : 99 ans à compter de son immatri-culation au RCS de Nevers

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MEDICAVET1 rue Louis Pasteur

58000 Sermoise

Assemblée Générale Ordinaire et AssembléeGénérale Extraordinaire du vendredi 19 octobre

2012, 11 H00 à la Ferme du Marault,58470 Magny Cours.

Ordre du jour Assemblée Générale Ordi-naire- Rapport du Conseil d’Administration surles affaires sociales de la Société pendantl’exercice clos le 30 avril 2012 et rapport ducommissaire aux comptes sur les comptesannuels de l’exercice, et rapport spécial ducommissaire aux comptes sur les conven-tions visées à l’article L.223-38 du code ducommerce.- Approbation des comptes de l’exercice closle 30 avril 2012.- Approbation des conventions- Quitus aux administrateurs.- Affectation des résultats.- Dans le cadre statutaire du renouvellementdu 1/6e chaque année du Conseil d’Adminis-tration, renouvellement du poste d’adminis-trateur de MM Thierry Simonneau et ArnaudMisier dont le mandat prend fin avec cetexercice.

- Pouvoirs pour l’accomplissement des for-malités.- Questions diverses.Ordre du jour Assemblée Générale Extra-ordinaire - Augmentation de capital social réservée auxsalariés Alexandre AnierDirecteur

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SARL LES SERRESDES COTTEREAUX

81 Rue Jean Monnet58200 Cosne Cours sur Loire

R.C.S. Nevers - 485.278.220 le 13/12/2005

DissolutionSuivant délibération d’assemblée généraleextraordinaire en date du 17 septembre 2012,il est décidé la dissolution de La SARL LesSerres des Cottereaux à compter du 30 Sep-tembre 2012 et sa mise en liquidation amia-ble.Mrs Petit Gérard et Pierre-Henri, domiciliés81 Rue Jean Monnet, 58200 Cosne Courssur Loire, quittent leurs fonctions de gérants.M. Petit Pierre-Henri est nommé liquidateur.Il dispose des pouvoirs les plus étendus pourles opérations de liquidation.Correspondance adressée au siège de la liqui-dation fixé à l’adresse du siège.Dépôt au Greffe du Tribunal de Commercede NeversPour avis, le liquidateur

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FIDALSociété d’avocats

8 avenue du Général de Gaulle03700 Bellerive sur Allier

CEME REGION BOURGOGNE

Société par Actions Simplifiée au capital de 39.600 €

Siège social : Les Petits Champs,Lot n°9, ZI, Route de Decize

58160 Imphy651 880 361 R.C.S. Nevers

SIRET 65188036100043

DissolutionAux termes d’un projet de fusion en date du29 juin 2012,l’associée unique de la sociétéCEME REGION BOURGOGNE, la sociétéCEME, Société par Actions Simplifiée au capi-tal de 385.200 euros, dont le siège social està Avermes (03) ZA «Les Petits Vernats »immatriculée au R.C.S. de Cusset sous lenuméro 778 120 097 - SIRET77812009700085, approuvé le projet defusion avec la société CEME, les apports effec-tués ainsi que leur évaluation.Aucune opposition n’ayant été régulariséependant le délai d’un mois à compter du 24juillet 2012, date de la publication au BODACCdu projet du traité de fusion, la fusion estdevenue définitive à compter du 13 septem-bre 2012.La société CEME étant propriétaire de la tota-lité des actions de la société absorbée depuisune date antérieure à celle du dépôt du projetde fusion au Greffe du Tribunal de Commercede Cusset et de Nevers, la fusion n’a pasentraîné d’augmentation de capital et lasociété absorbée a du seul fait de la réalisationdéfinitive de ladite fusion, été immédiatementdissoute sans liquidation.Pour avis

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D.V.T.P

Société à Responsabilité Limitéeau capital de 5 000 €

Siège social: 7, chemin de la Motte 58300 Devay

532 431 434 RCS Nevers

L’ associé unique a, par décision en date du20/09/2012, approuvé le compte définitif deliquidation et constaté la clôture de liquidationà compter du 31/08/2012. Les comptes deliquidation seront déposés au Greffe du Tri-bunal de Commerce de Nevers en annexe auRCS.

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EURL TALON BAPTISTE

au capital de 3 000,00 €EURL en liquidation

Siège social : rue du Flûteux58210 Marcy

RCS Nevers 520 809 328

Les associés ont décidé la dissolution anti-cipée à compter du 01 Octobre 2012 et samise en liquidation.L’assemblée générale susvisée a nommécomme liquidateur, Mr Talon Baptiste, demeu-rant rue Flûteux à Marcy 58210 avec les pou-voirs les plus étendus pour réaliser les opé-rations de liquidation et parvenir à la clôturede celle-ci.Le siège de la liquidation est ainsi fixé chezMr Talon Baptiste, demeurant rue du Flûteuxà Marcy 58210, adresse à laquelle toutes cor-respondances devront être envoyées, acteset documents relatifs à la liquidation devrontêtre notifiés.

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L’EURL Marzak au cap. de 500 € sis, 37,boulevard Maréchal Juin 58000 Nevers dontle Siret est le 534 278 916 00018L’AGE du 20/09/2012 a décidé la dissolutionde la société et sa mise en liquidation amiableà compter du même jour, est nommé en qua-lité de Liquidateur M Ahemad Marzak l’associéunique de l’EURL Marzak et fixé le siège dela liquidation à son domicilie 12 rue Père deFoucault 58000 NeversLa Société sera radiée du registre du com-merce et des sociétés de NeversLe liquidateur

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Société d’Avocats12 rue Lamartine

58000 Nevers

LAVAGE AUTO CHAULOT

SARL en liquidationau capital de 20 000 €

15 Boulevard du Grand Pré des Bordes58000 Nevers

RCS Nevers 524 646 023

Assemblée Générale Extraordinaire du21/09/2012 : Dissolution anticipée de laSociété à compter de ce jour avec cessationd’activité au 18/05/2012 et sa mise en liqui-dation amiable sous le régime conventionneldans les conditions prévues par les statutset les délibérations de ladite assemblée.Liquidateur : M. Hervé Chaulot, dt 67 D Routede Busserolles 58180 Marzy, pour toute ladurée de la liquidation, avec les pouvoirs lesplus étendus tels que déterminés par la loiet les statuts pour procéder aux opérationsde liquidation, réaliser l’actif, acquitter le pas-sif, et l’a autorisée à continuer les affaires encours et à en engager de nouvelles pour lesbesoins de la liquidation.Siège de la liquidation : 67 D Route de Bus-serolles 58180 Marzy. La correspondancedevra être envoyée à cette adresse ainsi queles actes et documents concernant la liqui-dation.Les actes et pièces relatifs à la liquidationseront déposés au Greffe du Tribunal de com-merce de Nevers, en annexe au RCS.

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GARAGE PETILLOT

Société à responsabilité limitéeau capital de 15 000 euros

Siège social37 avenue du Général d’Espeuilles

58360 Saint Honoré les Bains

L’assemblée générale extraordinaire du24/04/2012 suite au rapport de la gérance adécidé qu’il n’y a pas lieu de prononcer ladissolution anticipée de la société et prendacte de la nécessité pour la société de régu-lariser la situation avant le 30/06/2014 confor-mément aux articles L. 223-42 et suivantsdu code de commerce.

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CLINIQUE CHIRURGI-CALE DU MORVAN

SA au capital de 53 358 eurosSiège social

49 Bld Jérôme Trésaguet58000 Nevers

315 564 443 RCS Nevers

Par délibération du CA en date du 17 sep-tembre 2012, le Président a nommé en qualitéde Directeur Général, à dater de ce jour etpour une durée indéterminée M. GrégoireBriens, demeurant 7 rue Papillon 75009 Parisen remplacement de M. Pierre Cressondémissionnaire.Les actes seront déposés près le greffe dutribunal de commerce de Nevers.

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POLYCLINIQUEDU VAL DE LOIRE

S.A. au capitalde 1 714 908,25 euros

Siège social49 Bld Jérôme Trésaguet

58000 Nevers651 880 437 RCS Nevers

Par délibération du CA en date du 17 sep-tembre 2012, le Président a nommé en qualitéde Directeur Général, à dater de ce jour etpour une durée indéterminée M. GrégoireBriens, demeurant 7 rue Papillon 75009 Parisen remplacement de M. Pierre Cressondémissionnaire.Les actes seront déposés près le greffe dutribunal de commerce de Nevers.

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Société d’Avocat Gilbert MARTIN14 rue Georges Dufaud

58000 Nevers

IMPHY DISTRIBUTION

SAS au capital de 8.000 €Siège social : 20, rue Jean Jaurès

58160 Imphy752 677 120 RCS Nevers

L’assemblée générale du 1er septembre 2012a désigné M. Serge BILOE, dt 2 rue de l’Eglise58160 Imphy, en qualité de Directeur Géné-ral.Pour avis, la Présidente, G.BILOE

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EARL PIERRE GAUTHIER

Capital social : 133 600 €Siège social : Les Briottes,

58000 Saint EloiRCS Nevers 503 839 193

Par décision de l’assemblée générale extra-ordinaire du 1er juillet 2012, les associés ontdécidé des points suivants : Démission deMonsieur Pierre Gauthier de ses fonctionsde cogérant à compter du 25 mai 2012.Pour avis,La gérance.

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SARL MORVANNATURE ET SAVEURS

Au capital de 15 000 eurosSiège social : Les Pompons

58230 Saint-AgnanRCS Nevers - 539 049 874

Modification des dirigeantsSuivant décisions de l’assemblée généraleordinaire du 14 septembre 2012, FranckPaqueriaud demeurant Le haut Groslier, Saint-Didier-Sur-Arroux (Saône et Loire), a éténommé gérant, en remplacement de DelphinPaqueriaud, gérante démissionnaire.Pour avis, la gérance

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ALCIAT-JURIS - SELARL D’AVOCATSSiège Social

Bourges - 4 rue Porte JauneCab. Sec. : Vierzon

5 ter rue de la GaucherieNevers - 6 rue Hoche

CILOC

SARL au capital de 150 000 eurosRoute de Bourgogne

58000 St EloiRCS Nevers B 495 025 884

MODIFICATION DES DIRIGEANTSSelon décisions de l’associée unique du18/09/2012, les mentions antérieurementpublicées sont modifiées ainsi qu’il suit, aveceffet à compter de ce jour :Ancienne mention:Gérant : Philippe Cotton, né le 18/06/1965 àSens(89100), dmt à Paris (75019) 89 rueCompas,Nouvelle mention :Gérant : Emmanuel Jolliet, né le 07/12/1967à Poitiers (86000), dmt àVeyrac(87520), La Croix de l’Ange, La Barre.Pour insertion,

AL58409594

Ü DÉSIGNATION

SAFER DE LA NIEVRE

Appel à CandidaturesLa SAFER Bourgogne Franche Comté(département 58) se propose, sans enga-gement de sa part, d’attribuer par rétro-cession, échange ou substitution tout oupartie des biens suivants :Cmne de ANNAY (AA 12/032)Biens loués par bail rural:52 ha 11 a 36 ca - Bois de la cour a calmin: B-392 - Champmoriau: ZL-6 - Champs des cormiers: B-591(J)-591(K)-592(J)-592(K) ZM-18(J)-18(K) - L orient: B-379(A)-379(Z)-382(Z)-382(AJ)-382(AK)-383-384 - La ranchere:ZL-1 - Le taillis: ZL-23-24-25-26-27 - Lesfortunes: ZK-87-88 - Les grands buissons:ZK-45 - Tailles du crot: ZK-54-61 - Taillisdes vallots: ZK-20 Cmne de BRASSY (AA 12/074):3 ha 45 a 20 ca - Pre des ortis: D-690-691 - Pre du moulin:

D-222-223-224[P1]-224[224](B)-227[P1]-227[227](B) Cmne de MESVES-SUR-LOIRE (AA12/076):20 ha 34 a 90 ca - L echo: ZH-119 - L ile du bas: ZE-25-32-39-57 - Le bourg: E-641 - Le chene tabou-rin: ZL-19 - Les broussailles: ZM-90-141-142-148-155 - Les buissons ronds: ZI-6- Les marais: ZK-14 - Les noyers com-muns: ZH-42 - Les vignes des biez: ZP-1 Les personnes intéressées devront mani-fester leur candidature par écrit au plustard le 22/10/2012 à Safer BourgogneFranche Comté, 6 rue du Ravelin 58000Nevers , Tél.: 03 86 21 40 00 où des com-pléments d’information pourront être obte-nus.

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GROUPEMENTFORESTIER DU SAUZAY

Capital de 1 983 848,31Siège : 27 quartier de la Gare,

chez Mme Guiltat58460 Corvol l’Orgueilleux

RCS NeversSiren 521 229 344

Aux termes du procès verbal de l’assembléegénérale ordinaire du 21 septembre 2012Monsieur Arnaud Gavarry, professeur d’EPS,demeurant à la Garenne Colombes (Hauts-de-Seine), 72 rue de l’aigle et Monsieur MarcGavarry, étudiant, demeurant à Issy les Mou-lineaux (Hauts-de-Seine), 66 rue de l’Egalité,ont été nommés gérants de la société à comp-ter du 21 septembre 2012 en remplacementde Mme Catherine Guiltat décédée le 29 mai2012.Pour avis et mention.

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Etude deMe Jean-Paul GAUTHRON

Notaire à Guérigny

Suivant acte reçu par Maître GAUTHRON,Notaire à Guérigny (Nièvre), le 17 septembre2012, enregistré au Pôle Départemental d’En-registrement de Nevers, le 21 septembre2012, Bordereau 2012/1343, Case n°6, extrait2848.Monsieur Alain, Gabriel Bouron, artisan taxiet Madame Sylvie Claudine Yveline Cappelier,en invalidité, son épouse, demeurant ensem-ble à Guérigny (Nièvre), 6 rue des Abbés.Ont cédé à :Monsieur Frédéric Lucien André Delong,conducteur de taxi, et Madame Valérie,Yvonne, Martine Lebel, son épouse, secré-taire-comptable, demeurant ensemble à Gué-rigny (Nièvre), 22 bis rue Barbé.Un fonds d’activité artisanale d’exploitant detaxi que fait valoir personnellement MonsieurAlain Bouron dans la ville de Guérigny, iden-tifiée jusqu’alors au répertoire des métierssous le numéro 398462218RM580.Moyennant le prix de dix-huit mille euros(18 000,00 €), s’appliquant savoir :-aux éléments incorporels pour 16.500,00 €-au matériel pour 1.500,00 €L’entrée en jouissance a été fixé au 1er octo-bre 2012.Les oppositions seront reçues à l’étude deMe Jean-Paul Gauthron, notaire à Guérigny,où domicile a été élu à cet effet, dans les dixjours de la dernière date des insertions pré-vues par la loi.Pour unique insertion.JP Gauthron, notaire

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YONNE

BOURGEY MONTREUILCHAMPAGNEBOURGOGNE

Société par actions simplifiée au capital de 738 675 euros

Siège social : Zone Industrielle des Vauguillettes89100 Sens

401.341.714 RCS Sens

Il résulte de la décision du Président du27/09/2012 les modifications suivantes, etce à compter du même jour :Ancienne mention : Directeur Général:Gérald WissembergNouvelle mention : Directeur Général : CliveLargillier né le 23/02/1975 à Somain (59)demeurant 38 rue de la Boyotte, 10390 Ver-rièresMention sera faite au RCS de Sens

AL89409596

VENTE AUX ENCHÈRESPUBLIQUES

le Mardi 13 novembre 2012 à 11 Hau Palais de Justice de Sens,

1 rue du Palais de Justice

Une maison d’habitation à Chassy (89, 15Petit Chaumontde 120 m2 environ, de 2 pièces principales.Avec Cave et DépendancesLe tout sur un terrain de 08 ares 74 centiares- LouéeMise à prix: 20.000 Euros (outre lescharges)Pour consulter le cahier des conditions devente, s’adresser : au Greffe du Juge de l’Exé-

cution du Tribunal de Grande Instance deSens, où il a été déposé, à la SCP d’AvocatsRÉGNIER‚ SERRÉ‚ FLEURIER‚ FELLAH,Avocats au Barreau de Sens, demeurant 9boulevard Maupéou, 89100 Sens, Tél. : 0386 65 81 35Visite sur place le Mardi 30 octobre 2012à 14 H 30

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VENTE AUX ENCHÈRESPUBLIQUES

le Mardi 13 novembre 2012 à 11 Hau Palais de Justice de Sens,

1 rue du Palais de Justice

Un immeuble d’habitation à Grandchamp(89)11 Grande Rue et 1 et 3 ruelle du FourComprenant Un Appartement (100 m2 envi-ron) de 2 pièces principales, Un Appartement (100 m2 environ) de 3pièces principales et Un Appartement (80m2 environ) de 4 pièces principales, avecGarage, hangar, remise et atelierLe tout sur un terrain de 02 ares 88 centiares- LouéMise à prix : 22.500 Euros (outre lescharges)Pour consulter le cahier des conditions devente, s’adresser : au Greffe du Juge de l’Exé-cution du Tribunal de Grande Instance deSens, où il a été déposé, à la SCP d’AvocatsRÉGNIER‚ SERRÉ‚ FLEURIER‚ FELLAH,Avocats au Barreau de Sens, demeurant 9boulevard Maupéou, 89100 Sens, Tél. : 0386 65 81 35Visite sur place le Mercredi 31 octobre2012 à 14 H 30

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Avis est donné de la constitution de l’EURL:«Elevage du Diamant d’Or» au capital variablede 1 euro.Siège social : 129 allée des violettes 89110Sommecaise.Objet : élevage, vente, pension, toilettage dechiens, chats et animaux domestiques.Durée : 99 ans à compter de l’immatriculationau registre du commerce et des sociétés deSens.Gérant : M. Frédéric Lodenos est désignéstatutairement en qualité de gérant associépour une durée indéterminée. Pour avis et mention,Fait à Sommecaise, le 24/09/2012.Mr Lodenos Frédéric, (gérant).

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Aux termes d’un acte s.s.p. en date du 1erseptembre 2012 enregistré, il a été constituéune société civile immobilière dont les carac-téristiques sont les suivantes :Durée : : 99 ans à compter de son immatri-culationDénomination : Société civile immobilièreSévilleCapital :Aux termes d’un acte s.s.p. en datedu 1er septembre 2012 enregistré, il a étéconstitué une société civile immobilière dontles caractéristiques sont les suivantes :Siège : 29 faubourg Dilo 89600 Saint Flo-rentin.Objet : la propriété, la jouissance et l’admi-nistration de tous immeubles et droits immo-biliers.Les cessions de parts entre associés sontlibres, toutes autres cessions seront soumisesà agrément.Aux termes d’une assemblée générale en datedu 1er septembre 2012 , les associés ontdésigné, en qualité de co-gérant, pour unedurée indéterminée, Monsieur Loïc Mercieret Madame Anne Péguilhan, demeurantensemble à Paris, 5 rue Jules Lefebre 75009.La société sera immatriculée au registre ducommerce d’Auxerre.Pour avis.

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Aux termes d’un acte sous seing privé endate du 25 Septembre 2012 à Auxerre, il aété constitué une société à responsabilitélimitée. Dénomination sociale : ATTRACTIVE AUTOSForme : Société à responsabilité limitée àassocié unique.Objet :- l’achat et vente de véhicules d’occa-sion et neuf,- l’import/export de véhicules d’occasion etneuf,- l’achat et vente de pièces détachées pourl’automobile- l’import/export de pièces détachées,- achat et vente de matériel de boulangerieet pâtisserie (import et export)- achat et vente d’engins de travaux publicset de machines agricoles (import et export)Capital social : 5 000 euros.Siège social :105 Rue des Mignottes, 89000Auxerre.Durée : 99 années à compter de l’immatri-culation au Registre du commerce et dessociétés.Gérant : M. Karim Khabouze demeurant 9Allée du Foulon 89000 Auxerre.La société sera immatriculée au Registre ducommerce et des sociétés tenu au Greffe dutribunal de commerce d’Auxerre (Yonne).Pour avis et mention, le gérant.

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Par acte sous seing privé en date du 31 août2012 a été constituée une société présentantles caractéristiques suivantes :Dénomination : SARL LES BOULOTSForme : Société à responsabilité limitéeSiège social : 6 les Boulots 89770 Boeursen OtheObjet : Les présentations de travaux agri-coles, l’achat et la vente de tous produits agri-coles, la production d’électricité par centralephotovoltaïque ou éolienne.Durée : 99 ansCapital : 3 000 eurosGérance : Monsieur Fabrice Brochard,demeurant 6 Les Boulots, 89770 Boeurs enOtheCession de parts : toutes cessions de partssont soumises à agrément donné à la majoritédes associés.Immatriculation : au RCS de SensPour avis

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Par acte SSP du 27/09/2012, il a été constituéune SARL ayant les caractéristiques sui-vantes: Dénomination : SARL DTWObjet social : Bowling, billard, baby-foot,aire de jeux pour enfants et adultes, flippers,et autres jeux individuels ou collectifs se pra-tiquant en salle. Snack, bar, et restaurationsur place et à emporter. Et accessoirement,organisation de manifestations musicales ensalle et en extérieur. Siège social : 9 avenue Georges Pompidou,89100 SensCapital : 20000 €Durée : 99 ansGérance : M. Nguyen Hoang Tam, demeurant100 rue Général Dubois, 89100 Sens, et M.Fauveau William, demeurant 11 avenue FélixFaure, 69007 Lyon.Immatriculation au RCS de Sens

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Aux termes d’un acte SSP en date du 25 sep-tembre 2012 il a été constitué une sociétéDénomination sociale : AGNAMAN TELE-COMSiège social : 6 rue Bourrienne, Logt 417,89100 SensForme : SARLSigle : ATCapital : 5000 €Objet social : vente de matériels informa-tiques et multimédia, maintenance informa-tique et dépannage adsl ; vente de téléphesmobiles, abonnements téléphoniques mul-tiservices et accessoires, réparation de télé-phones mobiles, cablage en téléphonie etréseaux informatiques, vidéocommunica-tions.Gérance : Monsieur Michel Agnaman, 6 rueBourrienne, Logt 417, 89100 SensDurée : 99 ans à compter de son immatri-culation au RCS de Sens

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Aux termes d’un acte SSP en date du 30 sep-tembre 2012 il a été constitué une sociétéDénomination sociale : SHERICSiège social : 12 avenue des Ardilles, 89000Saint Georges sur BaulcheForme : SARLCapital : 5000 €Objet social : Vente d’articles de vêtementGérance : Monsieur Eric CAMPOY, 12 avenuedes Ardilles, 89000 Saint Georges sur BaulcheDurée : 99 ans à compter de son immatri-culation au RCS de Auxerre

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Par acte sous seing privé en date du27/09/2012, est constitutée la Société pré-sentant les caractéristiques suivantes :Forme:Société par actions simplifiéeDénomination :S.BATCapital : 4 000 eurosSiège : 12 bis quai Général Leclerc, 89300JoignyObjet : tous travaux de maçonnerie, de cou-verture, agencements intérieurs et extérieurs Durée : 99 ansAdmission aux assemblées et droit de vote:tous associé peut participer aux assembléessur justification de son identité et de l’ins-cription en compte de ses actions.Chaque associé dispose d’autant de voix qu’ilpossède ou représente d’actions.Agrément: les cessions d’actions sont sou-mises à l’agrément d la collectivité des asso-ciés.Président : M. Pascal Lorain, demeurant 4rue Parmentier, 89100 SensImmatriculation : au RCS de SensPour avis

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CBB CENTRALEBOURGOGNE BIO

SNC au capital de 10000 €Siège social :17 Rue du Bel air,

89200 Avallon533 500 534 RCS Auxerre

L’AGE du 08/08/2012 a décidé la dissolutionde la société et sa mise en liquidation amiableà compter du 20/04/2011, nommé en qualitéde liquidateur M. Robert Nicolas, demeurant7 rue des Biches, 89290 Escolives-Sainte-Camille, et fixé le siège de liquidation au siège

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social.Modification au RCS d’Auxerre

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AUBE MINI AUTO

Sarl au capital de 8001 EurosRoute Nationale 6

à Pont s/Yonne 89140510785611 RCS Sens

Aux termes d’une Assemblée Générale endate du 29/09/2012, les Associés ont :- approuvé les comptes définitifs de la liqui-dation,- donné quitus au Liquidateur, Monsieur DidierGauthier, 53 rue des Noyers à Serbonnes89140, pour sa gestion et décharge de sonmandat,- prononcé la clôture des opérations de liqui-dation à compter du jour de ladite Assem-blée.Le dépôt des comptes définitifs et la radiationseront effectués au RCS de Sens. Pour avis,

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FIDUCIAL SOFIRALSociété d’Avocats

15 A Avenue du ChâteauSaint-Georges-sur-Baulche

B.P.17389003 Auxerre Cedex

Aux termes d’une décision en date du 28 sep-tembre2012, l’associée unique, statuant enapplication de l’article L.223-42 du Code decommerce, a décidé qu’il n’y avait pas lieu àdissolution de la Société.Pour avisLa Gérance

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ALCADIS

Société à responsabilité limitéeau capital de 72 000 euros

Siège social : 15 rue Valentin Privé89300 Joigny

479 991 168 RCS Sens

Aux termes d’une décision en date du 27 sep-tembre 2012,l’associée unique, statuant en application del’article L.223-42 du Code de commerce, a décidé qu’iln’y avait paslieu à dissolution de la Société.Pour avisLa Gérance

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CUISI KONCEPTEASY COOK

LA CUISSON A LA CARTE

Société à responsabilité limitéeau capital de 298.800 €

Ancien siège social : Hôtel d’Entreprisede l’Avallonnais, La Grande Corvée,

89200 AvallonRCS Auxerre 483 253 795 SIRET 483 253 795 00031)

Nouveau siège social : 2 Bis rue des Chevaliers,44400 Rèze

RCS Nantes 483 253 795

Par assemblée Générale Mixte du 28.08.2012,les associés ont transféré à compter du mêmejour le siège social de Avallon (89200) Hôteld’Entreprise de l’Avallonnais, La Grande Cor-vée, à Rèze (44400) 2 Bis rue des Chevalierset modifié l’article 4 des statuts.Les dépôts légaux seront effectués au greffedu tribunal de commerce de Nantes en annexeau RCS.Pour avis,La gérance

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PH+ Design Lab.

EURL au capital de 1000 €Siège social :

11 rue des Nonvalles,89100 Malay-le-Petit

492 441 902 RCS de Sens

En date du 21/09/2012, l’associé unique adécidé de transférer le siège social de lasociété 17b rue de la Gurnaz, Brécorens,74550 Perrignier, à compter du 21/09/2012

Radiation au RCS de Sens et réimmatricula-tion au RCS de Thonon-les-Bains

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COMMERCE EVOLUTION

Société à responsabilité limitéeau capital de 10 000 euros

Siège social16, rue Pasteur 77700 Chessy

En cours de transfertà Auxerre (89000)

5 rue du Colonel Rozanoff531 073 567 RCS Meaux

Aux termes d’une délibération en date du 26septembre 2012, l’Assemblée Générale Extra-ordinaire des associés de la société à res-ponsabilité limitée COMMERCE EVOLUTIONa décidé de transférer le siège social deChessy (77700) 16, rue Pasteur à Auxerre(89000) 5 rue du Colonel Rozanoff à compterde ce jour, et de modifier en conséquencel’article 4 des statuts.La Société, immatriculée au Registre du com-merce et des sociétés de Meaux sous lenuméro 531 073 567 fera l’objet d’une nou-velle immatriculation auprès duRegistre du commerce et des sociétésd’Auxerre.Gérance : Monsieur Philippe Dessolin, demeu-rant 16, rue Pasteur 77700 Chessy.Pour avis, la gérance

AL89409593

SELARL MED-LAB

S.E.L.A.R.L au capital social de 29.915 eurosSiège social : 12 bis avenue de la Gare

89700 Tonnerre380 377 515 RCS Auxerre

L’ Assemblée générale en date du 30 mai2012 a décidé de nommer, pour une duréede six exercices:- aux fonctions de commissaire aux comptestitulaire, la société DAVREUX et ASSOCIESayant son siège social à Bois Guillaume(76230) 648 Chemin de la Bretèque ;- aux fonctions de commissaire aux comptessuppléant, Monsieur Antoine Carment exer-çant à Rouen (76000) 7 rue de Blainville.Pour avis

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AVISLa Directrice régionale des Finances publiquesde Bourgogne et du département de la Côted’Or, Administratrice générale - FranceDomaine Gestion des patrimoines privés 4,rue Léon Mauris 21074 Dijon cedex, curateurdes successions de :. M. Michel Gabriel Torrent célibataire, décédéle 25/03/2009 à Sens, référence 09-3005. M. Yves Roland Blais divorcé, décédé le05/06/2010 à Sens, référence 11-3865. M. Fabrice Canipel célibataire, décédé le16/02/2011 à Joigny, référence 11-4128. M. Gérard Max Duboscq célibataire, décédéle 13/11/2010 à Villeneuve Sur Yonne, réfé-rence 12-4428. M. Jacques Pierre Bouclet divorcé, décédéle 19/09/2011 à Sens, référence 12-4429. M. René Adrien Blanchon divorcé, décédéle 08/01/2008 à Sens, référence 12-4479. Mme Christiane Paulette Caron veuveGoudmand, décédée le 01/06/2008 à Ser-bonnes, référence 12-4560déposera les comptes rendus de successionsau Tribunal de Grande Instance de Sens le30/11/2012. Mme Patricia Marie-Paule Gruss célibataire,décédée le 23/08/2009 à Avallon, référence10-3489 déposera le compte rendu de suc-cession au Tribunal de Grande Instanced’Auxerre le 30/11/2012

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Ü SUCCESSION

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 2012 35Annonces Légales

Sur notre site

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1186VENDREDI 05 OCTOBRE 201236 Panorama

Auxerre

Nevers

Dijon

Auxerre

Nevers

Dijon

Auxerre

Nevers

Dijon

Prévisions à 7 jours

Prévisions Météo à 8 jours0892 46 38 36

www.agate-france.com.

Météo de la BourgogneVendredi 5 Octobre

Samedi 6 Octobre

Dimanche 7 Octobre

EnsoleilléUn temps agréable et bien ensoleillé s’annon-

de façon modérée.

NuageuxCe samedi se déroulera sous un ciel couvert et de rares apparitions du soleil. Les températures seront en légère hausse.

CouvertC’est un ciel menaçant qui s’annonce pour cette journée

-ront faiblement.

T° mini :T° maxi :

°C°C

9 à 11

10 / 21

10 / 22 10 / 20

T° mini :T° maxi :

°C°C

12 / 20

11 / 23 11 / 21

T° mini :T° maxi :

°C°C

13 / 21

12 / 21 13 / 21

21 à 23

10 à 1222 à 24

11 à 1320 à 22

Vents : Sud-Sud-Ouest 20 km/h

Vents : Sud-Ouest 20 km/h

Vents : Sud-Ouest 10 km/h

Ste FleurSoleil :Lune :

08:08 - 19:3822:36 - 13:16

St BrunoSoleil :Lune :

08:09 - 19:3623:26 - 14:05

St SergeSoleil :Lune :

08:10 - 19:34N.C. - 14:49

Lundi 8 au Mercredi 10 Octobre :

Un ciel nuageux et quelques averses en perspective.

Vents : Ouest à 20 km/hT° mini. : 7 à 17 °C T° maxi. : 23 à 25 °C

Jeudi 11 au Dimanche 14 Octobre :Le ciel sera nuageux ce jeudi. Ensuite, des averses sont attendues jusque dimanche.Vents : Ouest-Sud-Ouest à 20 km/hT° mini. : 4 à 12 °C T° maxi. : 14 à 16 °C

L

hPrévisions météo

Les Jardins d’Octobre4 rue Davout - BP 77409

21074 Dijon cedexTél. 03 80 78 90 40 - Fax. 03 80 70 08 02 - mail :

contact@terres-de-bourgogne.net

Rédaction• Responsable de la rédaction : Jean-Luc Berthomé mail: jl.berthome@terres-de-bourgogne.net• Rédactrice en chef : Anne-Marie Klein mail: am.klein@terres-de-bourgogne.net• Secrétaire de rédaction : Frédéric Duclos mail: f.duclos@terres-de-bourgogne.netPublicité• Locale et régionale: Jean-Yves Blondat mail: pub@terres-de-bourgogne.net• Nationale: SAS Réussir 94 266 Fresnes - Tél. 01 49 84 03 30

Éditeur : SEP DE BOURGOGNE (Société d’édition et de publication de Bourgogne). SARL au capital de 139 231 E (Création 1989, pour une durée de 99 années) RCS B. 351 475 504

• Gérante : Mauricette Besançon • Directeur de publication : Jean-Luc Berthomé •

• Commission paritaire des journaux et publication • 0516 T 88045 - ISSN : 1969-8232 • Dépôt légal : mois de parution •• Tirage moyen par numéro : 6 500 ex. • Prix au numéro : 2,00 € • Imprimeries: IPS - ZA du Chant des Oiseaux - 80800 Fouilloy

hTélévision Sélection du 06 au 12 octobre

du 05 au 07 octobre hSudoku

Le Sudoku est composéde 81 cases réparties en9 régions de 9 cases.Le but du jeu consiste àremplir les cases videsavec des chiffres (de 1 à9) de manière à ce que :1. chaque colonne de lagrille contienne TOUSles chiffres de 1 à 92. chaque ligne de lagrille contienne TOUSles chiffres de 1 à 93. chacune des neufrégions (carrés 3x3) con-tienne également TOUSles chiffres de 1 à 9.

Résultats du précédent numéro

Samedi 6 Jeudi 11Mercredi 10Mardi 9Lundi 8Dimanche 7 Vendredi 12

� Les invités de mon père -Grande figure de la gauche

hu maniste, Lucien Paumelle pro-voque une admiration incondition-nelle chez sa fille et une agressivitélarvée chez son fils. Un jour, il leurannonce qu’il a contracté un maria-ge blanc avec une jeune Moldave.Avec un hu mour caustique réjouis-sant, Anne Le Ny cro que les traversde ses contemporains, surtout lesintellectuels bien-pensants de lagauche humanitaire. À cet égard, lapremière partie du film est très

amusante, avec des dialogues par-faitement écrits. Mais c’est l’évolu-tion des relations au sein de lafamil le qui l’intéresse, et elle lesanalyse avec pertinence, même sil’on aimerait qu’elle aille plus loin,surtout dans la seconde partie. Laréalisatrice se garde bien de jugerquicon que et elle montre les moti-vations des uns et des autres. Lescomédiens sont sensationnels, etMichel Au mont est épatant desatisfaction ambiguë. Dimanche 7,sur France 2, à 20h45.

� Naufragés des Andes - En1972, un avion s’écrase dans

les Andes. Le documentariste, amides survivants, a recueilli leurstémoignages. Les images d'ar-chives et les scènes reconstituéess'intègrent parfaitement à l'en-semble, où domine un sentimentde respect et de pudeur. Quant à laquestion délicate des conditions dela survie, elle est magnifiquementrésumée par un des survivants, à lafoi vibrante. Samedi 6, sur Arte, à20h45.

� Malgré-elles - Pendant laguerre, deux Alsaciennes de 17

ans ont été réquisitionnées par lesAllemands pour travailler dans uneusine d’armement. Si l’on connaît letriste sort des Malgré-nous, onignore souvent celui des Malgré-elles. Ce téléfilm poignant leur rendjustice en décrivant leur long calvai-re. L’histoire est bien menée et elleévite tout manichéisme en montrantqu’il y avait des Allemands que cet-te situation choquait. Mardi 9, surFrance 3, à 20h45.

� Carnage - Parce que le fils desuns a violemment frappé le fils

des au tres, les Cowan et les Long-street se retrouvent pour régler celaà l’amiable. En adaptant la pièce deYasmina Reza, Roman Polan skistigmatise le politiquement correctet la bonne conscien ce des bobos.Dans cette œuvre réjouissante, ilfait voler en éclat le vernis socialqui permet de faire bonne figure ensociété. C’est très amusant, perti-nent et parfaitement interprété.Mardi 9, sur Canal +, à 20h55.

� Ainsi soient-ils (1et 2/8) -Cinq jeunes entrent au sémi-

naire. Si le premier épisode estdécevant, le suivant ne manquepas de qualités, avec des person-nages attachants. Sans intentionsmalignes vis-à-vis de l’Église, cetteplongée dans le monde d’un sémi-naire offre de très belles scè nes (enparticulier le récit de la conversionde José). Mais il y a beaucoup dedétails, dans les dialogues et lescomportement, qui frisent le ridicu-le. Jeudi 11, sur Arte, à 20h50.

DR

TF120.50 Valentine’s day �. Comédie(2009) de Garry Marshall, avecAshton Kutcher, Jennifer Garner(2h). Amusant, mais poussif.23.10 Les experts, Manhattan2.FRANCE 220.45 Les invités de mon père���. Comédie (2010) de Anne LeNy, avec Karin Viard, Fa brice Lu -chini, Michel Aumont, Valé rie Ben -guigui (1h31). (voir Sélection)22.20 Faites entrer l’accusé «Pe -ter Uwe Schmitt et Aurore Mar tin»2.FRANCE 320.45 Les enquêtes de Murdoch.Série avec Yannick Bisson2.23.30 Strip-tease «Fichu foulard». 00.20 Les amours de minuit.Mélo en NB (1930) de Marc Allegretet A. Genina, avec P. Batcheff (1h35).ARTE20.40 Buffalo Bill et les Indiens��. Western en VO (1976) de R. Alt-man, avec Kevin McCarthy, Paul New-man (1h58). Iconoclaste et prenant.22.40 Buffalo Bill et la conquêtede l’Ouest. Documentaire.M620.50 Zone interdite «Plongée aucœur des urgences pour enfants». 22.45 Enquête exclusive «Argentsale : Quand la police frappe lesvoyous au portefeuille». Magazine.00.15 Zemmour et Naulleau. CANAL +21.00 Football «Marseille/PSG».

TF120.50 On ne se quitte plus. Télé -film avec Olivier Marchal, IngridChauvin, Guy Lecluyse.22.35 New York, unité spéciale3.FRANCE 220.45 Castle : «Démons», «Dou -bles vies», «Journal d’une domina -trice 2» ��. Série avec NathanFillion, Stana Katic. Amusant.22.55 Mots croisés. Magazineprésenté par Yves Calvi.FRANCE 320.45 Le monde d’après «Lesbanques vont-elles nous ruiner ?».Magazine de Franz-Olivier Giesbert.23.20 Drieu La Rochelle, Aragon,Malraux, d’une guerre à l’autre. ARTE20.50 Cœur de tonnerre ��.Policier (1992) de Michael Apted,avec Sam Shepard, Val Kilmer(1h54). Prenant, mais violent.22.45 Red riding 1974 �. Drame(2009) de J. Jarrold, avec AndrewGarfield, Eddie Marsan(1h41) 3.Haletant, mais très violent.M620.50 Scènes de ménages. Sérieavec Audrey Lamy, Gérard Hernan -dez, Marion Game, Frédéric Boura ly.22.45 Vos meilleures Scènes deménages 2011 (la suite) «Quesont-ils devenus ?». Série.CANAL +20.55 Engrenages (11 et 12/12)��. Série3. Une excellente fin.

TF120.50 Mentalist : «Mon ancien moi»,«Jane en danger», «L’homme descavernes» ��2. Excellent.23.15 Baby boom. Documentaire.FRANCE 220.45 Ta mère en 6e �. L’idée estamusante, mais c’est ennuyeux.22.30 Ta mère en 6e «Le bilan».23.15 Infrarouge «L’envers dutableau : Pile profs, face élèves». 01.20 Dernier domicile connu ��.Policier (1969) de J. Giovanni, avecLino Ventura, Marlène Jobert, Mi -chel Constantin (1h35). Excellent.FRANCE 320.45 Malgré-elles ��. Téléfilmavec Flore Bonaventura, Louise Her-rero, Macha Méril. (voir Sélection)22.50 Ce soir (ou jamais). ARTEPilule amère : Les dessous de la

recherche pharmaceutique20.50 Pharmatests à l’Est «Co -bayes en pays communistes» ��.Scandaleux.21.45 Les testeurs ��. Inquiétant.22.40 I love democracy «Turquie»��. Passionnant.M620.50 D & Co, une semaine pourtout changer. Magazine.CANAL +20.55 Carnage ���. Comédiedramatique (2011) de R. Polanski,avec Jodie Foster, Kate Winslet, C.Waltz (1h16). (voir Sélection)

TF120.50 Esprits criminels : «Vaincupar KO», «Les survivants», «Lesmiroirs de l’âme». Série avec JoeMantegna3.23.20 Fringe. Série avec A. Torv2.FRANCE 220.45 Faux coupable ��. Télé -film avec Aurélien Recoing, EmmaDe Caunes, Marianne Basler, LolaNaymark, Guillaume Gouix (1h44).Prenant, mais affreux.22.30 Un jour, un destin «Maza -rine, une vie au secret». Magazineprésenté par Laurent Delahousse.FRANCE 320.45 Des racines et des ailes«Passion patrimoine : Du Mont-Saint-Michel aux îles Chausey». 23.10 L’ombre d’un doute «HenriIV : Victime d’un complot ?». ARTE20.50 Dance me outside ��.Drame en VO (1994) de B. McDo -nald, avec Ryan Black, Adam Beach(1h21). Prenant, mais long.22.10 Umberto Eco. Documentaire.M620.50 Desperate housewives (8et 9/23) ��. Série avec TeriHatcher, Marcia Cross. Excellent.22.30 Belle toute nue. Magazine.CANAL +20.55 Mon pire cauchemar ��.Comédie (2011) de Anne Fontaine,avec Isabelle Huppert, Benoît Poel -voorde (1h36). Amusant.

TF120.50 Masterchef. Divertissementavec Yves Camdeborde, FrédéricAnton, Sébastien Demorand, Chris -telle Brua et Olivier Nasti.23.10 Masterchef se met à table. FRANCE 220.45 Envoyé spécial : «La galèredes quinquas», «Jeunes musul -mans contre la République». 22.15 Complément d’enquête«Hôpital public : Comment éviter lafaillite ?». Magazine présenté parBenoît Duquesne.23.15 Grand public. Magazine.FRANCE 3

Soirée spécialeJean-Paul Belmondo

20.45 Le cerveau ��. Comédie(1968) de G. Oury, avec Jean-PaulBelmondo, Bourvil (1h50). Pas mal.23.20 Borsalino ��. Policier(1969) de J. Deray, avec Jean-PaulBelmondo, Alain Delon (2h). Brillant.ARTE20.50 Ainsi soient-ils (1 et 2/8)��. Série avec Jean-Luc Bideau,T. Gimenez, Michel Duchaus soy,Julien Bouanich. (voir Sélection)22.30 Dernier souffle «La méde -cine aux frontières de la vie».M620.50 Bones. Série avec EmilyDeschanel, David Boreanaz2.CANAL +20.55 Homeland (10 et 11/13)��. Série2. Poignant.

TF120.50 Football «Match amical :France/Japon».23.00 Le grand bêtisier. FRANCE 220.45 Caïn : (3 et 4/8) «Juge etpartie», «L’attaquant» ��. Sérieavec Bruno Debrandt, Julie Delar -me. Bien fait et amusant.22.45 Vous trouvez ça normal ?!Magazine présenté par BruceToussaint, avec Pierre Lescure,Clémentine Autain, Guy Birenbaum,Philippe Tesson, Luc Ferry, etc.00.25 Mon Taratata à moi. Diver -tissement présenté par Nagui.FRANCE 320.45 Thalassa «Nord-Pas-de-Calais : Les vies du détroit». Maga -zine présenté par G. Pernoud.ARTE20.50 Rapace �. Téléfilm avecGrégory Gadeboix, Julie-Marie Par -mentier, Benjamin Jungers (1h32).Outrancier et fatigant.22.25 Transfer. Téléfilm avecHans-Michael Rehberg (1h31).M620.50 NCIS, enquêtes spéciales :«Ce qui ne vous tue pas…», «Deshommes d’honneur», «Défiance»,«Faux-semblants». Série2.CANAL +20.55 L’arnacœur ��. Comédie(2009) de Pascal Chaumeil, avecRomain Duris, Vanessa Paradis,Julie Ferrier (1h41). Amusant.

TF120.50 Danse avec les stars. Di -vertissement présenté par S. Qué -tier et V. Cerutti, avec Marie-ClaudePietragalla, Chris Marquès, Jean-Marc Généreux et Shy’m, et avecChimène Badi, Amel Bent, LauraFlessel, Estelle Lefébure, Lorie, C.Dominici, Taïg Khris, EmmanuelMoire, G. Vivès et Bastian Baker.23.20 Les experts. Série3.FRANCE 220.45 Le plus grand cabaret dumonde. Divertissement de PatrickSébastien, avec Jamel Debbouze,Véronique Jannot, Véronic Dicaire,Viktor Lazlo, Catherine Laborde,Sébastien Cauet, H. Aufray, etc.23.00 On n’est pas couché.FRANCE 320.45 Enquêtes réservées : «Beau -té fatale», «Routards du crime» ��.Série avec J. Anger. Une nouvellesaison pleine de rebondissements.22.50 Lille et la parade fantas -tique. Spectacle.ARTE20.45 L’aventure humaine «Nau fra-gés des Andes»���. (voir Sélection)22.40 L’appel de la vague. M620.50 FBI, duo très spécial. Sérieavec Matt Bomer.CANAL +20.55 Nuit blanche ��. Thriller(2010) de F. Jardin, avec Tomer Sis -ley (1h39)3. Haletant, mais fatigant.

SÉLECTION