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L’efficacité des marchés concurrentiels ECN 1040 Introduction à la microéconomie Chiheb Charchour

THEME 1 Efficacite Des Marches Concurrentiels(1)

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3. conomie des organisations

Lefficacit des marchs concurrentielsECN 1040 Introduction la microconomie

Chiheb Charchour

1Contenu du coursIntroductionnLe modle de la concurrence parfaite (rappel)Possibilits de production et bien-tre collectifLe mcanisme de prix et loptimum dchangeConclusion21- IntroductionComme on le sait dj, la science conomique trouve son origine dans le constat suivant: Les besoins humains sont multiples et illimits alors que les ressources sont rares!La science conomique traite donc des problmes dallocation des ressources rares vers les utilisations les plus valorises. 3Un choix doit tre obligatoirement fait et ce pour dterminer non seulement les biens et services produire mais galement en quelle quantit. Etant donn la raret des ressources, un systme conomique nest pas en mesure de produire tous les biens et services que la collectivit dsire. 4Cette raret est trs contraignante et les conomistes doivent rappeler sans cesse cette triste ralit. Toutefois, il ne leur appartient pas dimposer leurs valeurs et de se substituer aux agents conomiques quant aux choix qui devraient tre faits. Ils doivent tout simplement faire des recommandations afin daider la collectivit atteindre le maximum de bien-tre. 5En microconomie, deux modles de fixation de prix servent de rfrence: Le modle de la concurrence pure et parfaite caractris par une infinit de vendeurs.

Le modle de monopole caractris par un seul vendeur.2. Le modle de la concurrence pure et parfaite:6Quel que soit le modle dans lequel opre la firme, son but ultime est la maximisation du profit ( ):

oRT reprsente la Recette totaleCT reprsente le Cot total7Maximiser le profit implique1:

______________________________________________1. La condition du second ordre implique que le cot marginal doit tre croissant.

8qRTGraphiquement, un profit maximal revient obtenir le niveau de production q* qui maximise lcart entre les courbes de RT et de CTCTRTCTq*q0qqqqq*9Un march est considr comme tant en concurrence pure et parfaite si les quatre conditions suivantes sont remplies: Atomicit Homognit Fluidit Transparence10Atomicit: Un grand nombre d'acheteurs et de vendeurs, tous de petite taille par par rapport la taille du march. Aucun vendeur ni acheteur ne peut influencer le prix de vente par une action individuelle. Homognit: Le produit vendu est homogne (non diffrenci). Les biens offerts par lensemble des firmes en prsence sont de parfaits substituts. L'acheteur est donc indiffrent quant au choix du vendeur. 11Fluidit: Mobilit complte de tous les facteurs de production. De nouvelles firmes peuvent entrer sur le march si elles identifient la possibilit de raliser des profits conomiques. Elles peuvent galement en sortir si elles enregistrent des pertes conomiques1. ______________________________________________1. absence de barrires l'entre ou la sortieTransparence: Information complte et parfaite. Les consommateurs connaissent les caractristiques et les prix de tous les produits sur le march.12Les consquences de ces quatre hypothses sont les suivantes:Aucun vendeur ni acheteur ne peut influencer le prix de vente par une action individuelle. Le prix de vente est donc dtermin par linteraction de la totalit des offreurs et des demandeurs sur le march.

La firme est price-taker

La firme peut vendre nimporte quelle quantit au prix du march. Par contre, elle ne vendra rien si elle exige un prix suprieur au prix du march

La demande la firme est parfaitement lastique 13QqPPMarchFirmeP*Demande la FirmeLa firme ne choisit donc pas son prix de vente. Toutefois, elle va tenter de maximiser ses profits (Rm = Cm) en choisissant le niveau optimal q*de production.DO14Mais o se situe la courbe de Rm pour une firme en concurrence pure et parfaite?

Cest donc la courbe de demande la firme qui est elle mme la courbe de la RM. En effet,

15qPFirme en concurrence pure et parfaiteDemande la Firme = Rm= P= RM16Ainsi, en concurrence pure et parfaite la rgle de maximisation du profit (Rm = Cm) implique ncessairement que:

17qPP Cm Lquilibre de la firme se situe au point E* et non pas A mme si les deux points considrs respectent la rgle Cm = P. En effet, dpass le point dquilibre il faut que le Cm soit croissant (condition du second ordre pour la maximisation du profit).A E* Lquilibre de court terme dune firme en concurrence pure et parfaite18Mais o se situe graphiquement le profit dune firme reprsentative ou type?

qPP = RmCM E Cm q*

19Bien que le profit soit maximis, il peut se prsenter sous trois formes:

Ainsi, si > 0 => P - CM > 0 => P > CM < 0 => P - CM < 0 => P < CM = 0 => P - CM = 0 => P = CM20qPPCM E Cm q*

qPCM E Cm q*

qPCM E Cm q*

21Comment se dtermine la courbe doffre de court terme dune firme en concurrence pure et parfaite?qPCM Cm La structure de cot de court terme de la firme est la suivante:CVM Si le prix du march est P1 alors la quantit qui maximise le profit de la firme est q1. P1On voit que P1> CM => > 0q1Si le prix du march est PR alors la quantit qui maximise le profit de la firme est qR.On voit que PR = CM => = 0qRPRet cest le seuil de rentabilit ( = 0)Si le prix du march est P2 alors la quantit qui maximise le profit de la firme est q2.P2q2On voit que P2 < CM => < 0Mais la firme a-t-elle intrt continuer produire mme si elle enregistre des pertes?22qPCM Cm CVM P2q2Rponse: OUI!Car la perte quelle subira dans ce cas (en produisant q2 au prix P2) est plus faible que la perte quelle subirait si elle fermait.Dmonstration:Perte = CT - RTPerte = CF + CV - RTPerte = CF + (CV - RT)Si lentreprise ferme, alors la quantit produite sera nulle. Or si q = 0 alors CV = RT = 0 et la perte sera: Perte = CF + (0 - 0) = CFMais si la firme produit q2 avec un prix P2 qui est suprieur au CVM associ q2 alors on aura:P2 > CVM => P2 q2 > CVM q2 => RT > CV => CV - RT < 0 Et la perte sera: Perte = CF + (CV - RT) < CF car (CV - RT) < 0 23qPCM Cm CVM PFqFAinsi, si le prix P fix par le march est suprieur au CVM de la firme (P > CVM), cette dernire perd moins en produisant une certaine quantit que de fermer. En effet, elle rcupre une partie des frais fixes engags.La firme continuera produire selon cette rgle ( < 0) jusquau seuil de fermeture o PF = CVM = CmEn somme, la courbe doffre dune entreprise en concurrence pure et parfaite et court terme correspond la partie ascendante de la courbe du Cm partir du seuil de fermeture (qui correspond au minimum du CVM). Si le prix est plus faible que le minimum du CVM, la quantit offerte est nulle.24Courbe doffre dune firme en concurrence pure et parfaitePOffre = Cm q25 Offre dune firme et offre du march

Producteur 1 Producteur 2 offre du march q1 q2 Q = q1+q2Prix P 26Mais comment se dtermine la courbe doffre de long terme dune firme en concurrence pure et parfaite?Toujours selon le principe de la rgle de maximisation de profit ie Rm = Cm

27Toutefois, long terme, tous les facteurs sont variables de sorte quil nexiste pas de cots fixes. PCVM = CMLT Cm LT qAinsi, la fonction de cot total ne comprend que des cots variables et le cot moyen de long terme est lui mme le cot variable moyen.28Si le prix du march permet une firme type davoir un profit positif, de nouveaux entrepreneurs entreront sur le march. Loffre globale augmentera et le prix diminuera entranant dans son sillage une baisse du profit.POG= n q D QP1P2P3Ce processus se maintiendra jusqu ce que le profit de lindustrie (et donc de chaque firme) devienne nul. Ainsi, lquilibre de long terme dune firme type est donn par Cm = P = Min CMLT29PCMLT Cm LT qLe point E o P = min CMLT sappelle lquilibre concurrentiel. ELquilibre de long terme dune firme reprsentative en concurrence pure et parfaiteP30 Il y a entre (sortie) de firmes tant quil y a des profits (pertes) conomiques.

Les firmes cessent dentrer et de sortir du march ds que les profits conomiques deviennent nuls de sorte

qu long terme:- les profits conomiques sont nuls- P = min du CMLT- Les consommateurs paient le prix le plus bas possible.En somme,313- Possibilits de production et bien-tre collectifChaque socit doit non seulement exploiter efficacement ses ressources disponibles, mais veiller aussi ce que la production des biens et services qui en rsulte, corresponde aux dsirs de la collectivit et rponde leurs besoins. 32Autrement dit, les ressources rares doivent tre alloues vers les utilisations les plus valorises par les individus afin de maximiser le bien-tre collectif. La contrainte des ressources disponibles dtermine ainsi le budget rel de la socit et limite les possibilits de production. Cest en quelque sorte une frontire entre les niveaux de production ralisables et ceux qui ne le sont pas. 33Cette frontire reste limite par:1- La disponibilit des ressources2- Le savoir technologiquePar exemple, les possibilits de production dun systme conomique fictif, qui ne produit que deux biens1 laide de ses deux ressources disponibles2, peuvent tre les suivantes:____________________________________1- La nourriture (X) et les armes (Y). 2- le capital (K) et le travail (L)34 Armes (Y) Nourriture (millions) (millions de tonnes)

E1 100 00 E2 96 20 E3 84 40 E4 75 50 E5 62 62 E6 50 75 E7 40 84 E8 20 96 E9 00 100Possibilits de production dune conomie fictive35E1E2E3E7E8E910096842020408496100Q yQ x40Frontire des possibilits de production36La frontire des possibilits de production dlimite donc le domaine des choix possibles dun systme conomique:Les points qui se trouvent sur la frontire sont non seulement ralisables mais aussi efficaces. Les points qui se trouvent lintrieur de la frontire sont ralisables mais non efficaces.Les points qui se trouvent lextrieur de la frontire sont irralisables.37Lefficacit productive exige que la production de nimporte quel bien ou service se traduit par le sacrifice dautres biens et services. Ce sacrifice constitue le vritable cot du bien produit. Cest le cot dopportunit dit aussi le cot doption, le cot conomique ou encore le cot rel.Il est croissant en raison de la loi des rendements dcroissants.38E1E2E3E7E8E910096842020408496100Q yQ x40Cot dopportunit croissant Il faut sacrifier 4 units de Y pour produire les 20 premires units de X, le cot dopportunit (de x) = -4/20= -0,2

Il faut sacrifier 12 units de Y pour produire les 20 units suivantes de X, le cot dopportunit = -12/20= -0,6

Le cot dopportunit est croissant. Plus la production de x augmente, plus le cot dopportunit est lev.39Mais quel est le point qui maximise le bien-tre collectif? E1? E2? ou E9?Pour rpondre, il faut connatre les prfrences de la collectivit.Elles sont refltes par les courbes dindiffrence collectives.40Celles-ci dcrivent, pour une collectivit, lensemble des paniers de consommation qui lui procurent un mme niveau de satisfaction.Pour notre systme conomique fictif, les prfrences collectives sont les suivantes:41 Armes (Y) Nourriture (millions) (millions de tonnes)

E1 84 40 E2 62 54 E3 54 62

E4 84 46 E5 62 62 E6 54 68Prfrences collectives dune conomie fictive42846254405462Q yQ xE1E2E3CIC1Courbe dindiffrence collective43Tous les points situs sur une mme courbe dindiffrence donne le mme niveau de satisfaction.La valeur dune unit de X se mesure en termes dunits de Y que la collectivit est prte sacrifier et garder le mme niveau de satisfaction.Cette valeur est dcroissante en raison de la loi de lutilit marginale dcroissante (phnomne de saturation).44846254405462Q yQ xE1E2E3CIC1

La collectivit est prte sacrifier 22 units de Y pour obtenir 14 units supplmentaires de X. Le taux marginal de substitution (TmS) = -22/14 = -1,57 Valeur marginale dcroissante

La collectivit est prte sacrifier 8 units de Y pour obtenir 8 units supplmentaires de X. La valeur marginale = TmS = -8/8 = -1 La valeur accorde un bien est dcrois-sante. Plus la consommation de x augmente, moins la valeur accorde en terme de y est leve.45Une augmentation de la quantit de X sans rduction de la quantit de Y (passage de E1 E4 par exemple), augmente ncessairement la satisfaction de la collectivitLe point E4 se situe forcment sur une courbe dindiffrence collective dun niveau plus lev.Chaque collectivit dispose ainsi dune carte dindiffrence.46846254405462Q yQ xE1E2E3CIC1E4CIC2Courbes dindiffrences collectives et les prfrences de la collectivitE5E647En superposant la frontire de satisfaction la premire courbe dindiffrence collective (CIC1) nous constatons que la combinaison Qx=40 et QY= 84 se trouve leur intersection.Cette combinaison (E0) maximise-t-elle le bien-tre collectif?Non! car en produisant plus de X (et donc en rduisant Y), le systme conomique peut atteindre une courbe dindiffrence collective dun niveau plus lev.48E*E0100846240100Q yQ x62CIC1quilibre gnral et maximisation du bien-tre collectif E0: Point initialE*: Point optimal 49En somme la production optimale est obtenue au point E*. Celle-ci peut changer la suite dune modification dans les possibilits de production du systme conomique.Par exemple, un progrs technologique dans le secteur de la nourriture (le secteur X) entrane un pivotement vers lextrieur de la frontire des possibilits de production et la production optimale passe de E0 E2.50E1QY0QX0Q yQ xQY2QX1QX2E2E0Initialement, le systme conomique se situe en E0 Le progrs technologique fait pivoter la frontire des possibilits de production vers lextrieur. Le cot dopportunit de X diminue alors que celui de Y augmente. Avec les mmes ressources on peut produire court terme plus de X sans rduire la production de YLe point initial E0 nest plus optimal. Cest plutt le point E2 Effet dun progrs technologique 51Dplacements possibles de la frontire de PP100100Q xQ y100100100100Q yQ yQ xQ xCas dun dplacement parallle vers lextrieur. Les cots dopportunit de X et de Y restent constants. Cas dun pivotement vers lextrieur. Le cot dopportunit de Y augmente alors que celui de X diminue.Cas dun pivotement vers lextrieur. Le cot dopportunit de Y diminue alors que celui de X augmente.524- Le mcanisme de prix et loptimum dchangeLes membres dune collectivit, ou agents conomiques, possdent tous des motivations personnelles et cherchent sans cesse amliorer leur sort. Nous pouvons dire que leurs intentions sont la limite gostes. 53Les chefs dentreprises privs produisent essentiellement les biens et les services qui rapportent le plus de profit. Les consommateurs, tout en cherchant minimiser leurs dpenses, convoitent les biens et les services qui leur procurent la plus grande satisfaction. Le gouvernement, au nom de lquit sociale, instaure une fiscalit assez lourde. 54Sous certaines conditions, ces objectifs antagonistes assurent de bons rsultats et procurent la collectivit le bien-tre maximal. La maximisation du bien-tre collectif est simplement la rsultante du mcanisme de prix.Linformation vhicule par le prix porte sur la raret relative des biens et services. Un prix lev est rvlateur de raret alors quun prix bas est rvlateur dabondance. 55Le concept de raret se traduit aussi bien par lintensit de la demande pour un bien que par la raret des ressources ncessaires sa production. En effet, un bien est considr rare soit parce quil est fortement dsir par la collectivit soit parce que son cot dopportunit est trs lev. Les courbes doffre et de demande dun bien rendent compte de cette double ralit. 56Loffre reflte le cot dopportunit dun bien. Elle indique le prix minimum que lentreprise exige pour offrir chaque unit supplmentaire.PQOUn entreprise offrira, par exemple,la 20me unit seulement si le prix de chaque unit sera de 20$.En effet, le cot dopportunitde cette dernire unit est de 20$ 1010$2020$Donc pour survivre, une entreprisene produira qu la condition que P cot dopportunit57Par ailleurs, si le processus de production dun bien ncessite lutilisation de ressources rares, les entreprises le vendront un prix lev et rciproquement.PQRessources relativement rares 1510$20$Les firmes exigeront 20$ pour produire la 15 unit du bien ARessources rares (Bien A)alors quelles se contenteront de 10$ pour produire la mme 15 unit de lautre.58La demande reflte, quant elle, lintensit des prfrences pour un bien. Elle indique le prix maximum que les consommateurs sont disposs payer pour chaque unit supplmentaire.PQDLes consommateurs ne demanderont, par exemple, la 15me unit que si son prix est de 15$.1020$1515$Donc un consommateur nachteraque si la la valeur accorde au bien est suprieure ou gale au prix: Valeur PrixEn effet, la valeur de cette dernire unit est, pour eux, de 15$. 59Par ailleurs, les consommateurs sont prts payer plus cher pour chaque unit du bien le plus valoris et rciproquement.PQBien relativement valoris 1510$20$Les consommateurs sont prts payer 20$ pour la 15 unit du bien ABien fortement valoris (Bien A)alors quils ne sont prts payer que 10$ pour la mme 15 unit de lautre bien.60En somme, non seulement le mcanisme de prix informe les agents conomiques sur la raret relative dun bien mais les incite aussi prendre les bonnes dcisions. Il permet de rationner les ressources rares de faon rduire les utilisations les moins importantes.Il permet en dfinitif datteindre loptimum dchange: les biens disponibles seront obtenus par les consommateurs qui les valorisent le plus.61PQOSi P = 15$,10Les consommations valorises moins de 15$ ne seront pas ralises: D15$seules les consommations valorises 15$ et plus seront ralises:Par exemple la 15me unit ou encore la 10me ou la 5me unit.5Par exemple la 20me unit ou encore la 25me unit.20251562Loptimum dchange stablit au niveau qui assure lgalit entre les quantits demande et offerte dun bien (point A).PQOD15$Au point A, la dernire unit produite (la 15me) a une valeur gale son cot dopportunit (15$): V = CLes units prcdentes produites, 15Aont une valeur suprieure au cot (V > C). Il faut donc les produire.V > CLes units subsquentes ont une valeur infrieure au cot (V < C). Il ne faut donc pas les produire.V < CV=C63 loptimum dchange nous avons les deux situations suivantes:Tous les consommateurs paient le mme prix pour le bien mme sils ne le valorisent pas tous de la mme faon. Certains sont disposs payer plus cher.Tous les producteurs vendent le bien au mme prix mme si son cot dopportunit nest pas constant. La dernire unit produite ne rapporte aucun profit.64Ainsi, pour le consommateur, la diffrence entre le prix quil paie et le prix quil est prt payer constitue son surplus. On parlera donc du surplus du consommateur.65PQD15$Surplus du consommateurSurplus du consommateur66Pour le producteur, la diffrence entre le prix reu et le cot de production dune unit du bien (le cot dopportunit) constitue son profit. On parlera du surplus du producteur.67PQO15$Surplus du producteurSurplus du producteur68PQOD15$Bien-tre ralis sur la production dun bienBien tre collectifralis sur la production dun bien69En somme, avec ses multiples fonctions, le mcanisme de prix permet de maximiser le bien tre collectif ralis sur la production de chaque bien ou service au sein du systme conomique.Pour notre conomie fictive, ceci revient avoir les deux graphiques suivants:70Q xQ yQ xP xQx*Qx*ODE*P*Qy*Pour lensemble de lconomie, la production optimale est obtenue au point E*: Qx*et Qy*En ce point le bien-tre collectif est maximis.Sur le march du bien X, lquilibre stablirait au point A.AEn ce point, la dernire unit produite a une valeur gale son cot marginal de sorte que loptimum dchange est atteint.715- ConclusionEn guise de conclusion, nous pouvons dire, qu quelques exceptions prs, le mcanisme de prix reste un excellent allocateur des ressources disponibles. Il transmet convenablement linformation sur la raret relative des ressources1et incite tous les agents conomiques lconomiser et en faire le meilleur usage possible. ____________________________________1- et donc des biens et services qui en rsultent.72Il coordonne ainsi leurs dcisions et rserve les ressources disponibles aux utilisations les plus valorises par la collectivit. Toutefois, si le mcanisme de prix ne parvient pas transmettre convenablement linformation en permettant, par exemple, une pollution excessive1, une intervention gouvernementale savre ncessaire pour corriger cette lacune. ____________________________________1- ou dune faon plus gnrale une dgradation de lenvironnement ou encore en conduisant une production insuffisante de certains biens ou services comme la justice ou la scurit publique. 73Par ailleurs, il est important de signaler que lapproche conomique que nous avons prsent repose implicitement sur le postulat de la souverainet du consommateur. En effet, nous avons insist sur le principe quun systme conomique doit non seulement exploiter efficacement ses ressources disponibles mais surtout veiller ce que la production des biens et services qui en dcoule corresponde aux besoins et aux dsirs des diffrents membres qui le composent. 74Or cette approche reste trs dlicate non seulement au niveau de certains consommateurs (les enfants) mais aussi au niveau de certains biens et services. Devons-nous permettre la consommation de la drogue? Quen est-il de la sexualit? de la pornographie? ou encore de lavortement? Devons-nous en toutes circonstances reconnatre la souverainet du consommateur? 75