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€¦ · THEORIE ANALYTIQUE DE LA PROPAGATION DE LA CHALEUR CHAPITRE PREMIER HYPOTHÈSES DE FOURIER. FLUX DE CHALEUR 1. La théorie de la chaleur de Fourier est undes pre mierse xemples

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THEORIE ANALYTIQUE

DE LA

PROPAGATION DE LA CHALEUR

CHAPITRE PREMIER

HYPOTHÈ SES DE FOURIER . FLU X DE CHALEUR

1 . La théorie de la chaleur de Fourier est un des p remiers exemples de l ’appl ication de l ’analyse à l a phys iqueen partant d ’hypothèse s simples qui ne sont autre chose quedes faits expérimentaux général isé s , Fourier en déduit unesérie de conséquences dont l ’ensemble constitue une théoriecomplète et cohérente . Les résultats qu ’ il a obtenus sontcerte s intéressants par eux-mêmes , mais ce qui l ’est plusencore est la méthode qu ’ i l a employée pour y parveni r etqu i serv i ra toujours de modèle à tous ceux qui voudront cultiver une branche quelconque de la phys ique mathématique .J

ajoutera i que l e l ivre de Fourier une importance cap itale dans l ’histoi re des mathématiques et que l ’analyse pur elui doit peut-ê tre plus encore que l ’analys e appl iquée .

Rappelons d ’abord succinctement quel e st le problème quePROPAGATION DE LA CHALE UR .

2 HYPOTHÈSES DE FOURIERs ’ est proposé Fourier il a voulu étudier la propagation dela chaleur

,mais i l faut d istinguer .

La chaleur peut,en effet

,se propager de troi s mameres

par rayonnement , par conductib il i té et par convection .

2 . Ray onnement. Soient deux corp s placé s à unecertaine di stance l ’un de l ’autre , tout se passe comme si l eplus chaud cédait a l ’ autre de la chaleur . On admet qu ’uncorps qui se trouve dans un mil ieu transparent ou dansl

é ther émet des rad iations qui s e comportent comme lesradiations lumineuses ; plus sa temperature est élevée , plusi l émet de radiations .Supposons un corps sol ide en fermé dans une enceinte

E dont il est séparé par un milieu transparent ; le corps etl

’enceinte émettront des radiations . Soit V,, l a temp ératu redu corps C , V , la température de l ’enceinte E .

S iV0 V ,

il y équil ibre de température .

S iVo V.

l e corps e st plus fro id que l ’enceinte,i l émettra moins de

radiation s , le corps va s ’

é chauft‘

er et l ’enceinte va se refroidir .Le contrai re aurai t lieu s i l ’on avait

Vo >

"

V.

L equil ibre de température p ar rayonnement ne peut doncs

’établi r que par une série de compensations dont l ’étudese rait fort intéressante

,mais est é trangère à mon suj et .

CONDUCTIB IL ITÉ 3

3 . L o i de New ton . On admet que les échanges dechaleu r sont régis par la lo i de Newton :La quantité de chaleur perdue par l e corps est propor

tionnelle à V0 V , .

Cette lo i n ’es t qu’

approxima tive et ne peut être cous idé ré e comme exacte que s i V0 V ,

est petit .D e plus

,on peut admettre que la quanti té de chaleur

rayonnée soi t fonction seulement de la différence des tempé ratures : elle do it dépendre auss i des températures absoluesd es corps en présence .

P a r exemple , dans l e cas oùV0

0 V , 1

et dans le cas oùV0

500 V,

501

la quantité de chaleur rayonnée ne sera pas la même .

4 . C onduct ibi li t é .

l es dilïé rents points de ce corp s ne sont pas à la même temCons idéro ns un corps sol ide . S i

pé rature , ces températures tendent à s’

é galiser .

FIG . 1.

Soit par exemple une barre ABCD (fig .

Supposons que l ’on chauffe AB . D ans ce mode de pr0pagation ,

AB ne peut pas céder directement de la chaleur àCD . La partie CD ne pourra s

é chauffer qu ’aprè s que lapartie BC se sera é chaufi’

é e elle—même . D e sorte que l ’on

4 FLUX DE CHALEURpeut se représenter les molécul es . du sol ide comme émettantdes radiations qui sont rap idement absorbées par les molécules voi sines .

5 . Conv ection. Quand les différents po ints d ’un fluidesont a des températures d ifférentes , il se p roduit des mouvements inté rieurs qui mélangent les parties inégalementchaudes et égal isent rap idement les températures .Ce phénomène porte le nom de convection . De ce s troi smodes de propagation nous étudierons seulement le second

,

c’ est-à-dire la propaga tion par wonductibilité . C’est l ‘

a, en

effet , l ' objet e ssentiel de la théori e de Fourie r .

FLU X D E CHALE UR

6. Hypothèse fondamentale de Fourier . Soientdeux molécul es mo,

m, , d ’un corp s quelconque

,soient V0 V

leu rs températures respectives,et soi t p leu r distance .

Fourier admet que pendant le temps dt l a molécule m,,

cède à l a molécule m ,une quantité de chaleu r égale à

dQ ‘P(P) (Vo V4)

cp(p) étant une fonction de p,négligeable dès que p a une

valeu r sensible .

Cette derniè re hypothèse n ’est que la traduction du faitque nous avons énoncé plu s haut il n’

y a pas échange d irectde chaleu r entre deux partie s d ’un corps éloignées l ’une del ’autre .

L ’hypothèse de Fourier est restrict ive , car elle suppose quela quanti té de chaleur cédée par la molécule m

oà l a molé

CONSEQUE NCE S DE L’

HYPOTHÈSE D E FOURIER 5

cule m ,ne dépend que de la d ifférence des température s et

nullement de ces températures ell es-mêmes .

Fourier n ’aura it pas fait de restri ction s i , au l ieu de laformule

dQ (10) (V. V.)

il avait admis la suivante

dQ r (19. V.) V.) dl

En effet,la quan tité de chaleur cédée ne dépend év idemment

que de 19 , V,, et V , elle peut donc se représenter par

dQ (p, Vo, V , ) dt.

ce que l ’on peut écri re

l ç [p,V… V,, (V, dt

ou , en développant suivant le s puis sances croi s santes de(V,, V

, ) qui est très peti t , puisque les molécules sont trèsvoi sines

dQ <p. V… V.) V.) (V. V

.)

Le premier terme 99 (p, est év idemment nul et,en

négl igeant les puissances de V,,V,supérieu res à la pre

miè re,on a

dQ '

l’ (Pa V0 ) (V0 V4)

7 . Consé quences de l ’h ypo thèse de Fourier . Enadmettant l ’hypothèse de Fourier :

dQ ‘P(P) (Vo Vi ) dt

6 FLUX DE CHALEURon voi t que

,s i toutes les températures sont augmentées d ’une

même constante,l a quant i té de chaleur reste la même .

S i elle s sont multipl iées par une même constante , la quanti te de chaleur sera également multipl iée par cette constante .

8 . F lux de ch a leur . Nous avons dit que «3 (10) étai tnégl igeable dès que p dev i ent supérieur à une certainel imite . Soit 5 cette l imite .

Cons idérons un élément de surface dw très peti t en valeu rabsolue

,mais infiniment grand par rapport à 5 (fig .

Soient deux mo lécules m, s i

tuée s de part et d ’autre de l ’élémentdœ ; m,,

cède à m,une certaine quan

tité de chaleur ; considérons tousle s couples de molécules tels que

et faisons la somme desFIG 2 ° quantité s de chaleur correspon

dantes . Cette somme est , par défi nition , l e flux de cha leur

qui traverse l ’élément de» .

D ’après ce que nous avons dit plus haut , s i toutes lestempératures sont augmentées d ’une même constante , le fluxde chaleur reste le même ; s i elles sont multipl iées par unmême nombre

,le flux de chaleur est multipl ié par ce nombre .

9 . Cons idérons un corps possédant un plan de symétrie P ,

et supposons que la distribution des températures soi t également symétrique par rapport à ce plan P . Le flux de chaleurrelat if à un élément du) pris dan s ce plan est évidemment nul .I l en sera encore de même si , sans être lui-mème symetrique , le corps est tel que la di stribution des températuresle so it . Cela résulte de ce que les échanges de chaleur ne se

FLUX D E CHALEUR 7

ont qu ’entre des molécules trè s voi s ines . On peu t par consequent

,sans que le fl ux chan ge , supprimer les portions du

corps qui ne sont pas contigu ë s à l ’é lément dm, et réduirele corps à une petite sphère ayant pour centre cet élément .Cette Sphère étant symé trique par rapport au plan P ,

noussommes ramenés au cas précédent .Cons idérons maintenant un corps symétrique par rapport

à un point 0 ,et supposons auss i la d is tribution des tempe

ratures symétriques par rapport à ce point . Le flux de chaleur sera le même en valeur ab solue pour deux é léments de»et dm’ sym é triques par rapport au point 0 .

I l en sera encore de même pour la même raison queplus haut

,s i la d i stribution des températures seulemen t

e s t symé tr ique .

S i,enfin

,la d i stribution des températures est tell e que

deux points m et m ’ symétri ques par rapport au point 0aient des températures égales et de s ignes contrai res , lesflux relatifs à deux éléments symétriques seront égaux en

valeur absolue . 11 en sera encore de même s i l a somme destempératures de deux points symétriques , au l ieu d 'être nulle ,es t égale à une constante quelconque

10 . PROBLÈME . So it un co rps quelconque ; supposonsque la lo i des températu res so i t la su ivante

V az b

Soit un élément ( la) s itué dans un plan parallèle à Oz . Ladistribution des températures e st symétrique par rapport auplan de cet é lément donc le fl ux de chaleu r qui le traverseest nul . D e même

,l e flux de chaleu r à travers l a surface

8 FLUX DE CHALEURlatérale d ’un cyl indre parallèle à Oz est nul , puisque leséléments de cette surface latérale ont leur planparallè le à Oz .

Consi dérons maintenant deux éléments plans perpendicul a ires à Oz

, par exemple deux petits carré s égaux ; soien t ouet a ' leurs centres . Jo ignons m ’

; soit o , le mil i eu (fig .

Pro . 3 .

Soient z,, et z, les ordonnées des deux éléments , et Ccelledu point O

, ; on aZO+ z

l

La distribution des températures est tell e que la sommedes températures de deux points symétr iques par rapport àO,est constante . En effet , on a

Vo + vl

Donc les deux flux à travers les éléments du» et dœ ' sontéga ux ; par suite , le flux est constant à travers un élément desurface quelconque parallè le à xOy .

Considérons un élément du» quelconque , fini ou non, dansle plan des æy , ou dans unplan parallèle . Le flux de chaleur

FLUX DE CHALE UR 9

à travers cet élément e st p roportionnel à du) ; par sui te , onpeut l e représenter par

A do» dt

A,étant indépendant de z

,ne peut dépendre que de a et b.

I l ne dépend pas de pui squ ’on peut faire varier b sanschanger le flux . S i on multipl ie toutes les températures parune même constante , le flux est multipl ié par cette constante .Donc A est proportionnel à a .

Par su ite,le flux de chaleu r peut s ’ écri re

Ka dm dt

K es t une constante qu ’on appelle coefficient de conducti

bilité .

1 1 . Soit maintenant un élément de d ’orientation quelconque , faisant un angleavec le plan des æy . Considérons un planparallèle au plan des æy et infi niment vo isin de cet él ément

,et considérons le cy

l indre proj etant l ’élément dœ sur ce plan(fi9 ° 4) La proj ection de cet élément es t F‘G ° 4'

dœ'

du) 00 8 a .

Le volume du cyl indre et , par suite , son poid s P sont desinfiniment petits du tro is ième ordre (en regardant commedu p remier ordre les d imension s liné a ir es de La sommealgébrique des flux de chaleu r à travers la su rface totale ducyl indre doit être du tro is ième ordre . En effet

,le corp s rece

vant dans l ’unité de temps une quantité de chaleur égale à Q,

10 FLUX D E CHALEURl elé va tion de température se rai t

_Q_

CP

C étant la chaleur spéci fi que du corps .

S i Q étai t d ’un ordre infé rieur au tro i5 1eme,cette é l évation

de température serai t infi ni e . Q est donc du tro is ième ordreau moins et

,par suite

,négligeable en présence des infi niment

petits du deux i ème ordre .

É crivons donc que le flux de chaleur à travers la surfaceto tale e st nul .Le flux de chaleur à travers la surface laté rale est nul ; ilest d onc le même pour les deux é léments duo et dœ '

Le flux de chaleur pour la section d ro i te es tKa cos a dœ dt

et c ’est le même pour l ’é lément de) .12 . Supposons maintenant que nous ayons pour la loi destempératures

V

Un simple changement d’

axes de coordonnées nous raménera au cas précédent .Considérons le plan P dont 1equation est

aæ + by + cz oLes angles de la normale avec les axe s sont donnés parles formules

COS

CAS GÉNÉRAL i l

en posantR \/a 2 b2 c

D ’où l ’on ti reV

On obtient facilement le flux à travers un élément dw fa isant un angle ç. avec l e plan P . Prenons le plan P commeplan x '

Oy'

. On auraæ cos a + y cosp 1 00 9 7 .

Et on a pour V l ’express ionV Rz

'

d

Le flux cherché est donc

dQ KR 00 3 9 dm de

Cons idérons en particul ier des éléments parallèles aux

troi s p lans de coo rdonnées . Ils font avec le plan P des angle srespectivement égaux à a , (3, 7 . Par suite , le s flux de chaleu rà travers ces é léments seront re spectivement

KR cos œ d… dt — Ka dw dt

KR COS ?du) dt Kb dm dt

KR COS Yd t!) dt KC dm dt.

13 . Cas g é né ra l . Supposons maintenant que la distribution des températures soi t quelconque .

Soit V (a: , y ,z) la température en un point .

Soit dm un é lément de surface ; un point de ceté lément ; nous allons chercher le flux de chaleur à travers

12 FLUX DE CHAL EURl elément dœ . Ce flux de ch aleur ne dépend que de la température des po ints vo is ins—de l ’élément dm.

Soit (on, y ,un tel point . Poson s

y = y o+ "l

Z zo+ C

La température au point (a: , y ,2 ) aura pour express io n

& “l‘

Les quantités sont très petites . On peut donc négl ige rleurs carres , et l ’on a

dVV =Vo-r

Appliquons les résul tats établ is dans le paragraphe pré cédent . Les flux de chaleur à travers des éléments perpendicula ires aux axe s et pas sant par un point quelconque (a: , y ,

seront respectivement

K%ï fi) du) dt .

d..Kdy

de

Pour évaluer leflux de chaleu r à travers un élément d ’ orientation quelconque

,considérons un té traèdre infi niment peti t

OABC ayant ses troi s arêtes OA ,OB

, OC re spectivementparallèles aux axe s fig .

AUTRE DÉMONSTRA '

I‘

ION 13

On démontrerai t comme précédemment que la sommealgébrique des flux de chaleu r à t ravers le s quatre faces es tnulle aux infiniment petit sd u trois ième ordre près .

Soient a , (3, y le s cos inusd irecteurs de l a normale àl ' élément ABC

,dont la sur

face est dw. Les ai re s destro is autre s face s seron trespectivement F… . 5 .

dm,du) , 7 ( lw.

Appelons dQ le flux de chaleu r à travers l ’élément de) . Onaura °

dvdvdQ — d d l œ

æ +Bæ;dV

Y“

Æ

Pour préci ser l e s ign e du flux de chaleur,nous chois iron s

sur la normale à l ’é l ément dœ un sens pos itif, et nous donnerons au flux l e s igne ou le s igne su ivant que lemouvement de la chaleu r aura l ieu dans l e sens positif oudans le sens négatif. On voi t facilement avec c es conven

t ions que le flux de chaleur estdV

dQ K dw dt

dv etant l a der1vee su i vant l a normale,pri se dans un sens

convenable .

14 . A utre démonstration . L e raisonnement de Fourier que nous venons de fai re peut être remplacé par uncalcul plus court

14 FLUX DE CHALEURSoit un élément du) ; considérons deux points m,

. de

part et d ’autre de l ’élément dœ . Soient

les coo rdonnées de man,, S, u,, v) , 2

,celles de m

,

V , , les températures .

La quantité de chaleur cédée par m,,à m

,e st

(Vo V i ) dt°

Or , on a’

dv dv dV—0V,

VO (dæ0 dÿ,,7l

dzO

C

D e plus,on peut remplacer z

,,

dans les dérivées parti elle s par les coordonnées on, y ,

z du point G , centre degravité de do (fig .

Fra . 6. On a alors :

.lv av dV“ Vo — EÆ + VI

aËÇ ‘

ä;

e t la quantité de chaleu r cédée par m,,

‘a m,est , par suite

dV dV—v (r)

Le flux total a travers de est donc

dVdQ

AUTRE DÉMON STRATI ON 15

Posons

2

2 (a)

—E çmt

On aura

dt dœ K%+ K'

î—ï K

S i nous rejetions l ’hypothèse de Fourier , i l faudrai t dansles équations c i—dessu s remplacer q>(p) par (19 , V) .

Alors K , K ’

,K ’ seraient des fonctions de la température .

Supposons l ’élément dœ pe rpendiculaire à l ’axe 0 30 . S i lecorps est homogène

,K

,K

'

,K” seront les mêmes pour tout

é lément perpendiculai re à 0 00 . Ce seront des constantes nonseulement par rapport à l a température

,mais encore par rap

port à æ, y ,

S i,de plus , le corp s est i sotrope , l ’expression

du flux de chaleur ne doit pas change r,quand on change

y en y ,car tout plan es t alo rs un plan de symétri e pour

la const itution du corps . Donc K '

0 . D e même K" 0 .

E t,si l 'on change œ en a:

,le flux changera de signe , ce

qu ’on voit en effet sur la formule .

Le flux de chaleur à travers un élément clœ perpendiculai re à Oæ sera donc

Kd°—V d t dd) .

dx

En raison de l ’ isotr0pie du corp s , le flux de chaleu r à travers des éléments perpendiculai res à Oy et Oz sera res

16 FLUX .D E CHALE UR

pectivement

KËt dmdy

dvK “

à;d l de) .

la constante K étant l a même .Pour un élément duo quelconque on aura

dVdQ K

dndt

Le signe se détermine ai sément en prenant des ce

parallèle à la normale à l ’é lément .

18 ÉQUATION DU M OUVEMENT DE LA CHALEURa 0 03 , est :

dv

flux de chaleur à travers estdvd V d

dy dz dt Käâ}

' + d-

œ

_ K i

somme de ces deux flux est donc

D e même,pour les deux autre s couples de faces

,on aura

ddx dy dzdt

ddæ dy dz dtæ

K

La quantité de chaleur qui entre dans ! l e paralé llipipèdeest par su ite

d dv dv d dvd.vdy dz . dt. K

dæ dy (7%

D ’autre part,cette quanti té de chaleur est égal e à

D .C . dx dy . dz dv

D étant la dens ité du corp s, C sa chaleur spécifi que .

En égalant ces deux express ion s,on a

dV d dV

S i nous adoptons l ’hypothèse de Fourier , K est une constanto.

TRANSFORMATION D E COORDONNÉES 19

S i nous ne l ’adoptons pas , K sera fonction de la température

,soi t :

On aura

etc .

L ’équation dev i ent doncdV d 2v

C °D °

dtK 2 +K E da: 2

Dans les appl icat ions,nous nous bornerons touj ours à

l equation de Fourier qu i a une forme l inéai re . Nous supposerons donc K’ o

,et K constant

,de sorte que l ’équation

seradv Kdt C .D

AV

Nous négligerons les vari ations de C et D,et nous pose“

runs :

KCD

A: .

L equation du mouvement de la chal eur est doncdV — M V

16. Transforma t ion de coordonné es . Nous allon svoir ce que dev ient cette équation dans un système de coordonnées quelconques .

20 ÉQUATION DU MOUVEMENT DE LA CHALEUR

et prenons E, Y,, Cpour coordonnées nouvelle s .Nous supposerons que noùs avons un système

thogonal , ce qu i est exprimé par les condition sdœ dæ dy dydEdn

+d î dn

+dfi dn

dz dz

dn d l du CIC

dz dz

dt; dE dt; dE dt; d£

Posons enou tre

d£ d£

ds2 dœ‘3 dy

z dza

ds2 a2 dE;

2 62 0"dl } .

Considérons le sol ide (fig . 8) l im ité pa r les 6 surfaces

E,, (ABCD ) E E,,

"lo 7 ) V).

K,, C C,, d£

TRAN SFORMATION DE COORDONNEES 21

Le sol ide ains i obtenu est ass imilable ' à un petit pa ra llél ipipède rectangle en rai son de l ’ortho gonalité du système .

Calculons l es arê te s . Cons idéronsBB

' par exemple .

L es points 8 et B' ont pour coor

données(C0 a

7lo d71) Co) (50 d£»"lo

Donc la longueur de l ' arête BB ' estFIG . 8.

ds a J‘

On voi t donc que les d imens ions du pa ra llé lipipède sont

adë bd?) c .

Le flux à travers ABCD est :

K d(o dz

et l ’ondu) bcdn dC

Donc le flux e st

bc dvK .

d î’

est

bc dV

a 612du d£d

22 ÉQUATION DU MOUVEMENT DE LA CHALEURLa somme algébrique de ces deux flux est :

d bcK .

Æ a dEdEdndCdt.

On obtient des expres s ions analogues pour les deux autrescouples de faces .En faisant la somme on obtient la quantité de chal eur quientre dans le parallé lipipède

K . dë dv, dC tbo dV

D ’autre part,cette quantité de chaleur estCD . a bc. dEd *

q dÇ dv.

En égalant ces deux express ions et posantKCD

on obtient l equation du mouvement dans le système decoordonnées considéré

(l )a bc d bc

+d ca dV

_d a d

k dt dE a dë d., b d., dc

17 . Coordonné es semi-po la ires. On aæ = pCOS w

y = ç sin œ

z z

Par suite6182 p

2 dd) 2

D ’où l ’on dédui ta =1

COORDONNÉES SEM I -P OLAIRE S 23

L equation générale dev i entpdV d dv

k d t d.Paz—

p d.. . d..

1 dv 1 dv d2V 1 d2V

k dt

18 . Coordonné es po la ire s .w r—cos ç s ineg, : r s in e s in ô

z r cos 6.

ds" dr 2 sin3 0 d <p3a = 1 b= r s in û

Substituons dans l equa tion ( i ) du 16

r” s in 9 dV

r”

cl 2V

k dt27° sin 0 d

d

vr+ s in 0

dr

1 d aV

s in 6 d?2 0 0 8 0

1 dV dV d ’V 1 cotg 6 dV 1 d 2V

k dt r dr dr 2 s in2 de ? r2 de de?

19 . Reprenons l equation de la chaleur dans le cas descoordonnées cartésiennes

dV

d tkAV

Considérons un corp s C à l mter1eur d ’une enceinte rem

24 ÉQUATION DU MOUVEMENT DE LA CHALEURplie d ’un fluide à la température Le corp s perd de la chaleur par sa surface de deux manières :1° Par rayonnement ; s i l ’on admet la lo i de Newton ilperdune quantité de chaleur proportionnelle à V2° Par convection ; on admet que la quantité de chaleu rperdue de cette manière est aussi proportionnelle à VDe telle sorte que la quantité de chaleur perdue par unélément du) de la surface est

Hétant une constante déterminée pour chaque élément du) .aw

a.

FIG . 9 .

Considérons sur la surface un é lément a b de surface du)(fig . Par chaque point de l ’élément menons la normale àla surface S vers l ’ intérieur du corps

,et portons sur cha

cune de ces normales une longueur constante infinimentpeti te .

On détermine ains i un élément a ’

b' égal et parallèle à ab.

Nous supposerons infi niment petit par rapport aux dimensions l inéai res de de» ; comme nous l ’avons déjà fait , é valuons de deux manières d ifférentes la quantité de chaleurgagnée par le petit cyclindre dans le temps dt.La quantité de chaleur gagnée par a b est

La quantité de chaleur qui entre par d '

b’ est

dVk dw dtdn .

26 ÉQUATION DU MOUVEMENT DE LA CHALEURpour tous les points intéri eurs au co rps et pour toutes lesvaleurs positives du temps

,sati sfasse à l ’équation

dV

d tkAV

telle que,pour tous les points de la surface du corps

,on ait

dvh —VO) dn0

et qui,pour t 0

,se réduise à une fonction donnée

<p(Œ.

la et V ,, sont des fonctions données des coordonnées dechaque point de la surface .

2 1 . P rob lème des tempé ra ture s sta tionna ire s .On admet quîà un certain moment la température ne varieplus , c ’est—à—dire que l ’ équil ibre calorifique est établ i .On se propose de chercher quelle est alo rs la di stributiondes températures .

Dans ces conditions on aura :dV

dt

V sera fonction seulement de aa, y ,z

, et l equation 'généraledu mouvement se rédui ra à

AV 0 .

La condition à la surface sera la même que précédemmentet l ’on aura

h <V

PROBLÈME DES TEMPERATURES STATIONNAI RE S 27

On peut supposer comme cas l imite h 0 .

On aura alors :dV

dn

Dans ce cas la surface du corp s est imperméable à l a chaleur .Un autre cas l imite es t celu i où h es t in fi ni ; on a alors àl a surface

V = V,,

C’est ce qui arrive à t rè s peu prè s

,par exemple , quand le

corps est plongé dans un l iquide .

S i V,, est constant , on peut supposerV,,

0

car le 0 des températures est arbi trai re .

2 2 . Nous allons démontrer que chacun de ces deux problèmes n’

admet qu ’une solution . Pour cela nous rappelleronsle théo rème de G reen .

Soit une surface fermée S l imitant u n volume T so i t du)l elément de surface , dr l ’élément de volume . S i U et V sontdeux fonctions quelconques continues

,ains i que leurs dé ri

vé es du premier ordre à l ’ intérieur du volume , on a

dUdV dUdV dU dvdœ

dæ dæ+ dy dy+ d.Ê dz

et dans le cas ouV U

t +

28 ÉQUATION DU M OUVEMENT DE LA CHALEURSupposons que le problème des températures variablesdeux solu ti ons V et V ’

.

On aura pour tous les po ints inté rieursdv dv

dtkAV ’

d t

et à la su rfacedV

dVh <V — V.)

et,enfi n

,pour t o

SoitV V

'

On voit que l ’on aura pour tous les points i ntér ieursdWdt

kAW

a la surfacedW

hWdn

et,pour t o

W o .

I l suffit de démontre r que W est nul c ’est—à—dire que,s i

dans le problème des tempéra tures variables les fonctions V,,

et q: sont nulles , l a fonction V el le—même est con stammentnulle .

Soit V la solution du problème dans ce cas . Considéron sla fonction J

étendue à tout le corps .

PROBLÈME DE S TEMPERATURE S STATIONNAIRE S 29

On aurao .

D iffé rentions par rapport à t

Or,comme l ’on a

on peut écriredJ

d tk

E t , en transformant par la fo rmule

(I] :_

il dwdt dn

Or , on a à la surfacedV

dnhV .

Substituons dans la formule précédente , elle devient

ËÎ kff l2 dœ — k

Comme h et k sont essentiel lement pos i tifs , ou a

ë ! 4 0 _

dt

E t comme on a pour t 0 , V o,d ’où

J = o .

30 ÉQUATION DU MOUVEMENT DE LA CHALEURon voit que l ’on a

,pour des valeurs positives du temps

J é . 0 .

Or nous avons déj à

Donc on a

D ’où,par Conséquent

V o .

Le résultat subs iste même dans le cas limite où,pour cer

tains éléments de la surface,la e st infini

,car pour ces points

on auraitV 0

et l ’ intégrale

hV2 dw

restera i t finie .

2 3 . Cons idérons maintenant le p roblème des températuresstationnai res , et supposons qu ’ i l compo rte deux solutions Vet V ’

On aura pour tout point i ntérieur

AV 0 , AV'

0

et à la surfacedv

h (V — Vol+

PROBLEME DES TEMPÉ RATURES STATIONNAIRE S 31

ce qui donne,en posant

W :

AW :

pour les points intérieurs , et

hW +

à la surface .

I l suffi t donc de montrer que , s i dans le problème destempératures stationnai res V

,,e st nulle

,la fonction V est

nulle .

Appliquons la formule de G reen à l a fonction V , en remarquant que l ’on a

AV = O ,

On a alors

ft2 d..

Le premier membre est négatif ou nul .Le second est positif ou nul . On doit donc avoir

V 0 .

S i h est infini , on voit , comme précédemment , que les ré sultats sub si stent .S i h est nul en tous les points de la surface

,l ’équation ci

dessus nous montre seulement que :dV dV dV

32 ÉQUATION DU M OUVEMENT DE LA CHAL EURD ’où

V const .Alors le problème n ’

est‘

pas entièrement déterminé . Pourtrouver la constante , i l faut se donner la quantité de chaleurenfermée dans le corp s dont la surface est imperméable .

Le cas où le est infini revient au problème de D i r ichlet .24. La solution du problème des températures variables

dans le cas le plus gé né ra l peut se ramener à deux problèmes plus s imples .

En effet,il s ’agit de trouver une fonction sati sfai sant aux

conditionsdV

dtkAV

h (V Î,X o à l a surface,

V cp(æ , y ,z) pour t o .

Cherchons d ’abord une fonction V , (œ , y ,z ) telle que

AV , 0

dvh (V 1 VO)

pour les points de la surface ; c ’est le problème des temperatures stat ionnaires , et la fonction V , est , comme on l ’a vu ,parfaitement déterminée .

Cherchons maintenant V 2 (t, sa , y ,z) telle que

dv .“2 a ).

34 ÉQUATION DU MOUVEMENT DE LA CHALEUR2 6 . Cas d

’un fi l . Considérons un fil de sect ion cons

tante et assez petite pour que la tempé rature soi t uniformedans cette section (fig .

Nous prendrons comme variable l ’arc de fi l compté àpartir d ’une certaine origine .

FR} . 10.

Considérons deux section s dro ites a b et a '

b' pri ses à des

distances s et s ds de l ’origine . Soit l ’a i re de la sectiondroite

,et a son périmètre .

Le volume de l ’élément sera ds et sa surface latérale a ds .

La quantité de chaleur qui entre par a b estdvKw dtds

celle qu i entre par a 'b’ estdv d 2vKw dl

d82dS

La chaleur gagnée par la surface latérale estH(V o ds dt.

S i l ’on suppose V,,

0 , cette quantité s e réduitHVc ds dt.

On aura,comme dans les exemples précédents

2Kw dtds HVo ds dt dtÆ C .D ,wds

ds dt

CAS D ’UN FIL 35

S i l ’on pose

1equation devientdv

d lkds2

S i l e corps est imperméable à la chaleur,on a a

l ’ équation se rédu it àdv

kd ‘v

dt ds2

Le cas où a n ’es t pas nul peut se ramener à celui—làposant

V

car on a alorsd 2V d2U

ds2 d3 2

dv dU

cü d t

et l equation dev ient

SOLIDE RECTANGULA IRE INDÉFIN I

2 7 Le premier problème traité par Fourier est celui destemperatures finales stationnaires dans un solide rectangul aire indé fini que l ’on suppose l imité par le s plans

Fl o . l l .

V ne dépendra que de w et de y ; cette fonction devra donc

SOLIDE RECTANGULAIRE INDÉFINI 37

sati sfai re à 1equationdav d"vdx 3 dy

2

et on devra avoir à la surface( IV

Nous supposerons h i nfini , c ’est—à-dire que la conductibi l itéextérieure est assez grande pour que la surface du corp ssoit en équil ibre de température avec le milieu ambiant .On aura donc à la surface

V V0

Supposons par exemple que l ’on ai t

pour au : V = o

pour + ëa V = 0

pour y = oo, V = o

et pour y 0,

V f (ac)

f (æ) étant une fonction donnée .

Fourier recherche d ’abord les cas où la so lution V se présente sous la forme

aura

38 SOL IDE RECTANGULAIRE INDÉ FIN IOn do i t donc avoi r

f”

(æl + f (æ) (y ) 0

ou b ien

et cette égal ité ne p eut avo ir l ieu que s i chacun desmembres est égal à une constante A .

Supposons d ’abord A o , et posons : A m2

Oncp

”m2

cp 0 .

La forme générale de cpest donc

g. a cosmy b sinmy

a et 6 étant de s constantes .Ma i s dans ces conditions

, V ne s’

annulera it pasyCette solution ne convient donc pas .I l faut donc poser : A m2

On a dans ce cas :772% o .

<p a emy

Pour que cette expressi on s ’

annule à l mfini,faut que a

soit nul . Donccp be

_ my.

On a d ’un autre côté

f

SOL IDE RECTANGULAIRE INDÉFIN1 39

D ’oùon s in (mao 6)

et cette fonction doit s ’

annuler pour a:On doi t donc avoi r

+ 6= kvr + 0 = k'

u

k et k '

étant des nombres entiers .Cec i montre que m do i t lui-même être entier .S i m est pair

,on prendra 6 0 .

S i m est impai r,on prendra 0

D ans le p remier cas f (æ) est de la forme

f (æ) a s in '2mæ

D ans le second cas on a la forme

[ (az) rx cos (2m 1) x

E t l 'on aura pour la fonction V dans ces deux cas1° V sin 2mx2° V Ae * ‘2m—'W cos (2m l ) 00

Ains i donc le p roblème est résolu quand f (œ) a l ’unedeux fo rmes

s in 2mæ cos (2m i ) a:

28. Suppos ons que f (æ) so i t une séri e de la forme

f (x ) a,cos æ cos 3æ a

,, cos 53;62sin 2æ+ b

,s in M? 6

6sin 650

à0 SOLIDE RECTANGULAIRE INDÉF IN IConsidérons la fonctionV a

,e

* y cos a: aae

' 3 cos 3x asc—sy cos 5570

b2e—2y sin 2x s in 4æ

Chacun des termes u de cette série satisfait à 1equationAu 0 .

D e plus, chacun des termes s’

annule pour ce i ä demême que pour y 00 .

On voit immédiatement que,si f (æ) possède un nombre

” fini de termes , i l en sera de même de V ,et l a fonction V est

la solution du problème .

D ans le cas oùle nombre des termes est i ll imité , on ne peutpas affirmer a pr ior i que le même rai sonnement est appl icable ; il faudra préalablement étudier la série V commenous le ferons dans les exemples su ivants2 9 . Quoi qu ’ i l en so it

,le p roblème de Fourier nous amène

à cons idérer le suivantTrouver une sé r ie tr ig onomé ir ique de la forme

a,cos æ a

3cos 390 a

s00 5 550

62sin 2œ b

,‘sin4æ

repré senta nt une fonction (cv) pour toutes les va leurs de a:

'

JT 7t

CO'

MP?°

2868 entre et2 2

Ce problème se ramène au suivant , traité é galement parFourier

“Trouver une sé r ie de la forme

ao

a, cosæ au

200 5 237

sinæ + 62sin 2æ

qui r epr é sente une fonction f (a: ) entre 7: et 7r.

42 SOL IDE RECTANGULA IRE INDÉFIN I30 . Supposons la fo’nction f (æ) développable en une sérietrigonométrique uni formément convergente .

f (œ) ao + a

,cos ào+n2

0 0 5 250 cos næ +bis inæ 6

2s in 2æ+ b,, s in næ

Calculons par exemple a …

Multipl ion s les deux membres par cos næ dæ et intégronsn à

On aura,d ’aprè s le s égal ités écrites p lus haut

TC

[f (œ) cos nx dx vra ,,—7

t‘

O n voit de même que l ’on a

fÿ‘

(œ) sin næ docet

,enfin

+ 7:

f f (æ) da: 2na0

—1t

On a donc, en admettant la poss ibi l i té du développement

f (œ)_

Œrf f“) dz + 12 cos nœ£Ç (z) cos nz dz

1

7

—t E s1nnæj lffi(z) sm nz dz .

Cons idérons maintenant une fonction à rep résenter dansl ’ intervalle au moyen d ’une série de la forme :

az4 cos

œ d3cos 3æ

62sin 6

,s in 4x

SOLID E RE CTANGULAIRE INDÉFIN I 43

Nous auron s résolu ce p roblème , s i nous trouvons unefonction de cv définie entre 7: et “

E,

ni dans l ’ intervalleq

3 â se réduise à la p récédente,et tel le que la série

trigonométrique qu i lu i correspond soit de la forme c i-dessuS i

,dans cette sé rie

,on change au en 7r— æ ou en 7r—æ

,

la valeur de l a sér ie change de s igne,et d ' ail leurs toute série

j ou i ssant de cette pr0prié té a n écessairement la forme précé dente .

TC Tt

S i 93 est compr i s entre 0 et as i t 90 est compr i s entre5et 7r.

71'

S i a: est compr i s entre5

vi a: es t compr i s7:entre 7: et 5

Nous défini rons donc une fon ction cp(æ) de la façon su ivanteDans l ’ inte rvalle elle aura les valeurs de la fonct ion f (x ) .D ans 1 i ntervalle 7r

,on aura

w

et dans l ’ intervalleë

<æ ) f (7f xi

3 1 . Supposons , par exemple , que l ' on 1 dansl ’ interval leNous au rons alor sEntre — « et—ä. <p(œ)

44 SOL IDE RECTANGULAIRE INDÉFIN I7t ar

Entreë 2

cp(æ) 1

Entre et “tt cp(a: )

Pour cette hypothèse particul i è re , l a fonction 9 (a: ) est paire ,et on voit aisément que tous les termes en sinus dispara issent, et on aura pour m impair

.v c) osmæ dæ

2f cosmœ dæ 2{[cosmæ dxa

7:+

1na — a

m 4'

m

On a donc le développement71: COS 3œ

cos œ3

et la solution V sera dans ce cas donnée par la formule7r cos 3w

ecos 500

zV = cosœe

*

3e

3y + e- 5y

32 . Ayant obtenu cette série , sat isfait—elle à toutes lesconditions du problèmeSatisfait—elle à l ’équation AV oCherchons

,d ’ab o rd , s i elle admet des dérivées du second

ordre par rapport à w et y .

S i les séries formées avec les dérivées du second ordre deces termes sont un ifo rmément convergentes , on est certainque ces séries repré sentent les dériv ées du second ordre de

71:la ser i e4V .

SOLIDE RECTANGULAIR E INDÉFIN I 43

Diffé rentions deux foi s par rapport à x . On a la sériecos ace - y 3 cos 3x e *

5 cos 5æe- 5y

Les termes de cette sé rie sont plus petits en valeu r absolueque ceux de la série :

e—y 3e

—3y se—5y

qui es t uniformément convergente pour toute s les valeurspos itives de y , les seul e s que nous considérons . Les dérivée ssecondes ex i stent donc et peuvent ê tre obtenues en diffé rentiant notre sé rie terme à terme ; on en conclut ai sémentqu ’on a pour tous les points inté rieurs au s ol ide

AV = O .

Voyons maintenant s i V Sati sfait aux condition s à l a surface .

A—t-on

V 0

quandœ=+ä

’ y étant pos it if ?Cela a l ieu s i la série V est uniformément convergente .

Or,les termes de la série âV sont plu s peti ts e n valeur

ab solue que ceux de la séri ee—5J

e

qui est uniformément convergente , sauf pour y 0 .

De même, s i y croî t indéfiniment , V tend vers zéro .

Examinons ce qu i s e pas se pour y 0 . Nous obtenons

46 SOL1DE RECTANGULAI RE INDÉFIN I7talors pour11V l a ser i e

cos Bæ cos äxcosœ

3 5

7!Nous allons demontrer que la valeur de cette ser i e estet

,dans ces conditions , on sait que V aura pour l imite 1 .

3 3 . Considérons la somme

S cos a: 00 8 333

3 2m 1

où nous supposons m pair .On a :dSm

dxs1n 3æ sm (2m— 1) æ

Multipl ions par °2.i .

Comme l ’on a2i s inæ

I l v i ent° d

îm

_—l ) ix

œ

6" ix

e-

â ix e—(2m -J ) ix

On a deux progress ion s géométrique s l imitée s dont le sraisons sont e

?“et e* 2 iæ

Donc on a

1

SOLIDE RECTANGULAIR E INDÉFIN I 47

On a doncCIS… sin ‘l wm

dæ 2 cos 33Nous al lons démontre r que la série obtenue en faisantcro î trem indéfiniment a une valeur constante , s i a: est compri s

7tentreQetQ

On a , en effet

S… (x , ) S… (900)

Intégrons par partiescos EZmæ l

i cos°2mœ sm x

4m cos a: æ04m cos 2 crSm (œ! ) Sm iwol

7r

000et a:

,sont compr i s entre

ëe t donc cos a: ne s annule

pas dans l ’ intervalle . Par su i te , l e premier terme du secondmembre tend vers 0

,quand m cro î t indéfiniment .

I l en est de même de l ’ intégrale .

D onc,on a

lim S ,n (ae, ) l im S… (wo)

S (x l ) S (œo) °

L a fonction S (se) représente donc une constante . Pour ladéterminer fai sons a: 0 . On a

S (o)4

Donc,pour toute valeur de x compri se entre et on a

cos 3æ cos äæcosœ

_3 0

48 SOLIDE RECTANGULA IRE INDÉFIN I34 . On peut donner de cette identité une autre démonstration .

Ou

dz

1 z

11 —z

2 3

1

en supposant, par exemple , m impair .

En intégrant , on a

arc tgz

RHL

PosonsZ pe

…. 1 .

On a pour R… en intégrant le long de la dro ite oz982m

e (2m im

1 z2

On aP2m d?ABR

A étant l ’a ffixe du point 1,B celle du point 2 2

,AB repré

sente le module de la quantité 1 z (fig .

S l w < ïa 0 11 8 2 2w < âTC

4

et,pa r suite , on voit que : AB 1 .

S i 0) 71:

+ 20) et on a :

AB > ) s in 2œ )

50 SOLIDE RECTAN GULAIRE INDÉE INI

Dans l ’expres sion de arc tgz remplaçons x par e… et e—Wet ajoutons les deux développem ents

arc tg cim arc tg e

—i‘"

D onc on a

i t cos 3œ cos 5œkfr cos œ

2 3 5

K est un nombre entier , que l ’on détermine en fai sant 0 .

On voit que K 0 , donc :

co s SœCOS w

î4

3 5 . Revenons au cas général .Nous avons trouvé

V E a … co s mœ 2 b… sinmao

l es et étant à indices impai rs , et les 6 à indi ces pai rs .Nous poserons

z i e*

y + iæ

D ’ oùim e

my m ix

La partie imaginaire de z'"

m = 4r + l,

m= 4r + 3,

m 4+L ,

su ivant la valeur

cos mx

s in mac

e—"W cosmœ

e“

-V sin mao.

SOLIDE RECTANGULAIRE INDÉF IN I 51

Suivant ces différents cas,nous poserons

m = 4u+ 1 ,

m = 4u+% ) \m

m : 4p,Âm

Et nous considérerons la fonction

MZ) 2

On voit que V est la partie imaginaire deLes coefficients de <p(2 ) sont réels . Donc , s i : es t réel , on a

V 0

W2 est reel S I 00 j :

5Donc V est nul pour ces valeurs .

So i t zol ’ imaginaire conjuguée de

On a

Appliquons au cas particul i er que nous avons déjà étudié

1r cos 35194V cos ace—y

3e—3y

La fonction cp(z) cor respondante sera donnée par

—S

+ m

1 arc tg zz .

52 SOL IDE RECTANGULAIRE INDÉFIN I

arc tg izo

V arc tg izo arc tg izi zo

iz

1 izo

. iz

2e—y cosœarc t

o 1 — e—2y

arc tg

36 . Fourier cherche à évaluer le flux de chaleur à traversun plan quelconque parallèle au plan y o .

En appliquant la formule générale qui donne le flux ou a

dQ

Dans le cas particul ier que nous venons etudier

4K(cos ace “ y cos 3d e * 3y

s in 300sm æe

—y

3

S i l ’on veut avoir la dépense totale de la source de chal eur

,i l faut prendre le flux pour la base y 0 .

Mais on voi t que , dans ce cas , l a série est d ivergente . Donc

SOL IDE RECTANGULA IRE INDÉFIN I 53

l a dépense totale de la source es t infinie . Ceci ti ent à ce quela base est maintenue à la température 1, tand is que les facesl até rales sont maintenues à l a température zéro .

FIG . 14.

Entre les po ints A()et A

|infiniment voi sins , mais pri s l ’un

sur la base,l ’autre sur la face latérale

,la d ifférence de tem

pé rature est finie , et i l y a ce que Fourier appelle une ca tara cte de chaleur .

CHAPITRE I V

SÉRIE DE FOURIER . THÉORÈME DE D IRICHLET

37 . Dans les considérations p récédentes nous noussommes servi s de fonctions supposées développables en sériede Fourier .Nous allons indiquer maintenant des conditions très générales sous lesquelles ce développement sera possible .

Cond i tion de D ir ich le t . Nous d irons qu’une fonction f (æ) sati sfait à la condit ion de D irichle t, lo rsqu’ el lepeut être regardée comme la différence de deux fonctionsdont chacune re ste constamment finie

,et n ’est j amais cro i s

sante .

Chacune de ces deux fonct i ons peut toujours être supposée positive . Eu effet

,soient f4 et 13 ces deux fonctions ,

et soit a la plus petite valeur qu ’elles peuvent prendre .

On prendra alors

f (œ) f/ . (50 ) on) ff. (œ) otl

COND ITION DE D IR ICHLET 55

Nous al lons montrer qu ’une fonc tion,qui n ’a dans un

in tervalle donné qu ’un nombre fini de max ima et de minima,

satisfait à la cond ition de D i richlet . Supposons , pa r exemple ,que la fonction présente un max imum et un minimum .

FIG .

'

.l u .

Appelons B et C le maximum et le m inimum et so ien t bet c les valeurs de 00 correspondantes .

Soit oc une constante .

D ans l e premier intervalle (a ,6) nous prendrons

f , f2 a f.

Dans le deuxi ème interval le (b, 0 ) nous prendrons

f, « + f — B f 2= a — B .

Enfin , dans le tro i s ième intervalle (c, d )

f, « + C — B a + C — B — f .

On voit que les fonctions et f2 ainsi définies ne sontj amais cro issantes dans l ’ intervalle a

,d,et

,de plus

,on pourra

prendre et assez grand pour qu ’elles soient positives danscet intervalle .

56 SÉRIE DE FOUR IER . THÉORÈME DE D IRICH LETS i deux fonctions satisfont à la condition de D i richlet , i len est de même de leur somme ou leu r produit .Soi t f A —B

f'= C D .

— (B+ D i

et les fonctions (A C) et (B D ) ne sont j amai s croi ssantes .

De même , on a :

f. f = (AC BD ) (AD BC)

On voit encore que les deux fonction s

(AC BD ) , (AD BC)

ne sont j amais croi s santes .Une fonction satisfaisante à la condition de D ir i chlet

être di scontinue .

Soit

On ah > o

et f , (ou h) croî t quand h décro î t .Donc f, (en h) a une limite quand h tend vers zéro . D emême

, f , (a: h) a une certaine l imite qu and [2 tend verszéro .

La limite de (w h) est inférieure ou égale à f,celle de f' (a: h) est supérieure ou égale à f,

58 SÉR IE DE FOURIER . THÉORÈME DE DIRICHLETet on pose :

CU,‘

B,, b — œ, …

So ient M ; et m, le max imum et le minimum de {(sv) dansl ’ intervalleOn forme les deux sommes

+ Mnôn

3 771282

m ,-8,

On démontre que,lorsque les intervalles 8 tendent vers

zéro suivant une loi quelconque,S et s tendent vers des

l imites fixes L et l .Pour que la fonction so it intégrable il faut qu ’on ait

L

Supposons que,dans l ’ intervalle (a , f (en) ne soit j amais

cro issante .

On aura alorsM ; f (æ i—4)

m ; f (æi )Donc

2 [f (œi—4) f (æi )i 55

formation des interv alles est quelconque ,

b a

On a alo rs

COND ITION DE DIR ICHLET 59

Quandn croî t indéfiniment

l im (S s) 0 .

Donc,l a foncti on f (x ) j amai s cro i s sante est intégrable .

S i une fonction satisfait à l a co nd ition de D i richl et , elleest la d ifférence de deux fonction s inté grables ; donc elle estelle-même intégrable .

Le s fonctions s in mz , co s mz satisfont a la condit ion deD ir ichlet .S i donc f (x) satisfait à la cond it ion de D i richlet , i l en serade même des p rod uits

f (z) cos mz , f (x ) sinmz .

L’exi stence des intégrale s qui figurent dans la série est

donc démontrée .

39 . Considérons

am dz—ir

où l ’on a posé

cos x co s a cos mx cosmzsinx sin 7. sinmx s inmz

—x )+ +cosm (z x ) .

Posonsz — x = y .

60 SÉR IE DE FOUR IER . THÉ ORÈME DE DIR ICHLET

Multipl ions les deux membres par 2 S Î D%a on voit que l ’on a

s in y

Posons alors

00 )

x étant compri s entre 7: et partageons l ’ intervalled ’ intégration en deux parties

fÏ.—f_ Î. +f.Î °

T ran‘sformons la prem i ere intégrale en posant

E lle devient

t,x sm y

y

y

y

f’dy .

o 2 sin

Pour la seconde intégrale posons :

CONDITION DE D IRICHLE'

I‘ 61

elle dev ient“tt—x

On a donc pour S

äî fœ y ) giy _y

o ?. sin '

äy

0 Q s inä

Nous avons à chercher la l imite de Sm lorsque m croî tindéfiniment .40 . Pour cela , nous allon s , d ’abord , étudier l intégrale

s in e€P(y ) y g du

ç (y ) sati sfai sant à la cond ition de D i r ichlet .Cons idérons l ’ intégral e définie

Hsin uy9

Nous allons d ’abord démontrer que Il e st fini e .

Remarquons que le numérateu r s in uy changepour les valeurs su ivantes de y

717!

i’*s

l

ä‘>

‘s

l

â"

’s:

D ivi sons le . champ d ’ intégration en intervalles partiels et

62 SÉRIE DE FOUR IER . THÉORÈME DE DIR ICHLETposons :

Les quantités B sont év idemment toutes positives ; deplus

,elles vont en décro i ssant

,comme on le voit aisément

en considérant la courb e représentée par l ’équation

sin p.1/

D e plus,B ,, tend vers zéro quand n cro ît indéfiniment .

FIG . 16.

On vo it donc que H peut se représenter par une série

COND ITION DE D IRICHLE'

I‘

alternéeH=B

,— B

2 + B3— B

 + B2k—l— s +

Nous al lons démontrer que les B et,par suite

, H sontpendants de p. .

Considérons , en effet

(n i —1)

Posons

L intégrale dev i entI )“

Elle est donc indépendante de u.

D e plus , s i on pose

Bt

B2

Ba

B,

B2

B2k _ .

H2k H H2k—f

Revenons à l’

inté grale J et supposons , d ’abo rd, ç (y ) cons

tamment décroi ssante et positive . La fonction à intégrerchange de signe pour les valeurs :

64 SÉR IE DE FOUR IE R . THÉORÈME DE DIRICHLET)t étant le nombre entier tel que :

M 11:

1

Posons,de même que précédemment

—Ak

On voit ai sément que les A sont positifs et décrois sants,

que l ’on a :J J2k—1

Considérons l ’une quelconque des quantités A , par exemple

9 (y ) reste compris entre

66 SÉRIE DE FOURIER . THÉORÈME DE D IR ICHLETce qu i peut s ’écrire

J H? (6) H2k _ 4 B2k‘P

On p eut prendre k assez grand pour que 8 21, so i t auss ipeti t que l ’on veut e t

,par conséquent

,pou r que l ’on ait

B2A-‘P

et,k étant ains i déterminé

,on pourra fondre u assez grand

pour que :

ND

!.S

J2k—t H2k—t

J Htp

On démontrera de même que

W ( 6) J 71

en remarquant que l ’on aHcp(e) —.l H2k _ 4 ( a) J2k .

L e raisonnement qui p récède montre que

F=œ

S i la fonction <p, sans être décroi s sante , sati sfait à la condition de D iri chlet

,i l en sera encore de même .

41 . Revenons à la fonction S…

7t—x

Sm _ _

EXEMPLE S D IVER S 67

Les fonctions (x yl

Q s in% Q s in ï2

restent finies et sati sfont à la condition de D i r i chlet .Appliquons les ré sultats précédentsLes valeurs l imites des fonctions précéde ntes quand y tend

vers zéro sont respectivement

On a doncMm s 1uuæ+ a+vu

S i la fonctionè st continuel im S ,n 2Hf (x )

H est une constante . Pour l a déterminer , faisons f (x ) 1

on a,en se reportant à l a séri e de Fourier

l0

fim S 5vu+ a+ ru 6]

et , s i la fonction est continue

l im S “E f (x ) .

42 . E x emples div ers .

avons cons idéré .Reprenons l ’exemple nou s

68 SERIE DE FOURIER . THÉORÈME DE DIRICHLETNous avons obtenu

COS æ

‘.T

2< £Û <

La valeur de cette sé rie est

1r < æ <

passe au voi s inage

E4

7r

et si _

2+e

on a f (x ) - 2

Donc , d ’après ce que l ’on a vu précédemment , la valeur de .o A o ola seri e pour x

ëdoi t etre zero

,ce que 1on veri fi e imme

diatement .

Cherchons comme autre exemple le développement de lafonction x . C

’est une fonction impaire,donc le dé ve10ppe

EXEMPLES D IVER S 69

ment ne contiendra que des sinus et l 'on aura

« a ,, s innz dz .

i )a —f

donc le développement

x

s inxsiu 2x

2 2

1r x 7t .

Quand x augmente de 2 ir,la série ne change évidemment

pas de valeu r ; on a donc , en appelant y cette série , pour

7: x

x

2

3 7: 50 57r,

y2

2vi etc .

Nous al l ons étudier une séri e analogue à l a précédente

cos a: cos 2x cos Bx

1

pour cela nous allons considérer d’abord la série ima

70 SERIE DE FOUR IER . THÉORÈME DE DIRICHLETgina ire

°

1 2 3

Cette série représente , comme on le sait , l a fonctionL (1 e

“)

pour toutes les valeurs de x qui ne sont pas des multiplesimpai rs de T: .La partie réelle de cette fonction est

On a donc,pour toutes les valeurs de x qu i ne sont p as

des multip les impairs de 7:x cos x cos 2x cos 3x

L 2oos2 1 2 3

o o œDans la seri e qui donne le developpement de -

2-7 changeons

x en — x ; on aura :ar —x s iu x siu2 x s iu 3x2

le développement étant valable entre 0 et 21r.

La ser i e L 2cosâdev1ent

,par le meme changement

x cos x cos 2xL 2s1n

1 2

cette formule étant valable entre 0 et 27r. La convergencene peut pas être uniforme au vois inage de x 21m, car

THÉORÈME D ’

ABEL 71

chaque terme est une fonction continue , et la série ép rouveen ces points une discontinui té mais on peut se demandersi la conve rgence est un iforme pour les valeurs autres queces valeurs s ingul ières . Pour traiter cette question

,rappe

lons un théorème d’

Abel .

43 . Th é orème d’Abel . On considère une série

que l 'on suppo se convergente ou simplement oscillante .

S i l a sé rie est convergentel im (o… … 0

,

quel que so it p,qu and n cro î t indéfiniment ; on peut donc

prendre n assez grand pour que°'

n +p°'

n

p,, étant une quantité a 'uss i petite que l ’on voudra .

D ans le cas d ’une série osci llante,on peut écrire la même

inégal ité ; mais ça,, ne représente plus une quanti té infiniment petite ma is c

est une qua nti té finie .

Considérons une suite de nombres positifs décroi ssants ettendant vers zéro

“2 ,

j e di s que la sérieœ,u,

«i i,u2

est convergente .Pour le démontrer

,nous al lons chercher une limite

rienre du reste .

7? SÉR IE DE FOURIER . THÉ ORÈME DE DIR ICHLETOn aSu +p _ s + un +p

un+p

l e second membre peut s ’écri reo£n + 4

—q

o u bien encore“n )—l'“ °

u + i

Œn +po'

u -f-p

f°'

fl “IH -3 )

°'

u +p—4 °'

u °°N +p—4

°'

n ) °lu +p

Toutes les différences des a entre parenthèses sont pos it ives .S i on remarque que

quel que so it 10 , on voit que la quanti té précédente est inférieure en valeur ab solue à

P"f(1 n + i (Œn + 2 °‘n +pl

donc| Sn +p Sn Pn“n + 4

S i n croî t infiniment,

S ,, tend vers 0 , donc las érie est convergente .

44 . Application s du th é orème d’A bel . Supposons

d ’abord que l ’on aitenlx

74 SÉRIE DE FOUR IER . THÉORÈME DE DIR ICHLETqui sont re spectivement les partie s réelles et imaginaire sde la série :

S i on prend deux quantités 000et a:

,compri ses entre

et que l ’on fasse va rier æ de maniè re que l ‘on ait

on pourra trouver une quantité M indépendante de a:

que l ’on ait toujours entre ces l imites

On voit donc que la convergence sera uniforme entre 900

a:‘le reste est donc inférieur à

MŒn + 4o

En supposant ou,, on obtient les séries que nous avonsdéjà étudiées

45 . En faisant

APPLICATION S DU THÉORÈME D’

ABE L OC

on obtiendra de même les sériess innœ

s, 2 n

S ’

Ecos næ

2n2

s innæss 3

n—J 71,

00 8 725085 /_ J

S ,, et S ,; sont uniformémen t convergentes . En effet,le s termes

sont respectivement inférieurs à ceux de la série1 l l

.1 2 2“l'

qui es t absolument convergente et dont les termes ne dépendent p as de w.

Donc S2et S ; repré senten t des fonctions continues e t pé

riodiques .

I l en sera év idemment de même des séries 83 , S $, etc .

Cherchons la dérivée de S,

. On a

2cos næ

I

da: 71S '

mais,pour que ce ci so i t légitime

,i l faut que la série obtenue

par la différentiation soi t un ifo rmément convergente ; c ’estce qui a l i eu pour la séri e comme on l ‘a vu , sauf pourles valeurs s ingulières a: 2k1r.

On aura,sans restriction

dS 3dx

2 ,

76 SÉR I E DE FOURIE R . THÉORÈME DE DIRICHLET(FSma i s la d é ri v é e secondeÎ le—vf est d i sconti nue pour a: 2K7r.

Con sidérons maintenant une série de la forme

2 P ,, cos na:

dans laquell e P ,. repré sente un polynôme en

P" +np+

l + î2p+ q

En conservant les notat ions c i—dessus , l a val eursera :

(1) S }‘psp

Prenons maintenant la sér ie

dans laquelle a ,, est supposé développable su ivant les puissances de

nP nPH T

Posonsl a “+

B —ï

.

de tel l e so rte que l ’on auraafl=P… + Ra

APPLICATIONS D U THÉORÈME D ’

ABEL 77

et la série sera

2 P,, cos næ 2 R, , cos næ

La première de ces deux séries,en vertu de l egal ité (i ) , e st

continue,ainsi que les dérivées jusqu ’à l ’ordre (p 2) inclu

s ivement ; la dérivée d ’ordre (p l ) est d i scontinue pou r3) fil m. On a :

R ,,

k étant un nombre fixe . La série

cos nœ

est unifo rmément convergente , ains i que les s éries auxquelle sconduis ent les q 2 premiè res diñ‘

é rentiations .

I l en sera donc de même de la série :

2 R ,, cosmo

de sorte que les dérivée s de cette série sont continues jusqu

à l ’ordre (qD onc la série

2 a ,, cos nœ

a ses dérivées continues j usqu ’à l ’ordre (1) 2) inclus ivement

,et s e comporte comm e les séries °

et

76 SÉRIE DE FOURIER . THÉORÈME DE DIRICHLETd 2Sma i s la dé r1vee seconde -

d

—æfest d i scontinue pour x 2K7r.

Considérons maintenant une série de la forme

8 E P ,, cos næ

dans laquelle P ,, repré sente un polynôme en

P" … +np+q

En conservant les no tations ci-des sus , la valeur de la sériesera :

(1) S Xpsp

Prenons maintenant la série

2 a ,, co…

dans laquelle a ,, est supposé développable suivant les puis1

sauces den

Posons

R"

de telle sorte que l’on auraan =Pn + Rn

APPLICAT IONS DU THÉORÈME D ’

AB EL 77

et la série sera

2 P,, cos næ+E R ,, cos næ

La première de ces deux sé ries , en vertu de l egalité (i ) , e stcontinue

,ainsi que les dérivées jusqu ’à l ’ordre (p 2) inclu

s ivement ; l a dérivée d ’ordre (p l ) est d i scontinue pou rau fil m. On a :

R: :

k étant un nombre fixe La sé rie

cos na:

est uniformément convergente , ains i que les s éries auxquellesconduisent les q 2 premi è res différentiation s .Il en sera donc de même de la série :

2 R ,, cos na:

de sorte que les dérivées de cette sér ie sont continues jusqu’à l ’ordre (qDonc la série

2 cos næ

a ses dérivées continues jusqu a l ’ordre (1) 2) inclus ivement

, et se comporte comme le s séries :

et

78 SÉRIE DE FOUR IER . THÉORÈME DE DIR ICHLETSupposons maintenant

cos

étant développable suivant les puissances de

On pourra cons idérer la série donnée comme sommedes deux su ivantes

E—

cos n ( :D — cp)

La prem i ere ne peut avo i r de d iscontinuité que pour

a:‘2k7r

et la seconde pour 00 2k7r cp.

Mais cela n ’aura l ieu que s i le dévelop pement contient1un terme enn

D e même,si l ’on a

a ,, A,, cos n <ç sin mp A,; cos nç' s in no’

il ne pourra y avoir de discontinuité que s i l ’on a

œ :=2kn i çp œ= 2kw i cp'

46. Supposons maintenant que l ’on ait

a ne

t étant un nombre pos itif, et et,, étant tel que

80 SÉRIE DE FOURIER . THÉORÈME DE DIRICHLETSupposons en particul ier :

(t)

et supposons que l ’on ai tA A , A

A… A , , A étant des fonctions de t dé veloppabl essuivant les puissances cro issantes de t.Pour que le terme général tende vers zéro

,il faut que l ’on

A,,

0 .

Nous supposerons d ’abord,que l ’on a auss i

A,

‘—O .

On aura

%W—EË P

Supposons cette série convergente pour1

tn

7 '

Alors la quantitépJQ)œq

vers donc on peut trouver nombre

B; M

M

q_q

APPL ICATIONS DU THÉORÈM E D ABEL 81

D onc,s i la série

EËE M

convergente,la série

2 2 2 % … m m

sera ab so lument convergente .

Sommons la première de ces séries .E ffectuons d ’abord la sommation par rapport

EE M àc’est—à- dire

Sommons par rapport a p,on a

M

Cette série est convergente , car elle est comparable à l asérie

1

PROPAGATION D E LA CHALEUR .

82 SÉRIE DE FOURIER . THÉORÈME DE DIRICHLETl

A1n5 1 donc , S I (p,, (t) ne cont i ent pas de terme en la ser i e

2 p,, (t) cos nx

est une fonction holomorphe de t.l

Supposons que cp,, (t) conti enne un terme en on posera

ao

et la série deviendracos nxA

, E n E cos nx .

On voit que la série est encore une fonction holomorphede t, pui squ ’ i l en est a ins i de A

,et de E cos nx

,et que

,

COS 7250d ’autre part,l e coefficient 2 n

est indépendant de t.

CHAPITRE V

PROBLEME DE L°

ARMILLE

47 . On appelle a rmi lle un fi l d e trè s faibl e section , formant un circuit fermé . On se donne la d istribution in itialede la température dans l ’armille , et l ’on demande quelle seracette d istribution quand on aura lai ssé l ’a rmille se refro idirl ib rement pendant un temps quelconque .

L ’équation du mouvement de la chaleur dans un fi l estcomme on l ’a vu

dV d2V

dt“V k

dx“

a et k étant des constantes , et x représ entant la longueur dufi l comptée suivant son axe a parti r d ’une certaine origine .

On a vu qu ’en posantV

l equation se réduit à

84 PRO BLÈME DE L’

ARMILLE

Cho i s is sons l ’uni té de longueur de man i ere que la longueur de l ’ armillé so it 27r

,et l ’unité de temps de manière

que k 1 .

On aura alorsdU d“U

(2) dt dx 2

U doit être '

une fonction périodique de x et de périodeL

’équation différentielle doi t être satisfaite pour les valeurspositives de t ; et pour t 0 on doit avo i r

U f (ae)

f (x ) étant une fonction donnée .

L’équation différentiel le (2 ) admet comme intégrales par

ticulières

cos nx e

s in nx e* "2 t

En effet , on a pour ces deux casdu

2—n udt

d 2u

I l résulte de la que2

U E a ,, cos nx 2 b,, sm nx e

sera auss i une i ntégrale de l equationLa fonction f (x ) , qui a pour période peut se developper par la série de F ourier . Soit

(x ) 2 (a ,, cos nx b,, sin nx ) .

PRO BLÈME DE L’

AR… LL E 85

Considé rons alors

U E a ,, 00 8 2 b,. sin nx e—"Q'

En posanta n cos nx b,, s in nx ;

U 2 un e

48 . Nous allons vérifier que U sati sfait a ux condi tions de

on a

l enoncé .

La série qui représente [ (x ) est , par hypothèse , convergente . Donc :

a ,, cos nx b,, s in nx k,

k étant une constante,et cec i a l ieu quel que so i t x ; en

particul ier,en faisant successivement x 0 et x en

voit quea u k bn k .

Nous al lons démontrer que,pour t> o

,U est une fonction

holomorphe de x et de t.

Nous avons vu que les séries

cc,, cos nx ,

a ,, sin nx .

représentent des fonctions holomorphes de x , s i on acc,, fi e

—n t,

t étant un nômbre positif .

86 PROBLÈME DE L’

ARM ILLE

O r , la série U se compose de deux autres sati sfaisantdemment à cette condition

,car on a2

a n 8t ke n t

,

bn e-n2 t ke

—nt’

pu isque l ’on aa ,, k 6 h .

Donc la séri e U est une fonction holomorphe de x .

Changeons t en t h , en aura

U E

Supposons t o,et prenons h assez petit pour que

t la 0 .

U est alors développable suivant les pu is sances croi ssantes de h . En effet , on a

2 p

e

—m… , E(_ M L

9

Nous avons ains i U mis sous la forme d ’une série à doubleentrée que l ’on do i t d ’

a bord sommer par rapport à p,et ensuite

par rapport à n .

Je me propose de montrer que U est une fonction holomorphe de h

,et pour cela de développer U su ivant les pui s

sances de h . Cela rev ient a changer l ’ordre des termes de la

88 PROBLÈME DE L’

ARMILLE

que l ’on ait

On voit alors que le terme général de la série précédenteest plus peti t en valeur absolue que

n?ke

—n î to

qui est le terme général d ’une série convergente dont leterme général ne dépend ni de x ni de t.

dU d2UDoncd te tdx 2

sont b i en rep resentees par la seri e

2n2ufle

—‘Il

On en conclut ai sément que l a fonction U sati sfait àlequation différentiel le .

Reste à savoi r s i U se réduit à f (x ) pour t o,c ’est—à

dire si,quand tend vers zéro

,U tend vers f (x ) . Cec i n ’ est

pas év ident,pui sque nous ne savons pas s i U est holo

morphe pour t o .

Appliquons le théorème d’

Abel à la séri e / ‘ (x ) , en prenantou,,

i

a ,, cos nx s in nx .

Le reste de la série ainsi formée,qui est précisément la

série U , sera tel que :

l'

R ere

comme on suppose t è 0 :

E n Pn

Or , la série E u,, étant convergente prendre n

PR OBLÈME DE L’

ARMILLE 89

assez grande pour que p,, qui , d ’ailleurs,ne dépend pas de

so i t aussi peti t qu ’on veut . Donc l a série U es t uniformé

ment convergente par rapport à la somme de cette sé rieest donc une fonct ion continue de t . Or , pour t 0

,elle se

ré duit àf (x ) . D onc , quand t tend vers zéro , U tend vers (x ) .50 . En général , pour t : o , la sé rie ne sera fonction ho lomorphe ni de x ni de t . En effet , pour t : 0

,on peut se donner

arbitrai rement la fonction f (x ) par conséquent , elle peutê tre discontinue

,et U ne sera pas alors une fonction hole

morphe de x .

Pour voir que U n ’est pas . en général , fonction ho lomorphede choisi ssons f (x ) de façon que l ’on ait

f (x ) 0 pour 0 x 7r

(x ) ayant des valeurs quelconques quand x est comprisentre n et 0 .

Pour t 0 on ne pourra plus avoir une tel l e di stribution,

c ’est—à-di re qu ’ i l ne pourra pas arriver que U so i t constamment nul dans un intervalle fini

,car on a démontré que

U était alo rs une fonction holomo rphe de x,et on sait qu ’une

fonction holomorphe ne peu t ê tre nulle dans un intervallefini

,s i peti t qu ’ i l soit

,sans être identiquement nulle .

L’équation différentielle :

dU d”U

dt dx2

nous donne , par différentiation s success ivesd2U d 3U

dt2 dx 2 d t

d3U d fU

dt dx 2 dx ‘

PROBLÈME DE L’

ARMILLE

D’

où l’

on tire

et d ’une façon générale

d”U d2PU

d l” dac”…

Remplaçons dans ces equations t par 0 et x par une

valeur comprise entre 0 et W. Les dérivées par rapport àx seront nulles

,pui sque f (x.) reste constamment nulle dans

cet intervalle il en résultera que les dérivées par rapport àzsont aussi nulles .

S i donc U était une fonction holomorphe de t pour t 0

elle serait développable au vois inage de t o,et on aurait

dU et… t‘2

U = Uo+ a

. d

Tous les coefficients étant nuls,U serait identiquement

nul,même pour des valeurs pos itives de t

,et nous avons vu

que cec i est imposs ible .

Donc,U n ’ est pas

,en général

,fonction holomorphe de

t pour t o .

5 1 . On aurait pu se poser le problème de la façon suivanteQuelle devait être la température à un instant t… pour que ,

au temps t,

to,la di stribution des températures soit faite

suivant une lo i donnée .

Mais un tel p roblème n a pas,en général , de solution .

En effet,prenons t

‘o,en a 0 . La solution , s i elle

EXPRESSION D E U PAR UNE INTÉ GRALE DÉFIN I E 9 1

ekista it, sera it donnée par la sé ri e

U Zune

ui n ’ est as conver g ente en e'

ne“ra l dans ce cas .

0

52 . E xpre s sio n de U pa r une i n t ég r a l e dé fin i e .Nous avons trouvé

a u

Remplaçons dans l a fonction U ces coefficients par leursvaleurs on aura

en posant

(3 )

On reconnaî t i c i la fonction de Jacobi,dont les p ro

pr ié té s sont connues .

5 8 . Nous allons transformer la fonction U en nous servant des propriétés de la fonction Les fonct ion s 8 peuventse mettre sous une infinité de fo rmes di ffé rentes . On passede l ' une à l ’autre en passant d ’un système de périodes à unautre équ ival ent .

92 PROBLÈME DE L’

ARM ILLE

Par exemple , en permutant les périodes , on obtient desformules de transformation dont nous allons faire usage .

Adoptons les notations d’

Ha lphen .

Soient u l a variable indépendante,20» et ?.œ ’ le s périodes .

On po se

Q einr

Z2 n

q” 2

cos î nm)

Pour passer de cette fonction à l a fonction entredans la formule i l suffi t de poser

x — z = ‘2w

Halphen démontre l ’ identité suivante

3_ (u

'

t )

Po sons maintenant

On a alors

( 1) Fonclions elliptiques , tome 1. page 264.

EXPRESSION DE U PAR UNE INTÉGRALE DÉFIN I E 9 3

Pour reven ir à l a fonction G),en a

Donc

Comme on at= i7rr

,œ — z = 2n0

OH &

A — n)2

On a donc(4)

On voit donc que la fonction qui figure dans U peut semettre sous la fo rme de deux séries d ifférente s (3) etLa première converge rap idement quand t est très grand ,et la seconde quand t est très petit .54 . Nous al lons vér ifier directement que la fonction U ,

exprimée au moyen de la fonction pri se sous la formesati sfait aux cond itions du problème .

Pour voir que U satisfait à l ’équation di fférentielle i lsuffi t de voi r que chacun des termes de sati sfait à cetteéquation .

94 PROBLÈME DE L’

ARM ILL E

On vo i t facilement qu ’ i l suffi t de vérifier que la fonction

- i932

sati sfait à l equationEn effet , on a :

du 1

dt 2

t

—É';

332

2 ze

_ 1 3 3 4

t 26

At+ t 5

et l ’on a , par su itedU d 2U

dt dx 2

Pour démontrer ce fait rigoureusement i l faudrait établ i rque la convergence des séries est uniforme et faire un raisonnement analogue à celu i que nous avons fait pour la première fo rme de la fonction U .

Remarquons ensuite que et par suite U,sont des fonc

tions périodiques de x et de périodeReste à voi r main tenant s i

,pour t 0

,U tend vers f (x ) .

On a

Lo rsque t tend vers o,les exponentielles contenues dans 8

PROBLEME DE L’

ARMILLE

5 5 . Nous avons fait cho ix d ’un système d ’unité s partienl i eres . Nous pouvons maintenant rétablir l ’homogénéité .

Soit la longueur del ’a rmille . Nous remplacerons partout

x par

2 par

t par

Dans les formules obtenues de cette façon,nous ferons

croître indéfiniment ; et , comme nous le démontrerons , nousobtiendrons ains i la solution pour le cas d ’un fil indé fini .

CHAPITRE VI

FIL INDÉFIN I . INTEGRALE DE FOURIER

56 Nous avons obtenu pour l e p roblème de l 'armille lasoluti on

où l ’on a

1 + 2 2 6 — z)

ou b ien2nTt )2

En faisant le changement d ’unités dont nous avons parlé,

on obtient

PROPAGATIOX DE LA CHALEUR .

98 F IL INDÉFIN Ie t l ’on a dans ce cas

ou b ien

Posons maintenant

On a alors

®8q 89 E 8qe*

ee s gou bien

®8qkt 2

S i on suppose que l cro i s se indéfiniment,Bq tendre vers

zéro,et

,comme on doit donner à q toutes les valeurs mul

tiples de 8q , on voi t qu ’

à la l imite la somme qui figure dansla première des express ion s de ®8q devient une intégrale , etl’

on a , dans ces condition s

100 F IL INDÉF IN I . INTEGRALE DE FOUR IERPosons donc , dans la dern i ere égal ité

aq i?

a et (3 étant des quantités réelle s .

On auraoo

f e—a 9q

2e—2 a qfii ep

?Ot dg

- cc

les parties réelles

f Î cos 2 18q ef32et dq \/7r .

oo

f e—“Q’l

2 cos ?.a dqoo

Posons

OD 8'

00

cos q (x “et" "

OO

C . Q . F. D .

58 . S o lution de Four ier . Cette solution reposeune transformation de la sé rie de Fourier .On a vu qu ’étant donnée une fonction f (x ) définie entre71: et W par la série

f (x ) 1E£ffi (z) cos n (x z) dz

on peut, parun changement d ’uni tés

,l a représenter entre

l et Z.

SOLUTION D E FOUR IER 101

On trouve ainsi

1f (x ) -

2 E f (z) COS Z ) dz

ou bienx b,, s in

avec

a "

Posons , comme nous

8q

0 61.

59

On aura

f <æ) tç (q>cos qæ sin qæi

et l ’on a pour ç (q) et (g) les expressions

COS Zq

(9 )

N

avons dej a fait

102 FIL INDÉF IN IOn conçoit donc que , s i croî t , on aura à la l imite la repré

sentation de la fonction f (x ) entre co et 00, sous la

forme

f (00) fofi COS qæ «I» (9 ) s in qæ] dq.avec

(q)COS qz

(q) z)

Nous allons voi r dans quelles conditions on peut êtreassu ré de la poss ibi l ité d ’une telle représentation .

59 . Inté gra le de Fourier . Supposons qu ’une fonction f (x ) sat isfasse à l a cond ition de D ir i chlet , c ’e st—à—d ir eque l ’on ait

f (æ)

f, et f2 étant deux fonctions constamment finie s ne cro is santj amais de plus

,nous supposerons que

,quand x tend vers

i oo f' et tendent vers une même l imite finie et determinée , de telle sorte que

l im (x ) 0 .

Considérons les intégrale s (p(q) et (q) , nous al lons montrer qu ’elles sont finies et déterminées .

Prenons,par exemple

oo

f (z) s in qz dz .

104 FIL INDEFIN IS i nous revenons au cas général où f (x ) sati sfait à la con

dition de D i richlet,on a

1“(w) f. (a?) 73 (SC)

lim f, lim cp.

D ’oùf = (f.— r) (fg

(f l cp) et (f 2 cp) sont des fonctions pos itives décrois santeset tendant vers zéro .

Le s résultats précédents sont appl icables à ces deux fonction s

,et par suite à la fonction f (x ) qui est leur différence .

Lesmêmes cons idérations s ’

appliquera ient a l ’ intégrale

(z) sin qz dz—ao

et aussi à l mté grale+cc

ff (z) cos qz dz.

60. Considérons d ’une façon générale

cos q (x z) dz

et supposons d ’abord f (z) pos itive , décroissante et tendantvers zéro ; quand x croî t indéfiniment , cos q (x —z) s

annule

pdur des valeurs de z en progress ion arithmétique

h , h f ,9 q

Supposons que nous remplacion s l ’ intégrale considérée

INTEGRALE DE FOUR IER 105“

f:f (3 ) COS q (æ z) dz

cherchons une l imite de l ’erreur commise .

La valeur de cette erreur est

f Ÿ (z ) cos q (ao—z ) dz .

Supposons71 h

On a

f —f

Nous avons une série alternée . D onc,l a valeur ab solue du

premier terme est une l imite supérieure de la valeur absoluede la série ; et l a valeur ab solue de la différence des deuxpremiers termes en est une l imite inférieure .

Supposons,pour fixer les idée s

,l e premier te rme pos iti f ;

en a alors

fh

Retranchons partoutf i l vienth

2_7t

< f.

Re tranchon s du premier membre l a quantite

106 F IL INDEFIN Iest pos itive , en aura

h +00

f .

< f. < f.q

Cons idérons maintenant 1 Intégrale

fl f (z) oos q iz

r o o o 7‘

L‘

Le champ d’

mtegrat10n est i nfer i eur a et la fonct i on sousle s ignef est inférieure à f (Z) . On a donc

h +

f (z) cos q (z — x dz < äf (Z)

D e même,on a

fi

q

f (z) cos g (z— x ) dzh +

On a donc

cos q (x—z) dz af (Z) .

Supposons maintenant que f (z) satisfasse à la condition deD i ri chlet et tende vers zéro quand z croît indéfiniment .En désignant par cpla l imite commune de f, et f, , ou prendra comme précédemment :

f = (f i

108 FIL INDÉFIN I

=fÛ°

E(q) d

C’est cette égalité qu ’ i l s ’agi t maintenant de démontrer .

ou b ien

Les intégrales cp(q) et «t(q) sont b ien déterminées , commeon l ’a vu ; par suite , l a fonction F(q) l ’est également .En réalité

,nous voulons démontrer que f (x ) est la l imite

de l ’ intégrale doublel

fidqf_

dz

â;—ZÈ

ee s g (x z)

lorsque d ’abord Zet ensu ite cro issent indéfiniment .Considérons cette intégrale double . On peut y intervertirl ’ordre des intégrations , puisque les l imites sont finies cequi nous donnera

1

(1)_dz

o

i—ldg

(2)) S in B(x z)

œ

Admettons pour le moment que l ’ intégrale

—oo

estl a limite de l ’ intégrale

quand Zcroî t indéfiniment .

INTEGRALE DE F0 URHfi { 109

E n portant dans l ’ intégral e ( i ) l a valeur de

dg

t irée de l equation et fai sant ensu ite croî tre ! indé finiment

,on voi t que l ’ intégrale double primitive se réduit a

et dans cette intégrale nous devons faire croître indé fini

ment .On voit que nous retombons sur l ’ intégrale de D i richle t .D ivi son s le champ d ’ intégration en deux

+ 17:1 r œ

f J+—cc

—œ l'

D ans la prem i ere intégrale faisons

e t dans la seconde@+fi

L ’ intégrale devient

+ f W— v ä ü y

3/

110 F IL INDEFIN IOr

,on sai t que , s i a e st une quantité positive finie ou

infimesin

_By

y

a pour l imite,quand cro ît indéfi niment

ëÇPfê )

En appl iquant ce résultat ‘a l ’ intégrale précédente on a

E t,dans le cas où f (x ) est continue

cos q (x z) dz f (x ) .

62 . Toutefoi s , i l reste à montrer que l ’ intégrale

fÊq fidz0 —œ

est égale à la l im ite de

£)Ëqflqdz

quand il croî t indéfiniment , ce que nous avons provisoirementa dmis .Cec i ne présenterai t pas de difficulté

,s i la l imite inférieure

,

a u l ieu d ’être zéro , était une quantité pos itive

112 FIL INDÉFIN IOn a donc

q f Hdz= l im (

— l im dzffidq=£dîf ndq.

Nous sommes donc amenés à considérer l ’ intégrale+œ

dz f'ldg

et , pour démontrer la formule de Four i er , i l suffit d é tabl i rque cette intégrale tend vers f (x ) , quand et tend vers 0 et fä

vers l ’ infini .En effectuant la première intégration on obtient

Nous avons déjà trouvé l a valeur de la prem1ere intégrale,

et tout r evi ent à démontrer que la seconde tend vers zéro enmême temps que ou.

En suivant la même marche que précédemment,on trans

forme la seconde intégrale en la suivante

l‘

E—“D y l°

i f (œ sin ayy

satisfait à la condition de D irichlet . On peut donc écrireœ . .

<r. (F) ,

INTEGRALE DE F0 UR I ER 113

:o,et cg é tant deux fonctions pos itives décroi ssantes

dant vers zéro .

Montrons,par exemple , que :

Ç?|

tend vers zéro avec a .

On a,en effet

et en posantay u

,

l a derni ere intégrale dev i ent

Quand et tend vers zéro,i l en est de même de <p, . Donc

l ’ intégrale :sin « yy

tend vers zéro . Le rai sonnement serait le mêmeautres intégrales analogues que l ’on a à envisager .Par conséquent

,l ’ intégra l e

a (æ — z z

tend vers zéro , en même temps que a .

PROPAGAÏ ION DE LA CHALE UR .

114 F IL INDEFIN I63 . Application. Soit une fonction f (x ) telle que

f (x ) e—x s i x o

f (x ) e” s i x 0

f (x) est alors une fonction paire .

Donc

La parti e réelle est

S i x < o

2e cos gz dz_

W

est la parti e réelle de

f£î7t q

2

116 PROPRIETES DE L’

INTEGRALE DE FOURIERté grale

F (x ) f (F) 6”d

pri se le long d ’une courbe quelconque de longueur finiedans le plan de la variable q .

Nous allons démontrer que F (x ) est une fonction holemorphe de x .

Soit L l a longueur du chemin d ’ intégration,et so it 9 le

rayon d ’un cercle ayant pour centre l ’o rigine et comprenantla courbe à son intérieur .Nous supposons ç (q) quelconque , mais finie , c ’est-à—direque l ’on a

On a

On en déduit

en posant(j,

de

On vo it immédiatement que

A

Donc les termes de la série F(x ) ont des modules inférieurs aux termes de la séri e qu i représente le dé ve10ppement de

MLePæ ,

PROPR IETES DE L’

INTEGRALE DE FOUR IER 117

Donc la fonction F (x ) est holomo rphe dans tout le plan .

65 . Considérons , en second l ieu , l ’ intégrale

F. (as) f.i (q) dq

dans laquelle nous supposerons x o .

Je dis que cette fonction F, (x ) s era holomorphe dans

une région comprenant la partie pos itive de l ’axe des quantité s réelles .

Remplaçons x par x h .

On a

F, (x 2

en posant

(q)

il s ’agit de démontre r que la sé rie EA,,h” est convergente

si h est assez petit .Comme on a supposé x pos i tif, on peut trouver unnombre positif y tel que

0 y x .

Or , on aqn

yn

n !

d ’où l ’on déduit, tous les termes de cette série étan t pos itifs

g eqy

n

_

! y”

118 PROPRIETES DE L’

INTEGRAL E DE FOURIEROn a donc :

A Me*

9x

ou bienM 1

An

y”

iæ y )

On voit donc que les coeffi cients des pui ssances de h dansl e développement de F (x h) ont des modules inférieursaux termes de la s érie

2M 1

w y y ”

Donc la série F , (x h) est convergente s i l ’on ak y

66 . Nous allon s appl iquer les résultats précédents àl ’étude de l ’intégral e

f r (Q) dqo

en supposant x positif et en supposant auss i que <p(q) s ’annule lorsque q cro î t indéfiniment , c ’est-à—dire que l ’on a ,l orsque q est suffisamment grand :

A A

La fonction go(g) pourra avoi r a distance finie un certainnombre de singulari tés . Soi t L un contour passant par l ’origine , situé tout entier dans le premier quadrant et entouranttous les points s inguliers situés dan s ce quadrant .

120 PROPR IETES DE L’

INTEGRALE DE FOURIERO il aura :

e Bx id(3 2f 0: (25) e—i3x d?

et,d ’après ce que l ’on a vu plus haut

,cette intégrale est

une fonction holomorphe de x .

f est égale à la somme des rés idus (à un facteur près )L

correspondant aux pôle s contenus dans le contour L .

D onc/Lest une fonction holomorphe de x .

Il résulte de cette analyse que :

L=fË de

e st une fonction holomorphe de x,quand x est positif.

La partie réelle et la partie i maginaire de cette fonctionsont donc des fonction s ho lomorphes ; ces deux fonctionssont ”

f e ( (I ) 00 5 9 00 de0

00

(F) 8111 qwdQ

Quand on change x en — x,ce s fonctions conservent les

mêmes valeurs ab solues .Ce sont donc encore des fonctions holomorphes de x .

C’est donc seulement pour x 0 qu ’el les ce ssent d ’être

holomorphes .

67 . On peut donner de ce fait une autre démonstrationqu i a l ’avantage d ’être appl icable à la série de Fourier .

PROPRIETES DE L’

INTEGRAL E DE FOURI ER 121

C onsidérons la série

2 em x

où l ’on aA A.

? M — î + î + m

7'

t'

pour des valeurs suffi samment grandes de n . On sait quecette série rep résente une fonction holomorphe de x

, sau fpour

( C°2k7t .

Il ex i ste des quantités a et M tel les queA,,

Ma p

puisque ç. (x ) est convergente ; et , dans ces condit ion s ,sera convergente pour

n a .

En supposant q ent ier tel que

q > a

on pourra écrire

ËË P (O) 4 —u —ç (q l ) eW

—‘fix

+ ewww +

Les q premiers termes du développement sont t oujoursdes fonctions hol omorphes de x ; i l suffi t donc d ’ établ i r lethéorème pour

CD {n) ei n .r

_M

122 PROPR IETES DE L’

INTEGRALE DE FOURIEROn a :

0

et en diffé rentiant (p 1) fois par rapport à n

f î—nz

zp—1 dz

ip iL!

0

np

(z) dz0

en posant(g ) E

ABÊÎ i(2°

et on a évidemment1

(z) M(ÊP

Î 1) !Ma

Cherchons maint enant :co

2 (n)

Cette quantité est égale àœ

f li” (z) dz [3 9 ( efQ+l ) f—z+ iæ)

0

ou b iene‘l f—Z +Î æ)

(z) de“W

°

68. Pour montrer d irectement que cette fonction e st holo

12 1 PR OPR IETES DE L’

INTEGRALE DE FOUR IERDonc

modules

qui est évidemment convergente s i00

[Mdz0

a une valeur finie .

69 . Appliquons ces résul tats à la fonction00

E W )9

que nous avons mise sou s la forme

e‘i f—Z+ÏJJ )

Nous avons à examiner le terme

e q (—s + ix )

Changeons x en x h, en a

8 ei q (x—h

PROPR IETES DE L’

INTEGRAI.E DE FOURIER 123

S i x est d ifférent de 2kn , on peut p rendre le assez petitpour que le dénominateur ne s ’

annule pas .

Donceiq (x + lz)

l — e*

ei (x + h ) P“

Le maximum du module de la fonction à intégrer est donc ,

si h p:

Ma e“

Tout revient à montrer que:x:

f M.æ <a —<n=dz0

a une valeur finie ; cela ré sulte de ce quea q .

70 . Revenons à l ’ intégrale de Fourier et cons idérons

f i?l cos qx de0

où l ’on suppose que , pour q suffisamment grand , ç (q) estdéveloppable su ivant les pui ssances de

A,

A .

2

e (q)(1 q

,

D ’après ce qu’on v ient de vo i r,l ’ intégrale sera une fonc

tion continue de x,sauf pour x 0 .

Que se pas ser a—t-il pour x 0 ? Nous allons démontrerque s i

l ’ intégrale est une fonction cont inue , même pour x o .

126 PROPR IETES DE L’

INTEGRALE DE FOURIERPour cela

,nous allon s faire voir que l ’on peut prendre

une quantité h as sez petite pour que

f cp( ) [cos q (x + h) — cos gx ] dg < a

On peut décomposer l ’ intégrale en deux autres

f£+liLa prem1ere intégrale est une fonction holomorphetout le plan .

L ’élément de la seconde intégrale est inférieur à

q“dg

Donc on a

et nous pourrons p rendre p as sez grand pour que l ’on ait

2k<

e

p 2

Cela fait , on pourra prendre h assez petit pour que lao r 6

prem i è re 1ntegra le sort auss1 mfer1eure aSupposons maintenant que la séri e contienne un terme1

Q

128 PROPR IETES DE L’

INTEGRALE DE FOURIER7 1 . Nous avons vu que f (x ) peut se représenter par l Intégrale de Fourier

f (Œ) =f 0f1(F) 00 8 903 (61) s in ex ] de

dans laquel le

Or,on a

,en remplaçant cos qx par des exponentielle s

, ,cc

1oo

,ce

—i ( a .

j (ÿ (Q)cos qæ dq êfÛ‘P(Q) 6

"CM 8 M M

En changeant dans la seconde intégrale x en x , ell edev i ent

0

l on voit alors que

.] 0cp(q) cos qx dq

On verra de même que

] O°

t (q) s in ges de

S i donc on pos é

1 ,oo .

(q) q

f (q) da.

PROPR IETES DE L’

INTEGRALE DE FOUR IER 129

OH auraf (x ) f_

Î iq) dq

avec

[ces qz i s in qz] dz

D e cette manière , la récip rocité des fonctions f et 6 apparait nettement .

P Rfl P Â G À T ÏÛ \‘

D P l . l‘ H AI P ITR

CHAPITRE VII I

ÉQUAT IONS L INÉA I RE S ANALOGUES A CELLES

D E LA CHA L E U R

72 . La méthode que nous avons employée pour intégrerequation

dU d2U

d t dx 2

peut être étendue à d’

autres _ é quations l inéaires , tellesl ’équation des cordes vibrantes

d2U d2U

d l’

dx 2

et l equation des télégraphistesd*V d

_

v d2V

dt=’ d t dx 2

que l ’on peut transformer en posantV U é "

132 EQUATIONS ANALO GUE S A CE LLE S'

DE LA CHALEUR

d 2U

dæ29 de

U sati sfera à 1 equation proposée , s i l ’on a

dt

c ’ est-à—d irez oc. e

en étant une certaine fonction de q .

On obtient alorsU foie dq .

Il faut que, pour t o

,U s e rédui se a la valeur ini tiale

donnée . On peut supposer cette valeur ini tiale mise sou sforme d’

inté gra le de Fourier

em dg .

Donc U sati sfera à toutes les conditions du problème sil ’on a

U j i0 (q) e“ ? dg .

74 . Equation des co rde s v ibrant es .

d 2U d2U

dt'

3 dx"

Cherchons,comme précédemment à sati sfaire à l equation

par une fonction de la fo rme

U fj » 0 e"” de

EQUATION DES CORDES V IBRANTES 133

On aura

d"U

—00

(12

? el (læ dg .

La fonction U satisfera à l ’équation d ifféren tiel le s i l ’on ad ’?

â î2 9 3“

L’ intégrale de cette équation peut se mettre sous deux

fo rmes d ifférentescos (j t _

6 s in qtqui donne

ooU (a. c os qt s in qt) e“7x—cc

ou b ien

qui nous donne+ 30 00

Uac oo

D e cette man i ere,on voit que l ’ intégrale est de la forme

U — t) .

I l s ’agit maintenant de déterminer U par les conditionsin itiales .Prenons la prem i è re forme trouvée pour U . Supposons

dUque les valeurs Ini t ial es de U,

pour t o,soœnt deve

134 EQUATION S ANALOGUES A CELLES DE LA CHALEURloppé es en intégrales de Fourie r :

Uo

En faisant t 0 dans les expressions de U et de et enidentifiant avec les valeurs précédentes

,on trouve

"Q

LÇD

CD

La solution du problème est donc

0 (q) cos qt -Ô sin gt e

‘qœ dq.

75 . Equation des té l é graph istes . Nous avons vuque cette équation

d”v dv_

d2v

dt +2dt

__

d

ramener par le changement

V U é

à la formed"U d2U

dt2 dx 2U

Comme précédemment , nous nous donnons conditions

136 EQUATIONS ANALOGUES A CELLES CHALEUR

Pour que ceci se réduise il faut

8 \/q2 1 0

4 .

Ainsi donc

0 t 2

u - L

T19

1q

est la solution du problème .

En remplaçant les cosinus et sinu s par des exponentielles,

0 11 3 1

+00

—l ) pei (qx—t 2

œ

- 1

_ L _

Dans l ’expression de la fonction U figurent fonctions

cos t \/q2 1

sin t Jäî Ï

On peut se demander s i ce sont des fonction s uniformesde q . Cela a l ieu , en effet , car ell es ne changent pas si onchange le signe du radical .

76 . D i scussion . Nous allons nous donner comme premi er exemple les conditions ini tiales suivantes

DI SCUSSION 137

f (a: ) et f, (90) seront nulles pour93 6 ou 50 a

en supposantb < a .

Dans l mtervalle de b a a,nous supposerons que f (œ) et

(a: ) sont égales , par exemple , à des polynômes entiers en as .

On a dans ces conditions

Cherchons l ’ intégralea

s e ( 22 .

b

Considérons pour celaa

f e—‘qz dz

b

D iffé rentions fois par rapport a (1 .

On obti ent :

1)ps e- wz dz e

—ia e—fobP

1

5et P, étant des polynômes enà

Par conséquent , equi est une somme de termes semblables

138 ÉQUATION S ANALOGUES A CELLES DE LA CHALEURà celui que nous venons de considérer , aura la même forme ;et i l en sera de même pour e, .

77 . En se reportant à l a définition des fonctions a et ?trouvées plus haut

,on auraa d e“” a

”e—i‘?b

a'

,on”

, s'

,étant développables suivant les puissances

On peut toujours écrire

6"“557 7 (q , t)

e—W5'Î ' (q ,

On a , d ’ailleurs(Q, t) (q ! t) ‘

D ’autre part

et pour q suffi samment grand , l e second membre est déve10ppable suivant les puissances de -

1il en sera donc de

même de 'i’ (q , t) et de (q ,t) .

L ’ intégrale U peut se décomposer en quatre autres de lafaçon su ivante

U j a'

\Pel fl (Œ—a + tl dq

—b+ t) dq

+f pr'i“4 ei (I (x—d _ l ) dq

l

+f p”

'

Chacune de ces intégrales est du type de cel les que nousavons examinées à '

la fin du chapitre précédent .

140 ÉQUATION S ANALOGUES A CELLE S DE LA CHALEUR2

dfl’

sont nulles pour t o ; et on prouvera de même que lesD onc

,d ’après ce que l ’on vient de voir

,l e s dérivées

d 3U

dt3

dérivées d ’ordre supérieur s ’

annulent également pour t 0 .

Par conséquent,la fonction U

,qui est holomorphe et qui

s’

annule avec toutes ses dérivées pour t 0,est identique

ment nul le .

On vo i t ainsi que les quatre discontinuités se propagentavec une vitesse constante .

On peut remarquer que l es choses se passent tout autrement que dans le cas de la p ropagation de la chaleur . On avu , en effet , que dans ce cas la ‘

fonction U est holomorphe en03 pour toute s les valeurs posi tives de t

,et qu ’elle cesse d e

l ’être pour t o .

78 . Nous avons vu que la so lution de l equation des cordesv ibrantes peut se mettre sous la forme

U =F <æ+ t) F.<æ — t)

dU

cu— F @+n— E @ _ o

D ’où

Donnons -nous les conditions initiales de la façon suivantePour

m > a œ < b t= O

0 n aura *

U=O ,

conditions,nous

æ > a + t

DISCUSSION 141

OIl &

U oEn effet , on a pour

t o etF (ac) F

.

F'

(æ) F: (au)

En diffé rentiant l a prem1ere équation , obtientF

(œ) F; (æ) 0

On a doncF

'

(æ)

et,par suite

F (œ) C our ccF, (œ) C

P

verra même que l ’on a

l“(æ ) C, our 90 6

M ac) C.

On en conclut que

Supposons

142 ÉQUATION S ANALOGUES A CELLE S CHALEURe t cons i dérons une valeur de 00 telle que

a

Dans ces conditions,on aura

U = C — C ,

Ainsi,dès que l ’on a

cesse d etre constante dans deux inte rvalles

de (b t) (a t)

de (b t) à (a t)

79 . Revenons au problème des té légraphi stes , en faisantune hypothèse particul iè re .

Nous supposons qu ’à l ’ instant init ial on a , pour toutes lesvaleurs de a:

d’

e t

s auf pour

e t qu ’en outre

f (æ>= o

—e < æ < s

a pour ces valeurs

144 ÉQUATIONS ANALOGUES A CELLE S DE LA CHALEUREMA étant une demi-circonférence de rayon très grand etayant pour centre l ’origine (fig .

FIG . 18.

Le contouren question ne comprend à son intérieurpoint s ingul ier ; donc l ’ intégrale totale est nulle .

L ’ intégrale peu t s ’écri re

eÏQ (Œ+ Ü

) dt

1i q g

avec(q , t)

D ’aprè s l ’hypothèse faite sur (03 t) , on voit que l ’ integrale 1 prise le l ong de la demi—circonférence tend verszéro , quand le rayon croî t indéfiniment . Donc l ’ i ntégralepri se le long de ABCDE est nulle .

80 . Supposons maintenantau 0

Nous considérons encore le chemin ABCDE ,et nous y

adjoignons la demi-ci rconférence EM ’A (fig .

L’ intégrale le long de cette demi—ci rconférence sera nulle

0DISCUSS ION 140

comme précédemment,mais l ’ intégrale le long du contour

to tal se ra égale à l ’ intégrale pri se le long du contourOABCDEO

FIG . 19 .

ei (-7x + tW?—' i - rfl

Posons alors(1 sin :p.

DE

146 ÉQUATIONS ANALOGUES A CELLES DE LA CHALEURL ’ intégrale I deviendra

1sm cosI _

ëf ezx <p+ t cpc ’

0

c ar on voit ai sément que , lorsque q suit le contour désigné ,varie de 0 à fin: .

Développons l ’exponentielle en série

Or , on a

t co s ? + z‘

æ sin ç

On a donc

eix sinç + t cos çp2

lit+æ ) el ç !t æ l

2P p!

L intégrale considérée se réduit , par su ite , a :

(î n) !2 (n i)“l

iz

08 1‘0 11 a

florsque

L ’ intégrale cherchée ak ; £ o

donc pour valeur

£l2

n2

)n

2 2%

148 ÉQUATION S ANALOGUE S A CELLES DE LADonc nous avons , pour les d ifférentes valeursvaleurs su ivante s de US i :

0 11 8.

U z o

U 7r .Ï0

t2 )

D ’après la définit ion de JO,on voit que J (, (iæ) , où l ’on

suppose æ réel , cro î t avec la valeur absolue de 50 .

Le max imum deJo

52 )

a donc l ieu pour ac 0 , c ’est—à-dire au mil ieu de l a partieébranlée . Pour une valeur donnée de x , J0 va en augmentantavec t .

On s ’en étonnerait s i l ’on ne se rappelait que le potent ieln ’est pas égal à U , mais à

V U6"

Or,quand t est très grand , la valeur asymptotique de

Jo (it) est

Aet

W

A étant une certaine constante numérique .

D onc la valeur asymptotique de V est

Ae t —Œ2—Z“rm

DISCUS S ION 149

ou bienA\/Z

82 . Ains i le po tentiel diminue , U c ro i s se,

ld im i nue commeSupposons maintenant

f 0

pour toutes les valeu rs de a: .

D ’où :0

f t 0

a: a ou a: 6.

f, (ac) ayant des valeurs données dans l ’ interval le de b a a .

On a dans ce cas

ä 1 1 \/q2 — 1

\/q2 — 1

sin t \/q2 — l

s/ q2 — iei q (m—z)

On sait qu ’on peut interv erti r l ’ordre des intégrations .Posons alors

9 (æ—Z )M ïd

\/q’ i

q

150 EQUATION S ANALOGUES A CELLES DE LA CHALEURet l ’on aura alors

f i (Z) K dr .

27t

D ’ après l ’on a vu tout à l ’heure,

Z)2 t2

on aK 0

(w 32) t2

on aK ..J

, N(æ z)2 a )

Ains i K est nul àmoins que l ’on n ’ait

J: t z x t .

Dans l ’ intégrale U , on pourra donc prendre comme l imiteSupérieure la plus petite des deux quantités

a et , (à+ t)

et comme l imite inférieure,la plus grande des quanti tés

et (00 t) .

Supposon sa b2

c ’est-à—dire15 t a

Il y aura cinq cas à considérer

ÉQUATION S ANALOGUE S A CELLES DE LA CHALEURd

On peut doncprendre 00 tel que6 t a: a t.

D ans ce cas les l imites d ’ i ntégration sont

(a: t) et (m t)e t l ’on a

x + l

U f ’

2

(Z2JOdz .

Les autres cas se discutent comme pour

t >a

;b

83 . Cons idérons maintenant le cas inverse du précédent .Supposons

f i_

0

pour toutes les valeurs de w,d ’où

64

0 .

E tf = 0

lorsque l ’on a00 a 50 6.

On aura dans ce cas+ 00

(1) U [6. cos t \/q2 16”7æ dg .

La solution dans le cas précédent était

s in t \/q2 1

\/q’ — 1

(2) U dg .

D ISCUSSION 153

La solution du problème qu i nous occupe se déduit decelle-ci

,en diffé rentiant l a formule (2 ) par rapport a t et en

rempla çant et 6,par [“et 6.

E t o n aura,suivant le s différents cas , en supposant comme

p récédemmenta b

9

00 a

U o ;

b x a t

f d_ j_o f2

dtdz

en remarquant que

a

S i nous supposionsa b

on auraitb+ z< a

t < æ < b+ t

2 d tdz ;

— t < œ < a — t

f îfJ / œ t_

ä dzdz +

œ < b - t

U z o .

154 ÉQUATIONS ANALOGUES A CELLES DE LA CHALEUROn pourra i t donc prendre

b+ t < æ < a — t

et , dans ce cas , les l imites d ’ intégration pour U seraient(œ t) et l ).

En remarquant que ces deux l imite s sont fonctions de t0 11 8 :

+ t

Uät0 dz +

Î (œq

et , lorsque t tend vers zéro , on voit que l ’on aU f (æ) .

Dans le cas plus général où et ont des valeurs quelconques dans l ’ intervalle (b, a ) , mai s sont nulles au dehorsde cet intervalle

,on obtient l a solution géné rale en ajouta nt

l e s deux solu tions par ti cul ières obtenues dans ce qui précèd e .

84. Repré senta tion g raph ique . On peut représen te rgraphiquement les résultats des discuss ions qui précèdent .

FIG . 21.

Nous représentons l’état ini ti al de la perturbation en portant les x en abcisses et les U en ordonnées , ce qui nousdonne la figure 21 .

EQ UATION S ANALOGUES A CELLES DE LA CHALEUROn peut remarquer que , s i a b est t rès petit

,c ’est—à

d ire s i la perturbation est de courte durée , l e champ d ’ integration du t erme rés iduel est pet i t et , par suite , ce terme estnégligeable .

(Cf. L es Osci lla tiom é lectr iques . Paris Georges Carré ,1894,

pages 179 et suiv .

CHAPITRE IX

M É T H O D E D E L A P LA C EFIL ou SOLIDE INDÉFIN I

85 . Revenons à l equation du mouvement d e la cha leu rdans un fil

dU d2U

Remarquons que

We

est une solution pa rticul i è re de l eq uationS i donc on pose

ÎË_)e

Q

\/ tdE

cpé tant une fonction arb i tra i re , V sati sfera à l equa tion

158 MÉTHODE DE LAPLACEIl faut que , pour t 0 , on ait

V =flM

Posons

On a‘

V

et pour t o,ceci se réduit à

V fif i; (a: )

donc que l ’on ait :

Donc la solution du problème e st

e°‘ dot

_(æ—êt2

e dE

S i re ste finie pour très grand,l ’ intégrale est fi nie .

peut même deveni r infinie sans que l ’ intégrale cess ed ’être fi nie .

160 MÉTHODE DE LAPLACEEn remarquant que la fonction à intégrer est une fonctionpaire de q , on peut écrire

V e cos q (œ E) d£

et s i l ’on pose

cos q (æ d

on aj e

q"F (q) dq0

On aura auss icp(g) cos q 00 (9 ) sin 900

en posant

q. (g) cos qË,

f ’” s in qî fl

87 . Nombre des fonction s a rb i tra ires . I l a unpo int sur lequel Four ier rev i ent à plusieurs rep rises i ls ’agit du nombre de fonctions arbitraires que comporte lasolution du problème .

Fourier se donne la fonction V (33 ) pour t 0 ,et l a solu

tion ne comporte qu’une seule fonction arb itraire .

I l n ’en serai t plus de même si on se donnait pour a:

l a fonction V (t) ; i l faudrait alors se donner , par exemple , endoutre , la valeur de à eu fonct i on de t pour w 0 .

NOMBRE DES FONCTIONS AR B ITRAIRES 161

Cela résulte de la théorie générale des équations d ifferentielles , car l ’équation e st de la forme

dv d‘-’ V

dt 51322

On peut , d ’ailleu rs , s ’en rendre compte de la manière su ivante .

Soit :

E A ww

On aura

2 (m

dî V

dx 2 2 1) (n 2 ) Arn (n +2 ) t’"æ”

D ’où en identifiant

(m + ÜN… uw—W+ ÜW

Formons l e tableau des coefficientsAù»0 Al") A2 »0

Ao lAl » !A 'Z« 1

A0 .2A

l f )A2 »?

On voit donc que la relation de récurrence permet decalculer les coefficients de la (m colonne , connai ssantceux de la ou b ien ceux de la (n l igne , connaissant ceux de la

P ROPAGATION DE LA CHALEUR .

1692 MÉTHODE DE LAPLACEOn voit donc que , pour déterminer la fonction , i l faudra sedonner ou b ien les coefficients de la p remière colonne

,ou

b ien ceux des deux premières l ignes,c ’est-à-dire

,dans le

p remier cas , V (œ) pour t O , et , dans le second cas , V et(A, en fonction de t pour a: o .

dx

On a donc , suivant le cas , une ou deux fonctions arb itrai res .88. Considérons t, œ ,

V comme les coordonnées rectangul ai res d ’un point .La fonction V sera représentée par une surface .

S i l ’on se donne la valeur de V en fonction de aa pour t 0

ou en fonction de t pour m 0,cela rev ient a faire passer

la surface par une courbe donnée : dans le p remier cas,on a

une surface bien définie,et dans le second cas on obtient une

infinité de surfaces ; dans ce dern ier cas , toutes les surfacesobtenues coupent l e plan t 0 su ivant certa ines courbesc'

c”c

'

Ces courbes ne sont pas quelconques , car l ’une d ’ entreel le s suffit pour défini r l a surface qui la contient .Voyons quelle est la propriété commune à ces courbes .Supposons que pour w 0 on ait

V cp(t) 0

W)

L equation d ifférentiell e ne change pas s i on changeV en V et as en x . Les équations aux l imites nechangent pas non plus ; donc V est une fonction impaire de 50 .

On devra donc avoir

f (x ) f ( x ) o

164 MÉTHODE DE LAPLACE

dVkAV

ou,en chois i ssant convenablement les unités

dV

dtAV

Il faut que , pour t 0 , on ait

V f (03 , y ,z ) .

Pour résoudre le problème,nous poserons

U ,1e

W

È, étant une constante arbitraire .

Nous avons démontré que l ’on a dans ces condit ionsdU ,

d2U,dt dæ°

Nous poserons de même

sorte

EXTENSION DE L A SOLUTION DE LAPLACE 1623

Soit maintenantU U ,U 2U 3

on aurad’

i U.H.d2U

dx 2’U2U 3

il2

_

U_æU

dy'

dŸU

dz23 U

,UQ.

U3U4

avec

8UW

Posons al ors

étant une fonction arbitraire,et l ’ i ntégral e étant étendue

à l ’espace tout entier.

166 MÉTHODE DE LAPLACECette fonction V sati sfait évidemment à l equation diffé

rentielle , car

dî dn d!

AV cpAU dî dnd ë .

Comment doit-on chois i r (9 pour que V se réduise apour t O ?

Posons

On aura

_

1_ e

—(a‘3

3

Faisons t 0 dans cette expression . I l faudra que l ’on ait

f (w, z) 8fff? (x . y .z) e dor. dp. d, .

CHAPITRE X

REFRO ID I SSEMENT DE LA SPHÈRE

9 0 . Nous allons maintenant aborder un autre problème ,celu i du mouvement de la chaleur dans une sphère .

Nous supposerons qu ’

à l ’ori gine des temps la distributione st tel le que la temperature so i t fonction seulement de ladi stance au centre ; par rai son de symétrie , i l en sera demême a un instant quelconque .

Passons en coordonnées polai resa: r sin 6 cosy r sin 0 S in cpz r COS 0.

Nous avons établ i , au début du cours , 1equation du mouvement de la chaleur dans ce système de coordonnéesdv d ’V 2 dv

_

1_

d ’V cotg 6 dV 1 d"v

dt dr 2 r dr de2 de s in“) dcp2Dans le cas qu i nous occupe , cette équation se simplifi e et

REFRO ID I SSEMENT DE LA SPHÈRE 169

devient1 dv d2V 2 dv

li: d l dr 2 r dr

Nous prendrons comme unité de longueur le rayonsphère , et nous chois i rons l ’unité de temps , de manière

k 1 .

L equation différentielle devient dans ces condition s

dv d 2V dv

dt dr 2 dr

L equation à la surfacedv

dn

dev ient ic idV

dr

h étant un coefficient positif qui dépend du pouvoi r émissiide la Sphère .

Pour achever de déterminer l e p roblème,i l faut se donner

,

pour t o,la valeur de la fonction V

V

9 1 . Pour s impl ifier 1equation d ifférentiel le , posons

U

SPHÈR E170 REFR O ID IS SEMENT DE L A

ON 1 dU Udr r dr

d'

3v 1 dzU 2 dU QU

dr 2 037 3 r2 dr

L equation devient alorsdU d 2U

dt 617“

Nous remarquons que c ’est l ’équation à laquell e on é ta i tarrivé dans le cas du fi l mais les équations aux l imites nesont plus les mêmes .

La condition à l a surfacedv+ hV 0

7“

devient '

i dU U7 617“ r

2 +hU

r = 1

(1 h ) U .

De plus , pour t 0 ,on doit avoirU

Remarquons que U doit s ’

annuler pour r 0 car on aU =V?”

et V reste finie .

172 REFR O IDI S SEMENT DE LA SPHÈRE

7‘ 1 .

Cette conditi on devient ic i

{A. cos u (1 h ) sin g ,

ou,en posant

1

1 — h

tg y… =A u .

A

9 3 . S i {J. sati sfait à cette équation transcendante U seraune intégrale particul iè re .

Nous sommes donc amenés à discuter cette équation transcendante .

Il est év i dent que ses racines sont deux à deux égales etde signes contrai res ; i l suffit donc de cons idérer les racinespos itives .Constru ison s les deux courbes

y = tg s

I l e st,d ’abord év ident que la droite

3/ = AP

coupe chacune des branches de courbe en un point aumoins (fig .

Che rchons s i elle peut couper une des branches en plusd

un point .Lai ssons

,d ’abord de côté l a branche qui passe par l ’ori

gine ; i l faut voir s i le rapport t-g peut passer plusieurs fois

par la même val eur quand varie de 1) gà 1)

81 cela a l ieu , la dérivée s ’

annulera au moin s une fo i s dansl ’ intervalle .

FIG .

La dérivée logarithmique de ce rapport est

cos p. s in p. 1

s in {J . COS p. u.

Pour que cette dérivée s ’

annule il faudrait que l ’onsin 211 2pt .

ce qui ne peut avo ir l ieu dans l ’ intervalle considéré .

Donc il y a une racine , et une seul e , entre

(‘2k 1) et 1}

2

174 REFRO IDISSEMENT DE LA SPHÈRE

9 4 . Reste à examiner l mterva lle de o àLa racine p. o est évidente .

I l faut su1vre les va r1a t10 ns du rappo rtt‘dans cet Inter

val le .

On a pour pt oR g … ,[J.

et pour p. le rapport est infini .l®

1

â

Or , i l ne peut y avoi r n i maximum ni min imum dansterva lle ; donc le rapport va sans cesse en croi ssant .S i donc on a

a une racin e dans

i l n’

y en a pas .

9 5 . Nous allons chercher s i l equation transcendante qu enous étudions possède des racines imaginaires .Nous distinguerons les racines complexes et les racinespurement imaginai res .Nous allons démontrer

,d ’abord

,qu ’ i l n’

y a pas de racine scomplexes

,et pour cela nous emploierons une formule qui

no u s sera utile dans la suite du cours .

Considérons deux solutions U.et U

2

U.e—fî

2‘ sin par1

U2 e*

1;"s in pr

2

176 REFR O IDISSEMENT DE LA SPHÈREconséquent , leur p rodui t e st posi tif. En outre

2 4P P‘ i l“4 2

quantité différente de zéro,pui sque la racine supposée

complexe . Or , l ’ intégrale1

U ,U2 dr ,

dont 1elément est dan s ce “cas,pos itif, ne peut être nul l e .

Donc l ’équation ne peut pas avoi r de racines de la form ea pi .

9 6 . Peut-elle avoi r des racines imaginaires pures de laforme (Si .

S i cela a l ieu,elle admet aussi l a racine et , dans ces

cond1t1ons ,_ä jf est reell e

,car son 1mag1na1re conyuguee

est égale .

Or ‘

1 e—f3 ef$

tg 2$e

' fï 83

Il faut voir comment varie le rapport quand croî tde o à oo .

Pour 0,on a

Pour çä= æ , on a

I l ne peut y avoi r dans l ’ inte rvalle un max imum ou un

REFRO ID I SSEMENT DE LA SPHÈRE 177

minimum que s i l ' on a dans l ’ intervalleSID 2113 2 i3,

ou b iene ' 213 e

—2 f3

ou,en développant les exponentielle s :

ce qu i n ’est pas poss ible , tous les termes étant positi fs .

Donc le rapport décro î t constamment et va de 1 à 0 .

Pour qu ’ i l y ai t des racines purement imaginai res , i l faudrait que l ’on eû t

0 A 1.

Or,A ne peut pas avoi r une telle valeur

,puisque l ’on a

1 h

e t que h est positif.D e cette di scussion il résulte donc que l ’équa tio n tran s

cendante

tg :J Alf

n ’a j amais que des racines réelles .

9 7 . Si l ’on négl ige la solution

11. 0

on voit que chaque solution de l ’équationt8

.UL As .

donne une intégrale particuhere du p roblème .

PROPAGAT ION DE LA CHALEUR .

178 REFRO IDI SSEMENT DE LA SPHÈRES i donc on a réuss i à développer (1 ) en une série de la

formerf (r )=A, A

2s in ;; r +A,, s in pi

Il

é tant le s racines positive s de l ’équation .

La solution du problème sera2U A

,e

*

5‘L

s1n

ptr Ane

—E‘

,

L t

Pour démontrer rigoureusement que U est b ien la solut ion

,il faudrait faire une d i scuss ion analogue à celle qui a

é té faite au sujet du problème de l ’armille , ce qui setout à fai t de la même manière .

Ainsi le problème est ramené à celu i—ciD évelopper la fonction rf (r ) en une série p rocédant su i

vant les foncti onss inw,

s inW’

4 2

9 8. S i on suppose l e développement possible , on pourraen trouver les coefficients par une méthode analogue à celleque l ’on a employée pour la série de Fourie r .

On a démontré l’ identité1

f U ,U2 dr o0

qui pour t 0 dev ient

s in p.vc sin ur dr o,

4 2

sous la condition

CHAPITRE X I

MÉTHODE DE CAUCHYVALEURS ASYMPTOT IQUES DES FONCT ION S

9 9 . Nous allons exposer la mé thode de Cauchy pour ledéveloppement d ’une fonction arb itra ire en série de formedé te rminée .

Ce tte mé thode est fondée sur la théorie des rés idus .

Nous commencerons par rappeler les principes é lémentaires de la théorie des fonc tions .

Une fonction entière G (z) est une fonction qui est développable su ivant les pui ssances cro i ssan tes de z de tel lesorte que la série so it convergente pour tou tes les valeursréelles ou imaginaires de z . Tel les sont

,par exemple , l es fono

tions 6 5 , P P (z,P représen tant un poly

nôme .

En parti cul ie r , cos z et s in z sont de ce tte dern i ere forme .

Ces fonctions n ’

ont aucune espèce de points s ingul iers .

Nous avons démontré que,s i (ou) est une fonction quel

VALEURS ASYMPTOTIQUES D E S FONCT ION Sconque

,mai s finie , l ’intégrale :

[f (x ) dæ

L

L étan t un chemin de longueur finie,est une fonct i on ho

lomorphe de z dans toute l ’ étendue du plan , c ’est donc unefonction entiè re .

Cons idérons maintenant le quotient de deux fonction sentières

R (z) É"LGI

Ce sera une fonct ion mé romorphe de 2 ; elle admet dessingularités qui sont des pôles .

Le théorème des rés idus de Cauchy est le suivant :S i on cons idère un contour fermé quelconque G ,

on a

f R (z) dz = ain 2 A

C.

2 A é ta nt la somme des ré s idus rela tifs auæ pô les contenusà l

inté r ieur du contour C .

Considérons une série de cercles concentriques de rayonscro i s sants : C , , Ç 2 , C et prenons l ’ intégrale :

f R (z) dz

le long de ces d ifférents cercles .

Suppo sons que l ’on ait démontré d ’une manière quelconque que

,lorsque le rayon des cercles va en cro is sant sui

vant une certaine lo i,l ’ intégrale tende vers une l imite fi nie

et déterminée .

182 MÉTHODE DE GAUCHYSoit 2i 1r)t cette l imite .

On sait , d ’autre part , que

+ A )C11

An étant les résidus des pôle s contenus à l’inté rieurdu cercle CLorsque le rayon du cercle croî t indéfiniment , on obtient

à la l imi te

S i R est une fonction de z et de ac,R (z ,

les quantités ).et A

, ,A2 ,sont des fonctions de sa, et la fonction Ase trouve

développée en une séri e procédant suivant les fonctions A .

La question se ramène donc a trouver la l imite verslaquelle tend

fR (z) dz

quand le rayon du cercle d ’ intégration cro î t indéfi niment .100 . Nous sommes donc amenés à étudier les valeursasymptotiques d ’une fonction entière ou mé romorphe , quandle module de la variable cro î t indéfiniment .Nous allons prendre

,tout d ’abord , quelques exemples

simples .Considérons la fonction ent i ere

Qu’

entend-ou par valeur asymptotique de (z) ? C ’est unefonction <p(z) tel le que, lo rsque le module de z cro î t indé fi

184 METHODE DE GAUCHYdent

,on reconnaît que S I

75<

20)

l a valeur asymptotique est 1 , et s i :

ä<

cette valeur asymptotique est 1 .

On a,comme précédemment , des azimuts singul iers pour

le s valeurs de m’ qui sont des multiples de 2 .

S i on cons idère les fonction s— 1 9

4

la valeur asymptotique est 1 , que la parti e réelle de z so itposit ive ou négative mais i l y a encore des azimuts singuliers pour les mêmes valeurs de que précédemment .101 . Considérons maintenant un exemple un peu plus

général .Soit

f (z) A4

A2

on,, étant des nombres réel s rangés par ordre croi s

S i est compri s entre 0 et n, y tendra vers oo et , comme

l ’on a :e—“Y

VALEUR S ASYMPTOTIQUES DE S FONCTION S 185

On voit que,s i a est posi tif

,cette expression tendra vers

zéro .

Cela posé , nous allon s démontrer que l a valeur a symptotique de f (z) est dans ces cond itions

A4ei a'z

En effet,on a

_fEI_ _

_ _ Êiz Aa

A,ezaiz A

,

e + A,

e

l l s ’agit de montrer que chacun des termes du secondmembre tend vers zéro

,et cec i résulte immédiatement de ce

que nous venons de dire p lus haut .S i , au contraire , on avait

71: w 0

tendrait vers co,et l ’on démontrerait que la valeur asymp

totique estAne

i anz

Pour w 0 et (O n on a des azimuts s inguliers .

S i l ’on prend le secteu r compri s entre les deux azimutswoet tu

,chois i s de manière qu ’ i l s ne comprennent aucun azi

mut singul ier,s i l ’on a par exemple

non seulement l ’expression

Alei alz

tend vers zéro mai s encore elle tend uniformément vers cettel imite .

186 MÉTHODE DE CAUCHYEn effet

,on a

f (2 )Alel a l z

e

y 9 s in

Or , on a l ’une des deux inégal i tés

y 9 s inou bien

y > pS ifl w, .

Donc on peut prendre 9 assez grandrence

soit en valeur ab solue inférieure à une quantité e,et cela

quel que soit ( 0 .

102 . Prenons maintenant le cas plus général où - l ’onaurait

f (2 ) A W A.eM AW

or, ,

(12 , et,, é tant des quantités quelconques réelles ou ima

gina ires .

Nous représenterons ces quantités par des points dans unpl an .

Soitfil: z

'

Y/r

et SoitZ w iy =p(cos i sin œ) .

188 METHODE DE GAUCHYCons idérons alors le p olygone convexe dont tous les sommets appartiennent à l ’ensemble des points 0t'

,et tel qu ’aucun

de ces po ints ne soi t s itué à l ’ extérieu r de ce polygone .

Considérons un sommet quelconque,a,

’ par exemple , etmenons par or,’ extérieurement au polygone les perpendiculaires aux deux côtés qu1 y aboutis sent soient ou}S et « (T .

Menons par l ’o rigine des parallèle s OS ' et OT ’ à ces deuxdemi—droites .

S i l a di rection oz dans laquelle z s ’é lo igne indéfinimentest compris e entre OS ' et OT ’

,on voit que c ’est le point

q‘

ui fourni ra le terme de module max imum,et l a valeur

asymptotique de seraA,e°‘1

On pourra ainsi d ivi ser le plan en autant de secteu rs qu ’ i l

VALEUR S A SYMPTOTIQUES D E S FONCTION S 189

y a de sommets au polygone , et pour chacun de ces secteursi l y aura une valeur asymptotique déterminée .

Quand z s ’élo igne indéfi niment sur une des demi—d ro i te s OS '

,

OT'

,i l n’

y a pas de valeur asymptotique déte rminé e : cesont des azimuts singuliers .

103 . Nous al lons maintenant nous proposer de trouver lavaleur asymptotique de l ’express ion

(5 ) P —z=

P, ,P, ,

P, , étant des polynômes entiers en z de degrésm

, ,m, ,

m…

Pour cela , cons idérons , d ’abord , un polynôme entier en z

P As ’”

E BZ",

n m .

La valeur asymptotique de P est

et , de plus , le rappor tP

Azl ïi

tend unifo rmément vers l ’uni té quand z augmente indé fin iment .On a

,en effet

P B 1

E'” E A z

ut—n

Le module de la somme est inféri eu r à la somme des

190 MÉTHODE DE CAUCHYmodules

,donc

1 B 1 m -n

Az’” 2 A

Le second membre est un polynôme entier ennulant pour î 0 .

On peut donc p rendre le module de z assezque

P1

Az’”

Cons idérons , second l ieu,l ’express ion

zPei“Z

0. étant une quantité positive .

Nous allons mon trer que cette fonction tend vers zéro , que]que soit p,

lo rsque z cro ît indéfi niment,sa partie imaginai re

é tant posit ive .

On a toujours.8 ir 96

et l ’on suppose

010 étant d ifférent de zéro , mais auss i petit que l ’on vent .

Le module de est

ppe—aY P

pe—a 9 smœ

Or , on aps1n œ ps1nw0

Donc le module est infé rieur 51

Pi le

Slumo

192 MÉTHODE DE CAUCHY

Donc le second terme tend uni formément vers zéro,ainsi

que tous les suivants .

Donc le rapport

A,z

”fi

tend uniformément vers l ’unité .On a donc l ’égal ité asymptotique

f (g ) A_'zm1 e

i a,z

D ans le cas où z croî t indéfiniment,sa partie imaginaire

restant négative,on aurait de même

f (Z) AnZm"ei a ”

Dans un cas,comme dans l ’autre , l ’exposant ou qui donne

la valeur asymptot ique sera appelé eœposa nt ca ra cté r is

tique .

Supposons que l ’on cons idère deux fonctions f, (2 ) et (z)

de la forme de celles que nous venons d ’étudier quelle serala valeur asymptotique de leur somme ?S i l a partie imaginaire 7 est pos itive , l a valeur‘ asympto

tique correspond à l a plus petite valeur de l ’exposant caracté ristique or. dans les deux foncti ons .

Le contrai re a l ieu s i y est négatif.Nous employons le signe pour indiquer une é ga lité a symptotique.

CHAPITRE X II

V A L E UR S A SYM P T O T I Q U E SDES INTEGRALES DÉF IN I E S

105 . Cons idérons maintenant

ç (z ) =j î (œ) da:

Nous supposons que f (œ) es tune fonction quelconque , maisfini e

,et sati sfaisant à la condition de D i richlet ; en outre , et

et b sont deux quanti tés réelles , et l ’on a

a 6

(z) sera , comme on l ’a vu , une fonction entière ; nous voulons chercher la valeur asymptotique de cette fonction .

S i,d ’abord

, f (x ) est égale à une constante A , on pourraeffectuer l ’ intégration , et on aura

Ao (s )

iZ°

PBOPAGATION DE L CHALEUR .

194 VALEURS A SYMPTOTIQUESS i la parti e imaginaire y de z est posi tive , l a val eur asymp

totique sera

contrai re , y sera

D ans le cas général,so it

f (a e) étant la limite de (aa) lorsque œ tend vers et parvaleurs supérieures à a .

Supposons d ’abord y o .

Je dis que la valeur asymptotique de q. (z) seraf (a + æ) i a ;

ç (Z) Œ —T

En effet , nous pouvons poser

(œ ) tendra vers zéro lorsque . sa tend vers et .

On peut choisi r un nombre posi tif tel que , lo rsquel ’on a

on ait, enmême temps

f4 (æ) l l‘

l* tendant vers zéro en même temps que et .De plus , comme la fonction est fini e

,on aura pour les

iz

est négatif,elle

196 VALEUR S ASYMPTOTIQUE SL

’erreur relative est donc

>I

Z. È Â « E —

yoc

Y+

Y

e

et,comme on a

'

Y S lll w

cette erreur peut s ecri re :M

A sium+ A s in œ8 Y“

S i tu est un angle tel quew0 < œ < n

l ’expres sion rai-des su s sera inférieure à

A sinexpression indépendante de w .

Je di s qu ’elle tend vers zéro en effet , prendred ’abord onassez petit pour que l on ait

P

et ensu ite ça assez grand pour que

-Pd sm ( 0 0Me

2

La valeur asymptotique de cp(z) est donc

ç (z) œ _ C

DE S INTÉGRALES DÉFIN IE S 197

S i l ’on avait en 7 0,on aurait en de la même maniè re

106 . On peut étendre ces résu ltats à une intégra le de mêmeforme

ff (x ) c'“dx,

l ’ intégral e étant p ri se le long d ’

un chemin L de longueurfinie à la condition que , en tous les points du chemin , on ait

eizx

eiza

a étant l ’origine du chemin L .

On démontrera que la valeu r asymptotique est encore dansce cas

f (a )zz

en supposant> O .

Pour cela,on décompo sera le chemin d ’ intégration en deux

autres,comme précédemment , en prenant un po in t (a

infiniment voi s in du point a , et en continuant les raisonnements de la même manière .

1 07 . Revenons à l a fonctionIl

(Z) 6“dæ

où a et b sont réel s,et supposons que dans le vo i s inage de

æ = a

198 VALEURS ASYMPTOTIQUESla fonction f (x ) soi t développable suivant les puissancesde (x — a )

f (æ) A (æ (ac — a it

le développement pouvant contenir des puissances négativesou fractionna ires .

On sait que l ’on a

dx I‘

(n+ l )0

ch angeant x en zx00

f x”e

*

dxo

Posonsx

C ette formule deviendra111 oo

e duP i l

0z

î l “i"

f unez‘

uz duP (n i l i l !

0 zn + l

remplaçant maintenant u par (x

f°°

(x a )"e'” dx

Or,on a

La seconde intégrale sera négl igeable devant la premiè re

3200 VALEUR S ASYMPTOTIQUES DE S INTÉGR . DÉFIN IE Sté gra le , au lieu d ’être pri se sur un chemin réel , était prises u ivant un chemin imaginai re de longueur finie , pourvu quel ’on ait tout le long du chemin

eizx

eiza

108. Application à la foncti on J ,, d e B e sse ] . Lafonction J peut être exprimée par une intégrale définie

Je f”)002

Nous allons , d ’abord , chercher la valeur asymptotique de Jlorsque la ‘

partie imag ina i re de z est pos itive .

On a icia 1

Cherchonsmaintenant la valeu r de A . On a

fire ) ( i

— æ)

Développons (1 x ) suivant les puissances croi ssantes

(1—x )â

et l ’on aura , comme on le voit , en faisant x 1 danscette équation

APPLICATION A LA FONCTION J ,, DE BESSEL 201

On a d ’ailleurs

[O

D—b

L ’application de la formule générale trouvée plu s haut,

donne donc ic iiTt

J A )0

\/z

remarquant que

P

8

J,,m

Pour avoi r. l a valeu r asymptotique , lorsque 7 est négati f“,i l suffit de remarquer que

,J,,étant une fonction réel le , le

changement de z' en 2'

et de x en x n’

a ltère pas la valeurd e l ’ intégrale ; ce changement permet de ramener au cas précèdent le ca s où 7 est négatif, et l ’ on voit imméd iatementque l ’on a

109 . S i z est réel , il n’

y a plus de valeur asymptotiquep roprement dite ; mai s nous allon s arriver dans ce cas“ à unrésultat nouveau et trè s important .Au l ieu d ’ intégrer suivant l ’ axe réel de 1 a 1

, nousintégrerons suivant une demi- ci rconférence , ayant pourcentre l ’origine

,et de rayon égal à 1 , cette demi-circonfé

rence étant située au-dessus de l ’axe réel .

202 VALEURS ASYMPTOTIQUES DE S INTÉGR . DÉFIN IESPrenons sur cette demi-c irconférence un po int quelconque aet d ivi sons l ’ intégrale en deux parties

Jo

FIG . 28.

Tout le long de cette demi- ci rconférence a , .en supposant que z croi sse par valeurs posit ives

ei zx 1

car,en posant

0 11 a

et z(3 est alo rs une quantité po s itive .

On voit donc que,dans l ’ intégrale H

,l a valeu r a sympto

tique sera fournie par la l imite 1, e t dans H2 par la

l imite 1.

204 VALEURS ASYMPTOTIQUES DE S INTÉGR . DÉFIN I ESEn effet , on a

\Æ(HI Ki )

Le premier facteur tend ver s zéro .

On a de mêmel im \/z (Il , 0 .

On a doncl im \/z (J ,, K) o

et c ’est ce qu Il faut entendre ici,l orsque l ’on dit que K est

la valeur asymptotique .de

Le même rai sonnement s’

appliquera it au cas où z croî tpar valeurs négatives .

Il suffi rai t d ’ intégrer le long d ’une demi- ci rconférences ituée au- dessous de l ’axe réel .1 10 . L im ite supé ri eure de la fonction go . Nous avon sétudié

,au point de vue des valeurs asymptotiques , la fonc

tion

Nous allons maintenant nous p réoccuper de chercher unelimite supérieure de cette fonction . f (x ) est par hypothèseune fonction fi nie ; on peut donc trouver un nombre M telque

Posons comme p récédemmentZ = B+ ü

et cons idérons,d ’abord

,l e cas où 7 es t positi f.

LIMITE SUPÉR IEURE DE LA—FONCTION c 2023

Comme on aei ; x

on aura‘?l M6

“Yx dx

oo

j ivre—vw da°

Et commeeiza

on peut é cri re(Z) M

Y

Nous d istinguerons deux cas , suivant que la quantité po s it ive y est supérieu re ou inférieure à la valeur absolue de (3.

Suppo son s d ’abordY f3

97Ïc ’e st—a—dure que l a rgument de z est compr i s entre et

î

On voit alors facilement que , dans ces conditions , on a

7

Donc on a(2 ) M

Considérons maintenant le cas où

Y < l f3

ne pouvons pas appl iquer ic i l e même raisonnement .

(z) =Lf‘

lx ) e—Yx e"f3x dx .

206 VALEUR S ASYMPTOTIQUE S DE S INTEGR . DÉFIN IE SNous allons étudier l ’ in tégrale :

fc

f (x ) sin (3x dx ,

0

f (90) étant une fonction pos itive et décro i ssante , et 0 étantune quantité pos itive quelconque .

S i nous partageons l ’ intervalle d 1nté gra tion en intervallespartiels par les valeurs

o n verra , comme pour l mté grale de D iri chlet que l ’on aune série alternée ; par su ite , la valeu r de c ette séri e es ti nférieure au premier termeOn a donc

considère

i nire n cm 10 1era le meme ra i sonnement , ma i s , a f n d’

obte

des interval les partiel s égaux entre eux ,on devra prendre

f 75.2 ?

l ’ intégrale

et l ’on supposera que f (x ) est égale à f (o ) pour les valeursnégative s de x .

7rf (0 )J: J. li

l inté gra le

fc

f (x ) cos ,Bx dx

o

208 VALEURS ASYMPTOTIQUES DE S INTEGR. DÉFIN IE S112 . Appliquons ces résultats à la fonction cpdéfinie plushaut . Comme la fonction f (x ) , qui figure dans <p, sati sfait à lacondition de D iri chlet , on a

f, et étant décro i ssante s .

D ’oùb

q; £f ,e*

Yæ ei l3æ

dx —Lf , e*

Yæ ei?” dx .

En appl iquant les résultats établ is c i—dessus , on voit qu ’ i len résulte

[Il (a ) f2 (a )]

Or,comme l ’on a

O < Y < IM

on en conclutIZ I

Donc on a

V (2 ) [f. (a ) f2

En résumé , s i l ’on désigne par H l a plus grandequantités

M ,/2

[f. (a ) f. (a )]

LIMITE SUPÉ RIEURE DE LA FONCTION 209

on aura,pour toutes le s valeu rs pos i tives de

i al °

40

On verrai t de même que, pou r l e s valeurs négatives

O I1 & :

l ®'

l <

En e ffet , et [i, é tan t décro is santes , on a ura

I“. ( l) ) f. (a )

PROPAGA'

I‘

ION DE I. CHALEU R

CHAPITRE X I I I

APPL ICAT ION DE LA MÉTHODE DE GAUCHY

113 . Ces résultats prél iminai re s étant établ is nous allonsles appl iquer au développement d ’une fonction f (x ) , en su ivant la méthode de Cauchy que nou s avons déjà indiquée .

PosonsJ f ren dy

J.—fæf (y ) dy

x étant une quantité compri se entre a et 6.

D ’ aprè s ce que nous venons de démontrer , on aura , s i ye st pos itif

N

|

Œ

N

\

Œ,

et , s i 7 est négati f

212 APPL ICATION DE LA METHODE DE CAUCHYNous supposerons que ‘le s valeurs asymptotiques de tt

et ni} , sont de la fo rme qui a été considérée dans les deux chapitres précédents .Soient alors et et et

,les exposants caractérist iques de q.

e t pour pos itif,e t soient et (à, ces exposants pour

négatif.Nous Supposerons pou r fixer les idées

P °‘i Pi °

Les exposants caracté ri stiques des fonctions «t,J et 4»J ,s eront

,su ivant le cas

S i 7 0

‘l' i J ° a

‘l’J i °

S i 7 0

‘lü J ° P! 95

'l’J I ° P b°

Nous supposerons main tenant que l ’on aa. x ou

,a

l3 5 Pi x .

D ans ces conditions,la fonction

’f’ i J ‘f'J4

aura pour valeur asymptotique

APPL ICATION DE LA MÉTHODE DE CAUCHY 213

W

7 0 .

Quant a l a fonction (z, , elle a pour valeur asymptotique 4; ou suivant que y est positif ou négatif.114 . Nous pouvons maintenant trouver la valeu r a sympto

tique de R .

On aura,s i y o

R (z)

R (z) œ J ,Or

,on a dans ce cas

Lorsque l ’on a 7 0,on a de même

R (z) —J

I

R (z)

E n résumé,en voit que , quel que soi t

v aleur asymptotique de R (z) est

Z

211 APPLICATION DE LA MÉTHODE DE CAUCHY1 1 5 . Cons idérons alors une série d iscrète de circonfé

renees C, ,C, ,

ayant pour centre l ’origine et derayons cro i ssants .Nous allon s démontrer que

,s i l ’on peut choi si r l es circon

fé rences de façon que sur chacune d ’elles zR (z ) reste finie ,l ’ intégrale

j ;R (z) dz

2 ir: f (x )

aura pour l imite

quand le rayon cro îtra indéfiniment .En effet

,on pourra alors trouver une quantité

sur les cercles cons idérés on aitzR (z) H.

Posonsz

L ’ intégrale devientT

.

t

R (z) dœ

D écomposons—l a en quatre parties correspondant aux

quatre quadrants,et considérons , par exemple , celle qui est

relative au premier , c ’ est-à-d ire'AÏ

2

2 zR (z) dœ

Décomposons cette intégrale elle-même en deux parties

. … o

2 16 APPL ICATION DE L A M ÉTHODE D E CAUCHYreprésente l ’un quelconque d ’entre eux , on aura

“l' ! ( l‘) 0

Pour calculer le résidu co rrespondant à ce pô le,remar

quons que l ’on peut mettre R sous la forme

H J.),‘

e—i s x J ,

e—i zx

"l" ‘i°‘i

Le second ter ine étant une fonction enti ere , le résidu de Rs era égal au résidu du premier terme

,c ’est-à- dire à la quan

tite

'!f f (P‘l

On aura donc

La fonction [ (x ) se trouve ains i développée dans une sérieprocédant su ivant les exponentiel les e—'Pæ ; mais , pour quel e développement soi t valable

,i l faut que toutes les iné gal i

tés écrite s plus haut se trouvent vérifiées , et en second lieuqu ’on puisse trouver des cercles sur lesquels zR(z) reste fin ie .

117 . A pplica tion .—Nous allons donner un exemple

part icul ier . Nous prendrons

APPLICATION DE LA MÉTHODE DE CAUCHY 2 17

et, pour cela , nous poseronsl) e

—l zll

Qei : b

P et Q étant des polynômes entiers du meme degré en z .

Pour que les inégal ités en question soient vérifiée s,i l faut ,

et il suffi t que6 x 0.

On ae2 : : bJ

ize

2Q

S i on suppose que la partie imaginaire y de z est positive ,e n voi t sous cette fo rme que le numérateur est l imité .

En effet,on a dans ce cas

f ( bi

ZZ

En substituant ces valeurs dans l ’ expression de zR(z) , etremarquant que l ’on a

conclut que l e asymptotique

(w) .

D ’autre part,nous avons vu , aux 111 et 112 , que l ’on

b— x > o .

numérateur a pour valeur

PQ

218 APPL ICATION DE LA MÉTHODE DE CAUCHYpeut trouver une limi te supérieure du rapport d ’une fonction entière à sa valeur asymptotique .

S i l a quantité était négative,on aurait mis l ’expression

zR(z) \

sous la forme

ize—iZæ

e—2zzb

et l ’on arrive au même ré sultat en remarquant que

6 x 0 .

Ains i donc, zR (z) ne peut devenir infini que pour les zéros

du dénominateur . É tudions donc‘ ce qu i se pas se dans levois inage de ces zéros .Pour des valeurs suf fisamment grandes de z

,l a fraction

%diffè re peu d ’

une constante . D onc les zéros du dé nominateur seront sensiblement di sposés sur une parallèle à ex etéquidistants le s uns des autres .

Soit un cercle K ayant pou r centre l ’origine ; nous pouvons prendre le rayon de ce cercle K assez grand pour qu’

à

l ’extérieur de ce cercle on ait

QP—C < a

C étant l a l imite constante v ers laquelle tend lequand z cro î t indéfiniment .Les zéro s du dénominateur d ifféreront trè s

nombresz.

32 20 APPLICATION DE L A MÉTHODE DE CAUCHY1 18 . On pourra , en particul ier , retrouver par cette

Ehode l e développement en série de Fourier .Pour cela

,nous prendrons

'f’ i

Le s valeurs de (J. seront données par l equation0

sin 0 .

Ce seront donc le s nombre s entiers positifs et négatifs ceq ui donne b ien la sé rie de Fourier , en remplaçant les expomentielles par les fonctions trigonométriques .

1 19 . Appl ica tion au re fro id issement d e la sphère .

Nous avons vu que l e problème du refro i d i ssement de las phère se trouvait ramené au suivantD évelopper la fonction x f (x ) définie de 0 à 1 et s ’

annulant

pour x 0 suivant le s fonction ssm ux ,

sin pix ,

2 n

p,, ;1 , étant les racine s positives de l ’équationi l

t ranscendan tets

C ette équation peut s ’ écri reAu cos y.

«o n bienc

* i lL Aie (e…

APPLICATION AU REFROID ISSEMENT D E L A SPHÈRE 92 hNous po serons

(z) (Aiz 1) e“

(3 ) (Aiz 1) e"

Le s quantité s pt seront racines de l ’équation

(1) (zi 0

D ’apres ce que nou s venons de voir une foncl ion quelconque définie entre 1 et 1 sera développable su ivant les .

exponenti elle s e‘ttr,et par suite suivant les fonctions

cos p.œ et sin

Pour appl iquer ce résultat au p rob lème qui nous occm1pe ,

nous dé finirous une fonctio n F(æ) de la manière suivanteOn aura pour l e s valeurs de 00 comprises entre 0 et 1

F (cv) æf <æ )

et,pour a: compri s entre 1 et O '

F(æ) sera donc une fonction impaire .

Nous allons montrer que,dans ces conditions , l a formule

générale (1) nous donnera pour F (œ) un développement necontenant que les fonctions

Considérons dans ce développement deux termes correspondant à des valeurs de p. égales et de s i gnes contrai res

222 APPL ICATION DE LA MÉTHODE DE CAUCHYCes deux termes sont

(off. e.

i F (y ) e—‘Wy—x l dy

'l'

( r 44 - 4

Nous allon s montrer que,dans le cas qui nous occupe le s

coefficients des deux intégrales sont égaux .

En effet,on voit immédiatement que l ’on a

‘i' “i“!

et,par suite

,en tenant compte de l ’ équation

t*) “l’ « t’ 0 9

on aMr) = t ( sa)

et,de même

r)

D’

autre part,on voi t ai sément que

«w Aie—r z

°

+

(v) Aie… a .

D’

où, en additionnant

Wu) LH( :L) 25 [A COS (r)]

E t,par su ite '

'lu'

(r) «l'

r) =lu' v

Les deux coefficients sont donc égaux,et leu r valeur com

mune s ’obtient facilement en tenant compte de l ’équationtg p. At) …

CHAPITRE X IV

REFRO ID I SSEMENT D ’

UN CORPS SOLIDEQUELCONQUE

120 . Fonctions h armoni ques. Ca s dupara ll é l ipipèd e .

Nous allon s aborder maintenan t l e problème général derefro idi s sement d ’un corp s quelconque ; mais , i ci , nous perdrons en rigueur ce que nou s gagnerons engénéral ité .

Le problème se ramène à la détermination d ’une fonctionVtell e que l ’on ait à l ’ intérieur du sol ide

dV

dt

à la su rfacedV

dnhV O

et qui,pour 0 , se réduira à :

f (ww)

Nous cons idérerons toujours h comme une constante pos itive .

FONCTION S H .\ RMONIQUE S’

4

La solution de cette ques tion es t intimement l ié e à cel le duproblème suivantTrouver une fonction U (x , y , telle que l ’

on a it à l ’ iméri eur du co rps

AU kU 0

et à la surfacedU+ hU = o

h étant la même constante que dans le problème p récédent ,et k une nouve lle consta n te arbi tra i re .

Nous allons démontre r l ’ exi s tence de fonctions sa ti s fais antà ces conditions

,et que l ’on peut d ésigner sous le nom de

fonctions harmoniques .

12 1 . Supposons , d ’ abo rd , qu l l ex i s te deux fonctions U etU

' sati sfaisan t aux conditions p récédentes,mai s correspon

dant a des val eurs d i fféren tes I.: et k ’ de la cons tante la.

Appl iquons le théo rème de G reen a ces deux fonctions

UdU

,

U'

du) fff (UnU'

U'

AU ) d“:

dn dn

les intégrales étant é tendues à l a su r face e t au volume ducorps

,et les dé rivées é tant pri ses suivant la normale exté

rieure .

En tenant compte des relations auxquelles sa ti s font U et

U ’

, la formu le c i-des sus donne

fff (k

[E' sont supposés diffé rents , on

ff UU'

dr = 0 .

P ROPAGAT ION DE LA CH \ LEUH .

226 REFRO ID ISSEMENT D ’UN CORP S SOL IDE QUELCONQUECeci nou s montre que les constantes k sont nécessairement réelles .En effet , s i pouvait être imaginai re , soit U la fonctioncorrespondante , l a fonction U’ imaginaire conjuguée de Ucorrespondra à l a valeur k' conjuguée de k .

Or,l ’égal ité

est ic i imposs ible,pu isque UU ’ est une qu ant ité essentiel le

ment posi tive .

J e dis,de plus

,que le ne peut pas ê tre n égatif. Pour le voi r

appl iquons le théorème de Green sous la forme suivante

U dm UAU dr 2

En remplaçant et AU par leurs valeu rs,cette équation

dev i ent

hf2 dw kff M c—l

D ’où l ’on tire la valeur de k

Î lf2 d to+

une fonction U ,on la valeu r

par la formule

228 REFRO ID I SSEM ENT D ’

UN CORP S SOLIDE QUELCONQUEA , ne pouvant s ’

annuler,a un certain min imum . Soit U ,

la

fonction qu i co rrespond à ce minimum . Pui sque , parmitoutes les fonctions Uqui sati sfont ‘a l ’équation

B 1

l a fonction U,est celle qui rend A minimum

,i l faut que

,

nelle ne so it la variation BU de U ourvu u’

elle sa tiSq q4 P q

fasse à l ’équationOB 0

l a variation BA correspondante soi t nulle . Donc l ’équation8A 0

do it être une conséquen ce deBB 0 .

On a1 dU d

ëSA h.f 8U d…

dæ dæ (SU )

Or,on a

,par le théorème de G reen

sU 9‘—J d… —

fffw nU dr + 8U ddn

D ’où

OU ÏIU du)

U3U dt .

ff 8U .AU d

FONCTION S HARMON I QUES 229

BA ne contient plus maintenant que la varia tio n SU .

D ’

après les p rincipes du ca l cul des variations,

s i pourU U

,l ’équation

OA 0

est une conséquence deOB 0

on a nécessairement

à la surface, et

AU40

à l ’ intérieur,k,étant une certa ine constante

,qui

,

nous allons le montrer,es t égale à la va leur de A

pondant à U,

.

En effet,reprenons la valeu r de A

Appl iquons théorème

D ’où i l vient pour A

Œr

dn+ hU d…

dU42

dy+ \ dz

de G reen a l ’ intégrale triple

— ff ,AU

,a

230 REFRO ID I SSEMENT D ’UN CORP S SOLIDE QUELCONQUEou bien

La constante k,e st donc égale au minimum de A .

12 3 . Considérons maintenant une fonction F sati sfaisantaux conditions suivantes

F2 dr = 1

C FU ,dr = 0

Parmi toutes les fonctions F sati s fai sant à ces condition s ,en ex i ste une qui rend min imum l ’express ion

A= hff F2 dœ

U 2 cette fonction . même que pré cédemment , ’

que l ’équation8A = O

so it une conséquence des deux équationsOB = O

BC 0 .

On devra donc avoi r identiquemen t

BA z.» BB sc

k,et l é tant des constantes , c ’est—à-d ire aura

2 32 REFRO ID I S SEME NT D ’

UN CORP S SOLIDE QUELCONQUEDonc U

2sati sfait à l ’ intérieur à la condition

AU2

k2U2 0 .

On verra comme précédemment que k , est la valeur deA correspondan t à l a fonctionD ’ aprè s tout ce qu i p récède , on vo it immédia tement que

l’

on a

124 . On définira de même la fo nction U 3 qui assuj etti e aux condi ti ons

B ff ädr = 1

C … i U ,U,d

Cette fonction U 3 sati sfera aux deux équationsd_

U_.

dnhU

AU , h3U3

l a p rem i ere équation ayant l ieu à l a surface et la seconde al ’ intérieur . On poursu ivra de ce tte mani ère

,et on dé finira

en général la fonction harmonique Uptel le que

UI,

U,,dt o .

PARALLÉL IPIPÈDE RECTANGLE 233

U,,sati sfera a ux deux équations

dU,,

duhU

AU! )

kpU/ )

La démonstra tio n que nous venons de donner de l ’ exi stence des fonctions U n ’

es t pa s abso lumen t rigou reuse .

E lle est suj ette aux mêmes objections que la démonstra tionpar laquelle R iemann a é tabl i le principe de D i richlet . J ’ai

,

depuis la clô ture de ce cours,donné une démons tra tion

plus satisfaisan te dans un mémo i re intitulé S ur les É gua

tiong de la Phys ique M a théma tique , et inséré au tome VIIIdes Rend icon l i del Cz

rco lo M a lema te‘

co d i P a lermo .

12 5 . P ar a l lé lipipède r e c t a ng l e . Nous allons determiner les fonctions U dans le ca s pa rti cul ier du pa ra llé l ipipède rectangle .

Soient :

le s s ix plans qui l imi tent le so li de .

J e dis que l ’on peut trouve r des fonction s U de l a formeU sm EH ) E*2)

On a dans ces conditionsd

‘-'U

dæ2

dzU

dy'z

234 REFRO ID ISSEMENT D ’UN CORP S SOLIDE QUELCON QU EDonc

AU R R)

I l s ’agit de déterminer X, ,

façon àsatisfaire aux équat ions à la surface

dn+hU=0

Pour 00 a ,on aura

_

d_

U_

dU.

d

_

n

_

—° U . COtg ( / t,a

Il faut donc que l ’on ait

(1) )‘l t’ a) + h = 0

Pour ce a,ondU

da:UI , cotg ( À

,a

D ’où la seconde cond itionÀ,Coig (À, a 72 0

La comparaison des deux équations (1) et (2 ) montre quep, est un multiple de n

2; il suffi t de lu i donner les valeurs

0 etDans le premier cas

,l a fonctionsinO.æ

se réduit à sin À,æ ,et la constante satisfait à l equation

(3 ) O .

236 REFRO ID I S SEMENT D ’UN CORPS SOLIDE QUELCONQUELa fonction impaire pou rra se développer suivant les

fonctions s in À,æ

,et cela d ’une seule manière

,comme on l ’a

vu a propo s du refroid i ssement de l a sphère l ‘équation (3)e st, en effet., l a même que celle que l ’on rencontre dansl ’étude du refro id i ssement de la sphère .

On verrai t , par un p rocédé analogue , que la fonction pairepeut se développer su ivant les fonction s c os )t ,’œ et d ’unes eule manière en e ffet

,l ’équation (4) e st d ’une forme

analogue à celle de l ’ équation (3) et rentre dan s la catégorieé tudiée aux 119 e t su ivants .

Appl iquons cec i a la fonction V (œ , y ,z) , en la cons idérant

d’abord comme fonction de ne . On pourra la développer , et

c ela d ’une seu le man ière,en une série procédant su ivant les

foncüons

sin et cosMœ

Les coefficients de ce développement seront des fonctionsde y et z défi nies dans le champ

— b à + O + c>

O n considérera chacun de ces co efficients comme fonctionde y ,

et on les développera suivant les fonctions:s in e t cos ) . 2’y

O n aura Comme coefficients des fonctions de z définies dec a c

,que l ’on développera su ivant les fonctions

On vo i t que , dans le ca s particul ier du pa rallé lipipèderectangle

,nous obtenons un développement bien défini de la

fonction arbitrai re suivan t le s fonction s harmoniques U .

P .\ RALL ÉLIPIPÈ DE RE CTAX 6 L E 23 .

12 7 . Je d is ma intenant que le développement a ins i obtenuest unique . C

’es t la une proprié té qu i n ’ es t pas spécial eau cas particul ie r du pa ra llé lipipède ,

ma i s qu i est CD (‘

O I’

C

vra ie dans le cas général .Une fonction ne peut pa s être développée de plus ieursmanière s en ser i e de fonctions harmoniques .

En effet,i l suffit de rappel e r que nous avons démontré a u

S 121 que l ’ intégrale t ripl e

é tendue a tou t le co rps sol ide , es t nul le s i U ,, n ’

es tpa s ide itique à U

,.

Cons idérons alors le développement

V a,U ,

1 ., U x,,U

Multipl ions les deux membres par

et intégrons dans tout le vo lume .

D ’après ce qui précède , on a

U ,, d“: U

Cette équation détermine complètement les coe ffic ients 1

ce qu i montre que le développemen t est unique .

C . Q . F . D

128. Revenons maintenan t au cas du pa ra llé lipipède

rectangle,et supposons que V soit une fonct ion harmonique

238 REFR O ID I S SEMENT D ’

UN CORP S SOL IDE QUELCONQUEsati sfaisant aux condition s

dV

dn+ hV _ o

a la surface etAV + kV = 0

à l ’ intérieur,le étant une certaine constante .

Je di s que cette fonction V doit être identique à l ’une desfonctions

U, ,U , ,

définies au 125 .

D ’après le théorème du n° 126. V , comme d ’ai lleurs unefonction quelconque , peut être développée en une s érie de laforme :

a,U , ct

2U 2

de sorte que l ’on aV °‘

4UI

°‘2U2

Je di s que V doit ê tre identique a l ’un des termes ou,—U ,

de ce développement , l es autres termes étant nu ls .En effet

,s ’ i l n ’en étai t pas ains i nous aurions deux dé ve

.loppements d ifférents d ’une même fonction en série de fonctions harmoniques

,car V

, pa r hypothèse , de même queet, ,U, ,

512 ,U2 sont des fonctions harmoniques .

240 PROPRIETES DES FONCTIONS HARMONIQUE SAppl iquons le théorème de G reen aux fonctions U et U"

U‘

fä U fff (U… — U’

AU ) d

ce qu i donne

(h h’

)f U'

cl (k UU’

d+.

S i h'

es t trè s vois in de h ,U

' est très vo i s in de U , et on auraà la lim ite

dkce qm montre que ä]} est tou jours pos…f.S i donc

,parmi les foncti ons U

,on en considère une de

rang bien déterminé,l a valeur co rrespondante de k es t une

fonction croi s sante de h .

13 0 . L im i te s s upé ri eure s d es quanti t é s le.

avons vu que k,est le minimum du rappor t

B

quand U va r ie de tou tes les manières poss ibles . Il en résul teque , s i on prend pour U une fonction quelconque , on aura

dUU 2 du)

â .î

U3 d t

L IMITE S SUPERIEURES DES QUANTITE S k 241

Fai sons par exempleU 1

On aurahS

w

8 représentant la surface du corps , et W son volume .

13 1 . Nous allons maintenant chercher d ’autres l imitespour le s quan tité s

PosonsŒ|F4

12F

F, ,F, ,

F ,, étant des fonc tions quelconques données àl ’ intérieu r du volume ; œ, , a ,, des coe fficients arb itrai res .

Posons auss i

A hff F2 d… E

B fff F2 dr

A et B seront des formes quadratiques par rappo rt auxquantités ou ; elle s seront , d ’ailleurs

,dé finies et po s itives .

Formons alors l ’express ionA X B

)t étant une nouvel le indéterminée . S i j ’ écri s que le discrim inant de cette forme quadratique es t nul

, j’

obtiendra i une é quat ion algébrique en de degré 72 , qui admettra n rac ines

X' , o u .

l‘ltOPAG .\ TION DE LA CHALE UR .

242 PR OPRIETES D E S FONCTION S HARMON IQUESD ’après l a théorie des formes quadratiques , on voit que ,

comme A et B sont de s forme s pos i t ives , l ’équation en ases racines réelles et pos it ive s .

Nous a llOns montrer que,en supposant les racines

X, ,

rangées par ordre de grandeu r cro is sante , on a

En effet,on sait qu ’ i l e st toujours poss ible d ’ effectuer

une substi tution telle que A et B prennent le s formes su ivantes

-+wä

étant des combinai sons l inéai res homogènes

dans ces condition s

Pi + Pä+ - P

Les fonctions F,F2

… F ,, étant données , s i les coefficien tsva rient

'

de toutes les manières possibles , le rapport Bsera compris entre etOr

,le minimum absolu de ce rapport est k 11 en résulte

que l ’on a k,

x, .

En second l ieu ,remarquons que

,

—le nombre des 0. étant II ,on peut introduire entre ces quantités (n — 1) relations

PROPR IETES DES FONCTION S HARMON IQUE S

dœ par dre . COS :p

cp étant l ’angle que fait avec 0 00 la normale à l elément du».

On aura donc

des dy dz + hf ï dœ cos œ !

Nous décomposons le volume en cyl ind res parallèles à ox

FIG . -29 .

e t de section infiniment peti te . Cette sec tion d ’ailleursdæ dy ( lb) COS :p

On aura donc

—4«lac la (U

LIM ITES SUPER IEURES DES QUANTITÉS 245

x'

e t ce sont les absci s ses des points Où l e cyl indre infiniment petit coupe la surface du co rpsU ,

’ et sont le s valeurs de U, ,correspondant à ces deux

points .

L es intégrales doubles sont é tendues à l a partie du plandes yz l imitée par l e contour apparent du corps .

A chaque poin t de cette a ire correspond u ne certainevaleu r du rapport

Ut?)

MN

(133

e t l ’on voi t queMn dz

Ndy ( ÎZ

a une valeu r comprise entre les val eurs extrêmes du rapMportN

Par su ite,si on peut trouver un minimum pour le rap

po i t ce sera a for tzor i un minimum pour k , .NCherchons donc à déterminer la fonction U

,telle que l ’

on

ait :\ I =fU

2 dæ = l

et qui rende minimum l ’ exp ression

de: Iz(U W ) .

246 PROPRIETES DE S FONCTION S HARMON IQUE SComme on l ’a déjà vu ,

i l faudra écri re que

OM 0

est une conséquence deON= O .

h [U’

8U’

U”

8U ]

SU dæ

on voit que equation

da.“ OU OU dæ 0 .

Cette équation doit être une conséquence1

ë8N 2 0 .

On do it donc avoirSM

var i ati on de so i t nulle,faut que l ’on a i tN

BM M

W_

N> °

248 PR OPRIETES DE S FONCTION S HARM ON IQUE SOn trouvera i t également

(Rendiconti del Circolo M a tema tico di P a lermo , t . V I I I . )Cette formule

,démontrée pour h O

,sera vraie

,a for

tior i, pour h 0 , puisque les quantités k croi ssent en même

temps que h .

134 . Nous allons montrer que,quelle que“ soi t [la valeur

de h , l e s quantités k croi ssent indéfiniment avec l ’ indice n .

PosonsF a

,U , oc2U2

et considérons la forme quadratique

F2 dw

peut s ’écri re

hF dt.) FAF dr .

E t comme on a i cidF

dnhF 0

il vientFAF dr ,

dr + hf f

transformant par la formule de Green

— fff

L IMITES SUPERIEURE S DES QUANTITÉS 249

c’est- à-dirc

[a ,U , dt

En tenant compte des relations auxquelles sati sfont l esfonctions U , cec i dev i ent

A k,a% k

2a ä k,,afi.

On a de même

On en conclut que , quelles que soient les quantités a ,on a

toujoursA

Nous allons maintenant chercher une limite inférieure durapport Flacons-nous d ’abord dans le cas de h O .

D iv i sons le sol ide donné en (n 1) sol ide s parti el s ; nousconsidérerons chacun d ’eux comme un sol ide de même conductibilité que l e sol id e total , et dont la surface est impermé able à la chaleur .On aura pour chacun de ces sol ides

k'

0,

250 PROPRIETES DE S FONCTION S HARMON IQUESet , par suite , l a fonction U ,

correspondante sera une constante .

D és ignons,d ’

une manière générale,par k

g,l e s

valeurs particul iè res des expressions U, ,relatives au

so l ide partiel de rang i et par A, , B , ,le s intégrales A et

B étendues seulement a ce sol i de partiel .Les quantité s et étant au nombre de n , on peut les as su

j ettir à (n 1) relations l inéaires quelconques .

J’

obtiendra i (n 1) relati ons de cette sorte en écrivantque i ntegrale

F dr

est nulle lorsqu’On l etend à chacun des (n 1) sol ide spartiels .La fonction F ains i déterminée satisfera à l ’équation

FU, ,d‘

C 0

l ’ intégrale étant étendue au so l ide partiel de rang i . Cela

résul te de ce que U , , es t une constante .

Or,on sait que , quandF est assuj etti e à satisfaire à cette

Acond i ti on,le m i n imum de est alors k

, ,

S i donc on appelle k ;_ la plus petite des quantités onaura

A

Ë> k

En comparan t avec l ’ inégal ité obtenue plus haut , ontrouve

k 2

20 2 PR OPR IETES DES FONCTION S HARMON I QUE SAin s i donc le problème est ramené à développer une fonction donnée V0 (ac, y ,

2 ) su ivant les fon ctions U .

S i le développement ex i ste,ou en pourra facilement trou

ver le s coefficients . En effet,soi t

+A U

Multipl io 'ns par U ,,dr ,e t intégrons . On aura

(1) A _ _ fff VoU,dr

Mais la po ssib il i té du développement n’est pas établi e

d une manière r igoureuse . Pour qu ’

e l le le fû t, i l faudrai tpouvoir démontrer que

,s i l ’onpose

V A,U ,

6‘ f

1t —l A Un e—k ,,z B

le s coeffic ients A étant défin i s par l ’équation R tendvers zéro lo rsque n croî t indéfinimen t. Or, ce point n ’est pasdémontré . Nous démon trerons seulement que

que l ’on peut appeler la moyenne du c arré de l ’erreur commise , tend vers zéro .

1 36 . Comme V ,a i ns i que chacun des 72 premiers termes

dusecond membre de l ’équation satis fait a ux équations

dt

— A\

( (V

( 57:] tV O

PROBLÈME D U REFRO ID IS S EMENT D’

UN CORPS 233

ou en conclut , d ’aprè s ce tte éga l i té que Il y sati sfaitégalement. On a donc

à l mté rieur e thR o

à la surface .

Je vais démontrer que l ’on a

RU ; ( Ï : O

pour toutes les va l eu rs de i in fé ri eu res ou éga l es à n .

I*Ïn e ffet , multipl ions l e s deux memb res de l ' égalitéU , dr , e t intégrons , il v i ent

J —+ f ff

en remplaçant A, par sa va l eur

J = Jf fw

D ’ autre pa rt , puisque l ’o n a°

( lt

on en co nclut

d .ll

d !L , cl . A \ .LJ, cl …

2 0 4 P ROPR IÉTÉS DES FONCTIONS HARMON IQUESCette dern ière express ion , t ransformée par la formule de

G reen , donne

VAU , d

L ’ intégral e doubl e e st nulle d ’après les propriété s desfonction s V etU , i l reste donc

VAU ; dr

0 11‘

On arrive ainsi à une équation di fférentielle entre J etd

où on ti re

J Jo

e VOU, dr .

Reportons ces valeur s dan s l ’égalité elle dev i ent

RU , d‘

r 0,

ce qu Il fallait démontrer .

137 . Cela posé , cons idérons l ’ intégrale

R2 dr .

fff

kif f f VU ,- d r

256 PROPRIÉTÉ S DES FONCTION S HARMON IQUESD ’où enfi n

R2 d : vgd..

Or,on peut prendre n assez grand pour que soit

auss i grand que l’on veut . Donc

tend vers zéro .

1 38. G é né ra li sa tion de la mé thode de C auchy .

La possib il ité du développement,su ivant les fonctions U

d ’une fonct ion arbitraire VOd é fi nie à l ’ intérieur d ’un solide ,

n ’est pas démontrée .

Nous allons donner un aperçu d ’une méthode que l ’onpourrait e ssayer d ’employer pour établ ir ce po int .Admettons

,d ’abord

,la poss ib ili té de ce développement

,et

so i tVO

A,U | + A U

Cherchons une fonc tion S tel le uneconstante

AS ES

à l ’ intérieu r et

Î tS 0

q8

GÉNÉRAL ISATION DE LA M ÉTHODE DE CAUCHY 237

AS EB.k.U…

On devra donc avo ir

—k ) U 2

D ’où l ’on dédui t

e t , par su iteA Un

S E E kn

S i l ’ on cons idère S comme fonction de E, et que l ’on donneà des valeurs réelle s ou imaginai res

,S sera une fonction

mé romorphe de et l ’on aura

rs E

Par suite,l o rsque {cro it indéfiniment

l im (ES ) E A, U , v,

.

Donc *

V—9°

5

139 . Nous al lons maintenant renverser l ’ordre des cous idérations qu i précèdent ; nous chercherons à démontre rqu ‘i l exis te des fonctions S sat is faisant a ux cond itions

AS + ES =VO

PROPAL‘

-ATION DF. C II \ LE L'

R .

258 PROPRIÉTÉ S DE S FONCTION S HARMON IQUE Sà l ’ intérieur , et

dS0

dnhS

a la surface .Remarquons , d ’abord , que , s i n ’est pas égal à l ’une desquantités k… i l ne pourra y avoir qu ’une solution .

En effet , s ’ i l y avait deux solution s S et S T , on auraitAT ET 0

dT

dnhT O

et i l faudrait pour cela que € fû t égal à l ’une des quantités k .

S i l’

on a‘

E= k

j e d is qu ’ en gené ra l i l n’

y a pas de solution . En effet,

appl iquons le théorème de Green aux deux fonctions S et U…

On a °

sd

ä“Zî f f f (SAU. U AS ) et..

En remplaçant par leurs valeu rs les fonctions038 et

dn

on obtient l a condition

U ,,VO dr

qui n ’est év idemment pas rempl ie en géné ral . S i elle setrouve rempl ie

,i l y aura une infinité de solutions , car on

260 PROPRIÉTÉS DES FONCTION S HARMON1QUE SPour cela servons-nous de la relation obtenue déjà plu shaut par le théorème de G reen

f f f (SAIh — U As) dr = o

qui dev i ent , en remplaçant AU ,, et AS par leurs valeurs

j’

f S (£

c ’est-à- di re :

ou,lorsque tend vers k ,,

« , j’

f 3 d.=f f , V , dr

ou enfin_

_ff nvodr .

Ceci posé,on formera l ’ intégrale

1

2 i7wr8d €

pri se le long d ’un cercle de rayon infiniment grand , ell esera égale à V… pui sque la valeur asymptotique de S estV—E9; d ’autre part , cette Integrale est egale a la somme de s

rés idus de la fonction S ; on en déduit le développemen t deV0 su ivant les fonc tions U . Tou t cela n ’est qu ’un aperç uabsolument dépourvu de rigueur . Ic i encore je renverrai aumémoire c i té du C ircolo M a tema tico .

COMPARAI SON AVEC LA MÉTHODE DE CAUCHY 261

141 . Compar a i son av ec l a m é th od e d e C au c hy .

I l y a une grande analogie entre cette méthode et la méthode de Cauchy pou r le développement des fonctions su ivant des exponentiel les dont le s exposants satis font a unecertaine équation transcendante (chapitreComparons , par exemple , l es deux méthodes dans le casparticul ier du refroidi ssement de la sphère , lorsque la température initiale ne dépend que deLes fonctions U sont , dans ce cas , de la forme

Ësati sfaisant à l equation

tg y. A

On voit que l ’on a dans ce cas ”

:

Î ñn

Pa r suite , s i l ’on a

on aura

Voyons maintenant ce {que dev ient i c i la fonction R quenous avons employée dans la méthode de Cauchy .

On connaî t l es pôles p. de la fonction R , et le rés idu correspondant à un pôle pt e st pré ci sément le terme en e

ÎW‘

262 PR OPR IÉTÉ S DE S FONCTION S HARMON I QUES

du développement de f (r) su ivant les fonctionscomme l ’on a

1f (7

“) E ; B,, S l I

l tL'

EB"

e* ‘u

en en conclut

ma 2

R (z) 2

On a par su ite

R<— z)—E

On a donc

2Bu S ID l—‘vz

S (22)

7’

32 _

Mn2

On voit donc que les deux fonctions R et S se ramènentl ’une à l ’autre .

264 REFRO ID I SSEMENT D E L A SPHÈRES i H

,,est un polynôme sphérique , le nombre des coef ficients

a rbitrai res sera donc

On voit donc qu ’

il existera (272 1) po lynômes sphériquesde degré n l inéai rement indépendants .

144 . Fonct ion s sph é r ique s . Passons ma intenant auxcoordonnées po laires en posant

50 7° s in 6 ce s <pr sin 0 S i ll (p

2 r ces 6.

On aura(1) II 7

°"X

X,,étant une certaine fonction de 6 et q; que nous appelle

rons fonction sphérique .

On a l ’ identitédII,,

.n

(2) drm X

S i,dans les équations (1) et on fait

1

e lle s dev i ennentII X

dn"nX

du

d ll e tant la der1vee su ivant la normale exter i eure .Considérons maintenant deux polynômes sphériques

SÉRIE DE LAP I.ACE 265

d ’ ordres différents II .. et H… ,et appl iquons - l eur la formule

de G reen :

d

(£îm

)’

clo) .À IIm H AH”) d

second membre e st nul,et le premier se rédui t à

(m n ) f j

Il en résulte que

0

145 . S é r ie de L ap l ace . D e même que nous avonsdémontré la possib il ité du développement d ’ une fonctionarb itra ire d ’une variabl e en série de Fourier

,nous allons

démontrer qu ’

une fonction arbitraire des deux angles 6 et apeut être représentée pa r une sérieprocé dantsuivant les fonet ions Sphériques .Avant de donner une démonstration rigoureuse , nousallons exposer la méthode par laquelle Laplace a été conduità ce résultat .Cons idérons une sphère de ravon 1 , et supposon s qu '

à sasurface so i t répandue

,suivant une lo i quelconque , unematière

atti rante ; soit V sa densité superficiel le .

Considérons un point M non s itué su r la surface . Soientx , y , 1 ses coo rdonnées rectangulai res ; r , q., 6, ses coordonnées polaires .

Soi t M (æ '

, y'

,z

) un point quelconque de la surface ; ses

266 REFR O I DI SSEMENT DE LA SPHÈREcoordonnées polaires sont

S i 7 représente l ’angle MOM '

(fig . on auragonomé trie sphérique

cosY cos 6 cos 6' s in e s in 6’ ces ( <p

FIG . 30.

et , s i ? représente la di stance MM '

, on aura

92(00 (y — y

'

)2

(2

— 2r 00 5 7+ 73

.

Nous al lons chercher l e potent iel U de la couche attractiveau point M .

En appelant de) l ’élément de su rface , dont le centre est enM'

, on aura

2 68 R EFRO IDI SSEMENT DE LA SPHÈREle di s que H,, est u n polvnôme sphérique . En effet , on a

A1

P

Donc

Comme le premier membre est une suite de polynômes ded egrés différents

,on do i t avo i r séparément

AIT,

AII,

an,,

Pour passe r de ce développement en ce, y ,

z au développem ent précédent

,i l su ffi ra de trans former en coordonnée s

polaires . On voi t queIl

C e qu i montre que P est une fonction sphérique de t) et cp.

O n verrai t de même qu ’en posant

X _ f f VP d…

X ,, sera également une fonction sphérique de 6 et de cp, et l ’on

U =E r"X

146. S i ma in tenant on suppose que l e point M soi t

a ura

e xtérieur à la sphère , on aura un résultat tout à fait analogue1 1

e n deve10ppant su1vant l e s pu i ssances cro i s sante s deP

c e qui donnera1

P00 8 7

SÉR IE DE 269

U

S i on cons idè re la composante de l ’attraction su ivant lerayon vecteur , on a pour le point inté rieu r

dU(4)

dr E nr

et,pour le point extérieu r

(5 ) 2 (n 1)

Soient , d ’autre part, p. et p. ’ deux po int s s i tués , l e p remier

à l ’ intérieur , l e second à l ’exté rieur de la sur face atti rante .

dUSo i ent a. et on les valeurs de en ces deux pomts .

On sait que , s i le s deux points se rapprochent indé finiment,on a à la l imi te

on oz.’ 47: V ,

V étant la valeur de la densi té au poin t de la surface qui estl a posi tion l imite de p. etFaisons donc tendre r vers l ’unité ; l ’ équation nousdonne à la l imite

EnX ,, E (n 1) X ,,

”l n 1V E 47:

C' est ainsi que Laplace été conduit a c ette série

270 REFRO ID ISSEMENT DE LA SPHÈRE147 . D émons tra tion de D irich le t . La demonstrationque nous venons de donner n ’est év idemment pas rigoureuse ; D i ri chlet a , le premier , donné une démonstrationsatisfaisante . C

’est,d ’ailleurs

,cette démonstration que nous

allons rep roduire,mais en y introduisant d ’assez profondes

modifications . Avant de l ’aborder nous devons d ’abordrésoudre le problème suivant :

FIG . 31 .

T rouver une fonction W de r,6 et cpqui se rédui se à V à

la surface de la sphère , et qui à l ’ intérieur de la sphère sati sfasse à l ’équation AW 0 . C

’est le problème de D i ri chlet .Considérons sur un rayon OP (fig . 31) deux points M et

M ’ à des distances du cen tre 7° et r '

, telle s que l ’on ait :7

°

ï" 1

Soient V,la valeur de la fonction donnée en P

,U

,le poten

tiel en M ; U'

,l e potentiel en M'

,qui résulteraient d ’une ma

tière de densi té , V répartie sur la surface .

S i on considère l es composantes de l ’attraction dirigéessuivant le rayon vecteur , on a :

272 REFRO IDISSEMENT DE LA SPHÈREPar conséquent

l im W V

W e st donc la soluti on du problème D i richletsphère .

148 . On a posé

et comme on a

on en conclut

(cos r) .

D ’autre part,on a

,a 1 Intérieu r :

U

et , par su ite °

n X ,,r"

Donc

2272

/j;

Ce développement es t valable à l ’ intéri eur de la sphère

DÉMONSTRATION DE D IR ICHLET 273

s ’ i l était valable sur la surface , en aurai t

2 1

En

f i

C’e st ce qu ’ i l s ’agit de démontrer .

149 . Nous allons cons idérer U e tW comme des fonction sde en regardant pour un instant 6 et comme des constantes et en donnan t à r des valeurs réelles ou imaginairesLorsque 1° est réel e t inférieur à 1 , nous venons de voi rque ces fonction s sont développables en séries procédan tsu ivant les pui s sances croi s santes de r l e rayon de convergence est donc au moins égal à 1 .

Nous allons cherche r s i les développements sont encorevalables lorsque le module de r est égal à 1 .

Nous sommes donc conduits à nous poser l a question su ivante :É tant donnée une fonction W holomorphe a l ’ intérieu rd ’un cercle de rayon 1 et développable , par conséquen t, suivant les puis sances croi ssantes de r pou r 1

° 1,quelle

est la condition pour que le développemen t so it encore valable sur la ci rcon férence de rayon 1 el le—même , c ’ est—à—direpour

«t étant réelSoit donc

(1) w

J’

observe d ’abord que ,s i sur la ci rcon férence

PROPAG .—\ T ION DE L .\ CHALE UR .

2 74 REFR O ID ISSEMENT DE LA SPHÈREd éveloppable pa r la sé rie de Fouri er , sous la forme

W 2 B ,, E C,,

les deux développements do ivent être identiques,c ’est-à

d i re que l ’on doit avo i rB ,, A 0 .

On a en effet

W d7’ 7.n—1

Les intégrales

d?“7Àn—1

‘27r

d oivent être pri ses le long de la circonférence de rayon 1e lles sont donc égales par le théorème de Cauchy a l a sommedes résidu s des fonctions

w W 70 71 —1

relatifs aux. pô le s s i tués à l ’ in térieur du cercle de ravon 1 .

La première n ’a qu ’

un pôle,r 0 , avec le ré sidu A ,, l a

seconde n ’

en a aucun .

Les égal ités (3) sont donc démontrées .

150 . Nous sOmmes ainsi condui ts à nous poser la ques

276 REFRO IDI SSEMENT DE LA SPHEREque soit e

,J,,tend vers EW et J vers 0 quand n croî t

indéfinimentNous suppo serons que l ’on prend toujours e a

, ,e,,étan t

une quantité fixe plus peti te que en aura alorsentre les l imites de l ’ intégrale J

,

ND

M

M étant un nombre fixe , d ’où+ 5

(1) W l dL.

D ’ après les hypothèses faite s , le sec-end membre dega lité d ’ailleurs indépendant de n , tend vers 0 avec a .

Vo ici donc comment on pourra condui re la démons tration .

J e veux démontrer qu ’on peut prendre n assez grand pourque

J (L

quel que peti t que so it 71°Pour cela j e p rendra i d ’abord a assez peti t pour que

etant dé sormai s prendra i n assez

FW ("m)

J

ce qui entraînera l ’ inégalité

DÉMON STRATION DE DIRICHLET 277

15 1 . Il ne me reste donc plus qu a étud ie r le s s ingulari

té s que peut pré senter la fonc ti on W , définie au 147,pour

e'°

ie.

Le s conditi ons auxquelles doit sati s faire l a fonction Vn ’ont pa s été défin ies pa r D i richlet avec la même précis ionque pour la séri e de Fourier nous supposerons dans ce quisui t que l ’on puisse div i ser l a surface de l a sphère en régions R

, ,séparée s les unes des autres par des

courbes formées d ’un nombre fi ni d ’

a res analytiques ; danschacune de ces régions la fonction V sera finie

,c ontinue

,et

possédera des dérivées du premier o rdre par rapport a 0 et cp;mai s ell e pourra éprouver des variations brusques quand onpassera d ’une région à l ’autre .

Soit M un point inté rieur à l a sphère,a l a di stance r du

centre .

Prolongeons OM jusqu’au poin t de rencontre P avec lasphère .

Nous p rendrons,comme courbes de coordonnées su r la

s phère , des petits cercle s de pôle P et des grands cerclespassant par le point P et son antipode .

Un pomt M ’ de la Sphère sera défin i par l ’angle POM ’

Y

et par l ’angle a du grand cercle PM' avec un grand cerclefixe pri s pour o rigine et passant par P .

Dans ces condi tions,l ’élément de surface de l a sphère

serade) sin y dy dd. .

Reprenons la fonction U don t nous nous sommes déjà servi s précédemment

278 REFR O ID ISSEMENT D E LA SPHÈREil faudra intégrer rapport a 0. de 0 a rapport ay de à E .

Posons alors2 71:

F (y) V doz.0On aura

F (I ) sin 7 dyP

1 52 . La fonction F (y) est une intégrale prise le longd ’un petit cercle de pô le P ; ce petit cercle pourra ou b ie n setrouver tout entier à l ’ intérieur d ’une seule région

,comme

FIG . 32 .

dans la figure 32 ,ou bien être composé de plusieurs arcs

s itué s dans des régions différente s .

D ans ce dernier cas,nous décomposerons l ’ intégrale F (y)

en intégrales partielles relatives à ces différents ar cs .

Soit , par exemple

l ’ intégrale relative à aura

F. =f’

v d.°‘i

l ’ axe oc,a2 (fig .

F 2 F.

280 REFRO IDI S SEMENT DE LA SPHEREL ’ intégrale est touj ours finie

,car j ’ai supposé qu a l ’inté

ri eu r d ’une même r égion V avait des dérivées du premierordre finies .F

(Y ne peut donc deveni r infinie que s i l ’une desdon,quantités -

â—'

a—Ï

2 dev i ent elle-même infinie,ce qui arrive s i

Y

le petit cercle devient tangent au contour qui l imite la région .

D ’ailleurs , en ces points , F'

(y) dev i ent , si l e contact estdu premier ordre

,infini de l ’ordre de :

\/Y— Yo

en appelant y,, la valeur de 7 qui rend F'

(y) i nfi nie .

S i le contact du pe ti t cercle avec le contourde la régionest d ’ordre n ,

F ’

(y) est infin ie de l ’ordre de—n

(Y

En résumé,la fonction F (y) est fin ie et a une dérivée

fi nie,sauf pour certaines valeurs singul ières en nombre fini

que appel lera iYo» Yi v

Ayant une dérivée elle sati sfera aux conditions de D i ri chlet .154. É tudions maintenant la fonction U cons idérée comme

fonction de r e"W. E lle est définie par une intégrale :

la quantité sous le signefdevientdnfinie pour p 0 , c ’est

DÉMON STRATION DE DIR ICHLE T 281

à—dire pourY i “

S i -L K 7r (K entier) , ell e devient infinie d ’ordre â s iKa

,elle ne dev i ent pas infinie

,car le numérateur s inY

s’

annule pour y t «L

Dans un cas comme dans l ’autre l ’ intégrale reste finie .

U est don c une fonction qui est toujours finie . Nous allonsvo ir maintenant que , sauf en certain s points singuliers , ellea une dérivée finie et satisfait , par conséquent , aux condit ions de D i ri chlet .

dUCons i d é rons ma i ntenant _

dÎ’

Soient les val eurs s ingul i è res de Y) c ’est—‘

a—direcelles qu i rendent infinie F ’

Nous mettrons ce s valeurs singul i è re s en év idence en déc omposant l ’ in tégral e U en une so mme d’

inté gra les partielle sadmettant ces valeurs s ingul ières pour l im ites , et telles que

(9 )

dUOn en conclut que217sera la somme des d é riv é es de

toutes ces intégrales . Or,l ’ int égrale (9 ) peut se transfo rmer

en remarquant quesig n “lep r

Y

r dy

282 REFRO ID ISSEMENT DE LA SPHEREComme l ’on a

et , par suite

P étant un polynôme sera unesomme d ’express ions

,

73

? Yo”2P

1 5 5 . La prem1ere partie ne peut deveni r mfinie que s ia 9

9 S annule pour y ou pour y y , , est-a—d 1re S I

O U'

et , dans ce cas , on aura un infin i d ’ordre2

Quant à l ’ intégrale , elle restera finie en généra l .En effet

,la quantité sous le s ignef ne peut deveni r iri

finie que dans deux cas1° Quand F ’

(y) devient infi nie , c ’e st—à—dire pour you pour y y ,

2 ° Quand s ’anua le,c

’est—à—d ire pour 7S i 47 n ’est pas égal à i : ou ces deux c irconstances

ne se p rodui ront pas a l a foi s ; l ’ élément correspondant àO o 1 nou sera Infini d ’ordre ou d ’ordre —a s i( 0 ’ 7 Y"

2 72+1

d Pdr ï

‘2

p

entier en en

telles que

284 REFR O IDI SSEMENT DE LA SPHEREserai t en défaut ; on verrai t que l ’ intégrale admet un infinil ogarithmique .

En resume,

drpeut deven i r 1nfime

,ma i s d ’ordre touj ours

1 et même . I l en résulte que les intégrales

dU

d,.d )?

f W | dL

sont finies .

157 . On peut se demander maintenant s i pour les valeursdU

non singul i ères de (L, l e s foncti ons Î lÏ et , par consequent,Wsati sfont aux conditions de D ir ichlet .Il faut , d ’abord

,préci ser ce que j ’entends par la quand i l

s ’agit d ’une fonction imaginaire j e veux dire que l a parti eréelle et la partie imaginaire y satis font séparément .Cela posé , cons idérons l ’ i ntégrale :

I

E’ P

dr

S i e s t compri s entre y,, et y, , j e l a partagerai en deux ,

et j e considérerai l ’une des deux intégrales

f.. f.”

par exemple la prem i ere .

F ’

(y) é tantfinie , sauf aux l imites , sa partie réelle et sa par

DEM ONSTRATI ON DE DIR ICHLET 283

tie imaginaire pourront,l

une et l ’ autre,étre. regardées

comme la diffé rence de deux fonctions pos i tives de y .

D ’autre part , l a parti e réell e et l a pa rtie imaginai re del)

71 2

9

qui sont des fonction s de y et de pourront ê tre l ’une et

l ’autre regardée s comme la d ifférence de deux fonctionsnégatives e t décro i s santes , pa r rapport à -L , et qui sont finiessau f pour Y 'i* â S i 7 ,

L est un infiniment peti t du1prem i er ordre

,elles sont Intimes d ordre

2’

Il en résulte que J sera une somme d’

inté gra les de la

f ABd,,

OùA est une fonction de 7 positive , et B une fonction de y et

forme suivante

de L négative et décro is sante , une somme de pare ille s integra les , d is—je ,

affectées de l ’un des facteurs

1. 1 2° ou

L ’ intégrale j sera une fonction décro i ssante de '

L, que lal imi te supérieure so i t fixe ou qu ’elle so it égale à -L .

L ’ intégrale J sera une somme de fonctions sati s faisant auxcond it ions de D i richlet .

E l le y satisfera donc elle—même , et i l en se ra de mêmepar conséquent d e et de W .

Q . F. D .

1 58 . En ré sumé , la fonction W est finie et sati s fa i t aux

286 REFRO IDI S SEM ENT DE LA SPHÈREc onditions de D i richlet , sauf en un nombre fini de po intss ingul iers ; de plus , l ’ intégrale

d tp

Nous avons vu au 541 que ces cond itions suffisent pour quee st finie .

cette fonction so it développable en série de Fourier , laquelles érie , d ’après le 5 149 , ne contient que des puis sances posit ives deCe développement e s t valable pour toute s les valeurs

r é elles de L ; en y faisant 0 on trouve,comme nous

l ’av ons dit au 146,l e développement de Laplace dont la

légitimi té est ains i établ i e .

288 REFR O ID ISSEMENT DE LA SPHÈRE ET DU CYL IND REOn sait que le prob lème est ramené à la recherche de

fonction s U , tel les que l ’on ait à l ’ intérieur

Av+Mæ=o

et pour r 1

dU(2 ) dr

hU O .

Supposons que U soi t développée en une série de laforme

U E L(r ) . X

le s X représentant des fonctions sphériques fondamen

tales .

Posons” WW

On auraU _ E fln n

le s H représentant des polynômes sphériques fondamentaux .

161 . Nous allons chercher les condi tions “ auxquellesdo ivent sati sfaire le s fonctions cp.

On a °

d"cp d °

e (HI

2 _ H+ 2de:

FONCTION S HARMON IQUES 289

Donc on peut écri redzU d

'

2 dϾ

d 2fl

da: 2 de: 2H

7° d7°

œdæ dæ2

et en remarquant que,comme H est un polynôme homogène

d ’ordre n,en a

il vient9 d

_ P2 d

nH+ çAII

OrAII 0

et,d ’autre part

d ’

? 2 deA” d7‘2 7° dr

c_lîç 2 (n 1)AU 2 n —

7_

Donc 1equation (1) dev i entd ’ç+ 2

n + 1 da>

E Hdr

7+ k ’P

Par suite,i l faud ra que chacune des fonctions satisfasse

à l ’équation d ifférentielle :d% n 1 d

(3)

Voyons maintenant ce que devient la cond ition a la limite

(9 )c

g) ÏIU O .

PROPAGÀTION DE CHALEUR .

290 REFR O ID I SSEMENT DE LA SPHÈRE ET D U CYL INDB E

On a :U 2 T

”X

0… do

dr E Zi}nom"

Donc l equation (2) donne :

de

d r(h n ) en 0

pour r l .

162 . I l faut que , pour 7°

0 ,l a fonction 11 reste

fi nie . La théorie des équations l inéai res nous apprend qu ’uneéquation du second ordre admet touj ours une et

,en général

,

d eux intégrales particul ières développables,su ivant l es puis

s ances croi s santes (positives ou négatives , enti è res ou nonentières) de r .

So it donc

p(7°

) Ar ? A,7”P+ l

En substituant dans l ’équation dilÏé rentielle,on a , en iden

tifiant a zéro le p remier terme

P(P

C’est ce que l ’on appelle l equa tion dé term inante , parce

qu ’elle détermine l ’exposant P du terme de degré le moin sélevé .

Les racines sont

292 RE FR O ID I S SEMENT DE LA SPHÈRE ET DU CYLINDREconvenables de k

k“152 9

nous formerons ainsi des fonction scp.H,

<p2H,

que nous appellerons fonction s U fondamentales . Toutes l e sautres fonction s U seront des combinaisons l inéai res decelles- là .

164 . I l reste maintenant à résoudre la question su ivanteÉ tant donnée une fonction arbitrai re V de r , 0 et cp, peut—onl a développer suivant les foncti on s U relatives à la sphère ?Nous commencerons par développer V en série

,procédant

suivant les polynômes sphériques fondamentaux ,soit

v 2

Considé rons l ’un quelconque des termes de ce développement

0 (r ) . l l

Il est un polynôme fondamental .Envisageons

,parmi le s fonction s U relatives à la sphère

celles qui contiennent en facteu r le polynôme ll .

Soient7211 ,

ces fonction s .

Tout revien t a dé m3ntrer que 0 (r) est d é velopp ab le sui

vant les fonctions165 . Remarquons , d ’abo rd

,que les fonctions ça, ,

FONCTION S HARMON IQUES 293

restent fini es pour 7° 0 . On peu t se demander s ’ i l en est demême pour 6Nous allon s faire voir qu ’ i l en est b ien ains i

,dans le ca s

OùV est une fonction analy tique au vois inage de l ’ori gine .En effet, on pourra considére r alors V comme représentéepar une séri e p rocédant su ivan t des polynômes homogènesd ’ord re s successifs

S oit P un de ces polynômes .Je d is qu ’on peut le mettre sou s la forme

P II 7‘2H,1 _ 2

H)” H7t —2 7 Hu

é tant des polynômes sphériques d ’ordres77, (n (77

En effet , l e nombre des coefficients arb itrai res

2

Chaque polynôme sphérique d ’ordre p est une fonctionlinéai re et homogène de 1 polynômes déterminé s ;donc l e nombre de coeffi cients arb itrai res contenus dansle second membre est

(2n+

Ce nombre est égal au précédent ; donc l e développementd e Pn es t po ssible .

“294 REFROID ISSEM ENT D E LA SPHÈRE E T DU CYLINDREEn portant ce s expres s i on s de P ,, dans V , cette fonctionse trouvera mise sou s la forme

V

le s 6 restant fi nis pour 7° O .

166 .Refro idi ssem ent du cy lindre . Nous reviendronssur l a question au chap itre suivant ; mais , d ’abord

,nous

allons nous occuper du refroid is sement du cyl indre , quiconduit à des équations de même forme que pour la sphère .

Considérons le cy l indre de rayon 1 et l imi té par les deuxplan s

z = a , z

Nous nous servi rons des coordonnées semi—polaires 7°

et z .

Cherchons s ’

il exi ste des fonctions U de la formeU ZW

Z étant fonction de z seulement , et W fonction de 7° et w .

L ’équation(1) AU hU 0

se transforme faci lement en remarquant que l ’on aAU ZAW WAZ

ZAW WAZ kZW o

AW AZ

W' “

Z +k

296 REFROIDI S SEMENT DE LA SPHÈRE ET DU CYLINDREy. étant racine de l ’équation transcendante

tg‘

H“ AV°

ou bienZ cos p.Z

y. étant racine decotg {La Bp.

A et B étant certaines constantes .168 . Cherchon s maintenant s ’

il ex i ste des fonction s Wde la forme

W cos nœ

ouW cp(r ) . sinnœ .

Remarquons que cos 77m et s in 7700 sont des polynômesSphériques d ’ordre n

,car ce sont le s parties réelle et ima

gina ire de la fonction analytique (a: iy )

On peut donc écri reW cp. H

D ’où l ’on conclut , par un calcul qu i a fait pré cédemment

2 d

Comme l ’on a ici

on en conclut

REFRO ID I SSEMENT DU CYLINDRE 29 7

et,par suite,l equation (3) nous donne

572 » °2n + l dœ

2173 r

Voyons maintenant ce que nous donne l equation àsurface

dWd7°

h\/V 0

pour 7° 1 .

Prenons , par exemple , pour fixer les idéesW cp7

°"cos nœ

On auraaw de—

r”eos 7707 7777 eos 770)

(17° dr

ce qu i donne

(7) -f—hM> 0

pour 7° 1 .

On verrai t comme précédemment que 30 doit rester finiepour 7° o .

169 . Ains i,dans le cas du cyl indre , i l y a une infinité de

fonctions U qui sont des produits de trois facteursZ

COS 77m ou s in 77m

7

Il s ’agit de savoir s i l ’on a b ien ains i toutes le s fonction sU nécessaires pour la solution du problème .

298 REFRO ID ISSEMENT DE LA SPHÈRE E T DU CYLINDREPour le démon trer

,i l faut chercher à développer une fonc

tion quelconque en sé rie procédant suivant ces fonctions U .

Cons idérons donc une fonction arb itrai reV rw,

r,2 )

Regardons,d ’abord

,r et z comme constants ; Vpoui ra se

développer pa r la série de Fourier

V E A ,, cosmm E B ,, sinm»

Les A,,et les B ,, sont des fonct ion s de r et z .

Regardons r comme constant , et faisons varier z deà a .

On sait (of. 126) que , dans ces conditions , une fonctionquelconque de z peut être développée en sé rie su ivant lesfon ctions Z .

On aura doncA

B

les et et les {3 étant fonctions de r seulement .On pourra po ser

et,

x

si l’

on peut développer et {3 suivant les fonctions cpco rrespondant à la valeur n ,

on aura effectué la décompositionde V suivant les fonction s U .

300 SPHÈRE ET CYLINDREon est ramené à l etude de 1equation différentielle (1)

61 392 2n+ l d œ

dæ2+

qui ‘ ne renferme qu ’un seul paramètre 72,qu i doit être

entier dans le cas du cyl indre et égal à la moit i é d ’un entierimpai r dans le cas de la sphère .

171 . É tude de l ’é qua tion d iff é ren tie lle . Cherchons d ’abord s

il ex i ste des sé rie s procédant su ivantl es pu i ssances crois santes de a: sati sfai sant à cette équation .

On voit aisément que ces sé ries devront être de la forme

et l ’on trouve facilement la lo i de récurrence des quantités A

0

D ’où l ’on tireAg 1

AB“ 22 1) + u + i>

S i pest la plus petite valeu r de Bdan s le développement ,on devra avoir

AP

_

,AP

0 .

ce qu i ne peut avoi r l ieu que pour les valeurs

ÉTUDE DE L’

ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE 301

Prenons d ’abord la solution qui correspond à

P 0 .

On pourra prend re dans ce cas

On aura ains i la fonction :

Ag :

I ) B

C’est une fonction holomorphe dans tout l e plan ; ce sera

la fonction 39 proprement d ite .

172 .

L equation,é tant du second ordre

,admet une autre

intégrale indépendante de celle—là . C’est celle qui correspond

en général au cas de

On peut la mettre sous la forme

l ))

i_

E r (

À é tant un entie r p renant toute s l es valeurs pos i tives ; maisce tte sé rie n ’a de sens que dans le cas où n n ’est pas entie rLa fonction uL est , comme on l e vo it , le p roduit de

w par une fonc tion entiè re . Lorsque n es t entier , laforme donnée ci—dessus pour dev i ent il lu soi re . Nous allonschercher que ll e est alors la forme de l ’ intégrale v

,b.

Considérons doux intégrales quelconques cpet ‘

i' d e l e

3092 SPHÈRE E T CYL INDREquation elles satisfont à une rel ation d ifférentielle dupremier ordre ; on a

2n + 1+ ‘P= 0

272 ’.l

Multipl ions la prem1ere équation par la seconde paraj outons ; i l v i ent

?.n 1

<i i—j : O .

D ’où l ’on déduit

t'

a r’

+ Ca‘

Nous supposerons que l ’on chois it 4. de telle sorte que Csoi t égal à l ’unité .

On aura donc :

(2)

Remarquons que la solution générale de cette équationsera :

k étant une constante arb itrai re .

D ivi sons par (pa les deux membre s . On a,en intégrant

q. _

doc9

2u ' i-

f. â î T

q. é tant une fonc tion entière qu i ne s’

annule pas pour a: o .

304 SPHÈRE ET CYLINDREU étant une foncti o n de 2 à déterminer ainsi que le chemind ’ intégration .

On aura :cp'

f ize'“U dz

<p z2ei s dZ ‘

l ’équation différentiel le donne donc

f eizæU [au (I (2n 1) i s ] dz

Nous allons chois ir U de telle sorte que l ’on aitd

[ac (1 2n 1) zz]

V étant une certaine fonction de 2 . On aura0!

dze

*

(v + zæV ) .

En identifi ant,on a

U (1 22) iv ,

U. (2n+ 1) iz V'

.

1 z2

et en intégrantV "

(1 — 32)

7…

A étant constante arbit raire , et par suite

U =Au— æ)

ÉTUDE DE L E QUATION D IEEERENTIE LL E

on a donc

o Af e‘“( l 2

2)

2 dz .

Pour que ce so it une solution de l equa tion di fférentielle ,i l suffi t de prendre le chemin d ’ intégration de telle so rte quel ’expression V s

annule aux l imites .

Or , V s’

annule pour 1 et 1 . On pourra donc p rendre

Af e‘“(1 z

?)

2 dz .

Comme cette intégrale e st une fonction ent i ere,elle com

cide avec l a fonction cp, que nous avon s déj à défi nie plushaut (au facteu r A près ) . Pour que ces deux intégrales so ientidentiques , i l faut prendre

A1

F n+ Ç

s ’agit maintenant d ’avo i r la seconde intégrale .

Remarquons s’

annulepourz

lorsque lapa rtie imaginaire de oues t posi tive , et pourlo rsque l a parti e imaginaire de 93 est négative .

On prendra donc dans le premi e r ca s

l{ B e

i ; r U dz

et , dans le second cas :1

d; C U dz

Nous appellerons la p remi ere intégrale , et 'L l a seconde .

PROPAGA'

I‘

ION DE L .( CHALEU R

306 SPHÈRE ET CYL INDRE1 76 . V a leurs a sympto ti que s . Nous allons chercherles valeurs asymptotiques des fonctions :p,Occupons-nous d ’abord de la fonction cp.

C’ est une foncti on de l a forme

f (z) dz

f (z) étant développable en série au vois inage des point sa et 6.

Nous avons étudié des fonctions de cette forme dans lathéorie des valeurs asymptotiques , et nous avons vu qu ’ensupposant

,par exemple

,la pa rtie imagina ire de 00 positive , s i

l’

on a

la valeur asymptotique de l ’ intégrale sera

AP (X 1) e

Appl iquons cette formule au cas présen t ; on a

e t,par suite

308 SPHÈRE ET CYLINDREr ons alors d ’après ce que l ’on a vu dans la théorie desvaleurs asymptotiques , la valeur asymptotique de cette fonction sera de la forme

kæP e’”

D ’où l ’on déduit ai sément que l ’on aura‘i’ s z‘i’a

Comme l ’on a d ’ailleurs

M V —won en déduit

%ç W,Q5W3

Nous supposons d ’ai lleurs que la constante Bdans ait été chois ie de telle sorte que l ’on ait

1

EM—r% œm …

On aura donc

“fs …

On verrait de même que , lorsque lapartie imaginaire de ceest négative , on a :

i \/7r+2 1

2

178. P o s s ibi l i té du d é v e loppemen t . Soit maintenant une fonction arb itrai re V (r ) dé fi nie entre 0 et 1, i l

ÉTUDE DE L EQUATION D IFI«‘ERENTIE LL E 309

s ’agit de la développer en une série p rocédant su ivant lesfonctions apqui satisfont à l ’ équation différentielle

1) de

dr 2—îæ

dr ”2

? O '

L ’ intégrale qui conv ient au problème est la fonct ion<p (W) que nous avon s dé fin ie précédemmen tD ’ aprè s la condition à l a l imi te pour r 1

, p. devra êtreune rac ine de l ’équati on transcendante

il’ H“? ( l‘) 03

en posantn h .

Dans le cas du cyl indre n est entier , et dans le cas de la1

Sphère n est de la forme 777. m étant ent i er .

179 . Pour effectuer le développement , nous allons , su ivantla méthode général e

,chercher une fonction S satisfaisant à

l ’ équation différentiel le2n + 1 d

_

S_Î , a

S+ rs

Eétant une certaine constante qui peut recevoir des valeursréelles ou imaginaires .

S devra sati sfaire , en outre , à la c ondition à l a l imite

dS(4) dr

HS 0

pour 7‘ 1 .

Pour intégrer 1equation , employons la méthode de la varia

3 10 SPHÈRE ET CYLINDREtion des constantes . L

’ intégral e de l ’équati on sans secondmembre est :

(T5) W(T5) .

Considérons maintenant « et_B comme des fonctions de r ;

e lle s devront sati sfai re aux conditions

d

'

? fi'

+ 0

I I I V+ f f

—Î

'

D ’où l ’on déduit , en tenant compte de l equation (2 )OL,

E‘

! nrî n + 1

.8,

V <P 5

2n7» 2n + 1

On a donc

[dc

en posantdB c (rfi) dr

dC d (rfi)

180 . Il reste à dé termmer les l imites d ’ intégration de façonque S reste finie pour 7' o

,et que la condition (4) so it veri

fi ée .

La fonction 4. (rfi) devenant in fi nie pour r e,i l faudra

qî1e Intégrale

s’

annule pour r o .

La l imite inférieure est don c nécessai rement zéro .

3 12 SPHÈRE ET CYLINDRE182 . I l faut ma i ntenant voir que S est une fonction mé romorphe de E. Flacons—nous d ’abord dans le cas où n n

’es tpas entier . Je viens de dire que l ’ on peut , sans changer S e tsans cesser de sati sfaire à chois i r d ’une infinité de m anieres la fonction Mais

,d ’aprè s ce qu e nous avons vu

nous pouvons chois ir+de telle sorte que la fonction

soit une fonction entière deOn en déduit ai sément que les deux premiers termes de Ssont des fonctions entière s . Quant au tro i s ième terme , ildevient infi ni pour les valeurs dé fi qu i sont racines de 6,c ’est—à—dire pour les quanti tés p. ; i l est cependant une fonction mé romorphe de 2, car le facteur à exposant fractionnaire entre au numérateur et au dénominateur , et d i spara î t .D ans le cas où n est entier

,ou a

log G

G étant une fonction entière par rapport àS i l ’on transporte cette va leur de dans l ’ express ion de S ,

on voit que les seules s ingularités prov i ennent des termesqui contiennent log E.

Calculons l e coefficient de log ’ç' dans S . Ce coefficient est

1

Cf’ (TE)f V ÇP152 1; 7.2n+ 1 dî

<rë>f V+ dr0

(f é ) E2n

,. 2n+ i dr

et on voit qu ’ i l e st nul .

ÉTUDE D E L E QUATION D IFFERENTIELLE 313

Donc la fonction S n ’a pa s d ’autres s ingularité s que despôles .

183 . Cherchons maintenant la valeur asymptotique de S ,

quand croî t indé finiment dans un azimut déterminé,en

lais sant de côté le s arguments 0 etS i l ’on suppose la parti e imagina ire de positive

,on choi

s ira pour parmi toutes les fonction s qui sati sfont a l ’ é quation l ’ expression que nous avon s dés ignée par et onaura d ’aprè s ce qu ’on a vu

+1»

En substituant le s valeurs asymptotiques dans les troistermes de S

,on voit que l es exposants caracté ristiques sont

respectivement : 0,O,1 r .

Par su ite,on pourra négliger le tro is i eme terme devant les

deux premiers .

Calculon s alors la valeu r a symptotique du premie r terme ;elle est

e

f[æ2 ‘

7

11 2N

1

3

Cette expression se réduit àV

On verrai t de même que la valeur asymptot ique du

314 SPHÈRE ET CYL INDREsecond terme est

Il en résulte que l ’on a

Lorsque la partie imaginaire dé fi est négative , en employant la fonction au lieu de on trouve pour S lamême valeur asympto tique .

184 . Prenons maintenant l ’ in tégrale

f SEdi

l e long de cercles chois is de telle sorte qu ’ i ls ne passent pa raucun des po ints p. .

On aura à la l imite

f SÏd£ Qir:V .

En égalant cette express ion au p rodui t de Qin: par lasomme des rés idus , on obtient le dé ve10ppement

9

2 +L+(Telÿ%f ÔW (r s) d°°

V se trouve ains i dé ve10ppé suivant les fonctionsLa possibi l ité du développ ement é tait le seul po in t qu ’

i lnous restâ t établ ir pour achever la solution de la questionqui nous occupe .

Les deux problèmes du refro id issement de la sphère e t ducyl indre peuvent donc être regardés comme entièrementrésolus .

316

CHAPITRE X IV.

TABLE DES MATIÈRES

Refroidissement d’

un corps solide quelconque .

Propri é té s des fonctions ha rmoniques .Solution du problème général du

refroidissemen tProblème généra l du refroidissement dela sphère . Fonctions sphériques .

Sé rie de Laplace .

Refroidissement de la sphère et du

cylindre . Fonctions harmoniques .

Sphère et cylindre . Possibilité dudéveloppement

Tours . Imprimerie DE SLIS FRERES .