théâtre du Briançonnais Spectacles

Pour l’école maternelle et l’école élémentaire

Année scolaire 2017/2018

theatre-du-brianconnais.eu Scène conventionnée pour les écritures d’ici et d’ailleurs

L’école du spect-acteur

Vous êtes enseignant et vous souhaitez accompagner votre classe au théâtre. L’Inspection Académique a adressé à votre école un bulletin d’inscription.

Merci de nous le retourner par courrier ou par mail si possible avant la fin de l’année scolaire ou le jeudi 15 septembre au plus tard. Nous vous confirmerons votre réservation de spectacles au plus tard le lundi 2 octobre, en vous envoyant par mail un bon de commande. A réception de votre bon de commande signé en retour, nous réserverons vos places de spectacle (pas d’envoi de billets). Nous vous prions de prévoir d’arriver au minimum un quart d’heure avant le début de la représentation pour que le spectacle commence à l’heure dite. Suite au dernier spectacle de votre parcours, une facture vous sera envoyée pour règlement.

Un dossier pédagogique vous sera adressé par mail en amont de chaque représentation. Si une rencontre avec les artistes (20 minutes environ) est possible à la fin de la représentation, cela vous sera mentionné dans ce mail.

Des actions sur mesure peuvent également être envisagées : visite du théâtre, découverte des métiers du spectacle, rencontre avec des artistes, préparation en classe… Vous pouvez à tout moment nous contacter afin que nous les organisions ensemble.

N’hésitez pas à envisager une sortie au théâtre en soirée, avec le dispositif Écoles et familles au spectacle (les parents bénéficient du tarif enfant) : une représentation Tout Public est une expérience particulièrement enrichissante qui contribue à sensibiliser les enfants au spectacle vivant. Une telle sortie laisse un souvenir inoubliable et participe de l’art d’être un futur "spect-acteur"…

Le tarif Tarif unique quel que soit le nombre de spectacles choisis.

6,50 € par billet Gratuité pour l’enseignant. Les adultes supplémentaires bénéficient du tarif scolaire (6,50 €).

Contact Jocelyne Bianchi-Thurat Chargée des relations avec les publics et du service éducatif et culturel 04 92 25 52 40 / 06 30 53 86 09 rp@theatre-du-brianconnais.eu

théâtre du Briançonnais Scène conventionnée pour les écritures d'ici et d'ailleurs Pôle régional de développement culturel 21, avenue de la République - 05100 Briançon 04 92 25 52 42

Les spectacles

Danse / CM1, CM2,

Rock’n Chair Cie F Lun 5 fév 9:45 et 14h Mar 6 fév 9:45 et 14h, Jeu 8 fév 9:45 et 14h Ven 9 fév 9:45 et 14h Théâtre / PS à CP

D’un battement d’ailes Cie Artefact Mar 13 mars 9:45 et 14:00 Mer 14 mars 9:45 Théâtre / CE1 à 6ème

Envol Cie Artefact Jeu 15 mars 9:45 et 14:00 Ven 16 mars 9:45 et 14:00

Théâtre / CE2 à 6ème

Balthazar, dieu et moi Cie Au-dessus de la plaine Mar 20 mars 9:45 et 14:00 Mer 21 mars 9:45 Concert pop / Maternelles En tournée dans les écoles

Je me réveille L’Armada Productions Lun 26 mars 9:15 et 10:45 Mar 27 mars 9:15 et 10:45 Mer 28 mars 9:15 et 10:45 Jeu 29 mars 9:15 et 10:45 Théâtre / CP à CM2

Le Poids d’un fantôme Cie Voix Off Mar 17 avr 14:00 Mer 18 avr 9:45 Jeu 19 avr 9:45 et 14:00 Ven 20 avr 9:45 et 14:00

Vous pouvez retrouver ce dossier à tout moment sur www.theatre-du-brianconnais.eu

ROCK’N CHAIR Chorégraphie Arthur Perole et les danseurs

Cie F

Et si la danse était un jeu d’enfants ?

Danse Collège Durée : 45mn Représentations scolaires Lun 5 fév 9:45 et 14h Mar 6 fév 9:45 et 14h Jeu 8 fév 9:45 et 14h Ven 9 fév 9:45 et 14h

Au théâtre du Briançonnais Pour mémoire, représentation Tout Public, mer 7 février à 17:00.

Sur la musique des Doors, un spectacle qui a la pêche. C’est interactif, on s’amuse

et mine de rien on commence à comprendre comment ça marche, la danse contemporaine. Et, du coup on pourrait même aimer ça !

La compagnie www.compagnief.fr

Le spectacle

Rock’n Chair se construit autour d’un jeu de cartes à danser et d'un espace particulier ou danseurs et public se rencontrent sur la scène. Trois côtés pour les spectateurs, le dernier pour le "vestiaire" : lieu du repos pour les 4 danseurs et lieu de pilotage pour le régisseur.

La musique, elle, est constituée d’enregistrements live issus de différents concerts

des Doors. Les cris du public, la voix de Jim Morrison et l’énergie puissante du groupe entraînent les spectateurs et les danseurs dans une atmosphère électrique et jubilatoire.

Un jeu en plusieurs temps

Les danseurs sont d’abord assis

sur 4 chaises dont les dossiers intègrent 4 formes géométriques lumineuses.

Elles s’éclairent aléatoirement d'une couleur, indiquant

visuellement les zones du plateau dans lesquels ils

doivent effectuer une danse. Le spectateur se familiarise

alors avec les symboles qu’il retrouvera sur les cartes dans

les séquences suivantes.

Vient ensuite la phase participative

Cette partie principale engage la complicité et le lien entre spectateurs et danseurs. Les cartes sont piochées par ces derniers et elles sont présentées individuellement à un membre du public qui choisit parmi les possibilités qu’offre la carte : - Quelle phrase chorégraphique ? - Dans quel espace ? - Combien de danseurs ? Dans une émulation toujours grandissante, le plaisir du spectateur est renouvelé par des cartes se modifiant sans cesse. Ainsi le spectateur peut choisir d'autres paramètres comme la lumière, le son, les costumes... Dans le même temps, l’autonomie des danseurs se développe, les complexités chorégraphiques évoluent.

Le final

Dans la dernière partie du spectacle les danseurs présentent la chorégraphie complète. Le public saisit alors que ce qu’il a sous les yeux est le résultat, la réunion des éléments découverts dans les phases précédentes. Mais dans une version plus lyrique qui entraîne le spectateur vers l'origine de ces danses : une danse de groupe, une farandole, un rock à 4.

La démarche artistique

S’inscrivant dans la continuité de "Danse à l’école", projet d’action artistique et culturelle mené entre 2010 et 2015 en partenariat avec la ville de Mouans-Sartoux, Rock’n Chair se veut un spectacle de transmission. Il vise à accompagner le regard du jeune public, le pousse à appréhender la danse contemporaine en dehors des circuits intimidants qui peuvent lui être attachés. Fruit d’une démarche artistique à ambition pédagogique, Rock’n Chair ne cherche pas à éduquer le public ni à lui apprendre ce qu’est la danse contemporaine mais plutôt à lui offrir l’autonomie du regard par une politique de l’outil.

La distribution

Chorégraphie Arthur Perole accompagné des interprètes Assistant artistique Alexandre Da Silva Danseurs Pauline Bigot, Steven Hervouet, Joachim Maudet, Arthur Perole Lumière Nicolas Galland et Julien Lafosse Scénographie Louise Sari Costume Camille Penager Musique The Doors

D’UN BATTEMENT D’AILES Texte Catherine Verlaguet

Mise en scène Philippe Boronad Cie Artefact

Réparer les ailes d’un oiseau pour prendre soin de notre humanité ?

Théâtre interactif et numérique Création Durée 35mn PS à CP

Représentations scolaires Mar 13 mars 9:45 et 14:00 Mer 14 mars 9:45

Au théâtre du Briançonnais Pour mémoire, représentation Tout Public de Envol, mer 14 mars à 17:00.

Dans le même décor,

avec des techniques interactives, numériques et musicales, la Cie Artefact et Catherine Verlaguet déclinent un même thème.

Pour les petits de 3 à 6 ans : D’un battement d’ailes et les plus grands de 7 à 11 ans : Envol

Deux formes, mais une même recherche et un même désir.

Le spectacle est en cours de création. Il arrivera tout neuf au théâtre du Briançonnais. La Cie Artefact avait subjugué les adolescents

avec Braises en 2015.

La compagnie www.artefact-lab.com

Le spectacle

L’histoire

Un drôle de personnage, pas plus costaud pas moins fragile qu’un petit oiseau migrateur, erre dans un aéroport depuis… depuis… combien de temps déjà ? Des hommes, là-bas, ont volé le sol sous ses pieds… Dans cet espace en transit, cerné par des ombres insolites, des molosses inquiétants et un chat qui n’a rien à faire là, un étrange étranger tente de s’envoler…

La mise en scène

Pluridisciplinaire, le spectacle sollicite l’enfant à travers plusieurs champs perceptifs.

Le vocabulaire du clown

Le personnage du migrant est interprété par une clown musicienne et circassienne

(jonglage, équilibrisme…). Son langage corporel se développe dans l’interactivité avec les jeunes

spectateurs. Les menaces de l’environnement provoquent courses,

escalades, dérobades..... Mais pour que les petits n’aient pas trop peur, c’est un chat de dessin animé qui va parler et raconter

l’histoire. Et le ressort du rire est essentiel dans la relation posée entre le clown et les

enfants. Il participe à l’empathie qui se crée entre le personnage et le public.

Les objets

À partir d’objets ramassés, transformés, inventés, le migrant fait naître des personnages imaginaires qui viennent habiter et adoucir son monde hostile et solitaire, participant à ses mécanismes de résilience.

Le langage visuel et sonore

La composition sonore est pour partie fondée sur des musiques concrètes et, pour une autre part, sur une recherche instrumentale. Le système de diffusion est multipoints, contribuant pleinement à l’immersion du spectateur au cœur du dispositif. Technique 2D ou 3D, hybridation du mouvement, animation procédurale, etc… au-delà de la technique, la création graphique emprunte au théâtre d’ombres et à l’univers coloré du dessin animé.

Le décor est créé par l’image sur deux murs vidéo formant un angle. Il évoque un aéroport. Dans la verticalité, l’image circule entre les différents niveaux de l’aéroport, notamment via un ascenseur virtuel. Dans l’horizontalité, les moments de courses, de dérobades ou d’invasion jouent sur la vitesse de circulation de l’image le long des écrans et une circulation physique simulée par le son dans le noir de la salle. Grâce à un travail de mise en scène et de scénographie sur le changement d’échelle, la taille de l’image permet de modifier la perception visuelle des enfants et amplifie la sensation d’immersion dans l’histoire.

L’intention

L’envie est de raconter aux enfants l’errance des migrants qui, en transit dans un pays qui n’est pas le leur, en proie au traumatisme, au froid et à la faim, peuvent parfois se perdre eux-mêmes. L’envie est de leur dire, à ces jeunes spectateurs, avec le plus de poésie possible, que le visage de ces gens ressemble aux leurs. Et qu’à quelques mottes de terre près, leur histoire est la leur. Cette histoire est en chantier. L’écriture se tisse de dessins, pas forcément réalistes, car le personnage à cause de sa peur, ne sait plus où est la réalité. Il y a ce qu’il voit, ce qu’il ressent, ce qu’il projette… D’où l’envie de plonger le public en immersion entre texte et images, qu’il se sente être ce personnage pour mieux avoir envie de le sauver. Le sauver, aider cet oiseau-là à s’envoler, c’est sauver l’humanité, en nous.

Philippe Boronad

Extrait

Y t’intrigue, hein ? Le Madame Bonhomme - Tu te demandes si ch’est une fille ou un garçon ? Ouais - moi auchi j’me le demande. Tu te demandes comment ch’appelle ? Il ch’appelle pas. Il ch’appelle plus depuis longtemps. L’a oublié - tout. Même de parler - dans quelle langue il parle, quand il parle - Y parle plus. Ch’est plus facile. Que pour grogrogner. Ch’est un comme toi, tu sais ! Un tout comme toi en tout cassé. Deux yeux, deux bras, deux jambes… Un cerveau un peu troué… Che souvient pas de tout – l’a oublié - pas tout - pas tout le temps ! Des fois, cha lui revient en un battement de cœur qui lui fait cogner la poitrine tellement fort que cha l’envole sur plusieurs mètres ! Comme cha ! Promis, juré, il a des ailes, son cœur, tellement il est gonflé. Un jour, va s’envoler.

La distribution

Jeu Michelle Cajolet-Couture Dessin et animation No Joke Studio Création sonore Nicolas Déflache Gestion d’interfaces multimédia Nicolas Helle Création lumière Philippe Boronad / Nicolas Helle Régie générale et son Vincent Salucci Assistanat à la mise en scène Tiphaine Laubie

La presse n’a pas encore parlé de D’un battement d’ailes puisque le spectacle est en cours de création à l’heure où ces lignes sont écrites.

ENVOL Texte Catherine Verlaguet

Mise en scène Philippe Boronad

Réparer les ailes d’un oiseau pour prendre soin de notre humanité ?

Théâtre interactif et numérique Création CE1, CM1, CM2 Durée : 50mn

Représentations scolaires Jeu 15 mars 9:45 et 14:00 Ven 16 mars 9:45 et 14:00

Au théâtre du Briançonnais Pour mémoire, représentation Tout Public, mer 14 mars à 17:00.

Dans le même décor, avec des techniques interactives, numériques et musicales,

la Compagnie Artefact et Catherine Verlaguet déclinent un même thème. Pour les petits de 3 à 6 ans : D’un battement d’ailes

et les plus grands de 7 à 11 ans : Envol Deux formes, mais une même recherche et un même désir.

Le spectacle est en cours de création.

Il arrivera tout neuf au théâtre du Briançonnais. La compagnie Artefact avait subjugué les adolescents

avec Braises en 2015.

La compagnie www.artefact-lab.com

Le spectacle

L’histoire

Un drôle de personnage, pas plus costaud pas moins fragile qu’un petit oiseau migrateur, erre dans un aéroport depuis…depuis…combien de temps déjà. Il se prend pour un moineau migrateur et dit que ses ailes sont brisées. Là-bas, des Hommes ont volé le sol de sous ses pieds, et il s’est envolé. Quand il ramasse cet oisillon tombé de son nid, il décide de le réparer. Et même si cet oisillon n’est qu’un mouchoir au tissu usé, ou une fleur, ce faisant, c’est lui–même qu’il répare. Affrontant tour à tour les chiens de la sécurité, les caméras de surveillance, la voix de l’aéroport et ce chat qui n’a rien à faire là, ensemble, ils s’envoleront ou s’écraseront à jamais.

La mise en scène

Pluridisciplinaire, le spectacle sollicite l’enfant à travers plusieurs champs perceptifs.

Le vocabulaire du clown

Le personnage du migrant est interprété par une clown musicienne et circassienne (jonglage, équilibrisme…). Son langage se développe dans l’interactivité avec les jeunes spectateurs. Avec ses valises et ses chaussures éculées, le clown est par nature instable et insaisissable. Touchant dans son humanité, dangereux dans sa proximité. Le clown, de par sa marginalité et sa précarité, incarne une vision distanciée du migrant. Le ressort du rire est essentiel dans la relation posée entre le clown et les jeunes spectateurs. Le rire permet de vaincre la peur. Il participe à l’empathie qui se crée entre le personnage et le public. Le clown, c’est la gestion perpétuelle de l’accident. Une poésie de l’absurde. Ici, l’écriture de l’espace et du corps se développe en réaction aux menaces de l’environnement perçues par le migrant qui provoquent courses, escalades, dérobades....

Les objets

À partir d’objets ramassés, transformés, inventés, le migrant fait naître des personnages imaginaires qui viennent habiter et adoucir son monde hostile et solitaire, participant à ses mécanismes de résilience.

Le jeu et la composition textuelle

Le personnage s’exprime par bribes, sons, monosyllabes, issus d’une langue lointaine. Le langage est fragmenté, unilatéral, non réaliste. C’est une voix matière, une voix sensible. À l’inverse, lorsque le clown pense, on l’entend penser. Ou plus exactement, on entend sa voix qui pense. Elle devient plus fluide, plus douce, plus limpide. Elle est la voix de l’intérieur, d’avant les bombes et le chaos. D’avant la fuite. D’avant la honte. C’est une voix enfouie, oubliée. Elle est le migrant ou la migrante, tout au fond d’elle ou de lui, perdue dans les profondeurs de son être.

Le langage visuel et sonore

La composition sonore est pour partie fondée sur des musiques concrètes et, pour une autre part, sur une recherche instrumentale. Le système de diffusion est multipoints, contribuant pleinement à l’immersion du spectateur au cœur du dispositif. Technique 2D ou 3D, hybridation du mouvement, animation procédurale, etc… au-delà de la technique, la création graphique emprunte au théâtre d’ombres et à l’univers coloré du dessin animé. Le décor est créé par l’image sur deux murs vidéo formant un angle. Il évoque un aéroport. Une caméra de surveillance est accrochée tout en haut dans les cintres. Sa présence renvoie à Big Brother. Mais elle évoque également le recours à une présence consolatrice, d’origine humaine ou divine. Au cœur de sa solitude, le migrant, grimpant à l’ascension des cintres, cherche à s’adresser aux "Yeux du Monde". Dans la verticalité, l’image circule entre les différents niveaux de l’aéroport, notamment via un ascenseur virtuel. Dans l’horizontalité, les moments de courses, de dérobades ou d’invasion jouent sur la vitesse de circulation de l’image le long des écrans et une circulation physique simulée par le son dans le noir de la salle. Grâce à un travail de mise en scène et de scénographie sur le changement d’échelle, la taille de l’image permet de modifier la perception visuelle des enfants et amplifie la sensation d’immersion dans l’histoire.

Les intentions

L’envie est de raconter aux enfants l’errance des migrants qui, en transit dans un pays qui n’est pas le leur, en proie au traumatisme, au froid et à la faim, peuvent parfois se perdre eux-mêmes. L’envie est de leur dire, à ces jeunes spectateurs, avec le plus de poésie possible, que le visage de ces gens ressemble aux leurs. Et qu’à quelques mottes de terre près, leur histoire est la leur. Cette histoire est en chantier. L’écriture se tisse de dessins, pas forcément réalistes, car le personnage à cause de sa peur, ne sait plus où est la réalité. Il y a ce qu’il voit, ce qu’il ressent, ce qu’il projette… D’où l’envie de plonger le public en immersion entre texte et images, qu’il se sente être ce personnage pour mieux avoir envie de le sauver. Le sauver, aider cet oiseau-là à s’envoler, c’est sauver l’humanité, en nous.

Considérant les technologies comme des organes scéniques contemporains, le langage du spectacle rend compte d’un monde complexe où coexistent plusieurs niveaux de réalité. Convaincu que le théâtre peut être un média privilégié et décalé de notre société, il a pour démarche de questionner notre époque, transformant la scène en cet espace de partage des questions, à la fois intimes et collectives.

Philippe Boronad

Extrait

Il était une fois Avais une maison Avec un ciel dessus le toit Une porte qui se fermait Mais qu’on fermait pas Et ça rentrait et ça sortait les rires Le bruit des comme vous Tout bougeant et gesticulant… Mais un jour, plus le ciel au-dessus du toit, plus le toit, plus la terre, plus les légumes dans le jardin, voyais plus Plus que le plus rien Du tout…

La distribution

Avec Michelle Cajolet-Couture Assistanat à la mise en scène Tiphaine Laubie Dessin et animation No Joke Studio Création sonore Nicolas Déflache Gestion d’interfaces multimédia Nicolas Helle Création lumière Philippe Boronad / Nicolas Helle

La presse n’a pas encore parlé d’Envol puisque le spectacle est en cours de création à l’heure où ces lignes sont écrites.

BALTHAZAR, DIEU ET MOI D’après le texte de Claire Gatineau

Adaptation et mise en scène Viviane Escazut Cie Au-dessus de la plaine

On pose des questions très sérieuses quand on a 7 ans.

Théâtre 6ème Durée : 1h Représentations scolaires Mar 20 mars 9:45 et 14:00 Mer 21 mars 9:45

Au Centre d’Art Contemporain à Briançon Pour mémoire, représentation Tout Public, mar 20 mars à 19:00.

L’actualité, la petite et la grande Histoire, les vraies questions posées par tous les enfants, la vie, la mort et le reste…

mais dans un lieu insolite à découvrir en déambulation, et en chansons !

La compagnie Au-dessus de la plaine

La compagnie a créé au théâtre du Briançonnais en 2015 le spectacle du même nom, Au-dessus de la plaine, sur un texte de Claire Gatineau également. Il évoquait le déracinement et le passage des frontières, à partir d’un fait divers survenu autrefois à Cervières.

Le spectacle

L’histoire Balthazar a six ans. Balthazar se pose plein de questions…

Pourquoi… ? Pourquoi… ? Maman, c’est quoi l’âme ? Et dieu c’est qui ? Ils sont un ou ils sont plusieurs ? Et toi, tu seras toujours là ? Et si tu pars, tu seras où ? Maman, toi qui sais tout… J’attends tes réponses…

Balthazar et sa maman partent en voyage. Au moment du départ, Balthazar a du mal à choisir une paire de baskets ! Peut-être sait-il qu’il part ce matin-là pour un long voyage, de Bruxelles à Paris. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il devra attendre un peu avant de rentrer à la maison à cause des attentats de Bruxelles. Les voyageurs resteront quelques jours de plus à Paris puis chez Mamia, la grand-mère.

Les intentions

Le spectacle nous emmène de Bruxelles à Paris, au musée du quai Branly, où les figures divines sont multiples. On y rencontre notamment les poupées représentant les Katsinas (ou kachinas).

Dans la mythologie des indiens Hopis et Zuñis du Sud-Ouest des États-Unis, les Katsinas

sont des esprits : esprits du feu, de la pluie, du serpent, ou encore esprits farceurs,

espiègles, bienfaisants ou malfaisants... A l'occasion de fêtes rituelles, ces esprits s'incarnent dans des danseurs masqués

et costumés. Des poupées de bois peintes de vives couleurs représentent ces danseurs

et sont offertes aux enfants à l'issue des fêtes, pour qu'ils se familiarisent

avec le monde des esprits.

Les voyageurs vont être contraints, par les évènements terribles de l’actualité

européenne, de s’arrêter en route, chez Mamia, la grand-mère de Balthazar. Là l’histoire familiale rejoint la grande histoire, les grandes questions… Que répondre au jeune Balthazar ?

Les réponses à tes questions sont dans ton imagination et… Je ne sais pas, Je ne sais pas, Et j’aime bien ça…" C’est le titre de la chanson que chantent mère et fils.

Mais ce voyage dans l’espace symbolise surtout le chemin tortueux que va suivre, ou parfois inventer, Balthazar. Celui qui va le mener de l’enfance vers l’adolescence. C’est un voyage initiatique qui va le confronter aux questions que se pose tout enfant. Le sens de la vie, de la mort, l’existence de dieux ou d’un dieu qui, paraît-il, détiendraient des réponses… La découverte commune de l’exposition que feront mère et fils ne les mènera pas vers une vérité. Les réponses sont multiples : les rires complices entre la mère et son fils, les chansons qu’ils inventent, la musique qui les porte et les soutient, les histoires contées par le corbeau… Et s’il est une réponse dans notre monde actuel, c’est peut-être de douter et de chercher, encore et toujours. C’est le sens que prend ce spectacle… s’il doit en avoir un…

Viviane Escazut

La mise en scène

Le lieu

C'est en adaptant pour le théâtre l’histoire écrite par Claire Gatineau avec l’aide de son fils Balthazar, que l’idée est venue à Viviane Escazut de choisir un lieu particulier, le Centre d’Art Contemporain de Briançon. Ce lieu est dédié "à priori" aux expositions mais devient ainsi le vecteur d’une rencontre entre différentes formes artistiques. Aller au spectacle devient aussi l’occasion de découvrir un espace que les enfants connaissent peu. L’histoire se situe dans plusieurs lieux différents : la maison de Balthazar le jour du départ, le train, l’exposition à Paris et la maison de Mamia.

De la même façon, au long du spectacle, les comédiens et le musicien passent d’un lieu scénique à un autre, les spectateurs les suivent dans cette déambulation, guidés par un "maître de cérémonie", un cordeau mystérieux. Qui est-il ? Un dieu, un magicien, le personnage d’un rêve ?

Le public est entraîné dans une promenade partagée sur le chemin de la vie et du temps qui passe.

Le décor

Il associe les dessins de l’auteure, Claire Gatineau et les photos de Julien Benard. Celles-ci ont été prises dans le train reliant Paris et Dourdan en banlieue parisienne. Elles ouvrent elles aussi une fenêtre sur le monde, un monde différent de l’environnement briançonnais. Ces photos avaient déjà fait l’objet d’une exposition en plein air au Parc de la Schappe en 2015.

Musique et chansons

Un saxophoniste accompagne le jeu. Des chansons créées tout spécialement rythment l’histoire. L’une d’elles, Je n’sais pas, je n’sais pas… et j’aime bien ça ! risque de trotter un moment dans la tête des enfants !

La distribution

Tous les comédiens du spectacle sont d’anciens élèves de Viviane Escazut (metteure en scène et professeur de théâtre au Conservatoire du Briançonnais), qui sont devenus comédiens, musiciens, metteurs en scène, circassiens. Qui écrivent aussi. La boucle est bouclée… ou plutôt, elle ouvre vers de nouvelles aventures… Avec Chloé Birds, Cécile Maillard, Claude Fillols, Damien Gaume (saxophone) Lumière Mathieu Pons Dessins Claire et Balthazar Gatineau Photos Julien Benard Création musicale Chloé Birds

JE ME RÉVEILLE Par Mosai et Vincent

Première rêve party !

Concert pop TPS à MS Durée 30mn

En tournée dans les écoles du Grand Briançonnais Lun 26 mars École Les Prés verts (St-Martin de Queyrières) à 9h15 et 10h45 Mar 27 mars Salle Saint-Paul (Villard-St-Pancrace) à 9h15 et 10h45 Mer 28 mars École Sainte-Catherine (Briançon) à 9h30 et 10h45 Jeu 29 mars École du Monêtier-les-Bains à 9h15 et 10h30

Les classes de l’école qui accueille le spectacle et celles des écoles proches seront prioritaires lors des inscriptions.

Dans chaque école une représentation gratuite est proposée à 17h (lundi, mardi et jeudi)

pour permettre aux parents de partager le spectacle avec leurs enfants. Les grands-parents, grands frères et petites sœurs seront les bienvenus. Nombre de places strictement limité. Priorité aux

parents des élèves des écoles concernées.

Sur réservation auprès de la billetterie du théâtre du Briançonnais.

Tendresse et poésie du quotidien parlent aux petits comme aux grands.

Les chansons sonnent justes, chatouillent les sensations des petitous qui se mettent irrésistiblement à danser...

Un premier concert délicieux et chaudoudoux.

Le spectacle

Mosai et Vincent s’adressent aux plus petits avec leurs compositions acoustiques, mélange de poésies sonores, de percussions corporelles, d’instruments à cordes et de samples. Sur un îlot lumineux, les enfants rassemblés autour des musiciens dans un décor à la fois intimiste et poétique, se laissent bercer doucement par des mélodies pop puis, sont invités, petit à petit, à s’éveiller, se lever et danser sur des compositions électro. Parce qu’après trois spectacles pour les enfants de 6 ans et plus, qui ont permis à Mosai et Vincent d’affirmer auprès du public leur univers spontané et interactif, ils ont aujourd’hui l’envie de proposer une forme dédiée aux plus petits. Ce concert est l’occasion pour les deux artistes de transmettre aux parents et aux enfants leur regard sur le monde. Le public sera amené à découvrir, entendre, ressentir, s’éveiller et se nourrir à travers la musique, les sonorités et les mouvements. A la naissance, le corps se déplie. Le corps se lève. Il tombe. Il se redresse. Il marche. Il se cogne. Il court. Enfin, le corps chante et danse.

Les intentions

L’idée de ce concert vient de l’envie de raconter en chansons et en mouvements, la naissance de soi, de son corps et de son individualité. La découverte et l’étonnement que cela provoque mais aussi la rencontre avec l’autre, la musique et les instruments. Partir des bruits du corps (bouche, voix, percussions corporelles) pour arriver à une pop électro dansante (guitare électrique, claviers, samples). Et chanter des poésies sonores sur des mélodies pop. Créer un concert pour le tout jeune public, c’est une nouvelle approche. Une autre manière de dire. Une autre perception. Une autre écoute et une autre appréhension du public. L’écriture d’une partition musicale et corporelle permet de créer une forme de langage, le langage du souffle, du corps, de la mélodie, des mots et de la voix. Je me réveille se veut être un vrai concert pour tout petits, tout en étant adapté à leur condition. Le projet a pour ambition de leur proposer (ainsi qu’aux accompagnants) un temps propice aux sensations sonores et visuelles, au partage et à la complicité. L’idée est que l’enfant puisse se retrouver en confiance et s’imprégner sereinement de son environnement.

Mosai et Vincent

La mise en scène

La mise en scène et la scénographie sont donc orientées dans ce sens. Le travail sur le corps amène différentes questionnements qui permettront d’écrire une partition et de travailler les différents rythmes : le déploiement, la détente, la découverte de son propre corps, le rapport au corps de l’autre, les gestes de l’enfance, les gestes de l’adulte, la poésie musicale du corps… La musique est au départ acoustique (percussions corporelles et souffle). Puis vient la voix. Le chuchotement. Les autres sons (celui du plateau et des percussions comme la fontaine d’eau ou le cajon). L’ukulélé. Le chant à deux voix. L’envie est de partager le son des mots autant que leurs sens. Les faire résonner.

Je me réveille. Je m’abeille. Je me groseille. Je me soleil. Je me pull, Je me laine, Je me plume Je me soleil, Je me mets au chaud Je me cocon, Je me bonnet, Je me bouillotte botte et manteaux.

La musique est pop, douce, rythmée et mélodique pour arriver petit à petit à des samples électros. Dans une pénombre agréable la lumière évolue au fil de la partition. La scène circulaire et centrale est légèrement surélevée (caisse de résonance, jeux de lumières) et permet la libre circulation du public autour de cette dernière.

La distribution

Chant, ukulélé, guitare Cédric Guyomard Chant, percussions et samples électroniques Vincent Perrigault Mise en scène Jérémy Robert Scénographie Luc Mainault

Le spectacle a reçu le Prix "Talents Musiques Jeune Public Adami" 2017.

LE POIDS D’UN FANTÔME Conception et interprétation Damien Bouvet

Mise en scène Jorge Picó Cie Voix Off

Frissons de chair et de papier.

Théâtre & objets CP à CM2 Durée 45mn

Représentations scolaires Mar 17 avr 14:00 Mer 18 avr 9:45 Jeu 19 avr 9:45 et 14:00 Ven 20 avr 9:45 et 14:00

Au théâtre du Briançonnais Pour mémoire, représentation Tout Public, mer 18 avril 17:00.

Même pas peur ! Enfin, un peu tout de même.

Forcément avec tous ces fantômes… Heureusement c’est rigolo !

La compagnie

www.agence-sinequanon.com

facebook.com/Damien-Bouvet-CIE-VOIX-OFF

Le spectacle

L’histoire

Dans cette aventure, il n'y a pas de "il était une fois", il y a un : j'étais, je suis, je serai, sommes-nous ? Qui sont mes fantômes, que mangent-ils ? Que sucent-ils ? Que mâchent-ils ? Que fument-ils ? Les êtres rencontrés, perdus, les situations vécues, les lieux, les couleurs, les objets vus et quelques mots entendus par ci par là, sont les noyaux de ces constructions intimes. Par ordre d'entrée en scène crépusculaire et ordre de sortie de la béance froufrouteuse : Crépon, l'enfant tout chiffonné, Plume, le géant aux pieds de plomb, Célestine, la déesse-grotte, Tatou, le calligraphe du temps, Madame Brun, la guenon au rire fendu.

Dans Le Poids d’un fantôme, les fantômes, quand ils tombent, quand ils tapent, quand ils parlent, ça fait du bruit, ils donnent de la voix, ils ont écrit partout ce dont est fait la mémoire des hommes, les enfants et les fées avec des tronches d'insecte.

Les intentions

Un des aspects les plus marquants du travail de Damien Bouvet est sans doute la mise en jeu du corps de l’acteur sur scène. Il joue entre la mimétique et le détournement, la vraisemblance, l’artificiel, et un grotesque sublime. Cette unité hybride permet ainsi de susciter une vraie réaction de la part du spectateur. Entre le rire et l’effroi, le rêve et la peur.

L'art du clown au centre de son travail…

Damien Bouvet revendique plus que jamais le statut de clown. Mais quel est ce clown hors du cirque ? Pour lui, le clown est surtout un mode privilégié d’expression, sans limites psychologiques ni jugements de valeur. Le clown arrive à transmettre, plus que tout autre personnage théâtral, la fascination du conte et de la fable, le monde où toutes les images et les sensations deviennent possibles.

Cette liberté d’esprit et cette ouverture spontanée à l’émotion et à l’imaginaire permet d’atteindre tous les publics, à travers le rire notamment. Son expression clownesque est aussi un moyen de détournement et de transformation des émotions les plus inattendues. Le théâtre de Damien Bouvet surprend à tout point de vue. L’acteur-créateur joue avec tout son corps, des orteils jusqu’au cuir chevelu en passant par chaque muscle du visage. Il joue aussi avec des objets ou des costumes qui prolongent son corps ou le transforment. En s’inspirant de l’énergie des tout-petits et de l’art du clown, il dessine un personnage naïf et étonné, traversé par des rythmes changeants, des élans fragiles, des vibrations contraires. Damien Bouvet va sans détour à l’essentiel des émotions avec toutes leurs contradictions et nous touche à des endroits sensibles.

La mise en scène

Noir ! Face à vous, tout au fond, un rectangle vertical, luminescent, une sorte de porte glacée constituée de mues, de peaux froissées, suspendues. Un seuil à peine visible. Êtes-vous dedans ? Dehors ? Vous ne savez pas.

Le journal Ouest France a vu un extrait du spectacle avec une classe de CM1-CM2 : Même pas peur ! lance, comme un défi, un jeune garçon, à la sortie de la salle. Dans ce spectacle il est question de fantômes, voire d'apparitions, de monstres et de jolis moments de poésie. Ça fait peur ton spectacle, quand tu sors ton squelette de dragon et ton masque, lance un jeune spectateur. Mais, est-ce qu'il y a quelqu'un dans le fantôme ? Que de questions après ce premier extrait du spectacle Le Poids d'un fantôme ! Damien Bouvet écoute, attentif, donne quelques clefs. On a toujours besoin d'une ficelle. Des fois, on la cache, souvent je la montre, c'est une manière de dévoiler ce qu'il y a derrière la porte ou sous le tapis. Il raconte comment ses collaborateurs l'aident à créer un univers avec la musique, les bruitages, un son qui apporte de l'animalité, qui fait penser au dragon, la lumière et la fumée, qui fait planer une ambiance mystérieuse.

Mais, le spectacle n'est pas non plus sans humour. Il s'ouvre sur un drôle de personnage. Chemise de nuit, grosses lunettes, petite voix, il fait penser à une grand-mère, mais aussi à un enfant qui jouerait seul dans sa chambre, à un apprenti sorcier... Équipé d'une centrale vapeur, il entreprend de repasser les fantômes et donne des conseils pour bien s'y prendre.

Très vite, des créatures imaginaires vont s'inviter, s'animer. Le spectacle fait un peu peur, concède Damien Bouvet, mais le théâtre est le meilleur endroit pour se confronter à la peur.

La distribution,

Mise en scène Jorge Picó Conception et interprétation Damien Bouvet Lumières Pascal Fellmann Univers sonore Guillaume Druel Plasticiens Pascale Blaison, Delphine Cerf, Sébastien Puech