TOURStoute ma villeN°172 - Hebdo gratuit d’information locale, ne peut être vendu

Semaine du 20 au 26 mai 2015

TOURStoute ma villeN°172 - Hebdo gratuit d’information locale, ne peut être vendu

Semaine du 20 au 26 mai 2015

PARKOUR, SPORTS URBAINS...

LA VILLE, CE TERRAIN DE JEU

POLÉMIQUE

LE PLESSIS THÉÂTREEN DANGER ? P.10

STREET WARS

CHASSE À L’HOMMEET PISTOLET À EAU P.14

20 au 26 mai 2015

Éditeur de la publication : EURL NR MULTIMEDIA, 232, av. de Grammont, 37000 TOURS - Directeur de la publication : Olivier Saint-Cricq - Rédaction : Matthieu PAYS (Chef d’édition), tél. 02 47 31 72 07. Benoît RENAUDIN, tél. 02 47 31 72 03. Aurélien GERMAIN, tél. 02 47 31 71 69. E-mail : redac@tmvmag.fr - Imprimerie : ROTOGARONNE, ZA Mestre Marty, 47310 Estillac - Dépôt légal : mai 2015

N° ISSN : 2115-354X Tirage moyen : 30 000 exemplaires - Date de parution : 20 mai 2015 - N°172 - Contact distribution : distribution@tmvmag.fr, tél. 02 47 31 70 65 - PUBLICITÉ : publicite@tmvmag.fr, tél. 02 47 60 62 82.

04 le buzzPage réalisée par la rédaction NOS PETITES PÉPITES GLANÉES SUR LE NET

FANGAME OF MAPOui, on est assez cartographie cette semaine. L’utilisateur de Reddit, Selvag, a fait le buzz ces derniers jours avec cette excellente carte du royaume de Game of Thrones mais en version Google map. Vous pouvez même la commander sous forme de poster. Sur etsy.com tapez Westeros

NEWSKICKSTARTERLe monde du crowdfunding ne sera plus jamais comme avant en France : le géant américain du financement participatif débarque fin mai dans l’Hexagone. C’est Ulule, Kiss kiss bank bank qui vont faire la tronche… Kickstarter, c’est 1,7 milliard de dons collectés pour plus de 85 500 projets.

YOUTUBENOOBER GOOBERGAMINGC’est le compte le plus cool du moment à base de trailers de Star wars en mode pixelisé, de compte-rendus du match du siècle en version 8 bit ou d’un mode où Bowser gagne contre Mario. Plein de vidéos en tapant Noober goober sur youtube

Scott Weaver est du genre à passer 35 ans sur une sculpture en cure-dent. Au final, il a utilisé plus de 100 000 petit bouts de bois pour ce portrait de San Francisco.

RÉALITÉSKYNET EXISTEOui, vous savez, Skynet c’est le programme d’intelligence artificielle dans Terminator, celui qui est très méchant et qui n’aime pas les humains. Le site d’info américain The Intercept vient de révéler que la NSA a donné le même nom à un programme de surveillance. Mauvaise ambiance.

LE JEU T. REX Pour vous faire patienter la sortie de Jurassic world on a trouvé le jeu qu’il vous faut : N.Y. Rex. En gros, vous êtes un T. Rex et vous mangez tout le monde. Hi, hi, hi. Pas de limite de temps ni de difficulté, vous êtes tout puissant. Jouez sur fr.y8.com en tapant N.Y. Rex

RETROUVEZ-NOUS SUR facebook.com/tmv.tours

RÉAGISSEZ SURtwitter.com/tmvmag

LE PROJETSPOTIMAPUn jour Javier Arce a eu une idée : mélanger Google map et Spotify. Et ça donne Spotimap : une carte interactive où les chansons, qui sont en rapport avec une ville, apparaissent en mode playlist. À voir sur javier.com

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La France avait découvert cela avec le film Yamakasi. C’était en 2001. Plus de deux millions de personnes se sont précipitées dans les salles. Le film d’Ariel Zeitoun suivait une bande de jeunes banlieusards, hyperactifs et

surdoués dans leur discipline : l’art du déplacement. Escaladant les immeubles, sautant de toit en toit… Maintenant, on appelle ça le Parkour. Une discipline qui vivotait toutefois incognito dès 1998, avec les Français David Belle et Sébastien Foucan. Désor-mais, le phénomène compte des milliers d’adeptes. Les sports dits urbains fleurissent. Tous appartiennent aux cultures urbaines, « développées suite à l’arrivée du hip-hop aux États-Unis, dans les années 1980. Adaptation et créativité sont les mots-clefs », comme le rappelle la Toulousaine Marianne Bel-Auricombe, spécialiste du sujet. « L’idée, c’est de s’adapter à la ville, tout en se la réappropri-ant. De façon un peu barbare, c’est ce que l’on appelle la flexibilité cognitive. »À tmv, les mots barbares, on va les oublier. Et simplement mettre un coup de projecteur sur ces pratiques, sur ces disciplines. Un zoom sur de véritables athlètes qui prouvent qu’on n’a pas forcé-ment besoin d’une salle de sport : le mobilier urbain suffit. n

06 le dossier

TENDANCES :LA VILLE COMMETERRAIN DE SPORT

dossier réalisé par la rédaction

Le Parkour est l’une des disciplines les plusconnues : retour sur sports de rue, où seulesl’inventivité et la créativité comptent.Ah, et le mobilier urbain !

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LES INDISPENSABLESDU JARGONTraceur : à l’origine, membre du groupe des Tra-

ceurs créé par David Belle et Sébastien Foucan. Bon,

depuis, le terme s’est élargi et désigne désormais

tout pratiquant du parkour.

Freerunning : variante plus acrobatique du parkour,

qui se focalise davantage sur l’esthétique des mou-

vements. À ne surtout pas confondre avec le parkour

sous peine de passer pour un débutant. Oh la honte !

Deux mouvements techniques (rien que leur nom

donne envie de se mettre au parkour) :– Tic-tac : appui sur une surface pour en atteindre

une autre– Saut de chat : passement d’obstacle bas consistant

à franchir le muret, en poussant avec les mains et en

faisant passer ses jambes entre les bras. Easy, quoi.

Pour briller en société :Florian Lebreton. Son nom ne vous dit rien ? C’est

THE sociologue à connaître. Il est passionné de

culture urbaine et pro des sports urbains. Sa thèse

en Doctorat, présentée en avril 2009, portait sur

les cultures physiques émergentes en milieu urbain

(alternatif, sous-culture, contre-culture). Pour vous la

jouer, vous apprendrez à vos ami(e)s que monsieur a

eu mention très honorable.

600C’est le nombre de « traceurs » qui étaient présents à Poitiers les 25 et 26 avril pour le rassemblement international des pratiquants du Parkour. Pour les intéressé(e)s, un petit passage sur fede-parkour.fr s’impose. Le site collecte toutes les associations de Parkour en France.

UNE LIGUELes nouveaux sports urbains étaient dépourvus d’instances fédérales offi-cielles… Mais Fabrice Bach a eu l’idée de lancer la Ligue française des sports urbains (LFSU, c’est son petit nom pour les intimes). Le site web du projet, lui, semble au point mort.

LA VIDÉOLa French family free run a réalisé une magnifique vidéo en hommage au jeu vidéo Assassin’s Creed. Avec plus de 22 millions de vues, ces 3 minutes 27 mon-trent des athlètes sautant de toit en toit à Paris, avec des cascades de fous furieux. « Parkour assassin’s creed » sur YouTube.

> Les sports urbains sont souvent des marques commerciales.

> Sculpter son corps en plein air, tout en s’éclatant et en se distrayant : non, ce n’est pas du parkour, mais les Body Art athlètes de rue. Vous les avez peut-être vus dans l’émission La France a un incroyable talent, sur M6 (ils étaient en finale). Ce body art, c’est « la combinaison de mouvements de musculation rythmés et l’utilisation des élé-ments de rue (…) : un art à part entière », comme le définit le site officiel de l’asso athletesderue.com

> Imaginez une longboard. Imaginez un type qui fait le poirier dessus. Ça s’appelle un handstand et c’est une figure assez difficile à tenir. Pas pour Sam Tartamella visiblement : en 1996, âgé de 41 ans, ce skateboarder a tenu sur une distance de 687,33 mètres ! Il a obtenu le record du monde du plus long handstand.

> Imaginez un skateboard. Imaginez un type dessus qui saute avec (non, non, on ne se répète pas). Ça s’appelle un ollie, la figure de base en planche à roulette. Bernd Tratting, un Autrichien, a voulu pousser un

peu plus loin. Enfin… plus haut. En 2013, il a pété les records : au sol, il a réussi à sauter en skate au-dessus d’une barre de 115,2 cm.

> Yamakasi est un mot d’origine zaïroise qui signifie, en Lingala, « esprit fort, corps fort et homme fort ».

> David Belle, pionnier du parkour qui a consacré sa vie au développement de cette discipline, a tourné dans le film Banlieue 13. Mais il a aussi fait des vidéos promos pour Tina Turner, IAM, ainsi que des pubs pour la BBC, Nissan et Nike.

> L’utilisation détournée du mobilier urbain n’est pas illégale. À condition qu’elle respecte les principes de base : pas de dégradations, ni de mise en danger d’autrui, etc.

LE SAVIEZ-VOUS ?

LE SPORT URBAIN SE TAPE L’AFFICHENeuf films dans lesquels le sport urbain est la star. Enfin, presque...

La légende de l’homme araignéeNon, on ne vous parle pas de Spiderman (qui somme toute aurait toute sa place ici, parce que respect quoi !). Dans ce DVD consacré à Alain Robert, on le découvre pratiquant son loisir préféré. Quand il s’ennuie, le Français grimpe sur des immeubles. Sans baudrier. Sans cordes. Sans rien, en fait. Rassurez-vous : il n’est pas (encore) tombé.

YamakasiC’est un peu le film qui a tout déclenché, en tout cas en France. Ce long-métrage français d’Ariel Zeitoun, sorti en 2001, suit sept jeunes pratiquant l’art du déplacement. En gros, un petit les imite, tombe, doit se faire opérer, y’a pas d’ar-gent, les Yamakasi vont en trouver, et même qu’ils vont escalader des murs pour ça. On a la cassette à la maison, si ça vous dit.

Génération YamakasiLe film Yamakasi a tel-lement cartonné que le Parkour est devenu un vrai phénomène de société. Du coup, un docu a été consacré à ces types qui ne tiennent pas en place. Mark Daniels y raconte avant tout l’histoire de certains fondateurs des Yamakasi, et le pourquoi du comment ils s’épanouissent dans cette pratique en béton (moua-hah.)

Casino RoyaleDans une scène de ce James Bond, ce beau gosse de 007 poursuit un méchant dur à suivre, tant il multiplie les sauts, entre-chats et autres acrobaties propres aux pratiquants de parkour. Et même si Daniel Craig est vachement moins doué que le terroriste, il finit quand même par l’attraper. Évidemment, hein.

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08 le dossier

Tee-shirt rouge, cheveux courts et visage angu-leux, Charles Brunet

arrive avec sa compagne et sa petite fille âgée de 3 mois. Poignée de main franche, virile. Ses paumes sont égratignées, quelques éraflures strient ses bras et ses coudes. Charles est adepte du parkour, « cette mfaçon de se déplacer d’un point A à un point B, de la manière la plus efficace possible et le plus rapide-ment ». C’est ainsi qu’il décrit cette discipline qu’il pratique depuis onze ans. Il l’a découverte lorsqu’il était en BEP, après un reportage. « Avec un pote, on a commencé par des acrobaties sur le béton, puis on a vu des vidéos sur YouTube avec David Belle. » La référence ultime ! L’un des pionniers du parkour, le maître.Charles, qui passait son temps à grimper dans les arbres quand il était enfant, devient vite accro. Maintenant, il escalade tout, peut se retrouver sur un toit en

quelques secondes, sauter entre deux murs, franchir n’importe quel obstacle. Peu importe sa tenue, en jogging ou en jean. Pour cela, cet ancien prof de kung fu s’entraîne dur. « C’est une disci-pline très rigoureuse. Musculation, technique et mental : ce sont les trois piliers », glisse-t-il. Oubliez le terme de casse-cou, il n’aime pas ça. Charles ne s’est jamais rien cassé. « Le plus gore, c’est quand je me suis ouvert la main

sur une poutre. Notre hantise ? Une entorse. » Ok, soit. « Mais tous les sauts sont risqués. »Pour décrire l’esprit de ce sport, on emploie le terme de famille. Charles acquiesce. « On est tous potes, tous soudés. L’entraide est très importante. » À Tours, Charles et sa West Coast Family (sa « team », comme il l’appelle) adorent traîner du côté d’Ana-tole-France. Son coup de cœur ? La place Velpeau : « Parce qu’il y

a plein de murs dans tous les sens ! » Malgré 11 ans de pratique, il continue à découvrir de nouveaux endroits. Un moyen de voir la ville différemment, aussi. Quand il marche dans la rue, lui regarde en l’air : « Grâce au parkour, on voit la nature et l’espace en 3D. »Le reste du temps, il s’occupe aussi de Parkour 37, l’association où il entraîne des jeunes. Salle Vallée Violette à Joué, il inculque aux intéressé(e)s le goût de l’ef-fort et la rigueur. « Et un échauffe-ment un peu hard ! », concède-t-il, en rigolant. Dans le coin, il y a une trentaine de vrais actifs, mais plus de 250 personnes s’y sont essayées. Dès 12 ans, on vient le voir pour se frotter au Parkour. « On n’a besoin de rien, il n’y a aucune excuse. Il faut juste de la motivation. »

Aurélien Germain

Infos et vidéos sur wcfpark-our.com ou PARKOUR 37 sur Facebook

GRAND ANGLERENCONTRE

Frank MedranoTapez Frank Medrano, sur Google. N’ayez pas peur, ce ne sont que des muscles. On peut trouver ça too much (nannnn, vraiment ?), n’empêche que le type est la légende vivante du street workout : 3,2 millions de personnes le suivent sur sa page Facebook.

CatwomanEn fait, on soupçonne les Yamakasi d’avoir voulu copier Catwoman, la sen-sualité en moins. La fille, quand même, elle grimpe les murs tel un félin, limite à la verticale, et sans suer en plus. Y’a pas à dire, Batman il fait gros lourdaud à côté.

TracersCe film sorti fait la part belle au parkour. On vous fait le résumé : Cam tombe amou-reux de Nikki, membre d’un gang qui utilise le parkour pour mener ses activités illégales. Mais Cam est un gentil, au fond, et lorsqu’il se laisse entraîner dans l’his-toire, ça va sentir mauvais pour lui.

New GirlDans une scène de la très bonne série américaine New Girl, le fantasque Schmidt se prend pour un parkour-man de l’extrême. Dans son salon (déjà, là, il y a un prob-lème dans le choix du lieu), Schmidt nous fait une glo-rieuse démonstration avant de conclure par « Parkour !! ». So funny !

Dogtown and Z-boysDifficile de parler de sports urbains sans évoquer le skate-board. Ce docu amé- ricain de Stacy Peralta revient sur les Zéphyrs Boys, des jeunes du quartier pau-vre de Venice en Californie, qui ont d’abord commencé à squatter les piscines vides pour y skater tranquille avant d’investir la ville.

« ON VOIT L’ESPACE EN 3D »Charles Brunet a 28 ans et vit à Joué-lès-Tours. Il pratique le parkourdepuis une dizaine d’années. Totalement accro !

« Le Parkour, c’est être adepte de la liberté du corps » (Charles Brunet). (Photo Mary Saphy – instagram.com/marysph)

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le dossier 09

LES AUTRESPRATIQUES À TESTER

Outre le parkour, il existe une multitude de sports que l’on peut pratiquer en bas de chez soi. Il suffit d’un peu d’imagination et la ville se transforme en immense terrain de jeu. Tour d’horizon de ces sports urbains encore mécon-nus.

La Slackline : une sangle,deux ancrages et go !La slackline ou slack se pratique en milieu naturel ou urbain. Le prin-cipe ? Sur une sangle — appelée slackline — tendue entre deux ancrages (tels que des arbres, des poteaux, points d’ancrage d’esca-lade…) le slackeur progresse en équilibre (sans chuter si possi-ble). La discipline de la slackline se divise en plusieurs branches : la longline (longue distance), jumpline (les pratiquants font des figures aériennes), la blindline (les yeux bandés) ou encore la highline (généralement entre deux falaises). À vous de laisser libre cours à votre imagination.

Le Street Workout :la muscu en plein airÀ mi-chemin entre la gymnastique suédoise et la musculation, le street workout mélange des figures de force, de souplesse et d’équilibre. La discipline se pratique en plein air. Dans les parcs, les jardins, selon leur inspiration ses adeptes utilisent barres, mobiliers urbains

et les infrastructures spécialement dédiées au Street Workout. Ces dernières années, le sport a gagné en popularité et séduit de plus en plus de sportifs.

Le speedminton :trois sports en unLe Speedminton vous connais-sez ? C’est un mix de trois sports majeurs : tennis, badminton et squash. Il peut se pratiquer sur tous les terrains, même les plus inatten-dus. Toits d’immeubles, piscine vide, en haute montagne et même de nuit, le speedminton n’impose pas de limites à l’inventivité de ses pratiquants. Côté matériel, pas besoin de filet. Il suffit d’une raquette et d’un volant (plus lourd que celui utilisé pour le badmin-ton) et la partie peut commencer.

L’urban trail :la course dénaturéeUrban et trail, par définition ces deux termes sont contradictoires. Le trail est une course à pied qui se pratique en milieu naturel, loin des paysages gris et bétonnés des grandes agglomérations. Mais certains audacieux ont tenté le pari d’organiser des trails en ville avec les moyens du bord pour apporter de la difficulté. Et ça marche ! En témoigne, le succès de l’Urban trail de Lyon qui est actuellement le plus en vogue en France.

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10 actu> tours

Depuis quelques jours, une pétition, postée sur le site change.org et diffusée sur les réseaux

sociaux, accumule les signatures. Adressée au maire de Tours, Serge Babary, elle cristallise le malaise entre la compagnie Cano Lopez et la Ville, la délicate équation poli-tique culturelle/subventions. En cause ? Cano Lopez qui s’alarme de son sort et de celui du Plessis Théâtre, qu’il estime « en danger ».Depuis 1979, la célèbre compa- gnie mène un projet artistique qui nourrit grandement la « culture humaniste pour et par tous ». Au fil des ans, les conseils régional et général (devenu départemen-tal), ainsi que la Drac Centre, ont décidé de baisser leurs subven-tions. La Ville de Tours, elle, avait maintenu la sienne depuis vingt ans. Mais selon la compag-nie Cano Lopez, depuis l’élection de Serge Babary, la mairie enquille les « baisses radicales qui ne lui permettent plus de maintenir son projet artistique ». En ajoutant que Serge Babary a « décidé unilatérale-ment le départ de la Compagnie du Plessis au 1er janvier 2016, sans aucune possibilité de discussion ».Désormais, de larges banderoles « Le Plessis en danger. Défendez

le Plessis » ornent le bâtiment. La compagnie demande au maire de « reconsidérer la baisse de subven-tion » et qu’elle « puisse maintenir ces multiples propositions artis-tiques dans le lieu qu’ils ont aidé à sauvegarder ».La Ville, elle, estime qu’elle n’a pas à rougir. L’adjointe à la culture, Christine Beuzelin, s’est défen-due en déclarant à nos confrères de La Nouvelle République : « Les subventions de l’État et de la Région ont baissé. Lorsque nous sommes arrivés, nous avons ajouté 10 000 €

à la subvention de 100 000 €. » Elle a aussi précisé que le château, occupé par la compagnie depuis l’automne 1998 mais qui reste propriété de la Ville, ne devrait plus recevoir de public pour des raisons de sécurité. On parle de 700 000 € de rénovations. Une polémique qui semble agacer le maire qui fait référence à des compagnies qui ne peuvent entre-tenir leurs locaux et « demandent à la Ville de passer à la caisse ».

A.G.

POLÉMIQUE

LE PLESSIS EN DANGER ?

Le Plessis, en 2015, c’est 80 manifestations artistiques et 28 équipes accueillies, 135 artistes et 900 stagiaires en formation.

EN BREFDREAMHACK IS BACK

Après une première édition réussie, la Dreamhack, compéti-tion géante de jeux vidéos, re- viendra en 2016 et 2017 à Tours.

NUMÉRO SPÉCIALMercredi 3 juin, tmv sort un numéro spécial Joué-lès-Tours. À cette occasion, n’hésitez pas à nous envoyer vos idées, vos sug-gestions, sur ce que vous aimeriez voir apparaître dans le journal (culture, restaurant, sor-ties, etc.). Propositions avant le 28 mai, par mail sur redac@tmvmag.fr

LA PHRASE« Si on peut éviter une ferme-ture de l’établissement, on le fera évidemment. »Marie-France Beaufils, vice-pré- sidente de la communauté d’agglomération en charge des équipement sportifs, concernant les travaux prévus pour le Centre aquatique du lac.

GUINGUETTEElle ouvre le 22 mai. Cette année, il y aura un accès gratuit à Inter-net en wifi (1 h par jour et par appareil), une appli mobile spé-ciale Guinguette, restauration et animations…

12 une semaine dans le monde

MERCREDI

13GLAMOUR. Le 68e Festival de Cannes ouvre ses portes avec un jury présidé par les frères Cohen. Cate Blachett, Maïwen, Xavier Dolan, Sean Penn, Charlize Theron… Les stars se succèdent pour la traditionnelle montée de marches.(Photo AFP)

FILMS. Premières projections et déjà un chouchou pour cette année : c’est le réalisateur italien Nanni Moretti avec son film Mia Madre, une histoire de réalisatrice en pleine angoisse entre un film à tourner et une maman à l’hôpital.

AnticipationC’est peu dire que le nouveau film de Steven Soderbergh était attendu sur la Croisette ! Oui, car le mystère a été savamment entretenu par une production qui maîtrise l’art de dévoiler les informations au compte-gouttes. On en connaît le casting et il fait rêver : Halle Berry, Mehcad Brooks, Denzel Washington, Cate Blanchett et l’incontournable Leonardo DiCaprio dans la peau, semble-t-il, d’un politicien peu recommandable. Leonardo en méchant : brrr !Mais à l’origine de toute cette attente, il y a, bien sûr, le sujet de ce film qui va trancher dans la filmographie de Soderbergh. On nous annonce une fresque humaine et poignante racontant le destin d’une famille érythréenne qui, en désespoir de cause, décide de tenter la traversée de la Méditerranée sur une coque de noix affrétée par des trafiquants sans scrupules. Une histoire que, sans doute, bien peu de lecteurs auraient lue en entier dans un quotidien national...Mais, pendant les deux heures trente-trois que durera la projection, le monde aura les yeux rivés sur ce tout petit pays, l’un des plus pauvres du monde et sur la tragédie des migrants qui viennent se noyer dans nos eaux. C’est déjà ça…

Matthieu Pays, en direct d’un Cannes 2024 un peu imaginaire

LE PLUS de la semaine

13une semaine dans le monde

SAMEDI

16ÉGYPTE. Les autorités condamnent à mort l’ancien président égyptien Mohammed Morsi. Une décision que la communauté internationale a désapprouvée et qui confirme la ligne dure adoptée par le gouvernement égyptien à l’égard des Frères musulmans.(Photo AFP)

VENDREDI

15BOSTON. Djokhar Tsarnaev est condamné à mort par les 12 jurés qui l’ont reconnu coupable. 30 chefs d’ac-cusation étaient retenus contre le jeune homme de 21 ans, d’origine tchétchène et coresponsable avec son frère de l’attentat du 15 avril 2013 du marathon de Boston, qui avait fait trois morts et 164 blessés.

DIMANCHE

17IRAK. Le groupe djihadiste État is-lamique annonce la prise de la ville de Ramadi qui se trouve à une centaine de kilomètres de Bagdad. Les combats font près de 500 morts, parmi eux des civils et des membres des forces de sécurité.

LUNDI

18MÉDITERRANÉE. L’Union européenne met sur pied une opération navale pour stopper l’activité des « passeurs » sur la méditerranée. En parallèle, la Commission européenne propose la mise en place de quotas de migrants pour mieux les répartir dans les pays de l’UE.

DIMANCHE

17YÉMEN. Après la trêve humanitaire de cinq

jours, les bombardements menés par la coalition arabe reprennent contre les rebelles.

L’Arabie saoudite a pris pour cible Aden et l’enceinte du palais présidentiel. (Photo AFP)

20 au 26 mai 2015

FOOTBALLON SE MAINTIENTUn simple zéro à zéro face à Dijon, en guise d’avant-dernier match de la saison. On aurait espéré mieux, mais ce match nul permet aux Tou-rangeaux de se maintenir en Ligue 2, après 90 minutes bien compli-quées et tendues. Ce qui n’était pas gagné, vu comment le TFC s’est laissé enliser dans la zone rouge cette saison. En tout cas, contre les Dijonnais, Kamara a brillé. Tout comme Delort, Tandia ou encore Ketkeomphomphone. Dernier match ce vendredi, à Créteil.

HANDBALLCOULÉES PAR LA BRETAGNELe CTHB a été défait à Brest, 34 à 25. Un adversaire breton plus que motivé, mais face auquel les Cham-braisiennes n’ont pas démérité. Dans une Arena somptueuse (4 000 places au compteur), l’équipe de Guillaume Marquès a été bonne perdante. Il a d’ailleurs déclaré : « On reviendra mais en étant mieux armés. Et avec l’esprit revanchard. » Avant d’ajouter : « Ce dernier match n’aura pas été inutile. Il était impor-tant de prendre nos marques. La saison prochaine, on ne partira pas dans l’inconnu. »

INSCRIPTIONS MARATHON LOIRE VALLEYLes inscriptions à la deuxième édi-tion du marathon de Tours sont toujours ouvertes ! Attention, il n’y a que 5 000 dossards et, vu le succès de l’année dernière, ça part vraiment très vite. Cette année, le marathon aura lieu le dimanche 20 septembre. Si vous avez envie de rêver devant la carte du parcours, on vous con-seille de filer sur marathon-tlv.fr Le départ de la course se fera place Anatole-France, à 9 h. Le mon-tant de l’inscription est fixé à 45 € jusqu’au 31 juillet et 50 € passée cette date.

LE WEEK-END DES TOURANGEAUX

14 sport> actu

FOOTBALL. — Zlatan Ibrahimovic et le PSG jubilent : après leur victoire contre Montpellier en Ligue 1, ce week-end (2-1), Paris devient champion de France. Même si le championnat n’est pas terminé, le PSG ne peut plus être rejoint par le dauphin, l’Olympique lyonnais. C’est leur troisième sacre consécutif. (Photo AFP)

TU L’AS DIT !« Ils ont confisqué nos équi-pements et des disques durs et nous ont conduits dans leur quartier général. » Ce sont les mots de Mark Loeb après son arrestation au Qatar. Ce journa- liste économique à la BBC filmait les conditions des expatriés qui travaillent sur le chantier du Mondial 2022.

ÇA C’EST FAIT !Coup de com’ pour Airbnb qui propose un logement dans le centre de Rio de Janeiro. Et pas n’importe lequel. Il s’agit d’une chambre dans le stade Maracana la nuit du 30 au 31 mai, soir du plus grand derby de la ville opposant Flamengo à Flumi- nense.

LE TOPShaquille O’Neal a fait le tour du web il y a quelques semaines en tombant de tout son long sur un plateau télé, en direct. L’ancien pivot d’Orlando, bon joueur, a lancé un concours de détournement sur son compte Twitter, avec à la clé 500 dollars à gagner.

LE FLOPDean Potter, un des maîtres du base jump, est décédé à 43 ans lors d’un saut en wingsuit (qui permet de planer longtemps dans les airs) dans le parc national Yosémite aux USA.

20 au 26 mai 2015

Alors, c’est quoi cette Street wars ?

Le principe est simple : c’est une chasse à l’homme géante, à l’échelle de Tours. N’importe qui peut y parti- ciper. Vous jouez un tueur à gages pendant un mois. Une fois que vous êtes inscrit, vous me fournissez une photo et vos rensei-gnements personnels. Le 24 mai à minuit, vous recevez votre contrat avec la personne « à abattre ». Vous avez ensuite une semaine pour le traquer et l’éliminer avec un pistolet à eau ! Mais ce n’est pas fini, vous êtes également la cible de quelqu’un d’autre. Si vous êtes touchés, vous ne pouvez plus jouer.

Donc, si on affronte un cow-boy du pistolet à eau, le jeu peut s’arrêter très vite…Carrément ! Si en plus vous tombez sur un pote qui joue contre vous, il faut se méfier. L’idée, c’est de traquer sa cible, de voir où

elle habite. Il existe des zones neutres où rien ne peut vous arriver : au travail, à l’intérieur d’un bar, dans une bibliothèque… Mais pas ton domicile, c’est même là où tu peux être le plus vulnérable. À part le dimanche, jour de repos, on joue 24 h sur 24.

Vous avez un conseil pour les futurs joueurs ?Tout le monde adopte sa straté-gie. Il y a ceux qui peuvent suivre leur cible pendant des heures avant de repérer le bon moment

ou ceux qui se ramènent ntavec un énorme pisto-let à eau en pleine rue.

Comment vous avez eu l’idée d’organiser la

Street wars ? C’est un concept qui a bien

cartonné à Paris et à Lyon. Il nous vient des États-Unis, c’est un avocat américain fan de films de gangster qui l’a inventé.

Pourquoi Tours ? J’ai trouvé qu’elle se prête bien au jeu, le centre est assez grand pour s’amuser, mais ce n’est pas compli-qué de traverser la ville pour traquer sa cible. J’ai un magasin de déguisements à Tours, et je me suis dit que c’était aussi un bon moyen de le faire connaître. Le jeu est gratuit, je ne fais pas ça pour l’ar-gent. Je dynamise Tours. On peut dire que c’est de la com’ ludique.

Propos recueillispar Benoît Renaudin

16 sortir> cultureEN BREFINSCRIPTION

N’importe qui d’entre vous qui s’en fiche d’être trempé à3 heures du mat’ en revenant d’un dîner entre amis où d’un pot en ville peut jouer. Il suffit d’envoyer un mail à jetfete@orange.fr en mettant dans l’objet pré-inscip-tion à la Street wars Tours. Plus d’infos sur la page facebook dédiée en tapant « Street wars tours. »

LES ARMESPour être éliminé, il suffit d’être touché par de l’eau. Donc bombe à eau, petite fiole remplie d’eau, jet d’eau, verre d’eau… Tout est bon. Soyez malin et sortez avec votre parapluie.

EN ÉQUIPEIl est possible de jouer à plusieurs. C’est plus facile pour encercler la victime, sauf que si un seul de vos coéquipiers est touché, tout le monde a perdu.

ET UN FILM

Dites-nous Sébastien le Coz, quel film faut-il regarder avant de par-ticiper à Street wars ? « Je pense à Reservoir dogs et Usual suspect, parce que c’est un jeu qui rend très paranoïaque ! »

ÉVÉNEMENT

STREET WARS

Vous êtes un tueur à gages,vous êtes une cible.Vous avez un mois

pour survivre...

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Jusqu’au 23 maiFESTIVALAux livres citadinsLe festival souffle ses six bougies. Comme chaque année, une tonne de partenaires (centre Gentiana, médiathèque François-Mitterrand, Ville de Tours, compagnies de théâtre, etc.) et une grosse pro-grammation alliant spectacles, lec-tures jouées et mimées, chansons, animations… Le tout, à Tours Nord.Programme complet sur leo-tours.org. Entrée libre.

20 maiSORTIEEt si on jouait ?Oh cool, voilà de nouveau un atelier jeux. C’est simple, vous filez à la bi- bliothèque des rives du Cher et grâce à la Maison des jeux de Touraine, vous… jouez. Eh oui, aussi simple que ça. En plus, c’est gratuit.Dès 15 h 30, à partir de 4 ans.Contact : 02 47 05 03 92.

21 maiSPECTACLECabaret et humourTours’N’Show, c’est une soirée organisée par le TVB et Martial Pro-

ductions. Un mélange de cabaret et d’humour, pour la bonne cause d’ailleurs, puisque les profits sont reversés à l’association Magie à l’hôpital (qu’on aime beaucoup au passage). Au programme, Eddy Lip-son (animateur, présentateur, chan-teur), Jérémy et Charly (acrobatie), André Stykan (équilibre de génie), les Frères Taquins (leur nom suffit et ils sont très drôles) et Olivier Lejeune (humoriste et chansonnier).À 20 h 30, au Vinci. Tarifs : 15 € (scolaires, étudiants…) ou 29 €.

21 maiTHÉÂTRELe Choix des âmes

PARTENAIRE

Eh ouais, on est comme ça à tmv : on vous envoie au 7e ciel. On vous fait gagner des baptêmes de l’air et l’accès au meeting aérien du Centenaire, le 7 juin à Tours. Autant vous dire que comme cadeau qui envoie du steak, on ne sait pas quoi proposer de mieux. Il y aura trois chan-ceux / chanceuses pour ce concours, alors foncez surtmvmag.fr/tours, rubrique jeux concours.Bonne chance !

GAGNEZ DES BAPTÊMES DE L’AIR !

AGENDA TEMPS

MACHINE

Le 29 mai tombe un ven-dredi. Et que faire un ven-dredi soir ? Un petit concert ! Ela Orleans, La Mverte et Svper (non, notre touche « u » n’est pas cassée, ça s’écrit comme ça) ramènent leur show electro pop pour enflammer le dancefloor et vous faire suer avant le Viti-loire. On vous offre la possi-bilité d’aller les voir.Vous pouvez gagner2 places en filant sur tmvmag.fr/tours

17agenda

20 au 26 mai 2015

C’est le nom de la nouvelle pièce de la Tite Compagnie qui est à la fois lauréat du prix du théâtre 2015 et qui se jouera au Nouvel Atrium en avant-première du fes-tival l’Éphémère. Le pitch : Franz, musicien allemand et Raoul, poilu revanchard, sont enfermés dans un trou. Ils doivent se surpasser pour survivre.À 20 h 30. Tarifs : de 8 à 12 €.

23 maiCONCERTMarathon musical

S’il y a bien un événement à ne pas louper cette semaine, c’est celui-là. Tous en scènes organise son con-cert des ateliers musique. En gros, huit heures et trente groupes ama-teurs (mais sûrement futurs pros) qui joueront, en vrac, du Pink Floyd, Iron Maiden, Skunk Anansie, Ting Tings, Dream Theater (pour vous dire qu’ils ont du niveau !)… En plus, il y aura des ateliers avec Richard Chuat, du groupe de death metal Kronos. Et le monsieur sait jouer de son instrument. Donc franchement, on ne sait pas ce qu’il vous faut de plus pour y aller. Go !Dès 15 h, à l’Escale de Saint-Cyr-sur-Loire. Entrée libre.

24 maiCONCERTSRock’n’roulettes

Vous faites quoi ce dimanche aprem ? Les trois associations Mac-rocosme, Dirty Guys rock et celle du Mfest se sont associées pour un mini festival sur l’île Balzac. Au programme, du skate (ça se passe pas loin du skate park) et quatre groupes : Cigarette (western folk d’enfer), Mopa (space rock bien barré), Crackhouse (du bon gros

stoner) et Center Coast (hip-hop trop mortel). Alors, c’est cool non ?À partir de 12 h et jusqu’à 20 h. Restauration possible et buvette. Plus d’infos sur facebook.com/asso.macrocosme

26 maiCONCERTPan’n’Co steelbandSouvenez-vous : on avait chroniqué récemment leur nouvel album survi-taminé et bourré de bonne humeur. Eh bien le Pan’n’co Steelband sera en concert à Saint-Avertin, ainsi que Pan’n’collège. Comme c’est à l’occasion de la fête du collège Jules-Romains, les réservations sont conseillées. Et autant dire que ça va danser !À 20 h, au Nouvel Atrium de Saint-Avertin. Tarif : 5 €.

CONCERTChants pour tousDe quoi voyager en chansons… Annie Paris et Jean-Marc Gouraud s’associent pour présenter un dialogue musical poétique, en pio-chant dans les chants sépharades, arabo-andalous, des poèmes soufi ou encore des cantiques. Ils disent chanter « la rencontre de l’amour, de la beauté, mais aussi ses épines que sont la souffrance, l’absence et l’exil ». Poétique, qu’on vous disait…Dès 20 h 30, à la salle Ockeghem. Tarifs : de 10 à 12 €.Contact : 06 79 41 93 45ou lavoixenjeu.weebly.com

18 agenda

TV TOURSTout sur un plateauBon, alors chaque semaine, on vous donne deux trois invités super chouette qui passent à TV Tours, dans l’émission TSUP. Cette fois-ci, on vous conseille de jeter un œil à l’émission Tours sur un plateau, car mardi, c’était au tour de Jacques Bouhier, président du Tours volley-ball, pour le spectacle Tours’N’Show au Vinci (on en parle d’ailleurs dans notre agenda). Et en bonus, l’académicienne Florence Delay pour son roman La Vie comme au théâtre.L’émission est diffusée du lundi au vendredi, à 18 h, et si vous l’avez loupée, vous pouvez la revoir en replay sur tvtours.fr

20 au 26 mai 2015

Les premières mi- nutes du film sont à la limite de l’in-soutenable. Succes-

sion rapide de scènes qui montrent la détresse de Claire, récemment divorcée, qui essaye de conjurer ce que son mari lui a fait subir. Gnan-gnan à souhait. Crise d’un couple usé, le schéma reste classique. Son fils Kevin, au milieu, essaye tant bien que mal d’être heureux mais se fait martyriser à l’école. Images classiques du drame familial, Un Voisin trop parfait débute sur une ambiance mièvre digne des productions hollywoodiennes de bas-étage. Et puis un grain de sable vient faire crisser cet engrenage bien huilé. Noah débarque dans la maison d’à-côté. Vingt ans, les abdos qui transpercent le t-shirt, sourire Colgate®, il vient de déménager chez son grand-on-cle qui attend une greffe d’organe. Parfait sous tout les rapports, il lit Homère et sait changer un carbura-teur. Il drague ouvertement Claire. Belle femme brisée par les aven-tures sexuelles de son mari, Claire craque un soir et couche avec Noah. Le film continue à déraper, scène après scène. Claire se fait

prendre dans un engrenage mis en place par Noah. Le film s’enfonce à mesure que la noirceur du beau gosse transparaît. Jusqu’à cette scène finale impossible à révéler mais qui clôt Un Voisin trop parfait de manière surprenante. Derrière la caméra, il y a Rob Cohen. Son nom est plutôt syno-nyme de gros films bourrins à base de cascades (xXx), de grosses voitures (Fast and furious) ou de momies vengeresses (La Momie : la tombe de l’empereur dragon). Des thrillers, il n’en a jamais vrai-ment réalisés. Et pour le faire, il commence avec un mini-budget par rapport aux standards amé- ricains (quatre millions d’euros). Un Voisin trop parfait fait partie de ces films que personne n’at-

tend et qui se révèle fina-lement plaisant à regarder. Le scénario est assez bien ficelé, les images sont en accord avec le genre. Pas de folie (à part cette scène

finale) mais des acteurs qui font ce qu’ils peuvent pour

tenir la baraque. Ryan Guzman, un habitué de la franchise Sexy

dance, est utilisé à contre-emploi. Il arrive à donner de la profondeur à son rôle de psychopathe et apporte une étrangeté dans ses répliques trop parfaites, sans jamais en faire trop. Quant à Jennifer Lopez, elle tente de dépasser sa belle plastique de maman quadragénaire sexy et propose une tentative de femme (pas toujours réussie malheureuse-ment) forte et moderne. Au-delà des clichés, des scènes de déjà-vu et de certaines faiblesses scénar-istiques, Un Voisin trop parfait reste un film décent. De ceux que vous oublierez probablement mais qui ne vous fera pas non plus regretter d’avoir payé une place.

B.R.

Thriller américain de Rob Cohen. Durée : 1 h 31. Avec Jennifer Lopez, Ryan Guzman, Ian Nelson, John Corbett, Kristin Chenoweth...

ciné

HHHH CULTEissime HHH TOPissime HH PASMALissime H BOFissime NULissime

ON A VU

UN VOISINTROP PARFAITThriller à petit budget avec une Jennifer Lopez à la hauteur du

rôle… Pas le film du siècle, mais surprenant.

SEXE INTENTIONSUn Voisin trop parfait fait penser à ces films qui faisaient le succès d’Hollywood dans les années 1990 (ils sont devenus quoi d’ail-leurs les Ryan Philippe et autres Sarah Michel Gellar ?). Un peu de thriller, des beaux acteurs (qui sont en fait pas si sympas que ça) et une fin choc avec de la cruauté et de la violence. Ce n’est pas complètement étonnant qu’on se souvienne de ces films d’ado un peu datés : Rob Cohen en a réa-lisé un à la fin de ce mouvement très commercial : The Skulls, une histoire de société secrète dans un campus américain.

ON A PENSÉ À…

20

HH

SUR TMVMAG.FRGAGNEZ

DES PLACESPOUR LA SÉANCE

ET LE FILM DE VOTRE CHOIX AU MÉGA CGR

DES 2 LIONS.

20 au 26 mai 2015

21ciné

À LA POURSUITE DE DEMAIN

George Clooney is back dans un film produit par Disney. Tiens. Bizarre. Dans une ambiance magico- science- fiction, le brave professeur et la jeune Casey s’embarquent dans une quête pour trouver une cité a priori formidable. What else ?

TROIS SOUVENIRS DE JEUNESSE

Un film sur l’enfance, l’adolescence, bref, comme son nom l’indique sur trois souvenirs d’enfance. Avec Mathieu Amalric, pour ceux qui aiment ce genre de drame à la limite du fantastique, pourquoi pas.

LA LOI DU MARCHÉ

On l’aime bien Vincent Lindon, il a un truc cet acteur. Thierry accepte un poste de sécurité dans un super-marché, il était au chômage depuis deux ans. Les choses ne vont pas se dérouler comme prévu, un film sur le travail, la fierté…

JET LAG

Encore un énième film dans la lignée de Very bad trip. Cette fois, c’est l’histoire de trois gars d’une entre-prise américaine qui vont en Europe signer un contrat et bien sûr, ça devient du grand n’importe quoi.

MAD MAX : FURY ROAD HHHH

George Miller qui revisite son film culte après tant d’années ? On avait peur. Mais ouf, l’une des bobines les plus attendues de 2015 est bel et bien un trip jouissif et halluciné, un bulldozer de 120 mi- nutes monstrueuses. Dans une débauche d’explosions, de cas-cades et d’inventivité, ce Fury Road démen-tiel est d’une beauté à couper le souffle. Jubilatoire, brutal et virtuose, cette pépite est aussi une ode aux femmes (Charlize Theron est impéri-ale). Miller vient de pulvériser Hollywood. A.G.

GIRLS ONLY HMegan, trentenaire, a horreur des respon- sabilités. À tel point qu’elle s’enfuit lors d’une demande en mariage. Elle se retrouve chez une ado de 16 ans et son père… Emmené par un excel-lent duo (Keira Knight-ley et Chloë Grace Moretz), Girls only est loin de n’être qu’un film sentimentalo-gnan- gnan pour « filles seulement ». Plutôt axée sur le change-ment de vie, cette comédie gentillette mais pauvre souffre d’une écriture faiblarde et de personnages sous-exploités (Sam Rockwell). Agréable, mais trop sage. A.G.

PYRAMIDE HEn Égypte, des archéologues et une équipe TV se perdent dans une pyramide. Ils déclenchent une malédiction et se retrouvent poursuivis par « quelque chose ». Vendu grâce au nom de Levasseur, excel-lent réalisateur au demeurant, Pyramide n’a pourtant ni classe, ni intérêt. Calqué sur Catacombes pour son côté claustro, il se démarque en convo-quant la mythologie égyptienne. Mais tré-buche tout seul avec des dialogues conster-nants, de bonnes idées tuées dans l’œuf et un ensemble tout simple-ment laid. A.G.

LES NOUVEAUTÉS

LES FILMS DÉJÀ EN SALLE - NOTRE AVIS

@ Retrouvez les horaires ciné sur tmvmag.fr

20 au 26 mai 2015

22 sortir> kids

Il ne se passe pas une journée sans qu’Aurélia, l’une des co-fondatrices du Bar Bidule, ne scrute le ciel. Il faut dire que l’ouverture du Bar Bidule « hors les murs » est soumise aux aléas

de la météo. « Cette année, nous sommes totalement équipés », prévient la jeune femme. Le concept, lui, reste identique : proposer une halte, notamment aux familles qui fréquentent le parc Sainte-Radegonde. Un endroit idéal pour buller, bavarder, à l’ombre des grandes tentes colorées ou bien se restaurer avec une tartine ou un jus de fruits. « Nous sommes avant tout un lieu de proposition sans arrière-pensée consumériste », souligne Aurélia. « C’est d’ailleurs ce que les gens aiment ici, contrairement à la Gloriette, où nous organ-isons davantage d’événements festifs. » Malgré les nuages gris ce samedi, Sophie et ses enfants viennent faire une pause, les petits se jettent sur le Kapla. La maman, elle, sirote un petit café en attendant. « Le

Bar Bidule, c’est un café pour les enfants, mais pas que… Nous rappelons que nous ne sommes pas une garderie », indique la maîtresse des lieux. « On fait ensemble, avec les parents. Nous prévoyons également comme l’an passé des tentes de création d’expression, animées par une équipe de bénévoles actifs qui encadre des activités diverses et variées comme des lectures de contes, de peinture mais également des concerts ou spectacles. » Ici, les artistes expérimentent leurs créations avec plaisir. C’est ainsi que naissent des moments magiques totalement improvisés, comme ce « bœuf » hier entre une accordéoniste, un guitariste et une chanteuse !

Anne-Cécile CadioLe Bar Bidule hors les murs : les samedi et diman-che en mai-juin et septembre-octobre de 15 h à 20 h. Au parc de la Gloriette en juillet et août, les samedis (16 h/22 h) et dimanches (12 h/18 h). Infos sur assobidulbuk.over-blog.com

ÇA LES FAIT BOUGERINVITATION DÉLICIEUSE

La Ruche qui dit oui continue d’es-saimer avec une nouvelle ruche à Tours Centre inaugurée ce mercredi 20 mai. Les enfants sont les bienve-nus avec la possibilité de goûter aux bons produits locaux et de poser des questions aux producteurs présents. De 18 h à 19 h 30 au restaurant le Corneille, 49 rue Colbert à Tours. Plus d’infos sur le fonctionnement des ruches : laruchequiditoui.fr

LE LIVRE DANSTOUS SES ÉTATSPour la sixième année consécutive, le centre socioculturel Léo-La-grange, la ville de Tours et plu-sieurs associations proposent Aux livres citadins jusqu’au 23 mai. Une semaine dédiée à la lecture de livres en tout genre, des contes animés et des spectacles pour petits et grands dans différents lieux publics. L’idée est de faire découvrir le plaisir de la lecture aux habitants de Tours Nord. Programme sur leo-tours.org mais également au 90 avenue Maginot à Tours Nord. Tel : 02 47 49 01 20.

SPECTACLE JEUNE PUBLIC

Du 20 au 22 mai, l’Espace Malraux à Joué-lès-Tours accueille le Théâtre de la Vallée pour la représenta-tion du spectacle Petit-jaune et petit bleu, sur la tolérance et le respect, vibrant au son des lames de marimba, des tambours et tam-bourins, d’une cithare, d’un carillon et… des pots de fleurs ! Dès l’âge de 3 ans. Durée : 35 minutes.Mercredi à 15 h, jeudi et vendredi à 10 h et 14 h 45 à l’Espace Malraux. espacemalraux-jouelestours.fr

BAR BIDULE EN PLEIN AIR

ÇA LES FAIT RÊVER !PHOTO INOUBLIABLEUn shooting photo pour la fête des mamans ? Deux dates de séances photos proposées par Cha-Photo- graphie : le mercredi 20 mai ou le dimanche 31 mai.Sur rendez-vous uniquement au 07 60 28 30 30 ou charlotte@cha-photographie.fr

LE ROMAN JEUNELa jeune collégienne Lilou Scheele vient de sortir le premier tome de sa nouvelle trilo-gie : l’Archipel Sacré. En vente dans toutes les bonnes librai-ries de Tours.

Lilou sera présente au Chapiteau du livre de Saint-Cyr-sur-Loire les 30 et 31 mai.

POUR ALLER AU DODOCette jolie histoire Lolotte et Polo-chon aux éditions L’école des loisirs, pour les plus jeunes,

écrite par Clotilde Delacroix, auteur jeunesse.Elle sera en dédicace le samedi 23 mai, de 15 h 17 h, à la Librairie Libr’Enfant à Tours.

Le Bar Bidule a récemment ouvert son chalet au parc

Sainte-Radegonde à Tours. Une nouvelle

saison qui prometde bellessurprises.

20 au 26 mai 2015

23déco>l’objet

L’OBJET Finis les câbles qui

attrapent la poussière ou que l’on traîne de pièce en pièce : Ikea

crée la première gamme de meubles et accessoires avec chargeur sans fil

intégré. Sur un pied de lampe ou une com-mode, il suffit de poser son téléphone sur la croix pour lancer automatiquement le charge-

ment. « J’ai voulu que ces produits se fon- dent dans le décor à la maison ou au

bureau et qu’ils puissent être uti-lisés en toutes circonstances »

explique le designer David Wahl.LA

MARQUEL’acronyme

Ikea regroupe les initiales du nom du

fondateur de la marque (Ingvar Kamprad), du nom

de la ferme de ses parents (Elm-taryd) et du nom de son village

(Agunnaryd). Depuis 1956, son con-cept repose sur le meuble en kit emballé dans un paquet plat, moins cher à pro-

duire et à transporter et plus facile à emporter pour le client. Cette

implication de ce dernier et la chasse aux coûts à tous

les niveaux de l’entre-prise ont façonné un

nouveau modèle économique.

CON-NEC-TÉ

Ligne de mobilier à chargeur intégré, à partir de 59,90 €, chez Ikea.

LA TECHNIQUEIkea a également

conçu un chargeur sans fil à intégrer soi-même à ses

meubles. Les produits sont com-patibles avec les smartphones dotés

de la technologie QI. Pour les autres modèles, Ikea propose des coques adapt-ables pour les Iphones et les Samsung Gal-

axy S4 et S5. Et pour éviter des nœuds de fils électriques partout, des socles

mobiles permettent de recharger plusieurs smartphones en

même temps : à poser sur un coin de fenêtre ou un plan de travail.par Stelda

20 au 26 mai 2015

24 sortir> resto

À force de tester des restaurants pour vos jolis yeux (instant flat-terie), l’équipe de tmv

commencerait presque par perdre la mémoire. « Et celui-là, on l’a testé ? » Voilà notre principale question avant de choisir un éta- blissement. Un jeudi, en longeant la place du Monstre, le doute nous a pris. Le QG ? Euh ? C’est nouveau ? On l’a déjà fait ? Kékidi ? Très vite, son chef nous a rassurés : point d’Alzheimer pour nous, le QG fait effectivement partie des petits nouveaux. Âge du bébé ? Même pas deux semaines. Poids ? Du lourd, à en juger l’agréable moment qu’on a passé.Construit en longueur, l ’éta- blissement possède ce côté tout nouveau, tout chaud. Au fond, la cuisine baigne dans une lumière rouge. Dans la salle, les tables sont dressées avec simplicité, donnant un aspect maison très sympathique. Les murs sont blancs et recouverts de tableaux. « En ce moment, ce sont des pein-tures de Loizeau, un artiste connu au gré des rencontres. Mais dans quelques mois, on mettra les œuvres de quelqu’un d’autre. On changera constamment », indique Thierry.

Lui, c’est l’hôte du QG. Son look détonne grâce à ses grosses lunettes rondes oranges qui enca- drent ses yeux rieurs. D’une réelle gentillesse, très accueillant et affa-ble – tout comme le service assuré par Mary-Lou –, il semble ravi de raconter son « restaurant arti-sanal ». C’est ainsi qu’il l’étiquette. Thierry veut mettre le paquet sur les produits, « sur le direct », comme il dit : des produits frais, du marché, de producteurs qu’il a

rencontrés au fil du temps (tiens, comme les artistes qui exposent dans son restaurant !). Ce jour-là, par exemple, on a pu apprendre que le veau venait d’un élevage à Amboise. Ici, pas de chichis : la carte est toute petite, mais change toutes les semaines. Et croyez-nous, c’est un gage de qualité. Le QG pourrait bien devenir votre quartier général à vous aussi.

Aurélien Germain

LE QG

LE RESTO ARTISANAL

À savoir que le QG possède aussi une terrasse située sur la place du Monstre. (Photos tmv)

EN BREFDANS L’ASSIETTE

La côte de veau 600 g faisait un peu trop pour un midi ! On s’est donc rabattu sur le suprême de poularde de Touraine et com-potée de chou rouge. Unique-ment cuite dans son jus, la viande était un régal. Tout comme les champignons. D’ailleurs, on en aurait souhaité encore plus tellement ceux-ci étaient déli-cieux (oui, on est gourmands, et alors ?!). Le vin proposé était en parfait accord ; la carte est presque uniquement constituée de vins bio.

L’ADDITIONNotre plat, ainsi que deux verres de vin (un Saumur AOC de chez Guillaume Reynouard) reviennent à 26 €. En détail, comptez 7 € pour une entrée, 16 € pour le plat et 7 € pour un dessert.

EN PRATIQUELe QG se trouve au 19 place du Grand-Marché. Ouvert du lundi au vendredi (le soir pour les jeudi et vendredi). Plus d’infos au02 47 61 49 29, bossfromqg@gmail.com ou tapez QG Tours sur Facebook. Réservations con-seillées.

20 au 26 mai 2015

25entre nousJ.FLAMENT • CROISES • 004

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HorizontalementI. Vit de l'air du temps. II. Écoute d'une oreilleprofessionnelle. III. Femelle du sanglier. Grouped’immeubles. IV. Poisson. Charge utile de vési-cule. V. Cellule nerveuse. Travailleur Social. VI.Femme de lettres. Creux naturel. VII. Crie sousles bois. Nuisit à la beauté. VIII. Institution pho-céenne. Palmipède. IX. Île grecque. D'un auxiliai-re. X. Propre à donner du plaisir.

Verticalement1. On peut le prendre par les deux bouts. 2. Jetde fers. Prince. 3. Insupportable. Élu manchot. 4.Sur la Drôme. Dieu solaire. Récipient de terre. 5.A sa clef. Ouverture de fond. 6. Coléoptères. 7.Bâche. Petit pain. 8. Greffe. Psychanalyste fran-çais. 9. Meneuse de revue. Tendant. 10. Femmed'un courage exemplaire.

SOLUTIONSHORIZONTALEMENT :I. PRODUCTEUR. II. AUDITIONNE. III. LAIE. CITÉS. IV. IDE. BILE. V. NEURONE. TS. VI. SAND. LIT. VII.RÉE. DÉPARA. VIII. OM. PÉLICAN. IX. MILO. ÉTANT. X. ÉROTISANTE.VERTICALEMENT :1. PALINDROME. 2. RUADE. ÉMIR. 3. ODIEUSE. LO. 4. DIE. RA. POT. 5. UT. BONDE. 6. CICINDÈLES. 7.TOILE. PITA. 8. ENTE. LACAN. 9. UNE. TIRANT. 10. RÉSISTANTE.

de maniè-re à ce que pour chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de neuf cases, tous les chiffres de 1 à 9 ne soient utilisés,

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GRILLE NUMEROPRO-NIVEAU :SUDOKUUne grille est composée de 81 cases, soit 9 carrés de 9 blocs. Complétez cette grille,

de maniè-re à ce que pour chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de neuf cases, tous les chiffres de 1 à 9 ne soient utilisés,

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GRILLE NUMEROPRO-NIVEAU :SUDOKUUne grille est composée de 81 cases, soit 9 carrés de 9 blocs. Complétez cette grille,

Solutions des jeux sur tmvmag.fr

20 au 26 mai 2015

26 entre nous

LE CDBORN UNDER SATURN - DJANGO DJANGO

Le groupe britannique qui nous en avait mis plein la vue avec leur album éponyme, en 2012, revient avec Born Under Saturn. Toujours aussi dansant, mélancolique, la musique reste dans la même veine : des chansons rock teintées d’électro et des mélodies qui vous resteront pendant des jours en tête. Pas de révolution, mais un album qui fait du bien, simple, effi-cace. Django Django s’im-pose déjà comme un des grands du rock anglais.

B.R.

LE DVDLOIN DES HOMMES

Prémisses de la guerre d’Algérie : un instituteur d’origine espagnole doit emmener devant la justice française un jeune Algérien. Loin des hommes, adapté de l’Hôte de Camus, n’a de valeur que pour le duo qu’il met en avant. D’un côté, Viggo Mortensen tout en tension bourrue qui se débat dans un pays natal qui ne veut plus de lui. En face, Reda Kateb, paysan introverti qui cherche la rédemption pour sa famille. Deux hommes perdus en quête de paix intérieure.

B.R.

LA BDUN PETIT LIVREOUBLIÉ SUR UN BANC

Magistralement mis en images par MIG, scénarisé aux petits oignons par Jim, la quête de Camélia, l’héroïne du livre, est un pur bonheur. En effet, à travers cette notion de livre voya-geur, c’est à un véritable hymne à la littérature qu’il nous est donné de voir à travers ces personnages, ces quiproquos burlesques ou pleins de tendresse. Une belle fable contemporaine où histoire d’amour et enquête policière se mêlent avec bonheur.

Hervé Bourit

LE JEU VIDÉOADVANCED WAR-FARE – ASCENDANCE

Six mois après la sortie du FPS futuriste Call of Duty : Advanced Warfare, Activision propose Ascen-dance, un DLC survita-miné comprenant, quatre nouvelles cartes orientées multijoueur. Cette fois, vous avez le choix entre l’univers urbain de Sydney, les pay-sages du Dakota à la sauce extraterrestre, un délire d’architecte et un complexe industriel déshumanisé. > Activision, + 18 ans, PC, PS3, PS3, Xbox 360, Xbox One, 15 €. Compris dans le Season Pass.

L. Soon

Tu l’entends, ce gros son, qui vibre dans tes oreilles ?

//Mammoth Bones, de Wooly Mammoth//Guilty Conscience, d’Eminem//La dame En Bleu, Mondkopf.// Psycho a Go-Go de The Sonics

LAPLAYLIST

DE LA RÉDAC’

20 au 26 mai 2015

20 au 26 mai 2015

28 entre nous

BÉLIERAmour : vous avez le droit à tout, même si ce n’est pas votre anniversaire. Merci qui ?Gloire : money, money ? Beauté : le sac-banane revient à la mode. Avec votre salopette, vous allez faire un malheur.

TAUREAU (INSPIRÉ DE FAITS RÉELS)Amour : arrête de serrer la main comme ça, tu nous les brises, ok ?Gloire : la muscu, c’est ring’.Beauté : et le parfum qui pue que tu as acheté 10 balles au supermarché, ce n’est pas possible. Oui, tu es célibataire, et alors ?

GÉMEAUX (NON, L’ASTROLOGUE N’EST PAS GÉMEAUX)Amour : whoa, rien à dire, vous êtes parfait(e). Gloire : boum ! On dirait un businessman dans un film des années 1980. « Success-full baby. »Beauté : chic et choc, comme un beau cookie qui sort du four.

CANCERAmour : fêtez la saint-Émile, ça porte bonheur. Gloire : vous gobez vrai-ment n’importe quoi.Beauté : et si on vous dit de sauter d’un avion avec un parachute troué ?

LIONAmour : mamie dit toujours : « Malheureux au jeu, heureux en amour ». Eh bien, c’est faux. Gloire : jouez au Bingo. Beauté : la, la, la, la… LALLALLL-LAAAAAALLLAAAAAL-LAAAAAAAAAAAAA.

VIERGE (SPÉCIAL BLAGUE DE TONTON MARCEL)Amour : Deux poules dis-cutent : - Comment vas-tu

ma cocotte ? - Pas très bien. Je crois que je couve quelque chose ! Gloire : Une mère dit à son fils : - N’oublie pas que nous sommes sur Terre pour tra-vailler.- Bon, alors moi, plus tard, je serai marin.Beauté : C’est un gars bourré qui sort d’un bar et voit une bonne sœur, il lui rentre dedans, coup de tête, coup de genou, balayette et coup de latte dans la bouche. Le soulard reprend son souffle et dit : - Je te croyais plus fort que ça Batman !

BALANCEAmour : mettez-vous à l’aérobic, ça sonne bien. Gloire : dites « fail ».Beauté : vous saviez, vous, que Friends, c’était pour de faux ?

SCORPIONAmour : des bouffées de stomathophobie ? Gloire : ça se soigne vous savez. Beauté : il y a pire dans la vie, mais c’est gênant.

SAGITTAIREAmour : petits vieux et langues de chat. Gloire : riz-au-lait et capoeira. Beauté : Germinal et crème chantilly.

CAPRICORNE (KOH- LANTA, C’EST VOUS)Amour : « Ce n’est pas parce qu’on a de gros mus-cles et qu’on est baraqué,

qu’on a spécialement un meilleur mental. »Gloire : « Ils ont deux dino-saures et nous, on n’y arrive pas ? Où on va ?! On a le Real Madrid et on perd con-tre Dijon. On a perdu contre Jurassic Park. »Beauté : « Je suis quelqu’un d’entier. »

VERSEAUAmour : sexy loulou(te).Gloire : travaillez à la NSA, vous avez le profil. Beauté : la coupe au bol et les lunettes sans mon-ture vous vont si bien. Ne changez rien.

POISSONAmour : en fait, 2+2=5. Désolé, votre monde s’écroule. Gloire : avouez-le, Water-world est le plus grand film de tous les temps. Beauté : Ryan Gosling est en fait un extra-terrestre envoyé sur Terre pour vous rendre bête et, ensuite, ils vont venir vous manger le cerveau après l’avoir fait frire sur la queue d’une comète interstellaire !!!!!!!!!!! MOUAAAAAHHHHHAHA-HAHAHA !

HORO SCOPEDU 20 AU 26 MAI 2015Votre dose de généralités astro-

sceptiques

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On le chante sur tous les tons : c’est le moment d’acheter son logement. Pourquoi donc ? Simplement, parce que deux conditions rarementréunies le sont actuellement. La première : les prix del’immobilier sont revenus à des niveaux acceptables après plusieurs années de baisseou d’érosion. La deuxième : descendus très bas, les tauxd’intérêt ne devraient plus baisser qu’à la marge.Donc, on arrête de se tremper les pieds dans l’eauet on se lance !

PROPRIO EN 10 QUESTIONS

1. EST-CE QUE JE VEUX ÇA ?

Une maison d’une centaine de mètres carrés, avec un garage et un petit jardin, dans le quartier Blanqui, par exemple, ça coûte aux alentours de 290 000 €. Un peu moins du côté de Beaujardin ou des Rives du Cher, un peu plus (voire nette-ment plus) vers les Prébendes, les Halles ou Cathédrale. Pour les familles urbaines qui veulent le rester.

2. OU BIEN ÇA ?

Pour un appartement, il faut compter en moyenne, à Tours, 2 300 €/m2 pour de l’ancien et 3 300 €/m2 pour du neuf en proche périphérie (plus près de 5 000 dans l’hyper-centre). Les quartiers les plus chers de la ville ne sont, d’ailleurs, par toujours ceux où l’on trouve le plus d’apparts’. Attention, le parc de l’ancien est de qualité variable…

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5. UN NOTAIRE ?

C’est bien aussi. Les services commerciaux des offices notariaux fonctionnent un peu comme des agences, d’ailleurs. Vous ne bénéficiez pas des effets de réseaux (plus d’offres, mandats exclusifs…) des agences, mais vous êtes déjà chez le notaire avant même d’avoir acheté, c’est sécurisant…

3. SINON, Y’A ÇA...

Le pavillon ou la petite maison en périphérie, c’est parfait s’il vous faut un peu d’espace, à l’intérieur comme à l’extérieur. En construction, le problème, ça va être de trouver le terrain. Sinon, des communes comme Saint-Avertin, La Riche, St-Cyr ou Joué-lès-Tours, offrent de belles possiblités, mais sur des créneaux de prix différents. Comptez entre 180 000 € à Cham-bray et près de 300 000 € à Saint-Av…

4. UNE AGENCE ?

Une agence, franchement, c’est bien. C’est bien parce que ça filtre le marché. Le but d’une agence, c’est de vendre des biens, alors, elle a tout intérêt à les proposer au prix réel du marché. Et puis, pour les formalités (obtention du prêt, compromis de vente, certificat en tout genre…), elle gère.

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6. UN MANDATAIRE ?

Là, franchement, la prudence s’impose… Le portefeuille du mandataire est forcément nettement plus réduit que celui d’une agence ou d’un notaire. Attention à ne pas vous laisser orienter vers un bien par défaut. Attention aussi au suivi de votre dossier : un homme seul est nécessairement moins disponible qu’une entité struc-turée.

7. DE PARTICULIER À PARTICULIER ?

Évidemment, c’est tentant… On se dit que de particulier à particulier, on économise les frais d’agence. Ça fait baisser les prix, on se dit. Oui, sauf qu’à moins d’être un expert du marché de l’immo, vous en savez quoi, vous, du prix d’un bien sur le marché ? Juste pour info, de particu-lier à particulier, une transaction sur trois ne va pas au bout. Désillusion, retards, bonne affaire qui tombe à l’eau : c’est le risque. À vous de voir si le jeu en vaut la chandelle. 8. ÇA SERT À QUOI,

UN COURTIER ?

Le courtier, c’est le gars qui connaît toutes les banques et toutes les subtilités du finance-ment immobilier. Il peut vous permettre d’obtenir le meilleur prêt, de bien le négocier et, surtout, d’éviter la mauvaise surprise d’un refus. Quasi absent du marché il y a quelques années, c’est un personnage qui prend actuellement du galon.

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9. C’EST QUI, UN PRIMO-ACCÉDANT ?

Une enquête sur le marché immobilier, menée au mois de mars par l’institut CSA pour le réseau Guy Hoquet, s’est intéressée au profil des nouveaux acquéreurs. Les trentenaires en couple avec enfants y sont surreprésentés, la plupart s’installant en outre à la campagne.Question de pouvoir d’achat oblige, l’acquisition immo-bilière se fait surtout en couple pour 80 % des primo-accédants, dont 58 % ont déjà un enfant. C’est ce qu’il ressort de l’en-quête du CSA qui a interrogé quelque 2 000 personnes de 18 à 40 ans. Sur cet échantillon, 47 % des primo-accédants sont d’ailleurs âgés de 25 à 34 ans, période privilégiée pour fonder une famille. Pour abriter leur nouveau foyer, ces jeunes couples achètent plutôt une maison (à 63 %), quitte à s’éloigner des grosses villes pour s’installer dans une commune rurale (28 % font ce choix), forcément moins onéreuse. Le montant consacré à cet achat immobilier parle d’ailleurs de lui-même : de 166 000 € dans les grandes agglomérations et jusqu’à 223 000 € à Paris, contre seulement 146 000 € à la campagne (frais d’agence et de notaire inclus). Pour financer leur projet, 61 % des primo-accédants ont enfin bénéficié d’un dispositif d’aide.

10. MAIS ACHETER, C’EST PAS UN PEU RISQUÉ QUAND MÊME ?

On peut s’inquiéter quand on voit que le marché de l’immobilier est régulièrement secoué par des crises assez violentes. Mais gardez en tête que dans les périodes de crise, si vous vendez votre bien en dessous du prix que vous en vouliez, vous avez aussi toutes les chances d’acheter le nouveau dans les mêmes conditions. C’est l’achat spéculatif qui est réelle-ment risqué.