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Directeur de publication Philippe Buquet / Coordination Aude Girod et Pauline Sallet assistées de Jeanne Authier (stagiaire), avec laparticipation de l’équipe de l’Espace des Arts / Rédacteurs Denis Bretin (textes théâtre, musique, cirque), Agnès Izrine (textes danse),L’arc - scène nationale Le Creusot (texte exposition Denis Monfleur), Astrid Handa-Gagnard, FRAC Bourgogne (texte exposition ClaudeLévêque) / Conception graphique et visuel de couverture Éric de Berranger / Impression Est Imprim. Publié en mai 2015.
L’Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône – Établissement Public de Coopération CulturellePrésident, Sébastien Martin, Président du Grand Chalon, premier Vice-président du Conseil départementalde Saône-et-LoireVice-présidente, Florence Plissonnier, Vice-présidente du Grand Chalon, Maire de Saint-Rémy
L’Espace des Arts est subventionné par Le Grand Chalon Le Ministère de la Culture et de la Communication, Direction régionale des Affaires Culturelles de BourgogneLe Conseil régional de Bourgogne Le Conseil départemental de Saône-et-Loire
Mécènes
Partenaires médias Toute la saison sur Le Grand Chalon 360°Retrouvez toute la programmation de l’Espace des Arts et de nombreusessurprises sur www.legrandchalon360.fr Le Grand Chalon 360°, c’est aussi l’agenda de toutes les sorties culture,sport, loisirs, jeune public et cinéma dans le Grand Chalon ! Site accessibleégalement depuis votre smartphone.
Édito
La culture ne doit pas être un luxe.
Pourtant, pas de doute, à fréquenter certains établissements, certains spectacles,le raccourci est évident : ici ou là, cher est l’accès à la culture. Heureusement,le contraire est tout aussi vrai : les scènes nationales, notamment, avec desprogrammes de belle qualité, ont volontairement maintenu une politique detarifs attractifs et touchent énormément de public. Dans une agglomérationde 110 000 habitants, plus de 60 000 personnes fréquentent l’Espace des Artschaque année. Et pourquoi parler d’argent ? Parce que l’argent bouscule tout ;à en perdre, dans telle ou telle ville le sens des choses : pourtant, c’est le fermentd’une cité, son identité.
La culture, c’est du désir, la politique aussi, sûrement, et faire coïncider cesdésirs est toujours à l’ordre du jour, c’est même un impératif si on pense àl’intérêt de la cité, de ceux qui y vivent. Comme on dit, on bâtit une pensée,on bâtit un théâtre, on façonne une ville.
L’Espace des Arts va faire l’objet d’une rénovation conséquente, financée parle Grand Chalon et l’État, Ministère de la Culture et de la Communication,avec le soutien de la Région. Au-delà des obligations de mises aux normes,nécessitant deux saisons de fermeture et d’activités hors les murs, c’est unevraie rénovation qui s’engage et qui rendra aux publics et aux artistes demeilleures conditions d’accueil et de travail, avec une ouverture attendue pourle lancement de la saison 2018-2019.
C’est aujourd’hui le temps de la préparation du chantier, la culture commeun chantier permanent, souvent bouillonnant, signe nécessaire de vitalité.Associer les équipes du théâtre à tous les niveaux, faire partager l’expériencede ce chantier à d’autres, imaginer le chemin artistique proposé comme unnouvelle aventure, voilà qui motive. De sa fenêtre, regarder les trains passer,ce sera pour une autre fois.
Philippe BuquetDirecteur
3
SommaireCirqueTempus fugit ? / Cirque Plume 6
Blast / Cirque Farouche Zanzibar 46
Klaxon / Compagnie AKOREACRO 82
Jeune publicAsa Nisi Masa / José Montalvo 32
Moby Dick / Herman Melville – Fabrice Melquiot – Matthieu Cruciani 70
Le Rendez-vous des PiccolisLa Belle / La Vouivre – Bérangère Fournier – Samuel Faccioli 53
Les Contes-dits-du-bout-des-doigts / Les Compagnons de Pierre Ménard 54
Timide / Catherine Verlaguet – Bénédicte Guichardon 55
Tête haute / Joël Jouanneau – Collectif MxM – Cyril Teste 56
D’un seul souffle / Compagnie Caracol – Francine Vidal 57
Expositions 86
Cinéma 90
Productions/Coproductions/RésidencesProductions et tournées 92
Compagnies en résidence / Coproductions 93
La Rotonde – Restaurant éphémère 94
Pages pratiques 96
Programme susceptible de modifications
ThéâtreSirènes / Pauline Bureau 8
Bled Runner / Fellag 14
Les Fourberies de Scapin / Molière – Laurent Brethome 26
La Servitude d’Arlequin / Thierry Jolivet 27
Les Époux / Anne-Laure Liégeois 36
Revenez demain / Blandine Costaz – Laurent Fréchuret 40
Fugue / Samuel Achache 48
Novecento / Alessandro Baricco – André Dussollier 50
Meursaults / Kamel Daoud – Philippe Berling 60
La Ménagerie de verre / Tennessee Williams – Daniel Jeanneteau 64
Julia / August Strindberg – Christiane Jatahy 66
Corps diplomatique / Halory Goerger 74
Ceux qui errent ne se trompent pas / Kevin Keiss – Maëlle Poésy 76
La Fin du monde est pour dimanche / François Morel 78
DansePixel / Mourad Merzouki 10
Stravinsky Motel / La BaZooKa 28
Rouge / Mickaël Le Mer – Compagnie S’Poart 38
Le Cantique des cantiques / Abou Lagraa 44
Conceal | Reveal / Russell Maliphant 58
Kaash / Akram Khan Company 68
Jirí Kylián, trois chefs-d’œuvre / Jirí Kylián – Ballet de l’Opéra de Lyon 84
Festival InstancesClan / Herman Diephuis 19
Tenir le temps / Rachid Ouramdane 20
Mon élue noire / Olivier Dubois 21
Guerrieri e Amorosi / Edmond Russo – Shlomi Tuizer 21
Ten / Liv O’Donoghue 22
Softer Swells / Aoife McAtamney 23
Mortuus est Philippus / Philip Connaughton 23
Fulcrum / Dylan Quinn 24
Bastard Amber / Liz Roche 25
MusiqueOum 4
Carla Bley Trio 12
Toumani et Sidiki Diabaté 16
Dakhabrakha 30
Orchestre national de Lyon 34
Cécile McLorin Salvant 42
Lisa Simone 62
Erik Truffaz Quartet 72
Orchestre des Pays de Savoie – Orchestre symphonique de Mulhouse 80
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FOCU SIRLANDE
2
5
Oum est la nouvelle figure d’une scène musicale arabe en pleine efferves-
cence, capable de revendiquer sans complexe la richesse culturelle de ses
origines et la curiosité d’un regard qui voit par-delà les rives de la Méditer-
ranée. Son dernier album, Soul of Morocco, révèle au grand public la voix
profonde d’une chanteuse convoquant tout à la fois le dialecte arabe maro-
cain (la darija), la soul et les rythmes gnaouas et hassanis.
À l’Espace des Arts, Oum interprétera son nouvel album Zarabi (sortie en
septembre 2015), inspiré par ses rencontres humaines et musicales au cours
des précédentes tournées. Comme ces tisseuses de tapis à M’hamid El Ghiz-
lane (Maroc) fabriquant leurs pièces à partir de vêtements usagés fournis
par les commanditaires eux-mêmes. Dans l’acte créatif de ces femmes
assembleuses de mémoire vestimentaire et d’émotions, Oum a trouvé un
parallèle avec sa démarche artistique et en a puisé son inspiration.
Pour ce disque, elle s’entoure d’un quartet de musiciens qui savent avec
elle métisser rythmes et mélodies. Oud de l’excellent Yacir Rami, contre-
basse du charismatique Damian Nueva, trompette de Yelfris Valdes dont
le talent est reconnu dans le milieu world et latin jazz londonien et les
célèbres percussions d’Inor Sotolongo, autant de couleurs auxquelles
répondent les turbans colorés et les sarouels rehaussés de bijoux tradition-
nels arborés par cette étonnante diva. Zarabi est à la fois un témoin de la
diversité des identités musicales et culturelles de Oum, mais surtout un
entremêlement d’émotions, de souvenirs assemblés en un élixir musical
puissant, intense et harmonieux.© ?????????
OumZarabi
Chant Oum / contrebasse Damian Nueva / oud Yacir Rami / percussion Inor Sotolongo / trompette Yelfris Valdesproduction Ginger Sounds
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEVENDREDI 18 À 20H
DURÉE : 1H20
mUSIQUE
SEpTEmbrE
© LAMIA LAHBABI
[EN PARTENARIAT AVEC LE CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON]
4
7
L’occasion pour Bernard Kudlak, mentor et fondateur de la troupe de regarder,
avec un rien de nostalgie, dans le rétroviseur du camion et de se souvenir
de ce violoniste de Chagall qui n’a jamais quitté les cieux du chapiteau de
Plume, ou de citer quelques moments d’anthologie du patrimoine circassien
qui portent leur signature.
Le « chemin perdu » dont il est ici question est un terme d’horlogerie qui
désigne le moment minuscule qui se cache entre le tic et le tac de la montre,
cette hésitation libre du temps qui emprunte à chaque seconde un sentier
buissonnier pour affirmer sa liberté. Cette liberté, Plume en a fait sa devise,
et parvient à nouveau à faire d’une heure quarante de cirque une éternité de
bonheur. Une ballade inoubliable pour affirmer, encore et toujours, que le
« cirque est un poème en acte ».
© YVES PETIT
6
Le 10e spectacle du Cirque Plume est bien là, drôle de music-hall dont la
tournée est bouclée pour les trois ans à venir et qui laisse déjà derrière lui
un sillage de rires, d’images inoubliables et d’applaudissements mêlés.
Comme pour mieux se moquer du temps qui passe (Tempus fugit ?), le Cirque
Plume s’est payé le luxe d’ajouter un point d’interrogation à ces deux mots
de latin qui, depuis l’Antiquité, mesurent la fragilité de l’existence humaine
et de toute aventure artistique. Il en faut du culot pour faire le jeune et rire
de ses courbatures après trente années de chapiteaux à s’user les souliers de
clowns et les plumes d’anges sur toutes les routes du monde. Il en faut de
l’audace pour intégrer à une telle réussite tous ces jeunes artistes ultra-doués
venus de Montréal, de Belgique et de France sans perdre la marque de fabrique
de Plume : un arc-en-ciel unique de poésie, d’humour et de virtuosité du
cœur, du sentiment et de l’émotion avant toute chose !
SEpTEmbrE / OCTObrE
Tempus fugit ? une ballade sur le chemin perdu Cirque plume
Écriture, mise en scène, scénographie et direction artistique Bernard Kudlak / avec Nicolas Boulet, Grégoire Gensse,Mick Holsbeke, Sandrine Juglair, Pierre Kudlak, Alain Mallet, Maxime Pythoud, Diane-Renée Rodriguez, Molly Saudek,Benoit Schick, Brigitte Sepaser, Laurent Tellier-Dell’ova, Margo DarboisComposition, arrangements et direction musicale Benoit Schick et un petit peu de Robert Miny / costumes NadiaGenez/ lumières Fabrice Crouzet / son Jean-François Monnier/ inventions et machinerie Yan Bernard/ coaching animalCyril CasmèzeLa compagnie Cirque plume s’autofinance à hauteur de 85 % / Avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (D.r.A.C. Franche-Comté) / du Conseil régional de Franche-Comté / de la Ville de besançon / Aide à la production de ce spectacle ministère de la Culture et de laCommunication (aide à la création – D.G.C.A.) / le Conseil général du Doubs / La Coursive, Scène nationale de La rochelle / merci aux 2 Scènes,Scène nationale de besançon / La rodia, Scène de musiques actuelles de besançon / au Colisée, Théâtre de roubaix / Ville de besançon pour leursoutien matériel
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEMARDI 29 À 20H
MERCREDI 30 À 20HJEUDI 1ER À 20H
VENDREDI 2 À 20HSAMEDI 3 À 20H
DIMANCHE 4 À 15H
DURÉE : 1H45
CIrQUE
DÈS!6 ANS
9
« Les sirènes ont la vie dure mais ne sombrent jamais. Parce que l’amour
les lie et qu’il y a toujours un prince quelque part pour leur redonner espoir
[…] une comédie humaine, profonde et touchante, puisant dans l’incons-
cient des contes marins. Ajoutez à cela une bonne dose de rock’n’roll, sur
écran et en live… Le cocktail est forcément réjouissant. » (Les Échos)
Électrique, musical et poignant, Sirènes est un théâtre qui libère, donne à
la parole des femmes une place que le théâtre des hommes lui a trop rare-
ment donné et fait entendre le grand concert des cœurs silencieux.
© PIERRE G
ROSBOIS
8
Pauline Bureau, jeune pousse du théâtre d’aujourd’hui ayant grandi à
l’ombre des Wajdi Mouawad, Joël Pommerat et Robert Lepage, ouvre dans
Sirènes la porte des secrets de famille.
De ses grands aînés, elle a su garder cet art du puzzle capable de mêler, dans
une même histoire, les destins croisés de générations qui croyaient pouvoir
s’ignorer mais qui ne parviennent, au mieux, qu’à faire semblant de s’ou-
blier. Alors, forcément ça revient à la surface, s’invitant soudainement dans
la vie sans crier gare, silencieusement… mais à en perdre la voix.
Quatre histoires, trois époques, deux continents… du port de Shangaï
jusqu’aux pavés mouillés du Havre, entre vendeur d’électro-ménager et tra-
der mélancolique, jeune rockeuse devenue muette ou femme de marin au
long cours abandonnée par son époux, Sirènes raconte comment « les vies
de ceux qui nous ont précédés nous traversent » et comment l’amour nous
foudroie.
THÉâTrE
Sirènespauline bureau
Texte Pauline Bureau en collaboration avec Benoîte Bureau, Yann Burlot, Nicolas Chupin, Camille Garcia, GaëlleHausermann, Régis Laroche, Marie Nicolle, Anne Rotger, Catherine Vinatier / mise en scène Pauline BureauAvec Rachel Arditi, Philippe Awat, Yann Burlot, Nicolas Chupin, Camille Garcia, Vincent Hulot, Marie Nicolle, Catherine VinatierDramaturgie Benoîte Bureau / scénographie Emmanuelle Roy / lumières et régie générale Jean-Luc Chanonat /composition musicale et sonore Vincent Hulot / collaboration artistique et vidéoGaëlle Hausermann/ costumesAlice Touvetproduction Compagnie La part des Anges / Coproduction Théâtre Dijon bourgogne – Centre dramatique national / Le Volcan, Scène nationale du Havre /CDNA – Centre dramatique national des Alpes, Grenoble / Scène nationale de petit-Quevilly mont-Saint-Aignan / Comédie de picardie, Scèneconventionnée pour le développement de la création théâtrale en région / Théâtre Firmin Gémier / La piscine, pôle national des arts du cirque d’Antonyet de Châtenay-malabry / Avec l’aide à la création du département de Seine-maritime / Avec le soutien du Fonds SACD Théâtre / Le texte Sirènes areçu l’aide à la création du Centre national du théâtre / Le texte Sirènes est publié aux éditions Actes Sud-papiers / Compagnie dramatique conventionnéepar la région Haute-Normandie / par le ministère de la Culture et de la Communication / Direction régionale des affaires culturelles de Haute-Normandie / pauline bureau est artiste associée au Théâtre Dijon bourgogne – CDN / au Volcan, Scène nationale du Havre
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACEJEUDI 8 À 20H
VENDREDI 9 À 20H
DURÉE : 2H
OCTObrE
11
vité toute terrestre. Sur des sols mouvants, plastiques, ils se lancent dans
des acrobaties inouïes où danse et cirque se rejoignent.
Cet époustouflant trompe-l’œil chorégraphique qui ouvre des abîmes que
seule la danse peut conjurer, nous parle pourtant avec poésie et pertinence
de notre monde où le réel s’affronte aux éclats du songe.
© AGATHE P
OUPENEY
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Pixelmourad merzouki / CCN de Créteil et du Val-de-marne / Compagnie Käfig
Dernière création de Mourad Merzouki, Pixel est sans doute son chef-
d’œuvre. Nous plongeant dans les délices d’une réalité augmentée de rêve,
grâce aux effets spéciaux des artistes numériques Adrien M et Claire B, Pixel
est une formidable machine à illusions. Mais avant de nous éblouir par ce
bain technologique, c’est bien une humanité en marche, solidaire, qui
s’avance, éclairée par les faibles lueurs de simples lumignons, et nous fait
entrer dans un espace sacral. Et même quand la fumée de ces fragiles bou-
gies, soudain, se pixellise, notre mémoire s’accroche aux fluidités des corps
que soulignent ces irréelles volutes. Bientôt, ces points infinitésimaux vont
sculpter un autre espace propice à un imaginaire chorégraphique sans
limite. Tout en flux, en reflux, en vortex qui s’enroulent infiniment, le hip-
hop de Mourad Merzouki joue à chavirer les cœurs dans cet univers de
métamorphoses sans fin et toujours surprenantes. La matière scénogra-
phique virtuelle se fait malléable, pliable comme un cosmos en expansion
qui soutiendrait des danseurs plus légers que l’air, insensibles à notre gra-
Direction artistique et chorégraphie Mourad Merzouki / avec Rémi Autechaud dit RMS, Kader Belmoktar, MarcBrillant, Élodie Chan, Aurélien Chareyron, Yvener Guillaume, Amélie Jousseaume, Ludovic Lacroix, Xuan Le, StevenValade, Médésséganvi Yetongnon dit SwingConcept Mourad Merzouki, Adrien M & Claire B / création numérique Adrien Mondot & Claire Bardainne / créationmusicale Armand Amar / assistante du chorégraphe Marjorie Hannoteaux / lumières Yoann Tivoli, assisté de NicolasFaucheux / scénographie Benjamin Lebreton / costumes Pascale Robin, assistée de Marie Grammatico / peinturesCamille Courier de Mèré, Benjamin Lebretonproduction Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-marne – Compagnie Käfig / Coproduction maison des Arts de Créteil / EspaceAlbert Camus, bron / Avec le soutien de la Compagnie Adrien m / Claire b
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEMARDI 13 À 20H
MERCREDI 14 À 20H
DURÉE : 1H10
DANSE
OCTObrE
© UNA STADE
© UNA STADE
12 13
Carla Bley Trio
Carla Bley en trio, accompagnée par Steve Swallow à la basse et Andy Shep-
pard au saxophone ! Une affiche de rêve pour qui a suivi la grande aventure
du jazz américain. Dire de Carla Bley qu’elle abandonna à 14 ans l’église de
Californie où son père la faisait chanter, qu’elle émigra à New York à dix-
sept pour vendre au célèbre club de Jazz, le Birdland, des cigarettes aussi
blondes que ses cheveux de suédoise, qu’elle épousa Paul Bley – auquel
Keith Jarrett doit tant –, devint pianiste, compositrice, arrangeuse et chef
d’orchestre… ne réussira pas à dire quelle fantasque et incroyable figure se
cache sous ce talent unique.
Ainsi qu’aime à le dire Michel Contat dans un Télérama qui ne compte plus
les FFF qu’il décerne à chaque nouveau disque de Carla Bley, « on ne
connaît aucun disque raté de Carla Bley, et l’on ne ratera pas celui-ci ».
Tout en délicatesse et en sensualité, ce dernier opus de la diva du clavier
revient volontiers sur les grands thèmes qui ont jalonné ses compositions,
reprend avec subtilité des morceaux qu’elle enregistra autrefois avec Gary
Burton, fait entendre des accents monkiens dans une composition inspirée
par la peinture d’Henri Matisse.
L’accueillir à l’Espace des Arts est un honneur et la promesse d’un immense
bonheur pour qui aime la musique.
piano Carla Bley / basse Steve Swallow / saxophone Andy SheppardJazz musiques productions
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACESAMEDI 17 À 20H
DURÉE : 1H30
mUSIQUE
OCTObrE
ENCORÉALISA
TIONAVEC LE
CONSERVATOIRE
© DENIS ROUVE
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Bled Runnermarianne Épin / Fellag
Il n’y avait pas de dinosaures dans Djurdjurassique Bled (Prix de la révélation
théâtrale 1995), il n’y aura pas de vaisseaux spatiaux et de « répliquants »
dans Bled Runner. Mais Fellag est bien meilleur que Harrison Ford lorsqu’il
s’agit de rire et beaucoup plus fort que Ridley Scott, s’il s’agit de parler de
ce qui « nourrit ou pourrit l’imaginaire intranquille des relations entre la
France et l’Algérie ».
Fellag, c’est un cinéma à lui seul. Il était grand temps qu’il organise sa
rétrospective. Une sorte de best of, donc, où ce comique délicat remet –
autrement – ses pas dans les traces qu’il a laissées derrière lui au cours des
vingt dernières années. Fellag en Kabylie, Fellag part en bateau pour
l’Australie, Fellag monte à dos de chameau, Fellag fait de la mécanique,
Fellag entrechoque les civilisations… Toute une collection de petits albums
où les photos n’ont pas pris une ride et où l’inventivité de la langue de ce
Raymond Devos de la Méditerranée s’est enrichie du passage du temps.
Drôle toujours, grinçant souvent, maniant l’humour noir comme personne,
Fellag réussit dans ses spectacles ce que les politiques échouent à réaliser
depuis tant de décennies : réconcilier sans mensonges et par le rire des com-
munautés que tant de choses rapprochent mais qui se sont empêtrées dans
les malentendus et les préjugés. À sa façon, lucide et décomplexée, Fellag
organise ces retrouvailles heureuses et réaffirme, citant Mark Twain, ce qui
fonde son rapport au monde et au spectacle : « l’humour… c’est quand on
rit quand même ».
De et avec Fellag / mise en scène Marianne ÉpinLumières Jacques Rouveyrollis / son Christophe Séchet / régie Frédéric Warnant / costumes Eymeric FrançoisArts & Spectacles production / Avec le soutien de la Ville de Cournon d’Auvergne – La Coloc’ de la Culture / L’Espace des Arts, Scène nationaleChalon-sur-Saône
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEMARDI 3 À 20H
DURÉE : 1H30 ENV.
THÉâTrE
NOVEmbrE
15
© YOURI LENQUETTE
16
Toumani & Sidiki Diabaté
Toumani Diabaté est sans conteste le joueur de kora le plus célèbre de la
planète. Björk, Dee Dee Bridgewater ou Ry Cooder (le producteur de Buena
Vista Social Club), Amadou et Mariam ou le regretté Ali Farka Touré ont
régulièrement sollicité le talent inimitable du joueur de l’ancestrale
« harpe-luth » et ses vingt-et-une cordes magiques.
Inimitable ? Pas sûr… mais pour égaler le maître, il faut au moins être son
fils, Sidiki, héritier en droite ligne de l’art des griots mandingues, une
charge de haut rang qui depuis sept siècles et plus de soixante-dix généra-
tions, confèrent au Mali et au Sénégal une place essentielle à cette mémoire
vivante et musicale de l’Afrique.
Dans ce concert, on assiste à ce qu’il y a de plus beau. Et il ne s’agit pas que
de la façon dont Toumani et Sidiki reprennent et commentent ce répertoire
composé pour les rois et les dieux mais aussi de la transmission d’un père
à son fils de ce qu’il a de plus précieux, l’alchimie d’un art que les turbu-
lences politiques et religieuses fondamentalistes de l’Afrique pourraient
faire disparaître si l’on n’y prêtait garde. Sidiki Diabaté, qui du haut de ses
vingt ans a été sacré quatre fois « meilleur beat-maker du Mali », emplit
déjà des stades de vingt mille spectateurs lorsqu’il se produit avec le chan-
teur de hip-hop Iba One. Mais ici, l’exercice est tout autre, et c’est au plus
haut sommet qu’il faut se hisser, pour faire résonner ces vingt-et-une
cordes : sept pour le passé, sept pour le présent et sept pour l’avenir.
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEVENDREDI 6 À 20H
DURÉE : 1H20
mUSIQUE
NOVEmbrE
17
Clan Herman Diephuis
Herman Diephuis s’attache, dans son écriture chorégraphique, à déchiffrer les imagesde notre patrimoine culturel et de notre imaginaire collectif. Ces images le nourrissentet l’inspirent pour créer du mouvement, de la présence, de la danse, de la narration ettrouver du sens. Mais ce qui l’intéresse au plus haut point reste comment l’histoire dechacun se lit dans le corps. Dans la confiance donnée à ces images s’engage aussi unrapport au réel ; car la danse propose de redonner du sens à l’être. Chorégraphe duparadoxe, Herman Diephuis met l’homme face à sa condition et le spectateur face àlui-même pour questionner les stéréotypes. Clan, créé dans le cadre d’Instances, met en mouvement l’histoire d’un groupe quis’acharne à vouloir exister dans un univers festif, sans percevoir sa fin imminente. Les rapports sociaux sont exposés comme dans une fin de fête, où l’absurde, legrotesque, le cynisme se côtoient, où l’ordre et le désordre sont indissociables.
Conception et chorégraphie Herman Diephuis / en collaboration et avec Ousseni Dabare, Julien Gallée-Ferré,Mélanie Giffard, Nina Santes, Betty Tchomanga, Teilo Troncy / lumière Sylvie Mélis / son Séverine Krouch / conseilartistique Dalila Khatirproduction association ONNO / Coproduction (en cours) Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône / Centre national de la danse, pantin /Le Forum, Scène conventionnée de blanc-mesnil / Centre chorégraphique national de belfort Franche-Comté / Centre chorégraphique nationald’Orléans dans le cadre de l’accueil studio / L’association ONNO est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication / DrACÎle-de-France au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique / L’association ONNO est en résidence en 2015 au Théâtre Louis Aragon deTremblay-en-France avec le soutien du département de la Seine-Saint-Denis
© ALAIN JULIEN
19
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACEMARDI 17 NOVEMBRE À 19H
DURÉE : 1H ENV.
DANSEINSTANCES
[CRÉATION]
INSTANCESFESTIVAL DE DANSE
DU 17 AU 20 NOVEmbrE 2015
TEN© LUCA TRUFFARELLI
EDA = Espace des Arts CRR = Conservatoire à Rayonnement Régional
Mardi 17novembre
19h Herman Diephuis / Clan EDA – Petit Espace
21h Rachid Ouramdane / Tenir le temps EDA – Grand Espace
Mercredi 18novembre
Jeudi 19novembre
Vendredi 20novembre
19h Olivier Dubois / Mon élue noire CRR – Auditorium
20h Edmond Russo – Shlomi Tuizer / Guerrieri e Amorosi EDA – Petit Espace
19h Liv O’Donoghue / Ten EDA – Studio Noir
19h30 Aoife McAtamney / Softer Swells EDA – Rotonde
20h P. Connaughton / Mortuus… EDA – Studio Noir
19h Dylan Quinn / Fulcrum EDA – Petit Espace
20h Rencontre EDA – Rotonde
21h Liz Roche / Bastard Amber EDA – Grand Espace
TarifsClan / Tenir le temps / Mon élue noire / Guerrieri e Amorosi / Ten / Mortuus est Philippus / Fulcrum /Bastard Amber Tarif plein : 15 € le premier spectacle et 10 € par spectacle supplémentaire du Festival (sauf Tenir le temps 15 €)
Tarif réduit : Abonnés, C.E., Groupes à partir de 6 personnes (sauf Tenir le temps à 15 € qui peut être pris dans l’abonnement ou dans la soirée complète du mardi) : 10 €Tarif exceptionnel : (titulaire Carte Déclic, jeunes – 25 ans, handicapés, demandeurs emploi, intermittents du spectacle) : 6 €[NOUVEAU !] Pass Soirée – 2 spectacles mardi 17, mercredi 18, vendredi 20 : 20€Mortuus est Philippus / Ten Tarif unique : 6 €
[CRÉATION]
[1re EN FRANCE]
[1re EN FRANCE]
[1re EN FRANCE]
[1re EN FRANCE]
FOCUS IRLANDE
FOCUS IRLANDE
FOCUS IRLANDE
FOCUS IRLANDE
FOCUS IRLANDE
18
21
Guerrieri e Amorosi Edmond russo / Shlomi TuizerChorégraphie Edmond Russo, Shlomi Tuizer / avec Aurore Di Bianco, Yann Cardin / création musicale Jennifer Charleset Oren Bloedow (Elysian Fields) / création lumière Laurence Halloy / mise en son Jérôme Tuncerproduction Affari Esteri / Coproduction CDC Art Danse Dijon bourgogne / CCN de Grenoble / CNDC d’Angers / CCN malandrin ballet biarritz / CCN deTours / Avec la participation du CDC paris réseau (Atelier de paris - Carolyn Carlson, l'Étoile du nord, Le regard du Cygne-AmD XXe, micadanses-ADDp) / La compagnie est soutenue au titre de l’aide à la compagnie par la DrAC bourgogne
Guerrieri e Amorosi, de l’israélien Shlomi Tuizer et l’ita-lien Edmond Russo,est un duo composé sur l’impos-sible séparation. Un duo en creux, car dissocié. Ce sont donc deux solos calqués sur la figure du double,travaillés à la pointe du geste, faits pour s’épouserpar toutes les variations de la tangente, que le spec-tateur découvre. Avec sa gestuelle fine mais puissante,Guerrieri e Amorosi est un vrai travail d’orfèvre, que lamusique du fameux groupe rock new yorkais ElysianFields éclaire de lueurs chatoyantes.
© AGATHE P
OUPENEY
Le Sacre du printemps d’Igor Stravinsky est un chef-d’œuvrequi ne s’aborde pas facilement. C’est pourquoi OlivierDubois, danseur, chorégraphe et directeur du Ballet duNord depuis 2014, a choisi de s’y attaquer non pas avecune seule pièce, mais avec une collection de Sacre(s).Mon élue noire rencontre le mythe avec la personnalitéde Germaine Acogny, interprète de cette nouvelle version.C’est à cette reine de soixante-dix ans, danseuse et cho-régraphe, qu’Olivier Dubois offre ce nouveau Sacre avec,pour ligne de mire, l’histoire de l’esclavage et du colo-nialisme, qui « par son mépris de l’indigène, transformel’homme en bête ».©
FRANÇOIS STEMMER
DANSEINSTANCES
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACEMERCREDI 18 NOVEMBRE À 20H
DURÉE : 1H
DANSEINSTANCES
Mon élue noire ballet du Nord / Olivier Dubois Création Olivier Dubois / assistant à la création Cyril Accorsi / avec Germaine Acogny / musique Igor Stravinsky –Sacre du printemps / lumières Emmanuel Gary / direction technique Robert Peraira / costumes Chrystel Zingiro production ballet du Nord – Olivier Dubois, Centre chorégraphique national roubaix Nord-pas de Calais / Coproduction le CENQUATrE, paris / La bâtie, Festival de Genève / Fabrik, potsdam
CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON | AUDITORIUMMERCREDI 18 NOVEMBRE À 19H
DURÉE : 37 MIN
Tenir le tempsrachid Ouramdane
Rachid Ouramdane, danseur et chorégraphe apparu à la fin des années 90 ouvre desgouffres qui forcent à réfléchir tant sur la valeur de ce qui est représenté que sur laplace réelle de l’individu. Si ses pièces ont une esthétique forte, elles sont avant toutarticulées autour d’événements historiques et politiques qui concernent la notion decitoyenneté. On se souvient de Sfumato, présenté à l’Espace des Arts en 2014, inspirédu sort des réfugiés climatiques. Tenir le temps creuse donc ce sillon, avec seize interprètes emportés par une mécaniquequi les dépasse. Car le temps, sous la poussée du mouvement, se gonfle et se détend,avant de se dissoudre dans les influx et les précipitations, les voltes et les circonvo-lutions. Dans ce chaos atmosphérique, les corps sont aux prises avec cette matièreimpalpable et vibratoire, soutenus par la musique répétitive de Jean-Baptiste Julienqui en décuple l’écho sensible. Avec pour ligne de fuite cette question obsédante :« Qui garde le contrôle de quoi dans la vitesse des sociétés d’aujourd’hui ? »
Conception, chorégraphie Rachid Ouramdane / avec Fernando Carrion, Jacquelyn Elder, Annie Hanauer, Alexis Jestin,Lora Juodkaite, Arina Lannoo, Sébastien Ledig, Lucille Mansas, Yu Otagaki, Mayalen Otondo, Saïef Remmide, AlexandraRogovska, Ruben Sanchez, Sandra Savin, Leandro Villavicencio, Aure Watcher/ musique originale Jean-Baptiste Julien/lumière Stéphane Graillot / costumes La Bourette / construction décor Sylvain Giraudeau / assistante chorégraphiqueAgalie Vandammeproduction L’A. / Coproduction Bonlieu, Scène nationale d’Annecy / Théâtre de la Ville, Paris / Festival montpellier Danse 2015 / mC2 : Grenoble /Centre national de danse contemporaine d’Angers (accueil studio 2015) / Centre chorégraphie national de Grenoble (accueil studio 2015) / Avecle soutien de La ménagerie de Verre dans le cadre de Studiolab / résidences montpellier Danse à l’Agora, Cité internationale de la danse / Avec lesoutien de la Fondation bNp paribas / bonlieu, Scène nationale d’Annecy / Centre national de danse contemporaine d’Angers / Centre chorégra-phique national de Grenoble / L’A. est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication / DrAC Île-de-France au titre de l’aideà la compagnie conventionnée / par la région Île-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle / par l’Institut français pour ses pro-jets à l’étranger / rachid Ouramdane est artiste associé au Théâtre de la Ville, paris / bonlieu, Scène nationale d’Annecy
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEMARDI 17 NOVEMBRE À 21H
DURÉE : 1H
© L’A.
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DANSEINSTANCES
[REMERCIEMENTS AU CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON]
(Sacre #2)
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Mortuus est Philippusphilip ConnaughtonChorégraphe Philip Connaughton / avec Philip Connaughton, Cheryl TherrienCréation lumière Eamon Fox / compositeur Michael Gallen / production Eleanor Creighton Avec le soutien de Arts Council / Dance Ireland
Originaire de Dublin, Philip Connaughton a fait sesclasses à la Rambert School of Ballet & ContemporaryDance of London. Mortuus est Philippus est un solo inspiré par l’amour et la perte d’un père. PhilipConnaughton nous entraîne dans un voyage très per-sonnel, viscéral, où il explore les traces que cette morta inscrites à même son corps. Comme si l’intensitédu silence laissait surgir une ombre diaphane, quiécoute et attend. La partition pour piano, violon,chœurs et musique électronique de Michael Gallennous immerge dans une infinie solitude d’où peutsurgir quelque fantôme, ou quelque lumière venueon ne sait d’où.
© LU
CA TR
UFFARELLI
Softer SwellsAoife mcAtamneyChorégraphe et interprète Aoife McAtamney / création lumière Tim Feehily / production Eleanor Creighton Avec le soutien de Arts Council / Dance Ireland
Softer Swells, que l’on pourrait traduire par « houles mœlleuses », propage une sorte d’ondu-lation mélodique du corps, indéfiniment soutenueet reprise. Avec une force toute en lenteurs et enprécautions, la chorégraphe irlandaise Aoife McAtamney crée une tension de tous les instants.On ne peut se détacher de ses mouvementsétranges, d’une énergie contenue, qui la ploienten tout sens, de ses accélérations foudroyantes,de sa vulnérabilité fascinante, qui laisse apparaîtrecomme une innocente sexualité. Sur le plateaunu, avec le seul son de sa voix pour mélodie, sagestuelle sinueuse nous envoûte comme les vrillesd’un chant irlandais.
© GIACOMA CORVAIA
ESPACE DES ARTS | ROTONDEJEUDI 19 NOVEMBRE À 19H30
DURÉE : 20 MIN
DANSEINSTANCES
ESPACE DES ARTS | STUDIO NOIRJEUDI 19 NOVEMBRE À 20H
DURÉE : 35 MIN
DANSEINSTANCES
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TenLiv O’DonoghueChorégraphe Liv O’Donoghue / avec Maria Nilsson Waller, Liv O’Donoghue / compositeur Tom Laneproduction Eleanor Creighton Avec le soutien de Arts Council / Dance Ireland
Ten de Liv O’Donoghue est un duo délicat,interprété par la chorégraphe et par la dan-seuse Maria Nilsson Waller. D’une techniquesophistiquée, Ten est épris du fugitif, de l’im-matériel et de l’instantané. Traçant dans lesable de mystérieuses courbes, les mouve-ments qui s’entremêlent explorent toutes lespossibilités du déploiement dans l’espace. À travers un vocabulaire ciselé, nuancé quis’attache à mettre l’accent sur les connectionsentre elles, les deux interprètes se perdent etse retrouvent. Toutes deux libèrent un sen-timent de calme, de flux, de flottement apai-sant. La musique de Tom Lane est le troisièmepartenaire de ce duo, avec ses chuchotements,ses chants d’oiseaux et ses bruissements. Liv O’Donoghue est une des chorégraphesmontantes de cette jeune danse irlandaise.Son originalité, profondément ancrée dansun féminin assumé, fait d’elle une artiste àpart.
© LU
CA TR
UFFARELLI
FOCUS IRLANDECinq compagnies de l’île (République d’Irlande et Irlande du Nord) seront présentessur les plateaux de l’Espace des Arts les 19 et 20 novembre 2015, entre représentantsd’une génération émergente et compagnies confirmées.Née d’une invitation du Dublin Dance Festival et réalisée avec le soutien de CultureIreland, cette présence irlandaise témoigne aussi de la place centrale des arts et de laculture dans la constitution d’une identité européenne plurielle et mêlée. Ce que nedémentira pas l’universalité du génie de Samuel Beckett et du poète William ButlerYeats, qui ont inspiré les créations de Dylan Quinn et Liz Roche.
DANSEINSTANCES
ESPACE DES ARTS | STUDIO NOIRJEUDI 19 NOVEMBRE À 19H
DURÉE : 25 MIN
DANSEINSTANCES
[1re EN FRANCE]
[1re EN FRANCE]
[ENTRÉE LIBRE]
F O C U SIRLANDE
F O C U SIRLANDE
F O C U SIRLANDE
Bastard Amber Liz roche
Byzance est le nom d’un Orient imaginaire, peuplé d’icônes et d’ors éteints, à la croiséede l’Histoire et d’une géographie qui unit pour toujours les arabesques de la lointaineAsie à une Europe moins solaire. S’inspirant des vers du célèbre poète irlandais WilliamButler Yeats, Sailing to Byzantium, et des peintures aux éclats dorés de Patrick Scott,la chorégraphe irlandaise Liz Roche se lance dans un voyage spirituel et méditatif oùles corps s’emparent des mouvements de l’âme. « À ces formes que les orfèvres façonnentd’or battu ou couvrent de feuilles d’or » écrit William Butler Yeats dont le poèmes’attache à traduire aussi les états du corps. Liz Roche nous plonge dans les méandresabstraits de cette forme poétique. Elle rejette les formes narratives pour se rapprocherdes arts visuels. Bastard Amber, avec ses huit danseurs venus d’horizons divers et sesquatre musiciens qui créent sur le plateau une partition originale, promet un voyagepoétique en grand format.
Conception, chorégraphie Liz Roche / mise en scène Paul Wills / avec Henry Montes, Hélène Cathala, Katherine O’Malley,Sarah Cerneaux, Marc Stevenson, Liv O’Donoghue, Alexandre Iseli, Liz Roche / musiciens Zœ Conway, John McIntyre, BryanO’Connell, Ray Herman / création lumière Lee Curran / création musique Ray Harman / costumes Catherine FayCoproduction The Abbey Theatre / Dublin Dance Festival / Liz roche Company / Une commande du The Abbey Theatre / Dublin Dance Festival /Kilkenny Arts Festival / Funded by the Arts Council of Ireland / Dublin City Council / Yeats 2015 / Soutenu par Culture Ireland / Dance Ireland / theO’reilly Theatre
© LU
CA TR
UFFARELLI
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ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEVENDREDI 20 NOVEMBRE À 21H
DURÉE : 1H
DANSEINSTANCES
FulcrumDylan Quinn
En 1982, Samuel Beckett écrit Catastrophe, pièce dédiée à Václav Havel, dramaturge etancien homme d’État tchèque, traitant à la fois du théâtre contemporain et de la miseen scène politique dans les régimes totalitaires. Mise en abyme de la représentationet surtout de ce que l’on représente, la pièce de Beckett est un acte de résistance. Fulcrum qui s’en inspire, explore les complexités de la dépendance. Mais Fulcrumsignifie aussi « point d’appui » et le duo formé par Dylan Quinn et Jenny Ecke donneune tournure très physique à cet assujettissement. En incorporant littéralement lesmécanismes de contrôle, en déplaçant constamment les aplombs et les contrepoids,ils démontent, subtilement, les fragiles équilibres et la nature insidieuse du pouvoir,le tout avec une touche d’humour glaçant très beckettien, et une gestuelle aussi précisequ’acérée. La partition pour souffles, voix et textures d’Andy Garbi et les lumières deTim Feehily renforcent habilement le propos, orchestrant finement la charge émo-tionnelle que le mouvement dispense.
Chorégraphe Dylan Quinn en collaboration avec Jenny Ecke / avec Dylan Quinn, Jenny Ecke / création sonore AndyGarbi / création lumière et régie générale Tim Feehily production Dylan Quinn Dance Theatre
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACEVENDREDI 20 NOVEMBRE À 19H
DURÉE : 45 MIN
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DANSEINSTANCES
© DR
ESPACE DES ARTS | ROTONDE | 20HRencontre [ENTRÉE LIBRE]avec les chorégraphes Liv O’Donoghue / Dylan Quinn / philip Connaughton / Aoife mcAtamney
[1re EN FRANCE] [1re EN FRANCE]
F O C U SIRLANDE
F O C U SIRLANDE
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Proposée hors les murs pour une classe de collège et lycée, la vocation
de cette petite forme mise en scène par Thierry Jolivet de la Cie Le men-
teur volontaire, est de faire prologue aux Fourberies de Scapin de Laurent
Brethome. Présentée comme une bande annonce théâtrale, sans rien
dévoiler de l’intrigue du spectacle, La Servitude d’Arlequin vient poser une
question à laquelle les Fourberies tiendront lieu de réponse. Cet
impromptu a pour but de produire du théâtre sans artifice et hors de
tout format, c’est une manière de dire que la littérature, même lors-
qu’elle est dite classique, n’est pas forcément hors d’atteinte et que le
théâtre peut s’inviter au cœur même de la vie.
La Servitude d’Arlequin est réservée aux classes qui assistent à une représentation des Fourberies de ScapinDu lundi 2 au vendredi 6 novembre / Durée 25 min + rencontreRenseignements et réservations : Nicole Perrin – 03 85 42 52 07
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Les Fourberies de Scapinmolière / Laurent brethome
« Si Molière était vivant, il me dirait que j’ai raison, que l’action de son Scapin
ne peut plus se passer dans le port de Naples mais à Rotterdam ou Anvers.
Là où se tiennent aujourd’hui les grands trafics et où l’argent circule. »
Le ton est donné. Adieu, masque de commedia dell’arte et perruques pou-
drées, ce Scapin-là tape fort et manigance ses fourberies entre les containers
industriels des quais mal famés. Scapin, c’est tout d’abord un rôle, celui du
« valet des valets », le portrait d’une intelligence violente qui n’entend pas
blanchir sous le harnais des servitudes sociales et n’a pas de bonheur plus
grand que de rosser les puissants, préférant pour ce faire user de la batte de
base-ball plutôt que du bâton de théâtre. Antoine Herniotte incarne avec
génie ce bad boy qui sait tirer parti de tout ce qui passe entre ses mains aussi
habiles que puissantes. Entre deux riffs de guitare rock’n’roll, il est celui qui
mène la danse, prenant aux pères pour redonner aux fils, jouant les marieuses
au grand cœur, seul en scène à connaître tous les sens du mot galère. Bouffon
et sanglant, toujours juste, effrontément actuel, ce spectacle mis en scène
par Laurent Brethome redonne à ce chef-d’œuvre de vivacité et de mordant,
la dimension de théâtre populaire, festif et exigeant qu’il réclame. On y rit
autant qu’on y tremble, on finira par y pleurer aussi, car le talent d’un Scapin,
si éclatant soit-il, ne l’emportera jamais sur la puissance de ses maîtres.
mise en scène Laurent Brethome / avec Marion Pellissier, Florian Bardet, Cécile Bournay, Yann Garnier, BenoitGuibert, Thierry Jolivet, Antoine Herniotte, Anne-Lise Redais, Philippe SireAssistanat à la mise en scène Anne-Lise Redais / dramaturgie Daniel Hanivel / regard bienveillant Catherine Ailloud-Nicolas / scénographie et régie générale Gabriel Burnod / lumière David Debrinay / costumes Julie Lacaille / créationmusicale et interprétation musicale Jean-Baptiste Cognet / conseils chorégraphiques Éric Lafosse / conseils acro-baties Thomas Sénécaille / création maquillage Emma Fernandez / construction décors Les Constructeurs / remer-ciements à Jeanne et Georges Heynardproduction Le menteur volontaire / Coproduction Scènes de pays dans les mauges (beaupréau), Scène conventionnée / Théâtre Jean Arp (Clamart),Scène conventionnée / Théâtre de bourg-en-bresse, Scène conventionnée / Le menteur volontaire est en convention avec le ministère de la Cultureet de la Communication – DrAC pays de la Loire / la Ville de La roche-sur-Yon / le Conseil régional des pays de la Loire / Il reçoit également lesoutien du Conseil général de Vendée
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEMERCREDI 25 À 20H
JEUDI 26 À 20HVENDREDI 27 À 20H
DURÉE : 1H50
THÉâTrE
NOVEmbrE
La Servitude d’ArlequinThierry Jolivet
DÈS!12 ANS
DÈS!12 ANS
HORS LES MURS | COLLÈGES ET LYCÉES
© PHILIPPE B
ERTHEAU
Stravinsky Motel [version finale]La baZooKa
De la rencontre avec Domitille Bès et Marie-Anne Faupin, deux jeunes pia-
nistes qui voulaient faire entendre Petrouchka et Le Sacre du printemps de
Stravinsky dans leurs versions originales, est née l’idée de ce Stravinsky
Motel. Sarah Crépin et Étienne Cuppens, directeurs de La BaZooKa, ont alors
cherché à créer sur cette musique tout en prenant de la distance avec ces
« monuments » marqués par les Ballets russes.
Inspirés par l’idée du double qu’entraîne inévitablement le jeu du piano à
quatre mains, ils ont déployé en deux temps des visions différentes du
couple. Ainsi, Petrouchka se réfère par sa narrativité riche et chaotique à
Psychose, tandis que Le Sacre du printemps prend appui sur La Nuit du chasseur
et ses deux enfants qui fuient le danger. Bien sûr, la pièce ne suit pas les
films, mais adosse à leurs moments paroxystiques, des trouvailles gestuelles.
Car, c’est bien du septième art que s’inspire La BaZooKa, pour construire
sa rythmique particulière. Séquençage, ralentis, gros plans, parsèment la
pièce de leurs équivalents chorégraphiques. Ainsi, Petrouchka s’attache à
des mouvements pulsionnels qui rappellent l’atmosphère de Hitchcock,
tandis que Le Sacre plonge dans l’exubérance des danses sportives et transmet
une fébrilité des corps proche des ambiances de Charles Laughton.
Conception La BaZooKa (Étienne Cuppens et Sarah Crépin) / avec Sarah Crépin et Nicolas Chaigneaumise en scène et composition sonore Étienne Cuppens / chorégraphie Sarah Crépin en collaboration avec ClaireLaureau et Nicolas Chaigneau / pianistes Domitille Bès et Marie-Anne Faupin / musiques Igor Stravinsky –Petrouchka et Le Sacre du Printempsproduction La baZooKa / Coproduction Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône / Théâtre d’Orléans, Scène nationale d’Orléans / riveGauche, Scène conventionnée pour la danse de Saint-Étienne-du-rouvray / Centre chorégraphique national Franche-Comté, belfort / La baZooKaest conventionnée avec la DrAC de Haute-Normandie dans le cadre de l’aide à la compagnie / région Haute-Normandie / Ville du Havre / La baZooKa bénéficie du soutien du Conseil général de Seine-maritime / Soutien logistique et moral du Théâtre des bains-Douches du Havre / du Conservatoire Honneger / de la Cie Akté pour Stravinsky Motel
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACEMARDI 1ER À 20H
DURÉE : 1H
DANSE
DÉCEmbrE
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© JULIEN PIFFAUT
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© ZA
KREVSKA OLGA
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Dakhabrakha
Dakhabrakha. Leur nom sonne à lui seul comme une incantation magique.
Elles, vêtues de longues robes, riches colliers et fourrures casaques, lui, fier
et puissant dans sa tunique de prêtre orthodoxe ; ces quatre artistes venus
d’Ukraine ont fait chavirer les cœurs et les repères des dernières TransMusicales
de Rennes.
Entre polyphonies slaves, chansons rituelles puisées dans la mémoire
ancestrale des Balkans et rythmes volés aux tambours d’Afrique ou à la
lumière de l’Arabie, Dakhabrakha marie le feu et la glace. Et l’on assiste
émerveillé à la naissance d’un folklore dont la terre est encore à découvrir.
Celle d’une Ukraine libre, fuyant le repli nationaliste pour aborder des rivages
lointains et dire haut et fort le désir de liberté. L’énergie et l’inventivité
musicale hors-norme du groupe vient sans doute de cette révolte et du désir
forcené de résistance que la formation porte depuis sa création à Kiev.
Les instruments sont à l’image de leurs maîtres et maîtresses, sauvages et
enfiévrés, du violoncelle au djembé, du piano à l’accordéon ou au didgeridoo
et disputent leurs sarabandes ou leurs songes mélancoliques à des voix qui
déplacent les montagnes.
Une performance unique, entre transe et rituel chamanique, lancinante
comme une prière, belle comme une révolution heureuse. Du grand art !
Chant, accordéon, percussions Marko Halanevych / chant, percussions Olena Tsybulska / chant, percussions, pianoaccordéon Iryna Kovalenko / chant, violoncelle, percussion Nina Garenetska run productions
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEVENDREDI 4 À 20H
DURÉE : 1H20
mUSIQUE
DÉCEmbrE
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d’enfer qui mixe Bach ou Brahms aux musiques populaires, nous pouvons
nous évader de notre quotidien et retrouver notre part d’innocence.
Asa Nisi Masa créé pour des enfants, convient tout autant aux adultes qui
veulent retrouver leurs premières émotions ou qui aiment les couleurs du
monde. Car José Montalvo invente des chorégraphies métissées, à l’image
de notre société riche de sa diversité.
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Asa Nisi MasaJosé montalvo
Asa Nisi Masa est la formule qui, dans le film de Federico Fellini Huit et demi,
permet au héros de replonger dans son enfance. C’est la version moderne
de l’éternel « Il était une fois ». Et en matière de contes, le chorégraphe José
Montalvo sait mieux que personne composer des récits chorégraphiques
merveilleux, dans lesquels tout est possible, tout est jeu. Notamment de
rencontrer les animaux de notre enfance et créer avec eux des danses extra-
vagantes. Et c’est bien dans cet univers onirique que nous propulse ce spec-
tacle en forme de songe, qui, comme toujours, associe la danse aux
projections d’un bestiaire poétique.
Ce sont donc plusieurs petits récits chorégraphiques unissant cinq danseurs
– qui excellent autant en hip-hop et en contemporain, qu’en classique ou
en claquettes et même en flamenco – à des animaux virtuels capables de
facéties en tout genre, ou à des peluches et des doudous, qui prennent vie
grâce aux savants effets spéciaux de Pascal Minet et Sylvain Decay.
C’est à la fois frais et profond, car ce que nous raconte José Montalvo
touche autant à la préhistoire de l’art qu’aux espèces en voie d’extinction.
Ce que suggère la belle image d’une arche de Noé en forme de kora qui
embarque tous les animaux vers un pays imaginaire. Là, sur un rythme
Chorégraphie, scénographie et conception vidéo José Montalvo /avec Fran Espinosa, Lazaro Cuervo, Jennifer Suire ditPookie, Élodie Allary, Nathalie Fauquette, en alternance avecBlaise Kouakou, Jérémie Champagne, Abdelkader Benabdallahdit Abdallah, Natacha Balet, Élodie AllaryCostumes José Montalvo en collaboration avec Carmelina Peritore et Émilie Kayser / réalisation costumes Ateliercostumes du Théâtre national de Chaillot / musique Johann Sebastian Bach, Johannes Brahms, Kristjan Järvi, FelixMendelssohn, Franz Peter Schubert / lumière Gilles Durand, Vincent Paoli / coordination artistique Mélinda Muset-Cissé / infographie Sylvain Decay, Clio Gavagni, Michel Jaen Montalvo / assistants à la chorégraphie Delphine Caron,Joëlle Iffrig / collaborateurs artistiques à la vidéo Pascal Minet, Sylvain Decayproduction Théâtre national de Chaillot
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEVENDREDI 11 À 20H
SCOLAIrES :JEUDI 10 à 10H ET 14H30
VENDrEDI 11 à 14H30
DURÉE : 55 MIN
DANSE
DÉCEmbrE
DÈS!6 ANS
© PATRICK BERGER
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Orchestre national de LyonLeonard Slatkin, directionVilde Frang, violonWolfgang Amadeus mozart / Gustav mahler
Après le concert triomphal donné à l’Espace des Arts en avril 2015, la pres-
tigieuse formation revient, dirigée cette fois-ci par son chef attitré, l’amé-
ricain Leonard Slatkin. Un événement donc, avant que l’orchestre ne
reprenne la route de la Philharmonie de Paris et les grands chemins de ses
tournées au Japon et en Chine – où il fut, en 1978, le premier orchestre sym-
phonique occidental à être invité. Au programme, le Concerto pour violon
nº 5 de Mozart, une œuvre où la fantaisie – époustouflant final où contre-
bassistes et violoncellistes frappent les cordes du dos de l’archet ! – et la
virtuosité rappellent que si le jeune Wolfgang était un prodige du clavier,
il était aussi violoniste solo de l’orchestre du prince-archevêque de Salz-
bourg alors qu’il n’avait que quinze ans. Composée à Vienne en 1903, ache-
vée dans les Dolomites l’année suivante, la Symphonie nº 6 de Gustav
Mahler, dite « tragique », est considérée comme l’une des plus abouties et
des plus poignantes du compositeur. La puissance toute démiurgique qui
s’y déploie « tutti fracassants, rafales tournoyantes, marches conquérantes
mais aussi échos pittoresques des sonnailles de troupeaux », offrira
à l’Orchestre national de Lyon et à son chef une nouvelle occasion de mon-
trer, avec éclat, qu’il est actuellement l’un des meilleurs orchestres
européens.
Direction Leonard Slatkin / violon Vilde Frang / avec l’Orchestre national de Lyon / musique Wolfgang AmadeusMozart – Concerto pour violon nº 5, en la majeur, KV 261, « Turc » / Gustav Mahler – Symphonie nº 6, en la mineur
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEDIMANCHE 13 À 17H
DURÉE : 2H AVEC ENTRACTE
mUSIQUE
DÉCEmbrE
ENCORÉALISA
TIONAVEC LE
CONSERVATOIRE
© DAVID DUCHON-DORIS
Les ÉpouxDavid Lescot / Anne-Laure Liégeois
Le 25 décembre 1989, soir de Noël, l’histoire roumaine déposait sous un
macabre sapin les cadavres hâtivement jugés de deux dictateurs parmi les
plus brutaux de l’histoire du communisme : Nicolae et Elena Ceausescu,
ensevelis dans un cercueil d’images télévisuelles diffusées en boucle et à
jamais réunis sous le nom des « époux Ceausescu ».
Anne-Laure Liégeois – qui s’y connait en matière de couples terribles pour
avoir monté le Macbeth de Shakespeare – a demandé au dramaturge David
Lescot de rouvrir ce catafalque. Un texte est né, tout empreint de la cire d’un
Grévin imaginaire qui fond sous nos yeux pour redonner vie à l’Histoire, la
grande, menée par le bout du nez par un couple aussi ridicule que sauvage,
aussi mégalomaniaque que vicieux, aussi tragique que risible.
En arrière-plan de ce qui pourrait ressembler à l’une de ces vieilles séances
de dimanche pluvieux où un conférencier racontait ses expéditions dans les
Carpates avec force diapositives, deux vies défilent, entremêlant les souvenirs
de la reine du bal lors d’un pique-nique des jeunesses communistes de
Roumanie, la venue de Richard Nixon, les petites cuillères en or rapportées
de France et le couronnement du « Conducator », les discours du « Danube
de la pensée » et la visite officielle de Charles de Gaulle.
Une plongée théâtrale dans l’ivresse imbécile du pouvoir et la farce insoute-
nable de son exercice. Une façon de regarder hier pour mieux lire aujourd’hui.
« Je crois qu’on rira dans la salle. J’ai ri en lisant, j’ai ri en rêvant la pièce sur
la scène, nous avons ri en répétant. Il fallait que ça soit drôle pour être
admissible. » Anne-Laure Liégeois
Texte David Lescot / mise en scène et scénographie Anne-Laure Liégeois / avec Agnès Pontier et Olivier DutilloyImages et vidéo Grégory Hiétin / lumières Dominique Borrini / sons François Leymarie / collaboration techniqueAntoine Gianforcaro / assistanat à la mise en scène Audrey Tarpinianproduction Cie Le Festin / production déléguée et diffusion Le Volcan, Scène nationale du Havre / Coproduction Le Volcan, Scène nationale duHavre / Théâtre 71, Scène nationale de malakoff / Avec le soutien du Cratère, Scène nationale d’Alès
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACEMARDI 15 À 20H
MERCREDI 16 À 20H
DURÉE : 1H30
THÉâTrE
DÉCEmbrE
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© CH
RISTOPHE RAYNAUD DE LAGE
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Artiste associé au Grand R, Scène nationale La Roche-sur-Yon dont il est ori-
ginaire, Mickaël Le Mer et sa Compagnie S’Poart (prononcez Espoir) ont su
mener une aventure humaine et collective qui les a fait accéder à une recon-
naissance internationale.
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Rougemickaël Le mer / Compagnie S’poart
Chacun sait que le rouge n’est pas une couleur comme les autres. Elle porte
chance en Chine, est l’homonyme de beau en russe et signifie tout simplement
« couleur » en grec ancien. Autrement dit, rouge est la couleur de la couleur.
Mais de rouge, vous n’en verrez pas ! La couleur rouge est visuellement
éclipsée, elle n’apparaît ni dans les éléments scénographiques, ni dans les
costumes, ni dans les lumières… Elle est l’essence même de la chorégraphie,
le moteur de chaque geste, l’origine de chaque sensation. Rouge, expérience
sensorielle, anime des sentiments intenses et passionnels en totale contra-
diction. Car le chorégraphe Mickaël Le Mer aime les paradoxes. Il travaille
à partir de l’écriture hip-hop, avec des danseurs virtuoses, mais dans le
dédain de la prouesse. Les figures les plus brillantes s’immiscent dans une
narration élégante, propageant un flux ondulatoire contrasté. La danse est
subtile, d’une grande délicatesse, qui pose un hip-hop léger, aérien, intégrant
parfaitement le contemporain ou la capoeira avec des moments de symbiose
telle que les corps ne font plus la différence. Avec ses fulgurances et ses
urgences la chorégraphie inaugure et assume une écriture exigeante qui
prend appui sur l’expérience personnelle de sept danseurs d’exception.
Directeur artistique et chorégraphie Mickaël Le Mer/ avec Thomas Badreau, Aurélien Desobry, Dylan Gangnant, GiovanniLeocadie, Nicolas Sannier, Teddy Verardo, Dara You regard extérieur Laurent Brethome / création lumière Nicolas Tallec/ spatialisation sonore Fabrice Tison/ compositionoriginale Julien Camarena / costumes Amandine Fonsin / scénographie Olivier Menanteau « Moon »producteur Compagnie S’poart / Coproductions CCN de Créteil et du Val-de-marne – Cie Käfig (dans le cadre de l’accueil studio) / CCN de larochelle – Cie Accrorap (dans le cadre de l’accueil studio) / CCN de rillieux-la-pape, Yuval pick (dans le cadre de l’accueil studio) / CNDCd’Angers – robert Swinston / Le Grand r, Scène nationale de La roche-sur-Yon / Soutien DrAC des pays de la Loire (aide à la compagnie choré-graphique) / région des pays de la Loire (aide à la création) / Ville de La roche-sur-Yon (aide à la création) / SpEDIDAm / ADAmI
L’ARC – SCÈNE NATIONALE LE CREUSOTVENDREDI 8 À 20H30
DURÉE : 1H
DANSE
JANVIEr
L’Espace des Arts vous emmène en bus à L’arc – scène nationale Le Creusotparticipation : 4 € par personne> renseignements et réservations auprès de la billetterie de l’Espace des Arts.
© LE POULPE
© BENJAMIN CH
ELLY
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Revenez demainblandine Costaz / Laurent Fréchuret
Cet entretien d’embauche très particulier – s’agit-il de travail ou s’agit-il
d’amour ? – risque d’être à haut risque, si « le couple est un champ de bataille,
la vie un chantier, l’amour une entreprise de démolition et la fuite une forme
d’inauguration ».
Duo d’acteurs au sommet Marianne Basler et Gilles Cohen, tous deux brû-
lant les plateaux de théâtre et les écrans de cinéma, tentent de démêler ce
qui ne pourra jamais l’être, plonger dans les abîmes vertigineux des rela-
tions qu’un homme entretient avec une femme et qu’une femme entretient
avec un homme. Qu’il y ait deux hommes, celui qui vous a quitté et celui
qui envisage de vous recruter (les deux rôles sont joués par Gilles Cohen)
et le duel atteint une rare étrangeté. De jour en jour, comme dans un conte
des Mille et Une Nuits des temps modernes, Valère s’entretient avec Lucie
et lui demande, à chaque fin d’entretien, de « revenir demain ».
Entre registre professionnel et intime, sur un chemin étroit qui reste à
inventer entre les mots, une relation se cherche, trébuche, se tend la main
ou se tend des pièges. « Deux hommes pour une femme, s’aimantent, se
mentent, se séparent, se révèlent, s’affranchissent. » Rarement le mal de
vivre n’aura été si près de devenir l’art de vivre. Et la liberté sera au bout du
chemin.
D’après Veilleuse (revenez demain) de Blandine Costaz / mise en scène Laurent Fréchuret / avec Marianne Basler etGilles CohenScénographie Rudy Sabounghi / assistanat à la mise en scène Sandra Choquet / costumes Colombes Loriot Prévost /lumière David Debrinay / régie générale Éric Citony / technicien son Olivier ChambinProduction Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône / Coproduction Théâtre du rond-point, paris / Le texte est paru chez Kazalma éditions, 2013
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACEMARDI 12 À 20H
MERCREDI 13 À 20HJEUDI 14 À 20H
VENDREDI 15 À 20H
DURÉE : 1H15 ENV.
THÉâTrE
JANVIEr
[CRÉATION]
Cécile McLorin Salvant
« Élégance, soul, humour, sensualité, puissance, virtuosité, tessiture, pers-
picacité, intelligence et grâce », ce collier de louanges que peu de chanteuses
de jazz ont eu le privilège de porter depuis Ella Fitzgerald, Billie Holiday ou
Sarah Vaughan, c’est l’immense trompettiste Wynton Marsalis qui l’a offert
à celle qui emporta haut la voix, en 2010, le prestigieux concours Thelonious
Monk.
Sans doute parce qu’il y a chez Cécile McLorin Salvant, cette étonnante chan-
teuse née à Miami d’un père haïtien et d’une mère française, une culture
musicale et un apprentissage des classiques qui sait rendre hommage avant
d’oser pousser l’aventure plus loin encore. Son dernier album Woman Child
explore trois siècles de musique américaine et marie de façon très personnelle
la grande tradition du blues à des ballades méconnues de John Henry, valsant
lorsque le cœur lui en dit sur des poèmes haïtiens d’Ida Salomon.
À vingt-six ans, Cécile McLorin Salvant a la maturité d’une grande chanteuse
alors qu’elle n’en est qu’à ses débuts, sachant tout à la fois jouer de ses
talents de comédienne pour faire entendre ses textes et du miel de sa voix
pour en éclairer les mots. « Quand je trouve quelque chose de beau qui me
touche, j’essaie de le serrer dans mes bras pour le partager avec le public. »
Il faudrait être de glace et ne pas aimer le jazz pour résister à pareille décla-
ration d’amour…
Cécile McLorin Salvant interprètera avec ses musiciens à l’Espace des Arts
son dernier album For One To Love dont la sortie est prévue à l’automne 2015.
Chant Cécile McLorin Salvant / musiciens (en cours)
Anteprima production
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACELUNDI 18 À 20H
DURÉE : 1H15 ENV.
mUSIQUE
JANVIEr
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© JOHN ABBOTT
42
45
C’est la première fois que le chorégraphe travaille à partir d’une narration
poétique préexistante au mouvement. Choisissant de démultiplier les voix
du poème en une succession de duos ardents ou pulsatiles tout en exaltant
la puissance du chant biblique, il veut « tenter de saisir ce qui constitue
l’intimité d’un couple. Comme un kaléidoscope reflétant à l’infini les ver-
tiges, les peurs et les jouissances liés au sentiment amoureux ».
© ÉR
IC BOUDET
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Le Cantique des cantiquesAbou Lagraa / mikaël Serre
Poème profane dans le texte le plus sacré de la culture occidentale, l’Ancien
Testament, Le Cantique des cantiques est une ode sensuelle et passionnée.
Écrit à plusieurs voix, ses métaphores et sa souplesse unissent le corps et le
texte dans une fluctuation, avec ses syncopes, ses brisures, ses simultanéités
qui tracent, pourrait-on imaginer, le mouvement amoureux. Explorer ce
texte sur scène c’est renouer et rendre sensible une partie de notre genèse,
ce fond poétique commun aux hommes qui fait – pour une fois – la part
belle à la femme, à tel point que certains se demandent si quelque main
féminine n’aurait pas contribué à ce manuscrit qui reste plein de mystères.
C’est peut-être ce qui a attiré le chorégraphe Abou Lagraa dont on sait qu’il
est passé maître pour exprimer ce trouble des corps – objet de désir, de sacra-
lisation ou de rejet – et pour bouleverser les idées préconçues sur le féminin.
Car, ne nous y trompons pas, Le Cantique des cantiques est aussi un texte
subversif, un cri retenu de liberté et d’amour.
Chorégraphe Abou Lagraa / metteur en scène Mikaël Serre / avec Pascal Beugré-Tellier, Ludovic Collura, Saül Dovin,Diane Fardoun, Charlotte Siepiora, Antonia Vitti (danseurs), Gaïa Saitta, Maya Vignando (comédiennes) Compositeur Olivier Innocenti / traduction Olivier Cadiot et Michel Berder – Édition bayard / créatrice lumièresFabiana Piccioli / costumes Virginie Azario / vidéaste Guiseppe Greco / scénographe LFA – Looking for architecture /directeur technique Antoine de Ganthoproduction Cie La baraka / partenaires coproducteurs La maison de la Danse, Lyon – Abou Lagraa, artiste associé en 2015-2016 / Le Grand Théâtrede provence d’Aix-en-provence / Les Gémeaux, Scène nationale de Sceaux / Le Théâtre national de Chaillot / bonlieu, Scène nationale d’Annecy /Festival movimentos, Wolfsburg, Allemagne / Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-marne - Compagnie Käfig, direction mouradmerzouki dans le cadre de l’accueil studio / résidence de création La maison de la Danse, Lyon / Théâtre des Cordeliers à Annonay – Agglo enscènes / Accueil studio Théâtre Suresnes – direction Olivier meyer / Centre chorégraphique national Créteil – Val-de-marne – Compagnie Käfig,direction mourad merzouki / Studio Lucien – Cie propos / première mondiale le 15 septembre 2015 / Tutelles et Soutiens de la Cie La baraka /DrAC – rhône-Alpes / Conseil régional rhône-Alpes / Ville de Lyon / Fondation bNp paribas depuis 2006 / ADAmI / SpEDIDAm
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEMARDI 26 À 20H
MERCREDI 27 À 20H
DURÉE : 1H15 ENV.
DANSE
JANVIEr
BlastCirque Farouche Zanzibar
Jef Odet, fondateur du Cirque Farouche porte aussi bien la robe à crinoline
que les songes d’un cirque différent. Dans Blast, le 4e spectacle de la com-
pagnie, point de Monsieur Loyal faisant marcher son petit monde à la
baguette, mais une déflagration anarchique et libre de talents collectionnés
à tous les horizons d’un chapiteau plus grand que le monde et plus nomade
que jamais. Une république indépendante, où l’on marie le saxophone et
le vélo acrobatique, la batterie et le mât chinois, où les vocalises s’envolent
aussi haut que les trapézistes. Blast est une langue. Ses acrobaties sont des
mots, ses images surréalistes sont des phrases, et ses dix-huit artistes les
chapitres d’un roman où la musique fait des sauts périlleux. Il y a là une
grande dame forte comme un turc, sur ses épaules des danseurs défient
l’équilibre. Des ombres chinoises et un petit bonhomme en costume trois
pièces, un funambule sur câble mou et un clown acrobate, un batteur qui
affole les métronomes et un quatuor de musiciens à chapeau. Cela se
regarde comme un rêve éveillé, où le Cirque Plume – pour la poésie – et le
Cirque du Soleil – pour le talent des acrobates – pointent leur nez, parfois
rouge.
De l’aube au coucher du soleil, en cinq tableaux où l’eau, l’air et la terre se
redécouvrent pour donner naissance à un nouveau monde, le Farouche
Zanzibar nous parle d’amour et de cirque. Allons, osez le vertige et laissez-
vous rêver !
Avec Jef Odet, Marion Verd, Chiara Sicoli, Simone Beneditti, Rafik Thlijani, Mohamed Dhiaa Gharbi, Fourat Gharbi,Ivan Do-Duc, Adrien Frettard, Yann Laforge, Pedro Gonçalves Guerra, Liz Braga Guimaraes, Anthony Weissmusiciens Damien Fleau, Maxime Fleau, Isabelle Sorling, Jean Rollet Gerard, Diogenes BaptisttellaTechniciens Yoann Breton, Lilian Heroin, Kevin Loisel, Charlotte Forët production Cirque Farouche Zanzibar / Coréalisation Scènes du Jura, Scène nationale / Coproduction Théâtre Sorano-Jules-Julien / Théâtre del’Olivier à Istres, Scène conventionnée / Avec le soutien de ministère de la Culture et de la Communication, DGCA / ministère des AffairesÉtrangères, Institut français / Direction des Affaires Culturelles de la Ville de paris / Direction régionale des Affaires Culturelles midi-pyrénées
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEMERCREDI 3 À 20H
JEUDI 4 À 20HVENDREDI 5 À 20HSAMEDI 6 À 20H
DURÉE : 1H05
CIrQUE
FÉVrIEr
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© FR
ÉDÉRIC CO
URNOYER LESSARD
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DÈS!6 ANS
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cantates, de convoquer une bruyante tondeuse à gazon ou une collection
de canoës pour orchestrer et encadrer des tableaux vivants qui ne manque-
ront ni d’humour ni de tempérament ! « Jeunesse glorieuse et jubilatoire
de cette troupe qui sait tout faire, jeunesse insolente, intelligence et bra-
voure. La manière dont chacun tient sa partition délirante et profonde à
la fois est rare. » (Libération) Qu’ajouter d’autre ?
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FugueSamuel Achache / La Vie brève
Au croisement des chemins du théâtre et de la musique, le metteur en
scène Samuel Achache poursuit une aventure singulière débutée dans un
précédent spectacle, Le Crocodile trompeur, que public et critique avaient
unanimement salué et frénétiquement applaudi.
Qui a eu la chance d’assister à un concert symphonique peut légitimement
être admiratif de la capacité d’une communauté de musiciens, chacun
jouant d’un instrument différent, à produire une œuvre, où chacun écoute
l’autre pour faire entendre une « parole » commune. S’accorder… là est le
maître-mot, parvenir à faire résonner – et raisonner – la diversité des
points de vue d’une communauté d’humains, acteurs et musiciens réunis,
souvent plus indisciplinée que celle des musiciens jouant « à la baguette ».
Le plateau de théâtre se transforme ici en laboratoire chanté et parlé où
s’expérimente furieusement la rencontre avec l’autre. Accorder les corps
pour parvenir à jouer ensemble, s’entremêler et se superposer s’il le faut,
en piochant dans le répertoire où la fugue et le contrepoint ont connu leur
apogée, du grand précurseur Dietrich Buxtehude à l’immense Jean-
Sebastien Bach. On se réserve même le droit de changer les paroles des
Spectacle musical mis en scène par Samuel Achache / collaboration Sarah Le Picard / avec Vladislav Galard, Anne-Lise Heimburger, Florent Hubert, Léo Antonin Lutinier, Thibault Perriard et Samuel AchacheArrangements musicaux collectifs / scénographie Lisa Navarro / scénographie et construction François Gauthier-Lafaye / costumes Pauline Kieffer / lumière Viara Stefanovaproduction La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche / Coproduction La Vie brève / Festival d’Avignon / C.I.C.T Théâtredes bouffes du Nord / Théâtre Garonne / Avec le soutien de la Fondation royaumont / du Carreau du Temple / de pylones – créateur d’objets à paris
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEMARDI 9 À 20H
DURÉE : 1H15 ENV.
THÉâTrE
FÉVrIEr
© DR
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épouse le balancement des vagues, si un bien étrange passager n’était venu
en déranger le charme envoûtant.
Sur ce Titanic intime, l’iceberg aura pour nom Jerry Roll Morton, pianiste
de jazz à la renommée internationale qui révèlera à Novecento que le monde
et ses soutes sont plus profonds que les océans les plus vastes et que le cœur
des hommes abrite des tempêtes qu’aucun paquebot ne pourra traverser.
Un spectacle qu’on voit comme on tourne les pages d’un grand livre, entre
la peur de le finir trop vite et le désir impatient d’en connaître la fin.
© CH
RISTIAN GANET
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NovecentoAlessandro baricco / André Dussollier
Ce sera émouvant comme un film et touchant comme la confidence d’un
ami cher. Vous et André Dussollier, yeux dans les yeux, dans l’intimité d’une
voix et d’un visage qui habitent l’histoire du cinéma français, de François
Truffaut à Éric Rohmer, de Claude Sautet à Alain Resnais.
Pour cette fable, tirée d’un best-seller d’Alessandro Baricco (auquel on doit
également Soie), André Dussollier, accompagné par un quatuor de jazz mélan-
colique et langoureux, prête sa voix et son talent au destin peu commun de
Novecento, enfant abandonné au tournant du siècle sur le piano d’un pont
de première classe, à bord d’un transatlantique où il grandira et qu’il finira
par ne plus jamais quitter. Si Novecento ne va pas au monde, la musique du
monde vient à lui, et c’est sur le piano qui l’a vu naître qu’il mêle le murmure
du vent aux chansons de gitans volées dans les entreponts, les berceuses
d’immigrés irlandais aux barcarolles de Chopin égrenées par les doigts d’un
musicien de passage. La vie de Novecento, bientôt devenu pianiste génial,
aurait pu se contenter de cette éternelle traversée maritime où la musique
André Dussollier a obtenu le Molière du meilleur comédien dans un spectacle de théâtre public pour son rôle dansNovecento.
Texte Alessandro Baricco / jeu et mise en scène André Dussollier / pianiste Elio di Tanna / trompette Sylvain Gontardou Gilles Relisieux / batterie et percussions Michel BocchiAdaptation française Gérald Sibleyras et André Dussollier avec la collaboration de Stéphane de Groodt / mise enscène, scénographie et images Pierre-François Limbosch / création et direction musicales Christophe Cravero /contrebasse Olivier Andrès / collaboration artistique Catherine d’At / lumières Laurent Castaingt / imagesChristophe Greliéproduction Les Visiteurs du Soir / Coproduction bonlieu, Scène nationale Annecy / Anthéa, antipolis Théâtre d’Antibes / CDDb-Théâtre de Lorient,Centre dramatique national / Célestins, Théâtre de Lyon / Théâtre du Gymnase, marseille / Théâtre de Namur, Centre dramatique / Le Théâtre durond-point, paris / Scène nationale de Sète et du bassin de Thau / Théâtre Liberté de Toulon / Théâtres Sorano-Jules Julien, Toulouse / ThéâtreEdwige Feuillère de Vesoul
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACESAMEDI 27 À 20H
DIMANCHE 28 À 17H
DURÉE : 1H10
THÉâTrE
FÉVrIEr
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Conception et chorégraphie Bérengère Fournier, Samuel Faccioli / avec Bérengère Fournier, Samuel Faccioli, JoachimMaudet / musique Gabriel Fabing / lumières Gilles de Metz / vidéo Florian Martin / costumes, accessoires NathalieMartellaproduction La Vouivre / Coproductions La Comédie de Clermont-Ferrand, Scène nationale / Festival puy-de-mômes Cournon d’Auvergne / La rampe et La ponatière, Scène conventionnée Échirolles / Centre chorégraphique national de La rochelle – Compagnie Accrorap Kader Attou /L’Avant Scène de Cognac, Scène conventionnée danse / Avec le soutien du Conseil général du puy-de-Dôme / En accueil au Dancing – Cie beauGeste / à KLAp maison pour la Danse de marseille / au CND de Lyon / La compagnie est soutenue par le ministère de la Culture et de laCommunication – DrAC Auvergne / le Conseil régional d’Auvergne au titre de la compagnie conventionnée
« Ce n’est pas dans la mort que la princesse tombera mais dans un profond
sommeil de cent ans » racontent les Frères Grimm. À quoi rêve donc la Belle
endormie ? À des forêts brumeuses et des images intenses, à des princes qui
surgissent et disparaissent dans des rideaux de soie, à des eaux douces et
vertes, aux lumières qui filtrent à travers les paupières ? Cette princesse aux
cheveux longs de cent ans sort-elle vraiment de sa léthargie, ou s’y blottit-
elle pour oublier qu’elle grandit ? La Compagnie La Vouivre de Bérengère
Fournier et Samuel Faccioli, excelle dans l’art de créer des images fascinantes
inspirées de nos rêves les plus fous. Gabriel Fabing, magicien de la guitare
et des sons les accompagne depuis toujours dans leur imaginaire tendre et
poétique. Une allégorie envoûtante de la quête de soi.
La Bellebérengère Fournier / Samuel Faccioli
DANSE ET mUSIQUE
CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON | AUDITORIUMMARDI 1ER MARS À 19H
SCOLAIrES :LUNDI 29 FÉVrIEr à 14H30
mArDI 1Er mArS à 14H30mErCrEDI 2 mArS à 10H
DURÉE : 50 MIN
PICCOLISLE rENDEZ-VOUS DES
© MARINE D
ROUARD
DÈS!9 ANS [REMERCIEMENTS AU CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON]
DU 29 FÉVrIEr AU 11 mArS 2016Théâtre / Danse / musique / Conte
Un cycle cinéma consacré aux maternelles aura lieu pendant le Rendez-vous des Piccolis (voir p. 90)
LuN 29 14h30 La Belle CRR – Auditorium 14h30 Les Contes-dits-du-bout-des-doigts Givry
MAR 1ER 14h30 – 19h La Belle CRR – Auditorium 14h30 – 19h Les Contes-dits-du-bout-des-doigts Givry
MER 2 10h La Belle CRR – Auditorium 19h Les Contes-dits-du-bout-des-doigts Gergy
JEu 3 10h – 14h30 Les Contes-dits-du-bout-des-doigts Gergy 10h45 – 14h30 Timide EDA – Petit Espace
VEN 4 9h30 – 14h30 – 19h Timide EDA – Petit Espace
LuN 7 14h30 Tête haute EDA – Grand Espace
MAR 8 14h30 – 19h Les Contes-dits-du-bout-des-doigts Varennes-le-Grand 10h – 14h30 Tête haute EDA – Grand Espace
MER 9 10h Les Contes-dits-du-bout-des-doigts Varennes-le-Grand 18h30 Les Contes-dits-du-bout-des-doigts Saint-Marcel 9h30 – 16h – 18h Timide EDA – Petit Espace 10h – 19h Tête haute EDA – Grand Espace
JEu 10 10h – 14h30 Les Contes-dits-du-bout-des-doigts Saint-Marcel 9h30 – 10h45 – 14h30 Timide EDA – Petit Espace 14h30 – 19h D’un seul souffle Théâtre Piccolo
VEN 11 9h30 – 10h45 – 14h30 Timide EDA – Petit Espace 10h – 14h30 D’un seul souffle Théâtre Piccolo
Lieux des représentations à Chalon-sur-SaôneEspace des Arts | 5 bis, avenue Nicéphore NiépceConservatoire du Grand Chalon | 1, rue Olivier messiaenThéâtre piccolo | 34, rue aux Fèvres
Lieux des représentations en décentralisationLe réservoir, Saint-marcel | 16, rue Denis papin, Zone artisanale des gares Salle des fêtes, Givry | rue de ClunySalle pierre Lapin, Gergy | place paul ChâteauSalle Yvonne Sarcey, Varennes-le-Grand | rue du 8 mai 1945
EDA = Espace des Arts CRR = Conservatoire à Rayonnement Régional En rouge : horaires des représentations scolaires
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© TO
M SCHAM
P
GIVRY | SALLE DES FÊTESMARDI 1ER MARS À 19H | SCOLAIrES : LUNDI 29 FÉVrIEr à 14H30
mArDI 1Er mArS à 14H30
GERGY | SALLE PIERRE LAPINMERCREDI 2 MARS À 19H | SCOLAIrES : JEUDI 3 mArS à 10H ET 14H30
VARENNES-LE-GRAND | SALLE YVONNE SARCEYMARDI 8 MARS À 19H | SCOLAIrES : mArDI 8 mArS à 14H30, mErCrEDI 9 mArS à 10H
SAINT-MARCEL* | LE RÉSERVOIRMERCREDI 9 MARS À 18H30 | SCOLAIrES : JEUDI 10 mArS à 10H ET 14H30
DURÉE : 40 MIN
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Texte de Catherine Verlaguet et Bénédicte Guichardon / mise en scène et interprétation Bénédicte Guichardon /scénographie Mathilde Meignan / création lumière Luc Degassart / costumes Louise Cariou / construction FlavienQueré / son Gaspard Guilbert / animation ombro-cinéma Mathias Delfau / dessins Raphaël Buzaud / regard extérieurGuillaume Servely / régie lumière Jimmy Bouryproduction Compagnie Le bel après-minuit / remerciements Théâtre romain rolland, Villejuif / ECAm, Le Kremlin bicêtre / Théâtre Jacques Carat,Cachan / Service culturel d’Arcueil / Service culturel de Gentilly / La Grande Dimière, Théâtre de Fresnes / Anis Gras, Arcueil / Avec le soutien duConseil général du Val-de-marne
Il n’y a pas d’âge pour être timide. Lucas, du petit haut de ses quatre ans,
cache au fond de sa poche son rêve de devenir accrocheur d’étoiles, de peur
qu’on ne se moque de lui, de peur d’aller trop haut ou de parler trop fort…
De jeux d’illusions en images animées, Bénédicte Guichardon dessine avec
tendresse et drôlerie un chemin initiatique où la poésie des marionnettes,
la fragilité des papiers découpés et l’amitié des rencontres aident à grandir.
TimideCatherine Verlaguet / bénédicte Guichardon
THÉâTrE ET ObJETS
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACEVENDREDI 4 MARS À 19H
MERCREDI 9 MARS À 16H ET 18H
SCOLAIrES :JEUDI 3 mArS à 10H45 ET 14H30
VENDrEDI 4 mArS à 9H30 ET 14H30mErCrEDI 9 mArS à 9H30
JEUDI 10 mArS à 9H30, 10H45 ET 14H30VENDrEDI 11 mArS à 9H30, 10H45 ET 14H30
DURÉE : 35 MIN
PICCOLISLE rENDEZ-VOUS DES
© LU
C DEGASSART
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mise en scène Nicolas Fagart / avec Nicolas Fagart, Isabelle Florido, Sylvain Guichardproduction Les Compagnons de pierre ménard / Soutien du Conseil général de la Gironde
Une vraie merveille que ce spectacle où la comédienne fait voir en langue
des signes et en mime – et avec quel talent ! – les contes et histoires que ses
complices font entendre, assis mais diablement espiègles, derrière leur petite
table. De Grimm à Gripari, on reste bouche bée devant l’éloquence des dix
doigts de ces mains très bavardes et tellement vivantes. On comprend qu’une
telle magie l’emporte facilement sur la puissante Sorcière du placard aux balais
ou sur Les Musiciens de la ville de Brême…
Les Contes-dits-du-bout-des-doigts Les Compagnons de pierre ménardSéance tout public : Les Musiciens de la ville de Brême des Frères GrimmSéance scolaire : La Sorcière du placard aux balais de pierre Gripari
CONTE / mImE / LANGUE DES SIGNES
PICCOLISLE rENDEZ-VOUS DES
© DR
DÈS!6 ANS
DÈS!3 ANS
* RÉSERVATION TOUT PUBLIC UNIQUEMENT AU RÉSERVOIR : 03 85 42 46 27
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Textes et mise en scène Jean-Jacques Fdida / avec Francine Vidal / composition, piano et voix Jean-Marie Machado /scénographie et décor Nicolas Diaz et Nicolas Forge / création lumières et régie Sébastien Canet / production et diffusion Marion Villar et Alexandra Lerouxproduction Compagnie Caracol / Coproduction Festival de musique sacrée de perpignan / Théâtre de Grasse / SpEDIDAm / Avec le soutien Le Sax,Achères & Théâtre des Sources, Fontenay-aux-roses
Quatre contes menés tambour battant, par une « narrac’trice » qui sait aussi
chanter, incarnant tour à tour poule, oie, lutin ou tailleur bossu. Au piano,
donnant la réplique à cette acrobate de la tradition orale, un inventeur de
sons qui sait aussi raconter, bruiter et donner de la voix. Une complicité
ludique pour escalader en mots et en musique le jeu de construction coloré
emprunté aux greniers de l’enfance et de l’adolescence.
D’un seul souffleCompagnie Caracol
THÉâTrE mUSICAL
THÉÂTRE PICCOLOJEUDI 10 MARS À 19H
SCOLAIrES :JEUDI 10 mArS à 14H30, VENDrEDI 11 mArS à 10H ET 14H30
DURÉE : 55 MIN
PICCOLISLE rENDEZ-VOUS DES
© CIE CARACOL
DÈS!8 ANS
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Texte Joël Jouanneau / mise en scène Cyril Teste / avec Murielle Martinelli, Valentine Alaqui, Delphine Cogniard (enalternance) et Gérald Weingand / collaboration dramaturgique Philippe Guyard / assistanat à la mise en scèneÉmilie Mousset et Sandy Boizard / voix de plume Mireille Mossé / scénographie MxM / création lumière JulienBoizard / musique originale Nihil Bordures / interprétation musique Nihil Bordures et Jérôme Castel (en alternan-ce) / conception video Mehdi Toutain-Lopez, Patrick Laffont et Nicolas Doremus / costumes Marion Montel et LisePereira / objets programmés Christian Laroche / construction Omar Khalfoun et Jean-Baptiste Mazaudproduction Collectif mxm / Coproduction Théâtre Gérard philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis / Scène nationale de Cavaillon / La Filature, Scène nationale de mulhouse / Nouveau Théâtre de montreuil, Centre dramatique national / Le Canal – Théâtre Intercommunal du paysde redon / Avec la participation du DICréAm / Aide à la production et à la diffusion Fonds SACD Théâtre / Le Collectif mxm est artiste associé auLux, Scène nationale de Valence / au Canal, Théâtre Intercommunal du pays de redon / au CENTQUATrE, paris / Soutenu par la Direction régionaledes affaires culturelles d’Île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication / la région Île-de-France / Tête haute de Joël Jouanneau,ill. Valérie Gutton, Actes Sud-papiers, coll. “Heyoka Jeunesse”, 2013 / www.collectifmxm.com
« Il était une dernière fois, un roi et une reine… » écrit Joël Jouanneau pour
débuter ce conte des temps modernes et des rêves anciens. L’histoire d’une
petite princesse, née avec un poing si fermé que nul ne pouvait l’ouvrir, aban-
donnée sur la lande par des parents qui voulaient un garçon, et qui devra
s’enfoncer dans les profondes forêts du monde, monter dans des trains que
nul chauffeur ne conduit pour aller, « tête haute », à la rencontre d’elle-même
et de son fascinant destin. Entre théâtre d’ombre et film d’animation,
projections et jeu d’acteurs, un spectacle magnifique qui donne à la vidéo
ses lettres de poésie et à la poésie des ailes numériques.
Tête haute Joël Jouanneau / Collectif mxm / Cyril Teste
THÉâTrE
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEMERCREDI 9 MARS À 19H
SCOLAIrES :LUNDI 7 mArS à 14H30
mArDI 8 mArS à 10H ET 14H30mErCrEDI 9 mArS à 10H
DURÉE : 50 MIN
PICCOLISLE rENDEZ-VOUS DES
© CA
ROLINE BIGRET
DÈS!6 ANS
ENCORÉALISA
TIONAVEC LE
CONSERVATOIRE
Conceal | Reveal russell maliphant
À ce jeu du caché dévoilé, le chorégraphe britannique Russell Maliphant,
est passé maître, en partie grâce aux savants éclairages de Michael Hulls
avec lequel il fête vingt ans d’étroite collaboration. Ils ont créé ensemble
un langage à part où lumière et chorégraphie se fondent pour révéler et
sublimer ce que la danse fait aux corps.
Pour cette occasion, Russell Maliphant reprend le mythique Broken Fall,
créé initialement pour Sylvie Guillem et son Ballet Boyz. Repris par la
sublime Carys Staton, et quatre danseurs de sa compagnie, la pièce est ici
revisitée. Avec ses mouvements ondulants et ses inflexions du corps, la cho-
régraphie fascine par sa puissance tout en retenue et ses clairs-obscurs qui
caressent la chair. S’ajoutent à ce programme, deux créations. Celle d’un
solo, conçu pour Dana Fouras – ex-soliste du Royal Ballet – ainsi qu’une
pièce pour quatre danseurs.
Russell Maliphant n’est pas un inconnu à l’Espace des Arts qui l’a toujours
soutenu. C’est notamment grâce à une résidence à Chalon-sur-Saône, qu’il
a pu produire le magnifique Cast and Shadows en 2007 avant de revenir
récemment pour le sculptural Projet Rodin.
Direction artistique et chorégraphie Russell Maliphant / avec Adam Kirkham, Carys Staton, Dana Fouras, NathanYoung, Yu Hsien WuCréation lumière Michael Hulls / création son Mukul, Barry Adamson / création costumes Stevie Stewartproduction russell maliphant Company / Coproduction Sadler’s Wells (Londres) / Commandé par Dance East / The point / Eastleigh / The Lowry /Soutenu par Arts Council England
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEVENDREDI 11 À 20H
DURÉE : 1H30 ENV.
DANSE
mArS
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© DANAYIOTIS
SINNOS
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Toujours à la recherche d’une harmonie subtile entre des forces telluriques
et des équilibres éthérés, Russell Maliphant a su inventer un nouveau voca-
bulaire tout en modulations intérieures et en lignes dynamiques. Il mêle,
dans ses ballets, toutes les techniques à sa disposition, de la danse clas-
sique au contact improvisation en passant par le yoga et la capoeira ou le
tai-chi. C’est ce qui rend son style inimitable et ses danseurs si extraordi-
naires dans leurs mouvements hyperconnectés.
61
Dans la cour d’une maison abandonnée, près d’un citronnier que baigne
l’ombre tourmentée de la nuit, une très vieille femme et le frère de la victime
se souviennent...
Une interrogation essentielle sur le deuil et la question de l’identité, sur
l’apaisement de la colère et l’héritage colonial de la langue. Une réflexion
fondamentale sur ce qu’être étranger aux autres veut dire, dès lors que l’on
place l’exigence de vérité au centre de sa vie.
© NATHALIE P
RATS
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MeursaultsKamel Daoud / philippe berling
La dernière rentrée littéraire a déroulé le tapis rouge à Kamel Daoud pour
Meursault, contre-enquête, et il s’en est fallu de peu que le Prix Goncourt ne
lui soit attribué. Le pari du roman était pourtant à haut risque et il faut tout
le talent de Kamel Daoud pour oser remettre ses mots et ses phrases dans
l’ombre de ce chef-d’œuvre de la littérature qu’estL’Étranger d’Albert Camus.
Chaque lycéen se souvient – ou croit se souvenir… – de Meursault, figure
énigmatique et fascinante d’un assassin apparemment tout aussi indifférent
à la mort de sa mère qu’aux cinq coups de feu qu’il a tirés sur un homme dont
le roman tait le nom. C’est sur cette page blanche, sur l’absence du nom de
la victime de Meursault que Kamel Daoud a écrit ses phrases. Une contre-
enquête en reflet, où le frère de la victime et sa mère endeuillée redonnent
une existence sensible à cet absent, Moussa Ouled El-Assasse, que Albert
Camus n’a fait qu’entrevoir.
Philippe Berling, le metteur en scène, a vu dans ce texte la possibilité de
« lancer une passerelle entre deux époques que soixante-dix ans séparent et
deux pays, aux histoires inextricablement liées, qui se font face par-delà la
Méditerranée ».
D’après Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud / adaptation et mise en scène Philippe Berling / avec AhmedBenaïssa et Anna AndreottiScénographie et costumes Nathalie Prats / création lumières et vidéos Daniel Levyproduction Théâtre Liberté, Toulon / Coproduction Festival d’Avignon / Théâtre des bernardines, marseille / pôle Arts de la Scène – Friche belle demai / Avec l’aide de la SpEDIDAm / Avec le soutien de l’Institut français d’Algérie
Kamel Daoud a obtenu le Prix Goncourt 2015 pour Meursault, contre-enquête.
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACEMARDI 15 À 20H
MERCREDI 16 À 20H
DURÉE : 1H20 ENV.
THÉâTrE
mArS
© FR
ANK LORIOU – AGENCE V
U
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Lisa Simone
Ce n’est pas un secret : Lisa Simone est bien la fille de sa mère. Mais qu’elle
ait dû attendre sa cinquante deuxième année pour sortir son premier album
All is well (tout va bien) dit assez clairement que ce « bien » là n’allait pas de
soi. Grandir à l’ombre d’une légende du jazz et parvenir à se faire un prénom
est un sentier difficile dont chaque note chantée, chaque parole prononcée
porte aujourd’hui la trace, comme autant de petits cailloux jetés sur le chemin
pour ne pas perdre le fil des choses et mesurer l’aventure à venir.
De l’activisme enflammé de sa mère – l’immense Nina Simone – pour la
conquête des droits civiques, Lisa a surtout gardé les absences douloureuses
et les voyages incessants, la bohème d’une vie brûlée par la musique, la
célébrité et l’engagement. Le talent qu’elle révèle, cette voix puissante et
magique, la sensualité extrême qu’elle dégage, c’est aujourd’hui à elle-même
qu’elle le doit et à nulle autre. Tout va bien donc, et il suffit de la voir prendre
possession de la scène, rire avec le public, raconter tel souvenir d’enfance ou
reprendre, à sa façon, une chanson du répertoire maternel pour en être
convaincu. « Mise en place, phrasé, voix, tout y est » écrivait dans Le Monde
le critique de jazz Francis Marmande. Entourée d’un trio très jazz, très soul
– guitare, contrebasse et batterie – Lisa enchaine funk félin, rhythm’n’blues
inspiré, swing élégant et généreux. Le ciel de la musique afro-américaine est
assez grand pour que deux étoiles puissent y naître sans se gêner. À chacune
sa façon singulière de briller.
Voix Lisa Simone / guitare Hervé Samb / basse Reggie Washington / batterie Sonny Troupé production Sound Surveyor
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEDIMANCHE 20 À 17H
DURÉE : 1H30
mUSIQUE
mArS
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6564
Daniel Jeanneteau, dont on connaît le goût immodéré pour les espaces où
la lumière tient lieu de paysage, a présenté une première version du chef-
d’œuvre de Tennessee Williams avec des acteurs japonais lors d’une rési-
dence effectuée à Tokyo. Il a souhaité reprendre ce travail avec un quatuor
d’acteur français où l’immense actrice Dominique Reymond « incandes-
cente et retenue, inquiète et lumineuse, évidente et complexe, forte et
vacillante » tient le rôle de la mère. Olivier Werner, qui partage sa carrière
entre son talent de comédien et son désir révélé de metteur en scène, sera
ce fils dont la mémoire héberge la prémonition du désastre à venir.
Daniel Jeanneteau sera le parrain des Lycéades 2016, rencontres des options théâtre dudépartement de Saône-et-Loire.
La Ménagerie de verreDe Tennessee WilliamsDaniel JeanneteauTraduction Isabelle Famchon
La fragilité de la pièce de Tennessee Williams tient dans l’évidence de son
titre, dans la transparence insaisissable de ces petits animaux de verre que
collectionne Laura, jeune fille solitaire et handicapée. Comme ces coupes
cristallines que l’on ne sort qu’aux soirées d’exception de peur de les briser
et qu’un doigt humide fait chanter ou pleurer, chacun des personnages
réunis ce soir-là fera entendre une musique singulière.
Amanda Wingfield, la mère abandonnée, protectrice et dictatoriale, obsé-
dée par le bien de ses enfants mais qu’elle entrave de tous ses remords de
vie manquée ; Tom, fils et frère, employé dans une usine de chaussure,
poète rêvant de quitter l’étouffant deux pièces familial ; Jim O’Connor,
jeune homme banal attendu ce soir dont Amanda Wingfield espère qu’il
aura la bienveillance de tomber amoureux de sa fille ; Laura, traînant sa
jambe infirme et sa neurasthénie, n’ayant pour tout horizon que le monde
miniature et enfantin où elle a trouvé refuge. « La Ménagerie de verre pré-
sente la vie comme une expérience dépourvue de sens mais traversée par
des moments d’intense beauté. D’une beauté dont on ne se remet pas. »
De Tennessee Williams / nouvelle traduction de Isabelle Famchon / mise en scène et scénographie DanielJeanneteau / avec Solène Arbel, Pierric Plathier, Dominique Reymond, Olivier WernerLumières Marie-Christine Soma et Pauline Guyonnet / costumes Olga Karpinsky / son Isabelle Surel / vidéo MammarBenranou / collaboratrice à la scénographie Reiko Hikosaka / régie générale Jean-Marc Hennautproduction maison de la Culture d’Amiens / Studio-Théâtre de Vitry / Coproduction La Colline, Théâtre national / Espace des Arts, Scène nationaleChalon-sur-Saône / Centre dramatique national besançon Franche-Comté / Shizuoka performing Arts Center (Japon) / Institut français / mCbbourges / L’Auteur est représenté dans les pays de langue française par l’Agence mCr, marie Cécile renauld, www.paris-mcr.fr, en accord avecCasarotto ramsay Ltd, London / La Traductrice est représentée dans le monde par l’Agence mCr / La Ménagerie de verre est présentée en vertud’un accord exceptionnel avec «The University of the South, Sewanee, Tennessee»
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEMARDI 22 À 20H
MERCREDI 23 À 20H
DURÉE : 2H ENV.
THÉâTrE
mArS
© DANIEL JEANNETEAU
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des scènes, vues sur les coulisses du récit – rehausse avec virtuosité le jeu
éclatant d’acteurs qui crèvent littéralement l’écran.
La frontière entre la salle et le public se dissout, le trouble s’installe… Rare-
ment l’ajout d’un dispositif technologique aura servi avec autant de vir-
tuosité l’enjeu essentiel du théâtre : « faire passer la vérité au travers des
larmes ».
© MARCELLO LIPIANI
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JuliaAugust Strindberg / Christiane Jatahy
De ce grand classique du théâtre qu’est le Mademoiselle Julie d’August
Strindberg, l’adaptation, côté théâtre-cinéma, de la metteuse en scène bré-
silienne Christiane Jatahy a gardé le plus brûlant et le plus émouvant,
portant ce tragique portrait de femme à un rare niveau d’intensité.
Ici, le valet de Julie est devenu le jeune et désirable chauffeur métis qui la
conduit là où ses caprices de grande bourgeoise la mènent. L’action se passe
dans une luxueuse maison avec piscine du Rio de Janeiro des beaux quartiers.
La tragédie y trouve pourtant son chemin avec la même aisance. La nuit
brûlante où se déroule le drame se souvient des morsures du soleil sous lequel
les différences et les rancunes sociales éclatent plus crûment encore que
dans les brumes nordiques d’August Strindberg.
L’histoire de cette fille blanche de bonne famille cédant à l’égarement d’une
nuit d’amour avec son chauffeur se donne à voir au plus près des visages et
des sentiments. Le dispositif cinématographique imaginé par la Christiane
Jatahy – gros plans, interventions en direct du cameraman, simultanéité
D’après Mademoiselle Julie (1888) d’August Strindberg / mise en scène et réalisation du film Christiane Jatahy /adaptation Christiane Jatahy / avec Julia Bernat, Rodrigo dos Santos / avec (dans le film) Tatiana TiburcioCréation décors Marcelo Lipiani et Christiane Jatahy / photographie David Pacheco / caméra live Paulo Camacho /création lumière Renato Machado et David Pacheco / direction technique et lumière Judicaël Montrobert / son PedroMasculo / musique Rodrigo Marçal / costumes Angele Fróes / technicien vidéo Felipe Norkus / machiniste ThiagoKatona / tour manager Henrique Marianoréalisation Cia Vertice de Teatro / production Axis produções Artisticas / Cia Vertice de Teatro – rJ / production du film Claudia marques / Avec lesoutien de Fundaçao nacional de Artes FUNArTE (brazil)/ petrobrás Cultural / production-diffusion pour l’Europe Le CENTQUATrE, paris
Spectacle déconseillé aux moins de 16 ans
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACEMARDI 29 À 20H
MERCREDI 30 À 20H
DURÉE : 1H10
THÉâTrE
mArS
[SPECTACLE EN PORTUGAIS SURTITRÉ EN FRANÇAIS ]
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Si la composition musicale très rythmée dynamise encore le mouvement,
viscéral, propulsé par des percussions ponctuées de quelques éclats de
gongs, la scénographie exerce sa force visuelle autonome, attirant irrésis-
tiblement le regard vers des profondeurs vibratiles.
Synthèse extraordinaire entre la plus savante des danses indiennes et la
plus contemporaine des danses occidentales, Kaash se place d’emblée dans
le futur d’une société multiculturelle.
© JEAN-LOUIS FERNANDEZ
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KaashAkram Khan Company
Akram Khan, chorégraphe anglais d’origine bangladaise revient à Chalon-
sur-Saône avec Kaash, créé en collaboration avec deux artistes indo-anglais
renommés, le célèbre plasticien Anish Kapoor et l’un des compositeurs les
plus recherchés aujourd’hui, Nitin Sawhney.
Kaash, qui signifie « si seulement » en hindi, aborde les multiples récits de
la création du monde dont Shiva, dieu de la métamorphose et de la réin-
carnation, est la figure centrale.
Extrêmement concentré, Kaash est resserré dans une écriture très structu-
rée, quasi géométrique. Mais au sein même de ces ensembles rigoureux, les
bras ont des amortis de déesses indiennes, les bustes des torsions langou-
reuses, les jambes des pulsations puissantes soulignées par les frappes du
talon, pour évoquer cette vigoureuse divinité masculine. Les cinq danseurs
déploient une énergie fantastique et nous emportent dans des tours aux
fulgurantes accélérations qui s’enroulent comme de vertigineuses galaxies,
puis s’alentissent jusqu’à une immobilité quasi minérale. La gestuelle
semble contrôlée jusque dans les plus infimes sections du corps, créant une
sensation d’apesanteur ou d’éblouissement.
Direction artistique et chorégraphie Akram Khan / avec Kristina Alleyne, Sadé Alleyne, Sung Hoon Kim, NicolaMonaco, Sarah CerneauxComposition musicale Nitin Sawhney / scénographie Anish Kapoor / conception lumière Aideen Malone / concep-tion des costumes Kimie Nakano reprise 2014 en résidence au Trinity Laban Conservatoire of music and Dance (Londres, royaume-Uni) / Akram Khan est artiste associé à Sadler’sWells (Londres) / Akram Khan Company est soutenue par Arts Council England / Akram Khan Company est représentée en France par Sarah Ford –Quaternaire
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACESAMEDI 2 À 20H
DURÉE : 55 MIN
DANSE
AVrIL
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Il est temps d’affûter les pointes des harpons et de signer son engagement
pour embarquer à bord du célèbre Pequod. La chasse au grand cachalot blanc
va commencer, déjà on lève l’ancre… Et il est trop tard pour avoir peur des
fonds abyssaux qui bientôt vont s’ouvrir sous l’étrave du navire.
© JEAN-LOUIS FERNANDEZ
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Moby DickD’après Herman melville / Fabrice melquiot / matthieu Cruciani / Cie The party
Faire entrer la mer sur un plateau de théâtre, l’infini de ses horizons, la fureur
de ses tempêtes était déjà une entreprise audacieuse… mais faire entrer dans
la langue du théâtre ce monstre de la littérature qu’est la baleine blanche
du Moby Dick de Herman Melville et l’ivresse de vengeance du capitaine
Achab est un défi que seule l’audace de l’enfance autorise. Cette audace-là,
ce désir d’accueillir les rêves d’aventure, Fabrice Melquiot et Matthieu Cruciani
en ont fait leur île et y ont construit leur cabane. Avec des artifices simples
du théâtre, ils convoquent sur la scène l’imagination toute puissante du
spectateur et l’invitent à traverser avec eux les fumées et les embruns derrière
lesquels passent de merveilleuses maquettes et où résonnent des chansons
de marins.
« Un théâtre d’images, de paysages naturels et humain… À mi-chemin entre
aquarium géant et opéra miniature, une machine à songes et à signes naïfs. »
Portrait d’une communauté et roman d’un équipage lancé dans une quête
métaphysique qui toise les limites de l’homme, Moby Dick est un miroir du
monde, de ses hiérarchies et de ses avidités, où la nature fait valoir ses droits
et où l’animal finit par l’emporter sur celui qui le traque.
De Fabrice Melquiot / d’après Herman Melville / mise en scène Matthieu Cruciani / avec Sharif Andoura, ArnaudBichon, Émilie Capliez, Yann Métivier, Philippe SmithAssistante mise en scène, vidéo Tünde Deak / scénographie Marc Lainé / lumière Bruno Marsol / son ClémentVercelletto / costumes Claire Risterucci / régie générale Arnaud Olivier / décors et costumes Ateliers de La Comédiede Saint-ÉtienneCoproductions La Comédie de Saint-Étienne, Centre dramatique national / Théâtre de Sartrouville et des Yvelines, Centre dramatique national /Compagnie The party / Un spectacle Odyssées, biennale de création théâtrale en Yvelines conçue par le Théâtre de Sartrouville et des Yvelines,Centre dramatique national / En partenariat avec le Conseil général des Yvelines / L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté /remerciements à Colin Thomson pour nous avoir permis d’utiliser les images réalisées par bartlett H. Hayes Jr. et à Cécile Kretschmar
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEMERCREDI 6 À 19H
SCOLAIrES :mErCrEDI 6 à 10H
JEUDI 7 à 10H ET 14H30
DURÉE : 1H10
THÉâTrE
AVrIL
DÈS!8 ANS
Autour de Moby DickPartenariat avec la Bibliothèque municipale de Chalon-sur-Saône
Pour les classes qui souhaitent avoir un avant-goût de l’œuvre, la biblio-
thèque propose une présentation de contes et de mythes confrontant
l’homme et la nature dans toute sa démesure.
Accueil des classes de niveau élémentaire et collège à la Bibliothèque municipale de Chalon-sur-Saône En mars 2016 | Nombre de classes limitéRenseignements et réservations : Bibliothèque jeunesse – Bernadette Nunes – 03 85 90 52 50
Erik Truffaz Quartet
Vingt années déjà que le quartet d’Erik Truffaz enregistre sous le presti-
gieux label Blue Note et offre un jazz qui refuse de se laisser enfermer dans
les canons étroits du genre. Mais qu’il s’agisse d’influences rock, folk ou
drum’n’bass, la patte est bien là, née du travail et de la complicité d’une
formation qui, en dehors du départ de Patrick Müller en 2010 et l’accueil
aux claviers de Benoît Corboz, compte toujours les membres fondateurs.
Le dernier opus du quartet s’intitule El Tiempo de la Revolución. Façon de dire
que le groupe n’entend pas se satisfaire de ce qu’il a déjà internationalement
obtenu et qu’il est toujours temps de bouleverser l’ordre et les harmonies
trop bien établies. Pour dresser ses barricades, Erik Truffaz a choisi des
couleurs venues d’ailleurs comme cet Istanbul Tango ramené de la Corne d’Or
ou cet African Mist qui détache sa ligne de trompette sur la réverbération de
l’orgue Hammond et la rythmique ample et sensuelle de la ligne de basse.
Faire sa révolution, c’est sans doute cela, parler d’amour, de naissance et de
mort, savoir accueillir les changements qui « actent notre vie comme un
long poème que l’on écrit au fil du temps dans un espace où l’on est à la fois
acteur et spectateur. Un combat pour un monde plus juste sous la seule
bannière de l’art. La musique nous permettant de tisser un lien entre le ciel
et la terre. » Erik Truffaz
Trompette Erik Truffaz / basse Marcello Giuliani / batterie Arthur Hnatek / claviers Benoît Corbozproduction Two Gentlemen / Anteprima
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEVENDREDI 8 À 20H
DURÉE : 1H30
mUSIQUE
AVrIL
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© NATHALIE P
ALLUD
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ENCORÉALISA
TIONAVEC LE
CONSERVATOIRE
75
À ce jour, que Halory Goerger et Antoine Defoort, plasticiens et performers,
aient décidé de plonger les spectateurs dans une piscine à balle (Les thermes)
ou de réinventer le monde à partir de quatre comédiens installés sur un
plateau nu (Germinal), rires, émerveillements et succès ont été au rendez-
vous. Et la critique de s’interroger sur la capacité hors-norme des nouveaux
venus à imaginer sur scène une telle succession intelligente et juste de
gags, le tout enchainé à un tel rythme... Incorrigible, Halory Georger défie
aujourd’hui la NASA sur son propre terrain !
Vous aviez toujours rêvé d’embarquer pour l’ailleurs, de faire du théâtre et
de devenir spationaute ? Vous allez être servis !
© ANNE R
OGEAUX
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Corps diplomatiqueHalory Goerger
Soit :
– Une salle de théâtre installée dans une station orbitale dérivant dans
l’espace 10 000 ans durant à la rencontre – hypothétique – de spectateurs
d’un genre forcément nouveau.
– Une équipe, ci-dessus nommée « Corps diplomatique », ambassadrice d’un
projet fou et expérimental : concevoir un spectacle capable de résumer en
une heure quarante les enjeux essentiels de notre humanité et les signes les
plus pertinents de sa culture.
– Un langage, nécessairement à inventer, où la technologie la plus pointue
se marie à l’artisanat du théâtre le plus archaïque.
Voilà le cadre posé… Charge au spectateur aventurier de découvrir ce qu’il
peut advenir de cet échantillon d’humains, acteurs et chanteurs, se repro-
duisant en vase clos, sur des milliers de générations et répétant pour l’éter-
nité un spectacle conçu à l’aube du XXIe siècle.
Conception et mise en scène Halory Goerger / en collaboration et avec Albane Aubry, Mélanie Bestel, ArnaudBoulogne, Dominique Gilliot, Halory Goergerrégie générale Émilie Godreuil / développement informatique et conception des interfaces Antoine Villeret etCyrille Henry / son et régie numérique Robin Mignot et Stéphane Lévêque / lumière Annie Leuridan / création cos-tumes Aurélie Noble / musique additionnelle Martin Granger / regard extérieur Mylène Benoit / conception décorHalory Goerger – Théâtre Nanterre-Amandiers / administration de production Marion le Guerroué pour l’Amicale deProductionproduction L’Amicale de production / Coproduction Le phénix, Scène nationale de Valenciennes / Arsenic, Lausanne / bIT Teatergarasjen, bergen /bUDA Kunstencentrum, Courtrai / Dublin Theatre Festival / Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône / Espace malraux, Scène nationalede Chambéry et de la Savoie / Kunstencentrum Vooruit, Gand / Kunstenfestivaldesarts,bruxelles / Le CENTQUATrE, paris / Le manège de reims /Le phénix, Scène nationale de Valenciennes / Le Quartz, Scène nationale de brest / Noorderzon performing Arts Festival, Groningen / ThéâtreNanterre-Amandiers / Théâtre national de bordeaux en Aquitaine / Soutenu par Le beursschouwburg, bruxelles / Le Vivat, Scène conventionnéedanse / Théâtre d’Armentières / Szene Salzburg (Autriche) / Avec la participation du DICréAm / NXTSTp (avec le soutien du programme Culture del’Union Européenne) / ApAp Network / Ce projet bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication (DrAC Nord-pas-de-Calais) / Halory Goerger est artiste associé au CENTQUATrE, paris / au réseau ApAp/performing Europe (DGEAC – programme Culture) / Il est éga-lement associé, avec l’Amicale de production au phénix, Scène nationale de Valenciennes / au beursschouwburg-bruxelles / L’Amicale deproduction est en résidence au phénix, Scène nationale de Valenciennes
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACEMARDI 26 À 20H
MERCREDI 27 À 20H
DURÉE : 1H40
THÉâTrE
AVrIL
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concernée a décidé de voter blanc. Dans le pays, c’est la stupéfaction. Tant
de blancheur aveugle et le mystère de ce résultat affole politiques et gou-
vernement… L’état d’urgence est bientôt décrété et le visage d’un autori-
tarisme jusque-là insoupçonné se révèle peu à peu.
Il y a quelque chose du Rhinocéros d’Eugène Ionesco et du « Big Brother »
de George Orwell dans cette fable politique qui interroge, à travers les yeux
d’un commissaire chargé de l’enquête, les fragilités des systèmes démocra-
tiques. Cette même indétermination d’époque et de lieu, ce même glisse-
ment dans l’absurde qui finit par tendre au réel un miroir qui révèle et
souligne plus qu’il ne déforme. Menée tambour battant, cette fable poli-
tique et policière est un chemin vers la lucidité, une tragi-comédie où l’hu-
mour côtoie la peur et où la conscience et le libre-arbitre se heurtent aux
manipulations et aux égarements d’un État tenté par le désir totalitaire de
tout savoir et tout contrôler.
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Ceux qui errent ne se trompent pas Kevin Keiss / Maëlle Poésy
Maëlle Poésy et la compagnie Drôle de Bizarre n’en sont pas à leur coup
d’essai. Après un formidable Purgatoire à Ingolstadt et un truculent Candide,
Si c’est ça le meilleur des mondes tous deux présentés à l’Espace des Arts,
Maëlle Poésy et son équipe artistique soudés par l’intelligence et le talent,
s’inspirent avec la même énergie et la même inventivité de l’une des fables
nées sous la plume de José Luis Saramago, Prix Nobel de littérature, pour
construire leur nouveau spectacle : Ceux qui errent ne se trompent pas.
Par un matin que rien ne prédestinait à être différent des autres, la « peste
blanche » s’abat sur un pays imaginaire… La « peste blanche » ? Le résultat
surprenant des dernières élections nationales, où 83% de la population
Maëlle Poésy est artiste associée à l’Espace des Arts depuis janvier 2012 et pour 4 ans
Création Compagnie Crossroad (Drôle de Bizarre)Conception du texte et histoire Maëlle Poésy et Kevin Keiss / écriture et dramaturgie Kevin Keiss / mise en scèneMaëlle Poésy / avec Caroline Arrouas, Marc Lamigeon, Roxane Palazzotto, Noémie Develay-Ressiguier, Cédric Simon,Grégoire Tachnakian / scénographie Hélène Jourdan / création lumière Jérémie Papin / création sonore SamuelFavart Mikcha / costumes Camille Vallat / création vidéo Victor Egea / construction et régie générale Jordan Deloge /costumière Chantal Bachelier Production Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône / Coproduction Compagnie Crossroad (Drôle de Bizarre) / Théâtre du Gymnase,Marseille / Théâtre Dijon Bourgogne, Centre dramatique national / Le Phénix, Scène nationale Valenciennes / Théâtre-Sénart, Scène nationale /Théâtre de Sartrouville et des Yvelines, Centre dramatique national / Le Rive Gauche, Saint-Étienne-du-Rouvray / Avec l’aide à la création du CNT /Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National / Résidence à La Chartreuse – CNES de Villeneuve-lez-Avignon / à la Gare Franche, maisond’artistes, théâtre et curiosités / La compagnie Drôle de Bizarre est conventionnée par la ville de Dijon
THÉÂTRE PICCOLOMARDI 10 À 20H
MERCREDI 11 À 20HJEUDI 12 À 20H
DURÉE : 2H ENV.
THÉÂTRE
MAI
© DAV
IS AYER
[CRÉATION]
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le procès – forcément perdu – intenté à ce « salaud de bonheur », qui se
cache toujours dans notre dos et ne se montre que lorsqu’on le perd de vue,
un flirt de métro qui lui laissa croire, trop court instant, qu’il avait encore
vingt ans. Et chacun de se sentir comme l’enfant, auquel il apprend au
début du spectacle à regarder monter le soleil dans la brume du matin :
émerveillé et curieux de vivre. Ce monde a besoin de François Morel.
La Fin du monde est pour dimanchebenjamin Guillard / François morel
On aime tellement François Morel qu’on peut même lui pardonner de prédire
la fin du monde. Rarement prophète n’aura été de si bon augure, et si l’on
ressort de son spectacle en étant bien conscient que la semaine de la vie n’a
que sept jours et que l’on n’échappera pas au fatal dimanche, on ira le cœur
plus léger et le sourire aux lèvres. C’est tendre comme du Bourvil, joueur de
mots comme du Raymond Devos, bonhomme comme du Jacques Tati.
Toujours attentionné, humain, intelligent, jamais cynique.
« Ça va tomber par où ça penche » dit François Morel avec une sagesse de
normand, façon de dire qu’il est temps de regarder la brièveté de l’existence
droit dans les yeux et sans loucher, pour mieux se rendre compte que le
bonheur, c’est maintenant et tout de suite et que la vie, on y tient plus qu’à
tout. De son quotidien enchanté, François Morel a tiré une collection de
souvenirs rêvés où l’on entendra l’histoire d’amour qu’il confesse avoir eue
avec une huître – fine de claire nº 3, François Morel est toujours précis –,
mise en scène Benjamin Guillard / texte et interprétation François MorelScénographie, lumières et vidéo Thierry Vareille / effets vidéos et post-production Étienne Waldt / assistant à lalumière Alain Paradis / musique Antoine Sahler / son Mehdi Ahoudig / costumes Christine Patry / collaborationartistique Lionel Ménard / direction technique Denis Melchers / costumes réalisés par l’Atelier Les Vertugadins /régie son et vidéo Mehdi Ahoudig ou Thibault Vincent / poursuiteur Djibrill Thomasproduction Les productions de l’Explorateur / La Coursive, Scène nationale de La rochelle / Le Théâtre de la pépinière, paris / Scène nationaled’Albi / Avec le soutien du pôle Culturel-Commune d’Ermont / du CADO d’Orléans
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEMARDI 17 À 20H
MERCREDI 18 À 20H
DURÉE : 1H20
THÉâTrE
mAI
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© MANUELLE TOUSSAINT
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Émilie Simon ou John Williams (Star Wars, E.T. ...) qui en fait son instrument
fétiche.
Pour faire bonne mesure, le programme offrira un incontournable du réper-
toire : la Symphonie du Nouveau Monde, composée en 1893 par Antonín
Dvorák alors directeur du conservatoire de New York. Si l’immensité des
nouveaux paysages que le compositeur découvre – souffle épique et
éblouissements – participe de la majestuosité de l’œuvre, la nostalgie de
sa bohème natale y fait entendre les thèmes populaires puisés au folklore
de son enfance. C’est par cet étroit et délicat chemin que les deux œuvres
se rejoignent, sachant faire affleurer sous l’ampleur du son symphonique
cette petite musique délicate qui se souvient des jours heureux et des
mondes lointains.
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Orchestre des Pays de Savoie /Orchestre symphonique de MulhouseNicolas Chalvin et Patrick Davin, directionGrand format : béla bartók / Antonín Dvorák
Il fallait bien deux chefs – Nicolas Chalvin et Patrick Davin – et la réunion
de deux formations – le Symphonique de Mulhouse et l’Orchestre des Pays
de Savoie – pour faire entendre ces deux chefs-d’œuvres du répertoire des
débuts du XXe siècle. Grand format – quatre-vingt musiciens sur scène –
présente en ouverture une pièce majeure de Béla Bartók, pour cordes,
percussions et célesta, composée en 1936, où la fugue le dispute aux « fureurs
tziganes » et les pizzicati des cordes aux sanglots des mélodies populaires
hongroises. L’occasion, aussi, d’entendre la sonorité si singulière du célesta,
cet instrument à clavier dont les aigus semblent venir d’un monde féérique
et où résonnent des tintements de cloches. Une étrangeté dont la musique
a su se saisir avec bonheur, de Tchaïkovski à Mahler, et jusqu’à Tom Waits,
Direction Nicolas Chalvin et Patrick Davin avec l’Orchestre des Pays de Savoie et l’Orchestre symphonique deMulhouse / musique Béla Bartók – Musique pour cordes, percussions et célesta (1936) / Antonín Dvorák –Symphonie nº 9 en mi mineur « Nouveau monde » opus 95L’Orchestre des pays de Savoie est soutenu par l’Assemblée des pays de Savoie / le ministère de la Culture et de la Communication (DrAC rhône-Alpes) / la région rhône-Alpes / son club d’entreprises mécènes Amadeus / Une coproduction Orchestre des pays de Savoie et Orchestre sympho-nique de mulhouse
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEDIMANCHE 22 À 16H30
DURÉE : 1H30 AVEC ENTRACTE
mUSIQUE
mAI
ENCORÉALISA
TIONAVEC LE
CONSERVATOIRE
© OSM
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Moscou – et la qualité d’instrumentistes qui marient les mélodies slaves
avec les couleurs d’un film de Kusturica permet d’ordonner.
Sous chapiteau cette fois-ci, AKOREACRO livre un cirque farfelu et spec-
taculaire, « toujours aux limites du réalisable, où chacun se hisse, sans filet,
– au propre comme au figuré – à la hauteur de ses désirs ».
Dans un tel embouteillage de talents, on comprend qu’il faille klaxonner
pour se faire entendre !
© JEAN-LUC TANUTEAU
KlaxonCie AKOrEACrO
Cinq musiciens et six acrobates… À moins que ce ne soit le contraire. De quoi
être sûr ? Le propre des spectacles d’AKOREACRO est de vous mettre la tête
à l’envers, de tirer le tapis sous les pieds de la réalité et de plonger les situations
les plus ordinaires dans un chaos et un déséquilibre où seuls des voltigeurs
hors pairs sont capables de retomber sur leurs pieds.
« Tout est dans tout, et réciproquement » telle est la logique secrète de Klaxon.
Écartez-vous, ça va swinguer ! Un micro se prend pour une massue, un chien
lance un défi à une boîte à rythme, un jongleur slame avec ses balles, l’archet
d’un violon se transforme en baguette magique, un violoncelle est une femme
qui est un violoncelle qui est une arme, un chapeau valse avec un balai, un
piano s’affole sur ses roulettes et le dresseur parvient tout juste à dompter
le son qu’il fait claquer.
Klaxon est un incessant poème où tout est rythme et musique, où l’énergie
et l’inventivité règnent. Une grande pagaille généreuse que seule la maîtrise
impressionnante et poétique des acrobates – certains formés à l’École de
mise en piste Compagnie AKOREACRO, Alain Reynaud / avec Claire Aldaya, Basile Narcy, Romain Vigier, Maxime Solé,Antonio Segura-Lizan, Maxime La Sala (acrobates), Mathieu Santa-Cruz, Guillaume Thiollière, Guilhem Fontes, BorisVassallucci, Vladimir Tserabun (musiciens) régie générale, chef monteur Hervé Holtz / création lumière Manu Jarousse / création sonore et régie son Tomd’Hérin / mise en jeu Alain Reynaud avec la complicité de Henzi Lorenzo / soutien aux techniques de cirque FabriceBerthet / oreilles extérieures Étienne Roche / costumes Clarisse Baudinière / conception et réalisation piano PierreMougne – Cie La Rumeurproduction Association AKOrEACrO / Coproductions Le Volcan, Scène nationale Le Havre / Cirque Théâtre d’Elbeuf, pôle national des arts du cirquede Haute-Normandie / Circa, pôle national des arts du cirque, Auch, Gers – midi-pyrénées / Théâtre de Cusset, Scène conventionnée cirque –région Auvergne / La Strada, Graz (Autriche) / La Cascade, maison des Arts du clown et du cirque, bourg-Saint-Andéol / École nationale de cirquede Châtellerault (ENCC) / Festival des Élancées – Scènes et Cinés Ouest provence / Accueil en résidence Circa, pôle national des arts du cirque,Auch, Gers – midi-pyrénées / Théâtre de Cusset, Scène conventionnée cirque, région Auvergne / Le Volcan, Scène nationale Le Havre / Avec lesoutien financier ministère de la Culture et de la Communication – DGCA, aide à la création pour les arts du cirque / DrAC Centre, aide à la produc-tion dramatique / Conseil régional Centre / Ville de Le blanc / Communauté de Commune brenne Val de Creuse
HORS LES MURS | LIEU À DÉFINIR | CHAPITEAUMERCREDI 25 À 20H
JEUDI 26 À 20HVENDREDI 27 À 20HSAMEDI 28 À 20H
DIMANCHE 29 À 17H
DURÉE : 1H15
CIrQUE
mAI
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DÈS!6 ANS
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nus de jupes écarlates au lourd drapé. C’est un choc pictural et émotionnel
sans pareil, d’une bouleversante sensualité.
Plus dramatique, Heart’s Labyrinth a été inspiré par le suicide, suite à une
déception amoureuse, d’une danseuse du Nederlands Dans Theater. Cette
pièce est un hommage et une façon de sublimer cette mort tragique. Jirí
Kylián livre donc une danse toute en nostalgie où le chagrin devient un
espace infini que seule peuple l’absence. Les danseurs glissent comme des
ombres, s’étreignent et s’abandonnent sur les musiques de Schoenberg,
Webern et Dvorák. Tandis que la lumière laisse planer l’espoir d’un au-delà.
Créé en 2002 pour le 25e anniversaire du Nederlands Dans Teather II et
repris pour la première fois par le Ballet de l’Opéra de Lyon, 27’52’’ semble
une synthèse en 27 minutes et 52 secondes, d’où son titre, des deux précé-
dents opus. Sur une partition spécialement composée par le musicien Dirk
Haubrich, on retrouve les thèmes de prédilection du chorégraphe, résumés
dans un magnifique pas de deux final.
© MICHEL CAVALCA
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Jirí Kylián, trois chefs-d’œuvre ballet de l’Opéra de Lyon / Jirí Kylián
Jirí Kylián est l’une des figures majeures de la chorégraphie internationale.
Directeur, puis conseiller artistique du Nederlands Dans Theater de 1975 à
2009, il a inventé une nouvelle façon d’inscrire un mouvement fluide dans
l’espace, sans fioritures ni concessions d’aucune sorte. Il a créé une centaine
de ballets dont la plupart sont des chefs-d’œuvre.
Bella Figura est l’un d’entre eux. Pour Jirí Kylián, danser c’est être « à la limite
du rêve et de la réalité ». C’est dans cet espace onirique que se déploie Bella
Figura, troublante illusion théâtrale qui fusionne irréel et vérité, et met en
scène la complexité des relations amoureuses – d’où son titre (Faire bonne
figure). Trois couples de danseurs jouent et déjouent les figures de l’amour,
de l’attraction à la possession, de la domination au partage réconcilié. Leurs
duos sont entrecoupés de splendides scènes d’ensemble, comme ce moment
flamboyant où hommes et femmes apparaissent, laissant surgir leurs torses
Bella Figura Chorégraphie, scénographie et lumières Jirí Kylián / musiques Lukas Foss – Lento et andante, extraits de SolomonRossi Suite / Giovanni Battista Pergolesi – Ouverture et Quando corpus, extraits du Stabat Mater / AlessandroMarcello – Adagio, extrait du Concerto pour hautbois et cordes en ré mineur / Antonio Vivaldi – Andante, extrait duConcerto pour deux mandolines et cordes RV 532 / Giuseppe Torelli – Grave, extrait du Concerto grosso nº 6 op. 8 /costumes Joke Visser
Heart’s LabyrinthChorégraphie, scénographie et costumes Jirí Kylián / musiques Arnold Schoenberg – Musique d’accompagnementpour une scène de film op. 34 / Anton Webern – Cinq pièces pour orchestre op. 10 / Arnold Schoenberg – EinStelldichein / Antonín Dvorák – Nocturne en si majeur pour orchestre à cordes op. 40 / lumières Jirí Kylián, réaliséepar Joop Caboort
27’52’’Chorégraphie et décors Jirí Kylián / musique Dirk Haubrich (création inspirée de la Symphonie nº 10 de GustavMahler) / costumes Joke Visser / lumières Kees Tjebbes
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACEVENDREDI 3 À 20H
DURÉE : 2H10 AVEC ENTRACTE
DANSE
JUIN
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Expositions
SEpTEmbrE > JANVIEr
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L’Espace des Arts ouvre sa programmation depuis maintenant 5 ans au
monde des arts plastiques. Qu’il s’agisse de sculpture, de peinture, de pho-
tographie ou d’installation, l’Espace des Arts propose trois grandes expo-
sitions par saison. Le choix des artistes se fait en lien avec des acteurs
culturels régionaux. L’arc – scène nationale Le Creusot et l’École Média Art
– Fructidor de Chalon-sur-Saône sont ainsi devenus de fidèles partenaires.
En 2015-2016, l’Espace des Arts poursuit la collaboration initiée la saison
dernière avec le FRAC Bourgogne.
ESPACE DES ARTS | ESPACE D’EXPOSITIONDU MERCREDI 30 SEPTEMBRE 2015 AU SAMEDI 23 JANVIER 2016
VERNISSAGE LE 30 SEPTEMBRE À 18H30
L’ARC | SCÈNE NATIONALE LE CREUSOTDU JEUDI 1ER OCTOBRE 2015 AU DIMANCHE 24 JANVIER 2016
VERNISSAGE LE 1ER OCTOBRE À 18H30
Denis Monfleur Sculptures granit et basalte
[EN CORÉALISATION AVEC L’ARC – SCÈNE NATIONALE LE CREUSOT]EXPOSITION PARTAGÉE
Denis Monfleur s’attaque aux pierres les plus dures : le granit et le basalte.
Il fait naître des figures énigmatiques, massives et pourtant si fragiles d’hu-
manité. Avec des pièces de quelques kilos à six tonnes, l’Espace des Arts
présente une sélection de ses œuvres dont deux sculptures monumentales
en extérieur.
L’art de Monfleur, guidé par l’altérité, se soustrait de la pesanteur, donne
de la légèreté à la lourdeur, de la vie à l’inanimé dans un mouvement d’une
puissante sensibilité. Les blocs de pierre sont tailladés, striés, teintés, poncés
pour devenir des figures humaines érigées à la face du monde. Denis Monfleur
est aujourd’hui reconnu comme l’un des précurseurs en France du retour à
la taille directe sur la pierre dure. Plusieurs de ses sculptures monumentales
ont été réalisées sur commande publique et son œuvre est aujourd’hui
présente à Vancouver, Punta del Este, Naples, Tokyo, New York, Berlin…
Une expérience forte de sensations à vivre pendant quatre mois à L’arc et
à l’Espace des Arts.
© FR
ANCIS HAMMOND
> VISITES COMMENTÉES avec le concours de Florence Le Maux, médiatrice arts plastiques (sur temps scolaire pour les enseignantset leurs élèves, hors temps scolaire pour les groupes organisés et pour le tout public).> Entrée libre – renseignements et réservations des visites auprès de l’Espace des Arts.Visites tout public (sur inscription)Vendredi 6 novembre à 18h30 / Vendredi 27 novembre à 18h30 / Dimanche 13 décembre à 15h30 Visites scolaires (sur inscription)Vendredi 6 novembre / Vendredi 27 novembre
FÉVrIEr > AVrIL ESPACE DES ARTS | ESPACE D’EXPOSITION
Anniversaire I – Claude LévêqueLe FRAC Bourgogne est une collection publique d’œuvres contemporaines.
L’histoire de l’institution se confond avec celle de sa collection. Elle commence
en 1984 avec l’acquisition d’œuvres de seize artistes français et internationaux,
parmi lesquelles l’œuvre de Claude Lévêque intitulée Anniversaire I.
Dans le lieu d’exposition de l’Espace des Arts, notre volonté est d’offrir une
expérience sensible des œuvres et de créer les conditions de la rencontre
entre l’œuvre et son regardeur. À la mobilité du public, répond le nomadisme
de la collection qui se donne à voir dans des lieux marqués par leur activité
et la mémoire de celle-ci. Ici, dans cette unité de lieu, c’est une œuvre de l’un
des artistes majeurs de la scène artistique française et internationale qui se
déploie. Unité de lieu et unité de point de vue pour cet environnement visuel
et sonore, constitué de quatre fragments sculptés de paysages surmontés
d’un prénom masculin écrit au néon bleu, qui se regarde de face comme sur
une scène de théâtre. L’artiste traite du thème de l’anniversaire en choisissant
un mode de narration mystérieux.
Créateur d’environnements et d’ambiance, Claude Lévêque travaille avec
l’efficacité sensorielle des formes, de la lumière et du son. Il est intéressé par
la capacité des œuvres à produire des émotions sensibles.
FRAC Bourgogne Donner à voir, Opus 2
AVrIL > JUIN ESPACE DES ARTS | ESPACE D’EXPOSITION
L’École Média Art du Grand Chalon (EMA) est composée de trois ateliers
de recherche au sein desquels professeurs et étudiants (tous niveaux confon-
dus), officient autour de projets de recherche et d’invention. EMA est une
école qui rend les corps interactifs à travers diverses bandes passantes
(images, sons, textes, voix). Elle se soucie d’une forme d’écologie urbaine
(interrogation sur la place, la fonction de l’art au sein de ce qu’on pourrait
appeler le jardin planétaire fourni par la culture).
Une collaboration s’est mise en place entre l’Espace des Arts et l’École Média
Art depuis quatre ans. EMA investit les lieux d’exposition avec les objets
inventés par les étudiants au sein des ateliers de recherche.
La programmation 2016 s’inscrit dans la continuité de ce partenariat naturel.
E|M|A|FRUCTIDOR
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© LU
CAS LÉGLISE
CLAUDE LÉVÊQUE, « ANNIVERSAIRE I », 1983, FRAGMENTS DE PAYSAGES SUR SOCLES, PRÉNOMS EN NÉON BLEU ARGON, DIMENSIONS VARIABLESCOLLECTION FRAC BOURGOGNE / COURTOISIE DE L’ARTISTE ET DE KAMEL MENNOUR, PARIS / COPYRIGHT : CLAUDE LÉVÊQUE, ADAGP, PARIS, 2015.
© C. CLOS
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Le cinéma pour les petits Dédié aux enfants à partir de 2 ans, le cinéma à l’Espace des Arts sedécline en 4 cycles organisés avant et pendant les vacances scolaires.
La programmation se compose de films connus et de découvertes, de longs
et courts-métrages réalisés dans le monde entier, de sorties récentes ou de
films du répertoire jeune public, qui offrent aux enfants un voyage dans
l’imaginaire, la poésie et l’humour.
Pour les écolesDestinées aux élèves des écoles maternelles, dès la petite section, et pri-
maires, les séances scolaires sont proposées avant les vacances scolaires,
sauf en février, où un cycle entièrement consacré aux maternelles se
déroulera durant le Rendez-vous des Piccolis.
La programmation est constituée de films à forte portée pédagogique et
hors circuits commerciaux dominant. Des fiches pédagogiques sont mises
à la disposition des enseignants (téléchargeables sur www.espace-des-
arts.com).
Deux salles de projection – des tarifs attractifsAvec l’équipement numérique du Grand Espace dans le courant de l’année
2015, le cinéma de l’Espace des Arts dispose à nouveau de deux salles qui
permettent d’accueillir le public dans d’excellentes conditions techniques
et de confort.
Avec des tarifs allant de 3,50 € pour les enfants à 5,50 € pour les adultes,
le cinéma à l’Espace des Arts est accessible à tous. Pensez à la Carte 10
séances, qui vous donne droit à un tarif de 3 € par séance, pour les enfants
comme les parents !
Calendrier 2015-2016 des séances tout public> Vacances de Toussaint : du samedi 17 au samedi 31 octobre 2015
> Vacances de Noël : du mercredi 16 au mardi 22 décembre 2015
> Vacances d’Hiver : du samedi 13 au samedi 27 février 2016
> Vacances de Pâques : du samedi 9 au samedi 23 avril 2016
Calendrier 2015-2016 des séances scolaires> Octobre : mercredi 14, jeudi 15 et vendredi 16 octobre 2015
> Décembre : mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 décembre 2015
> Mars (cycle « spécial maternelles ») : jeudi 3 et vendredi 4 mars 2016
> Avril : lundi 4 et mardi 5 avril 2016
Carte cinéma =3€/séance
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PHOTOS : CYCLES CINÉMA 14/15
© ED
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Artistes associés 2012 > 2016 Alexis Moati> Petites Sirènes Hans Christian Andersen – Céline Albin Faivre /
THÉÂTRE (Création 2013)> Et le diable vint dans mon cœur / THÉÂTRE (Création 2015)
Maëlle Poésy> Purgatoire à Ingolstadt Marieluise Fleisser / THÉÂTRE (Création 2012)> Candide, Si c’est ça le meilleur des mondes / THÉÂTRE (Création 2014)> Ceux qui errent ne se trompent pas Kevin Keiss / THÉÂTRE
(Création 2016)
Tatiana Julien> Ruines / DANSE (Création 2014)> Arioso / DANSE (Création 2016)
Accueil en résidenceChaque saison, l’Espace des Arts accueille des artistes en résidence. Compagnonnage au long coursou simple fidélité à un artiste, il s’agit dans tous les cas du désir partagé de créer du lien et d’instau-rer avec le public de nouveaux espaces de dialogue.
> Artistes accueillis en résidence dans le cadre de productions déléguéesTHÉÂTRE Laurent Fréchuret / Revenez demainTHÉÂTRE Maëlle Poésy – Kevin Keiss / Ceux qui errent ne se trompent pas DANSE Tatiana Julien / Arioso
> Artiste accueilli en résidence dans le cadre d’une coproductionDANSE Herman Diephuis / Clan
> Artiste accueilli en résidenceTHÉÂTRE Fellag / Bled Runner
Autres spectacles soutenus en coproductionDANSE Clan / Herman DiephuisDANSE Stravinsky Motel / La BaZooKaTHÉÂTRE Corps diplomatique / Halory GoergerTHÉÂTRE La Ménagerie de verre Tennesse Williams / Daniel Jeanneteau
Productions Espace des ArtsCréations et tournées 2015–2016
THÉÂTREMaëlle Poésy / Kevin Keiss Ceux qui errent ne se trompent pasCréation les 10, 11 et 12 mai 2016 à l’Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-SaôneTournée :• 21 > 23 mai 2016 : Théâtre Dijon bourgogne, Centre dramatique national – Festival Théâtre en mai > Disponible en tournée octobre 2016 > janvier 2017
THÉÂTREAlexis Moati Et le diable vint dans mon cœur…Compagnie Vol PlanéSpectacle (tout public dès 15 ans) créé du 27 au 30 janvier 2015 à l’Espace des Arts, Scène nationaleChalon-sur-SaôneTournée :• 4 et 5 février 2016 : Théâtre national de Nice, Centre dramatique national Nice Côte-d’Azur• 8 et 9 mars 2016 : Théâtre d’Arles, Scène conventionnée pour les nouvelles écritures• 22 et 23 mars 2016 : Le merlan, Scène nationale à marseille> Disponible en tournée
THÉÂTRELaurent Fréchuret Revenez demain / d’après Veilleuse (Revenez demain) de Blandine CostazCréation du 12 au 15 janvier 2016 à l’Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-SaôneTournée :• 27 janvier au 21 février 2016 : Théâtre du rond-point, paris
ARTISTE ASSOCIÉE
ARTISTE ASSOCIÉ
© B. CHELLY
© D. AYER
© J. PIFFAUT
France culture soutient
le spectacle vivantÀ CHALON-SUR-SAÔNE 93.7
CHAQUE JOUR, RETROUVEZ L’ACTUALITÉ DE LA CRÉATION SOUS
TOUTES SES FORMES DANS LES ÉMISSIONS DE FRANCE CULTURE.
CHAQUE SEMAINE TOUTES LES FACETTES DE LA CULTURE
LE MONDE BOUGE,TELERAMA EXPLORE
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L’Espace des Arts s’ouvre à la gastronomie en invitant des chefs au fil de
la saison.
Après deux soirées appréciées par les convives et les cuisiniers au prin-
temps 2015, l’Espace des Arts a décidé de décliner ce projet gourmand
ponctuellement au cours de la saison 2015-2016.
Ouverts aux spectateurs, ces dîners sont l’occasion de prolonger la soirée
dans la convivialité, de découvrir un chef de la région qui cuisine un repas
gastronomique sur place, ainsi que les vins d’un domaine viticole.
> La réservation d’une table à La Rotonde peut s’effectuer dès réception
d’un carton ou d’un email « Restaurant éphémère ».
Les destinataires de cet envoi seront les spectateurs qui assisteront le soir-
même au spectacle. Notre choix sera effectué au fil de la saison.
LAROTONDERESTAURANT ÉPHÉMÈRE
PHOTOS : PREMIER RESTAURANT ÉPHÉMÈRE AVEC LE CHEF HUBERT ANCEAU © JULIEN PIFFAUT
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L’équipe permanente
DirectionPhilippe BuquetDirecteurNicolas RoyerAdministrateur03 85 42 52 [email protected]éraud MalardSecrétaire GénéralConseil artistique danse03 85 42 52 [email protected] Bretagnon Directeur technique03 85 42 52 [email protected] RongeSecrétaire Générale adjointeConseil artistique Jeune public03 85 42 52 [email protected]
AdministrationCorinne DumontSecrétaire de Direction03 85 42 52 [email protected] MarletChargée d’administration03 85 42 52 [email protected] MoirafAssistante administrative à la direction technique03 85 42 52 [email protected]
Gestion / ComptabilitéCarole BridayChef comptable03 85 42 52 [email protected]
ProductionFlorent SevestreAdministrateur de production03 85 42 52 [email protected]
Relations publiquesPascale GirouxChargée des relations avec le public03 85 42 52 [email protected] FernandesAssistant de production Accueil compagnies03 85 42 52 [email protected]
Pauline TuaudenAttachée aux relations avec le public03 85 42 52 [email protected]
CommunicationAude Girod responsable communication – presse03 85 42 52 [email protected] Sallet Attachée à la communication03 85 42 52 [email protected]
Accueil / BilletterieNicole Perrinresponsable billetterie et régisseur des recettesréservations scolaires 03 85 42 52 [email protected] Emont, Émilie GuénotAccueil billetterie03 85 42 52 [email protected]
TechniqueGeorges GomezDirecteur technique adjoint03 85 42 52 [email protected]Éric Citony régisseur général03 85 42 52 [email protected] BachelierChef de plateau Constructeur de dé[email protected] MangoneÉ[email protected]
Laurent Bièvre Poulalierrégisseur plateau Constructeur de dé[email protected] Aubretrégisseur [email protected]ël Devauxrégisseur lumiè[email protected] BachelierCostumière, [email protected]
Maintenance-Sécurité /GardiennageHervé Grandjeanresponsable du bâtiment03 85 42 52 [email protected] Malvoisinresponsable du gardiennageAbdel Boureghda, Norbert LoctinGardiens03 85 42 52 [email protected]
Et toute l’équipe des techniciensintermittents et des vacataires de salle.
Les collaborateurs de la saisonSabine Armanbureau de presse01 44 52 80 80 – 06 15 15 22 [email protected]Éric de BerrangerGraphisteDenis Bretinrédacteur (textes théâtre, musique, cirque)Agnès Izrinerédactrice (textes danse)Sophie Lagrange Comme il vous plairaDiffusion des productions01 43 43 55 58 – 06 60 06 55 [email protected]
Delphine Loiseau Chargée de mission éducative
Émeline Seghetto – ReyCoordinatrice du dispositif Lycéades
L’Espace des Arts est un Établissement public de Coopération Culturelle
L’Espace des Arts
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Tarifs individuels
Plein tarif 23 €*Tarifs réduits -[C.E. partenaires, carte CEZAm, carte CNAS, – 25 ans hors Carte Déclic, handicapés, groupe à partir de 6 personnes ] 17 €*
-[accompagnant d’un abonné, abonnés structures partenaires de la région] 18 €*Tarif exceptionnel [demandeurs d’emploi, intermittents du spectacle] sur justificatif (cf. bas de page) 9 €Tarif jeune – 16 ans 9 €Tarif famille [1 ou 2 adultes et au moins 1 jeune – 16 ans] Adulte : 17 €* jeune – 16 ans : 9 €Tarif Déclic [jeunes de – 25 ans adhérents à la Carte Déclic] 6 €Tarifs cinéma plein : 5,50 € réduit [- 25 ans et demandeurs d’emploi] : 3,50 €Carte Ciné (non nominative) 10 séances : 30 € Scolaire : 2 €
Tarifs groupes
Scolaires[maternelles, primaires, collèges et lycées en temps scolaire avec 1 accompagnateur gratuit pour 8 élèves] 4,50 €Scolaires [primaires, collèges et lycées hors temps scolaire avec 1 accompagnateur gratuit pour 10 élèves] 9 €Maisons de quartier et Centres socio-culturels du département [à partir de 6 personnes] 9 €
Instances
Clan / Tenir le temps / Mon élue noire / Guerrieri e Amorosi / Fulcrum / Bastard AmberTarif plein 15 € le premier spectacle et 10 € par spectacle supplémentaire du Festival (sauf Tenir le temps 15 € qui peut être pris dans l’abonnement)
Tarif réduit [abonnés, C.E. partenaires, groupe à partir de 6 personnes] 10 €(sauf Tenir le temps 15 € qui peut être pris dans l’abonnement)
Tarif exceptionnel [Carte Déclic, jeunes – 25 ans, handicapés, demandeurs emploi, intermittents du spectacle] 6 €[NOUVEAU !] Pass Soirée – 2 spectacles mardi 17, mercredi 18, vendredi 20 novembre 20 €Mortuus est Philippus / Ten Tarif unique : 6 €
Le Rendez-vous des Piccolis Tarif plein 9 €Tarif réduit [Carte Déclic, jeunes – 25 ans, handicapés, demandeurs emploi, intermittents du spectacle] 4,50 €
Tarifs sous réserve de modifications
Tarifs par représentation
• Si vous bénéficiez d’une réduction, joignez impérativement à votre règlement un justificatif de situation :copie de l’attestation pôle Emploi ou justicatif de rSA de moins de 6 mois, carte congés spectacles
• Les chèques vacances, les Atouts Jeunes et les bulletins Euros J+ sont acceptés.• Nouveau : possibilité de régler votre abonnement en 2 ou 3 fois à partir de 150 €. modalités disponibles à l’accueil billetterie.• Vente à distance : possibilité de règlement par téléphone avec la carte bancaire sauf pour la souscription des abonnements.• Toutes les réservations hors abonnement y compris avec la Carte Déclic ne seront effectives qu’après réception
de votre règlement qui devra nous parvenir dans un délai de 5 jours. passé ce délai, les réservations seront annulées.• Public scolaire et groupes : le règlement des places réservées devra impérativement nous parvenir 45 jours
avant la date du spectacle. à défaut, la réservation sera annulée.
Tarifs 15|16
* pour Tempus fugit ? / Orchestre national de Lyon / Novecento / Kaash / La Fin du monde est pour dimanche /Orchestre des pays de Savoie :Supplément 4 € par billet (sauf Tarif jeune, sorties scolaires, Carte Déclic et Tarif exceptionnel)
ABONNEZ-VOUS!Les avantages de l’abonnement :Des tarifs avantageux : de 22% à 39% de réduction selon la formule choisie.
Des tarifs préférentiels : pour les spectacles supplémentaires que vous souhaitez ajouter àvotre abonnement en cours de saison, le prix unitaire sera celui de votre formule d’abonnement(sauf abonnement groupe).Si une personne vous accompagne sur l’un des spectacles choisis en abonnement, celle-cibénéficie du tarif réduit à 18 € (22 € sur un spectacle surtaxé), cette offre est valable dans lalimite d’une place supplémentaire par spectacle de votre abonnement.
Des tarifs négociés pour vous : sur présentation de votre carte d’abonné, vous bénéficiez d’untarif préférentiel à L’arc – scène nationale Le Creusot, au Théâtre – Scène nationale deMâcon, à l’ABC de Dijon, au TDB – Centre dramatique national de Dijon, au Théâtre deBeaune, à ART DANSE CDC Dijon Bourgogne, au Conservatoire à Rayonnement Régionaldu Grand Chalon et à l’Arrosoir de Chalon-sur-Saône.
Les formules d’abonnement :- 25 ANS : AYEZ LE DÉCLIC !Si vous avez moins de 25 ans, en achetant la Carte Déclic (carte nominative) d’une valeur de 15 €, vous bénéficiez :• du tarif exceptionnel de 6 € pour chacun des spectacles de la saison• d’un spectacle offert (hors sorties scolaires)
Joindre à votre règlement une photocopie de la carte d’identité et une photo d’identité(obligatoire). Une pièce d’identité pourra vous être demandée lors de l’entrée en salle.
ABONNEMENT JEUNES – 25 ANSÀ partir de 3 spectaclesTarif par spectacle : 9 €
ABONNEMENT INDIVIDUELAbonnement 4 spectacles : 18 € la placeAbonnement de 5 à 9 spectacles : 16 € la placeAbonnement 10 spectacles et + : 14 € la place
ABONNEMENT GROUPEÀ partir de 5 spectacles en communTarif par spectacle : 14 €Offre valable pour un groupe de 6 personnes au minimum, ayant choisi au moins 5 spectaclescommuns (dates et horaires identiques).En dehors de cet abonnement, le tarif individuel par place supplémentaire est de 16 €.Les billets pris dans cet abonnement ne sont ni repris, ni échangés.
Dépôt des abonnementsPAR COURRIER :Espace des Arts – Service Billetterie5 bis, avenue Nicéphore Niépce – BP 60022 – 71102 Chalon-sur-Saône
AU GUICHET :Du 15 juin au 11 juillet 2015 et du 24 août au 19 septembre 2015> Du lundi au vendredi : 9h-12h30 /14h-19h> Le samedi : 10h-12h30À partir du 21 septembre 2015 > Du lundi au vendredi : 9h-12h / 14h-19h> Le samedi (uniquement les soirs de spectacle) : 17h-20h
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Abonnement en ligneDu 15 juin au 11 juillet 2015
et à partir du 24 août 2015 INFORMATIONS PRATIQUES
Accueil billetterieContact03 85 42 52 12 – [email protected] – www.espace-des-arts.com
Horaires d’ouvertureDu 15 juin au 19 septembre 2015 Du lundi au vendredi : 9h-12h30 / 14h-19hLe samedi : 10h-12h30
En période de vacances scolaires, la billetterie ferme à 18h
Fermetures annuelles de la billetterie Du 12 juillet au 23 août 2015 inclus Du 23 décembre 2015 au 3 janvier 2016 inclus
Abonnements et billetterieDu 15 juin au 11 juillet 2015 : ouverture des abonnements(à l’Espace des Arts et en ligne)Du 29 juin au 11 juillet 2015 : toute la billetterie en ligne uniquementÀ partir du 24 août 2015 : toute la billetterie (à l’Espace des Arts et en ligne)
Réservations scolairesÀ partir du 7 septembre 2015Par Internet : formulaire de réservation en lignePar téléphone : Nicole Perrin – 03 85 42 52 07 de 10h à 12h et de 15h à 17h
Accueil du publicAccès en salleAprès le début du spectacle, la numérotation des places n’est plus garantie et l’Espacedes Arts se réserve le droit de refuser l’accès en salle des retardataires sur certainesreprésentations, pour des motifs artistiques.Spectacles Jeune public : pour des raisons de compréhension et de concentration,l’âge indiqué pour ces spectacles doit être respecté.
Personnes en situation de handicapAfin de vous accueillir dans les meilleures conditions, nous vous invitons à signalervotre handicap au moment de votre réservation. Accès aménagés au Grand Espace de l’Espace des Arts (entrée des personnes à mobilitéréduite : rue du 11 novembre 1918) et au Théâtre Piccolo.
VestiaireUn vestiaire surveillé et gratuit est ouvert à l’Espace des Arts les soirs de représentation.
Bar - RestaurantBar, petite restaurationL’équipe du bar vous accueille dans la Rotonde de l’Espace des Arts, 1h avant et aprèschaque représentation.
La Rotonde – Restaurant éphémèreL’Espace des Arts s’ouvre à la gastronomie en invitant des chefs au fil de la saison.(cf. p 94).
Espace des Arts5 bis, avenue Nicéphore Niépce BP 60022 | 71 102 Chalon-sur-Saône Cedex
Théâtre Piccolo 34, rue aux Fèvres 71 100 Chalon-sur-Saône(ouvert uniquement les soirs de représentation)
Les lieux
À partir du 21 septembre 2015 Du lundi au vendredi : 9h-12h / 14h-19hLe samedi : 17h-20h (uniquement les soirs de spectacle) Le dimanche ouverture 1 heure avant le spectacle
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