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H64 JDIP 2012 Discussion.— La nouvelle technique FFOCT est une technique d’imagerie optique non invasive qui permet d’imager jusqu’au derme moyen avec une résolution de l’ordre du micron. Les images montrent une excellente correspondance avec les coupes histo- logiques. Par rapport aux technologies d’imagerie non invasive déjà existantes, elle présente la particularité d’allier excellente résolution en profondeur avec la possibilité de produire des recons- tructions 3D. Par ailleurs, la technique est rapide, simple, et basée sur une instrumentation représentant un faible encombrement. En modalité ex vivo, la technique peut apporter des solutions aux pro- blématiques de triage et analyse rapide d’échantillon, ainsi que représenter une alternative à l’examen extemporané pour la chi- rurgie micrographique. Conclusion.— La technologie de FFOCT permet d’obtenir des images de très haute résolution de la peau en profondeur de manière non invasive. Elle sera un complément pertinent aux modalités déjà existantes d’imagerie non invasive pour les applications cliniques et cosmétiques. Déclaration d’intérêts.— E. Dalimier : LLTech ; D. Salomon : néant. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.102 P03 « Les taches de vieillesse » cachent-elles un mélanome de Dubreuilh (à propos de deux cas) Y. Goncharova , K. Souid Service de dermatologie vénérologie et cosmétologie, faculté de médecine M.-Gorki, Donetsk, Ukraine Auteur correspondant. Mots clés : Mélanome de Dubreuilh ; Taches de vieillesse Introduction.— Le photovieillissement ou sénescence cutanée photo-induite, aussi dénommé héliodermie est à l’origine de troubles pigmentaires variées ainsi que de lésions cutanées précar- cinomateuses. Les lésions sont souvent nombreuses et siègent sur les parties découvertes : face, dos des mains. Les lentigos solaires et les kératoses actiniques représentent les lésions les plus fréquentes chez les sujets prédisposés à la peau claire. Ces lésions pigmentaires posent très souvent des problèmes de diagnostic différentiel avec le mélanome. Matériel et méthodes.— Nous rapportons deux observations de mélanome de Dubreuilh (MD) découvertes lors des consultations pour un motif purement « esthétique » de correction des « taches de vieillesse ». Résultats.— Il s’agit d’une femme âgée de 65 ans et un homme âgé de 72 ans motivés par la présence des macules marrons claires à foncées sur les visages. L’examen clinique a mis en évidence de multiples lentigos solaires et quelques kératoses acti- niques. L’examen dermatoscopique a posé le diagnostic d’un MD chez chacun d’eux et la confirmation était histologique (Fig. 1 et 2). Figure 1. Figure 2. Discussion.— L’examen dermatoscopique des lésions révélait un patron polymorphe, des structures losangiques « rhomboïdes » révé- lant l’envahissement des orifices pilo-sébacé, tandis que l’aspect poussiéreux en « grain de poivre » a été observé en périphérie de la lésion 2. L’examen histologique de la lésion 1montrait une prolifé- ration de mélanocytes isolés au sein d’un épiderme n’ayant pas de dessin papillaire. Le diagnostic de mélanome in situ a été retenu devant la présence d’une prolifération mélanocytaire jonctionelle, le caractère atypique des mélanocytes, leur taille et l’irrégularité de leur distribution, tandis que l’analyse histologique de la lésion 2 a mis en évidence à côté de la prolifération mélanocytaire jonctio- nelle des signes d’invasion. Conclusion.— Malgré qu’elle n’a pas précisé le degré d’invasion tumorale, la dermatoscopie est un outil de diagnostic différentiel de valeur évident pour les lésions pigmentaires cutanées, entre autres le MD. Si la correction des troubles pigmentaires par des- truction chimique ou physique sans recours à l’examen histologique est envisagé, l’examen dermatoscopique devient incontournable. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.103 P04 Traitement d’un kérato-acanthome par injections intralésionnelles de Méthotrexate C. Gaudy , M.-C. Rojat Habib , J.-J. Grob , M.-A. Richard Service de dermatologie, CHU La Timone, Marseille, France Auteur correspondant. Mots clés : Kérato-acanthome ; Méthotrexate ; Traitement intralésionnel Introduction.— Le kérato-acanthome (KA), est une tumeur épi- théliale caractérisée par une survenue brutale et une croissance rapide. Il régresse spontanément en deux à 12 semaines, mais peut laisser place à une cicatrice atrophique. L’exérèse chirurgicale est le traitement habituel, mais ce geste, s’il est incomplet, peut être à l’origine d’une récidive brutale ou peut être mutilant dans cer- taines topographies. D’autres alternatives thérapeutiques ont été proposées. Nous rapportons une nouvelle observation d’un patient traité par injections intralésionnelles de Méthotrexate (MTX). Matériel et méthodes.— Patient de 56 ans, sans antécédents et sans traitement, consultant pour une tumeur d’évolution aiguë. Il s’agissait d’une lésion évoluant depuis deux semaines, localisée à la lèvre supérieure, sous la forme d’un nodule bourgeonnant et hyperkétatosique mal limité et extensif du philtrum. L’examen clinique était normal, sans lésion cutanée associée ni adénopathies palpables. L’analyse histologique d’un prélèvement biopsique de la lésion décrivait un épiderme hyperplasique réalisant de

Traitement d’un kérato-acanthome par injections intralésionnelles de Méthotrexate

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ogiques. Par rapport aux technologies d’imagerie non invasiveéjà existantes, elle présente la particularité d’allier excellenteésolution en profondeur avec la possibilité de produire des recons-ructions 3D. Par ailleurs, la technique est rapide, simple, et baséeur une instrumentation représentant un faible encombrement. Enodalité ex vivo, la technique peut apporter des solutions aux pro-lématiques de triage et analyse rapide d’échantillon, ainsi queeprésenter une alternative à l’examen extemporané pour la chi-urgie micrographique.onclusion.— La technologie de FFOCT permet d’obtenir des imagese très haute résolution de la peau en profondeur de manière nonnvasive. Elle sera un complément pertinent aux modalités déjàxistantes d’imagerie non invasive pour les applications cliniquest cosmétiques.éclaration d’intérêts.— E. Dalimier : LLTech ; D. Salomon : néant.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.102

03Les taches de vieillesse » cachent-elles unélanome de Dubreuilh (à propos de deux cas)

. Goncharova ∗, K. SouidService de dermatologie vénérologie et cosmétologie, faculté de

édecine M.-Gorki, Donetsk, UkraineAuteur correspondant.

ots clés : Mélanome de Dubreuilh ; Taches de vieillessentroduction.— Le photovieillissement ou sénescence cutanéehoto-induite, aussi dénommé héliodermie est à l’origine deroubles pigmentaires variées ainsi que de lésions cutanées précar-inomateuses. Les lésions sont souvent nombreuses et siègent sures parties découvertes : face, dos des mains. Les lentigos solaires etes kératoses actiniques représentent les lésions les plus fréquenteshez les sujets prédisposés à la peau claire. Ces lésions pigmentairesosent très souvent des problèmes de diagnostic différentiel avece mélanome.atériel et méthodes.— Nous rapportons deux observations deélanome de Dubreuilh (MD) découvertes lors des consultationsour un motif purement « esthétique » de correction des « tachese vieillesse ».ésultats.— Il s’agit d’une femme âgée de 65 ans et un hommegé de 72 ans motivés par la présence des macules marronslaires à foncées sur les visages. L’examen clinique a mis envidence de multiples lentigos solaires et quelques kératoses acti-iques. L’examen dermatoscopique a posé le diagnostic d’un MDhez chacun d’eux et la confirmation était histologique (Fig. 1 et 2).

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iscussion.— L’examen dermatoscopique des lésions révélait unatron polymorphe, des structures losangiques « rhomboïdes » révé-ant l’envahissement des orifices pilo-sébacé, tandis que l’aspectoussiéreux en « grain de poivre » a été observé en périphérie de laésion 2. L’examen histologique de la lésion 1 montrait une prolifé-ation de mélanocytes isolés au sein d’un épiderme n’ayant pas deessin papillaire. Le diagnostic de mélanome in situ a été retenuevant la présence d’une prolifération mélanocytaire jonctionelle,e caractère atypique des mélanocytes, leur taille et l’irrégularitée leur distribution, tandis que l’analyse histologique de la lésion 2 ais en évidence à côté de la prolifération mélanocytaire jonctio-

elle des signes d’invasion.onclusion.— Malgré qu’elle n’a pas précisé le degré d’invasionumorale, la dermatoscopie est un outil de diagnostic différentiele valeur évident pour les lésions pigmentaires cutanées, entreutres le MD. Si la correction des troubles pigmentaires par des-ruction chimique ou physique sans recours à l’examen histologiquest envisagé, l’examen dermatoscopique devient incontournable.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.103

04raitement d’un kérato-acanthome par injectionsntralésionnelles de Méthotrexate. Gaudy ∗, M.-C. Rojat Habib , J.-J. Grob , M.-A. Richard

Service de dermatologie, CHU La Timone, Marseille, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Kérato-acanthome ; Méthotrexate ; Traitementntralésionnelntroduction.— Le kérato-acanthome (KA), est une tumeur épi-héliale caractérisée par une survenue brutale et une croissanceapide. Il régresse spontanément en deux à 12 semaines, mais peutaisser place à une cicatrice atrophique. L’exérèse chirurgicale este traitement habituel, mais ce geste, s’il est incomplet, peut être

l’origine d’une récidive brutale ou peut être mutilant dans cer-aines topographies. D’autres alternatives thérapeutiques ont étéroposées. Nous rapportons une nouvelle observation d’un patientraité par injections intralésionnelles de Méthotrexate (MTX).atériel et méthodes.— Patient de 56 ans, sans antécédents et

ans traitement, consultant pour une tumeur d’évolution aiguë.l s’agissait d’une lésion évoluant depuis deux semaines, localisée

la lèvre supérieure, sous la forme d’un nodule bourgeonnant et

yperkétatosique mal limité et extensif du philtrum. L’examenlinique était normal, sans lésion cutanée associée ni adénopathiesalpables. L’analyse histologique d’un prélèvement biopsiquee la lésion décrivait un épiderme hyperplasique réalisant de
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volumineux bourgeonnements sous la forme de lobules épithéliaux,et de globes cornés dans le derme, contenant quelques élémentsdyskératosiques. Des atypies cytonucléaires étaient notées enpériphérie de la prolifération. Des injections intralésionnelles deMéthotrexate 25 mg—1 mL étaient proposées en alternative à uneexérèse chirurgicale large pour éviter une rancon cicatriciellemajeure vu la localisation tumorale. Après une anesthésie localeà la Xylocaïne adrénalinée, des injections de 0,1 à 0,2 mL de MTX,faites de manière radiaire dans le bourrelet et à la base de latumeur pour une dose totale de 1 mL par séance, étaient répétéesde facon hebdomadaire. Au total, quatre injections ont été faitespermettant une régression rapide et complète de la lésion qui atotalement disparu en six semaines sans cicatrice. La tolérancedu traitement a été parfaite sur le plan biologique et clinique. À15 mois du traitement, aucune récidive n’a été constatée.Discussion.— Le kérato-acanthome est considéré comme une formeparticulière de carcinome épidermoïde habituellement régressif.Tous les traitements ont plusieurs objectifs : réduire la duréed’évolution naturelle du KA (souvent > 4 mois) ; éviter les mutila-tions cicatricielles après régression spontanée. Aucun traitementn’a fait l’objet d’une étude contrôlée. L’exérèse chirurgicale pré-coce est le traitement de référence, validé par la pratique et quipermet à la fois de traiter de manière rapide et radicale la lésionet de réaliser un examen histologique. Le résultat esthétique aprèschirurgie est souvent plus satisfaisant que celui après régressionspontanée. Cependant, un geste d’exérèse incomplet peut être àl’origine d’une récidive brutale ou être mutilant dans certainestopographies comme c’était le cas chez ce patient. Différentesalternatives thérapeutiques à l’exérèse chirurgicale ont été pro-posées, mais leur efficacité n’a jamais été évaluée de manièrecontrôlée ni comparative. Plus d’une quarantaine de KA ont ainsi ététraités par des injections hebdomadaires de MTX à la concentrationde 12,5 à 25 mg/mL. Dans ces petites séries, la régression concerneplus de 90 % des lésions traitées, elle se fait en moyenne en troissemaines, après une dose moyenne totale inférieure à 40 mg deMTX et pour un nombre moyen d’environ trois injections. À terme,les résultats esthétiques sont satisfaisants et les récidives rares.Si l’on n’observe pas de régression après quatre à cinq séances,l’exérèse chirurgicale s’imposera alors, certains auteurs suggérantque la réponse au MTX peut faire la différence entre un KA et uncarcinome épidermoïde.Conclusion.— Le traitement du KA par injections intralésionnelles deMTX raccourcit l’évolution naturelle de la lésion, limite les séquellescicatricielles. Il ne contre-indique pas une exérèse ultérieure en casd’échec. Des études complémentaires, contrôlées, seraient utilespour valider ce traitement.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.104

Dermatologie esthétique et correctrice

P05Mélasma et peeling au TCA : à propos de 30 casD. Kallel ∗, I. Zaraa , R. Ben Hadid , S. Trojjet , M. Mokni ,A. Ben OsmanService de dermatologie, CHU La Rabta, Tunis, Tunisie∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Mélasma ; TCAIntroduction.— Le mélasma est une hyperpigmentation acquise

généralement symétrique de la face. Il est fréquent chez lesfemmes méditerranéennes et pose un problème thérapeutique.Le but de notre travail est d’étudier la place du peeling à l’acidetrichloracétique (TCA) dans la prise en charge du mélasma.

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H65

atériel et méthodes.— Nous présentons une étude rétrospectiveonocentrique et descriptive colligeant 30 patientes présentant

n mélasma et traitées par un peeling au TCA à 15 %. Les peelingsn été répétés une fois par semaine à 15 jours et cela à quatreeprises définissant une cure. Pour chaque patiente nous avonsecueilli les données épidémiologiques, cliniques, les modalitéshérapeutiques et évolutives.ésultats.— L’âge moyen des patientes était de 34 ans avec desntécédents familiaux de mélasma dans 16 cas. Elles étaient dehototype IV dans 23 cas. La durée d’évolution du mélasma était enoyenne de cinq ans. Le mélasma était de type centrofacial dans

6 cas (87 %) et malaire chez les quatre restantes. Nos patientesnt eu un seul passage de TCA sur tout le visage dans 27 cas eteux passages dans trois cas. Le givrage était léger et irrégulierhez 18 patientes et homogène plus diffus chez 12 patientes. Vingt-inq patientes ont eu une seule cure, trois patientes ont eu deuxures et une patiente a eu trois cures. Six semaines après la curee peeling une amélioration du mélasma a été objectivée dans4 cas (80 %), elle était discrète inférieure à 25 % dans trois cas10 %), moyenne de 26 à 50 % mais satisfaisante pour les patientesans 16 cas (53 %), nette à 70 % chez trois patientes (10 %) et excel-ente > 70 % chez deux patientes (7 %). L’absence d’amélioration duélasma a été notée dans six cas dont quatre avaient un mélasma

voluant depuis dix ans. Sept patientes ont été revues après cinqois à un an et demi. Trois patientes ont rapporté une améliora-

ion plus nette du mélasma et trois patientes ont eu une récidiveais moins intense. Des complications ont été notées : une réactiva-

ion d’un herpès chez trois patientes, un érythème télangiectasiquehez une patiente qui a nettement régressé après un an. Aucuneatiente n’a présenté une pigmentation post-inflammatoire.iscussion.— Selon certaines séries, l’amélioration au TCA à 15 %st supérieure à 75 % dans 30 % des cas et de 50 à 75 % dans 24 %es cas. Nos patientes ont eu une amélioration de 50 % à 70 % dans5 cas soit dans 50 % des cas et elle était supérieure à 70 % dans 7 %es cas. L’hyperpigmentation redoutée dans 40 % des cas après uneeling selon les séries n’a pas été notée chez nos patientes.onclusion.— Le peeling au TCA à 15 % constitue une alternative thé-apeutique intéressante avec peu d’effets secondaires. Une étuderospective avec un effectif plus important permettrait de mieuxréciser la place du peeling au TCA dans la prise en charge duélasma chez des phototypes méditerranéens.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.105

06es cicatrices chéloïdes : difficultés thérapeutiques

. Mehri TurkiService de chirurgie maxillo-faciale et esthétique, CHUharles-Nicole, Tunis, Tunisie

ots clés : Cicatrice ; Chirurgie ; Facentroduction.— Les cicatrices chéloïdes sont la conséquence d’unrocessus pathologique bénin de la cicatrisation. Leur pathogénieemeure inconnue, d’où la diversité thérapeutique avec une incer-itude de résultat.atériel et méthodes.— Il s’agit de trois patients :un garcon de 5 ans ayant présenté une chéloïde jugale secondaireune brûlure ;une fille de 17 ans ayant consulté pour une chéloïde préauriculaire

econdaire à une plaie par arme blanche ;un homme de 48 ans ayant développé une chéloïde cervicale pos-

érieure iatrogène.es patients ont bénéficié respectivement :du port de vêtement compressif ;

de l’injection intralésionnelle de corticoïdes ;d’un traitement radio-chirurgical.

ésultats.— Les résultats sont satisfaisants, sans aucune récidivevec un recul de deux ans.