44
SEPTEMBRE 2011 - 13 E ANNEE - HORS-SÉRIE Une édition de DOSSIER VOLS SUR CHANTIER : BAS LES PATTES ! FOCUS MATEXPO MULTIESSIEUX ET SURBAISSEES VIP DRIES VAN HAUT (SIGMA) : “LES DELAIS DE LIVRAISON DES ENGINS DE CHANTIER S’ENVOLENT !” EDITION SPECIALE CONSTRUCTION AVEC SUPPORT DE

transport management special bouw 2011

Embed Size (px)

DESCRIPTION

transport management special bouw 2011

Citation preview

Page 1: transport management special bouw 2011

SEPTEMBRE 2011 - 13E ANNEE - HORS-SÉRIE

Une édition de

DOSSIERVOLS SUR CHANTIER : BAS LES PATTES !

FOCUS MATEXPOMULTIESSIEUX ET SURBAISSEES

VIP DRIES VAN HAUT (SIGMA) : “LES DELAIS DE LIVRAISON DES ENGINS DE CHANTIER S’ENVOLENT !”

EDITION SPECIALE CONSTRUCTIONAVEC SUPPORT DE

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:45 Page 1

Page 2: transport management special bouw 2011

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:45 Page 2

Page 3: transport management special bouw 2011

Selon une tradition aujourd’hui bien établie, TRANSPORTMEDIA publie annuellement un numéro spécial« Construction » de TRANSPORT Management. Une édition d’autant plus spéciale quand elle est liée –comme c’est le cas tous les deux ans – à Matexpo.

Le salon coutraisien ouvrira cette année ses portes dans un contexte nettement plus positif qu’il y a deuxans puisque le secteur devrait renouer avec la croissance en 2011. Ainsi, selon la ConfédérationConstruction, la progression cette année devrait être de 1,8 %, contre un très faible 0,3 % un an plus tôt.Mieux encore : cette embellie concerne à la fois la construction de logements neufs, la rénovation et legénie civil. Ce dernier secteur devrait en plus bénéficier du regain d’activité qui caractérisetraditionnellement l’approche d’élections communales (2012). Le rapport de la Confédération pointeaussi les nombreux emplois que l’amélioration de la conjoncture dans le secteur devrait générer : plus de30.000 postes d’ici 2020 ! Pour autant qu’on arrive à les pourvoir tant la « disette » s’annonce dramatique :tous les acteurs du secteur s’accordent en effet à reconnaître que le défi principal des prochaines annéessera de trouver du personnel qualifié (voir dans cette édition l’interview de Dries Van Haut, président deSigma). Il n’est pas encore trop tard, mais il est grand temps de prendre des mesures concrètes à ceniveau…

Outre le magazine que vous tenez entre les mains, TRANSPORTMEDIA a également réalisé une émissionspéciale de la BOUW.TV, placée elle aussi sous le signe de l’événementcourtraisien et qui sera diffusée sur les antennes de Kanaal Z les week-ends du 3-4 et du 10-11 septembre. Pour le magazine comme pourl’émission de télévision, l’objectif a été le même : vous faire partagertout le dynamisme d’un secteur toujours aussi vital pour notreéconomie.

Christophe DuckersDirecteur de la ré[email protected]

EDITOSPOTLIGHT

Renouer avec la croissance, enfin !

EDITION SPECIALE 03

4 SPOTLIGHTRencontre avec Kristel Keppenset Eddy Vereecke, les deux visages de Matexpo

6 DOSSIERVols : mieux vaut prévenir que guérir

12 NEWSL’actualité des exposants de Matexpo en quelques brèves

16 CONJUNCTUREComment se porte le secteur de la construction ?

18 VIPInterview de Dries Van Haut, tout « frais » président de SIGMA

20 FOCUSLa télématique dans la construction

24 CASE STUDYBackx : « Profiter au mieux de la polyvalence des véhicules »

27 MARCHEQuels sont les véhicules de chantier les plus populaires ? 27Un état des lieux de l’offre en

véhicules de chantier 28 - 33Focus sur les nouveautés en utilitaires légers 34Test express : le Volkswagen Amarok 36

38 CASE STUDYMetubel : la gestion de flotte comme dans les livres

41 FOCUSSurbaissée : un matériel à part

EDITEUR RESPONSABLEChristophe Duckers

www.transportmanagement.be

Automotive Media CenterZ.1. Researchpark 20

1731 Zellik

Tél : 02 467 61 60 - Fax : 02 467 61 [email protected]

chief executive officerPhilippe Quatennens

managing directorChristophe Duckers

REDACTION

rédacteur en chefChristophe Duckers

[email protected]

rédaction finaleKristof Winckelmans, Philip De Paepe

collaborateursKristof Winckelmans, Frédéric Willems, Philip De Paepe, Guillaume Maris,Tom Mondelaers, Erik Roosens.

traductionsKate Janssen

photographieAndré Matthijssens, Alexander von Buxhoeveden,

Georges De Coster

SALES & MARKETING

sales executiveLudo Vranken

[email protected]

project managerJuan Berruezo

Tél : 02 467 61 60 - GSM 0478 75 40 [email protected]

marketingKristof Winckelmans

[email protected]

PRODUCTION

mise en pageActive - www.activeonline.be

Aucune partie du présent ouvrage ne peut être reproduite et/ou rendue publique sous forme imprimée, photocopiée, microfilmée, ou sous quelque autre forme que ce soit, sans

l’autorisation écrite préalable de l’éditeur.

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:45 Page 3

Page 4: transport management special bouw 2011

TRANSPORT Management : C’est encorecalme pour l’instant à Kortrijk Xpo, mais dansprécisément un mois, ce sera l’effervescenceavec l’ouverture officielle de Matexpo. La 34eédition est-elle née sous une bonne étoile ?Kristel Keppens: « Du côté des exposants, nousaurions difficilement pu être mieux préparé.Cette année, nous rassemblons plus de 1.500marques sur une superficie record de 14 hecta-res. Ce qui génère d’ores et déjà une ‘sympathi-que’ effervescence. Et notre boulot est loin d’êtrefini, car il s’agit maintenant de parvenir à faire leplein de visiteurs à Matexpo. Plus de 300.000 car-tes ont déjà été distribuées ; nous investissonsbeaucoup dans nos canaux de communicationnationaux et étrangers avec, comme ultime ob-jectif, d’atteindre à nouveau le cap des 40.000 vi-siteurs, tout comme en 2007. Voire même un peuplus, si possible… ».

TM : Pour cela, vous disposez d’un certainnombre d’atouts intéressants, si l’on en croitle programme du salon…Kristel Keppens: : « Chaque jour de la semaineest placé sous le signe d’un thème spécifique. Aucours de ces journées, nous donnons la possibi-lité à un certain nombre d’organisations de met-tre sur pied un événement susceptibled’apporter une plus-value au visiteur. Le 7 sep-

tembre, la journée de l’entrepreneur et des ad-ministrations publiques, il y a au programme unesession d’information de la Confédération de laConstruction sur la mobilité, le transport et la lo-gistique dans le secteur de la construction. Lejour suivant, c’est le jour de l’industrie avec no-tamment un petit déjeuner meeting de FEBEL-SAFE et un événement d’envergure deBouwunie. Le vendredi sera consacré à la cons-truction des routes et pendant le week-end desmachinistes, nous attendons évidemment beau-coup d’ouvriers avec leur famille sur les stands. »

SIRE, NOUS N’AVONS PLUS DE PEUPLE

TM : Contrairement à beaucoup d’autres sa-lons, vous misez aussi délibérément sur lesjeunes…Eddy Vereecke: « Nous pouvons palabrer desheures sur les perspectives d’avenir du secteurde la construction. Le fait est que nous sommesaujourd’hui confrontés à un manque aigu demain-d’œuvre et c’est un problème qui va s’ac-centuer dans l’avenir. Notre tâche est d’anticiperce phénomène et c’est pourquoi nous essayons

Tous les deux ans, le centre de gravité du secteur belge de la construction se déplace vers la ville de Courtrai par ailleurs très paisible. Le 7 sep-tembre y sera donné le coût d’envoi de la 34e édition de Matexpo dans les halls de Kortrijk Xpo et leurs alentours. En prélude au célèbre salon,nous avons rencontré Eddy Vereecke et Kristel Keppens, les deux visages de Matexpo.

EDITION SPECIALE04

Machine cherche opérateurMATEXPO 2011 SOUS LE SIGNE DE LA JEUNESSE

Kristof Winckelmans – [email protected]

MATEXPOSPOTLIGHT

LE TIMING DE MATEXPO EST IDÉAL. CHACUN TIRE LE BILANDU PREMIER SEMESTRE, FEUILLETTE SON CAHIER DE COMMANDES POUR LE RESTE DE L’ANNÉE, ET EXAMINE

LES POSSIBILITÉS D’INVESTISSEMENT. EDDY VEREECKE

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:45 Page 4

Page 5: transport management special bouw 2011

de présenter à Matexpo non seulement les ma-chines de demain, mais aussi les gens de demain.Nous collaborons avec des écoles techniquespour faire découvrir les machines, les entrepriseset le secteur de la construction en général à unmaximum d’élèves. Samedi, il y aura aussi un col-loque organisé par le Fonds de Formation Pro-fessionnelle de la construction qui place laquestion du personnel au centre du débat : ‘Sire,nous n’avons plus de peuple’. Il serait anormal dene pas s’adresser aux jeunes, et de ne pas essayerde les convaincre du fait qu’obtenir un job dansle secteur de la construction en vaut vraiment lapeine. »

TM: Mais est-ce effectivement le cas ?Eddy Vereecke: « L’opinion publique a évidem-ment une toute autre opinion, et c’est une chosecontre laquelle tout le secteur doit lutter ur-gemment. Nous essayons d’inciter les jeunes àembrasser une carrière dans le secteur de la con-struction en leur montrant que les machines deconstruction modernes sont particulièrementhigh-tech. Pour le moment, de nombreuses so-ciétés essaient de contourner le problème avecde la main-d’œuvre étrangère, mais je suis co-nvaincu qu’il y a encore beaucoup de potentielen Belgique aussi. Il faut juste que ce potentielsoit bien utilisé. »

TM : Vous consacrez beaucoup d’attentionaux personnes derrière les machines, maisMatexpo reste avant tout la grand-messe dumatériel de construction.Kristel Keppens: « Matexpo est une plate-formeidéale pour lancer de nouveaux produits et de nou-velles technologies. Evidemment, les machines deconstruction évoluent constamment, mais cetteannée nous constatons que les constructeurs con-sacrent énormément d’attention aux machinesécologiques. C’est pourquoi nous avons créé unGreen Award, en plus de l’Innovation Award. Pour

cette première édition, nous avons enregistré 14candidatures, ceci pour dire que les constructeursprésentent de nombreuses nouveautés écologi-ques à Matexpo. »

Eddy Vereecke: « Le timing est également idéal.Chacun tire le bilan du 1er semestre, feuillette soncahier de commandes pour le reste de l’année, etexamine les possibilités d’investissement. Matexpoconcentre l’ensemble du marché, et les exposantsfournissent un effort pour vendre leurs produits àun prix intéressant. Le jeu de l’offre et de la de-mande dans toute sa splendeur… »

TM : Entre-temps, SIGMA prévient que les délaisde livraison vont considérablement augmenterdans un proche avenir. Pensez-vous que les visi-teurs vont encore vouloir frapper un derniergrand coup ?Eddy Vereecke: « Matexpo est un salon de vente,mais il faudrait être devin pour dire à quel point lademande va être importante. La conjoncture laisseaugurer du meilleur pour l’instant, mais il est natu-rellement difficile de dire quel impact la versatilitédes marchés financiers peut avoir. L’impasse politi-que suscite aussi des interrogations, mais en dehorsde cela, c’est toujours business as usual, et donc lesexposants et les visiteurs peuvent dormir sur leursdeux oreilles : il y aura des affaires à faire pour tout-le monde. »

MATEXPOSPOTLIGHT

EDITION SPECIALE 05

PLUS DE 1.500 MARQUES SUR UNE SUPERFICIE DE 14 HECTARES : MATEXPO EST

TOUT SIMPLEMENT LE WALHALLA DU SECTEURDE LA CONSTRUCTION.

MATEXPO PRATIQUE

Quand ?Du 7 au 11 septembre 2011

Heures d’ouverture ?mercredi 7 septembre 2011 : 10 à 19hjeudi 8 septembre 2011 : 10 à 19hvendredi 9 septembre 2011 : 10 à 20hsamedi 10 septembre 2011 : 9 à 19hdimanche 11 septembre 2011 : 9 à 17h

Où ?Kortrijk XpoDoorniksesteenweg 2168500 Courtrai

Organisation des hallsHall 1 : machines de constructionHall 2 : machines de construction, aménage-ment des routes et génie civilHall 3 : aménagement des routes et génie civilHall 4 : écologie, recyclage et véhicules de cons-tructionHall 5 : véhicules de constructionHall 6 : manutention, balayeuses et nettoyeuses

Les stands extérieurs sont réservés au gros ma-tériel de construction, d’aménagement des rou-tes et de génie civil.

Parking ?Les visiteurs de Matexpo peuvent utiliser les di-vers parkings dans les environs de Kortijk Xpo(3€ par jour/voiture).Un service gratuit de navettes est prévu entreles parkings et les halls d’exposition.

TRANSPORTMEDIA à Matexpo

Profitez aussi de Matexpo pour y rencon-trer toute l’équipe de BOUW.TV, la seuleémission dédiée à 100 % aux profession-

nels de la construction !

STAND

508

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 16:37 Page 5

Page 6: transport management special bouw 2011

Le vol sur le chantier est un concept général. Il ya d’une part les vols effectifs sur les chantiers etd’autre part, les vols de véhicules de chantier. Cesderniers sont moins nombreux en chiffres abso-lus, mais ils n’en sont pas moins importants, à enjuger par le prix élevé des grues, véhicules dechantier et engins de construction. « En 2010, il ya eu 281 vols de véhicules de chantier enregis-trés », déclare Eric Fack, commissaire principal dela police judiciaire fédérale, responsable de la Di-rection de la lutte contre la criminalité contre lesbiens et du Service central Vols organisés & Art.« Cela paraît relativement minime, mais multi-pliez ce chiffre par quelques dizaines de milliersd’euros au moins par véhicule volé et le pro-blème prend une toute autre dimension. En gé-néral, les coupables sont souvent des bandesorganisées ambulantes qui jettent fréquemmentleur dévolu sur de gros chantiers ou sur le site in-dustriel de distributeurs de véhicules de chan-tiers. Ils opèrent surtout de nuit, dans la semaineaussi bien que le week-end. Les véhicules eux-mêmes sont presque toujours écoulés à l’étran-ger. Le risque est trop grand de les réutiliser enBelgique à cause du lettrage spécifique et descaractéristiques des produits. Les entrepreneursqui ont eu un véhicule volé ouvrent bien sûrl’œil. »

40 % RETROUVÉSLes bandes de voleurs ambulantes viennent es-sentiellement de pays de l’ex-Union Soviétique.Eric Fack précise : « Ils sont très malins. Nousavons déjà eu des cas où leurs éclaireurs vien-nent d’abord jeter un coup d’œil aux chantierspour savoir s’il y a des machines et véhicules in-téressants. Puis ils contactent une entreprise detransport régulière, légale dans leur pays d’ori-gine pour assurer le transport. L’entreprise quine se doute de rien envoie alors un transporteur

auquel les voleurs donnent l’ordre d’attendre surun parking le long de l’autoroute parce qu’il y asoi-disant un problème avec l’administration. Àla nuit tombante, tout semble soudain marchercomme sur des roulettes et le transporteur re-çoit l’ordre de se rendre au chantier où le véhi-cule est chargé. Lorsque l’entrepreneur découvrele vol le lendemain matin, cela fait belle luretteque le véhicule est à l’étranger. »

Il est très difficile de mettre la main sur les ban-des qui opèrent de cette manière. « Elles restenttrès peu de temps sur place et se rendent en-suite dans un autre pays », ajoute Eric Fack. « Cela

complique l’exploitation des traces d’ADN etempreintes digitales. Néanmoins 40 % des véhi-cules volés sont retrouvés, en Belgique ou justede l’autre côté de la frontière. Nous savons parexpérience que le premier mois est crucial pourpister des véhicules de chantier. En cas d’échecpendant ce délai, les chances de retrouver le vé-hicule diminuent à vue d’œil. »

POLITIQUE NÉCESSAIRE EN MATIÈRE DE CLÉSLa sécurité est le problème majeur pour les vé-hicules de chantier. « Par rapport aux voitures detourisme, la sécurité des véhicules de chantierest vraiment médiocre », déclare Eric Fack. « Un

Dossier : vols sur les chantiers« LES VÉHICULES DE CHANTIER SONTSOUVENT MAL PROTÉGÉS »

Tom Mondelaers

Les mesures de sécurité sont souvent (trop) limitées sur les chantiers.

Les chantiers sont le dépôt de toutes sortes de matériaux coûteux pendant une durée prolongée. Entrepreneurs, sous-traitants et ouvriers vontet viennent, mais abandonnent leurs matériaux, outils, grues, machines et véhicules coûteux souvent parfois pendant des mois sur le chantier.La conséquence regrettable est que les voleurs considèrent les chantiers comme une source de revenus lucrative. Qui sont les malfaiteurs ? Àquoi s’en prennent-ils ? Où et quand frappent-ils ? Et comment limiter au minimum les vols sur les chantiers ? Nous examinons tous ces aspectsdans ce dossier.

VOLSDOSSIER

40 % DES VÉHICULES VOLÉS SONT RETROUVÉS,EN BELGIQUE OU JUSTE DE L’AUTRE CÔTÉ DELA FRONTIÈRE. L’EXPÉRIENCE MONTRE QUE LEPREMIER MOIS EST CRUCIAL POUR PISTER DES

VÉHICULES DE CHANTIER.

EDITION SPECIALE06

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:45 Page 6

Page 7: transport management special bouw 2011

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:46 Page 7

Page 8: transport management special bouw 2011

exemple : un entrepreneur peut souvent utiliserdifférents véhicules avec une seule clé. Une po-litique bien étudiée en matière de clés s’imposedonc. L’identification des véhicules de chantierspose aussi des problèmes. Il n’y a pas de numérode châssis et les numéros de série apposés parles constructeurs ne sont pas uniformes. Nousconseillons donc aux entrepreneurs d’établir undossier par véhicule avec des photos, le numérode série, une description et de préférence aussiun récapitulatif des caractéristiques uniques. Cesinformations sont très utiles lors du dépistage.Vous pouvez télécharger un formulaire d’enre-gistrement sur le site www.besafe.be (sous lebouton ‘publications’, T.M.) pour tous les biensprécieux sur le chantier. »

VOLEURS OCCASIONNELS PENDANT LES HEURES DE TRAVAILPar précieux, le commissaire principal n’entendpas seulement les véhicules de chantier. En 2010,il y a eu aussi 4.110 cas de vols sur le chantier en-registrés, à ne pas confondre avec le vol de véhi-cules, même si les deux formes de criminalitépeuvent parfois se chevaucher. « Les outils à mo-teur ou à air comprimé sont les plus souventvolés, suivis par les outils électriques et matéri-aux de construction », explique Eric Fack. « En cequi concerne les vols sur les chantiers, nous con-statons un certain nombre de différences parrapport aux vols de véhicules. Il s’agit souvent devoleurs occasionnels qui opèrent de jour, pen-dant les jours de travail, c’est-à-dire les heuresouvrées. Ils choisissent en général du petit ma-tériel léger qui peut servir pour leurs propres be-soins. Les métaux sont aussi convoités sur leschantiers, surtout quand leur prix évolue defaçon favorable sur le marché. Nous avons assistéen 2009 par exemple à une chute vertigineusedes vols sur les chantiers, parce que le prix desmatières premières était particulièrement bascette année-là. »

CAMÉRA CACHÉELes régions les plus exposées aux risques de volssur les chantiers sont les mêmes tous les ans.« En 2010, l’arrondissement judiciaire d’Anversétait en tête, suivi de celui de Bruxelles, Charle-roi, Mons et Liège. Dans le cas d’Anvers, la proxi-mité du port est déterminante. Il y circule desbiens très coûteux. Les voleurs tiennent compte

du fait que l’infrastructure est en règle pour exé-cuter leur plan. »

Les vols sur les chantiers s’accompagnent-ils engénéral d’une effraction ? « Il est difficile de s’enfaire une idée précise », explique Eric Fack. « Maisnous pouvons affirmer qu’en fait environ la moi-tié des vols a lieu sans effraction et que les vol-eurs peuvent faire main basse sur desmarchandises sans en forcer l’accès. Une bonneprotection d’un chantier ou site industriel de-mande des efforts considérables. Les grandschantiers sont en général bien protégés. Il y a unplan de sécurité et un contrôle des accès du per-sonnel sur le chantier. La gestion des stocks esten outre importante pour avoir une bonne vued’ensemble. Elle aide aussi à marquer les matéri-aux et outils et à prévoir un endroit où les ou-vriers peuvent ranger leurs outils. Il est en outretoujours judicieux de prévoir une clôture appro-priée, même si elle n’empêche tout le monded’entrer. »

La surveillance par caméra fait parfois la diffé-rence. « Si vous avez affaire à une bande de vo-leurs très organisée, les éclaireurs repèrentnormalement les caméras visibles. Elles sont dé-branchées quand les voleurs frappent. Cela vautdonc la peine de placer quelque part des camé-ras cachées en plus des appareils visibles. J’aiconnu un cas où nous avons pu résoudre une af-faire avec des images valables d’une caméra in-visible », explique Eric Fack.

« LES OUTILS À MOTEUR OU À AIR COMPRIMÉSONT LES PLUS SOUVENT VOLÉS, SUIVIS PARLES OUTILS ÉLECTRIQUES ET LES MATÉRIAUX

DE CONSTRUCTION. »ERIC FACK

VOL SUR CHANTIER : MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR !

Vol sur chantier : un phénomène connu et par-fois ‘accepté’. « Que peut-on faire » ou « Impossi-ble à empêcher » sont les constats résignés quel’on entend souvent à ce propos. Mais lorsquecela vous arrive, c’est un sérieux problème finan-cier qui vous tombe sur la tête. Et cela vous ar-rive, comme le prouvent les réactions desmembres de Bouwunie. En outre, il semble bienque tout intéresse les voleurs : du petit équipe-ment au gros matériel. Ci-dessous, quelquesconseils pour éviter les vols, dans l’ordre chrono-logique.

CONSEILS PRÉVENTIFS1. ORGANISATIONIl s’agit surtout de bonnes habitudes.

• Cultivez la conscience du risque, y com-pris chez vos collaborateurs, pour lespertes possibles dues à la criminalité.

• Un chantier n’est pas un étalage : met-tez chacun devant ses responsabilitéspour la gestion et le rangement desbiens et du matériel.

• Une bonne gestion des clés est égale-ment très importante (par ex. ne pas leslaisser sur la machine)

• Veillez à ce que l’aménagement duchantier soit clair. L’ordre et la propretésont indispensables pour éviter la crimi-

nalité et voir immédiatement les dégâtséventuels ainsi que leur ampleur. Limitezle nombre d’entrées et sorties du chan-tier. Ne laissez aucune machine ni aucunmatériau de construction facile à em-porter sur le chantier. Veillez à un éclai-rage suffisant sur le chantier de manièreà ce que le voisinage et les passantspuissent remarquer des choses anorma-les.

• Marquez et enregistrez le matériel. Cecipermet de le reconnaître plus aisémentet de réduire la tentation du vol. Ceci estpossible, par exemple, en demandant auconstructeur du véhicule de placer unnuméro d’identification produit (PIN). Cenuméro PIN est un numéro unique quipeut faciliter l’identification du matérielvolé. De plus, ce numéro peut être utilisépour signaler le véhicule en cas de vol.

• Faites un inventaire de votre matérielcoûteux au moyen des numéros desérie, des caractéristiques uniques et dephotos. Utilisez pour cela le formulairepratique à télécharger surwww.vps.fgov.be.

2. RANGER ET VERROUILLER• A la fin de la journée de travail, rassem-

blez autant de matériel que possible et

rangez-le dans un endroit sûr et que l’onpeut fermer à clé. Utilisez, pour le stoc-kage du matériel, des conteneurs dechantier et verrouillez-les avec des ver-rous solides. Posez des verrous ou dessabots sur le matériel roulant. Ancrez lespetites machines.

• Ne verrouillez pas seulement l’espace derangement des outils, mais aussi la tota-lité du chantier. Utilisez des clôtures etpalissades temporaires.

• Apposez l’autocollant ! Pour vous aider,vous et votre personnel à ne pas perdrede vue ces recommandations, nousavons conçu un autocollant avec unmessage de prévention. Collez-le surtous les endroits importants et très fré-quentés (conteneur de chantier, agenda,portes,…).

3. ELECTRONIQUEFaites appel à un spécialiste agréé pour la miseen place de mesures électroniques comme dessystèmes d’alarmes et la surveillance caméra.

4. DÉCLARATIONDéclarez toujours toute forme de vol et/ou devandalisme à la police et ceci immédiatement, sipossible. Il est important de donner une descrip-tion détaillée des faits et du matériel volé.

EDITION SPECIALE08

VOLSDOSSIER

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:46 Page 8

Page 9: transport management special bouw 2011

Enfin, le commissaire principal souligne l’impor-tance de la sensibilisation. « Chacun doit contri-buer à rendre un chantier plus sûr. Celademande peut-être davantage de travail de sen-sibiliser le personnel au complet, mais les résul-tats sont à l’avenant. Les ouvriers doivent êtrepleinement conscients qu’ils ne peuvent paslaisser traîner partout certains matériaux et ou-tils. En tant qu’entrepreneur vous devez faire letour du chantier et vous demander ce que vousferiez si vous aviez de mauvaises intentions. Sivous examinez la situation de cette manière, denombreux points critiques deviendront clairs. »

« IL VAUT MIEUX PRÉVENIR QUE GUÉRIR »Le secteur du bâtiment est bien placé pour con-naître le problème des vols sur les chantiers. « Ilvaut mieux prévenir que guérir », déclare HildeMasschelein, administratrice déléguée de Bouw-unie, la fédération flamande des PME dans laconstruction. « Les entrepreneurs victimes devols sur le chantier ont du fil à retordre sur leplan financier. D’après les réactions de nos mem-

bres, il semble que les voleurs peuvent utiliser àpeu près tout, du petit matériel aux gros enginset véhicules de chantier. C’est pourquoi nousplaidons en faveur de la prévention. »

Au niveau de l’organisation, il s’agit avant toutde prendre de bonnes habitudes. « Il est impor-tant pour les entrepreneurs de sensibiliser lesouvriers aux risques, d’attirer leur attention surdes pertes possibles découlant de la criminalité.Un chantier n’est pas une vitrine, chacun doitassumer ses responsabilités pour gérer lesbiens. Une bonne gestion des clés est égale-ment cruciale. Il doit être clair que vous nedevez jamais laisser une clé sur une machine »,explique Hilde Masschelein.

Autre priorité : l’organisation du chantier. « L’or-dre et la propreté sont indispensables pour em-pêcher la criminalité et repérer immédiatementles éventuels dégâts et leur ampleur. Il faut li-miter le nombre des allées et venues sur lechantier dans la mesure du possible. Un bonéclairage est en outre conseillé pour que lesvoisins ou passants puissent remarquer desanomalies », ajoute Hilde Masschelein.

Elle signale aussi la nécessité d’enregistrer lesmatériaux. « Cela facilite l’identification des ma-tériaux et réduitl’incitation au vol,par exemple enfaisant placer unnuméro d’identifi-cation de produit(PIN) par le con-structeur du véhi-cule. Ce numéro PINest un numéro uni-que qui peut facili-ter l’identificationdu matériel en cas devol. Il peut en outreservir à signaler unvéhicule volé. »

COLLEZ L’AUTO-COLLANT !Autre priorité abso-lue : le rangementminutieux de maté-riaux et la fermetureà clé du chantier. « Les conteneurs de

chantier conviennent le mieux pour l’entrepo-sage de matériaux », fait remarquer Hilde Mas-schelein. « Vous pouvez les fermer à clé avec descadenas solides. Il est judicieux de placer des ca-denas ou sabots de Denver sur le matériel rou-lant. Les machines plus petites seront ancrées depréférence à des objets fixes. »

Mais cela ne s’arrête pas là. « Si le matériel estrangé, nous conseillons de bien fermer à clé toutle chantier. Cela peut s’effectuer avec des barriè-res de chantier ou des clôtures provisoires. »Pour bien faire assimiler tous ces conseils de pré-vention par votre personnel, vous pouvez utili-ser un autocollant spécial portant un messagede prévention. Collez-le sur tous les endroits im-portants où passent de nombreux ouvriers, parexemple des conteneurs, portes, clôtures,… L’au-tocollant est disponible auprès des fédérationsde la construction et des communes.

DIVERSES POSSIBILITÉS D’ASSURANCEIl n’y a pas de solution miracle pour s’assurercontre les vols sur les chantiers. « Lorsque nousdiscutons des assurances contre le vol pour lesentrepreneurs du bâtiment, nous faisons une dif-férence entre les machines de chantier et véhi-cules de chantier, le matériel de chantier utilisésur le chantier et les équipements techniques in-

L’ORGANISATION DU CHANTIER EST UNE PRIORITÉ. L’ORDRE ET LA PROPRETÉ SONT INDISPENSABLES POUR EMPÊCHER

LA CRIMINALITÉ ET REPÉRER IMMÉDIATEMENT LES ÉVENTUELS DÉGÂTS ET LEUR AMPLEUR.

L‘aménagement de véhicules utilitaires pour professionnels

NOUS SAVONS CE DONT VOUS AVEZ BESOIN!

Sortimo Globelyst est l‘aménagement, de véhicules utili-

taires, qui répond aux exigences spécifi ques demandées

par tous les secteurs. Le système n‘étant pas composé

de blocs aux dimensions fi xes mais d‘une structure

modulaire, vous pouvez déterminer un aménagement

sur mesure. Ainsi vous pouvez être

certain que l‘aménagement

répond à vos besoins!

Sortimo Belux · 1800 VilvoordeTél. 02/355 03 70 · Fax 02/355 03 71E-mail: [email protected]

Sortimo West · Gentseweg 749 8793 Sint-Eloois-VijveTél. 056/61 17 65Fax 056/60 65 11

Venez nous rendre visite au

salon MATEXPO, stand R4

Aménagements de véhicules

EDITION SPECIALE 09

En 2010, 4.110 cas de vols ont été enregistrés sur chantier.

VOLSDOSSIER

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:46 Page 9

Page 10: transport management special bouw 2011

EDITION SPECIALE10

stallés de manière durable », explique Patrick Ri-gaux, chef de département auprès de FederaleVerzekering. « Il se trouve en outre que les com-pagnies d’assurances ne vendent pas de policesqui couvrent uniquement le vol. La couverturedu vol est offerte en plus d’un certain nombred’autres couvertures ou en option avec un cer-tain nombre d’autres couvertures. »

Les polices d’assurance qui peuvent prévoir unecouverture du vol sont l’assurance incendie, l’as-surance contre les dégâts de machines et l’assu-rance ‘tous risques sur le chantier’ (ABR). Cettedernière est l’assurance traditionnelle pour leschantiers.

ASSURANCE INCENDIE : PAS DE SOLUTION INTÉ-GRALEL’assurance incendie couvre normalement lesrisques d’incendie, de foudre, d’explosion, d’élec-tricité, de dégât des eaux, de tempête et degrêle, de bris de verre, de catastrophes naturelleset de responsabilité civile, mais peut s’accom-

pagner, comme déjà indiqué, d’une couverturepour le vol. « Dans ce cas, il faut qu’il s’agisse d’unvol avec effraction dans les bâtiments assurés etque le contenu intégral des bâtiments soit as-suré. Il peut y avoir quelques autres conditionstechniques d’assurance comme l’utilisation d’undétecteur de vol et d’un système d’alarme »,ajoute Patrick Rigaux en soulignant que l’assu-rance incendie n’offre pas une solution au pro-blème des vols sur les chantiers. Seul le vol debiens dans les entrepôts peut être assuré.

SOLUTION SPÉCIFIQUE POUR LES MACHINESL’assurance dégâts des machines a pour objectifd’assurer les machines utilisées par l’entrepre-neur. Patrick Rigaux explique : « Pour les machi-nes de chantier, il y a le choix entre unecouverture ‘tous risques extérieurs’ et ‘tous ris-ques’. La première est un peu plus restreinte etsuppose que seuls les dégâts sur les machines

sont assurés, auquel cas la cause n’est pas impu-table à un problème interne de mécanisme ouélectrique. Les deux assurances couvrent le ris-que de vol. Elles s’appliquent non seulement auxchantiers, mais aussi aux entrepôts ou dépôtsprovisoires et aux déplacements sur la voie pu-blique. »

L’inconvénient de cette assurance, c’est qu’ellene s’applique qu’à des machines et non au ma-tériel de chantier, comme les échafaudages, cof-frages et silos. Cette police ne peut pas assurerles machines plus petites, d’une valeur inférieureà 2 000 euros par exemple.

ASSURANCE ABR : LA PLUS COMPLÈTELa solution la plus avantageuse contre le vol dematériaux de construction, d’équipement tech-nique comme les installations sanitaires et dematériel de chantier comme les échafaudages etsilos, est l’assurance tous risques sur le chantier.Elle peut être contractée au cas par cas, maisaussi via une formule d’abonnement, auquel casl’entreprise de construction choisit une couver-ture pour tous ses chantiers. « L’assurance ABRest régulièrement souscrite, parce qu’elle offredes couvertures étendues et couvre toutes lesparties qui interviennent dans la construction »,précise Patrick Rigaux. Une fois encore, la cou-verture contre le vol ne représente qu’une descouvertures et absolument pas la couvertureprincipale.

Mais quels biens peut-on assurer avec la policeABR ? « Pour ainsi dire les matériaux utilisés dansle bâtiment à construire et les équipementstechniques qui y sont installés », explique PatrickRigaux.

LES POLICES D’ASSURANCE QUI PEUVENT PRÉVOIR UNE COUVERTURE DU VOL SONTL’ASSURANCE INCENDIE, L’ASSURANCE CONTRE LES DÉGÂTS DE MACHINES ETL’ASSURANCE « TOUS RISQUES SUR

CHANTIERS » (ABR).

Un bon éclairage et des caméras de surveillance suffisent souvent à effrayer les voleurs.

VOLSDOSSIER

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:46 Page 10

Page 11: transport management special bouw 2011

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:46 Page 11

Page 12: transport management special bouw 2011

EDITION SPECIALE12

Bergerat Monnoyeur présente, à Courtrai, une nouvelle génération demachines Caterpillar : les chargeurs sur pneus série K, les tombereaux ar-ticulés série B, les pelleteuses hydrauliques sur chenilles série E et lesnouvelles mini-pelles, une première pour Matexpo. Les machines ont étédéveloppées pour répondre aux normes d’émission strictes Stage IIIBqui s’ont d’application depuis le 1er janvier 2011.

Les nouveaux chargeurs sur pneus de la série K comprennent les966K, 972K et 980K qui remplacent la série H actuelle. Le nouveau char-geur sur pneu assure une productivité élevée pour une faible consom-mation de carburant. Les nouvelles boîtes ‘Performance’ et lesadaptations importantes de la transmission augmentent l’efficacité etréduisent le coût par tonne.

La nouvelle série B de tombereaux articulés comprend les 735B avecune charge de 32,7 t, 740B avec une charge de 39,5 t et 740B EJ avecbenne ‘ejector’ d’une capacité de 38 t.

La nouvelle série E de pelleteuses hydrauliques 324E, 329E, 336E et349E est spécialement développée pour des applications dans de petits

espaces. La ma-nœuvrabilité aété particulière-ment soignéelors de sa con-ception, et Caterpillar a également réussi à réduire les coûts d’utilisationtotaux tout en améliorant le confort du chauffeur.

Toutes ces machines sont dotées du nouveau ‘Vision Link’, un systèmequi permet au propriétaire de suivre à distance les informations vitalesdes machines : heures de fonctionnement, localisation, consommationde carburant, codes d’alarme, etc.

La nouvelle série D de mini-pelles est composée des modèles 303.5D,304D, 305D et 305.5D qui succèdent à la génération C. La gamme élargieavec les 300.9, 301.4 et 302.7 sera exposée pour la 1ère fois à Matexpo.Ces mini-pelles en version compacte sont aisément transportables, puis-santes, robustes et polyvalentes grâce à différents ‘tools’ spécialementdéveloppés pour cette gamme.

BERGERAT MONNOYEUR PRÉSENTE UNE NOUVELLEGÉNÉRATION DE MACHINES CATERPILLAR

NOUVEAUX CHARGEURS À BRASPIVOTANT CHEZ AHLMANN

Avec les AZ 75 (48 kW/65 ch) et AZ 95 (55 kW/75 ch), Ahlmannlance une série de nouveaux chargeurs à bras pivotant sur le mar-ché. Ce qui frappe d’emblée sur ces nouveaux-venus, c’est préci-sément ce monobras pivotant qui intègre les vérins de levage etle vérin de déversement. Ce monobras allégé génère une visibi-lité accrue pour une zone de travail entre les pneus plus impor-tante. La puissance des chargeurs a également augmenté grâce àla technique ‘Booster’ qui peut assister le levage lorsqu’il requiertune puissance supplémentaire. C’est ainsi que la force de levagedu chargeur à bras pivotant Ahlmann AZ 75 atteint 6.000 daN etcelle de l’AZ 95 7.500 daN. La charge de levage avec des fourchesà palettes – et avec le bras pivoté à 90° - atteint presque 2,5 t pourl’AZ 75 et quasi 3 t pour l’AZ 95. Avec un rayon de braquage de3,45 m à peine, les 2 machines sont très maniables sur chantier.

DEUX PRIMEURS CHEZ GUNCO

Gunco, importateur de JLG, profite de Matexpo pour présenter 2 pri-meurs belges. Avec une hauteur de travail de 47 m, le JLG 1500SJ est lanacelle élévatrice automobile télescopique la plus grande du monde.Gunco expose aussi la nacelle télescopique articulée super compacteJLG 340AJ. Cette machine est équipée de 4 roues motrices et d’un essieupendulaire, ne pèse que 4.400 kg pour une hauteur de travail de 12,33m et plus de 6 m de portée latérale.

MÉNART INNOVE AVEC LE P160DS

Ménart annonce l’introduction de la broyeuse P160DS. Il s’agit en fait d’une forteévolution de la P145DS même si les nouveautés y sont nombreuses.

La P160DS est proposée avec 3 moteurs. Le moteur de base est le CAT C12 de440 ch, mais sont disponibles également les CAT C15 (550 ch) ou le plus petit CATC9 (350 ch).

Le fond de la trémie de chargement est incliné afin de pouvoir traiter les brancheslongues qui, auparavant, se retrouvaient parfois sur le moteur et sous la presse ar-rière. Le broyeur à cylindres est également plus sollicité. Le roulement à billes basa encore été rabaissé pour mieux fixer la matière lorsque les quantités sont pluspetites. Le roulement à billes supérieur assure un rendement accru..

MATEXPONEWS

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:46 Page 12

Page 13: transport management special bouw 2011

NETTOYEUR HAUTE PRESSION À EAU CHAUDEDIBO SUR REMORQUE

L’innovation la plus récentechez DiBO est un nettoyeurhaute pression à eau chaudesur remorque avec un sys-tème vacuum intégré‘GreenBoiler’.Avec l’intégration d’un sys-tème WWC (Waste WaterControl) dans les netto-yeurs haute pression DiBOJMB-H, cette version pro-pose, en plus, un aspirateurd’eau résiduaire. Le fonction-nement est totalement auto-nome : l’aspiration intégréeutilise le moteur du nettoyeur hautepression lui-même.Le JMB-H WWC dispose de série d’un double réservoir d’eau4001 en inox (existe aussi en version 2x 500 l). Il est également possible d’y fixer un grandnombre d’accessoires, comme un nettoyeur de sol ou de paroi, un bac de récupération, etc.

GreenBoiler : système de chauffage high-tech- 18 % de consommation de carburant en moins- Rendement élevé >92 %- Emissions de CO2 faibles- Cuve intérieure en acier inoxydable- Fond préformé- Echangeur de chaleur efficace- Température de cheminée faible

MATEXPONEWS

EDITION SPECIALE 13

KEESTRACK PRÉSENTE LECONCASSEUR GIOVE RELIFTÉ

Keestrack expose à Matexpo le Giove relifté, un concas-seur mobile italien qui a été légèrement adapté en vued’améliorer l’accessibilité, d’augmenter la durabilité etde réduire les coûts d’exploitation. Tout comme tous lesconcasseurs OMTRACK, celui-ci est également doté duNon-Stop System (NSS) breveté afin de garantir un pro-cessus de production continu et de protéger le concas-seur contre les chargements incassables.

Outre le Giove mobile, Keestrack présente aussi le De-stroyer, qui est un ‘Impact Crusher’.

GRUE À MONTAGE RAPIDEET ÉCONOMIQUE SIGNÉEVERHELST MACHINES

Verhelst Machines participe cette année à l’InnovationAward décerné traditionnellement par Matexpo. Pourl’occasion, la société a emmené avec elle une grue àmontage rapide : la FM GRU RBI 726.

Cette grue dispose d’une puissance de 1500 Watts etpeur fonctionner aussi bien en 230v mono qu’en 400vtriphasé. La seule limite dans l’utilisation d’une puis-sance de 1500 watts, c’est une vitesse réduite dans les3 mouvements de la grue. Les grues à montage rapidefonctionnent normalement en 400v triphasé. FM GRUa développé une machine qui opère en 400v triphasémais aussi en 230v classique. 230v suffisent à la ma-chine pour une puissance de 1500 Watts. A titre com-paratif, c’est moins qu’un fer à repasser…

GOODYEAR HI-STABILITY:+25% DE CAPACITE DE CHARGE

Goodyear s’installe à Matexpo avec une toute nou-velle série de pneus pour le secteur de la construc-tion. La série Hi-Stability est spécialement conçuepour une utilisation sur terrains instables, comme lesable, les cailloux et la boue. La composition spécifi-que du caoutchouc garantit une capacité de charge-ment supérieure de 25 %.

DAF TRUCKS PREND UNE PARTICIPATION DANS TATRA

DAF Trucks et Tatra ont annoncé la conclusion d’un accord portant une prise de partici-pation à hauteur de 19 % de DAF Trucks dans le capital du constructeur tchèque. DAFva également livrer des cabines et des moteurs à Tatra. « Cette prise de participation mi-noritaire dans le capitalde Tatra va nous permet-tre de renforcer notreposition dominante surle marché du poids lourden Europe centrale », s’estréjoui Harrie Schippers,président-directeur deDAF Trucks.

« Grâce à cet accord, lenouveau programme devéhicules tout-terrain deTatra va profiter de laqualité et de la technologie des moteurs de 12,9 litres PACCAR-MX et des cabines de lagamme CF. Des éléments qui seront combinés avec les robustes châssis « off road » deTatra », a de son côté expliqué le CEO du constructeur tchèque, Ronald A. Adams. Con-sidérée comme complémentaire à la gamme de véhicules de construction du con-structeur américano-hollandais , la nouvelle gamme de véhicules tout terrain de Tatra(4x4, 6x6, 8x8, 10x10 et12x12) sera vendue dans l'ensemble de l"Europe au travers duréseau de DAF. Notons enfin que la livraison des moteurs Paccar et des cabines DAF dé-butera encore cette année.

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:46 Page 13

Page 14: transport management special bouw 2011

Les camions et les tracteurs de MAN sont bien plus que de sim-ples invités de marque dans le secteur du bâtiment. Des per-formances impressionnantes, une fiabilité inégale et unemultitude de possibilités de finition ont contribué à asseoir laréputation de MAN. Les nouvelles générations des séries TGL,TGM, TGS et TGX se montrent incontestablement à la hauteur.

MAN propose des véhicules de chantier pour toutes les applications.Les camions à benne basculante TGL en versions 4x2 sont destinés ausecteur des 7,5 à 12 tonnes. La série TGM en finition 4x2 couvre poursa part le segment de 12 à 18 tonnes. La série TGM en 4x4 se déclineen versions de 13 à 18 tonnes, et jusqu'à 26 tonnes en 6x4. Cettedernière version est extrêmement intéressante en raison de son fai-ble poids à vide et constitue dès lors une alternative légère pour lescamions à benne et comme châssis pour les malaxeurs à béton. Tantles TGL que les TGM sont en outre disponibles avec une cabine dou-

ble.Les séries TGS et TGX s'éche-lonnent de 18 à 41 tonnes enversion "benne", avec entreautres des variantes 4x2, 4x4,6x4, 6x6, 8x4 et 8x8. MANpropose aussi, pour cettegamme plus lourde, des châs-sis spéciaux pour malaxeurs etpompes à béton. Pour ce faire,il a été tenu compte du centrede gravité élevé (suspensionadaptée), d'une commande

start/stop externe du moteur et d'une régulation de régime externe.Un échappement vertical et un châssis préparé pour l'installation d'unmalaxeur peuvent également être proposés. Sans oublier des versionsspéciales de tracteur 8x4 ou des châssis à 5 essieux de série pour lestransports exceptionnels (poids de train roulant jusqu'à 250 tonnes).

Particulièrement adaptés aux tâches péniblesTous les véhicules de chantier MAN possèdent un châssis robuste etune suspension solide à ressorts paraboliques, ressorts à lames semi-elliptiques ou suspension pneumatique pour le montage de stabilisa-teurs supplémentaires. Les essieux moteurs sont dotés d'un ponthypoïde ont sont équipés d'essieux planétaires et d'un réduc-teur de moyeu. Les véhicules à transmission intégralesont dotés d'une transmission débrayable ou perma-nente.Les pare-chocs en acier sont, quant à eux, parfaitementadaptés aux travaux de chantier et se composent de

trois éléments. Le marchepied inférieur est installé sur une suspensionflexible. Tous les accessoires du châssis sont bien protégés ou sontplacés en hauteur dans le châssis.

La technique à votre service

- La technologie HydroDrive®(disponible sur les sériesTGS et TGX) est une trans-mission hydrostatique del'essieu avant qui peut êtreenclenchée afin de franchirdes terrains difficiles. Lesvéhicules équipés de l'Hy-droDrive® sont donc pluspolyvalents tout en demeu-rant légers.

- EasyStart aide les chauf-feurs à démarrer facilement en côte.

- Le système de freinage à commande électronique desérie BrakeMatic® peut être complété par le PriTar-der®, un ralentisseur supplémentaire utilisant le circuitde refroidissement.

- Le système de frein de direction (véhicules 6x4) offreune aide supplémentaire pour négocier des virage ser-rés, en freinant les roues arrière à l'intérieur du virageafin de raccourcir le rayon de braquage.

- Une version tout-terrain de la transmission automatiséeTipMatic est disponible sur les TGM, TGS et TGX.

- Toutes les applications ne requièrent pas un véhicule àessieu tandem moteur ou à transmission intégrale; dansce cas, MAN propose des variantes avec essieu pousséou essieu traîné (6x2, 8x2, 8x4 ou 6x4).

Véhicules de chantier MANDes performances inégalées et une polyvalence incomparable

MAN à MATEXPO 2011En tant que numéro un du marchédes véhicules de chantier, MAN estbien évidemment présent à nou-veau à MATEXPO, le lieu de rencon-tre incontournable du secteur desmachines et du matériel pour laconstruction, l'industrie et l'envi-ronnement. (Kortrijk Xpo, du 7 au11/09, hall 5).

PUBLIREPORTAGE

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:46 Page 14

Page 15: transport management special bouw 2011

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:46 Page 15

Page 16: transport management special bouw 2011

TRENDSECONOMY

EDITION SPECIALE16

En 2010, le secteur de la Construction a réussi dejustesse à ne pas tomber dans le rouge. Cetteannée, la construction - secteur vital pour l’éco-nomie belge - connaîtra une croissance ‘apaisante’de 1,8 %. « L’économie belge s’est bien remise dela crise », déclare Johan Willemen, Président de laConfédération Construction. « Le bilan de la con-struction est également meilleur que prévu. L’anpassé, la progression dans la rénovation et legénie civil avait encore beaucoup de mal à com-penser la chute dans le domaine de la construc-tion neuve. En 2011, la rénovation et le génie civilprogressent au même rythme. Le génie civil peuten outre compter sur la perspective des électionscommunales de 2012. Mais le principal moteur dela croissance de 2011, c’est la construction des ha-bitations ayant obtenu le permis en 2010. »

Au cours du 1er trimestre 2011, le permis a été ac-cordé pour 10.924 nouvelles habitations, unehausse de 17 % par rapport aux mois d’octobre àdécembre 2010. Cette forte augmentation indi-que un rétablissement de la situation après l’an-ticipation jusqu’à juillet 2010, et l’impact qui s’enest suivi. Beaucoup de sociétés de construction sesont alors hâtées de rentrer leur dossier avantmars 2010 afin de pouvoir encore bénéficier dutarif TVA réduit.

Au cours du 1er trimestre de 2011, le volume desbâtiments neufs autorisés atteignait 9,9 millionsde m3. Soit une augmentation de 10 % par rap-port aux 3 mois précédents (9,0 millions de m3).Le nombre de rénovations autorisées a aussi aug-menté de 10,1 % au cours de la même période (de1.255 à 1.381).

Les entrepreneurs indiquent en conséquence dis-

poser d’un cahier de commandes mieux rempli,représentant du travail pour 5,52 mois enmoyenne. Bouwunie, la fédération qui réunit lesPME, note une activité en croissance chez la ma-jeure partie de ses membres. 38 % des PME fla-mandes du secteur de la construction ontaujourd’hui davantage de travail qu’au cours du1er trimestre de l’année. Les cahiers de com-mande sont également remplis pour une périodeplus longue : 51 % des membres déclarent être as-surés d’avoir du travail pour 3 à 6 mois, contre 45 % à la fin de l’an passé.

DU BON ET DU MOINS BONLa construction crée aussi de l’emploi : à l’horizon2020, 30.000 nouveaux emplois seront créés. Lesecteur s’arrache toutefois les cheveux car il sem-ble quasi impossible de trouver dans ce délai30.000 personnes qualifiées. C’est pourquoi il estd’une importance cruciale, selon la Confédération,de maintenir la capacité concurrentielle des en-treprises en misant sur la formation, la maîtrisedes coûts salariaux et en luttant contre la fraudesociale et fiscale. Indispensable car bien que l’ac-tivité de construction reprenne, le nombre de fail-lites reste – et c’est préoccupant - élevé.

Au cours de la période de mars à mai 2011, la con-struction a connu 434 faillites. Soit une augmen-tation de 7,2 % par rapport aux 3 moisprécédents, lorsque 405 sociétés de constructionont mis la clé sous le paillasson. Le secteur de laconstruction fait toujours face à un grand nom-bre de mauvais payeurs (31 % indiquent une aug-mentation), tandis que 35 % des membres deBouwunie subissent aussi une concurrence dé-loyale accrue.

Du travail mais aussi des points noirsLES BAROMÈTRES DE LA CONSTRUCTION SOUFFLENT LE CHAUD ET LE FROID

Chaque trimestre, la Confédération de la Construction comme Bouwunie, les deux plus grandes fédérations du secteur belge de la construction,publient chacun leur propre baromètre. Elles prennent le pouls des entreprises belges de construction qui, après la crise économique, butentmaintenant sur des problèmes d’une toute autre nature.

Kristof Winckelmans – [email protected]

Les cahiers de commandes des sociétés de construction sont à nouveau bien remplis, avec 5,52 moisde travail en moyenne.

LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION CRÉERA30.000 NOUVEAUX EMPLOIS D’ICI À 2020.IL SEMBLE TOUTEFOIS QUASI IMPOSSIBLE DE TROUVER LE PERSONNEL QUALIFIÉ

DANS CE DÉLAI.

BIEN QUE L’ACTIVITÉ DANS LE SECTEUR DE LACONSTRUCTION REPRENNE CLAIREMENT, LENOMBRE DE FAILLITES RESTE PRÉOCCUPANT.

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:46 Page 16

Page 17: transport management special bouw 2011

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:47 Page 17

Page 18: transport management special bouw 2011

EDITION SPECIALE18

Transport Management : Monsieur Van Haut,tout d’abord félicitations pour votre nomina-tion au poste de président de Sigma. Commentse sont déroulés les premiers mois ?Dries Van Haut : « Sigma existe depuis 1947 déjà,nous pouvons donc parler d’une machine bienhuilée. Mon intégration se déroule bien, non seu-lement parce que j’étais déjà président de sectionpour le génie civil et donc déjà impliqué dans uncertain nombre de grands dossiers, mais aussiparce que l’ex-président Luc Smeets fait toujourspartie du comité directeur. D’autre part, il y a na-turellement le fait que nous lançons cette annéejustement de nombreux projets d’envergure,même si je dois reconnaître honnêtement quececi n’ait rien à voir avec ma présidence. »

TM : Quand on parle de grands projets, onpense directement à SigmaCert…Dries Van Haut : « SigmaCert est en effet le projetqui est depuis le plus longtemps dans les cartons,mais son déploiement est, malgré quelque retard,désormais bien en cours. SigmaCert est un certifi-cat de sécurité pour les machines de construction

et le matériel de manutention. Tout employeur estobligé, selon le RGPT (Règlement général pour laprotection du travail), de faire contrôler ses ma-chines chaque année par ‘un’ expert, aussi flouque cela puisse paraître. Avec la complexité gran-dissante des machines, nous avons constaté la né-cessité de proposer un système de contrôleuniforme à nos clients. Sans ordinateur portable, ilest quasi impossible de travailler sur des enginsde construction ou des chariots élévateurs. Uncertain savoir-faire est donc nécessaire, et on letrouve surtout chez les techniciens d’importa-teurs. Ces derniers font de toute façon le dépla-cement – que ce soit pour l’entretien annuel desengins ou pour une éventuelle réparation – et ilétait donc logique que nos membres eux-mêmesproposent le contrôle des machines. Le seul pro-blème, c’est que les importateurs sont ici juges etparties. Nous avons donc opté pour une instanceindépendante (Kiwa, ndlr) pour établir une normeet effectuer les contrôles. A l’heure actuelle, plusde 300 personnes ont déjà suivi une formationd’inspecteur ou de collaborateur back office pourle système, et les contrôles viennent de débuter

dans les entreprises. SigmaCert est donc sur lesrails, et sur la bonne voie de surcroît car d’ici à lafin de l’année, nous tablons sur une croissance ex-ponentielle du nombre de contrôles. »

Dries Van Haut (SIGMA):« LES DÉLAIS DE LIVRAISON PLUS LONGS RISQUENT DE RALENTIR LA CROISSANCE DU SECTEUR »

Kristof Winckelmans – [email protected]

Au début de cette année, Dries Van Haut a été élu président de SIGMA, la fédération des représentants de matériel pour la manutention, la con-struction et le génie civil. Nous revenons avec lui sur son premier semestre à la tête de la fédération, et examinons ce que le secteur de la con-struction nous réserve dans un avenir proche.

« LES DÉLAIS DE LIVRAISON VONT FORTEMENTS’ALLONGER DANS LES MOIS À VENIR. CELUIQUI VEUT INVESTIR DANS DU MATÉRIEL DECONSTRUCTION A DONC INTÉRÊT À LE FAIREAUJOURD’HUI PLUTÔT QUE DEMAIN. »

DRIES VAN HAUT

Le tout nouveau président de SIGMA, Dries Van Hautvoit des tendances positives dans le secteur de laconstruction, mais prévient qu’une nouvelle réces-sion n’est certainement pas impossible.

VIPECONOMY

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:47 Page 18

Page 19: transport management special bouw 2011

TM : Si l’on examine le secteur, on constate unmanque aigu de techniciens de service com-pétents.Dries Van Haut : « Trouver des techniciens quali-fiés est un problème gi-gan-tes-que, et cela ne vapas s’arranger dans les prochaines années. C’estpourquoi nous avons récemment lancé ConSerT(Construction Service Technician), un nom géné-rique pour un certain nombre d’actions concrè-tes censées rendre attractive la profession detechnicien de service dans le secteur de la con-struction. Beaucoup de gens pensent toujoursqu’ils doivent mettre les mains dans le cambouiset chipoter dans le moteur avec un marteau etune clé à mollette, mais aujourd’hui la high-techest omniprésent avec des technologies que vousne verrez dans l’industrie automobile, par exem-ple, que dans quelques années. »

RÉPARATION À 2 VITESSES

TM : Nous avons déjà évoqué les réparations,mais comment le secteur de la constructionlui-même se rétablit-il ?Dries Van Haut : « Si la vente des engins est unbon paramètre, je pense que nous sortons dou-cement du trou. Je dis bien doucement car toutn’est pas encore rose. La première moitié de 2011a connu une augmentation générale, avec quel-ques secteurs qui ont fait des bonds énormes,mais ce sont souvent ceux qui ont le plus souffertde la crise. En général, la convalescence de nosmembres est à deux vitesses : la manutention s’ensort mieux que les engins de construction, bienque les chiffres de vente des années fastes2006/2007 soient encore loin…

Dans les prochains mois, un autre problème vafaire son apparition dans le secteur de la con-struction : les délais de livraison vont sérieuse-ment s’allonger. Ce qui va générer des retards delivraison au cours de l’automne et la facturationva à nouveau ralentir. Du coup, l’augmentation dupremier semestre risque bien d’être annihilée enpartie. »

TM : Et ceci est dû aux bons résultats des mar-chés émergents ?Dries Van Haut : « Si on examine leurs chiffres, on

constate que les pays BRIC achètent d’énormesvolumes. Des volumes qui font même pâlir le mar-ché belge en haute conjoncture. Les usines ontd’ailleurs réduit leur capacité pendant la crise, etdonc elles ne peuvent actuellement plus suivre lademande. Celui qui a besoin de nouvelles machi-nes, a donc intérêt à commander aujourd’hui plu-tôt que demain, car les délais de livraison risquentde s’allonger encore fortement dans un avenirproche. »

TM : Dans les marchés émergents, on construitaussi de plus en plus d’engins. Ceux-ci trou-vent-ils acquéreurs dans nos contrées ? »Dries Van Haut : « Oui, ces marques apparaissentci et là dans notre fichier de membres, mais il resteun autre danger auquel nous sommes de plus enplus confrontés : l’utilisation d’engins qui ne sontpas conformes à la réglementation européenne.Agoria a déjà lancé une action portant sur les en-gins non-conformes. Certaines machines n’ontpas de label CE, d’autres disposent d’une attesta-tion de conformité mais ne satisfont, dans la pra-tique, pas du tout à la réglementation. Ceproblème est naturellement réglé en partie par lelabel SigmaCert, qui garantit à l’utilisateur unemachine totalement sûre. »

ATTENDRE UN GOUVERNEMENT

TM : Y a-t-il encore beaucoup de choses à con-struire en Belgique ?Dries Van Haut : « Dans de nombreux cas, nous dé-pendons de toutes sortes d’instances publiquesqui doivent fournir les autorisations pour les tra-vaux ou qui doivent eux-mêmes donner le feuvert pour lancer certains travaux d’infrastructures.Je ne serai pas original en disant que, sans gou-vernement, ces décisions se font attendre. Heu-reusement, il y a encore suffisamment de grandsprojets en cours et le secteur de la constructionne se tourne certainement pas les pouces, mais jecrains quand même un peu l’avenir : j’ai peur quenous en subissions le contrecoup à plus longterme. »

« TROUVER DES TECHNICIENS QUALIFIÉS EST UN PROBLÈME GI-GAN-TES-QUE, ET CELA NE VA PAS S’ARRANGER DANS

LES PROCHAINES ANNÉES.” DRIES VAN HAUT

EDITION SPECIALE 19

Sans ordinateur portable, il est quasi impos-

sible de travailler sur les engins modernes.

VIPECONOMY

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:47 Page 19

Page 20: transport management special bouw 2011

La télématique embarquée a ouvert de nombreu-ses pistes de réflexion pour les gestionnaires deparcs de véhicules utilitaires et d’engins de chan-tier et de levage. L’installation de systèmes embar-qués apporte en effet des bénéfices très rapides :calcul de consommation, rationalisation des flottes,maintenance préventive et prédictive, optimisationdes tournées... L’unité embarqué collecte les don-nées du véhicules via trois sources principales : lapuce GPS du boîtier en tant que tel pour le positi-onnement, l’ordinateur de bord du véhicule (dontles données sont récupérées par le boîtier) et descapteurs spécifiques ou équipements supplémen-taires (contrôle de la température ou du poids duvéhicule, par exemple). Ensuite, les informationssont transmises (soit en temps réel, soit en différé)au siège central de la société où elles sont géréesvia différents logiciels ou applications web-based(un ordinateur avec accès au réseau internet estsuffisant pour se connecter aux données, via accèssécurisé par identifiant et mot de passe. Certainesapplications sont également disponibles sur dessmartphones).

Ivan Vanherpe, responsable achat chezValcke Prefab Beton (Vlamertinge) :

« Retour sur investissement rapide »« Nous étions depuis un temps déjà à la recherche d’un partenaireen matière de tracking & tracing. Nous avions déjà rencontrédifférents fournisseurs potentiels, et testé différents systèmes sansêtre complètement convaincus, car nous cherchions un véritabledéveloppement sur mesure, spécifique aux exigences de notreentreprise. Nous voulions ainsi travailler avec des badges, et mettrel’accent sur la sécurisation de nos machines. Notre choix s’est portésur les produits de TraxGo. Nous pouvons générer différents

rapports (heures prestées, kilomètres parcourus, position de nos véhicules,…), et le package delogiciels a été créé en complète collaboration entre leurs spécialistes et notre service informatique.Il est donc adapté au fonctionnement de notre entreprise, ce qui nous permet de rentabilisernotre investissement dans un bon délai. »

Ces dernières années, de nombreuses flottes de véhicules utilitaires et d’engin de chantier ont été équipées de systèmes télématiques. Ces unités em-barquées permettent de collecter en temps réel un grand nombre d’informations. Des applications très diverses utilisent les données ainsi récoltées surle terrain, et s’avèrent rapidement précieuses dans le contexte actuel de contrôle strict des coûts opérationnels, grâce à une meilleure utilisation desressources disponibles au sein de l’entreprise.

Frédéric Willems – [email protected]

Télématique embarquée et constructionDes applications illimitées... ou presque !

EDITION SPECIALE20

TELEMATICSFOCUS

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:47 Page 20

Page 21: transport management special bouw 2011

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:47 Page 21

Page 22: transport management special bouw 2011

TELEMATICSFOCUS

EDITION SPECIALE22

Dans le secteur de la construction, les journées deschauffeurs sont rarement faites de longs trajetscomme c’est le cas pour les transporteurs. Le quo-tidien du personnel roulant est plutôt constitué dedifférentes missions (chargement et décharge-ment de matériaux, travaux de terrassement, pas-sage au dépôt ou en carrière,...). L’optimisation destournées permet donc aux entreprises du secteurde réduire sensiblement leurs coûts opérationnels,tout en optimisant la disponibilité des ressourcesmatérielles. Chaque véhicule est affecté aux missi-ons qui lui conviennent le mieux, et c’est l’efficacitéde l’ensemble de l’organisation qui est améliorée.

SUIVI DES VÉHICULES ET DÉLIMITATION GÉOGRAPHIQUEPar le biais de l’enregistrement en temps réel de laposition des véhicules et de leur état, la navigation« classique » se complète d’un outil de suivi (track& trace), véritable historique des activités d’un vé-hicule : heures de départ et de retour, itinéraire par-couru, distance effectuée… Le système permetégalement une délimitation géographique (ge-ofencing) ou horaire pour s’assurer que le véhiculene soit utilisé qu’aux moments autorisés (unique-ment en semaine, par exemple) ou à l’intérieurd’une zone géographique clairement identifiés(dans l’enceinte d’une carrière, dans certaineszones d’un grand chantier,…). A l’inverse, le sys-tème permet également de définir des zones d’ex-clusion, au sein desquelles le véhicule ne peutpénétrer. Dans un cas comme dans l’autre, les trans-gressions des règles établies débouchent sur l’en-voi d’un message d’alerte. L’utilisateur, informé entemps réel, peut ainsi prendre immédiatement lesmesures correctives qui s’imposent. Certains systè-

mes offrent la possibilité de d’arrêter le véhicule àdistance, et d’empêcher son redémarrage. Une foisimmobilisé, le véhicule est localisé et peut être ré-cupéré rapidement.

En plus du geofencing, particu-lièrement intéressant pour lesentreprises actives dans le sec-teur de la construction, le suivides véhicules a bien d’autresavantages. Il permet de localiserl’ensemble de la flotte entemps réel sur une carte et deconsulter l’état de chaque véhi-cule : vitesse, démarrage et arrêtdu moteur… Comme chaquevéhicule est positionné sur unecarte, il est très simple de trou-ver le véhicule le plus proche encas d’intervention urgente. Lechauffeur du véhicule concernéreçoit un message via l’unitéembarquée du véhicule, et ilpeut ainsi se charger de la mis-sion dans les meilleurs délais.Les informations collectées jouraprès jour par les unités embar-quées des véhicules peuventêtre utilisées pour optimiser lestournées et les itinéraires desvéhicules, ce qui permet de ré-duire sensiblement la consom-mation globale du parc devéhicules, et donc les frais decarburant.

LES BONS COMPTES FONT LES BONS AMISGrâce au suivi des véhicules, la gestion des heureseffectivement prestées par les travailleurs d’uneentreprise est facilitée. Les formalités administrati-ves sont réduites à leur plus simple expression, et lecalcul des salaires basé sur des données fiables.Chaque collaborateur est ainsi correctement ré-munéré pour les heures prestées. Lors de l’implé-mentation d’unités embarquées dans les véhiculesd’une société, il est important que la direction im-plique les collaborateurs dès les premiers instants,en communiquant clairement les objectifs de l’in-vestissement, afin de récolter l’adhésion de tous. Lasimplification administrative s’applique aussi à lafacturation des prestations aux clients. Les facturespeuvent être éditées plus facilement, et sont doncenvoyées plus rapidement, ce qui est positif pour latrésorerie de l’entreprise.

Le respect des intervalles d’entretien est primor-dial pour réduire les coûts d’exploitation des véhi-cules et engins de chantier et de levage. Grâce auxapplications télématiques, certains paramètressont mesurés au quotidien, et l’utilisateur est pré-venu en cas d’anomalie. Ce contrôle préventif etciblé est intéressant pour de nombreuses piècesd’usure, car il permet de remplacer la pièce avantune panne plus conséquente, et de réduire ainsi lescoûts. Comme pour le transport routier, les avanta-ges de la télématique sont légion pour les entre-prises actives dans la construction, et lespossibilités de personnalisation illimitées… oupresque. Choisir le bon partenaire est la clé du suc-cès !

LA SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVES’APPLIQUE AUSSI À LA FACTURATION DESPRESTATIONS AUX CLIENTS. LES FACTURESPEUVENT ÊTRE ÉDITÉES PLUS FACILEMENT, ETSONT DONC ENVOYÉES PLUS RAPIDEMENT.

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:47 Page 22

Page 23: transport management special bouw 2011

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:47 Page 23

Page 24: transport management special bouw 2011

BEST PRACTICETRUCKS

EDITION SPECIALE24

Backx nv est une société familiale créée en 1980par René Backx avec son épouse Marleen Mary-nissen. Depuis lors, son fils Gwen et sa fille Véro-nique ont intégré la société qui compte 21collaborateurs : 15 ouvriers et 4 employés. En2007, Backx nv a ouvert de nouveaux bâtimentset bureaux à Sint-Lenaarts (Brecht). La sociétéexerce deux activités : le forage de puits et ledrainage. Cette dualité se reflète dans la struc-ture des nouveaux bâtiments : les entrepôts avecle matériel de drainage fait face à celui qui abritel’équipement de forage. Entre ces 2 entrepôts setrouvent l’atelier et les bureaux.

Le forage de puits répond à toutes sortes de né-cessités : puits d’arrosage pour l’agriculture etl’horticulture, puits d’incendie, puits d’eau pota-ble pour les particuliers ou encore forages pourles pompes à chaleur. Backx nv a lui-même im-plémenté ce type de chauffage écologique dansson nouveau bâtiment. Les bureaux et l’ateliersont en effet chauffés en hiver et refroidis en étéau moyen d’une pompe à chaleur.

CHENILLESAvant de forer, il faut arriver sur place. Pour att-eindre les endroits difficilement accessibles, tou-tes les tours de forage dispose d’un châssis àchenilles. La grande superficie de contact deschenilles avec le sol empêche l’affaissement duterrain. Si nécessaire, des plaques en matière syn-thétique sont disposées sur le sol afin d’éviter lesdommages à l’asphalte.En fonction de la qualité et de la quantité d’eaunécessaire, les maîtres foreurs indiquent jusqu’àquelle couche et quelle profondeur il faut forer.Dans certains cas, il se peut qu’un post-traite-ment tel que la déferrisation et l’adoucissementde l’eau soit requis. Ce service est égalementproposé par Backx nv.

Backx nv réalise en outre des forages pour lalutte contre l’incendie de bâtiments industriels.La quantité d’eau nécessaire est déterminée enconcertation avec les pompiers. La capacité d’untel puits d’incendie se situe entre 40 et 200 m3par heure.

La 2e activité de Backx nv, c’est le rabattementde la nappe phréatique lors de travaux de con-struction et industriels, en cas d’aménagementdes routes et d’assainissement. Ici, des filtres sontplacés dans le sol et reliés à un collecteur et unepompe. Celle-ci pompe l’eau du sol et la mènevers un tuyau d’écoulement. Pour les grands tra-vaux, il est également possible de placer unesource profonde avec une pompe submersibleou de procéder à un drainage profond. Etantdonné que Backx nv maîtrise elle-même toutesles techniques possibles d’assèchement, elle esttoujours en mesure de proposer la solution laplus appropriée quels que soient les travaux.Tout en tenant compte de l’environnement et del’aspect économique.

CHÂSSIS RALLONGÉPour amener les engins de forage et de drainagesur le chantier, Backx nv utilise des surbaissées.Celles-ci sont tirées par un tracteur lourd MANTGS 33.540 6x6, un MAN TGS 18.480 4x4 ou un

Le MAN TGS 33.540 6x6 BL est un des véhiculesaffectés à la traction des surbaissées.

Backx NV : forages et drainages

LES POIDS LOURDS DOIVENTÊTRE POLYVALENTS

Kristof Winckelmans – [email protected]

Pour effectuer des forages et des rabattements de la nappe phréatique, il ne faut pas seulement disposer de machines gigantesques, maisaussi de matériel roulant capable d’amener ces monstres sur place. Les poids lourds qui tractent les lourdes semis surbaissées doivent s’ac-commoder de tout type de terrain et se montrer polyvalents. La société Backx nv réalise des forages et des rabattements de la nappe aquifèredepuis 30 ans déjà. Portrait.

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:47 Page 24

Page 25: transport management special bouw 2011

tracteur-benne MAN TGA 33.430 6x4. Les autrespoids lourds sont associés à une remorque dis-posant d’une citerne à eau utilisée pour amenerl’eau de forage et évacuer la vase provenant duforage. Tous les poids lourds disposent d’unepropulsion sur plusieurs essieux et la plupartsont dotés d’un châssis rallongé avec grue carl’activité nécessite beaucoup de matériel. Il fautbeaucoup de place sur le véhicule mais le poidsde ce qu’ils transportent n’est pas si élevé.

« Il est important que les véhicules soient flexi-bles et polyvalents parce que les ouvriers ne sa-vent jamais à l’avance où ils arrivent », déclare ladirection. « C’est pourquoi un MAN TGS 18.3604H4 BL Hydrodrive est toujours présent comme

2e véhicule. L’Hydrodrive permet de propulserles roues avant pour donner plus de puissancede traction. Le grand avantage de l’Hydrodrivepar rapport à un 4x4 réside dans son caractèreéconomique et son poids plus faible permettantd’emmener un plus grand réservoir d’eau. »

Les poids lourds de Backx nv ne roulent pastoute la journée. Ils servent avant tout à amenerle matériel sur place. Ainsi, le kilométrage moyenne dépasse-t-il pas 30.000 km. Les camions sontachetés par la société et sont conservés environ15 ans. Le plus vieux est de 1997 mais il est enfait déjà remplacé par le MAN TGS 33.540 6x6 BL.

Les véhicules plus petits comme les MercedesSprinter sont utilisés pour amener les installati-ons de pompage et le petit matériel sur le chan-tier. Un Sprinter sert aussi de véhicule de servicepour ravitailler les pompes à diesel et effectuerl’entretien des drainages sur chantier.

SURBAISSÉESLa semi surbaissée de Faymonville est le véhiculetracté le plus lourd. Elle peut porter 58 tonnes et

se charge d’amener la machine de drainage surle chantier. Elle possède 4 essieux dont 3 hy-drauliques pour une longueur maximale de 26m et une largeur de 3,25 m. Les engins de foragesont transportés par des remorques surbaissées.La plus lourde est une 5 essieux de Gheysen &Verpoort (50 t).

La formation, tant pour la conduite des véhiculesque pour la commande des machines a lieu ausein même de la société. « Nous ne travaillonspas avec des chauffeurs à temps plein », expli-que-t-on. « Les chefs de chantier ont de nom-breuses années d’expérience et un permis. Ilsapprennent aux plus jeunes à travailler sur lesmachines et à conduire les camions. »

L’entretien des remorques est pris en charge par2 mécaniciens de la société. Les poids lourdssont entretenus chez le concessionnaire.

Le 2e porteur tire une remorque avec une citerne utilisée pour amener l’eau de forage et évacuer la vase.Les entrepôts avec le matériel pour le drainage.

EDITION SPECIALE 25

AVANT DE FORER, IL FAUT ARRIVER SUR PLACE. POUR ATTEINDRE LES ENDROITS DIFFICILEMENT ACCESSIBLES, TOUTES LES TOURS DE FORAGE DISPOSE D’UN

CHÂSSIS À CHENILLES.

• MAN TGS 33.540 6x6 BL TipMatic Offroad Usage double Tracteur pour transport lourd Porteur avec citerne amovible

• MAN TGS 18.360 4x4 BL TipMatic Offroad Porteur avec grue EFFER 165 (Luyckx) et superstructure ouverte

• MAN TGS 18.360 4H4 BL Hydrodrive Porteur avec grue EFFER 165 (Luyckx) et superstructure ouverte

• MAN TGA 35.430 8x4 BB TipMatic Porteur avec citerne à eau

• MAN TGA 33.430 6x4 BB Usage double

tracteur-benne (WAF) • Mercedes Actros 4x4 1831• Mercedes Actros 6x4 3336• Mercedes Atego 4x4 1828• Mercedes SK 4x4 1939• MAN 6x4 26.372

• Mercedes Sprinter 4x2 caisse fermée (2)• Mercedes Sprinter 4x2 caisse ouverte• Mercedes Sprinter 4x4 caisse ouverte• Mercedes Sprinter 4x4

• Toyota Landcruiser

• Semi-surbaissée Faymonville

• Remorques surbaissées • 4 et 5 essieux Gheysen & Verpoort

• 4 essieux Thomas

• Machines de forage Fraste et Conrad

• Machine de drainage

• Rabattement de la nappe phréatique mécani-que avec Hitachi adaptée (grue à chenilles)

PARC DE BACKX NV

BEST PRACTICETRUCKS

BACKX NVHeihoefke 4 b B-2960 Sint-LenaartsTél. : 03 313 99 34Fax : 03 313 61 14

www.backx.be

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:47 Page 25

Page 26: transport management special bouw 2011

Au programme de l’émission :• La gamme « construction » de Mercedes-Benz, large et spécialisée• Les priorités de Sigma, notamment afin d’attirer des jeunes dans le métier• Le FMX de Volvo Trucks, qui fait équipe avec la série « G » de VCM• Le Crafter, dernier-né des utilitaires légers de Volkswagen• Stallaert Recycling, actif dans la récolte et le recyclage des déchets de construction• Quelques multi-essieux de la grande famille de DAF Trucks• La polyvalence de MAN, grand spécialiste du chantier

Une production de

03-04/09 10-11/09Dès 13 heures, en boucle durant 24 heures

avec rediffusions les

Mercedes-Benz Volvo Trucks Volkswagen DAF Trucks MAN Matexpo

La prochaine BOUW.TV sera diffusée en boucle sur les antennes de Kanaal Z lesweek-ends du 3-4/09 et du 10-11/09. Elle sera évidemment placée sous le signe dusalon Matexpo, la grand-messe du secteur de la construction…

Pleins feux sur MATEXPO !

A visionner en permanence sur www.bouwtvonline.be

BOUWTV_pub_2011_Opmaak 1 18/08/11 11:34 Page2

Page 27: transport management special bouw 2011

Il est difficile de trouver des chiffres de vente précisconcernant les porteurs destinés à la construction. Il ya bien les chiffres d’immatriculations des tracteurs etdes porteurs mais, pour la plupart des véhicules, il n’estpas simple de déterminer s’ils sont utilisés pour, parexemple, livrer de l’acier sur un chantier ou sur un siteindustriel. Parfois, ces véhicules sont utilisés pour lesdeux. Même les importateurs ont du mal à dire quelssont les véhicules vendus qui sont exploités pour laconstruction, à l’exception évidemment des benneset des mixers à béton. Cinq constructeurs lèvent tou-tefois un coin du voile.

Mercedes-Benz constate qu’au sein du secteur de laconstruction, l’efficacité et le rendement font l’objetd’une attention grandissante, comme dans le trans-port routier. Ceci se manifeste notamment par une de-mande accrue pour des formations d’une part, et parune augmentation de la vente de boîtes de vitessesautomatiques d’autre part. L’importateur belge re-marque que 80 % des tracteurs sont mobilisés pour letransport routier et 20 % pour la construction. Pour lesporteurs, la proportion est inverse : 80 % pour la con-struction et 20 % pour la route.

PourVolvo Trucks, les 6 premiers mois de 2011 ontété très prometteurs. Le constructeur suédois com-mence maintenant à récolter les fruits du lancementdu FMX en 2010. « Il est intéressant de noter que 2 ca-tégories de transport chantier se dessinent toujoursplus nettement », déclare Philippe Jacquemyns, Pro-duct Manager. « Il y a d’une part les véhicules qui rou-lent jusqu’au chantier ou un peu sur chantier et,d’autre part, les véhicules qui sont quasi tout le tempsactifs sur le chantier. Ces derniers posent des exigen-ces supplémentaires sur le plan de la traction et de lagarde au sol. Par ailleurs, on ne peut nier que le trans-port routier est bien davantage soumis aux fluctuati-ons ; il rebondit donc plus rapidement mais rechuteaussi plus vite en périodes difficiles. »

Les véhicules de chantier Volvo Trucks sont surtoutvendus en 8x4 et 6x4. Cette dernière configuration esttrès populaire. « Ceci vient de la situation unique enBelgique qui utilise beaucoup de porteurs 6x4 commetracteurs grâce à une superstructure spécifique et dufait que la Belgique est un des rares pays à appliquerla formule européenne du pont. Les 6x4 ont ainsi clai-rement les faveurs et sont 2 fois plus nombreux queles 8x4. »

La part des porteurs a toujours été plus grande chezMAN que celle des tracteurs. En 2009, il a vendu 60 %de porteurs contre 40 % de tracteurs. Mais la tendancesemble s’inverser. En 2010, le rapport était de 55 % deporteurs contre 45 % de tracteurs. Pour 2011, le con-structeur allemand en est à 43 % de porteurs pour

57 % de tracteurs. Pour l’importateur, il est difficile d’es-timer quels véhicules sont mobilisés dans la construc-tion et lesquels sont destinés au transport routier. Lesbennes représentent, pour la période 2009 – 2011, en-viron 16 % des porteurs et les mixers à béton 2 %. En-semble, ces véhicules de chantier typiquesreprésentent 18 % des porteurs. Un petit volume deconteneurs amovibles (0,6 %) sont utilisés pour letransport routier. Mais il reste donc plus de 80 % detracteurs dont il est difficile de déterminer la part uti-lisée dans le secteur de la construction.MAN constate, parmi ses clients du secteur de la con-struction, une prise de conscience grandissante pourla consommation économique. Le constructeur en-tend donc proposer à l’avenir un Profi Drive Offroadpour apprendre aux chauffeurs de camions de chan-tier à travailler plus efficacement avec leur véhicule. Entermes de vente, le TGS 8x4 tridem s’en sort très bienen raison d’une bonne maniabilité et de sa chargeutile élevée.

Scania a connu en Belgique une croissance légère-ment positive en 2010 par rapport à 2009, même sicelle-ci a été très prudente si on la compare à celled’autres pays et régions du monde. Cette légère pro-gression s’est poursuivie au 1er semestre 2011. Scaniaest un acteur important du transport routier mais lapart des véhicules de chantier augmente. Selon le con-structeur suédois, ceci est dû à la fiabilité et au systèmemodulaire – le principe de la boîte de construction –appliqué par Scania. Il permet d’obtenir un châssis trèsflexible pour différents types de superstructure. Au ni-veau des ventes, la benne 6x4 est populaire.

Renault Trucks a vendu, l’an passé, 45 véhicules dechantier sur un total de 392 poids lourds (232 porteurset 160 tracteurs). En 2009, ce nombre était de 52. Aucours du 1er semestre de 2011, 52 véhicules destinésà la construction ont été livrés, soit plus du doublequ’au cours du 1er semestre 2010 (24). Au cours desannées précédentes, beaucoup plus de porteurs Re-nault Trucks avaient été immatriculés (80 %) alorsqu’en 2011, il s’agit surtout de tracteurs (60 %). Cecis’explique notamment par une importante livraisonde tracteurs à Holcim Beton.

EDITION SPECIALE 27

Chiffres de vente flous entre les véhicules de chantier et routiersMERCEDES-BENZ RESTE LEADER DE MARCHÉ

Erik Roosens

Comme le montrent les chiffres de vente 2010et le nombre total d’immatriculations en Belgi-que à la fin 2009, Mercedes-Benz mène la dansesur le marché des porteurs. Les chiffres devente 2010 réservent la 2e place à DAF, quivend toutefois le plus de tracteurs. Mais au ni-veau du parc belge, c’est Volvo qui revendiquecette 2e place.

Marques > 3,5tImmatriculations %

MERCEDES 1.182 29,3%MAN 676 16,8%VOLVO 599 14,8%IVECO 550 13,6%DAF 504 12,5%SCANIA 292 7,2%RENAULT 232 5,7%

100,0%TOTAL 4.035

Marques Tracteurs routiersImmatriculations %

DAF 896 26,3%VOLVO 700 20,6%MAN 555 16,3%SCANIA 471 13,8%MERCEDES 367 10,8%IVECO 253 7,4%RENAULT 160 4,7%

100,0%TOTAL 3.402

MERCEDES-BENZ CONSTATE QU’AU SEIN DU SECTEUR DE LA CONSTRUCTION, L’EFFICACITÉET LE RENDEMENT FONT L’OBJET D’UNE ATTENTIONGRANDISSANTE, COMME DANS LE TRANSPORTROUTIER. CECI SE MANIFESTE NOTAMMENT PARUNE DEMANDE ACCRUE POUR DES FORMATIONS

D’UNE PART, ET PAR UNE AUGMENTATION DE LA VENTE DE BOÎTES DE VITESSES AUTOMATIQUES D’AUTRE PART.

80% des porteurs vendus par Mercedes-Benz sont utilisés dans la construction.

MARKETTRUCKS

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:47 Page 27

Page 28: transport management special bouw 2011

EDITION SPECIALE28

Erik Roosens

Matexpo n’accueille pas de grandes nouveautés cette année. Les constructeurs y exposent plutôt leurs modèles éprouvés. Un tour de tableauprès des importateurs montre que la boîte de vitesses automatisée fait son chemin dans le secteur de la construction et que le souci d’uncomportement routier plus économique en approche chantier et sur celui-ci est de plus en plus important.

Matexpo et les poids lourdsLA BOÎTE AUTOMATIQUE FAIT SON CHEMIN

MERCEDES-BENZ : L’ACTROS SLT TIRE 250 TONNESMercedes-Benz expose à Matexpo l’Actros SLT4160 qui, avec son V8 de 600 ch et sa boîte auto-matisée PowerShift, peut tirer un train routier de250 tonnes. En plus de ce tracteur pour le trans-port exceptionnel, Mercedes-Benz montre aussiun Actros 3341, un Axor 2336 et un tracteur Actros2041.

Le Mercedes-Benz Actros pour le transport chantiera été modernisé il y a 2 ans. Depuis lors, les moteurssont encore plus économiques grâce à la technolo-gie BlueTec. C’est ainsi que, depuis mai 2011, la con-sommation de carburant est réduite par la pompe àeau régulée à 2 niveaux sur les moteurs V6. Les poidslourds sont propulsés par la gamme éprouvée de mo-teurs OM 501 LA et OM 502 LA. La gamme comprend6 moteurs 6 cylindres de 11,9 litres avec des puissan-ces entre 235 kW (320 ch) et 350 kW (476 ch) et 3 mo-teurs V8 15,9 litres pour des puissances entre 375 kW(510 ch) et 440 kW (598 ch).De plus en plus de clients optent pour la transmissionPowerShift disponible sur l’Actros Chantier dans uneversion off-road adaptée. Une transmission avec desrapports rapides et précis est importante pour les ap-plications off-road. Grâce à des passages de rapportsultra courts et aux ruptures de propulsion minimalesqui en découlent, on évite au camion de s’embourbersur terrain difficile ou de perdre de la vitesse en côte.En conditions difficiles, le module basculant et les 4vitesses arrière apportent un soulagement. La com-mande de transmission utilise un capteur de déversafin de choisir le bon rapport.Mercedes-Benz propose une vaste gamme, de l’Ac-tros Chantier 4x2 à l’Actros Chantier 8x8 4 essieux àpropulsion intégrale. L’Axor reste une alternative at-trayante en raison de son faible poids propre.

MAN MET LE TGS EN ÉVIDENCELe constructeur allemand MAN met à l’honneurson modèle le plus populaire pour la construction,le TGS. Le stand abritera un TGS 26.440 6x4 BBSavec une grue Palfinger PK 33002 EH 5, un TGS26.400 6x2-2 BL avec un système lève-conteneur àbras mobile de 20 tonnes et un tracteur-benneTGS 33.440 6x4 BL. Le 4e véhicule sera un TGL ouun TGM avec cabine Doka.

Le MAN TGS reste, pour le secteur de la construction,le fleuron du constructeur allemand. Il est capable,avec ses différentes configurations d’essieux et pro-pulsions, de relever tous les défis possibles en ma-tière de logistique de construction. Avec les modèles

4x4, 6x6 et 8x6, la propulsion intégrale permanenteassure une traction optimale. Le blocage de diffé-rentiel inter-ponts à commande pneumatique estdisponible en option. Le TGS 8x8 en est équipé desérie. La distribution de la puissance est assurée pardes boîtes de transfert avec double réduction dansune version routière et off-road.

Depuis plus de 5 ans déjà, MAN propose avec l’Hy-droDrive un complément intelligent à la propulsionclassique sur toutes les roues. La propulsion avanthydrostatique activable donne un surplus de puis-sance de traction et de sécurité en arrivant ou enquittant un terrain non stabilisé et pour rouler encôte ou sur surfaces glissantes. En utilisant l’Hydro-Drive en descente, le ralentisseur fonctionne aussisur l’essieu avant, ce qui lui permet de stabiliser levéhicule. Le MAN HydroDrive peut aussi être activépendant la conduite. Par rapport à une propulsionclassique sur toutes les roues, l’HydroDrive est 400kg plus léger. La consommation de carburant n’estpas plus élevée que celle d’un véhicule à propulsionarrière.

Le TGS est disponible avec le MAN TipMatic Offroadproposant une stratégie de passage des rapports –temps de passage courts - spécialement conçuepour une mobilisation sur chantier. Bien que la pré-férence des clients va toujours, dans le cas de véhi-cules de chantier purs, aux boîtes manuelles. Le TGSpeut aussi être équipé d’un système ABS off-road.

TRUCKS MATEXPO

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:47 Page 28

Page 29: transport management special bouw 2011

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:47 Page 29

Page 30: transport management special bouw 2011

EDITION SPECIALE30

VOLVO TRUCKS EXPOSE LE FMXVolvo Trucks expose à Matexpo son FMX lancél’an passé, un véhicule spécialement conçupour le chantier. Le constructeur suédois con-state aussi que le secteur de la constructionopte toujours davantage pour les essieux sui-veurs directionnels tant dans les véhicules 3que 4 essieux et pour la boîte de vitesses I-Shift adaptée au chantier.

Le Volvo FMX est basé sur la plate-forme FM maisse distingue à l’extérieur par une nouvelle ca-landre et un pare-chocs en acier avec une solideplaque de protection au milieu. Il est propulsé parun 6 cylindres de 11 litres (380 à 500 ch). Outre di-verses boîtes manuelles, le FMX peut être équipéde la version chantier de l’I-Shift qui est notam-ment commandée par un capteur de chargetransmettant le poids du chargement à la boîtede vitesses. De plus en plus, le secteur de la con-struction choisit cette boîte robotisée. Elle appa-raît déjà dans plus de 70 % des véhicules dechantier typiques à deux essieux moteurs. Bienplus qu’il y a un an lorsqu’à peine la moitié des vé-hicules de chantier vendus possédaient l’I-Shift.Dans les poids lourds à essieu moteur unique, onarrive à 90 %.

Le secteur de la construction ne semble pas trèsau courant de la consommation moyenne de sesvéhicules, ce qui est étrange. « Car moins le kilo-métrage annuel est élevé, moins la vitessemoyenne est élevée, plus la consommationmoyenne est importante », déclare Philippe Jac-quemyns, Product Manager. « Il est étrange quesachant cela, le nombre de demandes de forma-tion pour réduire la consommation est nettementmoins important dans le secteur de la construc-tion. Pourtant, dans ce secteur aussi, il est possi-ble de réaliser des économies conséquentesgrâce à une formation adaptée du chauffeur. Cequi se traduit par des coûts plus bas et un impactmoindre sur l’environnement. Volvo Trucks pro-pose ce type de formation. »

DAF CFLe concessionnaire Spillier-Decock représen-tera DAF à Matexpo. Côté véhicules de chan-tier, c’est le CF qui retient l’attention. Il estspécialement conçu pour le travail lourd. Lasérie CF comprend des porteurs et des trac-teurs, disponibles en configurations 4x2, 6x2et 8x2, mais aussi en 6x4 et 8x4 avec essieutandem moteur et réduction dans les moyeuxpour une charge utile de 26 tonnes. Pour les tâ-

ches plus légères, il y a le LF qui peut être mo-bilisé pour la distribution de matériaux deconstruction ou pour l’évacuation des déchetset des gravats au moyen de petites bennesamovibles.

Le fleuron de DAF – le XF105 – a été développépour le transport longue distance et le transportroutier international. Mais le XF105 s’accommodeaussi du transport chantier, en tant que tracteurpour le transport lourd ou en combinaison avecune semi benne. Le modèle de pointe du XF105 –le 8x4 FTM – est un tracteur lourd trois essieux,dont deux moteurs et le premier directeur. Il peuttirer des trains routiers jusqu’à 120 tonnes.

LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION NE SEMBLE PAS TRÈS AU COURANT DE LA

CONSOMMATION MOYENNE DE SES VÉHICULES, CE QUI EST ÉTRANGE.

PHILIPPE JACQUEMYNS

TRUCKS MATEXPO

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:48 Page 30

Page 31: transport management special bouw 2011

SPECIALE EDITIE 31

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:48 Page 31

Page 32: transport management special bouw 2011

EDITION SPECIALE32

SCANIA EURO 6Matexpo accueille 2 véhicules de constructionScania qui affichent de bons résultats sur lemarché belge : une benne avec grue et unchâssis avec bras à crochet.

Le constructeur suédois a présenté en mai sesmoteurs Euro 6 qui sont désormais disponiblesdans les véhicules de chantier, tant dans la série Rque dans la série G. Les premiers moteurs Euro 6disponibles sont les 13 litres de 440 et 480 ch. Au-delà, Scania a récemment apporté des innovati-ons dans le segment de la construction. C’est ainsique la suspension tandem a été améliorée aumoyen d’une nouvelle suspension paraboliqueprogressive. En mode non chargé, seules 2 lamessont actives, ce qui accroît le confort de conduiteet le contrôle, sans vibrations ni perte de traction.Les arbres de roue sont plus solides et épais, cequi augmente la rigidité à la torsion et la durée devie. La réduction dans les moyeux légère RBP735peut désormais être combinée à la suspensionpneumatique et aux freins à disques.

A l’intérieur, on trouve un nouveau tableau decommandes relatives à la traction. Tous les com-mutateurs sont centralisés et permet au chauffeurde choisir intuitivement et rapidement l’ordre desblocages de différentiels et de traction. Les er-reurs ne sont plus possibles, selon Scania. Tout estclairement rendu sur le panneau de commandecentral du tableau de bord.

Enfin, différentes améliorations ont été apportéesdans le domaine du Traction control (TC). Le ni-veau de glissement dépend désormais de la po-sition de l’accélérateur. Plus vous donnez de gaz,plus vous glissez. Ce glissement réglable présentel’avantage d’assurer le maintien de la pression deturbo afin d’éviter les rétrogradations indésirableslors de conduite dans des côtes sur sol glissant.Les clients optent toujours davantage pour leScania Opticruise sans embrayage. Il présente unenouvelle fonction de basculement, très précise.Selon Scania, ce basculement est, en mode man-œuvre, aussi précis qu’une version avec pédaled’embrayage. Scania s’attend à ce qu’en raison dela formation UE obligatoire qui est également va-lable pour les chauffeurs professionnels du sec-teur de la construction, ces derniers roulent euxaussi de façon plus économique et anticipative.

IVECO TRAKKERChez Iveco, le Trakker (19 à 72 tonnes) reste levéhicule de chantier par excellence pour letravail lourd. Il a été développé pour les mis-sions les plus extrêmes. La version benne estdisponible dans les configurations 4x2, 4x4,6x4, 6x6 et 8x8 avec des puissances de 310 à500 ch (228 à 368 kW). La version tracteur estdisponible en tant que 4x2, 4x4, 6x4 et 6x6avec des puissances de 360 à 500 ch (265 à368 kW). Le constructeur propose 2 boîtesmanuelles – 9 ou 16 rapports – et une boîteautomatisée à 12 rapports. La boîte manuelleZF à 16 rapports est dotée d’une assistanceservoshift qui assure un passage de vitessesplus léger, plus rapide et plus précis. Le Trak-ker est également disponible avec une boîtede vitesses automatisée Eurotronic à 12 rap-ports de ZF.

Pour les tâches plus légères sur chantier, Ivecopropose la version 4x4 de l’Eurocargo (11,5 à 15t) avec un pare-chocs en acier, des marches ra-battables et une protection du radiateur. L’Euro-cargo 4x4 est propulsé par des moteurs 6cylindres d’une puissance de 220 ou 250 ch dansla version 11,5 t et de 250 ou 280 ch dans la ver-sion 15 t. Les boîtes manuelles à 6 rapports deZF sont équipées d’une assistance servoshift..

LES CLIENTS OPTENT TOUJOURS DAVANTAGEPOUR LE SCANIA OPTICRUISE SANS

EMBRAYAGE. IL PRÉSENTE UNE NOUVELLEFONCTION DE BASCULEMENT, TRÈS PRÉCISE.

TRUCKS MATEXPO

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:48 Page 32

Page 33: transport management special bouw 2011

RENAULT TRUCKS : KERAX ET PREMIUM LANDER SE COMPLÈTENTAvec le Renault Premium Lander et le Renault Kerax, le con-structeur français propose deux véhicules de chantier com-plémentaires. Renault Trucks ne sera pas présent à Matexpo.

Dans la mesure où les activités dans le secteur de la constructionne s’arrêtent pas une fois sorti du chantier, il est nécessaire d’avoirdes poids lourds confortables et économiques sur la route tout enétant capable d’affronter le chantier. Renault Trucks pense no-tamment aux mixers à béton qui roulent entre la centrale à bétonet le chantier. Pendant le trajet, un tracteur 4x2 conventionnel suf-fit mais sur chantier, un 4x4 peut être nécessaire. Avec le PremiumLander OptiTrack, vous avez les deux avec la possibilité de trans-former temporairement un 4x2 en 4x4. Une pression sur un bou-ton suffit à transmettre la puissance sur les roues avant afind’augmenter l’adhérence. La propulsion sur les roues avant s’ef-fectue au moyen de 2 moteurs hydrauliques dans les moyeux.

L’OptiTrack est économique, bon marché et plus léger qu’une pro-pulsion intégrale permanente. Dans un secteur où chaquegramme compte, tout gain de poids est important. C’est pourquoil’OptiTrack est surtout pratique pour les fournisseurs du secteurde la construction. Pour l’instant, le système est disponible sur lesmodèles 4x2. Plus tard, des versions 6x4 et 8x4 avec OptiTrack se-ront également au programme.

Autre nouveauté dans la gamme construction de Renault Trucks :le Premium Lander 8x2*6, un poids lourd avec un essieu moteur et3 essieux directeurs. Il est plus maniable qu’un 8x4 et 500 kg plusléger. Pour accroître la traction, l’essieu arrière se relève de ma-nière à ce que tout le poids pèse sur les essieux propulsés.Le Kerax 8x4 est un véritable tout-terrain. Tout comme le PremiumLander, il utilise la boîte robotisée Optidriver+ avec mode Off roadactivable. Dans ce cas, il se charge du passage des vitesses pourutiliser pleinement la puissance du moteur.

AUTRE NOUVEAUTÉ DANS LA GAMME CONSTRUCTION DE RENAULT TRUCKS : LE PREMIUM LANDER 8X2*6, UN POIDSLOURD AVEC UN ESSIEU MOTEUR ET 3 ESSIEUX DIRECTEURS.

TRUCKS MATEXPO

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:49 Page 33

Page 34: transport management special bouw 2011

PRODUCTSVAN

IVECO DAILYévolution logique

Un nouveau Ducato est lancé, bien-tôt suivra un nouveau Transit tandisque le Volkswagen Crafter a subi unfacelift. Cet autre utilitaire légen-daire qu’est l’Iveco Daily ne pouvaitdonc traîner en chemin : les versi-ons Euro 5 sont annoncées chez lesconcessionnaires pour septembre.Le nouveau Daily est disponibleavec des moteurs Euro 5 de 2.3 et3.0 litres sans oublier une versiondiesel 3 litres EEV. Le 3 litres proposeune puissance de pointe de pasmoins de 205 ch pour un couple de479 Nm. Cette puissance est obte-nue au moyen d’un double turbo

séquentiel avec un petit turbo qui se charge des bas régimes et un grand turbo qui augmentela pression dans les plages plus élevées.

Le moteur 2.3 litres de 126 ch utilise, comme le Ducato, la technologie Multijet II qui veille à amé-liorer le rendement du processus de combustion.

En plus d’un face lift subtil, le véhicule affiche aussi un nouvel intérieur avec des possibilités deréglages supplémentaires pour la colonne de direction et les sièges. Le nouveau Daily reste dis-ponible dans toutes les versions actuelles, avec un poids total entre 3,2 et 7 tonnes – la chargeutile maximale est de 4,7 t – et un volume de chargement de 17,2 m3 pour la version la plus im-posante.

Nouveaux utilitaires en vue

A suivre…Il faut admettre que ces dernières années, les nouveaux modèles d’utilitaires légers se sont fait rares. Différents constructeurs comblent heureuse-ment leur retard et de nombreux nouveaux utilitaires vont, dans les mois et années à venir, faire leur apparition dans le paysage routier. Passageen revue…...

Kristof Winckelmans – [email protected]

Fiat DUCATOprêt pour l’Euro 5

Voilà 30 ans déjà que les Ducato trônent dans les show-rooms Fiat. Lors de son lan-cement, en 1981, le Ducato a surtout conquis les cœurs italiens mais progressive-ment le reste de l’Europe allait ouvrir ses portes (et portefeuilles) pour cettecamionnette qui s’est imposée au fil des ans comme la reine de la transformation.Grâce à cette polyvalence, la 5e génération du Ducato s’octroie cette année encoreune part de marché de 17,8 %, un record pour Fiat. Pourtant, les Italiens annoncentun update. Avec des tout nouveaux moteurs Euro 5.

Côté voitures, Fiat est connu depuis longtemps comme la marque présentant lesplus faibles émissions moyennes de CO2. Fiat Professional voudrait arriver à lamême chose pour les utilitaires, et lance pour la cause une toute nouvelle palettede moteurs dans la bataille. A commencer par le nouveau 2 litres 4 cylindres de 115 ch qui prend la relève du moteur diesel 2,2 l de 100 ch. Le 2 litres secontente, selon les chiffres officiels, d’à peine 6,4 litres de ce très cher diesel. Le modèle d’entrée de gamme est ainsi le plus écologique de son segment.Un peu plus haut dans la gamme, nous trouvons le diesel 2,3 litres – avec au choix 130 ou 148 ch – qui, selon toute vraisemblance, va devenir la motori-sation la plus populaire de notre pays. Pour comprimer encore la consommation, les deux versions du 2,3 l peuvent aussi être équipées d’un système start-stop et d’un indicateur de rapport. Au sommet, on trouve le 3 litres à géométrie variable, un couple de 400 Nm et 177 ch. Plus tard dans l’année suivra uneversion au gaz naturel associée à un moteur à essence de 136 ch.

MERCEDES VITO CREWback to basics

Mercedes a développé une version spéciale du Vitopour le secteur de la construction. Le Vito Crew estdestiné au transport de 9 personnes et se distinguedu Vito classique par l’utilisation de matériaux rési-stant à l’usure comme un sol en bois anti-salissure.Le Vito Crew se passe aussi d’un certain nombre degadgets confort afin de comprimer le prix et doitsurtout briller par sa simplicité et sa fiabilité. Il estdisponible avec des moteurs CDI de 95 ou 136 ch.

EDITION SPECIALE34

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:49 Page 34

Page 35: transport management special bouw 2011

OPEL COMBOsosie

On savait depuis longtemps qu’Opel irait frapper à laporte de Fiat pour le successeur du Combo. Récemment,Opel a dévoilé les premières photos de ce que ce croi-sement allait donner. Le résultat ? Du badge enginee-ring tout au plus.

L’Opel Combo actuel tourne depuis 10 ans déjà. Auxmeilleurs moments, Opel en vendait environ 70.000exemplaires par an, trop peu pour justifier le dévelop-pement d’un modèle propre. Opel est donc parti à la re-cherche de synergies et s’est rapidement tourné vers leFiat Doblo, le « Van of the Year 2011 ».

La version camionnette du nouveau Doblo – pardon,Combo – sera lancée au début de l’année prochaine. Ellesera disponible avec deux empattements (2,75 m ou3,10 m) et deux hauteurs de toit (1,85 m ou 2,10 m). Pourêtre honnête, nous ne nous attendions à rien d’autre,étant donné que les différences externes entre leCombo et le Doblo se limitent essentiellement à unpare-chocs retravaillé et un logo Opel.

Le Combo proposera 6 motorisations différentes. Les moteurs les plus intéressants pour le marché belge sont évi-demment les 1.3 CDTI et 1.6 CDTI Ecoflex, avec des puissances de 90 et 105 ch. Au sommet de la gamme diesel, ontrouve encore un 2 litres de 135 ch. Le plus petit bloc diesel sera associé à une boîte manuelle à 5 rapports et dis-posera d’un système stop-start. Les autres moteurs diesel bénéficieront de série d’un boîte manuelle à 6 rapports.

TOYOTAhabillé de neuf

Le Toyota Hilux a encore été l’an passé le pick-up le plus venduen Belgique, et par extension dans toute l’Europe. En 2010,21.866 exemplaires en ont été vendus, soit 25 % du marché.Toyota est ainsi leader de marché depuis 3 années d’affilée.Pourtant, le constructeur a estimé que le temps était venu dedonner un petit coup de jeune au Hilux.

Le Hilux 2012 bénéficie d’un nouveau design intérieur et a reprisquelques traits externes du grand Land Cruiser. La face avant duHilux 2012 a été totalement revue jusqu’au montant A. C’estainsi que le pick-up dispose d’un capot, d’une calandre, de blocsoptiques et d’un pare-choc avant neufs. Le profil du véhicule aégalement été redessiné avec de nouveaux feux arrière, denouvelles jantes en métaux légers et de nouveaux rétroviseursextérieurs. L’intérieur a été équipé d’un nouveau tableau de bordet les matériaux utilisés sont également meilleurs. Le Hilux 2012est disponible en 3 niveaux d’équipement : S, SR et SRX.

Avec un choix de 3 carrosseries (Single Cab, Extra Cab et DoubleCab), 2 moteurs (2.5 D-4D et 3.0 D-4D), et une boîte de vitesses manuelle ou automatique avec propulsion sur toutes les roues, Toyota propose suffisammentde possibilités tant pour les utilisateurs professionnels que privés. La consommation du moteur 2.5 D-4D a été réduite de 1 litre/100 km à 7,3 l/100 kmpour une émission de CO2 abaissée de 25 g/km à 194 g/km. Grâce à l’utilisation d’un filtre à particules (DPF), tant les moteurs 2.5 D-4D que 3.0 D-4Drépondent à la norme Euro 5.

EDITION SPECIALE 35

PRODUCTSVAN

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:49 Page 35

Page 36: transport management special bouw 2011

Jamais auparavant Volkswagen n'avait développéde pick-up. Et pourtant, dès son arrivée, le VWAmarok, c'est un avis unanime, a chamboulé lesegment. Fort de l'expérience 4x4 acquise avec leTouareg et de leurs moteurs TDI, les hommes deWolfsburg ont élaboré un pick-up qui, par défini-tion, ne pouvait qu'être un dangereux concurrentpour les valeurs sûres made in Japan. Au plan styleaussi, l'Amaraok fait un clin d'œil appuyé au Toua-reg. Et comme ce dernier joue dans une catégoriede prix nettement plus élevée, voilà encore un ar-gument de plus à mettre à l'actif du pick-up alle-mand qui permet de s'offrir un style proche duTouareg pour bien moins cher.

FORM FOLLOWS FUNCTIONC'est naturellement aux acheteurs potentiels qu'ilincombe de dire ce que doit proposer un pick-up.Sur le papier du moins, l'Amarok semble en toutcas à même de satisfaire les plus difficiles, notam-ment avec sa version Heavy Duty qui peut trans-porter jusqu'à 1,26 tonne et propose une surface

de charge maximale de 3,57 m2. L'Amarok estcommercialisé avec un moteur 2.0 TDI de 122 ou163 ch. Sa consommation moyenne est, d'aprèsl'usine, de 7,6 l/100 km seulement, un chiffre dontses concurrents directs ne peuvent que rêver.Mais tout cela, c'est de la théorie, voyons ce qu'ilen est dans la pratique.

Il faut le dire tout net: l'Amarok roule comme unevraie Volkswagen. Nous avons eu l'occasion d'es-sayer de nombreux pick-ups. En termes de com-portement routier, l'Amarok rivalise sans peineavec les meilleurs. Le volant tombe bien sous lamain et la direction, précise et communicative,permet d'inscrire avec aisance ce grand véhiculeen courbes. On en oublierait presque qu'on estaux commandes d'un pick-up qui accuse plusd'1,8 tonne sur la balance. L'étagement de la boîtemanuelle à 6 rapports est judicieux, avec une pre-mière vitesse courte et un 6ème rapport longpour diminuer le bruit et la consommation sur au-toroute. Mais l'Amarok a encore bien d'autres

atouts: lorsqu'il affronte des terrains peu adhé-rents, sa transmission intégrale 4Motion montrece dont elle est capable. Volkswagen propose enfait deux systèmes: soit un 4x4 classique avec cra-botage manuel du pont avant, soit une transmis-sion intégrale permanente qui utilise undifférentiel central de type Torsen qui répartit lapuissance entre les deux essieux à raison de 40%sur l'avant et 60% sur l'arrière. Et lorsque les cho-ses se corsent vraiment, l'Amarok dispose de rap-ports courts qui lui permettent de gravirfacilement une colline boueuse.

En matière de sécurité aussi, le dernier-né deVolkswagen fait très fort. L'équipement, très com-plet, propose l'ESP, des airbags frontaux et laté-raux, l'antipatinage ASR, un ABS avec fonctionoff-road, ainsi qu'une aide à la descente. Mais ilfaut savoir que, dans la grande tradition alle-mande, un certain nombre de ces équipementssont optionnels. Ce qui nous amène à évoquer lepoint faible de ce pick-up: ses tarifs. Lorsque l'onsort sa calculette, on se rend compte qu'à niveaud'équipement égal, un pick-up japonais est dequelques dizaines d'euros moins cher! Heureuse-ment la consommation de l'engin reste mesurée.En adoptant un style de conduite "economy run",nous ne sommes toutefois pas parvenus aux 7,6l/100 annoncés. Mais il est tout à fait possible derester sous la barre des 8 litres, ce qui est nette-ment mieux que les véhicules concurrents.

VOLKSWAGEN AMAROK 2.0 TDICONTRE-OFFENSIVE

TESTPICK-UP

Depuis des décennies, le marché du pick-up est aux mains des constructeurs japonais. Outre le Mitsubishi L200 dont il a été question plus haut,ce sont surtout l'inaltérable Toyota Hilux et le populaire Nissan Navara qui font la pluie et le beau temps dans ce segment. Et avec l'Isuzu D-Maxet le Mazda BT-50, d'autres constructeurs asiatiques proposent eux aussi des véhicules intéressants. Mais l'hégémonie nipponne est aujourd'huimenacée par le nouvel Amarok de Volkswagen.

Kristof Winckelmans – [email protected]

L'Amarok fait un clin d'œil appuyé et sans complexe à son grand frère, le luxueux 4x4 Touareg.

LORSQUE L'AMAROK AFFRONTE DES TERRAINSPEU ADHÉRENTS, SA TRANSMISSION

INTÉGRALE 4MOTION MONTRE CE DONT ELLE EST CAPABLE.

PLUS• Moteurs TDI sobres et puissants• Comportement routier

CONTRE• Politique d'options "allemande"

EDITION SPECIALE36

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:49 Page 36

Page 37: transport management special bouw 2011

SPECIALE EDITIE 37

PLUS• Moteurs TDI sobres et puissants• Comportement routier

CONTRE• Politique d'options "allemande"

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:49 Page 37

Page 38: transport management special bouw 2011

EDITION SPECIALE38

Metubel est spécialisée dans les raccorde-ments (gaz, électricité, télédistribution) pourles particuliers, les entreprises et les gestion-naires de réseaux. Avec plus de 500 opérationspar mois, l’entreprise de Strépy-Braquegniesest un partenaire privilégié d’ORES, gestion-naire du réseau gazier wallon. Pour faire faceune forte croissance ces dernières années (ré-compensée par différentes « Gazelles » du ma-gazine Trends-Tendances), elle se repose surune organisation sans cesse affinée, où la lo-gistique et la gestion du parc automobile oc-cupent une place importante.« Nous sommes d’anciens tuyauteurs reconvertisdans les raccordements, de gaz tout d’abord etd’électricité et de télédistribution ensuite », dé-bute le directeur Olivier Martin. « Nous représen-tons le pôle industriel du groupe SGI, spécialiséégalement dans la fumisterie (briques réfractairespour fours et cheminées) et dans les opérationsimmobilières. Notre président n’est autre que Do-

minique Leone, bien connu pour ces compéten-ces d’entrepreneur et comme patron du RAECMons, le club de notre région. Nous sommes im-plantés dans le zoning de Strépy-Braquegnies de-puis 2001, en raison de sa localisation trèsintéressante, entre l’autoroute vers Paris et Bruxel-les et la voie d’eau toute proche. Le zoning a d’ail-leurs connu ces dernières années un importantdéveloppement en raison de ses possibilités mul-timodales. »

« Notre client principal, chargé de l’exploitationdes réseaux de distribution de gaz naturel etd’électricité par environ 200 communes wallon-nes, y est également installé, ce qui accentue en-core les synergies entre nos deux structures.Actuellement, nous couvrons différentes zonesgéographiques sur les provinces du Hainaut, deNamur et du Brabant Wallon, tant au niveau desbranchements (plus de 500 opérations par mois)que des services de dépannage et de réparationpour les fuites de gaz et les défauts électriques.Pour ces services d’urgence, nous devons être àmême de nous rendre sur place dans les 60 mi-nutes, à toute heure et tous les jours de l’année, cequi est très exigeant au niveau de l’organisation àmettre en place. »

LA SÉCURITÉ DANS LES GÈNESF.J.C. Metubel base son organisation rigoureusesur deux piliers fondamentaux, la sécurité et la ré-activité. « La sécurité est primordiale pour nosclients et nos collaborateurs, et est également un

vecteur d’organisation important. Nous sommesen effet certifiés VCA 2 étoiles depuis une dizained’années, et c’est une certification qui n’est pasuniquement administrative, elle a des implica-tions à tous les niveaux de notre structure, et nouspermet d’améliorer jour après jour la qualité denos prestations », poursuit Olivier Martin. « La for-mation continue occupe à cet effet une place dechoix. Certaines formations sont dispensées di-rectement par notre client ou par des organismesspécialisés comme Technifutur, et d’autres sontdéveloppées sur mesure, comme les bonnes pra-tiques de manutention. Nous examinons actuel-lement la possibilité de donner une formation enéco conduite à nos chauffeurs, afin de réduirel’impact de la hausse des prix des carburants. »

Pour mener à bien ces 500 raccordements (neufsou renouvellement de raccordements de plus de30 ans) mensuels, qui représentent en fait 1.500opérations (une première équipe prépare le ter-rain, la seconde effectue le branchement en tantque tel et une troisième réfectionne le chantierpour lui rendre son aspect originel.), Metubel peutcompter sur plus de 110 collaborateurs (ouvrierset employés en charge de la planification ou dusuivi des chantiers. La société utilise une trentainede véhicules (utilitaires légers et lourds et enginde chantier), dont 13 Fuso Canter. « L’aspect rela-tionnel a joué un rôle important dans notre choix.Nous étions en effet très satisfait de notre con-cessionnaire poids lourds en terme de service etde réactivité, et nous nous sommes donc tout na-

Olivier Martin, directeur F.J.C Metubel:

« La sécurité comme vecteur d’organisation »

Frédéric Willems – [email protected]

« POUR RESTER À LA POINTE DANS NOTRE SECTEUR ET ANTICIPER LES ATTENTESDE NOS CLIENTS, NOUS CONFRONTONS LESBONNES PRATIQUES OBSERVÉES DANS D’AUTRES ENTREPRISES À NOTRE PROPRE

ORGANISATION. »

Olivier Martin (Metubel), Willy Liégeois et Guy Dupont (MTI) entourent un des nouveaux Fuso Canter mis en service chez Metubel (de gauche à droite)

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:49 Page 38

Page 39: transport management special bouw 2011

turellement tourné vers lui pour nos véhicules lé-gers également. MTI nous a convaincu que cesvéhicules correspondaient à nos attentes, ce quis’est vérifié sur le terrain au fil des ans. Nos pre-miers Canter ont ainsi été mis en service en 2006,et notre flotte ne cesse de s’accroître depuis lors :ce sont de véritables petits camions, durs à latâche, bien à leur place dans notre organisation. »

ENTRETIENS PRÉVENTIFS« Nous disposons de deux types de véhicules uti-litaires légers (entre 3,5 et 7,5 tonnes) : des pla-teaux avec compresseur pour le transport depetits engins de terrassement, et des camions ate-liers complètement équipés par un spécialistelocal (établi, compresseur, groupe électrogène,outillage…) pour nos équipes de raccordement.Comme les véhicules les plus légers présentaientdes surcharges fréquentes, nous en avons rem-placés un certain nombre par des versions 6,5 et7,5 tonnes, en donnant une formation au permisC à quatre de nos collaborateurs. » La disponibilitédes véhicules est primordiale pour l’organisationde Metubel. « Si une équipe est incapable de dé-marrer le matin en raison d’un problème mécani-que, c’est tout notre planning qui est bouleversé »,détaille le directeur. « Pour éviter les problèmes,nous opérons des contrôles préventifs réguliers.Le fait de travailler avec une seule marque pournos véhicules d’intervention est un atout. Nos mé-caniciens connaissent en effet parfaitement nosvéhicules, et nous pouvons constituer facilementun stock pour les pièces d’usure les plus classi-ques. C’est également un avantage pour noséquipes, qui peuvent utiliser indifféremment l’en-semble de nos véhicules, sans problème d’adap-tation. » Metubel est actuellement en discussionavec un fabricant de pneumatiques, pour finaliserun contrat de fourniture globale. « Nous avonsdéjà appliqué cette formule avec succès à noscompresseurs, et sommes dès lors convaincus dubien-fondé de cette type d’opération. »

Les véhicules sont financéspar des opérations bancaires,le poids du groupe SGI per-mettant à Metubel de négo-cier des taux avantageux, etamortis en quatre ans pourles utilitaires légers et en cinqans pour les poids lourds etles engins de chantier. « Unefois amortis, nos véhiculesont encore une grande valeurpour nous. Ils continuent dèslors à bénéficier des mêmessoins que les véhicules lesplus récents, pour que nouspuissions les utiliser entre 7

et 8 ans. A la fin de leur utilisation, ils auront par-couru près de 240.000 kilomètres. Grâce à ce trai-tement préventif, nos statistiques d’utilisationsont très bonnes. Pour les premiers mois de cetteannée, les véhicules ont été utilisés 85% des joursouvrables contre seulement 5% de maintenance.Les véhicules sont restés 10% du temps au dépôt,mais ce chiffre doit être tempéré par les mauvai-ses conditions climatiques des premières semai-nes de l’année, qui ont considérablementcompliqués notre travail. »

AMÉLIORATION CONTINUEEn 2010, tous les véhicules ont été équipés d’unboîtier embarqué Masternaut permettant nonseulement la planification des tournées, la géolo-calisation et le guidage via GPS mais aussi letransfert de messages textuels entre les bureauxde Metubel et les équipes sur le terrain. « Cetteimplémentation s’est faite en totale collaborationavec nos équipes, et ne constitue en aucun cas uncontrôle aveugle. C’était un passage obligé versune meilleure utilisation de nos ressources hu-

maines et matérielles, et les premiers résultatssont d’ailleurs positifs. Nous pouvons grâce à cesystème envoyer l’équipe la plus proche en cas defuite, et éviter d’importants problèmes. Je peuxmême suivre nos différentes équipes via une ap-plication sur mon Smartphone. » Chaque chantierfait l’objet d’un archivage photographique : situ-ation initiale, raccordement et chantier finalisé.« Ces archives sont utilisées en cas d’interventionultérieure sur un chantier, mais aussi pour éviterles contestations avec les riverains. Nous remet-tons les voiries dans leur état initial… et pouvonsle prouver ! »

« Notre logistique interne a également été com-plètement repensée pour nous permettre de faireface à notre croissance. Grâce à notre logiciel ERP,toutes les pièces et matériaux sont identifiés parun code-barres, et peuvent être suivis très aisé-ment. Dans notre stock, nous avons mesuré lesdéplacements effectués par nos magasiniers pourpréparer les commandes de nos équipes d’inter-vention, et avons ensuite disposé les pièces enfonction de ces observations. Les pièces les pluscourantes sont ainsi les plus facilement accessi-bles. » Pour améliorer le retour des véhicules audépôt chaque fin de journée, Metubel a égale-ment repensé le terrain autour de son entrepôt.« Six ou sept véhicules peuvent se croiser dansproblème entre les stocks de matériaux et notrepropre parc à conteneurs », conclut Olivier Mar-tin. « Pour rester à la pointe dans notre secteur etanticiper les attentes de nos clients, nous con-frontons les bonnes pratiques observées dansd’autres entreprises à notre propre organisation,et sommes ainsi toujours en mouvement. C’estune des forces des entreprises du groupe SGI, etun défi passionnant à mettre en place au quoti-dien ! »

« Nous effectuons, 500 raccordements mensuels, qui représentent en fait1.500 opérations. »

« Nous sommes d’anciens tuyauteurs reconvertis dans les raccordements d’énergies pour les particuliers, lesentreprises et les gestionnaires de réseaux publics. »

EDITION SPECIALE 39

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:49 Page 39

Page 40: transport management special bouw 2011

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:49 Page 40

Page 41: transport management special bouw 2011

GHEYSEN & VERPOORTLES REMORQUES PLUS POPULAIRES QUE LES SEMIS

« En matière de surbaissées, les remorques sontplus populaires que les semi-remorques. »C’est ce qu’affirme Maxime Verpoort de Ghey-sen & Verpoort, une société de Menin qui con-struit depuis plus de 75 ans déjà des véhiculesutilitaires et propose une gamme de surbais-sées affichant des charges utiles de 6.500 à65.000 kg. Deux modèles de surbaissées sontparticulièrement prisés : une surbaissée à es-sieu central de 19 t capable aussi de transpor-ter des conteneurs et une remorquesurbaissée 4 essieux de 40 t qui permet d’em-mener des machines lourdes.

« Les entrepreneurs ont tendance à acheter plu-sieurs surbaissées », déclare M. Verpoort. « Ainsi,chaque équipe peut emmener le matin la bonnemachine sur le chantier. Ceci réduit les pertes detemps et les dégâts aux machines dus au vanda-lisme. » Imaginez que vous ayez 5 camions et 7pelleteuses. Il est alors pratique de disposer de 5remorques surbaissées, une par camion. Chaqueéquipe peut alors partir le matin avec la machine

dont elle a besoin. Si, le lendemain, il lui faut uneautre machine, alors elle la prend, tout simple-ment. Cette façon de procéder évite de devoirtransporter les machines d’un chantier à l’autreavec la perte de temps que cela suppose.

Chez Gheysen & Verpoort, la surbaissée à essieucentral de 19 t est très populaire. « C’est un de nosproduits qui se vend le mieux », souligne M. Ver-poort. « Il s’agit d’une surbaissée très facile à uti-liser. En marche arrière, c’est comme uneremorque de voiture. De plus, vous pouvez la mo-biliser pour du transport de conteneur et demarchandises. Elle est très populaire chez les cou-vreurs qui emmènent une nacelle élévatrice, chezceux qui effectuent des sondes et des forages etdans le transport de petites pelleteuses. Sa capa-cité de chargement est de 15 t. »Autre produit populaire : la remorque surbaissée4 essieux de 40 t. Elle propose une charge utile de32 t et peut transporter des machines plus lour-des. Les remorques sont, au sein des entreprisespetites et moyennes, plus populaires que les

semi-remorques. « La plupart des entrepreneurspossèdent un porteur et pas de tracteurs », dé-clare M. Verpoort. « De plus, ils ont besoin de leurcamion sur le chantier. Ainsi, ils peuvent régler letransport en un seul trajet. Les entreprises plusgrandes travaillent avec des semis car elles em-ploient des chauffeurs qui ne font rien d’autreque d’amener les machines sur le chantier. »

A Matexpo, la société exposera aussi, outre le 4 es-sieux de 40 t et le 2 essieux de 19 t, une semi ex-tensible de 36 t. « Celle-ci est en vogue chez ceuxqui travaillent sur la voie publique et les sylvicul-teurs », explique M. Verpoort. « Vous pouvez adap-ter la surbaissée à la longueur de la machine, desorte qu’elle reste manœuvrable lorsque vousêtes en route avec des machines plus petites. »

LES SURBAISSÉES TRANSPORTENT LES GROS BRASPour amener les grues, les bulldozers et autres machines lourdes sur le chantier, il faut disposer de matériel tracté capable de porter de lourdescharges et de grands volumes. Aperçu des surbaissées présentes à Matexpo.

Erik Roosens

PRODUCTSTRAILERS

EDITION SPECIALE 41

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:49 Page 41

Page 42: transport management special bouw 2011

CommercialVehicles

Pour le lancement du nouveau Crafter, nos ingénieurs ont reçu une consigne claire mais particulièrement

ambitieuse : faire encore mieux dans tous les domaines. Et le résultat est à la hauteur : ses moteurs sont plus

économiques et plus performants, sa charge utile a été nettement améliorée et son intérieur est encore plus

confortable… Nous sommes d’ailleurs tellement convaincus par sa fiabilité que nous vous offrons une troisième

année de garantie (ou jusqu’à 250.000 km maximum*). Alors, que demander de plus ? Eh bien, peut-être le pack

Sound & Cool avec airco, radio et rétroviseurs réglables électriquement à 499 € HTVA seulement ! N’hésitez pas

à venir essayer le nouveau Crafter chez votre concessionnaire Volkswagen Utilitaires.

www.volkswagen.be

* La garantie prend fi n à la première des deux échéances atteinte. Prix au 01/08/2011. Informations environnementales (AR 19/03/2004) : www.volkswagen.be

De nouveaux moteurs TDI à la hauteur de vos exigences.

BlueMotion Technologies. Un nouveau moteur plus sobre: 7,2 l / 100 KM.

Le nouveau Crafter. A toute épreuve.

FAYMONVILLE PRÉSENTE LA GIGAMAX À COURTRAI

Le constructeur belge Faymonville est, avecune production de 35 véhicules par semaine,leader de marché des semi-remorques pourle transport exceptionnel avec des capacitésde chargement de 20 à plus de 1.000 t. A Mat-expo, la société expose la Gigamax, une extrasurbaissée dotée de 4 essieux directeurs àl’arrière et d’un essieu intégré dans le col decygne.

Cette variante optimalise la répartition de lacharge et offre de meilleures possibilités de com-mande, surtout en marche arrière. L’essieu simpleà l’avant permet de réduire la longueur totalepour une meilleure manipulation et une meil-leure répartition de la charge.

Avec 13 t par essieu, la Gigamax tombe en Belgi-que dans la catégorie des autorisations de 90 ton-nes. Il est vrai que cela empêche de monter surl’autoroute mais il s’agit d’une autorisation per-manente contrairement à celle pour 120 tonnes.La Gigamax peut transporter des machines jus-qu’à 55 t en combinaison avec un tracteur 6x4.Grâce au col de cygne, elle peut aisément être ac-

couplée au tracteur. Aux Pays-Bas aussi, la Giga-max est populaire car il est possible là-bas decharger 4 t supplémentaires. Cette Faymonvillepeut ainsi transporter une charge utile de près de60 t.

Faymonville possède 3 usines : en Belgique, auLuxembourg et en Pologne. La société ne sous-traite rien et réalise tout en gestion propre. C’estainsi qu’elle possède sa propre installation de mé-

tallisation. En utilisant un acier à grains fins, lessemis Faymonville affichent un faible poids pro-pre et une grande stabilité. Contre la corrosion, lesvéhicules subissent un traitement de surface 8K.Outre la Gigamax, Courtrai accueillera aussi laMultimax qui peut transporter plusieurs chargesen même temps, par exemple plusieurs nacellesélévatrices. La Gigamax est destinée à des char-ges indivisibles.

NOOTEBOOM AVEC UNE NOUVELLE PENDEL-X

Le constructeur néerlandais Nooteboom dé-barque à Matexpo avec son produit le plus po-pulaire : la surbaissée Pendel-X Euro. Cettesurbaissée est équipée d’essieux pendulaireset destinée au transport d’engins de construc-tion et de terrassement. La nouvelle version, lasurbaissée PX-2 Euro, présente une coursed’essieu accrue passant de 400 à 600 mm.

Le système d’essieu d’une surbaissée Pendel-XEuro est extrêmement compact. Par rapport à unesurbaissée conventionnelle, elle est plus courte de260 mm. En outre, il n’y a plus d’éléments de châs-sis saillants à l’avant du système d’essieu. Dans lapratique, cela signifie plus de 600 mm de lon-gueur utile supplémentaire tout en conservant lamême longueur totale. La surbaissée Pendel-XEuro combine l’aisance d’utilisation d’une sur-baissée conventionnelle avec la capacité de char-gement et la conduite d’une semi modulaire.

La surbaissée Pendel-X est disponible avec 2, 3, 4ou 5 lignes d’essieux pendulaires. Pour unecharge utile supplémentaire, les surbaissées PXEpeuvent être proposées avec le Jeepdolly 1 et 2essieux et l’Interdolly 2 et 3 essieux. La hauteur dusystème d’essieu de la Pendel-X Euro à réglagevariable passe de 960 mm dans sa position la plusbasse à 1.360 mm en position haute.

La course d’essieu de la PX-2 a été sensiblementaccrue, de 400 à 600 mm. Le jeu d’essieux affiche,en position de conduite, une hauteur de 1.100mm à peine et peut-être abaissé de 140 mm ourelevé de 460 mm afin de maximiser la garde ausol. Cette course d’essieu de 600 mm facilite aussigrandement le changement d’un pneu crevé parexemple.

Nooteboom a réduit le risque de dégâts en inté-

grant tous les réservoirs d’air dans le longeroncentral du système d’essieux et en montant au-trement les conduites hydrauliques. Le systèmede direction par couronnes pivotantes de la sur-baissée Pendel-X accroît non seulement la man-œuvrabilité mais aussi la durée de vie des pneus.Selon le constructeur néerlandais, divers utilisa-teurs de la surbaissée Nooteboom Pendel-X an-noncent déjà plus de 300.000 km avec le premierjeu de pneus.

PRODUCTSTRAILERS

EDITION SPECIALE 42

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:49 Page 42

Page 43: transport management special bouw 2011

CommercialVehicles

Pour le lancement du nouveau Crafter, nos ingénieurs ont reçu une consigne claire mais particulièrement

ambitieuse : faire encore mieux dans tous les domaines. Et le résultat est à la hauteur : ses moteurs sont plus

économiques et plus performants, sa charge utile a été nettement améliorée et son intérieur est encore plus

confortable… Nous sommes d’ailleurs tellement convaincus par sa fiabilité que nous vous offrons une troisième

année de garantie (ou jusqu’à 250.000 km maximum*). Alors, que demander de plus ? Eh bien, peut-être le pack

Sound & Cool avec airco, radio et rétroviseurs réglables électriquement à 499 € HTVA seulement ! N’hésitez pas

à venir essayer le nouveau Crafter chez votre concessionnaire Volkswagen Utilitaires.

www.volkswagen.be

* La garantie prend fi n à la première des deux échéances atteinte. Prix au 01/08/2011. Informations environnementales (AR 19/03/2004) : www.volkswagen.be

De nouveaux moteurs TDI à la hauteur de vos exigences.

BlueMotion Technologies. Un nouveau moteur plus sobre: 7,2 l / 100 KM.

Le nouveau Crafter. A toute épreuve.

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:49 Page 43

Page 44: transport management special bouw 2011

Matexpo 2011 FR v92_Opmaak 1 18/08/11 15:49 Page 44