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Retour sur l’ordination de Bienvenu Sikuli, église Sainte-Thérèse de Nantes ce 20 juin 2021. Photo Vincent GAUTIER.

Le 20 juin dernier a eu l’ordination de 3 diacres dont celle de Bienvenu que nous connaissons depuis un an. Quand on a le bonheur de par-ticiper à une telle célébration, on ressent fort qu’il se passe quelque chose de l’ordre du don gratuit : celui de Dieu à son Église, celui de l’intéressé à Dieu pour témoigner de ce premier don. On ressent vi-vement une dimension de gratuité qui nous appelle à faire de même. Où en suis je dans le don de ma vie pour témoigner de ma foi au Christ ressuscité ? Tout baptisé peut et doit se poser un jour cette ques-tion. Nous trouvons alors que nous ne sommes pas rendus loin dans notre réponse.

Pas aussi loin que le père Olivier MAIRE, missionnaire montfortain qui vient de témoigner de la maniè-re la plus belle qui soit en laissant sa vie. Nous avons été sidérés par les circonstances dans lesquelles cela est arrivé : comment une personne secourue a-t-elle pu se retourner contre celui qui l’accueillait ?

Le témoignage que vous pourrez lire en page intérieure nous aide à comprendre le degré de souffran-ce que cet homme, Emmanuel, a connu. Olivier MAIRE avait-il perçu ce risque ? En tout cas, lui et sa communauté avec lui ont pris le risque d’accueillir cet homme fra-gile avec toute la part d’inconnu, d’imprévisible, de ce à quoi cela les conduirait. J’ai souvent consta-té que vouloir être solidaire des personnes démunies nous oblige à entrer nous aussi pour une part dans leur fragilité sinon nous res-tons à côté ou en surplomb donc pas totalement solidaire. Il faut ac-cepter de partager leur incertitude, ne serait-ce de notre côté, de l’ef-ficacité de notre action. L’évêque de Vendée a employé le terme de martyr de la charité pour qualifier le geste du père MAIRE. On pourrait dire également « martyr de la fra-ternité ».

Dans les deux situations : les ordi-nations et le drame de Saint-Lau-rent-sur-Sèvre, il est question du

don de sa vie. Ce qui nous est de-mandé est un don au jour le jour, dans la durée d’une vie, dans la fidélité d’une vie même. Que cha-cun de nous se mette devant cette question, cet appel : « Quel sera mon don cette année ? ».

Pierre Lemaitre

ÊTRE SIGNES DU DON DE DIEU

Dimanche 05/09 : 10 h 30, messe uni-que à Saint-Georges, suivie du verre de l’amitié. Pierre Lemaitre dit au-re-voir à la paroisse.Jeudi 16/09 : 17 h 30, réunion du C.A.E.P., à Saint-Joseph.Samedi 18/09 : 15 h 00, mariage de Marie DAVID et Mickaël POTROS à Saint-Joseph.Dimanche 19/09 : 10 h 30 messe (uni-que) de rentrée au Fort. Présentation de Philippe RIO, nouveau curé, par François RENAUD.Dimanche 26/09 : 12 h 00, baptêmes d’Éthan GUILLOT et Juliette LAE, à Saint-Joseph.Samedi 02/10 : 15 h 30, mariage de Jennifer COURTIN et John CHIRON à Saint-Georges.

Calendrier

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https://diocese44.fr/ formations-diocesaines/

RappEl : INScRIpTIONS pOUR la caTéchèSEModification et précisions« Les parents des enfants étant déjà en équipe de catéchèse cette année vont recevoir, par mail, une feuille d’inscription qu’ils pourront remplir et faire remonter à Béatrice, par mail également.

Tout nouvel enfant désireux de commencer le caté, à partir du CE1 et jusqu’au CM2 compris, sera in-vité à s’inscrire lors d’une perma-nence le samedi 4 septembre, de 10 h 00 à 12 h 00, dans une des sal-les de l’église Saint-Georges – et non à Saint-Joseph - (si possible, merci d’apporter votre livret de famille catholique ou certificat de baptême). Trois autres créneaux sont prévus mais à Saint-Joseph : les mercredis 8 et 15 septembre de 16 h 30 à 18 h 30 et le samedi 11 septembre de 10 h 00 à 12 h 00.

Bien sûr, tous les enfants, baptisés ou non, sont invités à venir che-miner en équipe pour découvrir le Christ ! »

Des précisions complémentaires peuvent vous être apportées en écrivant à cette adresse :

beatriceb.leme@gmail.com

SE fORmER« Nous avons besoin de nourrir no-tre intelligence pour approfondir notre foi et l’annoncer ; et cela à tous les âges de la vie… » (Lettre pastorale de Mgr James, 2014).

C’est bientôt la rentrée des clas-ses. Cette « rentrée » peut être l’occasion pour quelques-uns de prendre du temps pour se former, soit à titre individuel, soit en répon-se à une demande formulée par la paroisse ou un groupe auquel on appartient. Il existe une grande va-riété de formations, proposées par différents services du diocèse. Cer-taines, cependant, relèvent d’une démarche initiée par la paroisse et ne peuvent être suivies que si la paroisse s’y est engagée.

Vous trouverez la liste de ces forma-tions en cliquant sur le lien suivant :

https://diocese44.fr/ formations-diocesaines/

pOUR QUE NOS mESSES SOIENT BEllES…Chaque dimanche, nous avons plaisir à nous retrouver pour l’eucharistie et nous sommes heu-reux d’écouter la Parole de Dieu et de chanter et d’être accueilli à l’entrée.

Vous est-il arrivé de remercier celui ou celle qui ont assuré une lecture ou le lancement du chant ? Ils le font bénévolement.

Vous est-il arrivé de vous poser la question : « Et moi, qu’est-ce que je pourrais faire ? »

Le nombre d’intervenants n’est pas si élevé que cela : peut-être l’avez-vous remarqué ?

Alors il est temps en ce début d’année de nous engager soit par assurer une lecture à notre tour, soit pour lancer le chant (peut-être à deux), soit pour faire partie de l’équipe d’accueil.C’est un vrai service rendu à tous.

Pierre Lemaitre

JOURNéE mONDIalE DU mIGRaNT ET DU RéfUGIéLa 107e Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié (J.M.M.R.) sera célébrée dimanche 26 septembre 2021 en écho à l’appel lancé dans l’encyclique Fratelli tutti : « qu’en fin de compte il n’y ait pas « les autres », mais plutôt un « nous » ! (FT, 35).

Dans le Bolletino (N. 0116 – 27.02.2021), le Saint-Siège précise que le thème sera décliné en six sous-thèmes et « insistera sur l’importance d’être attentif à l’ensemble de la famille humaine à travers une Église in-clusive et en sortie, capable de vivre la communion dans la diversité ».

« Une attention particulière sera accordée à notre maison commune, qui se traduit par le soin apporté à la famille humaine – soin envers le « nous » qui peut et doit se faire toujours plus ouvert et accueillant », peut-on lire dans le communiqué (sur le site de la Conférence des Évê-ques de France).

Le message du Pape François pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié 2021, trop long pour être inséré dans le bulletin, est téléchar-geable à l’adresse suivante :

https://eglise.catholique.fr/vatican/messages-du-saint-pere/481228-message-pape-francois-journee-mondiale-migrant-refugie-2021/Voici les coordonnées du service de la Pastorale des Migrants :

Maison diocésaine Saint Clair7 chemin de la Censive du Tertre - 44300 Nantes

Responsable : Mme Christine Brunier, l.e.m.e.

Tél : 02 49 62 22 74 -

Adresse mail : pastorale.migrants@nantes.cef.fr

Permanences :mardi matin (9 h 00/12 h 00)

jeudi après-midi (14 h 00/17 h 00):Accueil réservé aux personnes

migrantes sur rendez-vous.

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TémOIGNaGE D’UNE pERSONNE QUI a accUEIllI EmmaNUEl QUI a cOmmIS lE cRImE DE SaINT-laURENT-SUR-SèvRE

Ceci est un extrait de son témoigna-ge, vous trouverez l’intégralité sur le site de la paroisse

Je suis choquée d’apprendre le meurtre d’un homme, qui était prêtre et qui tendait la main aux personnes dans le besoin. Je veux lui dire merci. Je suis bouleversée pour cet homme qui a tendu la main à Emma-nuel.Et je suis bouleversée parce que Emmanuel, le suspect, était mon élève et mon ami de-puis 2013. Et pour cette raison, je ressens vraiment le besoin en lisant tout ce qui se dit sur les réseaux de donner mon témoi-gnage, qui j’espère clarifiera et aidera à mieux comprendre cette tragique situation. Peut être pourra-t-il aider à ne pas juger trop vite…J’avais 24 ans lorsque j’ai connu Emmanuel. Aujourd’hui j’en ai 32. Emmanuel a mangé à notre table, nous avons été au musée ensemble, plusieurs fois je l’ai conduit ici ou là en voiture, seule, parce qu’Em-manuel était un homme bon et doux, profondément respec-tueux, avec lequel on se sen-tait en sécurité. Il a offert à la naissance de mon premier fils une peluche que nous avons toujours. Il a joué avec mes en-fants.Il a été hébergé par des mem-bres de ma famille plusieurs mois, lorsqu’il n’avait nulle part où aller. Il était discret, gentil, était aimé de tous. Bref, vous l’avez compris, je connais bien cet homme. Il avait la confian-ce de beaucoup de personnes, avant l’incendie à la cathédrale. Il était bénévole, tous le décri-vaient comme calme, paisible, plutôt timide et discret.

Il bégayait un peu. De tous les réfugiés que je connais (et on emploie le terme « réfugié » à tort parce que justement, il ne l’était pas), il était celui que j’aurais placé en dernier sur la liste de ceux qui pourraient un jour faire du mal à autrui.Personnellement, je n’ai ja-mais réussi à m’imaginer dans la peau d’Emmanuel. Il a fui la violence, pour finalement vivre un autre cauchemar de plu-sieurs années, sans toit, sans futur, sans être cru. S’entendre dire qu’on ment n’est pas fa-cile pour tout le monde. J’ai vu ce jour là commencer pour cet homme qui avait déjà vécu la torture (au premier degré) une torture psychologique. L’an-goisse, la peur, le sentiment d’injustice. Une fragilité psy-chologique s’est progressive-ment installée… une impuis-sance terrible.Il a essayé de croire, essayé de positiver. Plusieurs fois, nous avons prié. Il était croyant, ca-tholique. Il essayait de placer sa confiance en Dieu. Il passait du temps d’ailleurs à l’église. Il a même été rencontrer le Pape et était très fier d’une photo de lui qui lui serrait la main. L’Église, c’était sa bouffée d’oxygène.Oui il fallait l’accueillir. Mais ce n’est pas ce que nous avons fait. Il n’a pas été accueilli par la France, on lui a refusé l’asile suite à une interview, on lui a dit qu’il mentait, et pour des raisons qui dépassent son his-toire et qui concernent la Fran-ce et ses accords politiques, et cela malgré son intégration, son bénévolat, ses grands ef-forts, sa claire envie de s’en sortir, toutes les attestations que nous autres avons four-nies, sa motivation à travailler, on l’a laissé survivre seul, sans ressources, sans toit, sans futur et sans perspective d’avenir.On l’a laissé la nuit revivre l’horreur de son passé dans ses cauchemars et le jour,

faire face au cauchemar que vit l’homme débouté du droit d’asile. L’homme qui ne peut vivre comme un homme. On l’a laissé dans une détresse psy-chologique telle qu’un homme pourtant si doux, et encore une fois je ne suis pas la seule à le dire, se retrouve aujourd’hui tellement perturbé psychologi-quement qu’il a tué celui qui lui tendait la main.Cet homme comme tant d’autres est venu trouver re-fuge en France parce que nous sommes le pays des Droits de L’Homme. Mais nous ne lui avons pas donné refuge. Nous l’avons laissé dans la misère et sa souffrance a pris le dessus. Hier il a commis le pire.Aucun de nous ne peut savoir s’il aurait supporté les souf-frances d’Emmanuel. Celles du Rwanda, et celles de ces 9 der-nières années en France. Moi, je ne pense pas que j’aurais pu les supporter. À tous, que celui qui a déjà vécu une vie comme celle d’Emmanuel lui jette la première pierre.Au prêtre décédé hier, tué par l’ami qu’il hébergeait, avec l’espoir de le voir aller mieux : merci du fond de mon cœur « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Vous avez tendu la main que la France n’a pas tendue à cet homme.Moi, fille de fils d’immigré d’Al-gérie, j’ai eu la chance d’ap-prendre à écrire. Aujourd’hui je tenais à ce que ma plume té-moigne de l’histoire d’un exilé, qui n’a pas eu, lui, la même chance que ma famille en France.Un exilé qui a été ignoré lorsqu’il tenait bon, et qui aujourd’hui est connu parce qu’il est tombé.Voilà, merci de m’avoir lue.

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Prière d’un laïc pour les curés (extrait)

« Tout d’abord, Seigneur,nous vous remercions de ce que ces hommes aient accepté de de-venir nos curés…Si par hasard, ils avaient préféré les pantoufles, une femme et un foyer, nous serions bien ennuyés.

Et si c’était comme cela partout ?Merci, mon Dieu, de leur avoir donné le courage du sacrifice.Grâce à eux, nous pouvons nous nourrir du Pain de Vie, former des foyers solides, rapproprier notre âme et mourir en paix.Merci, Seigneur, pour les défauts de nos curés : des gens parfaits supportent mal la faiblesse.Des gens en toujours bonne san-té méprisent les petites natures.Seigneur, vous avez mieux vu que nous ! ...

Donnez-moi, Seigneur, de lui par-donner ses impatiences ou ses erreurs.Que je comprenne bien que je n’ai qu’un curé à supporter et que lui a tous ses paroissiens sur le dos.Donnez-moi enfin, Seigneur, de lui montrer qu’il n’est pas entouré que d’indifférence… »Amen.

Source : http://saintpothin.fr/priere-pour-son-cure

Mercredi 1er septembre 18 h 00,pour les défunts.Jeudi 2, 11 h 30, pour les défunts.

Mercredi 8, 18 h 00, pour les défunts.Jeudi 9, 11 h 30, pour les défunts.

Dimanche 12, 11 h 00,24e dimanche du temps ordinaire.M. Robert LALANNE.Jean-Michel LE NEILLON.Mercredi 15, 18 h 00, pour les déf.Jeudi 16, 11 h 30, pour les défunts.

Mercredi 22, 18 h 00, pour les déf.Jeudi 23, 11 h 30, pour les défunts.

Dimanche 26, 11 h 00,26e dimanche du temps ordinaire.Nicole HUMEAU.Mercredi 29, 18 h 00, pour les déf.Jeudi 30, 11 h 30, pour les défunts.

Mardi 31 août, 9 h 00,Anaïs LEBASTARD.

Vendredi 3 septembre, 9 h 00,pour les défunts.

Dimanche 5, 10 h 30,23e dimanche du temps ordinaire.Famille GIRAUDET-PROVOST.Marie-Jeanne FLAMON et famille.Mardi 7, 9 h 00, pour les défunts.Vendredi 10, 9 h 00, pour les défunts.

Dimanche 12, 9 h 45,24e dimanche du temps ordinaire.Henri GRECH et sa famille.Jean-Luc BRISSON.Mardi 14, 9 h 00, pour les défunts.Vendredi 17, 9 h 00, pour les défunts.

Mardi 21, 9 h 00, pour les défunts.Vendredi 24, 9 h 00, pour les défunts.

Dimanche 26, 9 h 45,26e dimanche du temps ordinaire.Huguette SECHÉ. Bernard CHAUVEL.Mardi 28, 9 h 00, pour les défunts.

Vendredi 1er octobre, 9 h 00,pour les défunts.

(Permanence le jeudi : 10 h 00 à 11 h 30.) (Permanence le samedi : 10 h 30 à 12 h 00.)

Dimanche 19, 10 h 30,25e dimanche du temps ordinaire.

Rentrée paroissiale au Fort.Pour les défunts.

N’aie pas peur. Après le confinement viendrale déconfinement. C’est aussi sûr qu’après la pluie vient le beau temps. Après la mort de Jésus vient la Résurrection !

QUOI ?!? Jésus va

ressusciter ?!?

Mercid’avoirspoilé

l’histoire

À Saint-Joseph :Jean-Michel LE NEILLON,54 ans, le 30/06/2021.À Saint-Georges :Jean-Luc BRISSON, 75 ans, le 16/07/21.

épultures

ariagesLe 3 juillet à Saint-Joseph :Agathe PHILIPPE et Valentin LUCAS.Le 17 juillet à Saint-Joseph :Justine LUY et Benjamin CADORET.

aptêmeLe 25 juillet à Saint-Georges :Isaïah et Keza GICQUEAU,Mésanger.

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m_graton@orange.fr

Pour vous tenir au courant des dernières infos, n’hésitez pas

à consulter régulièrement le site de la paroisse :

https://paroissestjogeo.com

M E S S E UNIQUE !

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Prochaine parution

le 26 septembre 2021.