Tribune Des Lecteurs Du 27-02-2016

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  • 7/24/2019 Tribune Des Lecteurs Du 27-02-2016

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    SALE TEMPS POUR RYAD

    LES DPUTS EUROPENS VOTENT POUR UN EMBARGOSUR LES VENTES D'ARMES L'ARABIE SAOUDITE

    NOUVELLE GRVE

    DES TRAVAILLEURS

    ADE TIZI OUZOU

    SAADANI RUNIRA, DEMAIN,LES MEMBRES DU BP

    LA RIPOSTECONTRE LE" FLN-BIS "AU MENU

    Le secrtaire gnral du Frontde libration nationale, Amar

    Saadani, prsidera, demain, unerunion du bureau politique au

    sige du parti, a indiqu uncommuniqu du FLN.

    TEBBOUNE EN A FAIT INDIRECTEMENTL'ANNONCE CE JEUDI

    Des travailleurs de l'Algrienne deseaux (ADE), unit de Tizi-Ouzou,

    affilie l'Union gnrale destravailleurs algriens (UGTA), ontrepris hier mercredi la grve, pourfaire aboutir leurs revendications

    socioprofessionnelles.Page 4 Page 2

    LES LOGEMENTS AADL2COTERONT PLUS CHER

    POURQUOIL'ALGRIE

    FAIT PEUR L'EUROPE ?

    A LA UNE DU JOURNALLE FIGARO

    8ME ANNE - N 2128 - VENDREDI 26 - SAMEDI 27 FVRIER 2016 - PRIX 15 DA.

    Quotidien national dinformationTRIBUNEDes LecteursDes Lecteurswww.tribunelecteurs.com

    Page 24

    ENCORE DEUX MORTSEPIDMIE DE GRIPPE TUEUSE

    Les souscripteurs de l'AADL2 n'ont qu' bien se tenir. Les prix de leurlogement risqueraient d'tre revus la hausse. Une ventualit ne pas

    exclure, selon le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, quieffectuait une visite de travail, ce jeudi, Alger.

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    ActualitVendredi 26 - Samedi 27 fvrier 2016

    Quotidiennational dinformation

    TRIBUNEDes LecteursDes Lecteurs

    2

    Les souscripteurs del'AADL2 n'ont qu' biense tenir. Les prixde leur logementrisqueraient d'trerevus la hausse.Une ventualit nepas exclure, selon leministre de l'Habitat,Abdelmadjid Tebboune,qui effectuait une visitede travail, ce jeudi, Alger.

    "La hausse desprix des loge-ments n'est pas

    l'ordre du jour et aucunedcision n'a t prise dansce sens, mais cette ques-tion n'est pas exclureconcernant les souscrip-teurs au programme AADL2", a-t-il indiqu. Selon le pre-mier responsable du dpar-tement du logement si unetelle dcision venait treprise, la hausse oscilleraitentre 5% et 10%, avant derappeler que l'Etat prenaitactuellement en charge50% du cot de ralisationdes logements selon la for-mule location/vente super-vise par l'Agence nationalede dveloppement etd'amlioration du Logement" AADL ". Cependant, lesprix seront maintenus pourles souscripteurs au pro-gramme AADL1. " Une dci-sion officielle a t prisepour le maintien des prixproposs, soit 2 100 000 dedinars pour un F3 et2.700.000 de dinars pour unF4. " a tenu prciser leministre de l'Habitat. Enoutre, l'AADL procdera la remise des clefs en juin

    prochain de 2400 loge-ments. Il est question de1200 logements DjenaneSfari et de 1200 autres loge-ments Ouled Fayet auprofit des souscripteurs auxprogrammes 2001-2002 quiont commenc recevoirleurs dcisions de pr-affec-tation partir du 8 fvrier, afait savoir le ministre.300 autres units serontdistribues d'ici la fin del'anne Ouled Fayet etDjenane Sfari o les travauxde voirie connaissent unavancement sensible. M.Tebboune a insist sur l'im-pratif d'entamer les tra-vaux d'amnagement et devoirie paralllement la ra-lisation des logements pourrduire les dlais de rcep-tion des projets.Concernant les souscrip-teurs du LPP, le ministreTebboune en fera une

    annonce fixant la date deremise des dcisions dep r - a f f e c t a t i o n .Officiellement, l'oprationqui tait prvue initialementpour dcembre dernier,dmarrera le 15 mars pro-chain.Au cours de sa visite, leministre expliquera lesretards dans le procd, d,selon lui, certaines don-nes qui ont contraint reporter cette opration.Dans ses propos pronon-cs, M. Tebboune, ritraque le prix des logementsserait valu sur la base duprix du mtre carr, soit 95000 DA, sachant que lasuperficie d'un F3 avoisineles 75 m contre 100 mpour F4 et 120 m pour unF5. Au cours de sa visite detravail dans la capitale, leministre a inspect deuxprojets de ralisation de

    logements LPP SidiAbdellah. Le premiercompte 1200 units quiseront distribues partirdu premier trimestre 2017,tandis que le deuxime pr-voit la ralisation de 1067units qui seront remise leurs bnficiaires partirde fin mai 2016.La visite a t marque parle lancement du projetd'amnagement de la nou-velle ville de Sidi Abdellah(voirie et rseaux multiples),confi un groupe d'entre-prisses, supervis par "Cosider " qui a remportdeux marchs, le premierconcerne les logements,d'un montant de 6,48 mil-liards de dinars et ledeuxime les travauxd'amnagement de l'ordrede 77, 84 milliards dedinars.

    N.A.

    Tebboune en a fait indirectement l'annonce ce jeudi

    Les logements AADL2coteront plus cher

    ditorial

    Par Mohamed Abdoun

    LL

    e patron ( vie) de la Centrale

    UGTA donne l'air d'en faire vrai-

    ment trop en matire d'obsquio-sit mal-place. Alors que l'ex-syndicat

    unique commence toucher le fond, qu'il

    n'a jamais t au plus mal, voilqu'Abdelmadjid Sidi Sad, au lieu de ten-

    ter de redresser la barre, de sauver ce qui

    pourrait encore l'tre, poursuit une fuite

    effrne vers l'abime. Visiblement trssatisfait par son " syndicalisme de salon ",

    situ mille lieux des proccupations

    vritables des travailleurs (ce qu'il enreste du moins), il a eu le chic, en cette

    journe de clbration du double anniver-

    saire de la naissance de l'UGTA et de lanationalisation des hydrocarbures, de

    faire montre d'une bate satisfaction, dou-

    ble d'un incomprhensible et aveuglesoutien la politique gouvernementale. Il

    est vident, pourtant, que le rle premierde tout syndicat digne de ce nom et de

    faire dans la critique (dut-elle treconstructive), ainsi que dans l'opposition.

    Ce soutien absolu est d'autant plus dou-

    teux, carrment intress, qu'absolumentrien ne saurait le justifier. Le pays, en

    effet, va particulirement mal, avec un

    baril de ptrole au plus bas, et cette inca-pacit des dcideurs de trouver une alter-

    native aux normes manques gagner en

    matire de recettes en devises. En dpit

    d'une bonne dizaine d'annes fastes,durant lesquel-

    les l'argent cou-

    lait flot, legouvernement

    n'a pas su met-tre en place uneindustrie viable,

    concurrentielle,

    capable de sup-pler notre

    cruelle et trs

    i n q u i t a n t e

    dpendance larente ptrolire.

    Alors, lorsque

    Sidi Sad s'ex-clame que

    l'Algrie va bien, et va mme trs bien, il

    n'espre certainement pas convaincre sonassistance, n'en tant pas convaincu lui-

    mme. En revanche, et en agissant de la

    sorte, il veille avant tout prserver ses

    avantages matriels et sociaux. EnAlgrie, en effet, le patron de ce syndicat,

    suppos tre autonome, mne grand train

    de vie, roule dans des voitures de luxes,jouit d'une imposante garde prtorienne,

    dispose d'une demeure dans la rsidence

    d'Etat le tout aux frais de l'Etat, donc ducontribuable, comme vous et moi. Voil

    pourquoi l'attitude de Sidi Sad, qui a

    mme uvr " dpersonnaliser " leSecrtariat national, dont aucun des mem-

    bres ne jouit du moindre charisme, et dont

    certains trainent mme d'affreuses casse-

    roles, parait particulirement gnantepour tout syndicaliste demeur fidle la

    ligne originelle, trace par Assat Idir, et

    dfendue jusqu' la mort par un hros

    nomm Abdelhak Benhamouda. Un mini-mum de retenu, au regard de la fragilit

    de la situation qu'est la sienne, aurait dict Sidi Sad, sinon de se taire, du moins de

    savoir raison garder, de ne pas exagrer

    dans les propos dithyrambique, sachantqu'ils seront forcment retenus contre lui

    le jour o cette crise latente nous clatera

    tous sur la figure. A moins qu'il ne pense

    et n'espre secrtement que la rsidencede Club des Pins sera, elle, pargne

    M. A.

    Clair-obscur

    " Un minimum deretenu, au regard

    de la fragilit de lasituation qu'est la

    sienne, auraitdict Sidi Sad,

    sinon de se taire,du moins de savoirraison garder, dene pas exagrerdans les propos

    dithyrambique"

    Epidmie de grippe tueuse

    Encore deux mortsPar Imen.Hamadache

    A ucune rgion n'estpargne par l'pid-mie grippale. Aprs le dcsd'une femme Tlemcen,deux autres personnes sontdcdes dans la wilaya deSidi Bel-Abbes des suitesde la grippe saisonnire,alors que cinq autres cassouffrant de la mme patho-

    logie sont sous surveillancemdicale, a-t-on nousappris auprs de la directionde la sant et de la popula-tion. Les cas de dcsenregistrs, a indiqu lamme source sans prciserla date, "n'ont aucun rapportavec un virus mortel", souli-gnant que les deux person-nes dcdes sont des dia-btiques et hypertendus. Ausujet des cinq autres pr-sentant une grippe saison-

    nire, ils ont t transfrsau service des insuffisancesrespiratoires de l'hpital deSidi Bel-Abbes o leur tatde sant tend vers la guri-son, a-t-on indiqu. Lemme responsable a insistsur la ncessaire vaccina-tion contre la grippe saison-nire, notamment pour lespersonnes ges qui souf-frent de maladies chroni-

    ques et les femmes encein-tes.De sont cot, le ministre dela Sant, de la population etde la rforme hospitalire,Abdelmalek Boudiaf, a tentplusieurs fois de rassurer lapopulation inquite, justetitre, aprs les nombreuxdcs constats travers leterritoire national. " Lagrippe qui svit actuelle-ment est une grippe saison-nire cause par les pertur-

    bations climatiques, et qu'ilne s'agit ni de grippe aviaireni de grippe porcine " a pr-cis le ministre. " Jeconfirme que la grippeactuelle est une grippe sai-sonnire cause par lesperturbations climatiques etil ne s'agit ni de grippeaviaire ni de grippe porcineni autre comme rapporthtivement par certains

    mdias a dclar M.Boudiaf. Il a appel lescitoyens adopter une atti-tude prventive en s'loi-gnant des personnes "malades et en se lavant fr-quemment les mains ", sou-lignant que le vaccin anti-grippal tait disponible temps en Algrie ". La vacci-nation contre cette grippe "se poursuit toujours auniveau des hpitaux publicset des pharmacies jusqu'au

    mois de mars prochain "Il est noter que " l'tatd'alerte a t dcrt danscertains hpitaux.D'autre part, la direction dela sant a pris toutes lesmesures ncessaires deprvention du virus Zika,"quoique la propagationn'est pas vidente l'heureactuelle", a indiqu le chefde service population la

    DSP.Ces mesures portent surl'organisation de campa-gnes de sensibilisation des-tines au personnel de lasant qui est le plus exposen cas de dclaration decette maladie, ainsi que surla mise en place de disposi-tifs de prvention, en plusde celles organisationnellesau niveau de toutes les uni-ts de sant.

    I.H.

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    Vendredi 26 - Samedi 27 fvrier 2016Actualit Quotidiennational dinformationTRIBUNE

    Des LecteursDes Lecteurs

    Par Amirouche El Hadi

    C'est la question que s'estpos, mercredi dernier, en

    grande manchette barrant sa Une,le journal franais Le Figaro. Nousaussi on se la pose. Pour la raisonbien simple que nous en ignoronsla rponse. Mais, on va comptersur ce journal de droite pour nousla donner cette fameuse rponse.En effet, pourquoi l'Europe aurait-elle peur d'un pays qui ne peut luifaire aucun mal ?Le Figaro qui, gnralement, ne

    nous porte pas sur son cur, vanous la donner sans s'embarrasserde sentiments. En lettres capitales,il nous promet un destin lasyrienne. C'est--dire d'entrer, notre tour, de plain pied dans lefoutoir du "printemps arabe". Pourle Figaro, cette ventualit ne man-querait pas d'avoir de lourdesconsquences humaines, politi-ques et conomiques, sur l'Europe.Pourtant, il nous semble que cefuneste destin ne dplairait pas aupropritaire du journal, le construc-teur d'avions Serge Dassault qui,en passant, est aussi un intime dusinistrement fameux BHL.Ce dernier, serait lui aussi ravi de faireintervenir des "Algriens", sur le perron

    de l'Elyse pour les prsenter commetant des opposants qui supplient laFrance de leur apporter la dmocratie.

    A l'image de l'cri vaillon BoualemSansal, un ami des sionistes israliens! Pessimiste, Sansal se montre aussialarmiste.Exactement, comme son ami,Mohamed Benchicou, qui craint "unefaillite qui engendrerait le chaos etpousserait les Algriens fuir versl'Europe ". Pour Sansal, c'est autrement

    plus brutal : "Le scnario d'une esca-lade de la terreur sur le modle syrienme parat tout fait crdible ". LeFigaro nous l'annoncerait la Une si,un jour, BHL prenait ces "opposants"par la main, pour les faire passer pourles dlgus de 40 millions d'Algriensen mal de libert. Des reprsentants, l'instar du fameux "Conseil national detransition libyen", qui avait demand la France de librer ses compatriotesde la dictature d'El Gueddafi. La suite,tout le monde la connat. BHL avait dis-paru de la scne et la place de lalibert et de la dmocratie, c'est lechaos qui dure jusqu' ce jour dans le

    pays d'Omar El Mokhtar. Les exem-ples, libyen et syrien, doivent s'in-cruster et jamais dans notremmoire parce que BHL etconsorts les gardent toujours sousle coude pour en faire des remakesen Algrie. Et quand un canardcomme le Figaro nous concoctetout un dossier, ce n'est pas inno-cent. Et encore moins pour vendredu papier seulement. De tels jour-naux, tels de sinistres hiboux, onttoujours servi d'estafettes de mau-vais augure aux fouteurs de trou-bles en Afrique.

    Pour toutes ces raisons, la logiquevoudrait que l'on reste toujours enveil et que l'on dcrypte avecsagesse et perspicacit tous lessons qui nous viennent d'outre mer.L'ide du Nouveau Moyen Orient,dont l'Algrie fait partie, n'a jamaist abandonne par les concep-teurs du " chaos fcond ".Et puis n'oublions que tout commela Syrie et la Libye, l'Algrie qui afait partie du fameux front du refus,s'est de tous les temps, opposeaux dsirs des grandes puissancesoccidentales et leur relais sionistede faonner le tiers monde en fonc-

    tion de leurs uniques intrts. D'ocette lgitime interrogation : Si les sio-nistes de France et d'ailleurs, ont mis le

    feu en Libye et en Syrie, pourront-ils enfaire de mme au pays de l'Emir

    Abdelkader ? Les Algriens qui, tout aulong de leur mouvemente histoire, ontdvelopp une grande rsistance auxinvasions et un rejet farouche de touteingrence dans leurs affaires, vont-ilssubir, sans broncher, une ventuelleagression de l'Occident via ses satelli-tes sur place? L'histoire immdiatenous apportera certainement les rpon-ses qui conviennent AEH

    A la une du journal Le Figaro

    Pourquoi l'Algrie fait peur l'Europe?

    Par Assia Mekhennef

    Il est attendu, donc, quele patron du vieux partivoquera les questions

    d'actualit du pays. A savoir :le remaniement ministriel etla position de sa formationsur l'occupation du poste duPremier ministre, l'adoptionde la nouvelle Constitutionmais aussi la fondation d'unparti dnomm " Front delibration nationale " enFrance, et qui l'a qualifi lorsde la clbration du 24meanniversaire de la nationali-

    sation des hydrocarbures etla fondation de l'UGTA, de "complot " de certaines per-sonnes qui ne mritentmme pas, d'aprs lui, deles mentionner. Il a expliqu,encore, que cette questionest un " non vnement ", etque le Front de librationnationale restera " unique "et " uni ".Comme notre journal l'a cit

    dans l'une des prcdentesditions, deux journaux ontdonn une information parlaquelle ils rvlent la nais-sance d'une association-parti en France dnommeFront de LibrationNationale. Ce parti tabli enFrance et en Europe a pourmission de se mler desaffaires internes et souverai-nes de l'Algrie, comme : lerenouvellement de la classepolitique algrienne, enga-ger un vritable processusde dmocratisation et lamobilisation des forces vives

    de l'Algrie dans toutes sesdimensions. D'autre part, lesmembres du BP de l'ex partiunique, se pencheront, sansdoute, sur le changementgouvernemental. Alors quela Prsidence de la rpubli-que avait affirm qu'il n'y apas de changement.Saadani ne cesse de dire etde redire que le poste duPremier ministre est du droit

    du FLN.

    Lors de la dernire sortie

    mdiatique, il a affirm que

    le remaniement serait en

    faveur de son parti, ajoutant

    que le Prsident de la

    Rpublique Abdelaziz

    Bouteflika est le seul dci-

    deur dans cette question.

    Auparavant, le premier res-

    ponsable du FLN avait ri-

    tr sa position, comme

    rponse la dcision annon-

    ce par la prsidence de la

    Rpublique, de maintenir

    Abdelmalek Sellal la tte

    de l'Excutif.

    A.M.

    Saadani runira, demain, les membres du BP

    La riposte contrele " FLN-bis " au menu

    Le secrtaire gnral du Front de libration nationale, Amar Saadani, prsidera, demain, une runion

    du bureau politique au sige du parti, a indiqu un communiqu du FLN.

    Visite de Ban Ki-moondans les camps de rfugis

    sahraouis

    Dans l'attentede nouvellesperspectives

    Les rfugis sahraouis ont soulign,jeudi, que "tous leurs espoirs et ceux du

    peuple sahraoui reposent sur la visite dusecrtaire gnral de l'ONU Ban Ki-moon"dans les camps des rfugis, appelant lacommunaut internationale porter laquestion du Sahara occidental occuppar le Maroc vers de "nouvelles perspecti-ves". "Nous esprons voir de nouvellesperspectives concernant notre questionnationale comme nous esprons jouir denotre indpendance", a indiqu Aziz, un

    jeune sahraoui membre de la dlgationsahraouie, venue Smara pour reprsen-ter les habitants des territoires occups, la clbration du 40 me anniversaire dela proclamation de la Rpublique arabesahraouie dmocratique (RASD). Ilappelle la communaut internationale "faire plus de pression sur le Maroc pourrevenir la lgalit internationale et aller

    vers l'organisation d'un rfrendum d'au-todtermination du peuple sahraoui"."Nous sommes l pour transmettre lemessage des populations d'El Ayoun,Smara, El Dakhla, Boujdour", a-t-il ajout,soulignant que "tous nos espoirs et ceuxdu peuple sahraoui reposent sur la visitedu secrtaire gnral de l'ONU Ban Ki-moon" dans la rgion. "Nous avons plactout notre espoir en lui, attendons beau-coup de sa visite, et souhaitons qu'il par-vienne, apporter du nouveau et unesolution effective mme de mettre unterme 40 ans de souffrance" du peupledu Sahara occidental occup, a-t-il dit. Unautre rfugi sahraoui, Boukhari, la qua-rantaine, a soulign que les rsidents descamps de rfugis sahraouis n'"attendentque du bien de la prochaine visite du

    secrtaire gnral de l'ONU". "Nous sou-haitons que cette visite nous conduisevers l'organisation du rfrendum d'auto-dtermination du peuple sahraoui", a-t-ilindiqu. Ahmed, la vingtaine, qui gre unepicerie dans le quartier dit Hai Soundans le camp des rfugis de Smara, aindiqu, pour sa part, qu'il est n dans cecamp, et que sa famille y est arrive en1976. Il a ajout que "lui l'instar du restedes habitants du camp, depuis l'occupa-tion des territoires sahraouis par leroyaume du Maroc, demandent M. BanKi-moon de tout faire, en vue de rsoudre"le conflit du Sahara occidental. "Nous, entant que jeunes qui sommes ns dans lescamps de rfugis demandons l'autod-termination immdiate du Sahara occi-dental", a-t-il insist, ajoutant: "nous som-

    mes reints d'avoir vcu dans cettesituation, depuis 4 dcennies". Mbarek,un autre rfugi sahraoui, contraint dequitter sa rgion natale de Mahbes(Sahara occidental) au moment de l'inva-sion marocaine du Sahara occidental, a-t-il dit, a vcu 40 ans dans les camps derfugis sahraouis, aprs tre arriv avecsa famille dans le camp de Smara (est duchef lieu de la wilaya de Tindouf) alorsqu'il n'tait g que d'une douzaine d'an-ne. Il a t scolaris dans ce mmecamp. Ag de 52 ans et pre de trois filles,il gagne sa vie en grant une petite librai-rie. Interrog sur la prochaine visite deBan Ki-moon au camp des rfugis sah-raouis, la rponse de ce quinquagnairen'est pas diffrente de celle des autresrfugis qui rclament avec ferveur leur

    indpendance. Pour rappel, la visite dusecrtaire gnral de l'ONU Ban Ki-moon,dans les camps de rfugis sahraouis estprvue pour la premire semaine du moisde mars prochain. Inscrit depuis 1966 surla liste des territoires non autonomes etdonc ligible l'application de la rsolu-tion 1514 de l'Assemble gnrale del'ONU, le Sahara Occidental est la der-nire colonie en Afrique, occupe depuis1975 par le Maroc.

    R.N.

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    Quotidiennational dinformation

    TRIBUNEDes LecteursDes Lecteurs Vendredi 26 - Samedi 27 fvrier 2016Actualit

    Evitons la sinistrose source de dmobilisation

    Non, lAlgrie ne seffondrera pas

    Par K.Benkhelouf

    L'cole de police " TaibiLarbi " , a reu encette matin du jeudi

    25 fvrier 2016, la visite dugnral-major AbdelghaniHamel, directeur gnral de laSret nationale, qui a prsiden compagnie, de Mr le waliHattab Mohamed, le P/APWOmar Berramdane, des cadresdu secteur local, rgional etnational, la crmonie de sortiede la quatrime promotion desofficiers de police dans un sys-tme de formation mis en placepar la DGSN, avec le souci defaire acqurir la qualit auprsdes cadres de la suret national

    forms, sur la base d'un niveauscientifique et intellectuel etaptitude physique reconnus labase. Aussi, la sortie, ce matin,de cette promotion d'officiers dela police est empreinte d'une

    volont de rapprocher ce corpsconstitu du citoyen.La formation de cette promo-tion, baptise sous le nom du

    Chahid du Devoir " BenichouHouari " (assassin par ungroupe terroriste le 11 Mars1994 Oran) , est de 921 offi-ciers comprenant 21 femmes.L'ge des de 872 officiers

    varie, entre 25 et 39 ans et 49gs entre 40 et 54 ans. Cetteformation a dbute le 02 Mars2014 jusqu'au 25 fvrier 2016

    soit 2 ans de stage et se trouvetre la 4ieme promotion quel'cole Taibi Larbi a formdepuis 1991, avec un total de3109 officiers.L'invit de Sidi bel abbs, a ins-

    pect la ralisation du clibato-

    rium de la police qui est un pro-jet, s'inscrivant, dans le cadredu programme d'action de ladirection gnrale de la Sretnationale, qui vise renforcer lascurit urbaine. Il sera destin l'hbergement de tout le per-sonnel du corps scuritaire dela police exerant dans cettelocalit. Cependant comptetenu du retard, il a rappel lerespect des dlais de livraisonpour son utilisation effective,afin de permettre, afin amlio-rer le cadre de vie des futursrsidentsOnt assist cette crmonie,les familles des nouveaux offi-ciers de la suret national, qui

    ne cachrent nullement leur joieet leur fiert de leur enfants,auquel, il leur a t, exhort faire preuve de rectitudemorale, de garantir la prven-tion de proximit, de veiller la

    protection du citoyen et des

    biens, d'appliquer la loi etconserver la confiance descitoyens travers les missionsqui sont dvolues. Les lauratsse sont vu dcerner leursgalons et diplmes respective-ment par Mr le gnral MajorAbdelghani Hamel, Mr HattabMed Amin et autres officierssuprieurs sous les applaudis-sements et youyous desparents.Il y a lieu de signaler la parfaiteorganisation de cette crmo-nie marque par le srieux, larigueur et la prcision, ce quirassure et renseigne sur labonne sant d'une cole quifournit des cadres une institu-

    tion rpublicaine qui, visible-ment, aspire d'avantage unprofessionnalisme dans sesmissions de la sret et la stabi-lit du pays.

    K.B.

    Sidi Bel-Abbs

    Hamel prside une crmoniede sortie de promo

    Par Dr Abderrahmane

    MEBTOUL, Professeur

    des Universits expert

    international

    1.-LAlgrie est au bord de lef-fondrement conomique seloncertains politiques algriensdans des messages de sinis-trose permanent qui ne propo-sent aucune solution derechange ainsi quune minoritd experts trangers qui ontune vision de sinistrose delAlgrie. Ainsi, selon les pr-visions rcentes dun cono-

    miste franais Nicolas BOU-ZOU, ancien analyste enchef de linstitut de prvisionsXerfi , analyse dveloppesur le site internet du PointAfrique, ldition africaine dumagazine franais Le Point.Pour cet conomiste, 2016pourrait marquer le dbut dudlitement de lEtatAlgrien la fois politique etconomique et met en gardele gouvernement franais ce que des milliers

    dAlgriens dbarquent enFrance. Selon bon nombredamis tant aux USA quenEurope , dminents expertset responsables dans leurspays, lAlgrie a les moyensdviter de ritrer lesimpacts dsastreux de1986. Pour cela simposentde sadapter la quatrimervolution conomique quisannonce loin des solutionsutopiques dpasses impli-quant une planification stra-tgique et une visibilit etcohrence dans la politique

    socio conomique devantconcilier efficacit cono-mique et une trs profondejustice sociale, ne signifiantpas galitarisme, qui nestpas lantinomie de leffica-cit, bien au contraire.LAlgrie a besoin de res-taurer la MORALE pourmobiliser la population oface la chute du coursdes hydrocarbures qui serade longue dure, afin demener la tache trs difficile

    des rformes structurellesdont les ajustements serontdouloureux mais moins dou-loureux en cas dun retourau FMI.2.-Non Les tenants de lasinistrose, lAlgrie sauraviter le scnario dramati-que des impacts de la crisede 1986. La pleine russitedes rformes proposes,processus complexe mi-nemment politique, impliquede dpasser les positonspartisanes troites et deposer le rle de lEtat rgula-

    teur stratgique et son arti-culation avec le march cequi renvoie au mode de gou-vernance tant local quinter-national. Lon devra raliserla symbiose efficacit co-nomique et une trs pro-fonde justice sociale par unelutte contre la corruption etles rentes spculatives, parde nouveaux mcanismesde rgulation, loin des rgle-ments de comptes inutilessources de tensions.

    LAlgrie doit sadapter auxenjeux de la mondialisation,lespace euro-mditerranenet africain tant son espacenaturel, surtout que la crisemondiale actuelle prfiguredun bouleversement gos-tratgique et conomiqueimportant. Cette adaptationest insparable dun Etat dedroit et de la dmocratietenant compte de notreanthropologie culturelle, delconomie de marchconcurrentielle humanise,loin de tout monopole, du

    respect du droit de lhomme,de la promotion de la condi-tion fminine. LAlgrie atoutes les potentialits pourdevenir un pays pivot, condi-tionn par une dynamisationde la production et exporta-tions hors hydrocarburesdans le cadre des valeursinternationales.3.-Oui , Mesdames,Messieurs , les tenants de lasinistrose, il est admis tantpar les observateurs interna-

    tionaux que nationauxsrieux que le dveloppe-ment de lAlgrie est possi-ble sous rserve dunebonne gouvernance et dunerorientation de lactuellepolitique socio-conomiqueaxe essentiellement sur lesinfrastructures alors que ladynamique du dveloppe-ment repose sur des institu-tions centrales et localescrdibles, dbureaucrati-ses, lentreprise publique etprive locale et internatio-nale cratrice de richesses

    sans distinction et son fon-dement lconomie de laconnaissance. Le pouvoiralgrien et lopposition doi-vent oublier leurs diffrentsafin de dmentir les sombresscnarios. La situation dif-ficile actuelle peut tre sur-monte. La raction devienturgente. Limmobilisme don-nerait alors raison ceuxqui esprent la dsintgra-tion de lAlgrie et que VivelAlgrie.

    ADE Tizi Ouzou

    Nouvelle grve des travailleursPar Roza Drik

    D es travailleurs de l'Algrienne deseaux (ADE), unit de Tizi-Ouzou,affilie l'Union gnrale des travailleurs

    algriens (UGTA), ont repris hier mercredila grve, pour faire aboutir leurs revendi-cations socioprofessionnelles. Cedbrayage pour rappel n'est pas sonpremier puisque il remonte au 02 fvrier2016, suivi par d'autres actions de protes-tation, qui ont t interrompues chaquefois par de fausses promesses. En effet,une commission ministrielle a t dp-che sur les lieux au lendemain de la pre-mire grve qui remonte au dbut du moisen cours mais rien n'a t ce jour, ajoutenotre interlocuteur. Ils rclament entre

    autres " des dcisions de promotion et lesmises niveau dans les dlais rglemen-taires conformment au travail des com-missions ", " la rgularisation des dolan-ces soumises par l'ensemble des travail-

    leurs, ainsi que la rgularisation des tra-vailleurs qui occupent des postes de res-ponsabilits sans dcision, et ce aveceffet rtroactif ". Ils exigent aussi de ladirection l'tablissement de l'organi-gramme des centres et la dfinition destches de chaque travailleur ainsi que lesprrogatives des responsables des struc-tures et tablissement des fiches deposte, la dotation des structures en docu-ments rglementaires et affichage durglement intrieur ainsi que de laconvention collective en vigueur. Autres

    points mis en avant, celui relatif l'tudedes cumuls des congs, o les travailleursexigent de traiter et d'assainir toutes lessituations. La prise en charge des travail-leurs victimes d'accidents de travail, du

    respect de toutes les dcisions prises parles diffrentes commissions, ainsi que del'accessibilit de la formation pour tout lepersonnel quitablement et en toute trans-parence. La section syndicale, qui relvetous les manques au sein de l'institution,et elle rclame "la diffusion et la vulgari-sation de l'information au sein de l'entre-prise, tout en informant la section syndi-cale par crit de la gestion des conflits,afin d'viter les abus et les sanctions arbi-traires". "La prise en charge et la gestionde l'volution des carrires des travail-

    leurs, et assurer la protection des dossiersdes travailleurs au sein de la structure res-sources humaine", la rhabilitation destravailleurs sanctionns arbitrairement oulicencis par abus. Selon toujours le

    mme document cette plate forme derevendications a t transmise la direc-tion dans un courrier datant du 3 janvierdernier, sans pour autant tre suivie derponse favorable l'gard des travail-leurs. Le pravis de grve, qui expire lundiconformment la loi, sera ainsi suivi parla grve annonce, sauf si la direction sersigne prendre en charge les dolan-ces exprimes par les travailleurs. Par ail-leurs et selon toujours notre interlocuteur,un service minium est assur.

    R.D.

    Photo

    :TDL

  • 7/24/2019 Tribune Des Lecteurs Du 27-02-2016

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    Vendredi 26 - Samedi 27 fvrier 2016

    ActualitQuotidiennational dinformation

    TRIBUNEDes LecteursDes Lecteurs

    Les inscriptions la deuxime sessionde l'entre aux tablissements de la

    formation, et de l'enseignement profes-sionnel, se poursuivent jusqu'au 6 mars, aannonc, Mohamed Mebarkia le ministrede ce secteur annonc lors du Forum duquotidien El Moudjahid, tenu la fin desemaine.Le ministre a prcis que cette mesure de

    prolongation des dlais d'inscriptions, quiont dbut le 20 fvrier, vise permettreaux candidats et candidates de runir lesconditions et formalits relatives aux ins-criptions la deuxime session, ainsi qued'allger la pression sur le staff administra-tifs auprs des centres de formation etd'apprentissage, travers les wilayas dupays.M.Mbarki, a galement prcis que plusde 170.000 nouveaux stagiaires sontattendus cette deuxime session de l'en-tre professionnelle, qui sera marque parl'extension des infrastructures d'accueil, etde plusieurs nouvelles spcialits diversi-fiant, ainsi, les options de stagiaires dans22 branches professionnelles introduitesdans la nomenclature des spcialits dela formation professionnelle dans l'objectifprincipal de renforcer la formation dans

    les filires caractre prioritaire savoir,l'agriculture, l'agro-alimentaire, l'industrie,et le tourisme, a ajout le ministre. .

    Par la mme occasion, le ministre a tenu illustrer que la prolongation de la duredes inscriptions jusqu' au 6 mars pro-chain, " s'inscrit dans le souci de faire decette rentre une russite, car tous lesmoyens ont t mobiliss dont plus de1.230 tablissements de formation aux-quels 10 nouvelles structures ont tajoutes outre 25.000 formateurs ", aencore indiqu M. Mebarki.

    170.000 nouveaux stagiaireset 282 spcialits

    A cet effet, le ministre de la formation et del'enseignement professionnels a affirmla disponibilit de 170.000 nouveaux sta-giaires , mettant en relief que l'accroisse-ment de postes de stages puisse aller enpair avec un programme de formationlabor pour cette session contenant 282spcialits couvrant 22 branches profes-sionnelles introduites dans la nomencla-ture des spcialits de la formation pro-fessionnelle, qui seront sanctionnes parun diplme de formation, et plus de 112spcialits portant sur les formations qua-lificatives primaires court terme sanc-tionnes par un diplme de qualification.Ainsi,le secteur ouvre en coordination

    avec les diffrents oprateurs conomi-ques pour adapter les formations auxbesoins exprims et, par consquent, faci-liter l'employabilit des diplms en lesinsrant dans le monde du travail, a expli-qu le premier responsable du secteur.M. Mebarki a, en outre, rappel que le

    secteur formait annuellement prs de250.000 jeunes dont 110.000 diplmsprvus pour la session de fvrier, souli-

    gnant que les jeunes titulaires d'undiplme pourront intgrer le monde du tra-vail dans l'anne, qui suit la fin de leur for-mation.

    Dans le souci de parer au dcalageconstat, au pass entre la formation etl'emploi, dont se plaignaient la majoritdes diplms des CPFA, pendant de nom-breuses annes ,le ministre de tutelle atrouv cette anne qu'il est bon " de ren-forcer les spcialits ncessaires audveloppement socio-conomique, trsdemandes par les jeunes. Il s'agit enl'occurrence des nergies renouvelables :

    montage des panneaux photovoltaques ",a fait savoir M. Mebarki.

    Pour une formation lie audveloppement

    Abondant sur le mme sens, le ministre arvl que " d'autres spcialits figurent

    galement parmi les priorits du secteur.Il s'agit, entre autres, du btiment et destravaux publics (superviseur de travaux,rhabilitation du vieux bti), l'environne-ment, l'eau, l'htellerie, le tourisme, lamcanique et le machinisme ".Pour cela, il est question d'acclrer laralisation des centres d'excellence quele secteur a entame en vue de crer d'es-paces adapts la formation spcialise "afin de rpondre aux dveloppementstechnologiques en cours ", est-il not. Cescentres auront pour mission l'adaptationdes offres de formation avec les besoinsinduis par les changements conomiques travers l'introduction de nouvellesmthodes et spcialits dans des secteursstratgiques tels que l'nergie, les servi-ces de tlphonie et le numrique.A ce titre, le ministre a affirm que la com-

    mission installe au niveau du secteurpour rviser le processus d'enseignementprofessionnel qui "n'a pas atteint lesobjectifs escompts", prsentra plusieurspropositions, dont la possibilit de dispen-ser "un enseignement professionnel sup-rieur", au profit des jeunes, qui poursui-vent leur formation dans ce processus(enseignement professionnel).Concernant les tablissements privs de

    formation, M.Mebarki a indiqu que sonnombre dpassait 530 tablissementsagres qui offrent plus de 16.000 placesde formation.

    Et de prendre d'autres mesures pour aug-menter les capacits de prise en chargede "la forte demande", des jeunes pour laformation en TS. Ainsi plus de 95 sous-branches ont t ouvertes aux centres deformation professionnelle, sous la super-vision pdagogique d'instituts nationauxspcialiss concerns par ces spcialits.Sur un autre registre, la formation dis-

    tance est retenue, en vue d'assurer la qua-lification des femmes au foyer, ainsi quede rebooster la qualit de la formationpar apprentissage, pour tre "le meilleurmode", dans la formation professionnelle,car facilitant l'intgration dans le mondedu travail.Sachant que le nombre des inscris nedpasse pas les 39 % et le secteur tend hisser ce taux 70 % l'avenir.

    Par ailleurs, le ministre a affirm que lacommission installe au niveau du sec-teur pour rviser le processus d'enseigne-ment professionnel qui "n'a pas atteint lesobjectifs escompts", prsentera plusieurspropositions, dont la possibilit de dispen-ser "un enseignement professionnel sup-rieur", au profit des jeunes qui poursuiventleur formation dans ce processus (ensei-gnement professionnel).

    M. Mebarki a indiqu que "le dossier decette commission sera soumis prochaine-ment au gouvernement pour tudier lespropositions acceptes par les ministresconcerns, notamment la formation pro-fessionnelle, l'ducation nationale, et l'en-seignement suprieur", en vue d'laborerla mthode la plus pratique permettantl'amlioration de la qualit de formation, etd'assurer des dbouchs l'emploi desstagiaires promus des tablissementsd'enseignement professionnel.

    H.M

    Formation professionnelle

    Les inscriptions maintenues jusqu'au 6 mars

    Sonelgaz

    Le Sntag monteau crneau

    Par Doudou Abdelaziz

    Le syndicat de national autonomes destravailleurs d'lectricit et du gaz(Snateg)dnoncent le verrouillage de la libert syndi-cale au sein des institutions et le harclementdes autorits Publiques. Dans un communi-

    qu rendu public dont notre rdaction dtientune copie, et suite au sit -in organis par lesSnateg devant la direction gnrale deSonelgaz, en date du 24 fvrier, le Snategdnonce l'interdiction d'exercer le droit syndi-cal et le refus de prendre en charge la plate -forme des revendications par la tutelleSonelgaz. Dans le mme d'ordre d'ides lesyndicat dnonce l'utilisation de force et lemenaces d'emprisonnement par certainsagents de scurit. Le syndicat dnonce ga-lement la complicit du PDG de Sonelgaz quicontinue mettre les obstacles au travail syn-dical, et refuse de reconnaitre un syndicatagr par le ministre du travail. Le Syndicatcritique galement le monopole de l'Ugta surles syndicats autonomes. A travers cetteaction nous voulons montrer que le droit syn-dical est bafou, note t- on sur le communi-

    qu.A ce propos le Snateg s'interroge sur les rai-sons de l'emploi de la politique de deux poidsdeux mesures entre les syndicats autonomeset les syndicats publiques. Ou on constateque chez les premires il est bafou tandisque chez les dernires il est prserv.S'agissant des principales revendications leSnateg revendique : la suppression de l'article66 de la loi de financez 2016 qui donne droit la vente des entreprises publique. La suppres-sion de la convention collective parapheantrieurement entre la direction gnrale etle syndicat Snateg, dont ne prservent pas lesdroits quitables de tout les travailleurs.L'ouverture d'une enqute approfondie sur lesla caisse des uvres sociales et la mauvaisegestion commise par le PDG nourddineBouterfa et d'autres responsables. Enfin le

    syndicat mis en garde la tutelle Sonelgaz qued'autre actions vont tre organises prochai-nement parle Snateg, conclut le communiqu

    Par doudou Abdelaziz

    La coordination des familles d'al-griens dtenus en Irak, dont asaisi l'occasion de la visite du

    ministre des affaires trangres enAlgrie, Ibrah im Al-Ashaiqer Al-Jaafari, pour saisir l'affaire des dte-nus algrien en Irak ,dont n'connuaucun sort ce jour, mais aussi n'apas cess de couler beaucoup d'en-cre depuis 2003. A cette occasion lacoordination n'a pas manqu d'annon-cer son intention d'organiser uneaction protestataire, l'occasion deson premier anniversaire de sa cra-tion devant le sige du ministre desaffaires, prvu dans deux mois. Dansun communiqu rendu public dontnotre rdaction dtient une copie. La

    coordination des familles d'algriensdtenus en Iraq annonce l'organisa-tion d'un Sit -in devant le sige duministre de l'affaire trangre endate du lundi 18 avril2016.La coordi-nation en question affirme que l'affairedes algriens dtenus en Iraq n'aconnu aucun sort ce jour malgrtoutes les certitudes et les promessesfaites incessamment depuis plusieursannes par le gouvernement irakien.La coordination affirme que malgrtout l'ensemble des tentatives etactions organises par les famillesdes dtenus devant le sige du minis-tre des affaires trangres et l'am-bassade irakienne en Algrie, rien n'at fait en leur faveur. La coordinationaffirme aussi que le ministre des

    affaires trangres, a aussi sa part deresponsabilit et qui n' pas cess derpter que le gouvernement alg-riens avait pris les procdures nces-

    saire pou demander le pardon enfaveur des dtenus algriens en Irak

    depuis l'anne 2003.En dpit de a lacoordination affirme qu'elle va accor-der une autre chance et un dlai dedeux mois la diplomatie algrienneafin de rgler cette affaire de maniredfinitive.Par Ailleurs, faut t- il rappeler que leministre irakien des Affaires trang-res, Ibrahim Al-Ashaiqer Al-Jaafari, atrait cette affaire jeudi l'occasionde sa visite de deux jours en Algrie,avec son homologue algrien , leministre des affaires trangresRamtane Lamamara. A ce propos, il aaffirm que M. Lamamra a soulevcette question lors de nos entretiens.Nous comprenons et partageons sonsouci de l'intgrit de ses conci-toyens"."Je solliciterai, personnellement, leministre irakien de la Justice et vousn'tes pas sans savoir que cette ques-tion n'est pas du ressort du ministredes Affaires trangres", a-t-il ajout.M. Al-Jaafari a soulign galementavoir voqu avec son homologuealgrien plusieurs questions ayanttrait notamment la coopration bila-trale et aux moyens de l'largirdavantage aux domaines conomi-ques, scuritaires, culturelles, touris-tiques et l'investissement. Il aestim, par ailleurs, qu'il "est tout a faitnormal que les deux pays ambition-nent d'largir leurs relations", ajoutantque "cette coopration bilatrale s'estlargie d'autres partie au profit des

    deux pays.Il s'agit d'un objectif lgitime qui auraun cho favorable auprs de nos fr-res arabes et nos amis", a-t-il sou-

    tenu. Evoquant les mcanismesncessaires la redynamisation des

    relations et la ralisation des objec-tifs, il a t convenu de la ncessit"de ractiver l'ambassade algrienne Baghdad et de prparer la tenue dela commission mixte", a indiqu leministre irakien, citant d'anciensaccords qui ncessitent d'tre relan-cs et mis en uvre. Parmi les dos-siers examins lors de ces discus-sions, M. Al-Jaafari a voqu certains"foyers de tension" notamment enSyrie, au Ymen et en Libye, esti-mant que "nous ne pouvons pas spa-rer nos proccupations nationales decelles qui se posent au niveau rgio-nal"."Nous avons voqu la principalequestion arabe, savoir la situationen Palestine et les violations commi-

    ses dans les territoires palestiniens etla ville Al-Qods", a-t-il dit.Concernant le dossier conomique,M. Jaafari a prcis que la baisse"imprvue" des cours du ptrolemenaait l'conomie de plusieurspays, soulignant la ncessit de "pla-fonner et de rationaliser la produc-tion", d'autant que ce secteur obit la loi de l'offre et de la demande. Il est noter que le ministre irakien des

    Affaires trangres, Ibrah im Al-Ashaiqer Al-Jaafari, a t reu par lasuite par le prsident de la rpublique

    Abdelaziz Bouteflika.A son arriv, Ibrahim Al-Ashaiqer Al-Jaafari avait affirm que cette visite"jette les bases pour des relations

    solides entre les deux pays et consti-tue le tournant d'une nouvelle tapequi contribuera consolider les rela-tions dans tous les domaines.

    Dtenus algriens en Irak

    La coordination des famillesveut du concret

  • 7/24/2019 Tribune Des Lecteurs Du 27-02-2016

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    Quotidiennational dinformation

    TRIBUNEDes LecteursDes Lecteurs

    6

    Vendredi 26 - Samedi 27 fvrier 2016Actualit

    Par Ammar Zitouni

    LLorsqu'un cadre du parti majori-taire critique avec arguments l'appui les drives de son parti,

    l'anarchie et la division des rangs sedfinissent aux yeux de l'opinion publi-que d'elles-mmes pour prouversavamment une campagne psychologi-que orchestre. Mais au profit de qui ?Et pourquoi en ce moment prcis ? Eneffet, la lecture des propos exprimsmardi dernier sur les plateaux de lachaine de tlvision prive " El-Bilad "par Madani Houd snateur du tiers pr-sidentiel, et membre du Comit central(CC) du FLN, le commun des apoliti-ques sent aisment que quelque choseraisonne mal au sein de l'ex-parti uni-que et que certains sont passs de laguerre des nerfs aux prmices d'uneguerre interne tout court. Les flcheslances par ce snateur comportentdes nuances significatives concernantles rpercussions d'une telle situationsur le prestige organique et politique duparti. Mais s'agit-il de faits rels ou debluff ? Une lecture attentive des dcla-rations de ce membre du CC et uneanalyse de sa pense et de ses conclu-sions en tant que snateur du tiers pr-sidentiel incline penser qu'en hautlieu, plus prs du prsident du FLN,Bouteflika, personne n'est satisfait ducomportement des membres de l'actuelBP, qui travers les dclarations et les

    sorties mdiatiques sont en quelquesorte hostiles certaines dcisions deleur prsident, des sorties contraires la discipline du parti. C'est beaucouptrop, cela aggrave sa prcarit, unesorte d'angoisse proccupante On serend compte qu'en dfinitive l'intrtbien compris de ce parti interdit unetelle aventure, mais en vain Cetteaventure, c'est le snateur du tiers pr-sidentiel qui, explicitement ou implicite-ment, l'a lui-mme prsente lors deson passage tlvis sur " El-Bilad ". Ilse dit tonn d'apprendre travers les

    mdias l'exigence de certains au seindu parti la dfinition des prrogativesentre le prsident et le SG du FLN.D'aprs lui ceux qui se focalisent surcette question sont dans l' " erreur, cen'est pas eux de dfinir ces prorogati-ves qui sont du seul ressort du congrs.Ces prrogatives ne doivent pas chan-ger sur un coup de tte, une motion oupar des signatures. C'est-l preuve queces gens-l ne connaissent absolumentrien au fonctionnement interne du parti". Il rappelle au passage que le prsi-dent du parti, Bouteflika est seul et uni-que dcideur et tous les pouvoirs

    organiques et politiques pour ordonneret mme prsider les sessions du CC etde mettre fin des fonctions au seindes structures internes. Il s'interrogeenfin sur l'identification des ces gens-l: " qui sont-ils et ils doivent se dcouvrir? ". Il affirme que les responsabilits etles prrogatives entre le prsident et leSG du parti ont t clairement dfinieset stipules dans les statuts et le rgle-ment intrieur issus du 10e congrs etque le prsident a t lu par le congrset le SG par le CC, moins dit-il qu'il ya anguille sous roche. Ici, Houd lance

    un pav dans la mare " le rglementintrieur et les statuts du parti n'ontjusqu'ici pas t amplifis ni la basemilitante ni aux membres du CC. Ilsouponne peut-tre une falsification.Affirmation trs grave et qui trs certai-nement va encore faire resurgir beau-coup de questionnements sur le cava-lier seul de l'actuel BP, surtout que lesnateur dclare qu'il y a des gens quisigent au sein du CC et qui n'avaientdans le pass aucun lien organiqueavec le FLN, et un autre effectif qui taitdans un camp oppos. Plus lastiquedans ses reproches, il faut savoir que le

    tapage fait par le BP autour de l'article51 de la nouvelle Constitution ne

    concerne que ses auteurs : " nousn'avons jamais en tant que cadres etmembres du CC taient consults surcette question ".Evoquant galement la polmiqueautour du futur Premier ministre, Houdestime tout d'abord que AbdelmalekSellal et l'homme le plus dsign cettefonction. Il rappelle que le prsident dela Rpublique selon la nouvelle loi fon-damentale " nomme le Premier ministreune fois la majorit parlementaireconsulte : " la constitution ne dit pasque le Prsident doit tre issu de lamajorit parlementaire ; le Prsidentn'est pas oblig de le faire, il peut dsi-gner un Premier ministre hors de lamajorit ". Le snateur du tiers prsi-

    dentiel, membre du CC, Madani Houdregrette que son parti est en perte devitesse et ne fait plus dans la mobilisa-tion et la sensibilisation de la socitautour des questions de l'heure notam-ment sur le plan politique, conomique,social et scuritaire. Il fut dit-il un tempso le FLN tait cheval sur ces ques-tions. Il donne l'exemple sur l'attaqueterroriste contre le complexe gazier deTiguentourine ; " Les terroristes taientdans la rgion depuis 20 jours et per-sonne ne semble les avoir vus otaient nos militants, s'interrogent-ils.

    A.Z.

    Eclairage

    Anguilles sous roche

    La marque la pomme necde pas dans son brasde fer avec le FBI, qui

    veut l'obliger dverrouiller uniPhone au nom de la luttecontre le terrorisme.D'abord la justice, puis leCongrs. Apple rplique devantle tribunal, jeudi 25 fvrier, dansle bras de fer qui l'oppose auFBI. Les autorits veulent obli-ger le groupe dbloquerl'iPhone de Syed Farook, l'undes deux auteurs de l'attentatde San Bernardino, en dcem-bre, en Californie. A la luttecontre le terrorisme, Applertorque par la protection desdonnes de ses utilisateurs. Lasemaine prochaine, c'estdevant le Congrs que le patronde l'entreprise, Tim Cook, s'ex-pliquera.

    Comment l'affaire a-t-elle dbut ?

    Le 2 dcembre 2015, une fusil-lade clate San Bernardino,en Californie. Le couple detireurs, Tashfeen Malik et SyedFarook, tue 14 personnes avantd'tre abattu par la police. Lesenquteurs s'emparent d'uniPhone, tlphone profession-nel de Syed Farook. Mais deuxmois plus tard, ils n'ont toujourspas russi accder aucontenu chiffr du mobile. Ledpartement de la justice cali-fornienne a montr, dans unrapport cit par ABC, que le mot

    de passe du compte iCloud deSyed Farook avait t rinitia-lis par son employeur, " lademande de la police". Ce qui aeu pour effet de verrouiller toutaccs aux donnes chiffres dutlphone.

    Que demande le FBI Apple ?

    Les propritaires d'iPhone peu-vent protger leur tlphoneavec un code, qui enclenche le

    chiffrement des donnes. Aubout de 10 tentatives errones,ces dernires sont effaces. LeFBI souhaite faire sauter toutes

    ces barrires. Pour Apple, leFBI rclame, en effet, une"backdoor" ou porte drobe :un outil qui permettrait d'instal-ler sur le tlphone une mise jour du systme d'exploitationiOS, entrainant une disparitionde cette importante protection,pour accder librement auxdonnes.

    Pourquoi Applersiste-t-il ?

    Si Apple cre cet outil pour legouvernement, alors des per-sonnes mal intentionnes pour-raient l'utiliser pour accder aux

    donnes des utilisateurs. C'estainsi que la marque la pommejustifie son refus d'accder larequte du FBI. "Le gouverne-ment suggre que cet outilpourrait n'tre utilis qu'uneseule fois, a soulign Tim Cook.Mais ce n'est tout simplementpas vrai. Une fois cre, latechnique pourrait tre utilise l'infini, sur tous types d'appa-reils." Le FBI demande Apple"d'crire un logiciel quivalentau cancer", justifie encore le

    patron d'Apple, dcid ne pascder une demande "dange-reuse". Google, Twitter,Microsoft et Facebook prennent

    sa dfense, en insistant sur laprotection de la vie prive, surla ncessit de disposer detechnologies de chiffrementsres et sur le risque d'abus. Lepatron de Facebook, MarkZuckerberg "ne pense pas quedemander une 'porte drobe'va tre efficace pour augmenterla scurit".

    Pourquoi le FBIinsiste-t-il ?

    Au nom de la lutte contre le ter-rorisme, le FBI estime qu'Appledoit cooprer avec les autoritset assure que personne n'a

    demand l'entreprise de four-nir un logiciel qui pourrait treutilis par des pirates informati-ques. "Nous ne voulons pascasser le chiffrement, ou jeterune cl dans la nature", affirmele patron du FBI, James Comey.Devant la justice, il a reconnuque la question du chiffrementinviolable tait "la question laplus difficile en matire de gou-vernement" qu'il ait jamaisconnue. La police "sauve desvies" grce des mandats de

    recherche dans des tlphonesportables, et "nous allons entrerdans un monde o ce ne seraplus possible", a-t-il dplor.

    Sans surprise, le patron de laCIA, John Brennan, juge lademande "lgitime". Plus ton-nant, Bill Gates, fondateur etancien PDG de Microsoft,estime que le FBI demande Apple la mme chose quelorsqu'il rclame "des informa-tions un oprateur tlphoni-que ou une banque". "Jepense qu'avec les protectionsadquates, il y a des cas o legouvernement peut agir ennotre nom, par exemple pourfreiner le terrorisme, et quec'est une bonne chose", a-t-ilexpliqu.

    Quelles sont les pro-chaines tapes ?

    Le Congrs compte entendreles diffrentes parties lors d'uneaudition prvue mardi 1er mars.Apple sera reprsent par sonvice-prsident charg desquestions lgales et gouverne-mentales, Bruce Sewell, et leFBI par son patron, JamesComey. Ensuite, Tim Cook estdcid voquer le dossieravec le prsident amricain

    Barack Obama. Il assure qu'ilest mme prt faire remonterl'affaire jusqu' la Coursuprme.

    Apple a-t-il une chancede gagner ce bras

    de fer ?

    Difficile dire. L'affaire a, entout cas, relanc les dbats auxEtats-Unis sur la protection desappareils lectroniques et sesconsquences. Elle provoque lacolre des dfenseurs desliberts civiles, qui craignentque la demande du FBI nedbouche sur une surveillancedbride dans un pays djsecou ces dernires annespar les rvlations sur l'espion-

    nage grande chelle mis enplace par l'Agence de scuritnationale amricaine (NSA).D'autres reprochent, l'inverse,au groupe d'entraver uneenqute vitale pour la scuritnationale.Quoi qu'il en soit, d'aprs leNew York Times (en anglais),les ingnieurs d'Apple seraientde toute faon dj en train dedvelopper de nouvelles mesu-res de scurit qui complique-raient encore davantage ledblocage de l'iPhone.

    Terrorisme et donnes chiffres

    Pourquoi Apple a un ppin avec le FBI

  • 7/24/2019 Tribune Des Lecteurs Du 27-02-2016

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    Vendredi 26 - Samedi 27 fvrier 2016

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    Quotidiennational dinformation

    TRIBUNEDes LecteursDes Lecteurs

    Rgions

    La nouvelle facultde mdecine, une

    fois ralise,ajoutera aux dcors

    du quartier dElBarki une touteautre ambianceanime par les

    tudiants, quiseront affects ce

    lieudapprentissage, et

    de recherche.

    Par Mourad Mourad

    Ainsi, le vaste terrainqui abritait aupara-vant le bidonville dit

    douar Cheklaoua a tattribu la Direction duLogement, et desEquipements publics (DLEP)pour la construction dunenouvelle facult de mdeci-

    ne. Une entreprise chargedes travaux vient dtre ins-talle sur place pour le lance-ment du chantier qui a tmarqu par la ralisation dunmur de clture.Linfrastructure rpondra, unefois acheve, la prise encharge du cursus universitai-re des tudiants de cette sp-cialit qui ne cesse daug-menter. Le futur tablisse-ment de lenseignementsuprieur qui sera dot de

    tous les quipements nces-saires pour la recherchescientifique, notamment, seraimplant juste proximit dunouveau sige de la policejudiciaire, ce qui permettradassurer de meilleuresconditions de scurit pourles tudiants. Une telle rali-sation permettra galementde mettre en place desmoyens de transport, ce quiobligera, dailleurs, les res-ponsables de la direction des

    Transports de la crationdune ligne reliant El Barki Es Snia en passant par lazone industrielle. Une telleligne semble une ncessitactuellement notammentavec laugmentation dunombre des usagers, qui netrouvent plus de moyens detransport, mis part les taxisclandestins. Ces derniersassurent la ligne raison de100 jusqu 200 dinars.

    M. M.

    El Barki dOran

    Une nouvelle facultde mdecine

    Nouvelles technologiesExpertise Italienne utile

    Une journe technique sur les nou-velles technologies du chauffage

    central, sera anime lhtel Sheratonpar des ingnieurs italiens du groupeImmergas. Cette journe est organisepar Guetthermique EURL, une socitalgrienne qui dtient lexclusivit dereprsenter plusieurs marques euro-pennes BALTUR, et IMMERGAS enmatire des brleurs, chaudires MUL-TITUBO et BRASELI en matire detuyauteries multicouche, PEXTUPE enPPR IDEALCLIMA et MON en matiredes radiateurs en fonte, et aluminium.

    Les ingnieurs italiens vont prodiguerdes conseils prcieux sur lentretien desappareils de chauffage domestique pourprvenir tout risque dincident. Parmi cesappareils, les chauffages filtresjetables. Ces appareils simples en appa-rence ncessitent nanmoins le respect

    trs rigoureux des rgles dinstallation etdusage. En labsence des servicesaprs-vente, et de techniciens spciali-ss dans lentretien de ces appareils, lesconsommateurs encourent des risquesmajeurs. Le gaz reste parmi la premirecause de mortalit par intoxication dansnotre pays. Et cest pendant la priodehivernale, saison durant laquelle lesappareils de chauffage sont trs sollici-ts, que les risques sont accrus. Leschauffages contrefaits, ou ne rpondantpas aux normes de qualit cotentchaque anne la vie des dizaines de

    personnes travers le territoire national.Lanne dernire 1.244 personnes ontt victimes des manations toxiques,dont 187 ont perdu la vie. Ces incidentsne sont pas la consquence de circons-tances imprvues. La majorit desdcs par asphyxie causs par le gaz

    sont dus une erreur de prvention enmatire de scurit. En cas de fuite, lescitoyens doivent en premier lieu, fermerle robinet darrive du gaz, quils doiventconnatre son placement mme lors-quils sont de simples locataires. Avant ledbut du froid, les installations doiventtre vrifies systmatiquement par desprofessionnels afin de garantir une utili-sation scurise des appareils, avertitce cadre de la Sonelgaz. Il est noterque des appareils de chauffage dange-reux sont commercialiss sur le marchlocal en toute impunit sans que les ser-

    vices chargs du contrle nintervien-nent pour retirer ces appareils dfec-tueux du circuit de commercialisation.Ces appareils proposs des prix certesabordables reprsentent une srieusemenace pour la vie des consommateurs.

    M. B.

    uvres universitaires

    Protestation des tudiants OranD

    epuis la rentre universi-taire 2015-2016, les tu-

    diants de la wilaya dOran sedisent dconcerts par denombreux problmes, notam-ment ceux lis au transport et la restauration, ainsi quecelui de la rhabilitation descits universitaires. Aussi,devant ce quils considrentcomme une indiffrence affi-che leur gard par les res-ponsables du secteur, les dif-frentes organisations estu-diantines menacent dedclencher, dans les jours quiviennent, un vaste mouve-ment de protestation pour

    dnoncer les conditions diffi-ciles dans lesquelles ils ontentam la nouvelle anneuniversitaire. Parmi les griefsmis en avant de leurs reven-dications, figure le problmedes repas chauds qui ne sontplus servis et qui ont t rem-placs par des repas froids,matin et soir.

    Ces repas se limiteraient,selon des tudiants que nousavons rencontrs, trs sou-vent des portions de froma-ge fondu, des tranches decasher et dun pot de yaourt.Si pour les tudiants qui rsi-dent Oran le problme ne

    se pose pas, puisque la plu-part ont loccasion de soffrirun bon repas en fin de jour-ne en rentrant chez eux, cenest pas le cas pour tousceux, qui viennent des quatrecoins du pays, et qui rsidentdans les rsidences universi-taires. Face cette situation,il est utile de rappeler quelUnion nationale des tu-diants algriens (UNEA) quiavait sollicit, il y a peu prsun mois, lenvoi dune com-mission ministrielle pourenquter sur plusieurs sujets,notamment en ce qui concer-ne les oprations de rnova-

    tion des cits ZeddourIbrahim Belkacem 1, EmirAbdelkader, 2000 lits de filles,Le Volontaire, et El Badr,mais galement le volet pi-neux touchant les transac-tions, et contrats tablis avecdes prestataires du secteurpriv concernant lapprovi-sionnement en produits ali-mentaires. Aussi, si rien nese passe dans les jours venir concernant leurs reven-dications, les tudiants sedisent rsolus organiser unmouvement de protestation,afin dobtenir gain de cause.

    M.B.

    Gaz naturelDes foyers raccords Belaacel

    Par A.lotfi

    Un nouveau projet portant sur leraccordement de mille deux centfoyers au rseau du gaz naturel vie ntdtre lanc dans la wilaya deBelacel, a-t-on appris, dimanche der-

    nier, auprs de la Direction de lner-gie et des mines (DEM). Ce projetdont le financement est puis de laseconde tranche du programme quin-quennal 2014-2019, mettra un termeau principal problme auquel sontconfrontes en hiver les populationsde plusieurs zones relevant descommunes de An Rahma,Yellel,SidiSaada, Zemmoura, et Bendaoued,o le transport de bonbonnes de gazsur de longues distances constituedepuis longtemps une vritablepreuve pour bon nombre dhabi-tants, selon la mme source. Leslocalits dAn Rahma, Yellel, SidiSaada, Zemmoura, et Bendaouedfigurent parmi les hameaux qui bn-ficieront de cette nergie au titre dece programme, a-t-on not.Plus de cinq mille (5000) foyers ontt raccords depuis 2014 aurseau de distribution publique dugaz naturel dans la wilaya deRelizane o le taux de couverture aralis un bond considrable, pas-sant de 49% en 1999 84% actuelle-ment. Un taux qui devrait dpasserles 90% aprs lachvement des tra-vaux lancs au titre de lactuel pro-gramme quinquennal, a- t-on signalde mme source.

    A.L.

    Espaces verts RelizaneLheure

    damnagement Plusieurs espaces verts et airesde jeux au profit des jeunes, et desrsidants ont t raliss Relizanepour amliorer la qualit de vie dansla commune, a indiqu, rcemment,une source responsable de la ditemunicipalit. Les espaces verts dela commune de Relizane, qui compte120.000 habitants dont une majoritde jeunes, ont t ramnags, aexpliqu une source responsable dela dite municipalit, qui a jout quedautres espaces verts, et aires dejeux sont en cours de ralisationdans plusieurs quartiers de cettecommune traverse par la fameuse

    route nationale RN4 . Aussi, destravaux de rnovation sont en coursau niveau du jardin des mres, delespace vert de la cit Rsidence, laplace de centre, et prs du stadeZouggari Tahar. La commune avaitengag cinq oprations au profit desjeunes de la commune pour la rali-sation de trois boulodromes de proxi-mit, et deux aires de jeux pourenfants au niveau de la plage duchef-lieu a-t-il ajout. Le cur urbainde Relizane se situe au sud de larue de Graba, ex -village des neigres,qui la traverse dest en ouest. Au sud,sur les hauteurs, on trouve la citAimouche, la cit des Grenadiers, lacit Onzime, et la cit des Oliviers.A louest, il y a les ex-Abattoirs de

    Relizane qui ont t rass, pour treremplacs par un nouveau mobilierurbain et de services, et de nou-veaux btiments administratifs, etdaffaires. A propos des activitsindustrielles, plusieurs entreprisespubliques, et prives, une dizaineselon notre source sont implantesdans cette commune, qui abrite ga-lement le Centre national des Imams,ainsi que lInstitut national de la for-mation spcialis au niveau de lanouvelle cit Dallasse.

    A.L.

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    Vendredi 26 - Samedi 27 fvrier 2016Quotidiennational dinformation

    TRIBUNEDes LecteursDes Lecteurs

    Quotidiennational dinformation

    TRIBUNEDes LecteursDes Lecteurs

    RgionsProtection Civile Blida

    Des cours de secourismeDans le cadre de

    former dessecouristes, ladirection de la

    protection civile dela wilaya de Blida a

    organis unesession de

    formation auxtechniques dusecourisme

    lintention des gens

    de la presse, et cedu 24 au 26 fvrier.

    Par Zerouat.Mohamed

    Encadr par des agentsspcialiss dans les dif-frentes formes de

    secourisme, et les mdecins ducorps, le training sest droulau centre de la protection civile Chra, au moyen des ateliers,qui ont runi une dizaine dejourna listes de diffrenteswilayas, et o furent dispen-

    ses des communications tho-riques, des sances vidos por-tant sur les oprations de sau-vetage, le tout couronn pardes dmonstrations pratiquesdes gestes, qui sauvent. Ainsi,le l charg des la communica-

    tion au sein de la direction dewilaya, Chabane Yacine, adclar notamment : nousconsidrons que la famille de lapresse est notre partenaire leplus efficace pour la diffusion delinformation prventive, qui

    constitue, aujourdhui, le chevalde bataille du corps de la pro-tection civile . Et de poursui-vre : Cette anne, nousavons dmarr trs tt le pro-gramme par une caravane desensibilisation. A ce jour, et la

    veille de la clbration de lajourne mondiale de la protec-tion civile, nous pouvons nous

    prvaloir de rsultats probantspuisque nous avons touch tou-tes les couches de la socit .Aujourdhui, cest au tour de lafamille de la presse dentrerdans la chane des secours et,cest tout son honneur, ellesera la premire recevoir desenseignements pratiques dansdes ateliers de formation, quivont toucher tous les secteurs :scolaire, universitaire, sportif,conomique, etc. Dans la par-tie thorique du programme dela journe de formation, lesintervenants ont fait la prsen-tation de la journe mondiale dela protection civile, institue en

    1976, ainsi que de lorganisa-tion mondiale de cette corpora-tion, dont le sige est Genve. La journe de jeudi at consacre aux travauxpratiques en atelier, traversdes dmonstrations faites parles agents, et le mdecin ducorps de la protection civileautour des gestes qui sauvent des vies humaines lors de lasurvenance des diffrentescatastrophes naturelles, ou cel-les produites par lactivithumaine.

    Z.M .

    Craculture ConstantineLe ver blanc affecte la zone sud

    Quelque cent (100) hectaresdtendues cralires

    situs dans la zone sud deConstantine sont infests par lever blanc des crales, a indi-qu jeudi le directeur des servi-ces agricoles (DSA), YacineGhediri. Le ver blanc, appelaussi la larve du hanneton, estconsidr par les spcialistescomme lennemi numro 1 descrales. Cet un ravageur poly-phage , qui sattaque aussi dautres cultures, notamment leurs racines qui sont irrmdia-

    blement ronges. Ce parasite afait son apparition au dbut dumois en cours dans les commu-nes dAin Abid, dOuledRahmoune, dEl Khroub, et dIbnBadis, a prcis le DSA, souli-gnant que cette maladie foliaire,matrise au demeurant, estprincipalement due lutilisationde semences non traites. Pource responsable, la meilleurefaon de lutter contre le ver descrales est le labour en profon-deur aprs les moissons et luti-lisation de semences traites.

    La prvention, et lalerte pr-coce sont dune importancefondamentale pour lutter effi-cacement contre le risque decontamination vgtale, particu-lirement par les maladiesfoliaires, cest pourquoi un dis-positif prventif a t mis enplace Constantine, selon M.Ghediri, qui a cependant insistsur lutilisation dintrantsdment traits. Une caravanede prvention et de lutte contreces maladies, regroupant descadres de linstitut national de la

    protection des vgtaux et delinspection phytosanitaire de laDSA, sillonnent lensemble descommunes de la wilaya, en vuede toucher le plus grand nombrepossible dagriculteurs et lessensibiliser procder enurgence aux traitements fongi-cides indiqus pour la prserva-tion du reste des surfacescralires et lutter contre ceflau, qui peut provoquer dim-portants dgts aux crales, a-t-il not. Des pesticides, etautres produits phytosanitaires

    adapts seront mis la disposi-tion des craliculteurs pour leurpermettre de lutter contre dau-tres maladies linstar de larouille jaune, qui peut dtruireles cultures de bl, fragilesdurant les mois davril et de mai,a ajout la mme source, appe-lant les craliculteurs de la

    wilaya adhrer au programmede vulgarisation agricole, pourbnficier de conseils dematire de lutte contre toutessortes de maladies pouvantaffecter les cultures.

    Investissement industriel An Defla

    Extension de la zone de BoumedfaL

    a zone industrielle de Boumedfa(An Defla) sera tendue, atteignant

    dans un proche avenir quelque 200hectares, a annonc le wali, KamelAbass. Ainsi,Lextension de cette zoneindustrielle vise rpondre aux deman-des dinvestissement, a indiqu le wali,mardi en dbut de soire, lissue dunerunion de travail avec les responsables

    des dara de Hocienia, et Boumedfa auterme dune visite dinspection dans cesrgions. Il est clair que la superficieactuelle de cette zone industrielle (57ha) ne peut faire face aux nombreusesdemandes en matire dinvestissement,a-t-il soutenu. A ce titre, le lancementdes investissements permettra uneentre apprciable dargent aux com-munes concernes mme de leur per-mettre de faire face aux exigences duservice public. Pour cause, la zoneindustrielle de Boumedfa comprendrales investissements se rapportant lagro-alimentaire, ainsi quaux indus-tries pharmaceutiques, et de manufac-

    ture, a-t-il prcis, mettant laccent sur lefait que linvestissement ne doit pastre polluant. En sus de lextension dela zone industrielle de Boumedfa, lewali a galement fait part de la crationdune zone dactivit de 30 ha dans largion de Benzghaimi, limitrophe Boumedfa, mme de crer de larichesse et des postes demploi. A cet

    gard, les lus locaux de la wilaya sontappels appliquer la rglementationen matire de perception des taxes sus-ceptibles de renflouer les caisses descommunes, et dattnuer les effetsngatifs de la conjoncture conomique.A la faveur de lamlioration des condi-tions scuritaires dans la rgion, il estannonc la dcision dattribuer lesanciens locaux de la garde communale la direction locale de la formation pro-fessionnelle. Le wali a, dans ce cadre,invit le directeur du secteur veiller ce que les spcialits enseignes tien-nent compte des spcificits de largion. La runion laquelle ont pris

    part nombre de citoyens des rgionsconcernes, a permis ces derniers desoulever les problmes dans lesquels ilsse dbattent, notamment ceux relatifsau transport, leau et llectrification.Rappelons qua uparavant, le wali de An

    Defla stait rendu dans des rgions limi-trophes aux wilaya de Blida, et Mdapour senqurir des conditions de viedes citoyens habitant notamment leszones enclaves, linstar de Talaouine,et An Dem.

    Propritaires darmes An Defla

    800 pices restitues Quelque 800 armes feu de diffrents genres ont t rendues leurs pro-pritaires An Defla depuis le dbut de lopration de restitution, dcide parlEtat, a dclar le wali, Kamel Abass. Les procdures vont bon train et loprationde restitution des armes leur propritaires suit son cours normalement, a indi-qu M. Abass, lors dune runion, mardi soir, avec les responsables locaux, auterme dune visite dinspection. LEtat a pris la dcision de restituer les armes auxpersonnes, qui les ont remises aux services habilits, et sengage rparer toutprjudice caus par une ventuelle dtrioration de ltat de ces armes, voire deleur accorder une compensation financire, donc il n y a pas lieu de sinquiteroutre mesure, a-t-il rassur. Et de signaler :Il est clair que la sensibilit de laquestion exige parfois des investigations pousses de la part des services descurit, en vue de sassurer de certains dtails, do une certaine lenteur dans larestitution dans certaines situations .

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    Quotidiennational dinformation

    TRIBUNEDes LecteursDes Lecteurs

    Vendredi 26 - Samedi 27 fvrier 2016Quotidiennational dinformationTRIBUNE

    Des LecteursDes Lecteurs

    Rgions

    Prvention sanitaire

    Portes ouvertes sur le diabte Yellel

    Lassociation des diabti-ques de la wilaya de

    Relizane a organis, samedi Yellel, des journes portesouvertes sur le diabte, et lhy-pertension artrielle, et leurscomplications. La manifesta-tion organise, a drain unefoule nombreuse de citoyens.Pour Boucetta Nour Eddine,prsident de lassociation desdiabtiques de la wilaya deRelizane, organisatrice de la

    manifestation, cet intrtdnote une prise deconscience des Algriens delimportance du dpistage pr-coce de ces deux maladieschroniques. Les visiteurs sontaccueillis dans des standsamnags pour la circons-tance o leur poids, leur taille,et leur glycmie sont mesurs.Mdecins, et nutritionnistessont intervenus pour leur prodi-guer des conseils, et les orien-

    ter vers une alimentation sainepour prserver leur sant. Deslecteurs de glycmie leur ontt offerts. Le nutritionnisteBendia a mis en garde contreune consommation excessivede viande proposant aux dia-btiques daccompagner leur

    repas de crudits (tomate, lai-tue, ect.), qui se chargent dab-sorber les graisses, et de privi-lgier les fruits aux boissonssucres. M. Boucetta Nour

    Eddine a rappel que sonassociation a lanc depuis jan-vier dernier une campagne, quisillonne les diffrentes commu-nes de la wilaya de Relizanepour sensibiliser les citoyensaux risques du diabte delHTA. Environ seize mille per-

    sonnes touches par le dia-bte ont t recenss parlassociation locale de la wilayade Relizane.

    A. L

    Consultations mdicales

    Sidi Khettab et autres douars ciblsD

    es douars cibls par unprogramme de consulta-

    tions mdicales Une tren-taine de douars relevant deneuf communes, situs auSud du chef-lieu de la wilayade Relizane sont cibles parun programme de consulta-tions et de suivi mdicalassur par la Protection civiledans le cadre de ses sortiesde proximit, a-t-on apprismercredi auprs de ce corpsconstitu.Ce programme est

    initi en direction dune popu-lation estime cinq mille

    habitants vivant dans deszones rurales et enclavesde la wilaya de Relizane, aprcis la mme source,soulignant que cette actionsera lance dimanche pro-chain pour se poursuivrejusquau mois de mars 2016.Les douarsDeghamidj,Selatnia,Sedairia,Zebaidia et Mekahlia , rele-vant administrativement de la

    commune de Sidi Khettab,au Sud de la wilaya de

    Relizane , seront lespremiers sites de ce pro-gramme mdical deproximit, a-t-on encore pr-cis, soulignant que quatreautres douars e la communede Sidi Khettab , lextrmeest de la wilaya, sont inscri-tes pour la deuxime tapede ce programme. Selon lecharg de la communicationde la Protection civile, les

    autres communes concer-nes par cette action

    de proximit sontOuled Bendenia, Kessara,Ouled Ahmed, Aouachiche,Khouaouna et Kiaiba. Tousles moyens humains et mat-riels sont mobiliss pourmener bien cette oprationlance en excution des ins-tructions du ministre delIntrieur et des Collectivitslocales, a-t-on conclu.

    A.L.

    CRA et Secourisme

    30 jeunes honors RelizaneU

    ne nouvelle promotion, forte de 30jeunes secouristes, forms cet t

    par le comit de Relizane du Croissant-Rouge algrien (CRA), a t honore

    jeudi lors dune crmonie tenue auCentre des loisirs scientifiques (CLS)relevant de la maison de jeunes de la cit

    Rsidentielle. Des diplmes de fin destage ont t remis loccasion auxbnficiaires de cette formation qui apour objectif de consolider le rservoirdes comptences appeles prodiguerles premiers secours en cas de nces-sit, a indiqu le prsident du comit de

    wilaya du CRA, le docteur Fradj Habib.La formation constitue un volet essentieldu programme dactivits du CRA, a

    soulign le responsable en rappelant queplusieurs sessions ddies aux gestesqui sauvent sont animes chaque anneau profit des jeunes. Quelques 250 jeu-nes sont dj inscrits sur la banque dedonnes du CRA, relative ressourceshumaines formes aux premiers secours,

    a fait savoir le mme responsable, signa-lant que ces personnes bnvoles appor-tent leur concours en toute situation dedtresse. Le don de sang, lassistancedes plerins, et laide aux personnes auxbesoins spcifiques figurent parmi lescontributions apportes par les jeunessecouristes du CRA, en plus de leur inter-vention aux cts des blesss, a- t-ilexpliqu. La formation aux premiers

    secours est galement consolide par desexercices pratiques au travers des simula-tions de catastrophes (crash davion), quipermettent dprouver le dispositif dinter-vention spcifique aux situations de sinis-tres. Des stages en milieu professionnelsont aussi assurs par les cadres du CRA

    au profit des personnels comptents desentreprises dsirant renforcer leurs capa-cits oprationnelles face toute ventua-lit. Des associations caractre social, linstar de Amal oua Tadamoun, ontgalement pris part cette crmoniepour encourager les jeunes diplms simprgner du parcours exemplaire despremiers adhrents du CRA.

    A.L.

    Electrification agricole Relizane

    Extension du rseauUn projet portant sur

    lextension du rseaudlectrification agricole,

    sur un linaire de cent(100) km, sera

    rceptionn dans lawilaya de Relizane

    avant la fin de lanneen cours, a-t-on appris

    samedi auprs desservices de la wilaya de

    Relizane.

    Par A. Lotfi

    Pas moins de six cent(600) agriculteursrpartis sur les trente-

    huit (38) communes de lawilaya bnficieront de cetteopration susmentionne, ins-crite dans le cadre du pro-gramme de dveloppementagricole, a prcis la mmesource. Ce projet important

    permettra, une fois rcep-tionn, daugmenter defaon notable la capacit deproduction agricole locale travers, notamment, lutilisa-tion de moyens modernes dir-rigation, a-t-on soulign la

    wilaya de Relizane.Lopration permettra gale-ment, par ricochet, de luttercontre lexode rural, et de

    dvelopper la production desfourrages dans les exploita-tions agricoles, llevage (ovinnotamment) constituant lunedes vocations de la wilaya deRelizane. Un total de mille(1.000) kilomtres de ligneslectriques a t ralis Relizane au bnficie delagriculture durant la derniredcennie, ce qui a permis leraccordement de plus de deuxcent cinquante ( 250) exploi-tations agricoles employant plein temps quelque deuxmille (2.000) fellahs, a- t-onencore soulign .

    A. L.

    Personnes sans abriDAS intervient Oued Djemaa

    Pas moins de cent dix person-nes sans domicile fixe ont t prisesen charge, de janvier 2015 ce

    jour, par la Direction de lactionsociale de la wilaya de Relizane, a-t-on appris, hier, auprs de son res-ponsable. Des personnes ges ont

    t places Diard Errahma duchef-lieu de Relizane, dautres ontt rinsres dans de leurs famil-les et dautres aides pour avoir untravail et recouvrer leur dignit, aindiqu le directeur de lactionsociale, Rahim. Des femmes endtresse ont t places dans destablissements spcialiss Relizane, et dans des foyers pourpersonnes ges, et handicapesdOued Djemaa, a ajout Rahimdans une dclaration faite rcem-ment, en marge dune rencontredvaluation annuelle des activitsde la DAS. Il a galement indiquque ces personnes ont t prises encharge avec le concours du SAMUsocial, du comit local du Croissant

    rouge algrien et des associations caractre social de la wilaya. Enoutre, le Directeur de laction sociala fait part de trente-cinq personnesrecueillies Relizane, mais qui ontrefus la prise en charge au niveaudes structures sociales de la wilayatout en dplorant le fait que ces der-niers prfrent la rue, et la mendi-cit une assistance publique. Parailleurs, le directeur de lactionsociale de la wilaya a signalquune dizaine de personnes gesont bnfici, dans le cadre duneopration de solidarit, dune curethermale de 10 jours HammamBouhanifia dans la wilaya deMascara, de mme que 50 enfantsdmunis de la wilaya dun sjour de10 jours Ghardaia.

    A.L.

    Village EssanafirLes rsidantsse plaignent

    Une trentaine de famille de laferme appele Village Essanafir , quelques encablures du chef-lieude Relizane ont rclam leur reloge-ment dans des habitations dcen-tes, a-t-on constat. Les manifes-tants ont dnonc le non-respectde lengagement quauraient pris lesautorits locales quant leur relo-gement devant le mois deRamadhan pass. Ils estiment tre

    lss dans leur droit des habita-tions dcentes, avanant quedautres occupants de bidonvillesrigs tout rcemment avaient djbnfici de logements neufs dansle cadre des oprations de reloge-ment effectues ces derniers mois.Il sagit du nime sit-in que nous

    observons ici, depuis presque deuxmois. Nous voulons tre reus parle wali, pour lui faire part de notresouffrance dans des habitationsindcentes, et menaant ruines,indiquent ces derniers.Selon Mohamed K., un reprsentantdes familles du dit village .Le bidon-ville Village Essanafir est le plusancien bidonville de la wilaya, exis-tant depuis, plus de trente ans, sans

    que ses occupants naient bnficid aucune attention de la part desautorits locales, en dpit des multi-ples rclamations des habitants, a-t-il dplor. Contact, le charg decommunication de la wilaya a indi-qu quil ntait pas en mesure dedonner des informations sur lesujet. Ses responsables hirarchi-ques tant, selon lui, injoigna-bles.

    A. L.

  • 7/24/2019 Tribune Des Lecteurs Du 27-02-2016

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    Vendredi 26 - Samedi 27 fvrier 2016

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    Culture

    Association Abdelkader Alloula organise

    4me rencontre inter-colesLe muse du Moudjahid,

    qui en cette priode

    mmorable offre sonespace de souvenir auxenfants des coles de la

    wilaya, a galement permis lAssociation Abdelkader

    Alloula, dorganiser sacinquime mission desinter-coles au cours de

    laquelle, il propose, comme chaque fois, un riche

    programme de

    divertissement culturel auterme duquel, desspcialistes ragiront afin

    de corriger lenfant,lorienter et lercompenser.

    Par K.Benkhelouf

    Nous signalerons la prsence duDirecteur des Moudjahidines quinous dira Nous sommes heu-

    reux de recevoir au courant de lanne,les lves, pour leur parler de leur his-toire, de celle de leur parents et de leurpays, tel que cela a t recommand

    par Mr le ministre des Moudjahidines etMr le wali..

    Une ambiance festive a regroupedes enfants accompagns de leurparents et enseignant, dment slec-tionns des coles Ali Bekhaled, OuafiAbdelkader, Ahmed Medeghri, et desCEM Ahmed Benbella, Kahina, TarikIbn Ziad, pour se confronter dans plu-sieurs activits dont celle de la rcita-tion de verset du Coran, dans de laChorale, dans des mini pices deThtre et un Atelier de Dessin et dePeinture.

    La section des c lowns de

    lAssociation, ragira par intermittenceavec le duo Loulou et Foufou ,pour susciter lintelligence des jeunes,en prsentant des tirades et jeux demots, avec erreurs et par interaction, sol-liciter la mot ou la phrase juste auprsdes lves, qui se rgalent de ce typesde question-rponses, pouvant, les fairevaloir auprs de lcole adverse et leurpermettre de gagner des point pourleur cole.

    Des chorales et des pices th-trales, dmontrent de par linterprtationdramatique trs bien excut, et la jus-

    tesse dans les voix, quun travail srieux

    est effectu en matire de culture ausein de ces coles, qui dans le cadre decette mission qui leur permet de seprsenter un public de parent, se

    parfaire en attendant la prochaine occa-sion. Paralllement cela un atelier dedessin et de peinture, permet lenfant,de toucher au matriel avec lequel, ildevra excuter son preuve et leur per-mettre de comprendre de la sorte lesobjectifs de lcole qui les mneront unprojet personnel son terme.

    Lassociation Culturelle AbdelkaderAlloula, dont lobjectif est de donner unsens ses actions, en uvrant inlas-sablement avec le monde enfantin sco-laris, afin de fortifier en eux, lidentitde jeune algrien pour quil parvien-nent, par une complmentarit culturelle concilier aux projets de classe, atteindre tout en se donnant du sens ce que lon entreprend pour russir,

    grce la diversit des activits sciem-ment tudi e t excut par lAssociation, en collaboration avec unequipe homogne, constitu de spcia-liste tel que le Dr Belhaimer Said , le PrBenmoussa Abbs et le Pr AbbsKouider dautres enseignantes membredu jury. Le prsident de lassociationSoum Abdelkader, nous dira que lor-ganisation de ces missions, permet-tent de construire et se construireensemble et dvelopper lapproche sen-sorielle de llve, le divertir galementet lui faire percevoir le sens du dfi etdu classement .

    La clture de cet vnement queles enfants nauraient pas voulu en voirela fin, sest termin par une petite colla-tion, que se sont partag avec joie les

    participants.

    Tizi-Ouzou

    Hommage Mouloud MammeriPar Roza Drik

    M ouloud Mammeri, lexplorateurde lAhellil du Gourara est lethme choisi pour la commmoration du27eanniversaire de la mort de lcrivain,pote et anthropologue MouloudMammeri. La mise en exergue de celegs ancestral, class patrimoine mon-dial par lUNESCO, pour lequel MouloudMammeri avait un grand intrt en rai-

    son de sa valeur patrimoniale et de sonapport incontournable la culture alg-rienne est lobjectif principal de cettemanifestation. Etant la tte du Centrede Recherches AnthropologiquesPrhistoriques et Ethnographiques(CRAPE) de 1969 1979, MouloudMammeri, anthropologue et spcialistedu domaine amazigh, a sillonn tous lesrecoins de lAlgrie profonde et delAfrique du Nord, afin de dterrer unpatrimoine culturel enracin et partagpar toute lhumanit. En explorant largion du Gourara, situe au nord duTouat dans le Sahara algrien, MouloudMammeri dcouvre la richesse culturelleinestimable de lAhellil, ce genre po-tique et musical emblmatique desZntes du Gourara. Ainsi, il constituaune quipe de recherche pluridisciplinai-re afin de rassembler et recueillir la po-sie et les chants polyphoniques tradition-nels et transcrire les pomes et lesexpressions populaires locales, racon-tent les organisateurs de cette initiative.Acharn mais aussi emport par cetterichesse ancestrale, Mouloud Mammerine laisse pas senvoler cette culture pourlaquelle il a combattu toute sa vie. Iltait important pour Mouloud Mammeriduvrer sauver dune dperdition cer-taine lAhellil du Gourara. Cet hritageancestral amazigh a traduit, pendant dessicles, la joie, les aspirations et les

    dsirs des hommes et des femmes de largion de Touat qui, de gnration engnration, ont exprim, sous une formepotique trs ramasse et souvent all-gorique, lessentiel de leurs mditationsmystiques, de leur philosophie de la vieet de leur vision du monde. Sa valeur esten relation directe avec la volont et ladtermination des populations ksou-riennes perptuer la vie dans un envi-ronnement difficile, le Sahara. La valori-

    sation et la prservation de lAhellil duGourara, ce legs culturel immatrielauthentique, partie intgrante de lafresque patrimoniale nationale, ne pou-vait se faire quavec son classement,ajoutent-ils. En 2008, lAhellil duGourara a t inscrit sur la liste repr-sentative du patrimoine culturel immat-riel de lhumanit par lUNESCO. Cesjournes auront pour but de rassemblerchercheurs, archologues, anthropo-logues, sociolinguistes et universi-taires, afin de dbattre de cette riches-se et diversit culturelles nationales ri-ges en patrimoine immatriel mondialpar lUNESCO. En somme, des journeso les concerns auront beaucoup apprendre de cette partie du Sud quelanthropologue a sauve de loubli enne lui permettant pas de sombrer dansles mandres du vaste dsert. Le pro-gramme dbutera ce vendredi et stale-ra jusquau 28 fvrier en cours, avec unrecueillement sur la tombe du dfuntdans son village natal Taourirt Mimoun Ath Yanni, alors qu la Maison de la cul-ture, qui porte son nom, les espacesseront occups par des expositions dephotos, de coupons de presse et delivres exposs avec le CNRPH, le HCAet lENAG, suivies de ventes-ddicaces.Le lendemain, le petit thtre abritera lapremire journe dtudes o pasmoins dune dizaine de confrences-

    dbats, traiteront de diffrents thmes,rparties en deux sances. Les organi-sateurs ont prvu une srie de conf-rences sur Tmoignages sur MouloudMammeri et ses travaux de recherchesautour de lAhellil du Gourara,Mouloud Mammeri et la valorisationdactifs spcifiques dans les territoiresalgriens: lAhellil du Gourara, etLAhellil du Gourara prsentation dequelques aspects socio-anthropolo-

    giques et Mouloud Mammeri et la sau-vegarde du patrimoine culturel immat-riel amazigh seront animes respecti-vement par Mouley Sedik Slimane,guide de Mouloud Mammeri, RachidBellil sociologue, chercheur et crivain,Malika-Ath Zaid Chertouk, directrice dulaboratoire REDYL, KhiraniNoureddine, chercheur au CRASCdOran et Hamid Bilek, archologue etancien cadre au Haut Commissariat l Amazighit et modres parYacine Si Amed, Anthropologue, repor-ter, expert en gopolitique et stratgiesde linformation en Mditerrane.Laprs-midi reprsie des travaux avecune autre serie de confrences sur BaSalem, chantre de lAhellil du Gourara,dans La Traverse de MouloudMammeri, Mouloud Mammeri ou lalittrature contre loubli, MouloudMammeri ou le verbe en action, Ledsert comme espace de redcou-vertes et Cultures acquises / culturestransmises seront animes parMme Boukhelou Fatima, chef du dpar-tement de Franais luniversitMouloud Mammeri de Tizi-Ouzou ;Sebkhi Nadia, crivaine et directrice dela revue livrEscQ, Sarah Slimani,enseignante de langue franaise luni-versit Mhamed Bouguerra deBoumerds, Belkhis Boualem, ensei-gnant au dpartement de langue franai-

    se luniversit Mouloud Mammeri deTizi-Ouzou. M. Naamane Aziz, ensei-gnant au dpartement de langue franai-se de luniversit de Tizi-Ouzou. La sallede spectacles de la Maison de la cultureMouloud Mammeri abritera la crmoniede remise de prix aux laurats de la dic-te en tamazight Prix MouloudMammeri dans sa 10me dition, orga-nise en collaboration avec la directionde lducation de la wilaya de Tizi-Ouzou

    et lassociation des enseignants detamazight. la bibliothque de laMaison de la culture, les tudiants delcole rgionale des beaux artsdAzazga raliseront une fresque autourde lAhellil du Gourara. Deux autresinfrastructures sont galement confis-ques pour cette vnement notammentlannexe de la Maison de la culturedAzazga o les organisateurs ont prvudes expositions sur la vie et luvre deMouloud Mammeri, une exposition delivres, des confrences et une projectiondun film documentaire sur le dfunt,encore vivant dans les curs et lesprit.Dimanche 28 fvrier, est prvue la pro-jection du film documentai re intitulDda LMouloud, suivie dun dbat