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BELGIQUE-BELGIE P.P.P.B. CHARLEROI X 6/1149 Projets News Trimestriel 2007/12 - N°9 Bureau de dépôt : CHARLEROI N° d’agréation P207090 SEL Projets : rue de la Féchère, 4 - 1450 CHASTRE www.selprojets.be Trim : 4 Décembre 2007 UNE ACTION CHRÉTIENNE DANS UN MONDE EN DÉTRESSE La faim justifie les moyens

Trimestriel 2007/12 - N°9 La faim justifie les moyens©gé.pdf · Trimestriel 2007/12 - N°9 Bureau de dépôt : CHARLEROI N° d’agréation P207090 SEL Projets : rue de la Féchère,

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BELGIQUE-BELGIEP.P.P.B.

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Bureau de dépôt : CHARLEROI N° d’agréation P207090SEL Projets : rue de la Féchère, 4 - 1450 CHASTREwww.selprojets.beTrim : 4

Décembre 2007

U N E A C T I O N C H R É T I E N N E D A N S U N M O N D E E N D É T R E S S E

La faim justifie

les moyens

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Editorial

2 SEL-PROJETS NEWS - 2007/12

A NOS NOUVEAUX LECTEURSVous êtes en possession pour la pre-mière fois de notre journal d’infor-mation SEL Projets News (SPN). Sivous souhaitez être tenus réguliè-rement au courant de nos activités,et ceci gratuitement, signalez-nousvos coordonnées. Vous pouvez aussisoutenir le SPN par un don (voircoupon-réponse).

Si le SPN vous parvient par voie pos-tale mais que vous ne souhaitezplus le recevoir, il suffit simplementde nous renvoyer votre étiquetted’envoi.

Le SPN est consultable sur Inter-net : http://www.selprojets.be, ru-brique « Ressources ». E-mail : [email protected]

Editeur responsable :Anne HaumontSEL Projets asblRue de la Féchère 4 B-1450 CHastre

SOMMAIRE

Chers amis lecteurs,Comme suggéré sur la couverture de ce 9ème

numéro de son journal, le SEL Projets, encollaboration avec ses partenaires locaux,met en œuvre tous les moyens dont il disposepour soulager cette faim qui tenaille encoretant d’adultes et d’enfants de par le monde. Vous (re)découvrirez quelques-uns de ces

moyens au fil de ces 12 pages, à travers l’œuvre du CSPS et duCREN au Burkina Faso, celle du Village Imuhira en pleine ex-pansion et tous les projets sur l’Île de Madagascar. Ceux-cisont, à la base, des programmes d’aide à l’enfance, aide ali-mentaire en priorité.

La double page sur Madagascar vous invitera aussi à mettre unvisage sur les enfants soutenus, leurs familles mais égalementnos partenaires là-bas ! Le SEL Projets est une petite associa-tion à visage humain, le contact direct avec la population localeest pour elle une réalité.

N’oublions pas non plus les projets d’aide médicale, avant toutl’opération de Marie, la petite adolescente malgache, mais aussiles dépôts pharmaceutiques du SERAC et le travail du docteurPakimo dans l’Est du Congo, cette région où la guerre sévit en-core avec ses horribles conséquences. Le docteur Pakimo étaitnotre invité d’honneur pour la Journée Annuelle du SEL Pro-jets, mais malgré tous les efforts déployés de part et d’autre,nous n’avons pas pu obtenir toutes les autorisations nécessairesà son voyage. Nous pouvons toutefois l’encourager et accordernotre aide au Centre Médical (CMCE) qu’il gère au Nord-Kivu(voir page 11).

Nous vous invitons enfin à la lecture approfondie de plusieursréflexions (avec suggestions de film et lectures) sur ce que nousnous permettrons d’appeler le « désordre alimentaire mondial ». Cette période de fin d’année devrait être pour tous les citoyensdu monde l’occasion de se réunir autour d’un repas et de célé-brer, pour les chrétiens, l’anniversaire de la naissance de Jésus,pour tous les autres au moins le passage à l’an neuf et tout cequ’il représente. Pour beaucoup, il n’y aura malheureusement pas de repas etpour beaucoup, nous ne pourrons malheureusement rien faire.Mais Mère Térésa disait : « Si vous ne pouvez pas nourrir centpersonnes, nourrissez-en au moins une ». Dans ce journal, nousnous donnons la possibilité de mettre cette sage parole en pra-tique, par les nombreux cadeaux que nous avons préparés et quenous vous invitons à découvrir sans tarder !

Nous terminons en vous souhaitant de « délicieux » jours deFête dans le sens complet du terme : jours de joie, de souvenir,de célébration et de partage !

Anne Haumont

● Éditorial : p 2

● Nord-Sud :- Contraste p 3- Jeu de rôles

● Dossier Faim :- La fête : quelques principes très … alimentaires p 4- À l’écoute des Écritures :

La Bible : les fêtes et la symbolique du repas- SOS Famine au Burkina Faso p 5- Tickets-Repas à l’école de Piéla- Témoignage p 6- Médicamonde : la malnutrition ne doit plus être une fatalité- À propos de la faim dans le monde…

● Madagascar p 7- Aide à l’enfance :- André et Marie-Laure : les défis d’une vie…- Médicamonde :- Nouvelles de Marie-Nirina et Nirina- Le SEL-Projets sur l’île de Madagascar p 8-9

● Les Brèves : Burkina Faso p 10- Médicamonde : dépôts pharmaceutiques du SERAC- Microcrédits féminins du SERAC

● Les nouvelles nomenclatures p 10

● Finances et appel – coupon-réponse p 11

● Projet de développement – Burundi p 12- Nouvelles du village Imuhira- Quelques objectifs à court et moyen termes- Des notes d’espoir pour le Village Imuhira

UNE ACTION CHRETIENNE DANS UN MONDE EN DETRESSELe SEL Projets est une association chrétienne humanitaire d’aide au dévelop-pement et de secours d’urgence. Elle a vu le jour en 1988 sous le patronage del’Alliance Evangélique Francophone de Belgique. Notre principe fondateur : Un christianisme authentique et bibliqueest indissociable de l’action sociale qui réalise concrètement la justicesociale et l’équité de manière universelle.Nos partenaires des pays en développement accordent leur aide localementsans distinction de religion, de race ou d’opinion politique.

LES DIVERSES ACTIONS DE L’ASSOCIATION● Le parrainage d’enfants dans une vingtaine de pays du monde. ● L’aide alimentaire aux enfants (tickets-repas)● Des projets de développement communautaire● L’action Médicamonde (aide à la santé et à l’hygiène)● Le secours d’urgence (catastrophes, séismes,…)● Des campagnes de sensibilisation (eau, enfance, femmes, santé, dette,

etc.)EXONERATION FISCALE DE VOS DONS

L’association est habilitée à recevoir des dons et des legs.Nous recevons avec gratitude vos dons. Si leur cumul atteint 30€ et plus en find’année, vous avez droit à une attestation fiscale qui vous permettra de déduireces dons de vos revenus taxables. Cette attestation vous sera envoyée automa-tiquement au courant du mois de mars de l’année qui suit le(s) versement(s).Merci pour votre générosité.

Maquettiste : Jacques MARÉ, e-mail : [email protected] : DTC & Printing, Herseltsesteenweg 108, B-3200 Aarschot, 016/560 984

SEL Projets asbl rue de la Féchère, 4 B - 1450 CHASTREN° Entreprise : 0453072548 Banque : 001-2133930-06Tél./Fax : +32 10 650 851 0498 568 762Email : [email protected] Site : www.selprojets.be

S.E.L. France9 rue de la Gare94234 CACHAN CEDEXTél. 01.46.65.83.03Fax 01.46.63.23.77E-mail : [email protected]

S.E.L. SUISSE ROMANDEE-mail : [email protected] bancaire : Banque COOP CH 413585.300070-9

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Nord-Sud

SEL-PROJETS NEWS - 2007/12 3

Contraste…

Ouf, plus que deux sacs, j’en ai marrede jouer aux mulets…Quelle corvée de faire les courses !

Chaque semaine, transporter ces kilos denourriture, engloutis en moins de temps qu’ilne faut pour les accommoder… Évidemment,dans la famille, chacun a ses goûts… pasquestion de prendre une seule sorte decéréales pour le petit déjeuner, ni un seul jusde fruits, même les plats principaux doivent

se décliner en plusieurs variations.Mon mari m’a déjà proposé de faire lescourses à ma place, mais il se cantonne austrict minimum, sans prendre garde aux pro-motions ni aux nouveautés…Ah les nouveautés, j’adore ça ! Je me ruesur tout ce qui affiche « nouveau ! »… Certesl’expérience laisse parfois à désirer : lesenfants se souviennent des baies roses et desalgues japonaises, mon mari des pralines auroquefort … mais il faut bien vivre avec sontemps n’est-ce pas…L’ennui aussi, c’est de devoir caser tout dansle frigo. Solution pour faire de la place ? Trieret donc jeter. Ça me fait mal au cœur, maisbon… les produits sont de toute manière péri-més ou entamés depuis trop longtemps. Etpourquoi culpabiliser ? Ce n’est pas de mafaute si je vis dans un pays où tout est dis-ponible et si les enfants meurent de faim ail-

leurs… Et puis je fais ce que je peux :j’achète des bananes et du café issus du com-merce équitable !La semaine prochaine je commence à tes-ter le menu du réveillon. Cette année je veuxfaire dans l’original : asperges du Péroucomme entrée, zèbre ou antilope en plat prin-cipal, assortiment de fruits exotiques « iné-dits » comme dessert et enfin raisins desIndes pour les 12 coups de minuit !

Les bidons sont lourds et je n’aurai pasassez d’eau jusqu’à demain. Il faudraretourner et attendre mon tour encore

et encore… J’essayerai d’aller à midi quandle soleil est au zénith… il y aura moins demonde.Pourvu que Joseph puisse ramener des pas-tilles du Centre Médical pour purifier cetteeau car elle me semble très sale aujourd’hui.Pourtant j’ai essayé de rincer les bidons depeinture avant de les employer.

Avec l’argent que Joseph a ramené de sa jour-née de travail, j’aimerais acheter un os àbouillir au marché. Et peut-être, avec un peude chance, un petit bout de chèvre coriace…les enfants n’ont plus eu de viande depuistant de jours. Ils rêvent d’un beau poulet…Hélas, pour s’en procurer un, il faudrait queJoseph soit employé à la plantation plusieursjours d’affilée… cette plantation qui regorgede fruits magnifiques… mais elle est entou-rée de barrières immenses et le service desécurité veille…Hier, Joseph a rencontré FetNat qui lui a pro-posé de l’accompagner braconner dans laréserve naturelle située à quelques jours de

marche d’ici. C’est interdit et dangereux.Mais ça rapporte, et nous aurions à manger… je salive en pensant à une belle cuisse dezèbre... Ce serait la fête, mais il risque d’ylaisser sa peau…Il me reste quelques légumes chétifs dansmon petit carré de potager… ceux que lessoldats n’ont pas emportés lorsqu’ils ont toutarraché.Selon ma voisine, des sacs de riz vont êtredistribués en ville demain.Il faudra partir très tôt car le voyage est longet pénible et il faut arriver parmi les pre-miers… il n’y en a jamais assez pour toutle monde.Mon fils aîné m’accompagnera et je laisserailes deux suivants chez ma mère.

Bébé me suit partout accroché à mon dos.Je n’ai plus beaucoup de lait mais j’espère pouvoir l’allaiter encore quelquessemaines…

Edwige Fallon

Edwige Fallon

© J

DS

Jeu de rôles

Petit déjeuner international pourgroupes de jeunes !Ce jeu de rôles permet de voir concrètementà quel petit déjeuner (parfois seul repas dela journée) chaque être humain a droit enfonction de l’endroit du monde dans lequelil vit.Les intentions pédagogiques de ce jeu sontde :• Découvrir l’inégale répartition des ri-

chesses et des hommes à l’échelle mon-diale

• Prendre conscience des interdépendancesqui sont nécessaires à la survie de l’humanité :mouvements des marchandises, deshommes...

Conçu par Marie Leclers-Bruant (CCFD), cejeu de rôles est paru dans la revue Initiales,n°196 janvier-février 2006. Vous pouvez vousle procurer en écrivant à [email protected].

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Dossier faim

4 SEL-PROJETS NEWS - 2007/12

La Fête : quelques principes très …alimentaires

« À l’écoute des Écritures... »

La Bible : les fêteset la symbolique du repas

La notion de fêteNous savons que la notion de fête existe dans laplupart des cultures du monde. À ce titre, il estintéressant d’observer que l’on retrouve dans qua-siment toutes les traditions deux ingrédientsconstitutifs de toute fête. Le premier élément estévidemment le sens de la fête. On fête toujoursquelque chose ou quelqu’un. Toute célébration,qu’elle soit d’ordre symbolique, liturgique, rituel,commémoratif, etc., a toujours une raison d’êtreet une ou plusieurs significations connues. Le se-cond aspect essentiel de la fête est le côté plusludique, plus récréatif, ce que nous appelons ensomme le ‘côté festif’. Il faut bien l’avouer, unefête digne de ce nom sans des éléments tels quedes chants, de la musique, des danses ou des platsbien préparés est difficilement envisageable.

Ces deux éléments fondamentaux sont donc enprincipe indissociables, sous peine de ‘dénatu-rer’ la fête, comme l’explique bien Christian Can-nuyer : « une célébration sans réjouissance n’est

qu’une cérémonie, et une action ludique sans in-vestissement symbolique n’est qu’un divertisse-ment, au plus un défoulement1 ». Autrement dit,tout est une question de dosage et de proportion,comme souvent. La fête n’échappe ainsi pas à larègle du ‘juste milieu’.

Fête et nourritureParmi les quelques aspects récréatifs de la fêteque nous avons déjà relevés, la nourriture s’im-pose indubitablement comme l’un des plus in-contournables. L’abondance qui règne dans lesrayons de nos supermarchés à cette époque de l’an-née en témoigne. Pour autant, gardons-nousd’associer les repas de fête à de simples actes deconsommation. Prendre un repas de fête, c’est d’abord prendrele temps de choisir et de préparer des plats qui sou-vent sortent de l’ordinaire. Ensuite, quand il esttemps pour les convives de se réunir autour de latable, il ne s’agit pas pour eux d’avaler d’une traite

les mets qui leur sont servis, mais bien de parta-ger le repas et de passer du bon temps ensemble. La nourriture joue à ce titre un rôle fédérateur.Le repas de fête est en effet une belle occasionpour une famille ou une communauté de se ras-sembler, de se retrouver, de fortifier ses liens. C’estégalement un moment chaleureux et convivial quifavorise les discussions, les échanges, les conver-sations et qui se prolonge bien au-delà de la der-nière bouchée.

Enfin, un repas de fête ne doit pas nécessairementêtre synonyme de festin, de profusion, voiremême d’excès pour être réussi. Par conséquent,adoptons comme mot d’ordre pour les fêtes quiapprochent la modération plutôt que l’abon-dance ou le gaspillage. Penser les repas de fêteen termes qualitatifs et non quantitatifs est belet bien l’attitude qui rejoint le véritable esprit dela fête.

Pierre-Olivier Laloux1 Cannuyer, Christian, Aspects de la fête dans l’Orient d’hier et d’au-jourd’hui, in : Acta Orientalia Belgica, X, 1995-1996, p.33.

Comme dans presque toutes les cultures hu-maines, le texte biblique associe le repasà la fête. Dans l’Ancien Testament, le ca-

lendrier du peuple d’Israël comporte une di-zaine de fêtes souvent très joyeuses dont cellesdonnant lieu à un pèlerinage à Jérusalem : Souc-cot (Fête des cabanes), Pessa’h (La Pâque) et Sha-vouot (Fête des moissons). En outre, le Shabbat,fête hebdomadaire, fait référence au septième jourde la création : « Dieu bénit le septième jour etle proclama saint, parce qu’en ce jour il se re-posa de l’œuvre entière qu’il avait produite et or-ganisée. »1 Ce jour consacré à Dieu interdit touteactivité de production et de création. Dans ses riteset prières, il redit la création du monde et la ca-pacité divine de délivrer les hommes de toute ser-vitude ou aliénation, y compris économique. Toutes ces fêtes donnent généralement lieu à desréjouissances autour d’un repas particulier.

Mais, quel est le sens de ce calendrier festif dujudaïsme biblique qui a influencé les fêtes del’occident judéo-chrétien?

Tout d’abord, il intègre une notion de rythme utileà la pédagogie du souvenir. Se souvenir c’estavoir des racines, une origine, une histoire, une iden-tité propre. Ensuite chaque fête obéit à une mêmelogique : l’observance régulière génère laconscience car le souvenir n’est rien s’il ne s’ac-compagne d’une série d’actes ou de rituels concrets. Le judaïsme ponctue le temps de marques sym-boliques qui renvoient à des ordres divers : cos-mique, naturel, historique, social. Au cycle desfêtes annuelles et du Shabbat s’ajoutent les ritesde passage (naissance, maturité, mariage, mort)et l’institution de l’année sabbatique2 et du jubilé3

qui régulent le rapport à la nature et la qualité dela vie sociale. On peut donc parler ici d’une véritable archi-tecture du temps comme caractéristique essen-tielle des fêtes juives !

En humanité, pour « faire la fête », quoi de plusévident que le repas pris en commun ? La Biblefourmille de références4 à ce sujet. Prenons seu-lement deux exemples.

La fête de Pourim dans l’AncienTestament :

Le récit du livre d’Esther relate le triomphe desJuifs de Perse sur ceux qui voulaient les anéan-tir dans toutes les provinces de l’Empire. L’his-toire se situe à Suze, sous le règne d’Assuérus.Le ministre Hamàn s’offusque de ce que lesJuifs refusent de se prosterner devant lui. Il fixela date de l’extermination de ce peuple. Appre-nant cette nouvelle, la Reine Esther, se dévoilantjuive, démasque la vilenie de Hamàn. Lui, sesfils et leurs partisans sont pendus. Les rôles sontdonc miraculeusement inversés.

Cette délivrance inespérée débouche sur « ...unjour de joie, de festin et de fête, où l’on s’envoiedes portions les uns aux autres. »5 Le peupleainsi sauvé s’engage à se souvenir de cette déli-vrance et aujourd’hui, dans la tradition juive, oncélèbre toujours la fête des « cadeaux alimen-taires » !

Pour beaucoup d’entre nous, la fin de l’année est une période synonyme de réjouissance, de détente, de fête. Mais quel sensdonnons-nous à la fête et quelle place accordons-nous aux différents éléments qui la composent, en particulier la nourriture ?Arrêtons-nous donc un instant sur ces deux questions.

L’homme qui regardeautrui avec bonté serabéni parce qu’il apartagé son pain avecle pauvre. La Bible (Proverbes 22 : 9)

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Dossier faim

SEL-PROJETS NEWS - 2007/12 5

« Mère Nature » n’est pas toujours clé-mente…… et en un rien de temps, tout un peu-ple peut se trouver privé de la principalesource d’alimentation dont il dispose …Isaac Ada (Gogo, BF), partenaire du SELFrance, écrivait début septembre : « LeBurkina Faso connaît un bouleverse-ment climatique sans précédent. Audébut de la saison, les pluies se sont faitattendre jusqu’en juillet. On se deman-dait si le ciel burkinabé pouvait encorecontenir une goutte d’eau. En juillet, lespluies ont commencé à tomber et les pay-sans se sont mis au travail poursemer. Mais désormais il pleuvait sansarrêt. On aurait dit un déluge miniature...laissant les champs totalement inondéset abandonnés sans être cultivés. Denombreuses maisons se sont écroulées,laissant des gens sans abri.» Quelquesjours plus tard, Isaac Ada écrit : «Le soleilcommence à se manifester... Nous prionspour que les pluies ne s’arrêtent pas brus-quement avant la maturité du peu derécolte qui reste... Nous osons espé-rer, … »*

Le témoignage de notre partenaire PierreMano POTIANDI, infirmier en chef du Cen-tre de Santé (CSPS) et du CREN de Piélava dans le même sens et se termine mal-heureusement par : « Tout à coup, mi septembre, la pluie a

disparu dans notre région … les agricul-teurs sont désespérés. » La famine sévit depuis lors. Elle touchetoute la population mais affecte plusparticulièrement les femmes, les enfantset les malades du VIH / SIDA.

Comment encoreparler d’espoir enJésus à des per-sonnes qui nemangent pas àleur faim ?Comment parlerde développement à des personnes quidu soleil levant au soleil couchant sonttenaillées par cette faim ?

Dans les provinces pauvres, la proportiond’enfants malnutris est malheureuse-ment déjà une cruelle réalité (provincede Gnagna où se situe Piéla : 1 enfant sur5 – province voisine de Tapoa : 1 enfantsur 4). Les risques d’aggravation de la si-tuation nutritionnelle de ces popula-tions, extrêmement vulnérables, ne ces-sent d’augmenter.

Pour lutter contre cette famine, Pierre Manonous demande une aide ponctuelle pourpouvoir acheter 500 sacs de sorgho dansune région où la récolte a été bonne (cer-taines régions ne sont pas touchées parles inondations) et donc où le sorgho est

moins cher pour ensuite le stocker jusqu’àla période dite de soudure (mai à août).C’est cette période qui est probléma-tique car c’est à ce moment-là que les ré-serves de l’ancienne récolte sont épuiséeset qu’il faut attendre la nouvelle.

Nadine RAYD’après les nouvelles de Pierre Mano POTIANDI

*Du nécessaire à l’essentiel, SEL France, octobre2007

SOS FAMINE AU BURKINA FASO

Cet appel ne peut nouslaisser indifférents !Nous vous remercions departiciper à ce don ponc-tuel en vue d’aider les fa-

milles à faire face à la famine et degarantir aux enfants l’alimentation laplus adaptée à leur âge.

1 sac de sorgho revient à 16 € !

Communication : URG-BF-PIELA

Jésus et la fête de Pâque dansle Nouveau Testament :

La veille de sa mort, Jésus fête la Pâque juiveavec ses disciples en prenant le repas tradition-nel du Séder6. Au cours de celui-ci, le Christ institue un mé-morial autour du pain et du vin. C’est le repassymbolique de la Cène qui nous rappelle, luiaussi, la délivrance opérée par Jésus pour tous

les hommes. Repas du souvenir par excellencequi nous engage à nous souvenir de celle-ci et àla partager comme on partage le pain.

Dans les écrits bibliques, le repas s’inscrit dansla fête comme prémices d’un monde nouveauoù les hommes auront enfin appris le partagecommunautaire et la joie de celui-ci commemarques de l’humanité véritable ! Le symbolisme des fêtes bibliques les préserve

des tendances dionysiaques éphémères et des at-titudes consuméristes bien actuelles.

Yves GABEL

1 Genèse 2 :3. 2 Lévitique 25 :1-7.3 Lévitique 25 : 8-16.4 Cf. les termes noces, banquet, repas, ...5 Esther 9 :19.6 Cf. Matthieu 26 :26-29 ; Marc 14 :22-25 ; Luc 22 :14-20. Voir aussi 1Corinthiens 11 :23-26.

Tickets-Repas à l’école de PiélaUne autre manière pertinente de venir en aide à la population de Piéla et plus particuliè-rement à ses enfants est de soutenir le programme Tickets-Repas que le SEL-Projets a lancéà l’École Privée Évangélique de Piéla en septembre dernier.

Pour rappel, cette école compte 301 enfants (152 filles et 149 garçons). Sur le total desélèves il y a 38 orphelins et 17 enfants vulnérables (dont les parents sont très pauvres oumalades depuis plus de 6 mois).

Le SEL Projets s’est donné pour but dansun premier temps de pourvoir aux repasde 25 des 55 enfants dans le besoin.

A ce jour 14 enfants déjà sont soutenus !

Avec un Ticket-Repas de 18 €par mois, vous permettez à unenfant de sortir de la spiralede la malnutrition. Vous luiredonnez la force d’espérer !

DESIGNATION Coût EurosAchat de 500 sacs vides 209,62Déplacement et frais de séjour pour 2 personnes 274,41Location d’un local pour le stockage des sacs de sorgho 381,12Salaire pour le gardiennage pendant 6 mois 45,73

Achat du sorgho (50 000 kilos) 7 622,45TOTAL 8 533,33

NB : Le sorgho est encore appelégros mil, c’est lacéréale la pluscultivée aumonde après leblé et le riz. Ilest certainementoriginaired’Afrique et appartient à lafamille des graminées. Il présentel’énorme avan-tage de suppor-ter la chaleur etla sécheresse. (Sources : « isaisons.free.fr » )

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Dossier faim

6 SEL-PROJETS NEWS - 2007/12

Livres de Jean ZIEGLER, Rapporteur spécialdes Nations Uniespour le droit à l’ali-mentation

L’Empire de lahonte, Fayard, 2005, 230pages. Nous assistons au-jourd’hui à une nou-velle féodalisation dumonde. Depuis le 11septembre, on assisteà la mise en couperéglée des peuples de

l’hémisphère Sud parles grandes sociétéstranscontinentales.Pour parvenir à imposerce régime inédit de sou-mission, il est deuxarmes de destructionmassive dont les maî-tres de l’empire de lahonte savent admira-blement jouer : ladette et la faim. Quisont donc ces cos-mocrates qui priva-tisent jusqu’à l’eauque les peuples doiventdésormais leur ache-ter ? Ce livre traqueleurs méthodes et

aborde la questiondes nécessaires in-s u r r e c t i o n s d e sconsciences ici et in-surrections de la faimlà-bas.

La faim dans lemonde expliquée àmon fils, Seuil, 2000, 62pages.Dans un monde mo-derne de plus en plusriche, trente millionsd’êtres humains meu-rent de faim chaque an-née. Des centaines demillions d’autres sont

gravement malnutris.Comment cela est-ilpossible aujourd’hui? Pourquoi acceptons-nous une injusticeaussi monstrueuse etscandaleuse ? Com-ment peut-on expliquerune telle absurdité ànos enfants ? JeanZiegler répond auxquestions que lui poseson fils : celles que seposent tous les en-fants du monde.

À propos de la faim dans le monde...

Cette année, les infirmièreset assistantes du CREN ontpesé 2512 enfants dont : • 765 étaient en malnutri-

tion modérée, • 215 en malnutrition sé-

vère, • 35 dans un état de fai-

blesse qui nécessitait unehospitalisation.

Lorsque la nourriture est dis-ponible, elle est générale-ment de mauvaise qualité et

n’apporte aucun élément nu-tritif. Les mamans qui viennentconsulter reçoivent une pré-paration à base d’alimentsnourrissants et de vitamines.Leurs enfants béné-ficient d’unsuivi : pe-sée heb-domadairepuis men-suelle.En cette période de Noël oùune multitude de mets plus

appétissants les uns que lesautres s’étalent devant nosyeux, nous voulons nous rap-peler que :

Nadine RAY

MEDICAMONDE

BURKINA FASO - Centre de Récupération et d’ÉducationNutritionnelle (CREN) de Piéla

La MALNUTRITION ne doit plus être une fatalité !

20 € versés au CRENsuffisent pour qu’un enfantbénéficie d’une alimentationde qualité pendant 1 an !

Il y a deux ans déjà, nous vouslancions un appel pour les en-fants malnutris du CREN. Grâceà votre générosité, beaucoupd’entre eux ont pu bénéficierd’une alimentation saine et devitamines.Mais chaque jour est un éter-nel recommencement…

Film We feed the world (Le marché de la faim)Un film de Erwin Wagenhofer, 2007

« Environ 350 000 hectares de terres agri-coles, essentiellement d’Amérique latine,sont employés à la culture du soja des-

tiné à la nourriture du cheptel des pays européens, alorsque près d’un quart de la population de ces pays sud-américains souffre de malnutrition chronique.»* !C’est une des aberrations des systèmes de productionsalimentaires de notre monde « civilisé » ! Une aber-ration parmi tant d’autres (à voir dans le film) dont leseffets sont désastreux pour les personnes et les paysdéfavorisés.

* Extrait de www.we-feed-the-world.fr, à consultersi vous voulez en savoir plus…

Je suis marié et père de 11 enfants dont2 seulement sont restés a l’école grâceau soutien de l’asso-

ciation Todiyaba* de Piéla(soutenue par le SEL Pro-jets). Cultivateur dans le villagede Dabilgou, département dePiéla, je suis malade depuisdeux ans.Je veux tout d’abord remer-cier les donateurs pour leuramour envers nous car de-puis le début de ma maladie j’ai bénéficié de di-vers soutiens : visites, médicaments, etc..Depuis que je suis sous traitement antibiotiqueet autres, ma santé s’améliore de jour en jour.

J’ai même commencé à cultiver mon champ demil ; malheureusement la pluie a fait défaut et

je me demande comment faire pour nourrirles miens.Je vendais du petit bétail pour subvenir auxbesoins de ma famille.La maladie a pris tout mon argent et je nepeux plus faire ce petit commerce. C’estpour cela que je souhaite vivement un sou-tien qui me permettra dans un premiertemps de nourrir ma famille et si possible dereprendre mon petit commerce de bétail. Je réitère mes remerciements à tous ceux qui

interviennent dans ce domaine. Que Dieu toutpuissant vous rende au centuple vosbienfaits.*Todi=aider yaba=nous

La nutrition, entre autres,fait partie des droits*reconnus par laConvention relative auxdroits de l’enfant et rati-fiée par 193 États depuisque l’Assemblée Généraledes Nations Unies l’aadoptée à l’unanimité ennovembre 1989. *Civils, Économiques, Politiques, Sociaux (Nutrition) et Culturels.

Monsieur Noali DAYERI témoigne :

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1990André travaillecomme fonction-

naire en Suisse depuis 15 ans.Marie-Laure est secrétaire dansun centre missionnaire en Francedepuis 6 ans.Ils se marient et partent en voyagede noces à Madagascar où An-dré s’était déjà rendu aupara-vant. Les conditions de vie desenfants et familles malgachesles touchent profondément.Ils rentrent en Suisse, réunis-sent leurs économies et se formentpour aller s’installer à Mada-gascar en novembre 1992, ac-compagnés de Rachel, leur pe-tite fille de 11 mois.

Sur place, ils sont invités à réa-liser leur projet d’« être une fa-mille et un soutien pour lespauvres » dans le cadre d’uneassociation chrétienne (la LLB,Ligue pour la Lecture de laBible). Ils doivent cependantremplir la condition de gérer et

financer entièrement leur projetsocial.

Ils achètent un premier terrain aunom de l’association et construi-sent la Maison Familiale FITA-HIANA grâce à la pension defonctionnaire d’André et de dif-férents dons. Cette maison leurpermet de prendre 7 enfantsabandonnés en tutelle jusqu’à leurmajorité (21 ans) et de soutenirplusieurs familles en difficul-tés. En un rien de temps, Andréet Marie-Laure se retrouventparents de 8 enfants (qui ontmaintenant entre 13 à 20 ans) !

1995Avec le soutiende l’Ambassade

des Etats-Unis, de l’Ambassadede Grande-Bretagne et grâceaux dons d’amis étrangers, ilsconstruisent l’école préscolaireet primaire NY ZOTO, toujourschapeautés par la LLB.Il n’y avait pas d’école dans le

village et Ny Zoto accueille ra-pidement une petite centained’enfants.

2002André et Marie-Laure achètent

un autre terrain pour y aména-ger une aire de sport pour leurécole mais aussi pour les jeunesdu village, rien n’étant prévupour eux. Mais ce terrain estfort grand, suffisamment grandpour réaliser un autre projet…Il y a tellement d’enfants très pau-vres autour du terrain de sport,

pourquoi ne pas construire un ré-fectoire pour leur donner un re-pas chaud et équilibré 5 fois parsemaine ? L’étage de ce bâtimentpourrait servir de bibliothèque auxélèves de l’école, aux enfantsdu réfectoire mais aussi auxjeunes et moins jeunes du villagequi ont soif d’apprendre… C’estla naissance du projet MAHERY !À l’heure actuelle, 35 enfants bé-néficient du programme (dont 23sont soutenus par des Tickets-Re-pas) et le bâtiment réfectoire-bibliothèque est opérationnel !

SEL-PROJETS NEWS - 2007/12 7

Madagascar

Cette année, An-dré et Marie-Laure ont apprisqu’une partie des

fonds provenant d’une as-sociation Suisse et destinéeà la maison familiale Fitahianane pouvait malheureuse-ment plus leur être allouée.Il leur manquera 220 eurospar mois pour le financementdu fonctionnement de Fi-tahiana.

Le SEL Projets veut per-mettre de combler ce troubudgétaire et encourager An-dré et Marie-Laure ainsique tout le personnel qu’ilsont formé au cours des an-nées à relever les défis quiles attendent en 2008 !!!

Si vous avez ce projet àcœur, vos dons seront lesbienvenus avec la mentionDEV-MD-FIT !

André et Marie-Laure : les défis d’une vie...Aide à l'enfance

Dans le dernier nu-méro du SPN, nousvous parlions deMarie-Nirina, unepetite adolescentemalgache atteinted’une grave mal-formation du visageque le Sel projets

avait à cœur d’aider. Elle est en Belgique mainte-nant, avec son accompagnatrice Nirina, et au mo-ment où vous lirez cet article, elle aura déjàpresque un mois de convalescence derrière elle…

Vendredi 2 novembre Aéroport de Roissy Charles de Gaulle, 7H40.L’avion d’Air Madagascar, en provenance de Ta-nanarive, se pose sur le tarmac, avec à son bord :Marie et Nirina, qui vont fouler le sol européen pourla toute première fois !Ce projet, qui a commencé à germer il y a tout justeun an, se concrétise : elles sont là !

Du 2 novembre au 23Les visites à la clinique se succèdent, Marie acceptetout cela sans broncher. Parfois, elle a des momentsde cafard. Surtout quand elle pense à sa famille là-

bas. « Ont-ils à manger aujourd’hui ? »… c’est sagrande angoisse. Mais à d’autres moments, ellesourit et elle chante ! Elle fait des progrès en fran-çais et une dame malgache va lui donner des coursd’alphabétisation.Nirina est parfaite dans son rôle de « nounou » etd’interprète, c’est précieux !

Vendredi 23L’opération a lieu, comme prévu et dure 10 heures !Les médecins qui ont entrepris cette interventiongracieusement sont satisfaits de la manière dont elles’est passée. Tout s’est déroulé sans complications.Marie reste ensuite 48 heures en soins intensifsavant de regagner sa chambre en pédiatrie. C’estdur pour elle. Il faut s’habituer au milieu hospi-talier. Il faudra aussi quelques jours avant que lesdouleurs à la tête ne s’estompent. Heureusement,Marie est bien entourée. Nirina et les membres deses familles d’accueil veillent fidèlement sur elle.

Merci à vous tous qui, par votre générosité et vosprières avez rendu possible cette aventure ! Mercide continuer à prier pour que tout évolue bien.Merci enfin à Dieu pour sa fidélité !

Marie-Luce de Smidt

Médicamonde

Nouvelles de Marie-Nirina et Nirina

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Madagascar

Le SEL Projets sur l

■ Au Toby d’Ambohibao : Parrainages d’enfants dont lesparents sont malades. Ces enfants fréquentent différentesécoles à Ambohibao. Le Toby s’occupe également d’en-fants des quartiers pauvres aux alentours.

■ Parrainages et Tickets-Repasà l’école de Mandriambero quiest gérée par Madame OLY etbénéficie des bons soins de DrRINDRA.

■ Parrainages (195 enfants) dans le centre d’Ankazomanga géré par Dédé et

Odile RABENIFARA.Ce centre bénéficie des soins de dentisterie de Dr MARTHE et des soins mé-

dicaux de Dr LIVA qui habite dans le quartier. Le Dr RINDRA de la LLB vient

aussi faire des visites médicales périodiques pour tous les enfants du centre.

Celui-ci fonctionne comme lieu de rencontre pour les enfants parrainés. Le

SEL Projets y soutient d’autres actions, telles l’octroi de bourses d’études, le

soutien financier du personnel et le projet d’agrandissement du bâtiment du centre devenu trop petit.

Le centre d’Ankazomanga est le QG du groupe Ny Ako attendu pour une nouvelle tournée en Belgique du 5 au 25

mai 2008.

■ Tickets-repas au Centre d’artisanat d’Andao Hitia géré par Madame ARLIVE.

L’atelier d’Andaho Hitia a été créé pour donner du travail aux parents des enfants pau-

vres du quartier de Tana où habitait Madame ARLIVE. Lorsque l’atelier a atteint un

certain rythme de production, elle a développé d’autres actions sociales pour les jeunes.

Elle a créé des clubs d’informatique, de sport, une bibliothèque, … pour occuper les

jeunes et lutter contre l’alcoolisme et la drogue qui font des ravages dans le village…

Mais la malnutrition reste un problème majeur et depuis plusieurs années la cantine

d’Andao Hitia offre, 6 midis par semaine, un repas à une quarantaine d’enfants.

■ Soutiens divers au projet Mahery (Courage, Force) lancé également par la famille

Meier :

Aide à la construction du terrain de sport et de la cantine-biblio

Tickets-Repas

Opération de Marie-Nirina (voir page 7).

■ Tickets-Repas à la maison d’accueil Fitahiana (Béné-

diction) et à l’école Ny Zoto (le Zèle) fondées par Marie-

Laure et André Meier (voir page 7)

A Antananarivo, la capitale (Tananarive)

8

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Madagascar

SEL-PROJETS NEWS - 2007/12 9

l’île de Madagascar

Pour les projets repris en vert, notre partenaire est l’Église Luthérienne de Madagascar représentée par Jaona et Yvonne Andrianasolo.Un Toby est un centre de traitement et de guérisonpour personnes fragilisées malades mentaux, per-sonnes handicapées… Les Tobys d’Ambohibao d’Anka-ramalaza et de Fort Dauphin accueillent également lesfamilles en difficulté et se sont développés en village.

Les projets en brun sont chapeautés par la Ligue pourla Lecture de la Bible de Madagascar.

ANKARAMALAZA

TOAMASINA

ANTANANARIVO

ANDRANOTARATRA

FORT DAUPHIN

Vous pouvez vous procurer un dépliant explicatif du parrainage et des programmes Tickets-Repas au bureauTel. 010/ 650 851 ou e-mail : [email protected]

[email protected]

A Andranotaratra

■ Parrainages (110 enfants),

construction et développement

de l’école (148 élèves au-

jourd’hui) avec électrification

des locaux, adduction d’eau,

soutien des instituteurs… D’au-

tres projets de développement y

sont prévus dans l’avenir.

A Toamasina

(Tamatave)

■ Parrainages à l’orphelinat Zoara

(le refuge) et au collège du Bon

Berger qui sont gérés par Roger et

Hanta RAKOTOARIJAO et leur fils

Haina.Le collège donne aux enfants issus

des milieux les plus défavorisés la possibilité d’être scolarisés.

Il comporte actuellement 700 élèves, de la maternelle jusqu’à la

3ème. Grâce au parrainage, ces enfants peuvent aller régulièrement

à l’école, recevoir des repas équilibrés, des soins médicaux, un

enseignement biblique et participer à des activités parascolaires.

A Ankaramalaza ■ Parrainages et Tickets-Repas auToby d’Ankaramalaza où le SELProjets a également installé un cabi-net dentaire.

A Fort-Dauphin■ Parrainages au Toby de Fort-Dauphin.

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Brèves -Burkina Faso

10 SEL-PROJETS NEWS - 2007/12

Par souci de clarté, le SEL Projets a décidé d’adopter un systèmemodulable des nomenclatures pour identifier les différentspostes de dons.Voici un aperçu des principales nomenclatures (en dehors de cellesdes parrainages et des TR). Cette liste n’est pas exhaustive et seracomplétée par nos soins en fonction des nouveaux projets et desurgences.

Témoignage d’une bénéficiairedu microcrédit féminin du Serviced’Assistance Chrétienne (SERAC) à Bobo Diolasso au Burkina Faso

Madame Angèle BADO témoigne :

« J’ai bénéficié du micro-crédit féminin du SERAC en 2006 et en2007 pour un montant de 50.000 FCFA (76 €). Grâce à ce crédit,j’ai pu démarrer une activité pour pourvoir à mes besoins. Je vends des légumes et des faros (gâteaux à base de haricot). Lesfaros se vendent mieux que les légumes. Je peux ainsi m’en sortir.J’arrive à pourvoir à mes besoins personnels et aussi à ceux de lafamille, par exemple les frais scolaires de mes enfants. Mon mari a des problèmes de santé et pendant plusieurs mois il n’ar-rivait plus à travail-ler. Grâce à mes re-venus, j’ai participéaux frais de sa priseen charge médicale. Ce micro-crédit fé-minin du SERACnous aide beaucoup.Je remercie le SE-RAC et ses parte-naires pour cette aidequ’ils nous apportent ».

(Propos recueillis par la Coordination des Projets du SERAC le 1er

Novembre 2007).

MEDICAMONDE

Témoignage d’une des gérantesdu dépôt du Service d’AssistanceChrétienne (SERAC)à Colsama au Burkina Faso

Mme KABORE Lu-cie témoigne :

« Je suis contente dutravail que je réa-lise ici au dépôt duSERAC à Colsama.Les malades qui vien-nent chercher leursmédicaments sonta u s s i c o n t e n t slorsqu’ils les trouvent dans notre dépôt. Ils disent que nous les ai-dons beaucoup car les médicaments que nous mettons à leur dis-position sont à un coût abordable. Mais, il arrive que plusieurs per-sonnes viennent au dépôt du SERAC sans trouver le médicamentqu’il faut pour se soigner. Cela me gêne de les voir repartir touttristes de ne pas avoir trouvé ce médicament. Le dépôt devrait êtrerégulièrement approvisionné en médicaments essentiels géné-riques, mais aussi en spécialités car les gens demandent ça aussi ».

(Propos recueillis par la Coordination des Projets du SERAC le 02Novembre 2007)

1/ PARRAINAGES et TICKETS-REPAS (dons spécifiques)Si vous désirez parrainer un enfant ou soutenir un programme deTR en particulier, nous vous prions de demander la brochure explica-tive correspondante par téléphone : 010/650 851 ou par mail :[email protected] ou ticketsrepas@selprojetsbe Nous vousdonnerons alors la communication correspondant à votre choix.

2/ PARRAINAGES et TICKETS-REPAS (dons généraux, répartis selon lesbesoins du moment)PA-DON Dons au parrainage TR-DON Dons au programme TR

3/ PROJETS MEDICAUXMED-BF-CSPS-CREN Aide Alimentaire CREN

(Burkina Faso)MED-BF-SERAC-PHAR Médicaments et matériel médical

SERAC (Burkina Faso)MED-RDC-CMCE-SAL Soutien personnel soignant CMCE

(RDC)MED-RDC-CMCE-PHAR Médicaments et matériel médical

CMCE (RDC)

4/ AUTRES PROJETS DE DEVELOPPEMENTDEV-BF-CSPS-ELEC Électrification CSPS Piéla

(Burkina Faso)DEV-BF-SERAC-MCRF Microcrédit féminin du SERAC

(Burkina Faso)DEV-BUR-IMUHIRA-CONS Construction des infrastructures du

Village Imuhira (Burundi)DEV-BUR-IMUHIRA-SOUT Soutien frais des volontaires Village

Imuhira (Burundi)DEV-MD-BETUDE Bourses d’étude (Madagascar)DEV-MD-AKLZ-PERS Soutien du personnel Ankaramalaza

(Madagascar)DEV-MD-ADTT-INST Soutien Instituteurs Andranotaratra

(Madagascar)DEV-MD-ADTT-ECO Construction + équipement École

Andrano (Madagascar)DEV-MD-FIT Soutien fonctionnement Fitahiana

(Madagascar)DEV-MD-AKZM-CONS Terrain et construction

Ankazomanga (Madagascar)DEV-MD-MAH-FILT Filtre eau potable Mahery

(Madagascar)DEV-MD-MAH-DIV Divers soutiens au projet Mahery

5/ URGENCE*URG-BF-PIELA SOS Famine au Burkina Faso

6/ DONS GENERAUXGEN-SEL-SAL Soutien du personnel du SEL ProjetsGEN-DIV Don sans spécification

7/ SEL PROJETS NEWSSPN Soutien publication périodique

* Les appels pour les secours d’urgence et la nomenclature correspondante sont lancésponctuellement, selon les besoins.

...une autre façon d’aider le SEL Projets ?Communiquez-nous les coordonnées de personnes de votre entourage sus-ceptibles d’être intéressées par notre association humanitaire. Nous leur en-verrons un exemplaire du Sel Projets News!

Mr ❏ Mme ❏ Mlle ❏ Nom : …………………………………....

Prénom : ……………………………........

Adresse : ………………………………............................................

…………………………………………............................................

Code Postal : ………… Ville : …………………………………….

Téléphone : ………………… Email : ……………………………..

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FINANCES ET APPELS – COUPON-REPONSE

SEL-PROJETS NEWS - 2007/12 11

Nous recevons avec gratitude vos versements au compte : SEL Projets asbl 001-2133930-06

1 Aide à l’enfance Madagascar :❏ Parrainages simples : 28 € ❏ Parrainages plus : 35 €

Autres pays :❏ Parrainages simples : 25 € ❏ Parrainages plus : 32 €❏ Programmes alimentaires : 18 €

BURKINA FASO :❏ Piéla

MADAGASCAR :❏ Andao Hitia ❏ Mahery ❏ Mandriambero

2 Médicamonde CMCE - RDC

- Soutien des salaires du personnel hospitalier :

❏ 32,80 € (aide salaire personnel non soignant)

❏ 66,50 € (aide salaire personnel soignant)

❏ ....... € (Montant libre à préciser)

Communication : MED-RDC-CMCE-SAL

- Envoi de médicaments :

❏ ....... € (Montant libre à préciser)

Communication : MED-RDC-CMCE-PHAR

SERAC – Burkina Faso

- Enfants malnutris :

❏ ....... € (Montant libre à préciser)

Communication : MED-BF-CSPS-CREN

ATTENTION Si vous désirez parrainer un enfant ou participer àun des programmmes de Tickets-Repas, nous vousprions de demander la brochure explicative de ceprogramme par téléphone : 010/650 851 ou parmail : [email protected]

[email protected] afin de préciser la destination du don et la commu-nication correspondante.

4Compte 001-4847079-65

Projets de développement

IMUHIRA - Burundi

- Achat d’une chaise :

❏ 11 €Communication : DEV-BUR-IMUHIRA-CHAISE

- Ensemencement d’un are de terrain :

❏ 15 €Communication : DEV-BUR-IMUHIRA-FERME

- 1% du véhicule :

❏ 60 €Communication : DEV-BUR-IMUHIRA-VEHIC

- Infrastructure cantine pour 10 élèves :

❏ 250 €Communication : DEV-BUR-IMUHIRA-CANTINE

MAHERY – Madagascar

- Filtres :

❏ ....... € (Montant libre à préciser)

Communication : DEV-MAD-FIT

AUTORISATION DE PRELEVEMENT BANCAIRE

Mme ❏ Mlle ❏ Mr ❏

Nom : …………………………………………………………………………………….

Prénom : …………………………………………………………......................……...

Rue : ……………………………………………………………………………………..

………………………………………………………………………………..…………..

Code Postal : …………………Ville : ………………...........…………………………

Verse* : ❏** mon don ponctuel❏** ma contribution mensuelle

À partir du compte bancaire suivant :

Banque : ……………..........................................................................................…

Numéro de compte :���- �������- ��❏* Au profit du compte 001-2133930-06 de SEL Projets Belgique❏* Au profit du compte 001-4847079-65 pour le projet

du Village Imuhira

Pour le projet (voir nomenclature) : ………………………………………………

Je peux, à tout moment, modifier ou annuler ma contribution mensuelle parun avis à ma banque.

Date du premier versement pour une contribution mensuelle : ……………………………

Signature : Date : ……………………

* cochez la case correspondant à votre choix** si vous soutenez plusieurs projets, vous devez remplir une autorisation de prélèvement par projet

Ce formulaire est disponible sur simple demande :� : 010/650 851 • [email protected] • www.selprojets.be

SEL ProjetsRue de la Féchère, 4 - B 1450 CHASTRE

� : 010/650 851 - [email protected] - www.selprojets.beN° Entreprise : 0453072548

UrgencePIELA – Burkina Faso

- SOS FAMINE - Achat d’un sac de sorgho :

❏ 16 € ................ Communication : URG-BF-PIELA

❏ ....... € (Montant libre à préciser)

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Page 12: Trimestriel 2007/12 - N°9 La faim justifie les moyens©gé.pdf · Trimestriel 2007/12 - N°9 Bureau de dépôt : CHARLEROI N° d’agréation P207090 SEL Projets : rue de la Féchère,

Me voilà au Burundi depuis plusd’un mois maintenant. Aprèsquelques semaines passées à Bu-

jumbura, la capitale, j’ai emménagé à Mu-ramvya à une quinzaine de kilomètres dusite du projet où j’ai loué une petite mai-son. Mon désir est de plonger au cœur desréalités du pays pour travailler de façon tou-jours plus pertinente sur ce vaste projet encollaboration avec notre partenaire locall’ADEPE (Agence pour le Développe-ment Et la Protection de l’Environne-ment).Mon travail consiste à coordonner toutesles activités mises en place au VillageImuhira. J’encadre le directeur de l’école,les instituteurs, les enfants. J’aide à lamise en place de l’antenne psycho-médi-cale. Pour le moment, une infirmière vientdéjà un jour par semaine sur place pour ren-contrer chaque enfant personnellement etétablir la liste de ses besoins (famille,santé, vaccinations, ...). Je travaille aussiau projet de cantine scolaire. Nous aime-rions que les parents prennent une part ac-tive dans sa réalisation et son fonctionne-ment de façon à ce qu’elle soit une vraiecantine communautaire. Au travail à l’écoles’ajoute la supervision de la plantation depommes de terre (qui s’étale sur trois hec-tares !!!!!). Et puis, je rencontre égalementde nombreuses personnes (responsables po-litiques et responsables de diverses asso-ciations), je tisse des liens avec la popu-

lation à qui j’explique la philosophie denotre projet. Celle de croire qu’elle a lepotentiel pour prendre son avenir en main,et que nous ne sommes là qu’en appui pourlui donner les outils dont elle a besoin. A cela s’ajoute toute la réflexion autourde la suite du projet. Les besoins sont eneffet énormes. Un des grands défis par exem-ple est de venir en aide aux enfants et auxjeunes qui ont abandonné l’école ou quin’ont pas réussi le concours national. Ilsse retrouvent ainsi tout jeunes sans aucuneformation, et donc sans réelle possibilitéd’avenir (si ce n’est de poursuivre l’acti-vité bien maigre de leurs parents). Cettecatégorie rassemble plus de 70% desjeunes du pays!Voilà donc en quelques mots comment sepasse mon séjour, j’essaie de me donnerpour créer un vrai dynamisme communautaire,pour transmettre la joie et l’enthousiasmequi m’animent. Je crois qu’avec la foi, beau-coup de choses sont possibles.La détermination de toute l’équipe duVillage Imuhira reste en tout cas intacteet votre soutien nous est toujours indispensable.Merci d’être attentifs à chacune de nos ini-tiatives et de continuer à nous porter parvotre enthousiasme et votre générosité.

Luc Torrini

Des notes d’espoir pour le Village ImuhiraLe 9 novembre dernier, l’auditoire Dupréel de l’UniversitéLibre de Bruxelles, mis à notre disposition par les autori-tés académiques, a hébergé le concert de l’ensemble EBEN(« En Blanc et Noir ») au profit de ce village burundaisqui nous tient tant à cœur. Les 7 pianistes du groupe ainsique leur récitante ont offert aux 200 personnes présentesune prestation à la fois enthousiasmante et didactique, ou-vrant les portes du répertoire classique au grand nombre.Les bénéfices de cette soirée contribueront au développe-ment des activités du Village Imuhira. Un grand merci auxmusiciens bénévoles de l’ensemble EBEN ainsi qu’à tousceux qui ont contribué au succès de cette soirée. P.-E. L.

Village Imuhira Quelques objectifs àcourt et moyen termes

Les cultures de pommes de terre ont com-mencé sur le site (cf. article ci-contre), afind’alimenter la future cantine scolaire et degénérer des revenus réguliers pour le pro-jet. Mais la première culture demande un

investissement de départ !

Avec 15€, vous couvrez les coûtsde l’ensemencement d’un are de ter-rain.

La formation continue des jeunes dés-colarisés et des adultes figure égalementau programme de notre projet. Des coursd’alphabétisation et des séances de pré-vention (santé, hygiène, SIDA…) serontprochainement donnés dans la salle po-lyvalente de l’école. Pour mettre en placeces cours et faire de cette salle un espacecommunautaire à usages multiples, noussouhaitons l’équiper d’un mobilier ad

hoc.

Avec 11€, vous financez l’achat d’unechaise de cette salle.

Avec la présence de Luc au Burundi, lebesoin d’un véhicule se fait fortement sen-tir. Un bon véhicule tous terrains d’oc-casion peut être acheté pour environ

6000€.

Avec 60€, vous investissez dans 1%de ce véhicule.

Mais un objectif essentiel en soutien à l’écoleest la construction de la cantine scolairepour les 425 élèves de l’école. Nous en-visageons une construction en deux phases :la cuisine et la réserve (+/-10000€) et leréfectoire (+ /- 20000€).

Avec 250€, vous offrez l’infra-structure de base correspondantdonc à une dizaine d’élèves.

Burundi

VillageImuhiraLuc Torrini est parti s’installer auBurundi le 21 octobre dernier pour s’in-vestir pleinement comme volontairedans le cadre du projet Village Imuhira.Il nous donne quelques nouvelles.

Projet de Développement