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JEUDI 29 SEPTEMBRE 2011 - 1ER DHOU EL-QÎDA 1432 - N° 5117 - PRIX: ALGÉRIE : 10 DA - FRANCE : 1 EURO - ISSN 1111-2166 A A A utrement V V ue L’ P. 7 à 15 ct ual i t é Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information Ô livre, délivre-moi d’eux ! Mimi Ma Mimi Ma Mimi Ma Mimi Ma Mimi Massiv ssiv ssiv ssiv ssiva L’homme et la mer… à la croisée des chemins Farouk Zahi arouk Zahi arouk Zahi arouk Zahi arouk Zahi Réformes et blocages Abdou B. Abdou B. Abdou B. Abdou B. Abdou B. Ammar KO Ammar KO Ammar KO Ammar KO Ammar KOROGHLI ROGHLI ROGHLI ROGHLI ROGHLI DEMOCRATY NOW Kamal Guerroua amal Guerroua amal Guerroua amal Guerroua amal Guerroua Culture et religion: dialogue ou conflictualité ? Le Nato pour la Libye, le veto pour la Palestine El y El y El y El y El yazid D azid D azid D azid D azid Dib ib ib ib ib Akr Akr Akr Akr Akram Belk am Belk am Belk am Belk am Belkaïd aïd aïd aïd aïd OBAMA OU L'ÉLOQUENCE DU VELLÉITAIRE Mezri HAD Mezri HAD Mezri HAD Mezri HAD Mezri HADDAD AD AD AD AD Printemps arabe ou hiver islamiste ? Le charme dans les tribunes contre la brutalité sur le gazon Abd Abd Abd Abd Abdelk elk elk elk elkad ad ad ad ader Leklek er Leklek er Leklek er Leklek er Leklek Des idées et des stratégies MO MO MO MO MOHAMMED BEGHD HAMMED BEGHD HAMMED BEGHD HAMMED BEGHD HAMMED BEGHDAD AD AD AD AD UN CHOIX ÉCONOMIQUE DIFFICILE Abed Charef Abed Charef Abed Charef Abed Charef Abed Charef Quand l'informatique paralyse les postes P. 5 TRIPARTITE AUJOURD'HUI : UN SNMG À 20.000 DA ? P. 2

TRIPARTITE AUJOURD'HUI : UN SNMG À 20.000 DA …lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1227312270.pdfle UGTA à faire accepter par ceux du gouverne-ment et du patronat des propositions

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JEUDI 29 SEPTEMBRE 2011 - 1ER DHOU EL-QÎDA 1432 - N° 5117 - PRIX: ALGÉRIE : 10 DA - FRANCE : 1 EURO - ISSN 1111-2166

AAAAAutrement VVVVVueL’P. 7 à 15

ctualité

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

Ô livre,délivre-moid’eux !Mimi MaMimi MaMimi MaMimi MaMimi Massivssivssivssivssivaaaaa

L’hommeet la mer…à la croiséedes cheminsFFFFFarouk Zahiarouk Zahiarouk Zahiarouk Zahiarouk Zahi

Réformeset blocagesAbdou B.Abdou B.Abdou B.Abdou B.Abdou B.

Ammar KOAmmar KOAmmar KOAmmar KOAmmar KOROGHLIROGHLIROGHLIROGHLIROGHLI

DEMOCRATY NOW

KKKKKamal Guerrouaamal Guerrouaamal Guerrouaamal Guerrouaamal Guerroua

Culture et religion:dialogue ou

conflictualité ?

Le Nato pour la Libye,le veto pour la Palestine

El yEl yEl yEl yEl yazid Dazid Dazid Dazid Dazid Dibibibibib

AkrAkrAkrAkrAkram Belkam Belkam Belkam Belkam Belkaïdaïdaïdaïdaïd

OBAMA OUL'ÉLOQUENCE

DU VELLÉITAIRE

Mezri HADMezri HADMezri HADMezri HADMezri HADDDDDDADADADADAD

Printemps arabeou hiver islamiste ?

Le charmedans

les tribunescontre la brutalité

sur le gazonAbdAbdAbdAbdAbdelkelkelkelkelkadadadadader Lekleker Lekleker Lekleker Lekleker Leklek

Des idées et des stratégiesMOMOMOMOMOHAMMED BEGHDHAMMED BEGHDHAMMED BEGHDHAMMED BEGHDHAMMED BEGHDADADADADAD

UN CHOIX ÉCONOMIQUEDIFFICILE

Abed CharefAbed CharefAbed CharefAbed CharefAbed Charef

Quand l'informatiqueparalyse les postes P. 5

TRIPARTITE AUJOURD'HUI :UN SNMG À 20.000 DA ? P. 2

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E V E N E M E N T02 Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

Le Quotidien Fax Pub: 041.32.69.06Fax et Rédaction

041.32.51.36 /32.69.06Président

Directeur GénéralDirecteur

de la PublicationMohamed Abdou

BENABBOU

Direction - Administration

Rédaction centrale63, Ave de l'ANP - Oran

B.P.N°110 - OranTél. 041.32.63.09

32.72.78 / 32.91.3432.86.66 / 32.86.67 / 32.86.6813

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N°5

116 INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com

E-mail : [email protected]@[email protected]@yahoo.frD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN

Diffusion : Ouest: SEDOR Tél.: 041.41.94.31/41.65.31Centre: SEDOR - Est: SO.DI. PRESSE - Sud: TDS

Edition Nationale d'InformationEditée par la SPAORAN - PRESSE

au Capital de 195.923.000,00 DA

Imp. : Oran : imprimerie"Le Quotidien d'Oran"

Alger : SIMPRALConstantine : S.I.E.

Ouargla: S.I.A.

Rédaction ConstantinoiseTél. : 031.64.19.81 -Fax : 031.64.19.80

Rédaction AlgéroiseTél. : 021. 74.96.39 -Fax : 021. 74.71.57

Les préavis de grèvepleuvent sur les auto-rités, alors que la tri-partite débute ses tra-

vaux ce jour jeudi. L’étonnantest que les intensions ren-dues publiques de passer à l’action avec le re-cours au débrayage n’émanent pas des seules or-ganisations syndicales autonomes, mais aussid’instances affiliées à la centrale UGTA, laquelleest pourtant officiellement opposée à ce genre dedémonstration de force, au principe qu’il est pos-sible d’en faire l’économie car il existerait un dia-logue social entre les pouvoirs publics et le mondesyndical qui le permet. De ce foisonnement de préavis de grève à la veillede la tenue de la tripartite, deux lectures s’impo-sent. D’abord, celle que les syndicats autonomes,exclus de cette tripartite, ont tenu à faire savoir qu’ilsne se sentent pas concernés par la «paix sociale»censée avoir été instaurée dans le pays par le pactecontracté au sein de la tripartite entre le gouverne-ment et les partenaires sociaux qu’il s’est donnécomme interlocuteurs. Ils expriment de même ainsiqu’ils n’ont aucune illusion sur les résultats qui vontsortir de la rencontre de cette fin de semaine entrele trio d’acteurs de la tripartite. Le regain de con-testation sociale que ces syndicats veulent enclen-cher est destiné, de leur part, à démontrer que lapaix sociale derrière laquelle les autorités du payscourent n’est pas possible à réaliser dès lors qu’ilssont exclus du dialogue et des négociations. La seconde lecture a trait à l’effervescence decontestation sociale qui fait soudainement s’agiterdes fédérations et autres structures syndicales si-

Kharroubi Habib

Une pluie de préavisde grève

tuées pourtant dans l’orbe dela centrale UGTA. Leur mon-tée au créneau affichée par lamenace d’aller à l’épreuve deforce avec les pouvoirs pu-blics, tout comme les syndi-

cats autonomes, peut signifier : soit qu’elles ontdécidé de passer outre les instructions de la cen-trale UGTA faisant interdiction à ses instances etaffiliés d’entrer en conflit ouvert et frontal avecles autorités sur les questions sociales ; soitqu’elles ont été avisées d’avoir à faire monter lapression sociale sur ces autorités à la veille de latripartite, pour que s’instaure au sein de celle-ciun climat propice aux représentants de la centra-le UGTA à faire accepter par ceux du gouverne-ment et du patronat des propositions «audacieu-ses» mitonnées par Sidi Saïd et le secrétariat na-tional de l’UGTA, avec l’espoir que leur adoptionredonnera un peu de lustre à leur organisationdans le monde du travail. Peu importent les calculs des uns et des autres,l’essentiel étant que le pouvoir ne peut et ne doitse méprendre sur la faiblesse du pacte qui le lieaux partenaires sociaux et économiques qu’il s’estdonnés. Le seul et véritable pacte qui peut pro-duire la paix sociale est celui à la conclusion du-quel il associera l’ensemble des acteurs agissants,même ceux dont les visions contredisent cellesdu pouvoir, et ne sont pas réfractaires au dialo-gue avec lui ou contre l’établissement d’un pactesocial et économique sur la base d’une conver-gence, même a minima, sur les réponses à appor-ter aux questions sociales et économiques qui fontdébat dans le pays.

Houari Barti

Boycott de tous les examens (sur-veillance et correction) de gra-

duation et de post-graduation à da-ter du 06 octobre, en plus d’un arrêtde travail cyclique touchant les acti-vités de santé à l’exception des ur-gences à compter du 09 du mêmemois. Tel est le programme d’actionprévu pour le secteur hospitalo-uni-versitaire, tel qu’annoncé par uncommuniqué cosigné par le Syndi-cat national des professeurs et do-cents en sciences médicales(SNPDSM) et le Syndicat nationaldes maîtres assistants en sciences mé-dicales (SNMASM), diffusé hier. Pourle mouvement «cyclique» touchantles activités de santé, «la grève dé-butera dimanche 09 octobre et du-rera un jour la première semaine, 02jours la deuxième semaine et 03jours à partir de la troisième semai-ne», explique-t-on de même source.A l’issue d’une réunion intersyndica-le, les professeurs et docents et lesmaîtres assistants en sciences médi-cales justifient ce passage à l’offensi-ve par une «situation de blocage etde statu quo» après «plus d’une an-née de travail et de négociation».

Ghania Oukazi

Si les déclarations officielles etpubliques des uns et des autres,entre représentants du gouver-

nement, du patronat public et privéet de l’UGTA, sont empruntes d’unoptimisme rassurant pour inscrire àla tripartite de ce week-end, une aug-mentation salariale «substantielle», lestrois partenaires sociaux ne sont pasconvaincus de sa nécessité dans uncontexte économique totalement dés-tructuré. Ils pensent tous –sans excep-tion aucune- qu’aujourd’hui une re-valorisation des salaires pénalise plusl’économie nationale qu’elle ne ga-rantisse un réel rattrapage du pouvoird’achat des travailleurs. Ils craignentque les indicateurs macroéconomi-ques ne se mettent, tout de suite, aurouge avec effets négatifs immédiatssur l’environnement microéconomi-que et l’entreprise en particulier. Ils se souviennent que sur une pé-riode d’à peine six mois de l’annéeen cours, l’Etat a déboursé des som-mes considérables pour acheter lapaix sociale. Ils rappellent que c’esten janvier dernier que les premièresmanifestations de colère ont été dé-clenchées dans plusieurs régions dupays. C’était lorsque des groupes dejeunes ont déferlé avec une violenceinouïe, dans les rues pour dénoncersoi-disant, une augmentation effrénéedu prix du sucre et de l’huile. Nonseulement le gouvernement s’était desuite rétracté en annulant des mesu-res qu’il avait prises quelques moisauparavant pour lutter, un tant soitpeu, contre l’économie informellemais il a fixé un prix à ces deux ma-tières premières qui était loin de cor-respondre à celui affiché sur les mar-chés mondiaux. Le gouvernementétait ainsi revenu sur sa décision d’exi-ger les factures des commerçants. Il aalors préféré se plier au diktat des pro-ducteurs et commerçants véreux àdéfaut de pouvoir leur faire respecterles règles de la transparence. Il fautdire que la contestation dans le mon-de arabe commençait à prendre del’ampleur. Les gouvernants algériensavaient pensé –ils le pensent toujours-que ce n’était pas le moment de tirerle diable par la queue. Le résultat de la démarche n’a pour-tant pas été probant. Les mouve-ments de contestation ont continué às’amplifier à travers le pays. Toutesles catégories sociales avaient sentiune profonde faiblesse chez les gou-vernants. Les populations ne se sontpas privées d’en profiter. L’effet decontagion a été instantané. Le peuple a compris que le gou-vernement était pratiquement à samerci. C’est ainsi que tous les secteursd’activités ont enclenché des mouve-ments de grève pour exiger des pou-voirs publics, la résolution des pro-

Enseignants chercheurs hospitalo-universitaires

Une grève de deux jours à compterdu 6 octobre

Une situation «dans laquelle sem-blent se complaire nos administra-tions de tutelle», est-il noté dans lecommuniqué conjoint. Côté revendications, les ensei-gnants hospitalo-universitaires évo-quent en premier lieu les conditionsde travail, notamment «le problèmedes pénuries cycliques des médica-ments et de consommables» qui han-dicapent le fonctionnement des dif-férents services de santé. «Malgré lesdeux milliards de dollars par an con-sacrés à l’importation de médica-ments, nos malades continuent à su-bir et souffrir de ces pénuries quimettent en jeu le pronostic vital. Nouscontinuons à demander l’installationd’une commission d’enquête indé-pendante qui sera chargée de situerles responsabilités de tout un chacundans ce désastre», lit-on dans le mêmecommuniqué. S’agissant de cer-tains dossiers ayant trait aux inté-rêts de la communauté hospitalo-universitaire, entre autres «le régi-me indemnitaire, les chefferiesd’unité et les chefferies de servicepar intérim ou les textes portantcréation des services et des unitéshospitalo-universitaires», et qui ontfait l’objet de discussions et de né-

gociations entamées depuis plusd’une année avec le ministère dela Santé, le ton n’est pas du tout àl’optimisme. «Ce long processusqu’on croyait arrivé à terme a étéinterrompu unilatéralement et sansaucune raison valable par le minis-tère de la Santé», accuse-t-on. Même constat concernant le mi-nistère de l’Enseignement supérieurqui, non seulement «refuse de re-cevoir les représentants légaux deshospitalo-universitaires», mais enplus adhère à la démarche d’un«gouvernement qui, à travers ungrand renfort médiatique, chercheà réanimer une UGTA et un pactesocial qui n’existe que sur le pa-pier», est-il précisé dans le commu-niqué. Concernant le dossier deconstitution d’un syndicat regroupantles enseignants universitaires tousgrades confondus, déposé il y a plusde trois ans au niveau du ministèredu Travail, «ils attendent toujours leuragrément, malgré les différentes dé-marches et entraves administrativesauxquelles ils ont été soumis ainsique les promesses non tenues depuis18 mois du chef de cabinet du dé-partement de Tayeb Louh», est-ilnoté dans le même communiqué.

Tripartite aujourd’hui

Un SNMG à 20.000 DA ?Les partenaires socio-économiques

se réunissent aujourd’hui à la résidenceEl Mithak, pour entres autres, entériner en

principe, une augmentation salariale à proposde laquelle ils sont tous foncièrement contre.

blèmes posés par leurs travailleurs. Au-delà de quelques revendicationssocioprofessionnelles «classiques,» lescollectifs des travailleurs ont tous misen avant une augmentation salarialeavec en prime une rétroactivité à par-tir du 1er janvier 2008. L’Etat a ac-cepté des augmentations dépassantles 100%. «Ce qui dépasse l’enten-dement,» disent, presque en cœur lespartenaires socio-économiques. Rienque pour assurer les nouvelles aug-mentations salariales, le Trésor publica débloqué depuis janvier, une ral-longe de plus de 400 milliards de di-nars. «C’est énorme,» s’exclament-ils. Le gouvernement se trouve ainsienlisé dans un cycle de dépenses fi-nancières duquel il ne sait pas com-ment en sortir. L’on note que pourcalmer les chômeurs qui se sont euxaussi mis de la partie (de la contesta-tion nationale), il a débloqué des cré-dits colossaux qu’il sait pourtant per-tinemment qu’ils ne seront jamaisremboursés. L’on dit même qu’il a ac-cepté par exemple de donner desaides financières à de nombreux jeu-nes d’une même localité, qui avaienttous comme projet d’ouvrir une piz-zeria. «Pensez-vous que les habitantsde cet douar vont tous se mettre àmanger de la pizza et tous les jours ?»s’insurge un ministre. Le gouverne-ment tente pour cette fois de faire éta-ler l’impact d’un probable relèvementdu SNMG sur l’année 2012. «Et si ontrouve le moyen, on doit aller jusqu’à2013,» nous dit une source du Pre-mier ministère. Des simulations ontété faites pour un relèvement duSNMG de 16.000 jusqu’à 20.000 DA.Les résultats font craindre le pire entermes d’équilibres financiers del’Etat. La seule caisse publique à ap-plaudir des augmentations salarialesest celle de la sécurité sociale. Des 400milliards DA qui ont été débloquéesces derniers mois pour apaiser lesesprits des travailleurs, la CNAS en atiré plus de 150 milliards DA soit plusde 35% sous forme de cotisations.«Ce qui donne une petite boufféed’oxygène aux caisses qui peinent às’en sortir sous le poids exorbitant desforfaits hôpitaux,» nous disent, de syn-dicalistes. La tripartite dont les travauxs’ouvrent aujourd’hui à la résidence ElMithak pour se terminer en principe lemême jour, prévoit de se pencher sur8 points entre autres, le rattrapage dupouvoir d’achat, la promotion de laproduction nationale, l’environne-ment de l’entreprise économique «àtravers son assujettissement à la nou-velle réglementation des marchés pu-blics mais aussi à la lumière des ré-sultats de la tripartite économiquetenue en mai dernier, les perspecti-ves du pacte national économique etsocial, le relèvement des pensions deretraites et les conventions collectivespour le secteur privé.

Mokhtaria Bensaâd

Rien n’est encore tranché pour lessyndicats de l’Education tant que

les réunions avec le ministère del’Education et la commission gouver-nementale ne sont pas closes. A laveille de sa rencontre avec la tutel-le, le Syndicat national des tra-vailleurs de l’Education (SNTE) atenu à rappeler, lors dune confé-rence de presse animée hier, parson secrétaire général, M. Abdelk-rim Boudjnah, les revendicationsdes travailleurs qui restent main-tenues sans changement. Dans le

EducationLes syndicats veulent du concret

cas où le syndicat n’obtient pas sa-tisfaction lors de ces pourparlersavec le ministère de l’Education, lagrève décidée du 10 au 13 octobreprochains ne sera pas gelée. LeSNTE menace même de durcir leton avec une grève illimitée quisera déclenchée le 16 octobre, aulendemain de la clôture des négo-ciations avec la commission gou-vernementale si ces rencontres n’ap-portent rien de concret pour le par-tenaire social. A l’instar des autres syndicats del’Education, le SNTE revendique larévision du statut particulier des tra-

vailleurs de l’Education et à la réa-daptation de ses régimes indemni-taires. Une révision sérieuse insisteM. Abdelkrim Boudjnah, cité parl’APS, «des régimes indemnitairesappliqués à ce corps de métier defaçon à les aligner sur ceux d’autrestravailleurs de la fonction publique,selon les principes de la justice et del’équité». Le SNTE demande aussiune augmentation de la prime dequalification, voire l’institution d’unenouvelle prime, à hauteur de 50 %du salaire brut avec calcul des pri-mes et indemnités sur la base dunouveau salaire.

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03Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011E V E N E M E N T

Salim L.

Les investissements directs étran- gers (IDE) en Algérie ont atteint

435 milliards de dinars (4,35 milliardsd’euros) durant le premier semestre2011, a indiqué, hier, le directeurgénéral de l’Agence nationale de l’in-vestissement (ANDI). «Nous assistonsà un retour des investissements étran-gers. Ce niveau d’investissementn’avait jamais été enregistré», a affir-mé Abdelkrim Mansouri, le directeurgénéral de l’ANDI à la radio chaîne3. Ces IDE concernent des secteurscomme le médicament, l’agroalimen-taire, les matériaux de constructionainsi qu’un certain nombre d’activi-tés industrielles. M. Mansouri imputela hausse de ces IDE à l’efficacité desmesures prises par le gouvernement.«Nous voulons des IDE en harmonieavec les politiques de développementnational», explique M. Mansouri.«Nous avons une politique sélectiveen matière d’IDE. Nous sommes unpays ouvert mais nous voulons rece-voir de l’investissement direct étran-ger qui intègre l’économie nationale,crée de l’emploi et assure le transfertde technologie», souligne le directeurde l’ANDI. Et d’estimer que cettepolitique sélective générera des em-plois qualifiés. La progression desintentions d’investissements s’expli-que notamment, selon l’ANDI, parl’amélioration du climat des affaires

Z. Mehdaoui

L’affaire de passation de marchésdans laquelle est mis en cause l’as-

sassin présumé du directeur généralde la police, Oultache Chouaib, a étéune nouvelle fois reportée, par le tri-bunal criminel de Sidi M’hamed à Al-ger, au 12 octobre prochain. La demande de report a été for-mulée par le collectif des avocatsdes prévenus dans cette affaire.La requête des avocats est accom-pagnée de plusieurs motivations.En plus de l’absence de certainstémoins, le collectif a interpellé laprésidente du tribunal pour pren-dre également en considération lerapport rédigé par la commissiondés ignée par l ’ex-DGSN, Al iTounsi, et chargée d’enquêter surcette malversation.

Yazid Alilat

Le président du Conseil des mi-nistres et ministre des Affai-res étrangères du Qatar,

Cheikh Hamed Ben Jassem BenJaber Al Thani, a fait mardi ledéplacement à Alger. A la tête d’une importante délé-gation, le chef de la diplomatie qa-tarie, officiellement invité par lePremier ministre Ahmed Ouyahia,aura des entretiens de haut niveauavec les responsables algériens.Hier, il a été reçu par le PrésidentBouteflika avec lequel il a abordéplusieurs questions d’actualité. Etprobablement, quelques questionsqui fâchent, notamment la positiondifférente des deux pays vis-à-visde l’insurrection en Libye. Le Qa-tar a été parmi les premiers paysarabes à suivre la coalition inter-nationale pour faire «tomber» lerégime du colonel Mouamar Kad-hafi, comme il a participé active-ment à la campagne internationa-le de soutien au Conseil nationalde transition (CNT) libyen. Le Qa-tar, qui avait offert d’acheter lepétrole libyen aux insurgés pourleur permettre d’acheter muni-tions, armes, vivres et médica-ments, aura été impliqué, dès lapremière heure, dans la campagneinternationale contre le régime deKadhafi. Or, à Alger, les chosesn’étaient pas vues de la mêmemanière par les décideurs algé-riens. La venue à Alger de CheikhHamed Ben Jassem devra clarifieravec les responsables algériensbien des zones d’ombres, d’autantque les deux pays ont toujours af-fiché leur parfaite cohésion dansles grands dossiers économiqueset politiques du moment, notam-ment sur la question palestinien-ne ou les dossiers énergétiques.Maintenant que les autorités algé-riennes ont affiché leur dispositionà travailler avec les «tombeurs» deKadhafi, des changements de-vraient s’opérer entre les deuxpays. A commencer par cette ro-cambolesque suspension de déli-vrance des visas du Qatar aux Al-gériens, une décision annoncée aumois d’août dernier et perçue parcertains observateurs comme uneréplique de Doha face aux hésita-tions d’Alger de reconnaître les

Un niveau jamais enregistré selon l’ANDI

Les investissements directs étrangersen hausse

en Algérie et par les impacts des plansde relance économique élargissant lemarché des services notamment dansles domaines du BTPH, des trans-ports de marchandises et des maté-riaux de construction. Les IDE étaienten berne depuis deux ans. Les inves-tissements étrangers engagés en Al-gérie s’étaient établis à 2,29 milliardsde dollars en 2010. Ce chiffre mar-quait un recul par rapport à 2009(2,76 milliards). Les investissementsalgériens ont aussi enregistré un bondsignificatif. Plus de 4 000 projets ontété lancés par des nationaux durantles six premiers mois de 2011, soitune hausse de 33% par rapport audernier semestre 2010. L’ANDI prévoit une nouvelle pro-gression des investissements durantle deuxième semestre 2011. «On s’at-tend à ce que les IDE doublent du-rant le deuxième semestre de l’année2011. L’Algérie reste un pays attractifque ce soit par rapport à sa situationgéographique ou à sa situationmacroéconomique», dit M. Mansou-ri. L’ANDI a ouvert 40 guichets uni-ques décentralisés à travers le pays.Ces antennes décentralisées ont pourmission de faciliter les investisse-ments, orienter, conseiller et accom-pagner le porteur de projet. «Nousvoulons à travers le guichet uniqueréduire la chaîne d’investissement.Ces guichets accueillent en leur seinles représentants du centre du regis-

tre du commerce, des impôts, desdouanes», rappelle le directeur del’ANDI. Ce responsable souligne que«l’ANDI a mis à la disposition des in-vestisseurs un nouveau service per-mettant à ces derniers d’effectuerleurs démarches via le Web». Selon l’ANDI, plusieurs investis-seurs étrangers continuent de mani-fester leur désir d’investir en Algérieet sollicitent les services de cette agen-ce pour s’informer des nouvelles con-ditions d’investissement en Algérie.Cette agence relève que les créneauxd’investissements déclarés reflètentles besoins liés aux grands chantierslancés dans le cadre des grands in-vestissements publics (logements,autoroute Est-Ouest, rails, infrastruc-tures publiques, etc.). Cette hausse des IDE intervienten dépit des mesures restrictivescontenues dans la loi de financescomplémentaire entrée en applica-tion le 28 juillet 2009 qui a notam-ment instauré la règle 51/49, quioblige pour tout nouvel investisse-ment, les étrangers à céder aumoins 51 % à un opérateur algé-rien. La LFC 2009 impose égalementdes mesures restrictives en matièred’importations, comme l’introductiondu crédit documentaire et la suppres-sion du crédit à la consommation.L’objectif du gouvernement était deréduire le montant des importationsqui ne cessent d’exploser.

Affaire de passation de marchés à la DGSN

Le procès reporté au 12 octobre Maître Bouchachi, l’un des membresdu collectif des avocats, nous a décla-ré hier que la défense a égalementdemandé à la présidente de réunir lesconditions nécessaires pour juger l’af-faire. Le président de la Ligue algé-rienne pour la défense des droits del’homme nous dira qu’il avait exhortéla présidente du tribunal pour consa-crer une audience à ce seul procèspour la particularité du dossier quirequiert beaucoup d’attention. Les prévenus, dont cinq sont dé-tenus en prison, sont accusés de«violation du code des marchéspublics, dilapidation des denierspublics et trafic d’influence». Oultache Chouaib est mis en cau-se au même titre que plusieursautres cadres de la DGSN ainsi quedes responsables de la société «Alge-rian Business Multimédia» (ABM).

L’assassin présumé du DGSN serale premier à faire son apparition dansle box des accusés, suivi par la suitede quatre autres prévenus impliquésdans cette affaire. L’homme fera dessignes de la main et lancera des souri-res à plusieurs reprises dans la salle àl’adresse de ce qui semble être desmembres de sa famille et des proches. Avant d’annoncer le report duprocès, la présidente du tribunalfera appel à tous les témoins et ac-cusés. En plus des cinq détenus,une dizaine ont répondu présents. Pour rappel, le procès est reportépour la deuxième fois. Avant deprendre sa décision de report, laprésidente du tribunal a suspenduhier l’audience pendant plusieurs mi-nutes pour examiner la requête du col-lectif de la défense constitué de prèsd’une vingtaine d’avocats.

Curieux mystère : le dic-tateur arabe accuse sou-vent son peuple d’un cri-me qu’il finit par commet-

tre lui-même. Explication : la me-nace islamiste et la lutte contre la montée de l’inté-grisme religieux ont servi de seconde légitimité à denombreux dictateurs arabes. Ils ont abusé et usé deBen Laden pour s’acheter des armes en solde, refuserles élections et des successions, obtenir des alliancesen Occident et stopper le tic-tac du temps. Cela aduré deux décennies. Mais que se passe-t-il quand undictateur tombe ou vacille dans notre monde ? Il semet lui-même à ressembler à Ben Laden. Le premierde la série a été Saddam : tout près de la mort, il alaissé pousser une longue barbe, parla de Djihad con-tre l’envahisseur, lança des bips affolés vers le cielqu’il n’aimait pas, prit un Coran et ne s’en sépara plusjamais pendant son long procès et jusqu’à la corde. Ala fin mourant, il prononça cette profession de foi quiétait presque un crime dans la bouche des islamistesqu’il détestait et tuait sans se fatiguer. La benladinisation des dictateurs arabes poussa leremake jusqu’au détail : Saddam s’est caché dans untrou comme Ben Laden dans les trous de Tora Bora etréclama les martyrs par les avions de l’Otan à défautdes avions du 11 septembre. Dans l’histoire de Sad-dam, on retrouve donc le fameux casting : les Améri-cains, le pétrole, la barbe, le trou, le Coran, les avions. Des années plus tard, c’est le tour de Moubarak :lui n’a pas réussi à trouver un trou valable pour s’y

cacher et la benladinisation a tou-ché ses fils. Dans la cage du pro-cès, le monde a vu l’un de ses deuxfils exhibant ostensiblement le Co-ran, souvenir d’un Dieu retrouvé.

Ce fut aussi le cas de Kadhafi. Lui qui a mangé desmilliers d’islamistes, a fini par en réclamer l’héritageguerrier. Chassé de Tripoli, il fit de même qu’Oussa-ma : il se cacha dans un trou, appela au Djihad, payale pétrole comme Saddam et proclama son allian-ce avec Allah. Pour les effets spéciaux, c’est le filsde Kadhafi, le Seif El Islam qui laissa pousser labarbe donc. Et pour pousser encore plus l’identifi-cation involontaire, Kadhafi communique avec lereste du monde comme le fit Ben Laden : avec desenregistrements audio à identifier ! Presque tous, la face contre la terre, jouent avecd’anciennes cartes : appels à libérer la Palestine,dénonciation de l’impérialisme pétrolier, alliancesavec des systèmes tribaux réactivés, barbes etexemplaires du Coran à la main, Djihad à la bou-che. Un vrai mystère donc qui ouvre le droit à d’im-menses hypothèses de science-fiction : et si BenLaden a seulement voulu être président à vie commeles dictateurs ? Et si les dictateurs étaient des BenLaden depuis longtemps mais se cachaient sous lapeau des ennemis de Ben Laden ? Et si l’un des ef-fets secondaires du pétrole sur la peau était de fairepousser les barbes et cris ? A creuser. Quand on creu-se dans un pays « arabe », on trouve toujours quel-que chose. Ou quelqu’un.

Laden oula fascination finale

Kamel Daoud

Le ministre qatari des AE à Alger

Alger et Dohaveulent parler

d’une même voix

nouvelles autorités libyennes. Ason arrivée mardi soir à Alger,Cheikh Hamed Ben Jassem, s’estfélicité des «relations profondes»liant l’Algérie et le Qatar. Il a préci-sé que sa visite en Algérie, à l’invi-tation du Premier ministre, M. Ah-med Ouyahia, s’inscrivait dans lecadre de la «concertation perma-nente» entre l’Algérie et le Qataret sera l’occasion d’examiner lesmoyens de développer davantagela coopération bilatérale, d’autantplus, a-t-il souligné, qu’«il y a main-tenant des accords qui commen-cent à se concrétiser de manièrepositive dans les relations écono-miques entre les deux pays». Dansune déclaration à la presse, à l’is-sue de l’audience que lui a accor-dée le Président Bouteflika, le res-ponsable qatari a affirmé que «lacommission mixte se tiendra auQatar et sera sanctionnée par d’im-portantes conclusions, à la faveurdes orientations des dirigeants desdeux pays». Il a déclaré avoir trans-mis au chef de l’Etat, à l’occasionde cette visite, «un message frater-nel» de l’Emir de l’Etat du Qatar,Cheikh Hamad Ben Khalifa AlThani. Dans le même contexte, ils’est félicité des relations unissantles deux pays les qualifiant de «pri-vilégiées». Le président du Conseildes ministres qatari a précisé quesa visite en Algérie a porté sur «lacoordination bilatérale dans le do-maine politique et les évènementsque connaît la région» ainsi que sur«les relations bilatérales et lesmoyens de les renforcer dans lesdomaines économiques». Par ailleurs, le responsable qa-tari a salué la sagesse du Prési-dent Bouteflika devant les évè-nements «aussi bien sur le planintérieur qu’extérieur» ajoutantque cette sagesse «nous ensei-gne comment nous devons nouscomporter devant les évène-ments». «Je ne dis pas cela auPrésident Boutelika par complai-sance, car c’est la vérité», a-t-ildit. Concernant les développe-ments de la question palestinien-ne, Cheikh Ben Jassem a réaf-firmé le soutien de son pays auxaspirations du peuple palesti-nien souhaitant une adhésion dece pays «en tant que membre àpart entière» à l’ONU.

Alger et Doha veulent montrer que leursrelations ne traversent aucunement une

période critique, sinon une crise quecertains imputent à la position de Doha

vis-à-vis du conflit en Libye.

Ph.:

AP

S

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COMMUNICATION04 Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

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05E V E N E M E N TLe Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

H. B., R. B. & A. C.

A la Grande Posted’Oran, sise place duMaghreb, des dizai-

nes de citoyens, principale-ment des retraités, se sontprésentés dès les premièresheures devant les guichetsd’Algérie Poste dans l’espoirde toucher leurs salaires. Maisleur surprise fut grande lors-qu’ils virent les moniteurs dé-posés devant chaque prépo-sé au guichet affichant lemême écran noir de la veille.On crut d’abord que ce n’étaitqu’une question de minutes,le temps que le système semette en marche. Mais l’ex-plication des agents d’AlgériePoste lèvera le doute par saclarté : «Le réseau est toujoursen panne… C’est une pannenationale !». Beaucoup de-mandent des explications.«Doit-on attendre ou partir ?Quand le système sera-t-il ré-tabli ?», demandent-ils. Et aupréposé au guichet de répon-dre : «Je ne peux rien vousconfirmer. Tout ce que jepeux dire, c’est que la panneest actuellement prise encharge au niveau d’Alger, etle système pourrait être fonc-tionnel à tout moment». Les minutes défilent, et lesfiles d’attente grossissent maisn’avancent pas. Les premiers

K. Assia

L’opérateur Nedjma deWataniya Télécom Algé-

rie innove avec la mise sur lemarché, et pour la premièrefois en Algérie, de NedjmaSelf-Service, une nouvellesolution de rechargement decrédit. Ce service innovant seprésente sous une formed’une borne automatiquemultilingue (arabe, françaiset anglais) et permet au clientd’acheter par lui-même lescartes de recharge ou d’ali-

La Russie a appelé hierà la levée de la zone

d’exclusion aérienne ins-taurée depuis des mois au-dessus de la Libye. «Nouspensons qu’il est temps deprocéder à des actions sup-plémentaires en Libye, no-tamment la levée de la zoned’exclusion aérienne», ins-taurée depuis mars dernier,a souligné le ministre russedes Affaires étrangères, Ser-gueï Lavrov, qui participeaux réunions de la 66e As-semblée générale de l’ONUà New York. Cité par l’agen-ce de presse «Novosti», lechef de la diplomatie russea insisté également que cet-te mesure doit s’inscrire dansle cadre des mesures pré-vues pour mettre fin au con-flit dans ce pays. M. Lavrova appelé le Conseil de sé-curité de l’ONU à jouer sonrôle principal consistant àtrouver «un règlement jus-te» au conflit libyen, confor-mément aux objectifs dic-tés par la résolution 2009adoptée le 16 septembredernier au sujet de la Libye. Pour leur part, les combat-tants du nouveau régime ontappelé hier l’Otan à intensi-fier ses frappes pour romprela résistance des forces loya-les à Mouammar Kadhafi àSyrte et Bani Walid, deuxbastions du leader déchu oùils ont enregistré de lourdespertes. Sur la vaste oasis deBani Walid, les forces desnouvelles autorités se prépa-raient à lancer une nouvelleoffensive au lendemaind’accrochages qui ont faitonze morts dans leurs rangs.Parmi les victimes figure uncommandant anti-Kadhafi,tué dans la nuit de mardi àmercredi. Cette perte porte

O. M.

Trois autres terroristes ont été abattushier à Chouicha près de Zemmouri par

les forces de sécurité ce qui porte le nom-bre de neuf terroristes éliminés depuis lelancement de l’opération de ratissage il ya près de cinq jours dans la vaste forêt deChouicha située sur le littoral allant deZemmouri à Legata. Les trois terroristesseraient originaires de la région de Si Mus-tapha et Legata. Trois autres terroristes dontl’émir de la seria de Zemmouri auraient réus-si à échapper aux mailles des filets des for-ces de sécurité, mais ils sont activement re-

Naït Ali H.

Trois employés de la So-nelgaz ont été blessés

hier au milieu de l’après-midi par l’explosion d’unebombe au village Lazayabdans la commune de Tig-zirt, 35 km au nord du chef-lieu de la wilaya de TiziOuzou, a-t-on appris desources sécuritaires. Lesvictimes ont été surprisespar l’explosion de l’engin

A. Mallem

L’Algérie va relancer et développer la re-cherche dans le domaine de la biotech-

nologie dans le but d’arriver, à moyen terme, àsatisfaire les besoins du pays en médicament àhauteur de 70%», a déclaré hier à ConstantineM. Djamel Ould Abbas, ministre de la Santé,de la Population et de la Réforme hospitalière,qui a rappelé aussi la prochaine création enAlgérie et avec la collaboration de laboratoi-res américains, d’un nouveau pôle de recher-che en matière de biotechnologies qui serale 4e du genre au niveau mondial après ceuxde Boston aux USA, de Singapour en Malai-sie et de Dublin en Irlande. Evoquant les résultats de sa récente visite auxEtats-Unis d’Amérique, le ministre de la Santé,

arrivés expliquent aux retar-dataires ce qui se passe.«C’est une panne générale.On attend qu’elle soit répa-rée», répète-t-on, inlassable-ment. Les agents d’AlgériePoste forment de petits grou-pes et semblent aspirés par ladiscussion. Que se disent-ils ? Parlent-ils de la panne ?On tente d’avoir des explica-tions auprès des responsa-bles, sans succès. Si on nesavait pas qu’il y avait effec-tivement panne technique duréseau, on aurait cru qu’ils’agissait d’un débrayage,avec le service minimum enmoins ! Dans tous les bu-reaux de poste, le personnelse trouvait dans l’incapacitéd’offrir la moindre prestationde service, ni CCP, ni man-dats, ni paiement des rede-vances téléphoniques… Lesusagers sont ainsi confrontésà moult désagréments en cet-te fin de mois notamment, quiest synonyme des virementsde salaires mensuels. «Lemois précédent nous avonsété confrontés à un manquede liquidités, qui a duré plu-sieurs jours, aujourd’hui c’estune paralysie du système in-formatique, que nous réser-ve les lendemains ?», clameun usager. Au niveau des bu-reaux de poste de la wilayad’Oran, les préposés aux gui-

chets tentent sans convaincrede rassurer les usagers «Nevous en faites pas. Les tech-niciens s’affairent à réparer lapanne et tout reviendra dansl’ordre incessamment». Lamême tension prévaut parmiles usagers du CCP dans ladaïra de Aïn El-Turck, entreautres. Par ailleurs, une anarchieindescriptible régnait hiermatin au niveau des guichetsde la poste centrale et lesautres bureaux de la ville deConstantine. Il a été mêmeremarqué de nombreuxclients qui ont trouvé le mêmeproblème chez eux et pensantque ceux de Constantineétaient fonctionnels, se sontrendus en ville, augmentantainsi le nombre d’usagers ve-nus de la périphérie et desvilles environnantes pour per-cevoir leurs salaires du moisen cours. Les citoyens ren-contrés au niveau de la gran-de poste du centre-ville affir-ment qu’ils sont dans un dé-sarroi total et une inquiétudeperceptible se lisait sur leursvisages, en particulier chez lesretraités qui étaient sur placede bonne heure pour retirerleurs pensions et qui ne vou-laient pas repartir bredouilles.A noter que seul le service ducourrier rapide et l’envoi descolis étaient opérationnels.

Algérie Poste

Quand l'informatiqueparalyse les postes

Le réseau informatique national d’Algérie Poste n’étaittoujours pas fonctionnel à la mi-journée d’hier après la

panne survenue, avant-hier, dans le centre de calcul de BenAknoun à Alger, occasionnant la paralysie de tout le réseau,

touchant les 48 wilayas du pays.

menter son crédit via le re-chargement électroniqueStorm. Cette solution sûre etpratique de rechargement decrédit et d’achat de cartes derecharge est disponible enavant-première au 8e salonMediIt et également au ni-veau d’une cinquantaine deboutiques à travers les 22wilayas à l’ouest, au centreet à l’est du pays. Ce nouveau service seragénéralisé au reste des bou-tiques du réseau de venteNedjma avant la fin du mois

d’octobre de l’année encours. Avec le lancement deNedjma Self-Service, l’opé-rateur confirme encore unefois son engagement à pro-mouvoir auprès de ses clientsles modes de paiement mo-dernes et assoit son lea-dership dans l’innovationtechnologique en Algérie. Notons, par ailleurs, queNedjma compte 92 bouti-ques, 35 city-shops, 9 shopsin-shop et 237 espaces ser-vices Nedjma, couvrant l’en-semble du territoire national.

Téléphonie mobileLe «Nedjma Self-Service» sur le marché

SantéLes vaccins coûtent 26 millions

de dollars par an

Libye : Moscou appelle à la finde la zone d’exclusion aérienne

un coup dur aux combat-tants pro-CNT qui font faceà une résistance opiniâtredes forces loyalistes et qui neprogressent pas. «L’Otan estprésente mais n’intervientpas assez. Ils touchent leslance-roquettes depuis les-quels (les pro-Kadhafi) tirentsur nous, mais ils sont aus-sitôt remplacés. Nous avonsbesoin de plus d’aide del’Otan», a expliqué à l’AFPWalid Khaimej, un capitai-ne pro-CNT. Par ailleurs, la proliféra-tion des armes en Libye in-quiète dans le pays et endehors. Des adolescentsbrandissant des kalachniko-vs dans les rues de Tripoliaux combattants armés delance-roquettes sur le front,les armes sont partout enLibye et mettent en périll’assise des nouvelles auto-rités. Cette prolifération in-quiète aussi hors de Libye,où beaucoup redoutent queces armes ne tombent dansles mains de groupes terro-ristes comme Al-Qaïda. Surun site de constructionabandonné dans les fau-bourgs de Tripoli, des boî-tes vides sont éparpilléespar terre. Elles contenaientdes fusils d’assaut, des lan-ce-grenades et des muni-tions, que des milliers deTripolitains sont venus pilleraprès la chute de la capita-le fin août. «Il y avait descentaines et des centainesde boîtes, avec de tout: deskalachnikovs, des carabi-nes, des grenades, toutessortes de munitions», ra-conte Imed, 25 ans, qui apris un fusil d’assaut. «Desmilliers de personnes sontvenues ici. Certains, com-me moi, ont pris seulement

un pistolet, mais d’autres enont pris deux, trois ou cinq.Et certains ont chargé descamions pendant plusieursjours», ajoute-t-il. Tout étaiten libre-service, sans lemoindre contrôle. Et ce siten’était que l’une des multi-ples caches d’armes dissé-minées par le régime deMouammar Kadhafi à tra-vers la capitale et le pays. Les armes sont mainte-nant disponibles au marchénoir. Une kalachnikov coû-te environ 650 dollars, unegrenade 80 et les balless’échangent à moins de 1dollar, selon des habitants.«Maintenant tout le mondeà Tripoli a au moins un fu-sil», assure Imed. Et «les gensne vont pas les rendre, çac’est sûr. Nous sommes li-bres maintenant». Les ruesde Tripoli sont aussi inon-dées d’armes. Les postes decontrôle sont souvent tenuspar de jeunes hommes, cer-tains même à peine adoles-cents, kalachnikov ou voirelance-roquettes à l’épaule.Et la nuit, la capitale réson-ne des tirs d’armes automa-tiques. Cette proliférationinquiète les gouvernementsoccidentaux, en particulierles Etats-Unis, qui ont an-noncé mardi soir collabo-rer étroitement avec le Con-seil national de transition li-byen pour protéger lesstocks d’armes ou même endétruire certains. Washing-ton redoute tout particuliè-rement de voir certains desmilliers de missiles sol-airportables de l’ancien régi-me tomber dans les mainsde terroristes, dans la me-sure où ces armes sont sus-ceptibles d’être utiliséescontre des avions de ligne.

cherchés précisent encore nos sources.Deux hélicoptères sont rentrés hier après-midi en action et ont pilonné une partiede la lisière de la forêt de Chouicha. Plusde 300 militaires policiers et gendarmesparticipent à cette opération déclenchéesuite à des renseignements exploités parles forces de sécurité sur la présence d’ungroupe composé de 12 éléments armésécumant cette forêt difficile d’accès. Avant-hier, cinq terroristes ont été éliminés et unecasemate ainsi que des embarcations ontété détruites par les forces de sécurité. Se-lon une source hospitalière neuf cadavressont entreposés dans la morgue de Thenia.

BoumerdèsTrois autres terroristes abattus

vraisemblablement semépar des terroristes pour ci-bler les forces de sécuritéquand ils s’apprêtaient àinstaller un pylône électri-que. Les trois victimes ontété évacuées à l’hôpital deTigzirt où elles sont gardéesen observation mais aucu-ne indication n’a été four-nie sur la gravité de leursblessures. Par ailleurs, unancien garde communal quiexerçait au niveau d’un dé-

tachement de la localité deBeni Aïssi, 10 km au sud duchef-lieu de la wilaya de TiziOuzou, est porté disparudepuis avant-hier soir. Ilaurait été victime d’une at-taque perpétrée par ungroupe armé qui a incen-dié son véhicule avant de leconduire de force vers unedestination inconnue. Maisjusqu’en fin de journéed’hier sa famille était tou-jours sans nouvelles de lui.

Tizi OuzouTrois blessés dans l’explosion

d’une bombe

arrivé en fin de matinée à Constantine, a souli-gné que la facture annuelle de vaccins coûteau pays la bagatelle de 26 millions de dollars.C’est pourquoi son département a passé uneconvention avec des laboratoires américainspour créer prochainement en Algérie deux la-boratoires spécialisés dans la production du vac-cin. Le ministre s’est rendu directement à lanouvelle ville Ali Mendjeli où il a présidé à unecérémonie de baptisation d’une nouvelle poly-clinique qui portera désormais le nom de Hoci-ne Benkhadri, le regretté directeur du centre hos-pitalier universitaire de Constantine (CHUC),décédé le 26 avril dernier. Il s’agit d’une struc-ture sanitaire dont la réalisation a coûté 12 mil-liards de centimes. Le chantier du projet a dé-marré au cours de l’année 2009 et la livraisonde la polyclinique s’est effectuée en 2011.

«

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COMMUNICATION

Société de Gestion des Participations de l'EtatTourisme & Hôtellerie - SGP GESTOUREPE - GCT ANDALOUSES

SPA AU CAPITAL SOCIAL DE 306.000.000,00 DA

AVIS D'INFRUCTUOSITÉ DE L'OFFRE RELATIVEA L'APPEL D'OFFRES OUVERT NATIONALET INTERNATIONAL N° 231/DG/BOG/2011,

PORTANT RÉHABILITATIONDES BUNGALOWS ET DES VILLAS.

L'Entreprise Publique Economique de Gestion du Centre

Touristique les Andalouses informe les soumissionnaires

ayant répondu à l'avis d'appel d'offres ouvert national

et international N° 231/DG/BOG/2011, relatif à la

réhabilitation des bungalows et des villas du centre

touristique Les Andalouses, qu'à l'issue des travaux

d'évaluation des offres, déclare l'offre infructueuse, et ce,

pour insuffisance budgétaire.

Par ailleurs, l'Entreprise informe les soumissionnaires

intéressés qu'il sera procédé dans les prochains jours au

lancement d'un autre avis d'appel d'offres.

EPE/GCT ANDALOUSES EL-ANCOR ORAN TEL : (213).041.26.01.34.Fax : 041.26.01.33 WWW.Cplx-Andalouses.com E-mail : Info@cplx-andalouses

N° CPTE CPA : 402 401 70811 03/41 - R/C : 00 B 104 277.Identification fiscale : 0 992 311 000 23 447 - N° Article d'imposition : 311 057 00 191.

06 Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

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Par Abdou B.

AAAAAutrementctualitéL’ ueVVVVV07Le Quotidien d'Oran

Jeudi 29 septembre 2011

Un nouveau seuil sym-bolique va être franchicette année en Algérie.

Si la tendance enregistréedepuis le début de l’annéese maintient, les importa-tions algériennes de mar-chandises devraient attein-dre cette année le seuil de50 milliards de dollars, con-firmant une hausse qui sem-ble impossible à contenir.Pour l’heure, les statistiquesfournies par l’administrationdes douanes indiquent que lesimportations ont atteint 31.17milliards de dollars pour leshuit premiers mois, soit unpeu moins de quatre milliardspar mois. Cette moyenne esttraditionnellement plus élevéeen fin d’année, car certainesmesures destinées à faciliterles importations voient leurseffets se démultiplier en find’année, quand les réseauxd’importation auront bien as-similé la procédure. Ce quidevrait déboucher sur unenouvelle hausse pour les qua-tre derniers mois de l’année.En 2010, les importationsavaient atteint 50 milliards dedollars, mais ce chiffre incluaitalors les biens et services.Cette année, il ne s’agit quede marchandises. Quand ilfaudra inclure les services,avec notamment les bénéficesd’entreprises étrangères ettous les transferts liés à lasanté, aux frais financiers età différentes prestations four-nies par des partenaires étran-gers, il est probable que letotal des devises exportéesdépassera les 60 milliards,selon un ancien banquier.

Dans le même temps, lesexportations ont rapporté

au pays 47 milliards de dol-lars, soit une moyenne de sixmilliards de dollars par mois.

Reformes et blocages

En cette fin d’année, le présidentBouteflika semble mettre les bou-chées doubles, bousculer la lour-

deur légendaire des appareils partisansde la majorité et met sur la défensivede nombreux opposants qui ne font queréagir. Sans politique claire, alternati-ve, ces derniers s’installent dans le sté-rile slogan publicitaire T.S.B. (tout saufBouteflika), qu’ils opposent aux pro-jets de lois, aux annonces de réformes,ouvertures faites par le pouvoir, auquota pour les femmes, à la positionalgérienne sur le C.N.T. de Tripoli, etc.Si une partie de l’opposition est dansson droit absolu de s’opposer, de criti-quer sinon de pourfendre la démarchedu président de la République, il estde son devoir de proposer, de chiffrer,d’inventer des compromis et des con-sensus que le pouvoir ne peut pas re-fuser. L’ouverture annoncée de l’audio-visuel au privé fournit le meilleur exem-ple de l’aphasie de beaucoup d’oppo-sitions et de gouvernants. Devant des membres du gouverne-ment, des «experts» inconsistants quiproposent une TV mixte privé/public (lablague de la décennie !), qui ne fontque bafouiller en attendant les clarifi-cations de M. Bouteflika, l’oppositionest absente. Le Conseil supérieur del’audiovisuel, sa composante, les mo-dalités de son autonomie, la singulari-té des cahiers des charges (selon lanature de chaque TV ou radio), le man-dant des P-DG des chaînes publiqueset toutes les industries de l’audiovisuelne disent rien à l’opposition. Bon gré,mal gré, l’audiovisuel national est con-damné à bouger. Dans quelle formationpolitique un travail de réflexion est-ilengagé sur cette problématique à plu-sieurs volets ? Des médiats «ouvertsaux professionnels» est un slogan videde sens, sachant l’évanescence et leslectures nombreuses du concept «pro-fessionnels» dans une industrie où l’ar-me déterminante est l’argent qui attireles compétences. Au moment où des ré-formes, quelles que soient les lecturesdes uns et des autres, peuvent modi-fier le paysage, des discours, des sket-ches des années 80 sont énoncés etjoués aux côtés de réflexes, de fonc-tionnements totalement déphasés misvainement en ordre de bataille.

M. Bouteflika semble vouloir ache- ver son mandat en apothéose,

avec ses qualités et ses défauts, mar-qué par son cursus personnel et parles contradictions internes au systèmeet celles des oppositions qui évacuentavec pugnacité l’alternance en leur seinet la présence des femmes aux som-mets de leurs appareils. Il sait que pourréformer, il faut des équipes qui ontles mêmes ambitions pour le pays etqui savent réformer en s’adaptant auxrègles mouvantes de la mondialisationqui ne peut s’accommoder de«spécificités» et de «constantes» to-talement surréalistes, lorsque la thèsedu «pétrole, bien de l’humanité» estappliquée selon les besoins des éco-nomies des grandes puissances. Lesréformes ont-elles des chances de réus-sir devant la fainéantise, l’absenced’imagination de la majorité et les blo-cages systématiques des rentiers etdes courants salafistes qui ont défini-tivement tué le tourisme y compris al-géro-algérien, au profit de pays voi-sins qui ne remettent pas à la mode laprohibition testée par l’Amérique dansles années 20 et par Benbella à l’indé-pendance. Avec les échecs mondiale-ment reconnus ? Le temps manque cruellement aupays, mais il y a en Algérie des com-pétences dans tous les domaines, del’argent, de l’espace, une jeunesse in-ventive pour en faire la première gran-de démocratie des mondes arabes, afri-cain, musulman et au-delà. Cela est

«Les lois inutiles affaiblissentles lois nécessaires».

Montesquieu

possible. D’ici la fin de l’année, il estattendu des changements de textes etde dirigeants, l’implication de syndi-cats et d’associations qui étaient con-sidérés jusqu’à comme des repaires detraîtres et de fauteurs des troubles. Or,ils sont des parfaits repères pour ungrand nombre et des forces avec les-quelles toute la classe politique ap-prend à faire avec. Il est suicidaire,même pour le régime, de continuer àfaire tourner le pays avec des relationsconsanguines en son sein, autour des«familles» aussi vieilles que dépassées,avec des méthodes grabataires arrivéesen fin de vie.

Après les assises de la société civile (15-16-17 juin 2011) qui ont semé

des recommandations des volontésd’organisation et des relais, à l’échelledu pays, le CNES après au auto saisi-ne autour de la société civile, mène ac-tuellement une concertation inédite etde grande envergure. A partir d’unesaisine du chef de l’Etat, le Conseilnational économique et social, avec soncomité ad hoc et celui du suivi des as-sises de la société civile, arpente toutle territoire. Pour la première fois dansun format original qui favorise l’expres-sion libre, les APC, les APW, les élusnationaux, les associations organiséesou pas, reconnues ou pas par les auto-rités, les exécutifs sur le territoire dela wilaya sont scannés par l’écoute etle recueil du dit réel du terroir. Le 22décembre prochain, le résultat d’untour d’Algérie jamais réalisé, sera dé-livré, lors d’assises nationales et versédirectement dans le package des ré-formes. Le travail préparé durant desmois se poursuit sur le terrain du paysprofond. Celui-ci justement, connaîtdes mutations irréversibles qu’il seraitdangereux de contrarier, une ébullitionque seule une démocratisation et unrétrécissement des usages bureaucra-tiques peuvent refroidir. A titre d’exem-ple : combien de notes de fin d’année(écoliers, lycéens, étudiants, centresde formation), de documents, adminis-tratifs, de papiers d’identité sont pho-tocopiés et légalisés par an et par ci-toyen ? Et un faux document au dé-part devient légal et accepté partoutune fois «légalisé». Et il y a moult so-lutions pour des mairies, des postesqui travaillent encore avec le stylo, dupapier carbone et trente six tampons.

Le maintien de certains équilibres, avec des coûts dangereusement éle-

vés, qui seront rapidement dépassés,coïncident avec des regards différentsde l’Europe et des USA sur la stabilitédu régime et du pays, eu égard à laguerre menée contre le terrorisme, n’oc-cultent pas forcément des formes delaxisme qui font peser de réels dangerssur les libertés fortement inscrites dansla loi suprême. Divers sectes et cou-rants religieux, des activistes salafistes,de plus en plus nombreux, exercent auquotidien de fortes pressions. Ces der-nières sont le pain quotidien dans descités, villages et quartiers, avec des ci-bles privilégiées. Les femmes, la jeu-nesse, les bars, les codes vestimentai-res sont soumis à un contrôle sournoismais incessant. La politisation outran-cière de certaines mosquées et appren-tis «oracles» distillent des intoléran-ces envers les consommateurs d’alco-ol, les non jeûneurs, la petite commu-nauté de non musulmans (censés êtrerespectés et protégés) au mépris del’article 36 de la Constitution. Ces ar-chaïsmes managés et souvent proté-gés par des institutions, ne militent paspour une réconciliation de tous, pourun vivre ensemble dans les différen-ces protégées par les lois et la policequi n’ont rien à voir avec le politiqueet encore moins avec la théologie. Lessources de blocages, les hommes etles forces qui bloquent les réformesseront, en cas de «révolution», les pre-mières victimes des colères populai-res. Les exemples foisonnent qui inci-tent à accélérer la démocratisation.

Un choix économiquedifficile

A ce rythme, et malgré un prixélevé des hydrocarbures, l’Al-gérie dégagera un excédent endevises d’à peine dix milliardsde dollars durant l’année 2011.

Cette tendance confirmeplusieurs particularités de

l’économie algérienne. Lesimportations augmentent dedix milliards de dollars enmoyenne par an, sans que legouvernement ne puissetrouver les leviers pour enmaitriser l’évolution. Ellessont, en outre, sur le pointde rattraper les importations.Avec comme résultat immé-diat, une stagnation du vo-lume de réserves de chan-ges qui, bien que frôlant lechiffre appréciable de 180milliards de dollars, n’aug-mente plus au même ryth-me que lors des premièresannées après le boom desprix des hydrocarbures. D’autre part, ces chiffressoulèvent quatre problèmesmajeurs pour l’économie algé-rienne. Le premier est relatifà la non maitrise du pays surces chiffres. Recettes et dé-penses dépendent exclusive-ment de paramètres sur les-quels l’Algérie n’a pas de pri-se. Le prix des hydrocarburessont fixés selon des règleshors de contrôle du pays, alorsque le gouvernement s’estprogressivement dessaisi desleviers avec lesquels il pour-rait influer sur les importa-tions. Le gouvernement ad’ailleurs montré que mêmequand il veut maitriser un pa-ramètre, il ne sait pas le faire.Ainsi a-t-il totalement échouéà maitriser les importations devéhicules, malgré les taxes etles contraintes imposées. Le second problème concer-ne l’explosion de la facture desproduits alimentaires, qui metà nu le discours creux du gou-vernement concernant le dé-veloppement de l’agroalimen-taire. La facture des produitsalimentaires a presque dou-blé en 2011 par rapport à

2010, sous l’effet conjugué dela hausse des prix sur le mar-ché international, et de l’amé-lioration des revenus. Certainsimportateurs se frottent lesmains : la facture des impor-tations des sucres et sucreriesa été multiplié par quatre ! Le troisième point est rela-tif au manque d’impact desimportations sur la produc-tion. Malgré les formidablesfacilités décidées par le gou-vernement, les investisse-ments dans la production neconnaissent pas le bon sou-haité. Il n’ya pas de progres-sion significative d’une pro-duction locale capable de sesubstituer aux importations debiens de consommation.Aucun secteur ne semble enmesure de renverser la ten-dance. Bien au contraire. Lesdonnées actuelles prouventplutôt que plus on importe,plus a on a besoin d’impor-ter : plus on importe de voi-tures, plus on importe de piè-ces détachées et de servicesliés au secteur, par exemple.

Il faudrait peut-être qu’un premier pas symbolique

soit franchi pour inverser latendance. Le lancement d’uneusine de montage, qui produi-rait 200.000 véhicules par anou plus, pourrait par exemplechanger la donne dans l’indus-trie automobile. Cela permet-trait de forcer le gouverne-ment à prendre des mesuresprotectionnistes plutôt qued’encourager la consomma-tion, et, dans un deuxièmetemps, favoriserait progressi-vement l’émergence vers uneproduction locale des compo-santes nécessaires, pour arri-ver à terme à un taux d’inté-gration raisonnable. Mais sur ce terrain, l’Algé-rie a tout raté, pour une rai-son simple : elle ne peut pastout avoir. Car un pays doitchoisir : soit il a AbdelhamidTemmar, soit il a des usines.Il ne peut pas avoir les deux.Et l’Algérie a fait ses choix.

PPPPPar Abedar Abedar Abedar Abedar AbedCharefCharefCharefCharefCharef

En économie,il faut fairedes choix.

Celui auquelest contraintel’Algérie est

unique.

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08 Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV

En décembre 2010, CheikhaMoza Bint Nasser, l’épouse del’émir du Qatar a lancé un

sommet mondial le WISE (World in-novation summit for éducation). En2003, elle avait déjà inauguré unefondation, la Cité de l’Education, unensemble futuriste de 7 universités.Le Wise a réuni 1200 personnesvenues de plus de 100 pays pourdébattre des thèmes suivants :comment mener à bien une réfor-me du système éducatif, reconstrui-re les écoles dans les zones de con-flit, prodiguer une éducation de qua-lité au plus grand nombre, formerles enseignants de demain, donnertoute sa place à la création artisti-que… Qualité performance et artdans ce berceau de l’Islam où lepouvoir se transmet avec l’ADN pa-ternel. Pas un mot sur la religion niautre «constantes émiraties». Ce petit bout de pays a donc despréoccupations que l’on ne soup-çonnait même pas. On croyait naï-vement que l’or noir, l’audience dela sulfureuse Al Jazzera et la cou-pe du monde de foot de 2012 suf-fisaient à son bien-être. Non, il amême une princesse qui s’intéres-se avec succès au Savoir si on seréfère au dernier classement deses universités. Idem pour unpays comme l’Arabie Saoudite où iln’y a pas si longtemps, seule la fa-mille royale avait droit à l’instruc-tion comme dans les temps reculésoù la populace était confinée àl’ignorance pour ne pas menacer lepouvoir des puissants. Il a fallu auroyaume d’Ibn Saoud attendre leXXème siècle pour envoyer un prin-ce dans l’espace afin de convaincreses oulémas, preuve à l’appui, quela terre était bien ronde.

Dans tout le monde arabe l’im-portance de l’école est prise de

plus en plus au sérieux et selon leschiffres, tous avancent sauf nous.Pourtant de 1962 à 2000, l’Etat adépensé pas moins de 1345 mil-liards de dinars pour ce secteur etavec l’augmentation du prix du pé-trole et le printemps arabe les van-nes ont dû depuis s’ouvrir à fondpour arroser ce secteur. Lincoln af-firmait que l’instruction coûte chermais l’ignorance encore plus. Leproblème est de savoir où va toutcet argent. Il suffit de rentrer dansn’importe quel établissement sco-laire pour remarquer que la mannepétrolière profite peu à l’élève. Dansson livre «Au pays de mes racines»en parlant de l’Algérie, Marie Car-dinal s’étonne en ces termes : «Lesbureaucrates jouissent de privilègesformidables dans ce pays. On diraitque tout est fait pour eux.» Ils jouis-sent en toute sécurité quand ils leprennent à des enfants avec la com-plicité de parents apeurés. Des clas-ses cellules avec une armada de se-crétaires surveillants appariteurs etautres comptables de mouchescomme si on était dans un asile defous ou un centre de rééducation.Souvent l’administration va jusqu’àtransformer les recréations en «cou-de à coude et pied sur pied» au ryth-me des marionnettes qui font «troistours et puis s’en vont». On se sou-vient de ces directeurs d’antan quise contentaient d’un simple bureauoù s’entassaient pêle-mêle la craieles livres cahiers matériel…Ce pau-vre bougre se contentait d’un gar-dien qu’il secondait au portail pourla rentrée et la sortie des élèves.Ces derniers pouvaient le déran-geaient à tout moment et en casd’absence de l’enseignant il faisaitla leçon à sa place. Un tel spécimenà la tête de chaque établissementa réussi à générer des «cer-veauxdollars» sans pétrodollars. Ence temps là, où l’analphabétisme dela société n’était pas l’exceptionmais la règle, il suffisait que l’en-fant passe 6 ans à l’école pour dé-crocher un certificat d’études plusvaleureux que le bac d’aujourd’hui.Dans son livre «La Crise de l’Edu-cation», Yves-Emmanuel DogBé enparlant du système éducatif africaindisait: «Au lieu que l’école reste fi-dèle à sa mission de tutrice, de pré-ceptrice impartiale, elle en arrive àsouffrir l’égoïsme et l’orgueil des

Ô livre, délivre-moi d’eux ! Quelle est la première partie de la politique ? L’éducation. La seconde ? L’éducation.

Et la troisième ? L’éducation. » (J. Michelet, Le Peuple)

plus «forts»…Et la corruption socialen’est que les prémices des résul-tats du système d’enseignementactuel…» Quant aux enseignants,nombreux sont ceux qui n’ont pasattendu les grèves pour mettre dubeurre sur leurs épinards. En plusde ces cours «bidon» qui ne s’adres-sent pas seulement aux élèves endifficulté mais à toute la classe féli-cités et cancres compris, d’autresplongent dans la débrouille dubisness trabendiste. Le cas de Me-riem, une adorable et studieusecollégienne ravie aux siens à la fleurde l’âge illustre bien ce triste mé-lange des genres. C’était un lundimatin, les deux profs de sportavaient organisé deux match l’unpour filles l’autre pour garçons. Pas-sons sur ces séances de sport oùrien n’existe ni salle ni espace nimatériel ni imagination. Grossomodo les garçons plus chanceux ontjoué sur un terre-plein en face àl’extérieur tandis que les filles sesont contentées de leur courettegoudronnée. Le hic c’est qu’un l’undes profs est parti conduire son G5pour emmener des clients au mar-ché et l’autre papotait avec le gar-dien. Sans surveillance le jeu a dé-rapé et la pauvre adolescente esttombée, sa tête a percuté violem-ment l’asphalte. Elle est morte etaucun adulte n’a été sanctionné.Seuls ses camarades s’étaient ré-voltés mais rapidement ils ont étéréduits au silence par leurs parentset leurs enseignants avec la mêmephrase : «C’est le mektoub.» Jus-qu’aux années 80 l’école algérien-ne pouvait encore faire illusion mal-gré ses directeurs nommés par «af-finité» et ses enseignants à l’a peu-prés. Le problème c’est que les di-rigeants en imposant leur «scien-ce» ont stoppé celle qui venaitd’ailleurs. Dans son livre, Une Fem-me Debout, l’actuelle ministre de laculture écrivait : «On nous balan-çait une culture à deux sous, con-çue et réalisée pour les nouveaux«indigènes». Tout ça était terrible-ment injuste : tu sentais qu’on or-ganisait ta mise à l’écart du savoir.»Une année après la révolte de 88,réforme sur réforme on essaye deredresser la situation et pour cal-mer et contenter tout le monde onaugmente les salaires on allège lesprogrammes sans oublier une pri-me pour aider les parents pauvresà acheter les fournitures scolairesou le leur distribuer gratuitementet enfin ouvrir des cantines là oùon peut. Comme le reste du pays,l’école est devenue un tube digestifà remplir à défaut d’un cerveau àformer. L’assistanat est de rigueurpour les enfants comme pour lesgrands. C’est vrai qu’en plein crois-sance avoir le ventre vide à midi cen’est pas la forme, c’est vrai queles enseignants étaient mal payés,c’est vrai que certains parentsavaient du mal à remplir le cartablede leurs rejetons mais est-ce la ba-guette magique qu’on attendait ?Donner l’aumône, nos responsablesadorent, tout le monde est néces-siteux quand c’est gratis. Sur cescadeaux comme sur le couffin duRamadan combien d’intermédiairesse sont servis avant de laisser lesmiettes aux vrais destinateurs ?Idem pour les cantines. Lorsqu’unpère de famille même pauvre en-voie son fils ou sa fille à l’école cen’est pas pour un morceau de painmais pour un morceau d’instruc-tion. La famine n’est pas encore làet le temps des colonies où le fel-lah envoyait son enfant pour unrepas est derrière nous. En Franceoù la cantine est de rigueur, il y aun peu de l’indigénat puisquemême les enfants des sans papierssont scolarisés et en plus l’Etat estfortement aidé par des associa-tions, les dons de particuliers etmême de riches étrangers. Derniè-rement un émir, propriétaire d’unchâteau dans un village, a dû dé-bourser plusieurs dizaines d’europour sauver de la faillite… une char-cuterie !? Chez nous, le téléthonn’a pas marché. Nos riches quel-que soit l’origine de leurs bienspréfèrent gagner leur place au Pa-

radis à faire pèlerinage sur pèleri-nage à la Mecque. En réalité le pro-blème se situe plus dans le man-que de confiance que de générosi-té. L’arnaque a commencé en 62avec l’or du «coffre de solidarité»le fameux sadouk tathamoun qui adépouillé nos mères et nos grands-mères de leurs bijoux, leur seulbien. Une association de parentsd’élèves avaient demandé une co-tisation de 50 dinars à tous lesélèves d’un établissement. Rien.Le prof intrigué demande le pour-quoi de cette étonnante avaricesurtout qu’une bonne partie deses élèves sont issus de famillesd’intellectuels soucieux de l’ave-nir scolaire de leurs rejetons. Al’unanimité, les «petits monstres»ont répliqué : «Tous des voleurs !Dans le passé, l’administrationnous a aussi demandé 50 dinarspour le chauffage et rien n’a étéfait.» Parents et administrationdans le même sac. Plus que l’indi-gence du programme et la médio-crité de l’enseignement, l’attitudedes adultes à l’école a un impactconsidérable sur l’enfant.

On sait que le piston le clienté-lisme l’injustice et autres mé-

faits de notre société ne sont pasrestés à la porte des établisse-ments scolaires. L’école aurait puêtre à défaut d’un lieu de savoirune garderie à la bonne franquet-te. Non, combien d’élèves méri-tants se sont vus déclassés en fa-veur d’autres médiocres : fils de«flen et feltane». Combien de res-ponsables se sont assis sur leurfauteuil en cuir comme des caïdsoù tout leur revenait de droit ré-duisant l’enfant à un soldat dontl’activité se résume au salut mili-taire et au pas cadencé dans descouloirs menant de la classe auportail. Combien d’établissementspossèdent une bibliothèque ? Unendroit où l’élève peut réviser soncours, consulter un livre, faire undevoir. «Le livre est l’ami de la so-litude. Il nourrit l’individualisme li-bérateur. Dans la lecture solitaire,l’homme qui se cherche lui-mêmea quelque chance de se rencon-trer.»(Duhamel) Non seulementnos décideurs l’ont totalementignorée mais ils ont fermé cellesqui existaient, ont stoppé l’impor-tation de livres poussé à l’exil degrands écrivains découragé les im-portateurs privés et balayé toutpapier qui ne soit pas officiellementreconnu comme «hallal». Il n’a laissé qu’une piètre vitrinepour camoufler le vide, le salon in-ternational du livre qui est censénous délivrer du syndrome de Pa-vlov. Annoncé en grandes pompespar tous les medias officiels, no-tre Sila n’a trouvé qu’une simpletente coincée entre les aléas dela météo et le réchauffé de sesinvendus et ses déjà vus. PaulValery affirmait que les livres ontles mêmes ennemis que l’homme: le feu, l’humidité, les bêtes, letemps et leur contenu.

Dans les pays occidentaux,quelles que soient les possi-

bilités financières de l’Etat le livreest omniprésent partout à tout ins-tant. Les librairies à chaque rue etchaque commune dispose d’autantde bibliothèques gratuites au ser-vice de ses administrés que sesétrangers de passage. Chez nous,l’enfant rumine son alphabet sanssupport dans la rue où les trottoirssont parfois squattés par les ex-pulsés du système scolaire pourvendre de la camelote chinoise etde la malbouffe. Aucun espace«sec» vert ou autre couleur pourson équilibre. Normalement poursa santé, l’être humain a besoind’un taux du couvert végétal de 6%à 12%, chez nous, il est à peine de1% au mieux 3%. Une expériencea été faite sur des mouches pourtester l’impact de ce manque. Dans un bocal on en a mis deuxet on leur a fourni toutes les condi-tions pour leur survie. Ils se sontmultipliés jusqu’à un certain pointpuis ils ont commencé à dépérir.

Pas une seule mouche n’a survécu. «Par ailleurs, il est terrible deconstater à quel point les anima-teurs de ce pouvoir véhiculent lahaine de soi. La seule chose quidétonne là-dedans, c’est qu’ils onttout fait pour que leurs enfants nesubissent rien de tout ça. Je défieen effet quiconque de me trouverun seul de leurs enfants avec unebourse d’études ailleurs que dansles pays occidentaux.» (Une Fem-me Debout, page 64). On a beaului inculper des constantes natio-nales, voyant l’adulte faire le con-traire de la leçon qu’il donne, l’en-fant l’imitera. Exemple édifiant :90% des informaticiens de l’ENSIl’entreprise nationale des systèmesinformatiques ont quitté l’Algériepour le Canada et l’Europe. En 2005dans les seules universités françai-ses on dénombrait pas moins de24021 étudiants algériens et encette même année, selon la policejudiciaire la corruption a coûté 2,5milliards d’euros dans les banquespubliques seulement ( El Watan 9/12/2006). Et dire que ce n’est pasdes trafiquants de drogues des ra-tés de l’école mais bien des cadresayant réussi brillamment leur cur-sus cravatés bon chic bon genre.L’émigration ne rapporte pratique-ment rien au bled au contraire. Toutprès de nous au Maroc les trans-ferts de devises s’élèvent à plus de3,6milliards d’euros soit 9% du PIBdu pays. On estime que les USArenferment la plus forte concen-tration de l’élite intellectuelle mu-sulmane plus importante que danstout le monde musulman. En2006, d’après l’OCDE organisationde coopération et de développe-ment économiques, 210000 Algé-riens diplômés de haut niveau vi-vent dans les pays membres del’organisation. On estime le coûtde formation d’un chercheur à150000 euros, cela donne 315 mil-liards d’euros à peu prés notre ma-telas en devises. Nouria Benghabrit, chargée decours à l’Institut de Sociologie àl’université d’Oran, auteur de«Qui sont les diplômés en Scien-ces Humaines ? «Enseignementpréscolaire ; histoire d’un statut»,a publié dans la revue NaQdn°5(disparue depuis) les résultatsd’une intéressante enquête concer-nant 1629 lycéens préparant leurbac. A la question : Dans quelsdomaines, tu voudras que l’écolet’apprenne plus de choses ? Unemajorité de 34% pour la religion,l’histoire arabo-musulman. Seuls15% s’intéressent aux «questionsd’actualités» et 14,6% aux «tech-niques de travail». Les valeurs pourlesquelles optent les élèves sont :la religion (16,9 %) la famille(16%) et l’honneur (15,2%) le tra-vail ne vient qu’après avec 13,9%,l’égalité avec 8,5% et 6,7% pourl’honnêteté. «Il est possible depenser que dans cette dominanteconservatrice nous retrouvons latrace d’une société elle-même con-servatrice, voire de la crise identi-taire que connaitrait l’Algérie»,écrit l’auteur. Le plus étonnant danscette enquête c’est les réponsesfaites par les élèves quand on abor-de la télé, la radio et les journaux.Ils ont une nette préférence pourles émissions de variétés (21 ,4%)puis les films (20,8%), l’informa-tion (16,6%), le sport (13,1%) lesémissions religieuses n’ont que11,6%. Pour le choix du film : sen-timental (17,3%), social (15,4%),d’épouvante (14,9%), policier (14,3%) et le religieux est classé der-nier avec 12%. Pour la musique,le raï a la part du lion avec 22,2%.Pour les journaux, les rubriquespréférées indiquent «une deman-de sociale nettement éloignée decelle destinée à l’école» : le coindes amitiés, les lettres des lec-teurs, les conseils des psys, le cour-rier du cœur. L’auteur conclut :«Faudrait-il voir ici la preuve quela question identitaire demeure liéeau fonctionnement de l’institutionscolaire elle-même ? L’école algé-rienne n’aurait-elle pas habitué sonpublic à un surdosage idéologique

et religieuse au détriment de sesautres fonctions (diffusion de laculture profane et scientifique pro-duction et reproduction de la forcede travail qualifié…), et ce au pointoù la population qui la fréquente yvoit sa principale raison d’exister?» Chasser le naturel, il revient augalop ou il ne revient pas commel’affirme Jules Renard. Fuite abys-sale des cerveaux, dépendance à98 % à l’or noir que des étudesaméricaines estiment la durée àmoins de deux décennies. La Syriequi nous épouvante aujourd’hui està plus de 88% indépendante dupétrole. La dépendance de l’ArabieSaoudite, première producteurmondiale, n’est que de 88% et ellepeut aller jusqu’à 0% grâce auxmilliards que lui rapportent chaqueannée le pèlerinage à La Mecque.Un bébé d’aujourd’hui, avec de lachance atteindra la classe de ter-minale à l’âge de 18 ans, trouvera-il une université pour l’accueillir ?Pire, de quoi vivra-t-il ? Et là sansdoute il ne se posera même pas laquestion, il remerciera ses diri-geants d’avoir ouvert le ciel pour lesorganismes internationales afinqu’elles construisent des campshumanitaires pour sa survie.«Ecœuré par ces discours sur unehistoire faussée et une réalité quil’est encore davantage, l’Arabe s’estmis dans une sorte de rage d’auto-destruction à s’accuser, à se déni-grer. Et on le comprend. Vous avezde la boue jusqu’aux genoux, votremaison a été emportée par l’ouedet peut être votre petite fille avec.

Mais la télévision vous dit queDieu est clément et qu’il faut

vous réjouir car les autorités ontdécidé de vous protéger contre laprochaine crue. Il ne vous restequ’à envoyer un télégramme de re-connaissance. ( Moncef Mazouki,dans Arabes, si vous Parlez !) Avecl’école algérienne, on n’a pas seu-lement faussé on a pondu l’innom-mable. La psychologie nous ap-prend que l’enfant n’est pas unadulte au raccourci mais un être àpart entière avec sa propre vision.Le philosophe Arnold Clauss affir-me que si l’école ne subit pas lesmutations indispensables, on vavers un conflit ouvert et pour l’Al-gérie on y est déjà depuis belle lu-rette. Il faut se débarrasser vite desprogrammes rigides, des constan-tes erronées, des livres insipidesbourrés de fautes, mettre un savoircorrect séduisant joyeux à la por-tée de l’élève. On dit que le théâtrepousse l’enfant à lire, le dessin às’intéresser aux sciences naturellesà la géographie, les travaux ma-nuels au calcul, à l’ordre. En Amé-rique, le conte est présent du pri-maire à l’université. Aux Indes, onn’hésite pas à détendre l’enfantavec le yoga et les instruments demusique traditionnels. Combien dechômeurs doués en dessin musiqueen informatique en bricolage en artstraditionnels auraient pu se rendreutiles si l’école algérienne leur avaitouvert ses portes. L’école est né-cessaire mais pas suffisante, LaFontaine, Balzac, Einstein adoraientfaire l’école buissonnière. DansEmile ou l’Education, Rousseau écri-vait : «Les leçons que les écoliersprennent entre eux dans la cour ducollège leur sont 100 fois plus uti-les que tout ce qu’on leur dira ja-mais dans les classes.» Quand on adit à Einstein qu’est-ce qui a déclen-ché l’étincelle en lui, il a répliqué :«Une boussole que mon oncle m’aofferte pour mon anniversaire.»Combien d’objets «déclencheurs»sont mis à la disposition des enfantsà l’école, rien à part la craie le ta-bleau et la mine fermé du forma-teur. Même Hitler n’a pas osé dé-truire le système éducatif germani-que, on dit qu’il a mal interprété laphilosophie de Nietzsche et s’estappuyé sur les œuvres de Wagnerpour éveiller la sensibilité de sonpeuple. Quant à Staline, s’il a rui-né l’agriculture tué ses opposantsses généraux ses artistes ses in-tellectuels, mais niet, l’école sovié-tique a échappé… Le budget desMoudjahidines est 10 fois supérieurà celui de la Culture, no comment.

Suite en page 9

PPPPPar Mimi Maar Mimi Maar Mimi Maar Mimi Maar Mimi Massivssivssivssivssivaaaaa

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09Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV

La journée méditerranéenne dela côte célébrée le 25 septembre de chaque année depuis

2009 a été l’occasion pour le pays,d’organiser une conférence sur lethème regroupant, sous l’égide dudépartement de l’Environnement etde l’Aménagement du territoire,des personnalités scientifiques, po-litiques, des organisations régiona-les et internationales. Heureuse ini-tiative sauf qu’elle ne semblait in-téresser que les initiés ou du moinsce qui en étaient informés. En cequi concerne Tipaza, port méditer-ranéen par excellence bien avantla venue des Carthaginois et dontle littoral s’étend de oued Mazafran(Douaouda) à oued Damous dansles piémonts du Dahra où l’hommeet la mer font corps depuis que lepremier a appris à chevaucher lesvagues, rien ne semblait marquercet événement sauf, peut être,deux banderoles accrochées auxdeux accès principaux de la ville.Trop visible, la Mare nostrum (nô-tre mer des Romains) ne peut pas-ser inaperçue encore moins laisserindifférent. Mère nourricière del’homme, elle subit ses agressionsaccrues et dévastatrices. Si jadisle littoral était synonyme de far-niente et de dégustation de pro-duits halieutiques, il est devenubien malheureusement, un objet deconvoitise de tout ordre. Le négo-ce effréné du sable qui dénude lesplages, est ce fléau dont les dé-gâts sur la biodiversité, sont incom-mensurables. Les rejets conscientsou inconscients des déchets soli-des et liquides polluent en silencel’univers marin, souvent avec lacomplicité bienveillante de ceux quisont en charge de la protection decet environnement. Les eaux uséesparticipent pour une bonne part àla dégradation lente mais sûre dulittoral. Ainsi et selon le Ministredes Ressources en eau, le volumedes rejets hydriques s’élèverait à750 millions de mètres cubes dontseuls 650 millions seraient traités.Le programme de réalisation de 24stations en cours, porterait le vo-lume à 1milliard de mètres cubes.Le déficit actuel demeurera, comp-te tenu de la charge chimique de

L’Algérie dispose moins d’une librairiepour à peu près 300000 habitants etzéro bibliothèque publique digne de son

nom (à part la nationale de la capitale) alorsque n’importe quel village perdu en Europeavec 1000 fois moins d’habitants possèdeplusieurs dizaines de librairies et célèbremême la journée du livre. Roosevelt disaitque les livres sont la lumière qui guide lacivilisation. On estime que l’Arabe lit ¼ d’unefeuille par an soit l’équivalent de son certifi-cat de naissance alors qu’un Américain lit12 livres. Sur les 1,5 milliard de musulmans,il y a à peine 5 prix Nobel tandis que lesjuifs qui n’atteignent même pas 20 millionsont près de 200 prix Nobel surtout dans lesdomaines scientifiques. Il parait que n’im-porte quel lieu où il est, le savant juif re-vient en Israël pour enregistrer son inven-tion. Beaucoup d’étudiants juifs font leurthèse sur l’histoire la civilisation des Arabeset manient la langue d’El Mutanabbi mieuxque la plupart d’entre nous. Que savonsd’eux ? Presque rien, sujet tabou commel’originel du chef-d’œuvre de la littératurearabe, Les Mille et une Nuits, qu’on ne litque censuré. Malgré ses déboires financiers,l’Amérique tient à rester le premier lieu duSavoir, d’après le dernier classement, sur les19 premières universités 16 sont américai-nes et cotées en bourse. La première choseà faire dans notre école c’est la réconcilieravec l’enfant. Pour cela, on n’a pas besoind’un spécialiste, n’importe quelle mère nousle dira : il faut aimer l’enfant. Maintenanton sait que le QE (quotient émotionnel) estplus important que le QI (quotient intellec-tuel) pour réussir dans la vie. Un professeurd’université demanda aux étudiants de so-ciologie d’enquêter sur 200 jeunes garçonsdes quartiers pauvres de Baltimore. Ils de-vaient donner leur opinion sur l’avenir de

L’homme et la mer… à la croisée des chemins

nocivité, préoccupant. Dans soncommuniqué annonçant l’événe-ment, le Ministère de l’Environne-ment et de l’Aménagement du ter-ritoire précise en outre : «… la cé-lébration de cette journée est l’oc-casion de mettre en valeur les ac-tions de sensibilisation et d’éduca-tion environnementale menées surle terrain et fondées sur l’approcheparticipative des associations et ducitoyen dans le cadre de la gestionintégrée des zones côtières».

Sans intention délibérée de re-vêtir la soutane des empêcheurs

de tourner en rond, rien ne sem-blait avoir été fait en direction ducitoyen lambda. On aurait pu à l’ins-tar de la prévention routière, mobi-liser les scouts à l’effet de distri-buer des dépliants et autres auto-collants de sensibilisation. Comptersur le seul mouvement associatif,peut présager d’une informationinsuffisante ou bancale. Rencontrésur la large esplanade du port, af-fairé à réparer des filets, Djillali,technicien formé par l’école de pê-che d’Alger dit qu’il a entendu par-ler vaguement de cette journée. «De toutes les façons, ajoute-il, cesont toujours les gens qui ne con-naissent pas la mer qui parlent d’elle!...Voyez- vous, il suffit d’avoir del’argent ou de bénéficier d’un sou-tien ANSEJ pour que n’importe quiachète un chalutier qui en fin decompte sera amarré à la Madraguefaute d’utilisation…Au bout de deuxou trois sorties, il y a imcompatibi-té avec le patron et les pêcheurs.Quant à l’acquisition des équipe-ments, il vaut mieux ne pas enparler…ils vont là bas (Turquie, Es-pagne) pour acheter des bateaux,ils leur fourguent du vieux matérielrénové ou déclassé…tu vois ce ba-teau ? Il vient d’être acheté enFrance…c’est plus un bateau fluvialque de haute mer ». La cinquantai-ne, Djillali à la tête de AthmaneAriouet dans son incarnation épiquede Cheikh Bouamama, n’est proba-blement pas un plaisantin, il respi-re la mer qu’il a côtoyée depuis saprime jeunesse. Son discours pon-déré, met cependant le doigt sur laplaie. La surpêche dissimulée parla complaisance, le massacre desbancs de sardines par des procé-

dés prohibés sont pour lui, des faitsréels mais qui se font en catimini.Il ajoute que les plus gros dégâtssont subis par la flore sous marineà 30 brasses (45 mètres) à peine.La raréfaction du poisson est per-ceptible à travers les distances deplus en plus importantes à parcou-rir pour le trouver. Avant, on pou-vait pêcher dans les eaux territo-riales dans les 12.000 miles nauti-ques, maintenant on va plusloin…jusqu’à 20.000. La pollution ?Celle de surface est visible au portde Bouharoun dont les eaux sontprésentement nauséabondes etpleines d’objets hétéroclites. Lamotorisation des embarcations deplus en plus puissante génère degrandes quantités d’huile-moteur «brulée » qu’on rejette impunémentdans la mer ; la brillance spectraledu plan d’eau en est la preuve ir-réfutable. L’intense fréquentationde la restauration est pour beau-coup dans la dégradation de cetabri. Dans les fonds marins et bienloin de la côte, les sachets plasticsse disputent les filets avec la cre-vette. Dépité, mais nullement dé-couragé, Djillali ramasse son atti-rail et interpelle son apprenti pouraller restaurer d’autres filets défaitsdans un autre port.

Faisant face à la jetée, de vieuxcabanons, probablement, de

l’ère coloniale abritent actuellementdes restaurants, incrusté au milieu,l’un d’eux est le siège social du «Club sec 17 de plongée sous-mari-ne ». Créée en 1988 sous l’initiati-ve de l’ancien patron pêcheur ledéfunt H. Benfattoum, R. Benaou-da, S. Haouès et M. Ouali ancienédile communal, cette associationsportive a d’abord fait ses débutsau club de la Corne d’or relevant del’EGT de Tipaza qui disposait d’unmatériel jusque là inexploité. De-puis 1990, date de son installationau port, le « Sec 17 » a bénéficiédu soutien financier de la commu-ne et de la Direction de la jeunesseet des sports (DJS) et ce jusqu’àl’exercice 2001. Depuis lors, il gé-nère ses propres ressources finan-cières. Le prix de revient moyend’un équipement de plongée estd’environ 250.000 DA. Le club as-sure pendant la saison (mai-sep-tembre) la formation de 5 à 6 grou-pes constitués chacun de 5 élèvesplongeurs. Les niveaux 1 et 2 en-cadrés, selon M.Benaouda, descen-

dent respectivement à 15 et à 30mètres. Dotés tous deux d’un bre-vet, le second niveau ouvre, toutefois, la voie à la professionnalisa-tion telle que la soudure sous mari-ne. D’anciens élèves sont en activi-té à l’étranger notamment dans lespays du Golfe. Le « Sec 17 » formeaussi à la plongée des biologistespour le compte de l’Institut de re-cherches en océanographie(ex.ISMAL de Dély Brahim). Lesprofils jusque là formés sont spé-cialement conçus pour la chassesous-marine, la nage grand fond etle sauvetage secourisme. Il fautdire que l’investissement est rela-tivement lourd, le compresseurd’air revient à lui seul à près de600.000 DA. Les frais de formationque déboursent les élèves relèventplus du symbolique (8000 DA) qued’une franche activité lucrative.L’un des principaux avantagesqu’ont les plongeurs sur les autrescatégories des gens de la mer c’estla connaissance intime du fondmarin dans toute sa diversité fau-nesque et florale. La plongée estune vue prospective sur le devenirlointain du milieu ; la seule obser-vation photographique peut rame-ner une foule d’informations auxscientifiques. Les exercices deplongée se font à près de 800 mè-tres du rivage à pic sur le plateaurocheux appelé « secca 17 » d’oùle club tire son nom. Il s’étend surune aire qu’on peut évaluer à 5 ou6 hectares conclut M. Benaouda.

Y.Megrous plongeur professionnelde longue date en charge de la for-mation, assure quant à lui que lelittoral allant de Ain Tagourait àDamous est encore indemne. Ceci ne veut absolument pas dire,qu’il est hors de danger. La vigilan-ce est de mise quand on sait qu’ilsuffit d’une quelconque négligencepour que tout soit remis en cause.La flore qui affleure à 20 brassesest luxuriante ; les fonds, contrai-rement, aux idées reçues sont pau-vres en végétation.

L’arsenal juridique mis en placeen matière de protection du lit-

toral va sévir pécuniairement con-tre les grands pollueurs notammentindustriels, tels ont été les proposdu Ministre de l’Environnement del’Aménagement du territoire. En ceconcerne les sites, les distancesadmises entre l’impact et le rivagesont de 100 mètres pour les habi-tations et de 5 kilomètres pour l’in-vestissement industriel. Mais que fera-t-on des résiden-ces qui ont déjà le pied dans l’eauet l’industrie papetière de Bou Is-mail et d’ailleurs ? Il suffit de scru-ter la mer du haut d’un quelconquepromontoire pour observer une lar-ge bande touchant le rivage dont lacouleur est distinctement différen-te de celle du large. Dans sa der-nière déclaration, M. Rahmani a an-noncé la création de réserves mari-nes naturelles dont la baie du Che-noua et l’anse de Kouali. Dont acte!

«Avec nos pollueurs, tousles égouts sont dans la

nature». ConfuciusPPPPPar Far Far Far Far Farouk Zahiarouk Zahiarouk Zahiarouk Zahiarouk Zahi

Ô livre, délivre-moi d’eux !ces gosses. La phrase : «Il n’a aucun ave-nir.», fut répétée 200 fois. Vingt ans plustard, un autre prof de sociologie voulait vé-rifier les résultats de la première étude etdemanda à ses étudiants d’aller voir ce quiest advenu aux malheureux gosses. Unevingtaine avait disparu pour cause de décèsou de déménagement. Quelle ne fut la stu-peur des jeunes «détectives»quand ils cons-tatèrent que 176 sur les 180 ont réussibrillamment leur vie en tant qu’avocats mé-decins hommes d’affaires. Tous vivaient dansla région et à la question : «Comment expli-quez-vous votre succès ?» Ils ont répondud’une même voix : «C’est une institutrice…»Sommée de révéler le secret de sa recettemagique qui a fait d’un jeune des bas-fondsun adulte des hautes-sphères, cette derniè-re répliqua : «C’est simple, j’aimais ces gar-çons.» Il suffit donc d’aimer un enfant le luiprouver pour en faire un être accompli. Ona beau offrir aux bébés abandonnés lesmeilleurs nécessaires, le manque d’affections’il ne les tue pas prématurément leur lais-se des séquelles à vie. Si on révisait nos ambitions à la baisse, nepas attendre que l’école transforme en prixNobel notre enfant au moins qu’elle puissel’expulser avec l’innocence qu’il a apportéavec lui à l’âge de six ans. En un mot éviterqu’il se transforme en terroriste drogué dé-linquant suicidaire psychopathe ou autre ca-lamité. La confiance doit régner dans une clas-se. De peur de se ridiculiser, de peur de dé-voiler ses manques, le maitre s’autorise sou-vent à jouer le tyran. «L’enseignant qui nemaitrise pas sa science est sur la défensive,et s’énerve, se montre agressif dès que l’élè-ve donne l’impression de s’opposer à son ar-gument ou à son point de vue, alors qu’il necherche qu’à comprendre…Au niveau des pe-tites classes, où les élèves ne sont pas capa-bles d’évaluer son savoir, il est à peu près àl’aise et leur inculque ses erreurs, leur inflige

sa méthode.»( Dogbé). En un mot humani-ser l’école et quand l’enfant commence à s’yplaire c’est là où il commencera à apprendre.A quoi ça sert de donner de l’argent pour cons-truire des mosquées si demain elles ne peu-vent accueillir au mieux que des épaves ri-vés vers le ciel vers d’autres cieux, des né-vrosés, des kamikazes. D’après l’ONG Enfantsdu monde et droits de l’homme, il y a 1 mil-lion d’enfants de moins de 15ans directementvictimes ou témoins de la violence terroris-te… Etonnant Japon, ni livre révélé ni grotted’Ali Baba naturelle, la dernière catastropheaurait dû l’effacer de la carte et pourtant aprèssix mois, le Sphinx est toujours là plus vivantque jamais. Aucun viol vol agression émeuten’a été enregistré durant tout ce cauchemar.Chez nous depuis 2011, «les forces antiémeu-te sont intervenues 2777 sur l’ensemble duterritoire national, soit une opération toutesles deux heures» (El Watan). Même la fa-meuse Ansej (agence nationale de soutien àl’emploi des jeunes) sert maintenant à finan-cer malgré elle le départ des jeunes versl’étranger ou au mieux leur remplir les po-ches faute de projet réussi. Du primaire à l’université la gangrène sé-vit, du directeur au recteur, la nomination sefait dans un flou total comme tout le reste.Maillon faible d’une société exsangue, l’en-fant-cobaye a été mis dans un laboratoire àla façon Stamford. Il y a 40ans, un prof d’uni-versité de Californie, Philip Zimbardo a voulucomprendre pourquoi les situations se dégra-daient principalement dans les prisons mili-taires. Il eut l’idée de créer une prison dansle sous sol de l’université et il fit une annon-ce pour recruter des étudiants masculins pourdeux semaines pendant les grandes vacan-ces. Il choisit 24 et leur offrit 15 dollars (80dollars aujourd’hui) la journée. Il tira au sort9 prisonniers et 9 gardiens et 6 remplaçants.L’expérience fut stoppée au bout de 6 jourstellement l’état mental physique des prison-

niers s’était dégradée. Cette expérience amontré la stupéfiante soumission à l’autoritéque l’on pouvait obtenir de n’importe quelcitoyen normal. Deux mois plus tard l’undes «détenus» témoignait : «J’ai commen-cé à sent ir que j ’avais perdu monidentité…je ne considère pas cela commeune expérience ou une simulation parceque c’était une prison dirigée par des psysau lieu de l’Etat…la personne que j’étais etqui avait décidé d’aller en prison s’éloignaitde moi était lointaine jusqu’à ce que, fina-lement, je ne sois plus elle, je sois un numé-ro de matricule. J’étais réellement mon nu-méro.» Que peut dire un enfant de six ansqui ne reste pas 6 jours mais au minimum 2fois 6 années à supporter les rouages d’unemachine qui le broie comme un cafard. Dans son livre, l’Ecole Qualité, le grandconseiller en éducation, William Glasser écri-vait : «Nous sommes presque tous parfaite-ment conscients désormais que nous payonsde plus en plus le prix de l’échec d’une écolesous forme d’une consommation accrue dela drogue, d’une augmentation de la délin-quance, du nombre de plus en plus grandde grossesses d’adolescentes pour ne citerque quelques-uns des problèmes les plusévidents.» Il parlait du premier pays au mon-de, les USA où chaque minute qui passe, oninvente quelque chose au profit de l’oncleSam, que dire alors de notre institution quia touché depuis longtemps le fond et grattele sol avec son zero qualité ? On espère qu’un jour, les enseignants fe-ront une grève, non pas pour l’augmentationde leur salaire, mais pour sauver leur écolecelle de leurs enfants de tous les enfants. Laballe n’a jamais quitté leur camp et commedisait Jaurès : «On n’enseigne pas ce quel’on veut ; je dirai même, que l’on n’enseignepas ce que l’on sait ou ce qu’on croit savoir.On n’enseigne et on ne peut enseigner quece que l’on est.» M. M.

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utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV10 Le Quotidien d'Oran

Jeudi 29 septembre 2011

Democraty now

Refusant le recours à une Assembléeconstituante, concédant en apparencela fin du monopole de l’audiovisuel, le

pouvoir se ménage des règles afin de con-trôle de toute nouvelle structure partisane oude presse. Ainsi, il est prévu une « autoritéde régulation » de la presse écrite dont la moi-tié des membres seront désignés pas ce mêmepouvoir au demeurant contesté et jugé illégi-time. Cette vision n’est-elle pas une simpleapproche caractérisée par la ruse, celle de fairesemblant de concéder ? Car enfin, est-il en-core concevable, quelque cinquante ans aprèsl’indépendance, de vivre sous la férule d’uneoligarchie aux allures autocratiques ayant fé-condé des kleptomanes voraces ? Par ailleurs,l’idéologie obsolète, enrobée de « légitimité »pseudo-révolutionnaire, n’est plus à l’ordredu jour tant notre pays a été sévèrementmalmené par nos tyranneaux qui cultivent àsatiété le culte de la personnalité et prati-quent la coquetterie d’un populisme désuet.Alors, osons la démocratie maintenant.

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUEDOIT ÊTRE RESPONSABLEDE SA POLITIQUELe président de la République bénéficiede pouvoirs importants : il est le chefsuprême de toutes les forces armées de

la République (ministre de la Défense natio-nale) ; il nomme le chef du gouvernement ;il pourvoit à tous les postes civils et militai-res ... Constitutionnellement, il dispose doncde tous les postes à pourvoir, à répartir auxmembres de l’élite dont certains acceptentde faire partie de la nomenklatura. Il est vraiqu’au regard des dispositions constitutionnel-les actuelles, sa responsabilité n’est à aucunmoment mise en cause, si ce n’est à traversle premier ministre qu’il nomme et destitue.Et le président de la République conserve l’ini-tiative de la loi concurremment à l’Assem-blée, donc pouvant court-circuiter le Parle-ment en légiférant par voie d’ordonnances quidevraient garder leur caractère d’exception.Cette prééminence du chef de l’Etat, chef del’Exécutif, se révèle redoutable pour la viepolitique de la nation dans les cas de vacan-ce du pouvoir (en cas de décès, mais égale-ment de maladie grave et fortement invali-dante) car les institutions risquent de tour-ner dangereusement à vide.Outre que la réforme à envisager doit con-cerner la limitation du pouvoir personnel(mettre fin à la concentration de pouvoirsexorbitants entre les mains d’une seule etmême personne), il y a lieu de déléguer suf-fisamment de pouvoirs aux membres du gou-vernement qui seront responsables devant lesélus du peuple siégeant au Parlement. Ainsi,

PPPPPar Ammar KOar Ammar KOar Ammar KOar Ammar KOar Ammar KOROGHLI *ROGHLI *ROGHLI *ROGHLI *ROGHLI *

sera réalisé un contrôle de la politique del’Exécutif, donc celle du chef de l’Etat ès qua-lité de premier responsable de la vie politi-que du pays. C’est le régime présidentiel car,à ce jour, l’Algérie a vécu constitutionnelle-ment dans le cadre d’un présidentialisme quise caractérise notamment par le fait qu’iln’existe pas de contrepoids institutionnel faceau président de la République. A l’exceptionde quelques rares voix, le Parlement suscep-tible de remettre en cause la politique pro-posée et menée par celui-ci se révèle plutôtaphone. L’opposition insuffisamment structu-rée semble également aphasique. Davanta-ge encore la société civile muselée depuislongtemps dont il reste à espérer qu’elle de-vienne un acteur incontournable dans la ges-tion des affaires publiques.Il y a donc urgence à mettre fin au déséqui-libre institutionnel établi au profit du seulprésident de la République. En effet, tel quedéfini par l’intégralité des constitutions algé-riennes et révélé par la pratique politiquedepuis l’indépendance, ce dernier apparaîtcomme un véritable monarque présidentielcoopté par un cercle restreint de décideurs.De même, il y a lieu d’éviter cette espèced’autocratie présidentielle opérée par lesbailleurs de pouvoir se disputant la déci-sion observée comme moyen d’accessionà un plus grand patrimoine personnel. En-fin, il y a lieu également d’opérer une ré-flexion sur l’institution du Premier minis-tre par son éventuel effacement au béné-fice d’un Vice-président et de confier le por-tefeuille ministériel de la Défense natio-nale à une personnalité civile dès lors quel’institution de l’armée se professionnalise.

L’ARMÉE PROFESSIONNELLENE DOIT PLUS ÊTREINSTRUMENTALISÉE Depuis l’indépendance, la direction del’Armée est devenue mutalis mutandisune caste à part en détenant le pouvoir

à la fois politique et économique (le cas del’Egypte est patent). Après les coups d’Etatopérés tant au Maghreb (Algérie) qu’au Ma-chrèq (Syrie), les directions militaires éten-dent leurs privilèges corporatifs (budget, trai-tements et équipement). Ayant acquis un sta-tut social élevé, eu égard notamment à lapart importante du revenu national qu’elless’octroient, elles dévoilent au moins en par-tie le pourquoi des coups d’Etat opérés. Leprocessus historique ayant permis l’accessionde l’Armée au pouvoir a fait de celle-ci unestructure gouvernante. Aussi, pendant long-temps, il n’a pas été question d’une Arméeapolitique contrôlée par les civils (la fameu-se primauté du civil sur le militaire). C’est làune réforme à envisager pour faire de l’Ar-mée une réelle « grande muette ».Principal pourvoyeur de présidents de la Ré-publique dès l’origine, la direction de l’armées’est révélée un acteur principal de la viepolitique algérienne en assignant à l’Etat,dévoué à sa cause, un rôle majeur commeprincipal entrepreneur, banquier, employeur...Dans cette perspective, elle s’est constituéeen structure gouvernante en s’attribuant despostes-clés dans l’ensemble des rouages dupouvoir de l’Etat. Se transformant ainsi encaste dominante sur l’échiquier, elle agit tan-tôt de façon autonome (Conseil de la révolu-tion), tantôt sous le couvert d’une personna-

lité cooptée parmi ses pairs. Les douloureux« événements » d’octobre 1988 ont pourtantdonné aux tenants des réformes l’occasionde démocratiser la vie publique dont lescitoyens seraient devenus les acteurs cons-cients, ayant le libre choix de leurs gou-vernants à travers notamment la constitu-tionnalisation du multipartisme.Or, le pouvoir rejette l’idée de la Consti-tuante et propose une révision de la Cons-titution. Dans ce contexte, la révision cons-titutionnelle telle qu’annoncée se révèlepeu convaincante dès lors qu’elle omet si-gnificativement d’évoquer la non limitationdu nombre des mandats présidentiels desorte que la Direction de l’Armée n’ait plusà intervenir dans la sphère politique, d’unepart, et dès lors qu’elle ignore particuliè-rement la responsabilisation du chef del’Etat devant les élus du Parlement, d’autrepart. En tout état de cause, que ce soitdans le cadre d’une Constituante ou celuid’une simple révision de la constitution, pour-quoi ne pas opter franchement pour un régi-me politique où le chef de l’Etat est la seuletête de l’Exécutif avec désignation éventuelled’un vice-président auquel pourraient êtreconfiées certaines missions et pallier ainsi lescas de vacance de pouvoir (à quoi sert en ef-fet le bicéphalisme ?) ? Le tout en acceptantd’être désigné comme responsable de sa po-litique devant le Parlement et que les autrespouvoirs (notamment législatif et judiciaire)soient autonomes et jouent le rôle de contre-pouvoirs institutionnels et laisser les autresinstitutions agir de même : Conseil constitu-tionnel, Conseil d’Etat, Cour des Comptes…

LE PARLEMENT DOIT ÊTREUN CONTREPOIDS À L’ARBITRAIREDE L’EXÉCUTIFOutre le populisme et le culte de la per-sonnalité devenus les caractéristiquesdominantes du pouvoir algérien, les

bailleurs du pouvoir semblent s’accommoderde l’état résiduel de la démocratie en Algé-rie. La corruption s’étale désormais à cielouvert, nonobstant les élections qui s’y suc-cèdent confortant davantage l’illégitimité dece pouvoir sans contrepoids réel, à savoir :un Parlement qui reflète un pluralisme politi-que authentique, une Magistrature indépen-dante, une Presse libre et une Société civilestructurée. Outre que la gérontocratie au pou-voir use d’une rhétorique démesurée et d’uneattitude arrogante, elle fait de son passé unfonds de commerce laissé royalement en hé-ritage à sa progéniture aux lieu et place d’undéveloppement politique durable légué auxcitoyens appelés à se gouverner. Dans ces conditions, le bicaméralisme pourlequel a opté le constituant algérien peut sou-lever des interrogations. Ainsi, quels seraientles tenants et aboutissants de l’institution duSénat (Conseil de la nation) dont le tiers dit« présidentiel » est désigné par le présidentde la République ? En effet, dès lors que lesdifférentes tendances politiques, couches so-ciales ou catégories socio-économiques, ré-gions du pays, âges et sexes sont sérieuse-ment représentées au sein de l’Assemblé na-tionale, il est légitime de s’interroger sur l’ef-ficacité de l’institution d’une seconde Cham-bre. Dans ces conditions, le monocamérismedevrait pouvoir suffire aux besoins du parle-mentarisme algérien. Au demeurant, faut-ilrappeler que le pouvoir a opté dès l’originepour l’institution d’une seule chambre, sou-vent qualifiée il est vrai de simple chambred’enregistrement ? Dans cette perspective, il est regrettabled’observer que l’Algérie n’a pas cru devoir ex-plorer la donne de la régionalisation en tantque forme organisationnelle intermédiaireentre l’Etat et les collectivités locales. Cetteorganisation, avec des parlements à l’échelledes régions, peut permettre une décentrali-sation et une déconcentration de certaines pré-rogatives dites de puissance publique entreles mains des représentants régionaux afind’alléger l’Etat, en sa qualité de maître d’œu-vre de la politique de la nation, de certainestâches davantage techniques que politiques. Car il est avéré que nous vivons dans le ca-dre d’une démocratie résiduelle, l’oppositionparlementaire (acquise pour l’essentiel auxthèses du pouvoir dont il fait sa cliente avecforce prébendes) ayant montré qu’elle n’estpas suffisamment structurée pour servir decontrepoids politique pour rendre crédible,effective et irréversible l’alternance au pou-voir comme élément substantiel de la prati-que du pouvoir. Au mieux, nous avons unetechnocratie au service d’une structure gou-vernante qui se sert de l’Armée ; en effet, dupersonnel administratif (en l’espèce, de hautsfonctionnaires délégués à des fonctions poli-tiques) ne peut au mieux que gérer des déci-sions prises en dehors des sphères classiquesdu pouvoir. Ce système ne saurait procurerde résultats probants et sérieux alors mêmeque l’Algérie recèle de potentialités réelles, etsurtout de femmes et d’hommes de valeur. Li-bérons donc les citoyens et les élus du peuple.

Face au réveil des peuplesdu Maghreb et du Machreq,

les tenants du pouvoir annoncentunilatéralement des réformes;

dans le cas de l’Algérie, ellesseraient de nature «législative

et constitutionnelle». Pourl’essentiel, il s’agirait de revoir leslois sur les partis et l’information

avant de revoir la Constitution.

LES POUVOIRS JUDICIAIREET DE L’INFORMATION DOIVENTÊTRE INDÉPENDANTSQue faire face au risque de césarisme(voire de l’arbitraire) en l’absence de con-trepoids réel ? Engager une sérieuse ré-

forme pour avoir un Parlement qui reflète unpluralisme politique authentique à même decontrôler le gouvernement désigné par celui-ci. Ce, dans le cadre d’un système permet-tant à la magistrature d’être réellement indé-pendante de l’exécutif afin d’exercer sans en-traves la justice au quotidien (y compris etsurtout à l’endroit des puissants par l’argentou par l’influence politique). Et, seule une pres-se libre permettra d’instaurer effectivementle pluralisme des opinions et l’esprit critiqueavec des médias affranchis de toute tutelle,l’audiovisuel devant se structurer en authen-tique service public. La société civile organi-sée autour de syndicats autonomes et d’untissu associatif libre de toute tutelle pour-ra prendre en charge les questions qui l’in-téressent prioritairement sans passer parla bureaucratie de l’Etat gangrenée par lacorruption, y compris au niveau du pou-voir central. Tant d’affaires ont en effet étérévélées au public sans qu’il ait été possi-ble à la Justice d’agir de façon efficiente afinde condamner ceux qui mettent en danger etle pays et son économie, notamment parmieux ceux qui ont exercé une responsabilitépolitique importante. En effet, le peuple en sa qualité de déposi-taire de la souveraineté qu’il délègue aux élusdoit pouvoir exercer son droit inaliénable àl’information à l’endroit des dirigeants qu’il acontribué au moins formellement à placer hautdans la pyramide institutionnelle. Dans cetteperspective, nos dirigeants se doivent hum-blement de garder à leur esprit qu’ils demeu-rent des mortels au même titre que les plusde six milliards d’êtres qui peuplent cette Ter-re. Même investis des plus hautes fonctions,ils restent proches des vicissitudes de la vie,notamment de la maladie et de la mort… Il est vrai également que le vaste mondeest devenu un simple village planétaire oùtout se sait à l’heure de la parabole, d’Inter-net et du satellite. L’attitude la plus sage etla plus conforme à la mission impartie à nosdirigeants consiste à ne plus nous considérercomme des attardés, car même non instruitset vivant hors champ politique, culturel etintellectuel, nous restons vigilants et capa-bles de discernement et donc de déchiffrerdes silences qui en disent parfois plus longque les discours fleuves. Là aussi, de sérieu-ses réformes sont à mettre en place ; ainsipar exemple, on pourrait utilement désignerdes porte-parole au niveau des institutionspolitiques, administratives et judiciaires ensorte que ceux-ci, régulièrement investis, puis-sent informer directement les citoyens de lasituation du pays et de celle des gouvernantssans avoir à zapper matin et soir à la recher-che de la bonne information. Et, surtout dansl’attente d’autres chaînes concurrentes, ayonsl’audace de convertir notre télévision en véri-table service public et affranchissons ses jour-nalistes de toute allégeance… In fine, le processus de démocratisation dela vie publique commande, parmi les lignesdirectrices d’une urgente réforme, un débatpolitique contradictoire du binôme pouvoir-opposition à travers les médias publics et pri-vés bénéficiant d’une liberté d’expression nonsoumise aux desiderata du chef du moment,d’élections libres aux différents niveaux deresponsabilité, d’un multipartisme aux lieu etplace du système de parti dominant (« allian-ce présidentielle » ou autre) ayant de factoremplacé le parti unique, de règles du jeu po-litique transparentes, de la mise au rancartde tout pouvoir de coercition sur la sociétécivile et sur l’élite. Et plus que jamais, il s’agit de réconcilierles Algériens avec les impératifs de dévelop-pement politique (l’exercice de la démocra-tie comme moyen politique à même de pro-mouvoir la légitimité du pouvoir) ; le déve-loppement économique (impulser une politi-que efficace de l’investissement pour promou-voir notamment l’agriculture à l’effet d’abou-tir à la sécurité alimentaire et rentabiliser leparc industriel existant dans le cadre d’uneéconomie de marché encadré), le dévelop-pement social (l’émancipation des tra-vailleurs avec la mise en place d’une lé-gislation sociale plus conforme) ; le déve-loppement culturel (renouveau linguistiqueet remise à flots des créateurs dans l’en-semble des domaines artistiques) et la jus-tice sociale conçue comme pierre d’anglede tout projet cohérent dont la légitimitédoit reposer sur la capacité du gouverne-ment à régler les problèmes des citoyens età tolérer l’esprit critique (parfois caustique)de la presse conçue comme moyen majeurde communication au service de la société etnon d’intérêts d’un régime fut-il des plusprogressistes. En un mot comme en cent, de-mocraty now.

* Avocat –auteur Algérien

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utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV11Le Quotidien d'Oran

Jeudi 29 septembre 2011

PPPPPar Kar Kar Kar Kar Kamal Guerrouaamal Guerrouaamal Guerrouaamal Guerrouaamal Guerroua

L’Europe sombre encore dans le délire del’anticléricalisme. C’est du moins ce quedonne à voir et analyser l’actualité mon-

diale de ces derniers jours. En fait, après lebranle-bas de combat qu’a suscité la visite duPape Benoit XVI en Espagne dans le cadre desjournées internationales de la jeunesse le moisdernier, c’est au tour des allemands de con-tester à leur façon la venue probable de cereprésentant de l’Église le 22 septembre pro-chain sur la terre germaine. Ainsi des mani-festations grandioses sont-elles prévues afinde désacraliser à jamais le pouvoir de l’égliseet son ascendant sur les masses. Les argu-ments avancés sont multiples : inanité du dis-cours papal, absence d’alternative sur le plansocial et inadéquation de la démarche reli-gieuse avec les défis contemporains. KarlWowereit, le maire de Berlin s’est mis de lapartie et soutient pour sa part que l’église ca-tholique défend des thèses qui appartiennentaux millénaires précédents. D’autres repré-sentants associatifs accusent l’église de falsi-fication et de détournement du sens des véri-tés. Mais ce qui suscite vraiment l’attentionest que ce grand brouhaha a principalementété fomenté par les mouvements pro-fémi-nistes et acquis aux thèses de libertinagesexuel, pour lesquels la visite du pape est unevéritable mise en scène sans fondement so-cial. La classe politique, quant à elle, est for-tement divisée entre défenseurs et détrac-teurs. Christine Lieberknecht, la ministre-pré-sidente chrétienne -démocrate de «Thuringe»,un parti censé être conservateur, est resté dansune position d’expectative, jugeant que la li-berté d’opinion devait, en toute circonstance,être acceptée et respectée. De même, un autreministre des verts a pris une attitude presquesimilaire. Pour rappel, le taux de croyants aupays germanique est vraiment en baisse parrapport aux années précédentes car, à en ju-ger les statistiques, il en existe seulement 24millions contre près de 30 millions il y a pres-que deux ans. C’est dire que l’Allemagne, paystraditionnellement peu laïque vire lui aussi, àl’instar de la France, au laïcisme et «l’acon-fessionalisme». Mais indépendamment de cesréalités choquantes à plus d’un égard, le plusimportant à mettre en évidence est l’évapo-ration à une allure inquiétante du concept dumulticulturalisme dans son sens le plus largedans les sociétés occidentales, qu’il soit à l’in-térieur de la communauté chrétienne ou en-tre celle-ci et les autres communautés reli-gieuses ou dans la perception générale quel’on se fait à l’égard des autres cultures.

De par son importance et sa gravité, le problème de l’interculturalité est sans doute

l’un des thèmes qui préoccupent le plus lessociétés modernes. L’interculturel rime le plussouvent avec l’interreligieux dans la mesureoù culture et religion sont deux notions plusou moins imbriquées l’une à l’autre. Si cultu-re est grosso modo «tout ce qui est reste aprèsque tout disparaît» et signifie de ce fait, l’in-frastructure sociologique, l’armature idéelle etle «background» conceptuel d’une société hu-maine quelconque. La religion est, quant àelle, un champ plus vaste englobant l’ensem-ble des paramètres culturel, cultuel et socio-logique de celle-là. Cela dit, la religion estplus riche que la culture quant aux domainesauxquels elle s’intéresse. En ce sens, mêmesi les cultures se ressemblent, une simple dis-tinction ou schisme en matière de religionpourrait facilement conduire à l’irréparable.Cela fut déjà vécu en Europe durant la pério-de de la Réforme et Contre-Réforme au XVsiècle quand catholiques, protestants et hé-rétiques s’en étaient donnés à cœur joie delivrer bataille les uns aux autres. Posséderl’unique vecteur culturel pour prétendre inté-grer ou cohabiter avec un groupe social reli-gieusement ou culturellement différent n’estforcément pas chose aisée. De même que l’ap-parition des tribunaux d’Inquisition en île ibé-rique au lendemain de la reconquête de Gre-nade, dernier bastion musulman de l’époquenasséride par la Reine Élisabeth du Castillanet le Roi Ferdinand d’Argon n’aurait pu êtrefacilitée que par la stigmatisation culturellede l’autre. Autrement dit, le monothéisme destrois religions révélées (judaïsme, christianis-me et Islam) est plus un facteur de cohésionet de symbiose qu’un catalyseur de discordeet de sédition. Mais en quoi la religion diffè-re-t-elle de la culture? Si les occidentaux dé-fendent le fondement judéo-chrétien de leurcivilisation, à quoi servent donc les référen-ces répétitives à l’âge des Lumières? A priori,il semble que l’idée qui affirme que la cultureest antérieure à la religion est complètementerronée car le subconscient humain a plus ten-dance à s’attacher aux dogmes qu’à les re-nier. Le grand sociologue maghrébin Ibn Khal-doun (1336-1406) parle de «al-açabiya» etde «al-cabaliya», deux termes ayant été for-gés par lui suite à des constats récurrents surla société arabo-berbère du XIII et XIV siècleoù le tribalisme et les liens du sang l’empor-tent largement sur la dimension religieuse bienque celle-ci s’y soit depuis fort longtemps en-racinée. Le premier concept met le point sur

Culture et religion:dialogue ou conflictualité ?

le rôle de la foi dans le ralliement de la com-munauté des croyants tandis que le deuxiè-me met en relief l’importance des liens du sanget d’allégeance à une tribu dans la fomenta-tion de ce qu’il surnomme «el- mulk ».

Dans cet esprit et suivant cette perspective, les castes religieuses ou tribales «ni-

hal» se fondent en une seule entité suprêmeet indépendante que l’on pourrait appeler dansle langage moderne «souveraineté» ou «Étatsouverain» étant donné que le politologue Carlde Malberg définit la souveraineté en tant quesuprême pouvoir de l’État et notamment entant qu’entité abstraite indépendante des pou-voirs des gouvernants. C’est dire que dans lapensée khaldounienne, la culture est un élé-ment principal, à l’origine de la naissance dubesoin religieux, l’inverse serait irréversible-ment une donnée invérifiable. Ce que démentpresque catégoriquement le philosophe alle-mand Karl Marx (1818-1883), pour qui la dé-couverte de l’Amérique par le navigateur gé-nois Christophe Colomb est essentiellementmue par la recherche de l’or plus que par lavolonté d’évangélisation des indiens. Ces der-niers sont d’ailleurs à l’époque inconnus pasl’ensemble de l’humanité. Marx classe ce phé-nomène sous le label du «matérialisme histo-rique». Théorie selon laquelle, la plupart descivilisations sont la résultante d’un conflit en-tre les classes pour figurer aux premières lo-ges de la domination sociale. Il convient icide faire un distinguo entre domination et hé-gémonie car, si la première notion est de l’or-dre de l’idée de la force, la deuxième est im-manquablement de l’ordre de la force de l’idée.Par ailleurs, la philosophie marxiste insistefortement dans ses principes sur l’idée de la«culture prolétaire». Laquelle culture est àmême de faire sortir les classes déshéritéesde leur soumission aux classes dominantes,ce qui se traduit en nos éres modernes par«le phénomène de déculturation» car, la for-ce subversive et «hégémonique» des sphèresdominantes est fortement éradicatrice dusubstrat culturel basique des classes domi-nées. En conséquence, il n’y a plus d’intercul-turel mais seulement de superstructurel etd’infraculturel, c’est-à-dire, dominants et do-minés, capitalisme arrogant et prolétarismedécadent et misérabiliste. C’est dans ce con-texte que l’on parle de la « philosophie de lamisère». En effet, chez les marxistes, l’idéo-logie est presque la parfaite incarnation d’unereligion, sinon sa véritable «doxis» mobilisa-trice sachant que ce mot-là est étymologi-quement dérivé du verbe latin «relegare»qui signifie «relier». Donc, s’il l’on veut, àl’instar de la religion, l’idéologie est uneforme de rassemblement et de reliance sousle sigle unificateur de la croyance à une idéeet d’une allégeance à une philosophie de lavie et de l’existence.

Certes, cette philosophie trouve aussi sonparfait parallélisme dans la pensée mu-

sulmane. A ce titre, le philosophe et penseurpakistanais Al-Mawdudi (1903-1973) fait luiaussi une brève corrélation entre la foi, la re-ligion et l’acte de politiser les masses dans lamesure où, selon lui, la politique est un plai-doyer en faveur de l’intérêt public. De mêmequ’Al-Kawakibi (1855-1902), en mettant enrelief les traits forts distinctifs du despotismea essayé dans son célèbre ouvrage «caracté-ristiques du despotisme» de replacer la reli-gion dans le contexte de la réforme «Al-Na-hda» qui a pris naissance dans le monde ara-bo-musulman à la fin du XVIII siècle. Cepen-dant, en Europe, la maturité politique laici-sante a été le pur résultat d’un conflit entrel’église et le politique et non la conséquenced’une fécondation in-vivo de la pensée des

Lumières. L’interculturel y fut un sujet additifet le fanatisme une pratique addictive parmitout autant les élites que les masses. Pours’en convaincre, il ne suffit qu’à feuilleter lespages d’histoire pour constater de visu l’atro-cité des persécutions et exécutions contre«l’autre» musulmans ou juifs, jugés, «infidè-les», «mécréants» et n’ayant guère de foi. Enréalité, plus personne ne pourrait oublier lesépisodes tragiques du périple des juifs «séfa-rades» de l’Espagne de peur d’être lynchéspar les chrétiens conquérants. La convivialitécivilisationnelle vécue et ressentie en île ibé-rique durant les sept siècles de présence mu-sulmane a rapidement laissé place à une hor-reur déferlante. On est loin de cette ère où lerabbin juif Maîmonide (1138-1205) côtoie lacour des grands califes et séduit les foulesavec son art oratoire et ses connaissances en-cyclopédiques en théologie et jurisprudence.L’interculturalité d’antan est devenue en unlaps de temps relativement très court «anti-nomie» et adversité. Plus rien ne marche dansle sens de l’entente communautaire, les mau-res, moresques, mudéjars et juifs en ont souf-fert mille morts. Tout cela nous renseigne surl’absence terrifiante du concept de l’altéritédans les consciences. L’autre, ce tout ambiguet exotique est ridiculisé, mis au rebut et fra-gilisé par de nouvelles situations contradic-toires auxquelles il n’y a pas pris précaution.Le roman de l’écrivain marocain Anouar ab-del-Benmalek «ô Maria» nous replonge dansle destin de cette Espagne tourmentée du XVIIsiècle, quelque temps après la fin du nettoya-ge ethnique dont les croyants non-chrétiensfurent la cible, les doutes de «Maria», le prin-cipale protagoniste du roman sont indéfini-ment décourageants. Maria fut multiple, ellese cacha derrière un nom d’emprunt, tra-vestit perfidement son identité et trompatout le monde par sa «conversion» afinqu’elle pût survivre dans une ambianced’intolérance et de prosélytisme.

Le prénom «Aicha» qu’elle avait eu depuissa jeune enfance, l’avait rendu fort para-

noïaque, une fois devenue adulte. Il est cer-tain que lorsque l’on parle de «l’interculturali-té», cela sous-entend nécessairement «inter-cultualité» car culture et culte sont l’avers etle revers de la même médaille; c’est pourquoitout ce qui est différence devrait être défé-rence, pluralité et positivité. Dans cette pers-pective, on entre de plain-pied dans le vif de«la philosophie de la différence» décortiquéeet érigée en théorie par le penseur françaisGilles Delleuze (1925-1995). Si les religionsne s’attèlent pas à magnifier les différencesdes autres cultures, elles deviendraient iné-luctablement pures dogmatismes, idéologiescrasseuses et fanatismes exacerbés. Les ex-périences historiques montrent à satiété jus-qu’où mèneraient les excès de toute nature.Néanmoins, il est quelques exceptions à cescas vraiment extrêmes où des «individuali-tés» hors pair ont tracé une autre dimensionà la différence, Hassan al-Wazzan (1488-1548)dit Léon l’africain, l’auteur de la fameuse «Cos-mografia de Africa», ce musulman de Grena-de qui s’était converti au christianisme aprèsêtre fait prisonnier par des marins siciliens surle chemin du retour de la Mecque en fut une.Pedro de Boabdil, un chevalier de l’Ordre deSaint Jean, voulant faire son mea-culpa auprèsdes Rois de Médicis, l’avait livré au pape LéonX comme une offrande du bon cœur. Voya-ge raté et destin remanié mais Hassan Al-Wazzan reste à jamais dans l’imaginaire col-lectif européen l’icône mythique de ce mé-lange historique entre les cultes et lescroyances. En réactualisant son récit de vie,l’écrivain libanais Amin Maalouf a su trans-cender ces barrières historico-religieuses

pour mettre à nu les réalités enfouies dansles profondeurs des êtres humains.

Ainsi pourrait-on constater que l’interculturel s’est conjugué à merveille avec l’in-

terreligieux dans le parcours de Léon l’Afri-cain. De même que le destin de l’écrivain etpoète algérien de confession chrétienne JeanMouhoub Amrouche (1906-1962) est plusqu’extraordinaire. Né au sein d’une famillechrétienne en Petite Kabylie, Jean Amrouch,contrairement à l’autre fils du pays le philo-sophe Albert Camus, avait défendu bec et on-gles la révolution algérienne, à ce titre, il aservi d’intermédiaire entre le F.L.N et les auto-rités françaises en vue des négociations pourl’indépendance, ainsi il affirme en 1957 au nomde ces «antagonisme» qui l’ont bercé duranttoute sa vie: «les musulmans d’Algérie neveulent plus qu’on parle d’eux à la troisièmepersonne, dire je, nous en tant que person-nes libres et constituant un peuple libre. Ainsil’insurrection algérienne n’est rien de plus, riende moins qu’une affirmation d’existence». Bienplus, en dépit de sa culture fortement euro-péanisée, Jean Amrouch reste une pure âmealgérienne, pétrie de tradition musulmane etvivant en symbiose avec elle. Sa sœur Taosfut elle aussi de cette trempe de femmes ré-sistantes à l’oubli dans la mesure où elle adéterré du fond des terroirs les chants orauxet mythiques de la kabylie. En vérité, toute lafamilleAmrouch a dépassé le stade de «l’in-terculturel» pour aller à la rencontre de celuide «l’intraculturel». Ce dernier terme, bien quenettement différent du premier, le rejoint ce-pendant dans ses ramifications philosophiquespuisque l’intraculturalité est en sa base théo-rique, consubstantialité, reconfiguration etabsorption de la culture d’origine par rapportà celle d’acquisition et compatibilité de l’êtreintérieur et profond avec le magma extérieuret superficiel. La religion y joue certes un rôlemais pas vraiment important car en ce pro-cessus se met en marche un train de jume-lage plutôt que d’intérmédiation entre les va-leurs exogènes et la conscience endogène detout être humain. Par ailleurs, c’est ce genred’intraculturalité qu’a vécu également l’écri-vain péruvien José Maria Arguedas (1911-1969). Ayant materné en son for intérieur unamour sans commune mesure pour la langue«Quechua», Arguedas en anthropologue con-vaincu, avait exploré tous les recoins cachésde la civilisation indienne, terre de ses ancê-tres. Cette quête identitaire l’a mené tout droitvers la construction d’«une vision perspecti-vante du monde» pour reprendre les termesdu philosophe espagnol Ortega y Gasset. Cequi est intéressant à retenir est que la reli-gion, nonobstant son influence considérablesur tous les domaines de la vie et de l’exis-tence, elle pourrait s’avérer incapable de con-tourner et de juguler le pouvoir de la culturesi l’on s’accorde à dire que celle-ci est un ca-dre général, de loin, beaucoup plus importantet un peu plus vaste que l’étendue de celle-là. Certes, la religion peut facilement fascinermais sans le secours de la culture et de l’en-vironnement, elle reste isolée et inopéran-te. Le peintre Etienne Dinet, devenu aprèssa conversion Nasr-Eddine Dinet et l’écrivainIsabelle Iberhardt ne s’étaient ralliés à l’Is-lam qu’après avoir été subjugués par les pay-sages paradisiaques du Sahara algérien. Ledésert est un espace disert et peu expressif.Néanmoins, son silence pourrait conquérir lesâmes humaines les plus impénétrables car ilest un lieu de ressourcement, de rajeunis-sement et surtout d’ascétisme.

Il va de soi qu’en temps actuels, la différence culturelle est souvent source de ri-

chesse. Néanmoins elle pourrait également in-carner la tête du mal. Le jugement est relatifbien que les réalités sont presque identiques.Que l’on regarde «le système communautai-re» qu’ont érigé en mode de gouvernance lesanglais. Certes la coexistence y est possible,mais un probable différend de voisinage estmême de déclencher une bataille alors quetoutes les races et les diversités pourraients’exprimer en toute liberté et dans leur totalsyncrétisme. Le philosophe français EtienneBalibar, en faisant une petite comparaisonentre les modèles d’ «intégration», françaiset anglais, distingue deux types de racismesqui pourraient naître à force de friction de dif-férentes communautés. Le premier, propre àl’Angleterre, est du type «différentaliste», s’ap-puyant généralement sur la différence cultu-relle, en ce sens elle concerne les petits dé-tails liés à l’art gastronomique, les compéten-ces managériales et les divergences culturel-les tandis que l’autre est du type « éthnique»,ayant trait particulièrement aux origines del’immigré, à sa race et en dernier ressort à saculture. En ce point, il convient de signalerqu’à la différence de la mentalité allemandequi privilégie les liens du sang, les deux cul-tures françaises et anglaise s’inscrivent dansl’interculturel à des degrés divers. En guisede conclusion, on pourrait dire que sans reli-gion, la culture est vide et sans culture, lareligion devient dogmatisme. C’est pourquoi,culture et religion doivent toujours épouserles débats et les discussions des élites afinque s’éclaircissent les voies.

«On a toujours plus de religion qu’on ne croit».Marcel Jouhanadeau, écrivain français (1888-1979)

Page 12: TRIPARTITE AUJOURD'HUI : UN SNMG À 20.000 DA …lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1227312270.pdfle UGTA à faire accepter par ceux du gouverne-ment et du patronat des propositions

12 Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV

Cela fait des lustres que le peuple palestinien lutte, se révolutionne, s’insurge, se révolte,

sans que ces entités éprises d’amourpopulaire, de droits et de liberté nedaignent provoquer une quelconqueremise en cause du conquérant. LeNato pour la Libye, le veto pour la Pa-lestine. Telle est l’expression quiébranle tout sens grégaire d’un na-tionaliste en perte de charme. Lesrégimes politiques des provinces ara-bes, tellement distincts dans leur ana-tomie constitutionnelle, ne survien-nent plus à tracer une distance com-mune, ne serait-ce qu’en vertu d’unedéfense collective de la question pa-lestinienne, voire de leur propre vi-sion des affaires intérieures. Les ré-volutions qui ont pu déstabiliser desrégimes moribonds à bout d’innova-tion, n’ont pas manqué aussi de pous-ser ceux, encore nombreux rescapésde ce «printemps arabe» à faire timi-dement leur mue. Après la chute duCaire, de Tunis et de Tripoli, les autrescapitales se sont vite empressées àpromettre des embellies ou à concoc-ter des plans et programmes de re-dressement de salut public. L’Arabiesaoudite vient de décréter pour re-connaître enfin à la femme le droitélémentaire à voter et pouvoir se por-ter candidate. Même à l’horizon2015. La Maurétanie, le Maroc, lesEmirats et autre entités moins dé-mocratiques. Les royaumes considè-rent avec acuité, l’intérêt de surviedu trône, les républiques le font d’unemanière à garder une telle apparen-ce, les autres s’essayent à la conti-nuité d’une vie tranquille et paisible.L’histoire des Arabes est assez richeen événements douloureux. Elle nefut en réalité qu’une kyrielle de guer-res, de combats et d’éloges postmortem à l’honneur des grandes vic-toires d’une ère enterrée

La Ligue arabe qui vient de faire à sa façon une mutation au niveau

de sa présidence, n’est pas tout aussiprête à pouvoir fédérer tel un maes-tro, l’ensemble de la chorégraphiearabe. Amr Moussa n’est plus. Occu-pé à tracer sa trajectoire vers les rê-nes d’Alexandrie, convoitant El Qahi-ra le monsieur a failli manquer de peule coche de la révolution. L’on se rap-pelle fortement de lui quand il corro-bora en termes clairs, Moubarak dansson vœu de vouloir terminer à échéan-ce ses mandats. Il s’est ressaisi dansun sursaut habile et plein de réalitépolitique. Il l’abandonna un jouraprès, en faisant, voulant la rejoin-dre, les éloges à la révolution qui ve-nait de naitre. Sa survie serait égale-ment tributaire aux yeux de l’Occi-dent, de par son grand discernementpragmatique en autorisant l’OTAN àeffectuer ses bombardements sur laLibye. Chose que son remplaçant évitede faire avec la Syrie ou le Yémen.Cette ligue donc, avec un Arabi, sé-mantique et phonique à sa tête esten pleine ébullition et se trouve toutà fait à coté des bouleversements quitressaillent ses Etats membres. L’idéaln’est plus donc dans le regroupementconjoncturel que ne l’est l’accord pourla nouvelle vision de co-gérer la cho-se arabe. Néanmoins il est attendu dece conglomérat une nette redéfinitiondans la stratégie d’ensemble maisaussi dans la nature des objectifs às’assigner. Un moindre effort est sup-posé préexister pour une refondationde ce qui devra dorénavant lier lesEtats membres de cette ligue. Déjà qu’au plan de la communica-tion collective, l’incohérence fait offi-ce de maître. Le manque justementde cette cohésion dans la diplomatiemédiatique que tente d’entreprendrela ligue arabe n’est pas de nature àfaire avancer les choses dans le sensoù l’Autorité palestinienne le voudrait.Au sein du siège onusien, à proposde l’adhésion de l’Autorité palestinien-ne, en qualité de membre à part en-

Obama ou l’éloquencedu velléitaire

Paris : Akram Belkaïd

C’était il y a un an à pei-ne. S’adressant à la tri- bune des Nations

unies, Barack Obama avaitdéclaré que le monde était«prêt à un accord qui condui-ra à la création d’un nouvelEtat palestinien, l’année pro-chaine». Comme tantd’autres de ses interventions,ce discours avait été marquépar la puissance du verbe.Douze mois plus tard, lemême homme s’est de nou-veau exprimé sur le sujet,avec éloquence mais pour ex-primer son refus de la recon-naissance officielle d’un Etatpalestinien par l’Onu, quali-fiant cette démarche de «rac-courci illusoire ». Dans la fou-lée, le locataire de la MaisonBlanche a fait porter aux seulsPalestiniens la responsabilitéde l’échec d’un pseudo-pro-cessus de paix qui, en réali-té, ne sert qu’à permettre àIsraël de gagner du temps età engranger les faits accom-plis ou, selon une autre ex-pression, à multiplier les «fac-teurs d’irrévocabilité » en cequi concerne notamment lemaintien et l’expansion descolonies en Cisjordanie et àJérusalem-Est. En novembre 2008, nousavons été des millions à tra-vers le monde à nous réjouirde l’élection du premier pré-sident afro-américain de l’his-toire des Etats-Unis. «Lechangement est arrivé », avi-ons-nous répété en reprenantle slogan de sa campagne le-quel faisait allusion à un vieuxchant des descendants d’es-claves. Bien sûr, nous n’étionspas naïfs quant à sa margede manœuvre. Le présidentde l’Amérique n’est pas unmagicien et ses pouvoirs sontlimités à dessein, les Pèresfondateurs du pays ayant euen tête de ne jamais le sou-mettre à une nouvelle tyran-nie après celles des rois an-glais. Il n’empêche, après huitannées de présidencebushienne, il était tempsqu’un peu d’air frais nous par-vienne de Washington. Aujourd’hui, l’échec d’Oba-ma est patent. Rien n’a vrai-ment changé dans la situa-tion des Etats-Unis ni mêmedans leur manière d’appré-hender le monde. Bien sûr,nous avons eu de beaux dis-cours comme celui du Caireau printemps 2009. Citonsaussi celui du 14 février 2011à Washington, le jour mêmede la chute de Hosni Mouba-rak. Là aussi, ce furent despropos à la fois aériens et ins-pirés, profonds et émouvants.Mais il s’agissait de mots etrien d’autre. Et soudain, re-viennent en mémoire les mi-ses en garde de l’écrivainCornel West (lequel a tout demême fini par se rallier à sacandidature). Obama ? Tropbavard, pas assez courageux,trop velléitaire, trop soucieuxde plaire aux puissants, avaitainsi jugé cet activiste et cri-tique impitoyable des inéga-lités raciales aux Etats-Unis. Obama parle, fait des dis-cours, emprunte des accentsmessianiques quand il s’agitde revigorer ses troupesmais, finalement, il n’agitguère. Et cela ne concernepas que les pauvres Palesti-niens. Ainsi, le camp deGuantanamo, «une hontepour l’Amérique » de l’aveumême de Colin Powell, l’an-cien chef de la diplomatieaméricaine sous Bush, fonc-tionne-t-il encore et sa fer-meture ne semble plus êtreà l’ordre du jour. A la MaisonBlanche et au Capitole, les

tière de l’Assemblée générale comme194ème Etat, la ligue dans sa géo-graphie politique n’eut pu faire quel-que chose. Laissant le soin aux trac-tations individuelles et celles d’Etatà Etat. Cette faiblesse dans la con-jonction d’efforts, les potentiels en-nemis l’auraient bien compris. Direavec toute l’aisance de ne point setromper, que le seul ennemi de l’Ara-be reste son comparse. Quand l’artn’est pas une politique de nuances,la politique devient hélas un art ra-piécé, vicieux et tonitruant. Qui a faitde ce Abdeljallil, un homme aussimédiatisé et courtisé, siégeant avecles grands de ce monde, les recevantet étant reçu par eux ? Lui enversqui Sarkozy en compagnie de DavidCameron à Tripoli et à Benghazi nes’est pas empêché de lui faire leverles bras en guise de « Je t’introniseroi des révolutionnaires !» ils sont, lesdeux acteurs des frappes atlantiquespour une soi-disant «série de mesu-res d’aide en faveur du processus detransition dans le pays nord-africainravagé par la guerre». Qui de la Li-bye ou de la Palestine mérite le mieux,plus d’égard, plus d’attention et da-vantage d’assistance et d’appui ? Sic’est l’intérêt qui arrive à unir les Etatsoccidentaux, c’est ce même intérêt quidissocie à outrance l’unité arabe. Lareligion qui peut faire office d’un bau-me chauffant les cœurs et reliant lesadeptes, n’est plus à son tour apte àrassembler la moindre dissidence ourétrécir la moindre discordance. . Lecri des cors aux réformes sempiter-nelles, les clairons des programmesde relance économique, l’incohéren-ce gouvernementale et autres ca-rillons finiront tous par avoir une voixinaudible, rauque et aphone Le monde bouge à grande vitesse,les choses se précipitent, et voilà queles Arabes ne se concertent plus. Ilsemblerait qu’ils n’ont plus rien à sedire, tant, qu’il vaudrait mieux s’aco-quiner avec l’autre, celui qui agit, quiexerce une force de frappe à l’OTANou au Conseil de sécurité. Dans l’at-tente de ce que vont décider les gou-verneurs membres de la Ligue arabe,les enfants en Palestine, comme enIrak. , en Afghanistan et un peu ara-biquement ailleurs, continuent demourir, par balles, déni de justice ounégation de droits. Le souffle quepoussent les poumons altérés du sys-tème local, à son tour s’atténuera ets’amenuisera au fur et à mesure desrevendications persistantes telle unetoux craquante et crachante. En Sy-rie, le régime va craquer. Le pauvreBachar, n’arrive plus à comprendreson peuple. En fait, il y en a deux,ses fans et les autres. On l’a diaboli-sé. Plus que Saddam, au même titreque Kadhafi. Il devient ainsi un obs-tacle à la normalisation qui se tracedéjà et se projette dans ce Moyen-Orient remis à l’état faussement dé-mocratique. L’octroi de droits à sescitoyens n’est plus une atteinte à l’or-dre public, ni a la sûreté de l’Etat. L’Al-gérie qui n’étant pas dans ce regis-tre reste une nation quand bien mêmeà envier. Elle est appelée néanmoinsà agir dans la diligence et ne pas serésigner dans un arrangement tardifinutile. Il faut lancer rapidement lesréformes promises selon un agendad’actions à même de réconforter l’ap-pui à la démocratie.

L’affaire palestinienne, la guerrecontre l’Irak, l’Afghanistan, les ré-

volutions arabes en cours; ont biendémontré le fossé qui sépare la rueet le peuple des palais royaux ou descabinets présidentiels. Les uns s’es-sayent à manœuvrer de la manière laplus mesquine tentant de ne pas lor-gner sur le mal que font les nouveauxlibérateurs des peuples, les autress’échinent à la démonstration du con-traire par l’indéfectible soutien nonobs-tant la matraque ou l’interdiction demarcher. La légalité internationale estune chose qui ne devrait plus obéir àdes règles politiques mais à des rap-ports de force et de quelle force. Elleest utilisée carrément selon les deuxpoids, les deux mesures. A voir des

centaines, milliers d’hommes, destonnes de matériels, une technologiede pointe, les dernières inventions deMicrosoft, des relais aéroportés duPentagone, du numérique, se mettreen œuvre pour détruire tout ce quibouge, palpite ou souffle à traversles contrées arabes, c’est se dire, etpourquoi pas un tel redéploiementd’arsenal ne sera-t-il pas mis au pro-fit du peuple palestinien ? Lui quivoit depuis plus de 60 ans, ses droitsbafoués injustement par cette léga-lité internationale. A lui on réserveprématurément et ouvertement unveto pour l’éclosion de son Etat. Lesfrappes précises et éclatantes de l’USforce, du NATO, des bombardiers bri-tanniques, norvégiens sous couvertde ce mandat unilatéral onusien n’ontlaissé que des tombes béantes et lessarcophages à ciel ouvert. Cesœuvres ignobles seront les témoinsséculaires de l’ignominie d’une civi-lisation de droits de l’homme, de li-bertés et de démocratie. Là, l’histoi-re comme dans le «sac de Bagdad»retiendra pour les écoliers de la fu-ture Bassora, dans leurs cahiers defibres optiques, la vaillance d’un peu-ple, qui en toutes circonstances, fut«trahi» et «lâché» par les siens. Il enest de même pour les Libyens. Voyez,les Tunisiens ou les Egyptiens, ils peu-vent être fiers d’avoir fait, seuls quel-que part, leurs révolutions.

Pour les dirigeants arabes qui sesont mis à leurs dépens dans une

peau de dictateur, partir sous une in-jonction militaire étrangère reste lapire trahison dans l’esprit de ceux quise cultivent aux essences de la per-sonnalité. Se permettre une guerreinédite, est aussi un éloignement vis-à-vis de toute attitude d’abandon etd’abdication. Ils auraient pu aisémentfaire éviter à leur peuple tous ces re-lents fatidiques d’une envie de dé-mocratie qui ne surgira pas de sis tôt.Le dilemme est dur et rude. La déci-sion claire et simple. Kadhafi auraitpu renoncer à ses pouvoirs. Saleh duYémen, ou Bachar El Assad doivents’en inspirer. Dans la société arabe ;les monarques, autocrates et autresdirigeants potentats ont plutôt ten-dance à expirer au pouvoir, à êtreassassinés ou à être débusqués pardes coups d’Etat, que de partir se-reinement. Maintenant ils font lesfrais de «révolutions». Quand on constate que le poids of-fensif exercé sur l’Autorité palestinien-ne de déférer sa demande d’adhésionà l’ONU, notamment par les menacesde l’administration Obama à obstruerle chemin prôné, l’on est en droit dese demander à quoi joue le mondelibre ? Quand 110 parlementairesfrançais pro-sionistes font aussi pres-sion sur leur Président pour lui impo-ser d’opposer son veto à cette démar-che, l’on est en droit de se demanderen quoi consiste alors l’interventiondes troupes occidentales dans les af-faires intérieures des Etas arabes ?Ainsi le paradoxe demeure entier. Lemonde arabe n’est pas prêt pour s’unirderrière cette demande et former dela sorte un front agressif amenanttous les intérêts qu’il développe avecles puissances à faire leur convergen-ce vers l’acceptation de l’Etat palesti-nien. Si l’Arabie saoudite, le Qatar, lesEmirats, la Jordanie et autres ferontreposer l’affaire palestinienne sur lesdividendes à tirer de chez eux par lesdécideurs de l’univers, celle-ci con-naîtra un dénouement positif. La ques-tion palestinienne doit constituer uneéquation interarabe. Un véritable in-térêt indissociable des autres. La Tur-quie tient à imposer un nouveau visa-ge à l’égard des musulmans et arabo-musulmans. Erdogan est plus d’un lea-der nassériste. Il joue à accorder lesviolons des peuples arabes et musul-mans. Même dans la faim d’une So-malie rachitique que le secours qataritente d’apaiser. Son intransigeanceface à Israël le place au summum dela considération dans ces pays. Sil’Egypte maintient le vœu populaire deréviser les accords de Camp David etc.Si El Harez continuait ses litanies…

Le Nato pour la Libye,le veto pour la Palestine

L’histoire devient parfois risible. Cette histoire nous a pourtant enseigné que c’est paressence, philosophie ou idéologie que l’on fait des révolutions. Elles ne peuvent être faites

que contre des puissances coloniales et des forces étrangères. On ne le fait pas avec ces forceset en leur compagnie contre son propre peuple. Ceci ne sera donc qu’une contre-révolution.

PPPPPar El Yar El Yar El Yar El Yar El Yazid Dazid Dazid Dazid Dazid Dibibibibib

lobbyistes de tous poils ontleurs entrées alors que le can-didat Obama avait promis deles chasser ou, du moins, delimiter leur pouvoir. Demême, les gens de WallStreet font-ils encore la loi,empêchant les Etats-Unis deremettre au goût du jour deslégislations imaginées parl’administration Roosevelt,dans sa lutte contre la Gran-de Dépression. Même l’assu-rance-maladie s’avère être fi-nalement un fiasco pour leprésident américain, son tex-te initial ayant été détricotéau fur et à mesure de sescompromis passés avec lecamp républicain. Et c’est là qu’apparaît ce quiest peut-être la grande fai-blesse d’Obama. D’aucunsdisent qu’il est faible, incapa-ble de prendre la moindre ini-tiative risquée et, qu’en som-me, il manquerait de coura-ge à la différence d’un Clin-ton toujours partant pourcroiser le fer avec ses enne-mis. Il y a sûrement de celamais on peut aussi penserqu’il y a une autre raison.Obama, de par ses origineset le complexe identitaire quil’a longtemps tourmenté(comme lorsqu’il se faisaitappeler Barry), est dévoré parl’obsession de plaire. A forcede vouloir être apprécié, ycompris par ses adversairespolitiques, il en oublie ce pourquoi il a été élu. C’estd’ailleurs un comportementtrès fréquent chez les repré-sentants de ce que l’on appel-le les minorités visibles. C’estle cas en France à l’image desfameux «beurgeois » qui, pourreprendre une expression bienalgérienne, n’en finissent plusde «s’excuser de demanderpardon » et qui n’ont qu’uneseule envie : prouver qu’ilssont sages, raisonnables etdonc dignes de confiance. Le discours prononcé en finde semaine dernière par Oba-ma devant les Nations uniesest, en cela, un bel exemple.Ce n’est pas aux chefs d’Etatset de gouvernements pré-sents qu’il s’adressait nimême à Benyamin Netanya-hu flanqué de son raciste deministre des Affaires étrangè-res Avigdor Lieberman. Enréalité, Obama devançait lesexigences d’un Congrès amé-ricain dominé par les républi-cains et nettement en faveurd’Israël. En faisant cela, leprésident étasunien a feint aupassage d’oublier que le gou-vernement israélien lui a in-fligé moult humiliations com-me lorsqu’il a annoncé le lan-cement de nouveaux chan-tiers de colonisation alorsmême que le vice-présidentJoe Biden était en visite offi-cielle en Israël. S’aligner sur la position deses adversaires pour se lesconcilier et surtout, pour évi-ter l’humiliation d’une défai-te électorale au Congrès :mais quelle stratégie de ga-gne-petit ! Quelle preuved’impuissance aussi. On peutpenser qu’Obama est désor-mais entièrement tourné versl’échéance électorale de no-vembre 2012. Le problèmepour lui, c’est que toutes sesconcessions et tous ses renie-ments ne risquent guère delui servir. En effet, il y a defortes chances pour qu’il nesoit pas réélu comme l’a sibien compris la pléthore decandidats aux primaires répu-blicaines. Battu après avoirtant parlé mais si peu osé :la belle légende d’Obama, ris-que fort de se terminer entriste déroute.

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13Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVVPrintemps arabe ou hiver islamiste ?

PPPPPar Mezri HADar Mezri HADar Mezri HADar Mezri HADar Mezri HADDDDDDADADADADAD

Si l’apothéose de l’intégrisme est deplus en plus probable en Libye, caron sait comment tournent les révo-

lutions qui commencent par Allah Akbar,l’hypothèse d’une déferlante islamiste enTunisie et en Egypte est occultée par lesobservateurs et analystes français, com-me pour conjurer un sort auquel on refu-se de croire, ou au contraire, on fait sem-blant de ne pas y croire alors qu’on le sou-haite ardemment. On a pu écrire que dansce «printemps arabe», les islamistes n’ontjoué pratiquement aucun rôle, ce qui se-rait d’un bon présage pour l’avenir. Celaest plus ou moins vrai dans le cas tuni-sien et égyptien, mais totalement fauxpour la Libye et pour la Syrie, si ce régi-me tombe comme le souhaitent certainssupporters de l’olympique d’Israël. En Tu-nisie et en Egypte, c’est la combinaisondu cyber-activisme et d’une certaine réac-tivité militaire, qui a précipité l’écroule-ment rapide de ces deux dictatures qu’ondisait inébranlables. En Libye, il s’agit plu-tôt d’un soulèvement armé des anciensmercenaires de Ben Laden, financés parle Qatar et militairement soutenus par lesforces de l’OTAN. D’intervention «huma-nitaire» qui n’avait pour mission onusien-ne que de protéger les civils contre unearmée libyenne effectivement sanguinai-re, le processus s’est transformé en ex-pédition coloniale. Ainsi, les forces spé-ciales françaises et britanniques qui com-battent encore aujourd’hui contre les tali-bans en Afghanistan, ont mené la guerreaux côtés de leurs «frères» talibans auMaghreb, sous le commandement philo-sophique du nouveau Lawrence de Libye,Bernard-Henri Lévy !

Malgré ce philo-islamisme occidental,ce cynisme inouï qui n’a d’égale que

l’idéalisme apparent, je persiste à croireque les jeunes tunisiens et égyptiens n’ontpas fait la révolution, pour se contenterd’une «démocratie islamique». Cette nou-velle posture occidentale relève du prag-matisme politique et du mercantilismeéconomique. Je dirai même qu’elle expri-me intrinsèquement une ignorance totalede l’islam et un mépris profond des mu-sulmans. En tout cas, elle reste substan-tialiste, culturaliste et essentialiste. Lesstéréotypes qui sont à la base de l’isla-mophobie sont souvent les mêmes queceux qui sont au fondement du philo-isla-misme. Si, comme certains le prétendent,l’humanité est une et indivisible, si la Ci-vilisation est le brassage de toutes lescultures, si l’humanisme et le respect desdroits de l’homme sont universels, alorsil n’y a pas un type de démocratie quiserait valable pour le monde occidentalet un autre qui serait adaptable au mon-de arabo-musulman, au nom d’une pré-supposée spécificité religieuse ou cultu-relle. A moins de considérer, à l’instarde Bernard Lewis et d’Huntington, qu’iln’y a pas une seule Civilisation mais plu-sieurs, et qu’en raison même de leursdiversités et de leurs inégalités ontolo-gique et axiologique, elles seront tôt outard amenées à s’affronter. Au nom dela sacro-sainte démocratie et d’une pré-supposée spécificité culturelle, si les mu-sulmans sont majoritairement pour l’is-lamisme au pouvoir, il faut les laisserfaire, à condition de les contenir dansleurs limites géographiques. Tel doit êtrele raisonnement du faucon aux ailes decolombes, Barak-Hussein Obama et de l’hi-rondelle du «printemps arabe» Hillary Clin-ton. Telle était aussi la logique de son pré-décesseur à la Maison Blanche, celui quia commis des crimes contre l’humanitéen Irak. En d’autres termes, sortir du chocdes civilisations, non point par un proces-sus inclusif des civilisations, avec pouridéal et paradigme une Civilisation huma-niste et universelle dans laquelle se re-connaîtraient tous les peuples de la terre,ni d’ailleurs par un processus exclusif, maispar une espèce de démarcation positive.Eux c’est eux et nous c’est nous. Ou, com-me l’écrivait déjà Kipling, «L’Orient c’estl’Orient et l’Occident c’est l’Occident, ja-mais ils ne se rencontreront».

L ’alternative dictature ou isla misme, que les gouvernants arabes

ont longtemps utilisé pour justifier leursrégimes despotiques, a été aussi l’argu-ment fort de leurs protecteurs occiden-

taux. Il ne faut pas que par culpabilité ouopportunisme, cet argument dualiste etmanichéen profite désormais aux islamis-tes «modérés». Lors de son voyage à Tu-nis, le 28 avril 2008, Nicolas Sarkozy adéclaré : «Qui peut croire que si demain,après-demain, un régime du type talibans’installait dans un de vos pays au nordde l’Afrique, l’Europe et la France pour-raient considérer qu’elles sont en sécuri-té ?». Si la France se met sous la protec-tion wahhabite du Qatar, elle ne pourrarien craindre du régime taliban qui vanaître en Libye et à l’émergence duquelelle aura activement contribué.

La France aura encore moins à craindre de l’islamisme à l’AKP qui va proba-

blement triompher le 23 octobre prochainen Tunisie. Je pense en effet qu’Ennahdasera le premier parti du pays, mais qu’el-le aura l’intelligence de gouverner d’abordavec une coalition vaguement nationaleet ornementale. Ennahda aura le choixentre tous les partis progressistes ou degauche qui ont établi avec elle une allian-ce tactique ou stratégique depuis la findes années 1990. Dans cet éventail assezlarge, Ennahda aura l’embarras du choixpour sélectionner un président de la Ré-publique qui jouera exactement le mêmerôle que Bani Sadr à l’aube de la républi-que islamique d’Iran. Les islamistes tuni-siens ne couperont donc pas la main auxvoleurs, ils ne reviendront pas sur le Codedu statut personnel bourguibien qui ac-corde aux femmes des droits comme nul-le part ailleurs dans le monde arabe, ilsne fermeront pas les hôtels mais ils fe-ront appel au tourisme islamique, ils nereviendront pas sur les orientations libé-rales de l’économie tunisienne mais ilsaccentueront au contraire les pratiques del’économie de marché selon l’orthodoxieaméricaine, ils ne forceront pas les fem-mes à porter le voile, mais c’est la pres-sion sociale qui les y contraindra, ils n’abo-liront pas le système de l’éducation natio-nale modernisé par Mohamed Charfi, maisils réformeront les manuels scolaires dansle sens contraire, ils ne changeront pas

radicalement les lois civiles et pénales maisils travailleront à leurs progressive «cha-riatisation»… Dans tous les domaines dela vie politique, économique, sociale etculturelle, ils procéderont par petites tou-ches, de façon graduelle, par islamisme«modéré», selon la bonne recette de Re-cep Tayyip Erdogan, la nouvelle figure pa-radigmatique du panislamisme pragmati-que, baptisé par des prêtres américainsdans une mosquée turque !Tous d’ailleurs (Tunisie, Egypte, Libye),parlent d’appliquer un islamisme «modé-ré» à l’image de l’AKP, ce qui procure à laTurquie un rôle néo-impérial, comme ja-dis et naguère le califat ottoman ! Maiscet islamisme «light» ne risque pas de voirle jour en Tunisie ou en Egypte, encoremoins en Libye, pour des raisons histori-ques, psychologiques et sociologiques élé-mentaires. Pour la simple raison aussi quel’AKP n’a pas choisi d’être ce qu’il est ! Ily a été contraint et forcé : par une Répu-blique résolument laïque et par une ar-mée qui veille à l’héritage d’Ataturk. Deplus, l’AKP s’est adapté à une tradition dé-mocratique qui existait déjà en Turquie,ce qui n’est pas le cas de la Tunisie oude l’Egypte. Les ambitions hégémoniquesde l’AKP sont par ailleurs constammentbattues en brèche par le puissant CHP,le Parti républicain du peuple que Mus-tapha Kemal a fondé en 1923. Le partifondé par Bourguiba en 1934, et quiaurait pu jouer, face à Ennahda, le mêmerôle du CHP face à l’AKP, a été tout sim-plement décapité. Idem pour le parti na-tional démocratique en Egypte.

Ennahda pourrait gagner, parce que lesTunisiens sont psychologiquement et

culturellement prédisposés à accueillir lesislamistes comme des sauveurs providen-tiels, envoyés par Dieu pour restaurer l’is-lam et sauver de la damnation l’âme tu-nisienne. Sous Bourguiba et sous Ben Ali,nous étions un peuple impie et blasphé-matoire. Avec Ennahda, nous allons re-venir aux «véritables» valeurs de l’is-lam. Nous quitterons ainsi la Jahiliyyaet tournerons définitivement la page du

A vous la Charia, à nous le pétrole. Chacun sa religion ! C’est ainsi quel’on peut résumer la surprenante alliance stratégique entre certaines

capitales occidentales et les mouvements islamistes que le «printempsarabe» a remis au-devant de la scène et qui seront vraisemblablementles principaux bénéficiaires de ce vent de liberté, alors qu’ils n’en sontpoint à l’origine. Il s’agit là d’un changement géopolitique majeur dont

on n’a pas fini de mesurer toutes les conséquences aussi biendans les pays arabo-musulmans que sur le monde occidental.

pouvoir des «apostats» qui offense l’is-lam depuis 1956. En somme, depuis l’in-dépendance, sans même nous en aperce-voir, nous étions des païens. Ni le régime de Bourguiba, ni encoremoins celui de Ben Ali n’a préparé la so-ciété tunisienne à la dure et périlleuse«épreuve» de la démocratie, qui ne peutintervenir qu’après le long apprentissagede la sécularisation que je ne confondspas avec la laïcité française. Au contraire,tous les deux, chacun à sa façon, ont cher-ché à exploiter le sentiment religieux àdes fins politiques, faute de légitimité dé-mocratique. Ce n’est donc pas le tempsplus ou moins long que les Tunisiens vontmettre avant d’instaurer leur Etat démo-cratique et moderne qui est inquiétant,mais le temps très rapide que les forcesde régression ont mis pour emporter déjàquelques victoires symboliques et pourpersuader les Tunisiens que l’islamisme estl’avenir. Non, et malgré l’unanimismeambiant, je persiste à croire que l’islamis-me n’est pas notre avenir, mais juste unprésent qui refuse de devenir un passé.

Je crains fort que bientôt, la brume hi-vernale vienne couvrir le «printemps

arabe». Derrière cette épiphanie démo-cratique, se profile en effet une boulimienéo-colonialiste. Une coalition est en for-mation pour anéantir la Syrie, dernier bas-tion de la résistance arabe, et isoler parla même occasion l’Iran, une puissancerégionale devenue incontournable. En sus-citant la discorde artificielle entre sunnis-me et chiisme, et en jouant sur la rivalitéancestrale entre la dynastie Safavide etl’empire ottoman, c’est sous le leadershipturc que l’on espère placer les régimesislamistes qui vont sortir des urnes ; sur-tout pas sous le leadership iranien, rebel-le aux oukases de l’Occident. Un plan departition de la Libye est déjà à l’étude danscertaines capitales occidentales, au casoù ! Ce pays voisin qui regorge de ri-chesses énergétiques et hydrauliques su-bira le même sort que l’Irak, qui a étédisloqué en trois Etats selon les exigen-ces d’Israël. A l’instar du Soudan, tousles pays arabes qui ont une grande su-perficie seront d’ailleurs à moyen et longterme menacés de partition sur des ba-ses fallacieuses (confessionnelles ou eth-niques) et des objectifs économiques réels(pétrole, gaz, eau). C’est en cela que l’Al-gérie, dont l’attitude face au conflit libyenhonore les enfants d’Abdelkader, resteradans le collimateur des bédouins du Qa-tar et de leurs maîtres israélo-améri-cains. Et dans ce combat de la «démo-cratie» contre la «dictature», Bernard-Henri Lévy sera encore plus motivé quedans sa Croisade contre la Libye. Ne té-moigne t-il pas depuis des années sonattachement affectif, plus exactementaffecté, pour l’Algérie algérienne ?

Il ne suffit pas aux Américains d’appuyersur un bouton ou d’activer leurs trou-

pes sur Internet et Facebook, pour pro-voquer une «révolution 2.0». Celle-ci amalheureusement des causes réelles etendogènes : dictature, corruption, chôma-ge… En Tunisie et en Egypte, il y a avaitune situation pré-insurrectionnelle que lesgouvernants ne voulaient pas voir. C’estde ce mécontentement social que les stra-tèges américains ont profité pour renou-veler les classes dirigeantes et pervertirainsi l’aspiration des populations à la dé-mocratie et à un partage équitable desfruits de la croissance. Et par-delà ce re-nouvellement des élites gouvernantes,bien évidemment le projet de GrandMoyen-Orient (GMO) cher aux néo-con-servateurs, repris, revu et corrigé par«l’ami» des musulmans, Barak-HusseinObama. Pour éviter le pire, les pays quirestent dans le collimateur franco-améri-cain doivent pouvoir relever le défi : anti-ciper par des réformes démocratiques,économiques et sociales urgentes et pro-fondes. Le contraire de la révolution, cen’est pas la réaction ou le conservatisme,mais le réformisme. Quoique prétendentcertains analystes occidentaux, qui flat-tent la jeunesse arabe d’avoir réalisé laplus «belle révolution du monde», les ré-volutions n’affectent que les régimes po-litiquement sous-développés.

* Philosophe et ancien ambassadeur de la Tunisie àl’UNESCO.Dernier essai à paraître (septembre 2011), La face ca-chée de la révolution tunisienne. Islamisme et Occi-dent : une alliance à haut risque.

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utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV14 Le Quotidien d'Oran

Jeudi 29 septembre 2011

Durant la première crise mon-diale du pétrole de 1973, lechanteur populiste français

Michel Sardou avait suscité l’émoi enproduisant une chanson qui allaitprovoquer un tabac dans son paysdurant des mois. Les échos de cettemélodie patriotique avait aussi faitle tour dans les pays qui saisissaientla langue de Voltaire. On se lassaitd’écouter ce tube qui passait à lon-gueur de journées dans les radiosfrançaises que tous les algériens cap-taient sur les fréquences des gran-des ondes comme Europe 1, FranceInter, RTL ou RMC. C’était la géné-ration de Clo-Clo et ses Claudettes,de Dalida, de Gérard Lenormand, deMike Brandt, de Salvatore Adamo,de Joe Dassin, du duo Sheila et Rin-go, de Jacques Brel et tant d’autresque le magazine «Salut Les Co-pains», dont tous les jeunes adoles-cents en raffolaient à cette époque,faisait l’éloge dans ses unes hebdo-madaires de toutes ces stars quiexerçaient une puissante attractionmusicale et de mode sur la jeunessedes années 60 et 70.

SARDOU, LES BEATLESET LES SAILORSLa chanson de Sardou nousavait fait surgir alors de notreprofond réveil après avoir été

très longtemps bernés par des inter-prètes de sa trempe au cours de no-tre jouvence. Les groupes musicauxdu pays qui se formaient étaient pra-tiquement tous influencés par la mé-lodie française et par la suite avecl’éclosion du groupe britannique desBeatles, la chanson anglaise allaitprendre également une place dechoix dans le cœur des jeunes quine maitrisaient pourtant par assez lalangue de Shakespeare. A tel pointque dans ma ville d’enfance, le grou-pe musical qui devait s’appeler legroupe des marins, s’est baptisé na-turellement en groupe des «Sailors». Avec la chanson populiste de Sar-dou, on venait de découvrir brusque-ment que l’on nous offensait à tra-vers cette chansonnette que l’on ré-pétait presque naïvement commecelles d’avant sans saisir sa vérita-ble portée. Au début des annéessoixante, on le savait déjà mais onfeintait de ne pas le savoir qu’unchanteur célèbre disait qu’il ne pour-rait en aucun cas salir sa chemisepour un arabe ! Déjà, on commen-çait à se demander à quel bord cul-turel sommes-nous entrain de sui-vre aveuglément ? On ne faisait pasla différence entre les sentiments etla logique des choses. C’est là que notre éveil commen-çait à prendre forme envers ces chan-teurs qui ignoraient notre existenceet qui ne nous portaient point dansleur cœur contrairement à nous, per-dus dans notre innocente enfance. Ences temps, on ne parlait pas encoredu choc des civilisations mais on étaiten plein conflit culturel. C’est com-me si on nous signifiait que leurschansons n’étaient adressées qu’ex-clusivement à leurs compatriotes.L’universalité culturelle perdait ainsitoute sa raison d’être. Nos sensationsleur importaient très peu. Ils s’enfoutaient de nos émotions, l’essen-tiel était de satisfaire l’égo des leurs.

NOUS AVONS LE PÉTROLEET C’EST TOUT !Michel Sardou dans sa chan-son qui datait de 1979 avaitpour titre «Ils ont le pétrole

mais c’est tout». Tout un program-me ! L’intitulé sonnait comme unegifle sur nos joues juvéniles. Ceuxqui lui vouaient une immense esti-me ont vite déchiré ses albums ca-deaux des numéros de Salut Les Co-pains. Ses posters couleurs qui or-naient les différents salons de coif-fure, les magasins de vêtements etd’autres lieux commerçants ont étésubitement arrachées des murs oùelles étaient collées depuis les pre-miers succès de leur désormais ex-idole. Les perceptions patriotiquesétaient plus fortes que les effetsmusicaux. L’orgueil passait avant

Des idées et des stratégies

tout. Pourtant, l’Algérie venait à pei-ne d’être indépendante et sa jeunes-se avide de connaissances et d’autreshorizons avait déjà tourné la page ducolonialisme, sans l’effacer, en dési-rant simplement vivre sa vie. Même à Enrico Macias, une fois lepays libéré du joug colonialiste, onavait dissimulé ses frasques et sessorties pour son choix de l’AlgérieFrançaise. Nous avons été assoupispas les airs méditerranéens de sesberceuses qui nous caressaient dansle sens du poil et les larmes qui jaillis-saient à flots. Ce n’est qu’après qu’ileut dépassé ses limites en vouant unamour sans aucune vergogne pourses penchants sionistes qu’il a étérejeté par la majorité des citoyens.Ils ne voulaient pas mélanger la cul-ture avec la politique mais Macias,quoiqu’un de ses chants semble prô-ner le contraire, avait privilégié demanière indéniable le choix unilaté-ral de défendre uniquement les en-fants d’Israël au détriment des en-fants arabes via les petits de Ghaza. Revenons au chanteur Sardou quifredonnait dans un des ses refrainsde sa chanson citée plus haut: «Ilsont le pétrole, Mais ils n’ont que ça.… On a les cailloux. On a les bijoux.On a les binious. Ils ont les dollars,Et c’est bien. On a les mannequins,Les grands magasins, Le paradis la-tin. Ils ont les barils, on a les bidons,Mais pour boire où vont-ils ? ChezDom Pérignon. Parce qu’ils ont lepétrole, Mais ils n’ont pas d’eau. …Que des sables chauds, Pétrole onthe rocks, ça ne désaltère pas,Evian sort des Alpes, pas du Sa-hara. Ils ont le pétrole, pour tren-te ans. On a du vin blanc, des blésdans les champs, pour au moinsmille ans. On a des idées, … Quandton puits sera sec, plus de jus dansle citron, plus personne à La Mec-que. … Quand ton puits sera sec,viens à la maison. On boira cul-sec,en vieux compagnons».

ILS ONT DES IDÉESET C’EST SUFFISANT !Sardou n’était pas à sa pre-mière sortie politique en de-hors des planches. La parution

de son tuyau en 1976 : «Le tempsdes colonies et surtout, je suispour» avait soulevé l’indignationparmi ses pourfendeurs mais a sus-cité un engouement particulier ausein de ses supporteurs de la Fran-ce profonde comme il le sentait enperpétrant l’apologie du colonialis-me. Sardou s’était donc déjà distin-gué bien avant de ce qu’on appelleaujourd’hui la colonisation positiveavec : « Moi monsieur j’ai fait lacolo, Dakar, Conakry, Bamako. Moimonsieur, j’ai eu la belle vie, Autemps béni des colonies. Les guer-riers m’appelaient Grand Chef. Autemps glorieux de l’A.O.F. J’avais desficelles au képi, Au temps béni descolonies. On pense encore à toi, ohBwana. Dis-nous ce que t’as pas, onen a. Pour moi monsieur, rien n’éga-lait Les tirailleurs Sénégalais Quimouraient tous pour la patrie, Autemps béni des colonies. Autrefoisà Colomb-Béchar, J’avais plein deserviteurs noirs et quatre filles dansmon lit, au temps béni des colonies.Y a pas de café, pas de coton, pasd’essence, en France, mais desidées, ça on en a, nous, on pense. .Moi monsieur j’ai tué des panthè-res, A Tombouctou sur le Niger, Etdes Hypos dans l’Oubangui, Autemps béni des colonies. Entre le ginet le tennis, Les réceptions et le pas-tis, On se serait cru au paradis, Autemps béni des colonies». Sardou se voyait comme le chan-tre de la chanson populiste de la ma-jorité silencieuse. Il était l’un desprécurseurs de l’extrême droite bienavant les percées électorales dufront national d’aujourd’hui. Il fautaussi remarquer qu’il évoquait lesidées de la France dans ces deuxchansons. Sans ces idées, les fran-çais n’auraient jamais atteint cedéveloppement et ce déploiementhors de leurs frontières. Et c’est cequi nous fait le plus défaut à l’heureactuelle chez nous où les compéten-ces sont marginalisées ou écartéesau profit de rentiers captifs dont la

réflexion ne dépasse guère les limi-tes de leurs tubes digestifs.

NOUS IMPORTONS, ETC.ET C’EST NORMAL ! Lorsqu’on regarde de plusprès les paroles de ces chan-sons qui datent d’une quaran-

taine d’années, on ne peut que semordre les doigts et se prendre ànous-mêmes car on continue tou-jours à subvenir totalement nos be-soins par ce pétrole qui est, si on ré-fléchit un tout petit peu, la sourcede tous nos déboires au lieu d’êtreune source supplémentaire des re-venus du pays. C’est comme si ona hérité d’un cadeau empoisonnéqui nous dévie complètement duchemin de la création d’idées et destratégies. Pire encore, notre dépen-dance vis-à-vis de cette ressourcesouterraine s’est accrue de manièreinadmissible ces dernières années. Comme le rapporte le site TSA ence dimanche 25 septembre 2011, leCentre national de l’informatique etdes statistiques (Cnis), cité par l’APS,chiffrent à 31,17 milliards de dollarsles importations algériennes, durantles 8 premiers mois de l’année 2011,soit en hausse de 18,34% par rap-port au précédent échéancier. A cerythme, on va battre un nouveau re-cord avec une estimation évaluée à47 milliards à la fin de l’année. Oùva-ton avec cette politique qui nerecherche qu’à colmater les brèchessans se soucier guère à entamer desréformes profondes pour mettre enmarche la machine rouillée ? Pireencore, ces importations sont possi-bles que grâce à l’exportation des hy-drocarbures. Sans cet or noir, on de-vait crever la dalle. L’imminence dela fin du pétrole c’est dans quelquestemps. Cela fait plus de 4 décenniesque l’on est entrain d’évoquer cettecatastrophe mais on ne bouge pas lepetit doigt pour formater et réformernotre politique tous domaines con-fondus. Est-il normal que notre paysimporte en raflant une très grandepart de la production mondiale descéréales pour un pays qui représen-te à peine 0,5% de la population dela planète et dont la surface est de1,6% de la superficie mondiale pourun ratio de 16 habitants au kilomè-tre carré et en sus une hausse de59% de la facture alimentaire au pre-mier semestre 2011 avec 4,83 mil-liards de dollars contre 3,02 pour lamême période de l’année écoulée ?

Il suffit que les cours du brut su-bissent une légère secousse vers labaisse pour que les économistes dupays commencent à craindre le pireet d’envisager à serrer la ceinturecomme cela s’est passé de 1986jusqu’à la fin des années 90. Lesleçons ne sont nullement retenues,on reprendre la même politique eton recommence. On n’est point àl’abri de nouveaux chocs pétrolierspar le tarissement des puits. Ac-tuellement, nous vivons une em-bellie financière qui est loin d’êtrele reflet de la santé de nos finan-ces ni les conséquences de politi-ques économiques judicieuses.C’est un peu comme la planche àbillets. C’est aussi un gaspillage denos ressources qui ne seront plusrenouvelables. L’avenir du pays etdes prochaines générations sontpleinement hypothéqués.

EN PANNE D’IDÉESEst-ce qu’un quelconque poli-ticien peut nous prédire de cequ’il en sera du futur de l’Algé-

rie dans une cinquantaine d’annéescomme ceux de 1962 ne l’avaientjamais ainsi envisagé ? Justement,ce sont les idées dont on nous aoutragé outre-mer qui nous font dé-faut. Ce n’est pas la peine de se met-tre en colère ni de vociférer. On nepeut s’essuyer nos mains sur la che-mise de Michel ou Johnny mais s’envouloir à nous-mêmes qui nousn’avons pas mis au point des straté-gies à longs termes et des politiquespragmatiques éloignées de touteidéologie imposée pour faire plaisiraux chefs du moment. Durant très longtemps, on nous aenivrés par l’option socialiste et irré-versible pour le pays. On nous res-sassait que la révolution agraire étaitun choix irrévocable jusqu’à ce quenous nous sommes cognés contre unmur. Les algériens n’ont jamais com-pris dans leur tête ce retournementde veste qui prouve bien que les suc-cesseurs n’avaient jamais cru à cet-te option. Ils sont devenus par lasuite adeptes du libéralisme sauva-ge où c’est l’informel qui définit lescontours de l’économie du pays. Voilà où nous en sommes actuel-lement: pieds au mur. Ou bien ondoit engager de profonds change-ments politiques concrets sur le ter-rain selon la gravité de la situationdu pays ou alors, nous sommes con-damnés à céder la place à ceux qui

ont l’inquiétude de voir ce pays som-brer dans la médiocrité et la dégrin-golade. Ils en existent des compé-tences algériennes. Il faut se don-ner les moyens de les rassemblerpour nous proposer les solutions auxinnombrables problèmes du pays enacceptant toutes les vérités, rien quela vérité dans l’objectif de recher-cher les moyens utiles et les itiné-raires adéquats afin de rattraper leretard qui ralentit le pays dans lesdomaines qu’il n’est point de les rap-peler tous à force d’être nombreuxet complexes. Il suffit que la volon-té politique existe en mettantl’amour du pays au dessus de tou-tes les considérations. L’essentiel est de sortir indemnede cette crise qui secoue les pays ara-bes. Il faut une révolution intelligen-te et pacifique, pas celles des armescomme les ennemis de ce pays et lesnostalgiques du chaos et du néo-co-lonialisme se font un plaisir certainde la voir rallumer pour prendre leurrevanche sur l’histoire. On n’est paslà entrain de créer un ennemi virtuelde la main étrangère mais certainsindices et déclarations de quelquespoliticiens en aparté font craindre lepire comme celle du président fran-çais qui d’après certains journauxavait annoncé au président du CNTlibyen que la révolution atteindraitl’Algérie dans moins de 3 années. Sion regarde les ingrédients sur le ter-rain, on ne peut juger le contraire. Si sa prédiction se révélerait, celaveut signifierait que c’est eux lesstratèges de notre éventuelle évo-lution. C’est eux qui décideraient denotre action et de notre futur et c’esteux qui nous mèneraient droit surun bateau. A nous de contraindreleurs pensées en étant plus lucideset en ne tombant pas dans le pan-neau en adoptant des politiques quine nous dirigeront pas jusqu’à no-tre autodestruction. Nous pouvonsque s’en prendre à nous-mêmes, às’auto-flageller jusqu’à ce que nousprenions conscience du désastredans lequel on s’est fait enchaîner.Par notre fuite en avant, ce sontnous qui avons créé ces occasionsd’ingérence dans nos affaires inter-nes. Si nous resterons en l’état ac-tuel, nous risquons de gager notreindépendance à l’identique du voi-sin libyen, à nous de créer notre li-berté de penser, d’entreprendre, deréfléchir et de travailler uniquementpour les intérêts du pays.

PPPPPar MOar MOar MOar MOar MOHAMMED BEGHDHAMMED BEGHDHAMMED BEGHDHAMMED BEGHDHAMMED BEGHDADADADADAD

«A la source de toute connaissance, il y a une idée, une pensée,puis l’expérience vient confirmer l’idée».

[Claude Bernard, physiologiste français, 1813-1878]

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15Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

utrementctualitéL’AAAAA ueVVVVV

Spectacle inhabituel, rarissi-me mais merveilleux.Celas’est passé le mardi 20 sep-

tembre 2011, lors du match dechampionnat de Turquie opposantl’équipe Fenerbahçe à celle Mani-saspor. Toutes les tribunes ainsique tous les gradins étaient pleinsà craquer, uniquement de femmes.Spectacle insolite, mais une exhi-bition à plus d’un titre, interpellan-te. Pourquoi cette résolution de lafédération turque de football ?Parce que le de juillet 2011, lessupporteurs de Fenerbahçe avaientenvahi le terrain lors d’une rencon-tre amicale contre l’équipe ukrai-nienne, du ShakhtarDonestk. Cetincident a été exploité par la Fé-dération, pour rappeler selon elle :«aux hommes la beauté et les va-leurs du football» précise-t-elledans son communiqué d’annoncede l’évènement. Ce genre d’inci-dent a lieu depuis fort longtempsdans les stades, puisque, une despremières traces d’affrontementsentre supporters est rapportéedans les écrits de Tacite, relatantla rixe de Pompéi en 59 après Jé-sus-Christ. Ainsi lors d’un specta-cle de gladiateurs organisé par Li-venius Regulus à Pompéi, les spec-tateurs des colonies de Nucérie etde Pompéi en vinrent aux insultes,à des jets de pierres et ?nirent pars’affronter les armes à la main. Ce combat ?t de nombreux mortset blessés au point que les Pom-péiens furent interdits de manifes-tations sportives durant dix ans etles associations de supportersétaient dissoutes.

Au début de l’année 2009, j’as-sistais pour la première fois de

ma vie à un exceptionnel match defootball. Une rencontre de foot fé-minin en Algérie. Cela se passaitau stade colonel Chaabani à Toug-gourt. La partie sur le tartan, op-posait, les filles de Touggourt declub Espérance Sportive Fémininede Oued Righ, cet oued fossile dis-paru depuis des lustres, dont lecours avait été recalibré en canalpour charrier vers le chott Melghi-gh, les eaux stagnantes, foyer depaludisme. Sur ses 140 kilomètresde parcours, il traverse, BlidetAmor et sa palmeraie, puis Tema-cine et sa Zaouïa Tidjania, pour ar-river à la plus importante ville dela vallée, Touggourt et son mar-ché régional hebdomadaire, il pé-nètre enfin l’oasis de Meggarine,aux filles du club algérois A S EAlger centre. Le spectacle propo-sait divers déchiffrages et beau-coup d’enseignements à commen-cer par les spectateurs. Fort peunombreux, cependant très forte-ment loquaces. Ils n’arrêtaient pasde lacer des diatribes du genre :les hommes n’ont pu le faire, cene seront pas ces filles qui vontremporter la coupe et beaucoup derires goguenards enjolivant les pro-pos. Sur le terrain le jeu se dérou-lait à sens unique. Les touggour-tiennes subissaient assaut surl’autre, et encaissaient but sur but,en se battant vaillamment, mais ilétait clair et flagrant que les deuxformations ne boxaient pas dansla même catégorie. Les filles d’Al-ger centre étaient plus détendues,elles jouaient au sens premier duterme. Leurs coupes de cheveuxet les teintes, leur maquillage quoi-que discret, contrastaient avec lesdégaines des joueuses de l’équipequi ce jour là recevait. Les équipe-ments des deux formations, mon-traient clairement à quel stadeétait la mode, les trainings, lessouliers de foot etc. étaient en dé-calage. Ceux qui étaient en char-ge d’habiller les filles de l’équipede foot de Touggourt, n’étaient pasin. A la mi-temps et au sortir desvestiaires les filles d’Alger s’amu-saient à se faire des blagues lesunes les autres, sur les scorpions

Le charme dans les tribunescontre la brutalité sur le gazon

que le vent peut ramener jusquedans les draps des lits de l’hôteloù elles logeaient, le plus grandsdes établissements hôteliers deTouggourt. Celles de Touggourt,rigolaient de cette de candeurs,bien que la plupart d’entre ellesn’aient jamais mis les pieds danscette établissement haut de gam-me, quasi inaccessible. Et sûre-ment lors du match retour, contreles filles d’Alger Centre, elles n’irontpas dans un hôtel haut de gammede la capitale, c’et cela aussi larelativité des avantage qu’offre lefait d’habiter la grande ville, enco-re plus, vivre dans la capitale. Maisles deux équipes jovialement se ta-quinaient, et à qui rirait le plus fort.En somme une intimidation spor-tive sans violence. Il n’y avait pres-que pas de policiers pour assurerle service d’ordre, ils étaient deuxà siroter leur thé servi dans ungobelet, loin de la l’atmosphèreféminine du stade. Néanmoins lesquelques curieux sur place, il fautdire que le match se déroulait unvendredi à onze heures, n’arre-taient pas d’invectiver les joueu-ses avec des propos pour le moinsgraveleux, voire licencieux. Ils in-terpellaient les filles par le numé-ro qu’elles portaient sur leursmaillots. Du genre, oh ! toi la 9 tapoitrine te gène, ou bien, eh ! toila 10 va te marier, tu pourrais al-laiter. Pour moi c’était pénible, maisles filles des deux camps, sem-blaient ne pas être concernées, parces aboiements de derrière legrillage. Le match se termina parun score lourd en faveur des algé-roises qui avaient ce jour là gagné16 buts à zéro. Ce fut pour cellesde Touggourt une défaite honora-ble, car jouer au football, est ensoi, ici, un exploit. Les filles desdeux équipes se sont congratuléeset se sont échangées leurs numé-ros de portables, ce fut fair play,une leçon de valeurs humaines,le charme en plus. L’évocation dece souvenir donc, m’a été suggé-rée par l’heureuse initiative maispour le moins atypique prise parla fédération turque, d’organiserun match de football sans specta-teurs hommes.

D’habitude et dans ce genre desituations toutes les fédéra-

tions de tous les pays du monde,la fédération algérienne de foot ycompris, sanctionnent les écarts àla déontologie footballistique, et àtous les dépassements sur les sta-des, par l’imposition de fortesamendes aux équipes qui reçoiventet les privent de leurs spectateurs,en les obligeant à jouer des matchsà huis clos. Cela n’a pas été le cas

en Turquie. Les responsables turcsdu foot, ont opté pour faire jouerl’équipe de Fenerbahçe unique-ment devant ses supportrices. Etelles furent 46 125, sur le stadeSükrü Saracoglu, sur la rive asia-tique d’Istanbul, avec beaucoupd’enfants de moins de 12 ans, quiseuls parmi les hommes étaientautorisés, à scander des sloganspour booster les deux équipes.Mais la victoire est allée à l’équi-pe sanctionnée sous les ovationsdes spectatrices.

Alors cet exemple peut-il êtretransposé en Algérie et à Toug-

gourt ? Il faudrait déjà que les al-gériennes acceptent de revenir etd’aller aux stades, après tant d’an-nées de machisme qu’elles subis-sent dans tous les actes de leurvie de tous les jours. Quelqu’un demes connaissances résumait cet-te situation, par cette belle formu-le, dont il qualifiait la rue et de tousles espaces publics en Algérie etpas seulement, ainsi : ‘’la sphèrede la coexistence polémique». Queles femmes ou bien les filles soientsur le terrain de jeu ou dans lestribunes et cela fait controverse.Même en Europe ou la gent fémi-nine exerce des droits quasimentidentiques et égaux, par rapport àla gente masculine, le taux desfemmes licenciées dans des clubsde foot, n’est que de 10%. Néan-moins le problème d’admettre desfemmes dans les enceintes du foot,reste culturellement posé. Le footdemeure le domaine de l’exclusi-vité de la virilité. C’est le champde la culture masculine, des excèsverbaux, de la gestuelle ailleursmal vue, de la démonstration dela force, en s’exhibant torse nu, etpas seulement les spectateurs.Puisque plusieurs joueurs de foot,enlèvent leurs maillots dès qu’ilsmarquent un but. Ce qui est sou-vent sanctionné par un carton jau-ne. D’où cette licence que pren-nent les spectateurs dans les tri-bunes en toute impunité. C’est l’es-pace des gros mots et des siffle-ments. D’ailleurs pour les profes-sionnels de la télévision, retrans-mettre un match de foot en direct,comporte plus de risques qu’aucunautre direct. On a souvent assistéchez nous et de par le monde àdes images avec le son de ce quiémane des gradins et tribunes,coupé. Des caméras qui filment leciel, la mer, et d’autres plans subi-tement intrus, au lieu de montrerce qui se passe sur le terrain etc.Le stade est, selon l’ethnologuefrançais Christian Bromberger,dans son livre :» le match de foot-ball» en 1995, «l’un des rares lieu

où la société se donne en specta-cle » et dans les sociétés méditer-ranéennes, qu’elles soient maghré-bine, sud-européennes, ou bienorientales, justement, les femmesne se donnent pas en spectacle. Acomparer des galeries de suppor-ters de foot au Maghreb, en Euro-pe et en Amérique latine, la dis-semblance est flagrante, la com-position humaine est totalementdifférente. Au Brésil ou bien en Ar-gentine la présence des femmesest presque paritaire, sans que celapose particulièrement problèmes,outre mesures. Les publics dans lesstades sont populaires et non éli-tistes, et chaque public possèdeses ultras, qui sont souvent pro-vocateurs et belliqueux. Les unsprétendent défendre les couleursde la ville, les autres incarner àl’exclusion de tous, la pureté dansleurs façons de supporter l’équipeet rendre service à leur ville sinonà leur quartier. Certains de parleurs chansons et autres activitésdans les gradins, proches de la re-présentation théâtrale, affirmentreprésenter un projet social, maissont dans leur démarche incom-pris. Les tribunes reflètent la ven-tilation par émanation résidentiel-le des spectateurs. On s’assoit avecceux qui nous ressemblent, et dansles comportements desquels on sereconnaît soi même. C’est la re-production topographique desquartiers, même ceux qui n’y ha-bitent plus, pour diverses raisons,changement de résidences, mobi-lité pour le travail, reviennent tou-jours, pour partager cette solida-rité territoriale perdue, et ses co-des, qu’ils n’arrivent pas à retrou-ver dans les quartiers ou les villesde leurs nouvelles résidences. Tou-tes les manifestations dans leursdiversités de spectacles de show,sont des démonstrations collecti-ves, pour entretenir des dialoguesqu’ils n’arrivent pas à avoir direc-tement avec leurs interlocuteursgénéralement politiques. Ces grou-pes en utilisant les instruments demusique, cuivre et percussions, seplacent, pour soit disant regarderle match, dans des angles que lescaméras ne peuvent rater. Ils obli-gent ces yeux bourrés d’électroni-que, à les regarder dans les yeux,pour passer des messages à ceuxqui détiennent les solutions deleurs problèmes et tous ceux quiregardent le foot, et ils ne sont paspeu, à en partager leurs douleurs.Le sport a depuis l’antiquité, étéemployé à des fonctions politiques,que cela soit à l’interne ou bien àl’international. A l’époque moder-ne quand un pays organise les jeuxolympiques, d’été ou d’hiver, sinon

la coupe du monde de football, ildéploie toute son énergie et faitactiver tous ses réseaux. D’ailleursréussir ces exploits de faire se dé-rouler ces manifestations chez soi,commande des fonds importantsà réunir et à débloquer, oblige àdes campagnes de communica-tions et de publicité, percutantes.Exige la mobilisation de toutes lesstars du pays prétendant. Sportifs,artistes, acteurs, musiciens, chan-teurs, écrivains et divers hommespublics, à s’impliquer. Mais aussides hommes et femmes politiques,à la condition qu’ils ne soient plusdans le circuit, sont rappelés à larescousse. Etre choisi pour orga-niser de telles manifestations estune opération politique qui fait lapromotion du pays organisateur,mais ce sont surtout des opérationséconomiques créatrices de riches-ses, d’emplois, et de mise à niveaude villes, de régions, quant auxsystèmes de transports, d’infras-tructures hôtelières, aéroportuai-res, des gares multimodales, d’es-paces de convivialité, de prome-nades, et de marinas etc.

En outre cela crée égalementdu divertissement, qui masque-

rait, même pour un temps, les rap-ports de classes, puisque tout lemonde au droit, à ce moment là,de supporter l’équipe de son pays,sans distinction d’extractions so-ciales et économiques, de lignéesfiliales, ou bien de descendances.César disait, parait-il, en reprenantle poète satirique Juvénal : offrirau peuple du pain et des jeux ducirque, «panem et cireuses» c’estavoir pour un moment, la paix in-terne. Mais alors quelle irrévéren-ce auraient commise les filles deOued Righ et toutes les algérien-nes à vouloir faire simplement dusport ? Abstraction faite de cettefonction politique, le sport en gé-néral et le foot féminin dans ce quinous interpelle ici, est un plaisir etmême plus, une passion. Celapourrait être aussi un vecteurd’éducation, de santé, de compé-titions, de spectacles, d’insertionsociale ou professionnelle, d’inté-gration et de cohésion sociale. Celapeut aussi être l’occasion de pro-motions sociales quand les talentssont reconnus et récompensés. Lesturcs depuis un certain se particu-larisent, il faut l’avouer en surpre-nant le monde, mais agréable-ment, ils ont récidivé encore unefois en sanctionnant la brutalité del’un des deux grands clubs stam-bouliotes de foot intelligemment.Et surtout en mettant les femmesà l’honneur et les enfants de moinsde douze ans. Cette heureuse ini-tiative, même si elle est un coupd’éclat et au final difficile à univer-saliser comme règle générale à tra-vers toutes les fédérations de foot-ball. Puisqu’elle pourrait au premierdegré, et à raison d’ailleurs, êtrequalifiée de sexiste, c’est-à-direexclusive, sectaire et intolérante.Mais elle fera certainement date etservira de parangon dès qu’il y auraviolences et brutalités sur le ga-zon, pour calmer les rudesses etatténuer les grossièretés dans lestribunes et les gradins.

En attendant cela, les filles del’Association Sportive féminine

de Oued Righ Touggourt, avaientdurant la saison de foot 2009/2010,perdu quasiment tous leurs matchset par de lourds scores, sans ins-crire de buts. Et un jour l’une d’ellemarqua et fit se lever les filets del’équipe adverse. Alors ces bravesfilles joyeuses décidèrent de fêterce premier but comme il se doit.C’est là aussi un paradigme quimérite que l’on s’y intéresse. Et celaprouve surtout qu’on n’a pas lesmêmes horizons, quand on est surle gazon ou bien dans les tribuneset les gradins. Le charme et la bru-talité ne sont pas que des mots. Aufait où en est le championnat algé-rien de foot féminin ?

PPPPPar Abdar Abdar Abdar Abdar Abdelkelkelkelkelkadadadadader Lekleker Lekleker Lekleker Lekleker Leklek

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J’ai l’impression d’étouffer àchaque fois que je vois cedrapeau israélien flotter au

sommet de mon immeuble. C’estcomme un poids que je porte surla tête», dit un étudiant qui ha-bite l’immeuble numéro 6A rueIbn Malik, siège de l’ambassaded’Israël à Guiza. Ce jeune révol-té a un seul souhait : se réveillerun jour et voir cette ambassa-de loin de cette rue. Un désirque partagent tous ses voisinset les gens qui habitent cetterue, car depuis des années ilsne peuvent plus circuler libre-ment ni recevoir leurs amis àcause des mesures de sécuritédraconiennes dans cette rue. Mais suite aux derniers inci-dents politiques, les choses sesont aggravées. Aujourd’hui, leshabitants ont deux alternatives: quitter leurs appartements oufaire pression pour que l’ambas-sade déménage. En fait, le vrai cauchemar acommencé le vendredi 19 août.Depuis les violentes manifesta-tions déclenchées par un peupleen colère à cause de la mort decinq soldats égyptiens à la fron-tière, tombés sous les balles is-raéliennes. Pendant trois jours,des dizaines de manifestants ontcampé devant l’ambassade d’Is-raël, criant et jetant des fuséesflambantes. L’un d’eux a mêmeréussi à grimper au sommet del’immeuble, a arraché le drapeauisraélien et l’a remplacé parl’égyptien. Une fois au sol, il l’abrûlé avec l’aide d’autres mani-festants. Mais ce n’était qu’undébut. Le vendredi 9 septembre,le jour de la manifestation mil-lionnaire, un groupe de jeunes adécidé de se diriger de nouveauvers le siège de l’ambassade pourdétruire le «mur de séparation».«Les manifestants escaladent lesmurs, balancent des fusées. Jepouvais me trouver nez à nezavec un étranger dans mon bal-con ou me faire brûler», dit unehabitante qui n’a jamais vouluvivre dans un immeuble mitoyenavec l’ambassade israélienne.«Un beau matin, nous nous som-mes réveillés en trouvant un murconstruit en ciment sur le pont.Nous avons compris que c’étaitpour protéger l’ambassade, maisque cela allait susciter de violen-tes réactions de la part des ci-toyens», dit le concierge. Quelques heures plus tard, lesmanifestants ont démoli ce muret ont pénétré dans l’enceinte del’ambassade. Ils ont même balan-cé dans la rue des documents ditsconfidentiels. «Je ne dors pres-que plus à cause du bruit ou de lacrainte de voir la situation se dé-grader dans cette rue», dit unhabitant qui a mis en vente sonappartement mais qui ne trouvepas d’acheteur. Ceux qui n’ont pasquitté encore leurs apparte-ments ferment leurs balcons etfenêtres et n’ouvrent leurs por-tes qu’en cas de force majeure.

Ambassaded’Israël au Caire :une rue-prisonVu le voisinage,les habitants de la rue IbnMalik mènent depuisbelle lurette une viedifficile. Pire encore,leur vie s’est transforméeen un véritablecauchemar suite auxderniers incidents.Reportage.

Aujourd’hui, les habitants decette rue éprouvent des senti-ments contradictoires : la joie devoir la réaction positive d’un peu-ple qui réclame la dignité et lapeur du danger auquel ils sontexposés. «Lorsqu’on a récompen-sé le jeune qui est monté sur laterrasse pour retirer le drapeauisraélien et mettre à sa placel’étendard égyptien, j’ai ressentiun sentiment de fierté commetous les Egyptiens. Mais en mêmetemps, cela m’a inquiété, car cejeune homme a raconté plusieursfois comment il avait fait pour es-calader les murs. Les voleurs peu-vent en faire autant», dit un avo-cat possédant un bureau au pre-mier étage de l’immeuble mitoyenavec l’immeuble 6A. D’ailleurs, cetavocat confie que des cambrio-leurs ont fait irruption dans sonbureau. Ils sont entrés par le bal-con en cassant les vitres et ontpris appui sur les supports desclimatiseurs pour y parvenir. Et ce n’est pas le seul cas, com-me dit Chérif, concierge d’un im-meuble voisin. Ce dernier affirmequ’on a volé aussi une grandesomme d’argent d’un autre bu-reau. Le garage a été égalementvisité par les voleurs. Et mêmes’ils n’ont pas réussi à voler lesvoitures, ils ont dérobé des cas-settes, des appareils GPS etautres objets. Ce qui est frappant,c’est que tous les gens qui s’ap-prochent de l’immeuble portent àla main le drapeau égyptien, qu’ilssoient militants ou bandits. On nefait plus la différence.

UN GHETTO IMPOSÉEn fait, l’existence de l’am-bassade israélienne au der-nier étage d’un immeuble au

cœur du Caire n’a jamais été ap-préciée par les citoyens égyp-tiens, encore moins par les voi-sins de l’immeuble où se trouvel’ambassade. Ces derniers mè-nent une vie difficile et différen-te depuis des années. Dès qu’onpose les pieds sur le pont de l’Uni-versité sous lequel se trouve la

rue Ibn Malik, on ressent la ten-sion. Des personnes portant destalkies-walkies se déplacent avecnervosité et jettent des regardssuspects à tous les passants.Avant d’arriver au milieu du pont,on doit passer par un grand por-tail en fer noir avant d’arriver auxescaliers qui mènent à la rue. Desdizaines de policiers et militairesaux mines crispées sont déployéspartout. Un commissariat, descamions de la sécurité centraleet des chars militaires se dres-sent tout le long de la rue per-pendiculaire à Ibn Malik, pourbien surveiller le seul accès à larue. Pour y pénétrer ou en res-sortir, il faut traverser un portailcontrôlé par des militaires desforces spéciales qui enregistrenttoutes les informations concer-nant chaque visiteur et la raisonde la visite. Une fois dans la rue,c’est vraiment une scène qui sortde l’ordinaire. Des chars garés depart et d’autre de la chausséedéjà étroite, des agents de poli-ce et des militaires sont postésdevant toutes les entrées desimmeubles. «On vit dans un cau-chemar. Je suis outrée par toutce qui se passe», dit une dame,l’une des rares à n’avoir pas quit-té son logement après les der-niers incidents. Cette dernièredescend pour la première foisdepuis un mois pour faire sescourses puisque les supermar-chés refusent de livrer à domici-le à cause des difficultés d’accèsà la rue et la perte du temps sui-te au contrôle d’identité et auxquestions posées par les soldats.Un autre habitant qui réside dansl’immeuble 6A, voisin de l’ambas-sade et qui préfère rester ano-nyme, affirme que la vie danscette rue se complique de jouren jour. Il a choisi de s’enfermerchez lui. En cas d’urgence, ilprend un taxi au lieu de sa voitu-re garée dans un garage à causedes chars qui changent de placetous les jours et bloquent tousles passages. Celui-ci a finale-ment décidé de quitter son ap-

partement et aller vivre avec sonfils à Héliopolis jusqu’à ce que lasituation s’améliore. Beaucoup ont déjà quitté leursappartements soit dans l’im-meuble où se trouve l’ambas-sade ou ceux qui sont mitoyens.«Les gens quittent la rue et per-sonne ne veut acheter un loge-ment ici. Qui veut vivre dans uneprison ?», dit Hussein, concierged’un immeuble. Les habitants dela rue Ibn Malik se sentent de plusen plus privés de leur droit demener une vie normale. Le concierge de l’immeuble amême préféré vivre seul au Cai-re. Sa femme et ses enfants sontrestés dans leur patelin afin deleur épargner les désagrémentsquotidiens. Comme les autresportiers de cette rue, il doit en-registrer toutes les informationsqui le concernent, ainsi que cel-les de ses parents et amis. «Siquelqu’un veut recevoir un visi-teur, il doit le faire savoir auxagents de sécurité. Et lorsquequelqu’un vient rendre visite à unmembre de sa famille, il doitd’abord subir un petit interroga-toire à l’entrée de la rue et unautre s’il vient voir une person-ne habitant l’immeuble de l’am-bassade», confie le concierge. Un mode de vie auquel beau-coup d’habitants se sont habitués,même si cela les empêche de re-cevoir les gens qu’ils veulent àn’importe quel moment. «Mesamis préfèrent que j’aille chez euxet non pas le contraire, car ilsdétestent s’approcher de l’ambas-sade israélienne qui est considé-rée comme une infamie, et aussipour éviter les mesures de sécu-rité qui les rendent mal à l’aise»,dit un jeune habitant de l’immeu-ble 6A. Il ajoute que tout petit, ils’est habitué à ces mesures. Il aaussi appris, comme ses parentsle lui ont demandé au début puisles agents de sécurité, que leshabitants de cet immeuble n’ontle droit ni de dire ni de dévoilerles détails concernant l’immeubleou le style de vie que l’on y mène.

Ce dernier confie que c’est l’en-droit le plus sécurisé au Caire. Ilajoute qu’avant les derniers inci-dents, il pouvait par exemple lais-ser sa voiture ouverte. Pourtant, il n’existe aucun con-tact avec le personnel de l’ambas-sade : les habitants de l’immeu-ble ne les rencontrent que rare-ment dans l’ascenseur. Même lestoits des immeubles sont interditsd’accès. Ce qui explique pourquoiles balcons sont défigurés par cesparaboles alors qu’elles devraientêtre placées sur les toits. C’est en 1980 que l’Etat hébreua décidé d’ouvrir son ambassadeen Egypte. C’était dans une villaà Doqqi, à Guiza. Cette décisiona déclenché d’importantes mani-festations dans tout le pays. Cestroubles n’ont pas cessé, mêmequand l’ambassade a déménagéen l’an 2000 à la rue Ibn Malik,connue sous le nom du martyrpalestinien Mohamad Al-Dora. Etdepuis ce temps, cet endroit estdevenu l’une des zones les plussécurisées du Caire. «Beaucoupde personnes célèbres et artistesbien connus ont habité l’immeu-ble de l’ambassade et ceux quisont mitoyens, tels que l’ex-mi-nistre Aïcha Rateb et la célèbreactrice Magda, qui a résidé danscet immeuble durant de longuesannées, ainsi que le chanteurMohamad Al-Ezaby», précise Ah-mad, un habitant. Actuellement, les immeublessont presque vides et beaucouppensent vendre leur appartementsi l’ambassade demeure à la mêmeplace. «J’en ai marre de vivre dansun endroit où tous les détails dema vie sont connus par les forcesde sécurité. Et je ne supporte plusêtre un voisin des Israéliens», ditun habitant fier de ce qu’ont faitles manifestants. Il pense que siles Israéliens n’ont pas choisi unevilla pour installer leur ambassa-de comme le font les autres pays,c’est parce qu’ils sont lâches.D’après lui, ils ont choisi de vivreentre les Egyptiens pour les utili-ser comme de la chair à canon.

«

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De l’ancien siège des Is-tikhbarat, les services derenseignements de Mouam-

mar Kadhafi, il reste peu de cho-ses. La seule partie encore intactede cette immense caserne, quiétait stratégique dans le systèmepar lequel le colonel disparu atenu la Libye pendant 42 ans, estla très haute enceinte qui courtsur plusieurs centaines de mè-tres carrés au cœur de Tripoli.Le reste a été presque entière-ment détruit par les avions del’Otan. Dès le début de leur entréeen action le 15 mars dans le ciellibyen, ils en ont fait l’une de leursprincipales cibles, avec le camp deBab Al Aziziya. La surface enmoins, la résidence-forteresse ducolonel en fuite étant une vérita-ble ville dans la ville, les deux or-ganes du régime kadhafien se res-semblent d’ailleurs étrangement.Ici comme là-bas, les mêmesmurs de béton très épais, sansdoute construits pour résister auxarmes lourdes, se succèdent. Lesinnombrables caméras de sur-veillance sont identiques. Les gi-gantesques antennes de télécom-munications aussi. Tout commeles véhicules blindés. Même leschemins, en forme de labyrinthe,ont un tracé identique. Mais icicomme là-bas, de tout cela, il nedemeure quasiment que des rui-nes, au milieu desquelles de jeu-nes rebelles se sont installés. Dans les décombres des Is-tikhbarat, il faut être un habituédes lieux pour faire la distinctionentre ce qui était des bureaux, dessalles d’archives, de tortures oudes geôles. De la dizaine de re-belles établis ici, Mohamed estle seul qui peut se prévaloir d’unetelle qualité. Longtemps employédes lieux, il servait de “taupe” àla rébellion. “C’est grâce à lui quenous avons pu lancer l’assautcontre les kadhafistes qui setrouvaient ici. On savait combienils étaient, quelles armes ilsavaient et où ils se trouvaient”,explique Mouftah Zentani, un desinsurgés qui ont participé à l’as-saut contre le complexe.

Achetez un foulard Amira, commedans le téléfilm !”, lance à la canto- nade Muhlis, un marchand de voi-

les musulmans sur le marché du prêt-à-por-ter en gros de Tegalgubug, à Cirebon, JavaOuest. Amira est l’héroïne du téléfilm “Lafille intervertie”. Un jour plus tard, le fou-lard Amira est dans toutes les boutiques defringues de la ville. “Dès qu’un nouveau té-léfilm sortira, avec des vedettes portant unautre modèle de foulard, l’ancien sera dé-modé”, se réjouit Muhlis. Il cite en exemplela mode des voiles et des sacs Manohara,du nom de ce jeune mannequin indonésienqui a fait scandale en Malaisie après avoirporté plainte pour violences contre son mari,fils d’un sultan malais. Sa ligne de vêtements“islamiques” a connu son heure de gloire.Aujourd’hui la tendance est au voile de l’actriceet chanteuse Marshanda. Il s’agit en fait dedeux voiles superposés, celui de dessous s’en-roulant sur l’arrière de la tête en une boulede tissu qui donne l’illusion d’une chevelureépaisse coiffée en chignon, tandis que levoile de dessus est coupé en triangle. Mars-handa porte bien d’autres sortes de voilesplus originaux les uns que les autres. La mode des voiles et foulards se répandà une vitesse incroyable. La responsable enest pour une bonne part la télévision, qui

Mode : la télé, le voileet les camelots

En Indonésie, les stars du petit écran contribuent à alimenterla mode de voiles plus créatifs les uns que les autres. Et grâceaux vendeurs ambulants qui colportent les nouveaux modèlesjusque dans les villages les plus reculés, ces articles habillent

toutes les femmes du pays, explique Kompas.

diffuse de nombreux téléfilms pseudo-reli-gieux. Puis la mode descend sur le marchéde gros de Tegalgubug et gagne aussitôt lesvillages les plus reculés. D’après Asih, mar-chand de vêtements de Tegalgubug, un con-fectionneur achète le nouveau modèle trèscher dans un centre commercial à Jakarta.Le modèle est ensuite copié et fabriqué àdes milliers d’exemplaires. “Il faut compter entre une semaine àun mois entre le moment où un nouveautéléfilm est diffusé et l’arrivée du foulardsur le marché. Mais la mode ne dure pasplus d’un an”, raconte Syukron Amin, unmarchand itinérant de Tegalgubug. Il re-connaît ne rien comprendre à la mode.Mais dès qu’il voit une nouvelle tendancedans un téléfilm, il sent le vent tourneret flaire le profit potentiel. Ces marchands itinérants jouent un rôletrès important dans l’industrie nationale duprêt-à-porter. Ils sont les véritables diffu-seurs de la mode dans tous les coins du pays,jusque dans les bleds les plus perdus. Nevous étonnez pas de voir les paysannes tra-vaillant sur les plantations de tabac du cen-tre de Java porter la toute dernière créationà la mode dans les centres commerciaux deJakarta. La différence, c’est qu’elles l’ontachetée à un prix dérisoire. Imaginez, 30000 roupies (2,50 euros) pour une tunique.Et c’est pratiquement le double du prix d’ori-gine sur le marché de Tegalgubug. L’industrie du prêt-à-porter populaire doit

son succès à la persévérance de ces came-lots dont une des communautés les plusimportantes est originaire du village d’An-caran, à Java Ouest. Depuis des générations,ils pérégrinent par monts et par vaux, écu-mant les bourgades et les villages de Javaet de Sumatra pour vendre des vêtementsà la classe moyenne et aux couches les pluspauvres de la société. Près de 90 % des 10000 habitants d’Ancaran vivent de ce com-merce, et beaucoup d’entre eux ont installéleur camp de base dans la petite ville deSecang, à Java centre. Tous mènent à peuprès le même mode de vie. Ils achètent lesvêtements en gros à Tegalgubug les joursde marché, à savoir le lundi et le vendredisoir. Puis ils transportent leur cargaison enbus ou à moto jusqu’à Secang, où ils arri-

vent le lendemain à l’aube. Ils commencentà trier leurs achats dans la chambre de leurpension. Ils s’endorment un instant, puis ilspartent vendre leur marchandise sur plu-sieurs marchés. Une amitié très forte les lieentre eux comme des frères engagés dansune même errance. A chacun son proprié-taire de magasin ou de stand sur le marché,si bien qu’ils ne se disputent pas le client.Et quand bien même ils auraient le mêmeclient, les vêtements qu’ils lui proposent sontdifférents. “Nous sommes unis dans un mêmedestin. A chacun ses profits, mais ons’entraide, raconte Kohar, un marchand de37 ans. Et non seulement nous réussissonsdans le commerce, mais certains d’entrenous parviennent même à trouver l’âmesœur au cours de leurs pérégrinations.”

Libye: dans les secrets du régime de KadhafiAlors que le monde entier est suspendu à l’éventuelle annonce de la capture du Guide

déchu, toujours en fuite, les ruines des bastions du système qui ligotait le paysdepuis 42 ans dévoilent leurs mystères et les langues se délient. Notre envoyé spécial

a pu se promener dans les décombres et les archives de la caserne des servicessecrets, au centre de Tripoli, et a recueilli le témoignage poignant d’un enfant-soldat

enrôlé par Kadhafi, rencontré dans la prison de Misrata.

VISITE GUIDÉEDeux après-midi de suite,toujours avec le même pastrès lent pour que le journa-

liste de passage puisse voir “lemaximum de traces des crimesque le régime de Kadhafi a faitsubir durant 42 ans aux Libyens”,Mohamed fait visiter ce qui rested’un des lieux les plus redoutésdes Libyens ces quatre dernièresdécennies. L’ancien agent secretcommence par ce qui était lesbureaux du chef des Istikhbarat,le général Abdallah Senoussi,vieux compagnon et beau-frère duGuide déchu. Inculpé avec Kad-hafi et son fils Seif Al Islam pourcrimes contre l’humanité par lajustice internationale, il est, com-me eux, aujourd’hui introuvable. A l’entrée, à gauche, un képi degénéral poussiéreux a été oubliésur le comptoir d’accueil. Au fondd’un couloir, se trouve une vastepièce avec un luxueux bureau re-

couvert de débris en tout genre,en face duquel est dressée unetable de réunion. Au pied de celle-ci, traînent quelques films vidéo etune masse de photographies. Par-mi ces photos, une centaine ran-gée dans un album est toute ré-cente. Elles datent du 8 mars der-nier et proviennent de…Benghazi.On y voit des chefs rebelles enréunion, des insurgés à l’entraî-nement, d’autres sur le front. Pour-vu qu’on lise l’arabe, on dénom-bre sur un document accompa-gnant ces photos une centainede noms et adresses. Il s’agit despatronymes de ceux qui ont faitparvenir les documents dans ceslieux : des agents secrets restésen activité dans l’est du pays. Ily a aussi un CD qui contient lesimages du journal d’Al Jazeera datédu 15 février dernier. Soit deuxjours avant le début de la révoltepopulaire en Libye. “Ça veut direque le régime avait peur aussi

d’une révolution, comme venaientde le vivre la Tunisie et l’Egypte”,commente Mohamed.

LA PEUR DU COUP D’ETATDans les décombres des Is-tikhbarat, la peur de Kadhafide se voir renversé est par-

tout. Et elle paraît très ancienne.Ensevelis sous un tas de meublesd’une salle d’archives du premierétage aux murs tremblants, undossier contient un ordre de Kad-hafi lui-même, daté de l’année1990, exigeant de régulariser etmuter “immédiatement” vers unbataillon basé à Bab Al Aziziya desdizaines de personnes aux noms àconsonance indiscutablement sou-danaise, tchadienne ou maurita-nienne. Avec eux des patronymesclairement touaregs, peut-être ni-gériens, maliens ou algériens. A côté, un compte-rendu d’uneréunion de haut niveau évoque uneopération pour faire échouer une

tentative de coup d’Etat menée pardes officiers basés à Syrte, la villenatale de Kadhafi. Les échangesmettent en scène deux figures his-toriques du système de Kadhafi :le Commandant Abdessalam Jal-loud, longtemps numéro 2 du ré-gime, et son successeur le géné-ral Khouildi Al Hamidi. Le documentremonterait aux années 1970 ou80, Jalloud, dernièrement rallié àla rébellion, ayant été mis à l’écartà partir de 1990. Oublié sur unepetite étagère derrière la porte, unclasseur contient des bulletins de ren-seignements moins anciens. L’un, del’année de 2008, évoque un mouve-ment de troupes suspect qu’il faut“neutraliser”, signalé entre une ca-serne de Tripoli et des sites stratégi-ques dont l’aéroport de la capitale.

ET ENCORE, CE N’EST RIENSe promener dans les débrisdes services secrets de Kad-hafi, c’est aussi découvrir ce

qui était l’immensité de leur champde compétence. Un bateau trans-portant des produits alimentairesaffrété par un homme d’affaires estsignalé plusieurs jours avant sonentrée au port de Tripoli. L’arrivéed’une nouvelle famille dans unquartier de la ville est mentionnéedans une courte note. Sur une cen-taine de pages, une longue listed’étrangers détenus dans des pri-sons libyennes. Parmi eux, beaucoupde Tunisiens, Algériens et Marocains.Des demandes de grâce en prove-nance de leurs familles figurent enannexe. Certaines sont très ancien-nes, d’autres plus récentes. Aucunemention ne permet de savoir la suitequi leur a été réservée. “Vous n’avez rien vu. Dès lespremières frappes de l’Otan, destonnes de documents ont ététransportées ailleurs. Il faudraitun jour les retrouver. Les Libyensdoivent savoir ce qui s’est passéici, surtout que beaucoup de per-sonnes, l ibyennes et mêmeétrangères, entrées dans ce lieun’en sont jamais sorties”, assu-re Mohamed. Murées par un amasde béton en fer, les salles d’inter-rogatoires et les geôles sont enrevanche inaccessibles. Leur visi-te, dès leur réouverture, révèlerasans doute d’autres secrets.

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Les diplomates aiment raconter l’anecdo-te, un secret de polichinelle qui illustre à leurs yeux les relations imbriquées en-

tre Tunis et Tripoli, personnifiées en temps dedictature en relations Ben Ali-Kadhafi. Dansles années 2000, malgré les intenses deman-des de Tunis de faire passer par son territoirele gazoduc qui alimente l’Italie, le Colonel, gri-sé par son retour en grâce auprès des occi-dentaux, refuse. Par défaut de confiance, il optepour la voie directe et très coûteuse traver-sant la Méditerranée, faisant fi d’une stratégiecohérente qui aurait servi les intérêts des deuxpays. Cette défiance chronique lui était ren-due par le «déchu». La diplomatie tunisienneretiendra l’histoire du gazoduc comme le plusgrand fiasco des dix derrières années dans l’his-toire des relations entre les deux pays.

L’AFFAIRE LIBYENNELe Premier ministre, Béji Caïd Essebsi n’acessé de le déclarer. Pour la Tunisie, larévolution, rapidement devenue la guer-

re en Libye, «n’est pas une affaire relevantde la politique étrangère. Elle est considéréecomme une affaire domestique». Certes, lesillustrations ne manquent pas et ce dans tousles domaines. Début août, la Banque Africai-ne de Développement (BAD) publie sa noteanalytique trimestrielle pour l'Afrique du Nord.Elle y souligne notamment la «vulnérabilitéde l'économie tunisienne», touchée dans plu-sieurs secteurs-clés, à l’aune de la crise li-byenne. Et certains chiffres et indicateurs sontsans appel. Les exportations vers la Libye ontdiminué de 34%, tandis que les importationsont enregistré une chute spectaculaire de 95%.Pis, selon la BAD, la crise à nos frontières cau-serait des pertes oscillant, selon les scénarios,entre 357 et 886 millions de dinars en2011…sachant que la valeur des exportationstunisiennes vers la Libye était de l'ordre de1050 millions de dinars en 2010. Sur le plansocial, le soulèvement populaire puis le conflitarmé ont causé le retour de nos immigrés,dont plus de 40.000 sont des travailleurs, pri-vant de fait le pays de flux financiers. Sur leplan sécuritaire, enfin, la Tunisie a les nerfs àvif depuis des mois. En témoigne le dernierépisode : chargé par le régime Kadhafi deperpétrer un attentat devant une ambassadearabe à Tunis, un colonel libyen s'est rendu àl'armée tunisienne. Il a négocié sa redditioncontre la sécurité de sa famille. Sept kilos d'ex-plosifs et des détonateurs ont été saisis…

ET MAINTENANT ?Le régime vivant ses dernières heures,l’avenir des relations entre les deux payss’annonce prometteur. Depuis quelques

jours, les responsables libyens se succèdentsur le territoire tunisien… pour saluer la posi-tion des autorités durant cette période. Endépit de l’hostilité affichée par MouammarKadhafi à la révolution tunisienne, le gouver-nement provisoire est resté neutre. Le peu-ple, pour sa part, s’est montré «solidaire etgénéreux». La coopération entre les deuxpays, longtemps otage des humeurs volatilesde leurs dirigeants, connaîtra-t-elle un nou-veau souffle ? Les analystes, tout comme lesdiplomates des deux bords y répondent sansl’ombre d’un doute. La Libye et la Tunisie ysont condamnées. Les Etats sont complémen-taires : l’un possède les ressources naturel-les tandis que l’autre possède une main d'œu-vre qualifiée et des compétences. Depuis lafin annoncée de Kadhafi, on s’active en cou-lisses. Les milieux d’affaires tunisiens notam-ment se préparent. Mais en Libye, ce milieu,jusqu’alors exclusivement détenu par les Kad-hafi et leur entourage, dans un pays dénuéde toute administration, va connaître de réelssoubresauts. «Certains hommes d’affaires tu-nisiens ont profité du système mafieux libyen.Car comme en Tunisie, on ne peut pas fairedes affaires avec la Libye sans tomber dansle système, et ce dans tous les secteurs : con-sommation, agroalimentaire… Certaines personnes ont profité de ce sys-tème et se sont enrichies grâce à lui», nous aindiqué l’économiste et consultant internatio-nal, Abdessater Mabkhout. L’heure de la re-distribution des cartes «économiques» devraitbientôt commencer… au détriment de certains.

Tunisie-Libye :ce qui va changer

T U N I S I E

Il a régné pendant plus de quaranteans sur la région la marquant de sonempreinte. La chute de Mouammar

Kadhafi a d’orès et déjà un impact con-sidérable. Retour sur une redistributiondes cartes... avec l’ex-ministre des Af-faires étrangères, Ahmed Ounaies, quia répondu à nos questions.

Quelles étaient nos relations avecla Libye avant la révolution ?Comment qualifier notamment lesrelations entre Kadhafi et Ben Ali ?

Les deux hommes étaient solidaires.Je ne peux pas dire qu’ils avaient desrelations de confiance. Personne n’avaitconfiance, ni dans les collaborateurs in-térieurs, ni dans les partenaires exté-rieurs. Mais ils avaient des relations desolidarité utilitaires, c’est-à-dire qu’ils serendaient mutuellement service. Pourrappel, le soulèvement de Ben Guerda-ne en août 2009 avait trouvé sa résolu-tion assez rapidement dans une com-préhension de Kadhafi en réponse à unesollicitation de Ben Ali pour donner unpeu de souplesse à l’activité commer-ciale des Tunisiens à la frontière. Il yavait une politique de proximité qui étaitconvenue entre les deux régimes. L’en-tente était parfaite. D’ailleurs, les fa-milles étaient en liaison d’intérêt dansles deux pays et à l’extérieur des deuxpays. Ils faisaient des affaires ensem-ble. Pour autant, on ne peut pas direqu’ils étaient stratégiquement solidaires.

La Tunisie a reconnu le samedi20 août dans la soirée le ConseilNational de Transition. Pourquoiavoir attendu si longtemps ?

On peut identifier quatre raisons. Lapremière est qu’en dépit de l’hostilitépersonnelle de Mouammar Kadhafi à larévolution tunisienne, il était indispen-sable de maintenir en Tunisie un champd’accueil et de dialogue confiant pourtous les Libyens sans exception. La Tu-nisie devait rester une fenêtre d’aéra-tion et de contact responsable pour lepeuple et les acteurs politiques libyens.Et elle a réussi à maintenir avec l’ac-cord des uns et des autres cette plate-forme de contact inter libyen et interna-tional pour les acteurs en crise. Deuxiè-mement, nous avions des contacts à l’ini-tiative du CNT très positifs. Il savait qu’ilpouvait compter sur la Tunisie pour tou-tes ses démarches relatives à la causelibyenne et à l’action internationale dela révolution libyenne. Il savait égale-ment que la Tunisie ne manœuvrait pasen secret contre la révolution, comme

Entretien avec Ahmed OunaiesEntretien avec Ahmed OunaiesEntretien avec Ahmed OunaiesEntretien avec Ahmed OunaiesEntretien avec Ahmed Ounaies

«Le CNT savait qu’il pouvait compter sur la Tunisie»c’est le cas d’autres voisins de la Libye. Troisièmement, et dans l’intérêt su-périeur des Libyens, il ne fallait pas quela Tunisie se transforme en champ debataille entre les partisans des uns etdes autres. A ceci nous pouvons ajouterune quatrième raison. Le peuple tuni-sien ne veut pas enregistrer à quelquemoment que ce soit de son Histoire qu’ila agressé le peuple libyen. Maintenant, notre geste (ndlr : lareconnaissance officielle du CNT) étaitun signal pour dire au régime de Kad-hafi qu’il n’avait pas intérêt à conti-nuer à se comporter comme le siègede la souveraineté libyenne. Le jouroù la bataille de Tripoli a commencé,nous avons signifié à Kadhafi qu’ilavait intérêt à cesser les combats.

Comment a été interprétée à Tu-nis la victoire des forces rebel-les ? Quelles en ont été les con-séquences immédiates ?

La Tunisie était heureuse de l’éclate-ment de la révolte populaire libyennedans la logique de la volonté de démo-cratisation. Car ce n’est pas une simpleprotestation. Il s’agit d’un acte politiquemajeur, national, dans le même espritdu printemps arabe. C’est un acte de con-tinuité des révolutions tunisienne et égyp-tienne. Elles ne restent pas isolées. Le sou-lèvement libyen à caractère national signi-fiait que le printemps arabe avait un sens.Cet espoir de sécurisation de la révolutiontunisienne était un signal important et po-sitif pour le Tunisie et une promesse d’ave-nir. Il y a une troisième conséquence. LesTunisiens au bout de deux mois ont arrê-té un certain nombre de commandosinfiltrés en Tunisie. Il connaître le cer-veau qui était derrière cela. Toujours est-il que dans toute la me-sure où l’hostilité déclarée de Kadhafià la révolution tunisienne pouvait êtrece cerveau, cette hostilité était désor-mais surmontée.

Les relations tuniso-libyennessont-elles à reconsidérer dans lecourt et moyen termes avec cet-te nouvelle donne ?

Toutes les promesses du printempsarabe ont maintenant le champ ouvertpour se matérialiser. Car, dans tous lescas, les rêves de nos frères libyens etnos rêves se rencontrent dans l’absolu.D’abord, n’oublions pas que la chuted’une autre dictature arabe est une vic-toire pour nous tous, Tunisiens et LibyensDeuxièmement, les risques d’infiltrationet d’hostilités qui s’étaient matérialisés

pendant plusieurs mois contre la révo-lution tunisienne n’ont plus de raisond’être du côté libyen.

Quelles seraient les nouvellesbases de cette coopération ?

Nous allons pouvoir redémarrer dansl’intérêt supérieur de la région et de nospropres peuples. Je vois personnelle-ment des complémentarités très fortes.Nous pouvons, avec le peuple libyen, surde nouvelles bases démocratiques, nouspencher sur notre développement éco-nomique, social et politique d’une ma-nière sérieuse sans écumes, sans ba-vardage et sans idéologie.

La chute de Kadhafi signifie-t-elleégalement la renaissance dugrand Maghreb ?

Depuis septembre 1969, le régime li-byen a cru devoir se retirer du ComitéPermanent Consultatif du Maghreb(CPCM) qui fonctionnait dans l’intérêt dequatre pays à l’époque depuis octobre1964 en ayant le siège à Tunis mais avecdes réunions périodiques des ministresde l’Economie auxquels se sont jointsd’autres ministres. C’est la Libye, la pre-mière qui s’est retirée au moment où leMaroc et la Mauritanie s’étaient récon-ciliés et avaient normalisé leurs relations.Ceci dit, aujourd’hui, ni la Tunisie, ni laLibye, n’ont de chance de peser sur larégion et sur les affaires mondialesisolément.Il est clair que si un jour nousdevons ambitionner un rôle régional etmondial, il faut que cela soit dans le ca-dre du grand Maghreb. Ayons ce reculet cette humilité de déduire que l’échecdu grand Maghreb a limité notre poten-tiel dans l’intérêt supérieur de nos peu-ples et dans l’intérêt de la paix interna-tionale. Cela signifie que c’est la chancede relancer l’idée du grand Maghreb etde le refonder sur de nouvelles bases.Ces bases sont les bonnes et les plussolides. Ce ne sont pas des bases d’en-tente entre dirigeants. Le grand Maghrebsouffre de cette défiance profonde dessociétés les unes par rapport aux autresparce qu’elles ne sont pas des démocratiesprévisibles. Les démocraties sont prévisi-bles et contrôlables. Elles n’obéissent pasà la subjectivité d’un dirigeant. Elles obéis-sent aux intérêts supérieurs de la région.La portée du printemps arabe est de trans-former cette classe politique rétrograde endémocraties confiantes en leurs peuples,leur solidarité régionale et ayant la foi dansun avenir solidaire. C’est toute la différen-ce avec les cinquante ans d’indépendanceque nous venons de vivre.

Milieux diplomatiques, sécuritaires ou d’affaires,ou citoyen lambda, toute la Tunisie scruteavec intérêt la chute du régime de Kadhafi.

Il va sans dire que depuis février, le pays vit au rythmede la révolution puis de la guerre libyenne. Focus

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ORAN 19Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

ILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERMakhloufi Noreddine, villa N° 42, 68 ans, Canastel.

Dida El Houari, 78 ans, Bastié.Ziadi Aek, 92 ans, haï Bouamama, el Hassi.

1er dhou el qîda 1432El Fedjr05h32

Dohr12h53

Assar16h16

Maghreb18h53

Icha20h10

Horaires des prières pour Oran et ses environs

Les démosIls sont combien ? Beaucoupbezzaf assurément. Incomp-tables et indomptables.Aucune statistique sérieuse,

que des statistoc qui nous infor-ment de leur nombre. Accoutrés,à quelques couleurs près, kif-kif.Sberdina ou une paire de pom-pes marqua même imitation,mais la griffe doit être apparen-te. « Djine jnoune». Une chemi-se lasga. Ftita gomina. Des lunet-tes qui masquent la laideur denos rues et qui les isolent de no-tre environnement. Ils ont lemême rêve. Le même langagepour signifier le même méconten-tement, ces jeunes en mal dedevenir. Tous ou presque ont desécouteurs qui les isolent de nosbruits. C’est comme s’ils refu-saient de nous entendre, doncd’être obligés de nous répondre.Jeunes, ils veulent en fait sortird’un carcan qui les étouffe. Non,

Un spectacle de tauromachiesera organisé «avant fin 2011»

aux arènes, situées à haï Mahied-dine (ex-Eckmhul) à l’ouestd’Oran, a annoncé mardi le walid’Oran. «Le dossier d’organisationde cette manifestation est ficelé. Ilne reste que les travaux de finitionde cette infrastructure en cours deréhabilitation pour son utilisation»,a déclaré M. Abdelmalek Boudiaf,en marge d’une rencontre de célé-bration de la Journée mondiale duTourisme. «Il s’agit pour nous devaloriser cet espace culturel et luiredonner vie, notamment à traversl’organisation également de mani-festations culturelles et touristi-ques», a ajouté le chef de l’exécu-tif local. Les Arènes d’Oran ont étéédifiées en 1906 et rouvertes pourles corridas en 1954. Laissées àl’état d’abandon pendant plusieursannées, elles ont fait l’objet de ré-habilitation dans les dernières an-nées, dans le cadre de la valorisa-tion du patrimoine de la villed’Oran. Le chef de l’exécutif locala souligné, dans ce sens, la démar-

Djamel B.

A l’instar d’autres communes dela zone Est d’Oran, la commune

de Bir El Djir a bénéficié de plus de230 opérations dans le cadre des pro-jets visant le développement et l’amé-lioration des conditions de vie des ci-toyens. Selon des sources proches dela commune, une enveloppe de 18millions de dinars a été consacréepour la concrétisation de ces projets,notamment dans les localités de SidiEl Bachir et Douar Belgaid. Les opé-rations inscrites ont trait au raccor-dement au réseau AEP et au réseaudu gaz naturel, l’assainissement, laréfection de voirie, entre autres.Cette enveloppe vient s’ajouter àcelle déjà dégagée par la wilaya, àsavoir presque 10 millions de di-nars, consacrée essentiellement auraccordement des nouvelles cités

Sofiane M.

La session de l’Assemblée po- pulaire de la wilaya d’Oran,

qui était initialement prévuepour la fin septembre, a été fi-nalement reportée au 3 et 4 oc-tobre prochain, a-t-on appris hierauprès du P/APW. A l’ordre dujour de cette troisième session,la présentation d’un compte-ren-du sur la rentrée scolaire 2011/2012. Les élus devront, parailleurs, examiner le bilan de la

K. Assia

Un individu se faisant passerpour un avocat vient de tom-

ber dans les filets de la police ju-diciaire de la 1ère sûreté urbaine.Le mis en cause âgé de 64 ans aréussi à extorquer d‘importantessommes d’argent après avoirconvaincu ses victimes qu’il pou-vait se charger de leurs affairesciviles et pénales. Pour les duper,il aménage son domicile situé àOran en consacrant une piècepour abriter son bureau et ins-talle une plaque identifiant sa

Un grave accident de la routes’est produit, dans la mati-

née d’hier, sur la route nationa-le N11 reliant les wilayas d’Oranet Mostaganem. Le drame, qui afait un mort et dix-neuf blessés,dans un premier bilan, s’est pro-duit vers 10 heures, non loin dela bretelle menant à la montagnedes lions, près de Gdyel, lors-qu’un bus de transport de voya-geurs de marque Toyota venant

J. Boukraa

Le gaz de schiste attire l’intérêtet l’Algérie est bien consciente des enjeux, d’où l’intérêt por-

té par la Compagnie nationale deshydrocarbures, Sonatrach, à ce nou-veau créneau. Une expérience pilo-te d’exploration des gisements dugaz de schiste sera lancée début2012 au Sud, a annoncé, hier àOran, M. N.Cherouati, PDG de So-natrach. Des compagnies étrangèresseront désignées pour cette missionqui nécessite des techniques moder-

de la wilaya de Mostaganem aheurté de plein fouet une Peu-geot 206 avant de s’éjecter surl’autre côté de la chaussée et dese renverser sur le flanc, causantla mort d’un jeune ouvrier du net-toiement qui se trouvait au mo-ment des faits sur la chaussée entrain d’accomplir son travail. Lesblessés ont été évacués vers l’hô-pital et une enquête a été ouver-te par la gendarmerie. J. B.

Un bus se renversesur la RN11, un mortet dix-neuf blessés

Un spectaclede tauromachie avant

fin 2011 aux Arènes

Un faux avocatsous les verrous

profession. Une plaque par con-tre qu’il évite de mettre à l’exté-rieur par peur d’être repéré. Ilpromettait également à ses vic-times qu’il pouvait leur régulari-ser certaines situations. Usant dece stratagème, le mis en cause arécolté des sommes, ce qui l’en-courageait à exercer illégalementcette activité. Mais les victimesne voyant rien venir ont décou-vert le pot aux roses. Des plain-tes ont été déposées et le fauxavocat a été arrêté et présentéau tribunal et a été placé sousmandat de dépôt.

La session de l’APW reportéeaux 3 et 4 octobre prochain

Direction de l’Action Sociale(DAS). 83.000 couffins ont été at-tribués aux familles démunies et295.000 repas ont distribués dans25 restaurants de charité durantle Ramadhan. Le nombre des re-pas servis à table au niveau desrestaurants de la Rahma s’est éle-vé à 127.000 repas, alors quecelui des repas emportés a étéde 168.000. Il sera aussi ques-tion de présenter deux exposéssur la nouvelle rentrée universi-taire et le secteur de l’emploi.

che préconisée au niveau localpour impulser le secteur du touris-me à travers le rapprochement descultures et ce, par la valorisationdu patrimoine historique, culturelet cultuel ainsi que la promotiondes cultures du monde. M. Bou-diaf a relevé, dans le cadre de lamodernisation du Grand projet ur-bain (GPU) d’Oran, l’affectationprochaine d’une dizaine de nou-velles assiettes foncières à des in-vestisseurs pour la réalisationd’établissements hôteliers de clas-se internationale (entre 4 et 5 étoi-les), selon une optique de cohéren-ce urbaine. Il a annoncé égalementl’ouverture, «très prochainement»,du «Centre de convention» (CCO)d’Oran afin de développer le tou-risme d’affaires. La rencontre surle tourisme, organisée au musée ElMoudjahid, a été marquée par l’or-ganisation d’une exposition dédiéeà la richesse du patrimoine touris-tique et culturelle de la ville d’Oran(sites, monuments historiques etautres projets hôteliers lancés ouen cours de réalisation).

nes. L’importance du potentiel deces gisements sera vérifiée par descompagnies spécialisées. L’enjeu estl’ouverture de nouvelles opportuni-tés dans la perspective d’une baissedes réserves de gaz naturel. Cet in-térêt pour ce gaz ne date pasd’aujourd’hui. A la fin de l’année2009, le département de l’énergieannonçait qu’un programme pourl’exploitation des gisements de gaznon conventionnels était en coursde lancement. Selon des chiffrescommuniqués déjà par le ministrede l’Energie et des Mines de l’Al-

gérie, Youcef Yousfi, les réserves degaz de schiste en Algérie seraientsept fois supérieures aux réservesde gaz conventionnel qui sont el-les de 4500 milliards de mètrescubes. Aussi, Sonatrach a entreprisde former ses cadres sur ces tech-niques d’extraction des gaz nonconventionnels. Signalons que lePDG de Sonatrach s’est rendu hierà Oran où il a présidé une céré-monie de remise des prix, des or-dinateurs portables, aux enfantsdes travailleurs de Sonatrach lau-réats du baccalauréat.

Le PDG de Sonatrach à Oran

Exploration de gisementsde gaz de schiste début 2012

au réseau d’alimentation en eaupotable. D’autre part et selon lesmêmes sources, une enveloppe de 08milliards de centimes a été débloquéepar la wilaya pour la réalisation duréseau d’assainissement de la citédes 900 lots de douar Belgaid. Nosinterlocuteurs indiquent que l’opé-ration visant l’installation du réseaud’assainissement sera scindée enplusieurs tranches et permettra demettre fin au problème des fossesseptiques qui sont à l’origine desdébordements des eaux usées. Les habitants de cette cité ont, àmaintes reprises, interpellé les auto-rités locales sur le danger qui les guet-te à cause de la prolifération des fos-ses septiques et les dégâts qu’ils peu-vent engendrer. Pour rappel, la wi-laya d’Oran a dégagé, durant les sixpremiers mois de l’année 2011, plusde 180 milliards de centimes dans le

cadre du soutien aux communes pourla réalisation de nombreux projets.Cette somme est jugée très importan-te comparativement aux années pré-cédentes. Selon des élus de l’APWd’Oran, depuis novembre 2010,quelque 182 milliards de centimesont été dégagés par la wilaya pourles communes, notamment pourl’éradication des points noirs, la ré-habilitation de la voirie, l’assainis-sement, l’éclairage public et l’ac-quisition de matériel roulant pourla collecte des ordures ménagères.L’apport financier de la wilaya apermis aussi l’acquisition d’unedouzaine d’ambulances pour lescommunes. Cette enveloppe finan-cière vient s’ajouter aux aides ac-cordées aux communes dans lecadre des plans communaux dedéveloppement du Fonds commundes collectivités locales (FCCL).

Amélioration urbaine250 opérations inscrites à Bir El Djir

on ne les écoute pas. Non, on faitsemblant de les rassembler pourêtre à leur «écoute, eux qui ontdes écouteurs branchés en per-

manence «dans» leurs tympans. Séminaires sur séminairesdans des espaces qui manquentd’air. Des conclusions hâtivesentre deux thés bien soignés parun chef elli ichouf el medkhoulet puis s’en va. On invite lesjournaux et les jours-nuits pourdes veillées qui coûtent quecoûte. L’argent de la ragsa estoffert à Miki. Et on décide de leur parler deréformes, de révision de la loi surl’information, au moment où leseul journal qu’ils lisent c’estcelui qu’ils ont récupéré aprèsl’achat d»un kilo de tomate. D’autres responsables, quin’ont jamais fait la chaîne der-rière un guichet de poste pourencaisser un chèque, s’improvi-sent aujourd’hui en démo et semettent à la mise à jour. Faut-ilnous brancher sur les mobilesdernière génération ?

Par El-Guellil

Ph.:

Arc

h.

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COMMUNICATION20 Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

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ORANIE 21Le Quotidien d'OranMercredi 29 septembre 2011

Bekkaï Allal

En perspective de la rentrée pro-fessionnelle prévue le 18 octobre

prochain, l’Institut national spéciali-sé de formation professionnelle del’artisanat traditionnel (INSFPAT)d’Imama, abrite depuis le mois dejuillet et jusqu’à octobre, des portesouvertes sur la formation profession-nelle. C’est une conseillère d’orien-tation et de formation qui veille surl’exposition qui comporte plusieursvolets : stand des dépliants et pros-pectus (bureau d’accueil), fiches tech-niques (spécialités et options), pho-tos de stage, productions réalisées(maroquinerie, peinture, décoration,poterie, céramique, modélisme, ha-bit traditionnel, broderie informati-sée, bonneterie, dinanderie, tapisse-rie, ferronnerie d’art, sculpture surbois…). De véritables joyaux, œuvresde stagiaires, étaient exposés à cetteoccasion. Un faire- valoir de bon aloieu égard à la qualité du travail ma-nuel : bassin en mosaïque maures-que, banc style marocain, robes tra-ditionnelles… L’institut qui a ouvertses portes en 2003 offre des forma-tions diplômantes et qualifiantes pourtoute personne qui veut acquérir descompétences lui permettant de s’in-tégrer dans la vie professionnelle ou

Khenouci Mostefa

Des scènes indescriptibles etaffligeantes sont régulièrement observées devant et à

l’intérieur de la Grande Poste de Mas-cara. En effet, des citoyens détenteursdes comptes courants postaux, mas-sés devant les guichets pour retirerleur argent, entendent souvent lesproposés leur signifier le manque deliquidités ou parfois que le réseau estperturbé. Une situation qui provoquedu coup, le courroux des clients quivivent le martyre à chaque retrait dusalaire. Ils interpellent pour cela le

El-Houari Dilmi

Le wali de la wilaya de Tiaret,M. Bousmaha Mohamed et

alors qu’il se trouvait dimanchedernier à Mahdia pour l’inaugu-ration de l’annexe du tribunalde Tissemsilt a été «sèchement»interpellé par un groupe de tra-vailleurs des «Moulins de Mad-hia», en grève depuis plusieurssemaines dans une indifféren-ce quasi-générale. Soucieux de la bonne marchede la machine économique,dans une wilaya transforméeen un chantier à ciel ouvert, lechef de l’Exécutif de wilaya aréuni mardi autour de son bu-reau, les par ties en confl i touvert depuis plus de deuxmois, en présence du présidentde l’APW et d’un représentant del’union de wilaya de l’UGTA. En effet et selon un communi-qué de la cellule de communi-cation transmis mardi à notrebureau, le wali a réussi à rappro-cher les points de vue des prota-gonistes du conflit social avec un«accord de principe pour la si-

Ayache Djamel

La maison de la Culture«Ould Abderrahmane Kaki»

a abrité ce mardi, la célébrationde la Journée mondiale du Tou-risme, coïncidant avec la journéedu 27 du mois de septembre dechaque année. Les interventions des partici-pants à ce rendez-vous, ont sou-ligné les immenses atouts touris-tiques de la wilaya disposantd’un littoral de 104 km avec plusde 24 plages autorisées cette an-née à la baignade. S’étendantd’El Mactaa à l’ouest jusqu’àAchâacha à l’est, avec de magni-fiques espaces forestiers longeantles plages interminables dotéesde sable fin pouvant attirer lesinvestisseurs étrangers et natio-naux dans le secteur encore vier-

Une quinzaine de projets d’investissement touristique sont pré-

vus à Aïn Témouchent, dans le ca-dre de l’exploitation des 10 zonesd’expansion touristique (ZET). Cesprojets, qui doivent générer 500 pos-tes d’emplois nouveaux, portent surla réalisation d’hôtels et autres struc-tures touristiques totalisant une ca-pacité d’accueil de 2.000 lits. Lenombre de ces ZET est passé de 7en 2010 à 10 actuellement. Trois si-tes touristiques ont été érigés en2010, en zones d’expansion touris-tique. Il s’agit de la plage «Madagh3» avec une superficie de 284 haavec au large, les crêtes des îles Ha-bibas. Les deux autres ZET sont àl’extrême/ouest de la wilaya, à Oul-haça; ce sont Sidi Yacoub, sa zaouïaet ses criques, soit 240 ha ainsi queles mitoyennes plages : l’une de sa-ble et l’autre de galets, respective-ment de «Ouardania» et «Malouze»,

Ali Kherbache

La nouvelle association «Saïdasans frontières», venue élar-

gir le champ social local a orga-nisé mardi en son siège, unesympathique collation en l’hon-neur des généreux donateurs etde ses adhérents ayant réussil’opération «un couffin pour cha-que famille défavorisée «durantle mois de ramadhan. Près de170 foyers ont bénéficié de l’ac-

MASCARAManque de liquidités à la poste

ministre pour intervenir et régler ceproblème qui dure depuis quelquesmois et ce, en alimentant les caissesen argent liquide. Même les bureaux des poste deBab Ali, Selatena, zone 08 et descommunes connaissent le mêmephénomène, caractérisé par la pré-sence d’une foule nombreuse com-posée des salariés, d’étudiants etdes militaires munis de leurs chè-ques et des pièces d’identité et quiattendent des heures entières, dansdes salles parfois trop exiguës pourcontenir tout le monde. Par ailleurs

des chaînes humaines sans fin seforment quotidiennement devant lesdistributeurs automatiques des billetsinstallés dans les banques BN Bari-bas et Société générale et de la gran-de poste alors que les retraits parcarte magnétique sont plafonnés àun seuil déterminé. Cet état de fait devenu un vérita-ble casse-tête est justifié par les res-ponsables par le fait que tout l’argentdisponible a été retiré par les nom-breux employés qui ont bénéficié derappels à effet rétroactif.

TLEMCENPortes ouvertes sur la Formation professionnelle

d’améliorer ses connaissancesprofessionnelles en proposant desmodes de formation, à savoir le rési-dentiel, l’apprentissage, les cours dusoir, la formation continue et celle ditefemme au foyer, avec un encadre-ment technique et pédagogique qua-lifié dans les différentes spécialités.Quant au programme pédagogiqueprévu au titre de la session d’octo-bre, l’INSFPAT offre aux nouveauxstagiaires 8 spécialités à savoir la ges-tion d’agence de voyages, le tissagetraditionnel, la ferronnerie d’art, lasculpture sur bois, la dinanderie, labroderie, la cuisine de collectivité etla décoration sur verre. A noterqu’hormis l’agence de voyages quiexige le niveau 4 (technicien voya-giste), les autres spécialités relèventdu CAP (artisan). Dans ce contexte,l’institut est lié par une conventionavec la chambre des Métiers duMechouar (prospection, orientation,exposition…). En ce qui concernel’organigramme, l’encadrement estfort de 24 formateurs (PESP grades1et 2), tandis que le staff administra-tif compte un directeur (général), undirecteur des études, 4 chefs de ser-vice, une conseillère d’orientation,des adjoints de formation, selon ledirecteur. Sur le plan des structuresd’accueil, l’INSFPAT fonctionne en

régime d’internat (120 lits ; 500 re-pas/j). Il dispose de 17 ateliers, d’unebibliothèque (300 titres), d’un laboinformatique et d’un labo de langues.Il est doté d’un bus (25 places) pourles excursions. A mentionner un pro-jet de création d’un mini hôtel d’ap-plication. Comme il est prévu la con-fection d’une revue mensuelle (ali-mentée par les stagiaires eux-mê-mes). Quant au site web, il suffit detaper www.insfpat-dz.com pour le vi-siter. Les stagiaires viennent de plu-sieurs wilayas (Tlemcen, Mostaga-nem, Sidi Bel-Abbès, Aïn Témou-chent, Mascara, El Bayad, Naâma,Béchar, Tizi Ouzou, Aïn Beïda, Sétif.A noter l’absence de certains métierstraditionnels comme la lutherie, laboyauderie, le travail de la corne, en-tre autres, faute de demandes dans cesens, alors que le tissage et la dinan-derie connaissent une désaffection, àen croire le responsable de l’institut.«Notre institut est ouvert aux jeunespour leur permettre de jouir d’un mé-tier d’avenir et les qualifier ainsi à par-ticiper aux évolutions économiques etsociales du pays…», nous dira M. Mi-loud Benaïssa, directeur de l’INSF-PAT, en marge de l’exposition. Notreinterlocuteur souhaite dans ce cadrela contribution de la chambre de l’Ar-tisanat et des Métiers (CAM).

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AÏN TÉMOUCHENTUne quinzaine de projets prévus

soit 269 ha, a-t-on indiqué. Lesautres ZET sont situées à Bouzedjar,Sbiaat, Hammam Bou-Hadjar, Ra-chegoun, Sidi Djelloul, Terga et Sas-sel. L’étude de délimitation de ceszones a été effectuée par l’Agencenationale de Développement touris-tique (ANDT), a-t-on ajouté. Des enveloppes financières im-portantes ont été dégagées pourl’aménagement et l’équipementdes sites balnéaires et la mise enplace d’infrastructures de basecomme les routes, les réseaux éner-gétiques, l’assainissement et l’eaupotable, a-t-on encore signalé. La direction du Tourisme de la wi-laya a lancé des projets de réalisa-tion de deux stations balnéaires àBouzedjar et Sbiaat. Le projetd’aménagement et de viabilisationde la zone d’expansion touristique(ZET) de Bouzedjar sur 114 ha cons-tructible générera, à lui seul, plus de

4.000 emplois directs après le dé-marrage des nombreuses activités etservices que suscite le tourisme rési-dentiel. L’ANDT, en tant qu’organis-me pilote des projets, ambitionne deréaliser sur ce site un village touristi-que haut de gamme qui offrira 6.500lits supplémentaires, soit la moitiédes capacités existantes dans toutela wilaya. Le site de Sbiaat disposed’une très grande plage, de deux pe-tites îles, à portée de brasses et d’unecrique pouvant abriter de petitesembarcations. Les 180 ha de la ZETseront aménagés pour les touristessur le modèle des grandes stationsméditerranéennes. La côte témou-chentoise longue de 80 km est prati-quement vierge de toute infrastruc-ture d’hébergement, hormis deuxcomplexes résidentiels implantés l’unà l’ouest près de Béni-Saf et l’autrereprésenté par une résidence hôte-lière à Terga/plage.

TIARETLe wali en médiateur

pour conjurer une grèvegnature prochaine d’une con-vention collective entre le collec-tif des travailleurs et le gérant decette société, héritée de l’ex-Ser-sou Mahdia, jadis fleuron de l’in-dustrie agroalimentaire avantd’être cédée en 2005, à un in-vestisseur privé local». Aprèsavoir décidé d’un gel de la grè-ve en cours, les termes de la con-vention collective doivent no-tamment s’appliquer autour desdernières mesures relatives àl’augmentation de salaires et lesindemnités et primes que les tra-vailleurs réclament depuis plu-sieurs mois et la réintégration dessyndicalistes congédiés. «La préservation de l’outil detravail autour d’un dialogue per-manent avec les partenaires so-ciaux et la nécessité d’unemeilleure productivité, conditionsine qua none pour une amélio-ration progressive des revenusdu collectif», a constitué l’essen-tiel de l’intervention du wali quis’est réjoui de l’accord signé en-tre les parties en conflit et la re-prise de la production dès le dé-but de cette semaine.

MOSTAGANEMLa Journée mondialedu Tourisme célébrée

ge du tourisme. Les 24 plagesqui ont été autorisées cette an-née à la baignade ont accueilli10 millions d’estivants venantdes quatre coins du pays. Mostaganem dispose aussi desinfrastructures d’accueil de8.854 lits, toutefois 36 projetssont en chantier principalementdans la zone des «Sablettes»avec des capacités de 5.100 litspouvant générer quelque 2.000postes d’emploi. Il est à noter que plusieurs in-tervenants ont souligné devantl’assistance les difficultés et leslenteurs dont font face les in-vestisseurs potentiels dans laconcrétisation de leurs projetsprincipalement au ministère; ladécentralisation des décisions aété vivement recommandéepar les intervenants.

SAÏDAUne association

prometteusetion du nouveau-né qui compterééditer l’aide à l’occasion del’Aïd el Adha. MM. Melah et Melouki ont in-formé l’assistance des actions ac-complies et celles programmées.Les médecins présents ont sug-géré des campagnes de préven-tion médicales. L’assise fut clôturée par la re-mise de présents symboliques etdes attestations aux généreux etbénévoles de SSF.

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CENTRE & EST22 Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

Tahar Mansour

Ayant reçu des informations selon lesquelles deux frères s’adonneraient à

la commercialisation de stupéfiants en pleincentre de la ville de Blida, les limiers dela BRI entamèrent une surveillance dis-crète des lieux suspects. Cette action leur permit d’identifier lesdeux dealers qui furent arrêtés après queles enquêteurs eurent trouvé toutes lespreuves les concernant. Une perquisi-tion fut alors menée au domicile deL.Ch., 27 ans, et L.F., 28 ans, tous deuxrepris de justice. Mais à l’arrivée des po-

Le directeur du tourisme et de l’artisa-nat de la wilaya d’Alger, M. Salah

Benakmoun, a affirmé que 20 hôtels à Al-ger étaient en cours de fermeture pour desraisons diverses, et notamment pour non-conformité aux normes. En marge d’une conférence organiséemardi au Jardin d’ Essai d’El-Hammapar la direction du tourisme de la wi-laya d’Alger sur «Le rôle du tourismedans le rapprochement entre les cultu-res et les peuples», à l’occasion de lacélébration de la Journée mondiale dutourisme, M. Benakmoun a révélé enoutre la réalisation en cours de 30 nou-veaux hôtels pour l’horizon 2012, sur80 structures à Alger, dont la réceptionest prévue dans les trois prochaines an-nées et qui permettront, selon lui, de

Farid Haddouche

C’est après avoir enregistréune plainte pour vol de 23

portables de la part du proprié-taire d’un magasin spécialisédans la vente de téléphonescellulaires que les policiers dela sûreté de daïra de Meftahont initié une enquête minu-tieuse qui leur a permis d’iden-

Encore des morts et des bles-sés sur les routes de la wi-

laya de Médéa, avec cette fois-ciun bilan de trois (03) personnesdécédées et dix-huit (18) autresblessées, à des degrés divers, enune semaine. Selon le bilan hebdomadaire,couvrant la période allant du 18au 24 septembre courant, quinous a été remis au niveau de lacellule d’information de la direc-tion de la Protection civile de lawilaya de Médéa, il a été enre-gistré pas moins de seize acci-dents de la route, dont le plusgrave avait eu lieu, pour rap-pel, mercredi dernier, aux en-virons de 8h00 du matin aulieudit « Slaïmia », dans lacommune de Moudjebeur, re-levant de la daïra de Seghoua-ne, située à 53 km au sud deMédéa. Un accident dû à uneviolente collision frontale en-tre un camion et un véhiculeléger, qui avait fait deux morts

Tayeb Zgaoula

Après avoir éprouvé toutesles difficultés et attendu près

d’une dizaine d’années pourobtenir le raccordement au ré-seau d’eau potable, les habi-tants de Medjez-Sfa, une com-mune relevant de la daïra deBouchegouf, dans la wilaya deGuelma, vivent toujours un pro-blème de restriction d’eau.

Rabah Benaouda

La salle de réunion du siè-ge de la wilaya de Médéaa abrité, dans la matinée

de mardi dernier, une réunion detravail ayant regroupé deux char-gés de la communication relevantdu Conseil national économiqueet social (CNES), tous les direc-teurs de l’exécutif de la wilaya deMédéa ainsi que les représentantslocaux de la presse nationale. Uneréunion dont l’ordre du jour était«l’étude d’un questionnaire rela-tif à l’état des lieux réel de la si-tuation socio-économique quiprévaut actuellement dans notrepays». En d’autres termes, une

BLIDA Saisie de kif, plusieurs arrestations

dans une même familleliciers, les femmes parentes des deuxdealers cachèrent la drogue et l’argentprovenant de leur commerce. Cecin’échappa pas aux enquêteurs qui dé-couvrirent la cachette, qui contenait 190g de kif traité et la somme de 82.600dinars. Ils arrêtèrent en même temps lestrois femmes. Présentés au parquet de Blida au mi-lieu de cette semaine, les deux hommesfurent mis en détention provisoire et lestrois femmes sous contrôle judiciairesous les chefs d’inculpation d’associa-tion de malfaiteurs, de détention et decommercialisation de stupé fiants.

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ALGER20 hôtels fermés et réalisation

de 30 autres pour 2012créer 6.000 emplois. La réalisation deces projet se fera à raison de 10 hôtelspar an, qui viendront s’jouter aux 154établissements hôteliers de la capitale etdont 81 sont non classés, a précisé M.Benakmoun. Ce dernier indiquera enoutre que le secteur de l’hôtellerie né-cessitait 40.000 lits supplémentaires. La majorité des hôtels .cours de réa-lisation se situent dans les commu-nes côtières, notamment Dar Beida,Bordj El-Kiffane et Hussein-Dey, et laplupart d’entre eux sont classés entre3 et 4 étoiles. Le responsable de la Di-rection du tourisme d’Alger a indiquéque le taux d’investissement touristi-que dans le secteur de l’hôtellerie dé-passait globalement 97 projets le longdu littoral algérois.

Une enveloppe totalisant 164,5 millionsde dinars a été mise en place dans la

wilaya de Skikda, au titre de l’exercice 2011,pour la réalisation de divers projets au pro-fit du secteur de l’environnement, a indi-qué mardi le directeur du secteur. La construction et l’équipement, pour 160millions de dinars, d’une décharge contrô-lée à Tamalous (ouest de Skikda), l’équipe-ment d’un centre d’étude des déchets iner-tes à Azzaba (2 millions de dinars)

SKIKDAPrès de 165 millions de dinars

pour l’environnementet la réalisation d’un parc citadin au chef-lieu de wilaya, figurent parmi les principa-les actions retenues dans ce cadre, selon lemême responsable. Le directeur de l’environnement a rap-pelé le lancement d’une maison de l’en-vironnement «Maison Dounia», au quar-tier Aïssa Boukrouma de Skikda, pourun coût de 70 millions de dinars, ainsi qued’une décharge contrôlée à Azzaba, dontla réception est «imminente».

MÉDÉAEnquêtes et sondages

pour une meilleure gouvernanceréunion de travail qui entraitdans le cadre d’une enquête na-tionale sur la gouvernance et lesaméliorations à apporter, ainsique les attentes et les aspirationslégitimes des citoyens. Ceci à tra-vers un questionnaire, dont unecopie a été remise à chacun desdirecteurs de l’exécutif de la wi-laya de Médéa pour son remplis-sage par des réponses par oui ounon et sans commentaires. La réunion de travail a été sui-vie par une autre ayant regrou-pé seulement, cette fois-ci, lesdeux chargés de communicationdu CNES et les représentants dela presse, auxquels a été remisun autre questionnaire spéciale-

ment conçu pour la corporationde la presse. Un questionnaired’un total de quelque quarantepoints portant sur divers aspectsliant la presse à l’administration,le citoyen à l’administration, lecitoyen à la presse, les attenteset les aspirations légitimes des ci-toyens, ainsi que les problèmesdivers auxquels ils font face dansleur vie quotidienne, le rôle desélus des différentes assemblées(APC et APW notamment), lesprincipaux obstacles que rencon-trent les différents programmesde développement local qui sontactuellement menés, les solu-tions à préconiser pour unemeilleure gouvernance…

Trois morts et 18 blesséssur les routes en une semaine

et deux blessés graves. Un bilanhebdomadaire qui ne tient pascompte, il serait très utile de lerappeler aux automobilistes usa-gers des routes nationales, dé-partementales et même com-munales, des autres accidentsde la route au cours desquelsles éléments de la Protectioncivile de la wilaya de Médéane sont pas soll icités : lesmorts et les blessés surtoutétant évacués pas des citoyensautomobilistes de passage. Des accidents de la routedont les causes principales,nous ne cesserons jamais dele répéter, restent l’excès devitesse qui entraîne la pertede contrôle du véhicule, lesdépassements dangereux etplus particulièrement au ni-veau des virages, le chevau-chement de la ligne continueet l’utilisation du téléphoneportable au volant, alors que lavoiture est toujours en marche.

Comme autres interventionsdes éléments de la Protection ci-vile, il y a celles qui ont lieu chezles particuliers : ceux-ci ont étéau nombre de 269 durant lamême semaine, au cours des-quelles 250 personnes maladesont été secourues à domicile ouévacuées vers les différents éta-blissements publics hospita-liers (EPH) et autres polyclini-ques de la wilaya de Médéa,qui ont également accueillicinq personnes plus ou moinsgravement blessées. Les feux de forêts n’ont pasété en reste avec un foyer d’in-cendie qui a détruit pas moinsde 10 hectares de maquis et debroussaille. Des feux ont éga-lement touché les récoltes etdont le bilan, pour les deuxfoyers d’incendie enregistrés,fait état de la perte de 2 hecta-res de blé, 150 arbres fruitiers etune centaine de bottes de foin.

R. B.

MEFTAH Il dévalise un magasin en pénétrant

par l’ouverture du climatiseurtifier en un temps record l’iden-tité du voleur. Ce dernier avaitutilisé l’ouverture pratiquéedans le mur pour accueillir unclimatiseur et a pénétré dansle magasin pour subtiliser les23 portables pour les revendreau marché local. Après son arrestation et la ré-cupération de 11 appareils, lemalfaiteur donna les noms de

quatre personnes à qui il avaitvendu les téléphones, qui furentarrêtés à leur tour. Ils ont été pré-sentés au courant de cette semai-ne au parquet de L’Arba, qui aplacé l’auteur principal, le dé-nommé B.N.D., 19 ans, en dé-tention préventive pour vol,alors que les receleurs, tous de-meurant à M’sila, ont été citésà comparaître.

MEDJEZ-SFAQuand l’eau vient à manquer

«On nous avait assuré qu’unefois les travaux de raccordementterminés, on sera alimenté ré-gulièrement de ce précieux liqui-de. Or, ce n’est pas le cas, onnous lâche l’eau une fois parsemaine. Regardez ces hommesavec leurs citernes qui nous ap-provisionnent en eau à partird’un puits moyennant un verse-ment d’argent. Heureusementque non loin du village, il y a une

petite source qui nous permet deboire », nous dit un habitant. Il n’y a pas longtemps, touteune délégation des autorités etles responsables concernés dece secteur se sont déplacés auvillage pour s’enquérir de la si-tuation et comprendre la pro-blématique de cette restrictiond’eau qui perdure. Les habi-tants souhaitent une meilleureprise en charge.

Un tronçon routier de plus de 6 km, surun linéaire total de 13 km, reliant les

wilayas de Jijel et de Skikda, a atteintun taux d’avancement de 92%, a-t-onappris mardi du directeur de wilaya destravaux publics. Ce tronçon, qui prend naissance auxenvirons de la commune d’El-Milia, con-fié à deux entreprises spécialisées, devraitrejoindre «dans les prochaines semaines»la limite de la wilaya voisine de Skikda,pour «assurer une meilleure ouvertureet une communication accrue entre cesdeux régions côtières», a indiqué àl’APS M. Abderezzak Kamouche, enmarge d’une visite sur site du wali. Un second tronçon de 6,076 km, quin’a pas démarré en même temps quele premier pour des «raisons financiè-res», vient d’être lancé en réalisation,pour être achevé vers le mois d’octo-bre 2012, selon la même source. Desglissements de terrain «fréquents et ré-pétés», affectant les confortements de

JIJELUne route pour relier Skikda

cet axe, ont constitué une «contrainteconsidérable» dans la matérialisation dela future route, située dans une zone mon-tagneuse et accidentée. Le projet, qui a bénéficié d’une auto-risation de programme (AP) de 495millions de dinars, comportera sur 13km une chaussée large de 2 x 3,80 met un accotement de 2 x 1,5 m, pourun délai de 13 mois. Il s’inscrit dans lecadre d’un vaste programme de moder-nisation, de réhabilitation et d’agran-dissement des routes de la wilaya afinde la doter d’un réseau à même de fa-voriser et de promouvoir le développe-ment socio-économique, aussi bienintra muros qu’extra muros. D’impor-tantes réalisations en matière de routeset d’ouvrages d’art, dont le tunnel deZiama Mansouriah, entreprises ces der-nières années, ont permis à la wilayade «mieux respirer et de disposer d’unréseau routier digne de ce nom», selonle responsable des travaux publics.

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CONSTANTINE 23Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

Des usagersDes usagersDes usagersDes usagersDes usagers pris en otage pris en otage pris en otage pris en otage pris en otage

Devant les difficultés dans lesdéplacements que rencontrent leshabitants de la nouvelle ville AliMendjeli vers Constantine, cesderniers ont souvent recours à destaxis, tout aussi rares que les bus,ou à des « clandestins» pour pou-voir se déplacer. Mais depuis hier,ces derniers ont placé très haut labarre des tarifs, en exigeant duclient pas moins de 400 dinars lacourse. Bien sûr, dit-on, beaucoupont refusé ce « chantage ». Maiscertains, devant rejoindre rapide-ment le chef-lieu de wilaya,ont accepté « contraints et for-cés» ce genre de chantage. Destaxis qui assurent régulièrement lanavette en se faisant payer 50 di-nars la place, questionnés sur leurrareté, ont répondu qu’« il ne fautpas oublier que l’on dépasse sou-vent plus d’une heure pour par-courir les 30 kilomètres qui sé-parent Constantine de Ali Men-djeli». Ainsi, deux heures aumoins sont nécessaires pour l’al-ler et retour, à condition de trou-ver des usagers prêts à embar-quer, ce qui des fois n’est pas lecas, argumentent-ils.

Des habitantsDes habitantsDes habitantsDes habitantsDes habitantsde la Casbahde la Casbahde la Casbahde la Casbahde la Casbahse plaignentse plaignentse plaignentse plaignentse plaignent

De nombreux habitants de laCasbah déclarent qu’«il existe, de-puis plusieurs semaines déjà, desodeurs de pourri qui se dégagentdes ruelles qui relient la place Khe-misti et le boulevard ZighoudYoucef, et notamment celle quilonge la mairie centrale». «Ce sontdes odeurs insupportables quinous obligent à nous boucher lenez et il semble bien que c’est pro-bablement des odeurs de bêtescrevées et abandonnées sous lessaletés et les ordures». «Pourtant,souligne-t-on, il existe à quelquesdizaines de mètres de là le dépôtdes services de la voirie».

«Skateboard»«Skateboard»«Skateboard»«Skateboard»«Skateboard»En complément à l’informationdonnée hier par la Direction de lajeunesse et des sports de la wilaya,relative à la rencontre avec le spé-cialiste américain en «skateboard»Steve Levy, qui donnera des ex-posés sur la pratique de ce sport,il est précisé qu’il donnera,aujourd’hui jeudi à partir de 15heures, une exposition publiquede formation spécialisée en pleincentre-ville, sur la place du 1er No-vembre (place de la Brèche). A noter que ce sport est déjà pra-tiqué par des dizaines de jeunesConstantinois, qui auront ainsi l’oc-casion de se perfectionner grâceaux démonstrations de cet expert.

Mouvement associatifMouvement associatifMouvement associatifMouvement associatifMouvement associatif Hier après-midi, les responsa-bles de l’association culturelle lo-cale Mille-Arts a organisé, dansl’enceinte du palais du Bey, saquatrième réunion. L’objectif decelle-ci, précisent les organisa-teurs, est de mieux faire connaîtreaux jeunes notamment les pas-sions de la lecture, de la peinture,de la poésie, bref tout ce qui peutattirer la jeunesse de la ville, sou-vent livrée à elle-même, faute delieu de rencontre pour un sain épa-nouissement.

A. C.1er dhou el-qîda 1432

Horaires des prières pour Constantine et ses environs

El Fedjr04h56

Dohr12h27

Assar15h54

Maghreb18h35

Icha19h52

A. Mallem

Les opérations de tirage au sort des résidents des bidonvilles et de l’habitat pré-

caire se poursuivent toujours au niveau dela commune de Constantine et il ne se passepas de semaine sans que la commission dedaïra ne programme un nombre détermi-né de sites à éradiquer, en procédant autirage au sort des habitants qui seront ap-pelés à être relogés dans des logementssociaux neufs. Pour aujourd’hui, c’est letour d’un millier de familles environ ha-bitant dans une trentaine de sites, qui se-ront touchées par le tirage au sort prévuà partir de 09 heures, au centre culturelBenbadis en présence des représentantsdes comités des quartiers, annonce M.Bahi Salah, directeur de la société d’ar-chitecture et d’urbanisme (SAU), la SPAqui préside techniquement au recense-ment et à la préparation des dossiers desfamilles qui seront visées par la futureopération de délocalisation. Rappelons à cet effet que la dernière opé-

B. Ines

La cellule de communication de la wilaya de Constantine informe, dans un communi-

qué, qu’une vaste opération de nettoyage et dedéblaiement au niveau de la nouvelle ville AliMendjeli a été lancée hier. L’opération a vu laparticipation des 12 communes de la wilaya,ainsi que plusieurs entreprises publiques et pri-vées. Farid Hayoul, le délégué du secteur ur-bain d’Ali Mendjeli, a dirigé les travaux, accom-pagné par plus de 400 agents et 60 engins en-tre camions, chargeurs et niveleuses, qui ont étémobilisés pour le nettoyage de la ville, qui aconnu depuis plusieurs semaines un envahisse-ment par des détritus et où d’importants volu-mes de déchets défigurent la majorité des quar-tiers de la ville et menacent la santé publiquedes habitants. Les 56 associations de divershorizons recensées à Ali Mendjeli et les comi-tés des quartiers ont aussi été invités à prendrepart à cette opération de nettoyage et à œuvrerpour sensibiliser les citoyens et à éveiller leursens civique, dans le but d’assurer un environ-nement urbain sain, vivable et durable. A signaler que cette opération a été accom-pagnée également d’une série de mesures, dontl’objectif est d’intensifier les moyens logistiqueset humains pour la collecte des déchets ména-gers dans la ville d’Ali Mendjeli qui compte prèsde 180.000 habitants, sachant que ce nombreest appelé à augmenter avec les évacuationscontinues des habitations précaires et les bidon-villes. Selon M.Hayoul, sur instructions du pre-mier responsable de la wilaya, l’entreprise com-munale pluridisciplinaire des travaux de Cons-tantine (EPS-PTC) a été désignée pour la mis-sion de ramassage des ordures ménagères destrois plus grands secteurs de la ville, à savoirl’unité de voisinage (UV) 6, 7 et 8 où d’après lemême responsable, près de 40 tonnes d’ordu-res sont collectées quotidiennement. Alors que les autres zones de la ville serontprises en charge en matière d’assainissement parles 12 micro-entreprises créées dans le cadredes différents dispositifs de l’emploi. Ces en-treprises se partageront la collecte de 40autres tonnes de déchets ménagers. Le res-ponsable a estimé également qu’outre l’inten-sification des tournées des services de nettoie-ment, le respect des heures de passage descamions de ramassage d’ordures ménagèresdemeure capital pour contribuer à la propre-té de la nouvelle ville Ali Mendjeli.

Le site archéologique de Tiddis, situé à unetrentaine de km à l’est de Constantine, sera

agrémenté d’un théâtre de plein air, projeté surl’environnement immédiat de cette antique citéromaine, a indiqué mardi le wali. La réalisa-tion de ce projet, qui sera lancé en travaux «in-cessamment», permettra à la wilaya de Cons-tantine de renouer avec la culture des festivals«sans le moindre complexe lié à un déficit enmatière d’infrastructures culturelles», a soulignéM. Noureddine Bedoui en marge de la célébra-tion de la Journée internationale du Tourisme.L’idée de ce projet «adopté et entériné» par lesautorités locales a été inspirée des expériencesde plusieurs régions qui ont réussi à mettre leursvestiges au service de la culture et du tourisme,a précisé ce responsable, faisant part de l’im-pact de ce projet sur la préservation de ce villa-ge archéologique et historique. La constructionde ce théâtre de verdure à proximité des ruinesromaines de Tiddis permettra de mettre en va-leur les richesses naturelles enfouies dans cettecité romaine d’une superficie de plus de 42 hec-tares, a encore estimé le wali. Dans ce contex-te, il a indiqué qu’une enveloppe financière de14 millions de dinars vient être débloquée pourengager une étude pour la réhabilitation de cesite archéologique. Un projet de mise en valeurde cette cité ancienne avait été envisagé en 2005mais n’a jamais été concrétisé.

A. El Abci

Des assurés sociaux mutualistes seplaignent que, dans le cadre du système du tiers payant, le pharmacien

ne leur délivre plus la souche portant dé-compte des prestations et donnant droit auremboursement des 20% non pris en char-ge par la caisse d’assurance et de sécuritésociale CNAS. L’information nous a été éga-lement confirmée par des représentantssyndicaux des retraités, notamment, dontles affiliés s’en sont également plaints. Se-lon eux, la caisse d’assurance a avisé der-nièrement ses partenaires pharmaciens quece bulletin ou souche ne sera dorénavantdélivré qu’au niveau des centres de paye-ments de la caisse. «C’est du moins ce quemon pharmacien m’a affirmé», ont dit plu-sieurs d’entre eux. Décision décriée par lesassurés mutualistes et particulièrement parceux du troisième âge. Ceux-ci déplorentpareille mesure en considération que lesystème marchait bien jusqu’à maintenantet qu’ils ne comprennent pas cette « volte-face » de la caisse. « Retournement de si-tuation qui est pour moi en tout cas préju-diciable », a lancé un retraité. En effet, dit-il, «j’habite la cité Ziadia et je suis obligéde venir à Bab El Kantara pour le deman-der au centre de payement ‘Bouchama’dont nous dépendons », regrette un autreassuré concerné. « Cela ne m’arrange pasdu tout et ce, au vu de mon âge, de monétat impotent et des frais de transport, par-ce qu’il faut dire qu’à mon âge l’on est sou-vent malade et qu’il me faut plusieurs al-lers et retours à ce centre ». Selon un autreretraité qui l’accompagnait et qui dit vivre

Un théâtre à Tiddis

Grand coup debalai à Ali Mendjeli

Tiers payant

Des assurés dénoncentune nouvelle «contrainte»

les mêmes difficultés, « ce changementnous est vraiment difficile à avaler. Celamarchait si bien auparavant et cela nousépargnait beaucoup de démarches, quemaintenant nous sommes contraints de lesaccomplir nous-mêmes. Mais pense-t-on ànotre condition de personne malade et âgéede surcroît ?», se désole-t-il.Certains chefs de centres de paiement, àqui nous nous sommes adressés pour nouséclairer sur la situation, ont tout d’aborddéclaré dans un premier temps « n’avoirrien reçu comme instruction dans ce sens.Mais ont finalement expliqué que d’aprèsce qu’ils croient savoir cela fait suite à desplaintes des pharmaciens, faisant état detrop de paperasse à gérer au niveau desofficines, dont notamment ces souches quine font que s’accumuler car pas trop sou-vent demandées ». La direction a alors prisde nouvelles dispositions, demandant auxpharmaciens d’indiquer sur le bordereauélectronique nominatif des assurés sociaux,la lettre « M » en face de ceux bénéficiantd’une mutuelle et ce, pour en tirer le dou-ble à la demande de l’assuré. C’est doncdes dispositions qui ne touchent que lesassurés mutualistes adhérents à une mu-tuelle qui n’est pas conventionnée avec laCNAS, parce que pour ceux des mutuellesqui ont passé des accords avec la caisse etqui sont au nombre de six, ils sont pris encharge automatiquement. « Et qu’en toutétat de cause et selon une instruction dontnous avons été destinataire, ajoutent-ils,tout assuré social peut retirer un duplicatade souche donnant droit au rembourse-ment des 20% des 20 centres de paiementque compte la wilaya.

Le relogement se poursuitration du genre s’est déroulée le 19 septem-bre dernier et avait touché 2062 famillesrésidant dans 18 grands sites de bidonvilleslocalisés dans les quartiers d’El-Gammas,«4ème kilomètre», Benchergui, la BUM, etc.Selon les explications données par les res-ponsables chargés de l’opération, il ne res-te plus que des petits sites éparpillés sur leterritoire de la commune dont le tour vien-dra prochainement. D’autre part, en faisantun bilan global des logements attribués parla commission de relogement depuis le lan-cement des opérations en date du 5 sep-tembre dernier, date de lancement des opé-rations de tirage au sort, le directeur de laSAU avait déclaré que la commission avaitdistribué un nombre de logements sociauxqui approche les 6800 unités. Il avait ajoutéqu’après l’achèvement de l’opération «bi-donvilles», la commission de relogementpassera immédiatement au traitement dudossier de l’habitat précaire dont la plusgrande partie a été localisée au niveau desquartiers de la vieille ville, tels que Souika,Rahbet Essof, la haute Casbah, etc.

Ph.:

Rac

hid

K.

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PENSÉECela fait déjà 5ans (29/09/2006) que nousa quittés pourun mondemeilleur, notrecher et regretté époux et père

RAHALI AHMED ZAKIEn ce triste souvenir, son épouseet ses filles NAWEL, AMARIA ETAMEL demandent à tous ceux quil'ont connu et apprécié pour sonhonnêteté, sa bonté et sagentillesse d'avoir une pieusepensée à sa mémoire. Que DieuTout Puissant t'accueille en SonVaste Paradis.

Ta famille

REMERCIEMENTSLa familleNOUAR tient àremercier tousceux qui, deprès ou de loin,ont compati ànotre douleurlors du décèsde notre père

NOUAR AbdelkaderDit " KADIROU "

à l'âge de 69 ans, retraité del'APC d'Oran, D.C.D. le 25/08/2011, enterré le même jour.A ALLAH l'Eternel nousappartenons et à Lui nousretournons.

La famille NOUAR

PENSÉETriste fut cettejournée du 28Septembre 2010quand nous aquittés à jamaisnotre très cher etregretté époux,père et frère

KEROUICHA MOHAMED BOUCIFlaissant derrière lui un vide que rien nepourra jamais combler. Nous garderonsde lui le souvenir d'un homme humble etexemplaire d'une grande simplicité,bonté, générosité et honnêteté. En cettedouloureuse circonstance, sa femme,ses enfants, ses frères, sœurs, neveux,nièces, proches et alliés demandent àtous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoirune pieuse pensée en sa mémoire.Repose en paix. A dieu nousappartenons et à Lui nous retournons.

Ta famille

CONDOLÉANCESAbdelmadjid Flici,

Abed Charef,les cadres et travailleursde l'ADE, Zone d'Alger,

très touchés par le décès deMme Khadidja Dali AhmedMère de leur collègue et amiMohamed El-Amine Moula,

lui présentent ainsi qu'à toutesa famille leurs condoléances

les plus attristées,et les assurent, en cette

pénible circonstance, de leurpleine solidarité.

Page 26: TRIPARTITE AUJOURD'HUI : UN SNMG À 20.000 DA …lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1227312270.pdfle UGTA à faire accepter par ceux du gouverne-ment et du patronat des propositions

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S PORTS 27Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

M. Benboua

Après avoir signé sa première vic-toire de la saison en dehors de ses

bases, l’IRB El Hadjar est appelé àconfirmer son bon départ à domicilelors de cette seconde journée du cham-pionnat avec la réception du NRBG.Toutefois, ce n’est pas gagné d’avan-ce, car les gars de Grarem n’effectue-ront pas le déplacement la fleur aufusil. Pour leur part, l’ES Bouakeul etle HB Chelghoum Laïd, qui se sonttous illustrés à domicile lors du pre-

Opération rachat pour les unset confirmation pour les

autres. C’est ainsi que se présentecette seconde journée caractériséepar la sortie des trois co-leaders,l’IRBSA, le NRBA et le MBHM.Ainsi les regards seront tournés si-multanément vers Ouled Djellal,Bordj Bou Arérridj et Kouba où leschefs de file seront en examen. Leonze de Sidi Aissa, qui a frappé fortd’entrée, tentera à Ouled Djellal desauter l’obstacle de l’USD, qui neva pas bien sûr l’entendre de cetteoreille, pour rassurer davantage desfans après le bon point ramené deOued Souf. Pour leur part, les garsde Hassi Messaoud iront à BordjBou Arreridj avec la ferme inten-tion de ne pas revenir bredouilleset poursuivre leur marche en avant.De son côté, le promu, le NRB

M. Z.

La seconde journée de ce cham-pionnat, prévue demain, sera mar-

quée par le choc SCMO-MSBC, soitentre deux postulants à l’étage supé-rieur. A première vue, le Sporting deMedioni, tout auréolé de son précieuxsuccès acquis à Bechar, semble bienplacé pour rafler la mise, mais atten-tion au sursaut d’orgueil des Chah-maouis. La JSMT, pour sa part, ne de-vrait pas éprouver de grandes difficul-tés face à l’IR Mecheria pour afficherdavantage ses prétentions devant son

M. Zeggai

Leader inattendu du champion-nat, le MOB ira défier le MOC au cours de cette quatrième

journée. Les Bejaouis du Mouloudiaparviendront-ils à réaliser la passe dequatre à Constantine ? La tâche desCrabes ne s’annonce pas de tout re-pos dans la mesure où les Mocistessont déterminés à effacer la déconve-nue subie vendredi dernier à Béchar.Pour sa part, le CABBA accueillera lesSudistes de la Saoura qui sont en trainde défrayer la chronique. En consé-quence, le Ahly devra se méfier decette équipe de la JSS dont l’avanta-ge réside dans le fait qu’elle évoluesans aucun complexe. L’autre dauphin,

L’Afrique du Sud va remplacer la Libye en tant que payshôte de la Coupe d’Afrique des nations 2013, à la suite

d’un accord d’échange qui verra la Libye accueillir le tour-noi en 2017, a annoncé la Confédération africaine de foot-ball (CAF). Lors de la réunion de son comité exécutif dansla banlieue du Caire, la CAF, organisatrice de la compéti-tion, a déclaré dans un très court communiqué que ce chan-gement était nécessaire en raison «de l’actuelle situationpolitique en Libye». L’Algérie et le Nigeria s’étaient aussi portés candidats pouraccueillir la compétition, mais l’Afrique du Sud était don-né favorite, ayant déja organisé à la place de la Libye le

F. B.

Ce sera une seconde journée, apriori, à l’avantage des gars de

l’IRON, la seule formation sur lequatuor de tête à l’issue du premierround à jouer à domicile. En effet,les gars d’Ouled Nail ont la chancede recevoir une deuxième fois surle terrain au moment où leurs con-currents directs seront en déplace-ment. Les Nailis partent favorispour rester sur le même tempo enrecevant un promu, le CRCT, uneéquipe à sa portée. Pour sa part, leFCBF, qui a bien entamé sa sai-son, sera en appel à Mascara faceà l’ARBG qui reste sur un bon nulramené de Berrouaghia. De son

C’est demain que ce sera donné lecoup de starter de la nouvelle

saison où le GS Pétroliers remetttrason titre en jeu. Un nouvel exercicedont le coup d’envoi officiel aura lieuà Hydra avec le match GSP-MSC oùse déroulera en ouverture la finale dela coupe d’Algérie des cadets garçonsWAB- MBSA, reportée de sa dateinitiale. Ainsi donc, ils seront deux«bleus» à se frotter aux cylindrées del’élite, à savoir le MS Cherchell et l’USSétif. Encore une fois, le GSP, plus fortque jamais, part largement favori à sapropre succession devant ses éternelsrivaux, le CRB Dar Beida, vice-cham-pion, le WA Boufarik, le CSM Cons-tantine et le TRB Blida. Ce premierround sera donc marqué par un duelforcément inégal entre le GSP et leMSC. Un match qui ne laisse planeraucun doute quant à son issue fina-le, tant il s’annonce entièrement àl’avantage des Pétroliers. De son côté,le WAB, et en dépit des départs d’élé-

côté, le CRBS aura fort à faire pourrevenir indemne de son difficile dé-placement à Tissemssilt où leWABT est condamné à réagir de-vant son public. L’autre colocatai-re de la première pace, l’IRB Sou-gueur, sera sur le gril à Hydra faceau HAC qui aura à cœur de se ra-cheter et rassurer les siens après sonmauvais départ. A Berriane, lesSudistes de l’USB Hassi R’mel ontles faveurs des pronostics pour fai-re le plein chez eux face au CRBAin Oussara. Difficile sera le dépla-cement de la JSHD à Ghardaïapour se mesurer aux locaux duHBG. Il en sera de même pourl’ESB à Ouargla où le CR BeniThour l’attend de pied ferme.

Inter-régions Centre OuestA l’avantage de l’IRON

Inter-régions Centre EstLes trois co-leaders

de sortieAchir, aura fort à faire à Kouba oùle CAK ne lui fera pas de cadeaupour se refaire une santé après sadébâcle de Sidi Aissa. A Rouiba,le WAR, qui a raté son départ, serasur ses gardes devant son publicavec la venue de l’OMR qui luiaussi a déçu les siens et se doit doncde réagir pour ne pas être envahipar le doute. A Tadjenanet, à sui-vre le duel des promus entre leslocaux du NRBT et leurs homo-logues du CRBDB qui restenttous deux sur un semi-échec à do-micile. Non loin de là, le FC Bir ElArch aura l’avantage du terrainpour espérer décrocher son pre-mier succès de la saison face auROC. Enfin à Barika, l’ABB attendde pied ferme le nouveau venudans ce groupe, le NT Souf, enquête de rachat. F. B.

Basket-ball –SuperdivisionLe GSP remet son titre en jeu

Vendredi à 16h00Djelfa: .............................. IRON .................... - ................... CRCTBerriane: .......................... USBHR ................. - ................ CRBAOTissemsilt: ........................ WABT ................... - ................... CRBSMascara (Meflah): ............ ARBG ................... - .................... FCBFOuargla (OPOW): ............ CRBT .................... - ...................... ESBGhardaïa: ......................... HBG ..................... - ................... JSHD

Samedi 16h00Hydra: .............................. HAC ..................... - ..................... IRBS

Vendredi à 16h00Tadjenanet : ..................... DRBT ................... – ............. CRBDB Rouiba: ............................ WAR ..................... – ............... O M R Kouba: ............................. CAK ...................... – .............. NRBA Ouled Djellal: ................... USD ...................... – ................. IRBSABarika: ............................. ABB ...................... – ............... N T S Bir El Arch: ...................... FCBEA ................. – .................... ROCB.B.Arréridj: .................... USBBA ................. – ................ MBHM

Vendredi à 15h00Hydra: ............................................. CSMC ................ - .................. NBSCaroubier: ....................................... NAHD................ - ................ CRBTBoufarik: ......................................... WAB .................. - ................... USSBatna: ............................................. OB ..................... - ............... OMBBBlida: .............................................. TBBB ................. - .......... IRBBBA Dar El Beida (16 h 00): .................. CRBDB .............. - ............... USMBSkikda: ............................................ ABS ................... - .................. AUAConstantine: ................................... CSMC ................ - .................. NBS

ments importants comme Mostefai etAmrani signataires au GSP, alors queFarouk Djillali et Benamghar ont optépour le TBB Blida, ne risque pas d’êtreinquiété en recevant un novice nom-mé US Sétif. En revanche, le CRBDBsera sur ses gardes s’il veut bien enta-mer cet exercice contre la formation deBlida dont le recrutement s’est avéréjudicieux avec les arrivées du Congo-lais Nzadi de l’IRBBA, de Belhoucinedu NBS et des deux Boufarikois déjàsus cités. A Constantine, il y aura debelles retrouvailles entre deux poten-tiels outsiders, à savoir le CSMC, oùont signé Benzeghida de retour de Ly-bie et Gherib, et le NBS. Pour leur part,L’O.Batna et le NAHD sont en principeappelés à s’imposer face respective-ment à l’OMBBA et au CRBT. Enfin, àSkikda, l’ABS, sous la houlette ducoach Annabi Azri et renforcé par l’ex-Bonois Oukid et l’international mauri-tanien Adjoumé Sidibé, accueille l’AUApour un chaud derby. Fouad B.

Football – Ligue 2

Regards tournésvers Constantine et Oran

l’USMBA, accrochée chez elle parl’ASMO, effectuera un périlleux dépla-cement à Biskra avec l’intention depréserver son invincibilité. Un matchindécis et palpitant en perspective. AOran, l’ASMO recevra l’USM Annabadans ce qui est considéré comme lechoc de ce round. Match difficile ànégocier pour les Annabis face à desOranais décidés plus que jamais à fai-re le plein de points à domicile. De soncôté, l’USMB, avec deux défaites enautant de déplacements, est condam-née à éviter un autre échec à Tighenifqui pourrait être lourd de conséquen-ces et ce, face à la lanterne rouge, leSAM dont le compteur est toujoursbloqué à zéro. Pour sa part, l’ESM dis-pose, avec la venue du MSPB, d’une

belle opportunité pour se racheter de-vant son public et repartir du bon pied.A Hydra aura lieu le seul derby de lajournée et mettra aux prises le PAC àl’O Médéa dans une rencontre équili-brée. Enfin, l’AB Merouana tentera detirer profit de la crise qui secoue ac-tuellement le RCK pour augmenter soncapital points.

Vendredi à 16h00Biskra: .................... USB - USMBAHydra: .................... PAC - OMOran (Zabana): ........ ASMO - USMAnTighenif: ................. SAM - USMBMerouana: .............. ABM - RCKConstantine (18h): . MOC - MOBB.B. Arreridj (18h): CABBA - JSSMostaganem (18h): ESM - MSPB

championnat d’Afrique espoirs en avril dernier. L’Afriquedu Sud a accueilli et remporté l’édition 1996 de la CAN,initialement prévue au Kenya dont les difficultés financiè-res l’avaient obligé à jeter l’éponge. Hôte de la Coupe dumonde 2010, le pays dispose de toutes les infrastructuresnécessaires, avec 10 stades en état de recevoir des mat-ches. La prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN)sera organisée début 2012 conjointement par la Guinéeéquatoriale et le Gabon. La CAN passera ensuite aux an-nées impaires pour éviter toute superposition avec la Cou-pe du monde. Le Maroc accueillera la compétition en 2015entre l’Afrique du Sud et la Libye.

CAN 2013L’Afrique du Sud remplacela Libye comme pays hôte

Inter-régions OuestSCMO-MBSC à l’affiche

public. La même remarque s’imposepour le NRBB qui aura l’avantage d’ac-cueillir le HBEB qui reste sur une dé-faite concédée at home devant la JSMT. A Naâma, on aura droit à une em-poignade indécise entre le SC Meche-ria et le promu, le MC Debdeba, soitentre deux équipes ayant mal entaméle championnat. L’ES Araba, l’autrepromu, effectuera son premier long dé-placement à Aïn Sefra pour se mesu-rer au CRBAS dans un match inédit.En revanche, la JS Sig, sévèrementbattue par le CRBB, sera de nouveausur le gril face à une vieille connais-

sance, le Nasr Es-Sénia. Enfin à Hen-naya, le Chabab local tentera, avec laréception du CRBB, de signer sa pre-mière victoire de la saison.

Vendredi à 16h00

Biskra: .................... USB - USMBAOran (Benahmed): SCMO - MBSCTiaret: .................... JSMT - IRMHennaya: .............. CRBH - CRBBNaâma: ................. SCM - MCDAïn Sefra: ............... CRBAS - ESASig: ........................ JSS - NasrBethioua: .............. NRBB - HBEB

Inter-régions EstL’IRBEH pour la confirmation

mier round en l’emportant avec l’artet la manière, seront respectivementà l’épreuve du CRB El Milia et de l’IRBRobbah, qui entendent rafler la miseà domicile. De son côté, le promu, l’ES

Souk Ahras, tentera de se refaire unesanté devant l’autre promu du grou-pe, la JS Pont Blanc en l’occurrence.L’autre nouveau pensionnaire de cet-te division, l’US Tébessa donnera laréplique à la JSB Tadjenanet qui ef-fectuera son second déplacement con-sécutif. Enfin, le NRB Cheria, qui res-te sur une défaite at home, tentera derebondir toujours à domicile devant leWMM Tébessa, tandis que le MBConstantine et l’ES Guelma se livre-ront un bras de fer et ce, dans le butde préserver leur invincibilité.

Vendredi à 16h00Cheria: ............... NRBC .. - WMMTTébessa: ............. UST ..... - .. JSBTSouk Ahras : ...... ESSA ... - .. JSPBEl Oued: ............. IRBR .... - . HBCLEl Milia: .............. CRBEM - .... ESBConstantine : ...... MBC .... - ... ESGEl Hadjar: ........... IRBEH . - NRBG

Ph.:

Arc

h.

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COMMUNICATION28 Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

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DÉTENTE

Jeux proposés par Chérifa Benghani

AGRESSION –ARDEUR –BENEFICE – BETE -CANARD –CANDEUR –CARRIOLE –DANSEUSE –ELECTION –FIORITURE –GENERALISER –HABITUDE –HERITER – HETRE –INDIRECTEMENT –INTERET – LEPRE –LIPPE – MAGE –MEMOIRE –MESSAGER - MOTEL– NOBLESSE –NOTION – OFFRIR –PEUR –QUARANTAINE –RAPPEL – RECU –REVETIR –RISTOURNE –SIRENE –SUCCESSION –SUPERIORITE –TRONC – USER –VOITURE – VOLT.

Les 6 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :-Mon 1er est un adjectif possessif.-Mon 2e est le résidu de mouture de blé.Mon tout est un débris d’un objet de verre.

Verticalement:

1. Fumer sinon engraisser.2. Incha’Allah, avec ça, il n’ya pas lieu de s’en faire !Spectre.3. Bien paré.4. Paraît en première page.«Etat libre» d’Europe.5. Partie de spore.Lettres de politesse.6. Son et couleur.Article.Nous a quittés hier.7. Courant.Déficit belge.8. Vague. Mères à ragots.9. Remise.10. Sort de l’eau.Privation voulue et héroïque.

A. Détails accessoires.B. Lancée du bâtiment.Pièces de monnaie.C. Elle n’a pas encore perduune dent !D. Trois dans le désordre.Anglais du golf.E. Ignoble.Mesure de contrainte.F. L’un Nobel de chimie 1986,l’autre Nobel de physique 1996.Pris.Retour à la terre.G. Foncier.Dépôt de café.H. Alors, heureuse?I. Evaporées.J. Note. Vidée et rincée.

Horizontalement:

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

FOUI

LLIS

N° 4

514

7ERREURS

CODÉS N° 45131 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

LES SOLUTIONSCROISÉS N°4513 FLECHES N°4513

FOUILLIS N° 4513 PUMA ( Pue - Ma )

CROI

SÉS

N° 4

514

FLÉC

HÉS

N° 4

514

CODÉ

S N

° 451

4

29Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

A R M

C R O P E I S A L H D M U

B T N V Q G

RESUMA------------------

ELBMESNESECICREXE'D

SEUQISYHP

UASEÉRITTROS

------------------UASEUNEV

EDNOM

EDOMALA------------------

EUOR------------------

NOITAGÉN

SNAD------------------

-ESSAPELLER

TSEDI------------------SRUEGNOR------------------

ATTAN

AVRESBO------------------

REIMERPSIALGNA

SEÉUTIS------------------

TNEMARB------------------

EDTÊRRASUB

TNIAS------------------

EÉMLAC

NOIVATITEPSNASETOLIP

ÉDIUGELET

ANIEP------------------

UAESIO

SLIF-UAEB------------------

NODROC

EUQCERG------------------

-UOCÉDSETREV

TÊRP------------------

ETÊTELGNIPÉ'D

ERIAILIXUA------------------

ÀEGNILREVAL

ETÊB------------------

MONORP------------------

EÉRTNESISAO'D

SNIAMOR------------------

EGIXE------------------

ELLITNELEDRATAB

EUQSID------------------

ELSNADGNAS

SEDOIRÉP------------------

EÉTNOMXUAESED

ETONEÉSREVNER------------------

SIBSÈRPA------------------

TAUQILER

A V A R I E S E

R M O R V E U X

R A D R T N T

O R N E E S S E

S E S S O R R

E R E P L E I N

U R E E L E

M I S C S E S

A N C E T R E S

F A O N A U V

I O V I L L E

A M P O U L E R

I N T E R P E L L E

M O U R I R H U M

P E R I M E E M P

E L A T R I E

C R U C I F I E E S

C A P I L L A I R E

A P I L I G N E E

B E N Z E N E S

L E E U T S I

E S S O R T E L S

A B C D E F G H I J

1

2

3

4

5

6

7

8

9

01

N H G V O I T U R E S E T E E

O R A E O F F R I R N O S R T

I H E B N L E T O M L I P P E

S E E V I E T E C I F E N E B

S M R R E T R N O I T C E L E

E U A U I T U A T N O I T O N

R M C G T T I D L E P P A R R

G E E C E I E R E I R E S U U

A S S A E S R R O R S E C E O

D S S R R S U O U I T E T D T

R A E R I I S E I E R E R N S

A G L I O R P I S F D E H A I

N E B O M E T R O N C R P C R

A R O L E N I A T N A R A U Q

C T N E M E T C E R I D N I S

4 5 6 11 8 2 7 8 21 7

9 4 1 11 01 4 8 8

6 3 1 31 8 2 7 4

21 6 3 1 5 51 8 7 7

6 51 61 9 7 1 31 8

7 8 41 01 4 8 4 1

1 4 5 8 1 31 6 2

9 1 51 21 4 2 5 8

8 1 7 6 9 8 11

4 5 6 9 5 01 5 5 8

2 1 3 8 5 9 4 1

7 8 5 41 1 6 7 7 8

01 5 9 41 2 7 4

8 5 9 8 5 9 8 8 7

5 4 2 1 7 7 6 7

HOROSCOPE

PoissonsPoissonsPoissonsPoissonsPoissons 19-02 au 20-03

Bélier Bélier Bélier Bélier Bélier 21-03 au 20-04

TTTTTaureau aureau aureau aureau aureau 21-04 au 21-05

Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux 22-05 au 21-06

Cancer Cancer Cancer Cancer Cancer 22-06 au 22-07

Lion Lion Lion Lion Lion 23-07 au 23-08

Vierge Vierge Vierge Vierge Vierge 24-08 au 23-09

Balance Balance Balance Balance Balance 24-09 au 23-10

Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire 23-11 au 21-12

Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne 22-12 au 20-01

VVVVVerseau erseau erseau erseau erseau 21-01 au 18-02

Faites attention à certainsindices dans une entreprise

relativement hardie. Les difficultésqui pourraient contrarier le dénoue-ment heureux de cette affaire néces-site de vous un moral excellent.

Grâce à votre forme phy-sique qui revient en for-

ce, vous aurez la chance de ga-gner une plus grande indépen-dance dans votre vie. Si seule-ment vous vouliez prendre quel-ques risques, votre vie vous sem-blerait infiniment plus radieuse.

Une belle aventure dans lesaffaires pourrait se décider

brusquement surtout si vous savezsurveiller la bonne direction. Un nou-veau départ dans votre vie est-il vrai-ment souhaitable ? L’avenir prochenous dira si votre prudence me-surée vous donne raison.

Des nouvelles intéressantesvous obligent à réfléchir sé-

rieusement à la question posée. Vo-tre opinion sur ce sujet délicat pour-rait choquer. Pensez à modérer vosaffirmations pour éviter tout con-flit. Votre talent d’orateur vousfera parvenir à une conclusiontrès heureuse.

Vous avez besoin denouvelles énergies pour

être au mieux de votre forme.Vous aurez des idées nouvelles.Suivez votre inspiration.

Vous allez connaître uneagréable nouvelle. Vous

prenez le relais et vous vous mettezen quatre pour répandre autour devous cette annonce qui donnerabeaucoup de plaisir à tous ceux quiveulent bien l’entendre.

Vous aurez tendance àavoir une attitude tran-

chante et critique envers certai-nes personnes. Attention elles ris-quent de mal le prendre. Si vousconstatez que la conversations’envenime, essayez d’être plusamical et plus souple, l’état de vosfinances en dépend directement.

Vous vous demandez pour-quoi vous n’avez pas de re-

lations intéressantes en ce moment.Vous aurez la chance de faire la ren-contre de quelqu’un que vous n’avezpas vu depuis longtemps.

Une personne parmi vosconnaissances cherche à

savoir comment vous pourriez réa-gir dans certaines circonstances.Vous éviterez sa curiosité car unechance inattendue se présente pourvous éviter une confrontation.

Ne vous entêtez pas obs-tinément dans une affai-

re compliquée. La persévéranceest une qualité, certes, mais il fautaussi, de temps à autre, lâcher dulest pour parvenir à ses fins.

Vous connaitrez le repos duguerrier. Vous avez le sens

du devoir accompli et partant duprincipe que toute peine mérite ré-compense, vous vous octroyez ledroit à une pause bien gagnée.

Vous ressentirez le be-soin de faire une pause.

Vous pourrez profiter d’une oc-casion agréable pour respirer unpeu et faire le point.

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Présenté par David Pujadas, NathalieSaint-Cricq, Fabien Namias, Franz-OlivieAlors que se dessine la campagne pourl'élection présidentielle de 2012, la rédactionde France 2 propose un nouveau magazinepolitique. Un invité est confronté à des experts,des opposants, des intellectueles et desjournalistes. David Pujadas reçoit Alain Juppé,ministre des Affaires étrangères et européenneset maire de Bordeaux.21.20 C’est pas le pied la guerre ?22.10 Sans blessures apparentes23.15 Journal de la nuit23.35 Les Fauves01.20 24 heures d’info

JEUDI

10.00 Secret Story11.00 Les douzecoups de midi12.00 Journal12.55 Les feuxde l’amour13.55 Une locataireidéale15.35 Les frèresScott16.25 Grey’sAnatomy17.15 Secret Story18.05 Le juste prix18.55 Météo19.00 Journal19.40 Météo19.45 MasterChef22.15 MasterChefse met à table

07.55 Les maternelles09.15 Nouvelle-Calédonie, le rougeet le bleu10.10 Le loup noirde Yellowstone11.17 Le petitdinosaure11.40 Cédric12.05 PrincesseSarah12.32 Trop la pêche12.35 Le magazinede la santé13.30 Allô, docteurs !14.10 La revanchedes proies14.35 ExpéditionNouvelle-Guinée15.30 On ira tous auparadis... fiscal16.30 C à dire ?!16.45 C dans l’air

09.55 Motus10.25 LesZ’amours11.00 Toutle monde veutprendre sa place12.00 Journal13.00 Touteune histoire14.10 Commentça va bien !15.15 Rex16.05 Côté Match15.10 Seriez-vousun bon expert ?16.55 On n’deman-de qu’à en rire17.55 N’oubliezpas les paroles18.46 Et si onchangeait le monde18.50 Météo 218.55 La minutedu Chat19.00 Journal

11.25 12/13 :Journal national12.00 13havec vous12.35 Editionde l’outre-mer12.45 En coursesur France 313.05 InspecteurDerrick14.10 Familled’accueil15.45 Slam16.20 Un livre,un jour16.30 Des chiffreset des lettres17.10 Questionspour un champion18.00 19/20 :Journal régional18.30 19/20 :Journal national19.00 Tout le sport19.10 Plus bellela vie

19.35 Spy Game,jeux d’espions

09.15 Toutle monde peut jouer09.45 La petitemaison dansla prairie10.40 La petitemaison dansla prairie11.45 Le 12.4512.00 Scènesde ménages12.45 Un nouveaudépart14.30 Impossiblebelle-mère !16.35 Un dînerpresque parfait17.40 100% Mag18.45 Le 19.4519.05 Scènesde ménages19.45 Bones

09.35 Adieu àCemetery Junction11.05 Les Guignolsde l’info11.20 La nouvelleédition 1ère partie11.45 La nouvelleédition13.00 L’arbre14.35 La ficelle14.40 Lesnouveauxexplorateurs14.30 Platane17.20 Mon oncleCharlie17.45 Le JT18.10 Le grandjournal19.05 Le petitjournal19.30 Le grandjournal, la suite19.50 The Event

18.00 Arte journal18.30 Globalmag18.55 Les mystères de la raie manta19.40 StellaAvec Leora Barbara, Karole Rocher,Benjamin Biolay, Guillaume DepardieuEn 1977, Stella, 11 ans, vit dans un quartierouvrier de Paris où ses parents tiennent unpetit bar. Sa famille réussit à la faire entrerdans un grand collège parisien, où elleentame sa 6e. Elle ne tarde pas à s'y sentirmal à l'aise, se sentant laide et ignoranteparmi les autres enfants d'une classe socialedifférente de la sienne. Contre toute attente,elle se lie d'amitié avec Gladys, une filled'intellectuels argentins. Celle-ci devient sameilleure amie et l'aide à prendre sesmarques dans cette nouvelle vie. Progressi-vement, Stella parvient à dépasser sesappréhensions et ses doutes...21.20 Welcome to the 80s22.15 Tracks23.10 G.O.R.A.01.10 Le requin harponne Scotland Yard02.45 Frissons teutons

23.30 New Yorkpolice judiciaire

- Trafic de vieillesAvec William H Macy, Emmy RossumAbby Ruggiero, du bureau de l'Inspectiongénérale, soupçonne les Gallagher d'encais-ser frauduleusement les aides sociales de leurtante Ginger. Elle laisse une journée à Fionapour lui présenter la vieille dame, et éviterainsi des poursuites judiciaires. Frankapprend alors à son aînée que Ginger estmorte voilà douze ans et qu'il perçoit, depuis,les chèques illégalement.22.05 Mad Men22.50 Very Bad Cops00.35 Album de la semaine

19.35 Des paroleset des actes

T ÉLÉVISION30Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

arte

23.50 Journeyman

16.00 360° GEO17.00 TV5MONDE,le journal17.25 Le journalde l’économie17.40 T’es pasla seule !18.05 L’épicerie18.30 Toutle monde veutprendre sa place19.30 Journal(France 2)20.00 Ma terre21.55 TV5MONDE,le journal22.05 Journal (TSR)22.35 Le débat TSR23.30 TV5MONDE,le journal Afrique23.50 La tueuse01.30 Cent regardssur le monde

08.35 Nos annéespension09.05 Plus bellela vie11.15 Consomag11.20 Friends12.40 Urgences15.50 Friends16.45 Plus bellela vie17.40 JAG19.15 SamanthaOups !19.35 FBI : portésdisparus21.50 Touche pasà mon poste23.20 AnneRoumanoff01.05 PascalePicard

Avec Robert Redford, Brad PittNathan Muir, un agent de la CIA, est sur lepoint de prendre une retraite bien méritéelorsqu'il apprend que Tom Bishop, son ancienpartenaire, vient d'être capturé en Chine.Accusé d'espionnage par les autorités, il estcondamné à la peine de mort et doit êtreexécuté dans les 24 heures. Nathan sesouvient que, quelques années auparavant,Tom et lui formaient un tandem efficace etsoudé, travaillant aux quatre coins du mondeet accomplissant des missions aussi périlleusesque passionnantes.21.50 Soir 322.20 Les trois jours du Condor00.25 Libre court

09.40 Les enquêtesimpossibles10.35 Secondechance12.00 NT1 actu12.05 Journal12.15 MP113.10 Les enquêtesimpossibles14.10 Secondechance15.10 7 à lamaison18.30 Les fillesd’à côté19.25 MP119.30 Météo19.40 Top Gun21.30 TrueBlood01.20 MP1

- L'année du lièvreAvec Kevin McKidd, Gretchen EgolfKatie prépare une soirée de charité. C'estalors que Dan disparaît à nouveau. Il seréveille en 1995, dans une église, avec uneclef à mollette à la main. Il comprend peu àpeu qu'il doit aider Melissa Waters, une jeunefemme qui va bientôt se rendre à un rendez-vous arrangé. Bien qu'elle soit officiellementlà pour accompagner Dan dans sa mission,Livia semble bien plus intéressée par larelation qu'il entretient avec son épouse Katie.00.45 Tout le monde peut jouer

07.00 Journal télévisé07.15 Sabah El Kheïr10.00 DjinanWa Kinan10.30 SiraaEl-AchouasFeuilleton arabe11.10 L'émirAbdelkaderDocumentaire12.00 Sanour12.30 TechnologiaEl-Moustaqbal

13.00 Journaltélévisé13.40 Demoueel wardFeuilleton15.00 Alien 4Film16.50 Kaas fadha17.15 El-LayaliBaidha18.00 Journaltélévisé amazigh18.20 Hadith dini18.30 AâlaAbouabeel madina

21.15 Shameless

Feuilleton arabe20.00 Journaltélévisé20.45 BrubakerFilm22.00 Aâl KhoutaZeriab22.00 Concertde Chant23.15 SoufounImlaka00.00 Journaltélévisé

19.00El-Hout

- Captivité volontaireAvec Jesse L Martin, Milena GovichUn jeune garçon est retrouvé mort sur le bas-côté d'une route. Green et Cassady sontchargés de l'enquête. Ils soupçonnentimmédiatement un délinquant sexuel qui vitdans le voisinage. La suite de leurs investiga-tions les mène jusqu'à une voiture suspectequi remet en cause leurs certitudes...01.10 Reportages

19.45

MASTERCHEFPrésenté par Carole Rousseau,Frédéric Anton, Yves Candeborde,Sébastien DemoLes onze candidats toujours en lice s'envolentcette semaine pour New York, où les attendentdes épreuves intenses et spectaculaires. Ils de-vront ainsi préparer "façon grand restaurant"deux plats typiquement américains, le hambur-ger et le cheesecake. Pour juger les créationsdu "top 10" 2011, Yves Candeborde, Sébas-tien Demorand et Frédéric Anton seront secon-dés de plusieurs spécialistes de la gastronomiefrançaise installés à New York, ainsi que de YouriDjorkaeff, champion du monde de football en1998 et résident new-yorkais.

19.50

THE EVENT- Une vérité dérangeanteAvec Jason Ritter, Heather McComb,Taylor Cole, Blair UnderwoodAprès un accident de voiture, plutôt que deprendre la fuite, Sean sauve l'agent Collier etl'emmène dans un motel car elle est blessée. Iltente de la convaincre que Vicky Roberts estdangereuse et détient sa petite amie Leila. Mais,même si elle écoute attentivement Sean, Col-lier saisit la première occasion pour avertir sessupérieurs. Sean doit s'enfuir. Pendant ce temps,le président Martinez, constatant que Sophiarefuse toujours de dévoiler des informations surle vol Avias 514, lui dit qu'il offrira la liberté aupremier des 97 détenus qui parlera. William,un humanoïde, accepte le marché...

19.45

BONES- Un cri dans le silenceAvec Emily Deschanel, David Boreanaz,Michaela Conlin, Tamara TaylorDans une allée, un policier découvre une jeu-ne femme inanimée, le corps recouvert de sang.Quand il la réveille, l'adolescente brandit uncouteau et tente de le poignarder. Brennan etBooth s'occupent de l'affaire. Ils se demandentsi la mystérieuse adolescente, muette et sansdomicile fixe, pourrait bien avoir commis un cri-me. En effet, le sang retrouvé sur ses vêtementsn'est pas le sien. L'équipe de l'Institut Jeffersontente également de retrouver la trace de la victi-me, qui a probablement perdu beaucoup desang. Booth et Brennan savent qu'ils n'ont quequelques heures pour lui sauver la vie...

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- Pink panthersAvec Alex Descas, Marie-Gaëlle CalsAprès avoir conduit sa fille à son coursde danse, un homme est pris pour ciblepar des tireurs embusqués, mais c'est laprofesseur de danse qui prend une balle.Les tireurs sont des braqueurs de bijouteriesde luxe et leur prochaine cible n'est autreque la place Vendôme. Ils liquident la femmequi les a aidés et s'occupent dorénavantde la mère de la petite fille.21.05 Un jour, un destin22.20 Taratata23.55 Journal de la nuit00.10 C’est pas le pied la guerre ?

10.00 Secret Story10.55 Petits platsen équilibre11.00 Les douzecoups de midi12.00 Journal12.50 Trafic info12.55 Les feuxde l’amour13.55 Seule faceà l’enfer15.35 Les frèresScott16.25 Grey’sAnatomy17.15 Secret Story18.05 Le juste prix18.00 Journal19.42 Météo19.44 Trafic info19.45 Koh-Lanta

07.55 Les maternelles09.15 A dos de cheval10.10 Les derniersgorilles de montagne11.13 Minuscule11.18 Le petitdinosaure11.41 Cédric11.53 Cédric12.05 PrincesseSarah12.31 Tom-Tomet Nana12.35 Le magazinede la santé13.30 Allô, docteurs !14.05 Empreintes14.10 La revanchedes proies14.40 Superstructures15.35 Le mondeà tout prix16.30 C à dire ?!16.45 C dans l’air

10.00 Motus10.25 LesZ’amours11.00 Toutle monde veutprendre sa place12.00 Journal13.00 Touteune histoire14.10 Commentça va bien !15.15 Rex16.04 Côté Match16.05 Point route16.10 Seriez-vousun bon expert ?16.55 Onn’demandequ’à en rire17.45 Point route17.55 N’oubliezpas les paroles18.45 Météo 219.00 Journal

11.25 12/13 :Journal national12.00 13havec vous12.35 Editionde l’outre-mer12.45 Avenuede l’Europe13.10 InspecteurDerrick14.10 Familled’accueil15.40 Culturebox15.45 Slam16.20 Un livre,un jour16.30 Des chiffreset des lettres17.10 Questionspour un champion18.00 19/20 :Journal régional18.30 19/20 :Journal national19.00 Tout le sport19.10 Plus bellela vie

19.35 Faut pas rêver

09.15 Toutle monde peutjouer09.45 La petitemaison dans laprairie11.45 Le 12.4512.00 Scènesde ménages12.45 La vied’une femme14.30 La villades souvenirs16.30 Mon métierà venir16.35 Un dînerpresque parfait17.40 100% Mag18.45 Le 19.4519.05 Scènesde ménages19.45 NCIS

10.25 Spécialinvestigation11.20 La nouvelleédition 1ère partie11.45 La nouvelleédition13.00 L’apprentisorcier14.43 S.A.V.des émissions14.45 Le journaldes jeux vidéo15.00 Des hommeset des dieux16.55 Jour deCoupe du monde17.45 Le JT18.10 Le grandjournal19.05 Le petitjournal19.30 Le grandjournal, la suite19.50 L’Italien

18.00 Arte journal18.30 Globalmag18.55 L’Inde par les petits trains19.40 OccupationAvec Stephen Graham, James Nesbitt,Warren Brown, Lubna AzabalLors de l'intervention britannique en Iraken avril 2003, trois soldats, Hibbs, Mike etDanny, se retrouvent sous des tirs croisésdans un appartement de Bassorah. Uneexplosion blesse une petite fille irakienne.Cette tragédie change à jamais la vie destrois jeunes gens. Leur retour à la vie civileà Manchester est un échec. Chacun, pourdes motifs différents, songe à retourner àBassorah. Le premier, Mike, est tombéamoureux d'Alya, le médecin qui a soignéla fillette. Le deuxième, Danny, voit dansl'afflux des capitaux américains destinés à lareconstruction l'occasion de faire fortune.Le troisième enfin, Hibbs, croit pouvoircontribuer à l'avenir du pays...22.35 L’âme en sang00.10 Court-circuit01.10 Téléchat01.25 The Killing

21.25 Secret StoryPrésentépar BenjaminCastaldiLes candidatstoujours en liceaffichent à présentdouze semainesde réclusion aucompteur, soittrois moiscomplets. Inutilede préciser quepour certains, letemps commenceà paraître très long, d'autant que des couplesse sont retrouvés séparés par les votes destéléspectateurs : difficile de se sentir à l'aisedans la maison des secrets quand sonamoureux s'en est allé ! Néanmoins, celles etceux qui ont réussi à se maintenir jusqu'à cestade du jeu savent qu'ils peuvent désormaisespérer l'emporter.00.05 Premier amour

19.35 Un flic

TÉLÉVISION 31Le Quotidien d'OranJeudi 29 septembre 2011

arte

23.00 Sons of Anarchy

16.00 Dans les pasde Katia17.00 TV5MONDE,le journal17.25 Le journalde l’économie17.30 L’invité17.40 Tout sur moi18.05 Recettesde chefs18.30 Toutle monde veutprendre sa place19.30 Journal(France 2)20.00 Les starsdu rire s’amusent21.55 TV5MONDE,le journal22.05 Journal (TSR)22.35 Des paroleset des actes00.30 TV5MONDE,le journal Afrique

08.00 SamanthaOups !08.10 Nos annéespension08.35 Nos annéespension09.30 Plus bellela vie11.20 Friends12.35 Urgences15.50 Friends16.40 Plus bellela vie17.35 JAG19.10 SamanthaOups !19.35 Le protecteur21.10 Commando22.55 D.O.S. :Division desopérations spéciales00.05 Consomag00.10 Anaïs

- Au NépalPrésenté par Tania YoungTania Young prend les commandes de "Faut pasrêver" à l'occasion de cette nouvelle saison del'émission. Depuis la vallée de Katmandou,l'animatrice part à la découverte du Népal, Etatenclavé entre l'Inde et la Chine, resté longtempsinterdit aux étrangers pour devenir, dans lesannées 60, le paradis des hippies. Paysfascinant aux paysages époustouflants, desvallées du Teraï aux sommets de l'Himalaya, leNépal est aujourd'hui confronté aux évolutionsrapides du XXIe siècle, même si croyances ettraditions ancestrales y règnent toujours.21.35 Soir 322.00 Vendredi sur un plateau !00.05 Le match des experts

- Pacte avec le diableAvec Ally Walker, Charlie HunnamAprès avoir appris de source sûre que sonpetit-fils est à Belfast, Gemma, bouleversée,se réveille à l'hôpital de Charming, toujourspoursuivie par la justice. L'agent Stahl necesse de faire pression sur elle pour qu'ellelivre les membres de l'IRA aux autorités.Pendant ce temps, le Club envoie Chuckysous couverture chez les Mayans pourrécupérer de la marchandise volée.00.50 Tout le monde peut jouer01.20 M6 Music / Les nuits de M6

21.30 600 kilos d'or pur

10.35 Secondechance12.05 Journal12.15 MP112.20 Les enquêtesimpossibles14.10 Secondechance15.10 7 à lamaison18.30 Les fillesd’à côté19.25 MP119.40 Catchaméricain : Raw21.20 Catchaméricain :SmackDown23.00 Man vsWild : seul faceà la nature23.50 Worst CaseScenario00.40 MP1

10.40 Dessins animés11.00 Le week-endsportif12.00 Journalen français12.25 Asaadel ouaraqFeuilleton arabe13.30 Prièredu vendredi13.50 Associationmaqem Constantine14.20 Réflexions

15.10 El wahm16.35 Dessinsanimés17.00 Ahlemghoume17.20 Nadiel fouroussia18.00 Journalen amazigh18.30 Le médaiilon19.00 Journalen français19.30 Visite Médéa20.00 Journalen arabe

VENDREDI

Avec Clovis Cornillac, Audrey DanaUne mine d'or au coeur de la Guyaneabriterait un trésor. Un groupe d'aventuriersest bien décidé à trouver et à s'approprier lemagot. Mais sur place, rien ne se passeexactement comme prévu. Après avoir mis lamain sur 600 kilos d'or, le groupe est forcé defuir à bord d'un hélicoptère puis contraint dese poser en plein milieu de la jungle.23.10 Jour de rugby23.50 Le temps de la kermesse est terminé01.25 «Un heureux événement», la rencontre

21.00 Des ailesbriséesFilm algérien22.40 Senteursd'Algérie «BordjBou Aréridj»Reportage23.35 HadjadjChafikConcert hawzi00.30 Journalen arabe

20.40Aïssa story

19.45

KOH-LANTAPrésenté par Denis BrogniartAprès douze jours d'aventure, les concurrentstoujours en lice sont à bout. Certains, épuisés,voient leur corps les lâcher. Les deux tribus,Jaunes et Rouges, doivent impérativementtrouver de quoi manger. Tous les moyens sontbons pour surmonter la situation. Certains can-didats n'hésitent d'ailleurs pas à en tirer pro-fit. Un des aventuriers ne recule devant rien,préparant un incroyable coup de poker quipourrait bouleverser la suite du jeu. Sous lesoleil de Raja Ampat, la tension est à soncomble. Et les épreuves s'enchaînent tandisque le feu de camp attend inéluctablementl'équipe la moins méritante.

19.45

NCIS- Ennemis intimesAvec Mark Harmon, Michael Weatherly,Rocky Carroll, Michael NouriLes agents du NCIS ont découvert le corrs deAmit Hadar, qui travaille pour le Mossad. Van-ce veut à tout prix que le directeur de l'agenced'espionnage israéliene, Eli David, soit locali-sé. Vance et Eli David se connaissent bien. Ilsse sont rencontré pour la première fois en 1991,lorsque Vance avait été envoyé en mision àAmsterdam pour saboter une opération russe.A l'époque, Eli David avait fourni à Vance desinformations capitales, qui lui avaient permisd'éviter un piège. Tony pense que McCallister,un ancien agent du NCIS, était à l'origine dutraquenard organisé pour nuire à Vance...

19.50

L’ITALIENAvec Kad Merad, Valérie Benguigui,Roland Giraud, Philippe LefebvreDino Fabrizzi a tout pour lui : il est le meilleurvendeur de la luxueuse concession automobi-le où il travaille et Hélène, son amie, est follede lui. Mais tout bascule lorsqu'on lui proposele poste de directeur des ventes et que sa ten-dre moitié lui demande de l'épouser. Ce seraitl'aboutissement d'une existence heureuse si lavie de Dino n'était en fait bâtie sur un men-songe. Depuis qu'il s'est installé à Nice, il acaché à tout le monde sa réelle identité. CarDino n'est pas italien. Et Dino ne s'appelle pasDino. Ni son patron ni Hélène ne sont au cou-rant. Même ses parents, qu'il voit très rarementet en cachette, ignorent tout du stratagèmeinventé par le jeune homme...

Page 32: TRIPARTITE AUJOURD'HUI : UN SNMG À 20.000 DA …lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1227312270.pdfle UGTA à faire accepter par ceux du gouverne-ment et du patronat des propositions

EDITORIALPar M. Saâdoune

LA FRONTIÈREET LE SYNDROME 94L’ancien ministre algérien des Affaires

étrangères, Lakhdar Brahimi, n’a pasrévolutionné la «ligne» officielle algé-rienne pendant qu’il était aux «affai-

res» sur le dossier des relations algéro-ma-rocaines. Il faut donc prendre comme un si-gne, indéniablement positif, le fait qu’il aitfait publiquement à Alger, à l’ouverture d’uncolloque sur les révolutions arabes, des ob-servations critiques sur la frontière ferméeentre l’Algérie et le Maroc. Bien entendu, M. Brahimi reste diplomatedans ses propos, même quand il n’engage quesa seule personne. On ne l’a donc pas enten-du dire clairement qu’il faut rouvrir les fron-tières. Mais on l’a entendu dire clairement :«C’est malheureux que les frontières restentfermées depuis 94». Certains trouveront quece souci de la précision relève du purisme etqu’une chose «malheureuse» est forcémentindésirable. Et que, par conséquent, l’ancienministre algérien des Affaires étrangères sou-haite bien une ouverture de la frontière avecle Maroc. La preuve qu’on serait dans le pu-risme est que M. Lakhdar Brahimi estimequ’on ne peut parler de Maghreb si les rela-

Jeudi 29 septembre 20111er dhou el-qîda 1432

N° 5117Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

U

tions entre l’Algérie et le Maroc restent dis-tendues. Et quoi de plus distendu comme re-lation si une frontière, théoriquement desti-née à être abolie dans le Maghreb, reste her-métiquement fermée depuis 1994. Même s’il reste diplomate ou prudent, M.Lakhdar Brahimi a eu le mérite de remettreen débat la pertinence de la décision de l’Al-gérie de maintenir la frontière fermée. Dansce domaine, le manichéisme ne fonctionnepas. De très nombreux Algériens sont pourla réouverture des frontières, tout en demeu-rant fortement attachés au principe del’autodétermination et à son exercice parles Sahraouis. Les relations algéro-maro-caines font du surplace et se sont arrêtéesà l’année 94 car les deux parties – jamaisen même temps – ont refusé la démarcheréaliste de «déconnecter» le dossier du Sa-hara Occidental du reste des relations bi-latérales. Pendant longtemps, c’est le

Maroc qui a refusé cette déconnexion. Dé-sormais, c’est l’Algérie qui semble le faire… En l’absence de débat – sur cette questionet sur beaucoup d’autres –, on n’arrive pas àsaisir la pertinence de la démarche ni sonobjectif. Bien entendu, la question du Saha-ra Occidental - et la manière dont elle serarésolue - n’est pas une question secondaire.L’Algérie veut une issue fondée sur une lé-gitimité nouvelle exprimée par une appli-cation de l’autodétermination, car ellen’accepte pas que l’on excipe de présumésdroits historiques. Mais cette question seposait avant 1994, sans que l’on ne se soitsenti obligé de fermer les frontières. Il nefait guère de doute non plus que le Marocs’est lamentablement fourvoyé en accusantles services algériens de la responsabilitéde l’attentat de Marrakech de 1994. Il reste néanmoins à avancer. Le retard ma-ghrébin est sidéral. Même s’ils sont exprimésavec beaucoup de prudence, les propos deM. Lakhdar Brahimi sont un progrès, un in-dicateur de sens. Il n’est pas normal qu’en2011 les relations algéro-marocaines nesoient même pas du niveau d’avant 1994.

e président français Nicolas Sarkozy se rendjeudi au Maroc pour donner le coup d’envoi

des grands travaux du futur train à grande vitessemarocain et y apporter, en pleine effervescencedes «printemps arabes», son soutien aux réformespolitiques engagées par le roi Mohammed VI. Nicolas Sarkozy l’avait promis en 2007 endévoilant le projet. Quatre ans après sa premiè-re visite au Maroc, il y revient donc pour poserla première traverse des 350 km de la ligne quidoit relier le port de Tanger à Casablanca, viaRabat. L’essentiel de cette visite à grande vitesse(à peine quatre heures) sera consacrée au TGV«made in France», dont les succès à l’étranger

n Américain qui s’était échappéd’une prison du New Jersey en

1970 a été arrêté lundi au Portugal auterme d’une cavale épique de 41 ans,marquée par le détournement d’unavion des Etats-Unis vers l’Algérie, aannoncé mardi le FBI. George Wright,malfaiteur récidiviste condamné avecun complice pour le meurtre d’un an-cien combattant de la Seconde Guer-re mondiale dans une station-serviceen 1962, s’était enfui de la prison deBayside en août 1970, avec troiscomplices. Il s’était d’abord enrôlédans la Black Liberation Army (Arméede libération des Noirs) à Détroit. Puisle 31 juillet 1972, il avait, avec quatrecomplices, détourné un avion effec-tuant la liaison Detroit-Miami, deman-dant une rançon record – pour l’épo-que – d’un million de dollars pour li-bérer les passagers. Une fois la rançonpayée, les pirates de l’air avaient con-traint l’avion de repartir vers Bostonoù ils avaient refait le plein avant derepartir vers l’Algérie où ils avaientdemandé l’asile. L’avion et l’argentavaient été renvoyés aux Etats-Unispar les autorités algériennes, mais pasles pirates de l’air qui avaient été ra-pidement libérés. Le FBI, qui s’estfélicité mardi de la coopérationayant permis son arrestation, a pré-cisé que les Etats-Unis avaient de-mandé son extradition pour qu’il fi-nisse de purger le restant de sa pei-ne de 15 à 30 ans de prison fixéelors de sa condamnation en 1963.

n tribunal d’exception bahreïnia confirmé en appel mercredi la

peine de prison à perpétuité pour septdirigeants de l’opposition chiite, con-damnés pour tentative de renverser lamonarchie, a annoncé le procureurmilitaire Youssef Fulaifel. Les condam-nés font partie de l’opposition radica-le qui a ouvertement appelé, pendantle mouvement de contestation popu-laire de mi-février/mi-mars, au départde la dynastie sunnite des Al-Khalifaet à l’instauration d’une république. Lacour d’appel a également confirmé despeines de prison allant de deux à 15ans contre sept autres coaccusés, aajouté M. Fulaifel, cité par l’agenceofficielle Bna. Parmi les opposantschiites condamnés à la perpétuité fi-gurent Hassan Mashaimaa, chef dumouvement Haq, Abdelwahab Hus-sein, chef du mouvement Wafa, lemilitant des droits de l’Homme, Ab-delhadi al-Khawaja, qui détient lanationalité danoise, et un autre mili-tant membre du Haq, Abdeljalil al-Sin-gace, souffrant d’une paralysie desjambes. Ont écopé aussi de la prisonà vie Mohamed Habib al-Moqdad,détenteur d’un passeport suédois, soncousin Abdeljalil al-Moqdad et SaïdMirza, tous deux membres du Wafa.L’un des rares sunnites du groupe, Ibra-him Chérif, chef du mouvementWaed, une formation de la gauche laï-que, a écopé de cinq ans de prison,confirmée en appel. Les 14 condam-nés peuvent se pourvoir en cassationauprès de la justice civile, a indiqué leprocureur militaire. Ils font partie d’ungroupe de 21 opposants jugés dans lamême affaire, dont sept sont en fuite.Ces derniers n’ont pas fait appel.

u moins six personnes sont mor-tes mercredi matin dans l’incen-

die d’un immeuble occupé par desmigrants tunisiens et libyens à Pan-tin, en proche banlieue parisienne,ont indiqué les autorités françaises.Quatre victimes ont été brûlées etdeux sont décédées par asphyxiedans ce squat, qui se trouvait dansun immeuble d’un étage. Le bâtimentabritait des migrants tunisiens et li-byens et devait être démoli, selon lapréfecture du département de Saint-Denis, qui estime qu’environ unetrentaine de personnes y vivaient. «Ilsemble effectivement qu’une bougiemal éteinte soit à l’origine de ce dra-me», a déclaré sur place le ministrede l’Intérieur Claude Guéant. Lespompiers cherchent toujours dansles décombres d’autres victimeséventuelles. Le squat se situe dansune impasse à Pantin, banlieue po-pulaire du nord-est de Paris. Un im-meuble mitoyen a été touché parl’incendie. Ce drame survient alorsque se déroule actuellement le pro-cès de l’incendie en août 2005 d’unimmeuble vétuste dans le sud deParis, qui avait fait 17 morts dont14 enfants. Selon un rapport del’Institut d’aménagement et d’urba-nisme (IAU), 174.600 logementsprivés étaient potentiellement indi-gnes en I le-de-France (chiffres2007), dont 166.000 à Paris. Plusde 20.000 Tunisiens ont afflué surl’île italienne de Lampedusa à lasuite de la chute du régime de ZineEl Abidine Ben Ali, le 14 janvier.Plusieurs milliers d’entre eux ontensuite gagné la France, provoquantune crise entre Rome et Paris sur lalibre circulation aux frontières euro-péennes. La France a adopté unepolitique de fermeté à l’égard desmigrants tunisiens: plus de 3.600ont été renvoyés vers l’Italie ou laTunisie. Plusieurs centaines viventà Paris dans une situation précaire,une partie d’entre eux dormantdans des parcs de la capitale.

Six Tunisienset Libyens mortsdans l’incendied’un immeuble

en France

rois proches du présidentNicolas Sarkozy, un magis-

trat et les deux premiers policiersdu pays, vont être entendus dansles prochaines semaines par lajustice française qui les soupçon-ne d’avoir organisé l’espionna-ge de journalistes du quotidienLe Monde. Le chef de la policefrançaise, Frédéric Péchenard, lechef du contre-espionnage, Ber-nard Squarcini et le procureur deNanterre (près de Paris) Philip-pe Courroye vont être convo-qués par la justice, dans un dos-sier en marge de la tentaculaireaffaire Bettencourt, du nom del’héritière du groupe de cosmé-tiques L’Oréal, selon une sourceproche du dossier. Ces convo-cations surviennent après unesemaine cauchemardesque pourle président Nicolas Sarkozy,avec la multiplication de révéla-tions dans des affaires de finan-

Trois proches de Sarkozysoupçonnés d’espionnage

de journalistes

Perpétuité pourdes opposants

à Bahreïn

Un Américainarrêté au

Portugal aprèsune cavale de 41 ans

U

sont rares. Après une cérémonie d’inaugurationen gare de Tanger à la mi-journée, Nicolas Sarko-zy s’entretiendra puis déjeunera avec Moham-med VI, avant de faire une déclaration à la pres-se puis de rentrer à Paris. Symbole pour Paris de«l’excellence» des relations économiques entrela France et le Maroc, le TGV marocain, qui cir-culera à 320 km/h, doit entrer en service en 2015et faire passer la durée du trajet entre Tangeret Casablanca de 5 heures 45 mn actuellementà seulement 2 heures 10 mn. Les autoritésmarocaines ont prévu un investissement totalde 33 mil l iards de dirhams (3 mil l iardsd’euros), financé en partie par la France qui a

débloqué un prêt de 920 millions d’euros. Lereste sera largement couvert par des pays«amis» comme l’Arabie saoudite, les Emiratsarabes unis ou le Koweït. Dans le cadre de cecontrat, Alstom a vendu 14 rames de son TGVau Maroc, pour un montant de 400 millionsd’euros. S’il a réjoui son constructeur français,ce premier TGV des pays arabes ne fait pasl’unanimité au Maroc. «Je suis très sceptiquequant à ce projet de TGV, qui a été approuvéet octroyé dans un manque de transparencetotal», regrette l’homme d’affaires casablancaisKarim Tazi, «il n’est pas du tout prouvé que leMaroc ait besoin d’un tel projet».

Le TGV marocain et un soutien à Mohammed VIL

L

cement politique et de corrup-tion. Deux autres de ses amis ontainsi été inculpés (mis en exa-men) dans un dossier lié à uncontrat de vente de sous-marinsau Pakistan dans les années1990. Dans l’affaire d’espionna-ge de journalistes du Monde,une enquête a été ouverte pour«atteinte au secret des correspon-dances par personne dépositai-re de l’autorité publique», à lasuite d’une plainte déposée parle quotidien. Les auditions parune juge d’instruction, program-mées pour la mi-octobre, en cequi concerne les deux policiers,pourraient éventuellement dé-boucher sur une inculpation. Aufil de son enquête, la magistrateparisienne chargée du dossier enest venue à soupçonner le cabi-net du procureur Philippe Cour-roye d’avoir été à l’origine d’unesurveillance destinée à obtenir

les relevés téléphoniques dedeux journalistes du Monde, afind’identifier leur source. Les jour-nalistes travaillaient sur les affai-res liées à la milliardaire LilianeBettencourt, l’une des trois plusgrosses fortunes de France. La convocation par une juged’instruction d’un haut magistratcomme Philippe Courroye est«du jamais vu» en France, a jugémercredi l’Union syndicale desmagistrats (USM, syndicat ma-joritaire). Dans un communi-qué, le procureur de Nanterres’est immédiatement «indigné»d’une «mise en cause calom-nieuse». Le magistrat a faitl’objet de vives critiques depuissa nomination à la tête du par-quet de Nanterre, notammentpour sa gestion du dossier Bet-tencourt sur lequel il a cherchéà garder la haute main pendantde longs mois.

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