Trois Oscars pour « Dunkerque€¦ · CL'INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE DUNKERQUE ommunautaire PROJET Le « Jean-Bart », cathédrale des mers en construction à Gravelines

N°29 MARS 2018

L'INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE DUNKERQUE

Communautaire

www.communaute-urbaine-dunkerque.fr

PROJETLe « Jean-Bart », cathédrale des mers en construction à Gravelinesp19

FESTIVALDécouvrez la programmation de La Bonne Aventure 2018 !p6

DIGUELa station balnéaire malouine entame sa muep4-5

Trois Oscars pour « Dunkerque »

2 Le journal communautaire n°01 / Septembre 2015

REGARD /XXXX

Photographe : xxxx

Le dodo et moi

Est-ce qu’on grandit quand on dort ? Comment recon-naître les signes de fatigue ? Pourquoi couper les écrans bien avant d’aller au lit ? Pour mieux comprendre le som-meil et ses cycles, le Palais de l’Univers et des Sciences pro-pose « Mon dodo », un atelier à dormir debout…

Le journal communautaire n°29 / mars 2018 3

ACTUALITÉS P.4• La station balnéaire malouine entame sa mue• Le festival La Bonne Aventure dévoile

sa programmation• Trois Oscars pour « Dunkerque »

RETOUR EN IMAGES P.8

LA CUD EN ACTIONS P.10• Réouverture du Musée Dunkerque 1940 –

Opération Dynamo• Dk’Plus de mobilité favorise les déplacements

multiples • Huit quartiers sur la voie de la rénovation

À LA RENCONTRE DE… P.14• Lucas Pouille, de Loon-Plage aux sommets

du tennis international

TOUS ACTEURS DE L’EMPLOI LOCAL P.16• EGEL : l’industrie recrute et innove

INITIATIVES P.18• Objectif réussi pour la première année

du terminal méthanier • Le « Jean-Bart » prend de la hauteur à Gravelines

EXPRESSION P.20

HISTOIRE P.22• La CUD, moteur du développement économique

PASSION LOISIRS P.24• Le portugais à l’honneur au Salon des langues• Week-end science et fiction

PASSION CULTURE P.26• « Un territoire fluide » de Martine-Émilie Jolly • L’exposition « L’Envers du décor »

joue les prolongations

AGENDA P.29

Directeur de la publication : Patrice Vergriete / Direction de la communication et du numérique : Jean-Pierre Triquet / Rédacteur en chef : Olivier Tartart / Rédaction : Stéphanie Abjean, Pascaline Duban, Agnès Godefroid / Photos : Sarah Damie, Dunkerque LNG Happy Day, Vincent Villemaire, Pierre Volot / Mise en page : Anne-Carole Baylly, Alexis Truant / Tirage : 90 000 exemplaires / Dépôt légal : N°29 mars 2018 - ISSN : 2496-6657 / Éditeur : CUD, Pertuis de la Marine, BP 85530, 59 386 Dunkerque Cedex 1 / Tél. : 03 28 62 70 00 / Imprimeur : Mordacq / Distribution : 100 % Bons Plans

P.4

P.6

P.27

Sommaire

4 Le journal communautaire n°29 / mars 2018

ACTUALITÉS /CHANTIER

A vec 400 000 nuitées d’hôtel enregistrées et 1,5 mil-lion de visiteurs accueillis dans l’ensemble de ses sites touristiques en 2017, l’agglomération dunker-quoise connaît un regain d’intérêt touristique, dont

les retombées économiques constituent une opportunité pour l’emploi local. Dans le cadre des États Généraux de l’Emploi Local, la CUD s’est engagée à redynamiser le tourisme, à travers une montée en gamme de l’offre touristique, l’accompagne-ment des professionnels et davantage de promotion. La digue malouine qui s’était fortement dégradée au fil des ans, notamment sur sa partie ouest, est l’objet d’une rénovation en

profondeur. L’objectif est double. Tout d’abord, il s’agit de faire du front de mer un espace plus agréable, plus ludique, plus adapté pour accueillir des activités commerciales et des ani-mations festives et familiales. Ce projet a également été conçu afin de mieux se protéger des risques de submersions marines. De la digue des Alliés à la rue Belle-Rade, le front de mer com-portera de nouveaux aménagements : un dallage au sol mo-derne, un éclairage performant avec des caméras de protection, du wifi et des haut-parleurs, des terrasses sur pilotis accessibles aux commerçants ou aux plagistes, des sanitaires refaits à neuf, un muret anti-submersion qui offre des espaces de détente, une voirie séparant plus distinctement les usages. Des matériaux haut de gamme ont été sélectionnés pour re-dorer l’image de la station balnéaire : du bois, du béton lissé et de la pierre naturelle sculptée dont les motifs rappellent le carrelage des villas malouines traditionnelles.

Un chantier en deux tempsLes travaux ont commencé en octobre 2017 avec les réseaux (électricité, eau, télécom, fibre…) refaits à neuf à proximité des commerces à l’ouest de la place du Centenaire. Ils se pour-suivent jusqu’à juin 2018 avec la création du muret, l’installa-

La station balnéaire malouine entame sa mueLa rénovation de la station balnéaire de Malo-les-Bains constitue l’un des axes forts de la nouvelle stratégie touristique de la CUD, pour redynamiser le territoire et booster l’emploi local. Après l’installation de nouveaux réseaux, les travaux se poursuivent avec la pose d’un dallage, la création d’un muret anti-submersion et l’installation des terrasses.


Dès cet été, une nouvelle digue !

PATRICE VERGRIETE Président de la Communauté urbaine de Dunkerque

PERSPECTIVES

Voilà près de quatre ans que le développement des stations balnéaires de l’agglomération est l’une de nos priorités. Nous avons lancé un diagnostic afin de connaître les urgences et de programmer un plan pluriannuel de remise en état des digues et des ouvrages de protection contre les submersions marines. Une première phase de travaux est aujourd’hui lancée à Malo-les-Bains. Dès cet été, la digue malouine sera entièrement relookée. L’espace de promenade sera modernisé, facilitera les différents usages de la digue et anticipera les effets du changement climatique. Grâce à une charte qui mettra en valeur les enseignes commerçantes, la digue malouine sera à la hauteur de sa réputation de plus belle plage du Nord. Si nous mettons au goût du jour nos fronts de mer, au fil des ans, c’est tout d’abord parce qu’il faut préparer notre littoral à la hausse du niveau de la mer. C’est surtout parce que ce sont de formidables espaces de vie et que nous sommes comme vous très attachés à continuer à « se faire une digue », de Grand-Fort-Philippe à Bray-Dunes en passant par Gravelines, Dunkerque, Malo-les-Bains, Leffrinckoucke et Zuydcoote. Ces espaces à la beauté insolite sont également de fantastiques atouts pour le développement touristique de notre littoral, que nous soutenons par une animation balnéaire de qualité. Avec succès puisque l’été dernier plus d’un million et demi de touristes ont profité des attraits de notre agglomération. Notre engagement pris auprès de vous de moderniser notre agglomération, d’améliorer votre cadre de vie et de transformer votre quotidien est chaque jour une réalité. Nous le poursuivrons demain avec vous.

tion des premières terrasses et la pose de nouvelles dalles au sol (avec un arrêt du chantier durant les vacances de printemps). Sur la place du Centenaire, un muret de 60 cm de hauteur sera créé. Il sera rehaussé à 1,20 m sur la partie face à la mer et doté d’un abri vitré pour servir de gradins lors de manifestations. Durant toute la durée des travaux, il reste possible de circuler le long de la digue, d’accéder aux commerces*. Après la pause estivale, les travaux reprendront mi-sep-tembre sur la digue des Alliés, place du Centenaire, de part et d’autre de cette place jusqu’à la rue Belle-Rade, pour pouvoir profiter de tous ces nouveaux aménagements au printemps 2019.

*Une commission d’indemnisation a été créée pour estimer le préjudice économique subi et indemniser en conséquence.

Des projets complémentaires pour faire monter en gamme la station

• À l’extrémité ouest de la digue des Alliés, un nouveau poste de secours verra le jour d’ici 2020, avec un soin particulier accordé à sa qualité architecturale, pour marquer l’image de la station. Il offrira une vue panoramique sur l’horizon. Une nouvelle rampe invitera les passants à poursuivre la promenade vers la jetée ou en direction du pôle muséal du Grand Large.

• Un nouvel hôtel 4 étoiles sera édifié au bout de la digue des Alliés, doté d’une centaine de chambres, d’un spa, de nouveaux services. Son ouverture est prévue fin 2019 – début 2020.

• Les Îlots bleus, immeubles emblématiques de l’après-guerre, font l’objet d’un programme de ravalement obligatoire mis en place par la Ville de Dunkerque. Façades, pignons, balcons seront ainsi rénovés et embellis dans les deux ans à venir. La CUD aura en charge de rénover les escaliers vers la digue et les espaces publics alentours.

• Harmoniser les terrasses autour d’une identité commune, moderniser l’aspect général du front de mer et valoriser le patrimoine architectural, tels sont les objectifs de la nouvelle charte de qualité des terrasses de la Ville de Dunkerque, avec à la clé, une exonération partielle de taxe pour les restaurateurs.

• Avec Tendances, projet transfrontalier porté par la CUD et l’Agur, les professionnels du tourisme peuvent bénéficier d’un accompagnement pour mieux répondre aux attentes actuelles de la clientèle touristique (décoration, menu, activités insolites…).


ACTUALITÉS /FESTIVAL

L ’équipe de La Bonne Aven-ture a mis fin au suspense : les premiers noms des artistes qui viendront faire le show

gratuitement sur la grande scène du festival d’agglomération les 23 et 24 juin à Malo-les-Bains sont désormais connus. Et amènent avec eux la pro-messe de deux belles soirées d’été. On commence en plongeant dans une ambiance folk, douce, un peu hippie incarnée par les Australiens Angus et Julia Stone, qui débarqueront sur notre littoral après leur passage à L’Olympia. Autre nom, autre style, avec Selah Sue, la « diva du plat pays » à la voix rau-

que remarquable et au show inspiré à découvrir le temps d’un set acous-tique. Il y aura aussi Camille, gratifiée du prix du meilleur spectacle live aux dernières Victoires de la musique, qui vous fera voyager dans son univers très poétique, et Fakear, autre prodige de la musique électro. General Elektriks enflammera la scène avant de céder la place à la folle énergie de Marcel et son Orchestre qui feront du festival l’unique étape régionale de leur tour-née d’adieu. En attendant de vous lais-ser porter par les flow de ces différents artistes, il ne vous reste plus qu’à réser-ver les 23 et 24 juin sur votre calendrier.

Angus & Julia Stone, Selah Sue, Camille, Fakear, General Elektriks et Marcel & son Orchestre sont à l’affiche de cette deuxième édition qui s’annonce de haute volée.

La Bonne Aventure tient ses têtes d’affiche

L’année dernière, plus de 130 bénévoles ont contribué à la bonne organisation de La Bonne Aventure. Si passer dans les coulisses du festival vous intéresse, vous pouvez rejoindre l’équipe d’organisation de La Bonne Aventure en tant que bénévole. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Internet du festival www.labonneaventurefestival.com.

Restez connectés :www.labonneaventurefestival.com

Et toujours ...À l’image de la première édition, le Klub, des parcours secrets, visites insolites avec les partenaires locaux, sound-system en bord de mer, balades musicales et autres rendez-vous exceptionnels organisés aux quatre coins de l’agglomération complèteront la programmation 2018.

Décrochez votre billet pour « L’Ascenseur » !

Nouveauté cette année, un tremplin musical organisé de concert avec les 4Ecluses et Bougez Rock donnera l’occasion à deux groupes de décrocher une semaine de résidence et de se produire sur scène dans le cadre de La Bonne Aventure et des Nuits Secrètes. Inscriptions du 7 mars au 7 avril en téléchargeant le dossier de candidature sur le site du festival ou de ses partenaires.

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Réalisé sur notre littoral et dans nos rues en 2016, avec le concours de nos entreprises et des Dunkerquois comme figurants, le film « Dun-

kerque » a reçu trois Oscars à l’occasion de la 90e cérémonie américaine : meilleur montage, meilleur mixage et son, et meil-leur montage sonore, des catégories qui récompensent la performance technique et cinématographique de l’équipe de Chris-topher Nolan. À noter que le film avait dé-croché huit nominations notamment dans la catégorie meilleur film. Ces distinctions remettent à nouveau Dunkerque sous les feux des projecteurs tout en soulignant le caractère hautement décisif de l’opération Dynamo dans la tournure du conflit mondial. À l’heure où un travail de fond est réali-

sé par la CUD et ses partenaires pour pro-mouvoir le tourisme de mémoire dans toute l’agglomération : musée Dynamo rénové, Dynamo Tour, Opération Grand Site, l’œuvre d’art le Sablier, l’exposition l’envers du dé-cor qui se prolonge à l’AP2 (voir page 27), ces récompenses constituent une formi-dable opportunité !

Ferveur dunkerquoisePour porter haut cette ferveur et fédérer les Dunkerquois autour de cet événement, la Ville de Dunkerque a installé de fausses statues imitant celles de la cérémonie des Oscars dans des lieux symboliques : Musée Dynamo, digue de Malo-les-Bains, Place de la Victoire et dans tous les quartiers, de Rosendaël à Petite-Synthe…

Le film de Christopher Nolan « Dunkerque » a reçu trois prix lors de la cérémonie des Oscars. Partout à Dunkerque, des « statuettes » mettent en valeur cet événement inédit pour l’histoire de notre cité.

Le film « Dunkerque » oscarisé !

/CINÉMA

Yannick Delva et Quentin Boyer-Villet ont co-réalisé le documentaire « Waiting for the next bus », une série de témoignages autour de l’opération Dynamo et du film « Dunkerque ».

« Waiting for the next bus »Dans le cadre d’un appel à projets porté par la Ville de Dunkerque et la Cud, le documentaire « Waiting for the next bus » a été réalisé par Pebroc Prod. Mêlant les témoignages des jeunes et des anciens, le documentaire donne la parole, non sans émotion, aux Dunkerquois. Que l’on soit historien, plongeur, enfant, figurant, nous avons tous, Dunkerquois, une anecdote, un ressenti, un lien, avec cet épisode qui a changé le cours de l’Histoire. Plus d’infos sur la page Facebook Dunkerque, waiting for the next bus ou sur www.corsairetv.fr.


RETOUR EN IMAGES /

Février en images

La future patinoire communautaire commence à sortir de terre au Môle 1.

L’avenir du territoire est au cœur du débat avec la

concertation PLUih d’Idées.


La Ville est à nous, l’exposition qui explore la ville à voir jusqu’au 16 septembre, à la Halle aux Sucres.

Le stade Tribut entame sa rénovation, avec la démolition de l’ancienne tribune populaire.

L’OGS Football organisait à Grande-Synthe un stage de football féminin et junior, une initiative soutenue par la CUD.


LA CUD EN ACTION /CULTURE

P lus de 30 000 personnes ont appré-cié l’an dernier de visiter le musée Dunkerque 1940 - Opération Dyna-mo dans sa nouvelle configuration.

Une première phase de travaux concernant l’extension et la modernisation du lieu avait été programmée avant la sortie du film « Dunkerque » de Christopher Nolan. Programmation, scénographie et muséo-graphie étaient au cœur de cette première partie. Depuis, vous déambulez dans un envi-ronnement complètement revisité, où les événements historiques suivent un déroulé chronologique étendu sur près de 1 000 m² d’espace d’exposition, valorisant d’autant

plus la collection de l’association Mémorial du souvenir. À (re)découvrir dès le 15 mars ! La deuxième phase de travaux démarre-ra quant à elle en fin d’année, une fois la saison terminée, pour ne pas perturber le fonctionnement du musée. La façade, les portes, mais aussi l’accueil et l’espace dédié aux vestiaires et sanitaires sont au programme. Lequel comprend aussi l’aménagement de bureaux, salles de ré-union, réserves et ateliers pour l’associa-tion Mémorial du souvenir. Les travaux se poursuivront durant tout l’hiver pour une réouverture du musée Dunkerque 1940 - Opération Dynamo entièrement rénové au printemps 2019.

Le musée Dunkerque 1940 - Opération Dynamo rouvre ses portes le 15 mars. L’occasion de (re)découvrir les 1 000 m² d’exposition revisités avant le lancement de la dernière phase de travaux en fin d’année.

La saison démarre au musée Dynamo

STALINGRAD, APPEL À LA PAIX

Grâce au partenariat noué avec Volgograd dans le cadre du réseau des Villes Mémoires, le musée Dunkerque 1940 – Opération Dynamo accueillera en juin l’exposition temporaire « Stalingrad, appel à la paix ». Après Paris, Dijon et Montpellier, cette exposition dédiée au 75e anniversaire de la bataille de Stalingrad fera une halte d’un mois dans le musée dunkerquois.

Musée Dunkerque 1940 - Opération DynamoRue des Chantiers-de-France à Dunkerque.www.dynamo-dunkerque.com


/DK’PLUS DE MOBILITÉ

D éplier sa trottinette à la sortie du bus, enfourcher son vélo en descendant du train, dé-poser sa voiture dans un par-

king relais pour grimper dans un bus ou poursuivre son chemin à pied… Demain, nous serons de plus en plus nombreux à multiplier les modes de transport pour nous déplacer. Sur notre territoire, demain se dessine aujourd’hui à travers le projet Dk’Plus de mobilité. En plus d’offrir la gratuité du bus aux habitants de l’agglomération dunkerquoise, le futur réseau de trans-port en commun favorise aussi l’inter-modalité. Notamment avec la création de trois pôles d’échanges, implantés à Leffrinckoucke (à proximité du stade de foot Georges-Dacosse et du Fort des

dunes), au Puythouck (en cours de tra-vaux près de la zone commerciale Au-chan) et à la gare de Dunkerque. Ces trois pôles proposent un accès aux bus – bientôt gratuits sept jours sur sept –, à des parkings gratuits (70 places à Lef-frinckoucke et 270 à la gare), ainsi qu’à des parkings vélos sécurisés (50 places au Puythouck, 30 au Fort des Dunes et 100 à la gare).La gare offre en plus la possibilité d’accé-der à huit des neuf futures lignes de bus urbain, ainsi qu’aux réseaux de cars in-terurbains publics (Arc en Ciel) et privés. Le tout dans un environnement entiè-

rement repensé pour rendre l’offre plus lisible pour les usagers, grâce à l’aména-gement de deux quais de bus urbains au lieu de sept auparavant. Point d’entrée important dans l’agglomération, la place de la Gare deviendra un espace d’accueil à part entière pour les voyageurs en transit, offrant en prime une continuité naturelle vers le centre-ville et la place Jean-Bart située à seulement 600 mètres de là. Le cheminement piéton étant lui aussi simplifié : vous n’aurez plus que deux passages piétons à traverser pour rejoindre le boulevard Alexandre-III, contre cinq aujourd’hui.

Parce qu’il est fréquent d’utiliser plusieurs modes de transport dans une même journée, le projet Dk’Plus de mobilité favorise aussi l’intermodalité.

Se déplacer dans l’agglo : une offre à choix multiples

Des idées pour animer le bus ?À partir du 1er septembre, prendre le bus sur le périmètre communautaire sera gratuit sept jours sur sept. À cette occasion, la CUD invite les associations et structures culturelles qui ont des idées d’animations originales et fédératrices à prendre « possession » des bus durant ce premier week-end. Spectacles, expo-sitions, défis, dégustations, concerts, performances… Que ce soit dans les bus, aux arrêts, de manière éphémère ou itinérante, si vous avez une idée, manifes-tez-vous ! Réunion le 15 mars à 14 h, amphithéâtre de la CUD.Dossier à retirer auprès de la direction de la Communication et du Numérique de la CUD, Pertuis de la Marine à Dunkerque, et à rendre le 17 avril.


LA CUD EN ACTION /RENOUVELLEMENT URBAIN

D ésenclaver les quartiers, construire des logements neufs, attirer de l’activité commerciale, améliorer le cadre de vie, favoriser la mixité sociale et génération-

nelle… tels sont les objectifs des projets de renou-vellement urbain, qui concerneront 2 000 foyers de l’agglomération dunkerquoise dans les 10 à 15 prochaines années. Huit quartiers de quatre communes sont concer-nés par ces opérations qui vont transformer du-

rablement la cadre de vie et l’image des quartiers. Ces projets sont menés en collaboration étroite avec de nombreux partenaires, les bailleurs so-ciaux, ainsi que les habitants des quartiers concer-nés. Au terme d’une visite de terrain, Nicolas Grivel, directeur général de l’Agence Nationale de Ré-novation Urbaine (ANRU), a signé le Protocole de préfiguration des projets de renouvellement urbain de Dunkerque Grand Littoral. La première étape, dotée d’une enveloppe de 2,8M€ (dont 1,3 M€ de l’ANRU) consiste à financer les études pour déterminer les meilleurs choix urbains et leur accompagnement social et économique. « Puis, viendront la conception, l’ingénierie, la projection, l’orientation de projets qualitatifs et efficaces, tout ce qui va permettre d’améliorer la qualité de vie dans ces quartiers, qui donne envie de s’y instal-ler et d’y rester, détaille Nicolas Grivel. Tous les ingrédients sont réunis pour qu’on puisse vous accompagner ». La copie finalisée sera présentée lors du grand oral devant l’ANRU prévu en septembre à Paris. La signature de convention définitive, qui dévoi-lera notamment les montants alloués pour chaque projet, sera quant à elle organisée en fin d’année.

Dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), huit quartiers

de quatre communes (Dunkerque, Téteghem, Saint-Pol-sur-Mer et Grande-Synthe) seront rénovés

dans la décennie à venir, pour améliorer le confort et le cadre de vie de leurs habitants.

Huit quartiers sur la voie de la rénovation

Les quartiers prioritaires : • Degroote (Téteghem)• Îlot des Peintres (Grande-Synthe)• Banc Vert, Île-Jeanty (Dunkerque)• Jean-Bart-Guynemer, Carnot-Dolet, Cité

des Cheminots, Cité Liberté (Saint-Pol-sur-Mer)


D epuis le lancement par la CUD des États Généraux de l’Emploi Local (EGEL) en 2014, qui mobilisent tous

les partenaires du territoire (institu-tionnels, économiques, associatifs et particuliers) pour relever ensemble le défi de l’emploi local, une soixan-taine d’actions a été déployée : Tur-bine, Rencontres de la commande publique, EuraÉnergie, Fondation

du Dunkerquois solidaire, parcours de réussite, plan voirie, le festival La Bonne Aventure…

Trois ans après le lancement de la dé-marche, la mobilisation continue ! Le numérique et l’open data, l’économie verte ou circulaire, les services aux en-treprises sont autant de secteurs de croissance potentiels à explorer en-semble. Rendez-vous aux prochaines

Rencontres de l’Emploi local le jeudi 15 mars. Au programme : des ateliers (transformation de l’éco-système in-dustrialo-portuaire, commande pu-blique, entrepreneuriat et innovation sociale) et le lancement de la mobilisa-tion « Territoire d’Innovation – Grande Ambition ». Son objectif est de fédérer les porteurs de projets qui participent à la transition écologique et écono-mique du Dunkerquois, dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt lancé par l’État pour accompagner la transformation des territoires.

Rencontres de l’Emploi local, jeudi 15 mars, au Kursaal de Dunkerque, à 13 h 30. Plus d’infos : www.dk-eg-emploi.fr.

La mobilisation pour dynamiser l’emploi, issue des États Généraux de l’Emploi Local porte peu à peu ses fruits. Alors que notre agglomération compte 800 emplois de plus qu’en 2014 (source INSEE), le territoire doit poursuivre ses efforts pour se développer et se transformer. Rendez-vous le 15 mars aux nouvelles Rencontres de l’Emploi Local.

/EMPLOI

Des projets pour transformer le territoire

Bio camion, maison sport santé, vente de vêtements au kilo, épicerie coopérative et solidaire… En répondant au premier appel à projets Économie Sociale et Solidaire (ESS) lancé l’année dernière par la Communauté ur-baine de Dunkerque, douze projets ont bénéficié d’un soutien financier. Montant total de l’aide : 234 780 €. Forte de cette première expérience, la CUD réitère l’opération en 2018, avec toujours 250 000 € à se par-

tager à la clé (200 000 € en développement plafonné à 25 000 € par projet, et 50 000 € en fonctionnement limité à 10 000 € par dossier). Si vous avez un projet de création ou développement d’activité dans l’ESS, n’hé-sitez pas à retirer un dossier de demande de subvention (disponible en ligne sur le site Web de la Communauté urbaine). Une attention particulière sera portée aux pro-jets de développement de l’agriculture urbaine.

Vous avez jusqu’au 30 mars pour compléter votre dos-sier, et le déposer à l’hôtel communautaire à l’attention de M. le président ou par mail à [email protected].

Un nouvel appel à projets encourage l’ESS


À LA RENCONTRE DE... /LUCAS POUILLE

De Loon-Plageaux sommets du tennis

international

F raîchement débarqué dans l’Hexagone, pour rejoindre Albertville au moment où l’équipe de France remettait en jeu son titre de vainqueur de la Coupe Davis, le

jeune nordiste Lucas Pouille a fait étape sur ses terres natales voici quelques semaines. La ville et le Tennis-Club de Loon-Plage, club de son enfance, lui avaient organisé une cérémonie de remise de médaille pour l’image positive du terri-toire qu’il véhicule à tra-vers le monde. Au milieu d’un public entièrement conquis, composé de joueurs en herbe ou confirmés, an-ciens adeptes ou simples admirateurs venus des quatre coins de l’agglo-mération, Lucas Pouille s’est plié à l’exercice de la signature d’autographes et du selfie. Sans jamais se départir de son sourire, confirmant sa réputa-tion de « garçon simple et disponible ». « C’est très important pour moi de rentrer à Loon-Plage, ma ville, de passer du temps avec ma fa-mille. Il y a toujours beaucoup de choses à faire, mais passer au club c’est naturel, commente Lu-cas Pouille. Sans cette salle qui s’est construite à deux pas de chez moi, je n’aurais jamais joué au tennis ». Et pour cause, à l’époque où la salle sort de terre, il courait plutôt les stades de foot, « où il était aussi très bon », se rappelle son père. Mais en une séance d’essai, raquette en main, tout a

basculé. Habileté motrice, concentration, abné-gation, écoute, exigence, humilité, praticité… Son premier entraîneur ne tarit pas d’éloges sur le petit génie qu’il voit débarquer chaque semaine avec la même détermination. « Il était souvent le premier sur le court, il jouait seul, avec son frère Nicolas, même contre un mur, mais il jouait tous les jours, se souvient son coach de l’époque. Très rapidement, il vient vers le filet et on sent chez lui cette envie de produire du jeu. » Ce que confirme l’intéressé : « Même si je suis un grand fan des sports collectifs, j’adorais être seul sur le terrain, me retrouver face à moi-même, devoir trouver les solutions tout seul. La première fois que j’ai tapé dans une balle, j’ai tout de suite accroché et j’ai passé beaucoup de temps au club. »

L’investissement paie très vite. À 8 ans, avec une année d’avance, il entame la compétition. À 12 ans, la Fédération Française de tennis le re-crute : direction Poitiers. « Ce n’était pas un choix facile, il fallait prendre le

train tout seul, je ne rentrais que toutes les trois semaines chez moi, mais c’était mon choix. Je rêvais d’être professionnel », se souvient Lucas Pouille. À 15 ans, c’est l’Insep. À 23 ans, il intègre les Bleus, coachés par Yannick Noah. Un an plus tard, à domicile, il offre à la France une nouvelle Coupe Davis. « Un moment incroyable, mais bien trop court : on décroche le titre, on passe en salle de presse, on fête ça le soir, et dès le lundi, c’est retour à la réalité », relate celui qui souhaite à présent marquer l’histoire. Son histoire à lui, au-jourd’hui, « c’est un rêve qui se réalise » et s’écrit entre Dubaï, les États-Unis, le Japon, Wimbledon, Marseille, Paris... Sur terre battue, gazon, sur-faces dures ou synthétiques.

À 8 ans, Lucas Pouille regardait la Coupe Davis devant sa télévision, chez lui, à Loon-Plage. À 25 ans, il remporte le trophée avec l’équipe

de France et affronte désormais les superstars du tennis international.

Sans cette salle construite à deux pas

de chez moi, je n’aurais jamais joué au tennis


TOUS ACTEURS DE L’EMPLOI LOCAL /


Confronté à un déficit de formation et une image écornée, le tissu industriel dunkerquois rencontre des problèmes de recrutement. Face aux besoins de renouvellement du personnel et aux perspectives d’avenir qu’offre notre territoire en mutation, les États Généraux de l’Emploi Local ont impulsé une nouvelle dynamique pour revaloriser ce secteur d’activité.

L’industrie recrute et innove !

L ’industrie reste le premier em-ployeur dans le bassin d’emploi dunkerquois, avec plus de 25 000 emplois actuels. Les quatre

implantations industrielles récentes ou en cours (Aliphos, Ecocem, Indachlore, DMT) témoignent d’un regain de dyna-misme du secteur sur le territoire. Or, l’industrie continue de souffrir d’un manque d’attractivité et d’intérêt de la part des habitants et particulièrement des femmes. Certains métiers sont au-jourd’hui en tension : métallurgie, élec-

tricité, peinture industrielle, mécanique, où l’on peine à recruter des candidats formés. C’est pourquoi, dans le cadre des États Généraux de l’Emploi Local, la CUD et ses partenaires économiques s’attachent à revaloriser ce domaine d’activité et montrer les perspectives d’embauche, pour aujourd’hui comme demain, notamment auprès du public féminin. Car contrairement aux idées reçues, l’in-dustrie recrute aussi du personnel qua-lifié dont il est nécessaire d’anticiper les

besoins en formation. Et la mutation de l’écosytème industrialo-portuaire que porte le projet TIGA « Territoire d’Inno-vation de Grande Ambition » (voir ci-après) va donner un nouveau souffle au territoire qui opère sa transition éner-gétique. L’ambition est ainsi de faire du Dunkerquois un démonstrateur de l’in-dustrie du XXIe siècle et de développer les filières d’avenir : économie circulaire, énergie décarbonnée, plateforme autour du froid, récupération de la chaleur fa-tale, innovation numérique…


Le territoire mobilisé avec TIGA Découvrir l’industrie avec les ZI Tour

DK Job’alternance met l’accent sur l’industrie

Forum de l’insertion

Porté par la CUD, le dossier TIGA a été retenu par l’État dans le cadre d’un ap-pel à manifestation d’intérêt national. La Communauté urbaine bénéficiera ainsi d’un accompagnement et d’une subvention pour affiner son projet et élargir les partenariats avec les acteurs de l’agglomération avant d’aborder la seconde phase, dont l’appel à projets est fixé en juin 2018. L’enjeu est de déve-lopper les filières d’avenir en lien avec la transition énergétique et économique. Plus d’infos : [email protected]

Sur le modèle des City Tour, circuits touristiques proposés dans les grandes villes touristiques, le Conseil départemental a imaginé un concept inno-vant : le ZI Tour. Un bus emmène des allocataires du RSA, des demandeurs d’emploi et un public jeune dans une zone d’activité industrielle du Dunker-quois, avec des arrêts dans plusieurs entreprises qui ont des besoins de re-crutement. Cette opération permet de découvrir les métiers de l’industrie, ses perspectives, ses formations au travers d’échanges avec des profession-nels, mais aussi la vie de la zone d’activité : commodité de transports, etc.

Organisé par le Département du Nord, avec Entreprendre Ensemble, la CCI Littoral Hauts-de-France, la CUD et la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Inscription auprès du département du Nord (allocataires du RSA), tél. 03 59 73 41 20 ou Entreprendre Ensemble (de-mandeurs d’emploi), tél. 03 28 22 64 00.

Avec une centaine d’exposants et 3000 m2 dédiés, cette année, le forum dun-kerquois consacré à l’alternance voit les choses en grand ! Et pour cause, cette filière qui allie expérience pro-fessionnelle et formation diplômante constitue une belle opportunité pour entrer dans la vie active : « Huit jeunes sur dix trouvent un emploi durable à l’issue de leur contrat en alternance », souligne Teddy Impinès, chargé de projet à Entreprendre Ensemble. Le salon réunit de nombreuses entre-prises du territoire, qui proposent toutes des contrats en alternance, pour les jeunes du CAP au master. Sont également présents les orga-nismes de formation et les structures d’accompagnement afin de lever tous les freins à l’emploi en matière de mo-bilité, logement ou encore de santé.

Intéractif, le salon valorise les métiers à travers les démonstrations, une fa-çon de susciter de nouvelles vocations et de favoriser l’échange direct entre l’employeur et le jeune. Pour la 2e

édition de DK Job’alternance, l’accent a été mis sur le secteur industriel, avec la présence d’un grand nombre d’entreprises (métallurgie, nucléaire, maintenance, soudure, chaudronne-rie, agroalimentaire…) et un village dédié à l’industrie.

DK Job’alternance, 21 mars au Kursaal, de 10 h à 17 h, entrée libre. Organisé par la Ville de Dunkerque et Entreprendre Ensemble, avec le soutien de l’Union Européenne, la région Hauts-de-France, Pole Emploi, la CCI Hauts-de-France, la CUD, l’UIMM, le Mouvement des entreprises de France.

Venez avec votre CV ! Des offres, des ateliers, des forma-tions, des aides et des conseils vous attendent au Forum de l’insertion destiné aux allocataires du RSA (inscrits ou non à Pôle emploi).

Mardi 20 mars, salle de la Concorde, de 9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 16 h, organisé par le Département du Nord.

MOHAMED EL BARKAOUI Directeur de Fouré-Lagadec

« L’alternance, c’est la meilleure façon d’acquérir un savoir-faire technique en même temps qu’un savoir-être professionnel, une culture du monde de l’entreprise. Les formations en alternance sont proposées en fonction des besoins du tissu écono-mique, où il y a un réel potentiel de recrutement. »


INITIATIVES /DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

A vec l’arrivée de dix mé-thaniers et 1,7 million de m3 de gaz naturel liqué-fié déchargés, le terminal

a atteint son objectif en 2017, an-née de sa commercialisation. « Cela correspond sur le plan énergétique à 11,4 térawattheures. Notre volon-té est de doubler le trafic en 2018 », commente Béatrice Prud’homme, présidente de Dunkerque LNG. En janvier 2018, déjà trois navires ont accosté sur le quai loonois. Parmi eux, le « Boris Vilkitsky », un brise-glace nouvelle génération en provenance de Sibérie. Et les perspectives d’avenir sont plutôt encourageantes, au regard no-tamment des investissements réalisés par les compagnies de transport. La so-ciété CMA-CGM construit actuellement

neuf porte-conteneurs propulsés au GNL, qui entreront en service d’ici 2020. « Le GNL constitue une énergie de tran-sition, poursuit Béatrice Prud’homme, réduisant de 25% les émissions de CO2, de 85% celles d’oxyde d’azote et de 99% celles de particules fines et de soufre. »

Nouveaux services en 2018Pour augmenter l’attractivité du ter-minal, Dunkerque LNG diversifie l’offre de services. Depuis janvier 2018, le ter-minal propose un service de recharge-ment, permettant aux clients de gagner en flexibilité dans la gestion de leurs stocks. Le navire « Provalys » a été le premier à en bénéficier. De prochains investissements vont également per-mettre de doubler le débit, passant ainsi de 4 000 m3 par heure à 8 000 m3

par heure. Également, une station

d’avitaillement terrestre est en cours de construction, afin de charger des camions-citernes destinés à alimenter les navires. Ce sera notamment le cas du « Honfleur », premier bateau de la compagnie Britanny Ferries propulsé au GNL, qui entrera en service en 2019 pour relier Ouistreham (Normandie) à Portsmousth (Angleterre). « Avec le Grand Port Maritime de Dun-kerque, nous sommes en réflexion pour mettre en place d’autres projets et se tenir prêts dès que les besoins du mar-ché se font sentir, notamment dans le soutage maritime (approvisionnement par petits navires), ou pour développer la chaîne logistique autour du GNL », termine Béatrice Prud’homme.

Visites le 31 mars à 9 h 30 et 14 h [email protected]

Objectif réussi pour la première année du terminal méthanierAprès une première année d’exploitation commerciale pour le terminal méthanier, Dunkerque LNG prévoit de doubler son trafic en 2018, tout en proposant de nouveaux services.

Le 25 janvier, Dunkerque LNG a reçu un premier méthanier brise-glace, qui assure le transport de GNL depuis Yamal (Russie).


Véritable cathédrale des mers, le « Jean-Bart » poursuit sa construction à Gravelines. Un projet pharaonique qui est aussi une formidable aventure humaine.

L’Espace Tourville rêve d’achever le « Jean-Bart »dans dix ans

L e « Jean-Bart », vaisseau du XVIIe

siècle actuellement en construc-tion à taille réelle à l’Espace Tour-ville à Gravelines, s’est vu ajouter

une pièce maîtresse il y a quelques se-maines. « Nos charpentiers de marine ont posé les deux derniers couples à l’ar-rière jusqu’à l’arcasse, sur laquelle vien-dra se positionner le château arrière », détaille Christian Cardin, président de l’association qui s’est lancé dans ce pro-jet un peu fou il y a plus de vingt ans maintenant. Effet visuel garanti pour qui monte sur ce navire, dont la construction est encore loin d’être achevée, mais qui impressionne déjà par sa carrure hors norme. « Avec ses 17 mètres de hauteur et sa largeur de 15 mètres, ce sera une véritable cathédrale des mers », pronos-tique Christian Cardin.

Mais derrière la construction du « Jean-Bart », c’est aussi un énorme projet éco-

nomique et touristique que l’homme défend. « À terme, nous avons pour am-bition de créer autour du « Jean-Bart » un parc à thème sur les corsaires et les marins au temps de Louis XIV, avec spec-tacle de sons et lumières, ici à Grave-lines. Évidemment, il nous faut d’abord trouver des financements pour avancer plus vite sur la construction de notre navire. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, je sensibilise les collectivités. Sans leur engagement, comme cela a été fait à Rochefort pour la construction de l’Hermione, rien n’est possible ».

Soutenu par la CUDAprès le SIVOM des Rives de l’Aa et de la Colme, la CUD a été à son tour sé-duite par ce projet pharaonique, qu’elle finance depuis 2017 à hauteur de 60 000 euros par an dans le cadre de son accompagnement au développe-ment touristique. Et après une visite

en tout début d’année, le président de Région, Xavier Bertrand, a promis lui aussi d’engager sa collectivité. « Nous salarions actuellement trois charpentiers de marine à temps plein en CDI. Nous avons recruté un apprenti originaire de Malo-les-Bains en septembre 2017. Si les subventions sont à la hauteur, nous pourrons engager aussi un Compagnon du Devoir du Tour de France au prin-temps », commente Christian Cardin qui se fixe désormais une dizaine d’années pour parvenir au bout du projet.


RASSEMBLEMENT RÉPUBLICAIN POUR LE LITTORAL EN MOUVEMENT

Contact mail : [email protected]

Réfléchissons ensemble à l’avenir de notre agglomération

Créée par décret le 21 octobre 1968, la CUD fête cette année ses 50 ans. C’est l’occasion de nous pencher, collectivement, sur une vision d’avenir, en impliquant chacun d’entre vous. Nous lançons cette année de réflexion par des sondages et des enquêtes et nous n’excluons pas d’organiser une votation sur une ou plusieurs questions d’avenir pouvant avoir un impact à court terme.

Trois axes de réflexion semblent prioritaires pour dessiner l’avenir de notre intercommunalité : comment peser aujourd’hui et demain sur les mutations économiques ? Comment exploiter les ressources en eau tout en se protégeant et faire de cette ressource une richesse plutôt qu’un risque ? Comment mieux vivre ensemble dans un territoire marqué depuis des siècles par une logique de solidarité qu’il faut préserver ?

Autant de pistes qu’il nous faut creuser ensemble, avec le même état d’esprit visionnaire qui guidait nos aînés lors de la création de la Communauté urbaine. Aux trois missions historiques (aménagement, assainissement et collecte des déchets) se sont ajoutées de nombreuses compétences pour améliorer votre quotidien : transports, habitat, sport de haut niveau, développement durable, tourisme… Sans oublier le développement économique et l’emploi, questions que nous avons prises à bras-le-corps dès 2014 en lançant les Etats Généraux de l’Emploi Local (EGEL). Avec quelques résultats probants, comme le prouve l’INSEE qui recense, entre 2014 et 2017, 800 emplois supplémentaires.

Toujours mobilisés pour remporter la bataille de l’emploi !

Lancée en 2014 dans le cadre des EGEL, cette mobilisation pour l’emploi porte peu à peu ses fruits. En trois ans, plus de 60 actions ont été lancées pour stimuler l’économie de notre agglomération et créer des emplois : festival La Bonne Aventure, La Turbine, les Rencontres de la commande publique, les parcours de réussite, plan pluriannuel de rénovation de nos trottoirs et de nos rues, la Fondation du Dunkerquois solidaire…Aujourd’hui, le Dunkerquois doit poursuivre ses efforts pour se transformer. C’est dans ce cadre que la CUD a répondu à l’appel à manifestation d’intérêt du gouvernement « Territoire d’Innovation - Grande Ambition ». Parmi 117 candidats, nous avons été retenus parmi les 24 lauréats encouragés à poursuivre leurs efforts et à déposer un dossier complet en fin d’année. Le seul des Hauts-de-France !

Nous allons fédérer les porteurs de projets du Dunkerquois autour de cette démarche afin d’assurer la transformation de notre territoire et de permettre à notre bassin industriel de passer du XXe au XXIe siècle. Nous vous invitons donc tous à participer à nos côtés aux prochaines Rencontres de l’Emploi local le jeudi 15 mars, au Kursaal, à 13h30 (www.dk-eg-emploi.fr).

Défendons notre tribunal de grande instance

Lors du dernier conseil communautaire, le 24 janvier, nous avions adopté à l’unanimité une motion demandant au gouvernement le maintien du tribunal de grande instance de Dunkerque, menacé par la nouvelle réforme de la carte judiciaire. Car nous avions tous la même volonté de voir perdurer une justice de proximité, essentielle à la cohésion de notre agglomération.

Une décision de fermeture aurait des conséquences dramatiques pour les justiciables du Dunkerquois, territoire déjà fortement touché par la crise et dont les habitants ont plus que jamais besoin de services publics de proximité. Cela entraînerait également la perte de plus de 200 emplois au sein des cabinets d’avocats, d’études d’huissiers, de mandataires judiciaires ou de personnels administratifs qui font vivre la justice dans le Dunkerquois.

Et perdre le lien essentiel d’une justice proche du citoyen est tout simplement inconcevable pour les élus que nous sommes et cela renforcerait le sentiment d’une justice à deux vitesses.

Suite au conseil communautaire, Patrice Vergriete a adressé voici quelques semaines un courrier à Nicole Belloubet, garde des Sceaux et ministre de la Justice, afin de lui présenter la motion unanimement adoptée par les élus communautaires.

Lors d’un rendez-vous prévu dans les jours à venir, le président de la CUD défendra le maintien d’un tribunal de grande instance et attirera également l’attention du gouvernement sur la situation de la maison d’arrêt de Dunkerque et la nécessité de doter le Dunkerquois d’un établissement pénitentiaire moderne et à taille humaine.

Notre local est situé 16, rue Saint-Pierre à Dunkerque (derrière la tour du Reuze). Contact : [email protected].


Depuis plusieurs mois, les professionnels des EHPAD alertent sur les conditions de travail et d’accueil des personnes âgées qui se sont considérablement dégradées. La raison est simple : pendant que le ni-veau de fragilité des résidents ne cesse de s’élever depuis des années, l’encadrement en personnel, lui, n’a pas évolué en consé-quence.

A titre de comparaison, le ratio dans les EHPAD en France est de 0.57 soignant pour un résident contre un soignant pour un

résident dans les pays de l’Europe du Nord.Le mouvement unitaire du 30 janvier 2018 illustre le profond malaise ressenti.Le Gouvernement annonce donc une ral-longe de 50 millions d’euros distribués aux Agences Régionales de Santé. Des moyens jugés largement insuffisants par les représentants de salariés et les chefs d’établissements, qui restent donc mobi-lisés et seront à nouveau dans les rues de nouveau le 15 mars prochain.Le groupe « Littoral Gagnant » soutient leurs actions.

Lors de la 19e édition des Assises euro-péennes de la transition énergétique, la CUD a reçu le renouvellement de son la-bel « Cit’ergie gold », avec un score jamais atteint en France ! Cela démontre son en-gagement en matière de politique éner-gétique et climatique. Cela doit aussi nous inciter à poursuivre la démarche et à aller plus loin dans l’exemplarité de nos actions. À l’heure où le gouvernement propose un projet de loi sur l’agriculture vide de sens, nous nous devons de démontrer la faisabi-lité ici sur notre territoire de la production locale et bio qui crée de l’emploi et rému-nère correctement les producteurs. Que dire de la loi sur l’orientation et la réussite des étudiants qui pénalise encore plus les jeunes issus de milieux défavorisés, ou encore de la réforme de la fonction pu-blique et de la méconnaissance des profes-sions liées à la santé, des problèmes de per-sonnel dans les EPHAD ou encore celle de la carte judiciaire qui supprimera le tribunal de Dunkerque ? Notre territoire ne doit pas être celui qui fait les frais d’une politique d’austérité au profit des plus riches et au détriment des plus démunis.

Soutien aux professionnels des Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes

(EHPAD)

Depuis quatre ans, la Communauté ur-baine a pris résolument le virage de la proximité, afin de rapprocher l’institution des habitants.

Aujourd’hui, nous ne pouvons accepter une suppression du tribunal de Dun-kerque, qui serait englouti dans le seul tribunal du Nord, à Lille ! Il ne s’agit pas d’une rumeur : le Sénat a adopté une proposition de loi en ce sens (un tribunal par département), et le gouvernement travaille sur un projet de réforme dans lequel Dunkerque serait rayé de la carte judiciaire d’ici 2022.

Un véritable non-sens pour une bonne justice, et surtout pour les habitants. On ne se rend jamais le cœur léger au tribu-nal, mais parce qu’on traverse des pro-blèmes familiaux ou conjugaux, que l’on a été victime d’une agression ou d’un vol, que l’on est en litige dans un dossier… Si demain, pour défendre ses droits, il faut se rendre à Lille, cela ne fera qu’ajouter à la difficulté. On peut même craindre que certaines personnes, souvent les plus fragiles, renoncent à exercer leurs

droits pour de simples raisons pratiques liées à cette distance.

La justice, pour être bien rendue, doit être humaine. On ne peut pas se satisfaire d’une justice désincarnée qui ne ferait qu’analyser les pièces administratives d’un dossier. Il nous faut donc refuser cette évolution, et les élus sont totale-ment au côté du barreau de Dunkerque dans ce dossier, pour préserver le tribu-nal ! Donnons les moyens à la justice de fonctionner, plutôt que de ne regarder son fonctionnement que par un prisme budgétaire !

La conséquence collatérale doit être comparée à la fermeture d’une grande entreprise. Avocats, greffiers, magistrats, auxiliaires de justice, ce sont plusieurs dizaines de personnes qui travaillent au tribunal de Dunkerque et qui font vivre le territoire. Le service public d’Etat a déjà trop reculé dans nos provinces : la digue judiciaire ne doit pas céder. La justice, c’est la proximité !

Réouverture du camp la Linière, c’est NONNous constatons chaque jour les méfaits de l’immigration. La France est dans l’in-capacité d’ accueillir plus de monde. Des irresponsables demandent la réouverture du camp de la Linière. Pour nous c’est NON

Non communiqué.

Engagés pour le maintien du tribunal de Dunkerque

RASSEMBLEMENT SOLIDAIRE COMMUNAUTAIRE GROUPE SOCIALISTE ET ÉCOLOGISTE COMMUNAUTAIRE

DÉFI BLEU MARINE

SANS ÉTIQUETTE LITTORAL GAGNANT

D. Bailleul, mail : [email protected]

D. Carême, [email protected]

P. Eymery - M. Fortuit : 17 rue Emmery, 59140 Dunkerque,

Claudine [email protected]

Groupe des Élus Socialistes et Républicains du Dunkerquois (GRIC)contact : [email protected]


HISTOIRE /

Première communauté urbaine volontaire de France instituée

par décret le 21 octobre 1968, la Communauté urbaine de Dunkerque

s’est vu confier trois missions historiques : l’assainissement,

le traitement des déchets et l’aménagement. Par le biais de cette dernière mission, durant

un demi-siècle, la collectivité a fortement soutenu le dynamisme économique de l’agglomération.

Une initiative renforcée depuis trois ans avec le lancement des

États Généraux de l’Emploi Local.

Nous sommes en 1960, la sidérurgie sur l’eau vient de s’installer quelques années plus tôt à Grande-Synthe, boostant toute l’activité économique et portuaire, la CUD naît avec, dans son berceau, trois secteurs d’ac-tivité à développer : l’assainissement, le traitement

des déchets et l’aménagement. Si l’aménagement de zones d’habitat s’avère très vite nécessaire pour ac-cueillir toute la main-d’œuvre qui afflue alors dans le Dunkerquois, la CUD a dû très rapidement accom-pagner la phase de croissance industrielle. En qualité d’aménageur, elle s’affaire à soutenir la croissance de l’économie locale, avec un accent porté sur la sous-traitance industrielle dans des zones d’activités.

La crise des années 80…Les Trente Glorieuses s’éteignent brutalement au mi-lieu des années 70 avec deux crises pétrolières sans précédent, suivies d’une crise de la sidérurgie. Agglo-mération portuaire, donc ouverte sur le monde par nature, Dunkerque subit ces aléas de plein fouet. En 1987, c’est au tour des Chantiers de France, l’un des plus gros employeurs du Dunkerquois de fermer ses portes. Le choc est rude… Le Dunkerquois n’abdique pas : symboliquement, l’ancien restaurant des Chantiers de France se transforme en Maison de l’Emploi puis en Maison du Développement Économique pour héber-ger en un même lieu les acteurs soutenant l’activité économique (Initiative Flandre, Dunkerque Promotion,

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La Communauté urbaine, fervent soutien du développement économique


Photo 1 / Prenant place de l’ancien restaurant des Chantiers de France, la Maison du développement économique rassemble depuis près de trois décennies les acteurs du territoire soutenant le développement économique. Photo Centre de la Mémoire Urbaine d’AgglomérationPhoto 2 / Le lancement du « Nord-Pas-de-Calais » marque la fermeture des Chantiers de France.Photo 3 / La Turbine entend favoriser l’expression des projets portés par les entrepreneurs dunkerquois.Photo 4 / Le dynamisme insufflé par les EGEL a par exemple permis l’arrivée de quatre implantations industrielles depuis 2014, comme le Belge Aliphos.

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etc.). L’agglomération accueille alors de grands groupes pour-voyeurs d’emplois, comme Aluminium Dunkerque (propriété de Pechiney, puis de Rio Tinto Alcan).

Le développement économique devient une prioritéLe passage à la taxe professionnelle unique (TPU), collectée dé-sormais par le CUD depuis le début des années 2000, a conforté la position de l’intercommunalité comme garant de l’aménage-ment économique du territoire. Le développement économique devient une priorité pour la CUD. Un schéma d’environnement industriel est mis en place pour assurer la compatibilité du dé-veloppement industriel avec l’environnement : une singularité dunkerquoise ! Durant la première décennie du XXIe siècle, la CUD approfondit également ses relations avec la Région pour bâtir un Plan local de développement économique en 2009. Dès 2008, les liens sont également resserrés avec le Port au-tonome de Dunkerque sur des questions d’aménagement de l’espace portuaire et ne feront que se renforcer : fin 2016, les deux parties signent une convention les liant pour assurer le développement économique du territoire, gérer les probléma-tiques environnementales et animer la dynamique territoriale.

Une dynamique nommée EGELCes liens renforcés avec le port dunkerquois sont l’un des pi-liers de la dynamique enclenchée dès 2014 par la CUD dans le

cadre des États Généraux de l’Emploi Local (EGEL). Mobilisant tous les acteurs de l’agglomération, habitants compris, les EGEL redonnent un nouveau souffle économique au Dunkerquois. La CUD a fait du développement économique et de l’emploi sa première priorité politique afin d’assurer l’avenir du territoire, tout en diversifiant l’économie (en développant par exemple le tourisme ou l’accueil de tournages cinématographiques et en encourageant l’entrepreneuriat avec La Turbine). Depuis trois ans, de nombreuses réussites sont à souligner. Outre la santé retrouvée du Grand Port Maritime de Dunkerque (la barre des 50 millions de tonnes de trafic a été à nouveau dépassée en 2017, avec un fort développement des conteneurs), l’agglomé-ration a accueilli quatre investisseurs créant plus de 200 emplois directs (Aliphos, Indaver, EcoCem, Dunkerque Multibulk Termi-nal, en attendant d’autres arrivées) grâce à un intense travail de promotion du territoire auprès des acteurs économiques. Et en 2017, l’agglomération comptait 800 emplois de plus qu’en 2014 (selon l’INSEE). Engagée dans l’accompagnement des in-dustries du Dunkerquois dans la transition énergétique, la CUD vient de voir ce travail reconnu par l’État. En janvier 2018, elle a été l’un des 24 lauréats retenus parmi les 117 projets déposés pour proposer un dossier répondant à un programme gouver-nemental baptisé Territoire d’Innovation et de Grande Ambition (TIGA). Cette reconnaissance ouvre la porte à des financements importants qui permettront, dans les années à venir d’adapter encore et toujours le tissu industriel aux enjeux de demain.

1968Naissance de la Communauté urbaine le 21 octobre

1987 Fermeture des Chantiers de France et crise de la sidérurgie

2001Passage à la taxe professionnelle unique

2014Lancement des États Généraux de l’Emploi LocalD

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O rganisé par l’Association pour le Développement des Langues sur le Littoral Dun-kerquois, il met cette année

le portugais à l’honneur. « C’est la 3e langue européenne la plus parlée dans le monde, notamment au Brésil, précise Jocelyne Paccou, nouvellement élue pré-sidente de l’association. C’est aussi une langue latine, relativement proche du français. » Organisé à l’Hôtel communautaire le sa-medi 24 mars (de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h), le salon accueillera une soixan-taine de stands. La plupart des organismes et des associations de formations en lan-gues étrangères du Dunkerquois seront présents. Il proposera également des séances d’initiation au flamand (à 10 h),

à la langue des signes (à 14 h) et au por-tugais (à 15 h 15). Ceux qui souhaiteraient tester leur ni-veau d’anglais pourront le faire toute la journée sur le stand Inlingua. Des « mi-ni-TOEIC » (examen qui vient prouver un niveau d’anglais minimal, de plus en plus demandé par les entreprises lors de leurs recrutements) seront organisés à 10 h et à 15 h 15. Le Salon des langues proposera égale-ment deux conférences sur la langue portugaise : « Du Tage à l’Amazone » à 10 h 30 et « Les Marins portugais à l’as-saut de l’océan » à 15 h 30. Mais aussi des animations musicales et des danses brésiliennes à 11 h, 16 h 30 et 17 h. Bref, une journée sans temps mort !

En bref• Semi-marathon du carnaval à DunkerqueCourses benjamins et minimes (nou-veau), semi-marathon et course po-pulaire. Dimanche 18 mars.

• Mondial de mini-basketDu 31 mars au 2 avril à Bourbourg, salle Jean-Jaurès.

• Les parcours du CoeurDifférents événements organisés dans les communes de l’aggloméra-tion le dimanche 8 avril.

PASSIONS LOISIRS /

Le portugais, guest star du 14e Salon des langues Vous vous sentez l’âme d’un polyglotte ? Ou plus simplement, vous avez envie d’apprendre une langue étrangère et ne savez pas à qui vous adresser ? Alors, le 14e Salon des langues est fait pour vous !


Le Palais de l’Univers et des Sciences de Cappelle-la-Grande vous propose, le temps d’un week-end, une immersion dans la science et la fiction, deux univers intimement liés. Rendez-vous les 23, 24 et 25 mars.

L e Palais de l’Univers et des Sciences s’est associé avec l’Uni-versité du littoral, le Studio 43 et le Club d’astronomie de Dun-

kerque pour vous inviter à mieux com-prendre les relations qu’entretiennent la science et la fiction. Une initiative ori-ginale qui constitue une première pour l’équipement communautaire. Vendredi 23 mars, à 21 h, au Palais de l’Univers et des Sciences, partez à la dé-couverte du ciel de printemps, lunettes et télescopes à l’appui, pour mieux per-

cer les mystères de l’Univers. Samedi 24 mars, à 16 h, rendez-vous dans les salles obscures du Studio 43 pour la projection de « Premier Contact », l’œuvre de science-fiction réalisée par Denis Villeneuve en 2016. À l’issue de cette projection, Carl Vetters, professeur des universités en sciences du langage, animera le débat autour de cette ques-tion : « Quelle est la nature profonde de la science-fiction ? ».Dimanche 25 mars, à 16 h, au Palais de l’Univers et des Sciences, se tiendront deux débats avec la collaboration d’Ar-naud Cuisset, enseignant-chercheur à l’ULCO. Le premier, intitulé « La Physique et 2001 », avec l’enseignant-chercheur en physique Richard Taillet, permettra d’analyser les liens entre le film culte « 2001, l’odyssée de l’Espace » et la physique, ainsi que la manière dont cela a ensuite inspiré d’autres films. Le second questionnera la notion d’intel-

ligence artificielle en se basant, avec le professeur d’informatique Pierre Boulet, sur certaines scènes du chef-d’œuvre de Stanley Kubrick. L’occasion aussi de croi-ser les connaissances et les questionne-ments de 1968 et de 2018. Le week-end se clôturera par la projection du film « Space Next 3D » dans l’enceinte du planétarium, un voyage dans l’histoire de la conquête spatiale…

Plus d’infos : www.le-plus.fr ou :https://studio43.fr.

Week-end science et fiction


P hotographe et vidéaste, Mar-tine-Emilie Jolly est originaire des Hauts-de-France. Depuis 2007, elle a entrepris une sé-

rie photographique « European vision » qui interroge le monde portuaire. Ses photos, sur le mode « documentaire », l’ont conduite à arpenter les côtes fran-çaises depuis la Normandie et jusqu’à la Norvège. Forcément, il fallait bien qu’un jour ce périple s’arrête à Dunkerque. Cela s’est concrétisé une première fois en 2016 chez Fructôse, puis en 2017, au Château Coquelle.

En photographiant le déchargement de marchandises au port de Dunkerque,

la « course » des agents de manuten-tion dans les entrepôts, les remorques des camions prêtes à être chargées, les traces des « Clark » laissées sur le sol des bâtiments de stockage, les amoncel-lements de conteneurs, Martine-Emilie Jolly a voulu souligner la dynamique des flux « qui déplace la frontière portuaire à l’échelle mondiale obligeant les en-treprises à de nouveaux modes de gou-vernance et à la division internationale du travail ». L’artiste a particulièrement été impressionnée par « l’échelle gigan-tesque des installations navales, des hangars et des entrepôts, géographie mouvante qui régit l’aménagement du territoire jusque dans l’arrière-pays ».

Derrière ses photographies, regroupées sous le nom générique « Un territoire fluide », qui mettent en avant les mar-chandises plus que les hommes, Mar-tine-Emilie Jolly a surtout voulu créer un dialogue avec le monde portuaire en perpétuel mouvement qui porte les empreintes d’un réseau de transforma-tion, et en révéler les traces. Entre deux images.

« Un territoire fluide », exposition visible à la galerie Robert Chata aux heures d’ouverture du Château-Coquelle. Entrée libre et gratuite. Vernissage le vendredi 23 mars à 18 h 30 en présence de l’artiste.

Du 24 mars au 5 mai, le Château Coquelle expose les photographies de Martine-Emilie Jolly, fruit d’une résidence de quelques mois dans le Dunkerquois, pendant laquelle l’artiste a posé son appareil photo sur les docks du port de Dunkerque et dans quelques entreprises de stockage.

Le regard de Martine-Emilie Jolly sur le port


D es barricades au cœur de vil-las malouines, la façade du Kursaal transformée en usine désaffectée, des vitrines de

restaurant « relookées », des affichettes anciennes… Ceux qui ont eu l’occasion de déambuler aux abords des lieux de tournage de « Dunkerque », tout comme ceux qui sont allés voir le film de Chris-topher Nolan se souviennent de ce Dun-kerque des années 1940 ressemblant à une vieille photographie ressortie du grenier. Installée au sein du bâtiment AP2 des anciens Chantiers de France, mi-toyen du FRAC Grand Large-Hauts-de-

France, l’exposition « L’Envers du décor » vous permet de prolonger ce voyage dans le temps. Au fil de votre visite, vous découvrirez les métiers sollicités pour reproduire le Dunkerque d’antan (mou-leurs, sculpteurs, ferronniers d’art…) et partagerez l’expérience des figurants, habitants et entreprises ayant vécu au rythme de ce film hors normes, fraîche-ment oscarisé.

Exposition gratuite, visible les jours d’ou-verture du FRAC, du mardi au vendredi, de 14 h à 18 h, et le week-end, de 11 h à 19 h.

Plus de 15 000 visiteurs ont déjà découvert « L’Envers du décor », cette exposition qui vous plonge dans l’univers du film « Dunkerque », au beau milieu des décors originaux et des plus belles photos du tournage réalisé par Christopher Nolan. Depuis quelques semaines, « L’Envers du décor » est de nouveau visible, et le sera jusqu’à la fin de l’été.

« L’Envers du décor » est toujours à l’affiche

EXPO DUNKIRK-PANNEAU TITRE 2.indd 1 05/07/2017 09:21


PASSION CULTURE /

Trois temps forts à la Halle aux Sucres

Une économie à notre service ? Comment remettre l’économie au service des femmes et des hommes, de la préservation des ressources de notre planète ? Un peu partout foisonnent des expérimentations d’économie locale permettant aux habitants d’un territoire de reprendre le contrôle sur leur destin. Avec Christian du Tertre, ancien chercheur de l’université Paris Diderot et directeur du laboratoire d’intervention ATEMIS, et Dominique Hays, coordinateur de l’Écopole alimentaire d’Audruicq. Conférence le samedi 17 mars, à 14 h 30.

Anticiper l’alimentation des villes de demain Trois jours d’autonomie alimentaire, c’est ce à quoi on peut s’attendre à Dunkerque si nos moyens de transports venaient à être interrompus ! Face aux risques climatiques, économiques, voire conflictuels, la ville de demain se doit d’être plus résiliente.

Avec Mathieu Labonne, directeur du mouvement Colibris et coordinateur de GreenFriends-Europe. Conférence le samedi 14 avril, à 14 h 30 (week-end hors les murs au festival du développement durable, parc Coquelle).

Cinq fois poètes ardentsDéguster un vin en écoutant un poète ou écouter un poète en dégustant un vin. C’est au choix lors de ce dimanche urbain qui s’inscrit dans la vingtième édition du Printemps des poètes. Au programme, une sélection de vins levés en biodynamie, et cinq poètes à la vitalité communicative, qui ne manquent pas d’audace, et portent le verbe avec humour, sensualité et ferveur. Avec les poètes Didier Cattoen, Jacques Demarcq, Sophie Loizeau, Charles Pennequin, et Christian Prigent. Dimanche 18 mars, dans le cadre des Dimanches des arts urbains et du Printemps des poètes (voir également page zoom). L’abus d’alcool est dangeureux pour la santé, à consommer avec modération.

Avec l’exposition « La ville est à nous – Devenirs urbains » visible jusqu’au 16 septembre, la Halle aux Sucres aborde les enjeux majeurs de la ville face aux défis démographiques, environnementaux, technologiques… Une série d’événements vient compléter la programmation, à la Halle aux Sucres ou hors les murs. Tour d’horizon.


À PARTIR DU 17 MARS

ExpositionDESIGN RADICAL FRAC Grand Large - Hauts de France | GRATUITExposition proposée par l’association culturelle Parts de mémoire. Avec : Archizoom, Pier Giacomo Castiglioni, Piero Gilardi, Ettore Sottsass et Studio 65. Dans le cadre de la manifestation « Heures italiennes », le Frac Grand-Large – Hauts-de-France met à l’honneur sa collection Design en présentant une sélection de pièces en lien avec le mouvement du Design Radical.

À PARTIR DU 17 MARS

ExpositionHISTOIRE DE LA CARTOGRAPHIE, DU XVIIe SIÈCLE À NOS JOURS (2e PARTIE) Médiathèque municipale de Bourbourg | GRATUITExposition proposée par l’association culturelle Parts de mémoire.

20 MARS

RencontreFOCUS : RENCONTRE AVEC L’ARTISTE ROSY LE BARS Fructôse à Dunkerque | GRATUIT | 19hFructôse propose une session de rendez-vous dédiés à la présentation des actualités des artistes bénéficiant d’un atelier dans les locaux de l’association : les focus ! Découvrez le travail de l’artiste plasticienne Rosy Le Bars dans les ateliers d’artistes de l’association.

20 MARS

ConcertENSEMBLE AMARYLLIS + ENSEMBLE VOCAL DE GRAVELINES Centre Artistique et Culturel François- Mitterrand à Gravelines | GRATUIT | 18h30Dans le cadre du 20e anniversaire de l’ensemble vocal de Gravelines.

17 MARS

JeunessePETIT PIERRE NE VEUT PAS DORMIR PLUS à Cappelle-la-Grande | 2€ | 10h45 et 14hLe soir, Petit Pierre ne veut pas dormir. Il a peur des animaux étranges qui vivent sous son lit ou dans son placard. Aussi, comme tous les soirs, sa maman lui chante sa petite chanson, lui raconte une histoire, lui fait entendre le bâton de pluie qui l’emmène dans les nuages. Petit Pierre part alors sur son cheval de bois vers le pays des rêves.

19 MARS

CinémaRENCONTRE AVEC LE RÉALISATEUR / « LES GARÇONS SAUVAGES » Studio 43 à Dunkerque | 4€ | 20h30Pour son premier long-métrage, Bertrand Mandico, réalisateur de courts métrages expérimentaux, livre une œuvre singulière et intrigante. Le réalisateur mêle noir et blanc et couleurs psychédéliques pour raconter une histoire surréaliste.

AGENDAZOOM SUR...

LE PRINTEMPS DES POÈTES CÉLÈBRE L’ARDEURDécouvrez-vous une âme poétique, faites jongler les mots, jouez avec les rimes ! Placé sous le signe de l’ardeur, le Printemps des poètes investit les librairies, médiathèques, maisons de quartier, écoles, auditorium… Au programme, des rencontres, des spectacles musicaux, des expositions, des déambulations poétiques dans les marchés, des histoires courtes et tragi-comiques, des ateliers d’écriture, du street’graff poème à Gravelines, de la crêpoésie à Dunkerque… Tout pour le plaisir des mots… et d’être ensemble !

Jusqu’au 30 mars, plus d’infos : www.printempsdespoetes.com ou sur le site www.dunkerque-culture.fr.


AGENDA

ZOOM SUR...

THE BOX. LE MONDE EN BOÎTES. En 2017, le Grand Port Maritime de Dunkerque a encore battu un nouveau record dans le trafic de conteneurs. Plus de 340 000 EVP* ont transité par le port qui voit ainsi accoster les plus grands navires mondiaux. Pour mieux comprendre les enjeux du conteneur, à Dunkerque et dans le monde, le musée portuaire présente une exposition intitulée « The Box. Le monde en boîtes. », une immersion ludique dans l’univers de cette simple boîte qui a révolutionné le transport de marchandises, le système de production mondiale et même… votre vie ! Venez explorer le conteneur sous toutes ses soudures ! *Equivalent vingt pieds

Du 7 avril 2018 au 6 janvier 2019 – Musée portuaire de Dunkerque. 10h-12h30 et 13h30/18h. Fermeture les mardis (sauf vacances scolaires zone B). Co-production Port-Musée de Douarnenez et Musée portuaire de Dunkerque, en collaboration avec French Lines

21, 22 ET 23 MARS

CirqueMAD IN FINLAND Le Bateau Feu à Dunkerque | 9€ | 19h le 21 et 22, 20h le 23 Sept femmes en piste. Sept acrobates de choc finlandaises qui ont quitté leur pays pour vivre leur passion du cirque. De formidables numéros de trapèze, fil, tissu ou de main à main dans un spectacle généreux empli d’humour, de tendresse et d’énergie.

22 MARS

ThéâtreNOUS VOIR NOUS La Piscine à Dunkerque | 10/5/1€ | 20h Et si les réseaux sociaux n’avaient rien de sociable ? Cinq jeunes beaux et branchés se retrouvent pour une énième fête comme eux seuls semblent en avoir le secret. Portrait après portrait, ils étalent leurs goûts par le biais de leurs profils Facebook.

24 MARS

ThéâtreSLIPS INSIDE Cie Okidok. Salle Dany Boon à Bray-Dunes | 10/7/5€ | 20h30 Billy et Piotre ont des corps de rêves, des corps de stars. Musclés, élégants, habiles, facétieux et bien conscients de toutes leurs incroyables qualités, ils se lancent dans une grande démonstration de leurs talents. Et Dieu sait si leur palette est large.

25 MARS

Atelier intergénérationnelCRÉEZ VOTRE LIT DE RÊVE FRAC Grand Large - Hauts de France à Dunkerque | GRATUIT | 14h30 À réaliser en solo ou en famille pour un moment partagé de complicité créative.

23 MARS

ConcertVETO - RELEASE PARTY ! W/ JODIE FASTER + BIRDS IN ROW Les 4Ecluses à Dunkerque | 5€ | 20h30Le quatuor Veto est de retour sur la scène des 4Ecluses pour une soirée en son honneur, release party oblige ! Si vous aviez besoin d’un remontant, c’est précisément ce qu’il vous faut. Et pour fêter ça, Veto s’entoure de deux autres formations musicales : Jodie Faster et Birds in Row... Du cœur, du corps et des cris !

21, 28 MARS ET 4, 11 ET 18 AVRIL

Atelier jeune publicMERCREDI À LA HALLE Halle aux sucres à Dunkerque | GRATUIT | Tous les mercredis à 15h30 Pour vos petits et moyens bouts de sucre, nous proposons des ateliers jeune public liés aux thématiques du Learning center Ville durable : transition écologique, éco-citoyenneté, architecture, etc...

22, 23, 24 MARS À 20H45

ConcertsTRINIDAD (FRANCE/CUBA) Jazz-Club de Dunkerque | 15/10/7€ | 20h45En résidence 4 jours au Jazz-Club avec ses musiciens, Fabrice Devienne, pianiste dunkerquois, compositeur, arrangeur talentueux et généreux, propose un magnifique projet dans sa ville natale, en compagnie de la chanteuse cubaine Anaïs Ramos : Trinidad.


ZOOM SUR...

« TITRE DE TRAVAIL »Dans le cadre de son année consacrée au « Travail », le FRAC Grand Large accueille l’exposition de Robert Schlicht et Romana Schmalisch intitulée : « Titre de travail ». Partant de recherches dans des agences pour l’emploi et des centres de formation, les deux artistes inventent une institution destinée à produire des travailleurs génériques. Entre science-fiction et documentaire, le court-métrage « Top/Down » a été réalisé avec Spectres Productions et Pictanovo, dans le cadre d’une résidence avec le Château Coquelle et l’ESA. Il montre trois managers discutant des nouvelles stratégies de management. Ils sont les ingénieurs d’une structure où les êtres humains sont de simples ressources humaines et leurs désirs, leur créativité, leur subjectivité, des moyens d’améliorer leur force de travail.

FRAC Grand Large – Hauts-de-France, à Dunkerque, jusqu’au 26 août, tarif : 3/2€/gratuit tous les dimanches.

25 MARS

ConcertCIRCUM GRAND ORCHESTRA LAAC à Dunkerque | 4/2€ | 16hConcert du collectif Muzzix.

5 AVRIL

RencontrePAPOTHÈQUE : JARDINIERS EN VILLE Halle aux sucres à Dunkerque | GRATUIT | 12h45 à 13h30Ce jeudi on papote autour de la nature en ville, des petites plantes vertes dans le bitume ou de potager urbain... À l’heure du déjeuner venez remplir votre cabas de la sélection de livres, DVD, bd, album du Centre de ressources.

8 AVRIL

Cinéma à partir de 8 ansPROJECTION FAMILLE : JACQUOT DE NANTES D’AGNÈS VARDA FRAC Grand Large - Hauts de France à Dunkerque | GRATUIT | 14h30À voir en famille !« Jacquot de Nantes » est la magnifique évocation d’une vocation, celle de Jacques Demy, filmée par Agnès Varda, rencontrée en 1958 et qui a partagé sa vie.

6 & 7 AVRIL

Rencontre19e FESTIVAL DE THÉÂTRE AMATEUR ORGANISÉ PAR LE THÉÂTRE DES FORTIFICATIONS Centre Artistique et Culturel François- Mitterrand à Gravelines | 4€ | 20h le 07 ; 16h le 8, 7 avril : « Le Garde du corps » de Thierry Bretagnolle par la troupe du Théâtre des Fortifications. 8 avril : « Le Soldat Rose 2 » par la troupe de Théâtre des foyers de vie et du foyer d’accueil médicalisé de l’AFAPEI Les Papillons Blancs de Calais.

6 AVRIL

Danse à partir de 13 ansDEMOCRACY Le Bateau Feu à Dunkerque | 9€ | 20hSur le plateau, cinq danseurs sauvages affrontent quatre puissantes batteries pour savoir qui mène la danse. Dans cette chorégraphie à l’énergie intense, Maud Le Pladec place le corps au centre d’un débat artistique et politique.

29 MARS

CinémaRDV DU DOC / AMERICA Studio 43 à Dunkerque | 6,50/5/4,80/4€ | 20h30Rencontre avec le réalisateur Claus Drexel autour de son nouveau documentaire, America.

27 MARS

ConcertBORDERLINE RÉCITAL OPTIMISTE Auditorium Georges- Bizet à Dunkerque | 8/6/4€ | 20hSamuela D est double : elle est une chanteuse et une pianiste. Par sa nature, elle aime la dualité de l’être humain ; elle aime ce qui provoque la discussion, ce qui ne peut être simplifié. Ici elle s’intéresse à la frontière poreuse entre la folie et la raison, à cet équilibre instable qui peut faire que tout bascule parfois...

23-24 JUIN / DUNKERQUE GRAND LITTORAL

ANGUS & JULIA STONE SELAH SUE acoustiqueCAMILLE - FAKEAR

GENERAL ELEKTRIKSMARCEL ET SON ORCHESTRE...SOUNDSYSTEMS - PARCOURS SECRETS - VISITES INSOLITES

PLUS DE 50 SPECTACLES/GRANDE SCÈNE GRATUITEWWW.LABONNEAVENTUREFESTIVAL.COM

Documents

Trois Oscars pour « Dunkerque€¦ · CL'INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE DUNKERQUE ommunautaire PROJET Le « Jean-Bart », cathédrale des mers en construction à Gravelines