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Trophées francophones du cinéma

AUX

DOSSIER DE PRESSE

PRESENTATION DU CNA CAMEROUN

Créé en janvier 2012, le Cinéma Numérique Ambulant (CNA) Cameroun est membre

d’un réseau international d’associations indépendantes de cinémas mobiles installés dans neuf

pays : Bénin, Niger, Mali, Togo, Sénégal, France, Burkina Faso et Tchad.

Leur devise est : le cinéma pour tous, le cinéma partout !

Le CNA a pour objectif la diffusion de films africains dans des régions où le cinéma n'existe

pas, principalement les villages et les quartiers défavorisés des villes. Indissociablement, il

projette des documents audio-visuels destinés à sensibiliser les populations sur les graves

problèmes de développement, de santé ou de société auxquels elles se heurtent.

Le CNA étend désormais ses activités à la production de films éducatifs, destinés à être

diffusés pour la sensibilisation des communautés. Le CNA est à la fois un outil culturel et un

projet social au service des populations. Il dispose pour cela de plusieurs atouts :

Un important fonds de films qui respecte les droits d’auteur

Un matériel numérique de grande qualité

Des équipes de projection expérimentées

Un formidable succès auprès des populations

LE CNA CAMEROUN EN CHIFFRES

3 unités mobiles de projection

150 séances de cinéma par an

5 films produits

300 films diffusés

250 localités visitées

100 000 spectateurs

LE CNA AUX TROPHEES FRANCOPHONES DU CINEMA

La 5ème

édition des Trophées Francophones du Cinéma se tient au Cameroun du 4 au 16

décembre 2017. Fondé par des amoureux de la francophonie et du cinéma, les Trophées

Francophones du Cinéma est l’événement annuel qui célèbre la richesse et la diversité du

cinéma des pays de la francophonie.

Il souhaite encourager la diversité et la liberté de création cinématographique au sein des

pays de la francophonie, attirer l’attention du public sur leurs cinémas, et y stimuler le

dynamisme de leurs filières cinéma et audiovisuel.

Tous les ans, au mois de décembre, les Trophées sont accueillis par un pays chaque fois

différent. Les quatre premières éditions ont eu lieu à Dakar, Paris, Abidjan et Beyrouth.

Cette année, le Cameroun est le pays hôte.

La manifestation commence par les projections en salle d’une sélection des meilleurs films

issus de tous les horizons de la francophonie, complétée de plusieurs événements associés et

de quelques grands rendez-vous institutionnels. Elle se termine par la Cérémonie de remise

des prix le 16 décembre au Palais des Congrès de Yaoundé.

Le Cinéma Numérique Ambulant (CNA) accompagne ce grand rassemblement qui célèbre la

richesse et la diversité des cinémas des pays de la Francophonie, mais aussi du Cameroun.

Du 4 au 14 décembre, il organise deux activités majeures :

des projections cinématographiques en plein air dans six villes autour de Yaoundé

une conférence internationale sur le thème de la diffusion du cinéma dans l’espace

francophone, en partenariat avec le Ministère des Arts et de la Culture.

I- CINEMA AUTOUR DE YAOUNDE

Le Cinéma Numérique Ambulant développe son activité principale dans le cadre des Trophées

Francophones du Cinéma: les projections cinématographiques, itinérantes et en plein air.

En parallèle avec les projections officielles des TFC, le CNA organise une tournée de projections

décentralisées baptisée « Cinéma autour de Yaoundé » et diffuse des films francophones dans six

villes, du 5 au 10 décembre 2017.

LES SEANCES

De 17h30 à 21h, chaque séance comprend plusieurs parties :

- La première partie est dédiée à l’animation, avec des prestations d’artistes locaux.

- La seconde partie est réservée au court-métrage.

- La troisième partie consacre le « grand film » de la soirée, le long-métrage.

Chaque projection est suivie d’une discussion ouverte avec le public, à laquelle les réalisateurs et

les critiques de cinéma sont invités à participer. L’objectif étant de rapprocher les professionnels

du public, mais aussi de confronter des regards non avertis à ceux plus pointus. Des échanges

fructueux en perspective.

LES LOCALITES

Il s’agit de Soa, Okola, Akono, Mbalmayo, Mfou, Obala. Ces villes ont été choisies en raison de

leur proximité à Yaoundé. Les projections décentralisées du CNA donnent à ces six villes

l’occasion de regarder le meilleur du cinéma francophone de ces dernières années. Elles accèdent

ainsi gratuitement à un cinéma de qualité, et ont l’occasion de vivre l’évènement TFC à partir de

chez elles.

LES FILMS

12 films, sélectionnés parmi les œuvres nominées aux TFC 2017 dans différentes catégories sont

programmés. Ce sont des longs et des courts métrages, des fictions, des documentaires et un film

d’animation. Ils viennent de sept pays différents : Cameroun, du Sénégal, de France, du Niger, du

Maroc, du Cambodge et de Tunisie. Ils célèbrent la diversité et promeuvent le vivre-ensemble.

LE PROGRAMME

Mardi 5 décembre : Soa

Soirée camerounaise

Walls (Les murs), Narcisse Wandji, 14mn, 2016, Cameroun

La Patrie d'abord, Thierry Ntamack, 111min, 2016, Cameroun

En Présence du réalisateur.

Mercredi 6 décembre : Okola

Soirée découverte

La laine sur le dos, Lofti Achour, 15mn, 2016, Tunisie

Diamont Island, Davy Chou, 99mn, 2016, Cambodge,

Jeudi 7 décembre : Akono

Soirée documentaire

L’arbre sans fruit d’Aicha Macky, 52mn, 2016, Niger

Sembène l’insoumis, Eric Bodoule Sosso, 85mn, 2016, Cameroun

Vendredi 8 décembre : Mbamayo

Soirée jeunesse

Samedi cinéma, Mamadou Dia, 11mn, Sénégal, 2015

Ma vie de courgette, Claude Barras, 63mn, France

Samedi 9 décembre : Mfou

Soirée banlieue

Bêlons, El Mehdi Azzam, 26min, 2016, Maroc

Swagger, Olivier Babinet, 83mn, 2016, France

Dimanche 10 décembre : Obala

Soirée au féminin

Maman (s), Maimouna Doucouré, 21mn, 2015, France

Divines, Houda Benyamina, 1h45’, 2016, France

RESUMES DES FILMS

a) Les courts métrages

Walls (Les murs) de Narcisse Wandji

Un ex-directeur général de société accusé de

détournement attend son jugement en prison.

Son avocat de fils hésite à lui faire confiance.

La laine sur le dos de Lofti Achour

Un vieil homme et son petit-fils à bord d'un

vétuste camion transportant des moutons sont

stoppés par deux gendarmes. Pour qu'ils

puissent repartir, il faudra un curieux

"marché".

Maman (s) de Maimouna Doucouré

Aida, 8 ans, habite un appartement de

banlieue parisienne. Le jour où son père rentre

de son voyage au Sénégal avec une seconde

femme…

Bêlons d’El Mehdi Azzam

La veille de la Tabaski, dans la banlieue de

Marrakech, Kamal est expulsé de chez son

oncle. Il se réfugie alors chez un vieillard

marginal...

Samedi cinéma de Mamadou Dia

Dans une ville du Sénégal, deux jeunes

cinéphiles, Baba et Sembène, rêvent de voir

un film au cinéma. Leur dernière chance est

l'ultime projection avant sa fermeture

définitive.

b) Les longs métrages

La Patrie d'abord de Thierry Ntamack

Arthur Ngando, officier de l'armée camerounaise, est au bord du divorce avec son épouse Rachel.

Au même moment à la frontière du Cameroun, une bande armée de malfrats sèment la terreur.

Voilà que le Commandant Ngando se voit urgemment confier la lourde tâche d'aller, avec son

bataillon, éteindre le feu à la frontière du Cameroun.

Diamont Island de Davy Chou

Diamond Island est une île sur les rives de Phnom Penh au Cambodge, transformée par des

promoteurs immobiliers pour en faire un paradis ultra-moderne pour les riches. Bora a 18 ans. Il

quitte son village natal pour travailler sur ce vaste chantier. C'est là qu'il retrouve son frère aîné,

le charismatique Solei, disparu cinq ans plus tôt. Solei lui ouvre alors les portes d'un monde

excitant, celui d'une jeunesse urbaine et favorisée, ses filles, ses nuits et ses illusions.

L’arbre sans fruit d’Aicha Macky

Mariée et sans enfant, Aicha se trouve dans une situation "hors-norme" dans son pays. Mais au

Niger comme partout dans le monde, il y a des problèmes d'infertilité. A partir de son histoire

personnelle, la réalisatrice explore avec délicatesse les souffrances cachées des femmes et brise

les tabous.

Sembène l’insoumis d’Eric Bodoule Sosso

Spectateurs, amis, collaborateurs, réalisateurs et journalistes nous entrainent dans une ballade

buissonnière à travers la vie et l'œuvre du réalisateur et écrivain Sembène Ousmane, disparu en

2007. La plage de Yoff, village de pêcheurs, où Sembène s'était établi à Dakar, nous rappelle

l'importance de l'ailleurs et de la mer pour ce grand conteur à l'écoute et au service de son peuple.

Ma vie de courgette de Claude Barras

Courgette n'a rien d'un légume, c'est un vaillant petit garçon. Il croit qu'il est seul au monde quand

il perd sa mère. Mais c'est sans compter sur les rencontres qu'il va faire dans sa nouvelle vie au

foyer pour enfants. Simon, Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice : ils ont tous leurs histoires et elles

sont aussi dures qu'ils sont tendres.

Swagger d’Olivier Babinet

Swagger nous transporte dans la tête de onze enfants et adolescents aux personnalités

surprenantes qui grandissent au cœur des cités les plus défavorisées de France. Le film nous

montre le monde leurs réflexions drôles et percutantes. En déployant une mosaïque de rencontres

et en mélangeant les genres, jusqu'à la comédie musicale et la science-fiction, Swagger donne vie

aux propos et aux fantasmes de ces enfants d'Aulnay et de Sevran.

Divines de Houda Benyamina

Dans un ghetto où se côtoient trafics et religion, Dounia a soif de pouvoir et de réussite. Soutenue

par Maimouna, sa meilleure amie, elle décide de suivre les traces de Rebecca, une dealeuse

respectée. Sa rencontre avec Djigui, un jeune danseur, va bouleverser son quotidien.

II- LA CONFERENCE

DIFFUSION DU CINEMA DANS L’ESPACE FRANCOPHONE : ENJEUX, DEFIS ET PERSPECTIVES

La seconde et dernière activité du Cinéma Numérique Ambulant aux Trophées Francophones du

Cinéma est une conférence internationale. Elle porte sur le thème « Diffusion du cinéma dans

l’espace francophone : enjeux, défis et perspectives ».

Le modèle classique de distribution des films étant aujourd’hui remis en cause, notamment en

Afrique subsaharienne où la diffusion non commerciale gagne du terrain, cette conférence entend

réfléchir aux pratiques de diffusion en cours et aux nouvelles démarches à saisir pour faire circuler

les productions de films dans l’espace francophones en Afrique et ailleurs.

Date : Jeudi 14 décembre 2017

Horaires : 9h-13h

Lieu : Yaoundé, salle Sita Bella (au Mincom)

ARGUMENTAIRE

Si la critique sur les cinémas d’Afrique s’est enrichie depuis quelques décennies des travaux de

chercheurs tels que Pierre Haffner, Manthia Diawara, Olivier Barlet, Nwachuwu Frank Ukadike

Jean-Marie Mollo Olinga ou Alexie Tcheuyap (pour ne citer que quelques-uns), la plupart des

chercheurs sont restés unanimes sur un certain nombre de faits caractéristiques des films produits

sur le continent, et notamment dans l’espace francophone : ceux-ci sont en effet restés longtemps

disponibles uniquement pour des publics des universités et festivals européens ou américains.

ACTIVITE CNC

LANCEMENT DU FONDS POUR LA JEUNE CREATION FRANCOPHONE

Par Magalie ARMAND, Responsable du département Coproduction, Coopération et

Cinémas du monde eu Centre national du cinéma et de l’image animée français.

Le CNC est un établissement public français chargé de financer les créateurs

d’aujourd’hui et de demain, de réguler les marchés du cinéma et de l’audiovisuel,

d’entretenir et de valoriser la mémoire du passé.

Avec la disparition des salles de projection dans la plupart des pays d’Afrique, et notamment dans

l’espace francophone, la prolifération des séries télévisées, la piraterie généralisée dans un contexte

où la télévision ne montre aucun intérêt pour cette activité par ailleurs abandonnée par les pouvoirs

publics, la question de la diffusion du « cinéma francophone » se pose encore avec plus d’acuité.

Le modèle classique de diffusion des films ainsi remis en cause, les changements qui s’opèrent dans

les habitudes de consommation et l’accroissement rapide des offres extra-sectorielles autorisent à

revisiter cette problématique. D’autant plus que le triomphe du numérique offre désormais d’autres

espaces. Notons cependant que ces dernières années, grâce à quelques opérateurs qui s’engagent à

rouvrir des salles, l’espoir semble à nouveau permis. Mais pour combien de temps ?

Installé dans neuf pays francophones et se positionnant comme alternative face au désert

cinématographique généralisé dans de nombreux pays, le Cinéma Numérique Ambulant (CNA)

propose une distribution non commerciale des films dans des milieux reculés, pour des publics

souvent vulnérables : les zones rurales et les quartiers défavorisés des villes.

Cette initiative commencée il y a deux décennies favorise ainsi une consommation sociale et

collective des images. D’autres initiatives de distribution de proximité naissent ici et là, parmi

lesquels la vente des films sur support DVD dans la rue, parfois par les réalisateurs eux-mêmes.

Cette conférence voudrait interroger les pratiques de diffusion en cours et les nouvelles démarches

à saisir pour faire circuler les productions africaines. L’offre en cinéma ayant subi des mutations,

et les lieux de réception des films ayant éclaté, il convient aussi de s’intéresser à la réception de

ces films par les publics du cinéma dans les espaces en francophonie.

La conférence est organisée en deux panels.

PANEL I – ENJEUX THEORIQUES ET ETAT DES LIEUX

1- Du cinéma dans l’espace francophone : définitions, espaces et caractéristiques (Pierre

Barrot)

2- Des salles de cinéma : enjeux et opportunités (Longin Eloundou)

3- La télévision : opportunité ou risque pour le cinéma ? (Jean-Marie Teno)

4- Sur la « prolifération » des festivals : quels festivals pour quels cinémas ? (Alexie

Tcheuyap)

Modération : Marie Nadège Tsogo Momo, chercheure en histoire du cinéma.

PANEL 2 - DIFFUSION DU CINÉMA EN AFRIQUE AUJOURD’HUI ET DEMAIN

1- La diffusion du cinéma dans un contexte difficile. Cas de la République centrafricaine

(Serge Mbilika)

2- Cas d’école : Présentation du programme Le cinéma au prix d’une bière (Thierry Ntamack)

3- Le Cinéma Numérique Ambulant : expériences nationales, accessibilité et socialisation

culturelle (Wend-Lassida Ouédraogo)

4- Et demain ? Nouveaux marchés, transformation des offres thématiques et constitution de

nouvelles institutions (Alexie Tcheuyap)

Modération : Parfait Tabapsi, Président de la Cameroon Art Critics

LE PROGRAMME

9h : ouverture solennelle

9h30 : Panel I – Enjeux théoriques et états des lieux

9h35 : Pierre Barrot, du cinéma dans l’espace francophone

9h50 : Alexie Tcheuyap, des salles de cinéma

10h05 : Jean-Marie Teno, la télévision : opportunité ou risque pour le cinéma ?

10h20 : Longin Eloundou, sur la « prolifération » des festivals

10h35 : Débat public

11h10 : Présentation du CNC et du Fonds pour la jeune création francophone par Magalie Armand,

Responsable du département coproduction, coopération et cinémas du monde au Centre national du

cinéma et de l’image animée, France

11h30 : Panel II – Diffusion du cinéma en Afrique aujourd’hui et demain

11h35 : Serge Mbilika : le cas de la RCA

11h50 : Thierry Ntamack, le cinéma au prix d’une bière

12h05 : Wend-Lassida Ouédraogo, le Cinéma Numérique Ambulant

12h20 : Alexie Tcheuyap, et demain ?

12h35 : Débat

13h : Clôture de la conférence

BIOGRAPHIE INDICATIVE DES PANELISTES

Alexie Tcheuyap

Directeur du Département d’Études françaises, Université de Toronto, Canada

Par ailleurs critique de cinéma, il a enseigné au Cameroun et a été professeur invité en Afrique du

Sud, aux États-Unis, en Allemagne et en France. Il est titulaire d'un

doctorat de troisième cycle en littérature de l'Université de Yaoundé et d'un

doctorat en études françaises de l'Université Queen's. Auteur de plusieurs

essais, ses principaux domaines de recherche sont les études sur les médias,

les littératures africaines francophones et les cinémas africains

francophones.

Pierre Barrot

Responsable des projets télévision, Organisation internationale de la

Francophonie, France

Il a été journaliste, attaché culturel en Algérie et attaché audiovisuel de

l’Ambassade de France au Nigéria. Il est auteur et co-auteur de plusieurs

essais, parmi lesquels Nollywood, le phénomène vidéo au Nigéria paru en

2005 à L’Harmattan.

Jean-Marie Teno

Réalisateur, formateur et producteur, Cameroun & France

Teno étudie la communication audiovisuelle, travaille comme critique

cinématographique puis comme monteur pour la télévision avant de

réaliser, en 1984, son premier documentaire. Sa filmographie compte une

vingtaine d’ouvres, pour la plupart des documentaires tournés au

Cameroun. Parmi lesquels Afrique, je te plumerai (1992, lm,

documentaire), Le Malentendu colonial (2004, lm, documentaire), Une

feuille dans le vent (2012, mm, documentaire).

Longin Eloundou

Responsable du Ciné-Ecole de l’Université de Yaoundé I, Cameroun

Filmologue et sémiologue, il a été délégué général du festival Rencontres

Audiovisuelles de Douala. Il est le directeur de l'Observatoire des

Politiques Culturelles d'Afrique Centrale qui réfléchit à la dynamique des

industries culturelles dans la sous-région, sous l’angle des politiques

publiques de soutien à la création. Il est l’auteur de textes et essais à

caractère religieux.

Serge Mbilika

Coordonnateur de l’association BÊAFRIKA LIMO, République

Centrafricaine

Journaliste-reporter d’images, cadreur et monteur vidéo, il est le

correspondant de Banguiwood Media à Bangui. L’association dont il a la

charge s’intéresse au marketing social, à travers l’image et le son. Elle

travaille à la mise sur pied d’un cinéma mobile, sur le modèle du CNA.

Thierry Ntamack

Réalisateur et distributeur, Cameroun

Acteur et réalisateur, il fait des études en arts du spectacle à l'université de

Yaoundé I puis au Cours Florent à Paris. Il connaît le succès en 2012

lorsque sort son film Le Blanc d’Eyenga 1, dans le cadre du concept « Le

cinéma au prix du bière ». Une initiative consistant à faire des films à petit

budget et à les écouler dans la rue, sur support DVD. Son dernier film, La

Patrie d’abord sorti en 2016, est nominé aux Trophées Francophones du

cinéma.

Wend Ouédraogo

Coordonnateur du Cinéma Numérique Ambulant Afrique, Burkina

Diplômé en management culturel, il est par ailleurs le Président du CNA

Burkina Faso. Créé en 2008, le CNA Afrique est la structure de coordination

de l’ensemble des associations CNA installés au Bénin, au Burkina Faso, au

Cameroun, au Mali, au Niger, au Sénégal, au Togo et au Tchad. Son siège

est à Ouagadougou, la « capitale » des cinémas d’Afrique.

LE CNA AUX TROPHÉES FRANCOPHONES DU CINEMA