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Tuberculose : des hauts et des bas

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Page 1: Tuberculose : des hauts et des bas

générales

REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - JANVIER 2013 - N°448 // 25

GÉNÉRALES I ACTEURS ÉCONOMIQUES I PRODUITS NOUVEAUX I LIVRES & AGENDAGÉNÉRALES I ACTEURS ÉCONOMIQUES I PRODUITS NOUVEAUX I LIVRES & AGENDA

L’Institut de veille sanitaire (InVS,

Saint-Maurice) a publié le bilan

complet des cas de tuberculose

maladie (TB) déclarés en 2010. Le

nombre total de cas est de 5 187

(8,1/100 000), soit une baisse de

1,7 % sur 2009 (8,2/100 000).

Les régions à plus fort taux de décla-ration sont Ile-de-France (16,3/105) et Guyane (15,9/100 000). Les taux dans les autres régions sont inférieurs à 10 nouveaux cas/100 000. Les taux sont plus élevés (> 50/100 000) chez les SDF et les sujets étrangers, notamment issus d’un pays à forte prévalence de TB.

L’InVS constate donc une baisse des cas déclarés en 2009 et en 2010. Cepen-dant, l’augmentation des déclarations dans certains départements franciliens, même très limitée, de même que les taux élevés constatés dans certains groupes de population, incitent à ne pas relâcher la lutte anti-TB au vu de fortes disparités régionales.On sait que le vaccin sous-cutané a remplacé le BCG par multipuncture en 2006, la vaccination obligatoire ayant fait place en 2007 à une recomman-dation concernant l’enfant à risque. L’InVS suit l’impact de ces décisions sur l’épidémiologie de la TB et le taux

de couverture vaccinale (CV) de ces enfants. Les déclarations obligatoires en 2010 concernaient les enfants nés depuis 2006. L’InVS a analysé les ventes de vaccins, les certificats de santé de l’enfant et les enquêtes de CV.Le nombre de cas chez les moins de 5 ans est stable par rapport à 2000-2005. Le nombre de cas a augmenté hors Ile-de-France (IdF), où la part des sujets vaccinés parmi les cas diminue. Le nombre de formes graves reste très faible. Les ventes de vaccins sont très inférieures à celles de 2005, stables depuis 2007 hors IdF alors qu’elles progressent en IdF depuis 2008. Les données provisoires des certificats de santé montrent que 79 % des enfants d’IdF âgés de 9 mois nés en 2010 ont reçu le BCG. Hors IdF, la CV des enfants à risque est insuffisante : 32 % en méde-cine générale, 62 % en PMI.Les données de l’InVS ne montrent pas d’impact du nouveau mode vaccinal au-delà de ce qui était attendu. La CV insuffisante de l’enfant à risque implique de mieux informer sur ce nouveau mode vaccinal. ■■

J.-M. M

Source : InVS, Delphine Antoine, Jean-Paul Guthmann. BEH 24-25, 12/6/2012.

Tuberculose : des hauts et des bas

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BRÈVES

Où en est l’insuline inhalée ?

Le laboratoire Mann- Kind a recruté les patients qui partici-peront à 2 études de phase 3 d’Afrezza®, son insuline humaine ultra-rapide admini-s t r é e p a r s o n inhalateur innovant. L’une des études concernera des diabétiques de type 1, les 471 patients étant répartis en 3 groupes : insuline injectée, insuline inhalée par inhalateur MannKind, insuline inhalée par un autre modèle d’inhalateur. Durant 12 semaines, le dosage de l’HbA1c constituera le critère prin-cipal d’analyse du traitement. La seconde étude avec 328 diabétiques de type 2 insuffisamment contrôlés par la metformine étudiera l’activité de l’ajout de l’inhalateur avec Afrezza® contre placebo inhalé. Là encore l’HbA1c sera le premier critère d’évaluation. Résultat attendu au 3e tri-mestre 2013. Afrezza® est une insuline en poudre présentée en cartouches à usage unique dans un inhalateur simple et discret. Administrée au début du repas, l’insuline atteint un pic sérique en 12 à 14 min.

www.mannkindcorp.com

Alteplase,

pour sauver

le cerveau

La FDA est une réfé-rence pour les médi-caments. L’équivalent britannique est le NICE (National insti-tute for health & cli-nical excellence), qui a publié une recom-mandation importante : en cas d’AVC isché-mique, le traitement par altéplase (Actilyse®, Boehringer-Ingelheim) doit débuter le plus tôt possible, au pire dans les 4,5 h des premiers symptômes. Il est important que les patients accèdent le plus tôt possible à la thrombolyse avec cet activateur tissulaire du plasmino-gène recombinant (rt-TPA). La commission d’approbation du NICE (Appraisal committee) a conclu qu’Actilyse® administrée entre 0 et 4,5 h après le début d’un AVC ischémique est coût/efficace, qu’elle réduit la probabilité de handicap, de décès ou de dépendance. Cette extension d’indication [déjà effective en France] pourrait sauver davantage de patients frappés d’un AVC ischémique… à condition qu’ils soient hospitalisés dans les plus brefs délais.

Source : www.boehringer-ingelheim.co.uk