UHAMPIGNONSSUR AVOCATIER AU MÂROCwebagris.inra.org.ma/doc/awamia/03402.pdf · découvrant un épiderme subérifié dont I'accroissement plus lent entraîne ... ces tissus mortifiés

UHAMPIGNONSSUR AVOCATIER AU MÂROC

P. RIEUF & G. TEASCA T

Inlroduction

Il est possible que la culture de I'avocatier, expérimentée depuisde nombreuses années puisse se développer au Maroc, au sein decertaines régions particulièrement favorables.

Dans cette éventualité. il convenait de faire I'inventaire de laflore cryptogamique actuellement décelable sur les arbres. Nous avonsdonc prospecté attentivement le matériel à notre disposition recueilliprincipalement dans deux vergers assez anciens : I'un constitué parplusieurs carrés du jardin d'Essais de Rabat, l'autre étant une plan-tation située à Skhirat au sud-ouest de Rabat que le propriétate,V. CnavlNrER, nous a aimablement autorisé à visiter.

De nombreuses variétés sont cultivées dans ces vergers. Certainessont en cours d'abandon, d'autres au contraire bien adaptées au pays,sont multipliées et font I'objet de jeunes plantations en particulier surles Stations Expérimentales de la Recherche Agronomique de Bouk-nadel et d'El Menzeh. De plus, deux autres jeunes plantations ontété examinées à Sidi Abdallah (Bouknadel) et à Dar es Salam (Rabat).

Toutes ces plantations en bordure de côte sont sous une forteinfluence atlantique. Malgré l'humidité atmosphérique, les champignonsparasites ne sott pas excessivement dangereux et ne prennent pasune extension assez importante pour nécessiter des traitements répétés.

* Laboratoire de phytopathologie,

Al Awamia, 34, pp. 47-89, janvier,Direction de la Reche rche Agronomique,

I 970,

48 P. RIEUF ET G. TEASCA

Trois cryptogames sont cependant à retenir : physalospora rhodina@rnx. et cunr.) crB., trouvé régulièrement sous sa forme conidien-ne Diplodia natalensis Evlns est rencontré sur des nécroses occasion-nées principalement par des coups de soleil sur branches et troncs.son action, aggravant les dégâts. gêne les processus de cicairisa,ion lPhysalospora perseae DolDcE, obseryé sous ses deux formes, sexuée,et imparfaite se trouve sur branches, brindilles et jeunes fruits maisprincipalement sur feuilles, occasionnant d:s nécroses du limbe suiviesd'une défoliaison. sphaeceloma perseae JeNr. anciennement reconnuavec certitude bien avant le doute que laissait planer sur son existenceI'article de vogel (22), est partout présent (brindilles, feuilles, fruits)particulièrement autour du pédoncule des jeunes fruits tombés àterre (skhirat, Rabat) et sur des fruits bien développés dans les carrésdu Jardin d'Essais où il profite sans doute d'un micro-climat favora-ble. Il y est ienu en échec par des traitements classiques à I'aide defongicides très rémanents à base de cuivre ; ce qui fait que peu defruits adultes sont altérés.

A I'intérieur du Maroc nous avons pu prospecter ouelques petitsvergers situés dans les régions du Souss, de Meknes (Ain Taoujdat)et de Marrakech (Station de la Menara, Ouirgane). Les champignonsrencontrés sont sensiblement les mêmes que dans la zone côtière, maisI'action parasitaire des plus importants d'entre eux était très faible,ceci, probablement en relation avec la siccité de I'atmosphère.

Au cours de nos recherches, il nous a été donné de remarquerun certain nombre de saprophytes installés sur des tissus déjà altérésdes troncs, des branches, des feuilles et d:s fruits. Certains d'entre euxont été identifiés et pour d'autres nous nous sommes contentés d'éta-blir leur appartenance à un genre, leur action étant pratiquementnulle.

En dehors de la flore pathogène, les avocatiers paraissent sensi-bles aux conditions culturales et atmosphériques. Sur fruits on aobservé des lésions de forme et de surface variables, da couleurjaune-brun, avec des secteurs superficiels plus foncés s'exfoliant,découvrant un épiderme subérifié dont I'accroissement plus lent entraîneparfois la déformation des fruits. Cette altération est nommée souventet improprement < Tavelure > Qe terme doit être réservé aux alté-rations causés par des champignons du genre Fusicladium BoN. surles fruits de certaines plantes). Aucun parusite vêgêtal n'a été observésur ces taches. quelques insectes et acariens se réfugient sous les zonesen cours d'exfoliation et dans les fissures, L'origine de ces taches doit

CHAMPIGNONS SUR AVOCATIER AU MAROC

être due aux frottements ou aux blessur;s de l'épiderme sur desstades très jeunes des fruits, puis les cicatrices se développent pouratteindre des proportions importantes au cours du grossissement desrruits. Il existe certainement un stade physiologique où les fruits sontplus sensibles à ces accidents avec, en outrs, un comportement diffé-rent suivant les variétés. Par exemple sur la variété Chavanier, lesaltérations atteignent parfois l0 % des fruits, alors que le pourcentageest bien plus faible sur les autres variétés. Ces marbrures si ellessont inesthétiques et entraînent l'élimination du fruit pour l'expor-tation, ne nuisent en rien à sa qualité ni à sa conservation. Ellespourront vraisemblablement êtr; réduites par une protection de laplantation contre les vents.

Les avocatiers sont sensibles aux sols asphyxiants et aux chloru-res (du sol ou des eaux d'irrigation), ils réagissent par de; desséche-ments du limbe des feuilles, souvent suivis d'une défollaison importante.Ce dernier accident s'est produit il y a quelques années dans lapropriété de M. CnavnNrsn ; les troncs dénudés furent ensuite brûléspar I'insolation, ce qui a nécessité de rabattre fortement les arbres.

Il faut donc veiller à donner à I'avocatier une alimentation hvdri-que suffisante en évitant les eaux chargées en sels.

Pour prévenir les brûlures, il conviendrait de chauler les troncset les grosses branches avec addition à la chaux de sulfate de cuivreen cas de nécroses déjà formées, ou bien de sulfate de fer si lesécorces sont recouvertes d'algues et de lichens.

Curativement, dès I'apparition des nécroses sur troncs, sur lesplaies de taille ou de cassure de branches, il faut immédiatementnettoyer la plaie, la désinf;cter puis la mastiquer ; certains produitspeuvent, en une seule application, effectuer ces deux dernières opéra-tions.

Cette mesure phytosanitaire classique, mais souvant négligée, em-pêchera I'installation de parasites et contribuera hautement à la lon-gévité des arbres.

l. Phycomycètes

1. Zygomycètes

a . M u c o r a l e s

Mucor sp.

Espèce saprophytique trouvée à plusieurs reprises sur fruits àSkhirat.

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ll. Ascomycètes

P, RIEUF ET G. TEASCA

1. Pyrenomycètes

a . S p h a e r i a l e s

fiosellinic rirnfncolq Rrrnr

Descript ion : Péri thèces plus ou moins inclus dans des t issusdéligniflés et friables, noirs, sub-sphériques, paroi carbonacée légèrementhispide, ostiole ,le 25-30 p de diamètre non papilleuse, ayant 150-225 x 155 -225 p.

Asques hyalins, cylindriques, extrémité sub-arrondieparfois marqué, pédicelle peu prononcé, renfermant 8en disposition monostique, ayant 80 - 100 X I0 - 12 p.

Paraphyses simples de 110 -I2O X | -2 p.

Ascospores simples, brun-roux, parois épaisses de 0,5 - 1 ptelliptiques, en section circulaires parfois collapsées, ayant 1O-I2 X7 - 8 p .

Habitat : sur souche d'un avocatier abattu.

Espèce déjà trouvée à plusieurs reprises au Maroc sar : Adeno-carpus bacquei Barr. et PrrARD, Berberis hispanica Borss. et Rsur.,Cytisus battandieri Merns, Quercus ilex L. Dans le cas de l'avocatierelle paraît n'avoir aucune action parasitaire étant localisée sur unesouche (dépérissement dû à la sécheresEe et à des coups de soleil)dont le bois à la coupe était décomposé sur quelques centimètresde haut sans altérer la vigueur du collet, I'arbre ayant vigoureusementrejeté latéralement par la suite.

Ceratosphaeûa mictospord Pltouttranl

Descript ion : Péri thèces inclus dans le bois, noirs, isolés ougrégaires, sans stroma, sub-sphériques, à parois épaisses de 75 - 150 p,ayant 300 -475 X 25O-450,p, surmontés d'un col épais de 80- 100 p,cylindrique, légèrement flexueux, lisse, long de 750 - 1000 s., extré-mité arrondie pourvue d'une ostiole circulaire.

Asques nombreux, petits, hyalins, fusoides à légèrement clavulés,ayant 5O - 51 X 8 - 1O p, octosporés. Avec paraphyses.

Ascospores hyalines, naviculaires, extrémités arrondies ou légè-rernent effilées, parois lisses, ayant trois cloisons transversales avecconstriction bien marquée, ayant 10,5- 13 X 2-3 p.

avec méplatascospores

CHAMPIGNONS SUR AVOCATIBR AU MAROC 51

Habitat : sur branches mortes. fructifications localisées dans desfissures de l'écorce.

Cette espèce peut s'identifier à Ceratosphaeria microspora décritepar Petourlrann, malgré de légères différences, en particulier lalongueur des asques un peu supérieure (50 - 51 p au lieu de 30 -40 p). Ceci peut provenir de la façon de mesurer les asques enincluant toute la longueur du pédicelle au lieu de se limiter, commedans beaucoup de cas, à la partie fertile. Milite aussi en faveur decette identité le support de cette espèce : in ramulis putrescentibus,Nous considérons donc ce champignon trouvé sur Persea americanaà Skhirat comme étant Ceratosphaeria microspora PAT,

Physalospors persece Dotncr (1.c. : Macrophoma allospora)

Descript ion : Péri thèces sous épidermiques puis érumpents, iso-lés, subsphériques, parois membranacées brunes de 15 -23 p d'épais-seur, ostiole légèrement papilleuse de 25 - 30 p de diamètre, ayant etmoyenne 175 -2AO p.

Asques nombreux, clavulés, courtement pédicellés, extrémité arron-die, paroi hyaline de 1- 1,5 p d'épaisseur, octosporés, ayant 75-125X 2 0 - 2 2 p .

Paraphyses simples de 70-80 X 2-3 p.

Ascospores elliptiques, unicellulaires, hyalines, lisses, extrémitésarrondies, s'effilant vers la base, ayant l7 -22 X 8- 10 p.

Dans certains cas (tronc, branches) les périthèces sont rassem-blés et inclus dans des formations stromatiques dont la présence justi-tieiait le rattachement de cette espèce au genre Botryosphaeria Cns.et de Nor. comme I'on fait voN Anx et E. MuuBn (3) pour biend'autres Physalospora.

Pycnides éparses, sous-épidermiques puis érumpentes, parois bru-nes membranacées de 20 - 3O p d'épaisseur, ostiole circulaire de 4O pde diamètre, ayant en moyenne 145 X llo p,

Pycnospores nombreuses, hyalines, unicellulaires, naviculaires, àbase amincie avec cicatrice d'attache sur le stérigmate bien marquée,extrémité supérieure arrondie, pouvant s'échapper en cirrhes, ùyaît1 7 - 2 4 X 4 - 6 * .

Habitàt: - sur grosses branches: plaies provoquées par les inso-lations ayant plus ou moins mis à nu le bois, tissus de l'écorce motte


envahis par le parasite débordant dans les zones saines au-delà dubourrelet de cicatrisation avec fructifications sexuées très nombreuses;se trouvant aussi sur le bois où elles sont incluses dans les formationsstromatiques;

- sur jeunes branches : altérations semblables à ceiles indi_quées sur grosse-s branches. En outre à l'insertion d'un jeune rameause produit une nécrose circulaire formant un anneau en relief, mame-lonné, renfermant de nombreuses fructifications sexuées incluses dansun stroma;

- sur feuilles : desséchement apical du limbe en taches plusou moins en zones concentriques de couleur brun-clair devenant par-fois grisâtres en leur centre, d'un diamètre atteignant L cm, pouvantêtre confluentes donnant alors des aires desséchées festonnées enbordure et pouvant couvrir 1/3 à 3/4 de ra surface de la feuille.ces tissus mortifiés renferment de nombreuses fructifications sexuéeset imparfaites en mélange;

- sur fruits : lésions d'environ 5 y 3 cm à bords plus oumoins arrondis, surface liégeuse, lisse, de couleur beige-ciair sullaquelle sont disposés en relief des îlots desséchés beige-foncé à bordrelevés provenant d'anciennes formations de tissus épidermiques, con-tenant de nombreuses fructifications sexuées. ces attaques paraissentanciennes. S'étant développées sur fruits assez jeunes, une subérisationisole les tissus parasités qui s'exfolient graduellement. cette zone desubérisation ne pouvant pas s'accroître en surface au fur et à mesuredu grossissement du fruit, elle entraîne une déformation de ce dernier.Ce type d'altération ressemble beaucoup aux marbrures indiquéesprécédemment sur fruits. Seules les cas extrêmes peuvent se différencieravee certitude : taches compactes à contour assez régulier imputablesau Physalospora ; taches diffuses. effilées, étirées, fragmentées parti-culièrement sur les bords, relevant de causes non parasitaires.

Cette espèce est extrêmement fréquente sur nos avocatiers etcorrespond bien par sa morphologie et par son parasitisme aux des-criptions qui en ont êté faites, en particulier lors de son invention,par E. Dorncr. Cet auteur avait décrit la forme conidienne sans lanommer, semblable à celle que nous observons. Elle est à rapprocherd'un champignon décrit ultérieurement au Portugal sur feuilles dePersea americana et nommé Macrophyllosticta allospora Dos SeNroset DA C.c,r{ene.

Cette espèce présente des pycnides légèrement plus grandes(104-182 X 117-169 p) et des pycnospores un peu plus larges


(18,2 -21,6 X 6,5 -7,8 p) que celles que nous avons rencontrées.Différences très peu sensibles pouvant très bien rentrer dans le cadredes variations d'une est'æe.

Le typ" de fructification conidienne de Physalospora n'ayantpas été nommé et le genre Macrophyllosticta De, Cauene étant con-sidéré comme synoyme de Macrophoma (Slcc.) BBnr. et Vocl.,il convient de donner à cette forme le nom de Macrophoma allospora(Dos SeNros et DA Ceiuanl) n.c. avec la diagnose suivante:

Mactophomc cllosporc (Dos SaNros et CAM.) n.c.

Pycnidiis sparsis amphigenis vel erumpentibus, orbicularibus, pa-rietibus nigris, ostiolis 40 p diam., 105- 182 X 110 -170 p; sporulisnumerosis ellipsoideis vel navicularibus, basis attenuatis, unilocwlis,hyal inis, l7 -24 X 4- 7,8 y.

Hab. : ad rqmulos, lolia Perseae americanae, est lorma imperfectaPhysalosporae perseae Dorucr.

^Leptosphcerlc grctissimde n sp.

D e scr ip tion : Périthèces membraneux, épars, sous-épidermiques,érumpents, brun-foncé, sub-sphériques, avec ostiole de 30 -35 p &diamètre papilleuse, ayant 150- 170 X 175 - 180 p.

Asques nombreux, octosporés, cylindriques à sub-fusoïdes, extré-mités arrondies, pied large de 4-5 p; paroi assez épaisse de 2-3 p,hyaline, ayant 50 - 78 X 8 - 13 p.

Ascospores bisériées lisses, fusoïdes arquées, jaune-olivacées, (3)6 - 7 cloisons transversales avec constriction surtout marquée aux troispremières cloisons formées, de 19 - 27 X 4 - 6 p.

Paraphyses sirnples.

Habitat : sur bois, sur feuilles taches irrégulières en bord dulimbe, de couleur grise-blanchâtre.

Un seul Leptosphaeno est signalé sur Persea; il s'agit de Lep-tosphaeria lingue (Svnc.) Slcc. et TRorr. initialement décrit sous lenom de Leptosphaerella lingue Spec. Cette espèce a des périthècesplus petits (100 - 120 r,), des ascospores à 2 cloisons, plus courtes(15-20 X 6-7 p) et les asques, de forme diftérente, sont beaucoupp lus longs (100- 110 X 10- 15 p) .

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54 P. RTEUF ET G. TEASCA

L. lingue n'est pas cité par E. Mûrlnn (16) dans son importanterévision du genre Leptosphaeria Ces. et de Nor. où il place Metas-phaeria S,lcc. en synonymie. A notre connaissance il n,est men-tionné que par Vrncl,s (20), nous ignorons s'il s,agit d'une nouvellesignalisation ou s'il cite celle de SpBcrc,zzrxr.

Il nous semble donc possible de considérer cette espèce, ren-contrée en difiérents iieux, comme nouvelle ; nous proposons de luidonner le nom de Leotosphaeria gratissimae n.sp.

LepÉosphaeric qrctissitnoe vqr. Ionqispora n.vqr.

D e s c r i p t i o n : P é r i t h è c e s d e 1 8 0 - 1 9 0 r " . O s t i o l e d e 5 0 p d ediamètre. Asque; de 80 - 84 X 12 - 14 p.

Ascospores de 29 - 34 X 4 - 6,5 p.

F l a b i t a t : s u r b o i s e t f e u i l l e s .

La situation dans laquelle a été trouvée la variété est semblableà l'espèce que nous avons décrite; elle ne diffère que par quelquespoints : pour des périthèces semblables I'ostiole peut atteindre 50 a.au lieu de 35 ,u ; les asques de même forme peuvent être plus longsde 10 p et renfermer des ascospores nettement plus longues 29 -34 y4-6,5 / , au l ieu de 19 -27 X 4-6 p; de p lus, la constr ic t ion estnettement marquée à la 3" cloison transversale et elle se trouve accen-tuée par un renflement accusé de la troisième cellule.

Il ne nous a pas paru nécessaire d'ériger cette variété en espècepour des différences peu acc3ntuées sauf pour la longueur et la formelégèrement modifiée des ascospores. Ces deux organismes ayant étéobservés sur les mêmes organes, ne sont pas différenciables par laréaction de la plante et par un examen macroscopique.

Lepfosphceric Arotfssirnce n.sp

Peritheciis sparsis epidermide toctis dein erumpentibus brunneis,subglobosis, ost io lo papi l la t io 30-35 p d iam., 150-170 X 175'180 p ; ascis cylindraceis vel sub-fwroideis, apice rotundotis, stipite

4 -5 p l a to , pa r i e t i bus hya l i n i s 2 -3 p c rass i s ,50 -78 X 8 -13 p ;

p araphy s i b u,s s implic ibu s.

Sporidiis distichis, laevis, fusoideis inaequilaterqlibus vel curvatis,brunneis-olivaceis, 6-7 - septatis, constrictis tribus primum formatis,1 9 - 2 7 X 4 - 6 p .

PraNcsB I

LEPTOSPHAENTA

o 1oo

a - périthèce; b - asque ; c - ascospores de Leptosphaeria gratissimae ;

I - ascoscorpes de L. gralissimae vat. longispota.

a


Leptosphoeric Arrat.lssirnce vcrr. Iongisporo n.ytrr.

Ostiolo 50 p diam., ascl 80 - 84 X 12 - 14 p, sporidiis fusoidei,s,29 - 34 x 4 - 6,5 u, cellula tertia rndulosa, septa tertia constrictis.

Hab. : in ramis ; in maculis iregularibus marginalibus, griseis, loliorumPerseae americanae, Illaroc.

Pleosporc hetbdrum (Fnlss) RenBNnoRsr

Descript ion : Péri thèces isolés, int :rnes, puis érumpents, sub-sphériques, parois coriacées brun-foncé, ayant 250 \ ZiS p.

Asques clavulés, très légèrement pédicellés, hyalins, paroi tne,octosporés, 160 X 30 p.

Ascospores brunes à 7 cloisons transversales et cloisons vertica-les, constriction à la cloison médiane transversale la divisant en deuxparti.'s, partie supérieure plus large devenant conique vers le haut,partie inférieure moins efiilée, extrémités arrondies, ayant 27 - 37 X10 - 15 s . .

Habitat : sur taches si tuées à I 'extrémité de la feui l le ou en borduredu limbe.

Cette espèce a été rencontré: à plusieurs reprises sur des tachesfoliaires en as:ociation avec d'autres cryptogames. Elle est extrême-ment répandue au Maroc surtout sous sa forme conidienne : Stem-phylium botryosum Wlnn.

Pleosporc scrophulcrfce (DnsulnrÈnrs) voN Hônller

Descript ion : Péri thèces inclus puis érumpents, isolés, noirs,ostiole de30 - 35 r, de diamètre, ayant 275 X 250 p.

Asques sub-cylindriques, extrémité arrondie, pédicelle courbe, oc-tosporés, ayant 1IO-I25 X IO-14 p.

Ascospores brunes présentant 6 cloisons transversales avec forteconstriction à la 4" en partant de la base qui est légèrement effiléealors que I'extrémité supérieure est arrondie, cloisons verticales média-nes sauf dans la loge basale.

Hab i ta t : sur taches fo l ia i res desséchées.

Cette espèce s'identifie pleinement à Pleospora scrophulariae(Drsu.) HôHN. telle que Ia décrit Wrnunvrn (23); cet auteur la

CHAMPIGNONS SUR AVOCATIER AU MAROC 57

signale sur de nombreux hôtes ; déjà connue au Maroc, sa présencesur Persea n'est pas anormale.

Metasphaetia voldiviensis Spegazzini

Desc r i p t i on : Pé r i t hèc ; s épa rs , sous ép ide rm iques , pa ro i s l i s sesde couleur brun-foncé, membraneuses, épaisses de 15 à 20 p, ayant140 à 200 p de haut par 180 à 220 p de large, munis d'une ostioleérumpente à maturité ayant 30 - 35 p de diamètre.

Asques hyalins, clavulés, extrémités arrondies, parois lisses ds15 - 2 rr, épaissies à l'extrémité supérieure 4 - 5 p., octosporés, ayant7 0 - 1 2 8 X 1 7 - 2 0 p .

Paraphyses nombreuses, hyalines, septées, 7A-75 X 1 - 1,5 p.

Ascospores hyalines, fusiformes, plus effilées vers la base, 4 cloi-sons transversales dont constriction à la 2' donnant un aspect assy-métrique : partie supérieure à 2 cellules, partie inférieure à 3 cellules ;paro is l iss:s ; épaisses de 0,5-1 p. , ayant 23-25 X 6-8 p, par t iesupérieure plus étroite que la partie inférieure.

Hab i ta t : su r b ranches e t f eu i l l es .

Le genre Metasphaeria Slccanoo ayant été placé en synonymiede Leptosphaeria Ces. et de Nor. par E. Mûrrnn, nous avons recher-ché les espèces déjà décrites sur Persea appartenant à ces deux gen-res: nous en avons rencontré deux. Sous le nom de Leptosphaerialingue (Sync.) Slcc. et TRorr. a été décrit sur Persea lingue unchampignon qui s'éloigne fortement du nôtre par la taille des ascos-pores nettement plus petites et n'ayant que deux cloisons. Par contreMetasphaeria valdiviensrs Spsc. se rapproche du nôtre en présentant

toutefois quelques dirïérences : les périthèces sont plus petits, les asquesplus courts et un peu moins larges, les ascospores n'ont que trois

cloisons. Concernant les asques les différences scnt faibles et peuventprovenir de la disposition interne des ascospores (distique ou sub-distique).

Quant au cloisonnement des ascospores celui-ci est variabledans les espèces du genre; pour notre champignon, si en général

on en trouve quatre, dans certains périthèces on n'en rencontre quetrois, mais parfois, on peut en observer cinq. Ces différenc:s n'étantpas considérables on peut donc considérer notre espèce comme étantMetasphaeria valdiviensrs Sprc,


Petoneutypq persese n.sp.

Descr ip t ion : S t roma no i r p lus ou moins épa is a t te ignant jus -qu'à 1,5 mm situé sous l'écorce, la partie inférieure difiusant dans lebois.

Périthèces inclus dans le stroma quand celui-ci est suffisammentépais, ou en partie incius dans les tissus sous jacents, pouvant l'êtretotalement dans certains cas, par exemple dans le bois décomposé ;séparés, isolés ou juxtaposés en groupJ de 5 - 6, ayant de 5 à 7OO pde haut par 300 - 500 p de large, paroi sub-carbonacée, épaisse de50 - 75 p, tapissée intérieurement d'un hyménium d'égale épaisseur.Les loges périthéciales sont surmontées d'un rostre traversant le stromaet ayaîI une partie libre de 300 à 600 p de haut, pouvant danscertains cas, pour s'échapper des tissus de l'écorce, atteindre2 mrn de long avec des formes parfois tourmentées, à parois noires,lisses, brillantes, bossuées ; largeur de 150 - 200 6r., consistance trèsdure, arrondie ou légèrement en pointe à son extrémité avec ostioleterminale.

Asques très nombreux, hyalins à paroi très mince, clavulés, partiesupérieure presque plane, terminés à la base par un fin pédicelle,ayant 18 -26 X 4-6,5 p, disparaissant très vite à maturité, octospo-rés.

Pas de paraphyses.

Ascospores uniceliulair;s, hyalines (mais en masse dans les asquesétant légèrement teintées de jaune) botuliformes, ayant 5 - 6 X1 . 5 - 2 w .

Habital: branche nécrosée encore recouverte d'écorce fissurée,bois sous jacent décomposé.

Aucun Peron;utypa n'est signalé à notre connaissance sur lesplantes de ia famille des Leuraceae à laquelle appartient Persea amc-ricana. Ces espèces n'étant pas inféodées à une seule plante-hôte,nous avons recherché dans la bibliographie à notre disposition tousles champignons décrits appartenant à ce genre. Ils ont été comparésau nôtre pour les dimensions et la forme des périthèces, celles desasques et des ascospores. Il a été moins tenu compte des dimensionsdu stroma et de la longueur des rostres dont les caractéristiques sontplus fluctuentes, souvant en foncticn du lreu et de la localisation desfructifications. Ceci a pu être observé pour notre espèce : par exemplelçs rostres peuvent atteindre une grande longueur, jusqu'à 2 mm,

Prexcne II

PEBOIVEUTYPA PERSEA

##

/ :

60 P. RIEUF ET G. TEÀSCA

lorsque le stroma se trouve en profondeur dans les tissus ; ils doiventalors se frayer un passage dans les fissures des tissus mortifiés pourarriver à leur surface. Peu d'espèces présentent des ascospores sem-blables à celles de la nôtre ; il en est de même pour les asques,les loges des périthèces et les rostres ; une seule d'entre elles pré-sente un ensemble de caractères assez proches. Il s'agit de Pererwutypaheteracqnthq (Sncc.) Benl. signalé sur un grand nombre d'hôtes et pos-sédant plusieurs formes. Néanmoins deux caractères principaux l'enécafient : si les ascospores ont la même longueur, celles de P. hetera-cantha sont moins larges, 0,75 - L,25 r, leur maximum n'atteignant pasle minimum que nous avons observé, 1,5 -2 p. Les asques ont unelongueur fructifère de 18 -25 p plus un stipe de 15 à 20 p de longet la disposition sub-distique des ascospores leur confère une formeallongée ce que confirme nettement le dessin da BsnlÈsr (5, vol. III,tab. 98). Dans notre espèce leur longueur totale est de 18 - 26 py compris le stipe court et les ascospores sont rassemblées à I'extré-mité, 3 à 4 se trouvant à la partie supérieure, ceci conférant à I'organeune forme fortement clavulée.

Ces deux caractères écartent donc notre espèce de P. heteracan-th.a. n nous paraît être en présence d'une espèce nouvelle pour laquellenous proposons le nom de PeroneuJypa persea,e n.sp.

Petoneutypq perseae n.Ep.

Stromatibus nigris, sub cortice, usque, qd 1,5 mm crassis.Peritheciis gregaris veI subsparsis, in stromatibus vel immersis inligno, 300 -500 p latis, 5OO -700 p altis, parietibus sub-carbonqceis,50-75 p crassis, rostris emergentibus stromate, parietibus nigris, lae-vis, cylindraceis - gibberosis, plerumque porallele erectis 300 - 600 s,usque ad 2 000 p longis ; ascis numerosis clqvqtis superne pcæneplaneis, brevi-pedicellotis, hyalinis tenuibus parietibu"s, octosporidiis ;paraphysibus nullis ; sporidiis continuis, hyalinis vel cumulatis luteolis,b o t u l i l o r m i b u s , 5 - 6 X 1 , 5 - 2 y .

Hab. : in ramis emortuis Perseae americanae, Rabat. Maroc,

2. Discomycètes

a . P e z i z a l e s

Lecanidlon qfto:tum (Hsowrc) ReseNHoRst (: Patellaria atrata atJct.)

D e s c r i p t i o n : Apothécies superficielles, sessiles, isolées, noires,molles, cupullées, circulaires, de 450 - 550 r, de diamètre par 155 -


245 p de haut, parois épaisses de 50 - 100 p de large, enserrant les

asques dressés, mélangés à d:s paraphyses ramifiées'

Asques hyalins, clavulés, 90 - 100 X 8 - 14 p, octosporés.

Ascospores hyalines, naviculaires, légèrement arquées, 6 - 7 cloi-sons transversales, légèrement bombées vers I'extrémité supérieure,paroi épaisse, ayant 31-33 X 6-8 p'

Paraphyses hyalirr:s, longues, légèrement flexueuses, ramifiées,

extrémité spatulée et colorée en brun olive.

Au réactif de Melzer les ascospores ne se colorent pas alors que

I'extrémité des paraphyses réagissent fortement.

H a b i t a t : s u r b o i s d é c o m P o s é .

Deux espèces appartenant à ce genre avaient déjà été signaléesdans ce pays : Patellaria triseplata (Kansr.) Sacc. et Patellaria atrataauct. Cette d:rnière devenue Lecanidion qtratum (HrowIc) RlseN-HoRSr déjà observé au Maroc sur Foeniculum vulgare Mtrr,., Populusnigra L., Ricinus communis L., correspond bien à ce champignontrouvé sur avocatier sur bois dénudé pour des raisons diverses, prin-

cipalement à la suite de brûlures par le soleil.

Gloniopsis lineolata (Coorn) Se'ccmoo)

Descr ipti on : Apothécies grégaires, superficielles, noires, brillan-ter, coriacées, longues de 550 -750 p., larges de 250-300 p, s'ou-vrant à la partie supérieure en une fente allongée pouvant atteindrel4O p de large, cernée par un bourrelet circulaire glabre, lisse, épaisd e 1 0 0 - 1 5 0 p .

Paraphyses palissadées en mélange avec des asques, simplesou ramifiées, leur extrémité très légèrement renflée, ayant 90 - 100 Xl - 2 p .

Asque; nombr;ux, hyalins, clavulés, courtement pédicellés, droitsou légèrement arqués, ayant 90-100 X 16-22 p, octosporés, dis-position distique des ascospcres dans la partie supérieure.

Ascospores hyalines, oblongues à naviculaires, cloisons transver-sales nombreuses (5 - 9) et longitudinales ; constriction plus ou moinsaccentué: à I'insertion sur la paroi latérale, ayant 20 -33 X 8 - 10 p.

H a b i t a t : s u r b r i n d i l l e s m o r t e s .

Ççtte espèce se rapproche par la dimensions de sçs ascospores

6L

62 P. RIBUF ET G. TEASCA

de Gloniopsis lineolata (coors) secca,noo déjà identiûé sur persea.La description donnée dans Sacclnoo (18, vol. II, p. 776) pourraits'appliquer à notre espèce mais son imprécision quant aux dimensionsdes apothécies et des asques fait qu'il est difficile d'en affirmerl'identité.

ll l. Basidiomycètes

a . A g a r i c a l e s

Schizophyllum commune Fnrrs

Cette espèce fréquente au Maroc où elle a été identifiée sur 37plantes-hôtes différentes, développait ses réceptacles sur des branchesfortement nécrosées et ne se manifestait que comme un épiphénomènesans conséquences parasitaires.

lV. Deuleromycètes

a . S p h a e r o p s i d a l e s

Phyllosticta persece Er,us et Manrm

Descript ion : pycnides isolées sous épidermiques puis erumpen-tes, noires, sub-globuleuses, ostiolées, paroi lisse, fine, coriacée, de100-175 x 120-20O p .

Conidies s'échappant en cirrhes, unicellulaires, hyalines, jaunâtresen masse, paroi mince lisse, fusiformes, de 5-9 X 2-3 p.

Habitat : sur tissus morts de feuilles.

Sur Persea trois espèces de Phyllosticta ont été décrites ; il s'agitde P. micropunttqta Cru. sur Persea amzricana et Persea carolinensis,de P, perseae Ert-.. et MART. sur les mêmes hôtes et de P. persearumBer. et Vrrlr sut Persea americana. Celle que nous avons trouvésse rapproche par la forme et la taille des pycnospores de P, perseae(5 - 8 X | - 3 p) mais on peut relever une différence dans la dimensiondes pycnides 100 - 175 X 120 -200 p pour notre échantillon contre150-300 X 60-80 p. Il est possible de trouver dans la taille despycnides des variations souvent imputables aux conditions de formation.Il nous semble donc qu'il ne convient pas de retenir cette faible hau-teur indiquée pour P. perseae, d'autant plus que la description n'indi-que en rien une pycnide aussi plate, presque discoide. Nous pensons,en raison de tous ses autres caractères et surtout par ses pycnospores,que cette espèce est bien P. perseae Elr,. et Mmr.


Mocrophoma ollosporo (Dos SlNros et Dl Cxrunl) n. comb.

Cette forme conidienne de Physalospora perseqe DoIpcB signaléepar cet auteur et décrite à nouveau sous le nom de Macrophyllostictaallospora Dos SlNros et DA Ceuen.q. (9) est ramenée dans le genreMacrophoma ; se reporter à l'étude précédente sur Physalospora per-seae qui en est la forme parfaite.

Dothiorello sp.

Descr ip t ion : Pycn ides inc luses dans un s t roma rédu i t de cou-leur noire, discoïdes, à loges plus ou moins marqué:s de 300 à 450 pde diamètre, hautes d'environ 100 - 120 g., terminées par une ostiole de50 p de diamètre, ayant 300-450 X 200-220 p.

Phyalides nombreuses, simples, droites ou légèrement renflées (enforme de bouteille) de 10- 16 X 2-3 p, donnant naissance à despycuospores terminales, hyalines, de fusiformes à elliptiques, parfoisun p3u arquées et dissymétriques, ayant 6 - 8 X 1,5 - 2 p.

Habitat: sur rameaux desséchés, plages grisâtres, boursouflées parsuite de la présence de pycnides sous épidermiques dont le bec ostiolédevient érumpent.

Sur Persea plusieurs Dothiorella, genre auquel s'identifie notreespèce, ont été signalés. Il s'agit de Dothiorella ribis (Fcr.) Slcc.rattaché à Botryosphqeria ribis (Tonr) Gnoss. et Ducc. (qui est misen synonyme de Botryosphaeria dothideu (Mouc. ex Fn.) Css. et deNor. par voN Anx. et E. MÛnsR (3)) et de Dothiorella gregariaS,c,cc. rattaché à Botryosphaeria gregaria Stcc. (- Botryosphaeriaquercuum (Scnw.) Secc. toujours d'après voN Anx et E Mtit lrn).Ces deux espèces sont très éloignées de la nôtre par la taille biensupérieure des pycnospores.

Uno autre espèce est signalée sur fruit de Persea au Kenya(Dept. of Afric. Annual report 1961) il s'agit de Dothiorella aromnticasans indication de nom d'auteur.

N'ayant pas retrouvé dans la bibliographie à notre dispositionune description de ce champignon, il est impossible de le comparerau nôtre et de ce fait de procéder à une identification certaine.

Diplodino chovonieri n.sp.

Description : Pycnides isolées, érumpentes, sub-globuleuses, brun-jaunes, membraneuses, ostiole de 60 p de diamètre nqn proéminente,ayant de 140 à 2OO p de diamètrç,

63


Pycnospores hyalines, jaunâtres en masse, s'échappant en cirrhe,fusoïdès, extrémité arrondie, cloison transversale médiane, rp'as tou-jours présente, sans constriction, ayaît 4 - 6,5 X 2 - 2,5 p,

Habitat : sur branche desséchée.

A notre connaissance alucun Diplodina Westrxoonr, ni ,4sco-chyta Lrcnxr (genre très voisin essentiellement maculicole), n'ont étérencontrés st:r Persea. Ces champignons, pour la plus gtande part,sont définis par la plante-hôte et rarement rattachés à une formesexuée. Pour caractériser cette espèce nous proposons de la nommerDiplodina chevanieri dédiée à M. CslvaNrrn, arboriculteur pépiniéristequi a bien voulu mettre à notre disposition pour nos études, sa plan-tation d'avocatier, la plus ancienne et la plus importante du Maroc.

Dtplodinc chavanieri n.sp.

Pycnidiis sparsis, erumpentibus, sub-globulosis, luteo-brunneis,membranaceis, ostiolo 6O p diam., 140-200 p; sporidiis hyalinis,cumulatis luteolis, fusoideis, spicibws rotundatis, septa media raro uni-locular ibus, 4-6,5 X 2-2,5 p.

Hab. : in ramulis siccis Perseae americanae, Skhirat, Maroc.

Septorlc ghanbensis n.sp.

Description : Pycnides éparses, internes puis érumpentes, brunes,ostiolées, membraneuses, sub-sphériques, de 200 - 225 X 250 p.

Pycnospores hyalines, cylindriques, légèrement arquées, extrémitésupérieure arrondie, base tronquée, 5 cloisons transversales, ayant6 8 - 8 6 X 1 - 1 , 5 p .

Hab i ta t : sur t ige l les desséchées.

Cette Sphaeropsidale présente tous les caractères morphologiquesdu genre Septoria Fntes emend. Slcclnoo. [æs espèces de ce genresont essentiellement maculicoles - ça1xsf|1e les séparant de Rhabb-dospora (Seccanoo) Sacclnoo, lesquelles ne sont pas maculicoles etont, en outre, une ostiole à tendance papilleuse.

Nous avons observé cette espèce sur tigelles desséchées ayantune couleur brune uniforme ; il n'est pas possible de savoir si audébut de I'attaque une macule était ou non observable. Il nous paraîtpréférable de classer cette espèce dans le genre Septoria malgré unepossible absçncç du caractère maculicole plutôt gue dars Rhabdospora


dont I'ostiole a tendance à devenir proéminente ce qui n'est pas lecas.

Parmi les nombreuses espèces de Septoria, aucune n'est signalée(de même que pour Rhabdospora) sur Persea. Il serait possible derapprocher notre champignon d'un autre organisme possédant les mêmescaractères et trouvé sur une autre plante mais rien ne prouveraitque ce soit la même espèce. Aussi, comme dans la majorité des cassimilaires, nous préférons la considér:r comme une espèce touvellepour laquelle nous proposons le nom de Septoria gharbensîs n.sp.

Septoria gharbensis n.sp.: Pycnidiis sparsis, immersis dein erumpenti-bus, brunneis, membranaceis, sub-globulosis, ostiolotis, 2OO -225 X250 p; sporulis fililormibus cylindraceis, cwvulis, apicibus rotundatis,base truncatis, S-septatis, 68 - 86 X 1,5 p.

Hab. : in rqmusculis siccis Perseae americanae. El Menzeh. Maroc.

Sfogonosporq diyersiseptofcr nsp.

Descriptio n : Pycnides isolées, sous-épidermiques puis érumpen-tes, apparentes sur 7a lace inférieure de la feuille, noires, sub-sphéri-ques, paroi coriacée assez fine, lisse, ostiole circulaire de 15 -2O pde diamètre à la partie supérieure, ayant 70 - 150 X 120-L75 p.

Pycnospores nombreuses, hyalines, jaunes en masse, d'ellipiquesà naviculaires, soit simples ou avec 1 à 3 cloisons transversales, ayant6 , 5 - 1 3 x 1 , 5 - 3 , 5 p .

Habitat r sur feuilles, taches brunes desséchées plus ou moins enbordure du limbe.

Cette espèce a sa place dans le genre Stagonospora Saccanoocaractérisé par des pycnides produisant des conidies hyalophragmiées.A notre connaissance aucun organisme appartenant à ce genre n'aété décrlt ou signalé stlr Persea. Parmi les nombreuses espèces décri-tes sur des plantes diverses, très peu d'entre elles ont des conidiesaussi courtes que celles gue nous avons rencontrées et ne paraissentpas s'identifier pleinement à notre champignon. Rencontré en des lieuxdifférents, il nous semble donc possible de le considérer comme nou-veau et de le désigner sous le nom de Stagonospora diversiseptatan.sp.

Stogronosporq diversiseplatq n.sp.

Pycnidiis sparsis, immersis dein erumpentibus in pagfuw inferiorefoliorum, sub-globulosis, parietibus membranæêes laevis, ostiolis

65

Pr,ExcrrB III

DIPLODTA NABATICA

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CHAMPIGNONS SIIR AVOCATIER AU MAROC 67

15 -25 p diam.,70- 150 X 120 -175 p; sporulis numerosis hyalinis,cumulatis luteolis, ellipticis n"avicwtaribus, continuis dein 1-3 septatis,6 , 5 - 1 3 x 1 , 5 - 3 , 5 p .

Hab. : in macuJis brunneis plus minus in mægine loliorum Perseaeamericanae, Rabat, Maroc.

Diplodia natqlensis EveNs

Descript ion: Pycnid:s noires, sous épidermiques puis érumpen-tes, sub-globuleuses, ostiole de 20 - 3O p de diamètre légèronent papii-leuse, parois minces de 20 p d'épaisseur avec un hyménium de25-35 p, ayant 2lO-27A X 200 -25O r.

Fycnospores bicellulaires très nombreuses, brun-noir, ellipsoides,extrémités arrondies, parois minces ornées de verrues plates brunes,disposées en lignes longitudinales, cloison médiane sans constriction,ayant 24-29 X t3 -16 p .

Habitat : - sur jeunes pousses desséchées, à leur insert ion surles branches;

- sur de jeunes branches, plages brunissant entraînant leurdesséchement ;

de grosses branches, à la suite d'insolations (brûlures)mettant la bois en partie à nu, les écorces subsistant envahies par leparasite qui gagne au-delà des tissus cicatritionnels sous-jacents.

Ce parasite avait été trouvé par I'trn de nous en 1950 sur unoranger du Jardin d'Essais de Rabat ; il avait, sur une grosse branche,provoqué une importante nécrose. Cette branche malade ayant êtê:supprimée il a subsisté sur le sujet sous forme de petites nécroses.Malgré une prospection attentive les arbres voisins (qui ne recevaientaucun traitement fongicide) se sont révélés indemnes, Quelques annéosplus tard les agrumes de ce carré ont été anachés pour d'autresraisons et Diplodia notalensis n'avait jamais été observé à nouveausoit dans le Jardin d'Essais soit dans des vergers d'agrurnes constituésparfois avec un matériel issu des pépinières de ce jardin.

11 semble donc que ce champignon ne trouve pas dans ce paysles conditions climatiques qui lui permettraient de parasiter les agrumes,comme c'est le cas dans d'autres régions du globe ; si nous I'avonstrouvé très répandu sur les avocatiers, en différants points du Maroc,il n'a jamais été rencontré sur fruits, ce qui peut conûrmer sonmanque de pathogénicité.


La forme sexuée de Diplodia natalensis est Physalospora rhodîna(Brnr. et CuRr.) Crn. rattachée à Botryosphaeria quercuum (Scnw.)Slcc. par voN Anx et Mûrren (3) ainsi que, parmi les synonymesindiquées, Physalospora cydoniae AxN. Cette dernière espèce, mal-heureusement fréquente au Maroc, a une forme conidienne Sphacropsismalorum Pncr (-Diplodia pseudo-diplodia Fcr.), qui par rapportà Diplodia natqlensis a des spores légèrement plus petites, tardivementcloisonnées, de couleur brune non carbonacée et sans ornementation.Nous avons observé stJt Persea, dans une région bien connue par desattaques de Physalospora cydoniae AnN. sur pommier, des fructifrca-tions typiques de Sphaeropsis molorum qui sont nettement séparablesde celles de Diplodia natalensis, également présentes. Ces fructifica-tions conidiennes différentes d'aspect nous paraissent en contradictionavec la possibilité de confondre en une seule espèce leurs formessexuées respectives.

En mélange avec Diplodia nntalensis nolus avons pu observerquelques périthèces immatures dont les asques renfermaient de jeunesascospores dont la longueur dépassent celles de Physalospora perseaesans atteindre les dimensions données pour Physalospora rhodina;malgré nos recherches nous n'avons pas encore pu trouver des péri-thèces parfaitement évolués.

Dlplodio roboficc n.sp.

Descript ion: Pycnides isolées, sous épidermiques puis faible-ment érumpentes, sub-sphériques, paroi membranacée noire, épaissede 2O-35 p, ost iole de 30-50 p de diamètre, ̂yant 100-175 Xl2O -2OO p.

Pycnospores nombreuses, couleur brun noir, bi-cellulaires, ellip-soides, lisses, cloison médiane sans constriction, une extrémité un p€uplus effilée que I'autre, ayant 8 - 14 X 3 - 5,5 u.

Habitat : sur br indi l les desséchées; sur feui l les dans des plagesmarginales du limbe, desséchées et brunes.

En dehors de Diplodia natalensis EvANS, forme imparfaite dePhysalospora rhodina (Bnnr. et CuRr.) Crs. et de Diplodia pseudo-diplodia Fcr. p.p. (- Sphaeropsis malorum Pucx), espèces que nousavons rencontré à de nombreuses reprises, il n'est si'gnalé à notreconnaissance, dans ce genre sur Persea, que Dîplodia Wrsearut DBucn.Cette espèce a été ramenée arbitrairement à Diplodia pustularw LÉv.par Ztusnrrexls (25) transférée par cet auteur dans le geme Meta-diplodia sous le nom de Metadiplodia pustulosa forma perseanet

CHAMPIGNONS SUR AVOCATIÊR AU MAROC 69

(DErncn.) Zltv,snr. Quoi qu'il en soit ce Diplodia persearut est éloi-gné de notre champignon par des pycnides plus petites (140 X 1'12 p')

et surtout par des pycnospores bien plus grandes (18 X 9 r').

Les trois Diptodia qui ont été décrits ou indiqués svr Persea

étant très différents et n'ayant aucune possibilité de juger si un

organisme semblable trouvé sur une autre plante peut lui être identifié(ce qui est le cas pour la plupart des Diplodia décrits), il nous paralt

souhaitable de considérer cette espèce comma nouvelle et nous pro-

posons de lui donner le nom de Diplodia rabatica n.sp.

Diplodio rcbcrticc n.sp.

Pycnidiis sparsis immersis dein erumpgntibus, sub-globulosis, pa-rietibus membranaceis nigris, 20 - 35 p crassis, ostiolis 30 - 50 Pdiqm., 100- 175 X l2O-2OO p. Sporulis nu.,merosis biloculis, brunneo-nigris, ellipsoideis, una apice magis acutata, 8 - 14 X 3 - 5,5 p.

Hab. : in ramusculis srccrs, in maculis brunneis marginalîbus loliorumPerseae americanae, Rabat, Maroc.

Sphoeropsis mc,lorurn Prcx (- Diplodia poseudo-diplodia Fck.p.p.)

Descript ion: Pycnides sub-sphériques noires, isolées ou grou-pées, incluses puis érumpentes, parois épaisses de 25 - 40 p, ostiolées,ayant 250-275 p de diamètre.

Pycnospores brun clair, unicellulaires rarement bicellulaires à ma-turité, cylindriques-oblongues à ovoïdes, ayant 1.7 - 24 X 8 - 11 p.

Habitat : sur écorce entourant un moignon de grosse branche.

Ce champignon trouvé sur un arbre (région de Marrakech) nese présente que sous une forme conidienne que nous pouvons par lesdimensions, la couleur et la forme des pycnospores rattacher à Sphae-ropsis malorum PEIK. dont la forme parfaite Physalospora cydoniaeAnN. (- P. obtusa (Scnw.) Cxr.) a déjà été sigrralée sur Persea.L'identification des espèces de Sphaeropsrs est délicate étant donné lesfaibles différences observées d'une espèce à I'autre.è Si nous rattachonscelle-ci à Sphaeropsis malorum Pncx ce n'est non seulement pat laforme et les dimensions des fructifications mais aussi par le fait quel'arbre sur lequel elles ont été observées se trouve dans une régionoù cette espèce est extrêmement fréquente occasionnant des chancrescorticaux sur les Rosacées fruitières principalement sur Pirus com-munis L. et Pirus malus L. La frondaison du sujet était presque

7A P. RIEUF ET G. TEASCA

en contact avec un pommier et un cognassier ayant des altérationsoccasionnées par Physalospora cydoniae AnN. présent sous la mêmeforme conidienne.

Hendersoniq mulla n.sp.

Descript ion : Pycnides sous épidermiques puis sub_érumpentes,noires, isolées, sub-globuleuses, ayant 150 - 195 r, de diamèrre parr25 - 175 .p, ostiole de 40 p de diamètre; parois lisses, coriacées,épaisses de 40 # environ.

Pycnospor.:s très nombreuses, brunes, 3 cloisons transversales.parois épaisses, lisses, de forme assez irrégulière, de cylindrique à navi-culaire, elliptiques en majorité, avant g - lI,5 X i,5 _ 5,5 p.

Habitat : sur branches; sur feui l les, taches brunes desséchées plusou moins en bordure du limbe.

Notre champignron doit être inclus dans le genre HendersonieSacc,qnoo (Sporocadus Conpl serait un genre synonyme d'après ArNs-woRTH et Blsnv). Nous n'avons trouvé qu,une seule espèca de cegenre décrite sur Persea; il s'agit de Hendersonia mexicana Sa,cc.,espèce maculicole trouvée sur feuilles. Notre champignon est au con-traire' rencontré très fréquemment en des lieux différents sur tiges,sur branches et sur feuilles, sans altération propre des tissus, toujoursen association avec d'autres organismes. Il ne semble pas avoir unpouvoir pathogène analogue à celui signalé pour Il. mexicana. Siles pycnides des deux espèces sont assez proches les unes des autres,il n'en est pas de même concernant les pycnospores. Celles de H. mexi-cana sont nettement plus grandes aussi bien en longueur qu'en lar-geur, elles ont L2-14 X 5,5 -7 #; l€urs dimensions minimum enlargeur ne sont que rarement atteintes par celles que nous avonsotservées,9 - 11 X 3,-5 - 5,5,, , , le plus grand nombre avant 10 \4 7r. Nous pensons que ce caractère des pycnospores associé à sonmanque de pathogénicité, fait qu'il faille considérer cette espèce com-me nouvelle et nous proposons de la nommer Henlersonia multa *sp.

Hendersonic rnultc n sp.

Pycnidiis sparsis immersis dein erumpentibus, nigris, sub-globulosis,parietibus laevis 40 p crassis, ostiolis 40 p diam., 150 - 195 X125 -175 p. Sporwtis brunneis parietibus crassatis laevis, lorma irregu-Iaribus, cylindraceo-navicularibus, plerumque ellipsoideis, tri-septatiq"9 - 1 1 ; 3 , 5 - 5 , 5 p .

CHAMPIGNONS SUR AVOCATIÊR AU MAROC

Hab. : in ramusculis, in maculis brunneis marginalibus loliorum Perseae

americqnae, Maroc.

b . M e l a n c o n i a l e s

Sphccelorno perseqe JsNrINs

Descr ipt ion : Acervules inc luses soulevant l 'ép iderme puis émm-

pontes libérant de nombreuses conidies hyalines, unicellulaires, de forme

variable de sub-sphérique à presque cylindrique, ayant 5 - 30 X

2 - 5 , 5 p .

Hab i tat i - sur brindilles, plages brunes devenant parfois con-

fluentes amenant le desséchement de la branche, fructifications punc-

tiformes, éparses, de couleur brun-noir à maturité;

feuilles, taches brun clair portant des fructifications dis-

posées concentriquement, de couleur rosâtre à l'état jeune deviennent

brun foncé par la suite ;- sur fruits, taches brunes légèrement verruqueuses'

Cette espèce classique est assez répandue dans nos vergers' En

particulier au Jardin d'Essais de Rabat où elle attaquait un certain

nombre de fruits avant l'application systématique de traitements fon-

gicides très rémanents qui ont presque supprimé ces altérations causées

non seulement par cette espèce mais aussi par Physalospora perseae

Doroce.

Colletotrichum gloeosporioides PBNzIc

Descr ipt ion : Accrvules p lus ou moins iso lées par fo is d isposées

en cercles concentrique; (feuilles), initialement sous épidermiques, bril-

lantes et rosées brunissantes par la suite, de 100 - 200 g. de diamètre,

pseudo-parenchyme brun portant des stérigmates de cylindriques à

légèrement renflés en forme de bouteille, simples, de 18 -22 \ 5 p,

en mélange avec des soies dressées, noires, septées transversalement(.2 - 3), de 70 - 125 X 4 -'7 u, légèremeni efi i lées à I 'extrémité'

Conidies nombieuses, simples, hya!ines, ellipsoïdes, à sub-cylin-

driques, extrémité arrondie, de 1'2 - l7 X 3 '5 p.

Habi tat - sur f ru i ts et pédoncules, f ruct i f icat ions apparaissant

comme des coussinets roses ;- sur feuilles, taches marginales, confluentes parlois sur la

presqu3 totalité de la périphérie, brunes, épiderme desséché de couleur

grise, fructifi.cations sur les deux faces ;

7r

72 P. RIEUF EÎ G. ÎEASCA

- sur branches, fructifications observées à plusieurs reprises.

Cette espèce s'identifie parfaitement avec Colletotrichum gloeos-porioides PBNz., forme conidienne de Glomerella cingulata (SroN.)Speur. et Scun. (fréquente au Maroc sur agrumes), tout en ayant desconidies d'une longueur assez faible.

Ce champignon a déjà été signalé dans différents pays sur perseaainsi qu'une autre espèce du même genre - Coletotrichum nigrumErr.. et Hlrs. qui serait elle aussi rattachée à G. cingulata.

Pestclotlc leprogenc Spegazzini

Descr ip t ion : Acervu les érumpentes , no i res , de 25O-310 p dediamètre.

Conidies fusiformes à ellipsoïdes, 5 cellules, constriction desparois transversales marquée, ayant 20 - 25 X 6 - 7 p. Cellules média-nes colorées, brun clair pour la cellule basale, brun foncé pour lesdeux apicales, guttullées, ayant 13-16 X 6-7 p. De 1 à 3 setae,minces, flexueuses, non spatulées, ayant 12 - 18 p de long. pedicellecourt de 3-6 p.

Hab i ta t : sur bo is dénudé no i rc i .

Pestclotiq brevisefc Saccenoo

Description : Acervules sous épidermiques, soulevant légèrementl'épiderme puis devenant érumpentes, d'un diamètre de 175 -325 p.

Conidies nombreuses allongées fusoïdes, terminées à la base parun pédicelle court, l'extrémité supérieure portant 2 à 3 setae simples,de 8 à 10 p de long. Cloisons transversales au nombre de 4 avecconstriction marquée à I'insertion sur les parois latérales qui sontplus épaisses au niveau des 3 cellules centrales uniformément de cou-leur olivacée. Cellules terminales hyalines. Longueur totale 22 -24 ppar 5-6 p delarge1' longueur des 3 cellules médianes 14-15 p.

Habitat : sur feuilles situées à la base des arbres, taches isoléesou confluentes entre les nervures, de couleur marron puis grise, bor-dées d'une lisière brune; ponctuation noire sur les deux faces dulimbe, apparaissant par la suite sur les parties grises et correspondantaux fructifications.

Pestclotic sp.

Descript ion: Acervules donnant des conidies el l ipt iques à obo-


vates, ayant 26-29 X 6-8 p,4 cloisons transversales avec cons-triction bien marquée, pédicelle moyen 6 à 12 p de long. Setae aunombre de 2, flexueuses, atteignant 16 -24 p de long. Cellules inter-médiaires au nombre de 3 ayant 16 à 20 p de long, de couleur brunclair, cellule c:ntrale de couleur plus intense presque noire.

H a b i t a t : s u r b r a n c h e s m o r t e s .

Sur les plantes du genre Persea, plusieurs Pestalotia ont étérelevés dans la bibliographie à notre disposition (c.f. liste des para-sltes); Guba (11) dans son importante monographie sur les genresMonochaetia et Pestalatia signale certaines erreurs d'identitcation. Parexemple P. laurina MoNr. signalée sut Persea borbonia serait enréalilé P. breviseta Secc. Par contre, cet auteur n'indique pas P. lepro-gena Svne. sur Persea, alors que nous avons trouvé cette sigûali-sation.

Au cours de nos investigations nous avons rencontré trois espèccsdifférentes de Pestqlotia. Deux d'entre elles ont pu être identiûéesavec certitude et ramenées à P. Ieprogena Spec. et à P. brevisetaSecc. Quant à la troisième il ne nous a pas été possible de la ratta-cher à une espèce déjà connue soit sur Persea soit sur une autreplante-hôte. Elle se situerait au voisinage de P. versicolor Spnc. mais nes'identifie pas pleinement avec elle. Elle serait aussi assez Proche decelle décrite sommairement par Bounor sur Persea americaru etobservée en Casamance (Sénégal) (6).

c . H y p h a l e s

Ophioclcdium sp.

Descript ion : Amas blanchâtres const i tuées par stroma mycél ienlâche, plus ou moins inclus dans les cellules de l'hôte donnani nais-sance à un bouquet de conidiophores légèrement tortueux, enchevétrés,hyalins, non cloisonés, simples ou très rarement ramifiés, ayant 90 -

190 X 4-5 p et donnant naissance à une conidie terminale.

Conidies simples, hyalines, initialement globuleuses puis obovates,partie supérieure arrondie, large cicatrice d'attache à la base, ayant2 3 - 2 5 X 1 1 - 1 3 p .

Hab i ta t : sur jeunes rameaux desséchés.

Le genre Ophiocladium Cevena serait synonyme de OvulwiaSacclnoo d'après R. Spnacur, Dans cç cas c:tte espèce se rapPro-

73


cherait de ovularia obliqua (coore) ounsùreNs (espèce inféodée auxRumex), par I'aspect, la taille des conidiophores et des conidies maiselie en difière par l'obliquité de ces dernières.

Geottlchum cqndidum LrNr

Desc r i p t i on : Feu t rage b lanc j aunâ t re en fo rme de couss ine t .Conidiophores simples, érigés, septés, de 80 - 160 X 4 - 5 p, se frag-mentant à Isur extrémité pour donner des chaines de conidies hyalines,cylindrique;, extrémités tronquées, de taille variable de 7 - 10 p jusqu'à15 pa r 2 -4 p de l a rge .

Habitat : sur jeunes fruits tombés à terre, à I ' insertion du pédon-cule.

Cette espèce s'identifi; pleinement à Geotrichum candidum Lx.;elle a été trouvée plus on mo:ns associée à une flore des champignonssaprophytiques appartenant à différents genres principalement Fusa-rium, Penicillium, Cladosporium.

Aspergillus sp. sp.

Plusieurs de ces espèces saprophytiques ont été rencontrées à'différentes reprises, en mélange avec d'autres organismes secondaires,sur fruits ; elles se rattachent aux groupes Glaucus et Wentii.

Penicillium sp. sp.

Rencontrés d'une manière analogue à celles des Aspergillus.

Bolryfis cinerea PEnsooN

Ce champignon extrêmement banal au Maroc (il a été observésur 41 plantes), rencontré presque exclusivement sous cette formeconidienne rattaché: à Sclerotinia luckeliana (Dn Bv.) FcK., n'a pasen général une action pathogène marquée. Il a été observé sur inflo-rescences desséchées d'avocatier: son installation sur les fleurs dessé-chées faisant suite à un avortement étranger à son action parasitaire.

Veilicillium sp.

Cette espèce probablement très proche sinon identiqte ù Verti-cilhum albo-atrum RsrNKs et BERTH. a été trouvée sur fruits avec leçortège habitual de moississures saprophpiques,


Ttichotheclurn roseurn (Burrrano) LlNx

Moisissure banale dont les coussinets conidifères confèrent parleur nombre à des brindilles et branches desséchées une couleur rosesaumonée.

Periconiq cookei MesoN et ELLrs

De s crip t i on : Conidiophores isolés, cylindriques, cloisonnés, longsde 28O-330 p, larges de 2O s. à la base et de 1O p vers le haut,extrémité légèrement bulbeuse en forme de crosse large de 2O - 25 p,la couleur brun rougeâtre à la base s'éclaircissant vers I'extrémité quiest hyaline. Sur la partie terminale renflée, présence de nombreuseset fines spicules donnant naissance à des conidies isolées, sub-sphéri-ques à paroi épaisse verruqueuse, de couleur brun-marron ioncé,ayant 10 à 13 p de diamètre.

Habi tat : sur feui l les et branches.

Cette espèce rencontrée très fréquemment en divers lieux surbois mort et taches foliaires desséchées s'identifie bien avec periconiacookei Ml,soN et ELLrs malgré des conidies un peu plus petites quela moyenne. Elle avait été rencontrée à plusieurs reprises, au Maroc,sur d'autres plantes-hôtes .. Camellia sinensis (L.) Kunrze et pelar-gonium capitatum Arc.

Periconla atrq Conoa

Descr ipt ion: Conid iophores bruns, iso lés, base légèrement bul -beuse, cylindriques, cloisonés, extrémité irrégulièrement et courtementramifiée, paroi lisse, épaisse, cloisons transversales, hauts de 250 -255 s par 7 - 10 p de large. A l'extrémité du conidiophore ou à cellesdes ramifications terminales, nombreux stérigmates tronconiques, courts,donnant naissance à des conidies simples, isolées, brunes, sphériques,de 5 - 7 p de diamètre, parois épaisses, ornées de fines spinules.H a b i t a t : s u r b o i s m o r t .

Cette espèce dont l'identité ne fait aucun doute a étê trouvéedans deux localités.

Zygosporium pcrcsiticum (Gnove) BeuNrrNc et MASoN

Ce champignon bien caractérisé par la forme et la dimensionde ses conidiophores (30 - 40 X 2 - 5 p), de ses prophialides (ll - 17

X 6-10p) et de ses conid ies (3-9 X Z-6 p) 4 été t rouvé à p lus ieurs

75

76 P. RIEUF BT G. TBASCA

reprises sur branches et feuilles à Rabat. Il na paraît pas avoir uneaction parasitaire car il se développe sur des tissus déjà morts.

Clcdosporiurn fierbqrurn (PBnsooN) Lwr

Cette forme conidienne de Mycosphqerella tassiana (ne Nor.)JoneNs. extrêmem:nt fréquente dans ce pays, a été pratiquement ren-contrée sur avocatier dans toutes les régions, se développant sur tousles tissus altérés ou morts.

Altetnælq tenuis cnrct., ,{Iterncric sp., Helminthosporiurn sp.

Comme pour Cladosporiurn herbarum mais moins fréquentes, cestrois espèces saprophytiques sont rencontrées sur des tissus morts.Alternaria tenuis est beaucoup plus fréquente qu€ les deux autresnon identifiées avec certitude.

Stiibellc etythrocephala (Drrrr,r,qn) Ltr.rolu

Descript ion : Synnema éûgé plus ou moins f lexueux, base ren-flée à son insertion sur le support, cylindrique, tête hémisphériquerosée, ayant 1 000 - 1 500 p de haut, partie cylindtacéa large de150 - 300 p, la tête de 350 y 450 r.

Phialides terminales septées donnant naissance à des conidiesnombreuses, hyalines, de elliptiques à ovoïdes, réunies par un mucus,a y a n t 4 , 5 - 7 X 2 - 2 , 5 p .

Hab i ta t : sur bo is desséché.

Cette espèce doit être classée dans le genre Stibel/a Lrxoluet être rattachée à S. erythrocephala (Drru.) LrNn. par I'ensemblede ses caractères.

Plrceoiscric sp.

Descript ion : Synnemas bruns r igides, cyl indracés, épars, dressésperpendiculairement, ayant 200 - 2lO p de long par 2O - 25 r, de large ;au troisième tiers supérieur, les hyphes brunies qui formaient versla base un faisceau serré, se séparent en s'infléchissant brusquementvers I'extérieur tout en devenant hyalines, formant une sorte de phiali-des ayant de 10 - 12 p à 3 - 4 r,. Sur l'extrémité de ces phialidesapparaissent des stérigmates terminaux qui donnent naissance à desconidies isolées, assez nombreuses, unicellulaires, hyalines, ovoides,d ; 3 , 5 - 4 X 1 , 5 - 2 p .

CHAMPIGNONS SUR AVOCATIER AU MAROC 7'I

Habitat: sur branches nécrosées encore lecouvertes de l'écorcefissurée.

Cette espèce appartient au genre Phaeoisaria HôrnvBl ; elle estassez proche de Phaeoisariq cornui (BelN.) MesoN mais a des sporesplus petites; elle a été trouvée associée avec des fructifications dePeroneutypa perseae mais une relation entre ces deux espèce n'a paspu être mise en évidence.

Fusorium sp.

En association sur fruits tomMs à terre avec Aspergillus sp',Penicillium sp., Geotrichum candidum Lx., etc.

Epicoccum neglectum Dssl{enIÈnes

Espèce saprophytique sur tache foliaire préalablement desséchéeen provenance de Bouknadel.

Eplcoccum nigrurn LrNr

Champignon rencontré accidentellement sur feuilles en provenan-ce du Souss et sans relation directe avec les taches desséchées quiont été examinées.

78 P. RIEUF ET G, TEASCA

TISTE DES CHAMPIGNONS SIGNATES SUR PERSEA

l . P. qmericana MIn.(: P. gratissima GeEnrN.,.P. drymifolia CH.cl\l. &Scurrcr.) ;

P. carolinensi Nens.(: P. borbonia (L.) SpnBNc. ;P. pubescens SencnNr);

P. cordatq MBrssr.t:

P. dominguends SrnENc. ;

Abaphospora valdiviensis(Srrc.) Krnscn. 7(- Melanopsamma valdivien-srs Srrc.)

Acinulq cand'dans Fn. 2

* Acrostalgmus cinnabarinusCbr. 1

Acrothecium ,Iunatum I

Alternaria sp. t

Alterrwria tenuis Aucr. I

Alterrnria tenuissims (FR,\Wtrrs. 1(: Alternaria citri Err. &PrBncr var. cerasi Run.)

Antennariella perseae BAr.,Nescr. & Crn. 1

A nt ho s toma hy p o phloe um(Brnr. & Rev.; Srcc. 2

Anthostomella lingue Syr.c.

A nt ho s to mella p er s eic ola(Smc.; Sacc. & TRorr. 7

Anthracophyllum nigrita(LÉY.) Kerctr. 2

Armillarialla rncllea (F\..)

Kensr. 1

Aspergillus niger Trcc. I

Aspergillus sp. 7

Asterella carnea (Err.Mlnr.) Secc. 8(: Asterina carnea Ert,)

5 .

6 .

1 .

8 .

9 .

10 .

1 1 .

2.

3 .

4.

* : S

* r l

t 6 *

&

*Champigons signalés au Maroc.** Champignons signalés sur Persea au Maroç.


Asteridiella perseae (Srnv.) Brachysporium lumosum (Ert-.

HaNs. 1 & Mnnr.) Sacc. 1, 2(: Meliola perseae Srsv. ,' (: Helmînthosporium fumo-

Irene perseae (Srnv.) sam F-r,L. & Me,r.r.)Tono ;lrenina perseae (Srnv.)Srnv.) * Capnodlum citri Bsnx.

& Drsu. 11Asteridiella perseae var. maiorHer.m. 1 CaPnodium sP. I

Asterina apiahynum PÉrn. 11 Cenangium magrwliae Brm' ctCunr. 2

As,terina del;tescens Er.r. &Manr. g, 2, 8 Cephaleuros virescens Kzt'

1 . 2Aslerina pelliculosa BBnx' 2 ** ceratosphaeria microsporaAsterina tenellq G.r�. 2 PAr. 1

Asteromella gratissima PÉrn. & Cercospora lingue Stno. 1

cIr" 1 cercospora perseae ELL,& M.lnr. 9

Belonium valdivianum Sprc. 7 Cercospora purpureq Cre. 9,2 , l , l l*.'k Botrytis cinerea Pnxs. I

. Cercospora sp. 7* Botryodiplodia theobromaeP,q,r. 1 Ceutospora cookei THilM. 11(: Lasiodipûodia'ilteobromae(Par.) GnrFr'. & Mnunr.) Ceuthospora monocqrw

' Moxr. 7* Boîryosphaer'a ribis (TooE)

Gnoss. & Ducc. 2,. i----' Ceuthospora perseae PÉrn. &

' : I SvP' 7, 2

Botryosphaeria ribis var. chro- Chaetomella circinata Bnrs. &mogena SHeln, Srev. Tonn. 5& Wncox 1(: Dothiorella gregaria Chaetomella ochracea Tonn. 5

srcc' ?) chaetotrichum floridanun+* potrytis cinereal Pens, 1 PÉrn, 2

80 P. RIEUF BT G. TEASCA

* Circinotrichum maculiformeNBns 7. 2

Cladosporium citri Mssrr 1

** Cladosporium herbarum(PERS.) Lr. 1

Cladospor'um sp. I

C las tore p oriurn may dicumSlcc. 1

Clathrus cibarius (Tur.)E. Frscx. 7

Claudopus variabilis Prns. 7

Clitocybe tqbescens (Scor. exFn.) Bnns. I

Coccoidela scutela (Brnx. &Cunr.) HôsN. 2

,+,Collato,îriehum gkseosporioidesPpxz. 1

* Colletotrichum nigrum Err. <tHers. 1(: 2 Glomerella cingulata

(SroN.; Splur-. & Scnn.)

Colletotrichum sp. 1

Corticium eftuswtum C. & E. 3

* Cort'cium roffsij (Secc.)Cunzr 11

* Corticium solani (Pnw.& Derecn.) Bouno.& Gerzrw 1

Coryne gelatinosa (Ert.& Menr.) Rsnu 2

Cytosporella perseae t

* Diaporthe cirri (FAwc.)

Worr 1

Dia'rype tenuissîma Crs. 2

Diatrype valdiviensis Spsc. 7

Diplodia persearut Derecn. 1(: Me,tqdiplodia pustulosa 1.

perseqna Zmlnrr. ;Stilbum persesnum

s. & T.)** Diplodia rabatica Rmun

& TBlsce 1

Diplodia sp. 1

** Diplodina chavanieri RrBur& Trnscn 1

Disocosia nitida LÉv. 2

Dothidella scutula (Brnx.

& Cunr.) Slcc. 2, 9

Dothiorella aromatica 1

Doth'orella gregaria Stcc, 1

*"" Dorhiorella sp. I

Dymopsis phyllogena Secc. 11

Ellisiel,la chilensis Sprc. 7

Endotkia havanensîs BRUNER 1

Englerula carnea (Etr.

& Menr.; HôsN. 2

Entosordaria perseicola Spec. 7

** Epicoccum neglectum Dnsu. 1

+* Ep.lcoccum nigru'm LK. 1


Exipulina recurvispora (Bsnx.

ct Cunr.) Secc. 2

* Fomes applanalus (PBns.)

W.lr,ln. 7

Fomes geotropus Cxn. 2

Fomes leucophaeus Motr. 7

Fomes supinus Sw. & Cxn,2

Frscchises heterogenea Sncc. 1

F uscrium av enaceum (Fn.)

Secc. 1

* Fusarium equiseti (Coe.)

Secc. 1

Fusarium expansum ScHL. 1

* Fusorium laterîtium NEEs 1

* Fusarium moniliforme

SHsrp. 1(: Gibberella luiikuroi

(Sew.) Wn.)

Fusarium monililorme Snsrn,

var. minus I

* Fusarium oxysporum (SHrro.)

SNvn. & H,lNs. 1

* Fusarium sambucinum Fcx. I(: Gibberella pulîcaris (Fn.)

Srcc.)

Fusarium semitectum BERK.

& Rev. 1'r Fusarimu so/ani (Mlnr., APP.

& Wn.) SNvn. & HeNs. 1

** Fusarium sp. '1.

Ganoderma australe Fn. 7

** Geotrichum candidurn Lr, I

* Gloeosporium musamur Cxe.& Messnr 1

Gloeosporium perseaeDzalagoniya I(non Gloeosporium perseaeFBnn. & Lrxntcc)

Gloeosporium sp. I

** Glomerella cingulata (SroN.)Speur. & Scsn. 1(: Colletotrichum gloeospori-oides PnNz.)

** Glonïopsis lineolata (Crn.)S,lCc. 2, 9, L

Glonium macrosporum Tl..& Eenrn 9, 2

Glonium valdivianum SpBc. 7' |

Guignardia lingw (Stw.)& Tnorr. 7

Guignardia perseanq R*rc. 1

Heicotrichum obscurum (Crn.)Secc. 2

** Helminthosoprium sp. 7

H elmintho s p orium v e luti numLr. 2

Helotium leucopus MoNr. 7

Helotîum maculosum ELr,.& Mmr. 9, 2

Hendersonia mexicata Secc; 1

82 P. RIEUF ET G. TBASCA

*x Hendcrsonia" multa Rrntm& Te.AscA, 1

Hendersonia sp. I

Hydnum mucidum Gn,ex Fn. 2

* Hym.enochaete rubiginosa(ScHuo.) LÊv.'1

Hypocrea atrovirens MoNr. 7

Hypocrella epiphylla (Mæsrn)Slcc. 2

* Hypoxylon concenlricutnGnÉv. 2

Hypoxylon crocaturn Moxr. 7

Hypoxylon ellusum Nrrs. 1

Hypoxylon sassalras (Scnw.)Brnr. 2

Hypoxy,Ion sp.2

HyporyIon valsariodes Spec. 7

Hy s t e ro graphi um p raelo ngurn(Scxw.) Secc. 2

-Ireninq manca (Er,r. & Ev.)

F. L. Srsv. 11

Isaria gossypina Ptr. 1

Isariopsis clanta F.tr.& Manr. 9, 2

Kneiffia setigera Fr.. 2

Laestad.ia lingue Spac, 7

Lambotiella chilensis SpBc. 7

Lasiosphacria pezicula (Bnnx.c; Cunr.) S.lcc. 2

** Lecanidion atraturn (HBow.)RASH. 1(: Patellaria atrata a:uct)

Lembosia perseana

GencÉs Onnrunu 11

Lembosia rugisporaTn. & Eenr-e 9, 2

** Leptosphaeria gratissîmae

Rrpur & Tuscl 1

** Leptosphaeria gratiss;mae var.longispora Rrsur & Telsce 1

Leptosphaeria lingue (Sr�ze.)

Secc. & Tnorr. 7(: Leptosphaeralla lingue

Serc.)

* Lophium mytilinum (PBns.)

Fn. 2

* Lophodermium hysterioidcs(PERs.) Sacc. 7

** Macrophoma allospora(Dos SeNros f.: Ceu.)Rrnur & Tsascl 1(: Macrophyllosticta allosporaDos Sexros & Ceu.)

Macrophoma sp. 1

x Macrophomina phaseoli(Meusr.) Asn. 1

Mangînula perseae AnN. 9

CHAMPIGNONS SUR ÀVOCATIER AU MAROC 83

Marasmius capill pes Stcc, /

Marasmius eburneus TH. f.

chilensis Spec. 7

Meliogramma mutilum Rlv. 2

Melioia acutiseta Svn. 4

Meliola amphitricha (F8.)

Fn. 2, 9

Meliola anomala Tn. & Eenlr

2 , L l(: Mel olinopsis anomal,a

(Tn. a Elnrr ) BErrr ;Leptomeliola anomal.a(Tn. & Ernrn) HôHN.)

Meliola antioquensis

GencÉs OnrruBra 10

Meliola drepanochaela Svo. 3

Meliola lloridensis H.qNs. 9

Meliola mertiniana Gttr. 9, 2(-- Irenopsis martiniana

(G,ur.) Sruv.;Meliola setulilera (Srec.)Srnv.)

Menispora cylindrica Kercn.& Cxn. 2

M etasphaeria v aldivie nsisSrnc. 7, 1

Microcyclus scutula (Brnx.& Cunr.) Srcc. 1

Microthyrium apiahynumSpBc. 1 1

Microthyrium microscopicumDrsu. f. maius SYnc. 7

M icrothyrîum microscopicumDBsu. f. m:nus Spne. 7

Microxyphium kirtellum Be'r.& Crn . 11

Mucor sp. I

Mycena galericulata Scop. 7

Mycosphaerella exutans (CrB.)MtrBs 2

Mycosphaerella perseaeMrrns 1

Mycosphaerella perseae F. L.SrEv. I

Mycosphaerella tassiana(Dr Nor.) JosnNs. I

Nectria theobromae MmsrB I

Nigrospora oryzae (Brnr.& Bn.) Prrcr 1

Nummularia microplaca(Brnx. & Cunr.) Cxs. 2

Oidium sp. I

Ophiocladium sp. I

Oramasia hirsuta URRrEs. 5

Orbilia gelatinosa (Err.& Mmr.; Slcc. 9, 2

Otthiella brenesii PÉrn. 1

P ar anlho s to me l,l a v aldiv ianaSprc. 7

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84 P. RIEUF ET G. TBASCA

* Pen:cîllium digitatum Slcc. 1

Penicillium expansum Lr. I

* Penicillium italicum Wnnu. 1

** Penicilliurn sp. 1

** Periconia atra Cot. I

x* Periconîa cookei Mls.

& E n . 1

** Peroneutypa perseae Rrrun

& Trlsce 1

Pestalotia adusta Err. & Ev. 1

** Pestalotia breviseta Secc. 2, 1(signalé sous le nom de

P. laurina MoNr.;

x Pestalotia eugeniae Trrûtr,t. 1

Pesta,lotia gibberosa Slcc. 1t

Pestalotia glandicola (Clsr..1

Gusl 2

* Pestalotia guepini DssM. 1

Pestalotia laurina MoNr. 2(cf. P. brev'seta Slcc.)

** Pestalotîa leprogena SpEc. 1

Pestalotia maura Et-r. &. Ev. 2

Pestalotia neglecta Tuûna. 1

* Pestalotia palmarium Cxr. 1

** Pestalotia sp. 1

Pestalotia thuemenii Spnc. 1

* Pestalotia versicolor Spec. 1, 2

Peziza scutellata L. ex. Fn. 2

** Phaeoisaria sp. I

Phomq cinnamoni Secc. 1

Phoma sp. 1

Phoma valdiviensis Sprc. 7

Phomopsis perseae Znnove 1

Pkomopsîs sp. I

Phyllachora demersa (Cxe.)Slcc. 2

Phyllachora gratissima Rnnr. I

P hyllachora lauri-borboniae(Scnw.) Secc. 2

P hy llac ho r a mac uli c olaCHenooN 7, 6

Phltllqçhtrt perseae Err.& Manr. 1

Phyllachora perseae Hoocrs 2

Phyllachora uberta Secc. 11

P hyllosticta micro punctata CRE.1 , 2

** Phyllosticta perseae Ert-.& M.c,nr. 2, 1

Phyllosticta persearum BAT& Vrrer 1

Phyllosticta sp. 1

Phymatotrichum omnivorum(Scsren) Ducc. 1


*'k Physalospora cydoniae AnN. 1 Polycephalum subauranliacum

(: Physqlospora obtusa PEcr 1(Scnw.) Cre. '. .'-,^..-..-- Polyporus cinereus S,qcc. 2JpnaeropslS maorum

FECK) Polyporus crocatus Fx. 2

Physalospora fus'ca N.E. SrEv. polyporus fuscocarneus1 pnns. 2

** Physalospora perseae DoIDGE 1 pobporus hirsulal W'LF. ex.(: Melanops perseae Fn. 2

(Dorncn) PÉrn.)Polyporus mutabilis BERK. ct

** Physalospora rhodina (Brnx. Cunr. 2& Cunr.) CKs. 1(: Diplodia natalensîs Polyporus ralas (Scuneo')

P. EvlNs) Fn' 2

* phytophthora cactorum " Polyporus sulfureus (Burr.)

(LEn. & CoHN) ScHnôr. 1 Fn' 2

Phytophthora citrophthora Polystictus aculeîfer Brnr. ct

(R.E. & E.H. Srrl.) LÉoN. I Cunr. 7

* Phytophthora palmivora Bvtt.. Polystictus crocatus Fn.. 2

1 Polystictus versicolor (L.)

* Phytophthora parasitica Dasr. Fn. 7

' ,olystictus mutabilis Brnr. &

Phytoph'hora sp. 1 Cunr. 2

Pionnotes capillacea Slcc. 1 Polystomella scutula (Brnx. &

Pisomyxa maculans (KzE.) Bn') Snnc' 2

Sncc. 1 Poria cinerea Scsw. 2

** Pleospora herbarum (Fn.) poria fusco-carnea prns. 2RlsH. 1

Poria rula (Scrnln.) Slcc. 2** Pleospora scrophulariae

(Drsu.) HônN. 1 * Poria vaporaric (Fn.) Sacc. T

Plenotrichella persea Blrr. * Pseudomonas syringae

Vrrlr 1 veN H.q.rr 1

}{.5

86 P. RIEUF ET G. ÎEASCA

Pseu:doplea trilolii (RosrR.)PÉrn. I

Pucc: nia scimitriformis

Cutr,tu. 11

Pyrenopeziza araucana Spec. 7

* Pythium de baryanum Hrsse l

Pythium sp. I

Pythium ultimum Tnow 1

Pythium vexans Dr Bv. 1

4'* Rhizopus nigricans Eun. 1

Rhytisma perseae GlNo. 1

Rosellinia bunodes (Brnx.

& Bn.) Secc. 1

*x Rosellinia rimincola RSHNI. 1

Rosellinia sp. 1

Rosellinia subiculata (Slcc.)

S^lcc. 2

Rosellinia valdiviensis Sprc. i

x* Schiaophyllum commune Fn. I

Schizophyllum sp. I

Scleroderris concînna (Bnnr.

& Cunr.) Srcc. 9, 2

* Sclerotinia sclerotiorum (l,tu.)

DE BY. 1

x Sclerotium rolfsii Stcc, I

S eptob asidium schwein; t zii

Bun' r . 1 l

Septonema perseae BAT.ct NesI. 1

Septopeltis perseae Btr.& Vl re l I

r'* Septoria gharbensis Rrsur,& Tue,sce 1

Spegazzinia ornata Sacc. I

* Sphaceloma lawcetîî JnNx. I

** Sphaceloma perseae JnNr. I

Sphaceloma sp. I

Sphaerella exutans Crn. 2

Sphaerella perseae Mrrns 1

Sphaeropsis sp. I

S phaerostilbe cinnabarinaTur-. 1

S p liaero st ilb e re p e ns BEtr.& 8 n . 1

S pori de s mium v e lutinum Cxn. 2

* Sporotrichum citri Butr. I

x* Stagonospora diversiseptutuRtrur & Tslsce 1

Stereum hymenoglium SpBc. 7

** Stilbella erythrocephala (Drru^)

LrNn. 1

Stomiopeltis aspersa (Brnr.)

Tu . 11

Stomiopeltis sp. 1.


Trachysphaera fructigena Tts. Ttochila per:eae Spnc. 7

& BuNr. 1

Tremella myricae Benr.

& Crn. 2,9 Va!.a tetraploa Bnm.

Trichocoma paradoxa JuNcn. 2 & Cunr' 2

* Trichoderma lignorum (Tonn) 't' Ver icilliu:m albo-alrum

Hlnz I RBtNxr & BsnrH. 1

Trichomerium hirtellum Brvc. 1 ** Verticillium so. I

T richope ziza punctîf ormi s(Fn.) Fcr. 7

** Trichothecium roseum (BUr_r,) ** Zygosporium paras ticum

Lx. 1 (Gnovn) BEUNTING & Mes. I

É_itû

rfrti ct-À-iJl É.rfl o:+ ,;o I-^i. UÇ l9.t;1 :-i u^1..t,ll gl

. .12--t'1 (Persea amer,icana Mill.) cr;-:ll ôr--; .rl-c

.r+ torLilg ls*+9 bél oslr.:-rt;Jl ù< rr.o t^--1 . i,

Physalospora rhodina (Berk. et Curt.) Cke. Physalospora perseae

Doic.- , Ç Sphacelama perseae Jenk.

:*l: [<-- u;sJlJ ôlrrc .5:+i-l !r*^. 9-9S C)till ':,1.' Àill oj-o gl

Leptosphaeria gratissimae, ,.--l .-:= cr--g -r'i-o ;-" r= Llii q.T

Peroneutypa perseae, Diplodia chavanieri, Sept:oria gharbensis, Stago-

nospora diversise,ptata, Diplodia rabatica et Hendersonia multa.

Persea ,-. Llj.il .,I' aL-yll c,LrL:ll ôi-: ij)[.i u;J*il ;Â*J

. 7J-;JU

1rl 6rt; c,tilill .:Lce..s.o. drS:

87

8 8 P, RIEUF ET G. TEASCA

RÉsurr,rÉ

Les auteurs font I'inventaire de la flore cryptogamique trouvéesur i'avocatier (Persea americana Mrlr.) au Maroc.

Un certain nombre d'organismes ont été observés, les plus abon-dants et les plus dangereux sont : Physalospora rhodina (Brm. et cuRr.)Cxz., Physalospora persecrc Dorncn et Sphaceloma perseae JeNr. Cestrois champignons sont accompagnés d'une flore assez abondante etcertains par,aissant des espèces nouvelles sont décrits sous le nom deLeptosphaeria gratissimne, Peroneutypa perseae, Diplodia chavanierî,Se,ptoria gharbensis, Stagonospora diversiseptata,, Dîp,Iodia rabatica etHendersonia multa.

L'exposé se termine par une liste de tcus les champignons ob-servés sur les espèces du genre Persea ainsi que par une importantebibliographie traitant de la question.

RrsuueN

Los autores hacen el inventario de la flor criptogamica encontradosobre el aguacate (Persea americanq Mrrr.) en Marruecos.

Un cierto nûmero de organismos ha sido encontrado. Los mâsabundantes y los mâs peligrosos son: Physalospora rhodina (BERK. etlCunr. CrB., Physlalospora perseae Dornon et Spha.eloma perseaeJrNr. Estos tres hongos son acompaflados de una flor bostante abun-dante y algunos pareciendo especies nuevas son descritas bajo el nom-bre de Leptosphaeria gratissimac, Peroneutygta perseqe Diplodia chava-nieri,, Septoria sharbensis, Stagonosporq diversiseptata, Diplodia rabaticay Hendersonia multa.

El relato se acaba por una lista de todos los hongos observadossobre las especies de sene-ro Persea asi como por una importante biblio-grafia tratando de la cuestion.

Sumllny

Fungî on avocado in Morocco

The authors take an inventory of the cryptogamic flore foundavocado (Persea amerîcqna Mtrr.) in Morocco.

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A number of organisms has been observed; the most abundantand dangerous ones among them .are: Physalospora rhodi'na (Brnx. etCunr.). Crn., Physalospora perseae Dotocr et Sp'haceloma perseae JENr.'Ihose

three fungi are accompanied by an abund,ant flore, some species ofwhich, appearing io be novae species. are described under the names

of Leptosphaeria gratissimqe, Peroneutypa perseoe, Diplodina chavanieri,

Septoria gharbensis, Stagonospora diversiseptata Diplodia rabatica andHenderson'a muha.

A list of all the fungi observed on species of the genvs Perseais finally given as well as an impoitant biblioeraphy dealing with theproblem.

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UHAMPIGNONSSUR AVOCATIER AU MÂROCwebagris.inra.org.ma/doc/awamia/03402.pdf · découvrant un épiderme subérifié dont I'accroissement plus lent entraîne ... ces tissus mortifiés