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Un séga qui venait du froid... http://7lameslamer.net/un-sega-qui-venait-du-froid-1285.html Cargo pour La Réunion Un séga qui venait du froid... - La Réunion - Economie et société - Date de mise en ligne : dimanche 22 mars 2015 Copyright © 7 Lames la Mer - Tous droits réservés Copyright © 7 Lames la Mer Page 1/10

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Un séga qui venait du froid...

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Cargo pour La Réunion

Un séga qui venait du froid...- La Réunion - Economie et société -

Date de mise en ligne : dimanche 22 mars 2015

Copyright © 7 Lames la Mer - Tous droits réservés

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Un séga qui venait du froid...

Il ne dure que 2 minutes et 1 seconde. Un drôle de séga aux paroles entêtantes « la lala lalalalalala », interprété par une voix féminine qui n'a rien de créole, avec maracas et accordéon... surun rythme dominant de samba. Mélange de genres ? C'est l'époque qui veut ça. Paris connaît vers lafin des années 50 une mode des « musiques tropicales et exotiques » et le « séga de l'océan Indien» n'y échappe pas. Pour preuve ce morceau sobrement intitulé « Séga » et extrait d'un film qui alaissé peu de traces dans les mémoires : « Cargo pour La Réunion »... Embarquement !

L'affiche du film "Cargo pour La Réunion".

Un obscur séga...

Entre 100 et 150 Euros ! C'est la somme qu'il faut débourser sur Internet pour espérer entrer en possession d'unvinyle rare et ancien (1964) intitulé « Ciné-cocktail, dansez avec la musique des Bandes Originales des films »...

Suit alors, sur la pochette rouge-orange, une liste de six films dont le premier titre est « Cargo pour La Réunion ».Le nom du compositeur apparaît en bas : Camille Sauvage.

Au verso de la pochette, on découvre le détail et les titres des différents morceaux et notamment un « Séga »extrait de la Bande Originale du film « Cargo pour La Réunion ». Très recherché par les collectionneurs, ce fameux «Séga » est, depuis peu, accessible à tous puisque l'album « Ciné-cocktail », qui vient d'être réédité le 12 décembre2014, est désormais disponible sur Deezer.

C'est donc avec enthousiasme que nous avons pu enfin satisfaire notre curiosité et écouter ce fameux — et nonmoins obscur — « Séga » !

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Un « Séga » qui ne dure que deux minutes et une seconde et qui donne un curieux mélange avec en arrière fond unrythme de samba. Il faut dire qu'à Paris, l'époque est à la « musique typique », aux « rythmes tropicaux », aux «danses exotiques » qui sont même qualifiées sur certaines pochettes de disque de « danses érotiques » !

Mambo, samba, rumba, bossa nova, biguine, cha-cha-cha, calypso, salsa... et séga ! Le magazine mensuel «Sonorama » de juillet-août 1959 titre même : « Cha-cha-cha et calypso sont morts : vive le séga ! »

« L'océan Indien détrône la mer des Antilles, peut-on lire dans ce numéro de « Sonorama ». Et c'est un Antillaisqui en est responsable : Gilles Sala. Né du mélange d'un air français du 17ème siècle et d'un rythme voluptueux duMozambique, le séga était encore inconnu en France voici quelques semaines. François Patrice lui ouvre les portede « La Licorne » parisienne, puis le transplante à « La Licorne » tropézienne. Paris et Saint-Tropez l'adoptent,abandonnant cha-cha-cha et calypso. C'est ainsi que meurent les danses pour avoir été trop dansées. C'est ainsiqu'une nouvelle voit le jour pour être bien chantée. Dansons donc le séga ! »

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Extrait de "Sonorama" (juillet-août 1959). Collection Franckie Donald.

Notre « séga de l'océan Indien » — qui est d'ailleurs surtout identifié à Paris comme « danse de l'île Maurice » —n'est pas mort pour avoir été trop dansé. Bien au contraire. Mais sa percée, aux accents quelque peu fantaisistes,sur les scènes et discothèques parisiennes, aura été de courte durée et n'aura pas laissé dans les mémoiresd'impérissables souvenirs. Nous aurons l'occasion d'y revenir bientôt.

Pour l'heure, concentrons-nous sur ce « Séga » interprété par « Camille Sauvage et son orchestre »... Nousl'avons écouté en boucle, histoire de bien nous en imprégner. Mais la curiosité est depuis encore plus exacerbée carnous aimerions bien voir les images qui accompagnent ce « Séga », donc voir le film « Cargo pour La Réunion ».

Et nous ne sommes pas les seuls sur la trace de ce long-métrage. Au cours de nos recherches sur Internet,nous avons débusqué quelques messages, lancés comme des bouteilles à la mer, de cinéphiles ou d'amoureux deLa Réunion, qui cherchent — vainement pour l'instant — « où et comment peut-on voir ce film »...

Il faut dire que ce film, tourné au début des années 60 dont une partie à La Réunion, et sorti en 1963, n'a pasbénéficié de l'aura de François Truffaut, de Catherine Deneuve, de Jean-Paul Belmondo qui était accompagnéd'Ursula Andress, de Michel Bouquet, etc. Ni des moyens qui ont permis de produire « La sirène du Mississipi » [1]au prestigieux casting, tourné à La Réunion et sorti en 1969.

Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo dans "La sirène du Mississipi". Séquence tournée à La Réunion. Source: Mémorial de La Réunion.

D'ailleurs l'engouement médiatique que n'a pas manqué de provoquer le tournage de « La sirène du Mississipi

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» a contribué à reléguer au fond des mémoires notre mystérieux « Cargo pour La Réunion » jusqu'à presquel'effacer. Mystérieux parce que rare, oublié, quasi-inconnu. Mais si l'on se penche sur le résumé du film, il n'a, apriori, rien de mystérieux...

« A l'école de la Marine Marchande de Saint-Malo, un jeune aspirant suit les cours de navigation sans grandenthousiasme, apprend-on sur le site toutlecine. (...) C'est en mer, lors de son voyage-école sur le cargo « Ville deRouen » qu'il aura la brusque révélation de toute la beauté de la nature et une vision nouvelle du beau métier demarin. La naissance d'une vocation de marin illustrée par un très beau voyage est un spectacle pour très large public».

Bref, « Cargo pour La Réunion » serait donc un scénario à la gloire de la Marine. Le tournage s'est déroulé à bordd'un cargo de la NCHP [2] : « Ville de Rouen ».

« Dans ce film de prestige à la gloire de la Marine Marchande, l'intérêt folklorique est soutenu par de bellesimages et par une musique étincelante », peut-on lire sur Internet dans « Analyse Générale des Films ».

Le "Ville de Rouen" de la Nouvelle Compagnie Havraise Péninsulaire (NCHP). Source : marine-marchande.net

Si ce film, que l'on peut qualifier de « série B », nous intéresse particulièrement, c'est parce qu'il recèle desimages filmées de notre île, au début des années 60. Des images du port de la Pointe-des-Galets bien-sûr maisaussi, semble-t-il, des séquences qui auraient été filmées à Cilaos...

Il est surtout beaucoup question, à travers les différents témoignages, d'une scène tournée au Port dans lecélèbre établissement de la non moins célèbre Mamzelle Paula, mythique tenancière connue dans toute l'île etmême au-delà. Paula Olivia Crezo, de son vrai nom, a ainsi régné sur les nuits portoises pendant plus de 40 ans et aété immortalisée par Narmine Ducap dans un séga interprété par Michou et inspiré d'une musique du PortoricainRafael Hernández Marín (voir ci-dessous).

Dans une étude menée par Geneviève Payet sur « La prostitution à La Réunion » [3], un interlocuteur, qui apréféré garder l'anonymat, explique que « la réputation de « Mam'zelle Paula », au plan national et mêmeinternational, tenait au fait qu'elle avait participé à un film, « Cargo pour La Réunion » du réalisateur Paul Mesnier en1962, tourné en partie à Brest, en partie à La Réunion. A l'époque, c'était le seul bar à marins du Port, il accueillait

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des Norvégiens, des Allemands, des Chinois... Même des personnalités locales fréquentaient cette figure de lasociété. Dans les années 75, le bar ne faisait plus recette car les marins préféraient se divertir à St-Gilles. Mam'zellePaula serait décédée à l'âge de 76 ans dans la misère ».

La ville du Port ressemblait à cela à l'époque où est tourné le film "Cargo pour La Réunion". Extrait d'une expositionorganisée à l'occasion des 120 ans du port de la Pointe-des-Galets.

Peu de temps avant son décès, Mamzelle Paula trônait, digne, dans un grand fauteuil installé près du bar d'unrestaurant de la vieille ville portuaire, établissement qui a depuis changé de mains. Impassible, elle observait sonmonde sans desserrer les dents : les piliers du comptoir, les ombres de la nuit aux regards allumés, les serveuses etleur démarche cadencée, les destins à la dérive, les marmailles venus remplir des bouteilles...

Le ballet qui se déroulait autour d'elle semblait réglé par de tacites ententes, des conventions muettes,respectées et établies de longue date. Chacun veillait bien à ne pas la déranger mais aussi à répondre au plus viteau moindre de ses gestes de la main.

Mamzelle Paula n'avait rien perdu de sa superbe malgré la fatigue qui se lisait sur son visage. Elle avait quelquesdifficultés à se mettre debout, à marcher et devait s'aider de béquilles mais elle semblait exercer toujours la mêmeinfluence, la même autorité teintée de fascination et de respect sur ce monde — cette cour populaire — qui ne lui ad'ailleurs pas survécu.

A Gauche, Joseph M'Changama, docker avec sa mandoline, devant le bar de Paula, années 40-50. A droite, EdvinGrimoire, photographe portois, années 40-50. Extrait d'une exposition sur les 60 ans du 19 mars 1946, loi dedépartementalisation.

« Depuis 1939, le bar de Mamzelle Paula était le rendez-vous incontournable des marins de passage, peut-on liredans un témoignage sur le site uim.marine.free. Sa réputation internationale lui conférait le titre de monumenthistorique vivant. (...) Elle avait du coeur Melle Paula Crezo ; elle recueillait les pauvre filles dans la misère et ellesétaient nombreuses à La Réunion ! Elle jouait le rôle des restos du coeur : elle les nourrissait, leur demandaitseulement d'égayer par leur présence les pauvres marins esseulés. Elle prétendait ignorer ce qui se passait après lafermeture du bar »...

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Certains témoins de cette époque ont la mémoire moins fiable que d'autres. Ainsi trouve-t-on sur un autre site(mauricelemarin) une anecdote assez étonnante au sujet de ce fameux film « Cargo pour La Réunion » : « unelégende cette mère Paula. Dans les années cinquante, elle fut la vedette féminine d'un film tourné avec EddieConstantine, « Cargo pour la Réunion », où il était question d'un trafic de drogue entre la France et La Réunion. Onla voyait entre autre à la barre du navire avec une casquette de marin et sa masse imposante ».

Delixia Perrine (au milieu) dans le rôle de "Maman Paola", alias Mamzelle Paula. A droite, la comédienne RachelPothin ; à gauche la comédienne Térésa Small. "Lepervenche, chemin de fer", pièce d'Emmanuel Genvrin, théâtreVollard.

C'est le bon titre mais ce n'est ni la bonne date et ni le bon acteur ! Et Paula ne fut pas la « vedette féminine » de« Cargo pour La Réunion » même si au moins une séquence fut tournée dans son bar. Quant à Eddie Constantine,sa riche filmographie ne mentionne pas non plus « Cargo pour La Réunion ».

Il est certain que la présence de celui qui chantait « Cigarettes, whisky et p'tites pépées » aurait assuré à ce filmune notoriété plus durable. Reste cette histoire de « trafic de drogue entre la France et La Réunion » : elle n'estmentionnée dans aucun des rares résumés de l'intrigue que l'on peut consulter sur Internet.

Le casting de « Cargo pour La Réunion » ne fait apparaître aucun acteur de premier plan, aucun nom célèbre aubox office. Le rôle principal féminin est d'ailleurs interprété par une certaine Liliane Vasseur, inconnue au bataillondes têtes d'affiche et même des seconds rôles. Après « Cargo pour La Réunion », elle n'aurait jamais plus fait decinéma, ou alors sous un autre nom. <dl class='spip_document_5922 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'>

Jean Sagols. Source : unifrance.org

Quant aux rôles masculins, ils n'ont pas non plus bénéficié de la renommée d'acteurs de la trempe d'EddieConstantine ou de Jean-Paul Belmondo. Pour autant, la carrière cinématographique de ces acteurs « peu connus »est cependant plus étoffée que celle de Liliane Vasseur...

Jean Sagols tient le rôle principal. Il joue par ailleurs dans une demi-douzaine de films avant de s'orienter vers lethéâtre et l'audiovisuel et de devenir un réalisateur et scénariste reconnu dans le milieu. Christian Duroc, pour sa

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part, jouera dans une dizaine de films et Pierre Caden dans trois films dont les célèbres « Demoiselles de Rochefort» et « Parapluies de Cherbourg » de Jacques Demy.

Quant au réalisateur, Paul Mesnier, qui a à son actif 11 films, il clôt sa carrière avec « Cargo pour La Réunion ».Il sera aussi scénariste, dialoguiste et acteur dans 4 films. Il meurt en 1988 à 84 ans sans avoir véritablementmarqué le cinéma français de son empreinte.

Camille Sauvage et une inconnue (?). Source : toutlecine.com

Finalement, la seule star de ce film (hormis Mamzelle Paula...) est le compositeur de la musique. En choisissantCamille Sauvage pour créer et interpréter la bande sonore de « Cargo pour La Réunion », Paul Mesnier a été bieninspiré. Chef d'orchestre, musicien (clarinettiste, saxophoniste, pianiste...) et compositeur de jazz, Camille Sauvage— alias Eric Framond (son vrai nom, 1910-1081), alias Willy Lee, alias Yedo — construit sa carrière depuis lesannées 1940 et connaît une véritable renommée accentuée par son statut de « vedette de la radio ».

Il compose la musique de plus d'une centaine de films et passe du jazz à l'électro-acoustique et à l'expérimentaldans les années 1970. Il anime les Grandes Nuits d'Abidjan en 1968, et donne des récitals à La Réunion, auxComores, à Nouméa, à Tahiti...

C'est donc à Camille Sauvage que l'on doit ce fameux « Séga » de « Cargo pour La Réunion ». Un séga fantaisie!

Nathalie Valentine Legros et Geoffroy Géraud Legros

Merci à Antoine KonsöLe, Frankie Donald et Sully Fontaine

Pour écouter la bande originale du film « Cargo pour La Réunion » et notamment le fameux « Séga », cliquez ici.

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Un séga qui venait du froid...

En 1964, sort le livre "Cargo pour La Réunion", écrit par le capitaine de vaisseau Brossard.

Antoine Konsöle, alias DJ KonsöLe, est un passionné de musiques créoles et tropicales, de rythmes de l'OcéanIndien, de l'Afrique, des Caraïbes, de l'Amérique du Sud. Collectionneur, connaisseur, il explore les arcanes desmusiques indocéaniques et se distingue comme l'un des spécialistes de premier plan du séga et de ses déclinaisonsinsulaires. Il est président de l'association Kreolart qu'il fonde avec Arno Bazin et qui oeuvre pour la sauvegarde dupatrimoine musical réunionnais.• « Cafrine Africa ! »• « Premier CD pour Sofy Mazandira »• « Musique ! Avec le Kombi Sound System »• « Alain Lorraine : le maloya, opéra de tout un peuple »• « Maloya la pa nou la défé ! »• « Un séga qui venait du froid... »• « Benoite Boulard : la voix terrible, terrible terrible ! »• « Quand le séga faisait danser Paris »• « La vogue des ségas Prézidan »• « Mouroungue, l'arbre aux miracles »• « Le chaînon manquant du séga-maloya ? »

[1] Dans le titre du film, « Mississipi » est écrit avec un seul « p » car il fait référence au nom du navire des Messageries maritimes.

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Un séga qui venait du froid...

[2] Navale Commerciale Havraise Péninsulaire

[3] Etude de l'ARIV, Antenne Réunionnaise de l'Institut de Victimologie, 2012-2013

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