GENERATION HIP HOP(Une histoire de la danse hip hop, un spectacle)

par l'association MOEBIUS DANSE

OBJECTIFS

Sensibiliser la jeunesse sur la place de la Danse HIP HOP qui s’inscrit àprésent dans l’histoire de la danse.

Accompagner de jeunes danseurs vers la professionnalisation, leur apprendreles méthodes de travail, les sensibiliser à une écriture chorégraphiqueprofessionnelle.

Valoriser la réussite des jeunes via l'effort et le travail dans un contexte créatif.

SYNOPSIS

Bronx, New York City, dans les années 70's. Naissance du mouvement Hip-Hop quirévolutionnera à jamais les cultures urbaines. 4 jeunes danseurs, espoirs dubreakdance calédonien, racontent cette Histoire: l'insolence des quartiers et la fouguede la jeunesse, les pas de danse de James Brown que l'on reproduit sur des cartons,un style vestimentaire colorés et provocateur, un contexte politique et social brulant...La sauce prend, elle sera dansée, improvisée, joueuse, fraternelle et rebelle.Chorégraphié par la crème des danseurs Hip-Hop actuel en Nouvelle Calédonie,Génération Hip Hop est un spectacle qui nous fait voyager à l'origine d'une culturedevenue mondiale et fait directement le lien entre reconnaissance et dépassement desoi.

Génération Hip-Hop – Page 1/12 - Moebius danse – Photographies : Eric Dell'Erba

L'AFFICHE DU SPECTACLE

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LE PROJET

Le projet contient deux volets principaux :

Une partie de recherche et de témoignage historique :

Porter un regard sur les 40 années du développement de la Danse hip hop :de la danse de rue à la reconnaissance voire à l’institutionnalisation.

Utiliser les sources documentaires et les témoignages disponibles pour tenirune propos cohérent et intéressant la Nouvelle-Calédonie sur la naissance et ledéveloppement du mouvement Hip-Hop, puis sa reconnaissance au titre de disciplineartistique à part entière.

Témoigner de cette dynamique par la diffusion d'un spectacle de qualitéprofessionnelle, présenté par de jeunes danseurs hip-hop impliqués dans lemouvement. Pièce didactique qui présente les différents styles des Danses Urbainesen traversant l’histoire du mouvement Hip Hop dans la pluralité de son expression : Gestuelle – Look – Graph – Slam …

Une partie formation/professionnalisation et sensibilisation aux métiersde la scène :

Les danseurs seront sélectionnés via un casting devant un jury composéd'anciens danseurs du mouvement hip-hop reconnus comme des fondateurs et dudirecteur de la compagnie. Dès leur entrée dans le projet, les jeunes accéderont ainsià une valorisation et à une reconnaissance de leurs pairs. Les lauréats entrerontensuite dans le long processus de création artistique.

Quatre danseurs seront encadrés par des artistes spécialisés dans différentesdisciplines (smoofing, slam, graff...) ainsi que par un chorégraphe hip-hop (YoanOuchot) pour mener un travail de création autour de l'histoire du Hip-hop. Laconception et la direction de ce travail seront assurés par le directeur artistique de laCompagnie Moebius : Quentin Rouiller.

La pièce ainsi montée sera ensuite diffusée dans toutes sortes de conditions(des conditions très professionnelles comme des conditions plus tout terrain), afinque les danseurs s'habituent aux différents espaces de représentation que proposeleur territoire.Au fil des diffusion, les danseurs seront amenés à parfaire leur technique et, à traversdes répétitions régulières, enrichiront le spectacle, les faisant entrer dans unedynamique de spectacle vivant à part entière.

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UN PROJET EN 2 ÉPISODES

-I- De la naissance du Hip Hop des années 70 aux années 90, 60 minutes environ, créé en 2016

-II- De la reconnaissance du Hip Hopdes années 90 à aujourd’hui, 60 minutes environ, créé en 2017

ORGANISATION

Monter le projet en impliquant 4 jeunes danseurs hip hop en cours deprofessionnalisation, les recruter à l'aide d'une audition, via un jury composé des porteurs duprojet et de figures emblématiques du mouvement Hip-hop calédonien afin de préfigurerl'événement de la quinzaine du Hip-hop et de valoriser les jeunes choisis aux yeux de lacommunauté.

Faire appel à 4 Artistes du territoire pour enseigner et chorégraphier les spécificitésdes styles musicaux et chorégraphiques comme le Popping, le Locking, la House, le NewStyle, le Break, le Hip, le Smurf, …..etc

Faire appel à des artistes qualifiés pour former les jeunes dans des disciplines nonchorégraphiques dont nous aurons besoin pendant le spectacle (graff, slam).

Faire appel à des professionnels qualifiés pour la conception des décors, descostumes et des lumières, afin d'obtenir un rendu de haute qualité.

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La Compagnie Moebius

Photographie du spectacle Histoire de Fables, avec Tania Alaverdov, Enzo Fabre, Yoan Ouchot, Amandine Tambareau et Pascal Téouri,

L'association Moebius Danse a été créée en 2012, à l'initiative de QuentinRouillier, danseur et chorégraphe. Elle a pour vocation de créer une compagnie dedanse professionnelle en Nouvelle-Calédonie et de manière générale de favoriserl'émergence de pratiques professionnelles et amateurs liée à la danse. Ses actionsse répartissent entre la création et la diffusion de spectacles, l'organisation d'ateliersde sensibilisation pour le public et la formation professionnelle des danseurs.

Ces trois pôles d'activités se réunissent dans les différents projets qu'ellemène : Histoire de Fables, de 2013 à 2015, réunissait une troupe de jeunes danseursdevenus peu à peu professionnels via un rythme de création et de diffusion soutenu,le spectacle a été joué à plus de 60 reprises sur l'ensemble du territoire auprès depublics très variés (habitués des salles de spectacles, écoliers, habitants de tribus...).En 2016, le projet Génération Hip-Hop reprends ce « cahier des charges » avec unenouvelle troupe constituée de danseurs expérimentés et en voie deprofessionnalisation, encadrés par une équipe technique et chorégraphiqueprofessionnelle.

Cette compagnie n'est pas la troupe de danse d'une seule personne, elle a aucontraire vocation à proposer un espace de création à des chorégraphes plus oùmoins expérimentés et à des personnes extérieures au milieu de la danse afind'inciter les artistes du territoires à collaborer plus étroitement au développement despratiques artistiques et à la recherche de nouveaux publics.

La compagnie mène également de nombreuses actions de sensibilisation viades ateliers en milieu scolaire, l'inscription de ses danseurs dans des projets àPratique Artistique et Culturelle, via également une collaboration étroite avec leréseau En Danse et d'autres compagnies de danse calédoniennes.

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L'équipe

Quentin Rouillier

Après une carrière de danseur puis de chorégrapheen danse contemporaine en France, Quentin Rouillier créeet dirige le centre chorégraphique National de Caen Basse-Normandie. Il va ensuite diriger le département des étudeschorégraphiques au conservatoire National supérieur deMusique et de danse de Paris (formation professionnelle)puis met en place le Département des Métiers : centreressource du Centre National de la Danse en France(reconversion et santé du danseur) il va également co-diriger le Ballet du nord auprès de Carolyn Carlson et êtresollicité pour développer la politique de la danse en tant quedélégué, au ministère de la culture .

Installé depuis fin 2010 en Nouvelle Calédonie, il participe : au programme de formation-continue des enseignants auprès de l’association « En

danse » au programme de l’entraînement régulier du danseur au sein de la structure du Rex. en apportant ses conseils et un regard extérieur sur les créations d'autres

compagnies

En 2012, il propose une première création sur le territoire, Tonnerre, avec de jeunesdanseurs calédoniens lors du Festival Waan Danse. Puis il choisit de travailler àl'accompagnement et à la formation des jeunes danseurs et chorégraphes, sur les trois ansqui suivront, il développe le projet Histoire de Fables puis le projet Génération Hip-Hop.

Yoan Ouchot, dit "Yo"

Il s'est fait un nom dans le cercle de ladanse calédonienne depuis une dizained'années. À l'origine danseur hip-hopavec le Saïan Breaker Crew, puis avecla Compagnie Posuë, il a depuisparticipé à des créations dans tous lesdomaines et est devenu un véritableartiste "transfuge" n'hésitant pas à faireappel à des gestuelles contemporainesou traditionnelles pour s'exprimer. Il faitavec son travail sur Le rat des Villes etle rat des champs, dans Histoire de Fables, sa première expérience purementchorégraphique et intègre ensuite la compagnie Moebius en tant que danseur. En 2016, lacompagnie le sollicite pour coordonner la création de Génération Hip-Hop et encadrer lesjeunes danseurs.

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Lomes, un talent à suivre

A 19 ans, Lomes a déjà participé trois fois auBOTY France. En 2010, il n’a que 13 ans,quand son crew Résurrection est sélectionnépour le BOTY France. Il était le plus jeunedanseur du groupe. Rapide comme l’éclair,Lomes est doté d’une grande capacitéphysique et athlétique. Ses qualités lui valentd’être remarqué. Quentin Rouillier, créateurde la compagnie Moebius, lui propose en2015 de contribuer à « Histoire de fables »,un spectacle de danse basé sur uneinterprétation libre des Fables de La Fontaine.Puis il gagne le battle 1 contre 1 au BOTY Nouvelle-Calédonie, devenant ainsi lemeilleur bboy de l’année. En 2016, il intègre le projet Génération Hip-Hop.

Krilin, la force tranquille

Krilin a commencé le break dance en2011. « Avant cela, je n’avais jamais rien fait,excepté un peu sport à l’école mais c’esttout ! »reconnaît le bboy. Sa rencontre avecle break dance a débuté, comme beaucoupde jeunes, au Rex. Krilin se souvient : « Unaprès-midi je suis allé au Rex et j’ai vu desjeunes faire du break. Ce qui m’a plu, c’estl’énergie qui se dégage et l’ambiance ! » Ledéclic a été immédiat. Mais c’est surtout, sarencontre avec Astro, l’un des leadersd’Urban Breaker Crew (UBC) qui a étédéterminante. « Les leaders du crew entrainaient des jeunes de mon âge et j’ai eu lachance d’être accepté parmi eux. L’intégration a été facile car dans le milieu du hip-hop, les gens sont ouverts d’esprit et simples.» La même année, UBC est sélectionnépour le BOTY France. Krilin apprend les figures grâce aux chorégraphies. « UBC metun point d’honneur à ce que tous ses breakers apprennent les chorés. J’ai ainsi puprogresser techniquement grâce aux chorés.» Depuis l’année dernière Krilin faitpartie de la troupe Swarm Pacific, menée par Raïssa.

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Awaii, la « cool attitude »

« C’est Astro qui m’a appelé Awaii. Je ne saispas pourquoi. C’est son délire et c’estresté depuis !» explique le bboy sur l’originede son nom de scène. Peut-être à cause deson look « garçon des îles » à l’allure cool etdécontractée, qui sait ? Mais ne vous fiez pasà cette « cool attitude », Awaii peut se révélerêtre un « killer » en battle. « En 2009,j’habitais aux tours de Magenta. Un jour, onétait une centaine de jeunes à regarder desvidéos de battles et on a eu envie d’essayer.On s’est lancé un défi. On a apprisprincipalement en regardant les vidéos et en s’entraînant. » Les plus motivésdécident de former un crew Urban Breakers Crew. L’idée qui les anime alors estd’organiser des battles pour affronter des crews d’autres quartiers, commeRésurrection crew qui s’est formé à peu près à la même période. « On voulaitreprésenter notre quartier de Magenta. Au lieu de se battre, on préfère s’affronterdans la danse ! » Awaii a fait partie deux fois de la « Dream team », le crew constituédes meilleurs bboys calédoniens pour aller représenter la Nouvelle-Calédonie auBOTY France. Le projet artistique « Génération hip-hop » lui apporte unereconnaissance attendue et une valorisation de ses qualités de danseur. « On nousrémunère pour danser, c’est quelque chose de nouveau pour nous. »

Galoy, l’esprit d’équipe

Originaire de Lifou, Galoy a grandi à Nouméa.C’est un ancien Yamakasi. Depuis 2010 il faitpartie de Résurrection crew. Pour bboyGaloy, le break dance représente une familleoù lepartage est primordial. « On aime êtreensemble pour s’entraîner et partager desmoments. » Comme les autres danseurs, ilaimerait se professionnaliser et continuer leplus longtemps possible dans la danse.

Source pour les biographies des danseurs : tazar.nc

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PUBLICS

Le spectacle s'adresse à des publics très variés. Pour les scolaires à partir de 12 ans (idéal collégiens et lycéens). Il peut également s'adresser aux « publics empêchés » : Prisons, hôpitaux, centres

d'accueil

PROGRAMMATION

Le spectacle est proposé en avant-première au public scolaire au :

Centre Culturel de Dumbéa les jeudi 31 mars à 13h et vendredi 1er avril à 9h (tarifs : 250francs/personne ; réservations au : 41 23 07)

Le spectacle sera ensuite diffusé et proposé au public scolaire sur l'ensemble duterritoire.

Les établissements peuvent demander à faire venir le spectacle directement à eux,sous réserves des capacités d'accueil technique et des disponibilités de la troupe. Nouscontacter pour en discuter au 906 903 ou q.retali@gmail.com

Des ateliers peuvent également être proposés en lien avec la diffusion ou de manièreautonome.Les danseurs sont agréés pour intervenir en milieu scolaire (voir fiche ateliers)

CORPUS PEDAGOGIQUE

Un espace sera bientôt proposé aux enseignants, accessible sur internet, répertoriantune ensemble de lien vers du matériel pédagogique exploitable en lien avec le spectacle :vidéos, musiques, textes, archives...

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DISTRIBUTION

4 danseurs (de gauche droite) : Krilin, Lomes, Galoy, Awaii1 Assistant chorégraphe : Yoan OUCHOTArtistes-chorégraphes : Soufiane Karim, Simane Wenethem, Raïssa Kingue, Scénario, textes et slam : Pablo BarriConception et Mise-en-scène : Quentin RouillierAdministration et Diffusion : Quentin RetaliCréation Costumes : L'Atelier (Anne-Cécile Humeau)Création Lumière : Laurent LangeCréation Vidéo et mapping : Marie LeeCréation Sons et ambiances : Sacha Terrat

RESIDENCES

Création, répétitions publiques et ateliers au :REX – Ville de NouméaCentre culturel de DUMBEA

PARTENAIRES ET SOUTIENS

Province Sud de Nouvelle-CalédonieMission aux Affaires CulturellesVille de DumbéaCentre culturel de DUMBEAREX – Ville de Nouméa

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G 2 HATELIER autour de GENERATION HIP-HOP

Un atelier de danse Lecture – Démonstration – Participation

PROPOS :Cette forme de rencontre a pour vocation de traverser l’histoire des civilisations en lien avec l’histoire du mouvement hip-hop des années 70, aux Etats-Unis.En partant de l’histoire des peuples migrants ,.de leur adaptation à travers la ségrégation jusqu’à créer une forme artistique à présent répandue dans le monde entier.

OBJECTIFS :Atelier mené en partenariat avec l’enseignant d’histoire-géographie, l’enseignant de lettres ou de langue et l’intervenant danse ;Nous souhaiterions que cet atelier s’inscrive dans le programme scolaire en tant que lien entre passé et actualité d’une part, et entre scolarité et Culture chorégraphique d’autre part.

Le but de cet échange entre l’intervenant ,l’enseignant et les élèves est double :1-Passer par une pratique pour décloisonner le travail abordé en classe.2-Aborder la Création par un travail réalisé en amont sous la conduite de l’un des enseignants.Dans ce sens un court Slam devra être réalisé en s’appuyant sur le propos de cet atelier.Texte qui fera l’objet d’un des élément abordé durant l’atelier.

ORGANISATION :INTERVENANT : un ou deux danseurs agréés de la compagnie Moebius-Danse.PUBLIC CONCERNE : Collège , Lycée , UniversitéDUREE DE L’INTERVENTION : entre 1h et 1 h30MATERIEL NECESSAIRE : Un écran, un lecteur DVD avec entrée USB et une prise électrique.ESPACE NECESSAIRE : une grande salle fermée et peu encombrée.

DEROULEMENT :

I. Film commenté sur les fondements, la structuration et l’évolution de la danse hip-hop aux Etats-Unis dans les années 70.

II. Film présentant des extraits du spectacle « Générations hip-hop ».

III. Démonstration des quatres styles fondateurs de la danse hip-hop en relation avec les extraits du spectacle : Breaking, Locking, Boogaloo, House.

IV. Transmission de ces extraits auprès des élèves.

V. Temps Slam et Danse

VI. Restitution de cet atelier sou la forme d’un court Battle.

TARIFS :à partir de 15 000 francs

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CONTACTS

Contacts Administration et Diffusion :Quentin Retali

(00687) 906 903q.retali@gmail.com

Direction Artistique :Quentin Rouillier(00687) 96 98 50

qfrouillier@gmail.com

Président : Emmanuel Vitrac (79 16 55)Adresse : 160bis rue James Cook

98 810 La Conception – Mont-DoreN° RIDET : 1122373.001

récépissé du Haut-Commissariat N° W9N1003881

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