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Une vieille dame chinoise possédait, deux grands pots, chacun suspendu au bout dune perche quelle transportait, appuyée sur son épaule

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Une vieille dame chinoise possédait ,Une vieille dame chinoise possédait ,deux grands pots, chacun suspendudeux grands pots, chacun suspendu

au bout d’une perche qu’elle transportait,au bout d’une perche qu’elle transportait,appuyée sur son épaule appuyée sur son épaule

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Un des pots était fêlé, alors que l’autreUn des pots était fêlé, alors que l’autre était en parfait état et rapportaitétait en parfait état et rapportait

toujours pleine ration d’eautoujours pleine ration d’eau

A la fin de la longue marche du ruisseau A la fin de la longue marche du ruisseau vers la maison, le pot fêlé lui n’était plusvers la maison, le pot fêlé lui n’était plus

qu’à moitié rempli d’eauqu’à moitié rempli d’eau

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Tout ceci se déroula quotidiennement Tout ceci se déroula quotidiennement pendant deux années complètes,pendant deux années complètes,

alors que la vieille dame ne rapportait alors que la vieille dame ne rapportait chez elle qu’un pot et demi d’eauchez elle qu’un pot et demi d’eau.

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Bien sûr, le pot intact était très fier Bien sûr, le pot intact était très fier de ses accomplissements.de ses accomplissements.

Mais le pauvre pot fêlé lui avait honte de ses Mais le pauvre pot fêlé lui avait honte de ses propres imperfections, et se sentait triste,propres imperfections, et se sentait triste,

car il ne pouvait faire que la moitié car il ne pouvait faire que la moitié du travail pour lequel il avait été créé.du travail pour lequel il avait été créé.

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Après deux années de ce qu’il percevait Après deux années de ce qu’il percevait comme un échec, il s’adressa un jour à la comme un échec, il s’adressa un jour à la vieille dame, alors qu’il était près du ruisseau.vieille dame, alors qu’il était près du ruisseau.

« J’ai honte de moi-même, parce que la fêlure « J’ai honte de moi-même, parce que la fêlure sur mon coté laisse l’eau s’échapper tout le longsur mon coté laisse l’eau s’échapper tout le longdu chemin lors du retour à la maison. »du chemin lors du retour à la maison. »

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La vieille dame sourit:La vieille dame sourit:« As-tu remarqué qu’il y a des fleurs sur ton coté« As-tu remarqué qu’il y a des fleurs sur ton cotédu chemin, et qu’il n’y en a pas de l’autre côté ?du chemin, et qu’il n’y en a pas de l’autre côté ?

J’ai toujours su à propos de ta fêlure,J’ai toujours su à propos de ta fêlure,donc j’ai semé des graines de fleurs de ton côté donc j’ai semé des graines de fleurs de ton côté du chemin et chaque jour, lors du retour du chemin et chaque jour, lors du retour à la maison, tu les arrosais.à la maison, tu les arrosais.

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Pendant deux ans, j’ai pu ainsi cueillir Pendant deux ans, j’ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs pour décorer la table.de superbes fleurs pour décorer la table.

Sans toi, étant simplement tel que tu es,Sans toi, étant simplement tel que tu es,il n’aurait pu y avoir cette beauté pouril n’aurait pu y avoir cette beauté pour

agrémenter la maison » agrémenter la maison »

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Chacun de nous, avons nos propresChacun de nous, avons nos propres manques, nos propres fêlures. manques, nos propres fêlures.

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Mais ce sont chacune de ces craques et Mais ce sont chacune de ces craques et chacun de ces manques qui rendent nos viechacun de ces manques qui rendent nos vie ensemble si intéressantes et enrichissantesensemble si intéressantes et enrichissantes

à trouver ce qu’elle a de bon en elle.à trouver ce qu’elle a de bon en elle.

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Donc, à tous mes amis fêlés, Donc, à tous mes amis fêlés, passez une superbe journée et rappelez vous passez une superbe journée et rappelez vous

de prendre le temps de sentir les fleurs quide prendre le temps de sentir les fleurs quipoussent sur votre côté du chemin !!!poussent sur votre côté du chemin !!!

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HIERHIER est un chèque sans provision, est un chèque sans provision,

DEMAINDEMAIN est une promesse, est une promesse,

AUJOURD'HUI AUJOURD'HUI est de l’argent liquide. est de l’argent liquide. Dépensez-le avec amour et sagesse... Dépensez-le avec amour et sagesse... 

AndréAndré

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