22
RAPPORT DE LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS RAPPORT ÉCONOMIQUE 2012

Unetel Ra2012 Eco

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Unetel Ra2012 Eco

Citation preview

  • RAPPORT DE LA BRANCHEDES TLCOMMUNICATIONS

    RAPPORT CONOMIQUE 2012

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 2012 1

    DONNES DE CADRAGE 4

    LES TECHNOLOGIESFILAIRES 8

    LES TECHNOLOGIES FIXES SANS FIL 11

    LES TECHNOLOGIES CELLULAIRES : DE LA 2G LA 4G 12

    STRATGIE ET OFFRES MULTIPLAY 16

    STRATGIE TV DES OPRATEURSDE TLCOMMUNICATIONS 18

    CLOUD/BIG DATA 19

    LE FUTUR DES TERMINAUX MOBILES 20

    APPLICATIONS ET INTERNET MOBILE 20

    STRUCTURE DE LEMPLOI SALARI 22

    TYPOLOGIE DE LA POPULATION SALARIE 24

    LA FORMATIONPROFESSIONNELLE 28

    1PANORAMADE LA SITUATION CONOMIQUE

    3

    sOMMAiRe

    2Les TeCHNOLOGiesET LEUR VOLUTION

    7 3Les eNJeUXINDUSTRIELS ET STRATGIQUES

    154

    LeMPLOiET LA FORMATION PROFESSIONNELLE

    21

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 20122

    Affect par la crise conomique, le march franais des services des tlcommunications avait vu son rythme de croissance ralentir fortement partir de 2009 mais rsistait plutt bien, en comparaison notamment des autres pays europens. En 2011 pourtant, le march hexagonal a cd son tour, principalement cause des ajustements structurels et des pressions concurrentielles, et sest repli de 2,3 % en valeur ; surtout, le march mobile, dont la dynamique avait permis de compenser le dclin rgulier du fixe, est lui aussi en recul. Dans le mme temps, on a continu denregistrer une forte progression des usages, notamment des trafics de donnes.

    Les revenus de la tlphonie fixe ne reprsentent plus que 17,5 % du march des tlcommunications et le trafic VoIP reprsente dsormais les deux tiers du trafic voix fixe total.

    dans les mobiles, le trafic SMS poursuit son dveloppement avec

    une nouvelle augmentation de 42 % en 2011. Le trafic des donnes mobile connat quant lui une vritable explosion (+80% en 2011) alors que le volume voix mobile na augment que d peine 3 %,

    enfin, le haut dbit fixe continue de progresser, avec plus de 70 % des foyers franais connects lInternet haut dbit fin 2011.

    Le dbut 2012 a t incontesta-blement marqu par lentre de Free sur le march mobile. Selon lIDATE, la guerre des prix ainsi dclenche devrait faire reculer le march mobile de lordre de 5 % en valeur en 2012. Les marges des oprateurs devraient aussi sen trouver fortement impactes.

    Sur le plan de lemploi, aprs une anne 2010 drosion importante, lemploi dans les tlcoms a enregistr, en 2011, une augmentation. Il faut nanmoins en relativiser la porte, lanne 2012 sannonant difficile avec

    des plans sociaux et des plans de dparts volontaires chez deux oprateurs importants sous leffet de lintensification de la concurrence.

    Au total, y compris les personnels sous statut, lemploi se monte 140 500 personnes en 2011 dont la moiti de salaris de droit priv.

    Le trafic des donnes mobiLe connat quant Lui une vritabLe expLosion

    Rapport de la branche des tlcommunications 2012

    +80% en 2011

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 2012 3

    1PANORAMA DE LA SITUATION CONOMIQUEDONNES DE CADRAGE 4

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 20124

    1Panorama de la situation conomique

    officiellement ouvert la concurrence le 1er janvier 1998, le march des tlcommunications compte, fin 2011, un total de 1 171 oprateurs autoriss ou dclars, soit 120 de plus qu fin 2010.

    DONNES DE CADRAGE

    Cette progression rgulire au cours des ans est exclusivement le fait des fournisseurs de services ou des oprateurs virtuels.

    En 2011, le march franais des tlcommunications a pour la premire fois enregistr un repli (baisse des revenus de 2,3 %), avec toutefois le maintien dune croissance, aussi modre fut-elle (+0,8 % en 2010). Si la conjoncture conomique peut expliquer pour partie cette tendance, cette dernire est plus directement le fruit dajustements structurels qui secouent le secteur.

    Lanne 2012 apparat plus difficile encore sous leffet notamment de lintensification de la concurrence dans le segment mobile. Alors que la France faisait ces dernires annes exception au milieu de marchs europens, dprims, elle a rejoint le rang en 2011.Ceci tant dit, il faut prciser que la progression de lquipement et des usages est reste trs forte au cours de la priode rcente.

    Le nombre de lignes tlphoniques classiques (analogique/numrique) est tomb de 33,6 millions fin 2005 18,1 millions mi-2012. En valeur, le march total de la tlphonie fixe poursuit et mme acclre sa chute, avec un recul de plus de 10 % au cours de chacune des trois dernires annes (-12,7 % en 2011). Mais dans le mme temps, le nombre de clients la VoIP na cess de crotre, pour atteindre 21,2 millions mi-2012.

    sur le plan de lquipement, lanne 2011 a confirm le succs des smartphones

    La VoIP atteint

    21,2 millions

    mi-2012

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 2012 5

    2007 2008 2009 2010 2011 2012 (e) 2013(p)

    March (MiLLiards EUr) :

    Tlphone fixe 11,4 10,4 9,0 8,2 7,1 6,3 5,7

    Services mobiles 18,9 20,0 20,2 20,7 20,3 19,3 18,8

    Internet et donnes 9,2 10,7 12,2 12,9 13,4 14,0 14,7

    Total 39,6 41,1 41,4 41,8 40,8 39,6 39,2

    infrastrUctUrE :

    Accs fixes (millions) 34,5 35,0 35,3 35,3 35,3 35,4 35,4

    Tldensit fixe (en %) 53,6% 54,1% 54,2% 54,0% 53,7% 53,5% 53,4%

    Clients mobiles (millions) 55,3 58,0 61,5 65,1 68,6 73,6 77,2

    Tldensit mobile (en %) 86,0% 89,6% 94,6% 99,5% 104,3% 111,4% 116,4%

    Abonns haut dbit (millions) 15,8 17,8 19,9 21,3 22,7 24,1 25,2

    Tldensit haudbit (en %) 24,5% 27,6% 30,5% 32,6% 34,6% 36,4% 38,2%

    TabLeau VoLuTIon du march des serVIces de TLcommunIcaTIons PAR SECTEUR EN FRANCE ( EN MILLIARDS)

    Source : IDATE (e) estimations (p) prvisions

    Le march mobile est en pleine transformation avec un nombre de clients qui a progress de 3,6 millions en 2011 (+5,5 %) avec un parc qui atteint 68,6 millions la fin de lanne et un taux de pntration de plus de 107 %. Lanne 2012 marque une nouvelle inflexion dans la dynamique (suite limpact Free ) avec 3,4 millions de nouveaux clients au cours des neufs premiers mois contre 2 millions au cours de la mme priode en 2010.

    Sur le plan de lquipement, lanne 2011 a confirm le succs des smartphones : avec un parc estim 21,6 millions la fin de lanne, soit une progression de plus de 60 % en douze mois, celui-ci couvre plus de deux quips mobile sur 5.Malgr la croissance du parc mobile franais, les revenus des services ont pour la premire fois de leur histoire recul en 2011 (exclusivement du fait de la baisse des services voix).

    Les usages ont continu dvoluer significativement au cours de la dernire priode. Le trafic voix moyen diminue rgulirement anne aprs anne au profit la fois des SMS et des services dInternet mobile. Le mobile tant dsormais peru comme un vritable outil multimdia, particulirement dans ses dclinaisons smartphone et tablette. Accompagnant ce dveloppement des usages, le parc actif 3G poursuit sa progression, acclrant mme sur la priode la plus rcente (plus de 4 clients mobile sur 10).

    Le march mobile franais tait, fin 2011, pour lessentiel rparti entre trois oprateurs de rseau, Orange, SFR et Bouygues Telecom, tandis que la quarantaine de MVNO disposaient tous ensemble de 11,5 % du parc. La situation concurrentielle a volu sensiblement dbut 2012 avec larrive de Free (5,3 % du nombre total de clients en peine 6 mois).

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 20126

    1Panorama de la situation conomique

    Les deux tiers des foyers franais connects au haut dbit fin 2011, le parc dabonns haut dbit fixe en France atteignait 22,78 millions (deux tiers des foyers franais connects au haut dbit fixe) et croissait encore de 600 000 au cours du premier trimestre 2012.Les accs DSL reprsentent tou-jours la trs grande majorit du parc haut dbit et trs haut dbit (92 % du parc total), le nombre daccs trs haut dbit reprsentant une pn-tration de 2,4 % des foyers.Le succs des offres multiplay se traduit par un parc trs consquent dabonns lIPTV : 12,3 millions daccs TV sur ADSL fin 2011 et 12,8 millions mi-2012.Les deux dernires annes ont vu la gnralisation des offres quadruple play (intgrant accs Internet, tlvision, tlphonie fixe et mobile).La multiplication de nouvelles offres, la baisse des tarifs ou lenrichissement des offres tarif gal ont contribu lessor des bases dabonns, dans un contexte de concurrence intensifie par le dveloppement du dgroupage. mi-2012, le march comptait 10,5 millions de lignes dgroupes, dont 9,5 millions en dgroupage total.

    Lconomie des oprateursLe chiffre daffaires des quatre principaux oprateurs actifs en France, aprs avoir progress jusquen 2009, connat depuis un recul de plus en plus marqu : -0,6 % en 2010 et 1,9 % en 2011.Leur marge cumule dEBITBA1 stablit en 2011 28%, en baisse ininterrompue depuis 2006 (6 points de moins en 3 ans). Enfin, le Free Cash Flow2 cumul a diminu de 40 % entre 2008 et 2011.

    LinvestissementAprs le recul de 2009, li la prudence des oprateurs dans un contexte conomique difficile, linvestissement dans les rseaux et services de tlcommunications a connu deux annes successives de forte hausse, +18 % en 2010 6,2 milliards deuros et +15 % en 2011 7,1 milliards deuros.Les investissements du groupe France Tlcom sur le march national reprsentent 42 % du total. Les oprateurs alternatifs ont augment leurs investissements de manire trs sensible dans le fixe (+21,5 %) et plus encore dans le mobile (+28 %).

    Au total, les investissements ont augment dans le mobile un rythme lgrement suprieur (+16,9 %) celui observ dans le fixe (+13 %) ; les investissements dans le fixe reprsentent toutefois encore 59% du total (prs de 4,2 milliards deuros dans le fixe pour un peu plus de 2,9 milliards deuros dans le mobile). n

    (1) LEBITBA (Earning Before Income Taxes,

    Depreciation and Amortization) est le

    rsultat oprationnel avant amortissement

    (2) Le Free Cash Flow correspond lEBITBA

    net de CAPEX, le CAPEX (Capital

    Expenditure) tant lui-mme la somme des

    investissements corporels et incorporels

    (y inclus achats de frquences pour les

    oprateurs mobiles)

    7,1 milliards deuros

    dinvestissements

    DONNES DE CADRAGE (SUITE)

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 2012 7

    2Les TeCHNOLOGiesET LEUR VOLUTIONLES TECHNOLOGIES FILAIRES 8

    LES TECHNOLOGIES FIXES SANS FIL 11

    LES TECHNOLOGIES CELLULAIRES 12

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 20128

    LES TECHNOLOGIES FILAIRES

    2Les technologies et leur volution

    rTc/VoIP

    revenus de la tlphonie fixe toujours en baisseLe march de la tlphonie fixe dcline inexorablement depuis plus de dix ans.

    En 2011, le volume de minutes passes par les services de tlphonie dits traditionnels a baiss de 17 % alors que le trafic en VoIP a augment de 13 %, ce dernier reprsentant 64,1 % du total pour lanne.La VoiP confirme son ascendant sur

    le rtc et inclut les communications vers mobile dans les forfaits illimitsLa VoIP transforme fondamen-talement les modles conomiques des services de tlphonie : baisses tarifaires importantes grce des forfaits illimits, apparition doffres couples, irruption de nouveaux acteurs de lInternet et de linformatique.La baisse continue du trafic RTC face au trafic IP rsulte de lavantage conomique vident que reprsentent la communication sur

    IP et linclusion de plus en plus de destinations dans le forfait illimit. Linclusion des communications vers les mobiles dans le cadre de ces forfaits, engage depuis prs de deux ans par la plupart des oprateurs, est la parfaite illustration de cette tendance. Le phnomne aujourdhui spci-fique aux rseaux fixes devrait dans les prochaines annes progressivement apparatre sur les rseaux mobiles la faveur du basculement de ces rseaux en mode tout IP.

    MiLLionS 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011p

    Abonnements sur des lignes bas dbit

    33,106 31,598 28,738 26,253 24,132 21,504 19,267

    Dont abonnements issus de la VGA

    - - 0,703 0,853 1,024 1,154 1,436

    Abonnements sur des accs IP (xDSL, cble)

    3,392 6,651 10,905 14,420 17,059 18,918 20,596

    Dont sur lignes xDSL sans abonnement RTC

    0,601 2,379 5,483 8,070 10,483 12,692 14,779

    abonnemenTs au serVIce TLPhonIque sur rseaux fIxes (2005 - 2011)

    Source: ARCEP Lignes bas dbit : lignes analogiques, lignes numriques, cble, VGA : Vente en Gros de lAbonnement

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 2012 9

    adsL

    21 millions dabonns adsL fin 2011LADSL est le candidat idal pour laccs Internet haut dbit, avec des dbits montants faibles et des dbits descendants beaucoup plus importants, tout en permettant lutilisation simultane du tl-phone.

    fin 2011, le DSL est toujours la technologie daccs haut dbit privilgie 92,2 %. Le lger recul en valeur relative par rapport 2010 est mettre au compte de la lente monte en charge du trs haut dbit.Selon lARCEP, le nombre dabonns aux services ADSL en France atteignait 21 millions fin 2011, soit une croissance de 7 % au cours de la dernire anne.

    Le dgroupage, et plus parti-culirement le dgroupage total, continue dtre loffre la plus souscrite sur le march de gros du haut dbit DSL (croissance du parc daccs dgroups de 12 % au cours de lanne 2011 atteignant ainsi prs de 10 millions en fin danne et 10,5 millions mi-2012). Le succs des offres triple playLe march franais de lADSL est fortement structur aujourdhui autour des offres multiplay et particulirement triple play, incluant accs Internet, tlphonie illimite (vers fixe et de plus en plus vers mobiles) et TV. A fin 2011, 12,3 millions de franais pouvaient ainsi bnficier dun accs haut dbit coupl avec un service de diffusion de tlvision souscrit par le client auprs de son fournisseur daccs Internet.

    Gnralisation des offres quadruple playUn forfait quadruple play est un forfait regroupant une triple play (Internet, TV, tlphonie fixe) et un forfait mobile. Si lanne 2011 na pas apport de bouleversement sur le plan de loffre, elle a vu se dvelopper des offres tout illimit plus abordables. On trouvait dbut 2012 des forfaits tout illimit pour une soixantaine deuros par mois, contre une centaine deuros un an plus tt.

    Le cbleLe secteur du cble a t marqu au milieu des annes 2000 par de vastes mouvements de restructu-rations. Aujourdhui, Numricable-Completel reprsente 96 % des prises cbles en France.

    La base dabonns cbls haut dbit stablit autour de 1,25 million fin 2011, reprsentant 5,5% de lensemble des connexions haut et trs haut dbit.

    Les deux vecteurs de dvelop-pement du march apparaissent tre, dune part la numrisation des rseaux pour la partie TV, dautre part le haut dbit, avec une dynamique qui a repris rcemment sous leffet la fois doffres prix bas pour le cble modem et des premiers succs du trs haut dbit.

    Par ailleurs et linstar des op-rateurs DSL, les cblo-oprateurs se positionnent galement sur le quadruple play (Numericable a lanc en 2011 une offre de tlphonie mobile illimite en complment de ses offres multiplay classiques).

    loffre quadruple play

    Internet

    TV

    tlphonie fixe

    forfait mobile

    cbLe 5,5% de lensemble du haut et trs haut dbit

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 201210

    2Les technologies et leur volution

    La fIbre oPTIque : fTTx

    LES TECHNOLOGIES FILAIRES (SUITE)

    Le FTTx (Fiber to the X) est une technologie daccs trs haut dbit base sur le dploiement de fibre optique. Jusqu prsent, les dbits potentiels offerts par les technologies xDSL ont rduit lintrt de consentir des investissements importants pour le dploiement de fibre optique jusqu labonn sur le march rsidentiel.Cependant les limites des infra-structures actuelles commencent se faire sentir et lon assiste un regain dintrt pour les rseaux daccs en fibre.

    Le dploiement des rseaux de fibre optique progresse fin 2011, le parc dabonns fibre tait de 665 000 abonns, ce qui ne reprsente encore que 2,9 % du parc haut dbit. On estime 5,2 millions le nombre de foyers raccordables cette date.Les possibilits offertes par ces solutions daccs, notamment pour les transferts de fichiers lourds ou la distribution vido (HD), encouragent les acteurs dployer cette technologie.

    nombre dabonns fTTh/b DES PRINCIPAUX OPRATEURS FRANAIS, FIN 2011

    Source : IDATE

    Principaux oprateurs Abonns FTTH

    SFR 63 000

    France Tlcom 95 000

    iliad/Free 35 000

    numericable 450 000

    Total France 665 000

    Contrastant avec le dynamisme des accs DSL, le parc des accs FTTx en France connat toutefois une croissance modre, et les dploiements actuels sont encore limits.Le soutien actif des autorits et du gouvernement constitue un gage en faveur du dploiement de ces rseaux. Les oprateurs, en dehors de Numericable, restent toutefois prudents. n

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 2012 11

    Wimax

    LES TECHNOLOGIES FIXES SANS FIL

    2Les technologies et leur volution

    Le WiMAX a souvent t pr-sent comme une alternative particulirement adapte la couverture de zones isoles non desservies par les technologies haut dbit traditionnelles, encore filaires en grande majorit.

    En France toutefois, lespace pour le WiMAX apparat assez troit, la couverture en haut dbit, ADSL en particulier, tant trs avance (moins de 1% de la population ny a pas accs, pour des raisons disolement ou dloignement du central tlphonique) et le satellite se positionnant comme relais principal. Dans ces conditions, le WiMAX napparat que comme une solution parmi dautres pour complter la couverture haut dbit.

    Le satelliteLes services satellite daccs Internet haut dbit bidirectionnel sadressent aussi bien aux entreprises quau grand public.La technologie satellite reste la plus adapte certains contextes gographiques ou configurations dusage prcises. Nanmoins, la solution satellite demeure minoritaire en Europe car trs fortement concurrence par les modes daccs terrestres, quils soient filaires ou non (DSL, cble modem, WiFi).

    Un march initialement cantonn des usages professionnels mais largissement de la cible du haut dbit par satellite grce ladoption de la bande Ka.

    Hormis lusage du satellite pour la diffusion TV ou radiophonique, le march franais du satellite se cantonne essentiellement des usages professionnels dans le domaine de la transmission et de laccs voix et donnes (dont lInternet). Toutefois et via sa large couverture et grce labaissement significatif de cots permis par ladoption de la bande Ka, le satellite joue un rle majeur dans le dveloppement du haut dbit en zone rurale, voire priurbaine dans certains cas.

    fin 2011, environ 38 000 abonns haut dbit taient raccords via une solution satellite. n

    38 000 abonns ha

    ut

    dbit raccords

    via une solution

    satellite

    Wimax une solution parmi dautres pour complter la couverture haut dbit

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 201212

    LES TECHNOLOGIES CELLULAIRES

    2Les technologies et leur volution

    La deuxime gnration : 2G/2.5G

    Le march franais de la tlphonie mobile connat depuis le dbut des annes 2000 une phase de croissance importante. la fin 2011, seuls 0,02% de la population et 1,52 % du territoire navaient pas de couverture 2G/2.5G. En termes de revenus, lactivit mobile reprsentait en 2011 un chiffre daffaires global de 20.3 milliards deuros soit prs de 50 % de lensemble du march des services tlcoms. Ce chiffre daffaires est pour la premire fois en baisse (-2 %) sous leffet notamment de lintensification de la concurrence, compense en partie seulement par la croissance des revenus data mobile.Longtemps servi par 3 oprateurs, le march franais a vu ces dernires annes se multiplier les offreurs, avec les oprateurs mobiles virtuels, qui comptent dsormais pour plus de 11 % du parc de clients mobile et plus rcemment, avec

    lentre dbut 2012 dun quatrime oprateur, Free Mobile.Fin 2011, on dnombrait 68,6 mil-lions de clients mobile, soit une croissance de 5,5 % dune anne sur lautre, pour une pntration de 104,3 %. Larrive de Free Mobile a donn une nouvelle impulsion au march avec 3,4 millions de nouveaux clients au cours des neuf premiers mois.

    La voix, service de commodit dynamis par les donnesSi la voix reprsente encore 68 % des revenus mobiles en 2011, elle nen perd pas moins et rapidement du terrain face la monte des usages data. En 2011, le parc dutilisateurs de services multimdias a ainsi augment de 12,6 % pour stablir 31,9 millions. En terme de consommation data, les chiffres sont encore plus impressionnants puisque le volume de donnes consommes progresse de 80 % et reprsente prs de 56 000 To sur lanne.

    Les SMS et MMS profitent eux aussi de cette apptence pour les services data, principalement grce aux forfaits illimits de plus en plus disponibles chez les oprateurs.

    un taux de pntration qui a franchi le cap des 100%

    fin 2011

    Une concurrence accrue par larrive dun nouvel entrant : MVnO et offres low cost redessinent les offres de servicesAprs des annes de quasi-stagnation, les oprateurs mobiles virtuels ont fortement consolid leur position sur le march en 2011, avec une part de march qui est passe de 7,5 % en dbut danne 11,4 % douze mois plus tard. Pour rsister mais aussi pour se prparer larrive de Free, les oprateurs de rseau ont mis en place leur tour des offres sur Internet et proposant des

    tarifications plus avantageuses que leurs offres classiques, pour les services traditionnels de voix comme pour les services de data.

    succs croissant des terminaux connects : smartphone, tablette et aprs ?En 2011, les smartphones ont continu tirer le march des terminaux mobiles. Alors que le march global baissait de 2,8 % en volume avec 24 millions de terminaux vendus, le sous segment des smartphones progressait de plus de 55 % dune

    anne sur lautre avec plus de 12 millions dunits vendues. Cette tendance est un des lments majeurs de la transformation du paysage conomique de lindustrie mobile. Avec lvolution du paysage concur-rentiel sur le march franais, cela pose galement sous un jour nouveau la question du subventionnement du terminal. Dun ct facilitateur et facteur de dynamique dusage, mais de lautre poste de cot important pour loprateur et source de perte partielle du contrle des usages de ses abonns, le smartphone apparat la fois comme un risque et une opportunit que les oprateurs doivent bien analyser.

    Paralllement, le succs des tablettes se confirme en France et questionne, quoi que diffremment, loprateur sur la stratgie adopter. En 2011, 1,45 million de tablettes ont t vendues en France, soit une croissance de 320 % dune anne sur lautre. Ce chiffre nest pas anodin car il illustre le passage lre post-PC. Pour loprateur, le dveloppement du nombre dobjets connecter reprsente une opportunit mais aussi un dfi, celui de renouveler et/ou dlargir ses offres afin de proposer ses clients des solutions adaptes ces nouveaux modes de consommation. n

    0

    10000

    20000

    30000

    40000

    50000

    60000

    0

    10000

    20000

    30000

    40000

    50000

    60000

    2008 2009 2010 2011p

    2 930

    13 578

    31 059

    55 922

    VoLumes de donnes consommes PAR LES CLIENTS SUR LES RSEAUX MOBILES

    Source : ARCEP

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 2012 13

    La troisime gnration : 3G/3G+

    27,8 millions de clients 3G fin 2011La substitution de la 2G par la 3G devenant automatique, les nouveaux forfaits et terminaux vendus sont dsormais tous 3G. fin 2011, les clients 3G reprsentaient prs de 41 % des clients mobiles en France, contre 35 % en 2010. En forte progression, le nombre de clients 3G atteignait donc 27,8 millions la fin 2011 (22,9 millions un an plus tt) et 30,4 millions mi-2012.Le dveloppement des offres daccs aux donnes et plus particulirement Internet ainsi que la disponibilit des mobiles adquats ont motiv cette forte croissance dutilisateurs actifs la 3G.

    Entre effective de free sur le march en janvier 2012Suite lattribution de la quatrime licence 3G Free Mobile, celui-ci a pu lancer son offre de tlphonie mobile dbut 2012. Particulirement agressive, cette offre est dcline en deux forfaits low cost, qui lui ont permis dacqurir rapidement un portefeuille significatif de clients (3,6 millions mi-2012). Cette offre, pourtant anticipe par ses concurrents, a contraint ceux-ci ajuster nouveau leurs offres commerciales et mettre

    en avant les avantages dont ils disposaient face au nouvel entrant, rappelant en particulier leffort consenti par eux dans le subventionnement du terminal et les lourds investissements raliss chaque anne dans la mise jour et le dploiement de leurs infrastructures rseaux.

    3G/3G+

    millions mi-2012

    30,4

    dbut 2012 licence 3G free mobile

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 201214

    2Les technologies et leur volution

    La nouvelle gnration : 4G

    Le LtE simposeLa technologie LTE (Long Term Evolution) est la nouvelle interface radio spcifie par les instances internationales de normalisation et qui sappuie sur les dernires volutions technologiques dans le domaine de la communication mobile.

    La technologie LTE, dernire volution de la 3me gnration, constitue une tape intermdiaire avant le passage la vritable 4G. Avec la quatrime gnration, les industriels et les oprateurs travaillent atteindre des dbits de plusieurs dizaines, voire centaines, de Mbps dans des conditions radio optimales.

    Dores et dj, les trois principaux oprateurs, Orange, SFR et Bouygues Telecom ont test la technologie et commenc lancer des services sur quelques villes. Le lancement commercial des offres LTE est attendu pour dbut 2013.

    Au-del de lintrt vident pour des dbits mobiles fortement accrus, la technologie LTE pourrait apporter une rponse de moyen terme aux oprateurs face au risque potentiel de congestion des rseaux. n

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 2012 15

    3Les eNJeUXINDUSTRIELS ET STRATGIQUESSTRATEGIE ET OFFRES MULTIPLAY 16

    STRATEGIE TV DES OPERATEURS DE TELECOM-MUNICATIONS 18

    CLOUD/BIG DATA 19

    LE FUTUR DES TERMINAUX MOBILES 20

    APPLICATIONS ET INTERNET MOBILE 20

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 201216

    3Les enjeux industriels et stratgiquesSTRATEGIE ET OFFRES MULTIPLAY

    Le contexteLa stratgie des oprateurs tlcoms sinscrit dans un contexte paradoxal, marqu dun ct par une relative stagnation des revenus et une certaine saturation des marchs, et dautre part par une forte effervescence technologique, ainsi quune explosion des usages et des trafics sur les rseaux fixes et mobiles. Paralllement, le paysage concurrentiel est tendu.

    Dans ce contexte, quels peuvent tre les sentiers de croissance pour les oprateurs ? Quels types doffres peuvent leur permettre de

    conqurir des abonns, de fidliser les clients, daugmenter les revenus et surtout la marge ? Quels sont les avantages concurrentiels sur lesquels sappuyer face aux acteurs du Net ?

    Les bundles multiplayLa stratgie de bundles multiplay est maintenant dveloppe, et la plupart des oprateurs ont tendu leurs offres partir de leur cur de mtier, la voix fixe, laccs Internet et la voix mobile. Le triple play devient une offre standard : elle est systma-tiquement propose par les oprateurs de rseaux fixes ou mobiles. Le quadruple play est en revanche encore mergent, et trs peu doprateurs le proposent de manire package en Europe. Sa mise en place pose en effet la fois

    des problmes techniques pour permettre une relle continuit de service entre le fixe et le mobile, des problmes marketing pour faire converger des offres individuelles et collectives, et plus gnralement des problmes dorganisation (loprateur doit veiller ce que des services auparavant spars, comme par exemple le fixe et le mobile, soient grs de manire homogne dans lensemble de la chane, du marketing la vente en passant par les systmes dinformation).

    La stratgie des contenusLa plupart des oprateurs positionns sur le triple play proposent galement des chanes de tlvision premium, de la VoD (video la demande) et un PVR (personal video recorder), et ces services sont devenus des standards de loffre tlvisuelle.

    En revanche, la musique ou les jeux sont des offres plus originales, qui peuvent permettre de se diffrencier : certains acteurs comme Orange ou Virgin Media ont ainsi conclu des accords avec Deezer ou Spotify afin de distribuer leurs offres.

    Vod &PVr

    devenus des

    standards de

    loffre tv

    La musique ou les jeux sont des offres plus originales

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 2012 17

    des services valeur ajoute sur les services phares des oprateursDans la catgorie smart access sont inclus tous les services qui offrent une valeur ajoute aux offres phares de loprateur : tous les services lis la tlphonie, la messagerie et la messagerie instantane, sur fixe et sur mobile, tous les services qui permettent aux diffrents terminaux du foyer, tlphone, PC, tlviseur, davoir accs aux rseaux fixes et mobiles ainsi quaux contenus, les services lis la scurit et au stockage, etc...Sur ce type de services, les oprateurs ont des atouts et peuvent jouer la carte de la confiance avec les internautes, avec des activits proches de leur cur de mtier et des perspectives de marge. Ils doivent cependant affronter la concurrence des grands acteurs de lInternet qui ont des ambitions dans ce domaine, notamment au niveau des services de communication, du cloud et du rseau domestique.

    smart access : La segmentationLa segmentation des offres vise sortir dune logique de mass market pour dcliner les offres selon les besoins des utilisateurs ou les segments de march, avec une tarification affine selon loffre.

    Offres famille : viser lindividu et son groupe pour fidliserLa difficult consiste viser la fois un foyer avec une offre collective telle que laccs Internet, et des offres individuelles telles que labonnement mobile.

    Offres ddies un groupe, entre le mass market et les offres personnalisesCes offres visent des segments de population particuliers (les jeunes, les sniors, les communauts issues de limmigration, les fans de sports,). Pour loprateur, lenjeu consiste ne pas brouiller son image, afin de continuer sadresser un large public. Ainsi Orange a choisi de lancer sa marque low-cost sous un autre nom, Sosh, tout en mettant en avant la qualit du rseau Orange.

    Les enjeux de la segmentationAprs avoir conquis le march avec des offres souvent peu diffrencies, puis aprs avoir baiss leurs prix,

    les oprateurs se trouvent devant un enjeu capital afin de prserver les investissements dans le rseau, fidliser leurs abonns avec des offres adaptes, et augmenter leurs revenus en enrichissant les offres ddies. n

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 201218

    3Les enjeux industriels et stratgiquesSTRATGIE TV DES OPRATEURS DE TLCOMMUNICATIONS

    LIPTV, support naturel des stratgies contenus des oprateurs tlcomsLe tlviseur au cur des proccupationsLa fourniture de bouquets de chanes de tlvision destination du tlviseur via lIPTV constitue le cur de lactivit TV des oprateurs tlcoms. Il sagit pour eux dutiliser leurs rseaux pour distribuer une offre de contenu (assemble ou non par leurs soins), gnralement en complment dune offre Internet.

    Les supports mobiles occupent une place croissanteLes oprateurs tlcoms sont galement et de faon croissante actifs en matire de tlvision et contenus vido sur supports mobiles.Pratiquement tous les oprateurs de tlphonie mobile (hors MVNO)

    proposent une offre de tlvision mobile leurs abonns 3G.Si les modes de tarification peuvent changer dun acteur lautre, la plupart dentre eux incluent le service basique de tlvision dans les abonnements Internet mobile de leurs abonns smartphones et le proposent en option (add on) leurs abonns 3G classiques .

    Le Pc, intgr dans une logique content Everywhere Dernier support investi par les oprateurs tlcoms, le PC fait pour le moment plutt office de parent pauvre dans la stratgie de distribution de contenus TV et vido des oprateurs tlcoms.En ce qui concerne la distribution de chanes de tlvision linaire, de contenus de rattrapage ou de VoD sur le PC, la dmarche des oprateurs tlcoms sinscrit dans une logique Content Everywhere . Cest--dire quil sagit de proposer aux abonns essentiellement IPTV une sorte de best-of des chanes prsentes sur loffre IPTV habituelle.

    Les oprateurs tlcoms nont pas tent de lancer des offres spcifiques

    PC. Cela sexplique notamment parce quils ne dtiennent pas ou trs exceptionnellement les chanes quils distribuent. Lintrt est en premier lieu de vendre de labonnement haut dbit, la tlvision tant plutt un produit dappel ou un produit driv.

    organisation et stratgie industrielleUn poids encore modeste des oprateurs tlcoms sur le march de la tlvision et dpendant de lenvironnement concurrentielEn 2010, lIPTV nest adopt comme mode principal de rception de la tlvision que par 2,6 % des foyers TV dans le monde. Ce mode de rception connat logiquement la plus forte croissance, avec une progression de 36,7 % sur un an et un niveau multipli par plus de deux entre 2007 et 2010. Dici 2015, la part de lIPTV devrait slever 6,3 %, en croissance de 175 % par

    rapport 2010. Lessentiel de la croissance de lIPTV (rseaux ADSL et fibre confondus) devrait se faire au dtriment du rseau terrestre. n

    LIPTV constitue le cur de lactualit tv

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 2012 19

    3Les enjeux industriels et stratgiques

    Le cloud computing propose de fournir des services et des ressources informatiques distribues plusieurs utilisateurs en mme temps, la demande, et accessibles directement par internet.

    CLOUD/BIG DATA

    des enjeux pour le cloud autour des infrastructuresIl repose en grande partie sur des infrastructures informatiques lourdes (serveurs, bases de donnes, quipements rseau) prsentes dans de larges centres informatiques, aussi appels data centers.

    Plus spcifiquement, le march des services proposant des infrastructures la demande est relativement diversifi, et regroupe un certain nombre dacteurs venant de secteurs dactivit trs varis. Il peut notamment sagir doprateurs tlcoms qui disposent de leur propre rseau et proposent des services de tlcommunications aux professionnels.

    Le cloud, facilitateur du mouvement vers le big dataLe cloud computing permet de louer une puissance de calcul et un espace de stockage adapts pour un traitement big data (ensemble de donnes extrmement volumineuses qui peuvent difficilement tre trai-tes avec des outils classiques de gestion). En effet, peu dacteurs sont en mesures deffectuer ce traitement avec leurs propres infrastructures, au vu des quipements informatiques ncessaires. Le cloud va donc mettre le big data la porte des PME et des acteurs non experts du traitement des donnes. Le big data nen est qu ses dbuts, les aspects techniques ntant pour linstant pas mrs ni totalement accessibles. Le big data devrait donc profiter principalement, moyen terme, aux acteurs capables de collecter deux-mmes de grandes quantits de donnes et de les traiter par la suite : Google et Facebook sont en premire ligne.

  • RAPPORT DE LA BRANCHE DES TLCOMMUNICATIONS 201220

    3Les enjeux industriels et stratgiques

    Les smartphones ont radicalement transform lindustrie du mobile et permis la transition dune conomie de rseau vers une conomie de plateforme. reprsentant aujourdhui 31% des ventes de tlphones, ils devraient compter pour 58% des ventes totales en volume en 2016 au niveau mondial.

    LE FUTUR DES TERMINAUX MOBILES

    APPLICATIONS ET INTERNET MOBILELinternet mobile continue sa croissance malgr la criseLe march de lInternet mobile va continuer crotre malgr la crise conomique et ce en volume comme en valeur. LIDATE sattend ainsi ce que les utilisateurs continuent utiliser leur tlphone mobile pour accder Internet. LInternet mobile sera alors peru comme

    une ncessit plus que comme un luxe et les smartphones seront son principal facteur de croissance. En termes de chiffre, la fin 2011, lInternet mobile avait une pntration au niveau mondiale de 23 %, soit 1,4 milliard dutilisateurs. Ce chiffre devrait atteindre 35 % de la population en 2016 soit 2,89 milliards dutilisateurs. Les

    deux sources principales de revenus pour lInternet mobile sont les revenus issus des applications mobiles et les revenus publicitaires. Les revenus issus des applications passeront de 7,3 milliards deuros en 2011 30,2 milliards deuros la fin 2016.

    Pour la majeure partie des usages, les ordinateurs portables seront remplacs par des terminaux mobiles comme le smartphone ou la tablette. Le fait que pour la premire fois, la base installe de tlphone mobile ait dpass celle de PC est cet effet un indice clair que nous sommes rentrs dans lre Post-PC.

    VenTe de TermInaux mobILes dans Le monde MILLIERS DE TERMINAUX

    Source : IDATE

    2011 2012 2013 2014 2015 2016 CAGR

    Tablettes 46 742 72 937 105 119 137 935 172 056 197 864 53 %

    Tlphones mobiles 1 542 706 1 664 213 1 785 334 1 894 505 2 006 707 2 108 299 7 %

    Dont smartphones 471 300 587 939 749 813 906 478 1 062 028 1 216 615 30 %

    Part des smartphones 30,6 % 35,3 % 42,0 % 47,8 % 52,9 % 57,7 %

    Le march de lInternet mobile va continuer crotre malgr la crise

  • Union nationale des entreprises de tlcommUnications,

    de rseaUx et de services en tlcommUnications 6, rue crevaux

    75116 paris tl. : 01 56 26 58 01

    www.unetel-rst.com

    rapport conomiqUe 2012

    Con

    ception Ra

    lisation - Crdits pho

    tos Shu

    tterstoc

    k