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CRISE : pas de régime sec dans l’agroalimentaire n° 25 octobre 2009 11 COMMERCE Des Petits Hauts, la petite marque qui monte 13 INNOVATION Martin Pouret révèle de nouvelles saveurs 14 DÉVELOPPEMENT DURABLE Kryzalid ou la métamorphose des dirigeants Manuel Machado, directeur d’Antartic et président de l’Ariac

Loiret Eco 25

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Revue économique de la CCI du Loiret

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CRISE : pas de régime sec dans l’agroalimentaire

n° 25octobre2009

11 COMMERCE

Des Petits

Hauts, la petite

marque qui

monte

13 INNOVATION

Martin Pouret

révèle de

nouvelles saveurs

14 DÉVELOPPEMENT DURABLE

Kryzalid ou

la métamorphose

des dirigeants

Manuel Machado, directeur d’Antartic et président de l’Ariac

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Page 2: Loiret Eco 25

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Page 3: Loiret Eco 25

édito

octobre 2009 25 3

Vous qui lisez cet édito, et qui êtes directement concernés

par la suppression de la taxe professionnelle au 1er janvier

2010, avez certainement une opinion bien tranchée sur le sujet.

Cette taxe, rappelons-le, est « due par les personnes physiques

ou morales qui exercent en France une activité professionnelle

non salariée » ; sa suppression, si elle allège partiellement les

charges des entreprises, représente à l’échelon national un

manque à gagner de 22,2 milliards d’euros pour les communes

et de 8,1 milliards pour l’État. Votre CCI, à travers la TATP (Taxe

additionnelle à la taxe professionnelle) y puise une large part de

son budget. 30 milliards, la dotation est suffi samment substan-

tielle pour que les questions liées à sa compensation trouvent

des réponses adaptées.

Succédant à la taxe professionnelle, la CET (cotisation économique

territoriale) doit être composée d’une cotisation locale d’activité

assise sur les valeurs foncières (seule la part des équipements et

des biens matériels disparaît) et d’une cotisation complémentaire

intégrant la valeur ajoutée des entreprises. Cette contribution sur

la valeur ajoutée, les entreprises de services la pointent déjà du

doigt, à cause d’un mode de calcul qui les pénalise injustement.

L’État prévoit par ailleurs de transférer aux élus locaux certaines

ressources fi scales qu’il perçoit aujourd’hui, comme la TIPP, la

taxe sur les conventions d’assurance et celle sur les surfaces

commerciales.

Principale ressource des collectivités locales, la disparition de la

taxe professionnelle sonnera-t-elle le glas du pouvoir de décision

des élus en matière de fi scalité ? Dans quelles proportions assé-

chera-t-elle les recettes des départements ? La cohérence entre

réforme de la fi scalité des territoires et réforme des collectivités

territoriales est-elle d’ores et déjà garantie ?

Affaire à suivre…

ÉCONOMIE : le grand mercato

des taxes

YVES BROUSSOUXPrésident de la CCI du Loiret

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Faites avancer le débat

économique !

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Page 4: Loiret Eco 25

tableau de bord

4 25 octobre 2009

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

avril mai

Créations

Radiations

juill.juin aoûtsept. 08 oct. nov. déc. jan. 09 fév. mars

61

19

la Loire

Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

Patay

Orléans

Jargeau

Châteauneufsur Loire

Sullysur Loire

Gien

Briare

ChâtillonColigny

Château-Renard

Lorris

Montargis

Beaunela Rolande

Pithiviers

Malesherbes

Puiseaux

Neuvilleaux Bois Courtenay

Ferrières

Bassin de Vie deSouppes sur Loing

Bassin de Vied'Angerville

Bassin de Viede Toury

Bassin de Viede Châteaudun

Beaugency

La Ferté Saint Aubin

Meungsur Loire

0

5

10

15

20

25

Produits

manufacturés

dont

biens

durables

juin 2008

21,722

8,3988,685

8,796

21,690

évolution sur 1 mois

21,983

mai 2009 juin 2009

évolution sur 1 mois

1,35 %

évolution sur 1 an 1,20 %

évolution sur 1 an 4,74 %

1,28 %

0

en milliards

d’euros

Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL

Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – août 2009

Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee

Permis de construire autorisésSource > Direction Régionale de l’Équipement

4e trimestre 2007 2008 Évolution

Logements (nbr) 1 352 1 712 27 %

Locaux d’activités (m²) 220 787 276 043 25 %

Taux de chômageSource > Insee

2e trimestre Variation sur Variation sur 2009 un trimestre un an

Loiret 8,2 % + 0,7 pt + 2,1 pt

Centre 8,4 % + 0,7 pt + 2 pt

France 9,1 % + 0,6 pt + 1,8 pt

Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

Centre Loiret variation sur un an

Taux d’occupation 67,1 % 64,6 % - 2,8 pt

juillet 2009

Fréquentation hôtelière 708 354 163 376 - 7,2 pt

juillet 2009 - nuitées

Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes

en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T2 - 2009) (T2 - 2009) Loiret

Exportations 3 309 925 1 194 572 36,09 %

Importations 3 331 001 1 229 645 36,92 %

Soldes - 21 076 - 35 073 –

Beaugency 1

Briare 1

Châteauneuf-sur-Loire 4

Château Renard 1

Châtillon Coligny 1

Courtenay 1

Gien 3

Jargeau 1

La Ferté Saint-Aubin 1

Lorris 1

Malesherbes 1

Meung-sur-Loire 1

Montargis 9

Neuville-aux-Bois 1

Orléans 30

Patay 1

Pithiviers 1

Puiseaux 1

Souppes 1

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Page 5: Loiret Eco 25

03 édito

04 tableau de bord

06 perspectives2009, année charnière pour le commerce

08 passés composésSous le signe de Mercure

10 industrieCopie 45 imprime plus vert

11 commerceDes Petits Hauts, la petite marque qui monte

12 servicesIntex Services, la qualité en ligne de mire

13 innovationMartin Pouret révèle de nouvelles saveurs

14 développement durableKryzalid ou la métamorphose des dirigeants

15 création/repriseMarvel, du sourcing à l’Afrique

16 à tableô mon Bat ô, bientôt sur les fl ots

18 dossierCrise : pas de régime

sec dans l’agroali-

mentaire

Le secteur de l’agroa-

limentaire, une des

plus belles vitrines de

l’économie française,

doit notamment

son rayonnement

à son dynamisme, à la modernité de ses

structures et à sa capacité d’innover. Alors

que d’autres secteurs comme l’automo-

bile, l’immobilier ou la VPC, sont touchés

par la crise mondiale, l’agroalimentaire

semble, lui, résister. Mieux encore, dans

le Loiret par exemple, les entreprises du

secteur continuent d’innover, d’investir et

de recruter.

27 CCI infos

sommaire

octobre 2009 25 5

n° 25octobre 2009Magazine de la CCI du Loiret

ADMINISTRATION

Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Emmanuelle Brier-Levitte

RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit

RÉDACTION

Gaëlle Lepetit,Estelle Boutheloup (p. 18 à 24)

DIFFUSION

Chantal Legris

CONCEPTION

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PHOTOS/PHOTO DE COUVERTURE

Eric Mangeat

IMPRESSION

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Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22

TIRAGE

20 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642

CONTACT CCIRÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 [email protected]

PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr

LA CCI SUR INTERNET

www.loiret.cci.fr

Conjuguons � s competenc� Cap Emploi Loiret mobilise les entreprises dans le cadre d’un forum emploi et handicap,le 17 novembre 2009 au ZÉNITH d’Orléans

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ENTREPRISE ET HANDICAP

CRISE : pas de régime sec dans l’agroalimentaire

n° 25octobre2009

11 COMMERCE

Des Petits

Hauts, la petite

marque qui

monte

13 INNOVATION

Martin Pouret

révèle de

nouvelles saveurs

14 DÉVELOPPEMENT DURABLE

Kryzalid ou

la métamorphose

des dirigeants

Manuel Machado, directeur d’Antartic et président de l’Ariac

10

1612

15

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Page 6: Loiret Eco 25

La dynamisation du centre-ville d’Orléans (projet rue des Halles, 2ème ligne de tram…) n’est pas sans répercussions sur les commerçants orléanais. Quel état des lieux la CCIL peut-elle dresser à ce jour ?Orléans bouge. Deux projets structurants

vont renforcer l’attractivité de la ville :

d’abord, la création de la rue des Halles,

souhaitée par les commerçants du

secteur, et qui va dynamiser le centre-

ville sud, étoffer l’offre commerciale

en culture-loisirs et contribuer au

rééquilibrage commercial du centre-

ville. Mais le projet, en réfl exion depuis

six ans, a beaucoup de diffi cultés à voir

le jour. Et la 1re phase, la requalifi cation

de la Halle, ne semble toujours pas

ouverte… Comme l’illustrent les

désengagements de la Taverne de

Lowenbrau et du centre culturel Leclerc,

la commercialisation des 13 000 m² est

laborieuse et nous ignorons à ce jour le

degré d’avancement des négociations

et avec quelles enseignes. La ville

d’Orléans a demandé l’inscription de ce

secteur en zone touristique, le Préfet doit

se prononcer. La CCIL y est favorable et

souhaite être consultée sur le périmètre

concerné, il ne faudrait pas en effet que

cela crée de distorsion de concurrence

entre les pôles commerciaux de la ville.

Il reste par ailleurs évident qu’il faut

mener une réfl exion parallèle sur la

mobilité des personnes et des biens.

Quel est l’impact des travaux du tram, dont la mise en service est prévue pour 2012, sur le commerce du centre-ville d’Orléans ?Il est évident que la fl uidité de la

circulation contribue à l’attractivité d’une

ville et que les travaux liés à l’arrivée de

cette nouvelle ligne, ajoutés à l’impact de

la crise, pénalisent l’activité de certaines

artères (rue des Carmes, faubourg

Madeleine…). Dans ce contexte, Yves

Broussoux, président de la CCIL, a réuni

les différents organismes et partenaires

des entreprises (Fédération bancaire,

Urssaf, RSI…) pour recenser les mesures

d’accompagnement existantes et

envisager des solutions (allégement de

charges, report, prêts spécifi ques…). Ces

mesures pourront aider les entreprises

situées, notamment, sur les artères

perpendiculaires, et seront d’autant

plus utiles que la jurisprudence ne

prévoit d’indemniser que les riverains

immédiats de la ligne du tram. Tous les

partenaires sont unanimes pour dire que

notre rôle est de soutenir l’économie

dans un contexte diffi cile. La CCIL

participera d’ailleurs à la commission

d’indemnisation pour défendre les

intérêts des entreprises. J’ajouterais

enfi n qu’il faudra être vigilant sur le

futur plan de circulation. Pour alléger

le trafi c et contribuer au développement

durable, celui-ci devra miser sur la

complémentarité des transports et

les livraisons groupées par véhicules

électriques

Parmi les mesures phares de la LME pour développer la concurrence et faire baisser les prix, l’assouplissement des conditions d’implantation des grandes surfaces est entré en vigueur au début de l’année. Ceux qui craignaient les effets pervers de la mesure avaient-ils raison ?Comme nous l’avions prévu, la

Commission Départementale

d’Aménagement Commercial (CDAC) a

libéralisé les implantations de grandes

surfaces. En 2009, de février à juillet,

12 dossiers (sur 13) – dont un tiers pour

la seule agglomération montargoise

mais aussi dans les secteurs de Gien,

Pithiviers et Tavers – ont été acceptés

pour une surface de 18 000 m². À titre

de comparaison, en 2008, sur 42 000 m²

présentés en CDEC, 22 000 m² ont été

acceptés. Des dossiers qui ne font plus

perspectives

6 25 octobre 2009

2009, ANNÉE CHARNIÈREpour le commerce

Vice-Président de la CCI du Loiret et en charge du

Commerce, Michel Brisson dirige la Charcuterie du

Terroir, implantée à la Selle-sur-le-Bied depuis 1981.

Michel Brisson

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Page 7: Loiret Eco 25

l’objet d’aucune expertise économique,

un développement commercial non

maîtrisé, notamment sur les reprises de

surfaces de vente suite à des créations

par transfert : les conséquences sur

l’équilibre des territoires sont réelles.

La crise a peut-être freiné les initiatives,

notamment sur les hard discounts. Mais

que se passera-t-il lors de la reprise ?

Autres points qui suscitent le débat : les soldes « libres » et les ouvertures dominicales. Qu’en est-il dans le département ?Prisés par la grande distribution et les

enseignes nationales, les soldes libres

ou « fl ottants » ont fait peu d’émules

localement. Ce qui ressort, c’est

qu’entre soldes et promotions, le client

risque d’attendre et de n’acheter que

pendant ces périodes. Ce sont surtout

l’équipement de la personne et de la

maison qui devraient en pâtir. Les clients

perdent leurs repères ! En résumé, trop

de soldes tuent les soldes. Quant aux

ouvertures dominicales, une enquête

menée par la CCIL en début d’année

a montré que 65 % des commerçants

du Loiret étaient défavorables à leur

généralisation, et que cinq dimanches

suffi saient. Diffi ciles à gérer pour les

commerçants indépendants qui ont peu

de personnel, les ouvertures dominicales

apparaissent surtout nécessaires en

décembre (2 dimanches) et depuis

peu, en début de période de soldes.

En plus, dans les grandes villes, la

journée continue peut avoir un meilleur

impact qu’une ouverture généralisée

le dimanche. La réfl exion est d’ailleurs

en cours dans certaines villes du

département. La loi du 10 août ne peut

que satisfaire les commerçants du

département.

Le commerce est sur le devant de la scène en octobre dans le Loiret, quels sont les défi s prioritaires du secteur pour les années à venir ?D’une manière globale, le commerce

fait face à trois enjeux majeurs :

assurer sa pérennité en zone rurale,

prendre en compte les impératifs liés

au développement durable et maîtriser

les nouvelles technologies. Pour aider

le secteur à relever ces défi s, la CCIL

se bat sur plusieurs fronts. Parce qu’un

maillage du territoire en desserte

commerciale est primordial, nous

soutenons le développement de Points

Multi Services et de marchés en zone

rurale. Nous aidons les entreprises

depuis plusieurs années à anticiper, à

s’adapter aux nouveaux comportements

des clients mais aussi aux évolutions sur

les plans économique, environnemental

et réglementaire. C’est que nous ferons à

nouveau lors de Perspectives Commerce,

1er salon dédié aux acteurs du secteur.

Nous valorisons aussi le commerce

de proximité, en le rendant acteur du

développement durable : c’est l’objectif

de la prochaine opération Commerce en

fête. Enfi n, compte tenu de la montée en

puissance exponentielle du e-commerce,

les technologies de l’information et de

la communication doivent être encore

plus vulgarisées et diffusées. C’est ce

que la CCIL s’attache à faire avec les

Passeports pour l’économie numérique

ou encore avec la promotion d’initiatives

comme la Webschool.

octobre 2009 25 7

La 1re édition du salon Perspectives Commerce, initié par la CCIL, se tiendra au centre de conférences d’Orléans le 5 octobre prochain. Dédié à tous les

acteurs du commerce du Loiret, le rendez-vous s’annonce crucial à plus d’un titre. Changements majeurs des comportements d’achats, bouleversements réglementaires : 2009 apparaît comme une année charnière dans le secteur. Perspectives Commerce fl uidifi e l’information et stimule les échanges pour accroître sa performance commerciale malgré un contexte diffi cile. Lors de

cette journée, conférences, tables rondes et ateliers sont au programme, avec l’éclairage d’experts nationaux sur les évolutions du commerce ou encore les

outils et techniques de performance du point de vente.www.perspectives-commerce.fr

C’est reparti pour l’opération Commerce en Fête ! Du 8 au 18 octobre, 25 unions commerciales et plus de 600 commerçants du Loiret se feront les

ambassadeurs du développement durable : outre les nombreuses animations proposées, leurs clients pourront échanger leurs ampoules usagées contre des

lampes basse consommation à prix coûtant. http://commerceenfete45.loiret.cci.fr

C’est d’actualité !

Pour aider le secteur à relever ces défi s, la CCIL se bat sur plusieurs fronts.

loireteco25-OK.indd 7 28/09/2009 17:02:42

Page 8: Loiret Eco 25

César, déjà, notait que ces diables de Carnutes (les habitants

gaulois de notre province) vénéraient Mercure plus que tous

les autres dieux. Plusieurs trouvailles archéologiques dans le

département, statuettes et inscriptions, é voquent le culte fer-

vent que rendait ce peuple de marchands au sympathique dieu

du commerce, protecteur des voyageurs, diligent, alerte et aven-

tureux. C’est que ce territoire gallo-romain, autour de sa capi-

tale, Orléans-Cenabum, et de quelques localités actives comme

Briare, Gien ou Meung, grâce à sa position centrale au carrefour

des grandes routes de Gaule, a très tôt assuré une importante

fonction de transit et d’échanges. Le trafi c de Loire a pris alors

son essor, permettant l’affl ux de marchandises de toutes sortes

et le développement des transactions et des richesses. Cela valait

bien quelques offrandes à Mercure.

Au Moyen Âge s’affirme et se déploie cette antique vocation

commerciale, entre l’axe ligérien et le réseau routier, tandis que

s’implantent des foires renommées. Une organisation originale,

créée à l’initiative des marchands, ayant son siège à Orléans, voit

le jour au XIVe siècle : la Communauté des marchands fréquentant

la rivière de Loire et autres fl euves descendant en icelle. C’est

la grande époque des « marchands » – dans toute la force et la

noblesse du terme : non seulement ils achètent et revendent les

produits de nos terroirs (vins, céréales, bois, cuirs et laines des

troupeaux de Beauce et de Sologne), mais encore ils multiplient

les échanges avec les contrées de l’amont et de l’aval, avec les

grandes cités drapières du Nord, ils nouent des liens avec des

pays plus lointains, important des denrées exotiques et des épi-

ces.

Les siècles suivants voient l’avènement du grand négoce, autour

de puissantes familles commerçant avec les Amériques. Le bon

La Fontaine, épaté de tous ces bateaux aux voiles gonfl ées allant

et venant dans les ports d’Orléans, s’extasie : « Je m’imaginai voir

le port de Constantinople en petit. » Grands négociants traitant

directement avec les importateurs et les armateurs ou simples

marchands redistribuant les produits, tous participent à la pros-

périté de notre territoire, où se développent grâce au commerce

de multiples industries de transformation. Visitant Orléans en

1787, l’agronome anglais Arthur Young écrit : « La rue principale

conduisant au pont est très belle, pleine d’activité et de mouve-

ment : le commerce est ici considérable. »

Ainsi le commerce, proche ou lointain, a-t-il, tout au long de l’his-

toire du Loiret, fait battre le cœur de nos villes, tissant des liens,

mobilisant les énergies, accélérant les circulations, diffusant les

innovations, les biens et les idées, élargissant les rayons d’action.

Riche de ce passé prestigieux et nourri du terreau d’expériences

séculaires, il a de solides atouts pour s’adapter au présent et

inventer l’avenir, en répondant aux exigences de la durée et du

changement.

passés composés

8 25 octobre 2009

SOUS LE SIGNE DE MERCURE

Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

Anne-Marie Royer-Pantin

La chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

TRAVERSÉ PAR LA LOIRE, LIEN D’UNITÉ PUISSANT,

LIGNE DE VIE ET LIGNE DE CHANCE, AXE MAJEUR

D’ÉCHANGES DE BIENS ET DE SAVOIRS, PENDANT DES

SIÈCLES LE LOIRET A PUISÉ SES FORCES VIVES DANS

SES ACTIVITÉS COMMERCIALES. AU COMMENCEMENT

DONC ÉTAIT LE COMMERCE.

Mercure, dieu du commerce, dont les sandales

ailées sont le symbole de la mobilité, la rapidité

et l’effi cacité.

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Page 9: Loiret Eco 25

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Page 10: Loiret Eco 25

10 25 octobre 2009

COPIE 45imprime plus vert

Désormais imposée dans la plupart des

appels d’offres émis par les collecti-

vités locales, la certifi cation Imprim’Vert®

est quasiment un passage obligé pour les

imprimeurs. Acquis dès 2001 par Copie

45, imprimeur à Chécy, le label re couvre

entre autres le tri et le recyclage des

déchets ou encore l’utilisation de produits

moins toxiques . Une démarche écologique

entamée par le père de l’actuel gérant,

Guillaume Mellet, et renforcée à chaque

opportunité. Spécialisée dans l’impression

offset, Copie 45 revendique un positionne-

ment « assez généraliste ». « Notre parc

machines est composé de deux machines

4 couleurs dont une grand format, une 5

couleurs et de tout le matériel de façonnage

habituel, plieuse, brocheuse… » énumère

le dirigeant. De documents administratifs

(têtes de lettres, documents commerciaux,

dépliants…) en travaux d’édition (ouvrages

brochés, journaux d’entreprises, posters…),

Copie 45 tente de sensibiliser ses clients

à l’aspect écologique de l’impression. Et

le fait systématiquement avec la certifi-

cation PEFC de ses papiers (Programme

de Reconnaissance des Certifications

Forestières ). « Tous nos stocks de papiers

couchés sont PEFC, issus de forêts du nord

de l’Europe, notamment scandinaves. Nous

avons mis en place une chaîne de contrôle

qui va de l’achat à la facturation et qui per-

met à nos clients de remonter jusqu’au dis-

tributeur et même au fabricant, et de savoir

quelle est la parcelle d’arbres concernée,

dans quel pays » explique Guillaume Mel-

let. Même souci de préservation de l’envi-

ronnement avec l’utilisation d’encres qua-

dri végétales ou lors du récent changement

de flasheuse CTP, « moins rapide mais

qui ne rejette ni révélateur ni fi xateur ».

Quant à l’utilisation de papier recyclé, le

gérant n’est pas convaincu : « on n’abat

pas d’arbres certes mais il faut retraiter le

papier pour le désencrer et le blanchir au

chlore… ».

Traquer les émissions de CO2

Dissuadé de s’engager vers la certifi cation

14 001 [ndlr, la norme la plus utilisée en

matière de management environnemen-

tal], « trop contraignante pour une petite

structure de 30 salariés comme la nôtre »,

Guillaume Mellet envisage la réalisation

d’un bilan carbone. « La période n’est pas

faste mais j’y pense, je suis in ca pable à

l’heure actuelle d’évaluer ce que l’en-

treprise émet en CO2, qu’il s’agisse des

déplacements de nos commerciaux, de

nos livraisons ou de celle des ma tières

premières dont nous avons besoin »

confi e-t-il. L’engagement de Copie 45 lui

vaut notamment d’être retenu pour l’im-

pression d’ouvrages pour les Parcs natio-

naux ou régionaux, le Conservatoire du

littoral ou l’Organisation mondiale pour la

protection de l’environnement (WWF). Si le

renouvellement du parc des machines est

au programme d’ici les trois prochaines

années, Guillaume Mellet reconnaît que

2009, après deux années fructueuses, sera

un mauvais cru. « On pâtit de la dispari-

tion de certains de nos clients ou de leur

simple baisse d’activité… moins de fac-

tures à émettre pour eux, c’est moins de

formulaires à imprimer pour nous ».

www.copie45.fr

POUSSÉE PAR L’EXIGENCE CROISSANTE DE SES CLIENTS EN MATIÈRE

DE NORMES ENVIRONNEMENTALES, COPIE 45 S’EST ENGAGÉE DÈS 2001

DANS UNE DÉMARCHE ÉCOLOGIQUE. CERTIFIÉ IMPRIM’VERT À CETTE

DATE, PUIS PEFC EN 2009, L’IMPRIMEUR SITUÉ À CHÉCY EN FAIT UN

ARGUMENT COMMERCIAL.

Les Crudettes en campagne

jusqu’au 25 octobre

Acteur n° 2 sur le marché des salades et légumes frais prêts

à l’emploi (dit 4ème gamme), Les Crudettes ont lancé depuis

la mi-septembre et jusqu’au 25 octobre une campagne média et promotionnelle d’envergure. Avec la reprise de la saga « Les

Crudettes incruyable comme ça cruque » sur TF1, France 2,

France 3 et les chaînes de la TNT, la marque entend à la fois asseoir

sa notoriété et conforter sa position sur le marché de 4ème gamme. Sur la même période, des promotions sont

proposées en hyper et supermarchés (une salade achetée = une salade

gratuite) : une opportunité supplémentaire pour la marque de poursuivre sa croissance (+15.2 % en volume en 2009). Parmi les deux

sites nationaux de production des Crudettes, celui de Châteauneuf-

sur-Loire (10 000 m²) emploie 277 personnes et possède une capacité de production de 11 500 tonnes.

www.lescrudettes.com

industrie

Guillaume Mellet

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Page 11: Loiret Eco 25

octobre 2009 25 11

commerce

Avec 14 boutiques en France, quelque

600 détaillants multimarques et un

chiffre d’affaires de 13 millions d’euros en

2009 (presque doublé par rapport à 2008),

la marque de prêt-à-porter féminin créée

en 2000 a le vent en poupe. À l’origine Des

Petits Hauts, deux sœurs, Katia, styliste,

et Vanessa, responsable commerciale

de la marque. « Ma sœur et moi avions

toujours eu l’envie de créer notre entre-

prise, raconte Vanessa Sanchez, restait

à trouver l’idée ». Alors respectivement

acheteuse et informaticienne, Katia et

Vanessa, fi lles de commerçants (à Gien et

Orléans) changent délibérément d’orienta-

tion professionnelle pour concrétiser leur

rêve. Un brainstorming avec un panel de

consommatrices plus tard, le concept était

né. « On a abouti à l’idée d’une marque de

maille avec comme leitmotiv la qualité, les

couleurs, les matières naturelles comme

le coton, la soie… ». Diplômée d’une

école de commerce, Vanessa remercie

aujourd’hui encore la banque orléanaise

sans qui rien de tout cela ne serait arrivé.

« Nous sommes allés voir la CIC-BRO avec

notre carnet de commandes et ils nous ont

tout de suite proposé un montage fi nan-

cier ». Tout s’enchaîne très vite. « C’est

un coup de chance, tout s’est très bien

vendu ». La 1re boutique ouvre rue Keller

à Paris, suivie de 13 autres. Et le rythme

ne faiblit pas : « Nous avons une douzaine

d’ouvertures programmées d’ici les trois

prochaines années, dans des villes comme

Bordeaux, Lyon, Marseille et Nantes, quel-

ques adresses supplémentaires à Paris,

rue du Commerce et rue des Abbesses,

en région parisienne également, ainsi que

des projets d’affi liation avec de nouveaux

détaillants » annonce la jeune responsable

commerciale. Sylvie Ferling, gérante de

la boutique orléanaise depuis son ouver-

ture l’été 2008, et par ailleurs gérante du

magasin Côté Déco, dresse un bilan plutôt

serein : « c’est une marque sérieuse et de

qualité, les objectifs de la première année

ont été dépassés ».

« Un rapport qualité/prix/créativité très juste »Chacune des boutiques refl ète l’univers

créatif et poétique de la marque, qui ciblait

au départ les jeunes femmes de 35 ans.

« Au fi nal on couvre trois générations : la

jeune fi lle de 20 ans, sa mère et parfois

même sa grand-mère » s’amuse Vanessa

Sanchez. Un succès qu’elle explique aussi

par « un rapport qualité/prix/créativité très

juste ». Alors que Des Petits Hauts songe

à étoffer son offre d’accessoires (sacs,

ceintures, écharpes…), la marque diffuse

aussi quelques jeunes créateurs comme

Petite Mendigote, Hop Hop Hop, Sous le

Sable et Delphine Conty. Face à la créa-

tivité toujours plus féconde de sa sœur

styliste, Vanessa Sanchez réfl échit déjà

au prochain casse-tête qui l’attend : jon-

gler avec les surfaces et les volumes. « La

prochaine collection, ce sont 185 référen-

ces, disponibles en quatre tailles et parfois

jusqu’en 10 coloris différents ! ».

www.despetitshauts.com

Ouverte à Saran depuis mai 2009, à proximité du centre commercial Cap Saran, la supérette Caron Bio est la 1re implantation du groupe en province. Aux côtés des cinq autres magasins Caron Bio, tous situés en Ile-de-France, l’enseigne propose épicerie, liquide, fruits et légumes, cosmétiques, compléments alimentaires mais aussi détergents estampillés bio. Si chaque magasin démarre avec une confi guration type, il évolue en fonction des besoins de la clientèle.

« Les trois personnes du magasin de Saran nous font remonter les demandes exprimées par les clients et nous en tenons compte » affi rme Jean Le Huan, chargé du développement. Avec une progression de 15 % en moyenne, Jean Le Huan annonce une activité « au-dessus de la profession », qu’il explique notamment par « des marges très serrées ». Après une légère baisse d’activité sur les mois de juillet-août, la reprise serait au rendez-vous depuis la rentrée.

FÉMININS, CRÉATIFS, GOURMANDS, POÉTIQUES ET MODERNES, LES

PETITS HAUTS DE LA MARQUE (PRESQUE) ÉPONYME SE FONT UNE

PLACE DE PLUS EN PLUS SÛRE DANS LES DRESSINGS. À L’ORIGINE

DU SUCCÈS : DEUX SŒURS ORIGINAIRES DU LOIRET, L’UNE STYLISTE,

L’AUTRE, RESPONSABLE COMMERCIALE.

DES PETITS HAUTS, la petite marque qui monte

Vanessa Sanchez (à gauche) et Sylvie Ferling

Caron Bio revendique des marges très serrées

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Page 12: Loiret Eco 25

12 25 octobre 2009

Les services à la personne constituent

un gisement d’emplois dont la crois-

sance n’est pas à la hauteur de leur poten-

tiel. Si le constat a motivé en juillet 2005

la promulgation d’une loi destinée à dou-

bler le rythme de croissance du secteur

(dite Loi Borloo), c’est aussi la conviction

de Patrick Jossin, gérant d’Intex Services

à Ingré/Saint-Jean-de-la-Ruelle depuis

avril 2009. Selon lui, le marché est très

loin de la saturation et pourrait même per-

mettre à l’entreprise dont le chiffre d’af-

faires affi che une constante progression

(15 %) depuis sa création en 2003, « de

le multiplier encore plusieurs dizaines

de fois ». À la tête d’une entreprise de 55

salariés (37 équivalents temps plein) qui

ne connaît pas la crise et continue d’em-

baucher, le dirigeant répond aux muta-

tions de la société ; explosion du nombre

de familles monoparentales, augmentation

du nombre de personnes âgées dé pen-

dantes combinée à un maintien domicile

de plus en plus fréquent sont quelques-

uns des facteurs qui font des services à la

personne un secteur à fort potentiel. Aux

trois activités historiques d’Intex Services ,

le ménage/repassage, le nettoyage, et

l’entretien d’espaces verts, Patrick Jossin

en a ajouté deux : le petit bricolage (répa-

ration de petites pannes, miroir à accro-

cher…) et la surveillance temporaire de

domicile (relevé de boîtes aux lettres,

ouverture des volets par exemple). Et le

repreneur nourrit déjà d’autres ambitions.

Il envisage « des opportunités de crois-

sance externe », mais aussi d’« élargir le

panel de ses activités ». Ainsi, sur les 21

activités aujourd’hui éligibles au titre de

services à la personne, Intex Services n’en

exploite que cinq. Gardiennage d’animaux,

courses , soutien scolaire… ? « À part notre

a grément simple qui limite notre interven-

tion auprès de particuliers, nous ne nous

fi xons pas de barrières » précise-t-il.

Professionnaliser l’entreprisePas de barrières certes, mais avec une

exigence de professionnalisation de

son entreprise. « Je vais me donner les

moyens de mettre en place un véritable

process qualité, je vise le long terme »

affi che Patrick Jossin. En ligne de mire,

l’attribution d’une certifi cation Qualicert

basée sur un référentiel spécifi que aux

prestations de services à la personne.

Car pour le dirigeant, les enjeux sont de

taille. « Nous sommes une entreprise

qui a pignon sur rue, la plus ancienne

et la plus importante en terme de taille

en tant qu’opérateur privé sur Orléans.

Cette notion de qualité est au premier

plan lorsqu’on veut s’inscrire comme une

entreprise de référence dans son sec-

teur d’activité ». Un label qualité gage de

rigueur et d’effi cacité dans un secteur qui

affi che pour 2008 à l’échelon national un

chiffre d’affaires de 15,6 milliards d’euros

et un taux de croissance, sur ce même

exercice, de 10 %.

www.intex-services.fr

6èmes Trophées F d’or de la formationToutes les entreprises de la région Centre qui ont mené des actions spécifi ques et innovantes pour le développement des compétences de leurs salariés, ou qui ont réalisé des efforts signifi catifs pour la sécurisation des parcours professionnels, peuvent concourir pour les prochains « F d’or ». Organisés par Opcalia Centre, les trophées seront décernés lors d’une cérémonie le jeudi 19 novembre prochain dans l’hémicycle du Conseil régional du Centre à Orléans (date limite des candidatures le 2 octobre). L’an passé, dans le Loiret, ce sont notamment Saint-Gobain Sully (spécialiste de la transformation de verre) et Antartic (conditionnement et fabrication de boissons non alcoolisées) qui avaient été distinguées. www.opcalia-centre.com

services

Patrick Jossin

INTEX SERVICES,la qualité en ligne de mireÀ L’IMAGE DU SECTEUR DES SERVICES À LA PERSONNE QUI CONNAÎT UNE CROISSANCE FULGURANTE,

L’ENTREPRISE DIRIGÉE DEPUIS AVRIL 2009 PAR PATRICK JOSSIN POURSUIT SON DÉVELOPPEMENT. SA

PRIORITÉ : PROFESSIONNALISER INTEX SERVICES POUR EN FAIRE UN ACTEUR DE RÉFÉRENCE.

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Page 13: Loiret Eco 25

octobre 2009 25 13

« Nous sommes toujours à la recherche

de nouveaux goûts, nous scrutons l’évo-

lution des tendances et restons à l’écoute

des attentes des consommateurs ». Jean-

François Martin, P.D-G de Martin Pouret,

donne le ton. Pour assurer la pérennité

de l’entreprise fondée en 1797 et dans la

même famille depuis six générations, le

célèbre vinaigrier l’affi rme : « la tradition,

ce n’est pas l’immobilisme ». L’entreprise,

qui dispose à ce jour de 25 références de

vinaigres et moutardes, lance en octo-

bre un produit 100 % innovant. « Jusqu’à

maintenant, l’évolution des vinaigres pas-

sait par l’aromatisation, à base de plantes

ou encore de fruits, décrypte le PD-G, nous

avons délibérément voulu dépasser ce

stade en travaillant sur différents concepts

d’utilisation des vinaigres ». Fruits de deux

années de développement, d’investisse-

ments humains et fi nanciers, les Sauces

vinaigrées à poêler verront le jour sur les

étals en grande distribution et en épicerie

dès le mois d’octobre. Une petite révolu-

tion dans le monde du vinaigre. « Il s’agit

d’un vinaigre à chaud, qui s’utilise en fi n

de cuisson à la poêle sur des légumes,

de la viande ou encore du poisson ». Ces

sauces, conçues pour sublimer la saveur

et la texture des aliments, ont en outre un

argument diététique. Et représentent un

potentiel important : « c’est un vinaigre

d’usage, 80 % de la cuisine des ménages

est faite à la poêle » appuie Jean-François

Martin. « Campagnarde », « Provençale »,

« Épice », les 3 sauces ont été élaborées

pour être pratiques : prêtes à l’emploi et

donc facile à utiliser, elles sont condition-

nées en fl acons de 250 g.

Un révélateur de goût à apprivoiserDe quel potentiel l’entreprise de douze

salariés dispose-t-elle encore pour inno-

ver ? Jean-François Martin le promet,

« aujourd’hui le vinaigre est un produit

dont on est loin d’avoir exploité toutes les

possibilités en cuisine, c’est un révélateur

de goût que les gens dosent encore mal.

Notre objectif est d’apporter notre savoir-

faire pour leur apprendre à maîtriser ce

condiment tout en restant facile d’utilisa-

tion ». Une vision prospective compatible

avec la marque de fabrique Martin Pouret :

une méthode traditionnelle de fermenta-

tion en tonneaux de chêne qui laisse « la

nature faire son travail » (3 semaines pour

produire 40 litres de vinaigre) face à des

procédés industriels à oxydation accélé-

rée, capables de générer 30 000 litres en

un temps record. Et lorsqu’on interroge le

P.D-G sur ce qui suivra le lancement des

Sauces vinaigrées à poêler, la réponse

fuse : « Cette innovation n’est pas un coup

ponctuel, c’est une démarche volontaire

car c’est grâce à la différenciation qu’on

pérennise l’entreprise ». Pour preuve,

d’autres projets sont déjà dans les car-

tons, et seront même présentés au Salon

international de l’agroalimentaire (Sial) en

2010.

www.martin-pouret.com

MARTIN POURET révèle de nouvelles saveurs

LSDH prix de l’Innovation 2009Après l’Oscar de l’emballage en 2008 dans la catégorie « Optimisation », la laiterie de Saint-Denis de l’Hôtel vient de se voir gratifi er des Grés d’Or de l’Innovation par la Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France (FEEF). Récompensée à nouveau, sa bouteille bicouches en PET avec barrière totale à la lumière, lancée en partenariat avec PDG Plastiques (Malesherbes) et Système U. Un véritable succès pour l’unique distributeur de la bouteille (lait écrémé de marque U) dont l’objectif de vente de 3 millions de litres pour 2009 sera dépassé. Les raisons de cet engouement ? La suppression de l’opercule en aluminium qui ferme la bouteille, ainsi plus facile à ouvrir et surtout plus écologique : un seul bouchon suffi t à assurer sa parfaite étanchéité. Enfi n, dernier atout et non des moindres, la prouesse technologique diminue de façon importante le poids de plastique nécessaire à sa fabrication (32 g à 28 g). www.lsdh.fr

www.pdg-plastiques.com

C’EST UNE PETITE RÉVOLUTION QUI SE PRÉPARE DANS LE MONDE DU

VINAIGRE EN CE DÉBUT DE 4ÈME TRIMESTRE 2009. AVEC SES SAUCES À

POÊLER, LE CÉLÈBRE VINAIGRIER ORLÉANAIS PROPOSE UN PRODUIT

NOVATEUR DESTINÉ AU GRAND PUBLIC.

Jean-François Martin

innovation

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Page 14: Loiret Eco 25

14 25 octobre 2009

KRYZALIDou la métamorphose des dirigeantsACCOMPAGNER LA STRATÉGIE DE RÉUSSITE DE L’ENTREPRISE TOUT EN INSCRIVANT LES PERSONNES DANS

UNE DYNAMIQUE DE PROGRÈS : C’EST LE SAVOIR-FAIRE DE KRYZALID. UN COACHING POUR DIRIGEANTS EN

QUÊTE DE SENS ET D’ENGAGEMENT DANS UN MONDE AUX LIMITES SANS CESSE REPOUSSÉES.

« Donner à quelqu’un la possibilité de

prendre pleinement sa place, l’aider

à déployer ses ailes, c’est aussi ins-

crire l’entreprise dans une démarche de

dé ve lop pement durable ». Avec Kryzalid

- entreprise experte en coaching et « en

accompagnement des hommes et des

organisations » créée à Saint-Jean-de-

Braye en 2006 - Nathalie Bizieau permet

aux dirigeants et cadres de TPE/PME de

développer un potentiel qui s’inscrit dans

la durée. Et en cite d’emblée les fonda-

mentaux : « développer la cohérence, le

sens, la puissance, et l’ouverture ». Car,

comme elle l’explique, pour être au clair

avec des objectifs économiques, mieux

vaut l’être aussi sur ses propres mis-

sions, ses valeurs et son engagement.

Des paliers à franchir étape par étape qui

débouchent naturellement sur « l’ouver-

ture » de soi, avec, à la clé, souplesse et

adaptation. « L’idée c’est de désenclaver

les chefs d’entreprise de leur expertise

pour leur permettre d’avoir une vision de

dirigeant. Ce sont souvent d’excellents

experts mais qui passent parfois à côté de

certains aspects de leur fonction » recon-

naît Nathalie Bizieau. « C’est extraordi-

naire de travailler avec des personnes qui

ont un parcours professionnel réussi et qui

aspirent à élargir leur cadre de référence

et revisiter leur mode de fonc tion nement !

En se tournant vers le coaching à un

moment donné, elles signifi ent qu’il n’y a

pas d’évidence dans la vie » poursuit-elle.

La plupart du temps, l’accompagnement

de Kryzalid joue un rôle d’accélérateur :

« une réfl exion bien posée, un processus

élaboré avec justesse, c’est à la clé, de la

réussite, du gain de temps, de la facilité

dans l’action ». De manière immuable,

Nathalie Bizieau s’attache à cerner les

objectifs de l’entrepreneur ou du cadre,

lui demande vers quoi il veut tendre, puis

lui propose de porter un regard différent

et d’envisager de nouvelles opportunités.

« On n’est pas dans une logique de forma-

tion, plutôt dans l’idée de voir les choses

sous un autre angle » précise-t-elle.

Développer la culture réseauVoir les choses sous un angle nouveau,

Nathalie Bizieau le met aussi à profit

grâce au travail en réseau. À raison de 10

jours par an, elle propose un coaching réu-

nissant plusieurs dirigeants, « qui fonc-

tionnent comme au sein d’un comité de

direction ». Multi-activités ou spécifi que

à un secteur, ce mode de réfl exion collec-

tif, stimulé par le coach, produit un vrai

travail de cohésion, étayé par des études

de cas. Le fi l rouge de Kryzalid, c’est « le

recentrage de l’être humain au cœur de

l’entreprise et de l’économie ». La diri-

geante l’affi rme, la montée en puissance

du coaching ces dernières années n’est

pas fortuite. « On est axé sur l’être, en

quête d’un sens plus profond et plus spi-

rituel dans une société où les mots avoir/

consommer/ court terme commencent à

montrer leurs limites. Les entrepreneurs

veulent être acteurs et responsables ». Et

se réjouit visiblement d’intervenir dans ce

contexte : « C’est passionnant d’être dans

cette dynamique ».

www.kryzalid.eu

Quand l’agriculture produit des énergies

renouvelablesÉleveur porcin à Saint-Germain-des-Prés dans le Loiret, le GAEC

Beets valorise, grâce au procédé de méthanisation, les effl uents d’élevage dont il dispose en grandes quantités.

Le procédé, qui consiste à faire fermenter les effl uents en absence

d’oxygène, génère du biogaz qui est directement utilisé comme source

d’énergie renouvelable pour produire de l’électricité, revendue à EDF, et de

la chaleur, valorisée pour ses bâtiments d’élevage. C’est sur ce site qu’a eu

lieu une « journée portes ouvertes » à destination des agriculteurs de la

zone le 11 septembre dernier. Le projet, dont le montant a avoisiné les 900 000 euros, a bénéfi cié du soutien

du FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) à hauteur de

152 000 euros, aux côtés de la Région et du Conseil général du Loiret.

Nathalie Bizieau

développement durable

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Page 15: Loiret Eco 25

MARVEL,du sourcing à l’AfriqueAPRÈS AVOIR OCCUPÉ PLUSIEURS POSTES À RESPONSABILITÉ À

L’INTERNATIONAL, RENAUD DECROP A REPRIS MARVEL À SAINT-

JEAN-DE-BRAYE L’AN PASSÉ. L’ENTREPRISE DE NÉGOCE DE MATÉRIEL

MÉDICAL A TROUVÉ UN REPRENEUR TRÈS MOTIVÉ, MAIS FREINÉ DANS

SON DÉVELOPPEMENT PAR LE PLAN DE FINANCEMENT DE LA REPRISE.

« Activité de négoce médical, dans

l’ouest de la France, avec une part à

l’export » : c’est ainsi que le CRA (Cédants

& Repreneurs d’Affaires) défi nit en 2007

dans sa « feuille de cadrage » le profi l-type

de l’entreprise à reprendre par Renaud

Decrop. Alors que l’idée de devenir chef

d’entreprise reste latente pendant près

de 15 ans, le déclic se produit au moment

des campagnes nationales de sensibili-

sation à la transmission. Après une car-

rière très orientée à l’international (entre

autres acheteur dans une société de tra-

ding à Hong-Kong, directeur des ventes en

Amérique du sud pour une société améri-

caine) mais aussi dans les biotechnologies,

Renaud Decrop reprend Marvel en 2008,

lors du départ à la retraite de son diri-

geant. Créée en 1947, l’entreprise spécia-

lisée dans le négoce de matériel médical

opte dès les années 90 pour une stratégie

très tournée vers l’export. L’ensemblier-

intégrateur y réalise d’ailleurs aujourd’hui

85 % de son chiffre d’affaire, vers Afrique

essentiellement (22 pays). Si son cœur de

métier reste la santé, l’entreprise s’est

diversifi ée en incluant le matériel péri-

hospitalier, éducatif, l’informatique et la

bureautique. « Marvel assure la majeure

partie de son activité dans le cadre d’ap-

pels d’offres nationaux et internationaux.

Notre diversifi cation est liée au dévelop-

pement de nos clients qui formulent des

demandes globales : nous livrons donc

aussi bien des scalpels que des panneaux

photovoltaïques, des groupes é lec tro-

gènes ou encore des machines agricoles »

illustre Renaud Decrop. Sur les 16 sala-

riés et 2 apprentis qu’emploie l’entreprise,

quatre sont dédiées au conditionnement.

« Notre valeur ajoutée, c’est notre capacité

à reconditionner les ensembles, Marvel

est une agence de sourcing qui compte

plus de 500 000 produits dans sa base de

données et 1 300 fournisseurs ».

Le plan de fi nancement, boîte de Pandore ?Aux rênes de l’entreprise « juste avant la

crise », Renaud Decrop évoque aujourd’hui

« des règles fi nancières déséquilibrées

dans l’accompagnement fi nancier » ; Telle

une épée de Damoclès, la durée du prêt

d’acquisition, très courte (7 ans), est non

négociable. À ses yeux, « les soutiens sem-

blent beaucoup plus complets lorsqu’on

crée une entreprise que dans le cas d’une

reprise ». Mais Renaud Decrop l’assure,

il reste un entrepreneur « hypermotivé »,

auquel « le club repreneurs de la CCIL a

apporté un réel soutien ». Pour conclure

sur cette note philanthrope : « Quand on

se regarde dans le miroir, on sait qu’on

est une pièce maîtresse du puzzle mais on

réalise surtout que chacun des salariés de

l’entreprise est essentiel à son fonction-

nement ».

[email protected]

octobre 2009 25 15

LoiretEmploi.com : un site collaboratif autour du recrutement

Lancé en septembre 2008, LoiretEmploi.com vient de souffl er sa première bougie. Grâce à ses 350 adhérents actuels, le site Internet fonctionne sur le

mode collaboratif : Vincent Marcé, son créateur, propose aux internautes de partager leurs expériences autour de l’emploi. Le type d’informations qu’on y

échange ? Des précisions sur une entreprise que l’un vise d’intégrer et que l’autre a quitté, des détails sur un projet de création et les compétences recherchées

pour le mener à bien. Après avoir renforcé le volet « présentiel » au cours du 1er semestre 2009 avec des réunions physiques, Vincent Marcé donne une

nouvelle impulsion à LoiretEmploi.com. « Je souhaite ouvrir plus encore le site aux entreprises, elles peuvent déjà consulter gratuitement les profi ls en ligne,

je les invite désormais à y déposer aussi leurs annonces ». Enfi n, il propose aux créateurs de venir échanger sur leur projet, « de maturer l’idée » avant d’aller

pousser les portes des organismes compétents pour accompagner les créateurs.www.loiretemploi.com

Renaud Decrop

création/reprise

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Page 16: Loiret Eco 25

16 25 octobre 2009

Ô MON BAT Ô,bientôt sur les fl ots

TANDEM DYNAMIQUE À LA TÊTE DE L’UNE DES MEILLEURES TABLES

ORLÉANAISES -L’ÉPICURIEN-, GUILLAUME ET SÉBASTIEN PHILIPPOT

ONT PRIS LES COMMANDES DU RESTAURANT-VAISSEAU AMARRÉ QUAI

DU CHÂTELET. EMBARQUEMENT IMMINENT !

S’asseoir sur le pont avant, devant

quelques fi nes de claire, une friture

d’éperlans ou une terrine de campagne,

entrecouper la dégustation de quelques

gorgées de vin, tout en contemplant la

Loire qui s’écoule sous ses pieds : c’est

la nouvelle invitation au voyage que pro-

posent Guillaume et Sébastien Philip-

pot. Les deux frères, qui offi cient déjà à

quatre mains dans l’une des meilleures

tables orléanaises, L’Épicurien, ont remis

le couvert pour relever ce nouveau chal-

lenge. Baptisé ô Bat ô (anciennement

L’Inex), le bateau de Loire tourne à plein

régime depuis le 19 juin dernier. Pour cela,

Guillaume et Sébastien n’ont pas lésiné

sur les moyens. « Nous avons consenti

autant d’investissements que le prix que

nous avons payé » souligne Guillaume

Philippot. Quelques ouvertures ça et là

pour laisser plus de lumière naturelle

pénétrer à l’intérieur, acquisition de gros

réfrigérateurs et caves à vins, mobilier

pour bateau fl ambant neuf : les associés

confi ent avoir voulu imprimer leur mar-

que dans le moindre détail. L’exiguïté de

la cuisine ? Ces deux-là ont trouvé com-

ment pallier la lacune. « Tout est cuisiné à

l’Épicurien , nous disposons d’un entrepôt

sur le quai juste en face, avec une chambre

froide ». Impossible sans cette astuce pour

ô Bat ô de servir des produits de la plus

grande fraîcheur. Avec deux formules

d’appel (11 € pour l’une des trois assiettes

au choix et son verre de vin, et 16 € pour

une assiette de l’écailler ou une entrée,

un dessert et un verre de vin), et bientôt

une formule plus classique (entrée-plat-

dessert), l’établissement vise une clientèle

très large. « C’était notre mot d’ordre, être

accessible » précise Guillaume.

Un bateau rien que pour soiEn première ligne lors du festival de Loire

du 23 au 27 septembre (terrasse excep-

tionnelle de 300 couverts sur les quais), le

bateau a ensuite fermé quatre jours pour

quelques ajustements en vue de sa pro-

chaine mise en navigation. Une attractivité

supplémentaire que l’Offi ce de Tourisme et

de Congrès d’Orléans n’hésite pas à valori-

ser, comme le rappelle Guylène Philippot,

responsable de salle. Pour l’hiver, ô Bat

ô réserve d’autres surprises : ponts avant

et arrière bâchés, parasols chauffants

arrimés, le restaurant flottant change

de physionomie. « D’un côté du bateau je

vais proposer un bar à soupes et de l’autre,

des cocottes de moules frites » visualise

Guillaume Philippot. Ouvert 6 jours sur 7

en hiver contre 7j/7 le reste du temps, ô

Bat ô offre même le luxe d’être privatisé.

Loué 500 € pour la moitié du bateau, ou

1 000 € dans son intégralité, il se trans-

forme en lieu atypique pour fêtes privées

et réceptions professionnelles, avec une

option (facultative) buffet et cocktail dîna-

toires. Prêts à larguer les amarres ?

Formation HACCP/Paquet Hygiène : programmation 2010

à table

Guillaume Philippot

ô Bat ô

3, quai du Châtelet

45000 Orléans

Tél. : 02 38 77 99 20

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Page 17: Loiret Eco 25

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Page 18: Loiret Eco 25

18 25 octobre 2009

dossier

CRISE : pas de régime sec dans l’agroalimentaire

« L’agroalimentaire souffre moins de la

crise que d’autres secteurs car nous

sommes sur des produits de première

nécessité et diffi cilement délocalisables »,

commente Manuel Machado, directeur

d’Antartic, la fi liale d’Intermarché spécia-

lisée dans l’embouteillage de boissons non

alcoolisées à St-Martin-d’Abbat. 3e poste

derrière le logement (25 %) et le trans-

port (15 %), l’alimentation représente en

moyenne 13 % du budget des ménages fran-

çais*. Des ménages qui, toutefois, consom-

Manuel Machado, directeur d’Antartic

et président de l’Ariac

PREMIER EXPORTATEUR MONDIAL DE PRODUITS ALIMENTAIRES TRANSFORMÉS ET 2E DE PRODUITS

AGRICOLES, 1RE INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE D’EUROPE, 1ER SECTEUR INDUSTRIEL FRANÇAIS ET 2E

EMPLOYEUR INDUSTRIEL DE L’HEXAGONE*…, L’AGROALIMENTAIRE EST L’UNE DES PLUS BELLES VITRINES

DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE. UN RAYONNEMENT QU’IL DOIT PRINCIPALEMENT À SON DYNAMISME, À LA

MODERNITÉ DE SES STRUCTURES ET À SA CAPACITÉ D’INNOVER. ALORS QUE D’AUTRES SECTEURS COMME

L’AUTOMOBILE, L’IMMOBILIER OU LA VPC, SONT TOUCHÉS PAR LA CRISE MONDIALE, L’AGROALIMENTAIRE

SEMBLE, LUI, RÉSISTER. MIEUX ENCORE, DANS LE LOIRET PAR EXEMPLE, LES ENTREPRISES DU SECTEUR

CONTINUENT D’INNOVER, D’INVESTIR ET DE RECRUTER.

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Page 19: Loiret Eco 25

ment différemment pour des raisons éco-

nomiques (baisse du pouvoir d’achat) mais

aussi par souci de santé (prévention contre

l’obésité, maladies cardio-vasculaires) et

de protection de l’environnement (moins

d’emballage, préférence pour les produits

locaux et de saison). Le tout renforcé par un

désir de retrouver la qualité et le goût des

produits du terroir.

Le Loiret, un bon panier garniEt le Loiret, partie intégrante du « Jardin de

la France », en regorge : miel de Sologne ,

safran du Gâtinais, vins AOC de l’Orléanais

et du Coteaux du Giennois, vinaigre à

l’ancienne Martin Pouret… pour la fi lière

gastronomique. Élevage (bovins, porcins,

volailles), productions céréalières (maïs,

blé, colza, orge…), maraîchères (tomates,

poivrons, concombres, salades…), arbo-

ricoles (pommes, poires, cerises…) pour

l’industrie agroalimentaire. Autant de

matières premières venant alimenter les

fi lières fruits et légumes, pains/biscuits/

céréales ; boissons et produits laitiers mais

aussi viandes, plats cuisinés, confi serie/

chocolat/miel/sucre et alimentation pour

animaux du département. « Alimenter les

gens est une fonction primaire de la vie ».

Et pour Emmanuel Vasseneix, président de

la Laiterie de St-Denis-de-L’hôtel (469 mil-

lions d’emballages produits en 2008), c’est

aussi l’une des raisons pour lesquelles la

crise a une sensibilité moins forte sur l’in-

dustrie agroalimentaire. Un secteur dans

lequel le Loiret arrive d’ailleurs en tête

des départements de la région Centre –

elle-même 1re région céréalière d’Europe

– avec 109 entreprises (sur 338 au niveau

régional) et 7 000 salariés (1er employeur

du département). Constitué de grands

groupes et de PME souvent familiales,

le Loiret compte de nombreuses entre-

prises de transformation fabriquant des

produits de grande consommation pour

les GMS de France (Carrefour, Auchan,

Intermarché, Système U, Leclerc…) et

les grandes enseignes de la restauration

rapide (MacDonald’s…). Parmi elles : Car-

gill Meats Europe/St-Cyr-en-Val (nuggets

de poulet), MacKey Food France/Fleury-

les-Aubrais (steak haché surgelé), Orléans

Viandes/Fleury-les-Aubrais (abattage et

transformation), Tereos/Artenay (sucre-

rie-distillerie), Senoble/Lorris (yaourt,

fl an, crème dessert), Antartic/St-Martin-

d’Abbat (boissons non alcoolisées), Lai-

terie de St-Denis-de-l’Hôtel (liquides

alimentaires), Artenay Sevenday (barres

céréalières, muesli), Mars-Masterfood

(barres chocolatées, alimentation pour

animaux). Pour promouvoir cette diver-

sité des produits transformés, fabriqués

et vendus dans le département, les clubs

de l’agroalimentaire et de la Grande Dis-

tribution de l’UDEL ont signé, fi n 2008, un

partenariat unique en France autour de la

création du label “Produit dans le Loiret” :

un logo que les consommateurs peuvent

retrouver dans les rayons des magasins

partenaires via des PLV communes.

L’ARIAC, le nouveau réseau de l’agro« Le consommateur recherche de plus

en plus de produits régionaux pour des

raisons notamment de traçabilité et de

développement durable : il faut donc les

valoriser, les mettre en avant. La Grande

Distribution a besoin de ces produits

locaux, il y a donc des liens à tisser entre

eux et les industries agroalimentaires.

octobre 2009 25 19

« On ne peut pas dire que l’on souffre mais on se bat »

Cet été il a fait chaud, très chaud. Alors forcément on a bu, beaucoup bu. Mais différemment semble-t-il. Plans sociaux et baisse du pouvoir d’achat obligent. Alors par répercussion à l’autre bout de la chaîne… : « Nous avons un peu souffert avec des consommateurs qui se détournent de certains produits aux profi ts des produits Hard Discount, explique Manuel Machado, directeur du site d’Antartic, qui assure à St-Martin d’Abbat la production et l’embouteillage des boissons non alcoolisées (sirops, jus de fruits, softs et eaux) du Groupe Intermarché. Les jus frais par exemple étant chers, les premiers prix prennent le pas ». Ceci sans compter les consommateurs qui boudent l’eau en bouteille préférant celle du robinet. « On a légèrement perdu des volumes fi n juillet : au global – 6 % et – 10 % sur l’eau par rapport à 2008 », constate Manuel machado. Un fl échissement qui ne saurait ralentir, en cette période de crise, la dynamique de développement dont l’entreprise a toujours fait preuve. Avec un CA de 125 M€ pour 324 millions de litres fabriqués, Antartic « cherche toujours à améliorer sa performance industrielle via l’optimisation sur l’organisation, les formations, les énergies, la logistique, le stock, les transports… et doit poursuivre sa politique d’investissement ». Aussi, en 2009, Antartic a mis en place une nouvelle ligne PET (8,5 M€), a consacré 4 % de la masse salariale (400 000 €) à la formation et investi 230 000 € sur les économies d’énergie à poursuivre en 2010. « Pour nous diversifi er nous développons des activités à l’extérieur : développement des ventes avec d’autres enseignes de la distribution, co-packaging pour le conditionnement de bonbonnes d’eau et de jus de fruits pour d’autres industriels ». Autant d’initiatives qui auront rapporté cette année à Antartic un CA de 7,5 M€ en dehors d’Intermarché.

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Page 20: Loiret Eco 25

C’est un projet qu’il faudrait pousser »,

explique Manuel Machado, président

de l’ARIAC, l’Association régionale des

industries alimentaires du Centre, créée

il y a un peu plus d’un an (lire encadré).

Un exemple de synergie qui permettrait

aux entreprises de la région de se déve-

lopper. « L’ARIAC doit travailler une crédi-

bilité, poursuit Manuel Machado. En région

Centre , il y a des perspectives d’évolution

dans l’agroalimentaire. Il y a une techni-

cité, de l’innovation, de la création et de

la production que l’on ne peut pas trop

délocaliser ». Autant d’atouts dont les

entreprises membres de l’ARIAC se ser-

viront pour lancer des actions conjointes

de valorisation et de développement.

Comment développer son chiffre d’affai-

res et s’ouvrir aux marchés (exportation,

salons, GMS…) ? Mutualiser les coûts, faire

connaître et mettre en commun les aides

existantes. Comment améliorer la perfor-

mance industrielle et l’image des entre-

prises agroalimentaires… ? C’est sur tout

cela que l’ARIAC s’engage à œuvrer à la

grande satisfaction de ses membres. « Je

suis pour tout ce qui peut faire se rappro-

20 25 octobre 2009

dossier

À en croire les chiffres, le groupe BCS, spécialisé dans la fabrication de pains et viennoiseries crus “prêts-à-lever” et “prêts-à-cuire”, ne devrait pas manger de pain noir cette année. Du moins pas sur l’usine de production de Pithiviers, BCS Ile-de-France, que dirige Frédéric François. + 10% de production au 1er semestre 2009 (par rapport aux 10 000 t. de produits fabriqués en 2008) et + 10% de ventes (par rapport aux 15 000 t. de produits commercialisés en 2008). « Nous ne ressentons pas de baisse d’activité sur notre site. En revanche, ce que l’on perçoit c’est une incertitude et une instabilité de la part de nos clients – plates-formes de GMS, chaînes de sandwicherie, indépendants de terminaux de cuisson… – qui passent commande à la dernière minute ou reportent des livraisons. Conséquence : cela

provoque une désorganisation et donc, pour nous, un suivi encore plus attentif avec nos clients ». Et ce, sans déroger à la ligne stratégique fi xée par BCS IDF : « Ce que nous souhaitons, rappelle Frédéric François, c’est apporter la même rigueur à la qualité des produits que nous fabriquons (pain cru et prêt-à-cuir surgelé) et distribuons (produits traiteur, pâtisseries et 300 références en pains spéciaux et viennoiserie). Accorder une plus grande souplesse à nos clients et leur proposer un service accru au niveau de la logistique, du suivi technique et administratif ». Forte de 65 salariés, l’unité pithiveraine prévoit une douzaine d’embauches et des plans de formation. De quoi renforcer le site dont les lignes de production continuent à se remplir pour alimenter les gros marchés parisiens et sud-parisiens.

Frédéric François, directeur de BCS Ile-de-France

Accorder une plus grande souplesse aux clients

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Page 21: Loiret Eco 25

octobre 2009 25 21

cher les gens, commente Emmanuel Vas-

seneix. Aujourd’hui on ne va pas assez loin

et assez vite. Il faut favoriser les échanges.

Plus une zone sera forte plus nos entre-

prises seront fortes. J’attends de l’ARIAC

que ce soit un système qui organise des

formations dans nos métiers : je ne com-

prends pas que l’on n’ait pas de formations

aux lignes automatisées dans le Loiret par

exemple. Au niveau des relations, l’ARIAC

pourrait également rapprocher nos mon-

des avec l’administration locale, régionale

et nationale. On est trop dans la relation

méfiance/défiance. L’Ariac peut être un

relais intéressant ».

Une fi lière qui recruteL’un des rares secteurs à embaucher

en cette période de crise (plus de 10 000

emplois non pourvus actuellement dans

le secteur selon l’ANIA, Association natio-

nale des industries alimentaires), l’agroa-

limentaire souffre néanmoins d’un défi cit

d’image. Pourtant « on peut y faire de

belles carrières », insiste Yves Jouan-

nic, directeur du site Tereos à Artenay.

« Mais la diffi culté c’est le recrutement.

L’agroalimentaire souffre d’une mauvaise

image : c’est agricole, ça ne sent pas bon,

on travaille à la chaîne… L’ARIAC pourrait

apporter une aide à ce niveau-là. Chez

Tereos, nous avons une vingtaine de pos-

tes à pourvoir en CDI : il faut assurer le

« On s’est demandé s’il fallait arrêter les investissements »« Quelle que soit sa typologie, une entreprise doit affronter les moments qui vont mal. En revanche, ce qui est grave, c’est de ne pas s’être posé de question avant la crise ». Pour Emmanuel Vasseneix, président de la Laiterie de Saint-Denis-de-L’Hôtel, 1er conditionneur de jus de fruits en France, prendre du temps à la réfl exion stratégique est vital : « Qui je veux être, ce que je veux faire dans les 5 ans à venir ? Quelles sont les ambitions et les valeurs de mon entreprise… ? Cette réfl exion, nous la menons depuis des années et pas à cause de la crise ». Résultat, des actions menées tous azimuts dans l’innovation de produits et de packagings – LSDH a récemment reçu le prix de l’innovation 2009 lors de la 11e édition des Grés d’Or de la FEEF (Fédération des entreprises et entrepreneurs de France) pour sa bouteille de lait bicouches en P.E.T, sans opercule, avec barrière totale à la lumière, lancée en partenariat avec Système U et PDG Plastiques – les formations, le social et l’environnemental. « Quand la crise est arrivée, on s’est demandé s’il fallait arrêter les investissements. Et plus on avançait, plus on confi rmait qu’il fallait développer ». Un lourd programme d’investissements a ainsi été lancé : « environ 60 M€ sur trois ans sur tous nos sites : construction d’un transtockeur automatique à St-Denis-de-l’Hôtel (25 M€ depuis 4 ans ont été investis sur ce site), une nouvelle ligne de production de 24 000 bouteilles/h à Varennes-sur-Fouzon (Indre) et 10 M€ en Alsace à Sarre-Union ». De quoi booster la performance de LSDH dont l’ambition est de devenir un partenaire incontournable dans le domaine des liquides alimentaires en Europe pour ses clients distributeurs et Industriels.

Emmanuel Vasseneix, président de la Laiterie de

Saint-Denis-de-L’Hôtel

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Page 22: Loiret Eco 25

22 25 octobre 2009

dossier

Pas de coup de froid au rayon traiteur des MDD

François Veyrié, directeur général de Bakkavör Traiteur (Chevilly) le confi rme : « Chez nous, il n’y a pas de crise dans nos ventes. 2009 sera au fi nal une bonne année pour des raisons structurelles et conjoncturelles. Tout d’abord, nous fabriquons des produits agroalimentaires, secteur qui souffre moins que d’autres marchés. À savoir des produits à marque de distributeur (MDD) pour Carrefour, Auchan, Système U, ou encore Intermarché que ces enseignes dynamisent et qui se défendent mieux que les marques nationales plus chères. Ensuite nous sommes sur des produits de petits prix : environ 1,20 € pour des blinis et 1,50 € pour un pot de produits tartinables. Enfi n, ce sont des achats plaisir et des produits dans la “mouvance apéritive” actuellement en plein développement ». Spécialisé dans la fabrication de blinis, tartinables végétaux (Tzatziki, Ktipiti, Guacamole…), taramas (rose, saumon et crabe) et, depuis cette année, de pizzas haute qualité, Bakkavör Traiteur, fi liale du groupe islandais Bakkavör, a augmenté de 40 % sa production par rapport à 2008. 7 millions de barquettes blinis, 5 millions de pots tartinables et 1 million de pizzas sortent ainsi des trois ateliers de production avant conditionnement et expédition sur toute la France et l’Angleterre. « Un agrandissement du site est prévu en 2010, souligne François Veyrié. Notre usine est moderne et l’on investit régulièrement : 1 M€ sur les douze derniers mois ». Affi chant un CA de 8 M€, le n° 1 du marché des MDD sur les tartinables et blinis en prévoit 12 en 2010. « On est bien situé ici logistiquement et c’est un bon bassin d’emploi. Et la crise a un effet positif sur l’emploi : on a moins de diffi cultés à recruter, on a plus de candidatures. Avec 45 salariés sur le site, nos effectifs ont augmenté de 30 % ».

renouvellement des générations. Une

petite moitié de notre effectif a plus de 50

ans. Nous avons 50 personnes à embau-

cher d’ici 3 ans et entre 20 et 25 dans les

mois à venir ». Techniciens, opérateurs

de maintenance, conducteurs de ligne

mais aussi cadres, scientifi ques, l’agroa-

limentaire recrute et forme tous azimuts.

« Une formation en alternance sur un an

a été mutualisée entre Tereos, les socié-

tés Antartic et LSDH et le lycée technique

Ste-Croix-St-Euverte d’Orléans, poursuit

Yves Jouannic. Trois salariés de Tereos ont

ainsi été formés au poste de technicien de

maintenance et chef de poste ».

Contraint d’innoverUne main-d’œuvre nécessaire é ga lement

pour renforcer et accompagner des

développements, des innovations et des

modernisations de sites liés à de nou velles

stratégies mises en place pour répondre

à de nouveaux besoins. Alors, crise ou

pas, les investissements continuent – et

ils croissent (+ 4 % en France en 2008*)

– pour faire face aux différentes muta-

tions du secteur : mondialisation, enjeux

François Veyrié, directeur général de

Bakkavör Traiteur

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Page 23: Loiret Eco 25

octobre 2009 25 23

« Le sucre de bouche concerne 10 % de la consommation française. Une consommation en baisse depuis 10 ans mais dont la courbe remonte tout doucement depuis fi n 2008 – début 2009. En effet, avec la crise, les gens se sont mis à restocker du sucre et, poussés par la vague du retour à la nature, au vrai goût des choses, ils recommencent à faire leurs confi tures et leurs pâtisseries eux-mêmes ». Un changement d’habitudes des consommateurs qui ne peut que réjouir Yves Jouannic, directeur de la sucrerie-distillerie du groupe Tereos à Artenay. « Sur juin, l’appel client a doublé par rapport à 2008 sur notre site : + 100 % de production. Il faut dire aussi que cette année est une année fruits exceptionnelle ! On a donc employé les grands moyens en augmentant la production notamment des classiques sacs en papier de 5 kg : on a tourné pratiquement 6j/7 au lieu de 5j/7. Pour cela, on a dû faire appel à des intérimaires – une trentaine dont 25 au conditionnement – et décaler les congés ». Mais la crise aidant ou pas, la stratégie de développement doit continuer. Ainsi le groupe Tereos, parmi les 1ers producteurs mondiaux de sucres et d’alcool-éthanol (CA : 3,8 milliards d’euros), a choisi de renforcer son site d’Artenay (1 000 t/j de sucres fabriqués et 50 000 m3/an d’alcool “surfi n” produit). « La raffi nerie de Nantes fermant, nous allons récupérer la production des Doypacks, ces sachets de sucre souples en plastique avec bec verseur, poursuit Yves Jouannic. Ce qui va appeler de nouveaux planteurs de betteraves : il nous reste encore 1 500 ha supplémentaires à trouver dans un rayon de 35 km autour du site ». À bon entendeur.

La crise, c’est bon pour le sucre Yves Jouannic, directeur de Tereos Artenay

environnementaux et de santé, nouvel-

les habitudes de consommation. Exem-

ples dans le Loiret : Martin Pouret et sa

« Pourette », nouvelle “sauce vinaigrée à

poêler pour les consommateurs pressés” ;

Les Trois Gourmands (Château-Renard) et

leurs « Timbale mousse d’artichaut et son

tartare de saumon frais » et « Tartare de

saumon fumé frais à l’huile aromatisée à

la truffe », nouvelles entrées à base de

produits frais “sans gelée, sans conser-

vateurs ni exhausteurs de goût”. Banette

(Briare), le n° 1 de la boulangerie artisa-

nale, et son nouveau Comptoir Meunier,

station d’assemblage de farines pour

pains spéciaux. Mais aussi Antartic et sa

nouvelle ligne P.E.T, Tereos dont les der-

niers produits, « des sucres aromatisés à

la vanille, au citron et à la cannelle en big

bags lancés sur le marché en janvier 2008

ont été mis au point et fabriqués sur le site

d’Artenay », déclare Yves Jouannic ajou-

tant que « de nouvelles idées de produits

sont en préparation dans nos centres de

recherche dont une partie sur Artenay ».

Ou encore LSDH et sa nouvelle bouteille de

lait sans opercule. « La crise crée cepen-

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Page 24: Loiret Eco 25

24 25 octobre 2009

dossier

dant des opportunités, souligne Emma-

nuel Vasseneix. LSDH a acquis à Cholet

(Maine-et-Loire) la société L’Abeille (120

personnes, CA de 50 M€), positionnée sur

le développement et le conditionnement

de soft drinks gazeux. Par ailleurs, avec la

crise, des compétences se sont libérées :

nous avons ainsi récupéré et créé une

cinquantaine d’emplois (techniciens de

production et de maintenance, ingénieurs

R&D et de production…) sur Varennes-sur-

Fouzon (Indre) et St-Denis de l’Hôtel ».

H1N

1… l’autre crise

Malgré de légers résultats en baisse pour

certains, mais en aucun cas catastro-

phiques, et des pressions fi nancières et

bancaires encore plus marquées en ces

temps diffi ciles, les industries de l’agroa-

limentaire du Loiret semblent plutôt bien

armées pour résister à la crise. Une ques-

tion alors : la grande menace ne viendra-

t-elle pas du front froid… H1N

1, fameuse

grippe A ? Mais là encore, les entreprises

semblent prêtes. « Chez Tereos, nous

avons mis en place un PCA (Plan de conti-

nuité d’activité), explique Yves Jouannic. Il

consiste, en prévention, à supprimer les

open spaces, nettoyer les boutons de porte

et les robinets, mettre à disposition des

solutions hydroalcooliques et des mas-

ques : nous en avons déjà reçu 400 sur les

4 000 prévus pour le site… Et informer les

salariés. Nous devons assurer la produc-

tion car la grippe devrait arriver pendant

la campagne betteravière (du 23 sep-

tembre jusqu’à fi n décembre). Mais nous

avons d’ores et déjà recontacté de jeunes

retraités pour voir si, en cas de coup dur,

ils seraient prêts à revenir travailler ». Et

bien sûr ils le sont.

* Chiffres et données ANIA 2008 (Association nationale des industries alimentaires)Sources : cahier n° 3 de l’ADEL sur l’Agroali-mentaire.

Depuis sa création en août 2008, 54 entreprises agroalimentaires de la région Centre ont rejoint l’ARIAC, l’Association régionale des industries alimentaires du Centre. Impulsé par quatre entreprises du Loiret leaders dans le secteur (Tereos, Crudettes, Laiterie de St-Denis-de-L’Hôtel et Antartic), ce collectif a pour but de fédérer les PME-PMI de l’industrie agroalimentaires autour d’actions communes sur la valorisation de l’image, le recrutement et la formation. « Pour l’heure, nous sommes en phase émergente, souligne Manuel Machado, président de l’ARIAC et, par ailleurs, directeur d’Antartic. Nous avons déjà mis en place des actions collectives sur la gestion eau-déchet-énergie par exemple pour que chaque entreprise améliore sa politique en la matière ». Soutenue par la DRIRE et la DRAAF, l’ARIAC souhaite s’imposer comme un acteur régional incontournable : « Nous sommes aujourd’hui reconnus, c’est une première satisfaction, poursuit Manuel Machado. Dans “l’agro”, on vit caché et il faut arrêter ». Pour preuve, l’association a eu – et aura encore – l’occasion de faire parler d’elle : rencontre auprès des CCI de la région, journées “Ouvre-Boîtes” une fois par trimestre et un colloque programmé à la fi n de l’année au Conseil Régional.

Contact : Philippe Villevalois, animateur ARIAC. 06 67 18 36 06 ou [email protected] : de 100 € à 400 €.

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Pour en savoir plus sur l’agroalimentaire :

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www.metiers-industries-alimentaires.com.

www.decouverte-industries-alimentaires.com

www.enseignants-industries-alimentaires.com

www.adeloiret.com

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Dans le dossier de Loiret Eco de septembre, intitulé « Citévolia, agitateur

de compétences », le nom du directeur général de l’ESCEM a mal été

orthographié dans la légende photo (p.22). Il fallait lire Tamym Abdessemed.

Nous lui présentons toutes nos excuses.

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Page 25: Loiret Eco 25

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Page 26: Loiret Eco 25

MEILLEUR CABINET DE RECOUVREMENT DE CRÉANCES

Créé en 1979 et élu “meilleur cabinet de recouvrement” selon l’étude comparative Challenge Qualité par le magazine Expan-sion, Recogest a enregistré un taux moyen de recouvrement de plus de 81% sur l’année 2008.

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Page 27: Loiret Eco 25

octobre 2009 25 27

CCI infosagenda

////////////////////////////////////////ECOBIZ ENVIRONNEMENT-SÉCURITÉ

16 octobre 2009 (matin)

Échanges d’expériences sur les conclu-

sions des audits ISO 14001

Les audits sont source de progrès pour

un Système de Management de l’Environ-

nement répondant aux exigences de l’ISO

14001.

Avec l’intervention d’entreprises certifi ées

ISO 14001.

26 novembre 2009 (après-midi)

Présentation par Téréos de sa gestion de

la sécurité

Sur son site d’Artenay, Téréos exploite

une sucrerie- distillerie et effectue du

conditionnement de sucre, de la rectifi ca-

tion et de la déshydratation d’alcool. En

pleine campagne de récolte des betteraves

sucrières, Téréos présentera les moyens

et méthodes déployés pour la sécurité du

personnel.

Contact : Sébastien Saint-Chély

Tél. : 02 38 77 77 19

http://environnement.loiret-ecobiz.fr

/////////////////////////////////////////////

ECOBIZ RH & MANAGEMENT

20 octobre 2009

Emploi des seniors et retraites

Contact : Catherine Savorat

Tél. : 02 38 77 77 35

http://rhmanagement.loiret-ecobiz.fr

/////////////////////////////////////////////

ECOBIZ PERFORMANCE INDUSTRIELLE

7 octobre 2009

Club Production - La VSM (Value Stream

Mapping) : cartographie de la chaîne de

valeur.

8 octobre 2009

Club Achats - Propriété industrielle (accord

de confi dentialité, éviter d’être copié...)

ECOBIZ PERFORMANCE INDUSTRIELLE RELAIS LEAN CENTRE

14 octobre 2009

Groupe de travail LEAN chez Hitachi à

Ardon

20 octobre 2009

Groupe de travail LEAN chez ARCELOR-

MITTAL à Amilly

Contact : Nathalie Aminot-Boulley

Tél. : 02 38 77 77 71

http://perfi ndustrielle.loiret-ecobiz.fr

/////////////////////////////////////////////

ECOBIZ COMMERCIAL-MARKETING

24 novembre 2009

Speed meeting : rencontre acheteur-vendeur

Contact : Jean-Claude Landry

Tél. : 02 38 77 77 69

http://commercial.loiret-ecobiz.fr

LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr

Retrouvez tout l’agenda sur www.loiret.cci.fr !

http://www.netvibes.com/cci-du-loiret

et suivez la CCIL sur

http://twitter.com/cciloiret

Formation « 5 jours pour

entreprendre »

A noter sur vos agendas !

Du 12 au 16 octobre (Montargis)Du 16 au 20 novembre 2009

(Orléans)Cinq jours pour rencontrer partenaires et experts de la

création-reprise d’entreprise et se sensibiliser aux démarches à suivre

pour mener à bien son projet.

Contact :

Espace Entreprendre de la CCIL

Tél. : 02 38 77 85 90

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25 novembre 2009Manifestation annuelle inter-

communautés au centre de conférences d’Orléans.

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Page 28: Loiret Eco 25

28 25 octobre 2009

CCI infos

RappelFiscalité des unions commerciales

Les unions commerciales l’ignorent parfois : elles ne bénéfi cient pas de

la règle fi scale d’exonération d’impôts commerciaux (TVA, impôt sur les sociétés

et taxe professionnelle) propres aux associations sans but lucratif. En effet,

l’administration fi scale considère qu’une association intervient dans un but lucratif

dès lors qu’elle fournit des services aux entreprises qui en sont membres dans

l’intérêt de leur exploitation. Ce qui est le cas des unions commerciales qui

réalisent des opérations d’animation, de communication et de promotion commerciales. Celles-ci sont donc

soumises aux impôts commerciaux.

S’appuyer sur une démarche écologique

et économique tout en dynamisant le

commerce de proximité : l’opération

« Commerce en Fête » fait mouche pour

sa 5ème édition du 8 au 18 octobre prochain.

La manifestation, d’envergure nationale, a

été organisée dans le Loiret par la CCIL,

en partenariat avec la FICAL (1) et avec le

soutien de l’ADEME, Récyclum, La Poste

et Arlina Voyages. En lien avec le Grenelle

de l’environnement et la disparition pro-

gressive des ampoules à incandescence,

les économies d’énergie serviront de fi l

conducteur à l’opération. Au total, ce sont

près de 600 commerçants et artisans,

réunis au sein de 25 associations du Loi-

ret, qui se mobiliseront pour sensibiliser

leurs clients aux économies d’énergie,

liées à l’éclairage. Le principe est simple :

les consommateurs qui remettront aux

commerçants participants une ampoule

usagée bénéfi cieront en retour d’un cou-

pon d’achat à « prix coûtant » pour une

Lampe Basse Consommation (LBC), à uti-

liser chez un distributeur local. Identifi a-

bles aux couleurs de l’opération affi chées

en vitrine, les commerçants distribueront

également à leurs clients des plaquet-

tes d’information sur les lampes basse

consommation. En plus des animations

organisées sur le thème du développe-

ment durable, les commerçants propose-

ront un jeu départemental, avec, à la clé,

53 chargeurs Globetrotter, 15 week-ends

100 % nature et une croisière en goélette

sur la mer Adriatique (Croatie). Point d’or-

gue de ces 10 jours, une cérémonie de

clôture saluera l’investissement de tous

les acteurs de « Commerce en Fête » et

donnera lieu à un premier bilan des éco-

nomies d’énergies réalisées grâce à la

manifestation.

D’ores et déjà, connectez-vous sur

www.commerceenfete.loiret.cci.fr et décou-

vrez quelques astuces simples pour épar-

gner la planète et votre porte-monnaie.

(1) Fédération Interprofessionnelle du Commerce et de l’Artisanat du Loiret

Du 8 au 18 octobre 2009

LA 5ÈME ÉDITION DE « COMMERCE EN FÊTE » valorise les économies d’énergie

Jacqueline Viet, membre du bureau de l’union commerciale de La Ferté-Saint-Aubin« Notre union commerciale a toujours participé à Commerce en Fête car l’opération permet vraiment de fédérer les adhérents autour d’une thématique commune. Le projet a même convaincu la mairie de La Ferté-Saint-Aubin qui s’intéresse à la mise en œuvre d’un Agenda 21 et qui renforcera pendant cette période des moyens humains et logistiques à notre disposition. En plus des 3 000 ampoules que nous sommes prêts à vendre à prix coûtant, nous organisons un grand loto sur le thème des économies d’énergies et offrons des cadeaux axés sur le développement durable. Une exposition sur les éclairages moins énergivores se tiendra toute la semaine sur la place de la halle rénovée ».

Didier Lamarque, président de l’union commerciale de Pithiviers« Président de l’union commerciale de Pithiviers depuis mai 2009, je reste convaincu qu’il faut saisir toutes les opportunités de faire parler du commerce et c’est aussi pour cela que nous participons à Commerce en Fête. Motivation de taille : le kit de communication clés en mains fourni aux participants est vraiment très pratique. On n’hésite pas à participer à de tels projets qui tiennent la route, et qui sont rendus possibles grâce au réseau de partenaires. Il faut être plusieurs pour réussir une opération de cette envergure ».

LA 5ÈME ÉDITION DE « COMMERCE EN FÊTE » INTITULÉE « MON COMMERÇANT, MON

ENVIRONNEMENT », AURA LIEU DANS LE LOIRET DU 8 AU 18 OCTOBRE 2009. EN LIEN AVEC

LE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT, CETTE MANIFESTATION SERA CONSACRÉE AUX

ÉCONOMIES D’ÉNERGIE, ET PLUS PARTICULIÈREMENT À CELLES LIÉES À L’ÉCLAIRAGE.

Contact : Véronique Chemineau – Pôle Expertises Économiques

Tél. : 02 38 77 77 67 - www.loiret.cci.fr

Pour tout savoir sur l’opération : http://commerceenfete45.loiret.cci.fr

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Page 29: Loiret Eco 25

octobre 2009 25 29

CCI infos

« Je veux un effort exceptionnel pour l’em-

ploi et pour la formation. Je veux miser

sur les jeunes pour la sortie de la crise. En

préparant les jeunes à leur avenir, la France

prépare son avenir ». Nicolas Sarkozy,

Président de la République, a lancé début

juillet un plan exceptionnel pour développer

l’alternance et soutenir l’emploi des jeunes :

1,3 milliard d’euros investis par l’État, un

objectif de 320 000 contrats d’apprentissage

signés en 2009/2010 et de 170 000 contrats de

professionnalisation sur la même période. En

première ligne, les CCI ont pour mission de

mobiliser et d’accompagner les entreprises

sur l’ensemble du territoire, grâce à l’action

de 100 « développeurs de l’apprentissage »

nommés en leur sein. Comme l’explique Lau-

rent Wauquiez, Secrétaire d’État chargé de

l’emploi, sur sa page Facebook, « les déve-

loppeurs de l’apprentissage, c’est un réseau

mis en place avec les chambres de commerce

et d’industrie pour favoriser l’apprentissage

dans les entreprises. Principe : rien de mieux

que des acteurs de terrain, déjà aux contacts

des entreprises, pour approcher ces derniè-

res et les convaincre de recruter des appren-

tis ». Le rôle concret de ces développeurs ?

Constituer un por tefeuille de 500 entreprises

chacun, rencontrer les entreprises en asso-

ciation avec les partenaires locaux, promou-

voir l’apprentissage auprès de celles qui ne le

connaissent pas encore et surtout, expliquer

les nouvelles mesures du Plan Jeunes. Des

mesures très incitatives dont la CCI du Loi-

ret a adressé le détail par courrier à 12 000

entreprises du département en juillet dernier.

Exonération de charges sociales et aides

fi nancières sont au cœur du dispositif : pour

les entreprises de 11 salariés et plus, une

aide (d’une durée d’1 an) au titre des gains et

rémunérations versés depuis le 1er mai 2009

pour une embauche supérieure à 2 mois et

pour les entreprises de moins de 50 salariés,

une aide de 1 800 € pour le recrutement d’ap-

prenti supplémentaire (embauches réalisées

entre le 24 avril 2009 et le 30 juin 2010).

Former des professionnels « sur-mesure »Plus que jamais dans le contexte actuel,

l’apprentissage permet aux entreprises de

former des professionnels « sur-mesure »,

de transmettre leur savoir-faire et même

de pourvoir des emplois dans des filières

avec pénurie de qualifi cations. Mobiliser les

entreprises avec effi cacité, la compétence

revient naturellement aux CCI qui assurent

déjà l’enregistrement des contrats d’ap-

prentissage des entreprises inscrites au

registre du commerce, des associations et

des professions libérales. Chaque année, les

110 « Points A » (Points Appui Alternance)

de l’ensemble du territoire accompagnent

en effet les entreprises dans les démar-

ches administratives liées aux contrats par

alternance et informent les jeunes des diffé-

rentes disponibilités de formation. Et Jean-

François Bernardin, président de l’Assemblée

des Chambres Françaises de Commerce et

d’Industrie (ACFCI) s’y est d’ailleurs engagé :

« Chaque année, les CCI accueillent déjà près

de 100 000 apprentis, à tous les niveaux. Elles

sont prêtes à accueillir 10 000 apprentis sup-

plémentaires d’ici à fi n 2010. ».

www.entreprises.gouv.fr/jeunesactifs

www.loiret.cci.fr, rubrique Apprentissage

Développeur de l’apprentissage au sein

de la CCI du Loiret :

Chantal Tuffreau : 02 38 77 77 61

Plan Urgence Jeunes 2009/2010

LES CCI MOBILISENT LES ENTREPRISESautour de l’apprentissage

RECRUTER DES APPRENTIS, FACILITER L’INSERTION

PROFESSIONNELLE DES JEUNES, PREMIERS TOUCHÉS PAR LA

CRISE : TELS SONT LES OBJECTIFS DU PLAN URGENCE JEUNES MIS

EN PLACE PAR LE GOUVERNEMENT. LA CCI DU LOIRET, À L’INSTAR

DE L’ENSEMBLE DES CCI EN FRANCE, ACCOMPAGNE CE PLAN ET

MOBILISE LES ENTREPRISES.

L’apprentissage c’est effi cace !

> 3 apprentis sur 4 formés dans les CCI trouvent un emploi à l’issue de

leur formation,> 82% d’entre eux ont connu, quatre

ans plus tard, une progression professionnelle,

> 94% des anciens apprentis recommanderaient l’apprentissage à

leurs proches.

Source : enquête ACFCI « Le parcours professionnel des apprentis

2004-2008 » – avril 2009

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Page 30: Loiret Eco 25

Pensez-vous que la crise va affecter le

résultat fi nancier de votre entreprise ?

Utilisez-vous des outils collaboratifs et

de partage d’informations à titre profes-

sionnel ? Connaissez-vous les dispositifs

d’aides européennes ? C’est à ce type de

questions qu’ont déjà répondu plus de

1 500 dirigeants du Loiret depuis la mise en

œuvre des enquêtes du Martroi par la CCIL.

Recueillir l’avis et les attentes des entrepre-

neurs du département afi n de mieux servir

leurs intérêts et proposer une offre de ser-

vices la plus en adéquation possible est un

axe stratégique de la CCIL. Concrètement,

la réalisation des sondages est confiée

par la CCIL à un prestataire de marketing

téléphonique agréé. La synthèse des résul-

tats - anonymat des réponses certifi é - est

publiée sur www.loiret.cci.fr, accessible dès

la page d’accueil en cliquant sur « Enquê-

tes du Martroi ». Autre dispositif de suivi

de conjoncture instauré depuis juin 2008 :

le baromètre Ec’horizon Commerce. Fort

de l’adhésion de près de 250 commerçants

et de 10 unions commerciales, ce suivi de

conjoncture s’appuie sur un panel de diri-

geants. Ce qu’offre Ec’horizon Commerce :

un suivi de l’activité économique de son

secteur dans le Loiret, la possibilité d’expri-

mer son opinion sur un sujet d’actualité en

lien avec son secteur et enfi n la mise à dis-

position d’une synthèse permettant de se

positionner par rapport à l’ensemble de sa

profession. Observer, étudier les ter ri toires

pour intervenir en leur nom : c’est l’un des

10 programmes d’actions de la CCIL pour

la mandature actuelle.

Contact : Aude Voiement

Pôle Connaissance, Etudes et Marketing

Tél. : 02 38 77 77 28

[email protected]

ENQUÊTES DU MARTROI ET BAROMÈTRE EC’HORIZON : une réponse aux attentes des chefs d’entrepriseDEPUIS MARS 2009, LA CCIL SOLLICITE CHAQUE MOIS UN

ÉCHANTILLON REPRÉSENTATIF D’ENTREPRENEURS DU LOIRET

SUR UNE PROBLÉMATIQUE D’ACTUALITÉ OU SUR UNE THÉMATIQUE

QUI IMPACTE LEUR ACTIVITÉ. OBJECTIF : RECUEILLIR LEURS AVIS

ET LEURS ATTENTES POUR MIEUX DÉFENDRE LEURS INTÉRÊTS ET

AJUSTER AU PLUS PRÈS L’OFFRE DE SERVICES DE LA CCIL.

Grippe A (H1N1) : les entreprises

doivent anticiper !Avant l’arrivée de la pandémie

grippale, toutes les entreprises du Loiret – quels que soient leur taille et leur secteur d’activité – sont invitées

à prendre un certain nombre de mesures afi n de ne pas être prises au dépourvu. Règle numéro un :

travailler sur un plan de continuité d’activité (PCA) dont l’objectif

est de prévenir les conséquences d’un absentéisme potentiel des

salariés, du dirigeant, mais aussi des fournisseurs ou des clients. Autres

dispositions utiles : renforcer les mesures d’hygiène, se procurer

des masques ou encore acheter des solutions hydro-alcooliques. Et enfi n, bien diffuser l’information auprès du personnel de l’entreprise. Pour vous accompagner dans ces démarches et

faciliter votre communication, la CCI du Loiret, en tant qu’établissement public et partenaire privilégié des

entreprises, vous invite à consulter la rubrique spéciale consacrée au sujet sur son portail ainsi que sur le blog

créé à cet effet.

Pour en savoir + :

www.loiret.cci.fr

cliquez sur Grippe A/H1N1

http://h1n1-grippe.loiret.cci.fr

Contact : Catherine Savorat

Tél. : 02 38 77 77 35

[email protected]

30 25 octobre 2009

CCI infos

Quelles thématiques pour les enquêtes 2009 ?> Les entreprises du Loiret face à la crise

(1er volet de l’année) - mars

> Les pratiques des TIC et du web 2.0 -

avril

> Etes-vous satisfait des horaires

d’ouverture de votre CCI ? - mai

> Connaissez-vous le dispositif d’aides

européennes ? - juin

> Plan Urgence Jeunes - juillet

> Ouvertures dominicales de fi n d’année

- septembre

> Les entreprises du Loiret face à la crise

(2nd volet de l’année) - septembre

Le magazine économique de la CCI du Loiret génère-t-il du business ? Oui, ont répondu à un peu plus de 46 % les entreprises interrogées à ce sujet en juillet dernier. Selon une enquête commanditée à Effi tel par la CCI du Loiret auprès de 234 chefs d’entreprise

ayant fait l’objet d’un article dans Loiret Eco au cours des deux dernières années, le magazine permet non seulement d’améliorer la notoriété de son entreprise mais il donne aussi l’opportunité de nouer des contacts professionnels et même de signer des contrats.

CITÉVOLIA, agitateur de compétences

n° 24septembre

2009

11 COMMERCE

Des bijoux

tendance mode

et marques

13 DÉVELOPPEMENT DURABLE

Eco-véranda :

une 1ère en Région

Centre

14 TOURISME

La Scala,

un 2* confortissimo

De gauche à droite : Olivia Berthelot

(Cabinet Energia), Guy Héron Vanneuville

(ABCM), Jocelyne Chelin (Cité Formation)

et Michèle Rey (Thema Consultants).

Loiret Eco, outil de business

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Page 32: Loiret Eco 25

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LES MISSIONS DE L’ADEL

L’objectif de notre équipe est de faciliter les initiatives d’implantations et de déve-loppements économiques des entreprises sur l’ensemble du territoire du Loiret.

Dans cette perspective nous travaillons en étroite colla-boration avec l’ensemble des acteurs économiques dépar-tementaux et nationaux.

L’ADEL

le Loiret, générateur de croissance

Tradition, Qualité, Innovation : l’agroalimentaire du Loiret a de l’avenir.

Des entreprises mondialement connues et des pme-pmi dynamiques et innovantes, leaders sur leurs marchés. Le Loiret est le 1er employeur régional du secteur (6 900 emplois). L’ADEL a consacré son 3ème cahier thématique (juin 2009) à l’agroalimentaire. Retrouvez les cahiers thématiques de l’ADEL sur www.adeloiret.com

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