UTA Hiver 2018 Louis Georges Deschênesccsp.qc.ca/files/UTAJudaisme2018_partie1.pdfLa Révolte des Maccabées a été à la fois une révolte des Juifs pieux contre la dynastie helléniste

UTA Hiver 2018Louis Georges Deschênes

Première partie

Louis Georges Deschênes 2018

2

Hébreux• Du verbe ‘îvr, «traverser»

Israélites• Du nom

d’Israël, surnom de Jacob

Juifs• Ceux qui

habitent le pays de Juda

Louis Georges Deschênes 2018 3

Breton, Picard, Normand, l’Angevin

Français

Canadiens

Canadiens-Français

Québécois

«proto-sémitique»*

«sémitique occidental»*

Cananéen*

Hébreu Phénicien*

Araméen«sémitique

méridional»*

Éthiopique*

Guèze *

Amarique

Arabe

«sémitique oriental»*

Akkadien*

Assyrien* Babylonien*


Espace culturel méta-himalayen d’origine védiste

Temps cyclique

Espace culturel

méta-méditerranéen monothéiste

Temps linéaire


Religion basée sur la magie(Orient ancien)

Religion basée sur une révélation(Israël)


Elohim(le nom unique de Yahvé sera

attribué seulement sous

Moïse)

Dieu le

Père (Zeus Pater)

‘Allâh(le dernier des

99 noms de Dieu)


Les monothéismes

La filiation d’Abraham

L’ancêtre unique (env. 1900 av. J.-C.)

Abraham-

Ibrahim

Isaac le cadet légitime

(fils de Sarah)

Judaïsme

(Moïse)

Christianisme

(Jésus)

Isma’il l’aîné adultérin

(fils d’Agar)

Islam

(Muhammad)


Première partie


9

La ronde des

capitales:

Thèbes

Akhétaton

Thèbes

Pi-Ramsès

Memphis


Le Pays de Canaan (EretsKena'an) est celui où s'installe Abraham:

▪ Genèse 11, 31; 12, 5; 13, 12; 17, 8 ; 23, 2 ; 23, 19

▪ Au 13e siècle, la région est connue sous ce nom par les Égyptiens : kanènè (Stèle de Merneptah).

▪ En akkadien, langue diplomatique du 2e millénaire, le pays se dit ka-na-ah-na. (Les lettres d’El-Amarna).



Une cité-État est un espace géographique contrôlé exclusivement par une ville qui possède généralement la souveraineté. Elle est dirigée par un roi et a ses propres institutions.

Beth Shéan ,ci-contre


▪ La cité de Megiddo se situait à un endroit stratégique car elle dominait les principales routes commerciales et militaires reliant l'Assyrie, Byblos, l'Égypte et l'Arabie. La voie entre l'Égypte et l'Assyrie est nommée dans la Bible « Route de la mer », Derekh HaYam qui deviendra une artère importante de l'Empire romain la Via Maris.

▪ La ville était, à l'âge du bronze, une importante cité-état cananéenne.






▪ Ils sont nomades, semi-sédentaires, hors-la-loi, marginaux, rebelles, mercenaires, esclaves, travailleurs migrants.

▪ Nadav Na'aman, se basant en partie sur les textes de Mari, conclut que le terme se réfère à des migrants, notant que c'est l'acte de migration, plutôt qu'un statut spécifique lié à leur adaptation aux conditions de leur nouvel environnement, qui définit l'appellation Habirou dans les sociétés asiatiques du deuxième millénaire (JNES 45, 1986).


Beaucoup de questions en suspens:

• Les textes égyptiens n’en parlent pas. Est-ce à dire que ce récit est une fabulation juive?

•Les dates proposées sont difficiles à vérifier. Mais Israël est nommé dans la Stèle de Merenptah (12ème siècle av. J.-C.)

•Si les Hébreux ont fui l’Égypte, combien étaient-ils? 60 000 comme dit la Bible?

•Quel itinéraire a été emprunté par Moïse et les siens? Celui du Nord ou celui du Sud?

•Il n’y avait d’esclavage en Égypte mais du servage. D’où vient l’idée des Hébreux esclaves?

•Les fouilles ne révèlent aucune conquête militaire de Canaan à l’époque de l’Exode.


Un processus de sédentarisation est marquée par l'apparition de petits villages en Galilée, dans les collines de Samarie et dans le nord du Néguev. Elle commence au début du 12e siècle av. J.-C. principalement dans les collines centrales. Au 11e siècle av. J.-C., elle se continue en Galilée.


«Les chefs tombent en disant : Paix ! Pas un seul ne relève la tête parmi les Neuf Arcs.Défait est le pays des Tjehenou.Le Hatti est paisible.Canaan est dépouillé de tout ce qu'il avait de mauvais.Ascalon est emmené.Gezer est saisie.Yenoam devient comme si elle n'avait jamais existé.Israël est détruit, sa semence même n'est plus.La Syrie est devenue une veuve pour l'Égypte.Tous les pays sont unis ; ils sont en paix».


▪ L’hébreu biblique est une langue religieuse, sans doute différente de la langue parlée par la population.

▪ On a ainsi remarqué une certaine pauvreté de la langue biblique : la Bible ne comporte pas plus de 8 000 mots, dont 2 000 seraient des hapax (des termes n’apparaissant qu’une seule fois), et ces mots sont construits sur seulement 500 racines hébraïques.


• David organise l'administration sur le modèle des monarchies existantes en adoptant leur idéologie.

• Il ordonne un recensement en vue de l'établissement des impôts.

• Il amasse un maximum de trésors pour que son fils Salomon réalise l'une de ses ambitions : construire un temple majestueux à Dieu à Jérusalem


La Jérusalem de Salomon est un petit village pauvre dépourvu de fortifications.

Il faudra attendre -700 pour constater un développement foudroyant de Jérusalem.


Tous les détails

relatifs à la

construction du

Temple se

trouvent dans le

premier Livre des

Rois dans la

Bible.


Le débir ou saint des saintsest la partie la plus centrale du Temple de Jérusalem, sanctuaire de la religion juive dont la construction est attribuée à Salomon, selon la tradition biblique.

Il représente, dans la croyance israélite, le lieu le plus saint comme désigné d'après le livre de l'Exode (26:33), celui abritant l'Arche de l'alliance.

Seul le Grand prêtre d'Israël y avait accès, une fois par an, à l'occasion de la fête de Kippour.


Le débir ou Saint des Saints ou Tabernacle (maquette)

Israël(Samarie)

Juda(Jérusalem)


• La religion est fondée sur le Pentateuque, comme le judaïsme. Cependant, contrairement à celui-ci, ils refusent la centralité religieuse de Jérusalem.

• Les Samaritains refusent également les livres de la Bible hébraïque postérieurs au Pentateuque (Livres des prophètes et livres hagiographes).

• Ils ne se considèrent pas comme Juifs, mais comme des descendants des anciens Israélites du royaume antique de Samarie.







La fin du Royaume d’Israël(722 av. J.-C.)

La fin du Royaume de Juda(586 av. J.-C.)


Le roi Jéhu s’incline devant le

roi des Assyriens, Salmanazar

III

Nabucodonosar II

Roi de Babylone


Selon la tradition rabbinique, c'est la période où la Grande Assemblée travaille à la fixation du canon biblique.

Culturellement, cette période voit le remplacement de l'hébreu par l'araméen comme langue usuelle des Judéens.


• La Torah fut, selon la tradition, dictée à Moïse par Dieu au pied du mont Sinaï.

• Pour les juifs, elle a traditionnellement été acceptée comme telle : la parole littérale de Dieu au peuple juif tout entier au mont Sinaï.


• Le livre de la Torah existe sous une première forme s'il est rituel: un parchemin fixé à deux poignées de bois, que l'on déroule au fur et à mesure de sa lecture (et qui, étant donné la plus grande commodité à tenir et dérouler ce rouleau au moyen de la main droite, la majorité de l'espèce humaine étant droitière, se lit de droite à gauche). Ce parchemin est appelé Sefer Torah (« Livre [de] Torah »).

▪ Les Sefārīm sont considérés comme l'un des plus grands trésors d'une communauté, et l'acquisition d'un nouveau est prétexte à des célébrations festives. Tous les SifrēTōrā sont rangés dans l'endroit le plus saint de la synagogue, l'Arche sainte appelé Hēkhāl.



Genèse Exode Lévitique

Nombres Deutéronome



La Révolte des Maccabées a été à la fois une révolte des Juifs pieux contre la dynastie helléniste des Séleucides, et unconflit interne au peuple juif opposant des traditionalistes hostiles à l’évolution de la tradition juive au contact de la culture grecque et des Juifs hellénisants plus favorables au métissage culturel.


Le pays sous Judas Maccabée

L’État des Hasmonéens



En 63 av. J.-C., Pompée intervient en Judée dans la guerre fratricide qui oppose Aristobule II à son frère Hyrcan II. Comme Hyrcan était plutôt favorable à Rome, Pompée prend alors fait et cause pour ce dernier. La Judée est néanmoins soumise et Hyrcan nomme Pompée : Ethnarque.


Rosh Ha-

Shana Yom Kippur

Soukkôt

SimhatTorah

HanoukkaPourim

Pessah

Shavouôt


Début de l’année juive (1er Tishri/automne)

Fête de la

purification(10 Tishri/automne)

Fête des

moissons(15-16

Tishri/automne)

Fête de la Lumière

(25 Kislev/hiver)

Fête des sorts(14 Adar/hiver)

Pâque juive

(15-22 Nisan/Printemps)

Fête des

semences(6 Sivan/printemps)

Fête de la

Torah(23 Tishri/automne)

Jeûne de la

Destruction du

Temple(9 Av/été)

Calendrier

luni-solaire.

Janvier 2018

égale l’année

religieuse

5777.

Prière du réveil

Vêtements

ÉtudeRepas du

jour

Après-midi et soirée


• Bénédiction du lever (H,

F)

• Lavement des mains

avec «Shéma Yizraël»

(H,F.)

• Tsitsit (H)

• Phylactères (H)

• Psaumes (H)

• 18 bénédictions

(H)

• Repas du matin

avec bénédiction

(H, F)

• Lire et écrire

l’hébreu (H,F)

• Étude de la Torah et

du Talmud (H, F)

• Si école laïque: Bar

mitsva (H)

• Si école laïque: Bat

mitsva (F)

• Même prière que

matin (H,F)

• Kasherout (H, F)

• 18

bénédictions

(H,F)

• Au coucher,

examen de

conscience et

«Shéma

Yizraël» (H,F)

• Prière de

Jacob (H,F.)

Journée-

type d’un

Juif

observant

Kippa, couvre-chef Talith, châle de prière


L’office du vendredi soir à la

synagogue

Dîner traditionnel à la maison

Office du samedi

matin à la synagogue

Repos obligatoire

Semaine regulière


• Bénédictions

• Prières

• Sermon du rabbin

• Table déjà

préparée avec 2

bougies

• Prière du

Qiddoush (H)

• Lavement des

mains et partage

de 2 pains nattés

• Lecture de la Torah, d’une section (sidra),

lus par 7 H

• H tête couverte, porte le talit

• Réunion de famille ou

entre amis

• Office du soir en famille

(bénédictions et retour à

la normale)

Le sabbat (samedi)

commémore le 7e

jour, celui du repos

après la création

du monde

▪ Son nom vient d'Aram, une ancienne région du centre de la Syrie.

▪ C'était la langue quotidienne d'Israël pendant la période du Second Temple (539 avant J.-C. – 70 après J.-C.), la langue parlée par Jésus, la langue d'une grande partie des livres bibliques de Daniel et d'Esdras et c'est la principale langue du Targoum..


▪ Le Sanhédrin est l'assemblée législative traditionnelle du peuple juif ainsi que son tribunal suprême qui siège normalement à Jérusalem.

▪ Composé de soixante et onze sages experts en Loi Juive, il doit comporter vingt-trois membres pour décider en matière judiciaire.


▪ La période des zougot s'étend, au temps du Second Temple de Jérusalem, sur cinq générations de Sages, l'un en fonction de président du Sanhédrin, l'autre en qualité de vice-président avec pour titre Av Beth Din.

▪ La dernière de ces zougot, celle de Hillel et Shammaï, est aussi la plus célèbre car ces maîtres ont chacun fondé les deux grandes écoles de pensée rabbinique de l'époque de la Mishna.


Hillel

▪ Il fonda une école de pensée partisane d'un courant d'interprétation souple de la halakha, ensemble des règles de la vie ordinaire, religieuses et juridiques.

Shammaï

▪ Shammaï fut élu Av Bet Din(vice-président du Sanhédrin lorsqu'Hillel en était le Nassi (président). À la mort de celui-ci, vers 20, Shammaï prit sa succession, et comme aucun vice-président ne fut élu, il eut l'ascendant total sur la politique et la religion en Terre d'Israël.


Pharisiens

Laïcs pieux

Messianiques

Loi orale

Sadducéens

Grands prêtres du Temple de Jérusalem

Non-messianiques

Esséniens

Séparés du Temple

Messianiques

Zélotes

Militants

Messianiques


Pluralité juive

Prophètes (Nevî’im)

▪ Josué

▪ Juges

▪ Samuel 1 et 2

▪ Rois 1 et 2

▪ Isaïe

▪ Jérémie

▪ Ézéchiel

▪ 12 petits prophètes (Os, Jl, Am, Ab, Jon, Mi, Na, Hb, So, Ag, Za, Ml)

Écrits (Ketuvîm)

▪ Psaumes

▪ Proverbes

▪ Job

▪ Cantique des Cantiques

▪ Ruth

▪ Lamentations

▪ Qohélet

▪ Esther

▪ Esdras et Néhémie,

▪ Chroniques 1 et 2


À la Loi (Torah) s’ajoutent les livres des…

Fin du pouvoir juif sur Jérusalem (44 ap. J-C.)

Première révolte juive

(66 ap. J.-C.)

Seconde révolte juive

(120 ap. J.-C.)


Règne

définitif des

procurateurs

Gessius Florius

souille le Temple

(64)

Vespasien

détruit le

Temple

(70)

Simon Bar-

Kocheva, figure

messianique

(120)Expulsion

des Juifs

de

Palestine

Première partie


58

Loi (T)

Prophètes (N)

Écrits (K)

Synagogue (Beth Hillel)

Rabbin Talmud


Caucase, Perse

Mésopotamie

(Babylone)

Indes

(Bene Israël)

Éthiopie

(Punt)

Égypte (Alexandrie)

Syrie et Liban

(Antioche et Damas)


Araméen

Grec Guèze

Persan

Arabe

Palestine

et

Jérusalem

Construite en 21 après J.-

C. par Hérode Antipas, un

fils d'Hérode le Grand, la

ville doit son nom à

l'Empereur Tibère. Après

la destruction du Temple

de Jérusalem, le foyer de

la vie spirituelle juive se

transporte vers le nord et

Tibériade devient la

capitale d'Israël et le

centre des études

rabbiniques.


Torah • Loi écrite (hébreu)

Mishna

Gemara

• Commentaires sur la Torah (hébreu et araméen)

Talmud• Compilation

des commentaires (araméen)


▪ Le « chef de l'exil » ou exilarque était le représentant officiel du puissant judaïsme babylonien auprès des autorités locales.

▪ Il occupait une position honorée, reconnue par l'état, qui s'accompagnait de privilèges et prérogatives, comme la nomination des deux Gueonim (chefs des académies talmudiques de Babylonie).


L’exilarque (Resh Galouta) en

audience devant les autorités

Halakha

▪ Le terme Halakha désigne, l'institution juive, regroupant les lois, sentences et prescriptions religieuses, qui règlent la vie quotidienne des Juifs.

Aggadah

▪L’Aggada désigne les enseignements non-législatifs de la tradition juive ainsi que le corpus de ces enseignements pris dans son entièreté.


▪ La Mishna est la première et la plus importante des sources rabbiniques obtenues par compilation écrite des lois orales juives, projet défendu par les pharisiens, et considéré comme le premier ouvrage de littérature rabbinique.

▪ La Mishna est écrite en hébreu. Le terme Mishna fait à la fois référence à l'ouvrage recensant l'opinion et les conclusions des rabbins de l'époque - on parle alors de La Mishna - et aux conclusions des rabbins elles-mêmes - on parle alors d'une ou des mishnayot (pluriel de mishna).


Étude du Talmud(Adolf Behrman)

Semences

(Zeraïm)

Fêtes

(Moed)

Femmes

(Nashim)

Dommages

(Nezikin)

Objets sacrés

(Kodashim)

Pureté

(Tehorot)


▪ La Gemara (mot signifiant « achèvement, perfection » en hébreu, ou « complément » en araméen, langue dans laquelle est rédigé cet ouvrage) est un commentaire de la Mishna qui la relie plus clairement au Tenak (Bible hébraïque).


▪ Le Talmud est l’un des textes fondamentaux du judaïsme rabbinique, ne cédant en importance qu’à la Bible hébraïque dont il représente le versant oral. Il est rédigé dans un mélange d'hébreu et d'araméen. Le Talmud est le fondement de la loi juive ou Halakha.

▪ Composé de la Mishna et de la Gemara, il compile les discussions rabbiniques sur l’ensemble des sujets de la Loi juive, classés en six ordres (shisha sedarim, abrégé Sha"s).

▪ Abordant les problèmes selon sa façon propre, il traite comme en passant d’éthique, de mythes, de médecine et d’autres questions, et restitue l'interprétation traditionnelle telle qu'elle s'est développée dans les académies de Palestine et de Babylonie, d'où les deux versions du Talmud, dites Talmud de Jérusalem et Talmud de Babylone.


Talmud de Jérusalem (Yerushilmi)

▪ Le Talmud de Jérusalem est une compilation de discussions rabbiniques discussions élaborant sur la Mishna en Araméen occidental, s'étant tenues en terre d'Israël à la même période que le Talmud de Babylone.

▪ Sur le plan halakhique, le Talmud de Babylone a préséance sur lui, et est également davantage étudié. Pour cette raison, de nombreux fragments du Yeroushalmi sont perdus et n'ont pu être retrouvés.

Talmud de Babylone (Bavli)

▪ Le Talmud de Babylone, compilé au sein de la diaspora babylonienne, autour du 6e siècle de notre ère, est très complet, bien connu et aussi plus étudié que le Talmud de Jérusalem. Il est écrit en Araméen mêlé d'Hébreu. L'ordre du Talmud et l'ordre des divers sujets traités furent fixés à des moments différents, par les Amoraïm.



Le Talmud de Babylone

Les Juifs s’établirent dans

les villes, les bourgs et le

long des grandes voies

commerciales de l’Orient

ancien, notamment le long

de la Route de la Soie (de

Babylone à la Chine) et la

Route des Caravanes (De

Damas au Yémen)



La création de Bagdad et la domination

des Abbassides marque la fin de la

période des maîtres d’Orient.

Documents

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