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Sommaire Vendredi 07 février 2020 Fonctionnaires Mesmin Comoé signe un partenariat avec une entreprise marocaine de literie Fraternité Matin - vendredi 07 février 2020 Le maire crée une caisse de solidarité pour ses fonctionnaires Le Patriote - vendredi 07 février 2020 Les travailleurs demandent la mise en œuvre diligente du régime Le Mandat - vendredi 07 février 2020 « Nous condamnons cet énième acte d’abus de pouvoir permanent » Le Nouveau Réveil - vendredi 07 février 2020 Politique Ouattara présentera son deuxième rapport sur l’Agenda 2063 Fraternité Matin - vendredi 07 février 2020 Le rapport remis aux partis politiques et à la société civile pour examen Fraternité Matin - vendredi 07 février 2020 Philippe Légré : «La région est mobilisée pour accueillir le chef du gouvernement avec ferveur» Le Patriote - vendredi 07 février 2020 Soro Guillaume se cache pour demander pardon à Ouattara Le Mandat - vendredi 07 février 2020 Les leçons du procès en appel de Gbagbo et Charles Blé Goudé Le Sursaut - vendredi 07 février 2020 RHDP, PDCI et FPI exposent leurs idées et solutions pour juguler le phénomène Le Matin - jeudi 06 février 2020 Tous droits de reproduction réservés 1/14

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Sommaire

Vendredi 07 février 2020

Fonctionnaires

Mesmin Comoé signe un partenariat avec une entreprise marocaine de literieFraternité Matin - vendredi 07 février 2020

Le maire crée une caisse de solidarité pour ses fonctionnairesLe Patriote - vendredi 07 février 2020

Les travailleurs demandent la mise en œuvre diligente du régimeLe Mandat - vendredi 07 février 2020

« Nous condamnons cet énième acte d’abus de pouvoir permanent »Le Nouveau Réveil - vendredi 07 février 2020

Politique

Ouattara présentera son deuxième rapport sur l’Agenda 2063Fraternité Matin - vendredi 07 février 2020

Le rapport remis aux partis politiques et à la société civile pour examenFraternité Matin - vendredi 07 février 2020

Philippe Légré : «La région est mobilisée pour accueillir le chef du gouvernement avec ferveur»Le Patriote - vendredi 07 février 2020

Soro Guillaume se cache pour demander pardon à OuattaraLe Mandat - vendredi 07 février 2020

Les leçons du procès en appel de Gbagbo et Charles Blé GoudéLe Sursaut - vendredi 07 février 2020

RHDP, PDCI et FPI exposent leurs idées et solutions pour juguler le phénomèneLe Matin - jeudi 06 février 2020

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Date : 07/02/2020Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 6Périodicité : QuotidienSurface : 30 %Nature : Article de fond

Mugefci / Le Président du conseil d’administration de la Mutuelle générale desfonctionnaires et agents de l’État de Côte d’Ivoire (Mugef-ci), Mesmin Comoé, aprésidé, hier, au Plateau, au siège de ladite mutuelle, la cérémonie designature d’accord de partenariat liant sa structure à la société Dolidol.

Mesmin Comoé signe un partenariatavec une entreprise marocaine deliterie

Le Président du conseil d’administration de la Mutuellegénérale des fonctionnaires et agents de l’État de Côted’Ivoire (Mugef-ci), Mesmin Comoé, a présidé, hier, auPlateau, au siège de ladite mutuelle, la cérémonie designature d’accord de partenariat liant sa structure à lasociété Dolidol. Entreprise marocaine de confection et dedistribution de matelas, avec des taies d’oreillers. A cetteoccasion, le directeur commercial de l’entreprisemarocaine, Fahim Youssef et le Pca de la Mugef-ci ontparaphé les documents afférents à cette convention. Dontles closes portent sur 10% de remise au prix d’usine pourtout achat fait, au moyen ou sur présentation de la Carteunique et intelligente, selon le Pca de la Mugef-ci. FahimYoussef, directeur commercial de l’entreprise, n’a pasmanqué d’exprimer sa joie de voir se réaliser ce projetaprès la signature de cette convention de partenariat.

ISABELLE SOMIAN

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Date : 07/02/2020Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 10Périodicité : QuotidienSurface : 34 %Nature : Article de fond

SANGOUINE / LUTTE CONTRE LES ''MARGOUILLATS''

Le maire crée une caisse de solidaritépour ses fonctionnaires

Ils étaient plus de 500 fonctionnaires qui ont été reçus parle maire autour d'un repas fraternel, le samedi 1er février,dernier dans la salle polyvalente du foyer. Cette rencontresi sobre que fraternelle a été l'occasion pour Dion Rémid'échanger avec la grande famille des fonctionnaires. Outrel'aspect partage et retrouvaille, le maire a invité lesfonctionnaires à s'organiser pour se mettre à l'abri desusuriers, appelés communément ''margouillats''. «Cetterencontre est l'occasion, avec votre accord de mettre enplace une caisse de solidarité ou une mutuelle pour voussoutenir financièrement. Chaque année, un apport de 500000 francs CFA vous sera octroyé pour le fonctionnementde cette caisse. Je vous promets que ce sera une traditionet elle commence ce jour avec une enveloppe de 500 000FCFA», a indiqué Rémi Dion. Poursuivant, le premiermagistrat de la commune de Sangouiné, a invité lesfonctionnaires à l'aider dans la gestion communale. Unetâche certes difficile mais pas impossible. Faisant cas desderniers événements qui ont secoué la toile et la ville deSangouiné, Rémi Dion a invité les fonctionnaires et lapopulation à ne pas se détourner de l’essentiel. «J'ai étél'objet de plusieurs insultes, critiques et dénigrementsavant mon accession au pouvoir et pendant mamandature. Comme le dit un adage, les abeilles piquenttoujours les fruits mûrs. Et moi Rémi, je suis un fruit mûrdu Tonkpi», a-t-il lancé. Heureux de l'initiative du maire deles aider à s'organiser, les enseignants et fonctionnairesn'ont pas manqué de le remercier. «Nous voulons saluerl'esprit d'ouverture de notre maire. Aujourd'hui, nombreuxsont nos amis qui ont leurs cartes magnétiques aux mainsdes ‘'margouillats''. Et ce sont eux qui leur dictent leur loi.

En nous mettant en mutuelle avec une caisse bienrenflouée, beaucoup seront à l'abri de ces usuriers quinous fatiguent. Nous voulons dire merci au maire pour toutce qu'il fait pour les fonctionnaires ici dans sa commune etmême au-delà, car tous ceux qui sont ici ne sont passeulement sur le périmètre communal», ont-ils dit.

JUNIOR OULAI

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Date : 07/02/2020Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 9Périodicité : QuotidienSurface : 36 %Nature : Article de fond

Retraite complémentaire par capitalisation

Les travailleurs demandent la mise enœuvre diligente du régime

Hier mercredi 05 janvier, s’est tenue une rencontre, ausiège de l’institution, entre les responsables de l’Ips-Cgraeet l’ensemble des partenaires sociaux, dans l’optique dediscuter sur la mise en œuvre du régime de retraite parcapitalisation. Lequel régime été décidé par legouvernement, en Conseil des ministres du 04 avril 2018,afin d’améliorer les conditions de vie des fonctionnaires etagents de l’Etat à la fin de leurs activités. Cette rencontreouverte par le Directeur général de l’IpsCgrae, BertéAbdrahamane, a permis de faire le point de l’avancée desdiscussions entamées dans le cadre de la mise en œuvrede cette mesure. Il a donc été question de faire le bilan del’état d’avancement de la mise en place du régime deretraite complémentaire des fonctionnaires et agents del’Etat (RCFAE), décidé à la suite du dialogue social du 7 juin2019 , maintenir le cadre collaboratif construit durant cedialogue conformément aux recommandations faites avecles parties prenantes , et enfin renforcer l’implication detoutes les parties afin de prendre en compte leurspréoccupations. Le directeur général de l’IpsCgrae , lors deson allocution, a abordé les points suivants: les travauxpréparatoires à la mise en œuvre du régime, le cadrerèglementaire, la collaboration IPSCgrae et Partenairessociaux. Les travaux préparatoires indique-til, concernantle volet juridique, ont porté sur les formations accordéesau personnel de l’IPSCgrae, et sur les échanges techniquesavec la Direction de la Solde du ministère auprès dupremier ministre chargé du Budget et du Portefeuille del’Etat. Relativement aux échanges avec la Direction de laSolde, ceux-ci ont eu, ajoute-t-il, pour objectif principald’aborder les conditions de mise en place des différentsprélèvements ou précomptes prévus ; en l’occurrence lacotisation obligatoire de 5%, les cotisations additionnelleset les versements additionnels libres. Le directeur Général

de l’IPS-Cgrae a assuré que le mécanisme de recouvrementdes cotisations obligatoires ne subira aucun changementpar rapport au processus actuel de prélèvement, au titredu régime de base. Sur les cotisations additionnelles etversements libres, il a annoncé que, dès lors que lefonctionnaire ou agent de l’Etat manifeste son souhait decotiser davantage, les équipes de l’IPS-Cgrae, sur la base dumandat signé par l’assuré social, s’adresseront directementà la Solde et à la DRH de son organisme employeur pour lamise en place du précompte. La Solde devra, alors fournirune liste nominative des cotisants afin de permettre unealimentation automatique des comptes cotisants desassurés sociaux. Les échanges qui ont meublé cetterencontre avec les partenaires sociaux, ont permis à cesderniers de réclamer la mise en œuvre diligente du régime,sollicitant le lobbying de Berté Abdrahamane pouraccélérer le dossier auprès du gouvernement. Sur lacollaboration IPSCgrae et partenaires sociaux, il a étérecommandé la création d’une commission paritaire,composée de représentants des partenaires sociaux et del’IPSCgrae , la tenue de la rencontre annuelle deprésentation du bilan des activités liées au fonctionnementdu régime , un plan de tournée de sensibilisation avec lacontribution et l’appui des partenaires sociaux.

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Date : 07/02/2020Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 11Périodicité : QuotidienSurface : 29 %Nature : Article de fond

Violation des libertés syndicales Ako Nomel, porte-parole de la COSEFCI

« Nous condamnons cet énième acted’abus de pouvoir permanent »

Le Directoire de la Coalition du secteur éducationformation de Côte d’Ivoire (Cosefci) dont 259 membres ontvu leurs salaires suspendus pour fait de grève, a réagi suiteà cette atteinte grave des libertés syndicales, hier, au coursd’une conférence de presse animée à yopougon à cet effet.Nomel Ako, porte-parole de la Cosefci « demande augouvernement que soit reversée l’entièreté des salaires desenseignants suspendus de mai 2019 et de janvier 2020conformément à l’article 8 de la loi 92-571 du 11 septembre1992 ». A travers cette conférence, le porteparole de laCosefci veut ainsi informer l’opinion nationale etinternationale sur les dérives jugées totalitaires de laministre de l’Education nationale, de l’Enseignementtechnique et de la Formation professionnelle, KandiaCamara. Il s’est indigné de cette politique de deux poidsdeux mesures infligée aux enseignants membres de laCoalition parce que dans le même temps, dix-neufsyndicats d’autres ministères ont observé un arrêt detravail de deux semaines sans connaître des suspensionsde salaires. Ako Nomel « condamne, avec la dernièreénergie, cet énième acte d’abus de pouvoir permanent surles enseignants de Côte d’Ivoire. Ces actes sont desviolations gravissimes de la Constitution, du code dutravail, du statut général de la Fonction publique et desconventions 87 et 98 relatives à la liberté syndicale » a-t-ildéploré. Il a rappelé la détermination des enseignants qui «restent résolument attachés à leurs revendications etattendent, par conséquent, le dernier palier desdiscussions, après Grand Bassam, avec le Premier ministreAmadou Gon Coulibaly, pour des réponses claires ». Il aconclu en remerciant toutes les faitières et organisationssyndicales qui ont donné de la voix pour la Cosefci danscette épreuve et se tient disposé à un front commun poursauver la liberté syndicale en Côte d’Ivoire.

JEAN PRISCA

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Date : 07/02/2020Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 2, 1Périodicité : QuotidienSurface : 77 %Nature : Une et article de fond

Union africaine / Le Chef de l’État arrive aujourd’hui à Addis-Abeba. Dans lacapitale éthiopienne, il prend part au 33e sommet des Chefs d’État et degouvernement de l’organisation panafricaine.

Ouattara présentera son deuxièmerapport sur l’Agenda 2063

Le Président de la République, Alassane Ouattara estattendu, aujourd’hui, à Addis-Abeba. Il prendra part dans lacapitale de la République fédérale d’Éthiopie, au 33esommet des Chefs d’État et de gouvernement de l’Unionafricaine. Le thème de cette année pour la grand-messe est: ‘’Faire taire les armes : créer les conditions propices audéveloppement de l’Afrique’’. Au cours de cette rencontre,le Chef de l’État en sa qua- lité de champion du suivi de lamise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaineprésentera son deuxième rapport. Dans son premierrapport présenté en 2019, au cours de la 32e session de laconférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Unionafricaine, il avait invité les différents États à harmoniserleurs plans de développement pour les intégrer, dans unpremier temps, dans celui des Nations unies de 2030, etensuite, par dizaine d’années jusqu’en 2063. C’est en janvier2017 que le Chef de l’État avait été désigné par ses pairscomme champion pour le suivi de la mise en œuvre del’Agenda 2063 de l’Union africaine et de son premier plandécennal 2014-2023. Sur le site de l’Union africaine, onpeut lire que l’Agenda 2063 est le schéma et le plandirecteur visant à transformer l’Afrique en puissancemondiale de l’avenir. C’est le cadre stratégique du continentqui vise à atteindre son objectif de développement inclusifet durable. Il s’agit d’une manifestation concrète de lavolonté panafricaine d’union, d’autodétermination, deliberté, de progrès et de prospérité collective poursuiviedans le cadre du panafricanisme et de la renaissanceafricaine. La genèse de l’Agenda 2063 a été la prise deconscience par les dirigeants africains de la nécessité derecentrer et de redéfinir les priorités du programme del’Afrique en partant de la lutte contre l’apartheid et de laréalisation de l’indépendance politique du continent quiavait été au centre de l’Organisation de l’unité africaine(Oua), le précurseur de l’Union africaine; et au lieu de

donner la priorité au développement social et économiqueinclusif, à l’intégration continentale et régionale, à lagouvernance démocratique, à la paix et la sécurité, parmid’autres questions visant à repositionner l’Afrique pourdevenir un acteur dominant sur la scène mondiale.L’Agenda 2063 a été adopté en janvier 2015 lors de la 24esession ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et degouvernement de l’Union africaine. Le 33e sommet desChefs d’État et de gouvernement qui s’ouvre dimanchepour s’achever lundi, aura à son ordre du jour comme lelaisse envisager le thème de la rencontre, de nombreuxsujets liés à la sécurité du continent. Il s’agit de la crise enLibye, du terrorisme dans le Sahel et du conflit au Soudandu sud. La rencontre d’Addis-Abeba sera aussi l’occasionpour les leaders du continent de jeter un regard sur la miseen œuvre de la zone libre échange continental. Il sera aussiquestion de la réforme de l’organisation panafricaine. Onconnaîtra aussi le nouveau président de la Conférence desChefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine. Debonnes sources, le Président égyptien Abdel Fattah Al Sissi,pourrait passer la main au Président de l’Afrique du Sud,Cyril Ramaphosa.

ÉTIENNE ABOUA

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Page 7: Vendredi 07 février 2020 SommaireLe Nouveau Réveil - vendredi 07 février 2020 ... mise en place du précompte. La Solde devra, alors fournir une liste nominative des cotisants afin

Date : 07/02/2020Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 1, 3Périodicité : QuotidienSurface : 75 %Nature : Une et article de fond

Dialogue politique sur le code électoral / Les plateformes Eds, Cdrp et le partipolitique Urd ont fait faux bond hier à la signature du rapport final desdiscussions sur la réforme électorale.

Le rapport remis aux partis politiqueset à la société civile pour examen

Le gouvernement, les entités politiques et les responsablesde la société civile étaient à nouveau, hier, à la table dediscussions dans le cadre du dialogue politique sur le codeélectoral. Cette réunion, qui a eu lieu à la salle du conseildu gouvernement à la Primature, était normalementconsacrée à la signature du rapport final, après larencontre de la veille où les résultats des travaux ont étévalidés par les différentes parties. Mais les plateformesEnsemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds), laCoalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix(Cdrp) et le parti politique Union républicaine pour ladémocratie (Urd) n’ont pas répondu à l’appel. Le ministrede l’Administration du territoire et de la Décentralisation,Sidiki Diakité, sous l’autorité du ministre d’État, ministre dela Défense, Hamed Bakayoko, président de cette séance, aexpliqué les raisons invoquées par les leaders de cesstructures pour justifier leur absence. « Au cours desdifférentes séances plénières de cadrage de ce dialoguepolitique, il a été convenu qu’à l’issue des séances plénièreset de comités restreints de haut niveau que deux séancesplénières, l’une consacrée à la validation des résultats destravaux et l’autre consacrée à la signature du rapport final,puissent mettre fi n au déroulement de nos travaux. Al’issue des échanges d’hier (mercredi, Ndlr), nous sommesconvenus ensemble que les documents relatifs auxrésultats des travaux soient mis à votre disposition avant larencontre de ce jour pour permettre aux uns et aux autresde s’assurer de la prise en compte de toutes lespropositions ou des points abordés. Malheureusement,cela n’a pas été possible », a-t-il fait savoir. Puis de préciser

: « Un certain nombre d’entités politiques, notamment Eds,Cdrp et Urd, nous ont donc saisi par courrier ce matin (hier, Ndlr) pour nous exprimer leur souhait effectif deprendre part à la cérémonie de signature. Ils ont relevécependant que les documents qui devaient être mis àdisposition et n’ayant pu les faire examiner au sein de leursformations politiques avant signature, ils souhaitaient quela rencontre de ce soir puisse être reportée pour leurpermettre de parcourir le document avant de procéder àsa signature. Ils ont donc souhaité que nous puissionsnous entendre sur une nouvelle date pour la signature desdocuments ». Le ministre Sidiki Diakité a indiqué qu’aprèsréception du courrier émis par les entités concernées, ellesont répondu qu’il ne s’agit pas d’un refus, mais d’unerequête formulée pour un report. Sur ces faits, le ministrede l’Administration du territoire et de la Décentralisation adéclaré que le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, asuggéré, pour demeurer dans l’esprit du dialogue politiquequi est la recherche du consensus, que la séance de l’après-midi d’hier soit consacrée à la remise des documentsproposés à signature afin que tous puissent prendreconnaissance de leur contenu. Il a donc informél’assistance qu’une nouvelle date sera proposée dans lecourant de la semaine prochaine pour la séance finale designature de ces documents. Les résultats des travaux ontdonc été distribués aux partis politiques et aux membresde la société civile présents à cette réunion qui a durémoins de 45 minutes.Faux bond ou boycott ?Faux bond ou boycott ? Les formations politiquesprésentes à la rencontre d’hier ont qualifié ‘’d’attitudeméprisante’’ l’absence des plateformes Eds, Cdrp et Urd.Gnanzi Guéla Anicet, le président de l’Union démocratiqueet citoyenne ( Udcy) y a vu une volonté de boycott.« Jepense que leur attitude est un manque de respect »,s’est-ilindigné. Il a invité le gouvernement à promettre qu’ilprendra toutes les dispositions afin que les concernéssoient à la prochaine séance. Reine Gadeau Lydie,présidente de l’Union pour démocratie et la république(Udr) a abondé dans son sens. Pour elle, le report de cetteréunion, en raison de la non présence de ces plateformes,est «un manque de respect pour les autres formationspolitiques qui ont pris part aux rencontres de ce dialoguepolitique ».Zaddy Djédjé de l’Alliance des Ivoiriens pour ladémocratique a, lui, déclaré que le fait que legouvernement ait cédé aux ‘’caprices’’ des responsables deces partis le conforte dans l’idée que les autorités lesconsidèrent en réalité comme ‘’ l’opposition significative’’ de

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Page 8: Vendredi 07 février 2020 SommaireLe Nouveau Réveil - vendredi 07 février 2020 ... mise en place du précompte. La Solde devra, alors fournir une liste nominative des cotisants afin

la Côte d’Ivoire. Il trouve cela « dommage ». Le ministred’État, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, ademandé aux uns et aux autres d’être tolérants et de fairedes efforts pour accepter cette situation, afin de laisser unechance au dialogue politique d’aboutir.

KANATÉ MAMADOU

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Page 9: Vendredi 07 février 2020 SommaireLe Nouveau Réveil - vendredi 07 février 2020 ... mise en place du précompte. La Solde devra, alors fournir une liste nominative des cotisants afin

Date : 07/02/2020Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 1, 6Périodicité : QuotidienSurface : 40 %Nature : Une et article de fond

VISITE DE TRAVAIL DU PREMIER MINISTRE DANS LE GBÔKLÊ / Le Premierministre Amadou Gon Coulibaly sera dans la région du Gbôklê du 13 au 15février prochain pour une visite de travail.

Philippe Légré : «La région estmobilisée pour accueillir le chef dugouvernement avec ferveur»

Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly sera dans larégion du Gbôklê du 13 au 15 février prochain pour unevisite de travail. L’information a été donnée mardi dernieraux élus, cadres et populations par le président du conseilrégional, Philippe Légré. Entouré de la secrétaire généraledu gouvernement, Atté Eliane Bimanagbo, fille de la région,du préfet de région, préfet du département de Sassandra,Coulibaly Lamine, le secrétaire d’Etat auprès du ministredes Transports chargé des affaires maritimes a annoncé àses parents que le chef du gouvernement arrive avecplusieurs actions et projets de développement dans sesvalises. C’est pourquoi, il a exhorté les uns et les autres à lamobilisation pour réserver un séjour agréable à l’hôte demarque. Par ailleurs, a-t-il indiqué, le travail de mobilisationa déjà été engagé dans les villes et villages de la région. «LePremier ministre vient nous rendre visite avec des projetsde développement. Cette visite est une chance pour nous.Car, elle va booster notre développement. Nous étionsdans l’ornière, aujourd’hui nous avons pris notre envol surle chemin du développement et plus rien ne doit nousarrêter. Toute la région est donc mobilisée pour accueillir lePremier ministre avec enthousiasme, chaleur et ferveur »,a-t-dit. En tous cas, il a invité les élus et cadres à investir le

terrain afin de faire sortir massivement les populationspour dire au gouvernement et au chef de l’Etat, AlassaneOuattara, que le Gbôklê est engagé à leur côté pour ledéveloppement de la Côte d’Ivoire. «Nous devons marquernotre adhésion totale au développement. Mettons de côténos querelles, nos intérêts personnels pour ledéveloppement de notre région. Les batailles politiques nenous ont rien apporté. Il faut donc tourner la page », a-t-ilrecommandé. Le président du comité d’organisation, ledéputé de Sassandra Fégbo Basile, a souligné que cettevisite n’a pas de couleur politique et doit mobiliser tous lesfilles et fils du Gbôklê. C’est pourquoi, il a demandé auxcadres de s’inscrire dans les différentes commissions afinde faire de la visite du Premier ministre un succès. «Chacundoit apporter sa contribution. Car, il s’agit de s’engagerpour le développement de notre région », a-t-il galvanisé.

LACINA OUATTARA

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Date : 07/02/2020Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 2, 1Périodicité : QuotidienSurface : 72 %Nature : Une et article de fond

Après avoir dénigré le Chef de l’Etat ivoirien / Voici le médiateur qu’il dépêche

Soro Guillaume se cache pourdemander pardon à Ouattara

Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international, leprésident du GPS, Guillaume Kigbafory Soro, estaujourd’hui un homme seul, et son avenir politique setrouve bien hypothéqué. D’où ses dernières tentativesde rapprochement au président de la République.

Malgré les campagnes de dénigrements faits à sonencontre par l’ancien secrétaire général du MouvementPatriotique de Côte d’ Ivoire (MPCI), le Chef de l’Etat n’ajamais caché son amour filial pour celui-ci. Sur le perron del’Elysée en Février 2019, à l’issue d’un tête-à-tête avec lePrésident Français Emmanuel Macron, le Chef de l’Etativoirien a laissé entendre à la presse : « Soro est un fils.Quelque fois, certains fils sont un peu rebelles, il faut leurlaisser le temps de s’assagir », s’est-il convaincu. Avec durecul, les faits semblent donner entièrement raison auprésident du Rassemblement des Houphouëtistes pour ladémocratie et la paix (RHDP). En effet, selon le bimensuelfrançais, la Lettre du Continent, Guillaume Soro quiséjourne actuellement en Europe où il s’est exilé, fait lepied de grue à la porte de l’ancien président Français,Nicolas Sarkozy, pour tenter de plaider sa cause auprès duPrésident Ouattara. « Très critique à l’endroit d’EmmanuelMacron, l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume

Soro cherche depuis plusieurs semaines, sans succèsjusqu’à maintenant, à rencontrer l’ancien présidentFrançais Nicolas Sarkozi. Ce dernier est toujours trèsproche d’Alassane Ouattara, avec lequel il continued’échanger régulièrement », révèle le confrère. Ajoutantque lors de l’exil du Président ivoirien en France, au débutdes années 2000, Nicolas Sarkozy avait été l’un de sesprincipaux soutiens. « Il (Ndrl ; Sarkozy) est aujourd’huipositionné pour jouer le rôle de médiateur entre AlassaneOuattara et Guillaume Soro, mais n’agira que si le Chef del’Etat ivoirien le mandate », précise la Lettre du Continentdans sa livraison N°817 du 5 Février 2020.

Le choix du dénigrement Il faut noter que c’est débutfévrier 2019 que Guillaume Soro, président de l’Assembléenationale de Côte d’Ivoire, qui s’était toujours opposé à lanaissance du RHDP, avait annoncé sa démission de sonposte lors d’une session extraordinaire, en présence de 245députés sur 252. Puis, huit mois après la création du «Comité politique », Guillaume Soro ne s’est pas encombréde fioritures pour lancer le 12 octobre 2019 en Espagne unnouveau mouvement citoyen, appelé “Générations etpeuples solidaires’’ (GPS). « La naissance de ce mouvementcitoyen et politique fédèrera tous les mouvementssoroïstes en un et nous allons nous mettre en ordre debataille », a-t-il précisé à Valence (Espagne) lors d’unerencontre dénommée ‘’Crush party’’. Malheureusement,cette rencontre d’échanges va devenir désormais pour lecandidat déclaré à la Présidentielle 2020, une tribunevisant à dénigrer les plus hautes autorités de la Côted’Ivoire. Surtout, depuis qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêtinternational pour "tentative d'atteinte à l'autorité de l'Etatet à l'intégrité du territoire national, détournement dedeniers publics, recel et blanchiment de capitaux portantsur la somme de 1,5 milliard de francs CFA". D’abord, c’estla conseillère juridique du président du GPS, AffoussiataMamba-Lamine, qui a cru bon de noircir le chef de l’Etat.Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, celle-citente de disculper son mentor sur sa tentative dedéstabilisation des institutions de la République enaccusant, à mots couverts, le président du RHDP. « En cequi concerne l’accusation fallacieuse de déstabilisation quireposerait sur un enregistrement audio, M. Guillaume Sorotient à rassurer les Ivoiriens qu’il ne reconnaît qu’une seuledéstabilisation, celle du 19 septembre 2002 pour le comptede l’actuel Président de la République, Alassane Ouattara.Ce pourquoi d’ailleurs, il continue de demander pardon aupeuple souverain de Côte d’Ivoire», a-t-elle déclaré. Mais lesivoiriens ne sont pas dupes. Dans son ouvrage «Pourquoije suis devenu rebelle, la Côte d’Ivoire au bord du gouffre »,

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Page 11: Vendredi 07 février 2020 SommaireLe Nouveau Réveil - vendredi 07 février 2020 ... mise en place du précompte. La Solde devra, alors fournir une liste nominative des cotisants afin

paru aux éditions Hachette littéraire en 2005, GuillaumeSoro, a éclairé sur les motivations qui l’on conduit àprendre les armes contre le fragile processusdémocratique naissant dans son pays.

Soro doit assumer la rébellion L’une d’elles est l’ivoirité, ceconcept qui a conduit à l’exclusion d’une partie desivoiriens ; notamment ceux du Nord. Alassane Ouattaran’avait rien à voir dans son choix de prendre les armescontre la République. Ensuite, Guillaume Soro est revenu àla charge. Le 28 janvier 2020, à Paris, au cours d’unerencontre avec la presse en présence de ses avocats,l’enfant de Kofiplé a accusé le Président Ouattara de l’avoirtrahi. « La première promesse, c’était que, s’il (Ndlr ;Ouattara) gagnait l’élection présidentielle, je devais être sonPremier ministre pour un mandat de 5 ans. Il a étésuffisamment intelligent pour me berner et raccourcir cemandat-là à 11 mois », a révélé Guillaume Soro. Ajoutantque la deuxième trahison a consisté à faire de lui, lenuméro deux de son parti le RDR. « D’ailleurs, le poste device-président du RDR créé en 2008 était réservé à mapersonne dès que je finissais ma mission à la tête dugouvernement », a-t-il poursuivi avant de jeter un pavédans la marre, en ces termes : « Troisièmement, il devraitfaire deux mandats et je devrais lui succéder comme cela aété fait au Mali entre Alpha Oumar Konaré et AmadouToumani Touré ». Mais, là encore, la mayonnaise n’a paspris. En marge des échanges de vœux entre le Chef del’Etat et la presse, le 29 janvier dernier, le Porte-parole duGouvernement, Sidi Tiémoko Touré a apporté une réponsecinglante au président du GPS, relativement à cetteprétendue promesse. «A ce sujet, j’aimerais simplementvous rappeler une phrase du Président Alassane Ouattaraprononcée en 2011. Il disait ceci : « je ne dois rien àpersonne, sauf aux Ivoiriens qui m’ont élu ». Il faut que celasoit bien clair, le Président de la République a pris desengagements uniquement vis-à-vis du peuple ivoirien !Tout discours contraire serait pure affabulation!» a-t-ilrappelé. Après avoir tenté, sans succès, de diaboliser lerégime d’Abidjan de l’extérieur, Guillaume Soro se rend àl’évidence. Se rapprocher de son père pour se mettre àl’abri. Et c’est dans les rangs de ses amitiés qu’il est en trainde fouiller pour se faire pardonner. Espérons qu’il ne soitpas trop tard pour le ‘’fils un peu rebelle’’.

G. DE GNAMIEN

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Date : 07/02/2020Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 2, 1Périodicité : HebdomadaireSurface : 109 %Nature : Une et article de fond

Le Juge président de la Chambre d’Appel de la CPI a mis fin à l’audience dujour.

Les leçons du procès en appel deGbagbo et Charles Blé Goudé

Le Juge président de la Chambre d’Appel de la CPI a mis finà l’audience du jour. Le Procureur, la Représentante légaledes victimes, et les conseils du Président Laurent Gbagboet de Charles Blé GOUDE devront verser des écrits auGreffe de la CPI d’ici demain 16 heures. Après quoi, lesjuges délibéreront et donneront la date du prononcé deleur décision (Arrêt).L es Défenses de l’ex-président ivoirienet de son dernier ministre de la Jeunesse ont tentélittéralement de démonter les arguments de l’Accusation,se prêtant, par intermittence aux questions d’éclairage desjuges de la Chambre d’appel. Me Emmanuel Altit, MeJennifer Naouri et Me Jacobs ont recouru à plusieursréférences pour remettre formellement en cause l’arrêt du1er février 2020 de la Chambre qui maintient en libertésous condition hors du pays, les deux ex-dirigeantsivoiriens. Le professeur Jacobs, qui a tenu principalementle crachoir pendant une vingtaine de minutes pour lecompte de la Défense de l’ancien tenant du pouvoir enCôte d’Ivoire, s’est engagé dans une démonstrationjuridique pour convaincre les juges de la Chambre del’absence de dispositions pouvant fonder le maintien desrestrictions imposées à son client acquitté devant laChambre préliminaire. Selon lui, les articles du Statuts deRome et les règles du règlement cités dans la décisionrendue en février 2019 par la Chambre d’appel nepermettaient pas de justifier l’imposition de restrictions àune personne acquittée. Mieux, ajoute-t-il, « nous n’avionspas connaissance des dispositions que vous alliez utiliserlors du débat précédant la décision. Donc, le fait que notreposition de principe n’ait pas varié ne veut pas dire quenous ne puissions pas soulever des questions précises quiémergent de votre décision en terme de raisonnement oud’erreur de droit ou de fait, selon nous ». Me Jacob va droitau but et évoque une injustice envers son client et uneerreur de raisonnement à corriger. Il revient sur la requêteintroduite par la Défense le 17 octobre 2019 dans laquelleil est évoqué que d’un point de vue juridique, il y avaitmanifestement une absence de fondement au maintien enliberté sous condition de Laurent Gbagbo et Blé Goudé.L’Accusation conduite par M. Galmetzer ne baisse pas prise.Les collaborateurs de Fatou Bensouda sont restés dansleur logique. Pour eux, il est hors de question d’envisagerune reconsidération de l’arrêt rendu le 1er février 2019, car,

souligne M. Galmetzer, il existe d’autres procédures quipermettent à la Chambre d’appel de revoir son arrêt du 1erfévrier 2019. « Il n’est pas nécessaire de réexaminer et derévoquer les conditions de mise en liberté fixées dans votrearrêt l’année dernière pour une autre raison. Parce quedepuis le 1er février 2019, rien n’a changé. Il n’y a pas eu dechangement de circonstance ni pour M. Gbagbo ni pour M.Blé Goudé. Rien n’est arrivé qui aurait une incidence sur laconclusion tirée par la Chambre d’appel qu’une mise enliberté conditionnelle est nécessaire pour garantir qu’il neprenne pas la fuite et pour garantir leur comparutiondevant la Cour ». En outre, souligne l’Accusation, il n’y a paseu de changement dans la position du procureur en ce quiconcerne le recours demandé dans son appel. Mieux,révèle M. Galmetzer, le procureur a l’intention depoursuivre la procédure contre M. Gbagbo et M. BléGoudé. « Ce qui signifie que si son appel devait à aboutir, leProcureur a bien l’intention de rejuger M. Gbagbo et M. BléGoudé », a-t-il laissé entendre. Prévu pour durer deuxjours, le procès en appel de Laurent Gbagbo et Charles BléGoudé s’est finalement tenu en une journée. En effet, selonMe Claver N’dry joint depuis la Haye par KOACI ce soir,l’audience du jour a marqué la fin de l’audience en ce quiconcerne la reconsidération de la décision du 1er février2019. Ladite décision imposait des mesures restrictives à laliberté des accusés pourtant acquittés. « Nous n’avons paspu parler (...). Le procès a pris fin. En ce qui concerne lesobservations écrites que déposeront demain (Vendredi,ndlr) les parties, elle concerne une autre question del’affaire », a confié le membre du Conseil de l’ex-Présidentdes jeunes patriotes. Quant au verdict prononcé par lesjuges de la Cour d’appel, il sera connu en temps voulu, arévélé l’avocat.

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Date : 06/02/2020Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 3Périodicité : QuotidienSurface : 19 %Nature : Une et article de fond

Lutte contre les violences électorales / La télévision ivoirienne 1ere chaîne aorganisé mardi la première émission sur les débats politiques pour infor-mer,sensibiliser, éduquer et préparer les populations à considérer le scrutinprésidentiel d’octobre 2020, comme une des disciplines du jeu démocratiquedans lequel l’enjeu ne doit pas tuer le jeu.

RHDP, PDCI et FPI exposent leurs idéeset solutions pour juguler lephénomène

La télévision ivoirienne 1ere chaîne a organisé mardi lapremière émission sur les débats politiques pour infor-mer, sensibiliser, éduquer et préparer les populations àconsidérer le scrutin présidentiel d’octobre 2020, commeune des disciplines du jeu démocratique dans lequel l’enjeune doit pas tuer le jeu. Donc l’esprit civique qui disposechacun de citoyen à accepter les résultats des urnes et àfaire des réclamations conformément aux voies légalesprescrites par le code ou la loi électorale. Suffisammentinstruits par les expériences du passé et notamment lacrise postélectorale de 2011 en Côte d’Ivoire, lesresponsables de la Radiotélévision ivoirienne, avec leurtête Fousséni Dembelé, le Directeur général, ont décidéd’attaquer le mal à la racine en convoquant despersonnalités du parti au pouvoir le Rassemblement desHouphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP),duParti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et du FrontPopulaire ivoirien (PFI du président Pascal Affi N’guessan, àse prononcer sur les conditions d’une électionapaisée,entre d’autres termes quelles sont les idées etsolutions du pouvoir et de l’opposition pour espérer alleren octobre 2020, avec confiance à un scrutin présidentielsans violence électorale et dans le respect des décisionsdes organes électoraux ? Thomas Ebangnitchie, lemodérateur de ce premier débat qui mettait les ministresRaymonde Goudou Coffie et Epiphane Zoro Bi, membresdu Conseil politique du RHDP face à Ameda Dibahi Dodo,

membre du Bureau politique du Pdci et député deIboguhué et Kouakou Kra, vice-président du FPI chargé desélections, a amené ses invités sur ce qui structurellementconstitue les germes de suspicion et de la violenceélectorale.Notamment sur le caractère opportun ouopportuniste des changements des règles du jeu, surl’indépendance et l’autonomie de la CEI, comme gage decrédibilité, et sur la récurrence des cas de fraude pourchaque scrutin etla phobie de l’alternance pour les tenantsdu pouvoir. Au cœur de ces quatre grandes thématiques,de façon spécifique les préoccupations ont porté sur ledécoupage électoral,le cautionnement, toujours en hausse,le parrainage, l’autonomie administrative, financière de laCEI, la« transhumance » des électeurs, la proclamationtardive des résultats.La révision de la Constitution semblefrappée de suspicion parce qu’elle intervient en annéeélectorale et à quelques mois du scrutin présidentield’octobre 2020. Elle pourrait cacher pour l’opposition desdesseins inavoués comme la mise hors compétition decertains poids lourds de la politique ivoirienne. Elle neparaît pas stratégique car il faut mettre l’environnementélectoral en conformité avec la loi. De ce fait même si lecode électoral est au cœur des discussions du dialoguepolitique, il faut se donner le temps de voir puis d’analyserle contenu du texte de révision qu’en-tend proposer lePrésident de la Ré-publique, avant de blâmer son intention,lui qui pourtant a donné des gages pour un scrutin apaisé.Le cautionnement sans cesse à la hausse,de 20 millions en1990 et 100 millions en 2015 contre 200 millions projetéspour 2020, n’a d’autre objectif pour l’opposition qued’installer une bourgeoisie au pouvoir et d’éliminer lescandidats de l’opposition qui n’ont pas les moyens de l’Etat.La présidentielle, rappelle le RHDP est l’histoire entre unhomme et un peuple et tout candidat à ce scrutin est portépar une formation politique ou un groupe d’intérêt. Ce sontces deux entités entre tant d’autres qui s’acquittentgénéralement et traditionnellement du cautionnement deleur candidat. Pourquoi, devrait-on admettre descandidatures fantaisistes pour un scrutin aussi sérieux quela présidentielle se demande le pouvoir ? Qui avecl’opposition s’accordent sur le parrainage. Seulement il

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faudra en temps utiles choisir entre le parrainage citoyenou des élus ?La question de l’indépendance et del’Autonomie de la CEI constituera toujours une pierred’achoppement parce que le sujet de la représentativité estdiversement interprété. Tant au niveau du bureau, de laCommission centrale que des commissions locales de laCEI. L’opposition dénonce la sur représentativité du pouvoirà ces différents niveaux quand le RHDP met en avant lesconséquences de la politique de la chaise vide pratiquéepar certains partis et brandit la caution juridique de la CourAfricaine des Droits de l’Homme qui a reconnu laconformité de la CEI avec les standards internationaux. A lalumière de cette première émission des débats politiques,il ressort que les différentes de points de vue peuventtrouver des réponses dans le cadre du dialogue politiquequi a cours, d’autant que le pouvoir et l’opposition saventque, comme l’a enseigné Felix Houphouët- Boigny : « Il n’yad’intérêt plus grand au-dessus de l’intérêt national ». Et laCôte d’Ivoire est un bien commun que tous les Ivoiriensdoivent préserver quels que soient leur position et statutdu moment.

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