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Les articles publiés dans ce bulletin d’information n’engagent que leurs auteurs. En aucun cas ils ne traduisent un point de vue officiel de l’Organisation Mondiale de la Santé en République du Congo. Toute erreur ou omission susceptible d’être constatée sera prise en compte et corrigée dans la version finale de la Missive accessible en ligne à l’adresse suivante : http://www.who.int/countries/cog/fr/ N°27 JANVIER FEVRIER 2008 Brazzaville, 04 janvier 2008 Élaboration des projets de plans de développement sanitaire dé- centralisés des circonscriptions socio sanitaires. Brazzaville, 18 février 2008 Gratuité de la prise en charge du paludisme chez les femmes en- ceintes et les enfants de 0 à 15 ans. Brazzaville, 14-16 février 2008 Validation du plan d’intervention conjointe du SNU pour le renfor- cement de la CSS de Gamboma. Page 4. Pages 6-7. Pages 8-9. Page 3. Brazzaville, 05 février 2008 Présentation des Lettres de créances du Dr Mamadou D. BALL, nouveau Représentant de l’OMS au Congo. BULLETIN D’INFORMATION DU BUREAU DE LA REPRESENTATION DE L’OMS EN REPUBLIQUE DU CONGO VISION DE L’OMS POUR LE CONGO : UN DÉVELOPPEMENT SANITAIRE MAÎTRISÉ, À MÊME DE PRODUIRE DES SERVICES PERFORMANTS À MOINDRE COÛT, EN PARTICULIER POUR LES POPULATIONS CONGOLAISES LES PLUS PAUVRES ET LES PLUS VULNÉRABLES. Photo : Franck BITEMO/OMS Congo © Photo : Franck BITEMO/OMS Congo © Photo : Franck BITEMO/OMS Congo © Photo : Franck BITEMO/OMS Congo © Photo : Franck BITEMO/OMS Congo ©

VISION DE L’OMS POUR LE CONGO : UN DÉVELOPPEMENT … · de Dr Ray MANKELE, Conseil-ler EDM OMS-Congo et Mr Daniel BANTSIMBA, Chef de service décentralisation à la Direction générale

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Page 1: VISION DE L’OMS POUR LE CONGO : UN DÉVELOPPEMENT … · de Dr Ray MANKELE, Conseil-ler EDM OMS-Congo et Mr Daniel BANTSIMBA, Chef de service décentralisation à la Direction générale

Les articles publiés dans ce bulletin d’information n’engagent que leurs auteurs. En aucun cas ils ne traduisent un point de vue officiel de l’Organisation Mondiale de la Santé en République du Congo. Toute erreur ou omission susceptible d’être constatée sera prise en compte et corrigée dans la version finale de la Missive accessible en ligne à l’adresse suivante : http://www.who.int/countries/cog/fr/

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Brazzaville, 04 janvier 2008 Élaboration des projets de plans de développement sanitaire dé-centralisés des circonscriptions socio sanitaires.

Brazzaville, 18 février 2008 Gratuité de la prise en charge du paludisme chez les femmes en-ceintes et les enfants de 0 à 15 ans.

Brazzaville, 14-16 février 2008 Validation du plan d’intervention conjointe du SNU pour le renfor-cement de la CSS de Gamboma.

Page 4. Pages 6-7. Pages 8-9.

Page 3.

Brazzaville, 05 février 2008 Présentation des Lettres de créances du Dr Mamadou D. BALL, nouveau Représentant de l’OMS au Congo.

B U L L E T I N D ’ I N F O R M A T I O N D U B U R E A U D E L A R E P R E S E N T A T I O N D E L ’ O M S E N R E P U B L I Q U E D U C O N G O

VISION DE L’OMS POUR LE CONGO : UN DÉVELOPPEMENT SANITAIRE MAÎTRISÉ, À MÊME DE PRODUIRE DES SERVICES PERFORMANTS À MOINDRE COÛT,

EN PARTICULIER POUR LES POPULATIONS CONGOLAISES LES PLUS PAUVRES ET LES PLUS VULNÉRABLES. Ph

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N°27 JANVIER-FEVRIER 2008

Bulletin d’information du Bureau de la Représentation de l’OMS au Congo B.P. 2465 Brazzaville Tél. : +242 663 83 29 Fax:+242 81 34 47 Brazzaville - Congo N°27 – JANVIER-FEVRIER 2008 Directeur de Publication : Dr Mamadou D. BALL, Représentant de l’OMS-Congo. Rédacteur en Chef : Franck BITEMO, Assistant à l’Information Comité de Rédaction : Jérémie MOUYOKANI, Conseiller MPN Dr Ray MANKELE, Conseiller EDM Dr Amédée MOLAMOU, Conseiller DPC Dr Norbert BIDOUNGA, Conseiller HIV Jean-de-Dieu KONONGO, Conseiller EHO Dr Richelot AYANGMA, Conseiller PEV Dr Lambert NZOUTANI, Conseiller FHP Boniface BIBOUSSI, Conseiller HIP, Jean-Claude MOUSSOKI, Assistant Documentaliste, Jean NGAMOUNA, Assistant Administratif Ignace BATSIMOUKA, Assistant A/PER/LOG Francis ELENGA, Assistant Informatique Franck BITEMO Assistant à l’Information Conception et Réalisation : Franck BITEMO

Page 3. Présentation des Lettres de créances du Dr Mamadou D. BALL, nouveau Représentant de l’OMS au Congo.

Page 4. Élaboration des projets de plans de développement sanitaire décentralisés des circonscriptions socio sanitaires.

Page 5. Célébration de la Journée mondiale contre le cancer : « N’enfumez pas mon enfance ! ».

Validation du Plan directeur de la médecine traditionnelle.

Pages 6-7. Gratuité de la prise en charge du paludisme chez les femmes enceintes et les enfants de 0 à 15 ans.

Pages 8-9. Validation du plan d’intervention conjointe du SNU pour le renforcement de la CSS de Gamboma.

Page 10. Présentation officielle des résultats de l’enquête sur la consommation des médicaments à Brazzaville.

Conférence scientifique sur la Fagaricine 532.

Page 11. Relance du processus d’élaboration de la Stratégie de Coopération Pays 2008-2013.

Appui technique à l’atelier d’adoption du plan national de gestion des dé-chets biomédicaux.

Page 12. Contribution de l’OMS à la lutte contre le choléra au Congo.

Résurgence du choléra dans la Bouenza.

Page 13. Renforcement des capacités des gestionnaires du centre de documenta-tion du Laboratoire National de Santé Publique.

Exposé au CCF sur l’action de l’OMS au Congo.

P. 14-15. 60 ans de l’OMS : chronologie des événements marquants de la santé pu-blique.

Page 16. La MTROC fête le nouvel’an.

Calendrier des manifestations 2008.

Qui est Qui ?

A la Une Pages 6-10. Gratuité de la prise en charge du paludisme

chez les femmes et les enfants de 0 à 15 ans.

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Cette édition de la Missive a été réalisée avec l’aimable collabo-ration de : Dr Paul NZABA, Conseiller en Suivi/Évaluation ONUSIDA Mme Lydie MAOUNGOU, Administrateur Adjoint au PEV UNICEF, Dr Jeannette KOUANGHA-BIBOUSSI, Chargée de Programme en Santé de la Reproduction UNFPA Jean-Crépin PEREPERE, Attaché de Presse MSASF

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N°27 JANVIER-FEVRIER 2008

Présentation des Lettres de créances du Dr Mamadou D. BALL, nouveau Représentant de l’OMS au Congo

A rrivé à Brazzaville le 03 janvier 2008, Dr Mamadou D. BALL,

nouveau Représentant de l’OMS au Congo a été reçu le 05 février 2008 en audience par le Ministre des Affaires Étrangères et de la Franco-phonie, M. Basile IKOUEBE, à qui il a présenté ses Lettres de créances dans le cadre de sa nouvelle fonction. A cette occasion, Dr BALL a transmis au gouvernement congolais les remerciements du Directeur général de l’OMS et du Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique pour toutes les facilités accordées à l’institu-tion, lui permettant ainsi de

mieux accomplir ses missions. Il a également témoigné de toute la disponibilité de l’OMS à œu-vrer aux côtés de la République du Congo pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Lors de l’entretien, les deux interlocuteurs ont largement échangé sur le renforcement de la coopération entre l’OMS et la République du Congo. Un ac-cent particulier a été mis sur les grandes décisions annoncées le 31 décembre 2007 par le Chef de l’État, le Président Denis SAS-SOU NGUESSO, dans son mes-sage à la Nation à l’occasion du nouvel an. Il s’agit notamment de la gratuité des examens bio-

logiques en vue du dépistage du VIH/SIDA et de l’extension de la gratuité du traitement contre le paludisme dont la tranche d’âge des enfants bénéficiaires passe de 0 à 15 ans au lieu de 0 à 5 ans, comme prévu initiale-ment. Tout en saluant ces im-portantes résolutions, Dr BALL a réaffirmé l’engagement de l’OMS à œuvrer aux côtés des autorités nationales dans la mise en œuvre et la pleine réus-site de ces initiatives. De nationalité mauritanienne, Dr Mamadou D. BALL, n’est pas un inconnu des autorités et des professionnels de la santé au Congo. Professeur de médecine de la Faculté de Médecine, de

Pharmacie et d’Odontostomato-logie de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, au Séné-gal, il a été enseignant mission-naire à l’Institut Supérieur des Sciences de la Santé (INSSSA) de l ’Université Marien NGOUABI de Brazzaville, puis a travaillé au Bureau Régional de l’OMS pour l’Afrique avant d’être nommé Représentant de l’OMS aux Comores. Il succède en qualité de Représentant de l’OMS-Congo au Dr Fatoumata NAFO-TRAORE appelée à assumer la même fonction à Addis-Abeba, en Éthiopie. Il est marié et père de 5 enfants.

Franck BITEMO

A/INF OMS-Congo.

Dr Mamadou D. BALL, Représentant de l’OMS-Congo, présente ses Lettres de créances à M. Basile IKOUEBE, Ministre des Affaires Étrangères et de la Francophonie.

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N°27 JANVIER-FEVRIER 2008

Élaboration des projets de plans de développement sanitaire décentralisés des circonscriptions socio sanitaires

L e Bureau de la Repré-sentation de l’OMS au Congo a appuyé l’or-

ganisation d’une mission d’élaboration de plans de développement sanitaire décentralisé des CSS (PDCSS). La mission devait permettre au Ministère de la Santé, des Affaires Sociales et de la Fa-mille (MSASF) de disposer de plans opérationnels de déve-loppement sanitaire de deux CSS et de réaliser un transfert de compétences en la matière, auprès des Directeurs départe-mentaux de la Santé, et des équipes cadres desdites CSS. Pour ce faire, deux consultants internationaux ont été recrutés par l’OMS-Congo, à savoir Dr Emmanuel NGAPANA du Ca-meroun et M. Mamadou Basse-ry BALLO du Mali. Ils ont sé-journé au Congo dans la période du 7 décembre 2007 au 12 jan-

vier 2008. Le premier a appuyé l’élaboration du PDCSS de Sibi-ti dans le département de la Lékoumou. Il a été assisté de Dr Norbert BIDOUNGA, Conseil-ler HIV de l’OMS-Congo et du Dr François EKO, Chef de Ser-vice des formations sanitaires ambulatoires et privée au MSASF. Le second a appuyé l’élaboration du PDCSS d’Imp-fondo dans la Likouala, assisté de Dr Ray MANKELE, Conseil-ler EDM OMS-Congo et Mr Daniel BANTSIMBA, Chef de service décentralisation à la Direction générale de la Santé. Une séance de restitution de la mission a eu lieu le 04 jan-vier 2008 à Brazzaville dans la salle de conférences du MSASF, sous la présidence de Madame Émilienne RAOUL, Ministre de la Santé, des Affai-res Sociales et de la Famille. Elle a connu la présence des représentants de l’UNICEF, de l’UNFPA et des délégués de

la Banque Mondiale et de l’OMS-Congo ainsi que de tous les directeurs généraux et centraux du MSASF. L’une des conclusions de cette réunion a été l’engagement de l’ensemble des partenaires présents et du MSASF à pour-suivre le processus de planifi-cation décentralisée au niveau CSS. Cette activité s’inscrit en droite ligne dans les priorités du département de la santé. Déjà une ligne budgétaire a été inscrite dans le Budget de l’É-tat en 2008 pour soutenir la planification décentralisée. Les prochaines étapes du pro-cessus sont : - la validation du PDCSS de la Likouala et de la Lekoumou au niveau départemental et au niveau du MSASF ; - la mobilisation de ressources financières pour la mise en œuvre des deux premiers

plans décentralisés de CSS en cours de préparation ; - l’harmonisation de l’outil pédagogique de la Likouala avec les deux autres expérien-ces en cours dans la Lekou-mou et dans les Plateaux ; - le plaidoyer auprès des au-tres partenaires techniques et financiers pour le financement du processus en vue de l’ex-tension du processus à l’en-semble des départements ; - le plaidoyer auprès du Gou-vernement et en particulier auprès du Ministère de l’Éco-nomie, des Finances et du Budget, pour la mobilisation effective des ressources inscri-tes au compte du secteur socio sanitaire, notamment les cré-dits de fonctionnement ; - l’organisation de réunions annuelles pour le financement des Plans de développement des CSS.

Jérémie MOUYOKANI, Conseiller MPN OMS-Congo.

Dr Emmanuel NGAPANA, à l’extrême gauche, présente le plan de développement de la CSS de Sibiti devant une assistante attentive.

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Célébration de la Journée mondiale contre le cancer : « N’enfumez pas mon enfance ! »

La conférence-débat a été prési-dée par M. André OBAMI ITOU, Président du Sénat congolais et Président du Conseil d’Administration de l’UCC. Elle a donné lieu à une présentation sur le cancer du col de l’utérus qui est l’un des plus répandus à Brazzaville et qui touche chaque année envi-ron 500 nouveaux cas. La pré-sentation a été faite par le Pr Charles GOMBE MBALAWA, Chef de Service de Médecine et Carcinologie au Centre hospita-lier Universitaire (CHU) de Brazzaville, en sa qualité de Président actif de l’UCC. Après cette présentation, Sœur Éliane Julienne BOUKAKA, Responsable de l’Association

Congolaise Accompagner (ACA) a expliqué, sur la base d’un témoignage particulière-ment poignant, le rôle et l’action de son association qui est un organisme de référence dans le domaine des soins palliatifs. Les débats suscités par ces différentes présentations ont donné la possibilité au public, essentiellement composé d’é-tudiants, de professionnels du domaine de la santé et des journalistes, de s’informer sur diverses questions liées à la prévention et à la prise en charge des cas de cancer. M. André OBAMI ITOU a saisi cette opportunité pour annoncer aux participants le

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Quelques participants à l’atelier de validation du plan directeur de la médecine traditionnelle.

vote par le Sénat, au mois d’octobre 2007, de la loi contre le tabagisme. La loi a été transmise au Parlement en vue de sa promulgation. Cette annonce a été vivement saluée par l’OMS-Congo repré-sentée au cours de la cérémonie par Dr Lambert NZOUTANI, Conseiller FHP, qui a profité de l’occasion pour plaider en faveur de la mise en place d’un Pro-gramme national de lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus, ainsi que la mise en œuvre de mesures incitatives en faveur des femmes, leur don-nant par exemple la possibilité d’effectuer gratuitement un frottis vaginal tous les deux ans dans le cadre du dépistage pré-coce des cas de cancers du col de l’utérus. En marge de la conférence-débat, l’UCC a organisé une visite de son Président au Ser-vice de Médecine et de Carcino-logie au CHU de Brazzaville qui lui a donné l’opportunité de faire un don de un million de francs CFA pour l’achat des médicaments au profit des ma-lades atteints de cancers admis au CHU de Brazzaville.

Franck BITEMO A/INF OMS-Congo.

Sœur Éliane Julienne BOUKAKA, Responsable de l’ACA, M. André OBAMI ITOU, Président du Sénat congolais et Président du Conseil d’Administration de l’UCC et le Pr Charles GOMBE MBALAWA, Chef de Service de Médecine et Carcinologie au CHU de Brazzaville et Président actif de l’UCC au cours de la conférence publique animée à l’amphithéâtre le Phénotype de l’Université Marien NGOUABI.

L a communauté interna-tionale a commémoré le 4 février 2008, la

Journée mondiale contre le cancer sur le thème « N’enfume pas mon en-fance ! », en rapport avec la lutte contre le tabagisme pas-sif chez l’enfant. En République du Congo, la célébration de cette journée a été placée sous le thème com-plémentaire « Informe-moi sur la maladie du cancer ». Elle a donné lieu à une série d’acti-vités médiatiques organisées par l’Union Congolaise contre le Cancer (UCC) avec l’appui du Ministère de la Santé, des Affaires Sociales et de la Fa-mille et du Bureau de la Re-présentation de l’OMS au Congo, aux fins de sensibiliser les populations congolaises sur la prévention et la prise en charge du cancer. En particulier, l’UCC a organi-sé une conférence débats le 4 février 2008 à 10h00 dans l’amphithéâtre Le Phénotype de l’Université Marien NGOUABI de Brazzaville, en partenariat avec le Comité International pour la Renais-sance de l’Afrique (CIRA) et l’Association Congolaise Ac-compagner (ACA).

Validation du plan directeur de la médecine traditionnelle

É laboré au mois de novembre 2007, le Plan directeur de la médecine traditionnelle

(2008-2012) a été validé le 08 février 2008 à Brazzaville au cours d’un atelier organisé par le Ministère de la Santé, des Affai-res Sociales et de la Famille (MSASF) avec l’appui du Bureau de la Représentation de l’OMS au Congo. L’atelier était placée sous le patronage du Dr Damase BOD-ZONGO, Directeur Général de la Santé. Dr Ray MANKELE, Conseiller EDM OMS-Congo a

représenté à cet atelier Dr Ma-madou D. BALL, Représentant de l’OMS-Congo. L’atelier a connu la participation d’une cinquantaine de person-nes parmi lesquelles des cadres du MSASF, des délégués de la Fédération des Tradipraticiens, des ONG de promotion de la médecine traditionnelle, des institutions de recherche, de l’Université Marien NGOUABI, et divers autres partenaires.

Franck BITEMO, A/INF OMS-Congo.

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Gratuité de la prise en charge du paludisme chez les femmes enceintes et les enfants de 0 à 15 ans

L e paludisme constitue encore de nos jours un problème majeur de

santé publique. Il est de type endémique stable et touche l’ensemble du pays. La lutte contre le paludisme figure parmi les priorités nationales, inscrites dans les documents d’orientation et de développe-ment tels que : le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP), le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS), le Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT), les Objectifs du Millénaire pour le Développe-ment (OMD). L’approche de la mise à échelle des interventions est en droite ligne avec les orientations du Plan Stratégique Mondial 2005-2015 du partenariat « Faire Re-

culer le paludisme » et la Décla-ration des Chefs d’États afri-cains dite « Déclaration d’Abu-ja ». Le Congo a ainsi souscrit à la stratégie régionale qui vise « l’accès universel aux services du VIH/SIDA, de la tuberculose et du paludisme par une Afrique unie d'ici 2010 ». A l’occasion de cette réunion d’Abuja (Mai 2005), le Prési-dent de la République, alors Président de l’Union Africaine avait pris l’engagement au nom de ses pairs de faire l'effort d'augmenter le nombre de per-sonnes ayant accès à des traite-ments anti rétroviraux, antitu-berculeux et antipaludiques et d’intensifier la prévention afin de réduire le nombre de nouvel-les infections. De même, le Congo a adhéré à la

« Facilité internationale d'achat de médicaments pour aider les pays en voie de développement à accéder aux traitements pour soigner le VIH/SIDA, la tuber-c u l o s e e t l e p a l u -disme » (UNITAID). C’est dans ce contexte que le Président de la République, Denis SASSOU NGUESSO, dans son message sur l’état de la Nation, devant le Parlement réuni en congrès le 27 Octobre 2007, a décidé de la gratuité du traitement antipaludique pour les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes. Le 31 Décem-bre 2007, lors de son message à la Nation, il a étendu la directive aux enfants de 6 à 15 ans et aux examens biologiques en vue du dépistage du VIH/SIDA. Prenant action, Mme Émilienne

RAOUL, Ministre de la Santé, des Affaires Sociales et de la Famille a sollicité l’appui de l’OMS pour l’opérationnalisa-tion de cette décision. Un groupe de travail a été mis en place, regroupant les cadres du Ministère de la Santé, des Affaires Sociales et de la Famille (MSASF) avec l’appui des conseillers EDM et ATM de l’OMS-Congo. Ce groupe a éla-boré un plan de mise en œuvre dont l’objectif principal est d’a-méliorer l’accès au traitement du paludisme pour les enfants de 0 à 15 ans et les femmes en-ceintes. De façon spécifique, il s’agit d’une part d’assurer la gratuité du traitement antipaludi-

Le paludisme en quelques Chiffres (EDS 2005)

60% de motif de consultation 38% de cause de décès. 42% d’enfants de moins de 5 ans touchés 71% de cause de décès d’enfants de moins de 5 ans. 1 enfant sur 4 fait la fièvre toute les 2 semaines. 1 enfant sur 9 meurt de paludisme. 2 enfants sur 3 présentent une anémie due au paludisme 2 femmes enceintes sur 3 présentent une anémie

Protocoles de prise en charge paludisme (Politique Nationale 2006)

Traitement de première intention : Artésunate-Amodiaquine par voie orale ; Traitement de deuxième intention : Artemether-Luméfantrine par voie orale ; Paludisme chez la femme enceinte : Quinine par voie orale ; Traitement du paludisme grave : Quinine par voie intraveineuse ; le traitement préventif intermittent (TPI) chez la femme enceinte par la: Sulfadoxine-Pyriméthamine par voie orale.

Le Chef de l’État congolais, le Président Denis SASSOU NGUESSO a décrété la gratuité du traitement antipaludique pour les femmes et les enfants de 0 à 15 an. (photo d’archives).

Madame Émilienne RAOUL, Ministre de la Santé, des Affaires Sociales et de la Famille (à gauche sur la photo), a pris action et sollicité l’appui de l’OMS-Congo pour l’opérationnalisation de cette mesure. (photo d’archives)

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Gratuité de la prise en charge du paludisme chez les femmes enceintes et les enfants de 0 à 15 ans

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que chez les enfants de 0 à 15 ans et les femmes enceintes ; et d’autre part d’assurer la dispo-nibilité des médicaments et consommables pour la prise en charge du paludisme ainsi que les moustiquaires imprégnées d’insecticide. La réussite de cette initiative passe par un certain nombre de mesures qui doivent être prises par le Ministère de la Santé, des Affaires Sociales et de la Famille (MSASF) à savoir : i) L’élaboration et l’adoption de textes régissant les modalités de la gratuité. Ces textes doivent prendre en compte : la gratuité des médicaments, consomma-bles et moustiquaires ; le coût des consultations médicales et des hospitalisations liées au paludisme ; le coût des examens complémentaires pour le dia-gnostic et le suivi des malades du paludisme. ii) La révision des procédures de prise en charge des accès palus-tres au niveau des centres de santé et des hôpitaux. iii) Le renforcement des capaci-tés des agents de santé en vue d’une prescription, d’une dis-pensation et d’un usage ration-nels des médicaments et consommables par l’organisa-tion de sessions de formation des personnels de soins et des gestionnaires de médicaments ; iv) La sensibilisation des popu-lations et spécifiquement les mères/gardiennes d’enfants, les leaders communautaires et les femmes enceintes sur la prise en charge du paludisme à domi-cile, la reconnaissance des si-gnes de gravité, la promotion de l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide, la noti-fication des cas de paludisme dans la communauté, la fré-quentation de la Consultation prénatale (CPN) et la bonne mise en œuvre du Traitement préventif intermittent (TPI). La décision de gratuité du traitement antipaludique a

pour effet la réduction du re-couvrement des coûts au ni-veau des formations sanitaires, le paludisme représentant plus de la moitié des consulta-tions dans les formations sani-taires. Il va falloir par consé-quent mettre en place des mé-canismes de soutien afin de garantir la survie de ces for-mations sanitaires. Ainsi, le groupe de travail a proposé : d’attribuer une subvention aux formations sanitaires la première année pour soutenir la mise en œuvre des directi-ves ; d’organiser un plaidoyer pour l'affectation d'un budget adéquat aux formations sani-taires ; de réviser les mécanis-mes de gestion des fonds issus du recouvrement des coûts. La mise en place d’un pro-gramme d’accès au soin néces-site un équilibre entre les activi-tés de soins et la fourniture en quantité suffisante de médica-ments appropriés. La centrale d’achat de médicaments essen-tiels (COMEG) devra assurer la disponibilité des médicaments nécessaires à la prise en charge du paludisme. Pour cela : - les besoins en médicaments, consommables et moustiquaires imprégnées seront déterminés

lors des activités de micro plani-fication avec la participation des différents partenaires et des équipes cadres des CSS ; - les commandes des médica-ments consommables et mous-tiquaires imprégnées seront placées par la COMEG selon une périodicité fixée par un plan d’approvisionnement et distribués aux CSS et hôpitaux généraux selon un plan de dis-tribution. Les hôpitaux de base et les CSI seront approvisionnés par les CSS ; - les CSS et les formations sani-taires seront dotés en outils de gestion. L’OMS-Congo qui a appuyé l’élaboration du plan d’opéra-tionnalisation, s’est engagée également à soutenir sa mise en œuvre. C’est ainsi que l’Organi-sation a entrepris avec le Pro-gramme national de lutte contre le paludisme (PNLP) la forma-tion des agents de santé à la prise en charge et à la gestion des médicaments du paludisme. Une session de formation des formateurs a débuté le 18 février 2007 dans la salle de conféren-ces de l’OMS-Congo. La session regroupe 20 formateurs sélec-tionnés par le PNLP. Ces forma-teurs à leurs tours se déploie-

ront dans les formations sanitai-res pour la formation des agents de santé. A la suite de la forma-tion des agents de santé, les procédures de prise en charge et les différents outils de gestion des médicaments seront mis en place. Les médicaments néces-saires seront acheminés par la COMEG vers les formations sanitaires. Le processus qui se veut pro-gressif devrait démarrer le 17 mars dans 26 CSI dont 7 à Braz-zaville (1 par CSS), 4 à Pointe-Noire (1 par CSS), 1 dans le Kouilou (Madingo-Kayes), 2 dans le Niari (Dolisie et Mos-sendjo), 1 dans la Lékoumou (Sibiti), 2 dans la Bouenza (Madingou et Nkayi), 2 dans le Pool (Kinkala et Mindouli), 2 dans les Plateaux (Djambala et Gamboma), 2 dans la Cuvette (Owando et Oyo), 1 dans la Cuvette Ouest (Ewo), 1 dans la Sangha (Ouesso) et 1 dans la Likouala (Impfondo). Après une évaluation dans ces centres, une extension pourra être engagée pour couvrir l’en-semble du territoire national.

Dr Ray MANKELE, Conseiller EDM OMS-Congo.

Les techniciens sont à pied d’œuvre pour la mise en œuvre des modalités pratiques d’application de la mesure relative à la gratuité du traitement antipaludique. Sur la photo, Dr BALL, Représentant de l’OMS Congo au fond à gauche, supervise les travaux de la formation des agents de santé à la prise en charge et à la gestion des médicament du paludisme. A u premier plan à droite, Dr LIBAMA, Responsable du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).

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Évaluation ONUSIDA, Dr Jeannette KOUANGHA-BIBOUSSI, Chargée de Pro-gramme en Santé de la Repro-duction UNFPA et Mme Ly-die MAOUNGOU MIN-GUIEL, Administrateur Ad-joint au PEV UNICEF. Ont aussi pris part à l’atelier des cadres de la Direction départe-mentale de la santé, ceux de la CSS Djambala-Lékana, les membres de l’Equipe cadre et les infirmiers des centres de santé intégrés (CSI) de la cir-conscription socio-sanitaire de Gamboma ainsi que les repré-sentants des ONGs locales. La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par trois interven-tions : (i) le mot de bienvenue du Secrétaire Général de Gam-boma ; (ii) le mot de circons-tance du délégué du SNU et

D u 14 au 16 février 2008, s’est tenue dans la salle de conférence

de la sous-préfecture de Gam-boma, département des Pla-teaux, l’atelier de validation du plan opérationnel 2008, de l’intervention conjointe des agences du Système des Na-tions Unies (SNU) pour le renforcement de la Circons-cription socio sanitaire (CSS) de Gamboma. L’atelier était placé sous le patronage du préfet des Pla-teaux, représenté par son Conseiller socioculturel M. Maurice BADZOUA entouré du Secrétaire général du dis-trict de Gamboma, M. Pierre EBAKA représentant le Sous-Préfet de ce district, du Direc-teur Départemental de la San-té des Plateaux : Dr Louis GAMBARA, du représentant du Conseil Départemental : M. Jules MOBELI et du Secrétaire

Validation du plan d’intervention conjointe du SNU pour le renforcement de la CSS de Gamboma

général du district d’Ongogni : M. Antoine LEPHOYO. Quatre (4) agences du SNU ont été représentées à cet ate-

lier notamment par M. Jérémie MOUYOKANI, Conseiller Planification et Gestion du Programme OMS-Congo, Dr Paul NZABA, Conseiller Suivi/

M. Jérémie MOUYOKANI, Conseiller OMS-Congo, à l’extrême droite, prononce son allocution de circonstance au nom des agences du SNU à l’ouverture de l’atelier.

Dr Jeannette KOUANGHA-BIBOUSSI de l’UNFPA à l’extrême droite, dirige le séance de restitution des travaux de groupes.

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De gauche à droite, au premier plan : M. Jules MOBELI, représentant du Conseil Départemental, Dr Benjamin NGAKONO, Médecin Chef de la CSS de Gamboma, M. Maurice BADZOUA, Conseiller socioculturel, représentant le Préfet des Plateaux, M. Antoine LEPHOYO, Secrétaire général du district d’Ongogni, Mme Lydie MAOUNGOU MINGUIEL, Administrateur Adjoint au PEV UNICEF, Dr Jeannette KOUANGHA-BIBOUSSI, Chargée de Programme en Santé de la Reproduction UNFPA et M. Jérémie MOUYOKANI, Planification et Gestion du Programme OMS-Congo. A l’arrière plan : M. Pierre EBAKA, Secrétaire général du district de Gamboma, représentant le Sous-Préfet de ce district, Dr Paul NZABA, Conseiller en Suivi/Évaluation ONUSIDA, et Dr Louis GAMBARA, Directeur Départemental de la Santé des Plateaux.

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Validation du plan d’intervention conjointe pour le renforcement de la circonscription so-cio sanitaire de Gamboma

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(iii) le mot d’orientation et d’ou-verture de l’atelier par le délégué de la préfecture. Parlant au nom des agences du SNU engagées dans le projet, M. Jérémie MOUYOKANI a affirmé que cet atelier consti-tuait « un réel point de départ pour le renforcement de la CSS de Gamboma ». Il a souligné que « l’intervention conjointe de l’OMS, l’ONUSIDA, le PNUD, l’UNFPA et l’UNICEF s’inscrit dans la perspective d’améliora-tion de l’état de santé de la po-pulation en vue de contribuer à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développe-ment relatifs principalement à la réduction de la mortalité in-fantile, de la mortalité mater-nelle et à la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et les autres maladies ». Il a cependant pris soins de relever que « ce soutien des agences du SNU ne peut se passer d’une implication réelle et effective de l’ensemble des parties prenantes ». Au nom du Préfet des Plateaux, M. Maurice BADZOUA a affir-mé que « les autorités ne ména-gent aucun effort pour régler les problèmes sociaux qui minent la vie des populations ». Cepen-dant, il a reconnu que « malgré les efforts consentis, les problè-mes à résoudre sont nom-breux ». Il a cité notamment « l’existence de structures non fonctionnelles, le manque de personnel, l’absence de médica-ments, la persistance de l’endé-mie palustre cause de nom-breux décès, la résurgence du VIH/SIDA, etc. ». Il a exprimé toute son appréciation de la tenue de cette concertation qui devait permettre de « faire l’au-topsie de tous les problèmes et dégager des solutions réalistes et réalisables assorties d’une programmation claire afin d’im-pulser le processus en cours ». L’atelier proprement dit a com-mencé par l’exposé du Méde-

cin-Chef de la CSS, Dr Benjamin NGAKONO, qui a présenté l’analyse de la situation faite il y a quelques mois avec l’appui du SNU, puis M. Jérémie Mouyo-kani a présenté pour le SNU les grandes lignes du plan opéra-tionnel de l’intervention conjointe. Les participants ont été par la suite répartis en trois groupes de travail dirigés par les autorités politico administrati-ves et appuyés par les points focaux du SNU. Une restitution en plénière a été organisée le 16 février suivie de discussions et contributions des participants. L’OMS, l’ONUSI-DA et l’UNFPA ont assuré la modération des sessions. De l’avis général des partici-pants, l’atelier a été d’un grand

intérêt, car il a permis de mettre ensemble, d’un côté les autori-tés politiques locales et départe-mentales et de l’autre, les per-sonnels de santé et les ONGs locales, autour de l’équipe cadre de district, assistés par les ex-perts du SNU. Cet échange aura : (i) permis de faire connaî-tre l’intervention conjointe des agences du SNU pour le renfor-cement de la CSS de Gamboma ; (ii) fourni l’opportunité aux autorités locales et départemen-tales, notamment le Conseil départemental de prendre des engagements en faveur des actions qui n’avaient pas de financement dans le plan opéra-tionnel ; (iii) abouti à la valida-tion du plan opérationnel 2008 après avoir obtenu les amende-ments nécessaires de la part des hommes de terrain.

Photo de famille des participants à l’atelier à l’issue des travaux.

Lors de la cérémonie de clôture de l’atelier, M. Jérémie MOUYOKANI a exprimé la satisfaction des agences des Nations Unies engagées dans le projet de renforcement de la CSS de Gamboma. Il a affirmé que « l’atelier avait permis d’a-boutir à un consensus sur la mise en œuvre conjointe des activités du SNU dans la CSS de Gamboma », département des Plateaux. Il s’est réjouit de la disponibilité et de l’assiduité de l’ensemble des participants, notamment des autorités politi-co-administratives, ainsi que de la qualité des contributions et des amendements apportés à l’amélioration du plan opéra-tionnel 2008. Il a considéré que c’était « la preuve de l’intérêt qu’ils portent à ce projet et de leur engagement à contribuer à l’atteinte des résultats prévus ». Emboîtant le pas à son prédé-cesseur, le représentant du Pré-fet a exprimé sa satisfaction par rapport au travail accompli. « Les résultats escomptés seront atteints », a-il affirmé. « J’en suis sûr si le gouvernement à travers le Conseil départemental contribue efficacement. C’est cet ouf de soulagement que la circonscription socio-sanitaire de Gamboma et sa population attendent vivre ».

Franck BITEMO A/INF OMS-Congo.

Les travaux de groupes.

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Présentation officielle des résultats de l’enquête sur la consommation des médicaments à Brazzaville

Conférence scientifique sur la Fagaricine 532

L a Direction des Pharmacies, des Laboratoires et du médicament a organisé le 17 janvier 2008 à l’Hôtel Méridien de Brazzaville une conférence scientifique sur F-532 (Fagaricine 532).

Au cours de cette conférence, le Dr Bruno ETO, Directeur de la Société TBC France, propriétaire du produit a présenté la Fagaricine 532 comme un produit de la pharmacopée africaine fabriqué à partir d’écorces de Fagara Heitzii, un arbre que l’on retrouve dans la région d’Afrique centrale et notamment en République du Congo. Ce produit aurait les propriétés d’un immunostimulant selon les résultats obtenu par le Dr ETO notamment chez les sujets séropositifs avec une augmentation de lymphocytes CD4 et CD8 au bout de 6 mois de traite-ment. Il est fabriqué en France à partir d’espèce végétales en provenance du Cameroun et le processus de fabrication a été inspecté par l’Agence Fran-çaise pour la Sécurités Sanitaire des Produits de Santé et jugé conforme aux bonnes pratiques de fabrication. En République du Congo, le médicament a obtenu une autorisation de mise sur le marché dans le courant de l’année 2007, et cette conférence a été organisée pour en faire la promotion. Invité à représenté l’OMS-Congo a cette conférence, le Conseiller EDM a tenu à apporter à l’assistance les précisions suivantes : Fagaricine 532 est un immunostimulant et non un médicament du SIDA. Son action consiste à renforcer les défenses immunologiques et il trouverait bien son indication dans la prise en charge des immunodépressions au milieu de tant d’autres immunostimulants naturels ou synthétiques disponibles. Les résultats présentés par le Docteur ETO montrent une augmentation des lymphocytes TCD8 deux fois plus fortes que celle des lymphocytes

TCD4. Ces résultats inciteraient à une investigation afin d’écarter tout risque d’effets secondaires pour les patients. Le processus de préparation du produit permet de le classer parmi les médicaments traditionnels amé-liorés de la catégorie 4 selon la classification du Comité Régional d’Expert de l’OMS sur la médecine traditionnelle. La mise sur le marché d’un médicament selon la législation nationale devrait être subordonnée soit à une autorisation de mise sur le marché du pays d’origine, soit pour les médicaments traditionnels de classe 4 à l’ob-tention d’un certificat de vente libre dans le pays d’origine, en l’occur-rence ici, la France. Ces documents n’ont pu être produits par les promo-teurs de Fagaricine 532 lors de la conférence. Au cours d’un entretien accordé en juin 2006 par le Docteur ETO à « La lettre de FRANCINOV » (N°16), celui-ci affirmait que « les recherches menées par TBC ont conduit à une découverte prometteuse : le F-532 (Fagaricine 532), qui serait un antiviral, un antibactérien et un antifongi-que efficace. Ce remède est aujourd’hui en phase III de son développe-ment. ». Un an après cet entretien, le produit a déjà obtenu une Autorisation de Mise sur le Marché en République du Congo pour des effets autres que ceux qui étaient en développement. Tout ceci pose à nouveau le problème du mécanisme de délivrance des Autorisations de Mise sur le Marché des médicaments et partant de leur circulation au Congo, car le pays ne dispose toujours pas de commission nationale en charge de la matière. Les autorités nationales devraient voir leur attention attirée sur cet état de chose notamment dans un contexte de promotion du médicament essentiel générique telle que prônée par la Politique Pharmaceutique Nationale.

Dr Ray MANKELE, Conseiller EDM OMS-Congo.

La conférence a conclu de la nécessité de promouvoir le mé-dicament générique comme solution aux problèmes d’acces-sibilité du médicament. Pour cela, le Président de l’Ordre des pharmaciens qui est par ailleurs parlementaire national, a an-noncé le dépôt d’une proposi-tion de loi sur la substitution et le déconditionnement des médi-caments. L’étude réalisée à Brazzaville concorde avec les résultats de l’évaluation du secteur pharma-ceutique réalisée en 2006 par le Ministère de la Santé avec l’ap-pui de l’OMS.

Dr Ray MANKELE, Conseiller EDM OMS-Congo.

L ’Ordre National des Pharmaciens du Congo a organisé le 24 janvier

2008 à l’Hôtel Le Méridien de Brazzaville la présentation officielle des résultats de l’en-quête sur la consommation des médicaments à Brazza-ville. L’étude a été menée au cours du premier semestre 2007 par l’Or-dre des pharmaciens auprès de 708 ménages dans le but d’ap-précier les sources d’approvi-sionnement en médicaments des populations. Elle a permis de constater qu’il y a trois sour-ces d’approvisionnement en médicaments des ménages à savoir la pharmacie privée, la formation sanitaire et la rue.

Plus le revenu du ménage est faible, plus l’approvisionnement se fait dans la rue et moins les ménages parviennent à acquérir tous les médicaments prescrits. L’approvisionnement auprès des formations sanitaires est inférieur à 10%. La principale raison de l’approvisionnement

en médicaments de la rue est le coût relativement faible de ces médicaments. Bien qu’ayant l’information que les médica-ments de la rue sont dangereux et peuvent nuire à la santé, les populations enquêtées sont persuadées de leur efficacité et s’opposent à leur interdiction. Le phénomène de vente de mé-dicaments par les agents de santé dans les couloirs des for-mations sanitaires demeure également préoccupant. En moyenne 25% des populations s’approvisionnent auprès de ceux-ci. Les populations sont peu informées sur les médica-ments génériques qui sont pourtant financièrement acces-sibles aux populations.

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Relance du processus d’élaboration de la Stratégie de Coopération Pays 2008-2013

E n application des recomman-dations de l’atelier d’adop-tion du document de politi-

que nationale de gestion des dé-chets biomédicaux (DBM) organisé du 14 au 16 janvier 2008 à Owan-do, dans la Cuvette , une équipe du Bureau de la Représentation de l’OMS au Congo a participé à l’ate-lier d’adoption du plan national d’action 2008-2012 de gestion des DBM. L’atelier s’est tenu du 29 janvier au 1er février 2008 dans la salle de formation de l’hôpital général Adolphe SICE à Pointe-Noire. Il a regroupé 25 cadres du Ministère

de la Santé, des Affaires Sociales et de la Famille, du Ministère du Tou-risme et de l’Environnement, de l’OMS-Congo et des organisations de la société civile engagées dans le domaine de l’assainissement. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « GAVI sur la gestion des déchets biomédi-caux ». L’objectif principal visé par cet atelier était d’examiner et d’adopter le plan national de gestion des dé-chets biomédicaux. Il s’est agit de doter les institutions publiques et privées ainsi que les organisations non gouvernementales impliquées dans la gestion des déchets biomédi-

caux d’un plan d’action adapté et cohérent qui prenne en compte : - le renforcement des capacités des formations sanitaires dans la GDBM ; - Le renforcement des compétences techniques et managériales du per-sonnel concerné par la GDBM ; - la rationalisation des pratiques de gestion des déchets biomédicaux ; - la mise en œuvre de mécanismes de suivi et de contrôle de la gestion des déchets dans les formations sanitai-res. A l’instar de la politique nationale de la DGBM, ce plan vise à préserver l’état de santé de la population. La concrétisation de ce but passe par

l’amélioration et la promotion des bonnes pratiques de la GDBM sur l’ensemble du territoire national ; la sauvegarde de l’équilibre écolo-gique du milieu et le renforcerment des capacités nationales à la bonne GDBM. Au terme de l’atelier, les partici-pants ont adopté avec amende-ments le document de plan natio-nal d’action 2008-2012 de gestion des déchets biomédicaux ainsi qu’un projet de plan de travail de l’année 2008.

Jean de Dieu KONONGO

Conseiller EHO OMS-Congo.

I l s’est tenu le 22 février 2008 dans la salle de conférences du Bureau de

la Représentation de l’OMS au Congo, la réunion de re-lance du processus d’élabora-tion de la Stratégie de Coopé-ration Pays (SCP) 2008-2013. La réunion a été lancée par Dr Mamadou D. BALL, Représen-tant de l’OMS-Congo, puis ani-mée par M. Jérémie MOUYO-KANI, Conseiller MPN. Elle a connu, outre la participation des Conseillers du Bureau pays, celle de Dr Yolande VOUMBO, Conseillère à la Santé au Minis-tère de la Santé, des Affaires Sociales et de la Famille (MSASF) et de M. KABA-MBOUALA, Conseiller au Mi-nistère de l’Économie, des Fi-nances et du Budget. La réunion a permis d’examiner la proposition d’achèvement du processus d’élaboration de la SCP 2008-2013 et d’arrêter les modalités pratiques d’élabora-tion de ce document. Au terme de celle-ci trois groupes de tra-vail ont été mis en place pour rédiger les notes de synthèse

sur : (i) l’analyse stratégique des défis liés à la santé et au déve-loppement ; (ii) l’examen de l’aide au développement dans le secteur et (iii) l’analyse de la coopération actuelle entre la République du Congo et l’OMS. Suivant le chronogramme adop-té, les trois groupes devraient produire leurs notes de syn-thèse au plus tard le 29 février 2008. Un comité restreint de 4 per-sonnes a été mis en place pour la rédaction du projet de SCP

2008-2013. Il devra recueillir l’ensemble des notes de synthè-ses pour produire le premier draft du Projet de SCP 2008-2013 entre le 10 et le 15 février 2008. Ce draft servira de base pour les interactions entre le Minis-tère de la Santé, des Affaires Sociales et de la Famille, le Bureau de la Représentation de l’OMS-Congo, le Bureau Régional de l’OMS pour l’Afri-que, le siège de l’OMS à Ge-nève ainsi que les autres parte-naires du domaine de la santé

au Congo. Le document de projet final de la SCP 2008-2013 devra être achevé au plus tard le 29 mars 2008. A titre de rappel, la Stratégie de Coopération Pays 2008-2013 est le document cadre qui régira la collaboration entre le Congo et l’OMS durant les cinq (5) pro-chaines années. Il constitue le deuxième document du genre ; le tout premier ayant couvert l’exercice 2004-2007.

Franck BITEMO A/INF OMS-Congo.

Les participants à la réunion de relance du processus d’élaboration du SCP 2008-2013.

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Appui technique à l’atelier d’adoption du plan national de gestion des déchets biomédicaux

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léra à savoir : (i) l’investigation, (ii) la confirmation biologique du diagnostic, (iii) la mise en place des structures de gestion de l’épidémie, (iv) l’élaboration du plan de contingence, (v) la mobilisation des ressources et (vi) la mise en œuvre des activi-tés de riposte. De manière spécifique, l’action de l’OMS-Congo a porté sur : - la surveillance épidémiologi-que : appui à l’organisation des enquêtes autour des cas, organi-sation de la formation de 320 agents de santé en matière de SIMR dans tous les départe-ments du Congo ; mise à dispo-sition des équipes des outils de collecte et d’analyse des don-nées ; mise à disposition d’une assistance technique. - La prise en charge des cas : mise à disposition des protoco-les de prise en charge ; mise à disposition des solutés, des médicaments et de matériel de protection. - L’hygiène et assainissement : mise à disposition des équipes des pulvérisateurs, des désinfec-tants et des kits d’analyse d’eau ; réalisation de 10 forages dans les zones à haut risque ; pré posi-tionnement dans tous les dépar-tements du matériel de désin-fection. - La mobilisation sociale : pro-duction d’un documentaire à visée pédagogique sur la gestion des épidémies de choléra ; pro-duction d’affiches sur les mesu-res à observer en cas d’épidémie de choléra. - Coordination : la Représen-tante de l’OMS-Congo a partici-pé à plusieurs missions de ter-rain avec le Premier Ministre et la Ministre de la Santé, des Af-faires Sociales et de la Famille. En dépit de la déclaration tar-dive de l’épidémie, les mécanis-mes de gestion mis en place par les autorités nationales, portent déjà une lueur d’espoir quant à l’aboutissement heureux de cette épidémie.

Dr Amédée MOLAMOU, Conseiller DPC OMS-Congo.

- publication d’une note conjointe par le Ministère de la Santé et de la Population et par le Ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique relativement à la restriction de la vente de l’eau et des boissons de fabrication arti-sanales ; - appui financier important octroyé au Comité National et aux Comités Départementaux de lutte contre le Choléra ;

- Visites de terrain du Premier Ministre et des membres du Gouvernement les plus concer-nés, à Brazzaville et à Pointe Noire. - Mise en place d’un système de vigilance dans les autres locali-tés non encore atteints. L’OMS-Congo a accompagné le gouvernement dans toutes les étapes de la lutte contre le cho-

Opération de désinfection dans le cadre de la lutte contre le choléra à Pointe-Noire (photo d’archives)

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Contribution de l’OMS à la lutte contre le choléra au Congo

E n novembre 2006, une augmentation anor-male des cas de diarr-

hées a été constatée dans la ville de Pointe-Noire et ses environs. Les analyses des prélèvements de selles faites ont révélé la présence du vi-brio cholerae 01, sérotype Ina-ba. Le Ministre de la Santé et de la Population a déclaré offi-ciellement l’épidémie de cho-léra de Pointe-Noire, le 27 janvier 2007, devant la presse nationale et les partenaires. De même, en janvier 2007, des cas de décès liés à des diarrhées ont été constatés à Brazzaville. Les investigations faites ont confirmé la présence du vibrio Cholerae 01, sérotype Inaba. Tous les départements sud du Congo ont enregistré des cas de choléra. Le brassage fré-quent des populations le long du chemin de fer, la précarité des conditions d’hygiène (promiscuité), la dégradation très prononcée de l’environne-ment (présence des décharges sauvages partout dans les vil-les, l’évacuation inappropriée des excrétas, latrines pleines), la vétusté du réseau de distri-bution d’eaux, le faible niveau de desserte en eau potable sont là des facteurs suscepti-bles de favoriser la propaga-tion accélérée et l’endémisa-tion du choléra au Congo. Afin de juguler l’épidémie, le gouvernement a pris principale-ment les mesures suivantes : - mise en place des comités de coordination de la riposte aussi bien à Pointe-Noire qu’à Braz-zaville. Depuis lors, les différen-tes commissions (Surveillance épidémiologique, Prise en charge des cas, Hygiène et As-sainissement, Information Édu-cation et Communication (IEC), Mobilisation et logisti-que sont à pied d’œuvre ; - implication des autorités au plus haut niveau de l’État dans la gestion de la crise ; - gratuité des soins pour tous les patients suspectés de choléra ;

Résurgence du choléra dans la Bouenza

L e 04 février 2008 un cas suspect de diarrhée a été détecté à Loudima dans le

département de la Bouenza. L’analyse de l’échantillon de selles expédié au Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) de Brazzaville a révélé la présence du vibrion cholérique 01 sérotype Inaba. Au cours de la même semaine, un autre cas suspect de choléra a été enregistré à Loutété, départe-ment de la Bouenza. Notons que ce département a déjà été vic-time de l’épidémie de choléra l’année dernière qui s’est pour-suivie jusqu’en fin octobre. Des dispositions avaient été pri-ses bien avant le déclenchement de l’épidémie par l’OMS avec le pré positionnement du kit cholé-ra, la mise à disposition du Direc-

teur départemental d’un fond pour l’organisation de la campa-gne de sensibilisation de la popu-lation. Une mission conjointe MSASF et OMS-Congo d’investigation s’est rendue sur le terrain afin d’éva-luer la situation réelle. Dans la semaine du 11 au 17 février 2008, trois (3) nouveaux cas de choléra ont été enregistrés à Loudima, ce qui porte à un total de huit (8) cas recensés dans la Bouenza depuis le début de l’épi-démie, dont 7 à Loudima et 1 cas à Loutété. Les cas semblent être isolés les uns par rapport aux autres et jusqu’à présent la source probable de contamina-tion n’a pas encore été établie.

Dr Amédée MOLAMOU, Conseiller DPC OMS-Congo.

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Renforcement des capacités des gestionnaires du centre de documentation du LNSP en techniques documentaires

M. Jean-Claude MOUSSOKI, Assistant documentaliste OMS-Congo, présente le contenu de la formation.

L a salle de conférences de l’OMS-Congo a servi de cadre à la ses-

sion de formation visant le renforcement des capacités en techniques de collecte, traitement et diffusion de l’information des gestionnai-res du centre de documenta-tion du Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) de Brazzaville. C’est dans le but de permettre aux gestionnaires du centre du LNSP d’être aptes à fournir aux usagers l’Information Scientifi-que et Technique (IST) la plus pertinente que l’OMS-Congo a apporté un appui visant le ren-forcement de leurs capacités en techniques de collecte, traite-ment et diffusion de l’informa-tion. Cette session de formation fait suite à une requête formulée par le Directeur Général du LNSP qui sollicitait le concours de l’OMS-Congo dans la fourni-ture d’un tel appui. Elle a porté sur l’un des trois maillons de cette chaîne documentaire : la

diffusion. Il a été question d’a-mener les apprenants à utiliser de façon optimale les outils liés à la recherche documentaire automatisée mis à leur disposi-tion. Les deux autres maillons (la collecte et le traitement) feront, cependant, l’objet d’une session de formation qui sera organisée ultérieurement. Elle s’inscrira dans le cadre de la coopération documentaire pré-conisée entre d’une part, l’Uni-versité Marien NGOUABI par

le biais de la bibliothèque de la faculté des sciences de la santé, l’ONG Médecins d’Afrique, le Laboratoire National de Santé Publique et l’OMS-Congo, d’au-tre part. Aussi, les gestionnaires ont-ils été sensibilisés sur les techni-ques liées à la recherche auto-matisée simple et à la recherche complexe avec l’emploi des opé-rateurs booléens (ET OU SAUF) ou (AND OR NOT),

auxquels ont été associés quel-ques opérateurs de proximité tels que les signes (<, >, *, etc.). Ils ont, ensuite, été informés sur la manière d’interroger les bases de données documentaires à partir des programme comme GIFT (global Information Full Text), Hinari (Interréseau-Santé Initiative d'Accès aux Recherches), AGORA, OARE. Ceux-ci sont des sources inesti-mables d’informations spécifi-ques à la santé et aux discipli-nes connexes. Des résumés d'ar-ticles sont disponibles à tous les utilisateurs sans inscription et, les utilisateurs inscrits à HINA-RI ont accès aux textes inté-graux des articles de plusieurs titres des périodiques. Le rendez-vous est pris pour l’organisation d’une session de formation sur la collecte et le traitement de l’information automatisé au moyen du logiciel CDS-ISIS.

Jean-Claude MOUSSOKI A/Doc OMS-Congo.

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Exposé au CCF sur l’action de l’OMS au Congo

L e Centre culturel français (CCF) de Brazzaville a invité le Bureau de la

Représentation de l’OMS au Congo à animer un exposé sur le thème : « L’action de l’OMS au Congo : Contribution au déve-loppement sanitaire » dans le cadre de son programme men-suel « La parole à... ». La charge est revenue à M. Jérémie MOUYOKANI, Conseiller MPN de l’OMS-Congo, d’animer cette séance le 09 février 2008 dans la médiathèque du CCF devant un public hétéroclite composé d’enfants, d’étudiants et de professionnels du do-maine de la santé. L’exposé a donné l’opportunité d’évoquer des aspects généraux liés à l’historique, au mandat, à la structuration et au fonctionnement de l’Or-ganisation mondiale de la santé, avant de se focaliser sur des aspects

spécifiques liés aux réalisations de l’OMS en République du Congo, à travers ses différents domaines d’interventions, no-tamment : la lutte contre la maladie, la vaccination, les maladies non transmissibles, la riposte aux urgences, la promo-tion de la santé, le renforce-ment du système de santé, la médecine traditionnelle, etc. L’exposé a suscité un débat enrichissant qui a porté aussi bien sur des aspects fonction-nels tels que la différence entre les Bureaux pays et le Bureau Régional de l’OMS pour l’Afri-que, que sur des aspects plus complexes tels que la contribu-tion de l’OMS à la réduction des

coût d’achat du médicament au Congo et les modalités d’attributions des bourses d’études.

FB.

Dr Jérémie MOUYOKANI, Conseiller MPN OMS-Congo, en pleine explication au milieu de l’assistance.

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é v é n e m e n t

E n 2008, l'OMS célèbre son 60eanniversaire. La chronologie ci-dessous relate l'histoire de l'OMS et des succès obtenus en ma-tière de santé publique au cours des soixante dernières années.

1945 : La Conférence des Nations Unies à San Francisco approuve à l'unanimité la création d'une nouvelle organisation internatio-nale de santé qui soit autonome.

1946 : La Conférence internationale de la Santé, réunie à New York, approuve en juillet la Constitution de l'Organisation mondiale de la Santé.

1947 : Création du service d'information épidémiologique, un service de réponse automatique par télex qui suit les informations rela-tives aux maladies soumises au Règlement sanitaire internatio-nal, ainsi que d'autres maladies transmissibles d'importance internationale.

1948 : La Constitution de l'Organisation mondiale de la Santé entre en vigueur le 7 avril.

1948 : Publication de la Classification internationale des maladies ­la norme mondiale qui permet de déclarer et de classer par catégo-rie les maladies, les problèmes de santé et les causes extérieu-res de maladie et d'infirmité.

1948 : Le Dr Brock Chisholm, originaire du Canada, est élu premier Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé.

1950 : L'Assemblée mondiale de la Santé décide que la Journée mon-diale de la Santé aura lieu le 7 avril de chaque année.

1950 : La vaccination de masse contre la tuberculose à l'aide du vaccin BCG est en cours pour protéger les enfants contre la tubercu-lose.

1952 : Lancement du Programme mondial de lutte contre le pian, en partenariat avec l'UNICEF. Ce programme a réussi à traiter 300 millions de personnes dans cinquante pays, réduisant l'inci-dence mondiale de la maladie de plus de 95%.

1953 : Le Dr Marcolino Gomes Candau, originaire du Brésil, est élu deuxième Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé.

1955 : Lancement du Programme d'éradication du paludisme. Son objectif a été modifié en 1969. Par la suite, la plupart des pro-

grammes d'éradication sont devenus des programmes de lutte.

1958 : L'Assemblée mondiale de la Santé lance le programme d'éradi-cation de la variole.

1963 : Homologation du vaccin antipoliomyélitique buccal. Ce vaccin s'est révélé capable d'interrompre la transmission interhumaine du poliovirus sauvage.

1965 : Publication du premier rapport sur le diabète. En 2000, 171 millions d'habitants de notre planète étaient porteurs de cette maladie. Ce nombre risque d'atteindre au moins 366 millions d'ici 2030.

1966 : Inauguration du Siège de l'Organisation mondiale de la Santé.

1969 : Le Règlement sanitaire international, adopté en 1951, couvre expressément le choléra, la peste, la variole et la fièvre jaune.

1972 : Pour assurer l'utilisation universelle du vaccin antipoliomyéliti-que buccal, son inventeur, le Dr Albert Sabin, cède ses droits sur le vaccin à l' Organisation mondiale de la Santé.

1973 : Le Dr Halfdan T. Mahler, originaire du Danemark, est élu troi-sième Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé.

1974 : Lancement du programme élargi de vaccination. Aujourd'hui, la vaccination sauve chaque année plus de 2,5 millions de vies d'enfants.

1974 : Lancement du Programme de lutte contre l'onchocercose, en collaboration avec la Banque mondiale, le Programme des Na-tions Unies pour l'environnement et l'Organisation pour l'ali-mentation et l'agriculture.

1975 : Création du Programme spécial de recherche et de formation concernant les maladies tropicales, pour aider à coordonner, soutenir et influencer les efforts mondiaux de lutte contre les maladies infectieuses négligées qui affectent de manière dis-proportionnée les populations pauvres et marginalisées.

1976 : Le virus Ebola est identifié pour la première fois dans la province ouest­équatoriale du Soudan et au Zaïre (actuellement Républi-que démocratique du Congo).

60 ans de l’OMS : chronologie des événements marquants de la santé publique

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N°27 JANVIER-FEVRIER 2008

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é v é n e m e n t

1977 : Publication de la première liste de médicaments essentiels. Cette liste comporte aujourd'hui 340 médicaments permettant d'affronter la plupart des problèmes de santé prioritaires, no-tamment le paludisme, le VIH/SIDA, la tuberculose, la santé génésique et les maladies chroniques telles que cancer et dia-bète.

1978 : La Conférence internationale sur les soins de santé primaires tenue à Alma­Ata lance le défi historique de la "Santé pour tous"

1979 : Une commission mondiale certifie l'éradication mondiale de la variole.

1986 : Création du Programme mondial contre le sida pour élaborer et coordonner une stratégie mondiale de lutte contre cette mala-die.

1988 : Le Dr Hiroshi Nakajima, originaire du Japon, est élu quatrième Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé.

1988 : L'Assemblée mondiale de la Santé approuve une résolution sur la non­discrimination à l'égard des personnes vivant avec le sida.

1988 : Lancement de l'Initiative mondiale pour l’éradication de la po-liomyélite, en collaboration avec l'UNICEF, les Centers for Di-sease Control and Prevention des États­Unis d'Amérique et le Rotary International.

1991 : L'Assemblée mondiale de la Santé adopte une résolution rela-tive à l'élimination de la lèpre.

1995 : Création de la Commission internationale pour la Certification de l’Éradication de la Dracunculose. (La draconculose est aussi connue sous le nom de maladie du ver de Guinée.)

1995 : Lancement de la stratégie DOTS pour la lutte contre la tubercu-lose, qui a permis de traiter jusqu'à présent trente millions de personnes grâce à des services de santé primaires.

1996 : Création d'ONUSIDA avec six organismes fondateurs partenai-res.

1998 : Le Dr Gro Harlem Brundtland, originaire de Norvège, est élue cinquième Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé.

2000 : Lancement du Partenariat Halte à la tuberculose, hébergé par l'OMS. Ce partenariat compte désormais plus de cinq cents partenaires qui s'efforcent d'atteindre les Objectifs du millé-naire pour le développement (OMD) liés à la tuberculose, en améliorant l'accès au traitement par les programmes DOTS et en relevant des défis tels que le lien tuberculose/VIH et la tuber-culose pharmaco­résistante.

2000 : Création du Réseau mondial d'alerte et d'action en cas d'épidé-mie pour lutter contre la propagation internationale des flam-bées épidémiques.

2000 : Création de la Commission Macroéconomie et Santé pour éva-luer l'impact de la santé sur le développement.

2000 : Les 189 États­membres des Nations Unies adoptent à l'unanimi-

té la Déclaration du Millénaire, qui énonce les Objectifs du mil-lénaire pour le développement. Trois des huit objectifs sont di-rectement liés à la santé.

2001 : Lancement de l'initiative contre la rougeole en partenariat avec la Croix­Rouge des États­Unis d'Amérique, l'UNICEF et les Cen-ters for Disease Control and Prevention. En octobre 2007, la mortalité mondiale due à la rougeole avait diminué de 68%.

2003 : Le Dr LEE Jong­wook, originaire de la République de Corée est élu sixième Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé.

2003 : Lancement avec ONUSIDA de l'Initiative 3x5, visant à assurer un traitement antirétroviral à trois millions de personnes avant la fin de 2005.

2003 : Adoption par l'Assemblée mondiale de la Santé de la Convention cadre pour la lutte anti­tabac, devenue l'un des traités les plus soutenus de l'histoire des Nations Unies.

2003 : Le Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) est reconnu pour la première fois, puis enrayé. L'OMS coordonne les recherches internationales avec le Réseau mondial d'alerte et d'action en cas d'épidémie et collabore étroitement avec les autorités sani-taires des pays affectés.

2003 : Création de la Commission sur les Droits de Propriété intellec-tuelle, l'Innovation et la Santé publique.

2004 : Adoption de la Stratégie mondiale pour l'alimentation, l'exer-cice physique et la santé.

2004 : L'Organisation mondiale de la Santé et ses partenaires font valoir que "l'accident de la route n'est pas une fatalité".

2004 : Le Centre stratégique d'opérations sanitaires est utilisé pour la première fois pour aider à coordonner les secours d'urgence à la suite de la catastrophe du raz-de-marée survenu dans l'Océan Indien.

2005 : L'Assemblée mondiale de la Santé révise et adopte le Règlement sanitaire international, nouveau cadre légal adopté par la plu-part des pays pour enrayer les menaces de maladies suscepti-bles de se propager rapidement d'un pays à l'autre.

2005 : Lancement de la Commission des Déterminants sociaux de la Santé pour aider les pays et les partenaires de la santé mondiale à prendre en compte les facteurs sociaux qui engendrent mau-vaise santé et inégalités.

2005 : Lancement du Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant pour faire en sorte que toutes les femmes, tous les nourrissons et tous les enfants restent en bonne santé.

2006 : Le Dr Margaret Chan, originaire de la République populaire de Chine, est élue septième Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé.

2007 : Le nouveau Règlement sanitaire international (2005) entre en vigueur.

2008 : L'Organisation mondiale de la Santé préconise de protéger la santé contre les effets du changement climatique, une menace croissante pour la sécurité sanitaire publique.

60 ans de l’OMS: chronologie des événements marquants de la santé publique

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N°27 JANVIER-FEVRIER 2008

Page 16: VISION DE L’OMS POUR LE CONGO : UN DÉVELOPPEMENT … · de Dr Ray MANKELE, Conseil-ler EDM OMS-Congo et Mr Daniel BANTSIMBA, Chef de service décentralisation à la Direction générale

Calendrier des manifestations 2008 27 janvier 2008 Journée mondiale de la lèpre : « La lèpre ne tue pas, elle condamne » 04 février 2008 Journée mondiale contre le cancer : « N’enfumez pas mon enfance ! » 24 mars 2008 Journée mondiale de la tuber-culose 7 avril 2008 Journée mondiale de la santé : « Changement climatiques et santé » 28-30 avril 2008 Conférence internationale sur les soins de santé primaires et les systèmes de santé en Afri-que : « Vers la réalisation des objectifs du millénaire pour le développe-ment en matière de santé ». 31 mai 2008 Journée mondiale sans tabac 14 juin 2008 Journée mondiale du don de sang 1er août 2008 Semaine mondiale de l’allaite-ment maternel 10 septembre 2008 Journée mondiale de préven-tion du suicide 28 septembre 2008 Journée mondiale de la rage 30 septembre 2008 Journée mondiale du cœur 10 octobre 2008 Journée mondiale de la santé mentale 11 octobre 2008 Journée mondiale de la vue 14 novembre 2008 Journée mondiale du diabète 15 novembre 2008 Journée mondiale de la bron-chopneumopathie chronique obstructive 1er décembre 2008 Journée mondiale du sida

v i e d u b u r e a u

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Qui est Qui ?

Gabriel BIKOUMOU Chauffeur Il s’appelle bien Gabriel mais vous n’entendrez jamais personne l’appeler ainsi. Arrivé au Bureau pays en 2005 après six années passées au Comi-té International de la Croix-Rouge (CICR), il collectionne les pseudo-nymes comme d’autres des tro-phées. Ses collègues l’appellent Gaby, ses coreligionnaires l’appel-lent « Djibril », ses amis l’appellent « Capo ». Et depuis qu’il a raflé au nez et à la barbe de tous le magni-fique cadeau mis en jeu lors d’une tombola organisée par le Bureau, il en a gagné un autre : « Luky Gaby », autrement dit « Gaby, le chanceux ». FB.

Armand Missié TCHOUMOU Chauffeur Il eût fallu connaître Armand pour enrichir notre vocabulaire d’un mot plutôt rare dans le jargon spécifique du domaine de la santé : « tractoriste ». Recruté en 2001 à Djambala, dans le département des Plateaux, il y a travaillé 3 ans durant pour le Programme Élargi de Vaccination, avant d’être affecté à Brazzaville en appui au point focal national du PEV. Il n’est pas peu fier de son passé de conducteur de tracteur agricole, autrement dit tractoriste. Il a appris cette sagesse ances-trale selon laquelle « on ne récolte que ce qu’on a semé ». Et, c’est bien connu : qui veut récolter la santé, sème… des vaccins. FB.

La MTROC fête le nouvel’an

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L a Mutuelle des travail-leurs du Bureau de la Représentation de

l’OMS-Congo, MTROC en sigle, a célébré le nouvel an autour d’un repas au siège du Bureau pays. La cérémonie a été honorée par la présence de Dr Mamadou D. BALL, Représentant de l’OMS-Congo, nouvellement arrivé à Brazzaville et déjà membre actif de la mutuelle. Elle a connu la participation de l’ensemble du personnel du Bureau pays pré-sent à Brazzaville. Elle s’est dé-roulée dans une ambiance conviviale et fraternelle. Dans son allocution de circons-tance, Dr Lambert NZOUTA-NI, Conseiller FHP à l’OMS-Congo et président de la mu-

tuelle a rappelé que « cette dis-position figure dans le règle-ment intérieur de la MTROC ». Il a rappelé la devise de la mu-tuelle, à savoir « Amour, Unité, Solidarité », et formulé le sou-hait qu’« à l’occasion de cette nouvelle année, cette devise connaisse sa vraie application et que nous sachions nous surpas-ser pour oublier nos quelques différences pour ne garder que ce qui nous unit, car nous pas-sons la plus grande partie de notre temps ensemble sur nos lieux de travail ». Enfin, Dr NZOUTANI s’est engagé au nom de la MTROC à réitérer cette initiative à l’occa-sion de la célébration de la fête du 1er Mai.

Franck BITEMO A/INF OMS-Congo.

Dr Lambert NZOUTANI (debout) président de la MTROC, prononce son allocution de circonstance.

L’ensemble du personnel de l’OMS-Congo basé à Brazzaville a été convié à participer à ce moment de partage et de convivialité.

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