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Photo de la semaine Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Ki Tissa : Entrée : 16h58 - Sortie : 18h11 Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd ! www.viveleroi770.com Vidéos inédites, Dvar Mal’hout et articles en français N°299 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Ki Tissa - Spécial Chouchane Pourim Katane Edition française - [email protected] - www.viveleroi770.com - 058-4770055 BH Bonnes Nouvelles Traductions Hébreu/Français [email protected] 053-2770419 La Newsletter de cette semaine est dédiée à la bonne Alya pour Acher Ben Sarah et Zera ‘Haya VeKayma pour Binyamin Ben Sarah Recevez chaque semaine la Newsletter de la Guéoula sur votre téléphone Menou’ha Ra’hel 058-4770055 Un grand Hakel chez « Mamach » Un grand rassemblement aura lieu avec l'aide de D.ieu lors du 27 Adar Richone. Au pro- gramme, Farbrenguen, soutien aux activités du Centre de Diffusion Mamach. Ce rassem- blement se tiendra à l'Auditorium Harrisson pour l'Art à Tel Aviv. Inscriptions obligatoires au 077-5123770. (HG) Congrès Machia'h L'association pour la délivrance véritable et complète organise, comme chaque année, le « Congrès Machia'h en Terre Sainte ». Un ras- semblement pour les émissaires du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h à l'occasion de l'an- née du Hakel aura lieu le 6 Adar Chéni. De plus amples in- formations vien- dront par la suite. (HG) Kiddouch Lévana à Nathanya Ce Motsé Chabbat a eu lieu un grand moment plein de chaleur 'hassidique et de joie de la Guéoula. Un rassemblement s'est tenu sur le Kikar Haatsmaout afin que tous puissent sanctifier la lune, danser, chanter et « deman- der David leur roi ». Des paroles de Torah et d'encouragement ont été prononcées par le Rav Yossef Its'hak Taüb qui dirige la Commu- nauté du Centre « Mamach » à Nathanya. (CI) L’intention divine, au-delà de toute logique ! L’extraordinaire Dvar Mal’hout de la Para- chat Ki Tissa, cette semaine, nous pose une question : « Avez-vous prêté attention à l’origine des choses, l’intention qui se cache derrière ce que nous vivons ? ». Car malgré que nous soyons déjà entrés dans la phase de la délivrance véritable et complète, l’exil que nous cherchons de nos yeux et de nos oreilles, est encore palpable (si nous y croyons et lui accordons de l’importance). Or pour éviter ce genre de situation, nous n’avons qu’à réfléchir à ce qu’est réellement l’intention divine dans tout cela… Une fois de plus nous ouvrirons l’histoire de la Mé- guilat Esther pour nous apercevoir que le Nom d’Hachem n’y est pas mentionné, afin qu’il soit évi- dent pour nous que toute l’histoire de Pourim n’est tissée que par la Divine Providence. Les choses seront rappelées et se revivront à chaque génération, les Juifs suivaient, à cette époque, fidè- lement le processus d’un exil puissant, y vivaient et en ressentaient le confort, mais un événement, un décret les sortit de leur torpeur afin qu’ils se livrent à 100% pour la cause divine, pour leur croyance et par leur foi, prêts à donner leur vie ! Et c’est là qu’eut lieu le grand retournement, l’ouverture se créa, et le méchant Aman fut pendu à la potence de cinquante coudées qu’il avait préparé pour Morde’haï, le Juif. Le Tikoun a été fait et on connut par la suite, la dé- livrance de Pourim. Mais de quel Tikoun, de quelle réparation s’agit-il ? La réparation de la façon de penser de l’ancêtre de Morde’haï et d’Esther, c’est à dire, le roi Chaoul, lui-même, de la tribu de Be- nyamin. Quelle est donc cette façon de penser ? C’est le soutien de la logique et du bon sens qui fut à l’origine de la faute de Chaoul… Chmouel, le prophète, lui avait dit de ne pas entrer en guerre contre les philistins avant que lui-même n’arrive sur les lieux or, Chaoul a tenu le raisonne- ment suivant : « Il s’agit d’un cas de danger et les soldats s’éparpillent, alors on ne peut attendre Chmouel ! ». Un autre célèbre exemple du raison- nement logique de Chaoul, alors que Chmouel lui demanda de décimer Amalek sans laisser de survi- vant mais Chaoul avait voulu faire un peu plus que l’ordre de Chmouel et a laissé en vie Agag (certes dans une intention louable), et du bétail dans le but de les sacrifier pour Hachem ! Mais telle n’était pas l’intention divine et Amalek a survécu à cause de cette faute… Alors que Goliath, le monstre géant, voulut tuer Chaoul en duel (suite au fait que Chaoul lui avait, auparavant, dérobé l’Arche d’Alliance). Chaoul re- doutait un tel combat, craignant (très justement) le déséquilibre des forces et qu’il n’avait aucune chance, selon la logique et les voies de la nature… Oui mais, David, par contre, a relevé le défi, lui qui n’était même pas en âge de combattre dans l’armée, un adolescent chétif, avec cinq pierres et une fronde dans sa main, a été au-dessus de toute logique et a lancé une seule pierre au front du titan et l’a liquidé en un seul essai, car il a été largement au-dessus de la logique… Un autre épisode, alors que David ra- menait à Jérusalem l’Arche d’Alliance, il se mit à danser au son des chants de la maison d’Israël, et plus il dansait, sautait, faisait des acrobaties, et plus il était méprisé par sa femme Mi’hal, la fille de Chaoul, qui, pourtant, tenait un raisonnement lo- gique, mais il lui répondit que s’il pouvait faire de plus grandes acrobaties en l’honneur d’Hachem, il le ferait certainement. Morde’haï, nous dit le Midrach, était de la tribu de Binyamin par son père, mais de la tribu de Yéhouda par sa mère et donc c’est lui qui a mérité de faire le Tikoun de Chaoul son aïeul… Et c’est encore lui qui a instauré les jours de joie, des jours d’allégresse pour Pourim, justement au-dessus de toute rai- son… Ad delo Yada, jusqu’à ne plus savoir. Et par cette joie, nous atteindrons la folie de la Sain- teté, en sortant de notre exil interne pour cette Guéoula externe, apparente, en mettant de nou- velles lunettes et en criant, dansant, sautant pour remercier Hachem et le gratifier de cette délivrance qui est là, présente, certes au-dessus de tout raison, mais c’est le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h qui a dit : « C’est la Guéoula », et aussi : « Il n’y a rien à comprendre ! C’est la Guéoula… »

Vive le roi Machia'h n°299

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Parachat Ki Tissa Un extraordinaire Dvar Mal'hout Des articles et récits de Guéoula Spécial Chouchane Pourim Katan

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Horaires de Chabbat à JérusalemChabbat Parachat Ki Tissa : Entrée : 16h58 - Sortie : 18h11

Y é ’ h i A d o n e i n o u M o r é i n o u V é R a b é n o u M é l e ’ h H a M a c h i a ’ h L é o l a m V a è d !

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N°299 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Ki Tissa - Spécial Chouchane Pourim KataneEdition française - [email protected] - www.viveleroi770.com - 058-4770055

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à la bonne Alya pour Acher Ben Sarah

et Zera ‘Haya VeKayma pour Binyamin Ben Sarah

Recevez chaque semaine la Newsletter de laGuéoula sur votretéléphoneMenou’ha Ra’hel 058-4770055

Un grand Hakel chez « Mamach »Un grand rassemblement aura lieu avec l'aidede D.ieu lors du 27 Adar Richone. Au pro-gramme, Farbrenguen, soutien aux activitésdu Centre de Diffusion Mamach. Ce rassem-blement se tiendra à l'Auditorium Harrissonpour l'Art à Tel Aviv. Inscriptions obligatoiresau 077-5123770. (HG)

Congrès Machia'hL'association pour la délivrance véritable etcomplète organise, comme chaque année, le« Congrès Machia'h en Terre Sainte ». Un ras-semblement pour les émissaires du RabbiChlita Méle'h HaMachia'h à l'occasion de l'an-née du Hakelaura lieu le 6Adar Chéni. Deplus amples in-formations vien-dront par lasuite. (HG)

Kiddouch Lévana à NathanyaCe Motsé Chabbat a eu lieu un grand momentplein de chaleur 'hassidique et de joie de laGuéoula. Un rassemblement s'est tenu sur leKikar Haatsmaout afin que tous puissentsanctifier la lune, danser, chanter et « deman-der David leur roi ». Des paroles de Torah etd'encouragement ont été prononcées par leRav Yossef Its'hak Taüb qui dirige la Commu-nauté du Centre « Mamach » à Nathanya.(CI)

L’intention divine, au-delà de toute logique !L’extraordinaire Dvar Mal’hout de la Para-chat Ki Tissa, cette semaine, nous pose unequestion : « Avez-vous prêté attention àl’origine des choses, l’intention qui se cachederrière ce que nous vivons ? ». Car malgréque nous soyons déjà entrés dans la phasede la délivrance véritable et complète, l’exilque nous cherchons de nos yeux et de nosoreilles, est encore palpable (si nous ycroyons et lui accordons de l’importance).Or pour éviter ce genre de situation, nousn’avons qu’à réfléchir à ce qu’est réellementl’intention divine dans tout cela…

Une fois de plus nous ouvrirons l’histoire de la Mé-guilat Esther pour nous apercevoir que le Nomd’Hachem n’y est pas mentionné, afin qu’il soit évi-dent pour nous que toute l’histoire de Pourim n’esttissée que par la Divine Providence. Les choses seront rappelées et se revivront à chaquegénération, les Juifs suivaient, à cette époque, fidè-lement le processus d’un exil puissant, y vivaient eten ressentaient le confort, mais un événement, undécret les sortit de leur torpeur afin qu’ils se livrentà 100% pour la cause divine, pour leur croyance etpar leur foi, prêts à donner leur vie ! Et c’est làqu’eut lieu le grand retournement, l’ouverture secréa, et le méchant Aman fut pendu à la potence decinquante coudées qu’il avait préparé pourMorde’haï, le Juif. Le Tikoun a été fait et on connut par la suite, la dé-livrance de Pourim. Mais de quel Tikoun, de quelleréparation s’agit-il ? La réparation de la façon depenser de l’ancêtre de Morde’haï et d’Esther, c’està dire, le roi Chaoul, lui-même, de la tribu de Be-nyamin. Quelle est donc cette façon de penser ?C’est le soutien de la logique et du bon sens qui futà l’origine de la faute de Chaoul…Chmouel, le prophète, lui avait dit de ne pas entreren guerre contre les philistins avant que lui-mêmen’arrive sur les lieux or, Chaoul a tenu le raisonne-ment suivant : « Il s’agit d’un cas de danger et lessoldats s’éparpillent, alors on ne peut attendreChmouel ! ». Un autre célèbre exemple du raison-nement logique de Chaoul, alors que Chmouel luidemanda de décimer Amalek sans laisser de survi-vant mais Chaoul avait voulu faire un peu plus quel’ordre de Chmouel et a laissé en vie Agag (certesdans une intention louable), et du bétail dans le butde les sacrifier pour Hachem ! Mais telle n’était pasl’intention divine et Amalek a survécu à cause decette faute…Alors que Goliath, le monstre géant, voulut tuer

Chaoul en duel (suite au fait que Chaoul lui avait,auparavant, dérobé l’Arche d’Alliance). Chaoul re-doutait un tel combat, craignant (très justement) ledéséquilibre des forces et qu’il n’avait aucunechance, selon la logique et les voies de la nature…Oui mais, David, par contre, a relevé le défi, lui quin’était même pas en âge de combattre dans l’armée,un adolescent chétif, avec cinq pierres et une frondedans sa main, a été au-dessus de toute logique et alancé une seule pierre au front du titan et l’a liquidéen un seul essai, car il a été largement au-dessus dela logique… Un autre épisode, alors que David ra-menait à Jérusalem l’Arche d’Alliance, il se mit àdanser au son des chants de la maison d’Israël, etplus il dansait, sautait, faisait des acrobaties, et plusil était méprisé par sa femme Mi’hal, la fille deChaoul, qui, pourtant, tenait un raisonnement lo-gique, mais il lui répondit que s’il pouvait faire deplus grandes acrobaties en l’honneur d’Hachem, ille ferait certainement. Morde’haï, nous dit le Midrach, était de la tribu deBinyamin par son père, mais de la tribu de Yéhoudapar sa mère et donc c’est lui qui a mérité de faire leTikoun de Chaoul son aïeul… Et c’est encore lui quia instauré les jours de joie, des jours d’allégressepour Pourim, justement au-dessus de toute rai-son… Ad delo Yada, jusqu’à ne plus savoir.Et par cette joie, nous atteindrons la folie de la Sain-teté, en sortant de notre exil interne pour cetteGuéoula externe, apparente, en mettant de nou-velles lunettes et en criant, dansant, sautant pourremercier Hachem et le gratifier de cette délivrancequi est là, présente, certes au-dessus de tout raison,mais c’est le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h qui adit : « C’est la Guéoula », et aussi : « Il n’y a rien àcomprendre ! C’est la Guéoula… »

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Au début, il est fait état des premières Tables dela Loi : un sujet très élevé. Vient ensuite l’épisodedu bris de ces tables : une chute incommensura-ble. Suit alors la révélation des treize Attributs deMiséricorde : de nouveau un sujet élevé. Appa-raissent enfin les secondes Tables de la Loi, fon-cièrement différentes des premières (notammentpar le fait qu’elles sont une œuvre humaine).Néanmoins, du fait que tous ces sujets sont men-tionnés dans la même Paracha, nous devons admettre qu’ils sont les éléments d’un enchaîne-ment cohérent.On peut prouver cela en considérant le fait queles premières Tables de la Loi sont ici abondam-ment détaillées : « Des tables de pierre, burinéespar le doigt de D.ieu. », « Des tables écrites surles deux faces ». De fait, si les premières Tablesn’étaient mentionnées qu’en tant qu’introductionà l’épisode du veau d’or qui a entraîné leur des-truction, il serait déplacé d’en mentionner desqualités inédites : ce serait « remuer le couteaudans la plaie », une démarche étrangère à l’espritde la Torah, qualifiée d’analogue à « humilier unindigent » (« Loeg Larach »). Ceci établit logique-ment que la mention des premières Tables dansnotre Paracha est un élément à part entière d’unensemble constitué par celle-ci.Ceci est vrai également d’après Rachi qui tientque les différents sujets énumérés dans la Para-cha ne suivent pas un ordre chronologique. Eneffet, même dans cette optique il reste nécessairede justifier l’ordre d’apparition des sujets ainsi quela raison pour laquelle les premières Tables sontdétaillées ici plutôt que dans la Paracha Michpa-tim qui en fait longuement mention.

D’autres questions suscitées par la structure denotre Paracha doivent être élucidées : 1. Quel lieny a-t-il entre la faute du veau d’or et les Tables dela Loi d’une part et les trois Fêtes de pèlerinagementionnées à la fin de la Paracha d’autre part ?2. Quel est le lien entre le nom de la Paracha « KiTissa » qui fait référence au don du demi-sicled’argent (le Ma’hatsit Hachekel) avec la suite decelle-ci qui est centrée autour du thème des Ta-bles de la Loi ? 3. Le terme « Ki Tissa » évoquela notion d’élévation. Étant le nom de la Paracha,il doit normalement caractériser l’ensemble decelle-ci. Or on y trouve l’épisode du veau d’or quifut la plus grande déchéance du Peuple Juif ! 4.Pourquoi le « rayonnement de gloire » fut-ilconféré à Moïse précisément lors du don desdeuxièmes Tables, sachant que Moïse avait déjàété exposé à la révélation divine lors du don despremières Tables ?

Toute la CréationPour répondre à toutes ces interrogations, il estnécessaire de rappeler que chaque Paracha dela Torah renferme un principe original (un ‘Hi-douch) que l’on ne trouve dans aucune autre Pa-racha. La Paracha Ki Tissa est unique en ce qu’ilest possible d’y voir toute la Création, tous les as-

pects de l’Œuvre divine. S’il est vrai que lesSages ont déclaré concernant la Torah« Tourneet retourne-la en tout sens, car tout y estcontenu » (1), c’est-à-dire qu’il est possible, enméditant profondément, de retrouver dans toutsujet de la Torah l’ensemble de la Création, celareste quelque chose d’extrêmement laborieux. Àl’inverse, dans la Paracha Ki Tissa, c’est unechose clairement perceptible, même par une ap-proche superficielle.Le Saint bénit soit-Il a fixé que toute chose soitcomposée de trois parties : son commencement,sa « tête » et son idée maîtresse ; son milieu,c’est-à-dire la chose en elle-même ; sa fin qui estsa finalité et sa plénitude.La réalité universelle suit ce même schéma : A.la Torah : l’origine et le commencement de toutechose et l’objectif de la création du monde, B. lacréation du monde et le travail de l’homme afinde l’amener à sa finalité, C. la conclusion et la per-fection de toute l’existence dans la délivrancemessianique.Ces trois étapes sont représentées par les troispremières lettres de l’alphabet hébraïque : Le« Aleph » du premier mot des Dix Commande-ments « Anokhi » qui représente la Torah ; Le« Beth » de « Béréchit » : « Au commencement,D.ieu créa le ciel et la terre », représentant l’évo-lution du monde ; et le « Guimel » de « Guéoula »,la Délivrance messianique. Le monde en lui-même est aussi structuré de cette façon : a. la vo-lonté divine de créer le monde, b. la création dumonde et c. la perfection de la création à l’èremessianique. Dans les termes de la Kabbalah etde la ‘Hassidout, cela s’exprime ainsi : a. Au débutil n’y avait rien d’autre qu’une Lumière Infinie (Orein sof), b. puis D.ieu contracta Sa Lumière et nelaissa filtrer dans la Création qu’une Lumière limi-tée (Tsimtsoum), c. afin que la révélation divinedans toute sa plénitude puisse se faire dans cemonde matériel.

Trois étapesDans la mesure où le monde a été créé selon lavolonté divine exprimée dans la Torah, il est lo-gique de retrouver dans celle-ci cette mêmestructure en trois parties : A. la Torah débute par« Béréchit » (« Au commencement »), ce qui sou-ligne que le monde a été créé pour la Torah quiest appelée « Réchit » (un principe premier). B.La Torah relate ensuite l’ensemble des évène-ments et des commandements, dont l’objet est deraffiner le monde. C. La Torah se conclut par lavision accordée par D.ieu à Moïse « jusqu’au der-nier jour », la vision de la délivrance messia-nique.Cette structure se retrouve dans les « PirkeiAvot ». A. le début par « Moïse reçut la Torah auSinaï » : La Torah. B. « Et il l’a transmise àJosué » : la transmission de la Torah de généra-tion en génération. C. La conclusion des PirkeiAvot : « L’Eternel régnera à tout jamais », c’est-à-dire la pleine réalisation du but de la création dumonde dans la Délivrance messianique.Et tout ceci apparaît également dans notre Para-cha, car le processus de la transmission des Ta-bles de la Loi se décompose également en troisétapes : A. Les premières Tables, façonnées parD.ieu Lui-même. B. Le bris des premières Tables,suite à la faute du veau d’or, qui symbolise la des-cente dans le monde pour le raffiner et le purifier,car le but de toute descente est l’élévation quis’ensuit. C. Les secondes Tables : les enfantsd’Israël se repentent, Moïse remonte sur le montSinaï et revient avec les secondes Tables. Lesdeuxièmes Tables furent façonnées par Moïse etnon par D.ieu. Mais, après la déchéance drama-tique liée au veau d’or et à la destruction des pre-mières Tables, il se devait d’apparaître une qualitéencore supérieure à la situation qui prévalait au-paravant : c’est ainsi qu’en même temps que lessecondes Tables, Moïse reçut la Torah orale.

Une élévation éternelle et illimitéeIl est cependant difficile de comprendre comment,en les considérant comme les étapes d’un mêmeprocessus, on peut mettre sur un même plan ledon des premières Tables émanant de D.ieu Lui-même et l’adoration du veau d’or qui constituaune faute terrible.L’explication de cela est qu’il devrait normalementêtre pour les Juifs foncièrement impossible detransgresser la volonté divine, car celle-ci est leurvolonté profonde. Si D.ieu a rendu la faute possi-ble, c’est un effet de Sa grande bonté, afin queles Juifs puissent parvenir à cette grande éléva-tion qui ne vient qu’après la chute.Ainsi, celle-ci n’est que temporaire et transitoire,comme l’exprime le verset « Pour un court instantJe t’ai délaissée » (2). Ce n’est qu’une déchéancesuperficielle et en apparence seulement, dontl’unique objet est l’élévation qui s’ensuivra et quisera éternelle et illimitée ! Plus encore, il y aura

D v a r M a l ’ h o u tExtraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992)

Chabbat Ki Tissa - 14-18 Adar Richone 5752-1992

Le rayonnement de gloire

La Paracha de Ki Tissa est assez singulière : elle comporte un certain nombre de su-jets variés qui, mis à part le fait qu’ils s’enchaînent chronologiquement, ne semblentavoir aucun rapport entre eux.

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Page 3: Vive le roi Machia'h n°299

Un soir, un Juif visiblement âgé d’après les into-nations de sa voix, me téléphona à mon domi-cile. La première des choses qu’il me dit étaitqu’il souhaitait conserver l’anonymat, puis ilvoulut savoir si j’avais à ma disposition les Igue-rot Kodech. Lui répondant par l’affirmative, il medemanda s’il lui était possible de s’adresser auRabbi par mon intermédiaire, ce que je m’em-pressais d’accepter, avant même de savoir dequoi il s’agissait.Après m’être lavé les mains, et avoir demandéà l’inconnu son nom et celui de sa mère, ce der-nier ajouta qu’il souhaitait demander égalementune bénédiction pour une femme dont il medonna le nom et celui de sa mère, sans me pré-ciser qui elle était.« Que voulez vous demander au Rabbi ? », luidis je. C’est après un silence d’environ deux mi-nutes, qui suivit ma question, que mon interlo-cuteur d’une voix prise par l’émotion finit par merépondre: « Réussite. N’écrivez que ce seul motRéussite ».Il m’a semblé avoir compris son raisonnement:« Votre appel est la preuve de la confiance quevous portez au Rabbi, vous savez qu’il sait tout,c’est sans doute la raison pour laquelle vous nevoulez pas détailler votre question. Dans cecas, il est inutile d’écrire quoi que ce soit,concentrez vous sur votre demande, puis j’ou-vrirai le volume des Iguerot Kodech ». Mon correspondant acceptant ma proposition,j’ouvrais donc le volume dont je m’étais muni.Immédiatement, il me demanda combien de let-tres figuraient à la page ouverte, dévoilant ainsil’habitude qu’il avait de cette pratique.Je lui dis qu’il y avait deux réponses. « Lisezmoi la lettre de la page de droite », me dit il. Jecommence donc à lui lire la réponse indiquée,sans pouvoir l’expliquer, ne sachant pas quelleest la question posée.Le Rabbi cite à l’auteur de la lettre un passagedu Tanya (Iguereth Hakodeche Chapitre 11) ex-pliquant qu’en fait, aucun mal ne descend d’enHaut, ainsi, malgré ses malheurs et infortunespassées, il ne doit pas se laisser aller au dés-espoir. Par la suite, le Rabbi se réjouit de la pro-position de mariage, faisant suite à vingt ans decélibat, évoquée par son correspondant, expli-quant qu’adopter une attitude conforme à la na-ture du monde, fait que le Saint Béni Soit Il latranscende et que, tout finira bien.De ce fait le Rabbi encourage les deux parties àcontinuer à se rencontrer afin qu’ils fondent un

foyer basé sur la Torah et les Mitsvot. En conclusion de sa lettre, le Rabbi recom-mande de vérifier Téfilines et Mézouzot, si celan’a pas été faits depuis plus de douze mois.Je ne savais pas quoi dire, le Rabbi parlait demariage alors que mon interlocuteur semblaitavoir passé le cap de la cinquantaine… ce der-nier mit un terme à mes réflexions, me deman-dant de lui relire la lettre du Rabbi : « Laréponse correspond parfaitement à ma situa-tion, pouvez vous me la lire à nouveau, s’il vousplait ? ». Après ma relecture, c’est la voix em-preinte d’émotion qu’il me raconta son histoire:« Il y a de nombreuses années de cela, j’étaismarié. Nous avions, mon épouse et moi, troisfilles atteintes de myotomie (maladie grave tou-chant tous les muscles du corps, y compris lesmuscles faciaux, linguaux et occulaires). Ellessouffraient beaucoup et étaient très handica-pées par cette maladie, si bien que leur mère etmoi, passions la majeure partie de notre tempsà leur coté dans des centres médicaux et hôpi-taux aux quatre coins du Pays. Nous avonsconsulté des dizaines de spécialistes, expéri-mentés tous les traitements possibles et effec-tués des examens génétiques; tout cela envain, les médecins ne réussissaient pas à loca-liser l’origine du problème !C’est une terrible épreuve que nous avons tra-versée, nous assistions impuissants à la dégra-dation progressive de l’état de santé de nosfilles, qui, l’une après l’autre, après des annéesde terribles souffrances nous ont quitté.Nous avons alors vécus une véritable tragédie.Comment continuer à vivre, après ces dix an-nées que ma femme et moi avions passé auchevet de nos filles ? Nous leur donnions toutnotre amour, toute notre vie tournait autourd’elles, notre univers se résumait à elles, etmaintenant, elles nous étaient enlevées…A ce triste bilan, s’ajoutèrent les difficultés éco-nomiques auxquelles nous étions confrontés.Durant ces dix années, nous avons dû assumerles énormes frais des traitements, alors que pa-rallèlement nous avions tout deux quittés notreemploi. Nous ne subsistions que grâce aux allo-cations gouvernementales, auxquelles venaits’ajouter une légère aide des services sociaux.Cette crise économique n’a fait qu’accélérer lachute d’un foyer, brisé depuis longtemps déjà,rongé par le doute lié à l’incertain destin d’éven-tuels futurs enfants. Seraient ils eux aussi at-teints par cette terrible et mortelle maladie ?

Finalement, nous sommes arrivés à la conclu-sion que nous ne pouvions plus continuer àvivre ainsi. Nous devions, chacun de notre coté,recommencer une nouvelle vie. Après vingt ansde mariage, c’est avec douleur que nous noussommes résolus à divorcer. Depuis, vingt nou-velles années se sont écoulées.Maintenant je comprend pourquoi le Rabbi meparle de malheurs et d’infortunes et qu’il précisela durée de vingt ans !…J’envisage de me remarier avec une femmeque je fréquente depuis six mois, mais j’hésitaisquant au bien fondé de cette décision. C’estpour elle que j’ai demandée la bénédiction duRabbi ; et le fait qu’il m’encourage à fonder ànouveau un foyer vient d’effacer tous mesdoutes.Il y a pourtant un détail qui m’échappe, pour-quoi le Rabbi me demande t-il de faire vérifiermes Téfilines et Mézouzot alors qu’ils ont déjàété vérifiés ? ».« Quand les avez-vous fait vérifier pour la der-nière fois ? », lui demandais je.« Il y a un an et demi », me répondit-il. « Le Rabbi précise qu’une nouvelle vérificationest nécessaire si la précédente n’a pas eu lieuau cours des douze derniers mois », lui dis-jealors tout simplement.Après qu’il ait fini de me raconter son histoire,ce fut à mon tour de lui poser une question, jevoulais savoir pourquoi il m’avait choisi pourêtre son intermédiaire auprès du Rabbi Méle’hHaMachia’h Chlita.« A plusieurs reprises, j’ai voulu écrire au Rabbipar l’entremise des Iguerot Kodech, j’ai mêmefait l’acquisition de tous les volumes, que j’aispécialement réservés à cet usage ; mais, àchaque fois que j’écris seul au Rabbi, je ne re-çois que des réponses qui n’ont aucun rapportavec ma question. Par contre, quand jem’adresse à lui par l’intermédiaire de ses émis-saires, les réponses que je reçois sont toujourslimpides.J’ai une liste de tous les délégués du Rabbi enIsraël, quand j’ai une question à soumettre j’enappelle un au hasard, cette fois ci c’est tombésur vous… ».C’est sur ses remerciements pour l’aide que jelui avais apportée, que cette conversation télé-phonique inhabituelle prit fin.

(Les Merveilles de Machia’hde Rav Yossi Haddad)

H I S T O I R E D E G U E O U L A

Un correspondant anonyme

Le Rav Yaakov Segal, émis-saire du Rabbi Méle’h Ha-Machia’h Chlita à NevéMonson, petite communesituée non loin de Tel Aviv,raconte l’importance quepeut prendre une simpleconversation télépho-nique…

Page 4: Vive le roi Machia'h n°299

L E C A R N E TPour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm BenJulia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, DavidBen Tserouya. Pour la bonne santé de: Mercedès Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmatde: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya BeyaBat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine et Sylvia Hassiba Bat Nissim

Morde’haï le Juif vit la GuéoulaIci, se trouve la solutionde la difficulté que posela Guemara « accomplirla volonté de chacun, ac-complir la volonté deMorde’haï et deHaman », grâce au Bi-toul, à l’abnégation dont afait preuve Morde’haï de-vant le Saint béni soit-Il, il ne s’abaisse, ni ne se prosterne,renie l’idolâtrie, ceci l’a relié à la Puissance de D.ieu qui estau-dessus du monde et lui a transmis la force que, tout enétant soumis à l’exil du royaume de Perse, sous la dominationdu roi A’hachvéroch, il atteigne la plénitude de ne s’abaisserni de se prosterner jusqu’à ce que soit annulé le décret d’Ha-man, et en suivit l’ascension de Morde’haï qui devint le vice-roi. Et c’est précisément ce que le Saint béni soit-Il donne àchaque Juif, la possibilité de se tenir largement au-dessus detoute forme d’exil, c’est pour cela qu’il ne s’abaissera, ni ne seprosternera devant les choses étrangères au service deD.ieu. (Dvar Mal’hout Vayigach 5752)

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation del’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

alors une succession infinie d’éléva-tions, comme le dit le verset « Ils irontde force en force pour paraître devantD.ieu à Sion » (3). Telle fut la nature de la faute du veau d’or ; l’unique raisonde cet événement fut l’élévation qui lesuivit et qui s’illustra par le don desdeuxièmes Tables. C’est la raison pourlaquelle les trois étapes apparaissentdans une Paracha dont le nomest « Tissa - Tu élèveras » car elles onttoutes pour objet de mener à une élé-vation : celle des premières Tables, celledu dévoilement de la gloire divine àMoïse (consécutive à la faute du veaud’or) et celle des secondes Tables.On peut donc diviser la Paracha en troisétapes : 1/ « Ki Tissa Eth Roch - Quandtu élèveras la tête », la « tête », le« Aleph » de toute chose, 2/ la faute duveau d’or, et 3/ la conclusion de la Pa-racha par le don des deuxièmes Ta-bles.C’est pour cette raison queles trois fêtes de pèlerinagesont mentionnées à la fin dela Paracha, car elles font éga-lement allusion à ces troisétapes : Pessa’h, la « fête duprintemps » et la première des fêtes,est liée à un grand dévoilement divin.Chavouot, la deuxième fête, relève plusdu travail de l’homme. Enfin Souccot,« la fête de la récolte », liée à la conclu-sion de la mission du Peuple Juif et lerassemblement (« la récolte ») de tousles Juifs lors de la Délivrance messia-nique.

Le rayonnement de gloireOn comprend maintenant pourquoiMoïse mérita le rayonnement de gloiresur son visage suite au don desdeuxièmes Tables et non après le dondes premières. L’élévation qui suivit lafaute du veau d’or fut beaucoup plusforte et plus profonde que celle des pre-mières Tables, permettant chez Moïse,qui reçut ces deuxièmes Tables, la ré-vélation d’un niveau de lumière di-vine émanant de l’essence de laSagesse divine.Toutefois, dans la mesure où la gran-deur des deuxièmes Tables découlaitde la descente dans le monde, il fut né-cessaire que Moïse porte un masquesur son visage pour atténuer cette lu-mière et qu’elle puisse ainsi être inté-grée ici-bas afin que le travail deraffinement de la Création puisse sepoursuivre. Cependant, aux momentsoù il transmettait aux Enfants d’Israël lesinjonctions divines, il n’y avait nul besoinde masque et ces derniers pouvaient

voir le rayonnement de gloire. Et parleur travail de raffinement du monde, lesJuifs l’amèneront à pouvoir soutenir lerayonnement de gloire qui se révéleradans toute son intensité lors de la Déli-vrance messianique.

Foi et abnégationDe tout cela découle un enseignementà l’adresse de chaque Juif. Chaque Juifdoit savoir qu’il a la force d’accomplirtout ce qui est nécessaire, de « Aleph »jusqu’à « Tav ». Et ceci s’exprime enpremier lieu dans sa vie quotidienne.Dès qu’il se réveille le matin, il dit laprière de « Modé ani » à travers laquelleil reconnaît D.ieu, s’annule devant Lui ets’unit à Lui au point où sa première ex-pression est «Modé - reconnaissant» etseulement dans un deuxième temps ex-prime-t-il sa propre existence : « Ani - jesuis ». Ceci constitue le « Aleph » de sa

journée. « Beth », au cours dela journée, il s’affaire aucontact du monde, il travaillehonnêtement et sanctifie lemonde. « Guimel », arriventla conclusion et le bilan deson labeur lors de la prière de

Arvit et de la lecture du Chéma qui pré-cède le coucher.La vie tout entière suit aussi cette répar-tition : d’abord le début de sa missiondans la vie, puis le milieu de sa missionet la conclusion de celle-ci dans la per-fection, en particulier dans notre géné-ration où l’accent est mis sur lanécessité de conclure le travail etd’amener concrètement la Délivrancemessianique !Cette force vient à chaque Juif de Moïseet du « Moïse » de chaque générationpar lequel il peut recevoir la lumière durayonnement de gloire. Plus encore,chaque Juif possède son proprerayonnement de gloire de par l’étin-celle de Moïse qu’il a en lui. C’est en-core plus perceptible chez les chefs detoutes les générations, jusqu’à monbeau-père, le Rabbi, comme prépara-tion au temps où D.ieu rétablira « Tesjuges comme autrefois, tes conseillers,comme à l’origine » (4), en premier lieudesquels sera le roi Machia’h.Puisse D.ieu vouloir que, en ce moisd’Adar, alors que nous avons déjà célé-bré la fête de Pourim Katan et Chou-chane Pourim Katan, nous méritions laDélivrance messianique qui s’ajoutera àcelle de Pourim et à celle de Pessa’h,immédiatement.

Notes : 1/ Avot 5 - 2/ Isaïe 54.7 - 3/ Téhilim84.8 - 4/ Isaïe 1.26

Recherche médicale

Extraordinaire : Un capteur électrochimique peut dé-tecter la présence de bactéries en quelques secondesNormalement, si les médecins veulent savoir si la plaie d’unpatient est infectée, le processus prend 24 heures. Malheureu-sement, beaucoup d’événements peuvent se produire dans celaps de temps. Grâce à un nouveau procédémis au point l’Université George Washingtondans la ville de Washington DC, les infec-tions des plaies pourraient bientôt être dé-tectées en moins d’une minute. (IHT)

Suite du Dvar Mal’hout