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Vivre en Périgord L E M AGAZINE DU C ONSEIL G ÉNÉRAL DE LA D ORDOGNE n°31 - Octobre 2011 page 9 DÉVELOPPER LE P ÉRIGORD Le Département poursuit la rénovation des collèges page 21 P ÉRIGORD SOLIDAIRE Le Village de l’Enfance répond à l’urgence page 22 P LANÈTE P ÉRIGORD Irrigation : deux réserves créées sur le Bandiat www.cg24.fr Internet haut débit, téléphonie mobile : la Dordogne couverte à 98%

Vivre en Périgord n°31

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Magazine bi-mestriel

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Page 1: Vivre en Périgord n°31

Vivre en PérigordL E M A G A Z I N E D U C O N S E I L G É N É R A L D E L A D O R D O G N E n°31 - Octobre 2011

page 9DÉVELOPPER LE PÉRIGORD

Le Département poursuit la rénovation des collèges

page 21PÉRIGORD SOLIDAIRE

Le Village de l’Enfance répond à l’urgence

page 22PLANÈTE PÉRIGORD

Irrigation : deux réserves créées sur le Bandiat

www.cg24.fr

Internet haut débit,téléphonie mobile :la Dordognecouverte à 98%

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Rentrée au collège de Beaumont-du-PérigordLa rentrée scolaire a marqué la fin de la restruc-turation du collège de Beaumont-du-Périgord.Ce chantier (4,9 M€) s’est étalé sur troisannées. La dernière campagne de travauxconcernait la rénovation du gymnase, lareprise de l’ensemble des façades et laconstruction d’un ensemble préau / salle poly-valente reliant les deux bâtiments du collège.L’établissement bénéficie maintenant d’unetotale accessibilité pour les personnes handi-capées.

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ÉDITORIAL

ACTUALITÉS EN PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.4

DÉVELOPPER LE PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.8n La « porte » de La Rochebeaucourt . . . . . . . . . . . . . . .p.8n Le Département poursuit

la rénovation des collèges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.9n Céraquitaine, un savoir-faire unique . . . . . . . . . . . . .p.10

DOSSIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.11n Aménagement numérique

de la Dordogne, l’action du Conseil général

LE PÉRIGORD EN PRATIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.19n TransPérigord,2 € pour circuler librement

LE PÉRIGORD SOLIDAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.20n Les combats de la FNATH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.20n Le Village de l’Enfance répond à l’urgence . . . .p.21

PLANÈTE PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.22n Irrigation :

deux nouvelles réservessur le Bandiat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.22

n Sécheresse, le Conseil général solidaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.23

EXPRESSION EN PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.24n Groupes politiques du Conseil général

AU RYTHME DU PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.25n Le rugby périgourdin

rejoint la Pro D2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.25n L’archéologie préventive

sur tous les fronts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.26n À Nontron, « 4 couleurs,

métiers d’art en Périgord(s) » . . . . . . . . . . . . . . . .p.27n Salon de la BD de Bassillac :

le 9e Art fait la fête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.27

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« Préparer l’avenirUn Département qui prépare son avenir, c’est un Département qui investit à la fois pour assurerle développement durable de son territoire et pour parfaire l’équité entre les citoyens qui y vivent.Les actions évoquées tout au long de ce nouveau numéro de Vivre en Périgord illustrent à quelpoint le Conseil général s’efforce d’être en phase avec ces deux impératifs.

Agir pour l’égalité d’accès aux technologies numériquesPréparer l’avenir, c’est notamment faire en sorte que chaque Périgordin, qu’il habite au cœurde la Bessède ou bien dans le centre-ville de Nontron, puisse bénéficier de moyens de communication performants. La décennie qui vient de s’écouler a été marquée par l’essor dela téléphonie mobile et de l’Internet haut débit. Dans ces deux domaines, face à la frilosité desopérateurs privés, le Conseil général a fait le choix d’investir massivement afin de réduire lesinégalités territoriales. Près de 15 millions d’euros ont ainsi été investis, permettant la mise enservice de 42 pylônes téléphoniques et de 92 répartiteurs ADSL. Une aide à l’acquisition d’unéquipement satellite est venue compléter ces programmes, afin de ne pas aggraver la fracturenumérique menaçant les 2 % de foyers inéligibles à l’ADSL.

Investir pour l’éducation et la culturePréparer l’avenir, c’est aussi offrir un cadre propice à l’épanouissement et à la formation denos enfants. À l’occasion de la rentrée scolaire, votre magazine fait donc le point sur les effortsréalisés par le Département en faveur du transport scolaire et de la modernisation des établis-sements. J’ajoute que nous poursuivons simultanément notre action volontariste afin d’offrir auplus grand nombre un riche panel d’activités culturelles et sportives. Les animations originalesorganisées autour de nos chantiers archéologiques, qui rencontrent un franc succès, en sontun bel exemple.

Accompagner l’évolution de l’agriculturePréparer l’avenir, c’est soutenir le développement d’une agriculture qui soit à la fois durableet performante. La sécheresse à laquelle les agriculteurs se sont trouvés confrontés au printempsa apporté la preuve que les retenues réalisées par le Conseil général, que ce soit à Miallet ousur le Bandiat, constituent des solutions efficaces, écologiques et pérennes.

Fidèle à son histoire, fière de son patrimoine, et en dépit des difficultés économiques que traversele pays, la Dordogne est aujourd’hui parée à répondre aux enjeux du XXIe siècle. Avec l’ensembledes élus et de l’administration départementale, j’y reste plus que jamais attentif. »

SOMMAIRE

BERNARD CAZEAUPrésident du Conseil généralSénateur de la Dordogne

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Une bonne année touristique 2011en perspective…

Même si l’année touristique n’est pas terminée, avec un automnetrès attendu par les professionnels, selon les études de l’Ob-

servatoire de l’économie touristique du Comité départemental dutourisme, on peut d’ores et déjà dire que 2011 sera un bon cru…Pratiquement tous les indicateurs sont positifs, avec quelques nuancesliées à la météo parfois maussade ou à l’évolution des dépensesdes touristes.Premiers chiffres (provisoires) pour 2011 :• Fréquentation des sites : de janvier à fin juillet : + 12%, avec

32% de hausse en juin. Sur les mois de juin, juillet et août, pourles sites Sémitour, Lascaux enregistre + 8,24%, Le Thot + 8,96 %,Bourdeilles + 5,65%, Cadouin + 11,45% et le Grand Roc/Lau-gerie + 16,62%

• Hôtellerie : on constate un net retour des Britanniques et desAméricains. Plus de la moitié des hôtels déclarent un mois d’aoûtsupérieur ou égal à 2010.

• Camping : les ¾ des presta-taires annoncent un nombre denuitées supérieures ou égalesà 2010.

• Locatif : la centrale de réser-vation départementale annonceune semaine d’avance par rap-port à 2010. n

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ACTUALITÉ EN PÉRIGORD

Rouffiac : de nouveaux aménagements pour une mise en valeur du site

L e 13 août dernier, les nouveauxaménagements de la base nau-

tique de Rouffiac ont été inaugurés.L’objectif pour ce site départementalétait d’y développer des activités depleine nature, lui donner sa propreidentité tout en intégrant les équipe-ments dans le respect de l’unité paysagère du site. Pari réussi ! Avec son parking paysager, la plage aménagée avec bâtiment d’ac-cueil et poste de secours, l’aire de jeux et le chemin de bois sécuriséqui permet de se rendre sur les diverses zones d’activités, l’espace estentièrement restructuré. Ces nouveaux aménagements mettent tout par-ticulièrement en valeur cette base pour le plus grand plaisir des touristesmais aussi des habitants du secteur qui bénéficient ainsi d’un site deloisirs et de détente exceptionnel. Cette nouvelle configuration de Rouf-fiac s’inscrit pleinement dans la démarche de promotion des sites depleine nature développée par le Conseil général. À l’image du GrandEtang de Saint-Estèphe ou de l’étang de la Jemaye, l’objectif est d’allierdéveloppement territorial et préservation de l’environnement. n

Une rentrée très audiovisuelle

Particulièrement sollicité pour son patri-moine, le Conseil général a scellé plu-

sieurs partenariats ce dernier trimestreauprès de plusieurs chaînes de télévision.• Trois émissions de la série hebdomadaire

Côté Jardin sur France 3 ont d’ores et déjà donné un éclairage particuliersur des sites remarquables du Périgord :les jardins d’Eyrignac, les jardins del’Imaginaire à Terrasson et ceux deLimeuil.

• Le 15 octobre, France 5 diffusera enprime time un numéro de l’émissionÉchappées Belles dédié notammentà la Préhistoire et au projet « Lascaux 3(l’exposition internationale) ».

• Cet automne toujours, France 3 diffuseraun numéro de la célèbre émission « DesRacines et des Ailes » entièrementconsacré à la Dordogne.

• I love Périgord, titre ô combien pro-motionnel, programmé sur France 3 le8 octobre. Cette fiction télé met en scènele très populaire Bernard Le Coq.

• Rani, série télévisée de la fin de l’annéesur France 2 a été tournée en Inde et en Périgord (vous reconnaîtrez notredépartement dans le premier et le dernier épisode de cette série qui encompte 8).

Autant d’émissions ou fictions qui intéres-seront plusieurs millions de téléspec tateurssusceptibles de découvrir notre territoire.

Côté salles obscures, plusieurs sorties nationales sont dès à présent prévues enDordogne :• « Un jour mon père viendra » de

Martin Valente (en décembre, avecGérard Jugnot et François Berléand),

• « Ici Bas »de Jean-Pierre Denis (en janvier,avec Céline Salette et Eric Caravaca)…

En attendant, on continue de tourner enPérigord : • « Jappeloup » (Guillaume Canet,

Daniel Auteuil, Marina Hands, JacquesHigelin…),

• « Désordres » (Sonia Rolland, Isaachde Bankolé…). n

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Du mercredi 24 au dimanche 28 août, 225 jeunes venus de toutela France et âgés de 14 à 16 ans se sont lancés dans l’aventure

du Périgord Raid Aventure.Ce dernier mêle des épreuves sportives et des épreuves culturelles.Cette année, le thème culturel était « Les Cluzeaux des Deux Rivières ». Après une présentation de l’énigme culturelle le premier jour, les candidats se sont élancés le jeudi après-midi dans la première

étape avec au pro-gramme 22 kilomètresde VTT entre Ribérac,Siorac-de-Ribérac et laJemaye.La compétition s’estpoursuivie le lende-main avec une étapede 36 kilomètres dont6 de canoë, 20 de VTTet 10 de Bike and Runentre Allemans, Com-béranche-Epeluche,Bourg-du-Bost et Ribé-rac. Le samedi, c’est sous

une forte chaleur que les jeunes aventuriers ont dû parcourir plusde 48 kilomètres entre Ribérac, St-Martin-de-Ribérac, St-Sulpice-de-Roumagnac, St-Pardoux-de-Drône, St-Méard-de-Dronne et Villetou-reix, toujours en canoë, VTT, course à pied et Bike and Run.Rien n’aura été épargné aux 225 jeunes qui se sont élancés sur leraid, mais toujours dans une ambiance exceptionnelle de convivialitéet de fraternité.Le dimanche 28 août, Bernard Cazeau, Président du Conseil général,a pu féliciter les participants et récompenser les gagnants : le ClubAdos Trélissac 24 (notre photo). n

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Périgord Raid Aventure : Le casque d’argent a été trouvé !

Sport Seniors

Pour la 7e année consécutive, le Conseil général organise « Séniors,soyez sport ! ». Le jeudi 13 octobre, de 9h30 à 17h, les Séniors de

toute la Dordogne sont invités au stade Firmin Daudou à Trélissac pourune découverte des sports adaptés à leur âge.Plus de 40 activités physiques et sportives leur sont ainsi proposées pendanttoute la journée.Parallèlement aux activités elles-mêmes, les nom-breux partenaires de cette manifestation présen-tent les actions qu’ils mènent afin d’encouragerles Séniors à pratiquer une activité physique, touten prenant soin de leur santé. n

Renseignements : Direction des sports du Conseil général : 05 53 45 40 20 –

http://sports.cg24.fr

Challenge Pétanque Seniors 2011

Le Comité Départemental de Pétanque etla Direction des sports du Conseil généralont organisé dans le cadre des animationsséniors, la 5e édition de la finale du chal-lenge départemental de pétanque. Toutes les équipes qui étaient présentes vendredi 26 août sur les allées Tourny àPérigueux s’étaient brillamment qualifiéeslors des précédents tournois de qualifica-tions qui se sont déroulés dans les quatrePérigord à Saint-Aulaye, Saint-Cyprien,Cornille et Lalinde.Au cours de cette finale départementale,16 équipes de triplettes mixtes se sontaffrontées ainsi que 8 doublettes féminines.Francis Colbac, Vice-Président du Conseilgénéral chargé des sports, est venu encou-rager les 64 participants et a remis lesrécompenses aux vainqueurs.

Les résultats de la triplette :Les vainqueurs : Équipe du Périgord Blanc

avec Jean-Jacques DESMAISON, José ANGULOT et Patrick CLAVE

Les résultats de la doublette féminine :Les vainqueurs : Équipe du Périgord Blanc

avec Caty SYLVAIN et Kheira DELAGE

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ACTUALITÉ EN PÉRIGORD

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Jardiner sans pesticide, le stand

Le Département a renoncé à l’utilisationdes herbicides, pour une gestion « rai-

sonnée et différenciée » des bords de routeet espaces verts. Dans le cadre d’unecharte « zéro herbicide », il incite mainte-nant les communes, petites et grandes, àadopter cette même attitude. Parallèlement,il souhaite sensibiliser les habitants et lesinciter à jardiner sans pesticide... Dans cebut, le Conseil général a fait réaliser unstand et une plaquette d’information conçuspour le grand public, par l’association « lesEnfants du Pays de Beleyme » maîtrisantla pédagogie environnementale. Le standprésente les dangers des produits phyto-sanitaires, propose des méthodes alterna-tives et fait connaître les expériences réus-sies. Il peut être mis à disposition des

collectivités, desécoles et plusgénéralement, deso r gan i s a t e u r sd’événements. n

Un jardin éphémère, « Jardin de rien… »

Comme un clin d’œil à la politique du Département en matièrede développement durable, le mot d’ordre du nouveau jardin

éphémère de l’Espace culturel François Mitterrand est la « récup ».Les matériaux utiliséssont simples et détour-nés de leur fonction pre-mière : palettes de bois,boîtes de conserves,bouteilles plastiques,fer, béton, cohabitentde manière harmo-nieuse et esthétique…effets de contrastes etde transparences.À l’entrée du jardin,des orties en cage, des « mots » suspendus réhabilitent la planteaux multiples vertus.Puis un cheminement tout de blanc invite le visiteur au voyage, à larêverie, phagocyté par l’exubérance et l’opulence des cucurbitacéeset autres volubilices en liberté.Sur le chemin, les odeurs de menthe et géraniums rendent encoreun peu plus agréable l’ascension du promeneur.Au final, ce jardin intitulé « jardin de rien », créé par les jardiniersdes espaces verts du Conseil général, démontre le savoir-faire desagents qui ont su, avec presque rien, simplement en conciliant tech-nique et imagination, offrir un jardin à découvrir… n

Journée de réflexion sur la gestion des cours d’eauet sur le schéma départemental des rivièresJeudi 13 octobre 2011 (Centre départemental de la communication à Périgueux)

Le Département a souhaité engager une réflexion sur la gestion des coursd’eau et élaborer un schéma départemental des rivières pour redéfinir sa

politique rivière et apporter une meilleure lisibilité à ses partenaires et auxacteurs du territoire. Ce schéma devra à terme proposer une organisationdes collectivités sur le territoire, la définition des orientations techniques atten-dues sur les rivières et un financement durable pour sécuriser les acteurs etles actions.A partir des données des différents partenaires, le service de l’eau du Conseilgénéral de la Dordogne a réalisé 8 atlas cartographiques présentant lesdonnées fiables et lisibles sur les 8 grands bassins versants du département.Sur cette base, et avec l’ensemble des partenaires techniques, ont été élaborés8 diagnostics présentant les premières pistes d’actions et dessinant les prioritéspar bassin versant. Il s’agit désormais de présenter ce travail aux acteurslocaux dans le but de valider l’état des lieux et de débat-tre sur les orientations du schéma. Tel est l’objectif decette 3e journée départementale de l’eau consacréeaux rivières. n

Renseignements :05 53 06 82 63

Plus d’informationssur www.cg24.fr/eau

ou au 05 53 06 80 07

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Les collèges sur le stand du Conseil général à la foire exposition de Périgueux

C’est sa politique consa-crée aux collèges que le

Conseil général a décidé demettre en exergue cetteannée à la foire expositionde Périgueux. Une occasionde présenter lors de ce grandrendez-vous économique dudépartement, ce que notrecollectivité consacre à l’éducation (90 millions d’euros en dix ans).Occasion également de sensibiliser les nombreux visiteurs du standdu Conseil général sur les actions menées en matière d’éducation :investissements sur les bâtiments, soutien au fonctionnement, équipementinformatique, transports scolaires (18 millions d’euros par an,22 000 élèves transportés quotidiennement), actions culturelles, res-tauration, actions sportives, aide aux familles… Tous les jours, des pro-fessionnels ont répondu aux questions du public et le tableau numérique(animé par des enseignants) a connu un réel succès… n

L’accueil familialpour adultes : un vrai métier !

Le Conseil général de la Dordogne pour-suit sa campagne d’information et de

promotion du métier d’accueillant familial. À ce titre, ce sont actuelle-ment plus de 200 familles de notre département qui accueillent prèsde 500 personnes âgées dépendantes ou adultes handicapés. Maisles vocations ne sont pas légion et le nombre d’accueillants familiauxtend à s’effriter depuis quelques années alors même que la moyenned’âge tend à s’élever ! C’est pour inverser cette tendance que le Dépar-tement de la Dordogne et ses partenaires, les CLIC de la Dordogne,la CARSAT Aquitaine, la MSA Dordogne, le CODERPA 24, le RégimeSocial des Indépendants et l’AFA 24 s’associent à nouveau pour orga-niser des soirées d’information afin de mieux faire connaître les spé-cificités de ce mode d’accueil, qui apporte une réponse individualiséeet personnalisée aux personnes âgées ou en situation de handicap. n

Dates Horaires CLICCo Organisateur Communes Salles

06/10/2011 20 h CLIC du BergeracoisTél : 05 53 74 13 03 Eymet Salle des Fêtes

(à côté de la mairie)

20/10/2011 20 h CLIC Nord DordogneTél : 05 53 60 89 87

St-Martial-de-Valette

Salle des Fêtes Moulin de Grolhier

03/11/2011 20 h CLIC du RibéracoisTél : 05 53 90 62 62 Saint-Aulaye Salle des Fêtes

Rue du Docteur Lacroix

17/11/2011 20 h CLIC du Grand PérigueuxTél : 05 53 35 21 06

St-Pierre-de-Chignac

Salle des Fêtes Le Bourg

Sinfonia en Périgord : un festival exceptionnel

De l'abbaye de Chancelade à l'église dela Cité et à celle de Brantôme, du châteaudes Izards à celui de la Chapelle-Faucher,de l'espace François Mitterrand auxGrands Salons de la Préfecture, Sinfonia2011 a encore touché un large public !Avec un programme autour de la décou-verte de jeunes talents et d'oeuvresmajeures dirigées par de grands artistes,le festival Sinfonia emmène les mélomanesau coeur de l'histoire de la musiquebaroque imprégnée des échanges entreOrient et Occident.La Passion selon Saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach par l'ensemble Akadêmia(direction Françoise Lasserre), et l'intensecréation du Concert Spirituel (quarante voixsous la direction d'Hervé Niquet) ont faitvivre au public un voyage saisissant debeauté. Critiques, spécialistes, journalisteseuropéens sont unanimes : Sinfonia est unefête musicale sans cesse renouvelée.Vingt et un ans d'enthousiasme, de rencon-tres musicales, de découvertes dans deslieux prestigieux du patrimoine départe-mental... Vingt et un ans de fidélité pourles mélomanes ou pour les touristes amou-reux de la musique baroque.La cathédrale sonore se construit, annéeaprès année. Sur chaque mur, dans chaquelieu, l'émotion vibre au rythme d'une pas-sion festivalière généreuse.

Festival Grain d'Automne

Le Département de la Dordogne proposela 6eédition du festival « Grain d’Automne »

sur la partie ouest du Bergeracois (La Force,Bergerac II, Sigoulès, Villefranche-de-Lonchatet Vélines). La manifestation a ouvert ses portesfin août dans le but de mettre en valeur lescôteaux, la rivière ou encore les vignobles dela région auprès du grand public. Jusqu’auvendredi 28 octobre 2011, des concerts, desexpositions, du théâtre, de la danse, des chan-sons françaises ainsi que des conférencesferont en sorte que le terroir du Périgord Pour-pre soit mis à l’honneur. Un programme éclec-tique d’animations culturelles a été élaboré enconcertation avec les différents acteurs locauxpour faire de la 6e

édition de « Graind’Automne » uneréussite.n

Renseignements :05.53.06.83.14

ou surwww.graindautomne.com

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DÉVELOPPER LE PÉRIGORD

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Pour la desserte routière Dordogne-Angoulême, la traversée de La

Rochebeaucourt-et-Argentine (Dordogne)et Edon (Charente) est un point noir :impossibilité de croisement de deuxpoids lourds sur le pont (axe Périgueux-Angoulême) ou dans la tra-versée du bourg (axe Ribé-rac-Angoulême), insécuritédes riverains. Les deuxConseils généraux ont misau point un projet amélio-rant la traversée de l’agglomération endirection de Périgueux et son contour-nement (axe Angoulême-Ribérac). Ce contournement est en cours de réa-lisation. Long de 1050 mètres, il aurapour points d’accès la RD 12 avec un« tourne à gauche », à hauteur du cime-tière, et, côté Charente, un nouveau gira-toire aménagé sur la RD 939. Il traversedes terres agricoles et longe la stationd’épuration communale. La consolida-tion du sous-sol et la construction de deuxponts sur la Nizonne et d’un canald’amenée ont précédé les chaussées quiseront réalisées cet automne. Ainsi, à lafin de l’année, il ne devrait plus y avoirde poids lourds qui transitent par le cen-tre de La Rochebeaucourt sur la routede Ribérac (RD 12).

On entreprendra en continuité, durantl’année 2012, l’aménagement de laRD 939 dans sa traversée du bourgde La Rochebeaucourt avec, notam-ment, le recalibrage de la voie sur700 mètres et l’adoucissement des

courbes, l’aménagementde l’entrée d’aggloméra-tion en provenance de Péri-gueux, l’aménagement desintersections avec les des-sertes locales et l’élargisse-

ment du pont de la Nizonne qui devraêtre démoli et reconstruit.Pendant la coupure de la circulationliée aux travaux, il faudra créer desitinéraires de délestage d’envergurepour éviter que l’important trafic poidslourds entre Périgueux et Angoulêmene s’engouffre dans le bourg de LaRochebeaucourt, y apportant des nui-sances bien plus importantes qu’avantla mise en service de la déviation. Le montant global de l’opération s’élèveà 6 M€. Le Département de la Cha-rente apporte une contribution de1 M€, le reste étant pris en charge parle Conseil général de la Dordogne,maître d’ouvrage de cette opérationqui fait l’objet d’une déclaration d’uti-lité publique (DUP). n

Déviation Ouest de Bergerac

L’ouvrage d’art franchissant la Dor-dogne est achevé. Les terrassementsde la partie Sud, entre la route deSainte-Foy-la-Grande (RD 936) et laroute de Prigonrieux (RD 32) sont encours. Cette chaussée sera ouverte l’étéprochain. Sur la partie Nord, entre les routes dePrigonrieux et de Mussidan, onconstruit le pont-route au-dessus de lavoie SNCF. Les appuis du pont sontréalisés. Suivront terrassements etchaussées pour une ouverture à la fin2012.

Déviation de SarlatL’étape suivante est constituée par lecourt tronçon Sud reliant la déviationouverte l’année dernière à la route deSouillac / Gourdon. En milieu urbain et sur un sol de trèsmauvaise qualité, avec le franchisse-ment d’un cours d’eau, le chantier aété particulièrement délicat à mettreau point. Il devrait commencer audébut 2012.

Passage à niveau de Charpenet à TerrassonLa construction du pont-route sur lesvoies ferrées a commencé. Il faudraenviron un an et demi pour mener àbien ces travaux qui supprimeront lepassage à niveau, à l’entrée de l’ag-glomération. Cet axe important pour les échangeséconomiques et touristiques y gagneraen sécurité et en fluidité. Le projet, évalué à 5 millions d’euros est financépar le Département, qui en est le maîtred’ouvrage, l’État, la Région, la com-mune et Réseaux Ferrés de France(RFF).

Lalindele pont est ouvert

À temps pour la saison estivale, commepromis, le pont de Lalinde a été rouvertà la circulation. Avec une chausséeportée de 4,50 à 6,50 m et deux trot-toirs élargis pour les piétons et deuxroues, c’est un point noir qui a disparusur la Vallée de la Dordogne. On peut désormais traverser le ponten toute sécurité, ses effets bénéfiquessur la fluidité de la circulation se res-sentent jusque dans la traversée de labastide. Le Conseil général a pris encharge l’intégralité des travaux, pourun montant de 1,3 million d’euros.

Traversée améliorée sur l’axe Périgueux-Angoulême,contournement du bourg sur l’axe Ribérac-Angoulême : à La Rochebeaucourt, le Département élargit l’une de ses portes.

La « Porte » de La Rochebeaucourt

Vers la sécurisation

du centre bourg

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Aménagements terminésSaint-Astier – Le nouveau collège aouvert ses portes il y a deux ans.Depuis ont été réalisés le gymnase etla chaufferie du réseau de chaleur quialimente équipements publics et loge-ments collectifs proches. Certains

travaux de finition ont été nécessairesau collège, notamment pour le traite-ment des sols et des espaces verts. Grosse maintenance et mise enconformité – Un programme de tra-vaux est réalisé chaque été dans les

collèges du département. Il s’élèvecette année à 1,2 M€ et a permisnotamment :• à Montpon-Ménestérol, la créa-

tion d’un préau près de l’entrée del’établissement,

• à Mussidan, la réfection complètedes cours bitumées,

• à Sarlat, la mise en conformité dusystème de sécurité incendie,

• à Lalinde, Sarlat, Thiviers, desremplacements importants de menui-series extérieures,

• à Brantôme, Excideuil, Saint-Cyprien, des aménagements desalles d’activité, notamment les sallestechnologiques.

Mobilier – Le programme annuel derenouvellement de mobilier dans lescollèges s’est élevé à 254 000 €. n

Aménagements en coursCité scolaire Bertran-de-Born –La rénovation de la cité scolaire Ber-tran-de-Born à Périgueux est placéesous la maîtrise d’ouvrage de laRégion. Au titre du collège, le Dépar-tement y participe cette année à hau-teur de 1,46 M€.Mise en accessibilité handicapdes collèges – Chaque année, leDépartement réalise des travaux demise en accessibilité pour les per-sonnes handicapées dans plusieurscollèges : ascenseurs, sanitaires, cir-culations... Sont concernés, en 2011,Jacques-Prévert à Bergerac(250 000 €), Pierre-Fanlac à Belvès (350 000 €).Il ne reste plus que quelques collèges àéquiper, dont celui d’Excideuil (2012).Le Département aura donc, comme laloi l’exige, achevé la mise en accessi-bilité de ses collèges avant 2015. n

Aménagements à venirEymet – La restructuration du collège, qui débutera en 2012 et se déroulerasur 3 ans, est à l’étude. Celle-ci se traduira par la construction d’un nouveaubâtiment permettant de rajouter des locaux d’accompagnement à l’enseignementet d’assurer l’accessibilité aux personnes handicapées. Coût estimé : 3,3 M€.

Michel de Montaigne à Périgueux – La restructuration du collège est terminée.Il reste à construire sur un terrain attenant un ensemble de salles sportives quiseront utilisées par le collège et les clubs. Coût estimé : 1,8 M€ en deux tranches.Piégut-Pluviers et Vergt – Ce sont les prochains collèges concernés pard’importantes restructurations. Le Département choisira les maîtres d’œuvre àl’automne, ouvrant ainsi la préparation des études.Terrasson - Le lancement des études préalables à la rénovation des étagesde l’externat et au réaménagement de la vie scolaire est prévu dans les prochainsmois. n

Le Département poursuit la rénovation des collèges

La rentrée scolaire 2011 a marqué la fin de la restructuration ducollège de Beaumont-du-Périgord dont le coût s’est élevé à 4,9 M€

Projet pour le collège d’Eymet

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DÉVELOPPER LE PÉRIGORD

« Toutes les entreprises qui ontbesoin de chauffer leurs produits

à plus de 1000°C dans leur processusindustriel ont besoin de nous, » résumeGilles Pouteau, le dirigeant de Céra-quitaine. Pour produire tuiles, briques, carre-lages, faïences, vitrages, verres,assiettes, composants électroniques, ilfaut des fours équipés de dalles ou desupports réfractaires capables de résis-ter à de très hautes températures.

Des groupes mondiaux, implantésnotamment en Asie, se partagent lemarché de ces pièces réfractaires standard. Comment la PME de Saint-Aulaye peut-elle s’imposer et exister sur ce marché ?« Nous ne produisons que des sup-ports de cuisson ou de résistance spé-cifiques, uniques. Notre force, c’estnotre capacité à produire en petiteset moyennes séries, le plus souvent en100 ou 200 exemplaires, mais noussommes tout aussi capablesde fournir une pièce que20 000 pièces. En France,nous sommes les seuls àfabriquer ces types depièces. De plus en plus,nous travaillons en amontavec nos clients, leur appor-tant nos conseils, collaborant avec leconstructeur du four où seront placéesles céramiques. »Selon la nature et la couleur de la céra-mique à fabriquer, les minéraux lesplus purs achetés dans toute l’Europesont mélangés suivant l’une des 350formules maîtrisées par l’entreprise(elle emploie un docteur en physique–chimie). Puis, dans les moules fabriqués au seinde l’entreprise par les ateliers de fer-ronnerie et de menuiserie, la matièreest, selon les besoins, pressée, extru-dée ou coulée – l’entreprise utilise lestrois technologies – avant d’être séchéeet cuite au four. Entreprise artisanaledu monde industriel, Céraquitaine adéveloppé ainsi plus de 8000 réfé-rences de produits, dont la grandemajorité a été réalisée sur mesure pourun client unique.

Six semaines maximumPour assurer sa pérennité, l’entreprisea pris deux virages importants au débutdes années 2000. Dans l’équipementd’abord, avec l’achat d’une pressehydraulique de 1500 tonnes pour lesgrandes séries et d’un four à rouleaux,prototype dont la cuisson à plat éliminetoutes déformations des pièces et pou-vant cuire jusqu’à 1600°C.Cette performance technique et la maî-trise sur le site de toutes les étapes de

la production permet àCéraquitaine de répondreà un impératif : « concevoir,fabriquer et livrer en sixsemaines car les produitsde nos concurrents asia-tiques mettent plus de deuxmois pour arriver. Avec la

crise, les entreprises ne font plus destocks et lorsqu’elles commandent,elles veulent être livrées tout de suite. » L’autre évolution concerne les marchés.Jusqu’en 2002, l’entreprise produisaità 90% pour le marché français. Elle arecruté une responsable Export et estprésente dans les économies émer-gentes où se construisent les usines, auMaghreb et en Amérique du Sud notam-ment. Aujourd’hui, elle exporte plus de45 % de sa production.La crise a frappé lourdement avec unchiffre d’affaires en retrait de 36% en2009, mais n’a agi que comme unretardateur de commandes puisqu’ilfaut bien entretenir les fours ou rem-placer les céramiques en fin de vie.Dès 2010, le CA avait progressé de30 % et atteindra cette année un picde 3,3 M€. Une dizaine d’intérimairesest venue renforcer l’effectif. n

Céraquitaine, un savoir-faire unique

DÉVELOPPER LE PÉRIGORD

Une histoireL’entreprise est née en 1903 pour exploiterles qualités de l’argile réfractaire extraite dusous-sol de la Double. Le prêtre qui en avaiteu l’idée fut son premier directeur et la com-tesse de Saint-Aulaye, Madame Duvigneau,lui apporta ses premiers capitaux. L’activité,qui a employé jusqu’à 350 personnes dontune centaine dans les carrières, a appartenupar la suite à plusieurs grands groupes indus-triels. Gilles Pouteau est arrivé à Céraquitaineil y a dix ans, recruté pour succéder à GérardCourt qui avait racheté l’entreprise en 1986au Groupe Lafarge et l’avait relancée enstoppant l’extraction des matières premièrespour se concentrer sur la production. Les vénérables bâtiments occupent 10 000 m²sur un site de 30 000 m² toujours dominéspar la haute silhouette d’un bâtiment métal-lique construit par Gustave Eiffel.

10

L’entreprise de Saint-Aulaye (30 salariés) est l’unique fabricant français de céramiques réfractaires « sur mesure ».

À SAVOIR Une entrepriseartisanale

dans le mondeindustriel

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©c

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Aménagement numérique de la Dordogne, l’action du Conseil généralLa fin de l’année va marquer l’achèvement de deuxprogrammes importants : l’implantation de 92 nœudsde raccordement des abonnés en zone d’ombre (NRA-ZO) pour le Haut Débit, la construction de 42 pylônespour compléter la couverture de la Dordogne en télé-phonie mobile. Ces investissements ont été décidés parles élus du Conseil général pour que l’ensemble deshabitants des secteurs ruraux puissent accéder aux tech-nologies de l’information. Ce souci d’équité et d’aménagement du territoire aconduit le Département à s’engager dans des actionsqui ne relèvent pas de sa compétence. Déjà, d’autresdéfis s’annoncent avec le déploiement de la 3G pourla téléphonie mobile et le schéma d’aménagementnumérique du département (SDAN) pour le Très HautDébit numérique.

DOSSIER

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Dans un premier temps, au tournant des années

2000, les 220 centraux téléphoniques de Dordogne ont été équipés de répar-titeurs ADSLouvrant l’accès àInternet par le fil du téléphone. Un partenariat entre le Conseil général et France Télécom a ensuite permis d’accélérer et derationaliser lesmises en service,portant entre 2004 et2008 le taux de couverture de 45% à93% du territoire. Pour desservir leslignes encore privées d’accès à l’ADSL,le Département a ensuite étudié les inci-dences techniques, financières et juri-diques des différentes technologies alter-natives utilisables (wifi, wimax, CPL –Courant Porteur en ligne, fibre optique ).Le choix s’est finalement porté sur l’ins-tallation de sous-répartiteurs télépho-niques allongeant la portée de couverturede l’ADSL, les nœuds de raccordementdes abonnés en zone d’ombre (NRA-

ZO). Ces armoires techniques rendentaccessibles au Haut Débit, selon les cas,plusieurs dizaines ou centaines de lignestéléphoniques relativement groupées. Unréseau de 92 points NRA-ZO a été définipour faire disparaître les principaleszones d’ombre sur 41 cantons et 210communes. Le premier a été inauguré le5 mars 2010 à Mauzens-et-Miremont.Le dernier le sera d’ici la fin de l’année.La couverture du territoire périgourdinen Haut Débit numérique sera alors de98 %, l’aide à l’acquisition de kit satellitevenant la compléter.Ce taux de couverture est le résultat del’engagement du Département qui achoisi d’investir fortement, bien que ce

type d’intervention ne relève pas de sescompétences. Les élus ont jugé que lamise à disposition du Haut Débit numé-rique pour l’ensemble de la population,qu’elle soit urbaine ou rurale, était unequestion d’équité sociale et économique,et d’aménagement cohérent du territoire.En Dordogne, le programme de mise enplace de 92 NRA-ZO a représenté uninvestissement de 10 millions d’eurosdont 6 sont à la charge du Département,le reste étant financé par la Région etl’Europe.Les sommes colossales qu’il faudramobiliser demain pour le Très HautDébit suscitent les mêmes interroga-tions (lire ci-contre). n

DOSSIER

Les derniers NRA-ZO

Ont été inaugurés cet été les NRA-ZO de Saint-Mesmin, Brantôme,Chalagnac, Saint-Nexans, Haute-faye et Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières. Suivront dans les trois prochainsmois, ceux de Saint-Cernin-de-l'Herm, Pressignac-Vicq, Saint-Mar-tin-le-Pin, Soudat, Bassillac, Léguil-lac-de-Cercles,Saint-Félix-de-Reilhac-et-Mortemart, Faux, Terrasson-Lavilledieu, Veyri gnac, Sarlat-la-Canéda, Bourdeilles, Fossemagne,Tamniès et Carsac-Aillac.

Haut Débit 10 M€ pour couvrir les zones blanches

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Les 92 Nœuds de Raccordement des Abonnés en Zone d’Ombre(NRA-ZO) ont permis de desservir enHaut Débit 35 000 habitants et 50 entreprises (PME etTPE), soit 6300 lignes devenues éligibles au Haut Débit et 13 000 lignes ayantvu leur débit numérique amélioré.

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Le débit passant par le fil de cuivre du téléphone est fonctionde la distance à parcourir. La fibreoptique permet de s’affranchir de cettedistance et démultiplie le débit d’informationsautorisant en tous lieux le passage de la télévision,de la téléphonie, destransmissions vidéo, etc.

Très Haut Débit Un Schéma Directeur d’Aménagement Numérique

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Pour les lignes téléphoniques quipeuvent accéder à Internet via

l’ADSL, le débit numérique peut allerde 512 kbit/s pour les lignes les pluséloignées du répartiteur jusqu’à18 mégabits. Ces débits, certes variables, sont suf -fisants pour une utilisation normale(messagerie électronique, navigationsur les sites Internet), mais ils peuvents’avérer trop limités, notamment en des-sous de 2 mégabits/s, pour une utili-sation professionnelle et permanented’Internet, pour des téléchargementsde fichiers lourds (films, images 3D) oules services qui vont se développer (télé -vision, vidéo à la demande). Le Très Haut Débit via la fibre optiqueest déjà une réalité dans certains pointsdu département, pour les grandeszones d’activités par exemple. Les tra-vaux sur le réseau, comme le déploie-ment des NRA-ZO financé par leDépartement, préparent l’avenir : lesNRA-ZO desservant plus de 300 lignestéléphoniques sont « fibrés ». Le remplacement du réseau cuivre parla fibre optique sur l’ensemble du terri-toire, c’est l’enjeu du Schéma Directeurd’Aménagement Numérique de la Dor-dogne (SDAN) en cours d’étude. Samaîtrise d’ouvrage est confiée au Syn-dicat Départemental d’Energies (SDE),en partenariat avec le Conseil général,le Conseil régional et l’Etat. Le SDANs’appuie sur l’organisation territorialedu département : il est étudié à l’échelle

des Communautés de communes. Ledéploiement de la fibre optique tiendra compte des réseaux existants(électricité, téléphone) et des équipe-ments relais : répar-titeurs téléphoniqueset NRA-ZO, antennesde téléphonie mobile,etc… De premières expé-riences se préparentsur des secteurs géographiques auxcaractéristiques différentes : agglomé -ration, zone rurale... Dès l’année pro-chaine, le SDE fera en sorte que lestravaux d’entretien sur les réseauxd’électricité soient compatibles avecle passage de la fibre optique.

On ne basculera pas instantanémentdu Haut Débit au Très Haut Débit. Il fau-dra beaucoup de temps parce qu’il fau-dra beaucoup d’argent. On estime à

750 millions d’eurosle budget nécessairepour équiper l’ensem-ble de la Dordogne,soit environ 1,5 foisle budget annuel duConseil général...Certes, il y aura desétapes, des priorités.

Mais sans une réelle volonté nationaleou européenne, on peut craindre queles départements ruraux ne soient vic-times d’une nouvelle fracture numériqueavec un potentiel d’utilisateurs moinsporteur pour les investisseurs privés. n

Lors de l’installation du réseau téléphonique en Dordogne, les longues distances à couvriret l’habitat diffus avaient conduit l’opérateur public à utiliser parfois des lignes existantespour ouvrir d’autres lignes. On estime que 6000 lignes ont ainsi été « multiplexées » dansle département. Elles sont incompatibles avec la réception du Haut Débit, ce qui expliqueles désagréments auxquels se sont trouvés confrontés les abonnés situés pourtant en zonecouverte par l’ADSL. L’installation des armoires NRA-ZO optimise quelque peu la réception,mais la véritable solution réside dans la suppression des multiplexeurs.C’est ce qui a permis par exemple à Simone Pagès, à Paleyrac, de pouvoir disposer à son domiciled’une ligne éligible à l’ADSL afin d’être connectée avec son entreprise au Buisson-de-Cadouin.En étudiant sa demande d’aide à l’acquisition d’un kit satellite, les services du Département ontjugé plus approprié d’obtenir la suppression du multiplexeur sur la ligne téléphonique. L’enlèvementde ces multiplexeurs relève de l’unique responsabilité de l’opérateur historique. Ces opérationsde suppression sont en cours mais demanderont encore plusieurs années.

Des lignes « multiplexées »

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U ne aide de 200 euros est accor-dée par le Conseil général aux

familles et aux entreprises qui ne peu-vent accéder à l’Internet Haut Débit quepar une antenne satellite : les 2%d’abonnés qui ne peuvent pas être des-servis par leur ligne téléphonique. Si l’abonnement internet par satellite aun coût voisin de l’offre ADSL, il faut yajouter le prix de l’équipement, enmoyenne 400 €, et l’éventuelle inter-vention d’un artisan agréé (faire soi-même son installation n’en garantit pas

la conformité). L’aide du Département couvreenviron 50 % du coût d’achat, mais pas l’ins-tallation. Cette aide forfaitaire de 200 € est versée surprésentation de la facture. Le kit satellite doitêtre installé sur le territoire départemental, dansla résidence principale ou les locaux profes-sionnels du demandeur. Le dispositif est limitéà une seule subvention par foyer ou entrepriseet par adresse. Cette aide existe depuis le 1er juillet 2010 etquinze demandes environ sont acceptéeschaque mois.

Une aide de 200 euros pour aFrédéric Barbier, artisan électricien à Teillots, s’est équipé d’un kit satellite.

«I l y avait tellement d’attente chez les gens. Tout n’est pas parfaitet certains auront besoin du satellite, mais le progrès est énorme. »

Didier Bazinet, conseiller général, délégué aux Technologies de l’in-formation, est bien placé pour évoquer les difficultés rencontrées avantle déploiement des nœuds de raccordement des abonnés en zoned’ombre (NRA-ZO) et des pylônes supprimant les zones blanches entéléphonie mobile.

Les 17 communes de son canton de Verteillacétaient parmi les plus mal loties. L’installation de 5 NRA-ZO et la construction de

2 pylônes ont été nécessaires pour que ce canton rural puisse, commetous les autres, utiliser au quotidien ces technologies : « Le Département a eu la volonté de réussir l’aménagement numériquedu territoire. Au niveau cantonal, dans le cadre du contrat d’objectifsqui nous lie au Conseil général, nous avons jugé que ces équipementsétaient prioritaires et nous avons fait les efforts nécessaires. »Dans le cadre de sa délégation, l’élu réfléchit à l’étape suivante decet aménagement : « Pour le Très Haut Débit, il faudra des moyens trèsimportants et plusieurs années. Si l’on ne veut pas laisser de côté des pans entiers de notre territoire,il faudra un vaste plan d’ensemble pour lequel l’échelle régionale mesemble la plus pertinente. » n

Conseiller général du canton du Bugue,Gérard Labrousse exerçait cette même

délégation jusqu’en mars dernier : « Pour le déploiement des 92 NRA-ZO, nousavons réalisé des montages financiers assezlourds, mais il y avait consensus sur le déploie-ment de ces technologies. On ne pouvait pas laisser une grande partie dela population à l’écart. Dans certains secteurs des cantons rurauxcomme le mien, ces NRA-ZO ont assuré le dés-enclavement numérique de 80 % des habitantsoubliés jusqu’alors.

C’est très satisfaisant globalement, sauf là oùle réseau téléphonique est mauvais. D’autres ont pu s’équiper avec une parabolesatellite grâce à l’aide individuelle accordée parle Département. » n

Didier Bazinet :« La volonté de réussir l’aménagementnumérique du territoire. »

Gérard Labrousse :« On ne pouvait pas laisser une grande partie de la populationà l’écart. »

DOSSIER

Une réponse aux besoins des habitants

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Claude-Henri vit dans la campagne de Château-l’Evêque : « On m’avait dit que je nepourrais pas avoir le haut débit avec ma ligne téléphonique. J’ai appris l’existence de cetteaide en lisant « Vivre en Périgord ». J’ai faitma demande et tout est allé très vite. L’installationfonctionne parfaitement. » Éleveur canin (les Seigneurs de la Vallée del’Isle), Manuel Dias venait de s’installer à Veyrines-de-Vergt : « Nous avons un site et nousne travaillons qu’avec Internet, mais ici rien nepassait. L’équipement satellite a pu répondre ànos besoins. »

« Mon conseiller général m’a fait part de cetteaide créée par le Département. J’avais absolu-ment besoin d’Internet pour mon travail, lesdemandes aux fournisseurs, les devis aux clients,les relations avec la banque, » explique FrédéricBarbier, électricien à Teillots.Les agriculteurs utilisent quotidiennement euxaussi Internet pour le suivi de leur activité. Plu-sieurs d’entre eux ont sollicité cette aide.La demande écrite est à adresser à : Monsieurle Président du Conseil général, Service del’aide aux communes, 2 rue Paul-Louis Courier,24019 Périgueux cedex. n

Renseignements : 05 53 02 59 54

Sur le canton de Villefranche-du-Périgord,le défi n’était pas moindre.

Il aura fallu trois pylônes relais de téléphoniemobile (deux financés par le Département, unpar les opérateurs) et 2 NRA-ZO pour le HautDébit : « L’accès au Haut Débit est indispensable pourl’économie locale : à Campagnac-lès-Quercy,l’entreprise Inova emploie une quarantaine depersonnes. Les agriculteurs ne peuvent plus,dans l’exercice de leur activité, se passer d’in-ternet », indique François Fournier, Conseillergénéral du canton. « J’ai souhaité organiser une réunion publiquepour mettre en avant les attentes de la popula-tion. Le Conseil général a fait le maximum maisla solution à de tels investissements doit êtrenationale : il faudrait que le législateur rendeobligatoire l’accès à internet, comme pour l’eauou l’électricité. » n

François Fournier :« La solution doit être élaborée à l’échelle nationale. »

Une réunion très suivie à Campagnac-lès-Quercy

Confrontés aux demandes des habitants, les maires des petites com-munes ne pouvaient pas apporter seuls les réponses aux attentes.

À Thénac, commune privée il y a quelques mois encore à la fois de télé-phonie mobile et d’internet, le maire Jean-Jacques Chapellet, a essayéde se faire entendre : « Un multiplexeur empêchait beaucoup de nos lignestéléphoniques d’être accessibles à l’ADSL. Je n’ai pas découragé unepétition signée par plusieurs dizaines d’habitants, que j’ai remise en mainpropre à la directrice régionale de France Télécom. Puis le Conseil générala lancé son programme de NRA-ZO dontl’un a été mis en service en novembre der-nier sur la commune. Nous trouvons dessolutions au cas par cas pour les personnesqui ne peuvent pas s’y raccorder. » Pour latéléphonie mobile, la commune a bénéfi-cié de l’implantation d’un pylône. n

Jean-Jacques Chapellet, maire de Thénac, a mobilisé la population pour accéder au Haut Débit.

Une solutionpour les 2 %

d’abonnés non desservis

en ADSL

s

r acquérir un kit satellite

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Page 16: Vivre en Périgord n°31

Téléphonie mobile 42 pylônes « départementaux » pour réduire les z

DOSSIER

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Le Département arrive au terme duprogramme d’implantation des

pylônes de téléphonie mobile en zoneblanche. Une commune est reconnueen zoneblanche –c’est la

définition officielle – lorsque le centredu bourg n’est couvert par aucun opé-rateur. Dans ce domaine également, les élusdépartementaux ont choisi de prendrel’initiative et d’investir pour garantirune équité entre les habitants.

Carted’implantation des 42 pylônes Ces infrastructures ont étéconstruites par le Départementet mises à la disposition des opérateurs de téléphonie mobile.

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Avec l’arrivée de la 3G (3e géné-ration de téléphonie mobile), on

retrouve les mêmes attentes et lesmêmes questions sur l’égalité de trai-tement envers les usagers et les habi-tants des secteurs ruraux.La 3G est unenouvelle normede téléphoniemobile qui fournitdes débits plusrapides et permetnotamment l’ac-cès à Internet et,selon la puissancedu signal, à lavidéo, à la télévi-sion. Cela néces-site de nouveauxéquipements surles antennesrelais.Les trois opéra-teurs de télépho-nie mobile (aux-quels s’ajouterabientôt Free) ontobligation de déployer la 3G sur l’en-semble du territoire national. Mais cette obligation se mesure entaux de population couverte et les opé-rateurs ont donc tout intérêt à privilé-gier les grandes agglomérations,

avant de se tourner vers les zonesmoins peuplées. L’équipement en 3G a donc commencéen Dordogne, mais son calendrierreste soumis à la bonne volonté desopérateurs et l’on peut penser que de

nouvelles zonesblanches verrontle jour…Le Départementdoit-il de nouveaumettre la main àla poche pouraccélérer cettenouvelle technolo-gie et éviter unenouvelle inégalitéentre usagers ? Non, dans lamesure où il a faitdéjà sa part detravail —et au-delà — enconstruisant dansles zones concer-nées les pylônessupportant les

antennes relais en zone rurale.Un loyer sera demandé par le Conseilgénéral aux opérateurs utilisant deséquipements financés par les contri-buables pour commercialiser des ser-vices. n

Le déploiement de la 3G

La 3G, nouvelle norme de téléphonie mobile,permet notamment l’accès à Internet, à la vidéo, voire à la télévision.

Des interventions pour la TNT

Le 29 mars dernier, toute l’Aquitaine est passée à la télévision numérique terrestre,signifiant l’arrêt de la diffusion analogique des chaînes reçues par l’antenne râteauet son remplacement par la diffusion numérique TNT, soit un bouquet de 19 chaînesgratuites avec une meilleure qualité d’image et de son.Les difficultés possibles de réception dans certains secteurs du département etnotamment dans les zones de relief avaient mobilisé le Conseil général et les par-lementaires de la Dordogne. À plusieurs reprises, ils ont alerté le Gouvernement et le Conseil supérieur de l’au-diovisuel (CSA) pour que les travaux à conduire sur les émetteurs permettent untaux de couverture le plus complet possible, ce qui semble être le cas à ce jour.

Une convention nationale de mise enœuvre du plan d’extension de la cou-verture du territoire par la téléphoniemobile a été signée en 2003 entrel’État, les collectivités locales et les opé-rateurs (Orange, SFR, Bouygues Télé-com).Le rôle de lacollectivité étaitde réaliser lesinfrastructurespassives et deles mettre à dis-position desopérateurs quis’engageaientà les équiper des antennes et dispositifsde transmission. On distingue desrelais mutualisés (où chaque opérateurinstalle son antenne) et des relais iti-nérants : l’équipement est assuré parun opérateur et utilisé ainsi par tous. Aux termes de l’accord national et desa déclinaison locale, les opérateursavaient eux aussi à construire un certain nombre de pylônes et à les

équiper. Le Conseil général a ainsi assuréla construction de 37 pylônes surdes sites qu’il a acquis et aména-gés. Une deuxième tranche de5 sites a été mise en œuvre en2010 pour compléter la cou-

verture départementale : Lou -béjac et Prats sont en service,Coutures va l’être prochai -nement. Plazac et Villac sontachevés et vont être mis à la dis-position des opérateurs.

À l’issue du programme départe-mental, il semble subsister deux diffi-

cultés, à Javerlhac où la solution pourraitvenir des pylônes les plus proches, et àSaint-Aquilin. L’investissement du Département auraété au final de 5 millions d’euros pourles 42 pylônes.n

Une nouvelleinitiative

départementalepour garantir

une équité entreles habitants

es zones blanches

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DOSSIER

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www.cg24.fr

Des ressources culturelles en libre accès sur Internet

L e portail officiel du Département est bien plus qu’un siteinstitutionnel. S’il s’ouvre sur l’actualité du Conseil général

(avec une rubrique vidéo) et rappelle l’ensemble de ses mis-sions, présente les élus, les cantons, les communes, le sitewww.cg24.fr a développé ces dernières années de nombreuxservices accessibles à tout moment : un espace Jeunes, leréseau de transports TransPérigord, l’annonce des travauxroutiers et (en hiver) le point sur l’état des routes, l’annuairethématique des services, l’agenda 21 du Département.A également été créée une plateforme d’accès à tous les

marchés publics ouverts par le Département, DordogneHabitat, l’agence technique départementale et les collec-tivités locales. À partir de la rubrique missions-actions, onpeut accéder aux sites spécialisés créés pour les serviceset organismes du Département, dans les domaines culturel,sportif, touristique notamment.Il est possible désormais de suivre en direct surwww.cg24.fr les sessions du Conseil général. Une nouvelleversion du site institutionnel est en cours d’élaboration. Ellesera mise en ligne en 2012. n

Avec le portailinternet de

la BibliothèqueDépartementale dePrêt (BDP), on peutmaintenant, depuisson ordinateur,avoir un accèsimmédiat et gratuit– consultation ettéléchargement –à de nombreusesressources numéri-sées. C’est uneinnovation consi-dérable – et une première en France - dans la mise à disposition et la diffusiondes ressources culturelles et documentaires. La bibliothèque départementale de la Dordogne propose à la consultation gratuite en ligne de multiples ressources :• des livres, notamment ce que l’on appelle des usuels, documentaires ou

pratiques,• de la musique que l’on peut écouter ou télécharger, avec un accès au

catalogue Universal (100 000 titres) et à de nombreux labels musicaux indépendants,

• des partitions musicales, dont les 60 000 titres du catalogue EMI Publishing, • la presse, magazine ou quotidienne, nationale et régionale (hors Aquitaine),• d’un univers multimedia s’adressant aux enfants de 4 à 8 ans, donnant accès

à plus de 200 jeux et activités ludo-éducatives répartis en 5 univers interactifs.L’accès aux ressources numériques de la BDP est gratuit à la condition d’êtreadhérent à l’une des 280 bibliothèques de Dordogne. Il suffit, en vous connectant sur www.bdp24.net, de remplir un formulaire d’inscription aux ressources en ligne. Votre code d’accès vous sera ensuitetransmis. n

Pour accompagner la modernisation desenseignements, le Conseil général a déve-loppé l’équipement numérique des collèges.4 millions d’euros ont été votés à ce titredepuis 2007.Ainsi, suivant les projets élaborés au seindes collèges, le Conseil général a fourni :• 2600 ordinateurs fixes ou portables, • 75 imprimantes réseaux, • 25 scanners, • 296 vidéoprojecteurs et en complément

du rectorat, • 40 tableaux blancs interactifs. Il a également permis à plusieurs collègesd’expérimenter les classes mobiles (consti-tuées d’ordinateurs portables, d’un vidéo-projecteur, d’une imprimante) raccordéesau réseau de l'établissement. Tablettes graphiques, visualiseurs de docu-ments, MP3 commencent à apparaître dansles projets des établissements.Le Département a également créé des cyber-espaces dans les collèges de Piégut- Pluviers,Eymet, Thenon et Vélines. Ces salles et leuréquipement informatique sont ouverts auxassociations locales hors du temps scolaire. Parallèlement, le Département a amélioréle câblage des établissements, regroupantles réseaux administratifs et pédagogiquesde chaque collège et rendant possible l’in-terconnexion de l’ensemble des équipe-ments numériques.

Collèges numériques

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Priorité à la sécurité pour les transports scolairesL’année dernière, le Conseil général et son partenaire, l’association ADATEEP de Dordogne,ont expérimenté le port du gilet fluo pour les élèves attendant le car scolaire ou se rendantau point d’arrêt. Ont été équipés en 2010 les collèges de Vergt, Mareuil-sur-Belle, Lanouaille,Piégut-Pluviers et Lalinde et les écoles primaires voisines. Cette opération « Bien Vu » s’avèreparticulièrement positive puisque le nombre d’élèves ayant adopté le gilet fluo peut aller jusqu’à 90%.Forts de ce bilan, le Conseil général et l’ADATEEP vont distribuer 5000 gilets fluo supplémentairespendant cette année scolaire. Les écoles proches seront équipées en même temps que les collègesretenus. De nouveau, la mise à disposition des gilets s’accompagnera d’actions de sensibilisation.En trois ans, l’ensemble des collégiens utilisant le transport scolaire sera équipé.

À SAVOIR

Depuis 2006, la généralisation duticket à 2 euros pour tout voyage

et tout trajet et la simplification duréseau en 10 lignes régulières ontdonné un nouvel élan au transport inter-urbain financé par le Conseil général.Ainsi, de 2006 à 2010, le nombre devoyages par an est passé de 101 978à 136 037. Le tiers de cette progres-sion est enregistré sur la ligne Péri-gueux-Angoulême (correspondancesavec les horaires TGV), dont le nombrede voyages est passé de 6000 à18 000 environ. Belle progression éga-lement des trajets entre Périgueux etBergerac, dont le nombre s’est accrude 24 000 à 34 000. Les autres lignesont, elles aussi, fidélisé leurs voyageurs.Depuis l’année dernière, est expéri-mentée la prolongation quotidiennede la ligne Périgueux-Brantôme jusqu’àNontron. Un service supplémentairepouvant être destiné aux usagers salariésest aussi mis en place depuis le 5 sep-tembre au départ de Sarliac-sur-l’Isleà 7h45 avec une arrivée à 8h30 à

Périgueux et un retour possible soit à16h, à 17h ou à 18h.

La mise en accessibilité testée

Le Conseil général va adopter prochai-nement le schéma d’accessibilité auxpersonnes handicapées des lignesTransPérigord. Ce schéma fixera laprogrammation et les priorités à mettreen œuvre pour 2015. Depuis l’année dernière, cette acces-sibilité est testée sur trois lignes (Périgueux-Angoulême, Périgueux-

Bergerac et Périgueux-Ribérac) etdepuis la rentrée scolaire sur Périgueux-Excideuil. Les autocars y sont équipésd’une petite plate-forme élévatrice. Les personnes handicapées, quel que soit leur handicap, peuventdemander un accompagnement autransporteur.Il faut pour cela effectuer une pré-réser-vation auprès de l’exploitant. n

Pour connaître les lignes, les horaires, les coordonnées des transporteurs :www.cg24.fr (en page d’accueil cliquer sur le logo TransPérigord).

LE PÉRIGORD EN PRATIQUE

TransPérigord, 2 €pour circuler librementAvec le réseau d’autocars interurbainsTransPérigord, on peut circuler dans tout le départementpour 2 € le trajet.

22 400 scolaires concernés

Le transport scolaire représente unbudget de 18 millions d’euros chaqueannée pour le Conseil général.22 400 élèves ont ainsi été pris encharge en 2010 dont 17 100 avecles circuits scolaires et 2100 sur leslignes régulières. Les autres modes de transports aidéssont le train, le transport en voiturefaute d’autre solution et le transportadapté des élèves handicapés.

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LE PÉRIGORD SOLIDAIRE

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Les combats de la FNATH

Pendant cette semaine d’action, des béné-voles animeront en entreprises des forma-

tions ou des sensibilisations à l’emploi des tra-vailleurs handicapés. La FNATH Dordogneorganisera notamment une exposition, un col-loque sur l’amiante ainsi qu’une vente dejacinthes sur les marchés de Dordogne.La FNATH, c’est « l’association des accidentésde la vie » (travail et maladies professionnelles,circulation, vie courante, pathologies). Cette fédération nationale implantée dans tous lesdépartements fête cette année ses 90 ans. Présente en Dordogne depuis 1929, elle ycompte 2300 adhérents répartis dans 26 sec-tions locales. Nombre d’entre elles accueillenttous les mois une permanence juridique.

L’action juridique au service des adhérents estune mission majeure de la FNATH : « Nousaidons tous ceux qui sont confrontés aux acci-dents de la vie à faire reconnaître leurs droits.Cela va d’une simple demande de reconnais-sance de travailleur handicapé auprès de laMaison Départementale des Personnes Handi-capées, jusqu’à la défense d’une personnedevant les tribunaux dans le cadre des accidentsdu travail ou des reconnaissances de maladiesprofessionnelles, » disent les deux juristes per-manents de la FNATH de Dordogne. Ils sont habilités à plaider devant les juridictionsde sécurité sociale (tribunal du contentieux del’incapacité, Tribunal des Affaires de SécuritéSociale, Cour d’Appel).La FNATH groupement de la Dordogne orga-nise régulièrement des tables rondes, des réu-nions d’information et mène des campagnessur les questions d’actualité. En 2010, elle a relayé une campagne natio-nale de prévention des cancers liés à l’activitéprofessionnelle.Son combat le plus récent est l’accompa -gnement des personnes dont la pathologie a été traitée avec du Médiator, médicamentaujourd’hui interdit. La FNATH les informe dela situation juridique, des démarches à entre-prendre, des pièces à rassembler, des pers-pectives d'indemnisation. n

LE PÉRIGORD SOLIDAIRELE PÉRIGORD SOLIDAIRE

Depuis 3 ans, la FNATH Dordogne conduit une actionpilote avec les structures publiques et privées encharge du maintien à domicile et des services à lapersonne pour informer salariés et responsables desrisques professionnels. Par une démarche d’amélio-ration des conditions de travail, cette campagne, avecle concours des pouvoirs publics, a contribué à amé-liorer la qualité du service rendu aux bénéficiairesde l’action sociale du Département.

À SAVOIR

Services à la personne : une action pilote

Une missionmajeure : faire reconnaîtreles droits des accidentésde la vie

Du 15 au 22 octobre, la FNATH organise les Jacinthes de l'Espoir 2011, sur le thème de la prévention de la désinsertion sociale et professionnelle.Comme chaque année, le groupement FNATH de la Dordogne s’y associe.

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« Être à l’écoute »Colette Langlade, Conseillère générale du canton de Thiviers, vice-présidente déléguéeà l’enfance et à la famille :« Accepter la responsabilité d’une telle délégationnécessite un réel investissement. Pour bien connaîtreles différents personnels et m’imprégner des dossiers,j’ai commencé à visiter les unités territoriales quidépendent de l’action sociale du Conseil général. J’aiainsi passé une journée au Village de l’Enfance. Sur place, j’ai pu me rendre compte des efforts consentispar le Conseil général pour accueillir les enfants en dif-ficulté dans les meilleures conditions, mais égalementpour réussir l’évaluation qui orientera le parcours dechacun. Tout cela passe par un engagement de tous lesinstants de la part des équipes. L’action du Départementpour l’enfance et la famille recouvre de multiples facettes. Je vais poursuivre avec les services les missions entre-prises, et m’attacher, cette année en particulier, à troisdossiers pour lesquels je souhaite une évaluation del’activité et la recherche d’actions nouvelles si besoin :le bilan de santé des enfants à l’école maternelle, dontle Conseil général assure la responsabilité ; les antennesdu Centre de planification et d’éducation familiale, quime paraissent un outil àvaloriser ; et, pour l’aidesociale à l’enfance, l’actiondes permanences éduca-tives qui ont un rôle déter-minant à jouer dans ladétection des situations àrisques ou à dangers. »

TÉMOIGNAGE

«C ’est un établissement social dont la mission est l’accueil d’urgencedes mineurs (de la naissance à 18 ans) qui sont maltraités, en

danger ou risquant de l’être. Cet accueil peut être demandé par les ser-vices sociaux du Département ou motivé par une décision du juge desenfants ou du Procureur. Nous devons être en capacité d’accueillir unenfant 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. L’urgence est notre mission, lecœur de notre métier, » rappelle Marc Kugelstadt, nouveau directeurdu Village de l’Enfance.

S’adapter à chaque situationCet hébergement temporaire, de trois à quatre mois en moyenne, estun temps d’évaluation de la situation de l’enfant et de sa famille, enlien avec les travailleurs sociaux du Département. Ce qui permet aupôle enfance jeunesse du Département de définir l’orientation la mieuxadaptée à chaque jeune : famille d’accueil, foyer ou, si les conditionssont remplies, retour auprès des parents. Les mineurs hébergés n’ont pas choisi d’être là. Les plus grands peuventavoir la tentation de fuguer, les plus jeunes manifestent autrement cechoc qu’est le placement. Il faut donc le temps de nouer le dialoguepour que l’évaluation soit pertinente et réellement adaptée à chaqueenfant : « Pendant son séjour, le jeune évolue, même si ce n’est paslinéaire, dans la compréhension de la mesure de placement destinée àle protéger. Rien ne lui est caché, il est informé de ses droits comme deses devoirs. Il prend conscience aussi que cet hébergement, si importantsoit-il, n’est qu’un passage. »

Un accueil élargi pour les adolescentsLe Village est niché au bout d’une rue calme, près du centre hospitalierde Périgueux. L’organisation et l’architecture en petites maisons, le choix des mobiliers,des ambiances, ont une influence déterminante sur la perception dulieu par les enfants et les jeunes. Ce n’est pas un établissement où l’onenferme, où l’on soigne. C’est un lieu d’accueil.Un nouveau bâtiment va être construit, les travaux devraient débuteren fin d’année. S’y installera l’unité adolescents dont la capacité seraportée de 7 à 10 places. L’espace qu’elle occupe actuellement sera réparti entre la petite enfanceet les ateliers pédagogiques. Des salles de visite vont être aménagées. n

RepèresDans le cadre de ses compétences d’actionsociale, le Conseil général (pôle enfance jeu-nesse de la direction départementale de la soli-darité et de la prévention) administre et financele Village de l’Enfance. Le Président du Conseilgénéral (représenté par Colette Langlade) piloteégalement la commission de surveillance duVillage. L’accueil est assuré par trois structures :la pouponnière (0-3 ans), la petite enfance (3-12 ans), les adolescents (13-18 ans) et lesfamilles relais. La capacité d’accueil est de 62 places.L’établissement qui fonctionne 365 jours paran, 24h sur 24, emploie 80 personnes, enmajorité des éducateurs spécialisés mais aussidu personnel para-médical. Des ateliers pédagogiques encadrent les acti-vités d’accompagnement social et de loisirs.Les enfants sont scolarisés dans les établisse-ments scolaires de Périgueux et des environs.

Le Village de l’Enfancerépond à l’urgenceCet établissement du Conseil général reçoit les enfants et adolescents en danger.

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PLANÈTE PÉRIGORD

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PLANÈTE PÉRIGORD

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Le Conseil général accompagne lacréation de réserves de substitution

alimentées par un pompage hivernaldans les secteurs où les débits des coursd’eau en été ne permettent pas despompages importants. Il apporte desaides aux projets collectifs (communes,structures privées) ou individuels. Affluent de la Charente, le Bandiat esttrès sollicité en période estivale. De plus,ses pertes naturelles alimentent lessources de la Touvre qui fournit l’eaupotable d’Angoulême. Le bassin versantdu Bandiat fait donc l’objet de restric-tions de pompage allant presque

chaque année jusqu’à l’interdictiontotale, d’où la nécessité de réserves desubstitution conséquentes. La réflexions’est engagée au début des années2000. La première phase, achevée en2005, a permis la créationde 7 réserves. Les retenuesen cours d’aménagement àJaverlhac et Varaignesconstituent la secondeétape, centrée sur 8 exploi-tations (12 agriculteurs) quipratiquent l’élevage bovin,viande et lait, et produisentdes châtaignes. Leurs besoins destockage ont été évalués à 265 000 m³,pour 135 ha irrigués. Le principe d’une grande retenue aété abandonné au profit de deuxréserves : 145 000 m³ à Javerlhac etde 120 000 m³ à Varaignes, avec unremplissage hivernal de l’ordre de95 m³ / h. La maîtrise d’ouvrage a été partagéeentre le Conseil général, pour la créa-tion des retenues et leur remplissage,et le groupement des agriculteurs(Association syndicale autorisée) pour

la création des 15 km du réseau dedistribution. Le projet fait l’objet d’unedélégation de service public (DSP)confiée à l’Association syndicale pourl’équipement de l’agriculture périgour-

dine (ASEAP).Le montant global du projetest de 2,5 M€. Le coûtrevenant à l’ASA est estiméà 930 000 €, la part res-tant aux adhérents del’ASA étant de 186 000 €.L’aide du Conseil généralà la création des réserves

est de 147 000 €, égale à celle duconcessionnaire. L’Agence de l’Eau,l’Europe (FEADER), la Région Aqui-taine et l’État sont les autres parte-naires de l’opération. L’aide de l’Étata été importante puisqu’il s’est engagéà hauteur de 900 000 €, mais il sem-ble bien que le bassin du Bandiat soitle dernier exemple de ce type de sou-tien permettant d’arriver à 80 %d’aides publiques. Pourtant, on l’a vuavec la sécheresse, ces investissementsconstituent une sécurité pour les agri-culteurs. n

Un projet à Verteillac

Ce secteur du nord-ouest de la Dordogne,traditionnel grenier céréalier du dépar-tement, a de vrais besoins d’irrigationalors que ses petits cours d’eau sontaussi confrontés à des restrictions ouinterdictions de pompage (ils alimen-tent en aval Charente, Charente-Maritime et Gironde). Les besoins sont estimés à 900 000 m³. La profession agricole réfléchitaujourd’hui à un projet qui porteraitsur la moitié de cette capacité.

Ces deux nouvelles réserves d’une surface d’environ 2 ha chacune seront opéra-tionnelles pour la campagne 2012. Les géomembranes d’étanchéité ont été poséeset soudées cet été. Le remplissage commencera dans le courant de l’automne.

Deux réserves d’eau pour l’irrigation agricole sont créées dans le nord du département. La sécheresse vient de le rappeler : la ressource en eau est vitale pour l’agriculture.

Irrigation : deux nouvelles réserves sur le B

Desinvestissements

pour palier les interdictions

de pompageannuelles

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Il faut en moyenne deux mois pourqu’une bonne quantité de pluie ait

une incidence sur le niveau d’eau. Lespluies d’été, relativement abondantespar endroits, ont permis de sauver descultures de cycle court, de semer descultures « d’urgence » comme le colza,le sorgho ou le ray-grass, et de fairereverdir les prairies. Mais les dom-mages de la sécheresse du printempssont considérables sur le fourrage quifera défaut pour alimenter le bétaildans les mois à venir. On estime eneffet que les récoltes ont été réduitesde moitié par rapport aux années pré-cédentes. Le 12 juillet, l’ensemble de la Dor-dogne a été reconnu en « calamitésécheresse agricole » pour les pertesde récolte sur prairies, ouvrant la voieà des indemnisations versées par l’État. Dès le 24 juin, lors de l’examen dubudget supplémentaire 2011, leConseil général dégageait une sommede 200 000 € et créait un fonds d’en-traide pour venir en aide aux agricul-teurs victimes de la sécheresse.Dans les faits, le soutien du Départe-ment s’inscrira en complément desaides attribuées par l’État et la Région.

Il sera accordé en priorité aux exploi-tations les plus fragilisées et qui, pardes effets de seuils, pourraient se voirexclues des aides de l’État ou de laRégion.Par souci de cohérence et pour simpli-fier les démarches, les agriculteursn’auront pas à faire une demande spé-cifique auprès du Département. Serapris en compte le dossier unique remplivia Internet par chaque exploitantdemandant à être indemnisé contrecette calamité. Dans le cadre d’une commissiondépartementale d’entraide, les ser-vices du Conseil général coordonne-ront leur action avec l’État (Directiondépartementale des territoires), laRégion et la Chambre d’agriculture dela Dordogne. Le Département, comme il a su le fairedans d’autres circonstances, a choisid’être solidaire avec les agriculteursde Dordogne, parmi les plus touchéspar la sécheresse printanière. Cesinterventions ne relevant pas de sacompétence, il doit donc s’inscriredans des procédures bien précises,n’entrant en action qu’après l’État etla Région Aquitaine. n

Un fonds d’entraide a été créé pour soutenir les agriculteurs les plus fragilisés, en complément des aides de l’État et de la Région.

Sécheresse, le Conseil général solidaire

Les leçons de MialletComme les réserves créées sur la vallée duDropt, à la limite sud du département, laretenue de Miallet (77 hectares pour 5 mil-lions de m³ d'eau) a été créée sur la Côle,au début des années 1990, pour soutenirle débit d’étiage et améliorer le potentield'irrigation de la moyenne vallée de laDronne. Le programme d'intégration paysagère misen œuvre par le Conseil général et l’adoptiondu site par les oiseaux migrateurs en ont faitl’un des Espaces Naturels Sensibles les plusprisés. Entre la préservation du milieu naturelet sa mission originelle de réserve d'eau pourl'agriculture et le soutien d’étiage, la retenueconcilie développement agricole local et acti-vités de loisirs : pêche, découverte ornitho-logique, promenade sur le chemin de servicefaisant le tour de l’étang. Il faut donc maintenir en permanence unsubtil équilibre entre ces différents usages,tout en respectant la contrainte de sécuritéet d’entretien que constitue la vidange régu-lière totale de l’étang.Ce système de vallée immergée offrant unegrande capacité de retenue est sans doutemoins onéreux qu’une succession de bassinsétanches. Mais les contraintes règlemen-taires sont lourdes et le dispositif répondmoins aux besoins d’une agriculture quivoit diminuer le nombre des exploitationsprêtes à s’engager dans la durée. C’estpourquoi la tendance aujourd’hui va plutôtvers des réserves plus petites à vocationexclusivement agricole.

À SAVOIR

De 20 à 25 millions de m³ par an

En Dordogne, l’irrigation pour l’agricul-ture représente un prélèvement annuelde 20 à 25 millions de m³ par an d’eaude surface ou souterraine. Le prélèvement s’effectue d’avril à octo-bre, essentiellement (80 %) entre juin etseptembre. Cela correspond globalement à la moi-tié de ce qui est prélevé pour l’eau pota-ble sur l’ensemble de l’année.

e Bandiat

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EXPRESSIONS EN PÉRIGORD

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La droite a fait passer la dette publiquede 60% du PIB en 2002 (900 milliards

d’euros) à 86% en 2012 (1800 milliards).Voilà la réalité des chiffres et c’est vraiqu’avec la crise tout se complique : rechutede l’activité économique, désindustrialisa-tion, creusement sans précédent du déficitcommercial, taux de croissance à 0 %. Mais ne fallait-il pas y penser un peu avant,au moment où le gouvernement Sarkozyfaisait cadeau sur cadeau aux plus riches ?Face à ceux-ci, que la crise « érafle » àpeine, il y a tous les autres, exposés à l’aug-mentation du chômage, aux inégalités crois-santes et à la pauvreté qui atteint un niveaurecord.

Ces indicateurs qui étaient déjà au rougeavant le début de la crise, se sont aggravésde façon significative et le gouvernementest visiblement incapable de mettre en placeune politique efficace afin d’enrayer cettespirale infernale. Le bilan est catastrophique et le cynisme seporte toujours bien : on prélève ponctuel-lement 200 millions sur les plus grandesfortunes - quelques centaines de privilégiésqui s’en relèveront - et on augmente notam-ment la taxe sur les mutuelles, qui réduitsurtout le pouvoir d’achat des classessociales les moins aisées.Notre collectivité territoriale, en charge duquotidien, fait ce qu’elle peut pour opposer

à cette « vague folle » une gestion qui per-mette au plus grand nombre d’avancerdignement. Mais ce combat s’avère de plus en pluscompliqué : mettre des petits pansementssur ses fractures multiples n’offre plus la pro-messe du bien-être. La solution, les citoyens l’appellent de plusen plus de leur vœu, c’est le changementpolitique à l’échelle nationale. Il n’y a pasde fatalité, ne restons pas dans l’impasse,changeons de route ! n

Il va falloir que ça change !

Dans l’actualité estivale marquée parune nouvelle crise fondée sur le poids

trop important de la dette publique dansplusieurs pays de la zone euro, un sondagedoit attirer notre attention et nous satisfaire.82 % des Français se disent inquiets de ladette publique – qui rappelons-le n’est pasapparue il y a 5 ans mais dès 1974 - et50 % d’entre eux estiment également quela réduction de cette dette doit être unepriorité. Cette prise en compte par les Français estessentielle car elle montre qu’ils saventqu’une dette doit être au final rembourséeet que les conditions de ce remboursementpeuvent se détériorer violemment. Le système de notation des pays par desagences spécialisées peut être certes criti-quable mais pour le moment c’est le seul,

et une notation qui s’abaisse signifie immé-diatement une hausse des taux d’intérêt. En France, une simple augmentation de 1%des taux d’intérêts accordés à l’Etat se tra-duirait par environ 17 milliards d’euros deplus à payer pour la dette publique. En Dordogne la situation est particulière-ment morose depuis 1994. Classés parmiles départements les plus pauvres deFrance, nous sommes également dans letrio de tête des départements les plus endet-tés par habitant. Nous voyons alors clairement les enjeuxde demain : que les conditions dans les-quelles le Conseil général emprunte sedégradent légèrement et ce rembourse-ment de la dette empiètera alors encoreplus sur les investissements déjà insuffisantsdans notre Département, notre mauvais

classement habituel en Aquitaine, pour letaux de chômage par exemple, en étantune régulière traduction. La majorité départementale peut continuerà rester sourde, malgré nos appels répétés,et refuser de prendre conscience de notresituation en poursuivant une politique à lafois construite sur l’impôt et sur la dette. Les Périgourdins, comme le reste des Fran-çais comprennent désormais, quant à eux,que nous ne pouvons plus continuer danscette voie. n

En Dordogne aussi

Germinal Peiro, président du Groupe Socialiste

et ApparentésContact : 05 53 02 59 07e-mail : [email protected]

Dominique Bousquet, président du Groupe

de l’Union des Démocrates de la Dordogne

Contact : 05 53 02 20 30e-mail :[email protected]

Nous vivons une rentrée bien singu-lière.

Alors que les familles sont confrontées à lavie chère, aux salaires bloqués, auxmenaces de suppressions d’emploi, à larecrudescence du chômage, le débat encette rentrée est résumé à une seule ques-tion, celle de la mise en œuvre d’un nou-veau plan d’austérité qui frapperait à nou-veau les salariés comme l’ensemble descollectivités. Que la droite cherche par cemoyen à imposer sa politique ne surprendpersonne. Mais l’ensemble de la gauche ala responsabilité de montrer que d’autreschoix que ceux de la réduction des emplois

publics, des services publics, des financesdes collectivités, sont possibles. Comment ne pas être indigné de constaterque la société va mal mais que les capita-listes prospèrent. Ainsi les groupes du CAC40 annoncent pour 2011 une hausse deleurs profits de 100 milliards d’euros ?En vérité tout se passe comme si la détressesociale, l’austérité, les restrictions budgé-taires n’étaient là que pour enrichir les plusriches au détriment de l’immense majoritédes Françaises et des Français.Le choix n’est pas entre plus ou moins d’aus-térité, plus ou moins d’accompagnementsocial de la récession. Le choix est entre

l’acceptation de ce que veulent nous impo-ser les tenants des marchés financiers et larésistance à l’austérité pour prendre lesmoyens financiers nécessaires là où ils sontet les mettre à la disposition de politiquespour le plus grand nombre, pour l’emploi,les salaires, l’éducation, les servicespublics.Voilà le vrai débat de la rentrée !C’est celui qu’entendent mener les élus com-munistes et apparentés. n

Résistons !Francis Colbac,

président du Groupe communisteContact : 05 53 02 20 31

e-mail : [email protected]

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Le rugby périgourdin rejoint la Pro D2

L’accession en Pro D2 se joue enmode majeur pour le CAP. Pour

bien figurer à ce niveau, le CAP veuts’appuyer sur les acquis de la saisondernière, la première à la tête du clubpour les deux co-présidents EdouardReinhart et Stéphane Turban : « La montée étaità portée de main depuis4 ou 5 ans. Nous y pen-sions aussi, mais nousavions un projet sur3 ans. Les résultats venant, nous ne pou-vions plus nous cacher... Il faut tout fairepour se maintenir, la Pro D2, c’est lebon niveau pour le club. Notre état d’es-prit a fait la différence l’année dernière.En accord avec l’entraîneur Marc Dantin et le manager sportif PierreLarue, nous souhaitions que les joueursrecrutés partagent ces valeurs de soli-darité, d’humilité. Je pense que certainsnous ont rejoints pour ce climat familialque nous voulons instaurer. D’ailleurs,nous avons réussi à garder la quasi-totalité de nos joueurs, pour nous c’estessentiel. »

Assuré de jouer en Pro D2 au momentoù ses adversaires bouclaient leur« marché », le club promu a recrutémalin, cherchant notamment des pro-fils de joueurs d’expérience, ayantbesoin d’un nouveau challenge ou de

temps de jeu. Beaucoupde joueurs étrangers ontsigné (11 nationalitésparmi les 36 joueurs dugroupe pro), mais tous nedécouvrent pas le rugby

français. Trois recrues n’arriverontqu’en octobre, après avoir disputé laCoupe du Monde avec leurs sélectionsnationales respectives.

Une association et une société sportive

Au club, une personne est désormaischargée d’aider les nouveaux venuset leurs familles à s’intégrer.Un accord a été passé avec la Villepour l’amélioration sur deux ans deséquipements : un nouveau chapiteaupour les partenaires, des bureauxconstruits au siège du club pour réser-

ver l’étage au staff et aux joueurs, les 16 loges refaites (14 sont déjà louées),une salle de musculation. Démarchespar les deux commerciaux du club, lesentreprises sponsors et partenaires ontconfirmé leur soutien. D’autres arrivent, certains avec desparticipations supérieures à l’échellede la Pro D2. L’an passé, la moyennede spectateurs oscillait entre 1500 et2000 spectateurs. Elle devra êtreautour de 2000 à 3000 cette annéepour respecter les objectifs budgé-taires. Le passage au professionnalisme –même si une dizaine de joueursconserve un autre emploi – se traduitdans les statuts avec la création d’unesociété anonyme sportive profession-nelle (SASP) qui est chargée du groupepro. L’association CAP demeure avecses 500 jeunes licenciés (dont 280 àl’école de rugby) et leurs 80 éduca-teurs. C’est à l’association que leConseil général apporte son soutien,complété cette année d’une primeexceptionnelle pour la montée. n

Après le basket (Boulazac Basket Dordogne joue en Pro B depuis plusieurs saisons), c’est le rugby, avec le CA Périgueux Rugby Dordogne, qui rejoint le monde du sport professionnel.

« L’accession du CAP en Pro D2 nous permetde compléter la pyramide de notre rugbyrégional. Le CAP était déjà le club phare dudépartement, il franchit un palier et je croisque tout le monde va y trouver son compte.C’est un échelon supplémentaire atteint dansle niveau de jeu et c’est très important. Les

jeunes talents vont avoir une possibilité des’exprimer sans avoir à quitter la Dordogne.À terme, cela rejaillira sur nos clubs. L’accessiondu CAP, qui plus est une année de Coupe duMonde, va attirer des jeunes vers les écolesde rugby. Nous sommes 5600 licenciés en Dor-dogne, nous allons encore progresser. »

Les rencontres du CAPD

« à la maison »À domicile, le CAP PérigueuxRugby Dordogne jouera enrègle générale le samedi à 18h30.

Les clubs périgourdins en Fédérale cette saison

• Fédérale 1 : Ribérac.• Fédérale 2 : Belvès.• Fédérale 3 : Bergerac, Cénac,

Lalinde, Le Bugue, Mussidan, Nontron, Trélissac, Sarlat.

« La “pyramide” complétée »Jean-Claude Tomasella préside le rugby périgourdin,

au sein du comité du Périgord-Agenais :

AU RYTHME DU PÉRIGORD

TÉMOIGNAGE

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Le SAD est né au milieu des années80 pour valoriser le patrimoine pré-

historique et antique de la Dordogne.Dans les années 90, anticipant les évo-lutions réglementaires, il s’est tournévers le travail de terrain. Il a été l’undes premiers agréés par l’Etat pourl’archéologie préventive. Cette mis-sion, compte tenu de l’importance destravaux routiers et d’équipementspublics engagés par le Conseil géné-ral, a pris maintenant le pas sur l’ar-chéologie programmée. Toutefois, ces campagnes préalablesà tout chantier majeur permettent aussid’exercer les autres missions du SAD :les collaborations extérieures, les publi-cations, la valorisation et la médiationdu patrimoine, la gestion des collec-tions et des fonds documentaires, laformation...L’archéologie préventive a pour objetd’étudier, et s’il y a lieu de préserver,l’intérêt historique ou préhistoriqued’un site appelé à être aménagé oubâti. Elle est encadrée par des procé-dures très strictes. Chaque étape, àcommencer par son autorisation, estplacée sous le contrôle d’une commis-sion scientifique qui s’exerce jusqu’àl’obligation d’analyse des éléments

trouvés, l’édition d’un rapport defouilles et une publication dans unerevue spécialisée. Les sondages préalables permettentd’établir un diagnostic dont les conclu-sions peuvent conduire, selon l’intérêtprésenté par le site, à une campagnede fouilles. C’est le cas à Prigonrieuxsur l’emprise de la déviation Ouest deBergerac où se déroule une campagneextrêmement importante par lesmoyens engagés et par les résultatsobtenus.

Prigonrieux, Mussidan,Montignac, Biron

A Prigonrieux, ont été mis au jour destraces d’habitat continu du néolithiqueau Moyen Age ainsi qu’un ancienméandre de la Dordogne où les vertusconservatrices du sol tourbeux ont faitmerveille. Des spécialistes ont étéappelés pour étudier les datations etreconstituer les paysages à partir deséléments trouvés.A Mussidan, sur le sitede la future déviation,le diagnostic s’estrévélé riche d’intérêtpréhistorique, avec destémoignages des

périodes aurignacienne et mousté-rienne. Une campagne de fouilles auradonc lieu.Le service de l’archéologie départe-mentale prépare des interventions dediagnostic sur le site du futur Lascaux IVà Montignac, ainsi qu’aux abords duchâteau de Campagne avant sa res-tauration, mais aussi à Périgueux,avant la construction des salles spor-tives du collège Montaigne et à Mon-tignac, encore, dans le cadre du projetde centre médico-social. Certainesopérations, comme le diagnostic préa-lable aux restaurations prévues au châ-teau de Biron, doivent être confiées àdes intervenants extérieurs qui œuvre-ront sous le contrôle du SAD.Aboutissement d’un long travail tech-nique et administratif, le diagnostic puisles campagnes de fouilles sont prolon-gés par des étapes rigoureuses aucours desquelles le « mobilier » trouvéest nettoyé, inventorié, étudié, analysé,

dessiné, photographiéavant de rejoindre lescollections départemen-tales. Chaque cam-pagne enrichit ainsi laconnaissance du passépérigordin. n

L’archéologie préventivesur tous les fronts

SpécialistesDirigé par Mathilde Régeard, le SAD emploie des archéo-logues tous spécialistes d’une période (histoire, protohistoire,néolithique, paléolithique), des techniciens de fouilles, unmédiateur du patrimoine, un dessinateur/photographe/info-graphiste.Pour les campagnes importantes, comme celles de Prigonrieuxou de Mussidan, il a recours à des archéologues vacataires

et des prestataires extérieurs pour les études géologiques etenvironnementales notamment.Basé à Périgueux, il a désormais une antenne au Pôle mixtede recherche archéologique des communs du château deCampagne, aux côtés de ses partenaires permanents quesont le service régional de l’archéologie et l’Institut Nationalde Recherches Archéologiques Préventives (INRAP).Renseignements : 05 53 02 43 40.

Le service de l’archéologiedépartementale (SAD) conduitd’importants chantiers d’archéologiepréventive sur les sites concernés par les projets du Département.

AU RYTHME DU PÉRIGORD

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Comme ici à Prigonrieux, sur le site de ladéviation Ouest de Bergerac, toutes lescampagnes de fouilles font l’objet d’actionsde médiation pour le public local : visites,portes ouvertes, conférences, expositions...

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L es 22 et 23 octobre à Bassillac,une cinquantaine d’auteurs, dessi-

nateurs et scénaristes seront présentspour rencontrer le public, faire décou-vrir leurs œuvres et dédicacer leursalbums, dans le cadre d’une 22e édi-tion qui s’annonce aussi coloréequ’éclectique. Pas moins de cinq expo-sitions seront proposées aux amateurs.Deux d’entre elles permettront dedécouvrir les splendides planches ori-ginales de Gradimir Smudja, et deJean-Denis Pendanx, co-invité d’hon-neur avec le scénariste Kris, JeanHarambat présentera quant à lui sondernier album consacré au rugby, unthème d’actualité également traité parles Sarladais Félix et Bigotto dans leurtout nouvel opus.Les organisateurs ont cette année sou-haité faire une incursion au-delà de

l’Atlantique en concoctant une exposi-tion consacrée aux super-héros desCOMICS (bande dessinée américaine). Côté auteurs, l’éclectisme reste derigueur, avec des artistes venus des qua-tre coins de la France, mais aussi d’Ita-lie, d’Autriche, de Belgique et de Fin-lande et des genres très variés (BDintimiste, historique, humoristique, jeu-nesse, fantastique, thriller…). Les enfantsseront accueillis au sein du coin « lectureet dessin », animé par la BDP. « Notrevolonté reste d’offrir au plus grand nom-bre, férus de BD ou non, la possibilitéde découvrir, de s’amuser, de passer unmoment agréable dans un cadre culturelvivant et convivial » rappelle NorbertBeys, Président de l’Amicale Laïque deBassillac, association qui porte le festivaldepuis sa création en 1990.Le Conseil général, partenaire actif de

la manifestation, parraine notammentla journée du vendredi, réservée auxcollégiens. n

Depuis 1999, le Pôle Expérimentaldes Métiers d’Art (PEMA) de Non-

tron organise chaque année plusieursexpositions, des conférences, rencon-tres, démonstrations, cours, stages,visites spectacles... Au château de Non-tron, il anime également l’espace Lameset Métaux consacré au couteau. LePEMA a aussi créé le salon Rue desMétiers d’Art (les 29 et 30 octobre)dévoilant les tendances du moment dansla mode, la décoration et les arts de latable. Le Pôle, qui a attiré 12 500 visi-teurs en 2010, est entré dans le classe-ment des musées du Journal des arts.Le PEMA favorise le développement

de l’activité et l’innovation, fait la pro-motion et soutient économiquement lescréateurs... Il commercialise leurs tra-vaux à la boutique Métiers d’Art deNontron et en ligne avec son sitewww.echoppemetiersdart.fr L’association « Professionnels métiersd’art à Nontron » réunit 47 artisansd’art du Nord Dordogne associés à lavie du Pôle. Avec la commune et laRégion, le Département est l’un des par-tenaires du PEMA. Il soutient l’exposition« 4 couleurs » qui fédère, pour la pre-mière fois, 35 professionnels des métiersd’art de Dordogne autour du thème descouleurs du Périgord. L’exposition ras-

semble des pièces d’exception, inédites,dont les jeux de matières et de textures,illustrent la gamme couleur du Périgord.Les métiers d’art dans leur grandevariété se dévoilent en 4 volets, 4 cou-leurs liées aux 4 Périgord : vert, pour-pre, blanc et noir. Cette exposition évè-nement est à l’initiative des principalesassociations du département : le PEMAde Nontron et du Périgord Vert, Métiersd’art en Pays du Grand Bergeracois,MAP Métiers d’Art à Périgueux et Valo-ris’Art. L’exposition sera présentée en2012 à Bergerac et Périgueux, en 2013en Périgord noir… Elle voyagera ensuiteà travers la France pour faire connaîtreles métiers d’art de Dordogne. n

Renseignements : [email protected]

Site web : www.bd-bassillac.com

Cette exposition événement se déroule du 24 septembre au 30 octobre, auPôle Expérimental des Métiers d’Artde Nontron et du Périgord Vert.

Pôle Expérimental Métiers d’Art de Nontron et du Périgord VertChâteau (avenue du Général Leclerc).

Tél. : 05 53 60 74 17. [email protected]

À Nontron, « 4 couleurs, métiers d’art en Périgord(s) »

22e édition du Salon de la bande dessinée de Bassillac

Le 9e Art fait la fête.

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Vivre en PérigordLe magazine du Conseil général - 2, rue Paul-Louis Courier24019 Périgueuxtél. : 05 53 02 20 78 - www.cg24.frDirecteur de publication : Bernard CazeauDirecteur de la communication : Nicolas PlatonSecrétaire de rédaction : Sophie CabanelRédaction : Service communication du Département et Jacques Bonnet

Photos : Denis Nidos (Hors mention)Conception, réalisation : Corazon Communications - Laudonie 24390 Tourtoirac - www.corazon.fr - 05 53 51 84 67Impression : Imaye Graphic sur papier Condat Intérieur : Couché brillant sans bois 115g/m2

Couverture : Couché brillant sans bois 150g/m2

Dépôt légal : 3e trimestre 2011N°ISSN : 1779-0700

Tourné en

Dordogne

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