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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2010 : 95ème anniversaire du génocide arménien de 1915perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
95 ans de déni : ça suffit !-------------------------------------------------------------------
VEILLE MEDIA
Jeudi 11 Mars 2010
Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigi-lance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une re-vue de presse des informations parues dans la presse franco-phone, sur les thèmes concernant: la Turquie, le génocide armé-nien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des Tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur: http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.
Presse arménienne : Revue des 6 et 9 mars 2010 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Ar-ménie le 9 mars 2010. "Azg écrit que contrairement aux réactions d’Anka-ra, celles d’Erevan ont été dans un premier temps marquées par la joie et la satisfaction. Les commentateurs soulignent la différence insignifiante de voix (23 contre 22), alors qu’en 2007 un tel projet avait été adopté par 27 voix contre 21."
Revue de la presse turque 09.03.2010 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 9 mars publiée sur la TRT (Télévision & Radio
de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
Obama et Clinton déçoivent sur le génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Comme si cela ne suffisait pas que le Président Obama et la Secrétaire d'État Hillary Clinton n’aient pas tenu leur promesse faite lors de la campagne présidentielle de reconnaitre la réalité du génocide arménien : ils sont descendus encore plus bas la se-maine dernière lorsque Mme Clinton a annoncé qu'elle-même et le Pré-sident s’opposaient à l’adoption de la résolution sur le génocide arménien par le Congrès, après son passage par la Commission des Affaires étran-gères ». Dans son éditorial du 10 mars 2010, le journaliste arméno-améri-cain Harut Sassounian dénonce l’attitude du Président des Etats-Unis Oba-ma et de sa secrétaire d’Etat Hillary Clinton face à l’adoption d’une résolu-tion sur le génocide arménien par la Commission des Affaires étrangères du congrès américain. Le Collectif VAN vous propose la traduction de cette analyse.
Revue de la presse turque 10.03.2010 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 10 mars publiée sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
La famille Dink gagne son procès contre la télévision publique turque La société de diffusion de l’Etat turc a été condamnée à verser des dom-mages et réparations à la famille du défunt journaliste Hrant Dink pour un documentaire qui affirmait que ce dernier était un criminel impliqué dans un massacre en 1978 en Turquie.
La Shoah sur la ville La ville de Verneuil-Sur-Avre présente, jusqu'au samedi 13 mars, une mani-festation sur le thème de la Shoah. Cette sombre période d'histoire est dé-clinée dans différents sites de la ville : l'espace Saint-Laurent présente une exposition sur les « Justes de France » et une deuxième sur la « Déporta-tion » (tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h).
Les Dashnaks blâment les accords avec la Turquie Le parti d’opposition la Fédération Révolutionnaire Arménienne (Dashnakt-sutyun) a blâmé vendredi les accords controversés de l’Arménie avec la Turquie pour expliquer la difficulté avec laquelle des représentants pro ar-méniens ont réussi à faire voter leur dernière résolution sur le génocide par une commission du congrès américain.
L'info vue par la TRT Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Plusieurs pays sont passés à l'action après la politique active menée par la Turquie afin de mettre fin au drame vécu à Gaza. Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu effectue une visite en Irlande."
Sur le tournage de La Rafle Entre Montmartre et Budapest, Jean Reno, Gad Elmaleh et Mélanie Laurent ont tourné La Rafle, un film qui retrace les événements tragiques de l'été 1942 pendant lequel la police française arrêta 13 000 juifs - dont un tiers d'enfants - pour les déporter vers les camps nazis. Récit du tournage ou comment monter un projet ambitieux en France aujourd'hui
Dieudonné VS Licra: Jugement rendu le 8 juin La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a récla-mé mardi, devant le tribunal correctionnel de Reims, 10.000 euros de dommages et intérêts à l'encontre de l'humoriste Dieudonné pour des pro-pos jugés diffamatoires à caractère antisémites.
Campagne pour une reconnaissance du génocide des Arméniens en Suède La commission des Affaires étrangères de la Diète suédoise (Riksdag) a fait une demande de rejet de la motion. Lorsque l’opposition a posé une réserve demandant que le vote soit soumis à la Chambre pleinière le le Parti du peuple - Les Libéraux (Folkpartiet liberalerna) le Parti du centre (Centerpartiet), les Chrétiens-démocrates (Kristdemokraterna)) ont écrit qu’ils auraient probablement reconnu le génocide, si ce n’était de l’accord existant au sein de l’alliance.
Agathe Habyarimana entendue mardi comme témoin Une semaine après sa brève interpellation dans le cadre d'un mandat d'ar-rêt international émis par le Rwanda, Agathe Habyarimana, la veuve du président rwandais assassiné en 1994, a été entendue mardi comme té-moin dans le cadre de l'enquête qui la vise indirectement pour "complicité de crimes contre l'humanité", a fait savoir mercredi son avocat à l'Associa-ted Press.
Une association turco-américaine réagit à un reportage de CNN sur le génocide arménien Une association turco-américaine a déclaré dimanche qu’une manifesta-tion est prévue devant CNN pour sa récente émission sur les incidents de 1915.
Hongrie: la négation de l'Holocauste désormais passible de trois ans de prison Toute personne coupable de négationnisme encourt désormais en Hongrie une peine de trois ans d'emprisonnement, en vertu d'une loi signée mer-credi par le président Laszlo Solyom.
Rencontre avec l’ex-président génocidaire
C’est un témoignage unique. Celui du chef d’un Etat génocidaire, l’ex-pré-sident du Kampuchéa démocratique Khieu Samphan. L’homme qui se sa-vait sur le point d’être déféré devant la justice accepte en 2004 de livrer son récit devant la caméra de Roshane Saidnattar, une Cambodgienne dont la famille fut victime d’un régime qui tua entre 1,5 million et 2 mil-lions de personnes à la fin des années 1970.
RDC: 90 rebelles rwandais tués dans l'est du pays Quatre-vingt-dix rebelles rwandais ont été tués dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) en proie aux troubles, selon un porte-parole des Nations unies.
"Ils ont ouvert le ventre de nos femmes " L’artiste arménienne Yelena Abrahamyan âgée de quatre-vingt-dix neuf ans était en première ligne des affrontements en 1915 entre Arméniens et Turcs.
Nucléaire: accord Turquie-Corée du Sud Les compagnies nationales de production d'électricité turque et sud-co-réenne ont signé mercredi à Istanbul un accord préliminaire visant à la construction d'une centrale nucléaire dans le nord de la Turquie.
Sarkozy reçoit le président Arménien Sarkissian Le président français Nicolas Sarkozy et son homologue arménien Serge Sarkissian ont évoqué mercredi les efforts pour le règlement du conflit du Haut Karabakh et la relation turco-arménienne, lors d'un déjeuner de tra-vail à l'Elysée, a-t-on appris auprès de la présidence.
Accord entre la Turquie et la Corée du Sud sur une centrale nu-cléaire Les compagnies nationales de production d'électricité turque et sud-co-réenne ont signé mercredi à Istanbul un accord préliminaire visant à la construction d'une centrale nucléaire dans le nord de la Turquie.
"Filmer les camps" une exposition au Mémorial de la Shoah Il y a 65 ans, une unité cinématographique de l'armée américaine filmait les camps de concentration de Dachau et Falkenau tout juste libérés par les Alliés, montrant les survivants décharnés, les fosses communes et les misérables baraquements.
Riyad en faveur d’un rôle régional d’Ankara L'acceptation d'un rôle régional turc représente un revirement dans la poli-tique saoudienne qui a longtemps considéré que les affaires des Arabes doivent être du ressort des seuls Arabes.
Appel d’Alexis Govcyian Président du Conseil des Organisations Arméniennes de France, Président pour l’Europe de l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance, Président pour l’Europe de la Plate-forme internationale Europe de la Mémoire Armé-
nienne, Directeur de l’Institut Supérieur des Métiers.
Trois nouvelles mises en détention dans l'enquête sur un complot Un tribunal d'Istanbul a placé mercredi en détention provisoire trois sol-dats pour leur implication présumée dans un projet de coup d'Etat visant le gouvernement islamo-conservateur, ce qui porte à 40 le nombre des suspects écroués, a rapporté l'agence turque Anatolie.
En Arabie Saoudite, Recep Tayyip Erdoğan évalue l'état des rela-tions turco-américaines Alors qu’il se trouvait le 8 mars à Riyad, en Arabie Saoudite, pour recevoir le prix du Roi Fayçal, une distinction considérée par certains comme une sorte de prix Nobel du monde arabe (photo), Recep Tayyip Erdoğan est re-venu sur le vote, le 4 mars dernier, par la commission des affaires étran-gères de la Chambre américaine des Représentants, d’une résolution re-connaissant le génocide des Arméniens de 1915 (cf. notre édition du 7 mars 2010).
La Turquie exclut un accord sur un prêt avec le FMI Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé mercredi la fin des négociations qui continuaient depuis près de deux ans avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un prêt à son pays, jugeant que la Tur-quie n'avait pas besoin d'une assistance financière urgente.
La Rafle Eté 1942 : la plus sombre histoire de la France occupée va se jouer en une seule et courte nuit. Récit d'un génocide imparfait.
Nicolas Sarkozy : "la France a été et reste une amie de l’Arménie" Hier, 10 mars, lors de la réunion entre le Chef de l’État français et Serge Sarkissian, ce dernier a salué le niveau actuel du dialogue politique entre les deux pays. Il a noté que, concernant la poursuite du développement de l’amitié arméno-française il est est important de se rencontrer régulière-ment d’ échanger les points de vues sur les intérêts bilatéraux des ques-tions régionales et internationales.
Une semaine déterminante pour le Darfour Les prochaines négociations au Qatar entre le gouvernement soudanais et la rébellion du Darfour seront déterminantes pour un accord de paix du-rable dans cette région de l’ouest du Soudan, a estimé hier l’émissaire américain Scott Gration.
Génocide Arménien : Un ministre turc annule un voyage aux Etats-Unis Le ministre turc du Commerce a annulé un voyage aux Etats-Unis en ré-ponse à un vote de la commission des affaires étrangères du Congrès la semaine dernière reconnaissant le génocide arménien.
Des rebelles de la LRA seraient au Darfour Des rebelles ougandais de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) ont
trouvé refuge au Darfour, affirme l'organisation Enough Project, qui se donne pour objectif de lutter contre les génocides et crimes contre l'huma-nité. Enough, dont le siège est à Washington, assure que des membres de la LRA ont trouvé refuge dans des régions du sud du Darfour contrôlées par le gouvernement soudanais.
La rafle du Vel d'Hiv sur France 2 fait plus d'audience que la Nou-velle Star La soirée spéciale sur la rafle du Vel d'Hiv, programmée mardi soir sur France 2 à la veille de la sortie du film "La rafle", a réuni 3,5 millions de té-léspectateurs, plus que la "Nouvelle Star" sur M6, selon les chiffres de Mé-diamétrie cités mercredi par les chaînes.
Le Cambodge va préserver des sites du régime khmer rouge Le Cambodge va préserver 14 sites de l'ancien régime des Khmers rouges, dont la maison de leur dirigeant Pol Pot, afin de les ouvrir aux touristes, a-t-on appris mercredi de source officielle.
L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le pré-sident Abdullah Gül a ratifié l'accord concernant le projet de Nabucco en gaz naturel réunissant l'Autriche, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et la Turquie."
Inscriptions racistes sur la mosquée de Saint-Etienne: trois ly-céens mis en examen Trois lycéens âgés de 18 à 21 ans, soupçonnés d'être les auteurs d'inscrip-tions racistes sur la Grande mosquée de Saint-Etienne, ont été mis en exa-men mercredi par le parquet de cette ville, a-t-on appris de source judi-ciaire.
La rescapée raconte la rafle du Vél’ d’Hiv’ Une habitante de Montmorency se souvient avec émotion de ce doulou-reux épisode de sa vie à la sortie de la projection du film« la Rafle » hier.
Dieudonné poursuivi par la Licra à Reims La Licra a réclamé aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Reims 10.000 euros de dommages et intérêts à l'encontre de l'humoriste Dieu-donné pour des propos jugés diffamatoires à caractère antisémite, tenus dans le journal l'Union en 2009.
Ankara reste décidé à normaliser ses liens avec Erevan La Turquie a fait savoir vendredi qu'elle restait déterminée à normaliser ses relations avec l'Arménie, indépendamment de la décision de la com-mission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants améri-caine de qualifier de "génocide" le massacre des Arméniens durant la Pre-mière Guerre mondiale.
L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Rappelant que la Turquie était entrée dans un processus de normalisation, le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a dit: " La minorité aristocrate a toujours voulu entraver et arrêter le changement qui l'affecterait. Mais les dévelop-pements enregistrés ces derniers temps montrent le processus de change-ment en Turquie "."
Une rafle du Vel d'Hiv' est-elle possible, aujourd'hui ? A l'occasion de la sortie du film "La Rafle" le mercredi 10 mars, France 2 a présenté, la veille, une excellente émission sur le sujet, remarquablement animée par Marie Drucker.
39 Candidats d’origine Arménienne aux régionales 2010 Sur les 26 Conseils régionaux à renouveler, 6 pourraient accueillir des Français d’origine arménienne. La mission principale du Conseil régional porte sur une constante incontournable : améliorer la vie des citoyens. Français d’origine Arménienne ou par alliance au 1er Tour (14 Mars 2010)
La Turquie veut créer sa propre force de paix La Marine turque a l'intention de créer en Méditerranée "la Force turque de maintien de la paix" dont la mission sera de patrouiller les eaux internatio-nales entre le détroit de Gibraltar et le Liban, ont annoncé jeudi les médias turcs.
Génocide rwandais: Agathe Habyarimana entendue comme témoin par les gendarmes Agathe Habayarimana, veuve du président rwandais assassiné en 1994, visée par une demande d'extradition de Kigali qui l'accuse d'avoir participé à la planification du génocide, a été entendue mardi comme témoin, a-t-on appris mercredi auprès de son avocat.
La Turquie recrute des linguistes arméniens en Azerbaïdjan Selon le quotidien turc Sabah une université turque recrute des spécia-listes de la langue arménienne en Azerbaïdjan, car elle ne peut pas trouver assez de gens qualifiés en Turquie.
L'Arménie menace de revenir sur ses accords avec la Turquie Le président Serge Sarkissian, qui a été reçu mercredi par Nicolas Sarkozy, a accordé un entretien au Figaro. En l'absence d'une ratification turque des protocoles signés en octobre dernier, il se dit prêt à retirer sa signature.
La Maison Blanche, le génocide arménien et les protocoles armé-no-turcs Le 4 mars 2010, la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des Etats-Unis a adopté par 23 voix contre 22 la résolution
H.Res.252 portant reconnaissance du génocide arménien. Ce vote traduit incontestablement une volonté légitime des congressistes de condamner la politique négationniste conduite par Ankara et de restaurer l'une des pages les plus sombres de l'histoire de l'Humanité.
INFOS COLLECTIF VAN
Obama et Clinton déçoivent sur le génocide arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Comme si cela ne suffisait pas que le Président Obama et la Secrétaire d'État Hillary Clinton n’aient pas tenu leur promesse faite lors de la campagne présidentielle de reconnaitre la réalité du génocide arménien : ils sont descendus encore plus bas la semaine dernière lorsque Mme Clinton a annoncé qu'elle-même et le Président s’opposaient à l’adoption de la résolution sur le génocide arménien par le Congrès, après son passage par la Commission des Affaires étrangères ». Dans son éditorial du 10 mars 2010, le journaliste arméno-américain Harut Sassounian dénonce l’attitude du Président des Etats-Unis Obama et de sa secrétaire d’Etat Hillary Clinton face à l’adoption d’une résolution sur le génocide arménien par la Commission des Affaires étrangères du congrès américain. Le Collectif VAN vous propose la traduction de cette analyse.
Les Arméniens américains ne doivent pas permettre à Obama et Clinton d’enterrer la résolution sur le génocide
De Harut Sassounian Édité par The California Courier Éditorial de Sassounian du 11 mars 2010
Comme si cela ne suffisait pas que le Président Obama et la Secrétaire d'État Hillary Clinton n’aient pas tenu leur promesse faite lors de la campagne présidentielle de reconnaitre la réalité du génocide arménien : ils sont descendus encore plus bas la semaine dernière lorsque Mme Clinton a annoncé qu'elle-même et le Président s’opposaient à l’adoption de la résolution sur le génocide arménien par le Congrès, après son passage par la Commission des Affaires étrangères.
Quand les journalistes ont demandé pourquoi elle et le Président avaient changé de cap sur cette question, Mme Clinton a répondu nullement déconcertée : "Eh bien, je pense que les circonstances ont changé de manière très significative ! Nous ne croyons pas qu’une action entreprise par le Congrès serait appropriée et nous nous y opposons." Elle a ajouté que l'Administration ne pense pas que toute la Chambre "va ou devrait" voter la résolution. Comment la réalité d'un génocide qui a eu lieu il y a 95 ans pourrait-elle changer en une nuit ? En fait, rien n'a changé sauf la
boussole morale de la Secrétaire Clinton, si tant est qu’elle en ait eu une!
Il est honteux que l'Administration d'Obama cède aux menaces d'un pays du tiers-monde qui a besoin des Etats-Unis bien plus que les Etats-Unis en ont besoin. Comme Aram Hamparian, le Directeur du Comité National Arménien d'Amérique, l’a dit la semaine dernière : "la Turquie n'a ni vote ni veto au Congrès américain !" Pas plus que le Président américain ou la Secrétaire d'État, sur une résolution non contraignante du Congrès.
Un porte-parole de la Maison Blanche a annoncé la semaine dernière que les Présidents de la Turquie et des États-Unis s’étaient parlé au téléphone la veille du vote de la Commission. Peu après, Mme Clinton a prévenu le Président de la Commission, Howard Berman, qu’une "action au Congrès pourrait nuire au processus de normalisation des relations" entre la Turquie et l’Arménie. Étrangement, Mme Clinton semble s’être auto-désignée arbitre suprême de ce qui est dans l’intérêt de l’Arménie, alors que les responsables arméniens américains et d’Arménie ont à maintes reprises déclaré qu’ils soutenaient l’adoption de la résolution sur le génocide. De fait, Mme Clinton s’est placée elle-même dans une position ridicule qui serait de savoir mieux que les Arméniens ce qui est bon pour eux !
Après avoir déclaré pendant des mois que les protocoles Arménie-Turquie n'ont pas de conditions préalables et ne sont pas liés à une autre question, Mme Clinton affirme maintenant que les protocoles ouvrent la voie à une commission qui est supposée étudier la réalité du génocide arménien. "Je ne pense pas que c’est à un autre pays de déterminer la façon dont deux pays résolvent des problèmes entre eux," a-t-elle exposé. Cela confirme les pires craintes des adversaires arméniens des protocoles. Il est clair que la Secrétaire pense que la ratification des protocoles empêcherait que des tierces parties prennent en compte le génocide arménien.
C'est précisément ce que la partie turque avait exposé, à la consternation de la plupart des Arméniens. De façon intéressante, le Ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a fait une annonce semblable la semaine dernière, exprimant être surpris que la résolution sur le génocide arménien soit de nouveau à l'ordre du jour du Congrès américain. Depuis le début, l'intention des dirigeants turcs a été d'arrêter que des pays tiers soulèvent la question du génocide arménien, en faisant traîner le processus de réconciliation Arménie-Turquie. Ce n'était pas un hasard si presque tous les membres du Congrès, qui se sont opposés à la résolution du génocide dans la Commission d'Affaires étrangères, ont utilisé l'excuse boiteuse selon laquelle leur opposition à ce projet de loi a été motivée par un désir de ne pas saper les protocoles qui apporteraient apparemment la réconciliation arméno-turque. Malgré leur rhétorique trompeuse, ceux qui se sont opposés à la résolution et ont soutenu les protocoles agissaient en fait contre les meilleurs intérêts des Arméniens sur les deux tableaux. Les protocoles sont maintenant morts et enterrés de toute façon, grâce au refus de la Turquie de les ratifier, à moins que l'Arménie n’accepte des conditions préalables sans rapport.
Si les électeurs arméniens-américains ne peuvent régler leurs comptes avec le Président Obama cette année, puisqu'il n'est pas dans le scrutin de novembre, 18 des 22 adversaires de la résolution le sont ! Les Arméniens américains devraient faire tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la réélection de ceux qui ont voté contre la résolution sur le génocide le 4 mars : Russ Carnahan (D-MO), Gerald Connolly (D-VA), Michael McMahon (D-NY), Mike Ross (D-AR), Brad Miller (D-NC), David Scott (D-GA), Gregory Meeks (D-NY), Ileana Ros-Lehtinen (R-FL), Ron Paul (R-TX), Jeff Flake (R-AZ), Mike Pence (R-IN), Joe Wilson (R-SC), Connie Mack (R-FL), Jeff Fortenberry (R-NE), Michael McCaul (R-TX), Ted Poe (R-TX), Bob Inglis (R-SC) et Dan Burton (R-IN). Bill Delahunt (D-MA) et John Tanner (D-TN) quittent le Congrès. Gresham Barrett (R-SC) est candidat pour le poste de Gouverneur, tandis que John Boozman (R-AR) est candidat au Sénat américain. Ces derniers devraient être combattus lors de leurs nouvelles campagnes.
De plus, les Arméniens américains devraient faire campagne contre la réélection de Steve Cohen (D-TN), Ed Whitfield (R-KY) et Kay Granger (R-TX), qui ont envoyé une lettre conjointe aux membres de la Commission des Affaires étrangères les exhortant à voter contre la résolution sur le génocide. Tous trois sont membres du Caucus de la Turquie au Congrès.
Les coupables suivants sont les PDG de cinq grandes entreprises américaines de l’aérospatiale et de la défense : Lockheed Martin Corp., Boeing Co., Raytheon Co., United Technologies Corp. et Northrop Grumman Corp. Ils ont envoyé une lettre conjointe au Président de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre, l’exhortant à rejeter la résolution sur le génocide arménien, afin de ne pas mettre en danger leurs ventes en Turquie. Ces directeurs ont commis non seulement un acte immoral en donnant plus de valeur aux profits - l'argent du sang – qu’aux droits de l'homme, mais ils ont aussi ignoré le fait que la Turquie ne peut procéder à des achats dans leurs entreprises, parce que ce faisant elle s'affaiblirait elle-même.
Les Arméniens américains devraient contrer ces entreprises en organisant des manifestations devant leurs sièges sociaux et leurs usines. Les employés devraient faire connaître leur colère aux directeurs de ces entreprises. Les actionnaires devraient aller à la prochaine réunion annuelle pour faire part de leurs préoccupations et chercher à faire démettre les directeurs de leur fonction. Des actions similaires de protestations devraient être entreprises contre l'Association des Industries Aérospatiales, qui représente plus de 270 sociétés membres. L'AIA a envoyé une lettre séparée au Congrès contre la résolution sur le génocide arménien.
Les membres du Congrès et les entreprises qui se sont opposés à la résolution le 4 mars devraient payer un lourd tribut pour leur acte immoral. Ignorer leurs votes négatifs et leurs lettres les encouragerait à s'opposer à la résolution de nouveau, quand elle atteindra la Chambre
haute. Si les Arméniens américains pouvaient causer la défaite ne serait-ce que d’une seule de ces canailles en novembre, les autres comprendront que voter contre la reconnaissance du génocide peut leur coûter leurs carrières politiques. Ils réfléchiront alors à deux fois avant de voter.
En ce qui concerne le Président Obama et la Secrétaire d’État Clinton, les Arméniens américains ne devraient pas leur permettre de dicter leur loi au Congrès américain. Étant donné que la plupart des Américains sont désillusionnés par la politique ratée et les promesses non tenues de l'Administration d'Obama, tous les élus dans tout le pays s’inquiètent sérieusement de leur réélection. C'est le moment idéal pour exiger des actions des politiciens et punir ceux qui ne coopèrent pas. Les Arméniens américains devraient contacter leurs représentants dans chaque district sénatorial du pays, même dans des secteurs éloignés, et leur dire qu'à moins qu'ils ne soutiennent la résolution sur le génocide, ils n'obtiendront pas leur vote en novembre.
Les hommes politiques écouteraient davantage leurs électeurs que le Président Obama qui est la cause principale de la mise en danger de leur siège. Par conséquent, le destin de la résolution est finalement dans les mains des Arméniens américains. S'ils travaillent dur et obtiennent assez de partisans au congrès, la Présidente Pelosi n'aura pas d’autre choix que de présenter la résolution devant la Chambre en session plénière, indépendamment de ce que l'Administration lui dit de faire. Sinon, les électeurs qui sont en colère sur bien d'autres questions pourraient faire perdre leurs postes aux titulaires, mettant en danger sa propre fonction de Présidente !
Les Arméniens américains ne devraient pas oublier d’exprimer leur profonde gratitude au Président Howard Berman (D-CA) et aux 22 députés qui ont voté en faveur de la résolution le 4 mars. Ce sont : Gary Ackerman (D-NY), Eni Faleomavaega (D-American Samoa), Donald Payne (D-NJ), Brad Sherman (D-CA), Eliot Engel (D-NY), Diane Watson (D-CA), Albio Sires (D-NJ), Gene Green (D-TX), Lynn Woolsey (D-CA), Barbara Lee (D-CA), Shelley Berkley (D-NV), Joseph Crowley (D-NY), Jim Costa (D-CA), Keith Ellison (D-MN), Gabrielle Giffords (D-AZ), Christopher Smith (R-NJ), Gus Bilirakis (R-FL), Dana Rohrabacher (R-CA), Donald Manzullo (R-IL) et Edward Royce (R-CA), Elton Gallegly (R-CA) et Ron Klein (D-FL). La communauté arménienne devrait montrer un soutien enthousiaste à leur réélection.
Finalement, quelques cercles turcs se consolent uniquement parce que la résolution a été adoptée avec une différence d'un seul vote. Puisque les membres de la Commission qui se sont opposés à la résolution pour des raisons sans rapport, ont explicitement déclaré qu'ils ne contestent pas la réalité du génocide arménien, le vote aurait pu être de 45-0 et non 23-22, en termes de reconnaissance du génocide - une superbe victoire pour la vérité et une défaite majeure pour les négationnistes turcs et leurs partisans. Personne ne devrait donc être étonné, si au cours des prochains jours, les dirigeants turcs annulent les contrats portant sur plusieurs
millions de dollars avec leurs sociétés de lobbying raté !
©Traduction de l'anglais: C.Gardon pour le Collectif VAN – 11 mars 2010 - 10:00 - www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=41322Lire le texte original dans la rubrique Articles en Anglais
Presse arménienne : Revue des 6 et 9 mars 2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 9 mars 2010.
Adoption de la résolution 252
Les quotidiens font ressortir les commentaires sur l’adoption du projet de résolution 252 par la Commission des AE de la Chambre des Représentants. La question principale qui se pose actuellement est de savoir quelle sera la suite et si la résolution sera inscrite à l’ordre du jour de la Chambre des Représentants, ce qui n’a pas été le cas des trois précédentes résolutions adoptées par cette même instance en 2000, 2005 et 2007. Les quotidiens notent que les premières réactions de joie à Erevan semblent céder la place au scepticisme sur les chances d’une suite favorable.
Azg écrit que contrairement aux réactions d’Ankara, celles d’Erevan ont été dans un premier temps marquées par la joie et la satisfaction. Les commentateurs soulignent la différence insignifiante de voix (23 contre 22), alors qu’en 2007 un tel projet avait été adopté par 27 voix contre 21. Ne s’agit-il pas, d’après les commentateurs, d’une perte de soutien de la cause arménienne auprès des législateurs américains désireux de s’abstenir d’actions susceptibles d’enrayer le processus de rapprochement arméno-turc.
Les quotidiens rapportent en bonne place les réactions/mises en garde d’Ankara, mais c’est Mme Clinton qui est citée à la une. Interrogée sur le changement de sa position et de celle du Président Obama, tous deux favorables avant leur prise de fonctions à la reconnaissance du génocide arménien, elle a répondu : « Quand le Président Obama est entré en fonction et que je suis devenu secrétaire d’Etat, nous avons décidé de soutenir le processus entrepris par la Suisse.
Je ne pense pas que c’est à un autre pays de déterminer comment résoudre les questions des pays entre eux, toutes les actions que les Etats-Unis pourraient entreprendre pourraient perturber ce processus ».
Haykakan Jamanak rapporte les propos du MAE turc Davutoglu qui a déclaré que l’objectif principal de la signature des protocoles est la normalisation des relations avec azerbaïdjanais « occupés ». Il a annoncé le départ d’une délégation de diplomates turcs à Moscou qui doit tenir des consultations « très importantes » sur la résolution 252 comme sur le règlement du conflit du HK. / Aravot
168 Jam reproduit à la « une » d’autres propos du MAE turc, selon lesquels la Turquie ne prendra pas de décision sous la pression. Il a appelé les Arméniens et l’Arménie à ouvrir les archives au lieu de condamner l’histoire par le biais de parlements.
Commentaires d’hommes politiques
Razmik Zohrabian, vice-président du parti Républicain, a indiqué à RFE/RL, que l’administration américaine est de plus en plus frustrée par la réticence d’Ankara à ratifier sans condition les protocoles turco-arméniens. L’administration miserait sur la perspective de la reconnaissance du génocide pour que les Turcs retirent leurs conditions préalables.
Pour le dachnak Armen Roustamian, ce qui est arrivé lors du débat en Commission des Affaires étrangères, a été une guerre des lobbies, qui a montré les dangers des protocoles arméno-turcs. Il a rappelé les discours des membres du Congrès opposés à ce projet de loi, expliquant qu’ils ne voulaient pas faire obstacle à la normalisation des relations arméno-turques. Le député n’a pas exclu que la méthode « financement » est venu compléter la méthode « persuasion » dans la guerre des lobbies, et que dans ce domaine les opportunités de l’Arménie et la Turquie ne sont pas comparables.
Un autre fait est qu’au moment décisif, le lobby arménien a fait de gros efforts pour s’assurer les voix nécessaires des quatre derniers membres du Congrès, a-t-il indiqué. La partie arménienne doit apporter des changements dans sa future tactique. L’attitude de la partie turque doit faire l’effet d’une douche froide pour les autorités arméniennes, puisque tout montre que la Turquie n’a pas envie de renoncer à ses plans en matière de règlement du conflit du HK.
« Tant mieux si cette adoption doit conduire à l’annulation des protocoles arméno-turcs », a t-il conclu. Pour un autre dachnak, Kiro Manoyan, chef du Bureau d’Arménie de la cause arménienne, il n’y a aucune garantie que la résolution puisse être inscrite à l’ordre du jour de la séance plénière de la Chambre des Représentants. D’après lui, la réaction de la Turquie doit justifier que l’Arménie fasse défection au processus arméno-turc. Plus l’Arménie restera dans ce processus, plus le prix qu’elle paiera sera lourd, selon lui.
Pour le représentant du parti « Etat de droit » Artsrouni Aghadjanian, qui a félicité le people arménien pour ce « succès politique », le vote de la Commission en question doit servir de mise en garde pour la Turquie.
Aram Safarian du parti « Arménie prospère » a quant à lui qualifié l’adoption de la résolution 252 « d’événement important », puisque la Commission des AE du Congrès américain a réaffirmé son attachement aux valeurs comme les droits de l’Homme, la prévention des génocides et la lute contre les nettoyages ethniques.
Levon Zourabian du Congrès national arménien considère l’adoption de la « 252 » non pas comme une victoire mais un recul, dans la mesure où à la différence des fois précédentes, les débats ont été houleux, tandis que la déclaration de Mme Clinton est révélatrice du changement de cap de l’administration Obama.
Dans une interview à 168 Jam, un autre représentant du CNA, Alexandre Arzoumanian, ancien Ministre des AE, relève qu’en tant qu’Arménien il est certes satisfait du vote de la Commission des AE qui est un pas vers la reconnaissance du génocide, mais se dit convaincu que l’actuelle résolution finira par connaître le sort des autres. Il exclut l’adoption de la résolution par le Congrès, puisque les Etats-Unis n’agissent qu’en fonction de leurs intérêts nationaux. La Turquie est un acteur primordial dans la région et un partenaire stratégique des Etats-Unis, rappelle-t-il.
Commentaires de presse
Aravot estime dans son éditorial que l’adoption de ladite résolution reflète l’état actuel des relations turco-américaines et des relations turco-israéliennes. La résolution n’a pas de rapport direct ni avec l’Arménie, ni avec la question du génocide arménien, à l’instar des trois précédentes fois lorsque cette même commission a adopté des résolutions similaires. Le vote n’a également aucun rapport avec les « valeurs humaines » qu’évoque le Ministre arménien des AE dans son message (cf. la revue du 5.03).
« Peut être que c’est ces mêmes « valeurs humaines » que les Etats-Unis cherchent en Irak ou en Afghanistan, ou peut être que c’est sur la base de ces mêmes valeurs que la Russie a «occupé » l’Ossétie du sud et l’Abkhazie », ironies l’éditorialiste. Ceci dit, il estime qu’il faut se réjouir du fait que la commission du Congrès a pris une décision juste, mais cette joie doit être modérée puisque Mme Clinton a déjà ordonné que la question n’atteigne pas d’autres étapes.
« Comme attendu, poursuit l’éditorialiste, les protocoles signés l’an dernier sont évoqués comme principale explication de la non-reconnaissance du génocide, mais il est à rappeler que le gouvernement américain a toujours trouvé un prétexte pour faire échouer cette reconnaissance en 2000, 2005 et 2007, quand la signature des protocoles ne se dessinait même pas à l’horizon ». Et d’ajouter que les Etats-Unis reconnaîtront le génocide arménien lorsqu’ils auront besoin de « punir » la Turquie.
Le rédacteur en chef de Haykakan Jamanak, Nikol Pachinian, observe dans son éditorial que, compte tenu des premières réactions de la Turquie, l’on
peut supposer que l’adoption de cette résolution enterra la diplomatie de football. Toutefois, les Etats-Unis sauront parvenir à la ratification des protocoles par le parlement turc en échange de la prévention d’un vote de la résolution 252 au sein de la Chambre des Représentants.
Il est cependant certain, d’après lui, que la Turquie cherchera à diriger toute la tension vers le règlement du conflit du HK. D’après l’éditorialiste, la « 252 » ne fera que faire remonter la tension dans la région. Pour l’éditorialiste d’Azg, l’adoption de la résolution a confirmé que : -les protocoles signés n’ont pas constitué d’obstacle pour l’adoption du projet de résolution ; -à un moment décisif le peuple arménien, en l’occurrence ses organisations de lobby, peut faire montre d’unité ;
-même ceux qui se sont opposés à l’adoption du projet de résolution n’ont pas mis en doute la réalité du génocide ; - l’administration Obama n’est en principe pas opposée à la reconnaissance du génocide et est prête à se servir de cet atout à l’avenir ; - la différence d’une seule voix n’est pas une garantie que l’administration américaine ne changera pas de position
Pour l’éditorial de Jamanak, les débats américains sur la reconnaissance du génocide arménien n’ont jamais été motivés par l’instauration de la justice, mais par la conjoncture politique.
Pour Hayastani Hanrapetoutioun, l’adoption du projet de résolution 252 a confirmé les assertions du Président Sarkissian selon lesquelles la signature des protocoles arméno-turcs ne saurait mettre en péril le processus de la reconnaissance internationale du génocide. C’est en développant cette idée que les quotidiens font état de la reconnaissance du génocide par le parlement de Catalogne. Hayastani Hanrapetoutioun et Novoyé Vrémia rappellent que le Parlement suédois doit également examiner la question de la reconnaissance du génocide arménien le 17 mars.
Affaires intérieures
Le Ministère de la défense a réagi aux informations publiées dans Haykakan Jamanak du 5.03 sur « l’état d’alerte » qui aurait été établi au sein des forces armées sur l’ordre du Ministre de la défense. Le Ministère relève que certains médias continuent à publier des informations erronées. « Ces médias cherchent à tendre l’atmosphère, à semer la panique auprès de la société et à alimenter habilement la propagande azerbaïdjanaise », estime le Ministère.
La Cour d’appel se prononcera le 9 mars sur la requête des avocats de Nikol Pachinian d’annuler le verdict du tribunal de première instance condamnant leur client à 7 ans de prison. Par ailleurs, la Cour Constitutionnelle a ajourné temporairement l’examen de la demande du rédacteur en chef d’annuler les résultats des élections dans la
circonscription 10 d’Erevan du 10 janvier dont il a été l’un des candidats. Haykakan Jamanak, Hayots Achkhar, Aravot, 168 Jam et Jamanak
Haykakan Jamanak et Jamanak du 9.03 annoncent la publication du rapport de l’OSCE/ODIHR relatif au monitorage des procès judiciaires en relation avec les événements des 1er et 2 mars 2008. Le rapport de 114 pages est basé sur le monitorage de 93 procès au cours d’une période de 16 mois.
Le rapport présente des faits concrets, sans indiquer les noms de juges ou des procureurs, révélant, selon Haykakan Jamanak, « tout l’état illégal » du système judiciaire d’Arménie.
Le rapport est disponible sur le site de l’OSCE. L’ensemble de la presse annonce la visite en Arménie d’Emir Kusturica, qui a été reçu par le Président Sarkissian et le PM et s’est rendu au monument du génocide arménien. Emir Kusturica a informé le Président Sarkissian qu’il ferait de son mieux pour soutenir le festival de cinéma « Golden Apricot ».
Affaires régionales
Un communiqué de presse du Ministère de la défense annonce que dans la nuit du 4 mars, un groupe azerbaïdjanais de sabotage de 5 à 6 personnes a pénétré sur le territoire arménien et a commis des actes de hooliganisme et volé du bétail. Suite à des mesures prises par la partie arménienne, le groupe a été neutralisé. Le coté azerbaïdjanais déplore des victimes. Le corps d’un Azerbaïdjanais se trouve encore sur le territoire arménien, un autre Azerbaïdjanais gravement blessé est décédé sur la route de l’hôpital. Il est supposé qu’un troisième corps se trouve dans la zone neutre.
Les autres membres du groupe ont réussi à s’enfuir et franchir la frontière. La partie arménienne ne déplore ni victime ni blessé. Haykakan Jamanak et Jamanak du 9.03 reproduisent la déclaration des coprésidents du Groupe de Minsk suite à une session de travail avec le Ministre azerbaïdjanais des AE Mammédiarov à Paris. Les coprésidents notent qu’ils ont évalué l’étape actuelle des négociations et ont pris en compte les commentaires des parties arménienne et azérie sur les « principes de Madrid » mis à jour.
Les co-présidents projettent de rencontrer le Ministre arménien des AE E. Nalbandian à Paris au cours du mois pour une discussion semblable, avant de se rendre dans la région. Selon Azg, une église orthodoxe sera construite à Erevan, dont la pose de la première pierre aura lieu lors de la prochaine visite à Erevan du Patriarche russe.
France-Arménie
Haykakan Jamanak du 9.03 fait état de la visite officielle du Président
Sarkissian à Paris du 9 au 11 mars. Il rencontrera le Président Sarkozy, ainsi que les Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale. Au menu, selon Haykakan Jamanak, le conflit du Haut- Karabagh.
Rédaction : Merie Hakobian
Hayastani Hanrapetoutioun- quotidien, journal officiel, tirage-6000 exemplaires ; Hayots Achkhar- quotidien proche du gouvernement, tirage-3500 exemplaires ; Azg- quotidien proche du gouvernement, tirage- 3000 exemplaires ; Haykakan Jamanak- quotidien proche de l’opposition, tirage-7810 exemplaires ; Aravot- quotidien proche de l’opposition, tirage- 2718 exemplaires ; Jamanak- quotidien proche de l’opposition, tirage- 3200 exemplaires ; Golos Arménii- trihebdomadaire en langue russe proche du gouvernement, tirage- 3425 exemplaires ; Novoyé Vrémiatrihebdomadaire en langue russe proche du gouvernement, tirage- 5 000 exemplaires ; 168 Jam- trihebdomadaire proche de l’opposition, tirage- 5000 exemplaires ; Chorrord Ishkhanoutioun- trihebdomadaire proche de l’opposition, tirage-5300 exemplaires ; Respoublika Arméniabihebdomadaire, journal officiel en langue russe, tirage- 1500 exemplaires
Réalisée à partir de publications arméniennes d’origines diverses parues au cours d’une journée définie, la présente revue de presse est un document de travail : il n’exprime en aucun c as les points de vue du gouvernement français sur les sujets abordés.
http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20100309.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=41319
Revue de la presse turque 09.03.2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 9 mars publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
Nous vous présentons la revue de la presse turque du lundi 09 mars 2010
Posted 09.03.2010 13:45:05 UTC
Updated 09.03.2010 13:45:05 UTC
Le quotidien Habertürk note que le séisme de magnitude 6 sur l'échelle de Richter, qui s'est produit à 04H32 à Elazığ, a causé d'importants dégâts dans cinq villages. Le quotidien indique qu'à la suite du séisme, 110 ré-
pliques ont eu enregistrés
Titrant 'le pisé a tué', le quotidien Star note que le séisme survenu dans la commune de Karakoçan à Elazığ, a fait des maisons en pisé des masse de terre après avoir été amollies à la suite des chutes de pluies et de neiges. Star indique que les experts ont déclaré que le tremblement de terre tou-chant la ville d'Elazığ n'était pas directement lié aux séismes d'Haïti, du Ja-pon et du Chili, mais que les vagues en surface ont pu activer le séisme d'Elazığ.
Le quotidien Zaman traite la même nouvelle en titrant 'la Turquie s'est mo-bilisée pour les aides'. Zaman fait savoir que toute la Turquie s'est mobili-sée en vue de venir en aide à la commune Karakoçan et aux villages d'Elazığ. Le quotidien annonce que l'Etat a mis en place tous les moyens pour la région sinistrée et que les organisations non gouvernementales, les associations caritatives, les mairies, ainsi que les ambulances, hélico-ptères du ministère de la Santé, ont été dépêchés pour venir en aides aux sinistrés.
Le quotidien Cumhuriyet s'attarde sur le 8 mars, la journée internationale de la femme. Le journal indique que la 100ème journée internationale de la femme a été célébrée et que les femmes ont demandé à ce que cette journée soit décrétée « jour férié ». Cumhuriyet souligné également que les femmes ont réclamé des droits à l'enseignement égaux et un rôle actif au sein de la politique.
Titrant " L'UE va fonder son propre FMI ", le quotidien Vatan fait savoir que l'Union européenne, qui ne souhaite pas que le Fonds Monétaire Internatio-nal intervienne au problème d'endettement de la Grèce dont la situation s'aggrave de plus en plus, envisage de fonder son propre FMI. Olly Rehn, responsable des affaires monétaires et économiques de la commission de l'UE, et rapporte la déclaration de ce dernier aux journalistes, faisant part : " La commission de l'UE est prête à proposer un instrument européen, tel que le FMI pour soutenir un membre de la zone euro. ".
Dans sa rubrique culture et art, le quotidien Habertürk s'attarde sur les Os-car 2010, sous le titre 'la réalisatrice qui a inscrit son nom dans l'histoire des Oscars ». Contrairement aux attentes, c'est le film 'The Hurt Locker' et non 'Avatar', qui a marqué les Oscars 2010, est-il commenté. Le quotidien qui note que la réalisatrice du film Kathryn Bigelow raflant 6 oscars dans diverses catégories, souligne qu'elle est la première réalisatrice à avoir remporté l'Oscar.
http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=7a9f4575-f4de-4418-b4e4-8969381cb091
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=41294
Revue de la presse turque 10.03.2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 10 mars publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
Nous vous présentons la revue de la presse turque du mercredi 10 mars 2010
Posted 10.03.2010 13:25:05 UTC
Updated 10.03.2010 15:29:23 UTC
Nous vous présentons les principaux titres de la presse turque d’aujour-d’hui.
Le quotidien Zaman donne place au message concernant la résolution sur les allégations arméniennes aux Etats-Unis du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan sous le titre « Nous n’enverrons pas notre Ambassadeur ». La nouvelle rapporte la déclaration aux journalistes du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, faisant part que ce dernier a donné le signal qu’il était attendu que la position de l’administration américaine se clarifie, pour renvoyer l’Ambassadeur de Turquie aux Etats-Unis rappelé au pays suite au vote de la résolution par la commission des Affaires étrangères.
Haber Türk informe que l’Israël et la Syrie ont annoncé leurs intentions d’entreprendre des travaux sur l’énergie nucléaire en participant à la conférence sur le nucléaire organisé à Paris. Figurant sous le titre « Ouver-ture nucléaire d’Israël et de la Syrie », la nouvelle relate que le ministre is-raélien des infrastructures, Uzi Landau, a exprimé la volonté de son pays de construire un central nucléaire en coopération avec ses voisins arabes, et parallèlement, que le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Faysal Mekdad a annoncé que son pays envisageait de développer l’énergie nu-cléaire pour satisfaire le besoin énergétique en hausse.
« Les entretiens de paix : retour à la case de départ » est le titre de Cum-huriyet de l’article, qui note le désespoir des parties malgré la reprise de leur navette diplomatique au Moyen-Orient. Les parties israélienne et pa-lestinien ont repris les « discussions indirects », mené depuis la signature des accords d’Oslo, capitale norvégienne, en 1993, sous la médiation de l’émissaire spéciale américain pour le Moyen-Orient George Mitchell.
Ce dernier a fait savoir après avoir rencontré avant-hier séparément le premier ministre Benyamin Nétanyahou et le président palestinien Mah-
moud Abbas, que les parties s’étaient prononcées pour la reprise des dis-cussions indirectes et qu’il allait retourner la semaine prochaine dans la ré-gion pour des concertations sur la procédure à entamer.
Yeni Şafak titre « Entraver les spéculateurs, sinon une nouvelle crise peut éclater » pour donner place aux déclarations du premier ministre grec Yor-go Papandréou. Rencontrant la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, Papandréou a évalué que la Grèce se trouvant plongé dans les dettes ne pourrait continuer à s’endetter avec des taux d’intérêt plus élevés que ceux appliqués aux autres pays. Papandréou a tenu responsable les spécu-lateurs des difficultés économiques vécues par la Grèce et a averti qu’une nouvelle crise pourrait éclater en cas où il n’est pas pris des mesures contres les spéculateurs.
Pour finir, nous vous rapportons la nouvelle publiée par Yeni Şafak, qui titre « Khan a aussi dit : Préparez-vous ». Le président du FMI Dominique Strauss-Kahn a relevé que le monde devait se préparer à la prochaine crise économique, écrit le quotidien, qui ajoute que Strauss-Kahn s’est dit convaincu qu’une nouvelle crise allait éclater, sans toutefois être capable de prévoir le moment et la nature de la crise.
http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=b58db84b-d609-457d-9a4e-dd32b3a9f52a
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=41326
GENOCIDE ARMENIEN/USA
"Ils ont ouvert le ventre de nos femmes "
GENOCIDE ARMÉNIEN
jeudi11 mars 2010, par Jean Eckian/armenews
The Wall Street Journal -
A Bitter Century : Armenian Survivor -
Multimedia producer : Andy Jordan -
Reporter : Joe Parkinson -
L’artiste arménienne Yelena Abrahamyan âgée de quatre-vingt-dix neuf ans était en première ligne des affrontements en 1915 entre Arméniens et Turcs.
La famille de Yelena a été forcée de fuir les massacres et les déportations
forcées, prenant finalement refuse à Erevan, Arménie.
Elle ne peut oublier les massacres auxquels elle a assisté dans sa petite enfance.
Ce qui suit est un récit de ces moments.
"Ainsi, j’ai assisté à des choses terribles. Je témoigne que des hommes en armes envoyés par ordre de l’état tiraient sur la foule des Arméniens...surtout des femmes et des enfants parce que les hommes avaient été déjà emmenés.
Nous étions sur le point de quitter la ville quand les turcs fermèrent toutes les entrées et les sorties en sorte que nous ne pouvions nous évader et ils ont tiré sur tout le monde. Il y avait un bruit terrible et ils m’ont laissée inconsciente ...nous étions cinq, moi, mon frère et trois cousines. Ils m’ont laissée seule parce que personne ne comprenait ce qui se passait. Quand j’ai ouvert les yeux après cette perte de conscience, je réalisais un peu mieux que j’étais encore vivante. Il y avait encore des tirs autour de moi. J’ai vu la fille de mon oncle allongée près de moi avec des blessures au poumon. Je pouvais voir ses muscles à vif mais aucun sang n’en sortait parce qu’elle était déjà morte."
L’une des derniers survivants de l’effondrement de l’empire ottoman, elle dit que l’Arménie ne peut faire la paix avec la Turquie jusqu’à ce que les massacres auxquels elle a survécu sont reconnus comme un génocide.
"Savez-vous leur histoire et leur cruauté ? Les turcs ne sont toujours pas punis pour les cruautés infligées à notre nation, et pour ce qu’ils ont fait dans la partie ouest de l’Arménie. Ils ont pris tous les intellectuels et nos hommes et ils les ont tués par paquets. Ils ont ouvert le ventre de nos femmes enceintes et avec ces terribles méthodes, ils nous ont tués. Puis soudain, ils sont devenus une nation civilisée et ils essaient de montrer qu’ils jouent au football.
Une nation civilisée ? J’étais enfant au moment du génocide et j’ai vu avec mes yeux comment ils ont tué des femmes et des enfants et j’ai vu que la rivière était pleine de corps et comment une arménienne a sauté dans la rivière avec son enfant parce qu’il était mieux de mourrir de cette façon plutôt que d’être avec des turcs."
Reconnue comme héros de l’union soviétique en 1940 pour ses créations, Yelena peint toujours.
A voir ICI http://online.wsj.com/video/a-bitter-century-armenian-survivor/E5CA4383-6B3F-4159-9212-1419E7DC48DA.html
Traduction de la video Gilbert Béguian pour Armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=59206
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41316
Une association turco-américaine réagit à un reportage de CNN sur le génocide arménien
USA
jeudi11 mars 2010, par Stéphane/armenews
Une association turco-américaine a déclaré dimanche qu’une manifesta-tion est prévue devant CNN pour sa récente émission sur les incidents de 1915.
Le CNN, qui a émis un programme intitulé "le cri perçant sur le meurtre sanglant" en décembre 2008, a récemment rediffusé cette production qui évalue des incidents comme l’Holocauste, l’attaque chimique contre les Kurdes irakiens, aussi bien que les incidents qui avaient eu lieu au Cam-bodge, en Bosnie, au Rwanda et au Darfour.
Le programme, présenté par la Journaliste américaine Christiane Aman-pour évoque aussi brièvement les incidents de 1915 et dit que " des ci-toyens chrétiens arméniens ont été tués et déportés et par conséquent, 1 million d’arméniens sont morts à l’époque. "
Ali Çinar le vice-président de l’Assemblée des Associations Turco-Améri-caines (ATAA), a dit que le temps de la diffusion était significatif et a invité chacun à protester contre CNN.
En notant que l’émission de CNN nuirait aux relations Turquie-Etats-Unis Ali Çinar a dit que l’association des incidents de 1915 avec l’Holocauste et avec ce qui était arrivé au Cambodge, au Rwanda, en Irak et au Darfour était "une ignorance principale."
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=59166
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41307
Les Dashnaks blâment les accords avec la TurquieARMENIE
jeudi11 mars 2010, par Stéphane/armenews
Le parti d’opposition la Fédération Révolutionnaire Arménienne (Dashnakt-sutyun) a blâmé vendredi les accords controversés de l’Arménie avec la Turquie pour expliquer la difficulté avec laquelle des représentants pro ar-méniens ont réussi à faire voter leur dernière résolution sur le génocide par une commission du congrès américain.
La commission des Affaires étrangères de la Chambre a approuvé une ré-solution non contraignante par 23 votes pour et 22 contre.
La commission a passé des résolutions semblables, notamment en 2007, avec des marges beaucoup plus larges dans le passé.
Les membres de la commission qui se sont opposés à la résolution ont no-tamment déclaré que les protocoles appellent à la formation « d’une sous-commission » commune qui étudierait les meurtres de masse de 1915 d’arméniens dans l’Empire Ottoman. Ils ont aussi dit que la qualification des massacres de génocide pourrait faire échouer la ratification parlemen-taire turque des protocoles.
Armen Rustamian a prétendu que c’est la raison pour laquelle plusieurs membres du Congrès américains ont refusé de voter pour le génocide cette fois-ci.
« Je pense que tous ceux qui ont suivi le débat de la commission ont com-pris et ont vu très bien comment ces protocoles peuvent mettre les freins au processus de reconnaissance internationale du génocide arménien » a dit Armen Rustamian lors d’une conférence de presse. « Quand nous avions dit cela pendant des mois, beaucoup ont pensé que c’est juste une vue de partisan ».
Giro Manoyan, le porte-parole pour la politique étrangère du parti socia-liste a confirmé disant que les protocoles ont donné aux adversaires de la reconnaissance américaine un nouvel argument.
Serge Sarkissian et ses alliés politiques ont affirmé pourtant que le rappro-chement turco-arménien ne ralentit pas le processus de reconnaissance. L’Assemblée Arménienne de l’Amérique, une des deux organisations de lobby arméniennes à Washington, a souscrit à ce point de vue.
« S’il y avait des doutes auparavant, il est désormais établit qu’il n’y a pas et ne peut pas y avoir de lien avec les protocoles » a dit un des chefs de l’Assemblée à RFE/RL après le vote au congrès.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=59185
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41313
La Maison Blanche, le génocide arménien et les protocoles arméno-turcsPoint de vue
LEMONDE.FR | 11.03.10 | 10h47
par Jules Boyadjian
Le 4 mars 2010, la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des Etats-Unis a adopté par 23 voix contre 22 la résolution H.Res.252 portant reconnaissance du génocide arménien.
Ce vote traduit incontestablement une volonté légitime des congressistes de condamner la politique négationniste conduite par Ankara et de restau-rer l'une des pages les plus sombres de l'histoire de l'Humanité. Mais l'atti-tude du département d'Etat américain, incarnée par la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, dévoile la réelle signification des deux protocoles signés le 10 octobre 2009 par les présidents Gül et Sarkissian censés entériner le rapprochement arméno-turc. Les masques sont désormais tombés.
Tout au long de ce processus ayant aboutit au vote du 4 mars, le départe-ment d'Etat, hautement impliqué dans la médiation arméno-turque et la rédaction de ces fameux protocoles, a ostensiblement aligné sa position concernant la résolution H.Res.252 sur l'évolution de ce rapprochement.
D'autant que la procédure patine faute d'avoir dissipé le trouble sur la question éminemment importante du génocide arménien, tout en ayant in-troduit dans ces protocoles une commission bilatérale à vocation histo-rique, dont le périmètre obscur laissait penser qu'il s'agirait en définitive d'un énième stratagème pour enfouir la vérité pourtant attestée par déjà tant de recherches universitaires et historiques.
La Cour constitutionnelle arménienne pensait lever les doutes en rappe-lant, dans son examen des protocoles, un article de la Déclaration d'indé-pendance arménienne faisant explicitement référence au génocide armé-nien. Elle n'imaginait sans doute pas qu'elle déclencherait l'ire du gouver-nement turc, accusant l'Arménie de trahir l'esprit des protocoles et annon-çant qu'elle ne ratifierait pas ces textes.
Quant à la Maison Blanche, elle maintenait le trouble sur ce qu'il fallait percevoir de ces protocoles, en faisant savoir par l'intermédiaire de son ambassadeur en Turquie, James Jeffrey, qu'elle soutenait la décision de la Cour constitutionnelle arménienne. Beaucoup en furent décontenancés.
Au même moment, l'administration américaine se distinguait par une re-marquable discrétion au sujet de la résolution H.Res.252, une attitude qui put être considérée initialement comme un soutien à cette reconnais-
sance. Elle fut en réalité l'expression d'une sanction au refus par la Turquie de ratifier ces protocoles.
La requête de Barack Obama à son homologue Abdullah Gül d'annoncer la mise sur agenda de ces protocoles au Parlement turc pour faire barrage au vote de la commission de la résolution H.Res.252 en fut la parfaite illustra-tion, au même titre que l'annonce faite par Hillary Clinton, au lendemain du vote, de sa ferme intention de faire échouer l'adoption en session plé-nière de cette résolution au motif que les Etats-Unis privilégiaient le pro-cessus enclenché par la signature des protocoles. Dès lors le piège se re-ferma, faisant apparaître au grand jour la stratégie sous-jacente à ces pro-tocoles d'isolement et de confinement de la cause arménienne.
Quant au gouvernement turc, sa réaction épidermique à l'annonce d'un vote en commission de cette résolution attesta une fois de plus de son en-têtement à entretenir une politique négationniste active. Mais aux sempi-ternelles annonces de représailles économique, industrielle, diplomatique et militaire, auxquelles la Maison Blanche reste très attentive, fut ajouté un argument plus insidieux opposant à la volonté américaine de recon-naître le génocide l'introduction prévue par ces protocoles d'une commis-sion d'historiens entre les deux pays. Mais concevoir cette commission, la-quelle devint le meilleur argument opposé là où la reconnaissance du gé-nocide arménien fut engagée, comme une issue vers l'admission par la Turquie du passé génocidaire de l'Empire ottoman relève de l'absurdité.
Que les Etats-Unis s'y soient laissés prendre suppose un jésuitisme forcené ou, pis, une complaisance voire une compromission du département d'Etat envers la politique négationniste d'Ankara. Pour autant, l'opposition de la Maison Blanche à cette résolution n'est pas incohérente avec une certaine conception des protocoles, qui s'imposera si effectivement l'équipe du pré-sident américain réussit à contraindre Nancy Pelosi, présidente du Congrès, pourtant fidèle alliée de la cause arménienne, à ne pas présenter cette résolution en session plénière de la Chambre des représentants.
Si cette réalité advenait, elle laisserait en suspens une interrogation : com-ment concevoir une réconciliation fondée sur un déni de crime de géno-cide ? Une hypothèse inconcevable suscitant une inquiétude sur la pers-pective de réconciliation. Là encore, Washington pourrait apporter une ré-ponse efficace.
En revenant sur ses intentions à l'encontre de cette résolution, en laissant un vote se dérouler en session plénière, alors l'administration américaine briserait l'étau dans lequel elle a précipité la cause arménienne. Mieux, Barack Obama, le président prix Nobel de la paix, celui s'étant fait le ga-rant des valeurs humanistes, pourrait lors des prochaines commémora-tions du génocide arménien, le 24 avril, adresser un message fort à la Tur-quie, en employant enfin le terme de génocide pour définir les événe-ments de 1915.
Dans le cas contraire, l'Arménie devrait en tirer toutes les conséquences et
se retirer de ce processus voué à l'échec. Et la Maison Blanche perdrait une occasion unique de contribuer à un authentique mouvement de récon-ciliation, le seul pouvant aboutir à une réelle pacification et la perspective d'un avenir commun entre Turcs et Arméniens, celui fondé sur la recon-naissance inconditionnelle et la réparation légitime du génocide arménien.
Jules Boyadjian est rédacteur en chef du journal Haïastan (Arménie)
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/03/11/la-maison-blanche-le-genocide-armenien-et-les-protocoles-armeno-turcs-par-jules-boyadjian_1317543_3232.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41328
Ankara reste décidé à normaliser ses liens avec ErevanPublié le vendredi 05 mars 2010 à 20H25
par Zerin Elci
ANKARA (Reuters) - La Turquie a fait savoir vendredi qu'elle restait déter-minée à normaliser ses relations avec l'Arménie, indépendamment de la décision de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des re-présentants américaine de qualifier de "génocide" le massacre des Armé-niens durant la Première Guerre mondiale.
Ankara a rappelé son ambassadeur aux Etats-Unis "pour consultations" à la suite du vote, par 23 voix contre 22, des membres de la commission au-torisant le président Barack Obama à utiliser le terme de génocide pour évoquer le massacre, décision saluée par le gouvernement d'Erevan.
Le vote de la commission des Affaires étrangères n'entraînera pas "à ce stade" un vote en séance plénière, a déclaré un responsable démocrate souhaitant garder l'anonymat.
La Turquie reconnaît le massacre de chrétiens arméniens par les Otto-mans, mais elle nie qu'il ait fait plus de 1,5 million de morts et qu'il s'agisse d'un génocide, un terme utilisé par un grand nombre d'historiens occidentaux et des parlements étrangers.
"Nous sommes déterminés à continuer la normalisation de nos relations avec l'Arménie", a déclaré vendredi le ministre turc des Affaires étran-gères, Ahmet Davutoglu, au lendemain du vote de la commission des Af-faires étrangères de la Chambre des représentants.
La Turquie et l'Arménie ont signé l'an dernier un accord historique pré-voyant la réouverture de leur frontière commune, mais il doit encore être ratifié par les parlements d'Ankara et d'Erevan.
Toutefois, le président turc Abdullah Gül, à l'origine du rapprochement avec l'Arménie à la faveur d'une visite à Erevan en 2008 pour assister à un match de football, a déclaré que l'initiative américaine fragilisait la stabili-té du Caucase.
Le Premier ministre Tayyip Erdogan a quant à lui estimé que le "partenariat stratégique" entre Washington et Ankara, pièce importante du puzzle de l'Otan, pâtiraient de ce vote, que le président Obama aurait voulu éviter.
Prié de dire si Ankara entendait prendre des mesures de représailles en-vers les Etats-Unis, Davutoglu a déclaré qu'il était prématuré de se pro-noncer.
Pour sa part, le parlement d'Azerbaïdjan a dénoncé le vote des représen-tants américains, estimant qu'il portait atteinte à la stabilité régionale et nuisait aux efforts de règlement du conflit du Haut-Karabakh.
Selon le gouvernement de Bakou, allié traditionnel de la Turquie, une telle marque de soutien ne peut que renforcer l'intransigeance de l'Arménie au sujet de l'indépendance de cette enclave azerbaïdjanaise peuplée en ma-jorité d'Arméniens.
Ibon Villelabeitia, version française Marc Delteil
© 2010 Thomson Reuters
http://www.laprovence.com/article/monde/ankara-reste-decide-a-normaliser-ses-liens-avec-erevan
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41337
Génocide Arménien : Un ministre turc annule un voyage aux Etats-Unis
TURQUIE
Jeudi11 mars 2010, par Stéphane/armenews
Le ministre turc du Commerce a annulé un voyage aux Etats-Unis en réponse à un vote de la commission des affaires étrangères du Congrès la semaine dernière reconnaissant le génocide arménien.
Zafer Çaglayan avait prévu de partir pour les Etats-Unis le 19 mars avec une grande délégation d’hommes d’affaires affirme Hürriyet. La décision gouvernementale a été prise lundi pendant des consultations avec l’ambassadeur du pays à Washington qui avait été plus tôt rappelé en marque de protestation.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=59215http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41343
GENOCIDE ARMENIEN/SUEDE
Campagne pour une reconnaissance du génocide des Arméniens en Suède
SUEDE
jeudi11 mars 2010, par Stéphane/armenew
La commission des Affaires étrangères de la Diète suédoise (Riksdag) a fait une demande de rejet de la motion. Lorsque l’opposition a posé une réserve demandant que le vote soit soumis à la Chambre pleinière le le Parti du peuple - Les Libéraux (Folkpartiet liberalerna) le Parti du centre (Centerpartiet), les Chrétiens-démocrates (Kristdemokraterna)) ont écrit qu’ils auraient probablement reconnu le génocide, si ce n’était de l’accord existant au sein de l’alliance.
Le rapport peut être lu dans sa totalité ici
http://www.folkmordet1915.se/uu9-2010.pdf
et une version plus courte seulement sur le génocide ici.
http://www.folkmordet1915.se/uu09-u332.pdf
Une analyse du rapport peut être trouvée ici.
http://www.folkmordet1915.se/uu09_analys.pdf
Le Parlement a prévu le vote le 11 mars 2010 (préalablement soumis pour le 17 mars) afin de savoir si la Suède devrait reconnaître le génocide de 1915 des Arméniens, des Assyriens / Chaldéens et des Grecs pontiques dans la Turquie ottomane pendant la Première Guerre mondiale.
En remplissant votre nom, prénom et adresse, vous pouvez envoyer un message pour rappeler aux députés la valeur de la vérité. S’il vous plaît
noter que l’adresse IP de votre ordinateur sera connectée afin de prévenir les tentatives de spamming.
Après avoir lu le texte, vous pouvez remplir vos coordonnées et cliquez sur Envoyer.
Pour accèder au mailing
http://www.folkmordet1915.se/aktuellt_aktioner.html
Catégorie : Reconnaître le génocide de 1915 pour ce qu’il est !
Par ceci, je voudrais vous inviter, le 11 Mars à voter pour la reconnais-sance du génocide de 1915 des Arméniens, les Assyriens / Chaldéens et des Grecs pontiques (Motion 2008/09 : U332).
La reconnaissance de la vérité sur le génocide de 1915 n’est pas seule-ment une préoccupation pour les minorités, mais aussi une bonne dé-marche dans le processus démocratique en Turquie qui souhaite adhérer à l’UE. Il est également important que la Suède, comme un pays internatio-nalement respectée sur les questions de démocratie et défenseur des droits de l’homme de nourrir la vérité au lieu de la nier.
Une reconnaissance, en plus de sa valeur internationale,est le souhait éga-lement d’environ 100 000 Arméniens, Assyriens / Chaldéens et Grecs pon-tiques, qui vivent maintenant en Suède. Beaucoup d’entre eux sont des descendants des victimes du génocide et ont été pendant toutes ces an-nées à la recherche au moins d’une réparation morale de la question en obtenant la reconnaissance de la réalité du génocide.
Avez-vous besoin d’en savoir plus sur le génocide de 1915 et les informa-tions prévues au mouvement 2008/09 : U332, vous pouvez visiter http://www.folkmordet1915.se pour plus d’informations et de documents.
Cordialement,
Représentation des partis politiques actuels au Riksdag
En faveur de la résolution
Socialdemokratiska Arbetarepartiet : 130 sièges Vänsterpartiet : 22 sièges Miljöpartiet de Gröna : 19 sièges
soit au total = 171 sièges soit 48,99%
Opposés officiellement à la résolution
Moderata Samlingspartiet : 97 sièges Centerpartiet : 29 sièges Folkpartiet Liberalerna : 28 sièges Kristdemokraterna : 24 sièges
soit au total = 178 sièges
Pour passer la résolution a besoin de 175 votants
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=59211
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41315FRANCE
39 Candidats d’origine Arménienne aux régionales 2010
SPÉCIAL ÉLECTIONS RÉGIONALES
jeudi11 mars 2010, par Jean Eckian/armenews
Sur les 26 Conseils régionaux à renouveler, 6 pourraient accueillir des Français d’origine arménienne.
La mission principale du Conseil régional porte sur une constante incon-tournable : améliorer la vie des citoyens.
Français d’origine Arménienne ou par alliance au 1er Tour (14 Mars 2010)
ILE DE FRANCE
PARIS
Debout la République (LDVD) - Nicolas Dupont-Aignan
Edouard KAPRIELIAN (place 23),
Arian SAFATIAN (place 29), Madeleine MANOUKIAN (place 38), liste Bruno North. Val d’Oise : Lionel PAYAN (place 19), liste Anne Ginies.
HAUTS DE SEINE
Europe Écologie (avec Daniel Cohn Bendit et Eva Joly)
Frédéric Farid SARKIS (place 9 éligible), Olivier KALOUSDIAN (place 21), liste Pierre Larroutourou.
***
ESSONNE
Front National avec Le Pen pour l’IDF
Georges Pekmezian (place 17), liste Farid Smahi.
YVELINES
Europe Écologie (avec Daniel Cohn Bendit et Eva Joly)
Marcel EMINYAN (place 28), liste Anny Poursinoff.
SEINE ET MARNE
PS, PRG, MRC, MUP et DG - Jean-Paul Huchon
Roseline SARKISSIAN (place 7 éligible), liste Marie Richard.
SEINE-SAINT-DENIS
Alliance Écologiste indépendante (Patrice Devret et Antoine Waechter)
Odile (Blaire) KINOSSIAN (place 15), liste Marie-Martine Hulot.
VAL D’OISE
Changer pour mieux vivre en Ile de France - Valérie Pécresse
(Union UMP, Nouveau Centre, E. Ecologie)
Alexis GOVCIYAN (place 7 éligible), liste Axel Poniatowski.
- Sur une liste concurrente PS, PRG, MRC, MUP et Divers gauche, menée par Ali SOUMARE, figure en 16e position, Madame Sevgi KARAMAN, une ci-toyenne dont certaines déclarations doivent attirer l’attention des élec-teurs d’origine arménienne et des sympathisants de la cause arménienne.
Voici ce que Madame KARAMAN déclarait le 14 Avril 2007 au journal turc ZAMAN dans un article consacré aux élections présidentielles en France :
Sevgi Karaman, une socialiste d’origine turque, membre du Conseil muni-cipal de Goussainville, a confirmé à Zaman que les Turcs « se sauvent » du Parti Socialiste, car ils sont irrités par sa prise de position sur la question du génocide arménien. Elle affirme qu’en dépit de l’existence de plusieurs courants à l’intérieur du PS sur la question arménienne, la direction du parti agit « sous la pression de la Diaspora arménienne de France ».
Sevgi Karaman soutient également que « l’indifférence du parti aux pro-blèmes des immigrés, qui se reflète dans sa répugnance et son incapacité à élaborer une vraie politique dans leur direction, est un autre facteur poussant les Turcs hors du PS ». (extrait d’un article publié sur le site gam-koline.com, le 23 avril 2007).
Extrait de l’article original : « Member of the Goussainville City Council Sevgi Karaman from the PS, confirming that Turks were "running away" from the party, notes that the Armenian genocide issue in particular both-ers Turkish voters. Karaman asserts that despite the presence of different opinions within the party vis-à-vis the Armenian issue, the party adminis-tration is acting under pressure from the Armenian diaspora in France.
Karaman also contends that the party’s indifference to immigrant issues, as reflected in its reluctance and inability to develop effective policies to address them, is another reason that is driving Turks away. «
Concernant l’Ile de France, le nombre actuel de sièges est de 209 répartis comme suit entre les 8 départements :
- 44 sur la ville de Paris - 29 dans les Hauts de Seine - 29 en Seine Saint Denis - 28 dans les Yvelines - 26 dans le Val de Marne - 23 dans l’Essonne - 23 en Seine et Marne - 23 dans le Val d’Oise
RHÔNE-ALPES
AIN (01)
Liste « Anticapitalistes » soutenue par Olivier Besancenot
Patricia INDJENIAN (place 9 éligible), liste Myriam Combet.
ARDÈCHE (07)
Opération Spartacus - Michel Dulac
Corinne INDJENIAN (place 2 éligible), Alain Chatelet
DRÔME (26)
Opération Spartacus - Michel Dulac
Vagan VARDANIAN (place 5 éligible), liste Guillaume Poupa.
RHÔNE (69)
Rhône-Alpes Démocrate - Azouz Begag soutenu par François Bayrou
Florence MARDIROSSIAN (place 6 éligible), liste Azouz Begag
***
Une Région d’Avance - Jean Jack Queyranne
Hilda TCHOBOIAN (place 21 éligible), liste Jean Jack Queyranne.
***
Lutte Ouvrière soutenue par Arlette laguiller
Jean-Noël DUDUKDJIAN (place 24), liste Nathalie Arthaud.
PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR
ALPES DE HAUTE PROVENCE (04)
Front National - Jean-Marie Lepen
Rose-Marie HAMALIAN (place 6 éligible),
***
Notre Région Rassemblée avec Michel Vauzelle
Michèle PAYAN (place 6 éligible), liste Jean-Marie Berkhoff.
BOUCHES DU RHÔNE (13)
Provence Écologie Méditérannée - Patrice Miran
Yves TCHIKNAVORIAN (place 8 éligible), Claudine EUTEDJIAN (place 17 éli-gible), Daniel YOUSSOUFIAN (place 20), Claudie MANAKDJIAN (place 47), Stéphan BOGHOSSIAN (place 48), liste France Gamerre.
***
Front National - Jean-Marie Lepen
Alice AHARONIAN (place 16 éligible), Serkis SERKIZYAN (place 41), liste Stéphane Ravier.
***
Notre Région Rassemblée avec Michel Vauzelle
Georges HOVSEPIAN (placde 17 éligible) ; Yannick OHANESSIAN (place 31)
***
Gauche 100% sociale et écolo soutenue par O. Besancenot
Gisèle KAYAIAN (place 25) tête de liste Pierre Godard, liste Fadila El Miri.
***
La France change, ma région doit changer aussi - Thierry Mariani
Frédéric DOURNAYAN (place 27), liste Bernard Deflesselles.
VAR (83)
Ligue du Sud, Identité, Sécurité, Efficacité, Localisme - Jacques Bompard
Pierrette TCHAKMAKDJIAN (place 22), liste Dominique Michel.
VAUCLUSE (84)
Ligue du Sud, Identité, Sécurité, Efficacité, Localisme - J.Bompard
Marie-France NERSESSIAN (place 2 éligible) avec Jacques Bompard.
LANGUDEDOC-ROUSSILON
GARD (30)
Europe Écologie avec D. Cohn-Bedit, Eva Joly, José Bové
Corinne DERIAN (place 15), liste Nadja Flank
HÉRAULT (34)
Ligue du Midi - Richard Roudier
Jean-Claude ARABIAN (place 7 éligible), liste André Troise.
PYRÉNÉES ORIENTALES (66)
Ligue du Midi - Richard Roudier
Nelly TAHMAZIAN (place 4 éligible), liste Thierry Dauriach.
AUDE (11)
Ligue du Midi - Richard Roudier
Levent ASLAN (place 7 éligible), liste Fernand Cortes.
MIDI PYRÉNÉES
TARN ET GARONNE (82)
Europe Écologie avec D. Cohn-Bedit, E.Joly, J. Bové
Pascal ARAKELIAN (place 6), liste Annie Bonnefont
***
Pour vous une région forte - Martin Malvy
Marie-Anne ARAKELIAN (place 5 éligible), liste Sylvia Pinel
RÉGION CENTRE
INDRE (36)
Démocrates pour le Centre - François Bayrou
Vanik BERBERIAN (1er de liste)
*******************************************************************
Comme on le constate, à l’image de toute société démocratique, la diver-sité des représentants de la communauté arménienne s’exprime au tra-vers toutes les composantes du paysage politique français.
Leur présence au sein de ces instances témoigne d’un dynamisme à sa-luer. C’est la raison pour laquelle tout français d’origine arménienne se doit de les soutenir à l’occasion de ces éléctions régionales, habituelle-ment délaissées par les électeurs (estimation de la participation : moins de 50%). Raison de plus pour faire la différence et installer localement une re-présentation sur le terrain de la modernisation de notre société.
Voter pour nos candidats, c’est soutenir notre cause.
Les Conseillers régionaux sont élus pour une durée de cinq ans au scrutin de liste à deux tours mi-majoritaire et mi-proportionnel. Il y a équité entre hommes et femmes. Un ou deux tours.
L’élection est acquise au premier tour de scrutin, dès le 14 mars, si une liste recueille la majorité absolue des suffrages exprimés.
Lors du premier tour, si une liste obtient plus de 50 % des voix, elle se voit attribuer 25 % des sièges, les autres étant répartis de manière proportion-nelle à leur nombre de voix entre toutes les listes (y compris celle arrivée en tête) ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés. Seules les listes ayant obtenu 10 % des votants pourront se maintenir au second tour.
Celles qui auront obtenu entre 5 et 10 % des voix pourront fusionner avec des listes ayant dépassé les 10 %. En 2004, il n’y a pas eu de fusions de listes. Au second tour, le 21 mars, c’est la liste arrivée en tête qui l’empor-
tera.
Répartition
La liste arrivée en tête bénéficie d’une prime de 25 %. La répartition dé-pendra des scores des deux sections. Les sièges restant seront répartis entre les différentes listes selon la proportionnelle à la plus forte moyenne. Dans un second temps, les sièges de chaque liste seront répartis entre ses sections départementales, au prorata des voix obtenues.
Élection du président
Il sera élu par les conseillers régionaux, le vendredi 26 mars, à la majorité absolue des suffrages exprimés aux deux premiers tours de scrutin et à la majorité relative au troisième tour.
La commission permanente est élue dans la foulée, à la proportionnelle.
Les conseillers régionaux étaient élus, depuis 1986, au suffrage universel direct pour 6 ans. Toutefois, le mandat des conseillers régionaux élus en mars sera réduit à 4 ans. De même, celui des conseillers généraux qui se-ront renouvelés l’an prochain, sera réduit à trois ans. Rôle et foctionne-ment du Conseil.
Le rôle du Président est de diriger les débats de l’Assemblée Régionale, de préparer les délibérations et de veiller à ce que les décisions prises soient bien appliquées.
Le fonctionnement du Conseil régional est comparable à celui du Conseil général au niveau du département. Des réunions plénières sont organisées au moins une fois par trimestre à l’initiative du président ou à la demande de la commission permanente ou du tiers des membres sur un ordre du jour déterminé. Les conseillers régionaux sont informés par un rapport sur chacune des affaires à débattre adressé au moins 12 jours avant la séance. Ils votent le budget de la Région, débattent et décident des grands projets. Ces séances sont ouvertes au public, sauf en cas de huis clos décidé par le conseil.
En dehors de ces grandes orientations et pour les appliquer, l’Assemblée régionale s’appuie sur une Commission permanente. Celle-ci se réunit une fois par mois pour prendre des décisions sur les très nombreux sujets qui concernent la vie de la population. En particulier dans les domaines de l’éducation, transports, économie et emploi, environnement, culture, jeu-nesse, sport, tourisme, science...
Les Députés peuvent déposer des propositions de lois, dans les domaines définis par la Constitution. La région peut octroyer certaines aides directes ou indirectes aux entreprises concourant au développement régional et à l’emploi, telles que la prime régionale à l’emploi, la prime régionale à la création d’entreprise... Elle peut aussi intervenir pour aider les entreprises
en difficulté.
La région élabore des programmes et actions en matière de formation pro-fessionnelle et apprentissage. En matière d’enseignement, la région a la responsabilité de l’équipement et du fonctionnement (non pédagogique) des lycées, établissements spécialisés...
Dossier préparé par Jean Eckian pour Armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=58882
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41334
Appel d’Alexis GovcyianSPÉCIAL ÉLECTIONS RÉGIONALES
mercredi10 mars 2010, par Jean Eckian/armenews
Président du Conseil des Organisations Arméniennes de France, Président pour l’Europe de l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance, Président pour l’Europe de la Plate-forme internationale Europe de la Mémoire Armé-nienne, Directeur de l’Institut Supérieur des Métiers.
Chère Madame, Cher Monsieur, Cher(e) Ami(e),
Je représente le Nouveau Centre sur la liste d’union « Changer pour Mieux Vivre en Ile de France » conduite par Valérie Pécresse, avec pour seule pré-occupation de servir mes concitoyens franciliens et d’agir dans cette ré-gion capitale où tant de choses restent encore à faire.
Dans le cadre de ses compétences de développement économique, de l’emploi, de la formation professionnelle, mais aussi et surtout des trans-ports, la région Ile de France doit être l’organe politique qui facilite la vie des citoyens, des jeunes, des entreprises notamment artisanales et qui les accompagne dans leur développement.
S’agissant de l’Artisanat, ce secteur socio-économique représente pour moi un enjeu majeur de développement, car il crée des emplois et des ri-chesses, forme des jeunes à des métiers passionnants et participe à l’éco-nomie de proximité dont nous avons tant besoin.
Aussi, le travail en direction des jeunes doit s’inscrire dans une nouvelle volonté politique qui doit faire toute sa place à l’apprentissage dans l’arti-sanat, cette voie de formation d’excellence, et promouvoir la formation pour mieux répondre aux besoins de notre société. C’est le programme à la fois concret et volontariste de notre liste. Depuis des années, mes acti-
vités professionnelles m’ont permis d’acquérir une certaine expérience dans ce domaine que je mettrai, en cas d’élection, à la disposition de tous les franciliens.
Par ailleurs, tous ceux qui, comme vous, me connaissent, savent l’impor-tance de mon engagement en faveur des droits de l’homme, du devoir de mémoire et en particulier pour ce qui concerne la mémoire du génocide ar-ménien de 1915 et la lutte contre le négationnisme. En cas d’élection, je travaillerai pour la création d’un Centre de la Culture et de la mémoire Ar-méniennes, promis depuis longtemps mais que personne n’a jamais réali-sé jusqu’à aujourd’hui.
Il me semble important aussi que la région accorde son soutien aux asso-ciations, institutions et écoles car par exemple, les lycées relèvent de ses compétences. Je souhaite enfin que l’Ile de France mette en place une co-opération décentralisée avec l’Arménie. Il est étonnant que rien n’ait en-core été fait en Ile de France pour coopérer avec l’Arménie dans le do-maine de la formation professionnelle, des échanges d’étudiants notam-ment avec l’Université Française d’Arménie.
Le vote et la mobilisation de chacun(e) d’entre vous me sera particulière-ment utile, car mon engagement ne se situe pas seulement au niveau des clivages politiques. Aussi, en votant pour la liste « Changer pour Mieux Vivre en Ile de France » les 14 et 21 mars prochains, vous me permettrez de mettre en accord mes idées, mon expérience et mon engagement avec mes actes.
Je relèverai ce défi.
Avec tous mes remerciements pour toute votre attention et mes senti-ments les plus dévoués et amicaux.
Alexis GOVCIYAN
Crédit photo Jean Eckian
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=59168
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41317FRANCE/ARMENIE
Nicolas Sarkozy : "la France a été et reste une amie de l’Arménie"DIPLOMATIE (Actualisé à 13h45)
jeudi11 mars 2010, par Jean Eckian/armenews
Hier, 10 mars, lors de la réunion entre le Chef de l’État français et Serge Sarkissian, ce dernier a salué le niveau actuel du dialogue politique entre les deux pays. Il a noté que, concernant la poursuite du développement de l’amitié arméno-française il est est important de se rencontrer régulière-ment d’ échanger les points de vues sur les intérêts bilatéraux des ques-tions régionales et internationales.
Le Président Arménien a déclaré que l’Arménie et la diaspora perçoivent la France comme un pays ami, et sur la scène internationale - comme un par-tenaire fiable et un allié.
Il a également noté avec satisfaction que les relations arméno-françaises se développent de manière dynamique dans tous les domaines. En outre, Serge Sarkissian a remercié Sarkozy pour son approche cohérente et rai-sonnée sur la question de la reconnaissance du génocide.
À son tour, Nicolas Sarkozy a souligné que la France sympathise sincère-ment avec l’Arménie et le peuple arménien. "La communauté arménienne est un pont d’amitié entre les deux pays et les deux peuples", a-t-il dit. Il a réitéré sa volonté de développer ses relations avec l’Arménie dans tous les domaines, et a souligné que la France, comme toujours, a été et reste une ami de l’Arménie.
Sarkissian et Sarkozy ont également discuté de questions concernant le règlement du conflit du Karabakh, la sécurité régionale, le processus de normalisation des relations arméno-turques, l’élargissement de la coopéra-tion dans le domaine humanitaire et la coopération UE-Arménie.
Nicolas Sarkozy a fait l’éloge du rôle de Serge Sarkissian dans les efforts visant à assurer la paix et la stabilité régionales. À son tour, le président de l’Arménie a exprimé sa gratitude à son homologue sur la coopération constante prolongée par le pays dans des directions différentes.
Evoquant les relations arméno-turques, le Président de la République a souligné l’importance de progresser et de ne pas rater l’occasion histo-rique. Ce n’est pas seulement la France, mais aussi toute la communauté internationale qui attend ce pas avec espoir, selon lui.
Le Président Sarkozy a pris « l’exemple de la réconciliation franco-alle-mande, qui a, elle aussi, demandé beaucoup d’efforts de part et d’autre », pour « inviter toutes les parties à prendre le risque de la paix pour mettre un terme à ce conflit qui n’a que trop duré ».
Selon Edouard nalbandian, Ministre des Affaires étrangères, la visite du chef de l’Etat arménien en France a été l’occasion de confirmer le niveau élevé des relations entre les deux pays et continuer le dialogue politique entre les chefs d’Etat. Edouard Nalbandian a par ailleurs noté que le Pré-sident de la République française a invité le chef de l’Etat arménien à se rendre en France pour une visite d’Etat. De son côté, le Président arménien
a invité le Président Sarkozy à se rendre en Arménie également pour une visite d’Etat. D’après E. Nalbandian, le Président de la République fran-çaise a accepté l’invitation et les délais des visites de haut niveau seront précisés par les voies diplomatiques. « Lorsqu’on parle des relations fran-co-arméniennes, ce ne sont pas des mots. L’histoire des relations entre les deux pays compte beaucoup de pages remarquables. Je dirais qu’aujour-d’hui s’écrivent les pages d’or de l’histoire de nos relations ». Ce n’est pas fortuit, selon lui, que la France est devenue le pays qui a reconnu le géno-cide arménien par une loi.
Les deux parties ont convenu de poursuivre le dialogue bilatéral à haut ni-veau.
Certains journaux arméniens s’étonnent que la rencontre Sarkozy-Sarkis-sian n’ait eu aucun résultat concret et la conférence de presse conjointe annulée, ce qui signifie qu’« il n’y a eu rien à dire ». Mais, poursuit le quo-tidien Chorrord Ichkhanoutioun, Paris n’est pas la ville où l’on signe des ac-cords importants, Paris est la ville où l’on fête la signature de ces accords.
Par le hasard des calendriers, le 9 mars, l’ancien président arménien Ro-bert Kotcharian était à Paris où il a rencontré Jacques Chirac.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=59218http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41345
Sarkozy reçoit le président Arménien SarkissianAsie-Pacifique
AP | 10.03.2010 | 18:23
Le président français Nicolas Sarkozy et son homologue arménien Serge Sarkissian ont évoqué mercredi les efforts pour le règlement du conflit du Haut Karabakh et la relation turco-arménienne, lors d'un déjeuner de tra-vail à l'Elysée, a-t-on appris auprès de la présidence.
En ce qui concerne le conflit lié à l'occupation arménienne depuis 1993 en Azerbaïdjan, le président français a fait part à son homologue de sa "pré-occupation face à l'essoufflement de la dynamique positive engagée il y a 18 mois", estimant que chacun doit faire les "efforts et les compromis né-cessaires", a fait savoir l'Elysée.
MM. Sarkozy et Sarkissian sont aussi revenus sur le protocole d'accord entre la Turquie et l'Arménie, signé en octobre dernier. Le président a invi-té les deux pays à "ne pas laisser passer cette occasion historique".
Par ailleurs, les deux chefs d'Etat ont également abordé la relation entre la France et l'Arménie, souhaitant approfondir les relations économiques mais aussi la coopération dans le domaine de la formation et de l'ensei-gnement. L'idée de visites d'Etat croisées a été évoquée et le principe en a été accepté par les deux présidents, précise l'Elysée. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/asiepacifique/20100310.FAP3296/sarkozy_recoit_le_president_armenien_sarkissian.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41302
L'Arménie menace de revenir sur ses accords avec la TurquieMots clés : diplomatie, ARMÉNIE, TURQUIE, Serge Sarkissian
11/03/2010 | Mise à jour : 10:07
INTERVIEW - Le président Serge Sarkissian, qui a été reçu mercredi par Ni-colas Sarkozy, a accordé un entretien au Figaro. En l'absence d'une ratifi-cation turque des protocoles signés en octobre dernier, il se dit prêt à reti-rer sa signature.
LE FIGARO. - Pourquoi le processus de normalisation entre l'Arménie et la Turquie est-il bloqué ?
Serge SARKISSIAN. - Notre histoire est douloureuse. Depuis 95 ans, la Tur-quie nie la réalité du génocide commis en 1915 par l'empire ottoman. Lorsque j'ai invité le président turc à Erevan pour assister au match de football entre nos deux équipes nationales, mon objectif était d'établir des relations entre nos deux pays sans condition préalable.
Lors de la signature des protocoles d'accord, en octobre 2009, il était convenu qu'ils seraient ratifiés dans des délais raisonnables et sans condi-tions préalables. Nous avons dit que l'Arménie ratifierait l'accord aussitôt que le Parlement turc le ferait. Or, la Turquie n'arrête pas de poser des conditions préalables à cette ratification, dont le principal concerne le Haut-Karabagh.
Que peut faire l'Arménie pour aider à résoudre la question du Haut-Kara-bagh ?
Nous déploierons tous les efforts nécessaires. L'Azerbaïdjan tente de créer l'impression que l'Arménie et le Karabagh ne sont pas intéressés par un rè-glement mais ce n'est pas la réalité. Nous devons mettre un terme au blo-cus dont nous souffrons. L'Azerbaïdjan est dans une autre situation et
compte sur ses ressources naturelles et ses pétrodollars pour acheter des armes et régler le problème par la force. Ils ne cachent pas leurs inten-tions.
Redoutez-vous la guerre ?
La guerre n'est jamais souhaitable mais nous n'avons pas peur de com-battre s'il n'y a pas d'autre option. Mais le conflit doit être réglé par des moyens pacifiques sur la base d'un compromis mutuel.
Avec la Turquie, comment lever le blocage ?
Le problème doit être réglé par les Turcs. Il est inadmissible au XXIe siècle qu'une frontière soit fermée et que l'on parle de conditions préalables. Éta-blissons d'abord des relations et ensuite parlons de tous les sujets. Nos deux pays aspirent à approfondir nos relations avec l'Europe et à partager une communauté de valeurs avec l'Europe. Cela exclut tout acte d'hostili-té. La communauté internationale doit se prononcer sur ce sujet.
Doutez-vous de la possibilité de normaliser les relations avec la Turquie ?
Nombreux sont ceux qui doutent. Pas seulement en Arménie. Mon initia-tive en faveur de la normalisation a suscité beaucoup de contestation par-mi les Arméniens partout dans le monde. À cause de la prolongation du processus de normalisation, les partisans des accords sont de moins en moins nombreux.
Vous y croyez encore ?
Mon désir d'établir des relations normales est grand mais les déclarations récentes de la Turquie me font croire qu'ils ne ratifieront pas les protocoles dans un avenir prévisible. Nous avons prévenu que si nous constations que les Turcs utilisent le processus de normalisation à d'autres fins, nous adop-terions des mesures adéquates. Dans ce cas, nous retirerons notre signa-ture des protocoles.
L'Administration américaine a annoncé qu'elle bloquerait un vote à la Chambre des représentants de la résolution reconnaissant le génocide ar-ménien adoptée en commission. Qu'en pensez-vous ?
Bien sûr, notre vœu le plus sincère est que les États-Unis, mais aussi la Turquie et tous les pays au monde reconnaissent le génocide arménien. Mais le Congrès américain et le département d'État ne prennent pas leurs décisions en se basant sur notre opinion ou sur nos souhaits.
Par Pierre Rousselin
http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/11/01003-20100311ARTFIG00466-l-armenie-menace-de-revenir-sur-ses-accords-avec-la-turquie-.phphttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41329
TURQUIE
La famille Dink gagne son procès contre la télévision publique turqueTURQUIE
jeudi11 mars 2010, par Stéphane/armenews
La société de diffusion de l’Etat turc a été condamnée à verser des dom-mages et réparations à la famille du défunt journaliste Hrant Dink pour un documentaire qui affirmait que ce dernier était un criminel impliqué dans un massacre en 1978 en Turquie.
« Sahlarin Labirenti » (le Labyrinthe des Shahs) était un documentaire réa-lisé par la société de la Radio et Télévision Turque, ou TRT et diffusé en dé-cembre 2008 qui examinaint le massacre de Kahramanmaras de 1978, dans lequel plus de 100 personnes sont mortes dans des heurts entre des Alévis et des Sunnites.
L’Etat Profond a été par la suite accusé d’avoir joué un rôle dans l’organi-sation des heurts.
Okkes Sendiller, qui était un des suspects impliqués dans le massacre avant de devenir le député de Kahramanmaras, présume dans le docu-mentaire que Hrant Dink était un des criminels impliqué dans les meurtres. Le film a montré la photographie de Dink tandis que Sendiller di-sait que Hrant Dink et des organisations de gauche qu’il a fondées avec ses amis ont amorcé l’incident.
La famille de Dink a posé plainte contre la TRT, Sendiller et la société de production Bey yapim alléguant que Hrant Dink avait été insulté.
La justice a ordonné à tous les suspects de payer 20000 Lires Turques de réparations.
« Hrant avait consacré sa vie à la fraternité et l’amitié des peuples, il était inacceptable qu’il soit considéré comme responsable d’un tel massacre » a dit l’avocat de famille de Dink Fethiye Çetin. « Ces allégations ont causé tant de souffrance à la famille ».
On s’attend à ce que la famille fasse don des réparations à une fondation comme ils l’ont fait dans le passé pour d’autres affaires semblables dans lesquels la famille a porté plainte pour des insultes contre Dink.
Fethiye Çetin a dit que les menaces contre Agos continuaient, mais a ajou-té que les autorités prenaient de plus en plus leurs plaintes en considéra-tion.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=59093
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41318
Trois nouvelles mises en détention dans l'enquête sur un complotUn tribunal d'Istanbul a placé mercredi en détention provisoire trois sol-dats pour leur implication présumée dans un projet de coup d'Etat visant le gouvernement islamo-conservateur, ce qui porte à 40 le nombre des suspects écroués, a rapporté l'agence turque Anatolie.
Le détail des accusations pesant sur les prévenus sera connu quand les procureurs auront transmis un acte d'accusation à la cour, ajoute l'agence, qui précise que les trois hommes avaient déjà été interpellés puis relâchés mais que le ministère public avait fait appel de cette libération.
La police a arrêté le mois dernier environ 70 militaires, à la retraite ou d'active, dans le cadre d'une enquête sur un plan dit "Balyoz" (marteau de forgeron), un complot visant à semer le chaos pour préparer le terrain à un coup d'Etat militaire en vue de chasser du pouvoir le gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance isla-miste).
Les premières informations sur ce plan préparé en 2003 avaient été pu-bliées en janvier par le journal libéral Taraf.
Le quotidien détaillait des projets d'attentats à la bombe contre des mos-quées, pour pousser les milieux islamistes à manifester violemment, ou de chute d'un avion de chasse turc à la suite d'un accrochage avec un appa-reil militaire grec pour accroître les tensions entre Ankara et Athènes. (AFP, 10 mars 2010)
http://www.info-turk.be/379.htm#Trois
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41298
La Turquie veut créer sa propre force de paix(médias)
13:44 11/03/2010 © RIA Novosti. Sergei Subbotin ANKARA, 11 mars - RIA Novosti
La Marine turque a l'intention de créer en Méditerranée "la Force turque de maintien de la paix" dont la mission sera de patrouiller les eaux internatio-nales entre le détroit de Gibraltar et le Liban, ont annoncé jeudi les médias turcs.
"La force turque de maintien de la paix" sera créée sur la base des unités stationnées dans le port de la ville balnéaire de Marmaris, précise le jour-nal Haberturk sans toutefois dévoiler sa source d'information. Selon le journal, deux frégates et un torpilleur feront partie de la force.
Actuellement, la Méditerranée est patrouillée par les navires de la sixième flotte des Etats-Unis ainsi que par une unité de la Marine otanienne.
Le journal précise que ces derniers temps, la Russie utilise les ports sy-riens pour être constamment présente en Méditerranée.
http://www.fr.rian.ru/world/20100311/186223297.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41333TURQUIE/USA
La Turquie exclut un accord sur un prêt avec le FMI
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé mercredi la fin des négociations qui continuaient depuis près de deux ans avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un prêt à son pays, jugeant que la Turquie n'avait pas besoin d'une assistance financière urgente.
"Nous n'avons pu parvenir à un accord (...) un accord +stand-by+ (prêt utilisable à certaines conditions) n'est plus d'actualité", a-t-il dit aux journalistes à Istanbul, ajoutant "nous sommes parvenus conjointement à la conclusion qu'il n'y aurait pas d'accord".
"Le plus important c'est que la Turquie est un pays qui se tient debout économiquement", a-t-il souligné, soulignant le bon bilan économique affiché par son pays.
À Washington, une porte-parole du FMI a accrédité cette vision des choses.
"Il n'y a plus de discussions" sur un éventuel prêt, a-t-elle indiqué, mettant en avant une amélioration des perspectives de l'économie turque.
M. Erdogan a expliqué que les parties n'avaient pu surmonter leurs différends sur les modalités d'un éventuel prêt.
Son ministre de l'Economie, Ali Babacan, avait annoncé un peu plus tôt la suspension des discussions sur un éventuel prêt jusqu'à mai.
"Nous n'aurons pas de discussions sur un programme (de prêt) à partir d'aujourd'hui et ce jusqu'en mai. Nous ne pouvons dire ce qui se passera après mai", avait indiqué le ministre à Istanbul.
La veille, le FMI avait annoncé qu'il renverrait en mai une mission d'évaluation en Turquie, pour la première fois depuis plus de trois ans.
"Les autorités turques et la direction du FMI sont convenues que les consultations" en vue du rapport économique annuel sur l'économie turque au titre de 2010 "commenceraient avec la visite d'une mission du FMI dans la première quinzaine de mai", avait indiqué Caroline Atkinson, porte-parole du Fonds, dans un communiqué.
Le FMI est censé discuter chaque année avec ses membres de l'état de leur économie, ce qui donne lieu à la publication annuelle d'un document dit "Article IV".
M. Babacan a affirmé qu'un prêt de l'institution monétaire ne constituait pas pour son pays une "nécessité urgente", soulignant que la Turquie avait pu mettre en oeuvre son propre programme économique sans une assistance du FMI, ces deux dernières années.
Le FMI avait accordé en 2005 un prêt sur trois ans à la Turquie, venant remplacer un précédent programme triennal.
La dernière ligne de crédit a pris fin en mai 2008, et depuis les autorités d'Ankara et l'organisation de Washington discutaient de la possibilité d'un prêt.
En dépit d'une reprise dans plusieurs domaines, notamment la production industrielle, l'économie turque a l'an dernier été plongée dans la récession, dans le sillage de la crise globale.
Selon les prévisions du FMI, l'économie turque devrait s'être contractée de 6,5% pour l'ensemble de 2009.
Selon les spécialistes, la situation économique n'est pas désastreuse. La crise est certes profonde et les taux d'inflation (6,53% fin 2009 contre 7,5% initialement attendus) et de chômage (14% en 2009) sont préoccupants, mais le déficit budgétaire de la Turquie, 17e puissance économique mondiale (selon le dernier classement du FMI) est maîtrisé.
(AFP, 10 mars 2010)
http://www.info-turk.be/379.htm#FMI
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41296TURQUIE/AZERBAIDJAN
La Turquie recrute des linguistes arméniens en Azerbaïdjan
TURQUIE
jeudi11 mars 2010, par Stéphane/armenews
Selon le quotidien turc Sabah une université turque recrute des spécialistes de la langue arménienne en Azerbaïdjan, car elle ne peut pas trouver assez de gens qualifiés en Turquie.
L’université situé dans la province de Nevsehir en Turquie achève son travail pour ouvrir une faculté de langue et littérature arménienne.
Le professeur Mehmet Metin Hulagu de l’Université Erciyes croit que la faculté servira de pont dans les relations entre les deux pays, selon le journal Sabah.
Considérant le faible nombre de spécialistes qui peuvent parler l’arménien en Turquie, il a dit qu’ils avaient cherché des recrues en Azerbaïdjan.
« Nous avons déjà atteint un accord préliminaire avec des spécialistes azéris en arménien et la faculté s’ouvrira en 2010 » a dit le professeur.
« Nous essayerons d’étudier l’expérience des arméniens dans la création d’une communauté, étudier leur scénario, littérature, leur vie et traditions » a-t-il dit.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=59092
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41331TURQUIE/IRLANDE
L'info vue par la TRT
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
Politique étrangère de la Turquie
Rencontre de M. Davutoğlu avec son homologue irlandais Mikel Martin
Posted 10.03.2010 20:10:55 UTC
Updated 10.03.2010 20:10:55 UTC
Plusieurs pays sont passés à l'action après la politique active menée par la Turquie afin de mettre fin au drame vécu à Gaza.
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu effectue une vi-site en Irlande.
Réalisant la première visite turque dans ce pays après un intervalle de 19 ans, M. Davutoğlu a rencontré son homologue irlandais Mikel Martin.
Suite à leur entretien, les deux ministres ont répondu aux journalistes.
Appelant à augmenter les pressions sur Israël pour que ce pays arrête son blocus contre Gaza, le ministre irlandais des Affaires étrangères a fait des éloges aux politiques de la Turquie.
Affirmant que son pays et la Turquie avaient une prise de position sem-blable au sujet du Moyen-Orient, le ministre irlandais a noté qu'ils ac-cueillaient avec appréciation les contributions de la Turquie à la résolution par la voie pacifique des problèmes dans la région.
Mettant l'accent sur le drame des civils et des enfants à Gaza, Martin a souligné que son pays s'opposait contre l'utilisation des armes à sous-mu-nition.
Les politiques de la Turquie destinées à la paix ne concernent pas que la Palestine.
Lors de ses prises de contact en Arabie saoudite, le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan avait fait savoir que les négociations de paix entre Israël et la Syrie pouvaient reprendre sous la médiation de la Turquie.
Les parties s'étaient réunies cinq fois sous la médiation de la Turquie et la Syrie avait quitté la table suite aux attaques israéliennes contre Gaza.
A l'heure actuelle, les deux parties déclarent être prêtes aux négociations sous la médiation de la Turquie.
Par ailleurs, le fait que M. Davutoğlu ait été cité par la revue Foreign Policy parmi quatre hommes d'Etat menant une politique extérieure active, a été interprété comme le bon signe des élans de la Turquie dans la politique étrangère.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=0ccbcd85-bd60-43bf-82e7-5a954a240ba7
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41312
TURQUIE/COREE DU SUD
Accord entre la Turquie et la Corée du Sud sur une centrale nucléaire
Les compagnies nationales de production d'électricité turque et sud-coréenne ont signé mercredi à Istanbul un accord préliminaire visant à la construction d'une centrale nucléaire dans le nord de la Turquie.
Le document prévoit que les deux entreprises vont mener des travaux préliminaires et, "si un terrain commun avec des conditions acceptables par tous voit le jour, l'accord principal entre les deux gouvernements sera signé", a déclaré le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Le protocole a été signé par les représentants de la compagnie turque EUAS et de Korea Electric Power Corp (KEPCO), qui a remporté en décembre au sein d'un consortium international un contrat pour la construction de quatre centrales nucléaires aux Emirats Arabes Unis.
La Turquie reste toutefois ouverte aux propositions d'autres compagnies pour la construction de la centrale de Sinop (nord), si elles sont plus avantageuses, a affirmé le ministre de l'Energie Taner Yildiz, cité par Anatolie.
"Si une compagnie des Etats-Unis, du Canada, du Japon ou de la France fait une proposition, nous sommes prêts à travailler de la même manière avec elle", a déclaré M. Yildiz.
La Turquie souhaite que KEPCO réduise la durée de la phase préparatoire du projet, estimée par la compagnie à deux ans, a-t-il indiqué, ajoutant que les Sud-Coréens auraient un partenaire turc si le projet se concrétisait.
Ankara a signé en janvier un accord similaire avec Moscou pour la construction d'une autre centrale à Akkuyu (sud).
"Nous voulons que la Turquie acquière des centrales nucléaires (avec une capacité) d'au moins 8.000 à 10.000 megawatts. C'est pourquoi les
travaux pour Akkuyu et Sinop doivent commencer simultanément", a déclaré M. Yldiz.
Les deux accords interviennent après l'annulation en novembre d'un appel d'offres pour la construction de la centrale d'Akkuyu.
Une seule entreprise, la société d'Etat russe Atomstroyexport, s'était portée candidate et la procédure avait été annulée après l'invalidation par un tribunal de trois articles du règlement régissant le concours public.
Désireuse de réduire sa dépendance énergétique à l'étranger, la Turquie prévoit la construction de trois centrales nucléaires d'ici à cinq ans. Le plan inquiète les défenseurs de l'environnement dans un pays traversé par plusieurs failles sismiques. (AFP, 10 mars 2010)
http://www.info-turk.be/379.htm#Accord
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41301
Nucléaire: accord Turquie-Corée du Sud
AFP 10/03/2010 | Mise à jour : 16:46
Les compagnies nationales de production d'électricité turque et sud-coréenne ont signé mercredi à Istanbul un accord préliminaire visant à la construction d'une centrale nucléaire dans le nord de la Turquie.
Le document prévoit que les deux entreprises vont mener des travaux préliminaires et, "si un terrain commun avec des conditions acceptables par tous voit le jour, l'accord principal entre les deux gouvernements sera signé", a déclaré le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Le protocole a été signé par les représentants de la compagnie turque EUAS et de Korea Electric Power Corp (KEPCO), qui a remporté en décembre au sein d'un consortium international un contrat pour la construction de quatre centrales nucléaires aux Emirats Arabes Unis.
La Turquie reste toutefois ouverte aux propositions d'autres compagnies pour la construction de la centrale de Sinop (nord), si elles sont plus avantageuses, a affirmé le ministre de l'Energie Taner Yildiz, cité par l'agence gouvernementale Anatolie.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/03/10/97002-20100310FILWWW00695-nucleaire-accord-turquie-coree-du-sud.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41303
L'info vue par la TRT (2)
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Déclaration du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan
Forum d'affaires Turquie-Corée du sud
Posted 10.03.2010 20:47:14 UTC
Updated 10.03.2010 20:47:14 UTC
Rappelant que la Turquie était entrée dans un processus de normalisation, le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a dit: " La minorité aristocrate a toujours voulu entraver et arrêter le changement qui l'affecterait. Mais les développements enregistrés ces derniers temps montrent le processus de changement en Turquie ".
M. Erdoğan a participé au Forum d'affaires Turquie-Corée du sud.
Lors de son allocution, M. Erdoğan a attiré l'attention sur la production industrielle, l'exportation et l'emploi.
Soulignant que l'objectif de croissance économique de la Turquie pour 2010 était de 3,5%, M. Erdoğan a affirmé que les prévisions de plusieurs organisations mondiales telles que le FMI, la Banque mondiale et l'OCDE, concernant le taux de croissance économique turque, étaient plus élevées.
Appelant les hommes d'affaires coréens à investir en Turquie, M. Erdoğan a reçu l'ancien Premier ministre sud-coréen Hang Seung Soo.
Le président de l'Association des hommes d'affaires et industriels turcs TÜSİAD, Ümit Boyner, ainsi que le président du groupe de media Maeil Business Dae-Whan Chang étaient également présents lors de cette réception.
Répondant aux journalistes qui lui rappelaient les différentes déclarations sur le nombre de morts dans le séisme d'Elazığ, M. Erdoğan a déclaré se rendre à Elazığ.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=4ee39c55-b6fa-4092-9b34-034789d666dd
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41336TURQUIE/ARABIE SAOUDITE
En Arabie Saoudite, Recep Tayyip Erdoğan évalue l'état des relations turco-américaines
mercredi 10 mars 2010
Alors qu’il se trouvait le 8 mars à Riyad, en Arabie Saoudite, pour recevoir le prix du Roi Fayçal, une distinction considérée par certains comme une sorte de prix Nobel du monde arabe (photo), Recep Tayyip Erdoğan est revenu sur le vote, le 4 mars dernier, par la commission des affaires étrangères de la Chambre américaine des Représentants, d’une résolution reconnaissant le génocide des Arméniens de 1915 (cf. notre édition du 7 mars 2010).
Estimant que cette initiative risquait de porter atteinte au processus de normalisation turco-arménien en cours et mettant en cause l’attitude du président de la commission, Howard Berman, qui aurait mal géré cette affaire, il a néanmoins cherché à relativiser l’importance du vote en question. Selon lui «les Etats-Unis ne vont pas sacrifier un partenaire stratégique comme la Turquie à des calculs politiciens banals » ; un constat qui a conduit le premier ministre à conclure : «Nous allons donc faire une évaluation large de la situation et tant que nous ne verrons pas d’amélioration, nous ne renverrons pas notre ambassadeur à Washington.»
Cette déclaration confirme un point de vue déjà manifesté par les officiels turcs et tendant à minorer le projet de résolution votée par la commission de la Chambre des représentants, jeudi dernier. Il faut dire que le point de vue général semble être que cette résolution ne sera pas adoptée en séance plénière par la Chambre des représentants et que, même si elle l’était, elle n’aurait pas force obligatoire. Dès lors, l’attitude de la diplomatie turque consiste à prendre acte de l’importance limitée de l’événement, non pour en dédouaner l’administration américaine actuelle, mais au contraire pour essayer de la mettre sous pression.
En Turquie, en effet, les voix ne manquent pas pour appeler à des représailles. Le 9 mars, l’opposition kémaliste et nationaliste a demandé au gouvernement d’abandonner la ratification des protocoles signés, en octobre 2009, avec l’Arménie, le leader du MHP, Devlet Bahçeli évoquant même la nécessité de revoir les conditions de l’usage de la base d’Incirlik (essentielle pour le ravitaillement des troupes américaines en Irak) et
appelant Recep Tayyip Erdoğan à ne pas se rendre aux Etats-Unis, le 13 avril prochain, pour assister à un sommet sur la question nucléaire.
Il est pourtant peu probable que le gouvernement de l’AKP en vienne à ces extrémités. Cela lui permet de se positionner en acteur de «bonne volonté» à l’égard de l’administration américaine, mais en demandant à celle-ci de faire aussi la preuve de sa «bonne volonté» sur ce dossier. Les relations turco-américaines vont donc traverser une phase d’évaluation mutuelle. L’idée de la diplomatie turque semble être de ne pas envenimer la situation sans avoir l’air de céder à des pressions américaines qui se nourriraient du vote de la résolution. Le retour de l’ambassadeur turc à Washington DC pourrait donc de prendre un certain temps, et la ratification des protocoles risque elle aussi de trainer en longueur.
Le pari fait ici par Ankara est que les Etats-Unis auraient actuellement un urgent besoin de la Turquie, qui n’a cessé au demeurant de rappeler, ces derniers jours, son statut de « partenaire stratégique » pour les Etats-Unis. Il est vrai que la place prise par la Turquie dans plusieurs dossiers moyen-orientaux importants (Iran, Irak, Afghanistan… ) est loin d’être négligeable. Est-elle pour autant aussi incontournable que semble le penser le gouvernement turc, c’est ce que nous dira l’évolution des prochains mois…
JM
http://www.ovipot.blogspot.com/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41297
Riyad en faveur d’un rôle régional d’Ankara
M.O et Monde
11/03/2010
Éclairage
L'acceptation d'un rôle régional turc représente un revirement dans la politique saoudienne qui a longtemps considéré que les affaires des Arabes doivent être du ressort des seuls Arabes.
La visite du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en Arabie saoudite a consacré le rôle de la Turquie comme acteur désormais incontournable au Moyen-Orient. L'Arabie saoudite, intéressée par la recherche de la paix au Proche-Orient et qui regarde avec inquiétude son rival iranien résister aux pressions internationales sur son programme nucléaire, ne peut que bénir l'implication de la Turquie dans les affaires de la région, estiment des
analystes.
M. Erdogan n'a pas boudé son plaisir à Riyad où il s'est exprimé sur tout, de l'Iran, à la Syrie en passant par la question palestinienne et le Yémen. « Nous ne sommes pas des spectateurs », a-t-il dit pendant un déjeuner avec les rédacteurs en chef de la presse saoudienne. Il a indiqué que son pays voulait reprendre sa médiation entre la Syrie et Israël et s'opposait à de nouvelles sanctions contre l'Iran, que Riyad ne semble pas non plus préférer.
« Je ne pense pas que de nouvelles sanctions vont produire des résultats », a déclaré M. Erdogan, souhaitant associer le Hamas palestinien aux négociations de paix, une idée qui n'a néanmoins pas les faveurs du royaume. « On ne peut pas faire la politique de l'autruche », a-t-il dit. « Si on veut des résultats, il faut faire participer toutes les parties ». Pour Moustafa Alani, du Gulf Research Center de Dubaï, « la Turquie veut s'impliquer plus et les pays arabes et ceux du Golfe en redemandent ». « La Turquie occupe une position unique. Elle a de bonnes relations avec l'Iran et Israël, ce qui est un avantage pour nous », ajoute-t-il.
L'acceptation d'un rôle régional turc représente un revirement dans la politique de Riyad qui a longtemps considéré que les affaires des Arabes doivent être du ressort des seuls Arabes, ce qui est dirigé contre l'Iran vu comme un champion de l'ingérence. Selon M. Alani, avec la Turquie qui se détourne de l'Union européenne et M. Erdogan qui semble remettre en cause la passé laïc de son pays, Ankara peut jouer un rôle plus prononcé dans les « affaires islamiques ». « Nous voyons dans la Turquie un contrepoids à l'Iran », a-t-il dit.
La stature régionale de la Turquie n'a cessé de s'affirmer au fil des années et Ankara a été notamment le médiateur dans le premier round des négociations indirectes entre Israël et la Syrie. M. Erdogan a vu sa popularité grandir dans l'opinion arabe lorsqu'il a protesté pendant le forum de Davos en 2009 contre des propos du président israélien Shimon Peres sur l'offensive contre Gaza avant de quitter la salle alors que des personnalités arabes ne l'ont pas fait. M. Erdogan est venu à Riyad pour recevoir des mains du roi Abdallah le Prix roi Fayçal qui lui a été accordé pour « services remarquables rendus à l'islam ».
À la remise du prix, Abdallah al-Outhaimine, secrétaire général du comité le décernant, a loué l'action de M. Erdogan en faveur « de la cause de la nation islamique, en particulier les justes droits du peuple palestinien ». L'attribution de ce prix est un signe clair de l'approbation de Riyad de l'action régionale du Premier ministre turc, la Fondation du roi Fayçal étant intimement liée à la famille royale. Pour M. Alani, le prix - une médaille en or de 200 grammes et 200 000 dollars - est une « reconnaissance personnelle pour M. Erdogan et la Turquie ».
http://www.lorientlejour.com/category/M.O+et+Monde/
article/649857/Riyad_en_faveur_d'un_role_regional_d'Ankara.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41299TURQUIE/NABUCCO
L'info vue par la TRT (3)
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M. Gül ratifie l'accord du projet de Nabucco
Le projet Nabucco prévoit d'acheminer le gaz naturel fourni par les pays voisins du sud et de l'est de la Turquie à l'Autriche
Posted 11.03.2010 07:49:48 UTC
Updated 11.03.2010 07:49:48 UTC
Le président Abdullah Gül a ratifié l'accord concernant le projet de Nabuc-co en gaz naturel réunissant l'Autriche, la Bulgarie, la Hongrie, la Rouma-nie et la Turquie.
Le projet Nabucco prévoit d'installer des lignes pour acheminer le gaz na-turel fourni par les pays voisins du sud et de l'est de la Turquie à l'Autriche via la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=285f1009-8c3a-4d5f-9934-a2c36396dd27
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41341
ANTISEMITISME
Dieudonné VS Licra: Jugement rendu le 8 juinPar Europe1.fr
Publié le 09 Mars 2010 à 19h09 Mis à jour le 09 Mars 2010 à 19h18
La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a récla-mé mardi, devant le tribunal correctionnel de Reims, 10.000 euros de dommages et intérêts à l'encontre de l'humoriste Dieudonné pour des pro-pos jugés diffamatoires à caractère antisémites.
Le jugement du tribunal sera rendu le 8 juin 2010. Il lui est reproché d'avoir qualifié, dans une interview au journal de l'Union en avril 2009, les associations comme la Licra d' "associations mafieuses qui organisent la censure, [...] qui nient tous les concepts du racisme, à part celui qui concerne les juifs", ajoutant que "ce ne sont que des officines israé-liennes". Réclamant des preuves, l'humoriste a pour sa part nié avoir tenu ses propos .
http://www.europe1.fr/France/Dieudonne-VS-Licra-Jugement-rendu-le-8-juin-153576/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41310
Dieudonné poursuivi par la Licra à ReimsAFP 09/03/2010 | Mise à jour : 19:07
La Licra a réclamé aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Reims 10.000 euros de dommages et intérêts à l'encontre de l'humoriste Dieu-donné pour des propos jugés diffamatoires à caractère antisémite, tenus dans le journal l'Union en 2009.
Dans une interview publiée par le journal régional le 25 avril 2009, Dieu-donné --qui devait se produire à Reims quelques jours après-- qualifiait les associations comme la Licra d'"associations mafieuses qui organisent la censure, (...) qui nient tous les concepts du racisme, à part celui qui concerne les juifs. En fait, ce ne sont que des officines israéliennes".
Dieudonné, qui donnait une représentation de son spectacle mardi soir à Reims, était présent au tribunal, assurant lui-même sa défense. Il a nié avoir tenu ces propos et réclamé à la barre des traces probatoires de l'in-terview, aucun enregistrement de ses propos n'ayant été présenté au tri-bunal.
"Il faut apporter le preuves de ce qu'on avance, je réponds beaucoup aux journalistes mais là je ne reconnais pas ces propos", a-t-il déclaré au micro de France Bleu Champagne. Le parquet n'a pas requis de peine et s'en est remis à la décision du tribunal qui rendra son jugement le 8 juin 2009.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/09/01011-
20100309FILWWW00645-dieudonne-poursuivi-par-la-licra-a-reims.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41338
Inscriptions racistes sur la mosquée de Saint-Etienne: trois lycéens mis en examenSociété
AP | 03.03.2010 | 20:04
Trois lycéens âgés de 18 à 21 ans, soupçonnés d'être les auteurs d'inscrip-tions racistes sur la Grande mosquée de Saint-Etienne, ont été mis en exa-men mercredi par le parquet de cette ville, a-t-on appris de source judi-ciaire.
Ces jeunes hommes, mis en examen pour "dégradation sur un lieu de culte" et "incitation à la haine raciale", ont été remis en liberté, sous contrôle judiciaire, par le Juge des libertés et de la détention (JLD). Ils se-ront jugés le 23 mars prochain par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne.
Le contrôle judiciaire qui leur est imposé interdit à ces trois jeunes adultes, dont certains sont chasseurs, de se rencontrer et de porter une arme. Un quatrième jeune, inscrit dans le même lycée professionnel stéphanois, lui aussi interpellé et placé en garde à vue lundi, a pour sa part été remis en liberté mardi, après avoir été mis hors de cause.
Ces lycéens, qui n'étaient jusqu'alors pas connus des services de police, appartiendraient à une mouvance d'extrême-droite radicale. Un exem-plaire de "Mein Kampf" a été trouvé au domicile de l'un d'eux, mais ils semblent n'appartenir à aucun réseau organisé, selon la même source.
Le 8 février, près d'une dizaine d'inscriptions racistes et anti-musulmanes avaient été découvertes sur des façades extérieures de la future Grande mosquée de Saint-Etienne, en cours de construction.
Le Conseil régional du culte musulman (CRCM) Rhône-Alpes, une associa-tion de lutte contre la haine raciale et l'association culturelle marocaine, qui gère la Grande mosquée, se sont d'ores et déjà constitués partie civile, précisait-on de même source. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20100303.FAP1956/inscriptions_racistes_sur_la_mosquee_de_saintetienne_tr.ht
ml
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41339SHOAH
Sur le tournage de La RaflePar Sophie Benamon (Studio Ciné Live), publié le 10/03/2010 à 10:37 - mis à jour le 10/03/2010 à 17:44
Entre Montmartre et Budapest, Jean Reno, Gad Elmaleh et Mélanie Laurent ont tourné La Rafle, un film qui retrace les événements tragiques de l'été 1942 pendant lequel la police française arrêta 13 000 juifs - dont un tiers d'enfants - pour les déporter vers les camps nazis. Récit du tournage ou comment monter un projet ambitieux en France aujourd'hui.
"Jamais, on n'a vu la rafle du Vél' d'Hiv' au cinéma"
Montrer dans un film la rafle des juifs de France dans les années 40, c'est Alain Goldman, producteur heureux de La Mômeet de Coco, qui en a eu l'idée. "Jusqu'à présent, tous les films sur le sort des juifs en France pen-dant la Seconde Guerre mondiale évitaient de traiter de la rafle du Vél' d'Hiv', explique le producteur.
On parle d'enfants cachés (Au revoir les enfants),d'usurpation d'identité (Monsieur Klein)ou d'adultère (Un secret)et, le plus souvent, la déportation des juifs en France est réglée en une séquence de cinq minutes où l'on voit de pauvres hères avec l'étoile jaune monter dans des camions tête baissée, comme des moutons que l'on conduit à l'abattoir. Moi, je voulais faire La liste de Schindler française. Beaucoup de gens ne savent même pas qu'il y a eu des camps en France."
Deux ans et demi d'enquête
Sa femme, Roselyne Bosch, ancienne journaliste, devenue scénariste (1492) puis réalisatrice, se propose d'enquêter sur l'événement historique. Les recherches durent deux ans et demi. "Les lectures que j'ai faites et les entretiens que j'ai eus avec Serge Klarsfeld m'ont montré qu'on pouvait exploser les idées reçues, explique-t-elle. Premièrement, les juifs ne sont pas allés à la mort comme des moutons. Ils ont lutté pour leur survie, mais le fait de déporter aussi les enfants rendait les parents impuissants.
Deuxièmement, même si la France a collaboré, même si les policiers ont exécuté les ordres, les Français, dans leur ensemble, désapprouvaient la politique antisémite de Vichy. Sur les 24 000 juifs que les Allemands comp-taient déporter en juillet 1942, il en a manqué 10 000. C'est bien que la population les a aidés." Enfin, l'histoire de Joseph Weismann, un enfant de 10 ans qui, avec son ami, a été le seul à s'évader du camp de Beaune-la-
Rolande, lui donne la note d'espoir qu'elle attendait mais aussi la clé d'un film futur.
"Ce qui est hallucinant dans la Shoah, poursuit Roselyne Bosch, c'est qu'on l'ait appliquée à des enfants, des êtres qui ne menacent personne, qui ne vont pas constituer une armée. Ils devaient être les héros de mon film. Ma matière, ce sont les 13 000 destins brisés. Ce n'est pas la peine d'avoir la prétention d'inventer une souffrance de plus. J'ai retrouvé certains des sur-vivants comme Hannah, une jeune fille qui a réussi à s'échapper du Vél' d'Hiv'. Ou le pompier qui a enfreint les ordres et distribué de l'eau aux gens." Doté d'un budget de 20 millions d'euros, "pour pouvoir reconstituer le Vél' d'Hiv' à l'échelle", La rafleest soutenu par Gaumont, TF1 et France 3.Jean Reno, premier à bord
Héros des Rivières pourpres1 et 2 produits par Alain Goldman, la star est un ami de la famille. Jean Reno a été le premier à s'engager dans l'aven-ture : "Le Vél' d'Hiv' aujourd'hui, c'est une idée assez vague dans la tête des gens, surtout les jeunes, alors le cinéma est là pour aider la mémoire." Avec ses cheveux frisés et ses petites lunettes sur le nez, Gad Elmaleh est méconnaissable. Ce sera la première fois qu'on le verra au cinéma dans un "rôle sérieux". "Je voulais montrer à l'écran le père que je connaissais dans l'intimité", dit Roselyne Bosch. La distribution est complétée par Mélanie Laurent, Sylvie Testud, Samuel Le Bihan, Anne Brochet et Raphaëlle Ago-gué, une jeune comédienne qui promet d'être la révélation du film.
Premier clap à Montmartre
C'est au pied du Sacré-Coeur, où vivait une grande partie de la commu-nauté juive parisienne, que le tournage commence le 15 mai. Évidem-ment, après la rafle, les juifs de Montmartre seront décimés. C'est dans ce quartier qu'évoluent trois vrais titis parisiens : Joseph Weismann (10 ans), Simon Zygler (10 ans) et Nono Zygler (5 ans) interprétés par quatre comé-diens (Hugo Leverdez, Olivier Cywie et les jumeaux Mathieu et Romain Di Concetto).
Pétain et Laval au paddock
5 juin 2009. Dans le jardin du bois de Boulogne, au centre hippique du Tou-ring de France, deux hommes devisent en caressant les chevaux. "Les Al-lemands ne veulent pas des enfants", annonce l'un. La particularité du scénario de Roselyne Bosch est de montrer aussi comment les politiques ont orchestré cette machine infernale. Pétain, Laval, Bousquet mais aussi Hitler dans l'intimité de sa terrasse du Berghof sont les "héros" de La rafle.
Départ pour la Hongrie
Jean Reno
C'est en Hongrie que part l'équipe début juin. C'est là, dans les studios de
Mafilm, près de Budapest, qu'est reconstitué le Vélodrome d'Hiver, cette arène de compétition cycliste située dans le 15e arrondissement de Paris où furent détenus pendant plusieurs jours, dans des conditions très pré-caires, les milliers de raflés des 16 et 17 juillet 1942.
"Mon personnage est un médecin juif submergé par la misère des enfants qui sont sans médicaments. Il va aider des personnes à s'évader." À ses côtés, Mélanie Laurent alias Annette Monod, une assistante sociale protes-tante qui a soigné et aidé les enfants du Vél'd'Hiv puis les a suivis dans les camps : "C'est très dur. C'est plus qu'un rôle, c'est un bouleversement. J'en ai fait des cauchemars la nuit."
Cris retentissants
Les familles déportées au Vél'd'Hiv sont ensuite emmenées en wagons plombés au camp de Beaune-La-Rolande, dans le Loiret. Prévu au départ pour accueillir 1 500 prisonniers allemands, la population en sera doublée. Dans les studios de Budapest, un camp existait déjà. Il avait servi au tour-nage du film Au nom de tous les miensdans les années 80. Le décor est à 360°. Où que l'oeil se perde, on ne voit que barbelés, baraquements ou miradors. Nous sommes le 28 juillet 2009. Il fait quarante degrés. À soixante ans près, les comédiens connaissent la même chaleur harassante que ceux auxquels le film rend hommage. "Quand on est ici dans le camp, on n'a pas vraiment besoin de documentation, analyse Jean Reno entre deux prises. Il suffit de se mettre là-bas, sous le soleil, derrière les barbe-lés."
Roselyne Bosch tourne une des scènes clés du film : la séparation des mères et des enfants. En effet, en attendant l'accord des Allemands pour déporter les enfants, les Français vont commencer par livrer les mères seules. La scène est tournée dans sa longueur : un officier français an-nonce la nouvelle. Puis débarque un bataillon de blindés SS. Les mères, parmi lesquelles Raphaëlle Agogué et Anne Brochet, deviennent hysté-riques, hurlent. Il paraît qu'on entendait leur clameur jusque dans le vil-lage.
Certaines figurantes (cascadeuses) se prennent des coups de crosses dans le ventre, dans la tête. Les enfants (certains n'ont pas 2 ans) pleurent. De l'autre côté des barbelés, parqués dans un enclos, les pères, parmi les-quels Gad Elmaleh, assistent à la scène en protestant eux aussi. Des coups de feu sont tirés. "Quand on tourne ça, je termine mes journées ré-volté. Comment l'humain a-t-il pu faire ça ? Pourquoi personne n'a arrêté ça ?" soupire Gad Elmaleh. Et il n'est pas le seul à penser ainsi : tout le monde a la chair de poule quand Roselyne murmure : "Coupez".
L'impardonnable
L'autorisation de déporter les enfants n'arrive que deux semaines plus tard. Les policiers français tirent alors les malades de leur lit, portent des gamins de 3 ans dans les trains, poussent les autres puis plombent les wa-
gons. Direction Drancy puis Auschwitz. "Des jeunes m'interpellent, inter-vient Gad Elmaleh, et me demandent pourquoi je tourne un film sur la guerre - sous-entendu, c'est du passé et on s'en fout -, mais moi, je leur ré-ponds que je tourne un film sur la France. Ce film pose plein de questions sur la notion d'obéissance, de droit et d'ordre."
La Rafle - De Roselyne Bosch - Avec Gad Elmaleh, Jean Reno, Mélanie Laurent... - Sortie : 10 mars 2010
http://www.lexpress.fr/culture/cinema/sur-le-tournage-de-la-rafle_854156.html?p=2
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41311
La Rafle
critiques
Sylvain Trinel
Eté 1942 : la plus sombre histoire de la France occupée va se jouer en une seule et courte nuit. Récit d'un génocide imparfait.
16 juillet 1942, 10 000 juifs déchus de la nationalité française vont être dé-portés jusqu'au Vélodrome d'Hiver ; la rafle n'est que le commencement d'un génocide d'envergure qui causera la mort de plusieurs millions de personnes. Parmi eux, Jo et sa famille, qui vont tout tenter pour rester en-semble, quoi qu'il en coûte.
Tristement célèbre dans l'histoire de France, la fameuse « Rafle du Vel d'Hiv » est l'un des évènements majeurs de notre pays occupé par les Alle-mands. Mais que l'on ne se fasse pas d'illusion, cette capture de « l'indési-rable », c'est la police française qui s'en chargera, et c'est là le plus impor-tant. On peut ainsi redécouvrir que ce n'était malheureusement pas Hitler derrière cette histoire, mais bien Pétain et les dirigeants du pouvoir. Cette marche vers la mort, c'est celle qu'a décidé de nous faire vivre Roselyne Bosch, la réalisatrice qui réussit à faire cette chronique longue de deux heures de la rafle, jusqu'à la déportation vers les camps de la mort.
Il aura fallu attendre près de 70 ans pour enfin retrouver un film traitant de ce sujet grave. Dur, sans concession, le scénario nous projette au sein d'une communauté qui va être la « race » à abattre. Et là où l'année der-nière, Kate Winslet avait brillé dans The Reader en nous faisant part d'une partie de l'histoire sous un angle différent, ici, il s'agit bien de suivre le ré-cit de notre propre pays.
Difficile à admettre : le fait que la France a joué un rôle dans la Solution Fi-nale n'est pas ancré dans toutes les mémoires. On est très souvent sûr et certain que c'est Hitler et seulement Hitler le responsable. Or ici, Roselyne Bosch nous prouve le contraire dans une aventure touchante, si bien que l'on ressort de la salle silencieux, comme témoin d'une atrocité vieille de plusieurs années (aidée par une musique renversante).
Malheureusement, et même si critiquer un film sur un sujet aussi grave n'est pas des plus réjouissants, le scénario tombe parfois trop facilement dans le dramatique. La famille que l'on suit, ainsi que les autres protago-nistes, prennent à bien des moments le spectateur en otage. Mélanie Laurent, qui brille littéralement dans son rôle d'infirmière sombre vite dans le sentimental pour faire pleurer dans les chaumières.
C'est triste à dire, mais ce n'est que lorsque la caméra s'intéresse à un groupe en général que le film devient intéressant. Pour autant, ce n'est pas tout le temps le cas et la prestation de Jean Reno, égalée par celle de Gad Elmaleh, est fascinante : on est plutôt content de voir que les deux acteurs arrivent bien à s'en sortir dans un drame comme celui-ci. Mention spéciale aussi à Sylvie Testud, qui ne fait qu'une brève mais émouvante apparition. Plutôt court, le passage dans le Vel d'Hiv reste le « meilleur » moment du film, car prenant de par son gigantisme : le spectateur est comme soufflé par une vague d'émotion devant ce spectacle révoltant. Les larmes montent assez vite aux yeux, un mal nécessaire en somme.
Indispensable au devoir de mémoire, les nombreux passages « façon do-cumentaire » sont d'une rare intensité. Même si le film n'est pas toujours convaincant lorsqu'interviennent les personnages principaux, on ne pourra que saluer cette initiative qui a le mérite de montrer la réalité d'une France qui n'a pas fait que des heureux.
http://www.cinema-france.com/review5440_critique-la-rafle.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41295
"Filmer les camps" une exposition au Mémorial de la Shoah(AFP) – Il y a 12 heures
PARIS — .
La plupart de leurs images sont entrées dans la mémoire collective parce qu'elles ont été diffusées aux actualités de l'époque et intégrées dans le film-documentaire montré pendant le procès des dirigeants nazis de Nu-
remberg.
L'exposition présentée à Paris au Mémorial de la Shoah explique comment ces images ont été tournées par les équipes dirigées par des cinéastes de profession Georges Stevens, Samuel Fuller et John Ford.
La Special Coverage Unit (SCOU) était dirigée par le lieutenant-colonel Georges Stevens, qui avant la guerre avait fait tourner Fred Astaire et Gin-ger Rogers. Samuel Fuller avait été journaliste de faits divers puis scéna-riste, avant de rejoindre la première division d?infanterie de l?armée amé-ricaine.
Quant à John Ford, responsable du service cinématographique de la ma-rine américaine, il a été chargé du montage des images pour le procès de Nuremberg.
Sur place, les équipes de Stevens et de Fuller avaient une sorte de "cahier des charges" dans lequel il leur était demandé notamment de montrer les preuves "acceptables" de la barbarie.
Les opérateurs remplissaient quotidiennement des fiches de comptes-ren-dus expliquant où, dans quelles circonstances, ils avaient tourné. Les images étaient en noir et blanc mais Stevens et Fuller ont fait leurs propres films en couleur qui sont également montrés dans l'exposition, ainsi que leurs notes personnelles.
On a ainsi une idée de la chronologie de leur travail, depuis le wagon rem-pli de cadavres qu'ils découvrent en arrivant au camp, à la dénonciation des bourreaux qui tentent de se cacher parmi les survivants, en passant par le premier office juif célébré dans le camp par un soldat rabbin, l'enter-rement des morts, les villageois du coin obligés de "visiter" le camp, etc. .
L'exposition présente également le film montré à Nuremberg, avec le com-mentaire de Joseph Kessel.
Outre le making-off de ces images documentaires, l'exposition montre aus-si que cet épisode a influencé la carrière de ces cinéastes. Stevens a aban-donné les comédies légères pour tourner le "Journal d'Anne Frank, et Fuller a transposé certains épisodes réels dans ses films de fiction, notamment "Au delà de la gloire" (The red big One) et "Verboten".
Une série de conférences et de films accompagne l'exposition "filmer les camps", qui est ouverte jusqu'au 31 août (www.memorialdelashoah.org)
Copyright © 2010 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gXrp_yQeVRxByWXJLx4Rw7w1-lnA
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41300
Hongrie: la négation de l'Holocauste désormais passible de trois ans de prison
Europe
AP | 10.03.2010 | 18:45
Toute personne coupable de négationnisme encourt désormais en Hongrie une peine de trois ans d'emprisonnement, en vertu d'une loi signée mercredi par le président Laszlo Solyom.
La législation a été approuvée en février par les parlementaires, après le rejet de versions du texte par des tribunaux pour limitation de la liberté d'expression.
Le Parlement avait rejeté un amendement proposé par l'opposition de centre-droit, qui visait à ajouter au texte des crimes commis par les régimes pro-nazi et communiste en Hongrie.
Le parti socialiste au pouvoir et la communauté juive de Hongrie ont salué mercredi la décision du président Solyom.
Quelque 550.000 Juifs hongrois et 50.000 tziganes ont été tués lors de l'Holocauste. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/europe/20100310.FAP3317/hongrie_la_negation_de_lholocauste_desormais_passible_d.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41306
La Shoah sur la villeVerneuil-Sur-Avre
VERNEUIL-SUR-AVRE. Expositions et conférences sur une sombre période.
La ville de Verneuil-Sur-Avre présente, jusqu'au samedi 13 mars, une mani-festation sur le thème de la Shoah. Cette sombre période d'histoire est dé-clinée dans différents sites de la ville : l'espace Saint-Laurent présente une exposition sur les « Justes de France » et une deuxième sur la « Déporta-tion » (tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h).
Au Silo, la mémoire des enfants cachés est mise en valeur à travers « Pa-roles d'étoiles », une exposition enrichie d'éléments sur la Déportation et la Résistance dans l'Eure (contact au 02.32.32.36.23).
Deux conférences s'adressant à tous les publics sont prévues à la MJC et la première qui a eu lieu jeudi dernier avec Yves Lecouturier concernait « La Shoah en Normandie » ; la seconde a lieu, demain, jeudi 11 mars à 20 h 30 et vendredi 12 mars à 14 h 30 avec Julien Papp qui développera la Ré-sistance dans l'Eure.
Yves Lecouturier, directeur du Musée de la Poste de Caen et spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, donne avec son livre La Shoah en Normandie une première synthèse sur la communauté juive de Normandie de 1940 à 1944. Né en 1940 en Hongrie, Julien Papp vit en France depuis 1965, d'abord comme réfugié politique, puis à partir de 1971 comme citoyen français.
Il a fait des études d'histoire à la Sorbonne et poursuit des recherches sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et de l'occupation, notamment en Normandie où il a enseigné l'histoire jusqu'en 2000.
Les documents exposés proviennent du « Mémorial de la Shoah » à Paris et de l'Office national des anciens combattants.
Article paru le : 10 mars 2010
http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/321283/La_Shoah_sur_la_ville
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41314
Une rafle du Vel d'Hiv' est-elle possible, aujourd'hui ?
Chronique d'abonnés
par Alain Alpern. 10.03.10
A l'occasion de la sortie du film "La Rafle" le mercredi 10 mars, France 2 a présenté, la veille, une excellente émission sur le sujet, remarquablement animée par Marie Drucker.
Rappelons que les 16 et 17 juillet (reportez-vous au lien suivant, qui reprend précisément les faits et origines)
Rafle du Vélodrome d'Hiver http://fr.wikipedia.org/wiki/Rafle_du_V
%C3%A9lodrome_d%27Hiver
Sur ordre et en collaboration avec les Nazis, la police et la gendarmerie française raflèrent, à Paris, 13152 Juifs étrangers (dont 75% de femmes et enfants, beaucoup d'hommes ayant été raflés précédemment ou ayant fui la capitale).
Ils furent parqués dans le Vélodrome d'hiver, dans des conditions effroyables, pendant 5 jours, puis rassemblés dans des camps français (Drancy, Beaune la Rolande, Pithiviers, Compiègne), avant le grand voyage vers Auschwitz, d'où seules 108 personnes revinrent (aucun enfant, puisque tous gazés à leur arrivée au camp de la mort).
L'objet du présent article est de se poser la question de savoir si des évènement identiques peuvent se reproduire de nos jours.
Observons d'abord que, pour l'instant (pour l'instant, parce que l'histoire des Juifs est parsemée depuis fort longtemps de massacres, fuites, expulsions, marques d'infamie), on n'imagine pas que les Juifs puissent être l'objet de telles mesures, même si l'œuvre des négationnistes (ceux qui nient le massacre en masse) est en route (à commencer par le tristement célèbre "point de détail de l'histoire", de Le Pen, concernant le sujet).
Or, aujourd'hui, en France, la mise en oeuvre d'un tel crime contre l'humanité n'est pas inenvisageable.
Pourtant, je sais bien que "comparaison n'est pas raison" et que "l'histoire ne repasse pas les mêmes plats". De plus, je ne suis pas historien, mais je me sens, en tant que citoyen, obligé de faire part de ma réflexion.
Il me semble que la situation réservée à certains étrangers, en France, et en particulier aux "Arabes" (notons que l'on assimile à ceux-ci tous ceux qui sont basanés, surtout s'ils sont musulmans: Turcs, Bosniaques...) offre quelques points de ressemblance avec les années 30 et 40, en France:
1- Une des raisons principales de la résurgence de l'antisémitisme portée à son paroxysme par Hitler, est la crise économique et sociale des années 30, dont on fit des Juifs les principaux responsables et donc les boucs-émissaires: ils étaient à l'origine de la crise, parce qu'ils voulaient s'assurer la domination du monde, la preuve étant qu'ils étaient aux commandes du communisme et du capitalisme... Hitler justifia sa politique antisémite, dès son arrivée au pouvoir, en 1933, par la nécessité d'expulser les Juifs, allemands ou non, du pays, pour donner du travail à ses bons concitoyens.
Comment ne pas faire un parallèle, en ces temps actuels de crise, avec les propositions du FN de renvoyer les 5 millions d'étrangers présents en France, pour donner du travail aux 5 millions de bons Français sans
emploi...
2- La rafle du Vel d'Hiv ne fut possible que parce qu'on avait constitué, dès 1940 (avant donc les exigences des Nazis), des fichiers des Juifs résidant dans la région parisienne. La multiplication des fichiers, aujourd'hui, et leur croisement rendu possible par l'informatique, permettraient de "repérer" certains individus sur lesquels on voudrait focaliser. Manifestement, il y a aujourd'hui les moyens matériels de procéder à des rafles ciblées.
3- Tous les maléfices, prêtés aux Juifs, à travers les âges, sont, de façon troublante, encore d'actualité, aujourd'hui, mais avec d'autres boucs-émissaires, les "Arabes" tels que je les ai définis plus haut:
- la solidarité entre eux, prêtée aux Juifs, a pour corollaire la référence aux réseaux islamistes (Al Quaïda, en particulier), pour justifier la dangerosité de tous les Musulmans; cela arrange les racistes que l'on puisse confondre islam et islamisme (rappelons que si les islamistes sont à combattre, ils ne représentent pratiquement rien en France et leurs idées sont blâmées par 99% des Français musulmans)
- le meurtre rituel, donnant naissance au mythe de la domination du monde (propagé par un faux "Le Protocole des Sages de Sion", fabriqué par la police tsariste), c'est aujourd'hui l'affirmation que la grande majorité des délinquants sont "arabes", ou l'autre proposition : les "Arabes" sont des délinquants. A ce sujet l'"agression" dont a été victime Marine Le Pen, à Hénin-Beaumont, en 2007, perpétré par une ou deux personnes d'origine maghrébine, était du pain bénit pour le FN!
4- Les camps d'internement (200), dont beaucoup ont servi aux rassemblements des Juifs avant leur départ dans les camps d'extermination, font résonance avec les centres de rétention actuels dans lesquels on rassemble les étrangers expulsables. La façon dont on utilise la police et la gendarmerie française font penser (pas toujours à raison, d'ailleurs) au rôle donné aux forces de l'ordre pendant l'Occupation
5- La France n'était pas antisémite, en 1940 (beaucoup d'exemples le prouvent: la Résistance, les Justes, certains écclésiastiques de renom, etc) mais il y avait beaucoup d'antisémites en France. Aujourd'hui la France n'est pas raciste, mais il y a beaucoup de racistes en France: l'exemple des résultats électoraux du FN en est une preuve importante; même si Hénin-Beaumont, votant à près de 50% pour ce parti raciste, paraît être un contre-exemple, il est, pourtant, encore plus grave, parce que révélant la banalisation rampante du FN...
6- Que dire du flou entretenu par les Politiques, jouant des rôles qu'a-priori on ne leur supposerait pas. Qu'un Mitterrand ait pu entretenir des relations amicales avec Bousquet, jusqu'à l'arrestation de ce dernier, organisateur de la rafle de 42, reste toujours un mystère et une tâche. Que Brice Hortefeux (vous savez: les soi-disants Auvergnats, trop nombreux...) et Eric Besson (promoteur d'un débat électoraliste sur l'identité nationale
pour récupérer un électorat frontiste) "flirtent" avec la ligne rouge (franchie, à mon avis), cela jette également le trouble (en revanche, les interventions de Pierre Moscovici et Jean-François Copé lors de l'émission de Marie Drucker, sont tout à leur honneur).
Possible, donc, une rafle du Vel d'Hiv, aujourd'hui ? Beaucoup d'ingrédients sont là : à nous de faire que la mayonnaise ne prenne pas !
http://www.lemonde.fr/opinions/chronique/2010/03/10/une-rafle-du-vel-d-hiv-est-elle-possible-aujourd-hui_1317037_3232.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41335
La rescapée raconte la rafle du Vél’ d’Hiv’
MONTMORENCY
Une habitante de Montmorency se souvient avec émotion de ce douloureux épisode de sa vie à la sortie de la projection du film« la Rafle » hier.
YANNICK BOBARD | 11.03.2010, 07h00
Hier après-midi, à la sortie du cinéma d’Enghien, l’émotion est bien là. « Je me suis retenue de pleurer de nombreuses fois pendant le film », confie Sylvie Cynamon-Goldenberg, visiblement touchée. Cette habitante de Montmorency a accepté l’invitation de se rendre avec un journaliste à l’une des premières séances du film de Rose Bosch, « la Rafle », avec Gad Elmaleh et Mélanie Laurent, sorti hier dans les salles obscures.
Pour elle, cette sortie au cinéma a pris des allures de plongée dans son passé. Le 16 juillet 1942, Sylvie Cynamon-Goldenberg, alors âgée de 5 ans, était parmi ces 13000 Juifs, hommes, femmes, enfants et même infirmes, embarqués par la police française. A l’époque, elle habitait le XVIIIe arrondissement de Paris, rue Marcadet. Avec sa mère, elles ont été arrêtées pour être emmenées au Vél’ d’Hiv’.
Ce jour-là, Sylvie est emmenée avec Rywka-Raymonde Goldenberg, sa jeune mère de 24 ans, au Vélodrome d’Hiver, puis par la suite au camp de Pithiviers (Loiret). Malgré son jeune âge à l’époque, elle se souvient des moments les plus marquants de cette terrible journée. Comme cette phrase qu’un gendarme a prononcée lorsque sa mère préparait une valise avec quelques affaires. « Vous n’en aurez pas besoin là-bas », a-t-il dit.
Les familles sont priées de ne prendre que le strict minimum. Cet élément
que reprend le film laisse imaginer la crainte et le danger qui pouvaient les habiter. Mais, pour elle, le moment le plus dur est assurément la séparation avec sa mère, déportée à Auschwitz.
Une déchirure lorsqu’on l’arrache à celle qui la prenait dans ses bras et qui la protégeait. « Je me souviens des cris, des pleurs de ma mère. On nous a séparées à coups de lance à incendie », murmure-t-elle la gorge serrée. La fillette, elle, a été transférée au camp de Drancy (Seine-Saint-Denis), où elle a retrouvé son père qui a pu la sauver avec un laissez-passer. Elle a fini la guerre cachée dans un couvent en Normandie.
Dans le film, Sylvie Cynamon-Goldenberg avoue avoir été émue par les scènes de retrouvailles après la guerre. « L’attente, c’est le plus pénible », confie la retraitée, qui avoue, des années plus tard, toujours attendre sa mère. Cette maman qui lui répétait souvent : « Ça va aller. » La phrase a inspiré le titre de son livre*, sorti en 2002.
Elle décrit ce récit comme « un accouchement, un soulagement ». Avant, elle ne confiait presque jamais ses souvenirs, même à ses proches. « Je n’en parlais pas pour ne pas faire de peine à mes enfants et ne pas rappeler à mon mari ces moments. » Son mari a lui aussi vécu caché, a perdu son identité, a été séparé de ses parents durant la guerre.
Depuis, elle a fait un voyage à Auschwitz et elle a même témoigné devant des lycéens du Val-d’Oise.
* « Ça va aller », Edition la Part commune, 2002, 12 €.
Le Parisien
http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/la-rescapee-raconte-la-rafle-du-vel-d-hiv-11-03-2010-843782.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41340
La rafle du Vel d'Hiv sur France 2 fait plus d'audience que la Nouvelle Star
AFP) – Il y a 1 jour
PARIS — La soirée spéciale sur la rafle du Vel d'Hiv, programmée mardi soir sur France 2 à la veille de la sortie du film "La rafle", a réuni 3,5 millions de téléspectateurs, plus que la "Nouvelle Star" sur M6, selon les chiffres de Médiamétrie cités mercredi par les chaînes.
Mardi soir, c'est la série américaine "Docteur House" sur TF1 qui est
néanmoins arrivée largement en tête des audiences, avec 8,5 millions de téléspectateurs pour le premier épisode de la soirée, soit une part d'audience de 31%.
France 2 a réuni 3,5 millions de personnes pour son émission spéciale sur la rafle du Vel d'Hiv, soit une part d'audience de 13,7%.
Présentée par Marie Drucker, en collaboration avec Max Gallo, cette soirée proposait pendant deux heures des reportages, images d'archives, extraits du film, témoignages des survivants et analyses d'historiens pour comprendre cette page sombre de l'histoire devenue le symbole de la déportation des juifs de France sous l'Occupation.
Cette soirée représente pour France Télévisions "un succès d'audience", commente le groupe public qui souhaitait "apporter un éclairage historique et un décryptage aux téléspectateurs".
La chaîne publique a fait mieux que la "Nouvelle Star" sur M6 : le deuxième épisode de la huitième saison de ce concours de chant a rassemblé 3,3 millions de téléspectateurs pour une part d'audience de 12,6%.
"La concurrence était rude. Mais nous avons fait un pic d'audience à quatre millions de téléspectateurs à 21H25, ce qui nous fait dire que l'émission était bonne", a-t-on commenté chez M6. Sur Internet :
France 2: la rafle du Vel d'Hiv': http://programmes.france2.fr/la-rafle-du-vel-dhiv-une-histoire-francaise/index.php?page=article&numsite=5126&id_article=15437&id_rubrique=5129
Copyright © 2010 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hbzTyRBauuyuLuLoDqqb8f5fL7ig
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41342
GENOCIDE CAMBODGIEN
Rencontre avec l’ex-président génocidaire
cambodge jeudi11 mars 2010
Frédéric Koller
Khieu Samphan livre son témoignage à l’une de ses anciennes victimes, la réalisatrice d’un film qu’elle présente au Festival du film et forum interna-tional sur les droits humains, à Genève
C’est un témoignage unique. Celui du chef d’un Etat génocidaire, l’ex-pré-sident du Kampuchéa démocratique Khieu Samphan. L’homme qui se sa-vait sur le point d’être déféré devant la justice accepte en 2004 de livrer son récit devant la caméra de Roshane Saidnattar, une Cambodgienne dont la famille fut victime d’un régime qui tua entre 1,5 million et 2 mil-lions de personnes à la fin des années 1970.
«Ce n’est pas ce qu’il dit qui est important, je m’attendais aux réponses sur son passé. Mais je voulais savoir comment un ex-dictateur vit, s’il dort tranquillement, s’il mange comme moi. Je voulais comprendre la psycholo-gie d’un homme qui a tué massivement, fermé les écoles et transformé son pays en camps de concentration», explique la réalisatrice dont le film, Au cœur de la folie khmère, est projeté dans le cadre du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) qui se tient à Genève.
«Je ne l’ai pas piégé»
Ce que dit Khieu Samphan? Qu’il ne regrette rien, qu’il ne savait pas, qu’il ne voyait pas. Tout juste a-t-il tenté de dire à Pol Pot, le numéro un des Khmers rouges, qu’il pourrait faire autrement. Mais ce régime, devenu fou, il en partageait l’idéologie. Plusieurs années de démarches ont été néces-saires pour gagner la confiance des anciens Khmers rouges et décrocher la première interview de ce retraité qui pensait sans doute pouvoir manipuler la jeune cinéaste pour faire un film de propagande. Publicité
Le documentaire débute d’ailleurs comme un film de propagande avec les images d’un aimable grand-père, installé dans sa résidence de Pailin, qui s’interroge sur la prochaine récolte et trie les meilleurs morceaux de pou-let pour sa petite-fille. Mais les images d’archives viennent aussitôt rappe-ler en contrepoint l’horreur de la machine khmère.
«Quand il a accepté de témoigner, sans qu’il sache qui j’étais vraiment, j’ai apporté un panier de fruits en signe d’hospitalité, explique Roshane Saidnattar. C’était le premier vrai choc. J’offrais à manger à quelqu’un qui m’avait affamé et qui voulait me tuer lorsque j’avais 5 ans, dit la cinéaste qui explique que dès lors les nuits de cauchemars vont s’enchaîner, les morts se bousculant dans son esprit pour demander des explications et justice à leur tortionnaire. Mais la cinéaste ne pose aucune question. Elle tend le micro, pose sa caméra. Elle sait que, dans la durée, on ne peut mentir devant l’objectif. «Je ne voulais pas me venger, mais comprendre. Je ne l’ai pas piégé, il s’est trahi lui-même.»
Khieu Samphan n’avoue rien. Au contraire, il est fier de son passé. «Il reste aveugle, prisonnier de son monde utopique.» Arrêté en 2007, il est actuel-
lement jugé pour crime contre l’humanité et génocide. Roshane Saidnattar sait qu’il peut être acquitté pour manque de preuves. Dans ce nouveau rôle, Khieu Samphan s’est muré dans le silence, laissant son principal avo-cat, Jacques Vergès, prêcher. Elle espère que son film pourra être une pièce apportée à ce procès.
Des canards et des humains
«Dans le film, il raconte ses tournées dans les campagnes en compagnie du couple royal des Sihanouk. Donc, il voyait, il savait. Il dit aussi qu’il tra-vaillait dans un centre de rassemblement du matériel. Donc, il participait.» Et puis il y a ces propos du vieil homme sur les canards: il démarre un éle-vage, cela marche, il en a 100, puis 600, puis d’un coup tous meurent sauf trois.
Il ne comprend pas. «Les humains, pour Khieu Samphan, sont comme les canards, explique Roshane Saidnattar. Il ne les comprend pas. Quand il est arrivé à la tête de l’Etat khmer rouge, il y avait 7 millions de Cambodgiens. Trois ans plus tard, ils n’étaient plus que 4 millions. La plupart étaient morts, les autres avaient fui.»
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/cf09ebb0-2c8c-11df-af6b-b0e4634cdf19/Rencontre_avec_lex-président_génocidaire
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41305
Le Cambodge va préserver des sites du régime khmer rouge
De THE ASSOCIATED PRESS (CP) – Il y a 1 jour
PHNOM PENH — Le Cambodge va préserver 14 sites de l'ancien régime des Khmers rouges, dont la maison de leur dirigeant Pol Pot, afin de les ouvrir aux touristes, a-t-on appris mercredi de source officielle.
Après le feu vert du conseil des ministres la semaine dernière, les sites d'Anlong Veng vont être protégés de toute destruction, a précisé le responsable du secteur, Yim Phana.
Anlong Veng, à environ 300km au nord de Phnom Penh, était tombé aux mains des troupes gouvernementales en 1998, après quasiment 20 ans de combats. Le régime khmer rouge avait été renversé en 1979, mais ses membres ont combattu dans la jungle.
Le régime communiste est responsable de la mort de quelque 1,7 million de Cambodgiens entre 1975 et 1979, victimes d'exécutions, de tortures,
de la faim, du travail forcé ou encore de maladies.
Parmi les 14 sites qui seront préservés figurent des maisons ayant appartenu aux dirigeants khmers rouges, un entrepôt de munitions et la tombe de Pol Pot, décédé en 1998.
Copyright © 2010 The Canadian Press
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5hB-EFYQTBoek3ukRC3YGFxfwDeUw
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41347DARFOUR
Des rebelles de la LRA seraient au Darfour
International | Afrique | 11/03/2010 - 07:32
Des rebelles ougandais de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) ont trouvé refuge au Darfour, affirme l'organisation Enough Project, qui se donne pour objectif de lutter contre les génocides et crimes contre l'huma-nité. Enough, dont le siège est à Washington, assure que des membres de la LRA ont trouvé refuge dans des régions du sud du Darfour contrôlées par le gouvernement soudanais.
"La possibilité d'une collaboration renouvelée entre le chef de la LRA Jo-seph Kony et le président soudanais Omar el-Béchir devrait alarmer les di-rigeants.
Cela exige une enquête internationale et des réactions dans les plus brefs délais", déclare l'organisation dans son rapport. Bachir et Kony sont tous les deux visés par un mandat d'arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité émis par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.
http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Depeches/Des-rebelles-de-la-LRA-seraient-au-Darfour-178454/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41346
Une semaine déterminante pour le Darfour
SOUDAN
11 Mars 2010 - Page : 10 Lu 55 fois
Les prochaines négociations au Qatar entre le gouvernement soudanais et la rébellion du Darfour seront déterminantes pour un accord de paix durable dans cette région de l’ouest du Soudan, a estimé hier l’émissaire américain Scott Gration.
«Si nous avons la possibilité d’avancer sur un accord de paix au Darfour, alors il faut le faire, car il y aura ensuite beaucoup de choses qui vont nous nous éloigner» de la question, a déclaré cet émissaire pour le Soudan, en référence aux élections générales prévues en avril dans ce pays. «Il y a une petite fenêtre» d’opportunités, a souligné M.Gration. Celui-ci s’exprimait dans une conférence de presse à Nairobi, en route pour Doha où le gouvernement soudanais et le Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM) du Darfour devaient entamer des pourparlers de paix.
Khartoum et le JEM, principal groupe rebelle du Darfour, avaient signé fin février à Doha un accord cadre portant sur une trêve et de futures négociations directes pour la signature d’un accord de paix définitif avant le 15 mars. Le Darfour est en proie depuis 2003 à une guerre civile à l’origine de 300.000 morts selon les estimations de l’ONU -10.000 d’après Khartoum- et de 2,7 millions de déplacés. «Je pense que c’est vraiment l’un des premiers sérieux accords que nous avons. Il fait suite au rapprochement entre le Tchad et le Soudan», a observé l’émissaire américain.
«Il y a une plus grande chance que cet accord soit respecté», a jugé M.Gration, faisant remarquer l’implication personnelle des présidents tchadien et soudanais. Il a appelé tous les groupes rebelles à participer aux négociations de Doha, dont l’Armée de libération du Soudan d’Abdelwahid Nour (SLA-Abdelwahid), actuellement opposée à ce processus. «Si nous voulons une paix durable au Darfour, tous les groupes rebelles doivent être impliqués», a-t-il souligné.
R.I
http://www.lexpressiondz.com/article/5/2010-03-11/74009.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41344
GENOCIDE DES TUTSI
Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le
terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.
RDC: 90 rebelles rwandais tués dans l'est du paysHier, 16h11 AP
selon l'ONU
Quatre-vingt-dix rebelles rwandais ont été tués dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) en proie aux troubles, selon un porte-parole des Nations unies.
Madnodje Mounoubai a précisé mercredi que des rebelles hutus du Rwan-da voisin avaient été tués au cours d'une opération de deux semaines me-née par l'armée congolaise avec le soutien de soldats de l'ONU. Il a ajouté que deux bases rebelles avaient été détruites et que 68 autres rebelles s'étaient rendus.
Des rebelles hutus sont tenus responsables de la mort de plusieurs cen-taines de villageois dans l'est de la RDC. Les militaires rwandais et congo-lais ont uni leurs forces l'an dernier pour une courte opération contre les rebelles.
L'est de la RDC est le théâtre de violences depuis le génocide de 1994 au Rwanda. Des milices hutues ayant participé au massacre de plus de 500.000 personnes ont cherché refuge au Congo-Kinshasa. AP
http://fr.news.yahoo.com/3/20100310/twl-congo-kinshasa-rebelles-violences-d407853.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41304
Agathe Habyarimana entendue mardi comme témoin
Hier, 11h44 AP
Une semaine après sa brève interpellation dans le cadre d'un mandat d'ar-rêt international émis par le Rwanda, Agathe Habyarimana, la veuve du président rwandais assassiné en 1994, a été entendue mardi comme té-moin dans le cadre de l'enquête qui la vise indirectement pour "complicité de crimes contre l'humanité", a fait savoir mercredi son avocat à l'Associa-ted Press.
Début 2008, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire contre X pour "complicité de génocide" et "complicité de crime contre l'humanité" à la suite d'une plainte du Collectif des parties civiles pour le Rwanda qui visait nommément Mme Habyarimana. Cette dernière n'avait jamais été entendue dans le cadre de cette procédure.
"Nous avions demandé à plusieurs reprises aux juges d'instruction d'en-tendre Mme Habyarimana", a déclaré à l'Associated Press son avocat Me Philippe Meilhac. "Encore une fois, je constate que cela intervient une se-maine après la demande d'extradition et deux semaines après la visite au Rwanda du président de la République française, Nicolas Sarkozy", a-t-il ajouté.
La France et le Rwanda ont renoué des relations diplomatiques après leur brutale rupture à la suite de mandats d'arrêts lancée en 2006 par la justice française contre neuf proches du président actuel, Paul Kagamé. Ceux-ci sont soupçonnés d'avoir participé à titre divers à l'attentat contre l'avion du président Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994, attentat qui avait été l'un des éléments déclencheur du génocide de 1994.
Exfiltrée du Rwanda le 9 avril 1994 par les militaires français, la veuve du président assassiné a vécu ensuite au Zaïre et en France, sans véritable titre de séjour. En 1998, le Gabon lui a délivré, sous une fausse identité, un passeport diplomatique.
Agathe Habyarimana avait déposé en 2004 une demande d'asile auprès de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), la-quelle a été rejetée en 2007. Ce rejet avait ensuite été confirmé par la Commission des recours des réfugiés (aujourd'hui devenue la Cour natio-nale du droit d'asile), en vertu des Conventions de Genève et pour son im-plication présumée dans la politique génocidaire du régime rwandais puis par le Conseil d'Etat en octobre dernier. AP
http://fr.news.yahoo.com/3/20100310/tfr-justice-france-rwanda-342d366.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41308
Génocide rwandais: Agathe Habyarimana entendue comme témoin par les gendarmes
(AFP) – Il y a 1 jour
PARIS — Agathe Habayarimana, veuve du président rwandais assassiné en 1994, visée par une demande d'extradition de Kigali qui l'accuse d'avoir participé à la planification du génocide, a été entendue mardi comme témoin, a-t-on appris mercredi auprès de son avocat.
Agathe Kanziga, veuve Habyarimana, avait été interpellée, sur la base d'un mandat d'arrêt international émis par les autorités rwandaises, le 2 mars, peu après la visite du présidente Nicolas Sarkozy au Rwanda, avant d'être remise en liberté le jour-même.
Visée par une plainte du Collectif des Parties civiles pour le Rwanda (CPCR), elle a été entendue comme témoin mardi "pendant trois heures" par la section de recherche criminelle de la gendarmerie, a indiqué à l'AFP son avocat, Maître Philippe Meilhac, confirmant une information du Parisien.
Mme Habyarymana, qui a quitté le Rwanda le 9 avril 1994, "est ressortie libre en fin de journée, aucune convocation par les juges d'instruction n'étant à l'ordre du jour, ni de garde à vue", a relevé Me Meilhac.
Le mandat d'arrêt international à son encontre vise les chefs d'accusation de génocide, de complicité de génocide, d'association de malfaiteurs en vue de la commission d'un génocide et de crime contre l'humanité. Kigali doit maintenant présenter une demande formelle d'extradition.
Mme Habyarimana est fréquemment présentée comme un membre éminent de l'"akazu", le premier cercle du pouvoir hutu qui a planifié et mis en oeuvre le génocide.
L'interpellation d'Agathe Habyarimana était survenue cinq jours après la visite de Nicolas Sarkozy à Kigali, la première d'un président français au Rwanda depuis le génocide.
Copyright © 2010 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i7enySE762bsxiP_wmhssv5GRjrA
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=41332
ARTICLES EN ALLEMAND
Bern, Berlin, 5. März 2010:
"Die Wahrheit triumphiert über die Leugnung" - Gemeinsame Medienmitteilung zum Beschluss im Auswärtigen Ausschuss des US Repräsentantenhauses
07.03.2010 14:17
Gesellschaft Schweiz–Armenien (GSA), Postfach 497, CH - 3000 Bern 14
Arbeitsgruppe Anerkennung - gegen Genozid, für Völkerverständigung g.e.V. (AGA), Postfach 41 10 24, D-12120 Berlin
Medienmitteilung
Bern, Berlin, 5. März 2010
Völkermord an den Armeniern:
Die Wahrheit triumphiert über die Leugnung
Der Auswärtige Ausschuss des Repräsentantenhauses der Vereinigten Staaten stimmte gestern Abend mit 23 gegen 22 Stimmen der H.R.-Resolution 252 zu. Falls sie anschließend vom Kongress bestätigt wird, verpflichtet sie den Präsidenten der Vereinigten Staaten, die Ereignisse von 1915 bis 1923 als Völkermord und Vernichtung des armenischen Volkes in der Türkei zu qualifizieren. In seinen einleitenden Bemerkungen, betonte Howard L. Berman (ein Demokrat aus Kalifornien) und Vorsitzender des Auswärtigen Ausschusses, die Unanfechtbarkeit dieses Völkermords. Er wies auch darauf hin, dass die überwiegende Mehrheit der Sachverständigen die Qualifizierung des ‚Mets Jerern’ (arm. „Großer Frevel“) als Völkermord anerkennen. Er forderte seine Kollegen auf, der Resolution zu zustimmen.
Die Türkei hat gewaltige Ressourcen mobilisiert, um diese Abstimmung zu Fall zu bringen. Die US-Regierung, die sich am Anfang zu der Angelegenheit nicht äußern wollte, musste Stellung beziehen nachdem der erpresserische Druck von Seiten Ankaras immer stärker wurde. Auf dem Umweg über die Staatssekretärin bat Hillary Clinton vorgestern den Vorsitzenden des Auswärtigen Ausschusses, die Abstimmung auf einen späteren Zeitpunkt zu verschieben.
Die Reaktion in der Türkei war unverhältnismäßig: Botschafter Namik Tan, der gerade sein Beglaubigungsschreiben an Präsident Barak Obama vorgelegt hatte, wurde sofort zu Konsultationen nach Ankara
zurückgerufen. Weiterhin besteht die Gefahr, dass die Türkei verschiedene Lieferverträge von militärischer Ausrüstung durch US-Unternehmen kündigt, obwohl in diesem Fall der politische Preis, den die Türkei zu bezahlen hätte, sehr hoch wäre. Da Ankara versucht, sich als eine regionale Macht und als Mediator zu positionieren, wird es für sie schwierig werden, ihrem wichtigsten strategischen Verbündeten in den Rücken zu fallen.
Die unterzeichnenden Organisationen drücken ihre Erleichterung über das Ergebnis dieser Abstimmung aus und ihre Wertschätzung für die Mitglieder, die dieser Resolution zugestimmt haben. Sie begrüßen deren Widerstand gegen den außerordentlichen Druck, dem sie durch die Regierung in Ankara und die protürkische Lobby - darunter wichtige amerikanische Industriegruppen - im Kongress ausgesetzt waren, sowie dem unsäglichen Druck, der auf sie durch das US State Department ausgeübt wurde.
Die Unterzeichneten erinnern daran, dass der Völkermord an den Armeniern eine historische Tatsache bildet. Ihre Anerkennung darf nicht zum Anlass politischer Erpressungen zwischen Staaten werden. Um künftigen Genoziden vorzubeugen, sollte jedes Land einschließlich der Republik Türkei gegenwärtige sowie vergangene Verbrechen gegen die Menschheit auf gesetzlicher Grundlage und in unmissverständlicher Weise anerkennen. Jeder Gesetzgeber, als Botschafter der eigenen, aber auch der nationalen Würde, muss aufhören, die Leugnung von Völkermord zu unterstützen. Nationale Parlamente sowie die entsprechenden Staatspräsidenten sollten ihren Bürgerinnen und Bürgern hierbei als Beispiel der moralischen Würde und der Gerechtigkeit vorangehen. Zugleich ermutigen sie mit ihrem Beispiel die Bürgerinnen und Bürger von Staaten, die historische Fälle von Genozid leugnen (meist die eigenen).
Schweigen heißt Leugnen. Eine derartige Leugnung zerrüttet die Beziehungen und das Vertrauen, den guten Willen sowie das wechselseitige Verständnis zwischen Völkern und Staaten. Doch es widerlegt niemals die Wahrheit.
Kontakt:Sarkis Shahinian, Präsident der GSA; Mobil-Nr.: +4176 399 16 25, [email protected]. Tessa Hofmann AGA Vorsitzende, mailto:[email protected]
Links:http://www.armenian.ch/gsa, http://www.aga-online.org
http://www.aga-online.org/de/aktionen/detail.php?newsId=359
ARTICLES EN ANGLAIS
Armenian-Americans Should not Allow Obama
and Clinton to Bury Genocide Bill
By Harut SassounianPublisher, The California Courier
It was bad enough that Pres. Obama and Secretary of State Hillary Clinton had failed to keep their campaign pledge to reaffirm the facts of the Armenian Genocide. They sunk to a new low last week, when Mrs. Clinton announced that she and the President opposed adoption of the Armenian Genocide resolution by the full House, following its passage by the Foreign Affairs Committee. When asked by journalists why she and the President have reversed course on this issue, Mrs. Clinton unabashedly replied: "Well, I think circumstances have changed in a very significant way…. We do not believe that any action by the Congress is appropriate and we oppose it." She added that the administration does not believe the full House "will or should" vote on the resolution. How can the facts of a genocide that took place 95 years ago change overnight? In reality, nothing has changed except Secretary Clinton’s moral compass, assuming she had one to begin with! It is shameful that the Obama administration is caving in to threats from a third world country that needs the U.S. more than the U.S. needs it. As Aram Hamparian, the Executive Director of the Armenian National Committee of America said last week: "Turkey does not get a vote or a veto in the US Congress!" Neither does the U.S. President nor the Secretary of State, on a non-binding congressional resolution. A White House spokesman announced last week that the presidents of Turkey and United States had spoken by phone on the eve of the Committee vote. Soon after, Mrs. Clinton warned Committee Chairman Howard Berman that "further congressional action could impede progress on normalization of relations" between Turkey and Armenia. Strangely, Mrs. Clinton seems to have appointed herself as supreme arbiter of what’s in Armenia’s best interest, while Armenian-Americans and Armenian’s leaders have repeatedly declared that they support the adoption of the genocide resolution. Indeed, Mrs. Clinton has put herself in the ridiculous position of knowing better than Armenians what’s good for them! After claiming for months that the Armenia-Turkey Protocols have no preconditions and not linked to any other issue, Mrs. Clinton now asserts that the Protocols pave the way for a commission that is supposed to study the facts of the Armenian Genocide. "I do not think it is for any other country to determine how two countries resolve matters between them," she stated. This confirms the worst fears of Armenian opponents of the Protocols. Clearly, the Secretary believes that ratification of the Protocols would prevent consideration of the Armenian Genocide issue by third
parties. This is precisely what the Turkish side had been stating, to the dismay of most Armenians. Interestingly, Turkey’s Foreign Minister Ahmet Davutoglu made a similar announcement last week, expressing his surprise that the Armenian Genocide resolution is once again on the agenda of the U.S. Congress. All along, the intent of Turkish leaders has been to stop third parties from raising the Armenian Genocide issue, as they drag out the Armenia-Turkey reconciliation process. It was no accident that almost all Congressmen, who spoke against the genocide resolution in the Foreign Affairs Committee, used the lame excuse that their opposition to this bill was prompted by a desire not to undermine the Protocols which ostensibly would bring Armenian-Turkish reconciliation. Despite their sugar-coated rhetoric, those who opposed the resolution and supported the Protocols were in fact acting against Armenia’s best interests on both counts. The Protocols are now dead and buried anyway, thanks to Turkey’s refusal to ratify them, unless Armenia accepted extraneous preconditions. While Armenian-American voters cannot settle their score with Pres. Obama this year, since he is not on the ballot in November, 18 of 22 opponents of the resolution are! Armenian-Americans should do everything in their power to prevent the re-election of all those who voted against the genocide resolution on March 4: Russ Carnahan (D-MO), Gerald Connolly (D-VA), Michael McMahon (D-NY), Mike Ross (D-AR), Brad Miller (D-NC), David Scott (D-GA), Gregory Meeks (D-NY), Ileana Ros-Lehtinen (R-FL), Ron Paul (R-TX), Jeff Flake (R-AZ), Mike Pence (R-IN), Joe Wilson (R-SC), Connie Mack (R-FL), Jeff Fortenberry (R-NE), Michael McCaul (R-TX), Ted Poe (R-TX), Bob Inglis (R-SC), and Dan Burton (R-IN). Bill Delahunt (D-MA) and John Tanner (D-TN) are retiring from Congress. Gresham Barrett (R-SC) is running for Governor, while John Boozman (R-AR) is a candidate for the U.S. Senate. The latter two should be opposed in their new campaigns. In addition, Armenian-Americans should campaign against the re-election of Steve Cohen (D-TN), Ed Whitfield (R-KY) and Kay Granger (R-TX), for sending a joint letter to Foreign Affairs Committee members urging them to vote against the genocide resolution. All three are members of the congressional Turkish Caucus. The next culprits are CEO’s of five major American aerospace and defense companies: Lockheed Martin Corp., Boeing Co., Raytheon Co., United Technologies Corp., and Northrop Grumman Corp. They sent a joint letter to the Chairman of the House Foreign Affairs Committee urging him to reject the Armenian Genocide resolution, in order not to jeopardize their sales to Turkey. These CEO’s have committed not only an immoral act by placing a higher premium on profits -- blood money -- over human rights, but also ignored the fact that Turkey cannot forego its purchases from their firms, because by doing so it would only weaken itself. Armenian-Americans should counter these firms by staging demonstrations in front of their headquarters and factories. Those employed by these firms should communicate their anger to the CEO’s
of these firms. Stockholders should go to the next annual meeting of these companies to make their concerns known and seek removal of the CEO’s. Similar protest actions should be taken against the Aerospace Industries Association, which represents more than 270 member companies. The AIA sent a separate letter to Congress against the Armenian Genocide resolution. The Congressmen and companies who opposed the resolution on March 4 should pay a heavy price for their immoral act. Ignoring their negative votes and letters would encourage them to oppose the resolution again, when it reaches the House floor. If Armenian-Americans could cause the defeat of just one of these scoundrels in November, the rest of them will get the message that voting against genocide recognition can cost them their political careers. They will then think twice before casting such a vote. As far as Pres. Obama and Secretary Clinton are concerned, Armenian-Americans should not allow them to dictate to the U.S. Congress. Given the fact that most Americans are disillusioned with the failed policies and unfulfilled promises of the Obama administration, all elected officials nationwide are seriously worried about their re-election. This is the perfect time to demand action from politicians and punish those who do not cooperate. Armenian-Americans should contact their representatives in every congressional district throughout the country, even in remote areas, and tell them that unless they support the genocide resolution, they will not get their vote in November. Politicians would rather listen to the voices of their constituents than to Pres. Obama who is the main cause for their seats being in jeopardy. Therefore, the fate of the resolution is ultimately in the hands of Armenian-Americans. If they work hard and get enough congressional supporters, Speaker Pelosi would have no choice but to bring the resolution to the House floor, regardless of what the administration tells her to do. Otherwise, voters who are angry on many other issues could toss out of office the incumbents, jeopardizing her own speakership! Armenian-Americans should not forget to express their profound gratitude to Chairman Howard Berman (D-CA) and 22 other Congressmen who voted for the resolution on March 4. They are: Gary Ackerman (D-NY), Eni Faleomavaega (D-American Samoa), Donald Payne (D-NJ), Brad Sherman (D-CA), Eliot Engel (D-NY), Diane Watson (D-CA), Albio Sires (D-NJ), Gene Green (D-TX), Lynn Woolsey (D-CA), Barbara Lee (D-CA), Shelley Berkley (D-NV), Joseph Crowley (D-NY), Jim Costa (D-CA), Keith Ellison (D-MN), Gabrielle Giffords (D-AZ), Christopher Smith (R-NJ), Gus Bilirakis (R-FL), Dana Rohrabacher (R-CA), Donald Manzullo (R-IL), and Edward Royce (R-CA), Elton Gallegly (R-CA), and Ron Klein (D-FL). The Armenian community should enthusiastically support their re-election. Finally, some Turkish circles are consoling themselves simply because the resolution was adopted by a difference of one vote. Since House Committee members who opposed the resolution for unrelated reasons
explicitly stated that they did not dispute the facts of the Armenian Genocide, the vote could have been 45 to 0, not 23-22, in terms of genocide acknowledgment -- a great victory for the truth and a major defeat for Turkish denialists and their backers. No one should be surprised therefore, if in the coming days Turkish leaders cancel the multi-million dollar contracts of their failed lobbying firms!
After the Vote: Turkey’s Banter and Obama’s Cowardice
By Ara Khachatourian on Mar 10th, 2010
BY ARA KHACHATOURIAN
The vote, last Thursday, by the House Foreign Affairs Committee to ap-prove H. Res. 252—the Armenian Genocide Resolution—has increased Tur-key’s usual banter and has sent the Obama Administration into a tailspin, in the end showing how truly uncommitted this White House and State De-partment are to truth and justice and how committed they are to unequiv-ocally advancing their agenda.
The fate of the resolution is unclear. Proponents and supporters on both sides are pledging that they will push forward and insist on a floor vote, pending they have enough of them.
From recalling its ambassador to threatening to close access to Incirilik air base, Turkey has upped the volume on its usual cries for attention. Joining the chorus more vocally this time around is Azerbaijan.
Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan called the resolution a farce and has signaled that its ambassador to the US, Namik Tan, would not re-turn to Washington until there is a final determination on the fate of the resolution. This was coupled with more fervent threats by Turkish ruling and opposition parties that the Armenia-Turkey protocols are dead.
Turkish writer Ahmet Altan writes in the Turkish Taraf newspaper:
“Why is the ‘Armenian Genocide’ a matter of discussion in American, French and Swiss parliaments and not in the parliament of the Turkish Re-public ? Why can’t we, ourselves, discuss a matter that we deem so vital that we perceive the difference of one vote as a source of humiliation?
If you cannot discuss your own problems, you deserve to be humiliated. If you keep silent in a matter that you find so important, you deserve to be humiliated. If you try to shut others up, you are humiliated even more. The
whole world interprets the killing of so many Armenians, -a number we cannot even estimate properly- as ‘genocide.’”
Altan goes on to assert that what happened to the Armenians does consti-tute Genocide and the sooner the Turks come to terms with it, the better it would be. Ironically, for speaking the truth, Altan could face criminal prose-cution in the very country that is such a critical ally to the US, which, in its turn, is such an advocate for human rights, democracy and justice.
On the domestic front, a day after the vote, the Associated Press reported that “…a senior Obama administration official, speaking on condition of anonymity because of the sensitivity of the issue, said there was an under-standing with the Democratic leadership in Congress that the resolution would not go to a vote on the floor of the House of Representatives.”
A Democratic aide at House Speaker Nancy Pelosi’s office told Asbarez in an email that he could not confirm the anonymous Obama administration official’s claim.
In an article posted on “The Hill” Monday, an aide for Rep. Adam Schiff, the author of the resolution said, “Rep. Schiff is not aware of any agreement with the administration on a floor vote. Rep. Schiff is committed to whip-ping votes and will not request a floor vote until he is confident he has the votes to get it passed.”
“Secretary Clinton has been clear that further Congressional action with regard to House Resolution 252 could impede progress on normalization of relations between Armenia and Turkey, and thus we oppose it. As the Sec-retary has said, we continue to believe that the best way for Turkey and Armenia to address their shared past is through their ongoing effort to nor-malize relations,” Paul Oglesby, a press officer at the Bureau of European and Eurasian Affairs of the State Department wrote in an email to an As-barez inquiry.
Really, Madame Secretary? Since when has the US shied away from taking definitive positions on unresolved issues between two states or parties? Was the US silent when Georgia instigated an all-out war with Russia in 2008? Or, has it been allowing the sides to “address their shared past” in the Israeli-Palestinian conflict? Vietnam? Korea? And, the list goes on…
It should be evident that the US’ keen interest in the protocols is not to necessarily advance peace in the region, but rather, among other things, it is a vehicle for US energy domination in that part of the world and an op-portunity to expand US military interests.
http://www.asbarez.com/78186/post-vote-back-and-forth-turkey%E2%80%99s-banter-and-obama%E2%80%99s-cowardice/
A Look at the Snarled Past of Armenians and TurksBy DWIGHT GARNERPublished: March 2, 2010
Christopher de Bellaigue’s new book begins with the story of a journalistic blunder, the author’s own. In 2001 Mr. de Bellaigue wrote a long essay for The New York Review of Books about Turkey’s tangled history. It was a topic he thought he knew something about. At the time he was living in Is-tanbul and working as a foreign correspondent for The Economist.
His essay had barely arrived on newsstands, though, before complaints be-gan to pour in. It turns out that Mr. de Bellaigue, while describing the age-old ethnic conflict between Turks and Armenians, declared that “some half a million” Armenians “died during the deportations and massacres of 1915.” Unknowingly, he had stumbled into bitterly contested territory. James Russell, a professor of Armenian studies at Harvard, was among those who wrote to rebuke him. Three times that many Armenians “were murdered,” Mr. Russell replied, “in a premeditated genocide.” Mr. Russell’s letter to The New York Review of Books continued: “If a reviewer wrote that only a third of the actual number of Jewish victims of the Holocaust had died, or that their deaths came about because they had rioted, or elected to make war against the German government, would you print it?”
Mr. de Bellaigue was appalled at the tone of Mr. Russell’s letter, he writes, and at the possibility that he had made serious mistakes. He was shat-tered when Robert Silvers, the venerable editor of The New York Review of Books, scolded him over the telephone for appearing to be an apologist for the Turks. Chastened, Mr. de Bellaigue — a talented British journalist and the author of “In the Rose Garden of the Martyrs: A Memoir of Iran” (2005) — set out to discover the truth about what happened nearly a century ago between the Turks and the Armenians. The result of that quest is “Rebel Land: Un-raveling the Riddle of History in a Turkish Town,” a deeply unconventional book that is as much memoir as proper history. It’s a murky and uneven book, too, one that Mr. de Bellaigue’s twitchy intellect and acid prose can’t quite rescue. Mr. de Bellaigue lets us know early on that “Rebel Land” is not going to be, at bottom, a research project. “I would not pore over books in libraries and faculties,” he declares, nor will he “solicit help from the Kurdish and Arme-nian lobbies.” He decides to “go to the back of the vessel and mix it in steerage with the forgotten peoples. From them I would get the story, gritty and unfiltered, of their loves, their losses and their sins.”
What this jaunty bit of cultural condescension (mix it in steerage?) means in practice is that Mr. de Bellaigue begins to spend a lot of time in a small town in southeast-ern Turkey named Varto, in a district (also named Varto) that was caught up in the turmoil of 1915. Thousands of Armenians once lived there, and the ruins of their churches linger still.
This place is a far cry from the cosmopolitan Turkey that Mr. de Bellaigue knew and loved in Istanbul. Speaking of that urban Turkey, the one that mostly prefers to deny its complicated past, he writes, “I would now go be-hind its back and betray it.”
So Mr. de Bellaigue goes to Varto and begins to poke around. Because he is a keen observer and a natural satirist — I would like to read a novel by him — the parts of “Rebel Land” that are akin to travel writing are shrewd. He is good on people, observing one man’s “flowery nose” and “grenadine complexion,” another’s “white parabola” of a mustache, yet another’s “precarious nail-bitten superiority.” Mr. de Bellaigue is a mordant sensualist, noting how a river flows into “cur-vaceous oxbows” and how boots “sucked and popped” through mud. He is particularly attentive to his meals, enjoying “mezes of superlative quality,” “a delicious apricot cake” and noting how one local man enjoys deep-fried local trout with rocket and radishes. He describes Varto itself as “this curi-ous place with a name like a cleaning detergent.” There is Kafkaesque humor, too, in the way the local authorities trail him, and in the way he tries (and usually fails) to get the locals to trust and to talk to him.
http://www.nytimes.com/2010/03/03/books/03garner.html
Turks, Kurds, Armenians: View From a Small Town By JOSEPH O'NEILLPublished: March 3, 2010 In 2005, Christopher de Bellaigue, a British journalist, installed himself in a remote, forbidding Turkish town and, by so doing, acquired an anguished intimacy with the region’s peoples and their secret and mythic pasts. This extraordinary intervention — which can be read as old-fashioned Oriental-ism or, more generously, as a globalized conscience courageously at work or, most accurately, as a bit of both — has a reflexive subplot, namely de Bellaigue’s own intellectual and moral odyssey, which is of an unusually vulnerable and romantic character.
As de Bellaigue freely explains in “Rebel Land,” a love affair drew him to Turkey in 1995, whereupon “the love affair ended but Turkey captivated me.” He stayed (in Ankara and Istanbul, writing for The Economist), learned to speak Turkish fluently and, immersed in a Westernized environ-ment, more or less unwittingly became a Kemalist, which is to say, a sub-scriber to the “foundation myths” promulgated by Kemal Ataturk and hold-ing sway in Turkey ever since. Notable among these are the notions that the Turkish republic is a nation-state containing no subgroups with valid claims to ethnic or political differentiation, let alone autonomy; that the country has a European and secular essence and destiny; and, more emo-tionally, that the achievement of Turkish nationhood was an enterprise re-flective of a righteous people who to this day remain victimized by the self-interested incomprehension of the West.
In the grip of such prejudicial ideas, de Bellaigue in 2001 wrote an article for The New York Review of Books containing a blandly pro-Turkish account of the fate of the Ottoman Armenians. To de Bellaigue’s somewhat surpris-ing surprise, this excited a furious response. The controversy led the writer to a searching, shameful examination of his sources and his soul: “I had been charmed by the Turks, and perhaps intimidated by their blocking si-lence” about the Armenians. “I had helped to keep Turkey’s past hidden.”
It may strike some as odd that a leading authority on modern Turkey should be capable of such a blunder; an honest scrutiny of the plentiful and detailed accounts of the 1915 events provided by (overwhelmingly Christian) bystanders and survivors makes the case for an Armenian geno-cide hard to resist. On any view of the available materials — the Ottoman archives remain largely forbidden to scholars — the Armenians suffered a comprehensive and horrifying ethnic cleansing from their ancient home-land.
But de Bellaigue had failed to scrutinize these materials, for the simple reason that he had, more or less literally, gone native. It was only after he left Istanbul for Tehran (prompted by another, happier love affair, with an Iranian who is now his wife) that his Turkish ties began to shrivel and he came to realize he was “no longer a Turk.” By 2005, he was ready to make amends for his offenses against history, even if he would thereby go be-hind Turkey’s back “and betray it.”
The betrayal took the form of repeated visits to “a little place in the middle of nowhere” named Varto, and in this way de Bellaigue climbed “down from the crow’s nest of history” to a place where “the science of history has been so abused and neglected . . . that it barely exists.” Varto, we learn, is an exceedingly complicated place. Situated in Turkey’s beautiful, mountainous far east, in the early 20th century it was controlled in short succession by the Ottomans, Russian invaders, Armenian nationalists and Kurdish rebels. Nowadays the town and surrounding district are populated by Kurds, a very few vestigial Armenians and a small minority of Turks. (This part of the world is also home to the Zaza people, but de Bellaigue makes no mention of them as such.)
This ethnic complexity is aggravated by tribal divisions (among the Kurds) and by an unruly spillage of religions. Most Varto Kurds are Sunni Muslims, others are members of the oppressed Alevi sect; ditto the Turks. The Arme-nians of Varto are Muslims (their Ottoman ancestors having prudentially converted from Christianity). Local speech is also a hodgepodge. Kurds speak Kurmanji or Zaza and in any event Turkish. These languages are likewise distributed among the Alevis. The Turks speak Turkish and make a political point of it, unless they are Alevi Turks, in which case they may em-pathize with the Kurds and their persecution.
De Bellaigue responds with outstanding energy and courage. Lodging at Varto’s Teachers’ Hostel, he is tailed by the police and military intelligence and suspected of being a spy. Nonetheless, he perseveres, talking to, on
the one hand, the captain of the gendarmerie, the police chief and the dis-trict governor and, on the other hand, herdsmen and Kurdish guerrilla fighters. He tracks down descendants of famous and infamous figures in Varto history, and in Germany, he speaks to exiled Kurdish nationalists. He constructs an unflinching and painstaking history of the local Armenian apocalypse and deconstructs the Kurds’ inevitably shaky versions of their past.
If one thing becomes clear, it’s that the region, indeed Turkey itself, is buried in a thick ethnographic and historical cloud that is only deepened by its various inhabitants, who, in this regard, are helpless particles of fog. The people of Varto are smothered by the official narratives of the Turkish state, credulous of family and tribal lore and guerrilla propaganda, subdued by censorship and hypersensitized by inherited and actual grievances. Their sense of themselves and their neighbors is built on vagueness, prejudice, misconceptions, hearsay and, above all, fear. Fear is general all over Turkey.
De Bellaigue investigates this mess brilliantly and evenhandedly (if occa-sionally emotively). Analytically, however, he can be abrupt. He describes Varto as “a place under occupation” before concluding, a little too tersely, that the “Kurdish movement in Turkey . . . is a mirage.” With regard to that hottest of potatoes, the Armenians, he deplores as “a travesty of history and memory” the divisive obsession with the question of genocide: “What is needed is a vaguer description for the events of 1915, avoiding the G-word but clearly connoting criminal acts of slaughter, to which reasonable scholars can subscribe,” thereby promoting “a cultural and historical meet-ing between today’s Turks, Kurds and Armenians.” This is an important and potentially attractive suggestion, but de Bellaigue declines to elaborate its moral and philosophical foundations; a pity, since he has earned the reader’s trust.
It’s a sense of trust, though, that “Rebel Land” ultimately bequeaths — a rare, remarkable feat, given the treacherousness of the terrain. De Bel-laigue concludes his personal story with the information that, having wan-dered restlessly among “the tall stalks of identity,” fatherhood has re-turned him to England and to a new appreciation of his citizenship. That may be so; but whatever his protestations to the contrary, his heart re-mains part Turkish. And Turkey, however much it may not like it, is lucky to have Christopher de Bellaigue. This book ought to be compulsory reading from Batman to Bodrum.
http://www.nytimes.com/2010/03/07/books/review/ONeill-t.html?ref=books
On Turkey and the Armenian Genocide, the Obama Administration Needs to Sing a New Song
By Taner Akçam
Taner Akçam is associate professor of history and the Kaloosdian/Mugar Chair in Armenian Genocide Studies, at the Strassler Center for Holocaust and Genocide Studies, Clark University (Worcester, MA). A leading interna-tional authority on the Armenian Genocide, he is the author of "A Shameful Act: the Armenian Genocide and Turkish Responsibility." He is coordinating a workshop at Clark to examine the "State of the Art of Armenian Geno-cide Research" (April 8-10).
What is the difference between the Obama and Bush administrations? Nothing, it seems, when it comes to facing history and recognizing historic wrongdoings. They both sing the same old song.
The White House appears poised to reject House Resolution 252, which the House Foreign Affairs Committee passed last week (March 4), an unusual move in a long history of failed resolutions in “recognition of the Armenian Genocide.” Congressional hearings, resolutions in sub-committees, bold campaign promises, and quiet assurances all come to the same pre-dictable conclusion when Turkey flexes its muscles and openly threatens American interests in the region. Members of Congress reliably agree to step back, not because they don’t believe the Armenians were victims of genocide but because of perceived national interests in the Middle East.
According to the old song, facing history is a moral response rather than an understanding that addressing historic wrongs is actually in the real na-tional interests of the region. Two arguments seem forever in conflict: Na-tional security versus morality or, in other phraseology, realists versus moral fundamentalists.
Turkish realists are very much concerned about national security. In 2007, a Turkish Court convicted two Turkish-Armenian journalists, Arat Dink, son of assassinated journalist Hrant Dink, and Sarkis Seropyan, for using the term “genocide” and sentenced them to a year in prison. The Turkish court stated that: “Talk about genocide, both in Turkey and in other coun-tries, unfavourably [sic] affects national security and the national inter-est.” The ruling stated further that the Republic of Turkey is under “a hos-tile diplomatic siege consisting of genocide resolutions... The acceptance of this claim may lead in future centuries to a questioning of the sovereignty rights of the Republic of Turkey...” Due to these national secu-rity concerns, the court declared that speech about genocide in 1915 is not protected. The court found that “the use of these freedoms can be limited in accordance with aims such as the protection of national security, of public order, of public security.” The realists here in the United States should understand that their actions are consistent with the undemocratic rulings of the Turkish court.
For decades, the Turkish state treated any acknowledgment of 1915 as genocide as an attack on its national security. The state organized witch hunts against intellectuals and scholars who made any reference to it.
Orhan Pamuk, the Nobel Prize winning author, and Hrant Dink were put on trial, dragged from courtroom to courtroom. Hrant Dink’s assassination in 2007 was an inevitable result of this campaign.
The U.S. Government and Congress need to acknowledge that Turkey is us-ing the pretext of national security to limit freedom of speech, a basic democratic right. Indeed, returning to the history now in dispute, let us re-call that Armenian demands for equality and social reform in the declining years of the Ottoman Empire were also treated as threats to the state. The mantra of national security became a pretense for their massacre and deportation. Today the demand for an honest account of history is being handled in the same way: as a security problem.
The irony is that criminalizing historical inquiry in the name of national se-curity is not only an obstacle to democracy, but also leads directly to real security problems for Turkey and the entire region. This “self-fulfilling prophecy” can be shown in the Armenian genocide of the past and in the Kurdish problem today. The present-day Kurdish problem arose from their democratic demands for social reform, which were classified as a threat to security. As long as Turkey continues to regard moral principles and na-tional security as mutually exclusive, and refuses to come to terms with the past for national security reasons—indeed, as long as Turkey's national security is defined in opposition to an honest historical reckoning—interna-tional problems will persist.
If one knows the Middle East, one easily recognizes that historical injus-tices and persistent denial of these injustices by one or another state or ethnic-religious group are major stumbling blocks. History and historical injustices are not merely academic issues from the past; the past IS the present in the Middle East. For realpolitik to succeed in the region, it is necessary to interrogate the acknowledgement of historic wrongs into a policy of national security.
The United States must change its policy toward the recognition of the Ar-menian genocide and reevaluate what constitutes security for Turkey. Dur-ing the nineteenth century the French concept of “Bon pour l’Orient!” [“It is good enough for the East”] legitimized French colonialism and provided justification for demeaning the countries they colonized and for acts they committed there. The United States must rid itself of this classic colonial patronization. If democracy and facing history is good for the United States then the same should hold true for Turkey.
Congress and the White House should be suspicious of the national inter-est canard as a reason to reject the genocide resolution. Such an argu-ment runs counter to American values and legitimizes the Turkish state’s campaign against intellectuals. We need to start singing a new song that doesn’t support authoritarian and denialist regimes in the Middle East. Se-curity in Turkey and the United States must integrate facing history and democratization.
Obama came to Washington on a platform of change. My question again: What is the difference between Obama and Bush administration? Could the answer be the acceptance of the genocide resolution and the promo-tion of democratic change in the Middle East?
http://www.hnn.us/articles/124006.html
France Urges Progress On Karabakh, Turkish-Armenian Ties
PARIS (RFE/RL)–French President Nicolas Sarkozy urged more intensive ef-forts to resolve the Nagorno-Karabakh conflict and a quick implementation of the Turkish-Armenian normalization agreements during talks with his visiting Armenian counterpart, Serzh Sarkisian, on Wednesday.
The two leaders met in Paris on the second day of Sarkisian’s official visit to France. None of them made any public statements after the meeting. Their joint news briefing scheduled beforehand was canceled for unknown reasons.
Official Armenian and French sources said the talks touched upon bilateral relations, the Nagorno-Karabakh peace process and the normalization of Turkish-Armenian relations.
A spokesman for Sarkozy said the French leader called for “developing the dynamic” of the ongoing work on the “basic principles” of a Karabakh set-tlement put forward by the U.S., Russian and French mediators co-chairing the OSCE Minsk Group.
The mediators hope that Armenia and Azerbaijan will iron out their remain-ing differences over the proposed framework agreement in the course of this year. Armenian leaders have indicated, however, that a breakthrough in the peace talks is still not on the horizon.
Sarkozy, according to his spokesman, urged the conflicting parties to rein-vigorate their search for a mutually acceptable deal. “One should take the necessary steps that will lead to a lasting peace and would be beneficial not only for the two countries but the whole region,” he was cited as telling Sarkisian.
Sarkozy was also reported to say that Armenia and Turkey should have “the courage to move forward and use this historic opportunity” to normal-ize their relations. The spokesman said he specifically stressed that a speedy ratification of their fence-mending “protocols” is expected not only by France but the broader international community.
Sarkisian’s office gave no details of the two presidents’ discussions on Karabakh and Turkey, in a written statement issued later in the day. It said only that Sarkozy praised the Armenian leader’s “efforts aimed at estab-lishing peace and stability in the region.”
“Nicolas Sarkozy reaffirmed his country’s intention to develop relations with the Republic of Armenia in all directions and stressed that France has been and remains Armenia’s friend, always standing by its side,” read the statement. He also spoke of a “sincere sympathy towards Armenia and the Armenian people” existing France, it said.
Sarkisian, for his part, described France as his country’s “reliable partner and ally on the international stage. “President Sarkisian noted with satis-faction that French-Armenian relations are dynamically developing in all ar-eas,” his office said.
The Elysee Palace spokesman said the two men discussed ways of boost-ing bilateral economic ties and welcomed in that regard the French tele-com giant Orange’s recent entry into Armenia. He said France is not satis-fied with the current volume of French-Armenian commercial contacts and hopes that they will increase in the near future.
http://www.asbarez.com/78174/france-urges-progress-on-karabakh-turkish-armenian-ties/
Indicted Armenian Activist Honored By U.S. EmbassyYEREVAN (RFE/RL)–The U.S. Embassy in Armenia publicly honored on Wednesday a young Armenian activist controversially prosecuted after publicizing alleged sexual and other abuse at a Yerevan boarding school.
Mariam Sukhudian, a leader of the environment protection group SOS Teghut, received the Women of Courage Award from Ambassador Marie Yovanovitch at a high-profile ceremony attended by Armenian politicians, civic activists and other public figures.
Speaking at the ceremony, Yovanovitch confirmed that the award is an ap-preciation of Sukhudian’s work at the public school for children with spe-cial needs located in Yerevan’s southern Nubarashen suburb. “When she arrived at Nubarashen Special School Number 11 and found neglect and abuse of children in its care, she acted to stop it … not for her own benefit, but for justice and the welfare of all children in Armenia,” said the ambas-sador.
A separate statement by the Embassy lauded the activist’s “courage” and “determination to act in order to right a wrong, in spite of the personal sacrifices it entailed.”
Sukhudian, 30, was among about a dozen young people who worked as volunteers at the boarding school in April-June 2008. In their subsequent public statements, they accused the school administration of failing to en-sure the minimal standards of teaching and hygiene and routinely ill-treat-ing and students.
They also cited some schoolgirls as alleging sexual harassment by one of their teachers. Sukhudian videotaped one of those girls, Diana Amirkha-nian, and alerted Armenian media about her claims. The school adminis-tration strongly denied the allegations.
An ensuing police investigation cleared the school administration and the teacher in question, Levon Avagian, of any wrongdoing, saying that Amirkhanian withdrew her allegations. The police then accused Sukhudian of persuading the girl, who graduated from the school in June 2008, to falsely incriminate her teacher for “personal gain.” The activist was for-mally charged in August 2009 with “false denunciation,” a crime punish-able by up to five years in prison.
Facing a mounting public outcry against their actions, the police last Octo-ber dropped that charge and replaced it by a less grave accusation of “slander” that carries heavy fines and a prison sentence of up to three years. Sukhudian said at the time that a police investigator offered to drop the criminal case altogether if she pleads for an official pardon. She said she rejected the offer.
Speaking to RFE/RL’s Armenian service shortly before Wednesday’s cere-mony, Sukhudian agreed that the award, the first of its kind ever given by the U.S. mission, is a clear signal to law-enforcement bodies dealing with the case. “That is certainly a message, in my opinion,” she said. “I think law-enforcement authorities are now entangled in this fabricated case and don’t know what to do.”
“I am still accused of slander because of speaking out against vicious prac-tices at the Nubarashen school,” said Sukhudian. But she predicted that the accusation may well be dropped soon.
The case against Sukhudian has been condemned by Armenia’s leading human rights organizations. They say Armenian boarding schools, which are primarily supposed to educate for orphans and disabled children, have long been notorious for their lack of transparency, poor sanitary conditions and ill-treatment of students.
Sukhudian is also known for her active participation in street protests staged by SOS Teghut and other local environment protection groups against controversial mining projects devised by private firms and ap-proved by the Armenian government.
“I’m a little ashamed of receiving this prize because in other countries [civic activism] is a normal thing,” the activist told RFE/RL. “People do it in-
stinctively, not out of patriotism or because they have some supernatural abilities. I’m also a little ashamed that I will receive it not from my country but a foreign government.”
http://www.asbarez.com/78171/indicted-armenian-activist-honored-by-u-s-embassy/
The Blooming Friendship Between Azerbaijan And Israel
BY ANNA ZAMJC
When 13 years ago the late Azerbaijani President Heydar Aliyev received Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu in Baku, it was considered a bold and politically risky decision. No red carpets were rolled out, and the meeting was purposely kept low-key.
Today, however, no such precautions are needed, as visits of Israeli lead-ers to Azerbaijan are no longer matters of domestic controversy. However, the peculiar relationship of the two countries continues to elude easy char-acterizations. Some external observers see it as a typical marriage of con-venience, while others tend to take it as an alarming threat.
Although Azerbaijan is a predominantly Shi’ite Muslim country and a ma-jority of ethnic Azeris live in neighboring Iran (a ferocious enemy of Israel), Baku routinely shares intelligence with the Jewish state, buys its arms, and considers it trustworthy in security matters, completely contradicting stereotypes about a “clash of civilizations.”
Further, the informal alliance seems to undermine the geopolitical game that the strongest actors — Russia and Iran — are determined to play in the region.
Given how advanced bilateral relations are and how strong the mutual trust appears, it might sound surprising that 18 years of diplomatic con-tacts have not produced a single official treaty between Israel and Azerbai-jan. Moreover, Azerbaijani authorities remain vague to this day about the widely anticipated potential opening of an embassy in Israel.
Why? The answer can be found in Iran.
Thorn In The Side
“Today, everyone understands why Iran wants to block the Azerbaijani-Is-raeli rapprochement by any means,” Baku-born former Knesset member Yosef Shagal, a major champion of Israeli-Azerbaijani ties, said in an inter-
view with RFE/RL’s Azerbaijani Service. “It is one of the most important strategic priorities of the Islamic republic. Tehran is perfectly aware of the following: the stronger the connection between Baku and Jerusalem, the more weakened Iran will be.”
Iran, which aspires to be a regional leader, would like to see Azerbaijan play by its rules. But Azerbaijan, whose secular system is a thorn in the side of the Islamic regime, not only refuses to conform to Tehran’s dictates but has also crossed a red line by befriending the sworn enemy of Iran’s president.
Azerbaijan has always felt threatened and continues to feel threatened [by Iran] from an ideological, economic, and political point of view.“Very char-acteristic in this regard is the reaction of Iranian President Mahmud Ah-madinejad to the official visit of Israeli President Shimon Peres to Azerbai-jan in…2009. In hysterical tones, the Iranian leader demanded that the leadership of Azerbaijan immediately cancel the visit of ‘the head of the Zionist entity’ and ‘the main enemy of Muslims,’” Shagal recalls, adding that all Tehran’s efforts proved counterproductive as Peres was received in Azerbaijan with the highest honors.
“It is worth noting the dignity and tact with which Azerbaijani President Il-ham Aliyev recommended that his Iranian counterpart refrain from giving advice to a leader of a sovereign state on to whom to show hospitality and to whom to refuse it,” he added.
Although Iran may not be in a position to keep Israel and Azerbaijan com-pletely apart, it has been successful in one respect: Despite numerous calls from the Jewish state, Azerbaijan has still not opened an embassy in Israel because of pressure from Tehran.
This creates a sort of diplomatic asymmetry as it has been 16 years since Israel established its embassy in Azerbaijan. However, Baku has thus far been reluctant to reciprocate. The advanced contacts with Israel have al-ready put a grave chill on Baku’s relations with Tehran, and provoking Iran with an embassy in Israel could prove too costly for Azerbaijan, even trig-gering a backlash from other Muslim states.
“Repeated efforts by Baku to find out how its southern neighbor would re-act to opening an Azerbaijani Embassy in Israel have always encountered Iranian ultimatums,” Shagal says, stressing that it would not only be Ira-nian-Azerbaijani relations that would suffer a massive blow, but Baku would eventually have to pay the price in the area that is of vital impor-tance for the Caucasus republic: Nagorno-Karabakh.
“If Azerbaijan opens an embassy in Israel, then Iran will declare on behalf of the Organization of the Islamic Conference (OIC) a refusal to support Azerbaijan in its conflict with Armenia, and would also disavow all the ef-forts of Azerbaijan and its supporters in the OIC for the restoration of its territorial integrity and the return of Nagorno-Karabakh,” Shagal says.
Influence Stability
Alexander Murinson, an independent researcher and academic writer who follows developments in Israeli-Azerbaijani relations, is also afraid that Baku could face difficulties once it decides to open the embassy.
“Iran can cause trouble for authorities in Azerbaijan and influence the sta-bility of the country. So obviously that’s another way of Iran trying to influ-ence the diplomatic relationship between Israel and Azerbaijan,” Murinson says.
“Azerbaijan has always felt threatened and continues to feel threatened [by Iran] from an ideological, economic, and political point of view. Iran ob-viously has a religious network in Azerbaijan that could undermine the sec-ular nature of the current regime in Azerbaijan,” Murinson adds.
Despite those dangers, the IzRus portal reported last month, quoting Is-rael’s ambassador to Azerbaijan, Michael Lavon-Lotem, that Baku will soon open an embassy in Tel Aviv. Murinson warns that this might be mere pos-turing, like a similar announcement in 2006. But he believes that this time it could be for real.
“That development has been expected for many years, because the rela-tionship is thriving both in terms of economic trade ties and also in the mil-itary field,” Murinson says. “It might be an indication that some agreement has been reached on very deep strategic cooperation between the two parties that may not have been publicized.”
A potential embassy would certainly be a culmination of Israel’s long-term efforts to persuade Baku to formalize relations and could boost Israel’s po-sition abroad.
“For Israel, which is now faced by tremendous diplomatic pressure around the globe for many reasons, when a Muslim country, especially a Shi’ite country, makes this kind of announcement, it indicates for Israel that it has a friend in the region. In such an environment, Azerbaijan making this diplomatic move [would] create a very important, positive dynamic for the state of Israel,” Murinson says.
What’s In It For Baku?
Aran Amnon, an expert on the Middle East who lectures at City University in London, adds that Israel might be now particularly interested in strengthening ties with Baku as the threat of Iranian nuclear capacity takes center stage in Israeli foreign policy.
“Israel has an interest in trying to improve its standing with as many coun-tries as possible, especially those who may be directly affected by Iran and might by persuaded to be supportive of Israeli efforts,” Amnon says.
But in international relations, every nation acts on its own interests. The gains seem obvious for Israel, but why should Baku be willing to take the risk? Murinson links the potential switch to the new dynamics that were created by Turkish-Armenian rapprochement and the deteriorating rela-tions between Ankara and Tel Aviv.
In fact, Baku has a lot of other reasons for being interested in deepening ties with Israel. Israel is an important source of military equipment, and re-portedly it was Israel who helped Baku rebuild its army after the heavy losses it suffered during the war over Nagorno-Karabakh. The military as-pect of the relationship has been present ever since.
“During the visit of Simon Peres, a very important contract was signed which included construction of a plant in Azerbaijan that would produce unmanned aerial vehicles. By doing so, Azerbaijan would become an im-portant producer of very advanced systems in the region — even Russia doesn’t have advanced unmanned aerial vehicles,” Murinson says, stress-ing that the lack of such systems proved problematic during the August 2008 Russia-Georgia war.
Israel plays an important role in Azerbaijani security arrangements. The electronic fence around Baku’s international airport was built by Israeli companies. Reportedly, Israeli firms are supplying equipment to ensure the safety of Azerbaijan’s energy infrastructure, and there were also ru-mors that Israelis provide security for Azerbaijan’s president on his foreign visits.
Last but not least, Azerbaijan is the home of an ancient Jewish community, which remains an important aspect in mutual contacts.
“We estimate that there are approximately 25,000 Jews living in Azerbai-jan,” Mark Levin, the executive director of National Conference of the So-viet Jewry says. “Azeri Jews have lived side by side with their non-Jewish neighbors for centuries, and they are treated very well.”
http://www.asbarez.com/78189/the-blooming-friendship-between-azerbaijan-and-israel/
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RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES
Agenda - 24/03: "Le Préjugé antijuif": Rencontre avec Riccardo Calimanimercredi 24 mars 2010 19 h
Riccardo Calimani
À l’occasion de la parution de son ouvrage Le Préjugé antijuif (éd. Tallandier, 2009).
Riccardo Calimani est né à Venise en 1946. Ingénieur, historien, et philosophe, il a publié de nombreux romans et essais sur le judaïsme italien et européen. Il est également vice-président de la communauté hébraïque de Venise. Son dernier ouvrage Le Préjugé antijuif traite des mots, du sens qu’on leur donne, de leur poids. Lors de cette rencontre, Riccardo Calimani évoque ses réflexions sur l’identité juive, ses recherches historiques, ainsi que son investissement au sein de la communauté juive vénitienne.
En présence de Riccardo Calimani, Gilbert Siboni, libraire au Mémorial de la Shoah et Florence Noiville, journaliste au Monde et écrivain.
Lieu : auditorium Edmond J. Safra Tarifs : 5 euros / réduit 3 euros.
Réservez vos places en ligne.
http://www.librairie-memorialdelashoah.org/liste_conference.asp
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=806&type=1
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41327
Agenda - 06/05: "Chère Mademoiselle...": Rencontre avec Alice Ferrièresjeudi 6 mai 2010, 19h
Alice Ferrières
À l’occasion de la parution de l’ouvrage Chère Mademoiselle... Alice Ferrières, Juste des Nations, et les enfants de Murat, 1941-1944 de Patrick Cabanel (coéd. Mémorial de la Shoah / Calmann-Lévy, 2010)
Alice Ferrières est professeure de mathématiques au collège de Murat dans le Cantal. En 1943, aidée de Marthe Cambou, professeure dans le même collège et de Marie Sagnier, la directrice, Alice Ferrières s’attache à trouver des refuges pour les familles juives. Alice tient un journal de bord pour suivre chacun de ses protégés, consignant les informations les concernant. Marthe Cambou est chargée de cacher le journal tous les soirs. Aucun enfant ne sera arrêté. Alice Ferrières reçoit le titre de Juste parmi les Nations en 1964.
En présence de l'auteur, Patrick Cabanel, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Toulouse-le Mirail et Georges Bensoussan, historien, rédacteur en chef de la Revue d’Histoire de la Shoah.
Lieu : auditorium Edmond J. Safra Entrée libre
réservation : 01 53 01 17 42
réservez en ligne pour le 6 mai 2010
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do;jsessionid=779FAA7142DEC37D777B8CBEC198BF41?itemIdP=806&type=1&itemId=1128
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do;jsessionid=779FAA7142DEC37D777B8CBEC198BF41?itemIdP=806&type=1&itemId=1128
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41330
Agenda - 11-12/03: Colloque international "Archéolo-gie et patrimoine culturel en Arménie"Colloque international sur le thème : "Archéologie et patrimoine culturel en Arménie" à l'Université de Rouen (GrHis - Ecole docto-rale),
JEUDI 11 ET VENDREDI 12 MARS UNIVERSITÉ DE ROUEN
Colloque international sur le thème : "Archéologie et patrimoine culturel en Arménie" soutenu par le Ministère de la Culture, l'Université de Rouen (GrHis - Ecole doctorale), la Région Haute Normandie, l'Association interna-tionale pour les études arméniennes et en présence de Mme Arev Samue-lian, Vice-ministre pour le Patrimoine de la République d'Arménie. Rensei-gnements et inscription : GRHis - Université de Rouen, UFR des Lettres et Sciences Humaines,76821 Mont-Saint-Aignan cedex Tél. : 02 35 14 71 00 – Fax 02 32 76 94 00, E.mail : [email protected] , [email protected] . Programme sur demande (voir rubrique communiqué du site www.armenoscope.com).
Université de Rouen, Maison de l'Université, rue Lavoisier, 76820 Mont-Saint-Aignan
PROGRAMME DU COLLOQUE SUR L'ARCHÉOLOGIE ARMÉNIENNE À L'UNIVERSITÉ DE ROUEN LE 12 MARS
VENDREDI 12 MARS 2010
2. La coopération archéologique franco-arménienne Présidence : Philippe Bélaval, Direction Générale du patrimoine
9H00 - Christine Lorre, Musée des Antiquités Nationales « Jacques de Mor-gan et la naissance d’une archéologie ‘scientifique’ au Caucase »
9H30 - François Djindjian,Université de Paris I « Nicholas Marr et l’archéolo-gie du Caucase » 10H00 - Cyril Montoya, MOM, Lyon « La maison de L’Orient Méditerranéen et le programme de recherche sur la préhistoire de l’Arménie »
10H30 - Hamazasp Khachatryan, Musée de Gyumri « L’histoire des re-cherches archéologique dans le Shirak » 11H00 - Stéphane Deschamps, DRAC Bretagne « Beniamin et Erebuni, 1998-2009 : recherche, coopération, formation » 11H30 - François Fichet de Clairfontaine, DRAC Basse Normandie « La pro-duction céramique en Arménie (VIIIe – IVe siècles avant JC.) éléments de
réflexion sur la périodisation » 12H00 - Ani Beledian, Paris « l’activité de la mission archéologique fran-çaise dans la région de Shirak (1998 -2009) » 12H30 - Déjeuner, Restaurant de la Maison de l’Université APRÈS-MIDI (14h00-18h00) Présidence : Bruno Favel, Ministère de la culture 14H00 - Vincenzo Mutarelli, Département de la Seine-Maritime « Restitu-tion architecturale en Arménie. L’exemple du site de Beniamin »
14H30 - Felix Ter-Martirosov, Académie des Sciences de la République d’Ar-ménie « L’Arménie hellénistique : les exemples de Ervandashat et Shiraka-van » 15h00 - Vasco La Salvia, Università di Chieti « Le Shirak médiéval : quelles opportunités pour la recherche ? » 15H30 - Pause
16H00 - Gourgen Davtian, CNRS, Nice « Prospections dans le territoire de Ayrarat. Prospections, analyse spatiale, SIG » 16H30 - Arevik Parsamyan, doctorante, Rouen/Erevan « Problèmes de chronologie archéologique. L’exemple de Shirakavan »
17H00 - Ani Ebligat’ean, Master Paris I « Erubuni. Historiographie des re-cherches archéologiques 1960-2009 » 17H30 - Discussion 18H00 - Giusto Traina, Université de Rouen Conclusions
http://www.univ-rouen.fr/1267193869101/0/fiche_MUNI__actualite/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41026
Agenda - Autour de l'exposition filmer les camps: Cycle de projections et rencontresExposition filmer les camps, John Ford, Samuel Fuller, George Stevens, de Hollywood à Nuremberg
Jeudi 11 mars , 20 h
Projections-rencontre
La machine à écrire, le fusil et le cinéaste (The Typewriter, the Rifle & the Movie Camera ) De Adam Simon (Grande-Bretagne et USA, documentaire, 1996, 55 min, vostf, British Film Institute) Avec Samuel Fuller, Tim Robbins, Jim Jarmusch, Martin Scorcese, Quentin
Tarantino
Ce documentaire retrace le parcours de Samuel Fuller en trois chapitres: ses débuts en tant que journaliste (the typewriter), ses trois années de combattant durant la Seconde Guerre mondiale (the rifle) et sa carrière de réalisateur (the movie camera). C’est Tim Robbins qui assure la narration du film, et qui s’entretient avec des réalisateurs marqués par le travail de Fuller, comme Martin Scorcese, Quentin Tarantino et Jim Jarmusch. Ce film est également ponctué d’extraits rares de films d’archives et présente des documents de la collection personnelle du cinéaste (photos, dessins, écrits).
En présence de Jerry Rudes, éditeur des mémoires de Samuel Fuller, fondateur du Avignon Film Festival.
Lieu : Auditorium Edmond J. Safra Tarifs : 5 €, réduit 3 € Tarif réduit : - jeune de -26 ans - étudiants (justificatif indispensable) - + de 60 ans - demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable) Renseignement : tél. 01 42 77 44 72
------------------------------------------------------------------- Dimanche 14 mars, 14h
Projection
Le Journal d’Anne Frank (The Diary of Anne Frank) De George Stevens (Usa, fiction, 1959, 171 min, vostf, 20th Century Fox) Avec Shelley Winters, Millie Perkins, Joseph Schildkrant
Pour l'anniversaire de ses treize ans, le 12 Juin 1942, Anne Frank reçoit un journal intime sur lequel elle écrit son quotidien à Kitty, sa confidente imaginaire. Le 6 juillet, pour échapper aux persécutions antisémites, la famille Frank entre dans la clandestinité. Réfugiés au dernier étage d'un immeuble de bureaux, leur vie s'organise mais, dénoncés, deux ans plus tard, ils seront arrêtés le 4 Août 1944. Le scénario insiste, aux derniers moments du film, sur la décision d'Anne, quittant l'appartement clandestin qu'elle nomme l'Annexe, d'y laisser le journal sur sa table de travail. Elle veut que son amie Miep le trouve et qu'il prenne, la dimension de témoignage.
Présentation par Christian Delage. Projection d’un extrait du film George Stevens : a filmmaker journey de George Stevens Jr sur le tournage du film Le journal d’Anne Frank.
Lieu : Auditorium Edmond J. Safra Tarifs : 5 €, réduit 3 € Tarif réduit : - jeune de -26 ans - étudiants (justificatif indispensable) - + de 60 ans - demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable) Renseignement : tél. 01 42 77 44 72
------------------------------------------------------------------- 18h
Projection-rencontre
Au-delà de la gloire (The Big Red One ) De Samuel Fuller (Usa, fiction, 1980, 113 min, vostf, Warner) Avec Lee Marvin, Mark Hamill, Robert Carradine
Inspiré des souvenirs de Samuel Fuller, The Big Red One montre l’engagement de quatre jeunes GI's et de leur sergent dans la prestigieuse « Big Red One » (la première division d’infanterie de l’armée américaine) depuis l’entrée en guerre des Etats-Unis jusqu’à la libération du camp de Falkenau.
Chaque personnage, Griff le sensible, Vinci le roublard, Johnson l'innocent, et Zab l'écrivain, le journaliste fumeur de cigare (le plus alter ego du cinéaste), enfin le sergent, figure de mort, représentent des fragments de la personnalité de Fuller.
En présence de Christa Fuller, actrice, épouse de Samuel Fuller, Jerry Rudes, éditeur des mémoires de Samuel Fuller, fondateur du Avignon Film Festival.
Lieu : Auditorium Edmond J. Safra Tarifs : 5 €, réduit 3 € Tarif réduit : - jeune de -26 ans - étudiants (justificatif indispensable) - + de 60 ans - demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable) Renseignement : tél. 01 42 77 44 72
------------------------------------------------------------------- Mardi 16 mars, 19 h
Projection-rencontre
George Stevens : A filmmaker’s Journey
De George Stevens Jr (USA, documentaire, 1984-85, 90 min, vostf, American Broadcasting Compagny, Creative Film Center)
Récit de la vie et de l’œuvre du réalisateur américain George Stevens, réalisé par son fils. Il montre, entre autres, que son engagement dans l’armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale a modifié profondément sa carrière.
Suivi de :
George Stevens: D Day to Berlin De George Stevens Jr (USA, documentaire, 1994, 46 min, vostf, New Liberty Productions)
Tandis que les cameramen placés sous sa direction enregistraient des vues de l’avancée alliée, de la Normandie jusqu’à Berlin, George Stevens a saisi à titre personnel et avec une caméra 16mm en couleurs des moments quotidiens ou exceptionnels de cette aventure unique.
En présence de Ricardo Aronovich, chef-opérateur et directeur de la photographie (sous réserve) et Christian Delage.
Lieu : Auditorium Edmond J. Safra Tarifs : 5 €, réduit 3 € Tarif réduit : - jeune de -26 ans - étudiants (justificatif indispensable) - + de 60 ans - demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable) Renseignement : tél. 01 42 77 44 72
------------------------------------------------------------------- Jeudi 18 mars, 19 h 00
Projections-rencontre
Death Mills De Hanuš Burger Ecrit par Oskar Seidlin (USA, 1945, documentaire, 22 min, n&b, vosta, U.S. Army Signal Corps) Ce film a été réalisé pour être montré aux Allemands et aux Autrichiens lors de la campagne de dénazification alliée de 1946-1948. Combinant des images soviétiques, polonaises mais également des sources américaines, il montre ce que les Alliés découvrirent lors de la libération des camps.
Memory of the camps De Sidney Bernstein (Grande-Bretagne, 1985, documentaire, 56 min, n&b, vostf, Frontline)
Ce documentaire a été réalisé en 1945 à l’initiative du Ministère de l’Information britannique et du Bureau de renseignements de guerre américain. Pour sa réalisation, Sidney Bernstein, qui a bénéficié des conseils d’Alfred Hitchcock, a placé le montage des images des camps de Buchenwald, Dachau et Bergen-Belsen sous le registre de la vérité du plan-séquence.
En présence de Toby Haggith, Consevateur à la cinéamthèque de l’Imperial War Museum, Londres. Commentaire d’extraits du film A painful reminder de Brian Blake (USA, 1985, documentaire, 75 min, n&b, Granada Television International Ltd.) et projection de rushes inédits de Memory of the Camps.
Lieu : Auditorium Edmond J. Safra Tarifs : 5 €, réduit 3 € Tarif réduit : - jeune de -26 ans - étudiants (justificatif indispensable) - + de 60 ans - demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable) Renseignement : tél. 01 42 77 44 72
------------------------------------------------------------------- Lundi 22 mars, 19 h
Projections-rencontre
Majdanek : Cimetière de l’Europe (Majdanek, Cmetarzysko Europy) D’Aleksander Ford (Pologne/Urss, 1944, documentaire, 21 min, vosta, Filmoteka Narodowa) Tourné pendant l’été 44, au moment de la libération du camp de Majdanek, ce film est réalsié par une double équipe : le tout jeune studio cinématographique de l’armée polonaise, « Wytwórnia Filmowej Wojska Polskiego », alors dirigé par le célèbre réalisateur juif polonais Aleksander Ford, et Le Studio central du cinéma documentaire, groupe dirigé par Roman Karmen, important journaliste et documentariste juif russe.
La Croix gammée et la potence (Swastyka i Szubienica) De Kazimierz Czynski (Pologne, Urss, 1945, documentaire, 20 min, b&w, vo, Filmoteka Narodowa) Le procès des six gardes SS et kapos capturés à Lublin à la fin novembre 1944. Un film rare, montré pour la première fois en France.
En présence de Stuart Liebman, professeur d’histoire du cinéma, Cuny Graduate Center, City University of New York.
Lieu : Auditorium Edmond J. Safra Tarifs : 5 €, réduit 3 €
Tarif réduit : - jeune de -26 ans - étudiants (justificatif indispensable) - + de 60 ans - demandeurs d'emploi ( justificatif indispensable) Renseignement : tél. 01 42 77 44 72
Réservez vos places en ligne.
http://www.librairie-memorialdelashoah.org/liste_conference.asp
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=1136&type=1
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41216
Agenda - Les jeunes talents d’Arménie en tournée exceptionnelle en FranceLes jeunes talents d'Arménie reviennent, pour les 20 ANS de SPFA et feront une TOURNÉE,
En région Parisienne,
Et dans le NORD – PAS . DE . CALAIS…
Venez nombreux, ils le méritent !
« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » : telle pourrait être la devise de ces « jeunes talents », déjà confirmés.
Henry CUNY (Ex-Ambassadeur de France en Arménie)
En tournée exceptionnelle en région Parisienne
Les nouveaux noms jeunes prodiges d'Arménie de renommée Internationale
Classique
Rachmaninov-Debussy-Bach-List-St Suens...
Jazz-Piazzola-Mancini
Mélodies arméniennes populaires
Folk
Issy-Les-mOULINEAUX Vendredi 12 Mars 2010 à 20h30 "La Halle des Épinettes" 47,Rue de l'Égalité
Le Plessis-Robinson Vendredi 19 Mars 2010 à 20h30 "Le Moulin Fidel" 80, rue Moulin-Fidel
Paris 17ème Dimanche 21 Mars 2010 à 15h "Temple de l'Étoile" 54/56 AV. de la Grande Armée
PAF 10 euros Enfants, 12 ans 20 ans Gratuit
Rensignements 06.11.98.37.12 Nord-Pas de Calais-14 Mars (Douai)-15(Bergues)-16 Mars(Gravelines)-17 Mars(Dukerque)-22/29 Mars(MONACO-VENISE)
En tournée exceptionnelle dans le Nord
Douai Dimanche 14 Mars 2010 à 15h "Église Notre Dame" Rue de Valenciennes
Bergues Lundi 15 Mars 2010 à 20h "Salon Blanc" Mairie de Bergues
Gravelines Mardi 16 Mars 2010 à 20h Centre Artisitique et Culturel "François Mitterrand"
Dukerque Mercredi 17 Mars 2010 à 20h "Temple Protestant" Quai aux Bois
PAF Adultes 10 euros 12 à 18 ans 4 euros de 12 ans 1,5 euros
Places Limitées
Pour Bergues: Réservation conseillée, à partir du 02/03/2010, au
0328685179 ou 0637682416 Région Parisienne-12 Mars(Issy-les-Moulineaux)
Agenda - 22/03: Diner conférence du G2IA avec Jacqueline KaraaslanianLundi 22 mars 2010
à 20 heures
Avec Jacqueline Karaaslanian
Directrice de la Fondation LUYS (Arménie)
Pour nous présenter l'ensemble des actions de la Fondation qui consiste à soutenir et favoriser l'accès des étudiants - d'Arménie et de la Diaspora - auprès des meilleures écoles et universités dans le monde tels Harvard et MIT (Massachussets) , Polytechnique ( France), etc…
Au restaurant Le Vallauris
46, boulevard Murat
75016 Paris
Métro : Michel-Ange-Molitor (lignes 9 et 10) ou Exelmans (ligne 9)
En voiture par le Boulevard Périférique : Porte d'Auteuil ou Porte de Saint-Cloud
Participation aux frais : 30 euros
Informations et réservation : www.g2ia.fr - [email protected] - Reserver en ligne http://www.g2ia.fr/agenda/diners___rencontre__avec_jacqueline_karaaslanian-24/subscribe.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41072
Agenda - 23/03: Rencontres avec des témoins rescapés de la Shoahmardi 23 mars 2010 19 h
Sarah Montard, Victor Perahia, Ginette Kolinka et Gabriel Bénichou
Le Mémorial de la Shoah initie depuis quelques années des rendez-vous avec des témoins rescapés de la Shoah. Ces rencontres avec le public sont des moments précieux d’écoute et de dialogue.
Sarah Montard et Victor Perahia sont déportés respectivement à l’âge de 16 et 11 ans avec leurs mères. Dès l’immatriculation au camp de Birkenau, Sarah travaille dans les Kommandos les plus durs ; séparée de sa mère et envoyée dans le camp des hommes, elle la retrouve dans la colonne des « marches de la mort » qui les conduit vers Bergen Belsen.
Victor Perahia, arrêté en juillet 1942 à l’âge de 9 ans vivra trois ans d’internement dans les camps, en France à La Lande puis Drancy où il reste de septembre 1942 au 2 mai 1944, date à laquelle il est déporté avec sa mère vers Bergen-Belsen. Mémoire des « poussins de Drancy », il échappe au typhus à Bergen- Belsen, fort d’une volonté de survivre. Sarah et Victor sont tous deux libérés en avril 1945 par les alliés à Bergen-Belsen.
Ginette Kolinka est arrêtée à Avignon par la Gestapo le 13 mars 1944. Elle a 19 ans. Elle est déportée à Auschwitz le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Fin octobre 1944, elle est transférée à Bergen-Belsen puis en février 1945 dans une usine de matériel aéronautique à Raguhn, près de Leipzig. Le 13 avril 1945, elle est placée dans un nouveau convoi en direction du camp de Theresienstadt où elle contracte le typhus. Libérée par les Soviétiques, elle est rapatriée à Lyon le 3 juin puis rentre à Paris. Ginette témoigne aujourd’hui auprès des scolaires.
Lui aussi engagé dans la transmission de son expérience, Gabriel Bénichou, né en Algérie, est arrêté à Marseille et déporté vers Auschwitz-Birkenau à l’âge de 16 ans par le convoi n° 57 du 18 juillet 1943. En octobre 1943, il est transporté à Varsovie pour participer au nettoyage après la destruction du ghetto. En août 1944, une marche de la mort le conduit vers Kutno, Dachau et Landsberg et une autre vers Bad Tölz. Il est également libéré en mai 1945.
Rencontre animée par Jacques-Olivier David, coordinateur des activités pédagogiques du Mémorial de la Shoah.
Lieu : auditorium Edmond J. Safra Entrée libre réservation : 01 53 01 17 42
Crédit photos : Sarah Montard, Victor Perahia, Ginette Kolinka et Gabriel Bénichou lors de la campage "Entre écoute et paroles. Derniers Témoins.
Auschwitz. 1945-2005 © Mémorial de la Shoah
réservez en ligne pour le 23 mars 2010 http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemIdP=943&type=1&itemId=1131
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=943&type=1
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41217
Agenda - SCRIBE-Paris vous invite pour "Je veux voir Mioussov"Fondée en janvier 2002, SCRIBE-Paris est une association Loi 1901 qui réunit des étudiants et des jeunes actifs de la région parisienne en solidari-té avec des étudiants de pays défavorisés. Chaque année, l’association réalise et présente un ou plusieurs spectacles dont les fonds recueillis servent au financement de bourses d’études permettant aux jeunes étran-gers sélectionnés par une correspondante locale d’étudier dans leur pays. Depuis 2002 elle a ainsi pu, grâce au soutien de ces spectateurs, offrir 134 bourses d'études au Haut-Karabagh.
En 2010, SCRIBE-Paris présente «Je veux voir Mioussov», une comédie satirique écrite en 1965 par Valentin Kataïev.
La pièce se déroule dans une maison de repos où seules les «personnes célèbres» ont accès.. Zaitsev, préposé aux travaux de réfection d’une crèche de Moscou, doit absolument rencontrer le camarade Mioussov pour qu’il lui signe un bon d’achat de peinture. Mais Zaitsev n'est pas célèbre...
Venez découvrir la suite de cette histoire pleine de surprises et de quipro-quos, au cours des deux heures de spectacle, les :
DATES PARISIENNES :
Vendredi 12 mars à 20h00
Samedi 13 mars à 20h00
A la maison de l’Annonciation - 27 rue de l’Annonciation - 75016 Paris
M° : Passy ou La Muette
Samedi 20 mars 20h30
A l’Espace quartier latin - 37 rue Tournefort - 75005 Paris
M° : Place Monge
Dimanche 21 mars 17h
ESPCI - 10 rue Vauquelin - 75005 Paris
M° : Place Monge ou Censier Daubenton
(attention : salle au 3ème étage sans ascenseur)
Samedi 27 mars à 20h30
Dimanche 28 mars à 17h
(attention : passage à l'heure d'été la nuit du 27 au 28)
A l’Espace quartier latin - 37 rue Tournefort - 75005 Paris
M° : Place Monge
DATES EN BANLIEUE PARISIENNE :
Samedi 10 avril à 17h00
Temple 17 allée de l’Ermitage 93340 Le raincy
Gare RER Ligne E - Le Raincy- Villemomble
Dimanche 11 avril à 15h00
A la Halle des Epinettes - 45/47 rue de l’Egalité - Issy les Moulineaux M° : Mairie d’Issy + bus 169 direction pont de Sèvres, arrêt cimetière d’Is-sy
Les représentations de l’association sont gratuites. A la fin du spectacle, une collecte est organisée au profit de notre action. Pour plus d’informa-tion (ou pour voir les photos des pièces des années précédentes) : consul-ter le site www.
scribeparis.org Pour réserver : [email protected] ou par téléphone au 06 43 12 88 10http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=40730
Agenda - Le slameur Nevchehirlian fait parler de luiL'aventure "Monde nouveau monde ancien" se poursuit, se multiplie même.
L'album, après avoir été sélectionné parmi les 10 albums francophones de l'année sur le site DEEZER, va être réédité.
NOUVEAU CLIP
La réédition de l'album est accompagnée de la sortie du clip de "L'homme troué", réalisé par Camille Clavel et tourné dans la belle lumière hivernale de Marseille.
Pour le visionner, c'est ici: Clip de "L'HOMME TROUE" http://nevchehirlian.over-blog.fr/
NEVCHEHIRLIAN ET LES ARTS DU CIRQUE
La Cie Cirquons Flex a craqué sur l'album&! nbsp;de Nevchehirlian et en a choisi 6 titres pour sa nouvelle création. Frédéric ira les jouer en live au "Leu Tempo Festival" à la Ravine de Saint Leu (Iles de la Réunion).
Afin de préparer tout cela, Frédéric a rejoint les Cirquons Flex en résidence à La Grainerie, fabrique des arts du cirque et de l'itinérance (http://www.la-grainerie.net/ ) à Balma du 8 au 19 février, puis à Verdun aux Transver-sales du 22 au 26 février.
NEVCHEHIRLIAN_PRÉVERT
"Le soleil brille pour tout le monde" (coproduction Internexterne/scène na-tionale Les Salins) Ce sont des poèmes mais aussi des lettres inédites de Jacques Prévert mis en musique par le groupe, pour un spectacle/concert dont la création aura lieu en avril au théâtre des Salins à M! artigues, avec 2 dates publiques les 20 et 21 avril. Patrick Laffont sera le vidéaste de cette création qui a reçu l'aide du CNV.
Nous vous en dirons plus bientôt.
TOURNÉE PRINTEMPS 2010
Avec plus de 70 dates, et de beaux moments dont les Primeurs de Massy, le MIDEM à Cannes, ou encore plus récemment à Thourotte, la tournée "Monde nouveau monde ancien" se poursuit.
Des festivals (Mythos, Amnésie International), un voyage en Slovénie, des premières parties: Goran Bregovic, Arthur H, Thee Silver Mt Zion, Babet, Besnard Lakes.
Voici les nouvelles dates :
18 mars Festival Transeuropéen (+ show case Fnac à 17h) Rouen 20 mars Cinéma L'Archipel Paris 23 mars Slam à Berre l'étang 26 mars En attendant les Francos (1ère partie de Babet) La Rochelle 7 avril ! Festival Mythos Rennes 14 avril Espace Julien (1ère partie de Silver Mt Zion) Marseille 16 avril Le Poste à Galène (1ère partie de The Besnard Lakes) Marseille 20 avril "Le soleil brille pour tout le monde" Projet Prévert Scène nationale de Martigues 21 avril "Le soleil brille pour tout le monde" Projet Prévert Scène nationale de Martigu! es 30 avril Nuit du Slam (avec Eric Cartier de Vibrion) Le Rex à Toulouse 11 au 15 mai Leu Tempo Festival avec la Cie Cirquons Flex Iles de la Réunion 23 mai Festival Druga Godba Ljubljana (Slovenie) 28 et 29 mai Médiathèque Bar le duc
Merci à tous ceux qui soutiennent de près ou de loin cette aventure, merci à tous les lieux et festivals qui nous ont accueillis, ou vont nous accueillir, merci aux webzines, fanzines, radios et autres média qui! nous ont prêté attention, merci à vous tous,
Retrouvez toutes les dates, les videos, les clips et autres infos, ici:
http://www.myspace.com/nevchehirlian
ou sur le blog personnel de Frédéric:
Clip de "L'HOMME TROUE" http://nevchehirlian.over-blog.fr/ CHRONIQUES ET INTERVIEW:
Monde nouveau, monde ancien de Nevchehirlian http://www.evene.fr/musique/cd-albums/nevchehirlian-monde-nouveau-monde-ancien-26111.php (4 étoiles)
Nevchehirlian - Monde nouveau monde ancien http://www.krinein.com/musique/nevchehirlian-monde-nouveau-monde-an-cien-9346.html (coup de coeur)
Monde nouveau Monde ancien, le nouvel album de Nevchehirlian http://www.plurielles.fr/culture/livres-cd-dvd/monde-nouveau-monde-an-cien-le-nouvel-album-de-nevchehirlian-4450847-402.html
Vos appréciations http://www.concertandco.com/artiste/frederic-nevchehirlian/critique-concert-35565.htm
[Interview] Nevchehirlian http://www.desinvolt.fr/Interview-Nevchehirlian
ARCHIVES http://www.longueurdondes.com/2009/07/28/nevchehirlian-2/
Nevchehirlian, la voix est libre http://www.laprovence.com/article/spectacles/nevchehirlian-la-voix-est-libre
UP Radio http://www.upradio.fr/lepistonphone.html
Monde nouveau, Monde ancien || Nevchehirlian http://mygoodzik.blogspot.com/2009/05/nevcherhilian-monde-nouveau-monde.html
Nevchehirlian http://www.albumrock.net/critiquesalbums/nevchehirlian-monde-nouveau-monde-ancien-4130.html
Interview Nevchehirlian http://www.albumrock.net/lesdossiers/interview-nevchehirlian-138.html
Une pause s’impose http://www.anous.fr/marseille-aix/un-quartier/nevchehirlian-et-le-festival-gravitations/7761.html
Nevchehirlian en interview http://www.lemediateaseur.fr/2009/12/nevchehirlian-en-interview/ (coup de coeur week end)
Nevchehirlian "Monde Ancien, Monde Nouveau" http://loreilledemoscou.canalblog.com/archives/2009/07/18/14435830.html De l’identité nationale, par David Bobée, Frédéric Nevchehirlian et Eva Doumbia.
http://www.festivalier.net/article-28617239.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=40942
Agenda - Publication en arménien de " Mémé d'Arménie " de Farid BoudjellalA l'occasion du 95e anniversaire du génocide arménien de 1915 SIGEST annonce la publication en arménien de :
" Mémé d'Arménie ", de Farid Boudjellal
*********************************** 1959. Un évènement inattendu va changer le cours de la vie de Petit Polio. L'arrivée inopinée de Mémé d'Arménie, une grand-mère chrétienne porteuse d'un douloureux secret. Blessures pour blessures, peur pour peur, ils vont tenter d'effacer les cicatrices d'un génocide... Mais le pourront-ils ? Une chose est sûre, chrétien, musulman, Mahmoud se mélange les racines ! ************************************
Parution prévue : 15 avril 2010. Vous pouvez souscrire dès maintenant: Editions SIGEST http://editions.sigest.net/page00010112.html#I0002afcb
Editions SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville Editions SIGEST http://editions.sigest.net/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41194
Agenda - 15/04: Soprano Laura Kalayjian : concert folkloro-classiqueLaura KALAYJIAN pour la première fois à Paris
Concert Folkloro-Classique
Animé par la chantuese Laura KALAYJIAN soprano lyrique
Aura lieu le Jeudi 15 Avril à 20h30
A l'Église Catholique Arménienne Sainte Croix des Arméniens
13 Rue du Perche Paris 75003
Métro Filles du Calvaire ou Rambuteau
Tarif 20 euros
Tarif réduit 15 euros
Vous pouvez réservez vos billets par téléphone 06 23 88 36 53
Agenda - La tentation négationniste: Arménie, Shoah, RwandaConférence à Bruxelles au Collège de Belgique, le Mercredi 31 mars 2010 à 17h00.
Le Collège de Belgique
Conférence
La tentation négationniste: Arménie, Shoah, Rwanda
par M. Joël KOTEK, historien, professeur à l’ULB
Mercredi 31/03/2010 – 17h00
Au Palais des Académies
Rue Ducale, 1
1000 Bruxelles
Agenda - « Somewhere… la Mancha » d’après Don Quichotte de Cervantès« Somewhere… la Mancha » d’après Don Quichotte de Cervantès
Mise en scène Irina Brook
La pièce « Somewhere …la Mancha » d’Irina BROOK, qui a eu un très grand succès au Théâtre des Bouffes du Nord en avril dernier va être jouée en une représentation unique le 9 février prochain au Théâtre Rutebeuf de Clichy, à 20h30. (Durée du spectacle 1h40 sans interruption).
Théâtre Rutebeuf
16-18 allées Léon Gambetta
92110 Clichy
Métro Mairie de Clichy (ligne13)
Réservation : 01 47 15 98 50/51.
Tarif : 17/12/9 €
Pour ceux qui n’ont pas vu la pièce et souhaiterait la voir, bon spectacle !
Prochaine date :
Le 9 Avril 2010
La Nacelle
78410 Aubergenville
21h
------------------------------------------------------------------- Chat en poche
Dimanche 7 février
16h -Durée 1h40
Théâtre
Théâtre Rutebeuf
Tarif A
Chat en poche met en scène une bonne famille enrichie dans la fabrication du sucre, les Pacarel : avec Monsieur, inculte mais assoiffé de postérité, Marthe, sa femme, bourgeoise mais sensible et leur fille Julie. Dans cet ho-norable foyer vivent les Landerneau. Monsieur est docteur et Amandine se berce de rêveries sucrées.
L'action débute dans l'attente d'un célèbre ténor que voudrait s'accaparer M. Pacarel pour le faire jouer dans Faust, avec sa propre fille dans le rôle principal. Mais à la place du fameux ténor, débarque un jeune homme.
M. Pacarel, le prenant pour l'artiste qu'il attend, lui fait signer un contrat alléchant que son interlocuteur ne peut refuser même s'il n'entend rien à l'art lyrique. Cette situation va provoquer une chaîne de causes à effets. Dans une suite ininterrompue de quiproquos, Valérie Mairesse, Jean Ben-guigui et Arthur Jugnot font revivre le vaudeville mythique de Feydeau. Rire garanti !
Texte : Georges Feydeau - Mise en scène : Pierre Laville - Interprétation : Valérie Mairesse, Jean Benguigui, Arthur Jugnot, Jean-Marie Galey, David Macquart, Julie Wingens, David Talbot, Marianne Giraud
COMPLET
Spectacles http://www.ville-clichy.fr/index.php?Rub=218
Agenda - Vient de paraître le "Journal de déporta-tion" de Yervant OdianUn écrivain au coeur de l'histoire. Le témoignage de référence sur le génocide arménien enfin disponible en traduction.
Vient de paraître :
Yervant Odian Journal de déportation
Récit traduit de l'arménien par Léon Ketcheyan Préface de Krikor Beledian 16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index. Editions Parenthèses / collection diasporales
ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €
Dans toutes les librairies à partir du 25 février 2010.
---------------------- Editions Parenthèses 72, cours Julien — 13006 Marseille — France téléphone : [33] 0 495 081 820 télécopie : [33] 0 495 081 824 courriel : [email protected]
collection diasporales / littérature étrangère
Yervant Odian Journal de déportation
Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’en-traîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes armé-niens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu.
Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situa-tions d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les dépor-tés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct de sur-vie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste, survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussi-tôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer aucun ». Une forme de « poétique de la simplicité ».
Yervant Odian (1869-1925), écrivain satirique arménien, est arrêté en août 1915 après la rafle des intellectuels marquant le début du génocide armé-nien ; il est déporté dans le désert syrien. Il survit par miracle, revient à Is-tanbul plus de trois ans plus tard et reprend ses activités de journaliste et d’écrivain pour le quotidien Jamanak dans lequel il publiera ses souvenirs de déportation. Son oeuvre protéi-forme, sa plume acérée et sa satire féroce lui confèrent une place singu-lière dans la littérature arménienne.
Contact presse : Marion Brun [email protected]
diffusion : Harmonia Mundi Belgique : La Caravelle Suisse : OLF Canada : Dimedia
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=40731
Agenda - "L'Arménie et les Arméniens" par Grégoire TafankejianLes éditions Alan Sutton viennent de sortir, dans la Collection Mé-moires en Images, le livre de Grégoire (Robert) Tafankejian "L'Ar-ménie et les Arméniens", préfacé par Jacques Haroutioun Sarafian (Ato pour les intimes...).
L'auteur y présente une sélection de sa collection de photogra-phies d'époque, sur la vie quotidienne des Arméniens. Grégoire Tafankejian, petit-fils de rescapés du génocide arménien de 1915, verse ainsi une pièce de plus à la mémoire arménienne. Une dé-marche à rapprocher de l'Exposition Siréli Yeghpayres (Mon cher frère), du Turc Osman Koker, à l'affiche actuellement à Paris.
L'histoire de l'Arménie est trois fois millénaire et, pour Grégoire Tafanke-jian, petit-fils de rescapés du génocide de 1915, il est vital aujourd'hui que chaque Arménien de la diaspora connaisse ses origines.
L'on connaît peut-être le passé tragique, jalonné de massacres et d'inva-sions, du premier pays chrétien de l'histoire. Mais les photographies des premières décennies du XXe siècle rassemblées ici par l'auteur témoignent aussi d'une autre histoire, moins perceptible, celle des Arméniens dans leur vie quotidienne.
Au-delà des clichés traditionnels du portefaix de Tiflis (Tbilissi, Géorgie) ou de la musicienne avec son zaze ou son def, c'est dans un atelier de tissage à Ouchak (Usak, Turquie), dans la rue des Epiciers à Beyrouth, au coeur du bazar de Tiflis ou devant le triage des figues à Smyrne que cette rétros-pective en images nous emmène. Petite initiation à l'histoire ou "devoir du souvenir", ce recueil iconogra-phique est une pièce de plus à verser à la mémoire arménienne.
L'Arménie et les Arméniens http://www.editions-sutton.com/Popups_nouveautes/L_Armenie.html
Dédicace "L'Arménie et les Arméniens" par Grégoire Tafankejian
Rhône-Alpes
Grégoire Tafankejian présentera et dédicacera son livre L'Arménie et les Arméniens dans la collection Mémoire en Images :
- le vendredi 26 février à 18 h 30 dans le cadre des Rendez-vous du CPA, au Centre du Patrimoine Arménien 14 rue Louis Gallet - 26000 Valence - T 04 75 80 13 00 - F 04 75 80 13 01 - [email protected] - http://www.patrimoinearmenien.org/
- le samedi 13 mars de 14 h 00 à 18 h 00 à l'Espace Culturel Le-clerc de Bourg-les-Valence RN 7 LES CHABANNERIES 26503 BOURG LES VALENCE
Tél : 04.75.82.26.26 Fax : 04.75.82.26.20
http://actualite-editions-sutton.blogspot.com/
Agenda - 11/05: Gariné, l'opéra de Dikran Tchouhadjian au Théâtre de Saint-MaurAu Théâtre de Saint-Maur
Le chef-d'oeuvre du compositeur arménien DIKRAN TCHOUHADJIAN : GARINE
Le mardi 11 mai à 20h30.
La COMPAGNIE LES AMOUREUX TRANSIS et le CRDT (Centre de Recherche Dikran Tchouhadjian) présentent
Le chef d'oeuvre inédit en France d'un compositeur arménien passé maître dans l'art de mêler mélodies occidentales et « turqueries »
Gariné
Opéra-bouffe en trois actes de Dikran TCHOUHADJIAN Livret et adaptation de Gérald Papasian Librement adaptée de l'oeuvre de Takvor Nalian
Direction artistique et Mise en scène de Gérald PAPASIAN Avec la complicité d’Irina BROOK
Direction musicale de Vincent BONZOM Création mondiale le 11 mai 2010 Théâtre de Saint-Maur
Gariné Classical Opera and Vocal
CONTACTS Coproducteurs : Coordination générale "Gariné" et direction artistique de la Cie Les Amoureux Transis
Alexandre Martin-Varroy - 06 82 86 73 31 - [email protected] CRDT - Gérald Papasian - 06 63 77 41 57 - [email protected] – Assistante de direction : Ania Wozniak
Productrice déléguée : Dazzling & Sparkling (Les Argentiers du Paradis) - Loreleï Jacob - 01 42 81 92 32 - [email protected]
Gariné
Opéra-bouffe en 3 actes de Takvor Nalian et Dikran Tchouhadjian (1875)
Adaptation du livret en français : Gérald Papasian Orchestration : Vincent Bonzom
Création mondiale le 11 mai 2010 au Théâtre de Saint-Maur (94).
Direction musicale : Vincent Bonzom Conseillère musicale et vocale : Mariette Jost Mise en scène : Gérald Papasian assisté par Olivier Podesta Chorégraphies : Claire Faurot et Lorie Baghdassarian Scénographie et costumes : Noëlle Ginefri Lumières : Thibault Ducros Distribution (en cours, 35 artistes) : 6 solistes (soprano, mezzo, 2 ténors, baryton, basse) 3 comédiens 2 danseuses 9 musiciens (2 violons, alto, violoncelle, contrebasse, flûte, 2 clarinettes, basson) 14 choristes (3 sopranos, 3 mezzos, 2 ténors 1, 3 ténors 2, 3 basses) + percussions 1 chef d’orchestre Résumé de l’histoire :
ARMEN, jeune homme impétueux, rêve de créer le premier grand Théâtre de sa ville natale, Constantinople, et d’y jouer les plus grands auteurs, rompant ainsi avec la tradition populaire du théâtre de rue. Mais à la veille de la Première en public, son premier rôle féminin démissionne pour rejoindre la troupe de son concurrent.
Mais trouver une remplaçante au pied levé s’avère impossible. Le meilleur ami d’ARMEN, MARKAR, comédien de foire, veut lui prêter main forte en lui offrant ses acrobates, mais ARMEN n’en a que faire. Finalement, ARMEN et MARKAR découvrent une jeune femme à la voix enchanteresse, voguant sur une barque : GARINE.
Les choses se compliquent car le père de GARINE, HOR HOR AGHA, vendeur de pois chiches, l’a effrayée en lui parlant de l'immoralité des artistes. ARMEN, qui essaye de convaincre GARINÉ qu’au théâtre il n’y a que de belles histoires et beaucoup de poésie, entonne un duo avec elle : c’est la genèse de leur amour…
Résumé de la note d’intention :
Gérald PAPASIAN, spécialiste de l’oeuvre du compositeur Dikran Tchouhadjia dont il a monté plusieurs opéras aux Etats-Unis, a souhaité restaurer une oeuvre phare du patrimoine musical arménien en France. Gariné est un des rares « classiques » commun à la culture arménienne et turque depuis l’origine, où les deux communautés vivaient en harmonie.
Après de longues recherches auprès du Musée d’art et de littérature d’Erevan et de collectionneurs de par le monde, il a réussi l’exploit de reconstituer avec Vincent Bonzom une partition très proche de l’original en adaptant le livret pour donner des codes culturels sur la Constantinople cosmopolite et multi-ethnique de l’époque aux spectateurs.
Cet opéra-bouffe sera mis en scène dans un esprit « tréteaux » avec des touches de scénographie mêlant Occident et Orient. Évocations et descriptions prendront le pas sur « l'illustratif », pour solliciter l'imaginaire du spectateur.
Un pourcentage des futures recettes d’exploitation sera reversé à trois institutions arméniennes ayant portées directement ou indirectement le projet : Musée d’Art et de Littérature, l’Opéra et le Conservatoire d’art dramatique d’Erevan.
Coproduction : Compagnie Les Amoureux Transis et CRDT (Centre de Recherche Dikran Tchouhadjian) Avec le soutien du Musée d’Art et de Littérature d’Erevan.
Contact : Production déléguée Dazzling & Sparkling – Les Argentiers du Paradis Lorelei Jacob 01 42 81 92 32 – 06 10 12 07 29 [email protected]
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Dikran Tchouhadjian est né à Constantinople en 1837 et mort à Smyrne le 25 février 1898. Ses dispositions exceptionnelles pour la musique sont révélées assez tôt. A Constantinople, son père confie tout d'abord son éducation musicale à Mangioni, puis, quelques années plus tard, c'est à Milan qu'il suit des études de perfectionnement (1862- 1864).
Milan est à cette époque l'un des centres les plus importants pour l'opéra en Europe et le jeune Tchouhadjian se jette à corps perdu dans une passionnante vie musicale. En étudiant l'harmonie et l'instrumentation et en apprenant à maîtriser la composition, il se nourrit avidement des grands classiques. Il est alors particulièrement attiré par l'opéra.
A son retour, il participe aux activités de la Société Musicale Arménienne, publie le journal Kenar Haygagan ("La Lyre arménienne") avec Kapriel Yéranian, donne des conférences et des concerts. Il met sur pied un petit orchestre et travaille avec le théâtre musical Kousanerkagan, Il travaille aussi avec l'Arevelian Tadron (le "Théâtre Oriental") l'un des principaux théâtres arméniens à Constantinople, et c'est à cette occasion que sa musique de scène pour la pièce de Romanos Sedefdjian, Vartan Mamigonian, pergich hayreniats ("Vartan Marnigonian, sauveur de sa Patrie") est présentée pour la première fois en 1867.
En 1868, il achève l'opéra Arsace secondo ("Archak II"), d'après un livret en italien de Tovmas Terzian, marquant ainsi la naissance de l'opéra national arménien. De son vivant, seuls des extraits seront présentés, notamment à Constantinople, Venise, Paris et Vienne. La partition, que l'on croyait disparue, sera découverte et envoyée à Erevan en 1942. Une version remaniée par Alexandre Chahverdian et Levon Khodja-Eynatian, d'après un nouveau livret d'Armen Goulakian, y sera présentée en 1945.
Dans les années 1870, Tchouhadjian écrit les opérettes L'Imposture d'Arif (d'après la comédie de Gogol "Le Revizor"), Keusé-Kéhia ("Le Notable imberbe"), Léblébidji Hor-Hor Agha ("Hor-Hor Agha, le marchand de pois chiches") et, vers 1880, l'opéra "semiseria" Zémiré sur un livret inspiré de contes arabes.
Tchouhadjian compose également de la musique de chambre, de la musique pour orchestre ainsi que des pièces pour piano (danses, marches, fugues, fantaisies, paraphrases) qui seront publiées à Constantinople dans les années 1870-1880.
En tant que fondateur de l'opéra arménien, Tchouhadjian est une figure importante dans l'histoire culturelle du Moyen Orient. Il sait mettre son éducation musicale européenne au service de ses racines orientales. Dans une certaine mesure, son oeuvre participe du mouvement d'émancipation des Arméniens de l'empire ottoman dans la seconde moitié du XIXe siècle. Son style se forge sous l'influence de plusieurs facteurs : l'école d'opéra italien (en Italie, on le qualifie de "Verdi arménien"), l'opérette française (lorsqu'il présente sa musique à Paris, où il séjourne de 1891 à 1892, la presse parisienne le surnomme l’"Offenbach oriental"), et, par dessus tout,
le folklore urbain arménien, dont l'influence est plus particulièrement remarquable dans Keusé-Kéhia et Léblébidji Hor-Hor Agha.
Son langage musical est essentiellement enraciné dans les chansons des villes : il se promène dans les rues en écoutant et en notant des fragments de mélodies, des motifs rythmiques et même des bribes de conversations. En utilisant ce matériel, et contrairement à la tradition en vigueur, Tchouhadjian sait qu'un compositeur "national" doit aussi se servir de l'expérience de la culture musicale mondiale.
Adolpho Talasso, un critique musical, écrit dans la Revue Théâtrale : "Dikran Tchouhadjian fut le premier à appliquer les techniques européennes à la musique orientale.
Ses idées hautement originales, la fraîcheur de son langage musical, son orchestration colorée – tout est imprégné des lumières de l'Orient. Ses compositions, pleines de puissance et d'enchantement, sont remarquables par leur maîtrise de l'harmonie et du contrepoint."
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41073
Agenda - QUAI N°5 revisite les classiques…Embarquement immédiat !
Si un train peut en cacher un autre, un compositeur peut aussi en cacher un autre !
QUAI N°5 relève le défi de mêler Bach à la musique brésilienne ou Mozart au style yiddish.
Une invitation au voyage, avec 5 musiciens classiques à bord et pas des moindres, avec Stéphane Logerot, Jean-Marc Phillips Varjabedian (violo-niste du TRIO WANDERER) http://www.triowanderer.com/ , Romain Des-charmes, Paul Mindy, Jean-Luc Manca. Autre distribution possible : Vahan Mardirossian.
Membre de l'Orchestre National de France depuis 1994, Stéphane Logerot a été le partenaire de groupes et de musiciens tels que le trio Wanderer, le quatuor Borodine ou encore Yuri Bashmet. Il a également joué pour Michel Legrand et Harry Connick Jr. Avec son nouveau groupe Quai n°5, il réunit ses deux passions, la musique classique et les musiques populaires. "Quai n°5" mêle Bach à la musique brésilienne ou Mozart au style yiddish. L'al-bum va de l'Argentine en passant par Cuba ("Caldo Pan") ou l'Irlande ("Irish Spring").
Après une prestation éblouissante aux Victoires de la Musique Classique
2010, avec notamment "La Marche Truc" (!), le lundi 8 février, Quai N°5 sera les Mardi 30, Mercredi 31 mars et Jeudi 1er avril au Théatre de l’Euro-péen (Paris 17°) avec un spectacle mis en scène par la chanteuse Juliette. Quai N°5 sera le également le lundi 26 juillet 2010 au Festival des Musi-cales de Savoie (73).
Alize Festival parle de Quai N°5 : http://www.alizesfestival.com/artistes.htm
Inclassiquable ! Les musiciens de Quai N°5 ont en commun de solides for-mations classiques, une longue liste de prix et de récompenses derrière eux et excellent dans les oeuvres du Répertoire. Pour autant, ils partagent la même envie de faire éclater les frontières de la musique... Ce désir leur a aussi donné envie de montrer une autre image des compositeurs clas-siques. Bien cachées, leurs oeuvres sont pourtant encore reconnaissables sous leurs habits de salsa, de tango, de blues ou encore de tzigane... Quelle meilleure passerelle entre les cultures et les générations que d’amener les Grands Maîtres du passé sur d’autres rivages, en d’autres temps que les leurs ? Cette odyssée musicale nous emmène d’un bout à l’autre de la planète en brassant cultures, instruments et musiques popu-laires en tous genres. L’optimisme et la légereté avec lesquels Quai N°5 franchit les genres musicaux abolissent toutes les frontières culturelles. Ces cinq musiciens inspirés mélangent les cultures et les siècles, les mélo-dies et les rythmes dans un brillant jeu de “trompe-l’oreille” avec un hu-mour contagieux et un plaisir évident. Leur interprétation “classique/world” passionnée et colorée fait de leurs créations une oeuvre à part en-tière que le public sait apprécier. Ce genre de projet est rarement servi par des musiciens de très haut niveau ; ce n’est pas le cas ici car derrière l’ap-pellation Quai n°5 se cachent des interprètes de premier plan : Jean-Marc Phillips-Varjabédian (violon ; trio Wanderer, victoires de la musique 1997 et 2000, lauréats de nombreux concours internationaux), Vahan Mardirossian (piano ; soliste international, plusieurs disques salués par la critique), Sté-phane Logerot (contrebasse, guitare, harmonica ; membre de l’Orchestre National de France, partenaire de Richard Galliano), Jean-Luc Manca (ac-cordéon : Prix de la Sacem, Premier Prix des concours de Genève et Linz), Paul Mindy (percussions ; Prix Charles Cros, Prix Georges Brassens...).
Les titres de leur CD :
1) Fuite en Fi: une samba mutine pour la célèbre Badinerie de Bach, ex-traite de la Suite pour orchestre en si mineur (BWV 1067). 2) Aïdakiri: très belle adaptation, aux accents de boléro, de la Marche triomphale de l'opéra "Aïda" de Verdi, non sans un joli clin d'oeil à "La Tra-viata", du même compositeur. 3) La Marche Truc: un hommage aux accents tantôt orientaux, tantôt yid-
dish, de la Marche Turque de Mozart. 4) Après un Raid: tango brillamment inspiré du célèbre "Libertango" d'As-tor Piazzola 5) Tosca Mimi: l'air d'anthologie de l'infortuné Cavaradossi, dans le drame "Tosca" de Puccini, revisité avec sobriété et émotion par la chanteuse Ju-liette. 6) L'Arpège jaune: la mélancolie de la Sonate Arpeggione de Schubert re-naît dans la peau d'une bossa nova toute en émotion retenue (le propre des bossas)... Un petit bonheur. 7) Irish Spring: le "Printemps" des Quatre Saisons de Vivaldi, dans une danse celtique échevelée. 8) The New Blue World: le 2e mouvement (largo) de la Symphonie n°9, du Nouveau Monde, de Dvorak, immergé en plein western ! 9) Strange Cancan: un French cancan mâtiné de tango. 10) Balalaïcarmen: l'ouverture du fameux opéra ibérique de Georges Bizet, électrisée par la fougue slave. 11) Caldo Pan: le 4e prélude de Chopin à la sauce cubaine nous donnerait envie de chanter "Insensatez" de Tom Jobim en hâtant le tempo. 12) Sevillovsky: le 2e mouvement du Concerto pour violon de Tchaïkovski, transformé en flamenco. 13) Milonga Non Troppo: l'Adagio du Concerto pour piano n°23 de Mozart, transformé en très belle complainte latino-américaine. 14) Le Prince y Dort: inspiré des sublimes Danses Polovtsiennes de l'opéra "Prince Igor" de Borodine, le morceau rappelle un bijou d'Arcade Fire tel que "Rebellion (Lies)" aux accents techno très dansants...
Quai n°5, chez Decca Sortie le 1er février 2010
C'est jubilatoire ! A découvrir sur leur site : http://www.quain5.com/
Et sur YouTube :
http://www.youtube.com/watch?v=lWPyTV-lnQE
http://www.youtube.com/watch?v=dMB8iZWJHg4
Plus d'informations sur Jean-Marc Phillips Varjabédian http://lontano-productions.com/2009/03/jean-marc-phillips-varjabedian-violon/
Agenda - Parution du livre de Sévane Garibian
Vient de paraître en France, Suisse et Belgique, le livre de Sévane Garibian, Docteure en Droit, publié par les éditions LGDJ-Schul-thess-Bruylant : "Le crime contre l’humanité au regard des prin-cipes fondateurs de l’Etat moderne - Naissance et consécration d’un concept" (version abrégée de sa thèse de doctorat).
Le crime contre l’humanité au regard des principes fondateurs de l’Etat moderne
Naissance et consécration d’un concept
Collection Genevoise
Schulthess Éditions Romandes
Sévane Garibian
Le concept de crime contre l’humanité est à la fois simple – il renvoie à des actions qui révoltent la conscience – et complexe – sa signification est empreinte d’inconstance. De nombreux travaux scientifiques témoignent de cette ambivalence, au travers de l’étude de la notion de crime contre l’humanité et de son régime juridique. Des travaux dont l’apport majeur est de répondre au « comment ».
Sévane Garibian propose quant à elle de répondre au « pourquoi », et de reconstruire l’histoire du concept à partir des sources primaires et de l’abondante doctrine préexistante en adoptant un nouvel angle de vue. Cette approche inédite exige de rendre visibles les facteurs juridiques commandant l’évolution du concept.
Pour ce faire, l’auteure s’appuie aussi sur les écrits dédiés plus générale-ment aux questions classiques et incontournables soulevées par l’interna-tionalisation du droit pénal et l’émergence d’un ordre pénal international, indissociable de celle du concept, et d’une actualité sans cesse renouve-lée.
Auteur: Sévane Garibian, Docteure en Droit
Coopération:
Bruylant, Bruxelles
L.G.D.J., Paris
Agenda - Université Virtuelle Arménienne: inscrip-tion pour le semestre d’hiver 2010
L’UGAB est heureuse d’annoncer l’ouverture de la période d’inscription pour le semestre d’hiver 2010 de l’Université Virtuelle Arménienne.
Les cours de langue arménienne, d’histoire et d’architecture arménienne sont proposés à tous, en plusieurs langues : l’arménien oriental et occiden-tal, l’anglais, le français, le russe et l’espagnol.
Les classes pour le semestre débutent le lundi, Janvier 11, et se termineront le 16 Mars.
Pour vous inscrire, merci de vous rendre sur le site de l’UVA : http://www.avc-agbu.org, de créer votre compte et de compléter votre de-mande d'inscription.
L'inscription est ouverte jusqu'au 27 Décembre 2009.
Pour plus d’informations, contactez-nous par email [email protected]
L’UVA offre une éducation arménienne n'importe quand, n'importe où!
Agenda - Saison turque en France: calendrier des prochaines conférencesCALENDRIER DES PROCHAINES CONFÉRENCES DE LA SAISON DE LA TURQUIE EN FRANCE OÙ VOUS POURREZ POSER VOS QUESTIONS
– Du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010 (?) Conférences sur la Turquie par l’Amicale des anciens élèves de Galatasa-ray . Maison des associations du XVIe, Paris
– Du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010 : France et Turquie : deux pays d’attraction pour les étudiants . http://www.louis-le-grand.org (en fait c'est une pièce de théâtre fin Janvier 2010)
– Du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010 (?) : Conférences sur la Turquie par les anciens de HEC d’Istanbul . http://www.-hec.fr 78351 Jouy en Josas
http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/home6actualites.htm
Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en tournée en FranceLe Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Tou-lon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.
En tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise
Le Trio Oshakan
à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre Orient et Occident dans les jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du moine et savant Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de l'homme...
de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son âme, comparée à un jardin, quittera ce monde...
de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et XVIII s. louant la beauté, l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin d'Eden...
de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises, grisant l'ame par la douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre à contribué au renouveaude la musique arménienne nourrissant le sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus authentique et identitaire.
Contact: Roger Piranian
Tel: 06 85 90 24 09
Courriel: [email protected]
Agenda - Fête de l'Humanité: les arméniens dans la fête
Les arméniens dans la fête !! – - allée Salvador Allende
Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion du 65ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.
Chers compatriotes français de toutes origines,
Depuis plus de 60 ans les arméniens patriotes et progressistes de France sont présents à la Fête de l'Humanité, considérée comme la fête populaire la plus importante de France. Ne manquez pas de leur rendre visite à leur stand.
Une exposition sur le Groupe Manouchian et de ses compagnons s'y tiendra à l'occasion du 65ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.
Il est prévu que le cinéaste Robert Guédiguian, réalisateur de "l'Armée du crime" passe au stand (*). Un accueil fraternel vous y attendra aussi. Vous pourrez y déguster de multiples plats "bien de chez nous" : chichkébabs, mézés, dolmas, etc. Les prix y sont très abordables. Chacun aura le moyen de savourer les nombreuses spécialités arméniennes en toute convivialité. Quelques photos du stand des démocrates arméniens de France .
Durant ces trois jours de la Fête de l'Huma, vous aurez l'occasion de rencontrer des élus municipaux, régionaux, des députés ou des Sénateurs, des intellectuels français ou arméniens. Vous pourrez voir une belle exposition sur "l'Armée du Crime", le Groupe Manouchian et ses compagnons de l'Affiche rouge.
Votre visite au stand sera un grand moment d'amitié franco-arménienne, dans cet esprit citoyen et de riche diversité humaine qui est si propre ã la Fête de l'Huma.
(*) : certainement samedi soir ou dimanche matin
www . jpg . Références
Quelques repaires de l'histoire du peuple arménien et la France.
La 1ère Guerre mondiale, le gouvernement jeune-turc, 1915 et le Génocide des Arméniens
L'Allemagne, le nazisme, la Résistance
La Russie, la Révolution d'Octobre, La Renaissance arménienne, les Arméniens soviétiques dans la 2ème Guerre mondiale sur le Front de l'Est et dans la Résistance française contre l'occupant nazi.
Au sein du peuple de France. 1965. Vers la reconnaissance du Génocide des Arméniens de 1915
Déni de Génocide -non reconnu et impuni- et négationnisme d'État banalisé
Condamnation nécessaire du négationnisme
Texte historique avec les [*nn] :
http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009aa.htm
www . jpg . références :
http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr_9informationcitoyenne/fetedelhuma/2009b.htm
Photos du stand :
http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/4diaspora/1france/1c1_2fetedelhuma.htm
- Votre visite au stand arménien
L'HUMANITÉ, 25 mai 1915, N# 4055, au bas de la page 3 La Triple-Entente en faveur des Arméniens : Document original avec zoom sur Gallica en Pdf
" ...En présence de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les gouvernements alliés font savoir publiquement à la Sublime Porte qu'ils tiendront personnellement responsables desdits crimes tous les membres du gouvernement ottoman ainsi que ceux de ses agents qui se trouveraient impliqués dans de pareils massacres."
Agenda - Voyages de mémoire au camp d'AuschwitzChaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site d’Auschwitz-Birkenau. Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées: 31 janvier, 21 mars, 28 mars 2010.
En 2007, 593 personnes ont pu bénéficier de cette initiative et participer à ces voyages de mémoire.
Pour l’année 2010, 3 dates sont proposées aux particuliers et collectivi-
tés souhaitant faire l’expérience de ces voyages de mémoire. -Dimanche 21 mars 2010 -Dimanche 28 mars 2010
L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des lieux de mémoire. Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, modulé en fonction des connais-sances ou des centres d’intérêts des participants et approfondi pour les voyages de formation. Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la pa-role des rescapés.
Déroulé de la journée :
Matinée : La visite débute vers 10h30-11h, sur le site d’Auschwitz-Birke-nau, après un arrêt sur la « Judenrampe ». Elle intègre le camp de quaran-taine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ». Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument inter-national.
Après-midi : Après une courte pause, la visite reprend vers sur le site d’Au-schwitz I par le pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1.
Transport:
Rendez-vous à 6 h du matin à Roissy CDG. Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à Cracovie vers 9h30. Transfert aller/retour Cracovie-Au-schwitz en autobus. Retour le soir vers 22h à Roissy CDG.
Tarif :
360€ par personnes (transports, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas standard végétarien servis dans l’avion) Possibilité de repas casher sur commande, 25€ de supplément Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux restrictions sur le transport des liquides)
La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée
Se munir d’une pièce d’identité et d'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs non-accompagnés de leurs parents, pour les ressortis-sants européens ou d’un passeport valide et une autorisation de circuler pour les mineurs de nationalité étrangère.
Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire ci-dessous, accompagné de votre règlement par chèque établi à l'ordre du
Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante :
Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris.
Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée.
Renseignements : Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15 E-mail : envoyer un e-mail
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?itemId=390&type=1
Agenda - Exposition d'Hélène Berr: "Une vie confis-quée"Hélène Berr
Une vie confisquée
Du 10 novembre 2009 au 31 mars 2010
Hélène Berr avait 20 ans en 1942. Parisienne, étudiante à la Sorbonne, elle a tenu son journal au jour le jour d’avril 1942 à février 1944. Ce texte, d’une qualité littéraire exceptionnelle, mêle l’expérience quotidienne de l’insoutenable et le monde rêvé des lettres, alternant à chaque instant entre l’espoir et le désespoir.
Arrêtée le 8 mars 1944, elle est déportée à Auschwitz avec son père et sa mère. Elle survit presque jusqu’au bout à l’épreuve, succombant à l’épui-sement à Bergen-Belsen en avril 1945, quelques semaines avant la libéra-tion du camp.
L’exposition, débordant le cadre strict du journal et de la personnalité d’Hélène Berr, s’élargit au contexte de l’Occupation et de la persécution des Juifs en France. Elle offre l’occasion de découvrir l’original du manus-crit de ce journal publié en 2008, ainsi que de nombreuses archives fami-liales déposées au Mémorial de la Shoah.
En savoir plus sur les campagnes de collecte d'archives familiales du CDJC
En savoir plus sur le manuscrit original du Journal d'Hélène Berr
Commissariat de l’exposition :
Karen Taieb, Sophie Nagiscarde, Mémorial de la Shoah et Mariette Job, nièce d’Hélène Berr.
Autour de l’exposition :
Visites thématiques pour les scolaires.
Renseignements : 01 53 01 17 26
Entrée libre – Niveau crypte
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?itemId=1096&type=1
Agenda - Mémorial de la Shoah/Journées de forma-tion*En partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France, le Mémo-rial de la Shoah propose tout au long de l’année aux professeurs, chefs d’établissement, documentalistes et bibliothécaires des CDI.
Tout en abordant la problématique de l'enseignement de la Shoah, les par-ticipants à ces journées renforcent leur connaissance du sujet.
Mercredi 10 mars 2010 Médecine, science et racisme dans les années 1930 et 1940. Avec Yves Ternon, docteur en histoire HDR, médecin, Jean-Marie Winkler, professeur d'histoire autrichienne à l'université de Rouen, et Claire Ambro-selli, historienne (INSERM), médecin.
Mercredi 7 avril 2010 Violence de guerre, judéophobie : le terreau du désastre. Par Pierre-André Taguieff, politologue, directeur de recherche au CNRS, An-nette Becker, professeur d'histoire à l'université Paris X et Joël Kotek, pro-fesseur d'histoire à l'université libre de Bruxelles.
Mercredi 12 mai 2010 L'apès Shoah en France. Par Didier Epelbaum, journaliste et docteur en histoire, Carole Piketty, conservateur du patrimoine, et Virginie Sansico, docteur en histoire.
Mercredi 10 mars 2010 Assistance, sauvetage et résistance des Juifs pendant la Shoah. Par Phillipe Boukara, historien (Science-Po, Paris), coordinateur formation au Mémorial de la Shoah et Frida Wattenberg, délégué à la mémoire des Anciens de la Résistance juive en France.
De 9h à 17h30 Participation gratuite pour les enseignants franciliens dans le cadre du par-tenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France.
Réservation obligatoire. Renseignements et inscriptions : tél. 01 53 01 17 54 Vous pouvez également vous inscrire en remplissant le formulaire ci-des-sous :
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?itemId=228&type=1
Agenda – 8/04: DA-connexion organise: exposition photos, conférences & concert DA-connexion, association d'aide aux enfants d'Arménie organise: exposi-tion photos, Conférences & Concert
Au programme : diffusion du film de la campagne d'été 2009, exposition photos, bilan de l'année écoulée, intervention de nos partenaires.
Cocktail dinatoire, entrée libre.
Les concerts du groupe Lavach' qui fête ses 10 ans !
Le Jeudi 8 Avril à 20H30 STUDIO DE L'ERMITAGE 8, rue de l'Ermitage 75020 M°Ménilmontant/Jourdain Entrée : 10/ 8 euros Pour plus d'infos sur Lavach', contactez : Melle Sévane Stépanian "Les Ruminants Associés" 10, boulevard Barbès 75018 Paris Mail: [email protected] Tél: 06.25.58.72.70/01.53.28.01.04
DA-connexion, association d'aide aux enfants d'Arménie
www.da-connexion.org
de l'Eglise Apostolique Arménienne de Chaville
Agenda - 13/04: Projection du documentaire "Screa-mers"Le ciné-club d'Arménie et d'ailleurs
SCREAMERS
Mardi 13 avril 2010 à 20h
2007, 1h30, Documentaire américain de Carla Garapedian, VOSTF.
En tournée à travers les États-Unis, le groupe rock System of A Down, composé de musiciens américano-arméniens, réclame la reconnaissance internationale du génocide arménien.
L’occasion d’examiner le négationnisme du gouvernement turc et de reve-nir sur les génocides du XXème siècle et l’attitude ambiguë des Etats-Unis, avec l’intervention de la journaliste et universitaire Samantha Power et de différents survivants des génocides du Rwanda et du Darfour.
http://www.armencine.com/ArmenCine.las
Agenda - 11/05: Projection du film "Zanguezour"Le ciné-club d'Arménie et d'ailleurs
ZANGUEZOUR
Mardi 11 mai 2010 à 20h suivi d’un débat avec l’historienne Claire Mouradian 1938, 85 mn, N&B, réalisation Amo Bek-Nazarov, musique Aram Khatchatourian Avec Hratchia Nersissian, Avet Avetissian, Hasmik, David Malian, Gourguen Djanibekian, VOSTF
1921. Les montagnes du Zanguezour, au sud-est de l’Arménie soviétique. La paix n’est pas encore totalement revenue. Ici et là des groupes contre-révolutionnaires (le parti Dachnak) s’en prennent aux paysans et refusent la réforme agraire. Un jeune « héros » bolchevique, Hakobian, est envoyé au secours des paysans.
Mais il est très vite fait prisonnier par le chef des insurgés, un homme qui, pour impressionner les paysans, a pris le nom de Sparapet le Grand (une figure légendaire de résistant arménien). Un pur film de propagande, dont la projection sera suivie d’un débat avec l’historienne Claire Mouradian.
http://www.armencine.com/ArmenCine.las
Agenda - Concerts Hommage au Révérend Père KO-MITASDans le cadre du 140e anniversaire de sa naissance mars et avril 2010
Concerts Hommage au Révérend Père KOMITAS
L'héritage laissé au peuple arménien par le R.P. KOMITAS (1869-1935) est inestimable. Si une partie du patrimoine musical a été sauvée c'est grâce au travail du RP KOMITAS qui de village en village, de l'Arménie occiden-tale à l'Arménie orientale, a recueilli, harmonisé et écrit les partitions de milliers de chants ancestraux jusque là transmis oralement. Avec ses propres compositions on estime ce patrimoine à plus de 4000 pièces et compositions musicales. Seulement un quart a survécu au génocide de 1915. L’Europe a rendu hommage à ce génie de la musique en lui érigeant statues et monuments dont la France le 24 avril 2003, Place du Canada, dans le 8e arrondissement de Paris
Ensemble OSHAKAN direction Grigor ARAKELIAN
Grand maître Arménien, à la notoriété internationale, Grigor ARAKELYAN, poursuit aujourd'hui l'œuvre de KOMITAS et lui rend hommage en faisant découvrir au public du monde entier cette musique transmise du fond des âges et qui reste étonnamment moderne.. Pièces profanes, sacrées et li-turgiques et plus particulièrement la fameuse messe de Pâques du R.P. KO-MITAS sont magistralement interprétées par l'ensemble OSHAKAN sous la direction de Grigor ARAKELIAN. La tournée européenne se déroulera fin mars et début avril 2010 en commençant à Erevan puis vers les centres européens de la diaspora et de la culture en général.
A votre disposition pour de plus amples renseignements : Roger Piranian Musicarménie tel : +33 (0)6 85 90 24 09 Courriel : [email protected]
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Agenda - « La Turquie Contemporaine », « La Turquie entre globalisation et nationalisme »Le Centre d’Etudes et de Recherches Internationales de Sciences Po (CERI) organise, sous la direction de Riva Kastoryano, trois débats pour rendre compte des transformations des pratiques sociales et culturelles en
Turquie, notamment depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP, et des effets produits sur les relations sociales, les valeurs nationales et la culture politique turques par le rapprochement avec l’Union européenne :
« La Turquie puissance régionale » (Ilter Türkmen, Egemen Bağış, Gilles Kepel), « L’islam turc » (Erol Katırcıoğlu, Seyfettin Gürsel), « Les institutions » (Ali Bayramoğlu, Ümit Cizre, Serhat Güvenç, Levent Köker).
Au printemps 2010, une conférence réunissant une trentaine d’intervenants internationaux complète cet ensemble pour aborder les perspectives historiques du nationalisme turc, son rapport à l’islam, à la question de la citoyenneté et des minorités et à la société civile, enfin son expansion économique et géographique.
http://www.saisondelaturquie.fr/la-turquie-contemporaine-la.html
Agenda - 08/06: Les Mauvais joueursLES MAUVAIS JOUEURS
Mardi 8 juin 2010 à 20h en présence du réalisateur et du producteur 2004, 1h30, film français. Réalisation Frédéric Balekdjian Avec Pascal Elbé, Simon Abkarian, Isaac Sharry.
Paris, le quartier du Sentier. Noël approche et la vie de Vahé Kri-korian part à vau-l'eau.
La boutique de son père, avec qui il travaille, va bientôt fermer. Trop de dettes et d'impayés. Lu Ann, la femme qu'il aime, le quitte et il sent bien que les arnaques au bonneteau qu'il pratique avec Sahak et son frère To-ros ne vont pas le mener loin… Sélection officielle festival de Berlin 2005, Prix « Sang neuf » au Festival du film policier de Cognac en 2005.
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------------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.frI-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de
l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en
aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]
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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme
Boîte vocale : 08 70 72 33 [email protected]
Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex
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