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’après le Gartner, d’ici 2011, 25 % des progiciels seront en mode SaaS [Software as a Service] », cite Luc Molinari, Directeur de Möbius France. Une tendance géné- rale des systèmes d’information à s’orienter vers une offre de services que constate aussi Thomas Descours, Manager chez PEA Consulting : « Le mode SaaS est demandé dans 15 % des appels d’offre d’outils de Supply Chain Execution, contre un à trois pourcents il y a deux à trois ans, estime-t-il . Nous assistons clairement à une poussée du SaaS car en plus de l’accélération opé- rée par la crise, les sociétés cherchent à se prémunir des risques, d’arrêt de fonctionnement des centres de distribu- tion (panne informatique, grève...) », analyse-t-il. Philippe Guilhaumou, Directeur ligne de Business Supply N°36 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2009 Pour vos appels d’offre ASP, SaaS, On Demand… des services bien connus du monde informatique qui font une entrée remarquée dans celui des logiciels d’entreposage (WMS). L’idée ? Alléger la facture en payant à l’usage et en externalisant serveurs et applications. Gagner en souplesse en termes de déploiement et d’ajustement au niveau d’activité en accédant à ces serveurs à distance via de simples navigateurs. Autant d’arguments qui peuvent séduire des sociétés qui, dans un contexte de crise ou de lancement, ont une visibilité à court terme, comme les e-commerçants ou les prestataires logistiques, par exemple. Mais que recouvrent ces solutions exactement ? Quelles sont leurs limites, leurs contraintes ? Des points de vue divergents s’expriment… 62 Les WMS sont-ils faits pour le mode SaaS ? D D « Chain et transport de Generix Group confirme lui aussi une croissance de la demande de WMS [Warehouse Management System] en mode SaaS ces dernières années : « Des clients comme Veolog, Lavazza, Descourt & Cabaud, Virgin, Geimex (Leader- Price), Place Carrée (e-commerce) et Carrefour ont choisi notre WMS en mode On Demand. Nous avons enre- gistré une hausse de 38 % sur le der- nier exercice. Chez Generix, le mode On Demand représente déjà 9,5 Mde CA. Nous constatons une bonne progression depuis trois ans ». Des clients et des éditeurs convaincus Pourquoi une telle demande ? Pour Thomas Descourt (PEA Consulting), une tendance de fond se conjugue avec les effets de la crise côté clients : « Le marché arrive à maturité, c’est pour- quoi davantage de clients sont prêts à adopter ce mode d’achat. On tend vers le SaaS parce que l’on doit faire d’autres arbitrages au niveau investis- sement. Et d’ajouter : Par ailleurs, les mentalités évoluent. Le raisonnement à court et moyen terme prime sur le long terme, lui-même plus adapté au mode licence. En effet, pour un WMS, le ROI en mode licence n’est obtenu qu’au bout de trois ou quatre ans, voire plus. » Philippe Guilhaumou (Generix Group) partage cette analyse sur les effets de la crise et considère le mode On Demand comme une réponse adaptée : « Nos clients ont plus de besoins et moins d’argent : pourquoi ne pas lisser la charge par rapport au mode licence ? La crise tend à geler les investissements, à rechercher les économies, à ne pas renouveler l’exis- tant, à lancer des projets à R.O.I. plus rapide, ce dernier restant un critère essentiel. Le mode On Demand limite les risques » De son côté, Negsys mesure les bien- faits de l’ASP [Application Service Provider] en tant qu’éditeur de WMS d’une manière beaucoup plus pragma- tique : « Notre analyse est qu’il y a par rapport aux 10 ténors du marché une cinquantaine de vrais projets par an. D’autre part, 70 % des entrepôts ne sont pas équipés en France. Il y a trois

WMS sont-ils faits pour le mode SaaS · 2009-08-17 · WMS, le coût se répartit en 25 % de licence, 25 % de mise en œuvre, 25 % de développement (interfaces, person-nalisation)

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’après le Gartner,d’ici 2011, 25 % des

progiciels seront enmode SaaS [Software

as a Service] », cite LucMolinari, Directeur de

Möbius France. Une tendance géné-rale des systèmes d’information às’orienter vers une offre de servicesque constate aussi Thomas Descours,Manager chez PEA Con sul ting : « Lemode SaaS est demandé dans 15 % desappels d’offre d’outils de Supply ChainExecution, contre un à trois pourcentsil y a deux à trois ans, esti me-t-il. Nousassistons clairement à une poussée duSaaS car en plus de l’accélération opé-rée par la crise, les sociétés cherchentà se prémunir des risques, d’arrêt defonctionnement des centres de distribu-tion (panne informatique, grève...) »,analyse-t-il. Philippe Guilhaumou,Directeur ligne de Busi ness Supply

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ASP, SaaS, On Demand… des services bien connus du mondeinformatique qui font une entrée remarquée dans celui des logiciels d’entreposage (WMS). L’idée ? Alléger la factureen payant à l’usage et en externalisant serveurs et applications. Gagner en souplesse en termes de déploiementet d’ajustement au niveau d’activité en accédant à ces serveurs à distance via de simples navigateurs. Autant d’arguments qui peuvent séduire des sociétés qui,dans un contexte de crise ou de lancement, ont une visibilitéà court terme, comme les e-commerçants ou les prestataireslogistiques, par exemple. Mais que recouvrent ces solutionsexactement ? Quelles sont leurs limites, leurs contraintes ? Des points de vue divergents s’expriment…

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Les WMS sont-ils faitspour le mode SaaS ?

DD«

Chain et transport de Generix Groupconfirme lui aussi une croissance dela demande de WMS [WarehouseManagement System] en mode SaaSces dernières années : « Des clientscomme Veolog, Lavazza, Descourt &Cabaud, Virgin, Geimex (Leader -Price), Place Carrée (e-commerce) etCarrefour ont choisi notre WMS enmode On Demand. Nous avons enre-gistré une hausse de 38 % sur le der-nier exercice. Chez Generix, le modeOn Demand représente déjà 9,5 M€

de CA. Nous constatons une bonneprogression depuis trois ans ».

Des clients et des éditeurs convaincusPourquoi une telle demande ? PourThomas Descourt (PEA Consulting),une tendance de fond se conjugue avecles effets de la crise côté clients : « Lemarché arrive à maturité, c’est pour-quoi davantage de clients sont prêts àadopter ce mode d’achat. On tend versle SaaS parce que l’on doit faired’autres arbitrages au niveau investis-sement. Et d’ajouter : Par ail leurs, lesmentalités évoluent. Le raisonnement

à court et moyen terme prime sur lelong terme, lui-même plus adapté aumode licence. En effet, pour un WMS,le ROI en mode licence n’est obtenuqu’au bout de trois ou quatre ans,voire plus. »Philippe Guilhaumou (GenerixGroup) partage cette analyse sur leseffets de la crise et considère le modeOn Demand comme une réponseadaptée : « Nos clients ont plus debesoins et moins d’argent : pourquoine pas lisser la charge par rapport aumode licence ? La crise tend à gelerles investissements, à rechercher leséconomies, à ne pas renouveler l’exis-tant, à lancer des projets à R.O.I. plusrapide, ce dernier restant un critèreessentiel. Le mode On Demand limiteles risques »De son côté, Negsys mesure les bien-faits de l’ASP [Application ServiceProvider] en tant qu’éditeur de WMSd’une manière beaucoup plus pragma-tique : « Notre analyse est qu’il y a parrapport aux 10 ténors du marché unecinquantaine de vrais projets par an.D’autre part, 70 % des entrepôts nesont pas équipés en France. Il y a trois

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ans, nous étions régulièrement en shortlist du fait de la large couverture fonc-tionnelle de Spidy, mais nous n’étionsfinalement pas retenus en tant que petitéditeur. Nous avons donc changé deformule pour nous adresser à des PMEqui ont des surfaces à équiper à partirde 600 m2 en leur disant : – Ne payezque ce dont vous avez besoin ! Depuis,nous avons démarré Longchamp enmode location, des prestataires logis-tiques comme Stock Options desTransports Kauffmann (voir page 66)ou Sud Frigo, TWS, distributeur deFashionshopping dans le e-commerce,l’Oblique et le groupe Bergam dansl’industrie. 2009 va être une très bonneannée pour Negsys », s’enthousiasmePatrick Réhel, Direc teur commercial de Negsys.

Une offre en constructionASP, SaaS, On Demand… certainsclients et éditeurs ont bien identifié desbesoins de flexibilité et d’allègementdes investissements, mais la réponseapportée par les éditeurs est encore dis-parate en termes de prestations propo-sées (ex : WMS + EAI + certains mes-sages EDI pour Infolog, WMS + ter-minaux embarqués + Ecrans pourNegsys), et de contrat de services.Ainsi, certains peuvent demander unengagement de trois ans (Infolog),d’autres d’un an (Negsys) ou d’autresencore pas du tout (Effisys). De même,les tarifs variables peuvent être calculésselon diverses unités d’œuvres (surfaced’entrepôts, nombre d’utilisateurs,nombre de commandes préparées, etc.).Ils fluctuent par exemple de 0,13 à 1€ par commande chez Effisys, à500/1.000 € par mois chez Negsys,

voire 1.000 à 15.000 € par mois pourInfolog (les tailles de projets étant biensûr différentes) – voir tableaux pages 72à 74). Enfin, les engagements en termesde services (taux de disponibilité, hotline, formation…) peuvent aussi varierfortement en fonction des éditeurs et deleurs modèles économiques. C’est notamment pour répondre auxinterrogations des éditeurs face à cenouveau mouvement qu’IBM a lancé le Club Alliance (voir encadré page 64), comme le décrit Loïc Simon,Responsable de ce Club : « Le ClubAlliance réunit des éditeurs, intégra-teurs, consultants, SSII… qui veulentdévelopper leur Business en modeSaaS… ou craignent de devoir le faire ! Il réunit 90 membres qui tra-vaillent dans le CRM, les RH, lafinance ou la collaboration. Pour lemoment, il n’y a pas encore de pres-sion concurrentielle dans les WMS eton peut se contenter encore de « Canada Dry » du SaaS. Il y a deuxans, les éditeurs de WMS n’y croyaientmême pas et rétorquaient : - Lesclients n’en veulent pas. Depuis troismois, on enregistre une inflexion forte :Carrefour demande du mode SaaS etje vois le vrai mode SaaS arriver. C’estpourquoi nous sommes en cours decréation d’un Club Trans port/ Logis -tique depuis trois mois . Sont membresdu Club Alliance Transport/Logistiquepour le moment : CJM International,Generix Group, Hardis et Shelly.

Des termes encore flousMais de quoi parle-t-on précisément ?Pas toujours évident d’avoir uneréponse unanime car tout le monde nes’entend pas encore sur les termes.

« En mode ASP et SaaS, le logiciel esthébergé chez un tiers (éditeur ou héber-geur). Mais le mode SaaS s’appuie surdes standards Web, d’où une architec-ture client ultra-légère. On Demand estune variante du SaaS, avec une factura-tion sur la base d’une unité d’œuvre, en général à la ligne de commandeclient », définit Thomas Descours (PEAConsulting). Ce qui rejoint la vision deGenerix Group : « En mode location,j’acquiers la licence et je loue l’espace.En ASP dédié, l’application WMS estchez un hébergeur, dans un espacedédié. En mode On Demand, on a lavolonté de mutualiser : l’application esten mode locatif et l’on paye selon laconsommation », explique PhilippeGuilhaumou. « En ASP, on achète unelicence et on est hébergé, tandis qu’enmode SaaS, on paye un loyer. C’est unenouvelle forme de service qui permet devariabiliser les coûts. Elle devrait aussirejoindre le BPO [Business ProcessOutsourcing] en permettant de sous-traiter complètement un processus et del’appeler à la demande », complète LucMolinari (Möbius France). Voilà déjàpour la théorie !

Une personnalisation des servicesMais dans la pratique, des nuancesapparaissent. « L’ASP est un terme quidésigne des logiciels sans sur mesure,en simple consultation. Tan dis que leSaaS se rapporte à des applicationssur-mesure qui ont été développéespour répondre à telle ou telle probléma-tique et qui en plus de la consultation,permettent de donner des ordres »,expose Gaylord Malagie, Associéd’Effisys. En effet, pour lui, le mode

LucMolinariDirecteur de MöbiusFrance

ThomasDescoursManagerchez PEAConsulting

PhilippeGuilhaumouDirecteur lignede BusinessSupply Chainet transport de Generix Group

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SaaS, reposant sur des services fullweb, suppose une personnalisation del’application. Amor Bekrar, PDGd’IFS France, estime quant à lui que leSaaS implique une personnalisationdes services. Ainsi, le niveau d’enga-gement pris par l’éditeur vis-à-vis deson client devient plus fondamental.En effet, l’éditeur devient responsabledu bon fonctionnement des serveurs,des applications et des connexions àdistance. « Notre positionnement est

clair : garantir au client le servicetotal, i.e 100 % de disponibilité. Pouréviter de se rejeter la balle avec unhébergeur, nous apportons une presta-tion intégrée. Nous avons aménagéune salle blanche pour de puissantsserveurs et une communication rapidepar fibre de verre », souligne JosephFelfeli, Président d’Acteos. De même,pour Effisys, le SLA [Service LevelAgreement] doit aller jusqu’à donnerle serveur en cas de défaillance de

l’éditeur : « Comme nous ne faisonsque louer un service, nous devonssigner un SLA d’engagement sur lesrésultats : 100 % des données sauve-gardées, disponibilité du serveur,temps de réponse du logiciel inférieurà 0,7 s pour la génération/ l’affichaged’une page. Et si notre entreprisevenait à disparaître nous donnerionsle serveur à l’entreprise. C’est un vraipartenariat client, sans dépendance »,insiste Gaylord Malagie.

Des éditeurs dubitatifsMais tous les éditeurs ne sont pasconvaincus du bien-fondé du modeSaaS pour les WMS. Ainsi FrançoisBiesbrouck, fondateur de BK Sys -tèmes, souligne que les techniquesexistantes permettent d’accéder entoute sécurité à des serveurs distants,mais est plus dubitatif sur le modèlecommercial qu’implique le SaaS. « Sur le plan technique, nous avonsdéjà allégé les PDA clients pourconcentrer l’application sur un ser-veur. Nous savons aussi accéder à dis-tance à un serveur sur lequel se trouvel’application via Citrix, une émulationCitrix ou TSE. Nous sommes égale-ment capables de déployer et de formerà distance », résume-t-il. En revanche,il se demande si le WMS se prête aumode SaaS. « Le SaaS est la jonctionentre la sous-traitance de l’héberge-ment et le paiement des prestations delocation. Quand on met en place unWMS, le coût se répartit en 25 % delicence, 25 % de mise en œuvre, 25 %de développement (interfaces, person-nalisation) et 25 % de matériel. Il estdifficile de faire payer la mise en œuvreet les interfaces selon une cote mal

Les Editeurs face au SaaS

Les éditeurs de logiciels de gestion font face à une véritable révolu-tion lorsqu'ils passent d'une logique de mise à disposition d'un « produit » (le logiciel) à l'obligation de délivrer un « service ». En

effet, ils doivent faire évoluer en profondeur leurs produits, organisa-tions, processus et pratiques pour proposer leurs solutions en mode SaaS(Software as a service), c'est-à-dire sous la forme d'un service applicatifévolutif, payé à l'usage, directement accessible par le web, sans investis-

sement initial ni installation d'infrastructures, letout accompagné d'engagements sur les niveauxde services (disponibilité, performances, sécu-rité...). C'est ce qui explique notamment que, touten communiquant de plus en plus sur leur straté-gie SaaS, ASP ou « On Demand », la plupart deséditeurs français historiques ne proposent pasencore leurs principaux logiciels dans le respectdes modèles SaaS les plus purs. En ces temps decrise plutôt favorables au modèle financier promu

par le SaaS, ils se bornent le plus souvent à proposer « la même chosequ’avant, mais en location et hébergé dans un datacenter » et rajoutentparfois : « c’est moins cher car les infrastructures sont en partie mutuali-sées ». Or, pour l'utilisateur, la vraie valeur d'une solution en mode « asa service » provient de :◆ l’accumulation et la restitution permanente d’expertise par le fournis-seur, en contact direct et permanent avec les utilisateurs et leur utilisa-tion du logiciel,◆ l’intégration progressive de contenus métiers pertinents, de fonctionset de services nouveaux, disponibles sur le web et accessibles par le web,◆ la banalisation de l'accès aux fonctions applicatives depuis l'extérieurde l’entreprise, par les collaborateurs, mais surtout par les fournisseurs,les clients, les partenaires.Une vraie Solution as a Service apporte de nouvelles manières d'innover,de faire des affaires, d'être efficace et productif, ce qui est difficile, voireimpossible à faire avec les solutions de gestion traditionnelles. Gageonsque les fournisseurs de WMS sauront rapidement le démontrer à leursclients en embrassant pleinement le SaaS !

*Loic Simon anime le Club Alliances IBM dont les membres, éditeurs, intégrateurs et consultants, allient leurs compétences pour apporter aux entreprises des solutions métier en mode « as a service »[www.cluballiances.com ou www.solutions-as-a-service.com] et E-mail : [email protected]

PatrickRéhelDirecteurcommercialde Negsys

Loic Simon*

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taillée ! », relève François Biesbrouckpour qui la partie intégration resteimportante et qui s’avère peu con -vaincu quant à la possibilité d’un modeplug& play des WMS.De son côté, Amor Bekrar (IFSFrance) n’enregistre pas de demandeclients pour le mode SaaS. Il observede plus que ce mode, contrairement àl’ASP, accède aux serveurs distants viale réseau grand public Internet. Il estdonc moins sécurisé. De plus, il estimeque le mode SaaS est pertinent pour

des applications CRM [CustomerRelas hion ship ], Resources humaines,Colla boratives et Achat/ Procurementmais pas pour la Supply Chain, la pro-duction, la distribution et les prévi-sions. Avis que partage Joseph Felfeli(Acteos) : « Logiroute, notre TMS, esten SaaS et le prochain à le devenir seranotre module approvisionnement. Maisje reste persuadé que les applicationsde process telles que celles de l’entre-pôt ne sont pas faites pour travailler enSaaS. Les temps de réponse doivent

être de l’ordre de la milliseconde pourtravailler en temps réel et optimiser lesprocessus. Ce qui est impossible àgarantir via Internet ou un réseau sansfil. Si on veut travailler en batch, alorsle mode SaaS est possible pour unWMS, mais c’est se priver de 30 % deproductivité ! ». Compte tenu des nom-breux projets d’optimisation d’entre-pôts en cours, cela ne devrait en effetpas aller dans le sens de l’histoire. Ledébat reste donc ouvert…

Cathy Polge

AmorBekrarPDG d’IFS France

FrançoisBiesbrouck,PDG de BKSystèmes

JosephFelfeli,Présidentd‘Acteos

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ISS LOGISTIQUE & PRODUCTIONLe mode SaaSpour gagner en réactivité Lorsque ISS logistique & production a sélectionné son WMS, il a retenuRedPrairie pour son mode SaaS.

Prestataire de service industriel etplus spécialement de logistique deproximité (en amont ou en aval

de la fabrication), ISS logistique & production emploie 2.500 collabo -rateurs pour un CA de 100M€. Ilcompte 10 plates-formes logistiquesplus 120 implants chez ses clients.Début 2007, le prestataire a lancé unappel d’offre pour trouver un WMS surle marché. « Jusqu’alors, les clientsnous poussaient à utiliser leur propreoutil. Mais nous voulions les convain -cre de nous laisser la main sur les res-sour ces humaines, les moyens demanu tention et les systèmes d’informa-tion, car c’est à ces conditions que nouspouvons optimiser les process », expli -que Philippe Galeano, Respon sableinformatique ISS logistique & pro -duction. Il contacte une dizaine d’édi-teurs, en retient trois en short list puischoisit RedPrairie. « Les solutionsWMS sont assez abouties sur le planfonc tionnel et nous n’avions pas de pro-

blématiques très pointues. Ce qui a faitla différence, c’est l’aspect contractuelen mode SaaS, car peu d’éditeursétaient prêts à le faire alors », relèvePhilippe Galeano, pour qui ce modepré sente de nombreux avantages. « C’est“la scalabilité” qui nous intéresse,poursuit-il. Nous avons des activi tés trèsvariées, si nous devions gérer un sup-port pour chaque dossier, ce serait troplourd, d’où le déport des problè mestechniques à l’extérieur. De plus, de par

ce mode, nous restons au top au niveautechnique. Par ailleurs, notre activité esttrès structurante. Nous devons pouvoiradapter la taille du système aux activitésperdues ou gagnées. En outre, le fait den’avoir aucune infrastructure sur site etd’accéder au système via un simplenavigateur facilite les déploiements,surtout lorsqu’il s’agit de s’implanterdans une usine du client (plus d’accordà demander) et accélère le R.O.I. Sansoublier l’aspect financier : nous ven-dons de la prestation à l’unité d’œuvre.L’intérêt est d’avoir une facturationcohérente avec ce modèle. »En effet, chaque mois, la facturation estétablie en fonction du nombre d’utilisa-teurs connectés en moyenne. PhilippeGaleano ne reviendrait d’ail leurs pas àun mode de facturation licence : « Nosprestations sont toujours en mouve-ment. Nous avons continuellementbesoin de réactivité, si nous revenons àun mode de facturation classique, nousla perdrons. Comme nous travaillonsavec une vision court terme de contratsà trois ans, le mode SaaS est plus ren-table pour nous. » CP

STOCK OPTIONSDémarrer une nouvelle activitéavec NegsysLes Transports Kauffmann ont choisi de s’appuyer sur Negsyspour lancer leur activité de prestation logistique : StockOptions. Créée en 2008, cette nouvelle société vise un CA de500 à 600 K€ cette année avec cinq personnes.

Les Transports Kauffmann ont étécréés par deux frères dans lesannées 1980. Ils se situent sur une

niche, celle de transitaire aérien ayantl’agrément pour effectuer desnavettes entre les aéroports de Bâle/

Mulhouse et Strasbourg. Depuis, lasociété a grandi et emploie 15 per-sonnes pour un CA de l’ordre de 1,3 M€. En 2008, l’entreprise a eul’opportunité de prendre 4.000 m2 +6.000 m2 d’entrepôts et a décidé, à la

demande de clients du secteur ali-mentaire (gestion de DLUO, enFIFO) de développer une activitélogistique. Elle a alors fondé uneseconde société, Stock Options, etentrepris de trouver un WMS du mar-ché en remplacement d’Excel. « Surles conseils d’un ami informaticienqui avait lu un article sur Negsysdans Supply Chain Magazine, nousavons contacté cet éditeur, révèle

PhilippeGaleanoResponsableinformatiqueISS logistiqueet production

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Valérie Kauffmann, LogistiqueSupport chez Stock Options, divisionde Transports Kauffmann. Et depour suivre : par rapport aux autressociétés, l’approche de Negsys étaitplus appropriée en termes de mise enplace, de coût et de facilité d’utilisa-tion. » Stock Options travaille avecNegsys depuis décembre 2008. «Nous sommes très satisfaits. Negsysnous contacte régulièrement. Nousnous sommes rapidement appropriésle système », déclare-t-elle. En effet,la première mise en place avec un uti-lisateur a été opérationnelle en moinsde 15 jours. « Spidy est très léger enterme de mise en place, d’apprentis-sage, de coût et de structure. Nousn’avons pas été plombés par 30 à 50 K€ au démarrage, en plus del’achat des pistolets qui est déjà uncoût énorme. » Spidy compte à pré-sent trois utilisateurs dans les deuxentrepôts, espacés de 300 m, qui com-

muniquent en WIFI. « Les caristes sesont vite familiarisés aux codes barres,relate Valérie Kauffmann. Ce WMS estaussi un plus commercialement car lagestion informatique des stocks estdemandée et appréciée par lesclients. Nous pouvons à présent nousadapter. » Stock Options a un contrat

annuel avec Negsys et a choisi d’êtrefacturée au trimestre. « Nous avonsbien travaillé ensemble. Les gens deNegsys sont très ouverts. Ils nous ontvraiment aidés à démarrer quelquechose de nouveau : ce n’était pas évi-dent. Ils ont bien su nous épauler »,conclut Valérie Kauffmann. CP

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ply Chain de Monoprix, après unephase de transition de six mois.

Une croissance sans support S.I.« Nous avons envisagé en interne leprojet logistique dès octobre/novem -bre 2008 », se souvient le Directeur

général de Naturalia. Eneffet, l’entreprise quiemploie 350 personnespour un CA prévisionnel2009 de 80 M€, connaîtune croissance annuellede 20/25 %. « Le déve-loppement logistique aété rapide et a connutoutes les étapes pourfinir par un entrepôt de4.500 m2 à Wissous(6.000 m2 en fin d’an-née). Mais la croissances’est effectuée sans sup-port informatique. Il y a

cinq/six ans, les magasins utilisaientencore des carnets à souche pourpasser leurs commandes ! », illustreAlain Carini. L’implantation par four-nisseurs des quelque 4.500 référen-ces à Wissous était dans la tête des pré-parateurs. Si ces derniers s’y retrou-vaient, des difficultés à traiter lesvolumes s’ajoutaient au déphasageimportant entre la situation théoriquedu stock de la gestion commerciale etle réel. De plus, la fiabilité de la traça-bilité au BL était toute relative. Heu -reusement, un logisticien, recruté enfévrier 2008, avait commencé à orga-niser l’entrepôt. Restait donc à pallierle manque de fiabilité opérationnellepar un système informatique.

Un WMS clé en main en trois moisL’idée de développer un logiciel eninterne étant rapidement écartée,Naturalia s’oriente vers un WMS dumarché et consulte deux éditeurs. « Les visites clients effectuées avec

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NATURALIAUne solution hybride par sécuritéDistributeur de produits alimentaires et cosmétiques bio etnaturels, Naturalia a retenu Logidrive d’Acteos pour son entre-pôt de Wissous. Afin d’éviter tout risque de perturbation d’ac-tivité inhérent au passage par un opérateur Telecom en casd’accès à distance, la société du groupe Monoprix a acquisdeux serveurs qu’elle a installés sur son entrepôt. Mais elle ena confié l’exploitation à Acteos, de même que l’installation desterminaux de capture et du WIFI.

Créée en 1973, Naturalia s’estdéveloppée de 1997 à 2008sous la houlette de deux

anciens de Danone. Elle est ainsi pas-sée d’une dizaine à une quarantainede magasins en région parisienne, de50 m2 pour les premiers à 300 m2 pourles plus récents. Distributeur de pro-duits issus de l’agriculture biolo-gique, Naturalia vend aussi des com-pléments alimentaires et des produitscosmétiques bio et naturels. Rachetéepar Monoprix le 3 juillet 2008, elleest passée sous la direction d’AlainCarini, précédemment Directeur Sup -

Alain CariniDG de Naturalia

du groupeMonoprix

Devanture du magasinNaturalia,ouverten mai dernieret situé au118 rueCaulaincourtParis 18e

Jusd’orange

Huiled’olive

Vinaigrebalsa-mique

Barrescéréalières

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l’équipe en place ont initié la con -duite du changement. Chacun a puvoir d’où il partait et où aller, ce quia motivé tout le monde, expliqueAlain Carini. La validation d’Acteosa été unanime ». Sachant que tous lesentrepôts Samada du groupe Mono -prix sont équipés par l’éditeur roubai-

sien. Naturalia a signé avec Acteos le10 avril 2008 pour installer la solutionLogidrive, avec de la radiofréquenceà tous les stades, trois mois plus tard.« Le but est de gagner en qualité et enfiabilité et de mieux pouvoir répondreaux contraintes réglementaires detraçabilité. Nous espérons aussi pou-

voir absorber 25 % de volumes sup-plémentaires sans recruter », avouele DG. Frédéric Minoux, DirecteurMéthodes & Organisation de Samada,a accompagné les équipes de Natu raliadans la mise en œuvre d’Acteos :« Après réflexion, nous avons optépour l’infogérance du software et duhardware, confiée à Acteos, maisavec un hébergement sur Wissous.Nous ne voulions pas courir le risquede perturber l’activité en temps réelpar des coupures ou des ralentisse-ments dus à un accès à distance viaun opérateur Telecom. » Du coup,deux serveurs (un en production et unen back up) ont été installés dans l’en-trepôt. « Il a fallu construire un local,mais c’était plus rassurant pour leséquipes informatiques de Naturaliaen terme de suivi du contrat d’infogé-rance », poursuit-il. Le démarrage,effectué le 6 juillet, s’est déroulé sansencombre. CP

Le magasin Naturaliade Caulaincourt

Frédéric MinouxDirecteur Méthodes& Organisation de Samada, groupe Monoprix

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P o u r v o s a p p e l s d ’ o f f r e

VEOLOGUn pionnier de l’utilisation d’Infolog On DemandDéjà utilisateur du WMS de Generix Group, le prestataire logis-tique Veolog a compris très tôt l’intérêt d’accompagner ledéveloppement de ses clients via une solution légère en termed’infrastructure locale.

Veolog est un prestataire de ser-vices logistiques qui a quatremétiers : la logistique opéra-

tionnelle globale, le transport ferro-viaire et multimodal, le transport rou-tier et la location de véhicules indus-triels avec chauffeurs. « Nous enle-vons toute marchandise n’importe oùen Europe pour le compte de clientsavec le mode globalement le pluspropre et le plus économique »,résume Thierry Liberatore, Directeurdes opérations de Veolog. Le presta-taire travaille pour des clients de l’in-dustrie et de la distribution. Il possède70.000 m2 de surface en France et estimplanté à Fos-sur-Mer, Vitrolles,Trappes, Lyon et Toulouse. Il emploie200 personnes en propre et réalise un CA de 25 M€. « Pour nos clientsindustriels, nous assurons l’enlève-ment depuis les usines jusqu’à lalivraison à domicile chez les particu-liers », complète le Directeur des opé-rations. En termes de WMS, Veologutilise Infolog sur plusieurs sites,

ainsi que Sattstore (un logiciel hollan-dais), à la demande d’un de sesclients. Ils sont interfacés avec lesERP du marché et les S.I. des clients.Veolog emploie aussi le TMS Win -route. « Lorsque je suis arrivé il y aun an, Veolog avait déjà deux siteséquipés d’Infolog On Demand. Celogiciel avait été identifié comme per-

formant en termes de réponses auxexigences des clients et de spécificitésmétiers. Cette solution étant choisie,mon rôle est de l’utiliser au mieux et de l’optimiser », indique ThierryLiberatore. Interrogé sur ce choix, dontil confirme le caractère audacieux, entant que pionnier, il rétorque : « Il cor-respond à la structure de notre entre-prise et à notre volonté d’avoir plusd’agilité dans notre développement.Il nous fallait un S.I. robuste quipuisse être implémenté rapidement etoffrir un accompagnement n’importeoù en France avec des moyens légersen terme d’infrastructure. Nous cher-chions aussi des services performants(hot line) et la possibilité, sans inves-tissement lourd, d’utiliser un WMS dumarché quasiment en claquant desdoigts. » Sur le principe, l’acquisitionde licences utilisées pour une duréedéterminée est basée sur un volumed’activité défini en fonction duvolume d’échanges de données, dunombre d’utilisateurs ou de la super-ficie d’entrepôt. C’est cette dernièrequi a été d’emblée proposée par l’édi-teur à Veolog et son contrat est detrois ans. « Nous pouvons transférerune licence d’un dossier à l’autre,précise Thierry Liberatore qui ajoute,nous pouvons bénéficier des montéesde versions et de l’évolution tech-nique sur les réseaux sans nousimpliquer ». Veolog dispose en effetd’une cellule informatique en pro -pre mais elle se concentre sur le pro-cess cœur de métier du prestataire,plutôt que sur les systèmes existantset la technique informatique. Info -log On Demand est con necté à del’informatique embarquée et à desterminaux radiofréquence. ThierryLiberatore déclare n’avoir aucunsouci avec les temps de réponse ets’avère satisfait du service supportde Generix Group. CP

ThierryLiberatore

Directeur des

opérationsde Veolog

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Veol

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EDITEUR NOM WMS CA Effectif Principaux secteurs Taille sites équipés en m2 : Clients Disponibilité en mode Coût Délaiglobal France signés à partir de : moyen2008 2008 Min Max Moy Sites Loc. ASP SaaS en moismonde/ équipésFrance en 2008M€

ACTEOS LOGIDRIVE 12,3/ 58 Tous (dont Retail, 1.500 80.000 20.000 9/15 ● ● ● NC 46,1 agroalim, construction,

beauté, pharma et chimie)

AGROSTAR AGROSTAR 46/ 180 Alimentaire 3.000/ 200.000/ 10.000/ NC ● ● ● NC 3 à 6WMS 46 5.000 20.000 100.000

m3 m3 m3

ALDATA G.O.L.D. 71/ 298 GD et distribution 2.000 100.000 10.000 19/20 ● ● N NC 2 à 6SOLUTION Stock 41 spécialisée, agroalim, à (fin

santé, prestataires log. 20.000 2009)

APRISO FLEXNET NC 27 Automobile, équipt ind. NC 100.000 NC 11/50 N N N NC 4 à 10WAREHOUSE et complexe manufac- empla- Core

turing, aéro. & défense, cements Systeméquipt médicaux, ind . 2 à 3transformation, CPG, déploie-agroalim., produits plats ment

A-SIS LM7 23/ 190 Pièces détachées, VAD, 8.000 80.000 20.000 18/25 N N N 45 K€ 917 fournitures ind. et de licence/

bureau, agroalim, santé, 150 K€

prest.log., textile, livres projetet produits culturels,parfums/cosmétiques

A-SIS LOGYS 23/ 190 Pièces détachées, 3.000 30.000 5.000 15/16 N N N 40 K€ 617 outillage, agroalim, à licence/

santé, GD, textile, 10.000 120 K€

articles de loisir, projetparfums/cosmétiques

A-SIS MAGISTOR 23/ 190 Fournitures de bureau, 800 25.000 4.000 10/19 N N N 10 K€ 317 ind. et chirurgicales, licence/

GD, prest. log, VAD 50 K€

projet

BK SPEED 0,98/ 10 GD alim., textile, 250 45.000 10.000 12/17 ● ● ● 4 K€ 3SYSTEMES 0,98 produits chimiques, à 2 licence

automobile, 20.000 sites 300 €électronique, locationPLV, ind. du papier, 7 K€

édition, médical projet

CJM OpenWMS 1/1 17 Transporteurs, NC NC 5.000 3/21 ● ● ● 5 K€ 3International chargeurs à en cours licence

40.000 250 €location10 K€

projet

DEMATIC WES 40/ 45 Pharma, cosmétiques, 2.000 50.000 10.000 4/5 N N N 50 K€ 64,9 retail, agroalim., licence

habillement

EFFISYS EFFITRACE NC NC E-commerce, B2C et 3.500 60.000 20.000 60/3 ● ● ● 3,6 K€ 3 sem.B2B, envoi au colis 40 licence à

clients 3,6 à 25 K€ 2 moisprojet

GENERIX INFOLOG 67,6/ 600 Alimentaire, non 2.000 100.000 NC 24 ● ● ● NCGroup WMS, WMS 55,5 2008/ alimentaire, textile, dont

On Demand 2009 pharmacie, etc. 6 enmode SaaS/40

HARDIS REFLEX 45/ 480 Prest.log, agroalim., 1.000 100.000 5.000 20/40 ● ● ● 20 K€ 3 à 645 textile, pièces de rech, à licence

entrepôts Seveso, 20.000 50 K€

distrib. spécialisée, projetVAD & e-commerce

PRINCIPAUX EDITEURS DE WMS EN FRANCE ET LEURS SOLUTIONS

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JUILLET-AOÛT 2009 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - N°36

EDITEUR NOM WMS CA Effectif Principaux secteurs Taille sites équipés en m2 : Clients Disponibilité en mode Coût Délaiglobal France signés à partir de : moyen2008 2008 Min Max Moy Sites Loc. ASP SaaS en moismonde/ équipésFrance en 2008M€

IFS France/ LOCUS 232/ 49 Production, négoce, NC NC NC NC N ● N NC NCCENTRIC 9,2 retail

INFFLUX BEXT 2,9/ 36 Distribution, ind., 800 60.000 8.000 15 ● ● ● 25 K€ 3Warehouse 2,9 prestataires logistiques System

services licence20€/j/userlocation20 K€

projet

INFOR SCM 1.655 NC Prest. log., GMS/GSS, 5.000 120.000 NC 35/70 ● ● ● NC 6Warehouse NC Ind. (agroalim, textile,Management pharma, chimie, auto.,

électronique, aéro & défense, High Tech)

JUNGHEINRICH JUNGHEINRICH 2.145 976 Mixte, pas de secteur NC NC Toutes 14/20 ● N N NC 4France WMS 237,6 privilégié tailles

KLS Logistics GILDAS 3,1/ 30 Médical, agroalim., 3.000 60.000 10.000 30/40 N ● N 2 K€ 4 à 8Systems 2,6 ind., distribution, licence

horlogerie 1 K€

location35 K€

projet

KNAPP AG KISOFT WMS 239/ 5 Pharma, retail, 5 100.000 50.000 25/120 NC NC NC 150 K€ 6 à 1213 prestataires logistiques, 10 pers. 1.000 100 par projet

agroalim., GD pers. pers.

KUEHNE + LOGISTAR 31,9/ 150 GD, Industriels produits 3.000 120.000 NC NC N ● ● 3 K€/mois 2NAGEL 28,7 de grande 100 % locationDSIA consommation, des 50 K€

technologie clients projet

LAWSON LAWSON 613/ 220 Food, fashion, manu- NC NC NC NC N N N NC NCSoftware M3 WMS NC facturing, distribution

LISA LOGI.TRACK 1,5/ 12 Aéro& déf., agroalim., 1.000 26.000 5.000 9/8 N N N 23 K€ 5WMS 1,4 loisir, automobile, chimie à licence

santé, textile, 20.000 55 K€

distribution, électronique... projet

MANHATTAN WM 242/ 45 Distrib. spécalisée, VAD, 5.000 100.000 15.000 250 N N N NC 6 à 830,8 prest. log., ind., agroalim., sites 1er siteEMEA pièces de rech, pharma… démarrés 1 à 2

suivants

MOBILE IT MOBILE 0,54/ 4 Aéronautique, 2.000 22.000 5.000 3/5 ● ● N 8 K€ 2STOCK 0,54 distribution, licence

agroalim., pharma, 15 K€

automobile, Trsp. projet

NEGSYS SPIDY 1,25/ 10 Industriels, 600 30.000 15.000 15/15 ● ● ● 15 K€ 3j à1,25 distributeurs, 30 licence 3 sem.

prestataires logistiques clients 500 €/ enmois Locationlocation 1 à 3

moisacqui-sition

NITICA NILO 5,4/ 29 Ind., agroalim., textile, 1.500 20.000 8.000 7/9 ● En N 15 K€ 35,2 médical, distribution, cours licence (après

e-commerce 99€/mois analyselocation fonc-30 K€ tion-projet nelle)

Retrouvez les fiches détaillées de ces solutions sur www. SupplyChainMagazine.fr, Rubrique POUR VOS APPELS D’OFFRE.

PRINCIPAUX EDITEURS DE WMS EN FRANCE ET LEURS SOLUTIONS

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EDITEUR NOM WMS CA Effectif Principaux secteurs Taille sites équipés en m2: Clients Disponibilité en mode Coût Délaiglobal France signés à partir de : moyen2008 2008 Min Max Moy Sites Loc. ASP SaaS en moismonde/ équipésFrance en 2008M€

ORACLE ORACLE 16.135 1.400 Tous secteurs 1.000 50.000 10.000 NC N ● N NC 3 à 6WMS NC

P.EN.TA PENTA 9/ NC Agroalim., pharma, GD, 2 100 10.000 5/5 ● ● N 30 K€ 3 à 5EXPERT 0,7 distribution, log, pers. pers. 12 pers. licence

sidérurgie, VPC… 50 K€

projet

PIXAO GALATEE II, 0,52/ 3 Automobile, GD 1.500 50.000 10.000 NC/2 ● ● ● 2,5 K€ 15ICARE, 0,52 licence joursF@CILOG 12€ / H de

connexion45 K€

projet

PIXI SOFT INTELLITRACK 26/ 8 Distribution, agroalim., 500 20.000 8.000 15/15 N N N 3.995 € 1 à 3WMS 0,72 pharma, ind., log., à licence

autres… 10.000 12 K€

projet

REDPRAIRIE WAREHOUSE 216/ 40 Prest. log, Retail, 300 160.000 NC NC ● ● ● NC NCMANAGEMENT 61 franco- agroalim.& boissons, 5 1.000

EMEA phones santé & chilmie, users usersautomobile, techno., PGC

SAGE TRANSPORT 1.696 2.500 Transport national 1.500 30.000 10.000 20/NC ● ● ● 3 K€ 20ENTREPOTS/ 306 et international, licence joursAGRO Ind. agroalim., 200 €/ENTREPOTS producteurs, user/mois

négociants location8 K€ projet

SAGE GEODE 1.696 2.500 Négoce, industrie 2.000 NC 8.000 NC N ● N NC 6 à 7306

SAP SAP EWM NC NC Tous secteurs NC NC 5.000 à NC N ● N NC 6 à 9200.000 via SAP

HostingAG

SHELLY SHELLY NC > 20 Pharmacie, NC NC NC 8/24 ● ● ● 35 K€ 3en alimentaire, licence2009 boissons 640 €/mois

location

SIGMA TESS 62/ 630 Industriels 800 20.000 10.000 NC/30 ● ● ● 7 K€ 4 à 6Informatique 45 et logisticiens licence

1 K€/moislocation50 K€

projet

SITACI EGO 1,1/ 9 Ind. pharma, agroalim., 1.000 27.000 4.000 9/12 N N N 15 K€ 31,1 VPC, éditique licence

35 K€

projet

STERLING STERLING 451/ 40 Industrie, logistique, 900 93.000 46.000 NC ● N N 250 K€ 6COMMERCE MULTI- NC high tech distribution prévu licence/

CHANNEL prochai- projetFULFILMENT nementWMS

SYDEL SYDEL 17/ 144 Agroalim., biens d’équi- 10 Illimité 30 6/5 N En A 15 K€ 6UNIVERS 17 pements et de consom- users users cours l’étude licence,

mation, pharma, cosmé- 150 K€

tique, VAD, e-commerce projet

VIF VIF NC NC Agroalim. 200 8.000 NC NC ● ● ● NC 1

NB : Ont également été contactés : Highjump (sorti du giron de 3M), Cegid, GFI Informatique, Gols, IER, Informia, Jidelec, Microsoft, Prisme, SSI Schaefer et Xyric Kewill. Retrouvez les fiches détaillées de ces solutions sur www. SupplyChainMagazine.fr, Rubrique POUR VOS APPELS D’OFFRE.

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