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Yves Lallemant Ingénieur d’électrolyse M. Yves Lallemant est né le 08 septembre 1931, Albert (Somme, France). ENREGISTREMENT REALISE DANS LES BUREAUX DE L’IHA A LA DEFENSE, LE 02/03/2000 PAR MONSIEUR JEROME PELLISSIER-TANON Carrière Ecole supérieure de chimie industrielle à Lyon (1952-1955) – assistant du chef de laboratoire de Physique du solide du CNRS (1955-1956) – service militaire (1956-1959) – entrée chez Pechiney en 1959 – chef de l’atelier de fabrication, usine de Calypso (Savoie) (1959-1963) – chef du service électrolyse, usine de Sabart (Ariège) (1964-1969) – responsable du Bureau d’études et de la partie électrolyse puis adjoint au responsable du Laboratoire de recherches des fabrications (LRF) à Saint- Jean-de-Maurienne (Savoie) (1969-1973) – sous-directeur de l’usine de Noguères (Pyrénées- Atlantiques) (1973-1975) – sous-directeur de l’usine de Vlissingen (Pays-Bas) (1975-1978) – FONCTION PRINCIPALE Ingénieur d’électrolyse (1959-1969) DATES D’ENTREE ET DE DEPART DE PECHINEY 1959-1995 AXE DE L’ETUDE Production de l'aluminium (bauxite, alumine et aluminium) Les métiers d’encadrement SUJET PRINCIPAL Récit de carrière de M. Yves Lallemant chez Pechiney (1959-1995) THEMES ABORDES Modalités de recrutement chez Pechiney, formation universitaire Chef de l’atelier de fabrication, usine de Calypso (Savoie) (1959-1962) : description des fonctions, présentation de la fabrication du silicium extra pur et de son déclin Autres fonctions exercées chez Pechiney (janvier 1964-1995) Fonction de chef du service électrolyse, usine de Sabart (Ariège) (1964-1969) Fonction d’adjoint au directeur d’usine, usines de Noguères (Pyrénées-Atlantique) (1973-1975) et de Vlissingen (Pays-Bas) (1975-1978) OUTIL DE CONSULTATION CD audio MATERIEL D’ENREGISTREMENT 2 cassettes analogiques [une cassette non retrouvée] DUREE DE L’ENREGISTREMENT 1 heure et 18 minutes DUREE APRES TRAITEMENT DU SON 1 heure et 14 minutes

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Yves Lallemant

Ingénieur d’électrolyse

M. Yves Lallemant est né le 08 septembre 1931, Albert (Somme, France). ENREGISTREMENT REALISE DANS LES BUREAUX DE L’IHA A LA DEFENSE, LE 02/03/2000 PAR MONSIEUR JEROME PELLISSIER-TANON

Carrière Ecole supérieure de chimie industrielle à Lyon (1952-1955) – assistant du chef de laboratoire de Physique du solide du CNRS (1955-1956) – service militaire (1956-1959) – entrée chez Pechiney en 1959 – chef de l’atelier de fabrication, usine de Calypso (Savoie) (1959-1963) – chef du service électrolyse, usine de Sabart (Ariège) (1964-1969) – responsable du Bureau d’études et de la partie électrolyse puis adjoint au responsable du Laboratoire de recherches des fabrications (LRF) à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) (1969-1973) – sous-directeur de l’usine de Noguères (Pyrénées-Atlantiques) (1973-1975) – sous-directeur de l’usine de Vlissingen (Pays-Bas) (1975-1978) –

FONCTION PRINCIPALE Ingénieur d’électrolyse (1959-1969)

DATES D’ENTREE ET DE DEPART DE PECHINEY

1959-1995

AXE DE L’ETUDE Production de l'aluminium (bauxite, alumine et aluminium) Les métiers d’encadrement

SUJET PRINCIPAL Récit de carrière de M. Yves Lallemant chez Pechiney (1959-1995)

THEMES ABORDES Modalités de recrutement chez Pechiney, formation universitaire Chef de l’atelier de fabrication, usine de Calypso (Savoie) (1959-1962) : description des fonctions, présentation de la fabrication du silicium extra pur et de son déclin Autres fonctions exercées chez Pechiney (janvier 1964-1995) Fonction de chef du service électrolyse, usine de Sabart (Ariège) (1964-1969) Fonction d’adjoint au directeur d’usine, usines de Noguères (Pyrénées-Atlantique) (1973-1975) et de Vlissingen (Pays-Bas) (1975-1978)

OUTIL DE CONSULTATION

CD audio

MATERIEL D’ENREGISTREMENT

2 cassettes analogiques [une cassette non retrouvée]

DUREE DE L’ENREGISTREMENT 1 heure et 18 minutes

DUREE APRES TRAITEMENT DU SON 1 heure et 14 minutes

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responsable environnement à la Direction d’Aluminium Pechiney (1978-1991) – responsable du service environnement du groupe Pechiney pour les aspects industriels (1991-1995) – retraité depuis 1995. Bibliographie En tant qu’animateur de la commission « Production » de l’IHA, Yves Lallemant a coordonné ou réalisé lui-même un nombre important de travaux d’auteurs (entretiens, études, témoignages, chronologies). La liste de ces travaux est consultable sur le site Internet de l’Institut pour l’histoire de l’aluminium : www.histalu.org, rubrique « Fonds et collections », sous-rubrique « Travaux d’auteurs ». Communication Le témoin autorise immédiatement, la copie, la consultation, l’exploitation pour des travaux à caractère historique ou scientifique, la diffusion sonore et la publication anonymes ou nominatives de la transcription et de l’enregistrement. Compte rendu analytique

I – Modalités de recrutement chez Pechiney, formation universitaire (Plage 02) Recrutement chez Pechiney au cours de son cursus à l’Ecole supérieure de chimie industrielle de Lyon, en 1955, à l’âge de 24 ans – réunion de fin d’année avec des représentants de l’industrie pour présenter leurs activités aux futurs ingénieurs – méthode propre à la chimie lyonnaise – existence d’une vraie liaison Université-Industrie – conseil de R. Pâris, professeur de chimie générale et conseiller scientifique auprès de Pechiney, de postuler chez Pechiney après le service militaire – sortie de l’Ecole de chimie en 1955 – prolongation du sursis militaire en travaillant au CNRS pendant un an comme assistant du Chef de Laboratoire de Physique du Solide – service militaire (octobre 1956-février 1959) – contact par échange de lettres avant de partir en Algérie avec M. Moreau, chef du personnel de Pechiney – rencontre de M. Moreau (octobre 1958) puis entretien direct d’une demi-heure avec Jean Grolée (1895-1971), directeur de la division des usines électrométallurgiques (1958-1962) – besoin d’ingénieurs de fabrication – proposition de poste à l’atelier pilote de Calypso – atelier de fabrication de silicium extra pur, venant juste d’être relancée – remplacement de Paul Marcel, chef de fabrication, muté au Centre de recherches de Grenoble (CRG) – niveau de rémunération fixé directement par Jean Grolée – établissement du contrat de travail par M. Moreau – clauses d’embauche – point de vue de la direction sur le travail des femmes de salariés Pechiney (6mn:48s).

II – Chef de l’atelier de fabrication, usine de Calypso (1959-1963) : description des fonctions, présentation de la fabrication du silicium extra pur et de son déclin

(Plage 03) Usine dépendant administrativement de Saint-Jean-de-Maurienne – ancienne usine d’électrolyse arrêtée en 1932, puis rénovée par Jean Grolée pour la fabrication de béryllium et de silicium – usine proche de La Praz (Savoie) qui fabriquait également du béryllium – réception du témoin à son arrivée par Paul Morel, directeur des usines de Maurienne – conditions et types de logement occupés – arrivée à Calypso – affectation par M. Clérin, directeur de l’usine, à la fabrication en remplacement de Paul Marcel – stage ouvrier de trois semaines permettant de couvrir tous les postes – fonctionnement de l’usine en 3 X 8, samedi et dimanche compris – rédaction d’un rapport de stage sur la description de la fabrication du silicium extra pur (3mn:17s) – (Plage 04) immersion dans la fabrication du silicium extra pur – présentation de cette fabrication – fabrication à taille humaine, extrêmement empirique, apportée d’Allemagne par M. Pauls, ex-ingénieur chez Degussa – explication du procédé utilisé – mise sur le marché de silicium extra pur en 1959 à des prix très compétitifs (5mn:48s) – (Plage 05) fin de la fabrication du silicium extra pur – entrée du témoin en 1959 à Calypso et départ en mai 1962 pour L’Argentière (Hautes-Alpes) – années 1959 à 1961 extraordinaires au niveau des bénéfices – arrivée de la concurrence (Dupont de Nemours, Texas Instrument) attirée par

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cette filière – augmentation du niveau d’exigence des clients – au début, fourniture de silicium extra pur dit « polycristallin », ensuite transformé par le client en monocristaux – très rapidement, demande de fourniture de monocristaux, technique plus proche de la physique du solide que de la fabrication chimique d’un polycristal – début de livraison de tranches de silicium monocristallins, en sous-traitant le découpage – demandes par le client de puces élémentaires dotées de caractéristiques très pointues – rapprochement avec Alstom, Silec, Siemens – perte de la maîtrise du produit – besoin d’un revirement de l’activité en s’équipant pour aller jusque l’électronique ou en devenant filiale d’un fabriquant (3mn:03s) – (Plage 06) venue à Calypso de M. Roy, chargé de gérer au niveau direction générale les activités silicium et béryllium, pour envisager la fermeture – tournée préalable du témoin chez des clients anglais pour situer Calypso sur le marché – obligations de se tourner vers l’électronique pour s’en sortir – intégration vers l’amont plus facile que vers l’aval – prise en main de l’activité silicium pendant un an par Robert Agenet, qui avait démarré une usine de silicium à Porto-Rico – envoi du témoin en juin 1962 par Paul Morel à L’Argentière, centre de passage quasiment obligé pour les ingénieurs d’électrolyse – retour à Calypso pour mener la fermeture de l’activité silicium (juillet-décembre 1963) (3mn:28s).

III – Autres fonctions exercées chez Pechiney (janvier 1964-1995) (Plage 07) Chef du service électrolyse à l’usine de Sabart (janvier 1964-1969) – affectation par Paul Morel au LRF (1969-1973) – fonctions occupées au LRF – responsable du bureau d’études – responsable de la partie électrolyse – réalisation notamment de prototypes – adjoint de Maurice Laparra, directeur du LRF (1970-1973) – départ de Maurice Laparra et du témoin pour Noguères en 1973 – grève de Noguères survenue deux mois après leur arrivée – fonctions occupées à Noguères – adjoint au sous-directeur, Lucien Emeric, jusque son départ en retraite – sous-directeur de Noguères jusqu’en 1975, sous la responsabilité de Maurice Laparra – départ à Vlissingen (Pays-Bas) comme adjoint d’Alain Jeantin, directeur de l’usine de PNL – retour en France en 1978 pour occuper un poste fonctionnel à Paris – remplacement de Charles-Daniel Ménégoz au service anti-pollution qu’il avait créé en 1972 – atout de la maîtrise courante de l’anglais – responsable environnement à la Direction d’Aluminium Pechiney (1978-1991) – création du service environnement du groupe Pechiney en 1991 – responsable du service environnement pour les aspects industriels (1991-1995) – départ à la retraite en 1995 à 63 ans (6mn:28s) [fin de la face A].

IV – Fonction de chef du service électrolyse, usine de Sabart (1964-1969) (Plage 08) [Début de la face B, manque 1 minute] [Succession de Jacques Chambran, devenu sous-directeur – présentation de l’équipe : un contremaître, M. Butard] et un contremaître adjoint, M. Capodano – apprentissage du métier de chef de service – présentation du travail et des missions effectuées – aspect recherche et développement en fabrication – époque de réalisations des « Essais D1 » pour lesquels Paul Morel donnait des crédits, s’il était séduit – nombreuses propositions réalisées par Jacques Chambran, en court-circuitant le bureau d’études – perception de ces essais par le contremaître qui voyait sa fabrication ainsi perturbée – rôle du chef de service d’harmoniser les désirs de chacun – programme de travaux neufs permanent – usine composée de 3 séries – chantier de renouvellement des séries 2 et 3 à surveiller et à conduire – suivi de la fabrication – gestion courante du service et établissement des rapports de fin de mois – coupe à la meilleure série – rivalité permanente entre les usines de L’Argentière et de Sabart – description du folklore lié à cette coupe – coupe basée sur le Faraday, le kilowatt heure et la consommation de carbone (5mn:23s) – (Plage 09) manque de données économiques fournies aux ingénieurs – seuls des indices techniques sont fournis pour la marche des séries – conscience du manque total de données financières – désintéressement des ingénieurs aux comptes – suivi du prix de revient mais sans référence, comparaison possible – prime de sécurité et modalités d’attribution – coupe Jean Matter dans les Alpes – enjeu de direction – justification de ce folklore par rapport aux jeunes générations – contextes social et économique différents – l’usine, entité un peu isolé du reste de la collectivité – justification de l’absence totale de données économiques – pas de réunions ou d’informations à ce sujet de la part de la direction (4mn:46s) – (Plage 10) description de la journée « type » du chef de service en production – arrivée vers 08h00 – contremaître et contremaître adjoint déjà présents depuis 07H00, pour voir les cuves malades et autres « points noirs » – absence d’adjoint au chef de service – passage au bureau pour se changer, puis en principe directement en fabrication – consultation des mesures techniques de la veille, récupérées par le secrétaire de fabrication, afin d’avoir une idée de l’état de la série –

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description du rituel de la tournée avec le contremaître, le contremaître adjoint et le surveillant de série (2mn:29s) – (Plage 11) position de l’ingénieur vis-à-vis du contremaître dans ce jeu pragmatique de diagnostic – discussions sur ce qui touche à la production de la série (rebrasquages, nombre de cuves arrêtées, programme de production, qualité des matières premières) – discussions sur l’arrêt des cuves qui ne fonctionnent pas et sur les trois grandes directives de réglage de la série – attitude des contremaîtres vis-à-vis des essais de recherches et de développement – légitimité de l’ingénieur à mettre en cause l’autorité du contremaître dans ce cas – fin de la tournée – discussions et diagnostic final – rôle de partenaire avec le contremaître – retour au bureau pour discuter de ce qui a été vu, du programme de travaux et des essais – participation de Jacques Chambran – anecdotes sur les essais conduits et sur les « chambranettes » – retour au bureau vers midi – déjeuner au domicile et retour à l’usine vers 14h00 – travail d’ingénieur réalisé l’après-midi – réunion hebdomadaire avec la direction – animation de l’équipe d’agents de maîtrise en dehors du travail quotidien – réunion plus d’une fois par mois, avec les contremaîtres et les surveillants – réunion d’environ deux heures portant essentiellement sur la gestion du personnel (6mn:17s) – (Plage 12) organisation de l’entretien au sein de l’usine – service entretien parallèle à celui de l’usine avec deux ouvriers d’entretiens professionnels placés sous la direction directe de M. Butard – magasin parallèle – réalisation par ces deux ouvriers des prototypes de Jacques Chambran – mal être du chef du service entretien de l’usine (2mn:46s) – (Plage 13) conclusion sur l’expérience menée à Sabart – droit et devoir de l’ingénieur Pechiney d’être l’initiateur de l’innovation et du changement – maîtrise de la technique de fabrication et du métier au bout de deux ans – traditions orales du métier – relations ingénieur et contremaître – pouvoir décisionnel de l’ingénieur quasiment nul sur la marche des séries – comparaison avec l’organisation hiérarchique aux Etats-Unis – influence du contremaître sur le déroulement de la carrière de l’ingénieur – facilités d’initiative de l’ingénieur, à cette période, pour mener des essais de recherches et de développement (4mn:37s).

V – Fonction d’adjoint au directeur d’usine, usines de Noguères (1973-1975) et de Vlissingen (1975-1978)

(Plage 14) Expériences menées avec deux directeurs successifs : Maurice Laparra, directeur de l’usine de Noguères (1973-1980) et Alain Jeantin, directeur de l’usine de Vlissingen – styles de management différents – fonctions de l’adjoint au directeur de l’usine de Noguères – rôle de « directeur technique » – animation de l’entretien et de la fabrication – attributions des missions par le directeur – pas de gestion du social et des relations publiques – gestion des questions de personnel par Robert Pibarot, « directeur de l’organisation » – trio de direction formé par le directeur technique avec Robert Pibarot et Maurice Laparra – séparation du groupe de direction de celui des fabrications par une distance physique non négligeable entre les bâtiments administratifs et les fabrications – situation similaire à Vlissingen – manque de communication permanente directe lié aux distances dans ces grandes usines – évocation de l’organisation de l’espace de travail dans d’autres usines – quasi impossibilité de participer aux tournées des séries – solide noyau de direction – deuxième noyau formé par les ingénieurs de production et d’entretien – réunion de direction hebdomadaire – réunion essentiellement d’information – rôle du directeur d’organiser une convergence entre chacun (5mn:16s) – (Plage 15) principales missions effectuées à Noguères – gestion de la grève et de l’après grève de 1973 – gros chantiers de l’après grève – planification et surveillance de la remise en route – répartition des rôles avec les ingénieurs de production – travail en commun – prise en charge des relations extérieures et des relations avec les élus par le directeur d’usine – non refus du dialogue – grève démarrée pour des problèmes de classification – perception des causes de la grève par le témoin – incompréhension mutuelle entre le corps social et la direction – sous-estimation de la gravité de la situation par les grévistes – décision de la direction de mettre les cuves à « Barraux » – réaction des ouvriers – reprise difficile pour les acteurs de la grève – non soutien des autorités – rancune entre les grévistes et ceux qui se sont déclarés « non grévistes » – démarrage de querelles intestines, qui perduraient en 1975 lors du départ du témoin (6mn:55s) – (Plage 16) adjoint au directeur de l’usine de Vlissingen – changement total de décor et de climat – arrivée du témoin en 1975 – usine démarrée depuis 1971 – bon démarrage – contexte où il est impossible de séparer la technique du social – large appel à des bretons, dits « katangais », pour le démarrage des cuves – à l’arrivée du témoin, la plupart étaient repartis ou travaillaient dans des entreprises de mains d’œuvres – période de démarrage vécue par Jean-Pierre Rastier et Jacques Berdy – principe d’organisation du fonctionnement de l’usine – principe du « werkoverleg », participation dans ou sur le travail – impossibilité de faire quelque chose sans en avoir discuté préalablement – adaptation du directeur de l’usine, Alain Jeantin, à cette méthode – apprentissage par le directeur du hollandais et de la

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participation – animation de discussions et de réunions interminables – bonne productivité de l’usine – bonne mentalité, absence de grèves et de syndicat politisé – rôle très important du Comité d’établissement (CE) – instance de co-décision dans l’usine – absentéisme comme moyen de sanctionner l’employeur (6mn:10s).