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Page 1: Évolution de la mortalité néonatale au centre hospitalier universitaire de Blida de 1999 à 2006

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Oe1lpacMpeRlnnlt(sl1cdpseConclusion.– Le CHU de Blida ne se caractérise pas par un risque inférieurde mortalité néonatale par rapport à celui enregistré à l’échelle nationale. Lesdonnées du CHU de Blida contribueront sans nul doute à mesurer le degréd’atteinte des objectifs fixés par le Programme national sur la périnatalité.

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320 Communications affichées / Revue d’Épidémio

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esure de la culture de sécurité des soins dans sixtablissements de santé de la région Aquitaine. Occelli a, J.-L. Quenon a, B. Hubert a, H. Hoarau b, M.-L. Pouchadon b, R.malberti c,d, Y. Auroy c,e, P. Michel a, R. Salmi f,g,h, M. Sibé g, P. Parneix i

Comité de coordination de l’évaluation clinique et de la qualité en AquitaineCCECQA), hôpital Xavier-Arnozan, Pessac, FranceLaboratoire des problèmes sociaux et de l’action collective (LAPSAC),épartement de sociologie, université Victor-Segalen–Bordeaux-2, Bordeaux,ranceInstitut de médecine aérospatiale du service de santé des armées (IMASSA),rétigny-sur-Orge, FranceHaute Autorité de santé, Saint-Denis, FranceHôpital d’instruction des armées Percy, Clamart, FranceInserm U593, université Victor-Segalen–Bordeaux-2, Bordeaux, FranceInstitut de santé publique d’épidémiologie et de développement (ISPED),niversité Victor-Segalen–Bordeaux-2, Bordeaux, FranceService d’information médicale, CHU de Bordeaux, Bordeaux, FranceCentre de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales (CClin)ud-ouest, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France

bjectifs.– Réaliser une mesure quantitative de la culture de sécurité des soinsn milieu hospitalier.éthode.– De novembre à décembre 2007, la culture de sécurité des soignantsété évaluée quantitativement dans vingt services de six hôpitaux aquitains.e hospital survey on patient safety culture, un autoquestionnaire mesurant 14imensions de la culture de sécurité, a été utilisé. Déjà validé et largementtilisé aux États-Unis, il a été traduit en francais. Les résultats par item ontté calculés en pourcentage de réponses positives dont la moyenne donne lescores par dimension. Une étude socioanthropologique basée sur l’observationt des entretiens individuels a analysé certaines caractéristiques de la culture deécurité des soins de deux hôpitaux.ésultats.– Le taux global de réponse était de 65 % (507/777). Les scores leslus bas concernaient les dimensions « réponse non punitive à l’erreur » (37 %),ressources humaines » (39 %), « soutien du management pour la sécurité des

oins » (28 %) et « continuité des soins » (45 %). Les scores les plus élevésoncernaient les dimensions « attentes et actions des supérieurs hiérarchiquesoncernant la sécurité des soins » (68 %) et « liberté d’expression » (67 %).es résultats entre les approches quantitative et qualitative étaient concordants,xcepté pour les dimensions « fréquence de signalement des événements indé-irables », « organisation apprenante et amélioration continue » et « retour etommunication sur les erreurs ».onclusion.– Cette étude a montré qu’une évaluation quantitative de la culturee sécurité des soins était possible en milieu hospitalier. Si l’approche qualitativepporte une explication contextuelle nécessaire à la compréhension des résultatse l’approche quantitative, leur confrontation montre une concordance dans lesxes à développer par les structures de soins pour améliorer la culture de sécuritées soins.

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ésinfection chirurgicale des mains (DCM) avec lesroduits hydroalcooliques (PHA) : connaissances, opinionst pratiques des professionnels de santé.-P. Tavolacci a,b, N. Griffon a, J.-C. Richard b, V. Merle a, P. Czernichow a

Unité de prévention des infections nosocomiales, département’épidémiologie et de santé publique, CHU de Rouen, Rouen, FranceComité de lutte contre les infections nosocomiales, CHU de Rouen, hôpitauxe Rouen, Rouen, France

bjectif.– Ce travail vise à évaluer les connaissances, opinions et pratiques décla-ées de professionnels de santé sur l’utilisation des produits hydroalcooliques

PHA) pour la désinfection chirurgicale des mains (DCM).

éthodes.– Une enquête par questionnaire chez les professionnels de santéoncernés par la DCM a été réalisée dans un CHU dans lequel un protocoletilisant les PHA pour la DCM est diffusé depuis 2005. Les données portaient

et de Santé Publique 56S (2008) S295–S332

ur la profession, la connaissance du protocole, l’opinion sur la DCM avec lesHA et les pratiques déclarées de DCM. L’influence des facteurs sur la réalisatione la DCM avec les PHA a été testée par régression logistique.ésultats.– Cent soixante-et-onze questionnaires ont été remplis (taux de

éponse de 52,1 % (171/328)), dont 67,9 % par des médecins et 32,1 % par desnfirmières de bloc opératoire (IBODE). 94,6 % connaissaient le protocole dea DCM par PHA. 55,5 % des médecins et 26,9 % des IBODE déclaraient utili-er systématiquement les PHA (p < 10−4) et 36,1 % des professionnels de santévaient une utilisation occasionnelle. Une DCM pendant trois minutes ou pluscondition d’efficacité) était déclarée par 69,3 % des utilisateurs ; la connaissanceu protocole n’était pas différente chez ceux qui déclaraient se frictionnaientrois minutes ou plus et chez les autres (p = 0,21). L’efficacité, la facilité et laolérance de la DCM étaient plus souvent citées par les utilisateurs que pares non-utilisateurs (p < 10−4). Après ajustement, les facteurs associés à la réa-isation de la DCM étaient : être médecin (Ora = 11,8 [IC95 % 3,9–35,7]), laacilité d’utilisation (Ora = 4,7 [IC95 % 1,6–13,7]) et la bonne tolérance cutanéeORa = 17,9 [IC 95 % 1,9–161,5]).onclusion.– La DCM avec les PHA a été adoptée par la plupart des profession-els de santé concernés qui apprécient la simplicité de la technique peut-êtrearfois au détriment du temps de friction imposée.

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10 – santé de la mère et de l’enfant

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volution de la mortalité néonatale au centre hospitalierniversitaire de Blida de 1999 à 2006. Bezzaoucha, A. Elkebbou, A. Aliche, M.-L. Atif

Service d’épidémiologie et de médecine préventive, CHU de Blida, Algérie

bjectifs.– Les taux de mortalité néonatale globale et précoce pouvaient êtrestimés en Algérie en milieu des années 2000, respectivement à 25 et 20 pour000 naissances vivantes. Dans le cadre d’un système d’information actif sura mortalité hospitalière au CHU de Blida, Algérie, une étude a été réaliséeour apprécier l’importance et l’évolution de la mortalité néonatale enregistréeu CHU au cours des huit dernières années (1999–2006) ainsi que celles desauses du décès néonatal.éthode.– La Classification internationale des maladies (CIM-9) a été utilisée

our coder la nature de la maladie causale. Les opérations de saisie, de contrôlet d’analyse ont été effectuées par l’utilisation du logiciel Epi-info.ésultats.– Au total, 2167 décès néonataux ont été enregistrés au CHU pendant

a période d’étude, soit une mortalité proportionnelle de 25,4 %. La mortalitééonatale précoce (0–6 jours) a représenté 83,4 % de l’ensemble des décès néo-ataux. Près des deux tiers des décès néonataux précoces sont intervenus danses trois premiers jours de vie. L’évolution mensuelle du nombre de décès néona-aux précoces a dessiné une tendance à la hausse au cours de la période d’étudep < 0,05) sans la mise en évidence d’effet saisonnier. La prématurité a repré-enté 42,1 % des causes de décès de la mortalité néonatale précoce suivie pare syndrome de détresse respiratoire et les infections, respectivement 17,0 et4,4 %. Les infections ont représenté, avec une fréquence relative de 36,2 %, laause la plus fréquente de mortalité néonatale tardive. Pendant toute la période’étude, le taux de mortalité néonatale précoce, en déduisant les décès survenusarmi les nouveau-nés transférés, pouvait être estimé à 19,2 pour 1000 nais-ances vivantes tandis que le taux de mortalité néonatale globale pouvait êtrestimé à 22,3 pour 1000 naissances vivantes.

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