Histoire-GéographieSeconde
Annexes
Rédaction :
Loïc RivaultJohan OszwaldSolène Gaudin
Coordination :Patrick Bouland
Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fi ns strictement personnelles. Toutereproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
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3Annexe iconographique – HG20
L es règles du langagecartographiqueEn géographie, vous serez amenés à réaliser souvent des cartes ou descroquis. Il existe donc un langage particulier, que vous avez déjà décou-vert au collège (on met la mer en bleu par exemple) et qui est universel.
→ Il faut que vous ayez le matériel adéquat : crayons de couleurs (12 au moins avec les couleurs de l’Arc en Ciel : Violet, bleu, vert, jaune, orange, rouge + un noir), des crayons feutres (dont au moins un bleu, un noir, unrouge, un vert….), une gomme…
Pour réaliser les croquis et les schémas vous aurez à utiliser 3 grandstypes de figurés.
Les grands types de figurés
1. En implantation ponctuelle
Ils sont de formes géométriques ou symboliques.
Ils localisent un lieu précis dans l’espace : villes, ports, mines, indus-tries, technopoles, aéroports… Il est possible de les combiner maisattention au-delà de 6 ou 7 formes différentes votre légende va devenir compliquée à lire et votre carte confuse.
Comme pour tous les figurés on peut faire varier la taille du figuré en fonction de l’importance. Il faut alors garder la même forme et faire par exemple un petit carré, un carré moyen et un grand carré. C’est pourquoiil faut choisir un figuré simple (carré, rond) pour faire varier la taille plutôt qu’un figuré complexe (exemple : étoile, avion…).
Cette variation de la taille implique un classement : les grandes villes, les villes moyennes et les petites villes par exemple. Il vous est possible alors d’établir un classement :
A
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4 Annexe iconographique – HG20
Exemple : pour les villes à l’échelle mondiale
Mégapole (Plus de 8 millions d’habitants)
Autres villes importantes
2. En implantation linéaire
Les traits sont très utiles pour tracer des limites (limites climatiques,limites entre pays : frontières, limite Nord Sud, limites de plaques….) ou des réseaux de communication (routes, chemins de fer, oléoducs….)x
Voici quelques exemples de traits
En implantation linéaire on peut également faire varier la taille du figurépour indiquer un classement en fonction de l’importance. Voici ce que cela donne pour un réseau routier par exemple.
Axe secondaire Axe important Axe primordial
Pour montrer des dynamiques, des flux, on va utiliser un type de traits particulier : les flèches. En voici quelques unes :
3. En implantation surfacique ou zonale
Ici, vous allez utiliser des plages colorées pour cartographier des informa-tions qui s’étendent en surface, comme le peuplement (densité), les diffé-rents types de régions industrielles ou agricoles…Il va donc falloir choisir des couleurs. Attention les couleurs ont un code, qu’il faut essayer de res-pecter. On peut ainsi mettre un aplat vert pour les forêts, mettre un rouge
ou un orange pour une région den-sément peuplée, un violet pour unerégion industrielle et plutôt unjaune pour une région agricole.
Mais si vous avez plusieursrégions agricoles il va falloir faire des choix :
Ces aplats sont à faire au crayon de couleur, en coloriant l’ensemble de la surface de façon modérée pour pouvoir ensuite rajouter des informations par-dessus ces aplats.
Région céréalière (plutôt en jaune).
Région d’élevage (utilisez ensuite les nuances du vert pour distinguer : élevage laitier, bovin…).
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5Annexe iconographique – HG20
On peut ensuite faire varier la couleur afin de montrer les différencesrentre les phénomènes représentés par les plages colorées.
On peut faire varier les couleurs selon l’ordre des couleurs de l’Arc en ciel, ce qui donne la légende ci-contre pour la densité par exemple.
Si vos aplats sont réalisés avec des crayons de couleurs, vous pouvez utiliser desfeutres de diffé-rentes couleurspour les figu-rés ponctuels et linéaires.Ensuite il fauthabiller la carte.
Habillage de la carte
A. La nomenclature
Ce sont les noms que vous indiquez sur le fond de carte. Pour cela il faututiliser un feutre fin et écrire à l’horizontale. Pour les fleuves vous devezécrire leur nom en rive droite en suivant le tracé du cours.
� Les noms des mers et océans : en bleubleu (majuscule)
Ex : OCx ÉAN ATLANTIQUE
� Les noms des fleuves et cours d’eau : en bleu (minuscule)
Ex : Volgax
� Les noms d’états : en noir (majuscule), éventuellement encadrés
Ex : CHINEx
N’oubliez pas les majuscules à tous les noms de lieux et relisez deux fois la nomenclature. Il est trop bête de faire une faute d’orthographe qui gâche votre travail cartographique.
B. Le TOLE
Voici un petit procédé mnémotechnique pour ne pas oublier l’essentiel.
Une carte sans titre ne se corrige pas ! Donc pensez au titre, si vous n’avez aucunes idées originales, réécrivez le sujet de l’énoncé.
Une carte doit avoir une orientation. Il faut donc indiquer le Nord par une petite flèche, souvent en haut à droite. Vous pouvez vous abstenir pour une carte du monde.
B
T = TITRE
0 = ORIENTATION
Faible densité Forte densité
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6 Annexe iconographique – HG20
Votre légende qui est en dessous de la carte (ne jamais mettre la légende au dos de la carte) doit être ordonnée et structurée. N’hésitez pas à faire 2 ou 3 parties comme dans un devoir avec des sous-titres simples (exemple : 1. les régions de vieilles industries ; 2 Les nouvelles régions industrielles). Tracer de petits rectangles à la règle pour indiquer vos couleurs.
En général l’échelle est donnée avec le fond de carte. Elle n’est pas indis-pensable pour une carte à l’échelle mondiale.
Si vous omettez une de ces lettres, vous risquez d’avoir une « taule » à votre croquis…
Le dessin
Ensuite il faut passer au dessin de votre carte. L’idéal est de commencer par les aplats de couleurs. Puis ensuite les figurés, les lignes, les flèches et pour finir la nomenclature. A ce moment-là il faut faire des choix dans les noms et ne pas surcharger votre carte.
Vous devez être précis dans la localisation (vous serez notés sur cetteprécision). Un port comme Shanghai doit être au bord de la mer, les flux maritimes traversent les océans (et ne peuvent donc pas être présents sur les continents : ce sont alors des flux terrestres).
Votre travail doit être propre et lisible. Pour finir vous pouvez faire un cadre (s’il n’est pas fourni), cela renforce l’effet visuel de votre travail.
L = LEGENDE
E = ECHELLE
C
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7Annexe iconographique – HG20
Les principales zones polluées dans le monde
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Réalisation : Johan Oszwald
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Document 1
Géographie
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8 Annexe iconographique – HG20
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9Annexe iconographique – HG20
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Document 2 b
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10 Annexe iconographique – HG20
Document 3
50 - 75 (3)35 - 50 (12)25 - 35 (7)15 - 25 (8)6 - 15 (8)Absence de données
3 500 - 3 750 (8)2 500 - 3 500 (25)1 800 - 2500 (77)1 750 - 1 800 (31)1 680 - 1 750 (21)Absence de données
1. Part des personnes sous-alimentées sur la populationtotale en 2004-2006 (%)
2. Famines et conflits
Principales zones de famines oude pénuries alimentaires gravesdes quarante dernières années
Biafra 1968-1970
Sierra LeoneLibéria1990-97
Sahel 1972-74 et 1983-84
Angola 1985-861992-941998-99
Mozambique1985-861992-93
R.D. Congo1994-96
Somaliedepuis 1991
Ethiopie1973-741984-85
Soudandepuis 1983
Darfourdepuis 2003
1968-1970 Dates des principales famines oude la période depuis laquelle ellesse produisent
Biafra Territoire touché par les famines
Principaux conflits depuis 1990
b) L'insécurité alimentaire en Afrique 1960-2010
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Europe700 millions hab. Asie Orientale
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Asie du Sud-Est550 millions hab.
Est de l'Amériquedu Nord120 millions hab.
Amérique Centrale150 millions hab.
Centre-EstAmérique du Sud130 millions hab.
Golfe de Guinée250 millions hab.
Afrique Orientale150 Millions hab.
Procheet Moyen-Orient250 millions hab.
Biafra Soudan
ÉthiopieSomalie
Cambodge
Chine : grandbond en avant
1. Consommation de caloriespar personne et par jour 2004-2006
2. La répartition de la population
Les grands foyers de peuplement
3. Les grandes famines depuis 1945
Chine ; Biafra ; Cambodge ;Ethiopie/Somalie ; Soudan.
a) Les enjeux alimentaires dans le monde au début du XXIè siècleRé
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11Annexe iconographique – HG20
Document 4
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Proche et Moyen-Orient250 millions hab.
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Asie du Sud-Est550 millions hab.
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Amérique Centrale150 millions hab.
Centre-EstAmérique du Sud130 millions hab.
Golfe de Guinée 250 millions hab.
Afrique Orientale150 Millions hab.
Abondance (plus de 10 000 m3 )
Situation moyenne (entre 1700 et 10 000 m3 )
Stress hydrique (entre 1 000 et 1700 m3 )
Début pénurie (entre 500 et 1 000 m3 )
Pénurie (inférieur à 500 m3 )
1. Ressources renouvelables annuelles par personne 2. Les 12 très grands fleuves au bassin versantde plus de 1 million de km2 et au débit de plusde 10 000 m3/s.
3. Parmi les 50 grands fleuves
1 : Amazone ; 2 : Congo ; 3 : Mississippi ; 4 : Ienisseï ;5 : Ob ; 6 : Lena ; 7 : Parana ; 8 : Yangtze ; 9 : Amour ;10 : Orénoque ; 11 : Gange ; 12 : Saint-Laurent.
A : Nil ; B : Volga ; C : Niger ; D : Huang He ; E : Danube
Les grands foyers de peuplement sur la planète
4. La répartition des hommes
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AbondanceSituation moyenneStress hydriqueDébut pénuriePénurie
b) Disponibilité mondiale en eau par pays (1960-2010)
a) Disponibilité mondiale en eau par bassin fluvial (1960-2010)
Conflits pour l'eau entre États
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12 Annexe iconographique – HG20
Document 5
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OCÉAN
PACIFIQUE
OCÉAN
ATLANTIQUE
OCÉANGLACIAL
ARCTIQUE
Singapour
NingboTianjin
Qingdao
Pusan
NagoyaCanalde Panama
Canalde Suez
Canal duMozambique
Détroit deBab-el-Mandeb
Détroitd'Ormuz
Détroit deGibraltar
Détroitde Palk
Détroitde Béring
Détroit deMalacca
Les littoraux, espaces attractifs
Source: www.oceanattitude
70 Mt
200 Mt
566 Mt
Trafic portuaire en millions de tonnesdes 50 premiers ports en 2007
1. les hommes et les activités littorales
Grandes façades maritimes
Principaux littoraux touristiques
2. Les routes maritimes
Grandes routes maritimes(ligne proportionnelle àl'importance du trafic)
Passages stratégiques (détroitou canal inter océanique)
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PusanTianjin
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Gwangyang
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Yokohama
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Détroit deMalacca
INDONÉSIE
THAÏLANDE
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JAPON
MYANMAR LAOS
VIÊT-NAM
CAMBODGE
PHILIPPINES
MALAISIE
TAÏWAN
Mer
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Bali
Phuket
Baied'Along
Palawan
Les littoraux en Asie
Maldives
Seychelles
MauriceRéunion
Sri Lanka
BaliAntilles
Californie
Floride
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13Annexe iconographique – HG20
Les étapes de la croissance à Mexico (1800-1990)Document 6
L’espace urbanisé
1960
1800
1970
1990
Les axes préférentiels de l’étalement urbain
Limite du districtfédéral de Mexico
Nouveau quartier soumisà une urbanisationintense et rapide
Relief montagneux
Conception et réalisation : S. Gaudin
Sierra de Guadalupe
DISTRICT FEDERAL
Nezahualcoyotl
Texcoco
Xochimilca
Viaducio
vers QueretaroETAT DE MEXICO vers Pachuca
Toluca
vers Puebla
El Caracol
Aéroport
Aéroport
0 5km
Xochimilca
Principaux axesde circulation
Cathédrale
Front d’urbanisationdepuis 2000
Aéroport
Nord
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14 Annexe iconographique – HG20
L’explosion urbaine en IndeDocument 7
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Réalisation : S. Gaudin
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15Annexe iconographique – HG20
La lagune de VeniseDocument 8
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Adriatique
Venise
Mestre
Marghera
Choggia
Malamocco
Lido
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Bacchiglione
Sile
Dese
1. Un milieu naturel fragile
Fleuves détournés
Herbus
Lagune
Lido (flèches sableuses)
Acqua Alta (érosion marine)
Digues (MOSE)
2. Des activités humaines qui pertubent le mileu naturel
Habitat urbain
Aéroport
Zone industrialo-portuaire
Terre-plein industriel
Routes
0 4 8 km
Réalisation : Loïc Rivault
Nord
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16 Annexe iconographique – HG20
Carte d’extension de l’inondation de la Nouvelle-OrléansDocument 9
KennerKenner
MetairieMetairie
Bridge CityBridge City
WestwegoWestwegoMarreroMarrero
HarveyHarveyGretnaGretna
AlgiersAlgiers
ArabiArabi
Lac de
Pontchartrain
Mississipi
Réalisation : Johan Oszwald0 2 km
Centre des affaires
Zones de refuge
Points de rupture de digues et/ou barrages
Espaces en eau permanents
Espaces inondés lors de la catastrophe
Espaces urbains non inondés
Réseau de digues
Nord
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17Annexe iconographique – HG20
Rotterdam, le premier port européenDocument 10
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Réalisation : Loïc Rivault
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18 Annexe iconographique – HG20
F iches méthodeen géographieRéaliser un croquis et sa légende
Le croquis et sa légende sont l’une des épreuves courtes du baccalauréat en histoire-géographie. Pour sa réussite, il vous faut de l’entraînement sur les trois années qui précèdent le jour de l’épreuve. Alors autant commencer le plus vite possible en seconde.
Travailler le croquis suppose d’avoir du matériel de dessin en bon état et de ne pas hésiter à consommer les feuilles de brouillon. Votre trousse contient évidem-ment crayon gris, gomme, crayons de couleur, feutre noir et de couleurs, taille-crayon, double décimètre.
Réaliser un croquis se passe en trois temps :
a- l’analyse du sujet : lire, relire, décomposer en mots clés, rechercher des liaisons ("et") pour comprendre le sens de la phrase ;
b- la délimitation géographique du sujet évitera un hors-sujet ;
c- l’organisation de la légende autour de thème se fera de la même manière que pour la rédaction. Dans votre légende, chaque thème correspond à un titre qui sera numéroté. Titre, légende, figurés doivent d’abord être testés au brouillon.Pour le choix des figurés, on se réfèrera à l’annexe cartographique du fascicule de seconde.
� Tout croquis doit comporter les attributs du TOL (cf. fascicule cartographique p. 5) : titre, orientation, légende; l’échelle n’est pas nécessaire dans un cro-quis qui n’a pas pour vocation de représenter le monde réel.
� Le bon croquis doit respecter les principes suivants :Lisibilité : sans surcharge, les noms sont écrits horizontalement, sauf pour lesfleuves; l’orthographe usuelle est respectée; si les noms de lieux sont trop serrés, pensez à les représenter soit en abrégé, soit par un chiffre et à reportez les informations complètes dans la légende.
Soin : utilisez proprement vos crayons de couleur, pensez à dessiner d’abordles figurés linéaires, au crayon puis à l’encre, et ensuite les figurés surfa-ciques. Dessinez vos aplats du plus clair au plus foncé, les implantations ponctuelles de la plus petite à la plus grosse et vos implantations linéaires de la plus fine à la plus épaisse.
Propreté : utilisez des feutres ou des surligneurs s’il ne vous reste plus assez de temps le jour de l’épreuve, mais sachez qu’aucune erreur n’est permise dans ces moments de stress. Pour ne pas salir votre croquis, utilisez au mini-mum les effaceurs. Pensez à utiliser une feuille de brouillon comme buvard. �
Objectif
Démarche
Réalisation du croquis
Fiche n°1
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19Annexe iconographique – HG20
GéographieMéthode d’analyse d’une photographie de paysage
Sur un cliché, déterminez en quoi les informations visuelles peuvent vous servir à illustrer une réponse à une question en géographie.
Typologie des photos utilisées en géographieAu collège, vous avez pris l’habitude de lire une photo par plans succes-sifs, du premier plan devant l’œil, jusqu’à l’arrière-plan dans le fond dela photo.Vous vous souvenez aussi qu’on utilise des photos prises au sol, desphotos en hauteur orientées vers un point situé plus bas. Vous avezaussi utilisé des photos aériennes, verticales ou obliques, ou des imagessatellitales.
Au lycée, nous apprenons à nous servir des informations contenues dans les photos pour les insérer dans une étude documentaire.
� Observer la photo
La photo a un titre, il est essentiel de savoir la localiser avec précision.Vous utilisez ensuite vos compétences du collège pour définir le type dephoto concernée. Déterminez s’il s’agit d’une vue de détail, d’une vued’ensemble, d’une vue générale.
� Décrire la photo
Montrez à quel type d’occupation humaine appartient ce cliché. Ce pay-sage est-il à dominante urbaine, rurale, industrielle, touristique ou est-ilresté à l’état naturel ?
� Interpréter la photo
Interpréter, c’est donner du sens à la photo par rapport à la question traitée ou à l’ensemble documentaire. Comment l’espace s’organise-t-il ?Comment s’organisent les éléments du paysage ? Notez l’existence deséléments structurants comme un fleuve, un littoral, des axes de commu-nication, des centres urbains.
Notez le poids de l’empreinte de l’homme avec ses aménagements.
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Objectif
Rappel
Fiche n°2
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20 Annexe iconographique – HG20
La favela (bidonville) de la Rocinha, Rio de Janeiro, Brésil
Rio de Janeiro, ancienne capitale et premier port du Brésil est une métro-pole bâtie entre le littoral et des collines aux flancs très raides, instableset, au départ, recouverts de forêts. Vue de détail, prise au sol depuis unecolline voisine.
Fouillis de maisons étagées, serrées le long de ruelles. Ces maisons sontconstruites en brique, les toits sont plats. On voit l’aspect hétéroclite decet habitat au développement vertical. C’est évidemment un paysage àdominante urbaine.
Entre 150 000 et 300 0000 personnes vivent dans le plus grand bidonvillebrésilien. L’histoire de la Rocinha débute avec l’arrivée à Rio des esclavesrécemment affranchis en 1888. Cette population jugée indésirable en villeest contrainte de s’installer dans des baraques de fortune sur les flancsinconstructibles de la colline de la Rocinha. Ici s’est bâtie la premièrefavela de Rio. Au sein même de la Rocinha, le sort des habitants est dif-férent. Les plus pauvres vivent dans les parties les plus hautes, les plusescarpées et celles soumises aux risques de glissements de terrain lorsdes fortes pluies. Ceux qui sont implantés depuis plusieurs générationsont réussi à construire un immeuble à plusieurs étages. Ils continuent des’agrandir verticalement en ajoutant de nouveaux étages. Les techniquesde construction se sont modifiées : béton, brique, tôle ondulée ont rem-placé murs en terre et bâches plastique. L’existence de la favela a étéacceptée par les autorités municipales. Des réseaux d’eau et d’électricitéont amélioré l’existence des habitants. Mais il est toujours très difficiled’y circuler, vu l’étroitesse des ruelles bétonnées où des égouts circulanten-dessous. Une partie de la population a un travail régulier. Les touristesbien encadrés peuvent même la visiter. Mais la favela est une ville à l’inté-rieur de la ville, qui obéit à ses propres lois, lieu de violences et de trafics.Les favelas sont des lieux de transit pour les immigrants brésiliens venusdu Nordeste à la recherche d’un travail et de meilleures conditions de vie.
Observation
Description
Interprétation
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21Annexe iconographique – HG20
H istoireSociétés et cultures de l’Europe médiévaledu XIe au XIIIe siècleLe miracle de la Cédule (écrit religieux)
En 1207, à Montréal dans le sud de la France, un débat public oppose les religieux catholiques représentés ici par Saint Dominique le fonda-teur des frères prêcheurs (les Dominicains) aux religieux cathares.Pour départager les points de vue, un bûcher est dressé et les écrits des deux parties jetés au feu. Selon la légende, le livre des cathares (représentés par le personnage qui tient un gant) est aussitôt consumé, alors que le livre de Dominique refuse de brûler et ressort du feu à trois reprises. Lamain venue du ciel est celle de Dieu qui désigne le vainqueur.
Document 1
Enluminure extraite d’un psautier flamand, vers 1275The Granger Collection, New York, USA.
© The Grager Collection NYC/Rue des Archives
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22 Annexe iconographique – HG20
Les travaux de la terre
Labour à la charrue, semailles et hersage, détail de la Tapisserie de Bayeux (XIe siècle).©Rue des Archives/RDA.
Document 2
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23Annexe iconographique – HG20
Vue de la coupole centrale de la mosquée de Soliman
Mosquée du sultan Ahmed, dite « mosquée bleue »
Document 3
Document 4
Coupole ornée de carreaux
de faïenced’Iznic, début
du XVIIe siècle
Édifice du milieu du
XVIe siècle
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24 Annexe iconographique – HG20
Colomb arrive en Amérique
Plan de Tenochtitlan (1524)
Document 5
Document 6
Gravure de Théodore
de Bry,XVIe siècle
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25Annexe iconographique – HG20
La vraie et la fausse Église, tableau de Lucas Cranach (1546)Document 7
© a
kg-im
ages
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26 Annexe iconographique – HG20
L’Annonciation, de Léonard de Vinci – huile sur bois, vers 1472-1475, 98 x 217 cm, Galerie des Offices, Florence
Napoléon Ier sur le trône impérial,r
de Jean Auguste Dominique Ingres – huile sur toile.
Document 8
Document 9© akg-images / Erich Lessing
© Musée de l’armée, Paris. Dist. RMN/Pascale Segrette.
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27Annexe iconographique – HG20
L’Anniversaire de la République – Le Marché, de Frédéric Sorrieu– aquarelle, 1848, musée Carnavalet, Paris.
Document 10
© RMN/Agence Bulloz.
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28 Annexe iconographique – HG20
Fiches méthodeen histoireFiche méthode de l’explication d’un document historique
L’explication de document est l’analyse d’un seul document accompa-gné généralement de 4 ou 5 questions ; ce n’est pas une étude d’un ensemble documentaire (où il s’agit là d’étudier un ensemble documen-taire sur un même thème avec souvent 5 documents, et où il faut faire l’analyse par questions, puis rédiger une réponse organisée).
Le document à expliquer est de nature variable, très souvent un texte mais ce peut être aussi de l’iconographie (photographie, gravure, carica-ture, dessin…), des tableaux de statistiques ou des graphiques.
Cette épreuve est spécifique à l’histoire : cela suppose des connais-sances personnelles solides et précises sur le thème général dans lequel le document s’inscrit.
Prendre connaissance des informations périphériques : le titre (qui indique l’idée essentielle), la date, la source…
Lire très attentivement le document lorsqu’il est écrit. Les « coupes » sont-elles nombreuses ? L’observer minutieusement si c’est de l’icono-graphie pour pouvoir correctement le décrire et l’analyser.
Recenser ce qui doit être expliqué (termes spécifiques, allusions, faits marquants…).
Préparer au brouillon le canevas de vos réponses, et seulement le cane-vas. Ne surtout pas écrire toutes vos réponses au brouillon, vous man-queriez de temps.
Utiliser et respecter le questionnaire (d’abord son ordre !).Le document est accompagné de questions qui vous guident afin que ces réponses constituent une analyse organisée.
Respecter les consignes, le sens des questions et de leur intitulé pour ne pas répondre à côté.
La première question est proche de la présentation du document, c’estun peu son introduction. On vous interrogera souvent sur un des points précis de présentation, c’est-à-dire la nature du document, la date de sa création et donc son contexte historique (les « circonstances »), la car-rière ou/et les fonctions de son auteur, l’analyse (présentation rapide des principaux thèmes abordés).
Avertissement
Principes
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29Annexe iconographique – HG20
Les questions suivantes correspondent à ce qui serait les différentesparties d’un développement ; elles permettent une analyse plus fine dudocument.
Il arrivera souvent que certaines questions prennent le document commeprétexte, que l’on vous demande d’élargir et de répondre à partir de vosconnaissances personnelles à la question posée sur un thème que ledocument aborde allusivement.
Enfin, et c’est de plus en plus rare, la dernière question permet de conclure c’est-à-dire de montrer l’originalité, l’intérêt et la portée histo-rique du document ou des faits étudiés.
� La « paraphrase », développement verbeux et diffus, qui répète sous une autre forme le document… qui donc n’apporte rien à sa compré-hension. Interdisez-vous les formules du style : « l’auteur dit que…, affirme que… », cela vous conduirait à faire de la paraphrase.
� La « dissertation », défaut qui se manifeste surtout quand les réfé-rences au document sont insuffisantes. N’oubliez pas que c’est undocument à expliquer et non des connaissances à plaquer.
Vos réponses aux questions doivent être toujours précises, concises (brèves) – évitez les digressions – avec des exemples localisés, datés et maîtrisés.
Il est OBLIGATOIRE que vous citiez entre guillemets les passages emprun-tés au document quand c’est un texte (vous n’en êtes pas l’auteur) ou que vous donniez le numéro de la ligne en question.
Les pièges à éviter
Forme
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