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Page 1: Microangiopathie thrombotique sans anémie

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présentation radiologique trompeuse. L’imagerie de perfusion

r e v u e n e u r o l o g i q u e

ntroduction.– Les AVC du sujet jeune ont des conséquencesédicales, mais également sociales en partie, reflétées par le

aux de retour au travail.bjectifs.– L’objectif de cette étude est de dégager quels fac-

eurs facilitent le retour au travail après un AVC du sujet jeune.éthodes.– Notre étude quantitative et qualitative a concerné

7 patients, âgés de 18 à 55 ans, en activité professionnelle,électionnés à partir de 120 patients hospitalisés pour un pre-ier AVC entre 2007 et 2009 au CHU d’Angers. Le recueil des

onnées s’est déroulé en consultation sous forme de question-aires, d’une part, (NIHSS, MMSE, BREF, BEC, MHAVIE, Rankin,SS, HDRS, score d’anxiété de Goldberg) et d’un entretienemi-dirigé qualitatif, d’autre part.ésultats.– Dix-huit patients (66,7 %) ont repris leur activitérofessionnelle en moyenne 24,8 mois après leur AVC, dont(22,2 %) avec un aménagement transitoire de leur poste de

ravail, et 6 (33,3 %) avec un aménagement permanent. LeurIHSS initial moyen était de 4,9 (± 5). Seuls 52 % des patientsnt consulté leur médecin du travail, un tiers de la cohorteyant une profession non couverte par la médecine du travailn France.iscussion.– Nous avons identifié plusieurs facteurs réversiblesouvant favoriser la reprise du travail après un AVC : uneeilleure information sur le parcours de soin des sujets céré-

rolésés sur le plan médico-social, ainsi qu’une améliorationu dépistage et de la prise en charge des patients souf-rant de séquelles invisibles. En cas de séquelles, la repriseu travail est favorisée par facteurs psycho-sociaux et de

’aménagement du poste de travail.onclusion.– Le patient est l’acteur principal dans le retouru travail, mais il doit être guidé afin de trouver unquilibre au sein d’une nouvelle organisation de vieocioprofessionnelle.

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icroangiopathie thrombotique sans anémiemmanuel Thomas , Christophe Breuilly , Marc Coustans ,hilippe Diraison , Nadège Lamotte

Neurologie, centre hospitalier de Cornouaille, 29200 Quimper,rance

ots clés : Microangiopathie thrombotique ; Accidentasculaire cérébral ; Anémientroduction.– Le purpura thrombotique thrombocytopéniquePTT) est une microangiopathie thrombotique caractériséear une atteinte multiviscérale, principalement neurologique.’anémie est inconstante.bservation.– Une patiente de 75 ans, avec pour antécédentsne HTA, une dyslipidémie et un cancer du sein traité parastectomie et radiothérapie il y a 2 ans, présenta 2 crises

pileptiques généralisées tonico-cloniques. L’examen cliniquenitial a mis en évidence une hyperthermie à 38,5 ◦C, uneémiparésie gauche, une déviation de la tête et des yeuxers la droite. Absence de purpura. L’IRM cérébrale réali-ée en urgence montrait des lésions ischémiques bilatéralesans les territoires carotidiens et vertébro-basilaires. Sur

e plan biologique, il existait une thrombopénie sévère à50 000 plaquettes/mm3, une créatinine normale, des signes’hémolyse avec haptoglobine à 0,02 g/L, des LDH (lactateéshydrogénase) à 1401 UI/L et la présence de rares schizo-ytes, mais sans anémie (hémoglobine 12 g/dL). L’étude du LCRprès transfusion plaquettaire était en faveur d’une ménin-

ite aseptique. Les analyses virologiques et biologiques étaientégatives. Le dosage de l’activité ADAMTS 13 était effondrét la recherche d’anticorps anti-ADAMTS 13 était positive. Laatiente a bénéficié d’une prise en charge en réanimation pour

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la réalisation d’échanges plasmatiques et pour une corticothé-rapie. L’évolution clinique a été favorable, avec régression dudéficit neurologique.Discussion.– Dans sa forme typique, le PTT associe cinqsignes cardinaux : fièvre, manifestations neurologiques,insuffisance rénale, anémie hémolytique et thrombopé-nie périphérique. Dans notre observation, l’anémie etl’insuffisance rénale n’ont pas été retrouvées. Le diagnosticest confirmé par la baisse de l’activité ADAMTS 13, pro-téine de clivage des multimères prothrombotiques du facteurWillebrand.Conclusion.– Toute manifestation neurologique accompagnéed’une thrombopénie importante doit faire rechercher unehémolyse associée par le dosage de l’haptoglobine, des LDH,de la bilirubine, même sans anémie, afin de dépister unPTT.

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Intérêt diagnostic de l’IRM de perfusion et de laspectroscopie dans un cas d’infarctus isolé ducorps calleuxMehdi Touat a, Béatrice Marro b, Marie-Amélie Dalloz a,Ioan-Paul Muresan a, Sonia Alamowitch a

a Neurologie, Tenon, 75020 Paris, Franceb Radiologie, Tenon, 75020 Paris, France

Mots clés : Infarctus ; Corps calleux ; ImagerieIntroduction.– La survenue d’un infarctus du corps calleux estrare. Nous rapportons le cas d’un infarctus du corps calleuxchez un homme de 66 ans avec une présentation clinique etradiologique atypique.Observation.– Un homme de 66 ans aux antécédents decardiopathie ischémique et de fibrillation auriculaire sousanticoagulants (INR = 1,5) a été hospitalisé pour dysarthriebrutale. L’examen neurologique mit en évidence une dysar-thrie (bafouillement) ainsi que des éléments de syndrome dedéconnexion interhémisphérique (agraphie gauche, troubledu transfert des informations sensorimotrices). L’IRM céré-brale, réalisée 5 jours après le début des symptômes, montrasur les séquences FLAIR un hypersignal du tronc du corpscalleux, latéralisé à gauche, avec baisse du coefficient dediffusion. Il existait un effet de masse avec refoulementde la corne frontale gauche du ventricule latéral et uneprise de contraste discrète. Devant l’aspect atypique decette lésion, un bilan à la recherche d’une étiologie tumo-rale, notamment lymphomateuse, a été réalisé : la sérologieVIH était négative, l’étude du LCR avec PCR EBV, cytolo-gie tumorale et immunophénotypage lymphocytaire étaitnormale. L’IRM de contrôle, réalisée après 1 semaine, avecétude de la perfusion et spectroscopie étaient en faveurd’une lésion vasculaire et affirma le diagnostic d’infarctuscérébral.Discussion.– La survenue d’un infarctus isolé du corps cal-leux est rare. Cela est expliqué dans la littérature par unevascularisation provenant de 3 axes artériels : l’artère céré-brale antérieure, l’artère communicante antérieure et l’artèrecérébrale postérieure. Trois cas d’infarctus du corps calleuxd’aspect similaire à notre cas avec effet de masse sur les ven-tricules latéraux, confirmés par biopsie stéréotaxique ont étérapportés.Conclusion.– Les infarctus du corps calleux peuvent avoir une

et la spectroscopie permettent de rétablir le diagnostic etd’éviter une biopsie cérébrale.

doi:10.1016/j.neurol.2012.01.250

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