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PUBLI-PORTRAIT Iaire, par sa richesse fonctionnelle, ses pos- sibilités d'évolution, sa convivialité et sa faculté de paramétrisation qui permettent à Ia banque de le moduler suivant son organisation et ses normes internes. En sa qualité d'agent lBM, Eri Bancaire S.A. ef- fectua le développement de ce produit sur la plate-forme AS/40O. Ce qui amena la BMC à remplacer ses machines NCR pour s'équiper en matériel IBM. Deux autres sociétés furent également impliquées dans le projet SSPI Luxem- bourg, une société de conseil et de déve- loppement en informatique, ainsi que Telindus Nyon pour la partie télécommu- nications. La BMCtenait àfaire appelà des professionnels de Ia branche, et cette po- litique a été payante: la banque a en effet obtenu davantage de prestations que pré- vu dans le cadre du même budget. Une préparation minutieuse La réussite d'un tel projet n'a qu'un secret: une préparation minutieuse. C'est pourquoi un comité de pilotage fut mis en place sous l'autorité de M. Ch. Bieder- mann, Directeur Cénéral adjoint. Les res- ponsabilités furent réparties entre MM. R. Leber, charge de l'organisation et de Ia partie technique, E. Montanaro, garant de la partie comptabilité et D. Arnet, auquel incomba la migration pour la succursale de Zurich. Les futurs utilisateurs, pour leur part, furent consultés dès le début. Le nouveau concept d'organisation de la banque et I'architecture comptable fi- rent bien sûr l'objetd'une première conso- lidation, car il fallait harmoniser ces deux aspects. Ensuite, ce fut au tour des modè- les de traitement et des schémas compta- bles par opérations bancaires de subir le même sort. A la suite de ces deux phases, la nouvelle organisation était définie et il ne restait plus qu'à effectuer dans ce sens le paramétrage des tables dans le logiciel Olympic. Ce travail déboucha sur [a créa- tion de trois manuels- Procédures Céné- rales, lnstructions de Travail et Manuel Olympic - qui ont été remis à I'ensemble des utilisateurs et leurserventde référence pour toutes les opérations à effectuer. CC t, proiet a débouché sur une refonte complète de l'organisation de la bantue 72 La première étape se déroula durant l'été 91 , la seconde pendant I'automne et Ia troisième l'hiver dernier. La BMC effec- tua ensuite tous les tests et la formation nécessaires dans ses locaux. La migration put avoir lieu le 31 mars 1992. Comme prévu! Moins d'une année avait suffi à la réa- lisation de cet important projet. Ce sont une approche pragmatique du problème et une préparation réglée dans les moin- dres détails qui ont permis à la BMC de réaliser un tel tour de force. Vive la transparence Afin de répondre à I'objectif de sépara- tion des opérations «front end» et «§4p- caires», le logiciel Olympicaété installésur |AS/ OO, et les autres applications sur Novell. Ies postes de travail IBM PS/2 étant reliés par des réseaux en anneau à jeton. Mais pour que les utilisateurs, devenus spécialistes multidisciplinaires, puissent traiter plusieurs opérations bancaires en parallèle, il leur fallait un outil multitâche. (C rc dient ert le premier bénéficiaire 27 SSPI eut alors I'idée de développer un logiciel spécial et de le ogreffe» sur Ie système d'exploitation de I'AS/400. Crâce à lui, les utilisateurs peuvent, à partird'une fenêtre qui s'affiche à l'écran, accéder aussi bien aux logiciels applicatifs Olympic qu'à Swift ou à lnvestdata de Telekurs et. dans un proche avenir, à SIC et SECA. Ouvert et évolutif, le système est d'une simplicité déconcertante. Par ailleurs, la banque n'a pas besoin d'un service infor- matique pour gérer cette installation où tout est automatique, des traitements de début de journée et de fin de période aux fréquentes sauvegardes: un informaticien et un pupitreur chargé de sortir les avis et les listings suffisent. Pour être plus précis: les dépenses en personnel informatique ontdiminué de plus de50% depuis la mise en place du nouveau système. Tout Ie monde y gagne! La banque, les utilisateurs et les clients: tous tirent bénéfice de Ia nouvelle organi- sation. C'est avant tout le client qui est le premier bénéficiaire. La qualité et Ia rapidi- du service connaissent une courbe as- cendante, tandis que, grâce à une meilleu- re maîtrise des coûts, les prix ont tendance à diminuer. La banque a fait complètement peau neuve et dispose maintenant d'une infor- matique moderne, ouvede et évolutive qui lui permet de se tourner résolument vers l'avenir. Son informatique lui donne également une vue globale, mise à jour en temps réel, de la situation des clients et de la société. Entre autres, grâce à la confir- mation des positions due à la réconciliation automatique sur Novell des comptes des correspondants de la banque, cette der- nière sait désormais chaque matin si sa trésorerievaêtre «long» ou «short», c'est- à-dire si elle doit emprunter ou placer de l'argent. Une information qui vaut de ['or! Les utilisateurs y ont gagné un enri- chissement de leur travail, la prise en char- ge des tâches répétitives par la machine leur permettant d'élargir leur champ d'ac- tion. Les tenants et les aboutissants de chaque opération n'ont désormais plus de secret poureux, ce qui accroît leursens des responsabilités et entraîne une diminution du nombre d'erreurs.

La Banque Suisse 1992 2

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PUBLI-PORTRAIT

Iaire, par sa richesse fonctionnelle, ses pos-sibilités d'évolution, sa convivialité et safaculté de paramétrisation qui permettentà Ia banque de le moduler suivant sonorganisation et ses normes internes. En saqualité d'agent lBM, Eri Bancaire S.A. ef-fectua le développement de ce produit surla plate-forme AS/40O. Ce qui amena laBMC à remplacer ses machines NCR pours'équiper en matériel IBM.

Deux autres sociétés furent égalementimpliquées dans le projet SSPI Luxem-bourg, une société de conseil et de déve-loppement en informatique, ainsi queTelindus Nyon pour la partie télécommu-nications. La BMCtenait àfaire appelà desprofessionnels de Ia branche, et cette po-litique a été payante: la banque a en effetobtenu davantage de prestations que pré-vu dans le cadre du même budget.

Une préparation minutieuseLa réussite d'un tel projet n'a qu'un

secret: une préparation minutieuse. C'estpourquoi un comité de pilotage fut mis enplace sous l'autorité de M. Ch. Bieder-mann, Directeur Cénéral adjoint. Les res-ponsabilités furent réparties entre MM. R.

Leber, charge de l'organisation et de Iapartie technique, E. Montanaro, garant dela partie comptabilité et D. Arnet, auquelincomba la migration pour la succursale deZurich. Les futurs utilisateurs, pour leurpart, furent consultés dès le début.

Le nouveau concept d'organisation dela banque et I'architecture comptable fi-rent bien sûr l'objetd'une première conso-lidation, car il fallait harmoniser ces deuxaspects. Ensuite, ce fut au tour des modè-les de traitement et des schémas compta-bles par opérations bancaires de subir lemême sort. A la suite de ces deux phases,la nouvelle organisation était définie et il

ne restait plus qu'à effectuer dans ce sensle paramétrage des tables dans le logicielOlympic. Ce travail déboucha sur [a créa-tion de trois manuels- Procédures Céné-rales, lnstructions de Travail et ManuelOlympic - qui ont été remis à I'ensembledes utilisateurs et leurserventde référencepour toutes les opérations à effectuer.

CC t, proiet a débouché surune refonte complète del'organisation de labantue 72

La première étape se déroula durantl'été 91 , la seconde pendant I'automne etIa troisième l'hiver dernier. La BMC effec-tua ensuite tous les tests et la formationnécessaires dans ses locaux. La migrationput avoir lieu le 31 mars 1992. Commeprévu!

Moins d'une année avait suffi à la réa-lisation de cet important projet. Ce sontune approche pragmatique du problèmeet une préparation réglée dans les moin-dres détails qui ont permis à la BMC deréaliser un tel tour de force.

Vive la transparence

Afin de répondre à I'objectif de sépara-tion des opérations «front end» et «§4p-caires», le logiciel Olympicaété installésur|AS/ OO, et les autres applications surNovell. Ies postes de travail IBM PS/2 étantreliés par des réseaux en anneau à jeton.Mais pour que les utilisateurs, devenusspécialistes multidisciplinaires, puissenttraiter plusieurs opérations bancaires enparallèle, il leur fallait un outil multitâche.

(C rc dient ert le premierbénéficiaire 27

SSPI eut alors I'idée de développer unlogiciel spécial et de le ogreffe» sur Iesystème d'exploitation de I'AS/400. Crâceà lui, les utilisateurs peuvent, à partird'unefenêtre qui s'affiche à l'écran, accéderaussi bien aux logiciels applicatifs Olympicqu'à Swift ou à lnvestdata de Telekurs et.dans un proche avenir, à SIC et SECA.Ouvert et évolutif, le système est d'unesimplicité déconcertante. Par ailleurs, labanque n'a pas besoin d'un service infor-matique pour gérer cette installation oùtout est automatique, des traitements dedébut de journée et de fin de période auxfréquentes sauvegardes: un informaticienet un pupitreur chargé de sortir les avis etles listings suffisent. Pour être plus précis:les dépenses en personnel informatiqueontdiminué de plus de50% depuis la miseen place du nouveau système.

Tout Ie monde y gagne!

La banque, les utilisateurs et les clients:tous tirent bénéfice de Ia nouvelle organi-sation.

C'est avant tout le client qui est lepremier bénéficiaire. La qualité et Ia rapidi-té du service connaissent une courbe as-cendante, tandis que, grâce à une meilleu-re maîtrise des coûts, les prix ont tendanceà diminuer.

La banque a fait complètement peauneuve et dispose maintenant d'une infor-matique moderne, ouvede et évolutivequi lui permet de se tourner résolumentvers l'avenir. Son informatique lui donneégalement une vue globale, mise à jour entemps réel, de la situation des clients et dela société. Entre autres, grâce à la confir-mation des positions due à la réconciliationautomatique sur Novell des comptes descorrespondants de la banque, cette der-

nière sait désormais chaque matin si satrésorerievaêtre «long» ou «short», c'est-à-dire si elle doit emprunter ou placer del'argent. Une information qui vaut de ['or!

Les utilisateurs y ont gagné un enri-chissement de leur travail, la prise en char-ge des tâches répétitives par la machineleur permettant d'élargir leur champ d'ac-tion. Les tenants et les aboutissants dechaque opération n'ont désormais plus desecret poureux, ce qui accroît leursens desresponsabilités et entraîne une diminutiondu nombre d'erreurs.