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Catalogue 2009

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Catalogue de l'édition 2009 de Chemin d'art.

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ART CONTEMPORAIN7 lieux d’EXPOSITIONSAINT-FLOUR 11 juillet - 30 août

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Chemin d’Art existe depuis maintenant seize ans et cette durée à elleseule mérite d’être saluée tant il est souvent difficile, on le sait, de main-tenir une manifestation dévolue à la création contemporaine de manièrepérenne. Chemin d’Art, en premier lieu, est l’initiative d’une personne,André Maigne, qui dès le départ a su mobiliser autour de ce projet lescollectivités, le public et les artistes pour proposer, chaque année àSaint-Flour, un parcours de qualité dont la grande réussite soit de par-venir à montrer conjointement de jeunes artistes et des créateurs confir-més, d’associer des créations conçues spécifiquement pour le festival àla présentation d’œuvres provenant de collections publiques commecelle du Fonds Régional d’Art Contemporain Auvergne. En second lieu, il est essentiel de saluer l’engagement de celles et ceuxqui ont voulu inscrire ce festival dans la durée, en lui apportant le sou-tien nécessaire pour qu’il puisse générer de véritables habitudes cultu-relles tant au sein de la population de Saint-Flour qu’auprès de tous lesvisiteurs fidèles à ce rendez-vous estival. A Saint-Flour, l’art contempo-rain a trouvé une place de choix grâce à l’engagement commun de col-lectivités convaincues de l’importance de l’art comme abri de la nuanceet du jugement critique, convaincues qu’en définitive « l’art c’est ce quirend la vie plus intéressante que l’art », pour reprendre les mots de l’ar-tiste Robert Filliou.

Jean-Charles VergneDirecteur du FRAC Auvergne

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The first edition of the Chemin d’Art was organised sixteen years agoand this longevity is in itself noteworthy since it is often difficult to sus-tain an event devoted to contemporary art over the long term. Chemind’Art is above all the initiative of a person, André Maigne, who, from thestart, was able to mobilise local officials, the public and artists aroundthe project and offer, year after year in Saint-Flour, a high-quality expe-rience whose success lies in showing the work of both new and well-known artists and associating works created specifically for the eventwith others from public collections like the Fonds Régional d’Art Contem-porain Auvergne. Secondly, it is important to recognise the commitment of all those whowanted this event to continue over the long term, by providing the sup-port required for it to really change cultural habits, both within the po-pulation of Saint-Flour and among its faithful visitors every summer. InSaint-Flour, contemporary art has found an ideal home thanks to thecollective commitment of local governments who remain convinced ofthe importance of art as a refuge for subtlety and critical thinking andthat, in the end, “art is what makes life more interesting than art”, inthe words of the artist Robert Filliou.

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Née en 1963 en Toscane (Italie). Jeune,elle a beaucoup voyagé en Afrique, Ex-trême-Orient et Occident. Aujourd'huielle vit en France. Son éducation inclut lesarts plastiques, la photographie et la com-munication. Son travail se concrétise sousla forme d'installations qui combinent laphoto et la vidéo avec différents maté-riaux.

A. Bussanich was born in 1963 in Tuscany,Italy. As a young girl she travelled exten-sively in Africa, the Far East and West.Today she lives in France. Her backgroundincludes studies in art, photography andcommunications. Her work consists in ins-tallations that combine photos and videoswith different materials.

Antonella BUSSANICH

La chute

″Avec La chute, Antonella Bussanich nous invite à une expérience sensorielle. Elle construitun espace à dimensions variable dans lequel le spectateur peut s’immerger littéralement oubien observer à distance. Tout d’abord, il y a le silence qui accompagne l’image, paisible et se-reine. Peu à peu l’image s’accélère, le bruit apparaît et tout d'un coup, il s’intensifie jusqu'àdevenir presque insoutenable et l’on plonge dans un tourbillon avant que le silence ne re-vienne. Encore une fois, on ne peut s’empêcher de faire référence à la peinture et de s’imagi-ner face à un tableau mouvant.Avec ses cinq écrans dont quatre de tulle de couleur, Bussanich décompose l’image avant dela restituer sous sa forme originale. Ce dispositif élémentaire offre au spectateur un champd’expérimentations entre l’espace et le temps car La chute n’a ni début, ni fin, c’est un éternelrecommencement qui permet au spectateur de jouer avec les éléments et de vivre à sa façondifférentes expériences.″

Jean-Yves Coffre, directeur du centre d’art CRAMAC, Marnay sur Seine

La chute (the fall)“With La chute, Antonella Bussanich invites us to take part in a sensory experience. She hasconstructed a space with variable dimensions in which we can literally immerse ourselves orobserve from a distance. First, there is the silence that accompanies the image, which is pea-ceful and serene. Gradually the image speeds up, noise emerges, suddenly becoming so intenseit is almost unbearable, plunging us into a tumult before silence returns. Once again, we cannotavoid making a comparison with painting and imaging ourselves in front of a moving canvas.With its five screens, including four in coloured tulle, A. Bussanich deconstructs the image be-fore restoring it in its original form. This simple system offers a field in which to experimentwith space and time since La chute has neither beginning nor end. This infinite renewal allowsus to play with its elements and feel different experiences of our own."

Antonella Bussanich

5 bis, rue de la Madeleine

10 000 Troyes

Mail : [email protected]

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Antonella Bussanich - La chute - Installation vidéo en boucle, durée 2'26” - Quatre écrans en tulle coloré et un écran de coton blanc -Sacristie de l’Eglise Saint-Vincent - Chemin d’Art 2009 Saint-Flour.

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Bonggi Park est né en Corée du Sud. Di-plômé de sculpture à l’Université natio-nale de Changwon, il a obtenu un Masteren Beaux Arts (spécialité sculpture) àl’Université de Jungang. Artiste de renom-mée internationale, il a à son actif denombreuses expositions collectives ou ensolo aux Etats-Unis et en Corée du Sud. Ilparticipe également à des résidences d’ar-tistes dans le monde entier et intervientlors de conférences sur le Land Art.

Bonggi Park was born in South Koreawhere he obtained a Master's in Fine Arts(majoring in sculpture) at Chung-Ang Uni-versity. An internationally renowned ar-tist, he has presented his work in manygroup or solo exhibitions in the UnitedStates and South Korea. He has also takenpart as a resident artist in cultural eventsaround the world and international confe-rences on Land Art.

Bonggi PARK

Breath

″Breath est la reconstitution d’un arbre vandalisé sur les allées Georges-Pompidou. Par cettesculpture, faite à partir de branches taillées et rassemblées sur un tronc dénudé, Bonggi Parkdonne un deuxième souffle, une nouvelle existence à cet arbre qui s’élève vers l’éternité.″

Bonggi PARK

Breath“Breath is the reconstitution of a vandalised tree on the allées Georges-Pompidou. With thissculpture, made of branches cut and reassembled on a bare trunk, Bonggi Park gives a secondbreath of life, a new existence to this tree that grows and reaches out to eternity.″

Bonggi Park

Changwom Yonghodong 66 Ildong Apt 14-411

South Korea Rep. Of Korea

Tél : + 82 (0) 55 263 5702

Mail : [email protected]

http://user.chol.com/~parkbonggi/e_frame.html

Page 9: Catalogue 2009

Bonggi PARK - Breath - Branches taillées et rassemblées - Allées Georges Pompidou - Chemin d’Art 2009 Saint-Flour.

Page 10: Catalogue 2009

Artiste freelance qui officie depuis une di-zaine d’années. Son domaine s’oriente au-tour des sculptures sur sites spécifiques.Elle a participé à de nombreux projets liésà la sculpture et au Land-art en Alle-magne, Pays-Bas, France, Suède, Italie,Etats-Unis, Taiwan, Japon, Corée du Sudet Australie.

C. Konrads has worked as a freelance ar-tist for the last ten years. Her workconsists mainly of sculptures created forspecific sites. She has taken part in nume-rous projects linked to Land Art in Ger-many, the Netherlands, France, Sweden,Italy, the United States, Taiwan, Japan,South Korea and Australia.

Cornelia KONRADS

La maison de Saint­Flour

« Au milieu du rond-point, près de la sortie Nord de l’autoroute, on aperçoit une maison quisemble jaillir de la terre ou bien s’enfoncer. L'installation interroge le spectateur : cette maisonest-elle en train de sombrer ou d’émerger du sol ? Tout d'un coup la terre ferme devient in-certaine sous nos pieds. On peut la percevoir comme une partie de la surface mouvante de laterre. C’est la sensation de nos certitudes quotidiennes qui est dès lors mise à l’épreuve: lesvisiteurs sont invités à percevoir leur environnement sous un autre jour. » ″S’élever ou tomber,voilà la question. L’ambivalence est typique du travail de Cornelia Konrads en général. C’estsa signature. Dans d’autres travaux, les choix sont différents : marcher ou courir, voler ou atter-rir, défaite ou victoire. Cornelia Konrads produit son travail dans une logique contraire à « ce dont il s’agit », mais toujours avec un petit sourire sardonique.″

(Michael Stoeber, Révolte Héroïque et Contradiction Poétique dans le Travail de CorneliaKonrads)

La maison de Saint­Flour (the house at Saint­Flour)“In the middle of a roundabout, near the highway exit to the north, you can see a house thatseems to be springing up from the land, or on the contrary, sinking into it. This installationcauses the viewer to wonder: is this house disappearing or emerging from the ground? Sud-denly, the earth beneath our feet appears less solid. We can see it as part of the earth’s chan-ging surface. These thoughts test our certainties about everyday life: visitors are invited toperceive their environment differently. To rise or fall? That is the question. This ambivalence istypical of Cornelia Konrads’ work in general, a sort of signature. Other works offer differentchoices: walk or run? fly or land? defeat or victory? Cornelia Konrads produces works thatcontradict ‘the meaning of things’, but always with a touch of sardonic humour.″

Cornelia Konrads

An der Aue 1 . D 31848 Bad Münder

Germany

Tél : 0049 / 5042/2725

Mail : [email protected]

http://www.cokonrads.de

Page 11: Catalogue 2009

Cornelia KONRADS - La maison de Saint­Flour - bois, tôle ondulée, crépi, fenêtres, gouttière, antenne, pot de fleurs - 8.0 x 5.0 x 3.0 m -rond-point de l’autoroute A75 entrée Nord - Chemin d’Art 2009 Saint-Flour.

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Après un bref passage à l'école des Beaux-Arts de Lyon, Dominique Falda (Marie Loi-seau) exerce de nombreux métiers etpublie en 1993 son premier ouvrage auxéditions Nord-Sud. Ses illustrations sontexposées en Europe. Parallèlement, ilpoursuit une carrière d’artiste plasticien etexplore l’œuvre de quatre artistes fictifs(Aimé et Auguste Soleil, Marie Loiseau,Dominique S.) de 1850 à 2050.

After a brief stint at the Ecole des Beaux-Arts de Lyon, Dominique Falda (aka MarieLoiseau) has held various and sundry jobs.He published his first children’s book in1993 (Nord-Sud Editions). His illustrationshave been exhibited throughout Europe.Simultaneously, he has pursued a careeras a graphic artist based on the work offour fictional artists (Aimé and AugusteSoleil, Marie Loiseau, Dominique S.) from1850 to 2050.

Marie LOISEAU

Nul ne me prît de forceque le vent.« Le projet, intitulé les gardiens des rêves, a pour but de créer des tribus de sculptures, mobilesavec le vent, qui protègent, transmettent ou éloignent les rêves des habitants. Les gardiensdes rêves existaient avant le début du temps, existeront après la fin du temps. Le temps desrêves est permanent. Les gardiens sont vêtus de lambeaux de tissu, de vieux draps, de mor-ceaux de vêtements... C'est dans le lit que nous passons le plus de temps de notre vie terrestre.C'est dans le lit que nous naissons, que nous nous aimons et nous mourrons. Le lit est le témoinprivilégié de notre vie psychique. Le tissu qui nous entoure et nous protège est le filet danslequel s'enchevêtrent nos rêves. Les rêves nous habitent un instant ou l'instant d'une vie, puiss'en vont habiter d'autres hommes. Dans le cas de cette installation, sur le bassin de l'Ander,ces sculptures ne sont pas sans évoquer les vierges au manteau et les vierges noires, nom-breuses dans la région. »

Marie LOISEAU

Nul ne me prît de force que le vent (No one took me but the wind)“The project entitled les gardiens des rêves (the guardians of dreams) aims to create tribes ofsculptures that move with the wind and protect, transmit or fend off the dreams of the inha-bitants. Guardians of dreams existed at the beginning of time and will continue to exist untilthe end. The time of dreams is everlasting. The guardians are dressed in rags, bits of old sheetsand clothing... We spend most of our time on earth in bed. We are born in a bed, we makelove and we die there. Our beds are key witnesses of our psychic lives. The fabric that surroundsand protects us is also a net that catches our dreams. Dreams are not personal; they are ar-chetypes that exist outside of time. Dreams inhabit us for an instant in our lives, before movingon and inhabiting others. For this installation, in the Ander River basin, the sculptures are re-miniscent of the cloaked virgins and black Madonnas of the region.”

Dominique Falda

Auteur - illustrateur, plasticien

Les iris

FR 73240 Saint Genix sur Guiers

Tél: 04 76 31 69 16

Mail : [email protected]

Page 13: Catalogue 2009

Dominique FALDA - Marie Loiseau - Nul ne me prît de force que le vent. - 28 sculptures - technique mixte, bois, tissus, plâtre - Taille, de 3,5m à 0,8m -Sur l’Ander - Chemin d’Art 2009 Saint-Flour.

Page 14: Catalogue 2009

Né au Japon, Eizo Sakata vit en France de-puis 1983, l'artiste crée des œuvres insitu, inspirées par le site et construitesavec les matériaux trouvés sur place. Il aréalisé des travaux non seulement enFrance mais aussi au Japon, aux Etats-Unis, au Ghana et en Ouzbékistan.

Born in Japan, Eizo Sakata has lived inFrance since 1983. The artist creates insitu works inspired by the site and mate-rials found there. He has created works inFrance, but also in Japan, the UnitedStates, Ghana and Uzbekistan.

Eizo SAKATA

La vache qui ne rit plus

« Au fur à mesure de l'industrialisation des produits laitiers, les vaches deviennent de simpleséléments fournisseurs de matières premières, des sortes de machines à fabriquer du lait.Contre la loi naturelle, on leur fait manger n’importe quoi (nourriture comprenant une baseanimale, antibiotique, et OGM), afin d’améliorer la rentabilité. Et cela concerne non seulementles vaches mais aussi tous les types de bétails. Au sein de l’élevage intensif, les animaux sont,pour ainsi dire, incarcérés. Maintenant on connaît une partie des résultats de tous ces actes(vache folle, etc). Pour évoquer le danger de productivisme agricole poussé à outrance et cenon-respect de la vie du bétail qui n’est rien d’autre que l’animal (= être animé), j'ai construitune sculpture de vache faite de divers conditionnements de produits laitiers. Ils sont aplatiset fixés les uns aux autres de façon brute et violente, c’est-à-dire en les piquant avec de grossesvis, sans aucun scrupule. »

Eizo SAKATA

La vache qui ne rit plus (the laughing cow laughs no more)“As dairy products have become increasingly industrialised, cows have become simply suppliersof raw materials or milk producing machines. Going against the laws of nature, they are fedall kinds of junk (food made with animal by-products, antibiotics, GMOs) to improve their pro-fitability. This trend concerns not only cows, but all sorts of farm animals. On factory farms,animals are, practically speaking, imprisoned. Now we know some of the consequences ofthese actions (mad cow disease, etc). To deal with the theme of agricultural productivity takento its extreme limits and the lack of respect for animal life (as living beings), I have created acow sculpture with dairy packaging. I have flattened these containers and assembled them ina crude and violent manner, i.e. using large screws, without the slightest misgiving.”

Eizo Sakata

43 Rue Cantagruel

75013 Paris

Tél : 01 45 85 33 59

Mail : [email protected]

http://sakata.eizo.perso.neuf.fr/index.html

Page 15: Catalogue 2009

Eizo SAKATA - La vache qui ne rit plus - Divers conditionnements de produits laitiers (boîtes de lait, de fromage…), Bois (pour l'ossature de la sculpture),Vis - Environ 2,5 m x 0,7 m x 1,6m - Cour des Agials - Chemin d’Art 2009 Saint-Flour.

Page 16: Catalogue 2009

Michèle Trotta travaille depuis plusieursannées autour d’une série de réalisationsartistiques : les volumes de vide, dont leconcept et la mise en œuvre peuvent s’ap-parenter aux jardins zen. Ces installationsqui utilisent essentiellement des élémentsnaturels, traduisent l’idée de la matériali-sation du vide, concept autour duquel l’ar-tiste travaille depuis 1998, après une visitedu temple Ryoanji à Kyoto.

Michèle Trotta has been working for seve-ral years on a series of artistic creations:les volumes de vide (the volumes of emp-tiness), whose concept and deploymentcan be compared to Japanese Zen gar-dens. These installations are made essen-tially with natural materials and seek tomaterialise the concept of emptiness,which the artist has worked on since 1998after a trip to the Ryoanji temple in Kyoto.

Michèle TROTTA

GraVité 0 # 9

« Le projet conçu pour la salle des Jacobins à Saint-Flour est un volume de branches, commeune nappe flottant à hauteur d’œil. La forme en est rigoureuse, épousant une ancienne traceau sol et rythmée par la forme et l’épaisseur des branches. L’œuvre, par sa légèreté, forme uncontrepoint au béton, le matériau brut de la salle. Elle pose la question sur cette conditionpremière qu’est la gravité, cette force d’attraction par laquelle nous situons notre rapport aumonde, mais à laquelle il nous faut parfois échapper pour le penser ?? par la pensée. »

Michèle TROTTA

GraVité 0 # 9“This project, created for the Salle des Jacobins in Saint-Flour, is a volume of branches, like alayer of debris floating in the air at eye level. The form is strict, closely mimicking old markingson the floor, and varies with the shape and thickness of the branches. This work, due to its airylightness, contrasts with the rugged concrete of the room. It raises the question of the funda-mental nature of gravity, the force that situates us in relation to our world, but from which wemust escape at times in or to conceive of it….”

Michèle Trotta

24 Rue Lopez et Jules Martin

93300 Aubervilliers

Tél : 09 50 99 28 74

Mail : [email protected]

http://micheletrotta.blogspot.com

Page 17: Catalogue 2009

Michèle TROTTA - GraVité 0 # 9 - Fils nylons, câbles et branches - Salle des Jacobins - Chemin d’Art 2009 Saint-Flour.

Page 18: Catalogue 2009

Je réalise de grandes installations en mi-lieu naturel et je fabrique de petits objetsà partir de matières récoltées dans la na-ture.Je m'inspire actuellement de techniquesanciennes de construction aussi bien quede tressage et de tissage.

I create large installations on natural sitesand make small objects with materials ga-thered in the countryside.I am currently inspired by old buildingtechniques as well as braiding and wea-ving.

Myriam DU MANOIR

Rapaces

« Ces deux rapaces dominent la ville. Ils sont faits d'épineux récoltés sur place.C'est un matériau qui leur convient bien car même s'ils évoquent des animaux protecteurs,ils restent impressionnants et l'on ne souhaite pas les approcher de près. J'ai été frappée en venant à Saint-Flour par la présence permanente de milans royaux au-des-sus de la ville et j'ai été accompagnée pendant tout mon travail par de jeunes faucons créce-relles évoluant dans la falaise de la montée des Orgues.C'est ainsi que je conçois mon travail : m'imprégner d'un lieu, laisser surgir une image et luidonner forme avec les matériaux que je rencontre sur place. Une façon d'apporter un regardsur un environnement. »

Myriam DU MANOIR

Rapaces (birds of prey)“These two birds of prey overlook the city. They are made from thorny brush collected on site.This material is perfect because, even though they look like benevolent guardians, they arequite impressive and one wouldn’t want to get too close to them. When I arrived at Saint-Flour I was struck by the omnipresence of red kites, circling over thetown, and young kestrels watched over me as I worked, soaring above the cliffs of the montéedes Orgues.This is how I conceive of my work: I immerse myself in a place until an image emerges that Ibring to life and shape with materials found on site. It is a way of expressing another vision ofan environment."

Myriam du Manoir

28 rue Saint François

26400 Crest

Tél : 04 75 40 07 89

Mail : [email protected]

Page 19: Catalogue 2009

Myriam DU MANOIR - Rapaces - Branchages d'épineux - Hauteur 3,50 m - Le Calvaire - Chemin d'Art 2009 Saint-Flour.

Page 20: Catalogue 2009
Page 21: Catalogue 2009

Direction Artistique du Festival :André Maigne 22, rue de la Résistance 15 100 Saint-Flour

33 (0)9 62 25 75 [email protected]

http://pagesperso-orange.fr/andre.maigne/chemindart/ca.htm

Cette manifestation a été réalisée en liaison avec la Municipalité de Saint-Flouren particulier :

Pierre Jarlier, Sénateur-Maire de Saint-FlourPatricia Rochès, Adjointe à la Culture et Présidente de « La Passerelle »

Mireille Vicard, Conseillère municipale et Vice-Présidente de « La Passerelle »Jean-Pierre Vigier, Directeur Général des Services

Romuald Rivière, Directeur des Services TechniquesDaisy Delpirou, Hervé Blanco, Delphine Dori (stagiaire), Centre Culturel « La Passerelle »

Fabienne Testu, Elodie Maruca, Service évènementiel de la ville de Saint-Flour

Remerciements à :Jean-Charles Vergne, Directeur du FRAC Auvergne

Frédéric Bouglé, Directeur du « Creux de l'Enfer », Centre d'art contemporain à ThiersSandrine Daureil, Animatrice du Pays d'art et d'histoire du Pays de Saint-Flour

Aux saisonniers de « La Passerelle »Aux familles qui ont accueilli des artistes.

Catalogue - Conception : Maëva Mazin (stagiaire - Service communication), André Maigne, Raom et Loba

Impression du catalogue : La Dépêche Crédits photographiques : André Maigne, Mairie de Saint-Flour

et les artistes eux-mêmes

ISBN : 2-35145-036-1

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