Tome 1 : Tourisme culture

> La promotion des territoires

> Favoriser l’accès à la culture

> Hébergement en ligne

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util incontournable de promotion touristique

national et international, le haut débit s’affranchit

des langues et des distances pour valoriser les

ressources et les acteurs qui font l’attrait d’un territoire.

La mise en réseau des patrimoines culturels assure,

par ailleurs, une diffusion, un partage, un enrichissement

progressif des savoirs locaux qui s’enracinent alors

au plus près de la terre et du lieu. La possibilité d’offrir

enfin des points d’accès au réseau à des visiteurs

toujours plus connectés constitue un nouveau facteur

d’attractivité locale.

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Tourisme et culture

Tourisme et culture La promotion des territoires

Parc Naturel Régional du Haut-Jura

« DU VIRTUEL AU NATUREL »,IL N’Y A QU’UN PAS…

LE PROJET

En 2004, les responsables du Parc Naturel Régional du Haut-Jura ontdécidé de tester de nouvelles applications touristiques en mobilité afinde mettre ce territoire en valeur et d’adapter l’offre touristique à unnouveau contexte :• montée en puissance du tourisme en automobiles et campings cars ;• plus grande autonomie des visiteurs ;• fort potentiel du tourisme dit « de nature et de découverte » ;• développement des activités de randonnée, de ski de fond et de safa-ris en hiver ;• fort potentiel du tourisme familial ;• volonté d’utiliser les TIC comme facteur de développement écono-mique et élément du marketing touristique.

« Du Virtuel au Naturel » est un projet qui vise à fournir aux visiteursdu Parc Naturel du Haut-Jura un nouvel outil de découverte de ces ter-ritoires. Cette banque de données multimédias contient des informa-tions sur le patrimoine touristique, artisanal et économique duterritoire et est accessible par différents canaux (Internet, ordinateursde poche, téléphones mobiles). Les touristes peuvent ainsi préparerleur séjour puis accéder à des informations contextuelles une fois surplace, grâce à la localisation par GPS et à la location d’outils audio etde vidéoguidage. Au total, pas moins de 80 sites remarquables du parcnaturel sont mis en valeur dans la banque de données, au travers detextes, photos et supports audio et vidéo.

LES ENJEUX

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FICHED?IDENTITEStatut du porteur de projet :Syndicat mixte de collectivitésterritoriales administré parun Comité syndicalNombre de communesregroupées : 113Nombre d’habitants: 131000Contexte territorial :Territoire rural de moyennemontagne à forte traditionartisanale, industrielle ettouristiqueContact :[email protected]

LA MISE EN ŒUVRE

BILAN ET PERSPECTIVES

En 2004, une société de conseil est missionnée afind’analyser la pertinence d’un projet de découverte des terri-toires, les sites qui pourraient être référencés dans ce dis-positif, le contenu technologique de la solution à mettre enœuvre, le montage du dossier de financement et le dévelop-pement des partenariats. Différents prestataires sont ensuitedésignés afin de réaliser les contenus multimédias, le déve-loppement des plates-formes technologiques et l’achat desordinateurs de poche qui seront loués dans les offices du tou-risme du territoire. Finalement, le projet est monté en coopé-ration avec la Région de Rovaniemi (Finlande), pour uninvestissement total de 248000 euros, subventionné à hauteurde 92,5 % par l’Union européenne, la Région Franche-Comté,la Région Rhône-Alpes et l’État. Les coûts de fonctionnements’élèvent à environ 20 000 euros par an, personnel dédié com-pris.

Actuellement en phase de test, l’ouverture au grand public est prévue pourl’été 2006, le projet Du Virtuel au Naturel est d’ores et déjà encadré par dif-férents indicateurs permettant d’évaluer sa pertinence : retombées presse,fréquentation du site Internet, location des ordinateurs de poche, remontéesdes données marketing, etc. Dans la phase amont, les principales difficultésrencontrées ont été notamment de convaincre les partenaires financiers etde trouver des partenaires industriels compétents et pérennes.

Jean-Gabriel NastMaire de Longchaumois, Vice-Président de la communauté de communes ARCADE,Président du Parc Naturel Régional du Haut-Jura

Les élus du Parc se sont mobilisés très tôt surles TIC pour le devenir du territoire. Le projetDu Virtuel au Naturel s’inscrit dans cette démarcheet dans notre volonté de valoriser le potentieltouristique et économique de notre territoire.

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Centre Culturel de l’Ouest

VISITE GUIDÉE INTERACTIVEPOUR HAUT LIEU TOURISTIQUE

LE PROJET

Si l’Abbaye royale de Fontevraud a mis en œuvre ce Guide Multimédia,c’est pour affirmer son image et développer sa notoriété, mais éga-lement pour des raisons économiques. En conjuguant accompagne-ment personnalisé et indépendance, des outils aussi innovantspermettent de maintenir et de renforcer l’attractivité de sites presti-gieux. Conscients de ces enjeux, les responsables de l’abbaye ontlancé un programme « Multimédia et patrimoine ». Le Guide Multi-média s’inscrit dans cette démarche.

L’Abbaye royale de Fontevraud, site historique et architectural majeur de laRégion Pays de la Loire, suscite une très forte demande d’informations etde visites guidées de la part des touristes. Fondé sur une infrastructure detype WiFi et sur une technologie expérimentale, un « Guide Multimédia »a été développé pour enrichir le parcours des touristes. Il propose:• la description des salles visitées sous forme de fiches alimentées entexte, image ou vidéo ;• des données contextuelles en fonction de l’endroit où se trouve levisiteur ;• le programme d’événements imminents (concert, prochaine visitethématique…) ;• des vidéos à la demande ;• une cartographie interactive permettant de se repérer dans l’enceintede l’abbaye ;• un livre d’or électronique pour laisser ses impressions.

LES ENJEUX

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FICHED?IDENTITEStatut du porteur de projet :Association loi de 1901,reconnue d’utilité publiqueSite : Abbaye royale deFontevraudLocalisation :Fontevraud-l’Abbaye, dépar-tement du Maine-et-LoireNombre d’habitants : 1400Contexte territorial :Au cœur du Val de Loire,3e région française dansle secteur touristique,principalement au traversdu tourisme culturel etpatrimonialContacts :[email protected]

LA MISE EN ŒUVRE


Dès le départ, un comité technique et d’intérêt – regroupantles professionnels du tourisme du Val de Loire – a été crééet animé par des spécialistes du domaine au sein de FranceTélécom. Cette mise en synergie a permis de souligner lesattentes, les enjeux et les opportunités des TIC pour le tou-risme local. Le Guide Multimédia est né du long travail decoopération entrepris par tous les acteurs concernés : lesfournisseurs de contenus, les guides du site, les spécialistesde circuits de visite, l’architecte en chef et le conservateur enchef des Monuments historiques. Enfin, un tel projet n’auraitpu voir le jour sans le soutien financier du Conseil RégionalPays de la Loire, notamment pour la mise en œuvred’infrastructures spécifiques.

Les futures saisons touristiques permettront d’apprécier la valeur d’un tel serviceauprès des visiteurs ; ceux-ci sont actuellement près de 200000 à venir chaque annéeà l’Abbaye royale de Fontevraud. Mais d’ores et déjà, à travers ce projet, les TIC démon-trent toute la dynamique qu’elles peuvent apporter à un secteur qui se doit d’être inven-tif et ludique. Le Guide Multimédia illustre ce que l’avenir permettra en matière deservices à forte valeur ajoutée. L’attractivité d’un territoire se mesure en partie à l’aunedes moyens qu’il offre en termes de communications et d’échanges : les collectivitéslocales ont toute leur place pour être les promoteurs de ces services en devenir.

André SpackSecrétaire Général du Centre Culturel de l’Ouest, responsable du projet Guide MultimédiaInteractif de l’Abbaye royale de Fontevraud

Le Guide Multimédia permet d’offrir un servicede visite personnalisée interactif réellement innovanten s’appuyant sur les nouvelles technologies et d’apporteraux touristes un service en adéquation avec notreimage innovante associant multimédia et patrimoine.

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LA MISE EN ŒUVRE

Piloté par la Fédération Départementale des Foyers Ruraux, le projet Camilles’appuie sur son expertise en matière d’analyse et d’identification desrichesses du patrimoine local. À son initiative, des groupes de travail ont étécréés au sein de chaque village concerné, servant de relais pour la collecte etla validation des informations destinées à être mises en avant. Des moyens ontété dégagés: environ 530000 euros sur 7 ans, grâce au soutien du ConseilGénéral du Gard et de l’Europe (FEDER et LEADER ont servi à l’achat desbornes). Parallèlement, un poste de technicien-animateur TIC a été créé, enplus du poste déjà occupé par la personne chargée du projet.

Marielle VigneResponsable de projet à la Fédération Départementale des Foyers Ruraux

Le réseau Camille est avant tout une méthodede travail qui associe dans chaque village l’ensembledes habitants qui souhaitent travailler au recensementet à la collecte des données, à l’écriture des textes,au choix de l’information à communiquer.

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Les Cévennes

DANS LES CÉVENNES GARDOISES,AVEC « CAMILLE »

LE PROJET

Le pays des Cévennes est un territoire très largement rural, structuré autour detrois grands pôles d’activité : les petites industries, l’agriculture et le tourismevert, ce dernier étant sa principale ressource. Camille est né au sein de laFédération Départementale des Foyers Ruraux, inspirée par les universitésrurales et par une expérimentation de ressources informatiques en milieu rural.Le but des universités était de mettre en exergue les ressources et l’histoire desterritoires ruraux, tandis que l’expérimentation, soutenue par le Ministère del’Agriculture, permettait de tester la pertinence d’un logiciel de découverte desterritoires. Le projet Camille est donc issu de cette double approche : il s’agitd’exploiter le potentiel des TIC afin de valoriser et de matérialiser les ressourcestouristiques, économiques et culturelles du territoire.

Le réseau Camille (Campagnes Aux Mille Images de Liberté, de Loisirset d’Évasion) se matérialise par 6 bornes interactives à écran tactile,implantées au sein des Offices de tourisme de Vigan, Saint-Hippolyte-du-Fort, Anduze, Saint-Jean-du-Gard, Alès et Barjac. Les informationscontenues dans Camille portent sur 80 villages du pays des Cévennesgardoises et sont structurées en 7 rubriques :• patrimoine et territoire ;• actualités locales ;• circuits touristiques ;• activités culturelles, sportives et associatives ;• structures d’hébergement et restaurants ;• activité économique locale ;• informations pratiques.Reliées à Internet, les bornes permettent de se connecter à d’autressites d’institutions du territoire, comme par exemple le Comité dépar-temental du tourisme du Gard.

LES ENJEUX

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FICHED?IDENTITEStatut du porteur de projet :Association, communes,offices de tourismeLocalisation :Cévennes, département duGardContexte territorial :Territoire rural et périurbainContact :[email protected]


Outre un impact direct sur la notoriété et les moyens de laFédération Départementale des Foyers Ruraux du Gard, dontl’effectif est passé de 3 à 9 personnes, la réussite du projetCamille a permis de poursuivre la démarche TIC impulsée,en créant un cybervillage - un espace de formation et de sen-sibilisation aux TIC destiné aux associations et aux habitantsdu territoire. Dans la foulée de Camille, le site cevennes-ceze. org a vu le jour, reprenant les informations accessiblesdepuis les bornes et donnant accès à un Extranet réservé auxagents des offices de tourisme pour la mise à jour des infor-mations en ligne. Plus globalement, Camille est à l’originede la réflexion engagée dans chaque village sur le patrimoinelocal et de la mobilisation en faveur de l’animation du terri-toire.

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LA MISE EN ŒUVRE


En 2003, le projet de mise en réseau des bibliothèques est vérita-blement lancé, avec la constitution d’un comité de pilotage. Premièretâche: mettre chaque site à un niveau informatique identique. Eneffet, 23 bibliothèques sont informatisées avec des logiciels dispa-rates. Certaines ne peuvent bénéficier du haut débit, les compétencesinformatiques des bibliothécaires sont hétérogènes… Le Centre deRessources Informatiques 74 et l’Agence Française d’Informatique(AFI) ont été rapidement mis à contribution. Côté budget, les25000 euros nécessaires à la constitution du catalogue ont été sup-portés par la Région Rhône-Alpes (à hauteur de 45 %), par laDirection Régionale des Affaires Culturelles (17 %) et par le SIMBAL(38 %). Pour l’équipement informatique de chaque bibliothèque,Savoie Biblio finance à hauteur de 25 à 30 % du budget prévu et laDRAC à hauteur de 40 %, le reste étant à la charge de la commune.

En phase finale de test, la mise en réseau devrait être complètementdéployée en septembre 2005. En parallèle, une campagne d’information aété lancée, visant à mobiliser les collectivités et les bibliothèques du terri-toire afin qu’elles participent activement au projet. Des sessions de forma-tion à Internet, à l’outil de gestion de contenus et à l’utilisation du cataloguecollaboratif sont prévues. La prochaine étape est centrée sur l’animation ;il s’agit de montrer que la logique de réseau apporte, au-delà de la solutiontechnique, une réelle valeur ajoutée à chaque bibliothèque, et finalement auterritoire.

Marc BronVice-Président du SIMBAL, en charge de la culture et du patrimoine

La mise en réseau des bibliothèques du GenevoisHaut-Savoyard permet de créer une dynamique au niveaude l’ensemble du territoire et de valoriser les bibliothèques,y compris celles qui ne sont pas informatisées.

Tourisme et culture Favoriser l’accès à la culture

SIMBAL

PLUS DE LIVRES,PLUS ACCESSIBLES, POUR TOUS

LE PROJET

Le « SIMBAL » (syndicat mixte intercommunal de gestion du contratglobal) du Genevois Haut-Savoyard, créé en 1996, gère un contrat dedéveloppement signé entre la Région Rhône-Alpes et les collectivitéslocales. Cette mission se traduit par différentes orientations et poli-tiques publiques dans les domaines de l’aménagement du territoire,de l’économie, de la solidarité, du tourisme et de la culture. C’est dansce contexte que le SIMBAL a engagé en 1999 une concertation avec lesbibliothèques et les élus du territoire en vue de favoriser la lecturepublique et de faciliter l’accès de la population à la culture. La miseen réseau des bibliothèques du territoire fut considérée en 2003comme essentielle pour désenclaver les très petites communesrurales. Le projet fut dès lors fondé sur 4 principes d’actions : qualitédu service bibliographique, équité du traitement des usagers, inté-gration de toutes les bibliothèques, continuité de service.

Les 43 bibliothèques du territoire du Genevois Haut-Savoyard ont misen réseau leurs ressources. Une démarche concrétisée principalementautour de deux vecteurs : le catalogue collectif et les sites Internet deGenevois-Biblio. Le catalogue collectif, qui rassemble les collectionsdes bibliothèques volontaires, est géré par un outil de traitement del’information afin de faciliter sa consultation à partir de fonds hétéro-gènes. Il est adossé à un moteur de recherche puissant et souple pourla consultation bibliographique ; les notices reçues sont notamment« dé-doublonnées » et complétées grâce aux données fournies par laBibliothèque Nationale de France. Les sites Internet de Genevois-Biblio sont destinés d’une part aux lecteurs (horaires, conditions deprêt, accès au catalogue commun, etc.), et, d’autre part, aux profes-sionnels (actualiser et administrer le catalogue collectif, gérer lespages Internet locales, gérer les ressources et communiquer).

LES ENJEUX

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FICHED?IDENTITEStatut de la collectivité :Établissement publicde coopérationintercommunale (EPCI)Nombre de communesregroupées :67 (59 communes regrou-pées en 6 EPCI et 8 com-munes indépendantes duGenevois Haut-Savoyard)Nombre d’habitants: 145000Contexte territorial :Territoire hétérogène(urbain, périurbain, rural,de moyenne montagne)Contact :[email protected]

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Tourisme et culture Hébergement en ligne

Comité Départemental du Tourisme de la Drôme

RÉSERVER SON SÉJOUR DRÔMOIS EN LIGNE

LE PROJET

L’activité touristique du département affiche régulièrement des indi-cateurs économiques au vert : en 2004, elle a enregistré 7,4 millionsde nuitées, 4300 emplois permanents, 300 millions d’euros deconsommation liée au tourisme, etc. Pour les professionnels, drome-dispo.com permet de gérer de façon autonome et efficace des fichiersclients. Pour le Comité Départemental du Tourisme (CDT), c’est unmoyen de mieux identifier les publics potentiellement attirés parl’offre touristique de la Drôme. L’un des enjeux majeurs est l’adhésiondes professionnels au projet. En ce sens, la première annéed’abonnement leur est proposée gratuitement, charge à eux de ver-ser ensuite une cotisation annuelle et par lot. Toutefois, la premièreréservation amortit quasiment l’investissement consenti.

La mise en ligne du service « drome-dispo.com » permet de faire cir-culer les disponibilités de logements des hébergeurs de la Drôme,d’organiser la lisibilité de l’offre pour les futurs clients en associant,en temps réel, information, disponibilité et réservation on line. Le ser-vice permet aussi de fédérer les prestataires locaux, tous héberge-ments confondus. Six profils d’utilisateurs sont identifiés : leshébergeurs équipés en informatique et accès Internet, les offices detourisme dotés d’une interface de recherche rapide sur leurs secteurs,les Internautes qui consultent les sites drômois (ils étaient plus de540000 en 2004), le Service Développement Montagne, le Club deshôteliers de Valence et la centrale de réservation des Gîtes de

LES ENJEUX

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FICHED?IDENTITEStatut du porteur de projet :Association loi de 1901Nombre d’habitants :437 778Contexte territorial :Territoire touristique,majoritairement ruralmalgré la présence de3 villes moyennes (Valence,Romans, Montélimar)Contact :[email protected]

LA MISE EN ŒUVRE


Suite à la cessation d’activité, en 2004, de la centrale deréservation Drôme Vacances Réservation, le CDT met enplace un portail Internet de réservation, s’inspirant d’unprojet similaire dans la station de Saint-Gervais. Un appeld’offres est lancé, une personne du CDT est détachéeà mi-temps sur cette mission, avec l’appui du ServiceDéveloppement Montagne. En avril 2004, une convention estsignée avec la société Alliance Réseaux. Cette conventionprévoit l’installation de l’outil chez les professionnels et leurinitiation par le CDT, charge au prestataire de privilégier lasimplicité de l’outil et de créer des passerelles vers d’autressystèmes (Gîtes de France, par exemple). Le projet bénéfi-cie des subventions du contrat de plan État-Région.

Aujourd’hui, 480 professionnels sont présents sur le site, véritablement opéra-tionnel depuis janvier 2005. De plus, drome-dispo.com bénéficie de bons réfé-rencements dans les annuaires et moteurs de recherche, ainsi que del’importante fréquentation de « drometourisme.com » (en moyenne 1500 visiteurspar jour, dont 13 % choisissent la réservation). Le bilan chiffré est encore maigre,même si un chiffre-clé marque une nette croissance: il y a eu plus de 300 réser-vations en ligne sur les six premiers mois de 2005, contre 80 pour la saison 2004.À terme, drome-dispo.com disposera de nouvelles fonctionnalités. Outre un gui-chet pour la billetterie spectacles, qui est en ligne depuis juillet 2005, la réser-vation pour des activités comme la randonnée et le kayak, ainsi que la créationde partenariats commerciaux (Voyages SNCF, Guide du Routard) sont à l’étude.

Jean-François SiaudMaire de Taulignan, Vice-Président du Conseil Général de la Drôme chargé du Tourisme,Président du Comité Départemental du Tourisme

drome-dispo.com nous permet de mieux adapternos outils de promotion touristique au monde actuelet offre une visibilité très large sur notre territoireà travers Internet.“

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Tourisme et culture Hébergement en ligne

Syndicat Intercommunal du massif des Aravis

PORTE-MONNAIE ÉLECTRONIQUEPOUR LOISIRS ESTIVAUX

LE PROJET

Cette carte de paiement vise à encourager le tourisme estival et la pro-motion de services en favorisant l’accès à de nombreuses activités esti-vales, avec tarifs avantageux, simplicité de paiement (spécialementpour les enfants) et possibilité de gagner des séjours de ski. Pour lesprofessionnels, outre les retombées économiques et la simplificationdes transactions qu’il génère, Pass Loisirs permet de mieux identifierles modes de consommation des touristes grâce à l’analyse marketingdu questionnaire qu’ils remplissent lors de l’achat de la carte. Le butétant d’améliorer la qualité de l’offre touristique.

Le Club des Sports du massif des Aravis, situé entre le lac d’Annecyet la chaîne du Mont-Blanc, avait initié il y a 15 ans le principe d’unporte-monnaie électronique permettant de payer des produits de loi-sirs. Aujourd’hui, les activités concernées par la carte à puce « PassLoisirs » sont le village d’enfants, les activités sportives (tennis, bad-minton, VTT, escrime, rafting, tir à l’arc, escalade, parapente, ran-donnée, etc.), les remontées mécaniques, les activités de loisirs(patinoire, piscine, mini-golf, poneys, quad…). Les réductions qu’ellepropose sont de l’ordre de 10 % sur le prix public, pouvant aller jus-qu’à 30 % de remise pendant certaines périodes. Au fil du temps, sesfonctionnalités ont évolué : l’utilisateur peut désormais la rechargersur des bornes électroniques.

LES ENJEUX

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FICHED?IDENTITE

Statut du porteur de projet :Syndicat intercommunalNombre de communesregroupées : 4Nombre d’habitants : 6100Contexte territorial :Stations de ski de hautemontagneContact :[email protected]

LA MISE EN ŒUVRE


Par le biais de Pass Loisirs, ce sont en tout 40 prestataires qui offrentdes réductions sur 125 produits et services. Il est disponible dansles offices de tourisme du massif des Aravis et le club des sports deLa Clusaz, ainsi que chez certains hébergeurs associant le Pass Loisirsà leurs forfaits. Depuis 1998, sa gestion et sa promotion sont du res-sort du Syndicat Intercommunal du massif des Aravis. En 2004, les fraisde gestion s’élevaient à plus de 21500 euros, comprenant notammentmatériel, fournitures, frais de personnel et promotion. Les investisse-ments représentaient 37800 euros ; quant aux recettes, elles étaient de31900 euros (commissions de gestion et subvention de l’État).

Pour des installations et des activités sportives fonctionnant dedébut juin jusqu’à fin septembre, le chiffre d’affaires réalisé en 2004par le Pass Loisirs a été de 275091 euros. Au-delà, si le Pass Loisirspermet une fidélisation efficace de la clientèle – sur 4000 cartes ven-dues en 2004, 1827 étaient encore actives en 2005 –, les TIC parti-cipent plus globalement à l’amélioration de l’offre touristique dansle massif des Aravis. À titre expérimental, des cours de langue à dis-tance sont proposés aux professionnels du tourisme (agents desoffices de tourisme, hôteliers, moniteurs).

André PerrillatMaire du Grand-Bornand, Vice-Président du SIMA etdirecteur de l’Auberge nordique (utilisateur du Pass Loisirs)

La mise en place du Pass Loisirs a permis de dynamiserle tourisme (sportif, patrimonial et rural) sur notre territoire,de fidéliser notre clientèle et de lui donner une visibilitétransversale des activités et prestataires du massif des Aravis.“

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Education

Tome 1 : Tourisme culture