2
À SAUTERNES ET BARSAC Un grand millésime, Vif, pur, précis, marqué par de très beaux équilibres, une puissance maitrisée et une rare homogénéité. Mardi 17 février, tous les propriétaires et responsables techniques de l’ensemble des CCSB, se sont réunis à Barsac au Château Coutet, pour une première dégustation interne du millésime 2014. La pureté, la vivacité du millésime, la finesse de sa liqueur se sont imposées d’emblée. Chacun a été conquis par la belle énergie de ces vins à la fois puissants et gracieux. Les propriétaires ont félicité leurs équipes techniques. Rarement une telle homogénéité a été observée à Sauternes. On a peine à imaginer les conditions compliquées auxquelles ils ont été confrontés. Cette année si particulière a nécessité beaucoup de patience et un travail minutieux et fastidieux au vignoble. Plus que jamais l’élaboration de ces vins s’apparente à de la haute couture. La région de Sauternes n’a pas échappé au feuilleton ponctué d’épisodes météorologiques déroutants qui a tenu Bordeaux en haleine cette année. Le printemps a démarré d’un coup, début mars, avec des températures particulièrement élevées pour la saison (20-21°). Le mois d’avril a été chaud et sec, suivi d’un mois de mai globalement froid et humide. L’ensemble du vignoble a fleuri d’une manière homogène grâce aux températures élevées de juin. On enregistre deux semaines d’avance dues à l’extrême douceur du début du printemps. Communiqué de presse - Février 2015 1/2 2 0 1 4

Millésime 2014 - Crus Classés de Sauternes et Barsac

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Millésime 2014 -  Crus Classés de Sauternes et Barsac

À SAUTERNES ET BARSAC

Un grand millésime, Vif, pur, précis, marqué par de très beaux équilibres, une puissance

maitrisée et une rare homogénéité.

Mardi 17 février, tous les propriétaires et responsables techniques de l’ensemble des CCSB, se sont réunis à Barsac au Château Coutet, pour une première dégustation interne du millésime 2014.

La pureté, la vivacité du millésime, la finesse de sa liqueur se sont imposées d’emblée. Chacun a été conquis par la belle énergie de ces vins à la fois puissants et gracieux. Les propriétaires ont félicité leurs équipes techniques. Rarement une telle homogénéité a été observée à Sauternes.

On a peine à imaginer les conditions compliquées auxquelles ils ont été confrontés. Cette année si particulière a nécessité beaucoup de patience et un travail minutieux et fastidieux au vignoble. Plus que jamais l’élaboration de ces vins s’apparente à de la haute couture.

La région de Sauternes n’a pas échappé au feuilleton ponctué d’épisodes météorologiques déroutants qui a tenu Bordeaux en haleine cette année.

Le printemps a démarré d’un coup, début mars, avec des températures particulièrement élevées pour la saison (20-21°). Le mois d’avril a été chaud et sec, suivi d’un mois de mai globalement froid et humide.L’ensemble du vignoble a fleuri d’une manière homogène grâce aux températures élevées de juin. On enregistre deux semaines d’avance dues à l’extrême douceur du début du printemps.

Communiqué de presse - Février 20151/2

2014

Page 2: Millésime 2014 -  Crus Classés de Sauternes et Barsac

Juillet est ponctué de fréquentes petites pluies. Moins humide, août est cependant resté froid et nuageux. La belle avance acquise au printemps n’est plus qu’un souvenir.

A partir de la fin du mois d’août le beau temps s’installe enfin. Mais un peu trop. Septembre est marqué par une importante sécheresse. Le botrytis tarde… Des mini tries très localisées permettent de ramasser çà et là les quelques baies qui le méritent. C’est éprouvant, fastidieux, couteux…

Heureusement la pluie arrive le 9 octobre provoquant un développement étendu du botrytis. L’été indien s’installe avec des journées chaudes (27°) et des nuits très fraîches (4-5°).

L’essentiel de la récolte, de très beaux lots sont ramassés en deux ou trois tries après le 15 octobre.

L’histoire finit bien, même si les rendements, une fois de plus, sont lilliputiens, (aux alentours de 12hl/ha). La présence des fameuses drosophiles et les tries négatives drastiques que cela a engendré n’y est, entre autres, pas étrangère.

2014 sera donc un millésime rare, dans tous les sens du terme.

La fraîcheur du début de l’été et le rythme lent de la maturité lui ont donné une énergie bien particulière.

Les vendanges en deux temps ont engendré des styles très différents et permis des assemblages d’une formidable complémentarité.

Mais que l’on ne s’y trompe pas, sous son caractère spontané, fringant, plein d’allant, le 2014 dévoile une puissance et une complexité, d’une rare élégance et sera un millésime de grande garde.

Contact presse Lettres de Châteaux

Marie-Stéphane [email protected]

2/2

2014