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Fiche de lecture : Evident, Non ? E. Goldratt Rédacteur : C. LE PAVEC 1 Sommaire : Auteur 1 Principaux ouvrages 1 Synopsis 2 Analyse 3 Résumé du livre 4 Le plus 11 Des liens à suivre pour poursuivre 11 Appartés encadrés : Extraits des chapitres Définitions Articles Introduction de l’appendice Editions afnor - 2010 Eliyahu M. Goldratt (né en 1947 - décédé le 11 juin 2011 des suites d’une maladie foudroyante) est un consultant israélien, physicien de formation. Il est le créateur de la Théorie des contraintes (TOC) et de la gestion de projets par la chaine critique (CCPM). Diplômé en sciences de l'Université de Tel-Aviv et docteur en philosophie de l'Université Bar-Ilan, ses travaux visent à résoudre les problèmes ELIYAHU M. GOLDRATT Avec la collaboration de Ilan Eshkoli et Joe Brown Leer PRINCIPAUX OUVRAGES [1981], "The Unbalanced Plant", American Production and Inventory Society, International Conference Proceedings, [1984], Collaboration avec COX Jeff, The Goal : Excellence In Manufacturing, North River Press, Croton-on- Hudson, New York. [1986], Collaboration avec COX Jeff, Le but : l'excellence en production, AFNOR gestion, Paris. [1986], Collaboration avec FOX Robert E., The Race, North River Press, Croton-on-Hudson, NY. d'organisation des entreprises par l'application du processus de pensée de la Théorie des Contraintes qui est composé d’outils destinés à faciliter les étapes de mise en œuvre d’un projet depuis son initialisation, notamment par l’obtention de l’adhésion sur le problème à traiter, les caractéristiques d’une solution, la solution. Egalement la prise en compte de tous les effets de bord négatifs et les obstacles à la mise en œuvre. Ses travaux sont notamment présentés sous la forme de romans didactiques dont le best- seller des éditions afnor depuis 20 ans « The Goal» (Le But en français). Eli Goldratt était qualifié de non-conformiste et pourfendeur de « vaches sacrées ». Sa mort récente laisse toute une communauté orpheline. [1987], Collaboration avec FOX Robert E., The Theory of Constraints Journal, Volume 1, Number 1, octobre/novembre, Avraham Y. Goldratt Institute, New Haven, Connecticut. [1988], Collaboration avec FOX Robert E., The Theory of Constraints Journal, Volume 1, Number 2, avril/mai, Avraham Y. Goldratt Institute, New Haven, Connecticut. [1988], Collaboration avec FOX Robert E., The Theory of Constraints Journal, Volume 1, Number 3, août/septembre, Avraham Y. Goldratt Institute, New Haven, Connecticut. [1989], Collaboration avec FOX Robert E., The Theory of Constraints Journal, Volume 1, Number 4, février/mars, Avraham Y. Goldratt Institute, New Haven, Connecticut. [1989], The Theory of Constraints Journal, Volume 1, Number 5, juillet/août, Avraham Y. Goldratt Institute, New Haven, Connecticut. FICHE DE LECTURE DESTO 2011 C. LE PAVEC Promotion C19 ÉVIDENT, NON ? La théorie des contraintes au service de la stratégie commerciale

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Fiche de lecture : ÉVIDENT, NON ? La théorie des contraintes au service de la stratégie commerciale. E. GOLDRATT

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Fiche de lecture : Evident, Non ? E. Goldratt Rédacteur : C. LE PAVEC

1

Sommaire :

Auteur 1

Principaux ouvrages 1

Synopsis 2

Analyse 3

Résumé du livre 4

Le plus 11

Des liens à suivre

pour poursuivre 11

Appartés encadrés :

Extraits des chapitres

Définitions

Articles

Introduction de l’appendice

Editions afnor - 2010

Eliyahu M. Goldratt (né

en 1947 - décédé le 11

juin 2011 des suites d’une

maladie foudroyante) est

un consultant israélien,

physicien de formation. Il

est le créateur de la

Théorie des contraintes

(TOC) et de la gestion de

projets par la chaine

critique (CCPM).

Diplômé en sciences de

l'Université de Tel-Aviv et

docteur en philosophie de

l'Université Bar-Ilan, ses

travaux visent à résoudre

les problèmes

ELIYAHU M. GOLDRATT Avec la collaboration de Ilan Eshkoli et Joe Brown Leer

PRINCIPAUX OUVRAGES

[1981], "The

Unbalanced Plant",

American Production and

Inventory Society,

International Conference

Proceedings,

[1984], Collaboration

avec COX Jeff, The Goal :

Excellence In

Manufacturing, North

River Press, Croton-on-

Hudson, New York.

[1986], Collaboration

avec COX Jeff, Le but :

l'excellence en production,

AFNOR gestion, Paris.

[1986], Collaboration

avec FOX Robert E., The

Race, North River Press,

Croton-on-Hudson, NY.

d'organisation des

entreprises par

l'application du processus

de pensée de la Théorie

des Contraintes qui est

composé d’outils destinés

à faciliter les étapes de

mise en œuvre d’un projet

depuis son initialisation,

notamment par l’obtention

de l’adhésion sur le

problème à traiter, les

caractéristiques d’une

solution, la solution.

Egalement la prise en

compte de tous les effets

de bord négatifs et les

obstacles à la mise en

œuvre.

Ses travaux sont

notamment présentés

sous la forme de romans

didactiques dont le best-

seller des éditions afnor

depuis 20 ans « The

Goal» (Le But en

français).

Eli Goldratt était qualifié

de non-conformiste et

pourfendeur de « vaches

sacrées ». Sa mort

récente laisse toute une

communauté orpheline.

[1987], Collaboration

avec FOX Robert E., The

Theory of Constraints

Journal, Volume 1,

Number 1,

octobre/novembre,

Avraham Y. Goldratt

Institute, New Haven,

Connecticut.

[1988], Collaboration

avec FOX Robert E., The

Theory of Constraints

Journal, Volume 1,

Number 2, avril/mai,

Avraham Y. Goldratt

Institute, New Haven,

Connecticut.

[1988], Collaboration

avec FOX Robert E., The

Theory of Constraints

Journal, Volume 1,

Number 3,

août/septembre, Avraham

Y. Goldratt Institute, New

Haven, Connecticut.

[1989], Collaboration

avec FOX Robert E., The

Theory of Constraints

Journal, Volume 1,

Number 4, février/mars,

Avraham Y. Goldratt

Institute, New Haven,

Connecticut.

[1989], The Theory of

Constraints Journal,

Volume 1, Number 5,

juillet/août, Avraham Y.

Goldratt Institute, New

Haven, Connecticut.

FICHE DE LECTURE

DESTO 2011

C. LE PAVEC

Promotion C19

ÉVIDENT, NON ? La théorie des contraintes au service de la stratégie commerciale

Page 2: C le pavec fiche de lecture_desto c19 2011

Fiche de lecture : Evident, Non ? E. Goldratt Rédacteur : C. LE PAVEC

2

[1990], What is this

thing called Theory of

Constraints and how

should it be implemented

? North River Press,

Croton-on-Hudson, New

York.

[1990], The Theory of

Constraints Journal,

Volume 1, Number 6,

avril/mai, Avraham Y.

Goldratt Institute, New

Haven, Connecticut.

[1990], The Haystack

syndrome, Sifting

information out of the data

ovean - ed : Gower

Publishing Co.

[1992], Collaboration

avec Cox Jeff, The Goal :

Supplement to the revised

edition, Gower, Aldershot,

Angleterre.

Principaux ouvrages suite…

Paul White dirige l’un des

magasins, en Floride aux

Etats Unis, d’une chaine

de linge de maison. Il est

marié à Caroline,

directrice des achats de

cette même chaîne (fille

du PDG de l’entreprise)

avec qui il a deux enfants.

Pour ne pas profiter de

son statut de « mari » de

la fille du « patron », il a

choisi d’entrer dans

l’entreprise par le bas de

l’échelle et progressé

régulièrement à la force

du poignet.

Jusqu’à ce début de

février qui l’oblige à se

Synopsys

[1994], It's not luck,

Gower, Aldershot,

Angleterre.

[1997], Critical Chain -

ed : North River Press,

Etats Unis

[2000], Collaboration

avec SCHRAGENHEIM

Eli, PTAK Carol A. -

Necessary but not

sufficient - ed : North

River Press, Etats-Unis

[2002], Réussir n'est

pas une question de

chance - ed : AFNOR,

Paris, France

[2002], Critical chain,

La chaîne critique - ed :

AFNOR, Paris, France

[2002] Collaboration

avec COX Jeff, Le but, un

processus de progrès

permanent - ed : AFNOR,

Paris, France

[2003], Un an pour

sauver l'entreprise - ed :

AFNOR, Paris, France

[2004], Collaboration

avec Jeff Cox, The Goal,

A process of ongoing

improvement - ed : North

River Press, USA.

[2009], Collaboration

avec Ilan Eshkoli et Joe

Brown Leer, Isn't it

obvious ? The North River

Press, Great Barrington,

[2010], Collaboration

avec Ilan Eshkoli et Joe

Brown Lee, Evident non ?

La théorie des contraintes

au service de la stratégie

commerciale ed : AFNOR,

Paris, France

remettre en question. Les

chiffres du magasin ne

sont pas à la hauteur des

efforts fournis. Pire, ils

n’ont jamais été aussi bas

depuis 3 ans qu’il est à la

direction du magasin. Paul

ne voit pas comment il

pourrait maintenant

évoluer. Il réfléchit

sérieusement à postuler

ailleurs, surtout

maintenant que Caroline,

son épouse, vient

d’apprendre que son père

à l’intention de lui laisser

les rênes de l’entreprise

plus rapidement que

prévu.

A quelques jours de la

Saint-Valentin, une

canalisation a explosé et

inondé les stocks de la

galerie commerciale où se

situe le magasin, il faut

compter 7 semaines avant

d’exploiter à nouveau les

surfaces de stockage.

Comment améliorer une

situation quand le sort

s’acharne ?

A partir de là commence

l’apprentissage du

processus de pensée de

la théorie des contraintes.

Tout d’abord

involontairement puis

délibérément.

Vendu à plus de 5 millions

d'exemplaires et traduit en 27

langues, c'est un des livres de

management qui a connu le

plus grand succès de tous les

temps Si Le But n'a pas pris

une ride, c'est qu’Eli Goldratt

s'est attaché à le mettre à jour

en permanence pour suivre

les évolutions du monde

l'entreprise. .

Page 3: C le pavec fiche de lecture_desto c19 2011

Fiche de lecture : Evident, Non ? E. Goldratt Rédacteur : C. LE PAVEC

3

E. Goldratt tente de

démontrer en 171 pages

au travers de cette

‘‘business novell’’ que

lorsque l’on prend le

temps d’étudier un

système dans sa globalité,

on peut atteindre des

résultats financiers

inégalés rapidement.

Seulement, qu’en aurait-il

été, si les protagonistes ne

se connaissaient pas

intimement. Paul, le

personnage central par qui

la solution arrive est marié

à Caroline, responsable

des achats et fille du PDG.

Il est également ami du

directeur du dépôt régional

Roger.

Deux des points

importants de la théorie

des contraintes, qui me

sont apparus à la lecture

de Evident, non ?, sont la

capacité d’échanges et de

communication des

hommes.

D’ailleurs, E. Goldratt,

exprime bien au début de

son roman, les difficultés

que l’on peut rencontrer

dans l’échange entre

«collègues» d’une même

entreprise.

Paul, n’est que

responsable de magasin

dont les résultats sont au

plus bas depuis longtemps

quand l’incident se produit.

Est-ce que le directeur du

dépôt régional aurait

entendu Paul de la même

manière si ce dernier

n’avait pas été un ami ?

Est-ce qu’ils auraient pu

arriver aussi aisément au

résultat final, si Roger ne

s’était pas impliqué aussi

facilement et si Paul ne

partageait pas la vie de

l’acheteuse et de fait, par

alliance, celle du PDG ?

Analyse : Est-ce si évident que ça ?

Je ne sais pas le dire à

l’issu de ma lecture.

En effet, le résultat final

n’arrive, d'après moi, que

grâce au fait que Roger

accepte de livrer Paul au

compte-goutte pour

suppléer son défaut de

zone de stockage ce qui

leur permet de mettre le

doigt sur une des

problématiques

récurrentes de

l'entreprise : la gestion des

stocks, les surplus, la

difficulté de prévision des

ventes et donc des achats.

Il est de plus soutenu et

accompagné par son

épouse, responsable

achats, je rappelle.

Est-ce que la démarche

telle que décrite dans ce

roman est adaptée à notre

système d’organisations,

encore si peu agile et

friand de résultats. Dans

lesquels, les processus

induisent souvent des

procédures difficilement

adaptables et qui laissent,

en réalité, peu de place à

la créativité hors de son

périmètre de

responsabilité (même pour

les petites entreprises).

La démarche reste

toutefois intéressante et

effectivement : Evidente !

Pour peu que l’on veuille

se donner le temps de la

réflexion.

Eli Goldratt pousse jusqu’à

redonner sa place à la vie

de famille. Régulièrement,

par petite touche, il glisse

des situations vécues lors

de moments familiaux ou

encore des remarques sur

les horaires de travail qui

laissent supposer qu’il est

tard, même pour un

dirigeant, quand on a une

vie de famille. C’est

presque surprenant dans

la lecture du roman. Ils

permettent aux lecteurs,

de relativiser en même

temps que les

personnages.

Le fait qu’à chaque étape

importante, il soit

nécessaire de se poser

pour réfléchir à la manière

dont on est arrivé au

résultat pour permettre de

ne pas renouveler les

erreurs passées mais

également de s’en

convaincre pour

convaincre les autres du

bien-fondé de la méthode.

La manière simple de

décrire les raisons

possibles des résistances

au changement nous

renoue avec le genre

humain.

Sans oublier, LA

COMMUNICATION,

L’ECHANGE et LE

SAVOIR ETRE, jusqu’à

dans le texte remercier

l’assistante qui vient de

servir le café, interrompant

une réflexion importante.

Même si je reste perplexe,

je conseille vivement ce

roman à lire et à relire

pour s’en inspirer

également dans les

rapports humains au

quotidien.

“Evident, non ? raconte l’histoire

d’une entreprise commerciale

familiale, montre comment en

combinant des techniques

d’achat, de gestion de stock en

rapport direct avec les ventes et

de partenariat avec les

fournisseurs, on peut atteindre

des résultats remarquables ».

Le premier de six business

novels qu'Eliyahu Goldratt

avait en projet sur les

solutions génériques de la

TOC, ici le Retail.

Malheureusement, ce sera

le dernier.

Page 4: C le pavec fiche de lecture_desto c19 2011

Fiche de lecture : Evident, Non ? E. Goldratt Rédacteur : C. LE PAVEC

4

Les 3 premiers chapitres

campent les personnages

et situent l’histoire.

Paul White confronté aux

mauvais résultats de son

magasin et toutes les

questions qui en

découlent : comment faire

mieux ? Les effectifs sont

déjà au plus juste, le

magasin est achalandé et

les rayons renouvelés

régulièrement, les prix

sont attractifs et il est

régulièrement proposé des

promotions.

Quand survient l’incident

de tuyauterie, chapitre 4,

il n’est plus le temps de se

poser des questions mais

d’agir. Les chapitres

suivants montrent

comment Paul va devoir

gérer malgré lui la crise et

la résistance au

changement de son

équipe.

L’urgence est de trouver

une zone de stockage

temporaire. C’est en

échangeant au téléphone

avec le directeur de

l’entrepôt régional Roger

(qui est un ami de Paul par

ailleurs) au sujet d’une

livraison qu’il ne peut

accepter, que la solution

se présente : Externaliser

le stock du magasin vers

l’entrepôt régional.

Mais ce n’est pas

suffisant, retourner le

stock au dépôt régional

peut rapidement poser

d’autres problèmes

importants. Paul ne pourra

contenter la clientèle si les

produits dont il a besoin ne

se trouvent pas à

proximité, à la fois, il

risque de se trouver à

nouveau avec tout son

stock sur les bras. Roger

lui propose que ne lui soit

livrer que les produits dont

Résumé du livre

il a besoin (au nombre de

pièces et non au carton

par références) et ce,

quotidiennement.

Seulement les vendeurs

craignent la rupture de

stock et donc une perte

significative de leur chiffre

d’affaire. Ils proposent

même de stocker dans le

moindre recoin disponible

du magasin. Cette solution

n’est pas envisageable.

Paul leur demande

d’établir une liste des

produits qu’ils sont

certains de vendre tout de

suite. Il se trouve

confronté à l’hystérie

générale. Aucun des

vendeurs n’est en mesure

d’établir cette liste mais

surtout ne le veut pas. Le

changement n’est pas

négligeable pour eux. Ils

craignent pour leurs

ventes. Paul reste ferme et

demande à ce que chacun

d’entre eux : une liste des

produits dont ils ont besoin

et qui correspond à 20

jours de vente. Tout ce qui

dépasse retourne au dépôt

régional. Les vendeurs

pensent qu’il est devenu

fou.

Chapitre 5 :

Il est tard au siège de

Hannah’s Shop, Caroline

décide d’échanger avec

son père Henry encore

présent au sujet du

dossier de rachat d’un

fabricant de linge qu’elle a

longuement étudié et qui

lui paraît être un très bon

moyen de développement

pour son entreprise.

Seulement Henry n’est

absolument pas convaincu

de cette « opportunité en

or » et démonte un à un

les arguments de Caroline.

Caroline prend ces

remarques et surtout son

refus pour de la résistance

au changement. Ce que

Henry réfute et prend le

temps d’expliquer à sa

fille. 1

Henry prend également le

temps de lui donner son

point de vue : «… Pour un

président, une des règles

les plus importantes est de

ne jamais s’embarquer

dans une nouvelle

direction stratégique suite

à une opportunité

spécifique, même si elle

est unique et prometteuse.

Les opportunités, ça va ça

vient. Si on laisse les

opportunités guider la

stratégie, on peut être sûr

de se retrouver avec une

stratégie en zig-zag. (…)

Tu dois apprendre à

contrôler tes instincts. Ne

te laisse pas distraire par

des opportunités en or ;

trop souvent elles se

transforment en pièges

dorés ». Sur ce Caroline

est persuadée de ne pas

être faite pour le siège de

président que son père lui

offre. Elle est avant tout

acheteuse, son métier est

de saisir les opportunités.

Chapitre 6 :

Paul et son équipe ajuste

le fonctionnement avec le

dépôt régional. Une des

vendeuses a trouvé une

‘‘ façon tordue’’ (sic) de

reconstituer les quantités

vendues pendant la

journée en appuyant

simplement sur un bouton.

C’est ce que Paul choisi

de mettre en place pour

l’ensemble du magasin,

sans plus avoir à solliciter

ses vendeurs.

Chapitre 7

Caroline échange avec

Paul sur ses réticences à

devenir le nouveau PDG. Il

faut que son frère accepte

de reprendre le siège.

1Extrait chapitre 4 p. 32 :

- Tu pars du principe que les

gens résistent au changement.

Que cela fait partie intégrante

de la nature humaine. Tu le

penses vraiment ?

- Oui (…) Tu vois bien qu’il est

très difficile de changer quoi

que ce soit ici. Chaque fois

que j’ai une idée, tout le

monde trouve des objections.

(…)

- Donc tu es persuadée que

les gens résistent au

changement. A tous les

changements ? Même ceux

qui sont parfaitement

logiques ?

- Je viens de te présenter mon

idée. J’ai fait tout le travail de

préparation. Tu reconnais toi-

même que c’est tout à fait

censé. Et pourtant tu t’y

opposes. En 10 mn (…), tu as

décidé de flinguer mon idée.

- Caroline quand tu as décidé

de te marier et d’avoir des

enfants, tu savais très bien

que cela changerait toute ta

vie. Pourtant comme tout le

monde tu as assumé ces

changements (…) Ma chérie,

quand les gens n’acceptent

pas les changements qu’on

leur suggère, ce n’est pas

parce qu’ils sont programmés

pour résister au changement

(…)Les gens portent un

jugement sur les changements

qu’on leur propose. Ils jugent

les bénéfices, évaluent les

risques. S’ils en concluent que

le changement en vaut la

peine, ils l’acceptent. Sinon, ils

résistent. N’oublie jamais que

la perception du risque

constitue un facteur dominant

quand il s’agit de juger si un

changement est bon ou

mauvais (…)

Page 5: C le pavec fiche de lecture_desto c19 2011

Fiche de lecture : Evident, Non ? E. Goldratt Rédacteur : C. LE PAVEC

5

Chapitre 8 :

4 semaines se sont

écoulées depuis l’incident

de la fuite. Encore une

semaine et le sous-sol

sera à nouveau

exploitable. Paul est

rassuré, tout va enfin

rentrer dans l’ordre, les

marchandises seront à

nouveau stocker à

proximité.

Paul reçoit l’appel

surprenant de Bob le

financier de Hannah’s

Shop qui l’informe que son

magasin a décroché la

première place de la

région.

Paul reste toutefois

prudent face à cette

annonce. Des

réajustements feront

certainement retomber le

magasin à sa place

habituelle le mois d’après.

Caroline quant à elle, ne

croit pas à cette

explication et de son avis,

il y a certainement quelque

chose qui a boosté les

performances du magasin.

Ensemble, ils réfléchissent

à haute voix, sur les

évènements qui ont pu

provoquer une hausse de

20 à 30% : les

fluctuations ? Les achats ?

L’impact des ruptures de

stocks ? Caroline en est

certaine : c’est la rotation

des stocks qui lui a permis

une telle progression.

Paul décide d’en discuter

avec Bob dès le

lendemain.

Chapitre 9 :

Paul vérifie auprès de ses

vendeurs puis sur son

logiciel et confirme que la

Résumé suite…

hausse est bien liée à la

chute de plus de 50% des

ruptures de stocks. La

baisse des ruptures est

bien à l’origine de

l’amélioration. Les gens

achètent plus quand ils

trouvent ce qu’ils veulent

répond une vendeuse à

Paul.

Seulement Paul reste sur

sa question, comment

peut-il y avoir moins de

rupture de stock qu’à

l’accoutumée ? Il décide

de joindre Roger qui lui

indique qu’avec le

système qu’ils ont mis en

place, il est en mesure de

lui fournir l’ensemble des

articles qu’il commande.

Ces commandes

‘‘spéciales’’ sont les

articles qui manquaient

depuis plusieurs

semaines. Habituellement,

pour une commande d’un

magasin qui demande 4

cartons d’une référence en

particulier, si au dépôt ils

n’en ont que 2, ils ne

peuvent les envoyer. Ce

qui génère des surplus

dans les entrepôts. Avec

le système mis en place

pour son magasin, ils ont

donc pu fournir ces

fameuses références

manquantes.

Les ruptures baissent, les

ventes augmentent, Paul

voit maintenant le lien

entre les deux mais

toujours pas comment le

magasin avait pu passer

de la 8ème

à la 1ère

place.

Paul appelle donc Bob qui

lui apprend que son

magasin a fait un bénéfice

de 17,4% !

Le numéro un habituel

atteint généralement plus

de 7% de bénéfice quand

son magasin atteint

péniblement 6% ou pire

comme en janvier 3,4% !

Paul n’y croit pas, ce

bénéfice ne peut pas être

réel, il est forcément dû à

une astuce comptable, un

réajustement, cavalerie…

Chapitre 10 :

Paul relate à Caroline ses

découvertes et lui fait part

de son scepticisme quant

aux résultats de son

magasin. Ensemble ils

revoient le déroulement de

ces dernières semaines.

Ils en arrivent à la

conclusion que c’est bien

grâce à la mise en place

de sa gestion de stock que

la situation s’est

améliorée. L’inondation

est bien la meilleur chose

qui lui soit arrivée.

Paul, qui la veille était

heureux que tout revienne

enfin à la normale et qui

se plaignait de vivre au

jour le jour, vient en 24h

d’inverser la balance… Il

décide d’appeler Roger

pour le convaincre de

poursuivre ses

réapprovisionnements

quotidiens au lieu de lui

retourner la totalité de son

stock.

Caroline lui propose alors

de repérer exactement ce

qui l’a fait changer d’avis1.

Puis Paul se met dans la

peau de Roger, ce qui

semble être la solution

pour son magasin, ne l’est

pas forcément pour

l’entrepôt. Les contraintes

liées à l’envoi quotidien

des commandes

demanderont certainement

de gros efforts pour lui.

Il décide de préparer des

chiffres pour Roger.

1 Extrait Chapitre 10 p.58

- Mais tout cela tu le savais

avant. Tu savais que tes

ruptures baissaient et que tes

ventes montaient.

- Oui, mais je n’avais pas fait le

lien, répondit Paul. (…) Je

savais que mes ruptures

baissaient mais ce que je ne

savais pas, c’est que c’était

directement lié au changement.

Comment pouvais-je deviner

que Roger était capable

d’utiliser les envois quotidiens

pour me fournir à partir des

surplus de l’entrepôt ? De plus,

j’ignorais qu’une réduction des

ruptures avaient un tel impact

sur les ventes (…) Je te

rappelle qu’il y a 5 mn, aucun

d’entre nous n’avait compris

que la hausse des ventes,

puisqu’elle n’était liée ni à des

réductions, ni à une

augmentation des dépenses,

catapulterait les profits au 1er

rang. Les faits étaient là et tant

que je n’ai pas fait les bons

rapprochements, je n’ai pas

compris que ce changement

était la cause directe de cette

énorme augmentation de

profits.

- Papa a peut-être raison (…) Il

prétend que lorsque les gens

trouvent un changement positif,

ils l’acceptent. Ton attitude

envers le changement s’est

transformée à la minute où tu

as compris son impact (…)Donc

pour convaincre Roger(…), il

faut que tu l’aides à faire les

bons rapprochements.

Page 6: C le pavec fiche de lecture_desto c19 2011

Fiche de lecture : Evident, Non ? E. Goldratt Rédacteur : C. LE PAVEC

6

Chapitre 11 :

Alors que Paul s’attendait

à devoir supplier Roger, ce

dernier adhère

complètement mais en

plus suggère d’élargir le

principe à l’ensemble des

magasins de la région.

En effet, de son côté

Roger n’est pas satisfait

de la situation. Les

magasins ont plus de

stock que lui mais ne

cessent de le rendre

responsable des ruptures

de stocks, l’idée de Paul

est la solution.

Roger propose à Paul de

continuer sur le principe

avec son magasin pendant

3 mois. A l’issue du

trimestre, ils pourront

constater si la solution est

pérenne. Pendant ce délai,

Roger réfléchit à la

solution déployable à

grande échelle. Il a bien

conscience que ses

équipes devront faire

contre mauvaise fortune,

bon cœur. Paul lui

suggère alors de fusionner

les stocks de son magasin

à celui de l’entrepôt pour

faciliter la tâche des

manutentionnaires.

Roger insiste sur le fait

qu’il ne pourra faire

machine arrière car il est

dans l’obligation de le

transcrire comptablement

et que pour ce faire, Paul

de son côté devra obtenir

l’approbation de Martin.

Paul et Roger ont mis au

point une tactique qui

permet à Paul d’obtenir

l’approbation de Martin.

Délibérément il avait

commencé son entretien

téléphonique en

présentant l’idée dont il

était certain que Martin la

trouverait inacceptable

mais il avait réussi à

Résumé suite…

amener Martin où il

voulait, obtenir son accord

pour transférer le stock de

Paul dans le stock global

du dépôt.

En fin de journée Paul

relate les évènements de

la journée à Caroline1.

Ils en concluent que les

personnes en fonction du

poste occupé ont une

vision différente de chaque

aspect du changement,

même s’ils regardent les

mêmes données et leurs

effets sur le même

système.

De son côté Ted s’inquiète

de l’allongement de la

liste des références

manquantes à chaque

nouvelle réception de

commande, il faudra en

parler à Paul.

Justement, Paul profite

d’une de ses visites chez

Roger pour en discuter

avec lui. Il a constaté les

ruptures de stock de plus

en plus fréquentes, alors

que le système

fonctionnait bien. Roger lui

explique qu’il compensait

jusque-là ses ruptures

avec les surplus du dépôt

or, ces surplus ne durent

pas éternellement. Ce que

Paul craignait se confirme

alors. La hausse soudaine

des profits venait bien de

la baisse des ruptures de

stock. Paul propose alors

à Roger d’organiser des

échanges avec les autres

entrepôts régionaux qui

doivent se trouver dans la

même situation que lui,

gérer des surplus.

Pour le convaincre, Paul

lui expose les mauvais

rapprochements qui

faisaient que Roger sous-

estimait le positif pour

surestimer le négatif

La problématique de

Roger à ce stade, est la

quantité des commandes.

Il ne peut commander en

petite quantité. Aussi Paul

lui propose également que

son magasin constitue un

indicateur des produits dits

vedette. Si les produits

commandés n’existent

plus qu’en surplus, cela

veut dire que c’est un

produit phare, il pourra

donc en commander

autant qu’il pourra, ainsi

cela ne servira pas que le

magasin de Paul mais

toute la région. Roger

voyant l’intérêt pour

l’entrepôt accepte.

Chapitre 12 :

Caroline se rend à New

Dehli chez l’un de ses

fournisseurs. La dernière

livraison est

insatisfaisante. Elle en

profite pour négocier une

compensation. De son

côté le fabricant lui impose

une visite de tous les

recoins de l’usine pour

justifier des tarifs de sa

marchandise. Caroline est

intraitable en affaires. Elle

demande à son assistant

qui l’appelle de Miami pour

lui annoncer qu’un

fournisseur est encore une

fois en retard dans sa

livraison de rompre le

contrat pour faute. Il va

négocier un délai en

échange d’un rapport

complet sur la situation du

fournisseur vis-à-vis des

dépôts.

Elle négocie également

avec un nouveau

fournisseur potentiel.

Enfin, elle décide de ne

pas donner suite à un

autre fournisseur qui

montre des faiblesses

d’approvisionnement, alors

qu’elle le rencontre sur un

salon à Bombay.

1Extrait chapitre 11 p. 66 :

- Visiblement il y a un autre

aspect qui pousse les gens à

accepter le changement, un

aspect auquel nous n’avions

pas pensé – l’aspect négatif du

non-changement.

- Qu’est-ce que tu veux dire

demande Caroline.

- Rappelle-toi notre

comparaison. Nous sommes

au pied d’une montagne où se

trouve la poule aux œufs d’or.

Pour décider si oui ou non

nous allions attaquer

l’escalade, nous avons

regardé la taille de la poule et

l’avons comparé à l’effort

nécessaire pour grimper. Eh

bien imagine qu’il y ait des

alligators là où nous sommes,

au pied de la montagne. Alors

nous allons décider de grimper

quelle que soit la taille de la

poule, même si l’escalade est

épuisante.

- Tant que l’escalade est

moins douloureuse que de

faire face aux alligators

approuva Caroline.

Page 7: C le pavec fiche de lecture_desto c19 2011

Fiche de lecture : Evident, Non ? E. Goldratt Rédacteur : C. LE PAVEC

7

Chapitre 13 :

Bob de la comptabilité

appelle Paul. Il a relevé

ce qui semble être des

anomalies dans la

comptabilité du magasin

de Paul.

Paul lui réexplique la

situation, le fait que ses

stocks ont été transféré à

l’entrepôt régional et qu’il

a obtenu l’autorisation de

Martin. Il lui confirme

également que cette

opération a été enregistré

dans les règles, ce qui

rassure Bob qui aurait

certainement fait état de la

situation à la direction

générale. Paul ne le

souhaite pas, en tout cas,

pas tant qu’il n’est pas en

mesure de démontrer le

succès de l’action.

Christopher le directeur

général adjoint informé

aurait tôt fait de mettre un

terme à ce

fonctionnement peu

orthodoxe.

Bob est soulagé, il

s’explique enfin les

résultats extraordinaire du

magasin de Paul. Il a

surveillé les chiffres

depuis deux mois,

l’augmentation des

bénéfices a bien

évidemment amélioré le

ROI mais maintenant que

Paul a réduit son stock, le

ROI crève les plafonds !

Le soir même Paul

échange avec Caroline

toujours à Bombay via

visioconférence. Il lui fait

état de la conversation

téléphonique avec Bob. Si

Paul ne jubile pas à l’idée

de l’augmentation de 10

fois son ROI, Caroline elle

aimerait passer au travers

de l’écran pour le secouer.

Elle lui explique combien

le ROI est bien plus

Résumé suite…

important que le profit

pour une direction. Elle a

des implications

immenses sur les

capacités

d’investissement et

d’expansion de la chaine

notamment. Le magasin

de Paul démontre de

façon magistrale qu’un

magasin peut fonctionner

efficacement avec un

quart de son stock.

Paul ne veut pas brûler

les étapes et encore

moins utiliser le raccourci

familial pour en faire état à

la direction générale. Il

s’était donné 3 mois pour

démontrer l’efficacité de

son système, il ira au

bout. Et si jamais un seul

petit grain de sable venait

tout remettre en question.

Non il faut attendre.

Chapitre 14 :

Pendant ce temps-là dans

le magasin de Boca, Ted

découvre que 3 des

responsables de

département du magasin

cherchent un poste

ailleurs. L’équipe s’est mis

en tête que puisque les

réserves sont restées

vides et que les stocks

n’ont pas été rapatriés, il

ne peut que s’agir d’une

cessation d’activité à court

terme.

Pour ne rien arranger,

Paul demande à Ted, qui

vient le voir, de réfléchir à

une manière de réduire

encore les stocks.

Ted ne voit pas comment

alors que les stocks sont

au plus bas, cela peut

contribuer à leur réussite.

C’est alors que Paul

permet à Ted de pousser

sa réflexion par le

raisonnement. En

répondant au pourquoi de

Paul, Ted voit la situation

sous un autre angle et fait

tomber les barrières. Ils

revoient ensemble la

rotation du magasin, les

seuils d’alerte des

disponibilités des articles

en envisageant la mise en

place d’une alerte

tricolore… Ils se quittent

sur la décision d’un plan

d’action et d’une méthode

simple à mettre en œuvre

tout de suite pour arriver

au résultat souhaité.

Ted décide de ne pas

faire état de cet entretien

aux membres de l’équipe.

Comment expliquer aux

vendeurs déjà inquiets,

que sa mission est la mise

en place d’une solution de

réduction des stocks, sans

que cela ne les effraient

encore plus ?

3 jours plus tard, Paul

constate, avec plaisir,

l’intérêt des clients pour

les articles en rayon mais

alors que c’est une heure

de pointe, il constate

également que le

responsable du

département s’est octroyé

une pause. Paul va

trouver Mike qui le reçoit

fraichement. Comment

Paul a-t-il pu le tenir à

l’écart d’une information

aussi grave. Le magasin

va fermer et il n’en est pas

informé. La marchandise

est effectivement livrée

quotidiennement mais à

moindre quantité (Paul

comprend que Ted a mis

en place l’alerte et que ça

fonctionne). Que ce sont

les surplus qui permettent

de tenir au jour le jour.

Que Paul a commencé

par baisser les stocks

pour éliminer les réserves,

qu’il ne remplace plus le

stock et maintenant, il

n’approvisionne même

plus.

La Théorie des Contraintes

repose sur l'application de la

méthode scientifique à

l'analyse et à la résolution des

problèmes complexes.

M. Goldratt part de six postulats

"I smile and start to count on my

fingers: One, people are good.

Two, every conflict can be

removed. Three, every situation,

no matter how complex it initially

looks, is exceedingly simple.

Four, every situation can be

substantially improved; even the

sky is not the limit. Five, every

person can reach a full life. Six,

there is always a win-win

solution. Shall I continue to

count?"

"Je souris et commence à

compter sur mes doigts : Un, les

gens sont bons. Deux, tout

conflit peut être résolu. Trois,

toute situation, quelle que

puisse paraître sa complexité

initiale, est extrêmement simple.

Quatre, toute situation peut être

substantiellement améliorée ;

même le ciel n'est pas une

limite. Cinq, toute personne peut

accéder à une vie pleine. Six, il

y a toujours une solution

gagnant-gagnant. Dois-je

continuer à compter ?"

Page 8: C le pavec fiche de lecture_desto c19 2011

Fiche de lecture : Evident, Non ? E. Goldratt Rédacteur : C. LE PAVEC

8

Résumé suite…

Chapitre 14 (suite) :

Paul se trouve confronter

aux mauvais

rapprochements1 que font

son équipe. Pour rassurer

et convaincre tout le

monde que le magasin

n’est pas en cessation

d’activité, il accepte la

proposition de Mike :

remplir l’espace

maintenant disponible de

nouvelles références qui

n’étaient alors pas

proposés aux clients par

manque de place. En fait,

Paul trouve même l’idée

excellente, d’avantage de

références, équivaut à

d’avantage de ventes.

Avec une réserve

toutefois, il validera 50%

des listes que les

vendeurs proposeront

suite à leur visite aux

magasins de la région.

Chapitre 15 :

Caroline dîne avec son

frère Darren, capital

risqueur à Indianapolis. Il a

quitté l’entreprise pour ne

pas rester dans l’ombre de

son père d’une part mais

également parce-que ce

qui le motive dans sa

profession c’est de

découvrir des sociétés à

potentiel qui ont de fortes

chances de réaliser une

forte rentabilité et un

excellent ROI. Hannah’s

Shop a atteint sa maturité,

va ralentir sa croissance et

son expansion.

L’objectif de ce dîner pour

Caroline est de conduire

Darren à se ré intéresser à

l’entreprise familiale.

D’après Darren, Paul a su

profiter des

dysfonctionnements du

système pour améliorer le

ROI de son magasin mais

ce résultat significatif ne

peut, en l’état actuel des

choses, se déployer à

l’ensemble de la chaîne. Il

met en lumière un des

points faibles de la

méthode de Paul. Si le

principe des surplus peut

suffire à un magasin, peut-

être même à une région, il

peut alimenter l’ensemble

de la chaîne. Il faudra

acheter plus. Caroline

s’aperçoit que ce point

faible la touche

directement mais elle est

heureuse. Darren va

creuser avec Paul le

moyen d’étendre à la

chaîne l’amélioration

significative du ROI.

Chapitre 16 :

Roger fait venir Paul à

l’entrepôt pour lui exposer

les contraintes soulevées

par la gestion des

réapprovisionnements à

l’ensemble de la région.

L’espace et l’équipement

ne sont pas suffisants. Ils

sont coincés, sans solution

logistique appropriée, sa

nouvelle méthode ne

pourra être appliquée à

l’ensemble de la région,

encore moins de la

chaîne. Ils se quittent en

se promettant que le

premier qui trouve un

début de solution appelle

l’autre.

Ce qui intervient 1 heure

plus tard. Roger et Paul

vont visiter un entrepôt

d’édition. Le

rapprochement est idéal,

ils gèrent un nombre

important de références,

pour un nombre de

magasins tout aussi

important et donc de

commandes !

Apparemment la solution

est trouvée et ne

nécessitera pas de

bouleversement.

Paul reste prudent, quelle

nouvelle contrainte vont-ils

découvrir ?

Chapitre 17 :

Martin le directeur régional

est arrivé à l’improviste au

magasin de Boca. Il fait

état à Paul de son souhait

que celui-ci lui rédige un

« document bêton » et un

compte-rendu complet de

ce qu’il a fait pour son

magasin. Il a suivi les

chiffres et a pu se rendre

compte de l’efficacité de la

nouvelle méthode. Martin

souhaite que Paul

convainc 2 directeurs de

magasin de la mettre en

œuvre. Sous-entendu qu’il

suffit à Martin que 2

magasins atteignent les

résultats de Paul et sa

région prendra la 1ère

place de la chaîne.

Paul appelle Roger pour

lui proposer de travailler

ensemble le week-end à

convaincre les autres

directeurs de retourner

leur stock au dépôt

régional.

Chapitre 18 :

Paul, Roger et Caroline

joignent leur force et

travaillent non pas à une

simple présentation mais

bien à la vente d’une

nouvelle méthode de

gestion de magasin. Il va

falloir convaincre un public

hostile qui a déjà rejeté

l’idée dont ils ont plus ou

moins entendu parler et

dont les principaux sont

les leaders de la région.

Ainsi, le directeur de

magasin, le directeur de

l’entrepôt et la directrice

des achats échangent à

haute voix sur la réalité du

terrain, les contraintes de

chacune des parties et du

système dans son

ensemble.

1Extrait chapitre 14 p. 92 :

Paul comprit que les mots

étaient inutiles. Avec Mike et

avec le reste de l’équipe. (…)

Que se passait-il ? Sans

doute, ses employés avaient

fait les mauvais

rapprochements : pour eux, la

baisse substantielle du stock

signifiait nécessairement que

le magasin allait fermer. Bien

sûr, c’était loin d’être le cas,

mais ils extrapolaient à partir

de ce qui se produisait

généralement. Et ce mauvais

rapprochement les conduisait

à conclure que ce changement

menaçait leurs emplois. Pas

étonnant qu’ils soient contre le

changement, qu’ils réclament

leur stock à corps et à cris. Il

nota mentalement de raconter

cette découverte à Caroline :

un mauvais rapprochement

concernant n’importe lequel

des 4 éléments pouvait

déformer la perception d’une

situation, et aboutir à un

mauvais jugement porté sur le

changement. Et maintenant

que pouvait-il faire ? Comment

pourvait-il corriger cette

mauvaise perception ?

Page 9: C le pavec fiche de lecture_desto c19 2011

Fiche de lecture : Evident, Non ? E. Goldratt Rédacteur : C. LE PAVEC

9

Pour imager la situation,

ils en reviennent même

aux basiques et à partir du

graphique en dents de

scie1 ils esquissent la

situation actuelle, puis

pose la situation du

magasin de Paul. Caroline

les invite après qu’ils aient

trouvé le chaînon qui leur

manquait pour convaincre

les directeurs de magasin,

à se préparer à leurs

« oui, mais »2… Le travail

dure ainsi jusqu’à l’aube.

La présentation se

déroule comme prévu. Le

jeu de questions/réponses

tant craint se déroule à la

faveur de Paul et Roger

qui ont pris le temps de

préparer. Les craintes et

les réticences des

dirigeants de magasin

tombent une à une. La

réunion est un franc

succès, à l’exception de

l’un d’entre eux, tous

veulent faire partie du

programme de test de la

méthode de Paul.

Chapitre 19 :

A l’occasion du gala de

danse des filles de Paul et

Roger, ils en profitent pour

échanger sur les

difficultés que Roger

rencontre. Il a de plus en

plus de mal à se procurer

les articles manquants

depuis la mise en place

de la nouvelle gestion de

stock à l’ensemble des

magasins de la région.

Ils s’en ouvrent à Caroline

et lui demandent d’étudier

la possibilité d’ajouter aux

commandes habituelles,

des petites commandes

des références best-

sellers de la chaîne pour

pallier aux ruptures de

stock à cause desquelles

le magasin de Boca a vu

ses ventent chuter de 5%.

Résumé suite…

Sans s’engager, Caroline

promet de voir ce qu’elle

peut faire.

Chapitre 20 :

Martin se fait gentiment

éconduire par Christopher

le directeur général. Ce

dernier, même s’il

constate les bons

résultats de la région de

Martin, ne voit pas

pourquoi il devrait étendre

le nouveau système à

l’ensemble de la chaîne.

D’après lui, ces résultats

ne sont qu’une tendance,

preuve en est, à la mise

en place, la région a fait

un énorme bond mais

depuis les surplus

remontent et les ventes

baissent d’autant et mettre

en place un nouveau

système d’information est

hors de question.

Martin est confiant quant à

lui, sa région restera la

1ère

tant que les autres

régions trouveront un

intérêt à se débarrasser

de leur surplus. D’ici 3

ans, Christopher proche

de la retraite lui laissera

forcément son siège de

directeur général…

Chapitre 21 :

Caroline appelle son

principal fournisseur

indien pour échanger avec

lui sur la possibilité

d’envoyer de plus petites

quantités sans que cela

ait un impact sur le coût.

Elle découvre surprise,

que son fournisseur est

tout à fait disposé, tant

que les tissus ne sont pas

transformés, il peut

adapter les commandes et

c’est avantageux pour lui.

Pour éviter des frais de

transports mirobolants liés

aux quantités réduites

expédiées, il lui propose

de procéder de la même

manière pour plusieurs

articles et ainsi, il saura

remplir un container en

attendant la livraison

complète des articles

commandés.

La solution n’est pas

complète mais participe à

la résolution du problème

de ruptures de la chaîne

Hannah’s Shop et

l’arrangement pris avec

son fournisseur est

gagnant pour toutes les

parties. La trésorerie de

son fournisseur y gagne et

travailler en plus petites

quantités est plus aisée à

traiter.

Chapitre 22 :

Henry avait raison, le

rapport mensuel de la

chaîne démontre que les

résultats de la Floride

(donc ceux de Paul) ont

tenu beaucoup mieux que

ce que Christopher

prédisait.

Christopher quant à lui

reste prudent.

Ils sont d’accord pour que

Paul dirige le changement

sur l’ensemble de la

chaîne. Christopher

demande à ce qu’il le

mène en qualité de

directeur général puisque

lui aussi souhaite prendre

sa retraite après 40 ans

de bons et loyaux services

dans l’entreprise.

Henry le fait inviter le soir

même par son épouse

sous prétexte de vouloir

profiter de ses petits-

enfants.

Chapitre 23 :

Paul apprend par Henri et

Christopher sa nomination

au poste de Directeur

Général. Leur échange

leur permet de trouver

le…

1Définition :

Le graphique en dents de scie

montre comment varie le niveau de

stocks d’un article.

- Les abscisses : correspond à la

variable temps,

- Les ordonnées : il figure

l’importance du stock en quantité,

- Les segments obliques : illustrent

les sorties qui diminuent le stock,

- Les segments verticaux ;

représentent les entrées qui

renouvellent le stock.

2Extrait chapitre 18 p. 128 :

- (…) ça m’a fait penser à

quand on épluche un oignon :

une couche de résistance, puis

une autre… Et franchement, si

tu ne m’avais pas conseillé de

me préparer à tous les « oui

mais… » Je crois que j’aurais

laissé tomber à ce stade et

j’aurais perdu patience. Toutes

leurs réserves que j’accepte

maintenant car ils étaient tout à

fait légitimes d’explorer la

validité du changement qu’on

leur proposait, s’exprimaient de

façon tellement négative.

C’était comme s’ils faisaient

tout leur possible pour me

mettre des bâtons dans les

roues. C’est tellement facile de

tomber dans le piège et de

s’imaginer que les gens se

contentent de résister au

changement.

Page 10: C le pavec fiche de lecture_desto c19 2011

Fiche de lecture : Evident, Non ? E. Goldratt Rédacteur : C. LE PAVEC

10

… chaînon manquant à la

réussite de la méthode de

Paul. A savoir, construire

un entrepôt central proche

du port qui permettra de

reproduire la méthode à

l’ensemble des dépôts

régionaux.

Chapitre 24 :

Henry échange avec sa

fille Caroline sur la

résolution de

l’inadéquation externe

(entre l’achat et la

consommation réelle).

Caroline prend le temps

d’expliquer en détail la

solution qu’elle pense

avoir trouvé. Elle expose

le fait qu’en élargissant sa

réflexion à leurs

fournisseurs, elle a pu

constater que leurs

contraintes étaient dictées

par eux-mêmes. En

échangeant avec ses

fournisseurs, elle a pu

constater que leur seule

contrainte est l’impression

des tissus, une fois cette

étape passée, l’usine

dispose d’une grande

flexibilité dans la

réalisation des références

à fournir, le tout étant de

disposer d’une commande

ferme et définitive de

tissu. Le fabricant dispose

d’une garantie des achats,

donc de stabilité pour leur

production et leur

trésorerie. Passer des

petites commandes

intermédiaires est

parfaitement gérable pour

l’usine et gagnant pour

Hannah’s Shop qui

maîtrise ainsi ses stocks.

Pour contourner le risque

de retard de livraison

préjudiciable pour eux,

Caroline propose de

mettre en place un

partenariat avec ses

fournisseurs qui propose

une prime d’exactitude

plutôt que des pénalités

de retard.

Henry félicite sa fille

d’avoir trouvé la solution

qu’il a cherché pendant 40

ans. A-t-elle encore des

doutes sur sa capacité à

lui succéder ?

Chapitre 25 :

A l’occasion d’un

Hannukkah (fête juive) en

famille, Henry s’entretient

avec son fils Darren.

Darren pense qu’il va

encore s’agir d’un combat

père/fils sur le thème de tu

as eu tort de quitter

l’entreprise … Mais rien

de tel au contraire.

Henry demande l’avis du

financier sur l’avenir de

son entreprise, suite aux

derniers évènements.

Darren a réalisé un audit

de l’entreprise et il n’a

aucune inquiétude sur la

capacité de

développement de

Hannas’h Shop à

l’international. Plutôt que

de vendre des parts de

l’entreprise pour récupérer

du cash et participer au

développement hors des

frontières des USA , ils

sont d’accord pour étudier

la mise en place de la

franchise de la marque.

Mais il faut faire vite.

Darren se chargera de

convaincre Caroline et

Paul.

Henry avoue s’être trompé

sur son fils, Darren a eu

raison de suivre sa voix.

Chapitre 26 :

L’après-midi même

Darren va rencontrer Paul

et Caroline au siège de

l’entreprise pour leur

exposer et les convaincre

de l’idée de ce

développement. Il

s’engage à les

accompagner dans la

démarche qu’ils ne

connaissent pas.

Epilogue :

9 ans plus tard, Darren,

Paul et Caroline font le

bilan de leur réussite sur

une terrasse de leur hôtel

au Brésil. Leur enseigne

est maintenant implantée

sur tout le territoire

américain, en Europe, au

Canada, en Chine, en

Australie et maintenant au

Brésil.

L’entreprise se porte bien.

Caroline libère Paul de

son mandat de Directeur

Général pour qu’il rejoigne

Darren dans une nouvelle

aventure de

développement de

franchises.

Résumé suite et fin

Introduction de l’Appendice :

Les 5 secrets du commerce

de détail :

Le But avait pour cadre une

usine. Beaucoup d’adeptes de

la théorie des contraintes

considèrent encore la

contrainte comme un goulot de

bouteille – une ressource dont

la contenance est le facteur

limitant de la capacité du

système générer davantage de

production. Cette perception

erronée bloque l’identification

exacte de la contrainte dans la

plupart des environnements où

l’on ne fabrique pas. J’espère

que ce livre corrigera une

bonne fois pour toutes ce

malentendu, puisqu’en

commerce de détail la

contrainte n’a rien à faire avec

la capacité limitée d’une

ressource, quelle qu’elle soit.

Docteur Eliyahu M. Goldratt

1947 - 2011

Page 11: C le pavec fiche de lecture_desto c19 2011

Fiche de lecture : Evident, Non ? E. Goldratt Rédacteur : C. LE PAVEC

11

Description interview E. GOLDRATT par Clark CHING datant de 2009 par JH GROSSARD Consultant français spécialiste TOC (extrait hub viadéo). "Dans cet interview, Goldratt aborde les messages que contient le livre sur la solution générique de la TOC pour le commerce de détail et il explique que le titre « Isn’t It Obvious » - N’est-ce pas évident – que je traduirai volontiers par « Bon sang ! Mais c’est bien sûr ! », est le critère que les scientifiques utilisent pour qualifier une solution innovante lorsqu’ils viennent la trouver. C’est une constante chez Goldratt que de se référer à sa formation scientifique (physicien) pour expliquer son attitude logique face à la réalité et il révèle dans cette interview – encore une effet de son ego surdimensionné vont penser certains - qu’à vingt ans il a choisi la physique pour « apprendre au monde à penser » litt. « to teach the world to think ». Excusez du peu… mais les tenants, comme moi, de l’importance de la pensée de Goldratt et des changements de paradigmes qu’elle induit, en sont déjà convaincus. Il annonce qu’« Isn’t It Obvious » - déjà raccourci en IIO sur les groupes de discussion du Net – est le premier d’une série de six livres sur les Standard S&T Trees (Strategy and Tactics Trees) génériques de la TOC. Le second, qui traite de l’environnement Make-To-Order (fabrication à la commande – par opposition au Make-To-Stock, fabrication pour le stock) est déjà en cours de préparation, et Goldratt annonce qu’il pourrait s’appeler « Isn’t It Obvious 2 ». Pour en revenir à Evident, non ? Goldratt indique qu’il décrit – dans un environnement où il n’y a pas, comme dans le But, de Jonah, the smart guy who gives the solutions – comment le changement arrive par le bas (bottom up) à partir de la façon dont, dans l’urgence d’une fuite d’eau importante dans l’entrepôt, le responsable des stocks découvre les éléments de la solution qui va faire de l’entreprise familiale une entreprise de taille internationale, capable d’être pour toujours profitable (même dans la crise économique actuelle). Goldratt précise que le livre contient trois sauts (jumps) dans la performance de l’entreprise : chaque saut part de la plate-forme que représente la solution précédente, puisque dans la pure tradition de la TOC, il ne faut pas se laisser gagner par l’inertie… sinon les performances se dégradent et on régresse. Il insiste sur le fait que ces sauts doivent être de plus en plus grands, et que finalement « Even the sky is not the limit » - même le ciel n’est pas la limite. A ce propos, il confirme que le But n’atteignait pas le demi premier saut et qu’il se terminait, pour son héros, par une situation d’échec. Cette précision est importante quant on sait que l’immense majorité des lecteurs du But s’en tiennent à sa lecture pour juger de l’intérêt de la TOC. Mon point de vue sur cette question, c’est que le But n’aborde qu’un toute petite partie (je dis souvent 1 %) des connaissances développées depuis sur la TOC et qu’il faut bien sûr aller plus loin si on veut comprendre et commencer à utiliser avec profit les outils puissants de la pensée TOC. Dans la fin de l’interview, Goldratt confie à Clarke Ching que les deux livres qu’il a écrit et qu’il considère comme les plus importants sont « The Choice » et « The Haystack Syndrome » - deux livres non traduits en français. Pour lui, Haystack Syndrome (litt. le syndrome de la meule de foin) est un livre sur l’Intelligence Artificielle – et non pas comme il est souvent pris, un livre de recettes sur le DBR et le scheduling) - et il regrette qu’il n’ait pas eu le retentissement qu’il en escomptait." Ceux qui souhaitent se procurer ou lire l'interview en entier peuvent le téléchager à l'adresse https://docs.google.com/fileview?id=0B83hsOcbGE...

Le plus…

Corinne LE PAVEC [email protected]

TREILLIERES (44)

CNAM – PAYS DE LA LOIRE

IIM – DESTO

SESSION CONTINUE C19 2011

http://blog.eligoldratt.com. Théorie des Contraintes - http://viadeo.com/s/p9Vmg Ce hub a pour vocation de

favoriser les échanges en français entre les initiés (rares en France) et les demandeurs d’information sur la Théorie des Contraintes, une philosophie globale du management fondée sur la logique scientifique et la méthode socratique, inventée et diffusée par le Dr Eliyahu Goldratt et ses disciples, et sur ses méthodes et outils d’une efficacité exceptionnelle en matière de processus d’amélioration continue des organisations, de la gestion de projets et de la conduite du changement. http://www.theoriedescontraintes.fr/topic/index.html premier site francophone entièrement dédié à la Théorie des Contraintes http://www.management-par-les-contraintes.com/fr/ACCUEIL-3.html Philippe MARRIS et bien d’autres… google.com : mots clés – TOC, théorie des contraintes, thinking process, lean…

Des liens à suivre pour poursuivre…

Fiche de lecture

Evident, non ? La théorie des contraintes au

service de la stratégie commerciale