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PRESENTATION ET ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE ET SOCIO-ECONOMIQUE DE LASSOCIATION AWICEDS L’espace Gheris Es-Soufli : des ressources de plus en plus rares La Commune Rurale Gheris Es-Soufli se situe dan le bassin du Ghéris qui est l’un des quatre bassins qui constituent la région de Tafilalet. Elle se localise au sud-est du massif du haut Atlas. Administrativement, la CR Gheris Es- Soufli fait partie de la suddvision de Goulmima qui se situe à 60 km de la ville d’Errachidia Le climat est aride avec une pluviométrie moyenne d’environ 136 mm/an avec uniquement 24 jours de pluies par an. La température moyenne est d’environ 20 °C/an avec la moyenne des maxima de 26 °C et des minima de 13 °C. Les vents dominants sont secs et violents (Chergui et Sahel). Association Wifak de Culture et de Développement Social ♣♣♣ Ksar Boutanfit-Gaouz Goulmima, Errachidia ♣♣♣ Maroc ﺟﻤﻌﯿﺔ اﻟﻮﻓ ﺎق ﻟﻠﺜﻘﺎﻓﺔ و اﻟﺘﻨﻤﯿﺔ اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﯿﺔ♣♣♣ ﻗﺼﺮ ﺑﻮﺗﻨﻔﯿﺖ ﻛﺎوز ﻛﻠﻤﯿﻤﺔ، اﻟﺮﺷﯿﺪﯾﺔ♣♣♣ اﻟﻤﻐﺮب

Présentation awiceds 2014

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PRESENTATION ET ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE ET SOCIO-ECONOMIQUE DE L’ASSOCIATION AWICEDS L’espace Gheris Es-Soufli : des ressources de plus en plus rares La Commune Rurale Gheris Es-Soufli se situe dan le bassin du Ghéris qui est l’un des quatre bassins qui constituent la région de Tafilalet. Elle se localise au sud-est du massif du haut Atlas.

Administrativement, la CR Gheris Es- Soufli fait partie de la suddvision de Goulmima qui se situe à 60 km de la ville d’Errachidia

Le climat est aride avec une pluviométrie moyenne d’environ 136 mm/an avec uniquement 24 jours de pluies par an. La température moyenne est d’environ 20 °C/an avec la moyenne des maxima de 26 °C et des minima de 13 °C. Les vents dominants sont secs et violents (Chergui et Sahel).

Association Wifak de Culture et de Développement Social

♣♣♣ Ksar Boutanfit-Gaouz Goulmima, Errachidia

♣♣♣ Maroc

اق للثقافة و التنمیة االجتماعیةالوفجمعیة ♣♣♣

قصر بوتنفیت كاوز كلمیمة، الرشیدیة

♣♣♣ المغرب

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Les ressources hydriques proviennent principalement des eaux superficielles de crues de l’oued Ghéris, des barrages et secondairement de la source de Tifounassine.

La structure foncière est caractérisée par le morcellement et, donc, la micro-exploitation (en moyenne 0,73 ha/exploitation avec 2,6 parcelles/propriété). Les terres sont une propriété privée dans 90% des cas en irrigué et collectives à 8% hors irrigué (le reste étant des Habous). Le mode de faire valoir est direct pour 75% des exploitations.

L’agriculture : une activité de subsistance L’agriculture de subsistance est la principale activité économique et participe fortement à la formation des revenus de la population locale. Les systèmes de production de la zone de Goulmima sont caractérisés par :

Un système de culture intensif à trois étages : palmier, olivier et cultures basses (céréales, fourrages, légumineuses ou maraîchage);

Un système d’élevage intensif, surtout bovin et ovin (race D’man ), fortement

associé et lié au système de culture ; Les conditions climatiques ne permettent pas le développement d’une agriculture intensive qui peut garantir des conditions de vie décentes à la population locale. En effet le niveau de vie dans la région laisse beaucoup à désirer donnant lieu à un taux de pauvreté parmi les plus élevés du royaume. Même si l’agriculture joue un rôle primordial dans la formation des revenus

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des ménages, d’autres sources interviennent pour compléter le rôle des activités agricoles. Formation des revenus : le rôle de la solidarité familiale Les sources de revenus recensées peuvent être classées en trois catégories :

• Les activités agricoles ; • Les activités extra agricoles ; • Les transferts d’argent au profit des parents et autres membres de la famille.

Les activités agricoles concernant la production et la commercialisation des produits agricoles principalement les olives et les dattes en plus des produits de l’élevage. Les activités extra agricoles concernent essentiellement le salariat dans les chantiers. La troisième source importante et complémentaire de revenus pour plusieurs familles est le transfert d’argent des marocains résidents à l’étranger et par des membres de familles vivant et travaillant dans d’autres villes du Royaume. POTENTIALITES ET OPPORTUNITES DE DEVELOPPEMENT DANS L’ENVIRONNEMENT D’AWICEDS L’identification des opportunités est évidemment en liaison avec les potentialités et les faiblesses liées aux différentes composantes du milieu physique, du contexte socioculturel et des infrastructures de base. On peut citer à titre indicatif :

Une diversité écologique et paysagère permettant la pratique de systèmes de production variés: arboriculture fruitière de bonne qualité, palmier dattier, olivier, l’élevage de la race ovine D’man précoce très prolifique et apte au double agnelage, production du lait de vaches soutenue par une production fourragère non négligeable (la luzerne en particulier), apiculture (abeille saharienne jaune non agressive et productive), etc.

Une importante infrastructure de base: routes, marché local non négligeable, présence d’institutions

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bancaires, de recherche et d’encadrement, infrastructure socio-économique, etc.

Existence des différentes ONG’s et associations très actives et qui travaillent pour le développement de la région. Ces organismes oeuvrent non seulement dans le domaine agricole mais aussi socioculturel et particulièrement la promotion de la femme rurale à travers des programmes d’alphabétisation, formation en artisanat, santé et éducation familiale.

Un potentiel en terres agricoles non encore exploitées important.

La présence des différents centres de recherche et développement à savoir: l’ORMVA/TF, l’INRA, l’ANDZOA, l’ITA, l’ISTA et la faculté des sciences et techniques d’Errachidia, …etc.

Le statut de la région comme étant une réserve de biosphère date depuis le 10 novembre 2000, statut attribué par l’UNESCO dans le cadre du programme « Man and Biosphère (MAB) » et qui peut être exploité pour attirer les touristes.