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Université Paris Ouest Master 2 MOI Classique Objets connectés fitness/bien-être et comportement du consommateur Impact des objets connectés sur la perte de poids Salma Bouchiba 29 003 703

Memoire salma bouchiba

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Université Paris Ouest

Master 2 MOI Classique

Objets connectés fitness/bien-être et

comportement du consommateur

Impact des objets connectés sur la perte de poids

Salma Bouchiba

29 003 703

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Remerciements

Ce travail de fin d’étude évoque un sujet qui me tient à cœur, et m’a permis

d’avoir de nouvelles perceptions et visions autour de ce sujet mais aussi et surtout

un mode raisonnement qui se prête à tous les sujets de la vie quotidienne. J’ai

toujours admiré le travail de recherche, et aujourd’hui plus encore.

Je tiens à remercier mes responsables de formation Mme Depechpeyrou et Mr

Benavent. Non seulement pour leur encadrement mais pour leur disponibilité.

Cette année comme tout au long du cursus universitaire à Nanterre.

Je remercie toutes les personnes ayant contribuées à ce travail, particulièrement

les répondants à l’expérience, qui sont pour la plupart des proches et

connaissances.

Enfin je remercie toutes les personnes ayant été présentes pendant ce travail du

point de vue pédagogique et humain.

Page 3: Memoire salma bouchiba

Sommaire

1. Introduction

1.1. La problématique …………………………………………………………………...P.5

1.2. Résumé de la littérature……………………………………………………………...P.9

2. Fondements théoriques et hypothèses

2.1. Cadre théorique……………………………………………………………………..P.15

2.2. Les hypothèses et propositions……………………………………………………..P.23

3. Méthodologie

3.1. Type de recherche………………………………………………………………….P.25

3.2. Echantillon et recueil de données…………………………………………………..P.29

3.3. Mesure des variables……………………………………………………………….P.31

3.4. Plan et techniques de traitement…………………………………………………....P.33

4. Résultats

4.1. Résultats généraux……………………………………………………………….…P.37

4.2. Résultats principaux………………………………………………………………...P.42

5. Discussion des résultats

5.1. Comparaison hypothèses/ résultats…………………………………………….…..P.45

5.2. Synthèse………………………………………………………………………….…P.47

6. Conclusion………………………………………………………………………......P.49

7. Références ………………………………………………………………….……...P.55

Page 4: Memoire salma bouchiba

8. Annexes……………………………………………………………………………..P.54

9. Résumé et mots clés …………………………………………………………….….P.63

Page 5: Memoire salma bouchiba

1. Introduction

1.1. Problématique

Le problème / Constat

Cette étude part d’un constat : le nombre de personne se souciant de leur bien-être est en

forte croissance, et les objectifs en vue de ce constat ne font que s’accumuler chez les

individus. Le bien-être sera délimité plus tard dans l’introduction mais si l’on prend la perte de

poids comme indicateur de bien-être par exemple, les français sont plus de 55% à vouloir

perdre du poids en 2014 (constat établi par un sondage réalisé par TNS Sofres pour le Centre

d'Information de la Diététique Minceur) ayant divers motivations ou sources à cette volonté :

raisons médicales, se sentir bien dans son corps, amélioration de l’hygiène de vie, etc.

Les individus adoptent des comportements qui leur permettent de répondre à ces

objectifs. Et aujourd’hui le reflexe primaire est d’avoir recours aux technologies pour atteindre

nos objectifs, si ces derniers ne nous pendent pas déjà au nez en amplifiant alors notre volonté.

Le comportement du consommateur aujourd’hui est en effet « digitalisé » (cf. Le

marketing 3.0) c’est-à-dire qu’il a adopté les outils numériques, les individus ont recours à des

applications et objets connectés leur permettant de vérifier, suivre et optimiser les informations

résultant de leur comportements particulièrement quand il s’agit d’objectifs mesurables comme

l’apport calorique, l’indice de masse corporel, le poids, etc.

Nous sommes tous confrontés à l’évolution des outils technologiques dans la mesure où

leur utilisation est quasi-inévitable, étant souvent liés à nos smartphones.

Sous forme d’objets connecté ou simplement directement via le se smartphone, les

informations contrôlées relatives au comportement que les individus souhaitent adopter sont

traquées dans une interface de suivi et fournies en temps réel.

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L’ancêtre typique de ce processus est la balance traditionnelle dans un cas où une

personne souhaite perdre du poids. La balance permet d’avoir l’information et de réajuster le

comportement alimentaire et sportif de l’individu ou de poursuivre si l’information renvoyée

correspond à l’objectif et au timing souhaité. Si aujourd’hui il existe des balances connectées et

des objets connectés donnant les informations en temps réel c’est pour apporter une plus-value

par rapport à cet outil. Ce qui nous amène au problème de gestion, plus particulièrement au

problème marketing de ce phénomène : leur image dite de « gadget ».

Problème(s) de gestion

Cette étude relève deux problèmes marketing, le premier est lié à l’image perçue des

objets connectés dans le domaine du fitness / bien-être, qui crée souvent un manque

d’appropriation de ces outils par les utilisateurs.

On parle d’image de « gadget » en ce qui concerne le fitness/bien-être.

Parce que les objets qui permettent de récolter des données liées à la santé bénéficient

d’une meilleure image et les utilisateurs les estiment d’une utilité plus importante. En effet dans

le domaine de la santé les objets connectés ont une notoriété positive et sont aujourd’hui perçus

comme des outils apportant une réelle plus-value, exclusive et souvent apportant une aide

considérable, et on parle même de vies sauvées. Je prends l’exemple d’une start-up chinoise qui

a lancé des capteurs quasi-invisibles qui se placent sous la peau, appelés des « tatouages

électronique » qui captent une série de données et signaux comme la fréquence cardiaque,

l’activité cérébrales etc. , l’objectif est double : d’une part permettre au médecin d’avoir accès à

un « monitoring constant » de son patient et d’augmenter les informations à sa disposition pour

mieux le traiter ; d’autre part que ce suivi au quotidien, moins visible et plus automatisé,

affranchisse le malade de contraintes (physiques ou psychologiques). Les professionnels de la

santé connectée insistant tout de même toujours sur le fait que ce ne sera jamais une

substitution aux médecins.

Si dans le domaine de la santé les objets connectés sont utilisés par des médecins et donnent

des résultats concrets, dans le domaine du fitness le problème se pose.

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Dans le domaine de la santé ou le ciblage est concentré : les produits sont destinés à des

utilisateurs présentant certains symptômes ou développant certaines maladies, un critère de

segmentation pertinent et qui est directement lié, voir est la cause du comportement des

consommateurs dans ce domaine.

L’un des objectifs du marketing a toujours été de segmenter le marché de manière intelligente,

c’est-à-dire par des critères de segmentations pertinents, et qui pourraient mettre en évidence

des niches. Les critères sociodémographiques et comportementaux sont maniés dans tous les

sens et amènent à adapter des produits aux cibles voulues. Cependant les objets connectés en

fitness/ sport ont une image de gadget, et ne sont pas considérés comme indispensables ou à

valeur ajoutée. Les fonctionnalités et la communication de ces produits ne sont pas assez

adaptées à la cible. Si l’on devait remonter à la source du problème de ces produits, ce serait au

niveau du mix marketing : le produit, ayant fonctionnalités non adaptées mais aussi la

communication qui ne l’est pas non plus. Cela concerne également la cible ou la stratégie de

ciblage, qui est en général un marketing mix indifférencié ou différencié, contrairement au

domaine médical.

Actuellement, ce que cette étude tente d’apporter, c’est un critère de segmentation lié

directement au comportement du consommateur dans ce domaine, en utilisant un critère

psychologique qui détermine directement le comportement du consommateur en termes de

nutrition, alimentation et bien-être. Cela en s’appuyant sur la théorie de l’orientation

régulatrice qui stipule un clivage entre deux catégories de personnes, ceux qui ont un objectif

recherché et ceux qui cherchent à éviter. Cette théorie va être détaillée plus tard.

Ces informations en temps réels que les objets connectés récoltent et renvoient permettent

d’optimiser les produits, les informations récoltées correspondent cependant à des critères qui

ne sont pas forcément reliés ou influent directement sur le comportement des utilisateurs dans

ce domaine comme pour la santé. Cela nous amène à un autre aspect du marketing que relève

cette étude : le Big Data.

Depuis au moins trois ans, les industries récoltent des milliers de données, et jusqu’aujourd’hui,

il n’y a encore que 1% des données qui sont exploitées (source : le dernier rapport de

McKinsey sur l'Internet des Objets - Juin 2015)

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Les données sont récoltées en masse et ce phénomène évolue de manière verticale et non de

manière horizontale : la collecte de données se fait à travers de plus en plus de canaux mais les

données collectés sont toujours de la même nature. Il s’agit de données socio démographies ou

comportementales.

Or il s’agit ici d’un comportement lié à des objectifs de bien-être, et le processus de

comportement du consommateur dans ce cadre résulte surtout de variables psychologiques.

Angle d’analyse théorique et/ou méthodologique

Dans ce paragraphe sera annoncé l’angle d’analyse issue d’une théorie psychologique, mais

avant cela une délimitation du domaine afin d’avoir un axe de travail sur lequel nous pouvons

appliquer cette théorie.

Les objets connectés connaissent aujourd’hui une notoriété très importante, ils se développent

dans deux principaux domaines : la domotique, les objets connectés liés à la maison ; et le

fitness/bien-être : ceux qui sont liés à l’alimentation, sport et santé. Les objets connectés liés à

la santé commencent à être un domaine à part entière.

Cette étude s’intéresse au domaine du fitness/bien-être pour soulever la problématique que

pose ce domaine et l’image de « gadget » qu’ont ces technologies, en essayant de répondre

aussi à la question des données récoltées, de leur nature, en étudiant une question qui ressort

quand on parle fitness/bien-être : celle de la perte de poids.

Le comportement mesuré dans cette étude qui représente le domaine du fitness est donc celui

d’individus ayant des objectifs de perte de poids. Cela étant d’une part une question sociétale

omniprésente aujourd’hui, comme précisé en introduction, mais aussi, le comportement lié à la

perte de poids représente le comportement en fitness/bien-être des plus pertinents, quel que soit

la motivation de la volonté de perte de poids : médicale, esthétique, etc.

Cette étude se base sur une théorie psychologique qui sera développée plus tard, la théorie de

l’orientation régulatrice qui explique le comportement des consommateurs à partir leur

projection de l’état final ressenti, en distinguant un état final désiré et un état final non désiré.

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Cette étude consiste alors à faire l’expérience sur des personnes étant dans la première

situation, puis des personnes étant dans la seconde et analyser leur comportement dans un cadre

d’objectifs de perte de poids.

Ayant la chance de fréquenter des groupes de personnes voulant perdre du poids dans le cadre

de sessions de coaching données à des particuliers, faisant partie de mon réseau personnel, j’en

ai profité pour faire des expériences par rapport à leurs objectifs de perte de poids à partir de

l’étude que j’ai réalisé et pour répondre à ma problématique :

Les objets connectés et le comportement du consommateur en fitness/bien-être : Impact des

objets connectés sur la perte de poids

1.2. Résumé de la littérature

La revue de littérature a été faite au préalable mais aussi pendant tout le long de l’étude. Les

lectures ont été de plus en plus pertinentes, et ont concernés les différents thèmes qu’aborde

cette étude :

Comportement du consommateur et nouvelles technologies

Ce thème se nourrit exclusivement de l’ouvrage de Samuel Mayol : Marketing 3.0. Il présente

un panorama de l’évolution de la société de consommation notamment à travers les évolutions

des outils technologiques.

A travers ce panorama et analyses, S.Mayol décrit le consommateur en s’appuyant sur la

société de consommation du sociologue classique Jean Beaudrillard, décrivant ainsi la

consommation comme un acte symbolique.

En effet il présente les faits en affirmant que d’un point de vue quantitatif, ce n’est pas le

consommateur qui détermine la production mais l’appareil productif qui orchestre le désir de

consommation. Selon lui la consommation est un acte symbolique, ce n’est plus seulement une

action de consommation, cela dépasse la valeur d’usage, cela a une valeur d’échange ; dans la

mesure où les consommateurs envoient des signes et symboles à travers leur consommation. Il

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existerait alors une dévalorisation constante des objets possédés et donc une frustration

perpétuelle. Evoquant également le fait que les objets, représentant la culture, deviennent un

tout dans nos vies, les consommateurs arrivent à un point d’impuissance face aux codes et

signes extérieurs.

Aujourd’hui il existe un paradoxe de courants, le premier est celui des « geek » et de l’adoption

des technologies par la société, et de l’autre côté, celui d’une méfiance par rapport à ces

évolutions à laquelle s’ajoute un mouvement de sensibilisation au développement durable lié

au phénomène de « conscience collective ».

Par rapport à cette étude, l’adoption des objets connectés serait alors issue d’un mouvement lié

au système productif amplifié par le marketing induisant les consommateurs impuissants à

adopter des produits reflétant leur culture.

Nous noterons ce facteur lié à l’utilisation des objets connectés qui correspond donc à un « effet

de mode ».

Comportement du consommateur / alimentation

Au sein de ce thème sont réunies les conclusions tirées des lectures concernant le

comportement des consommateurs par rapport à la nutrition et la sociologie de l’alimentation.

Le comportement de décision d’achat alimentaires a été analysé depuis l’article Relationship of

consumer characteristics and food deprivation to food purshasing behavior (D.J.Mela,

J.I.Aaron et S.J.Gatenby). Cette étude analyse des variables démographiques et

comportementales pouvant expliquer la nature des achats des consommateurs. Les chercheurs

ont analysé des personnes avant et après leurs courses en analysant les variables telles que le

poids, l’IMC (Indice de Masse Corporelle), le TSLE (Time Since Last Eating) qui représente la

faim, le budget prévu, etc et des variables comportementales comme le fait de suivre un régime

ou non, l’intention d’achat pour consommer les produits immédiatement ou de manière

différée, etc.

Cette étude a révélé des corrélations significatives entre les variables déterminant la faim

(TSLE) et la décision d’achat alimentaire, ces corrélations différent selon le poids : pour les

personnes de poids dit normal - le poids « normal » fait référence ici à un IMC < 25 – la

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corrélation entre la faim et les achats alimentaires est positive, plus la faim est importante et

plus les individus ont tendance à acheter des aliments -l’importance du panier d’achat est

mesurée de manière quantitative, mais aussi qualitative c’est-à-dire le prix du panier, et la

teneur en calories des produits achetés - . Quand il s’agit de personnes en « surpoids » -avec un

IMC > 25- la corrélation entre la faim et l’achat alimentaire est positive jusqu’à un certain

point de faim, où la corrélation devient négative.

Cette étude révèle le poids psychologique du consommateur face à un achat alimentaire en

fonction de sa relation avec la nutrition (faim et poids).

Psychologie, buts personnels

Ce thème met en lien la psychologie des consommateurs et les facteurs sur lesquels se base

cette étude et nous amènera aux fondements théoriques sur lesquels elle s’appuie.

Le comportement est issue d’un processus de réflexion nourrit d’expériences passés et de

projections futures. En s’appuyant principalement sur l’article « Buts personnels, orientations

motivationnelles et bien-être subjectif », il s’agit ici de mettre en lien le contenu des buts

(projections futures) et le bien-être subjectif :

Les buts axés sur le développement de relations proches authentiques ou sur le développement

de soi et l’intérêt pour autrui sont positivement liés au bien-être. Tandis que la poursuite de

projets axés sur l’acquisition de pouvoir ou sur la préservation de soi y est négativement reliée.

Autrement dit on distingue deux types de buts personnels :

Les buts intrinsèques tels que le développement personnel, la contribution à la communauté, la

santé physique, qui sont satisfaisants à poursuivre si l’on prend en considération la théorie de

l’auto-détermination – théorie stipulant trois besoins psychologiques de base : les compétences,

l’affiliation et l’autonomie (Deci & Ryan 2000) -

Les buts extrinsèques qui relèvent de la reconnaissance extérieur tels que le succès financier,

l’apparence physique attractive, le pouvoir, la célébrité, des buts qui sont moins susceptibles de

satisfaire les besoins de base, car ils correspondent à des satisfactions brèves, superficielles et

détournent l’individu de la satisfaction des besoins de base.

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Les buts personnels qui nourrissent nos motivations et par là nos comportements ne sont jamais

totalement intrinsèque ou extrinsèque, mais il y a toujours une domination de l’un ou de l’autre.

Cela rejoint un autre clivage binaire celui de la théorie de l’orientation régulatrice se basant

également sur les buts personnels et la projection d’un état désiré ou un état à éviter.

1.3. Interet du sujet et objectifs

Perte de poids et objets connectés

La suralimentation est l’un des enjeux de la société, avec de nombreuses maladies actuellement

liées à ce fléau. Sans rentrer dans les détails, on pense aux maladies cardiovasculaires,

l’hypertension artérielle, le diabète voire certains cancers. Le poids est aujourd’hui primordial.

C’est un fléau très important mais il a fallu attendre qu’un adulte sur deux en France soit en

surcharge pondérale (et 1/6 obèse) pour voir des initiatives sérieuses voir le jour. Le

gouvernement s’est d’ailleurs inquiété dans plusieurs rapports de cette évolution de la société et

a décidé de faire de la lutte contre le surpoids et l’obésité une « grande cause nationale » à

l’instar du SIDA ou de la maladie d’Alzheimer.

Les objets connectés que l’on classe dans la catégorie « Quantified Self » sont considérés

comme une alternative viable pour surveiller sa ligne. Plus généralement, leur objectif est

d’aider les utilisateurs à mieux monitorer leur santé, aussi bien dans l’effort physique que dans

l’alimentation. Sans pour autant prétendre résoudre les problèmes de poids en quelques jours,

ils permettent de suivre son comportement et éventuellement obtenir quelques conseils.

Définition du terme « utilisation des objets connectés (OC) » dans cette étude

C’est un terme vaste qui correspond dans cette étude, à une application liée à un objet ou au

téléphone seulement mais qui permet d’avoir des données en temps réel qui permettent

d’optimiser un régime, cela peut être une application de suivi de poids, de coaching, un objet

connecté comme la balance connectée, le compteur de pas, etc.

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Objectif de l’étude et Plan

L’objectif de l’étude va être de mesurer l’impact de l’utilisation des objets connectés sur la

perte de poids, selon que l’individu ait une orientation régulatrice de promotion ou de

prévention. Pour cela nous mettons en place une expérimentation qui permet de mesurer le

comportement du consommateur par une mesure propre à cette étude : l’atteinte de l’objectif.

Il ‘s’agira de mettre en place une expérience qui permettrait d’une part de mettre en évidence

tous les effets, et d’autre part de mettre en évidence l’impact pur de l’utilisation de l’objet

connecté sur la perte du poids. Ce sont les plans expérimentaux classiques « avant / après » qui

permettent de manipuler un facteur tout en isolant les effets possibles qui seront appliqués pour

cette étude.

Nous verrons dans la partie méthodologie comment et pourquoi le plan expérimental, et

particulièrement celui de Solomon est le plus pertinent pour mettre en évidence ce résultat en

éliminant les effets.

Dans un premier temps il s’agira de distinguer deux groupes et réaliser une expérimentation

pour chacun des deux groupes. Le premier groupe correspondra à des personnes ayant une

orientation régulatrice de promotion et le second de prévention. Cela permettra de distinguer les

résultats des deux processus psychologiques et comportementaux et vérifier s’il s’agit d’un

critère aussi pertinent sur la perte de poids en plus de l’être sur le comportement face à la santé

bien-être (Cf. Etude exploratoire Rôle de l’orientation régulatrice sur le comportement

alimentaire).

Chaque groupe d’étude sera exposé à un plan expérimental de Solomon, il sera divisé en quatre

groupes, le détail de l’expérimentation sera détaillé dans la partie méthodologie.

Le fond de l’étude sera de mesurer l’atteinte d‘objectif dans chaque cas, pour chaque groupe.

Comment procéder à cette mesure ? Nous allons prendre l’information du poids actuel de la

personne, et le poids objectivé, le pourcentage de l’objectif par rapport au poids actuel

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correspond à « l’atteinte de l’objectif ». Ce « score » représentera le KPI le plus important de

l’étude.

Ce score a été choisi pour trois principales raisons :

Tout d’abord une raison de logique, l’atteinte d’un objectif étant difficile à cerner de manière

qualitative, et ayant ici un aspect quantitatif et mesurable. C’est la méthode la plus instinctive

pour avoir un KPI représentant l’atteinte de l’objectif d’un individu essayant de perdre du

poids.

C’est également dans un sens pratique, comme c’est un calcul simple et rapide à effectuer et

surtout ne nécessitant aucun effort du participant, cela permet également d’éviter les calculs

fastidieux tout en répondant parfaitement au besoin.

Enfin la troisième raison est l’objectivité du score, c’est impossible de donner un faux poids,

surtout quand le chercheur se promène avec une balance. La validité de l’étude et l’élimination

des effets étant centrale dans cette étude.

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2. Fondements théoriques et hypothèses

2.1. Cadre théorique

Comportement alimentaire : perte de poids

Si l’on devait définir le comportement alimentaire :

Le comportement alimentaire est un ensemble d’actions coordonnées qui aboutit à la prise

alimentaire et qui est relié à une ou des pensées sous-jacentes. Ces pensées sont de nature

émotionnelle ou cognitive. Le comportement n’est donc ni une habitude ni une conduite.

La prise alimentaire demande non seulement des actions coordonnées, mais encore une

motivation. Les signaux en sont la faim, le rassasiement et la satiété.

Le comportement alimentaire est modulé par un ensemble de facteurs, les uns positifs

(stimulateurs ou incitateurs) et les autres négatifs (inhibiteurs ou répressifs). Ces signaux sont

souvent d’ordre sensitif : émotionnels ou sensoriels. Ces signaux sont d’origine interne ou

externe, on parle de registre interne et de registre externe.

La fonction d’alimentation, fonction vitale, a été pourvue de valeurs ajoutées qui la rendent

« désirable » : ce désir est d’ordre sensoriel et émotionnel (valeur affective et sociale).

Les valeurs hédoniques sensorielles correspondent aux cinq appareils sensoriels (oreilles, nez,

langue, lèvres et palais, yeux) sont impliqués dans le comportement alimentaire :

1- l’audition par le bruit des aliments à distance (qui cuisent) et en bouche (qui craquent)

2- l’olfaction joue un rôle à distance (cellules olfactives antérieures, très sensibles) et en bouche

(cellules olfactives postérieures, moins sensibles mais plus stimulées) ;

3- La vision : couleur, aspect (inclus celui de l’emballage), forme

4- le toucher (lèvres, langue, palais) : craquant, moelleux…

5- le goût : sucré, acide, amer, mais aussi, moins précis, pour les protéines et les graisses,

Page 16: Memoire salma bouchiba

Chacun de ces appareils donne une valence hédonique (plaisir) aux aliments mis en bouche.

Après les valeurs sensorielles, on parle de valeurs hédoniques émotionnelles : la personne a

plus de plaisir à manger en groupe, notamment avec les personnes qu’il aime et qui l’aiment,

que seule. Les aliments sont jugés comme meilleurs s’ils sont mangés en famille, entre

copains…. Cet aspect émotionnel se met en place très tôt, dès la naissance, dans les premiers

contacts avec la mère. Donc, en même temps que le nourrisson « se remplit », il met en

mémoire une charge affective qu’il associe à l’alimentation. Sa relation avec la mère

nourrissante permet la mise en place chez le nourrisson de la triangulation : désir, plaisir et

manque, autour d’un liquide (le lait) qui comble (l’estomac et l’hypoglycémie). La compulsion

alimentaire et la boulimie sont des retours à cet état.

En ce qui concerne les registres interne et externe : il s’agit d’un registre interne qui apprécie

l’état nutritionnel global et un registre externe qui connecte ceci avec les contingences liées à

l’environnement.

Le sujet donne une valeur, met en mémoire et intègre les données émanant de ces registres :

Registre interne : ces facteurs sont ceux de la régulation de la prise alimentaire :

glycémie et glycocytie cérébrale (hypothalamique), niveau des réserves énergétiques

immédiatement mobilisables et celles mobilisables à plus long terme, état du tube

digestif (plénitude, nausée….).

Registre externe : les facteurs en question sont de nature sociétale et sociale, d’ordre

religieux ou symbolique, en rapport avec un besoin d’appartenance. Il en découle 2

notions :

Manger est un langage non verbal, à travers lequel on communique avec autrui : « comment tu

manges me dit qui tu es ». La manière dont nous mangeons nous donne une « carte d’identité ».

Manger est appris : la régulation des besoins en eau, en glucides, en énergie et en sel est

biologique et innée (un nourrisson sait réguler son bilan d’énergie). En revanche, la manière

dont nous mangeons (cuisine, horaire, fréquence, succession des plats, type de plats et

d’aliments) est totalement appris.

Page 17: Memoire salma bouchiba

On en déduit les points suivants :

1. Le mangeur se positionne en fonction de valeurs symboliques qu’il connait bien ou mal

(il les a plus ou moins bien identifiés) : il rejettera ou accueillera positivement un

aliment à valeur religieuse selon son sentiment d’appartenance à ce clan. Il en est de

même pour les conduites à valeur sociales comme le « fast-food ». Le mangeur se

positionnera en fonction d’autres facteurs non alimentaires : un adolescent peut avoir

des conduites alimentaires et alcooliques à risque pour « faire bien » face à ses pairs ou

pour provoquer ses parents.

2. Le mangeur se positionne en fonction de la valeur attribuée à la silhouette dans le

monde dans lequel il évolue : dans un monde où être gros est signe de richesse, il

« faut » être gros. Dans un monde où ce sont les minces qui dominent (nos sociétés et

ses médias), il faut avoir une silhouette fine voire être maigre. Il y a donc, dans une

société donnée, une valeur de référence pour le poids et la silhouette des gens, valeur

qui ne dépend aucunement du sujet (il la subit).

3. Le mangeur se positionne en fonction de notes affectives qu’il ne contrôle pas : selon

qu’il s’est senti aimé ou non par sa mère par exemple, selon ce que son père lui a dit de

son corps…

4. Enfin, le mangeur se positionne en fonction de traumatismes qu’il a subis et dont il n’a

pas toujours apprécié l’importance : traumatisme sexuel, identité sexuelle, harcèlement

physique ou mental, accident de santé grave ou jugé grave… (Gastro-entérite suite à

l’ingestion d’un plat).

Il y a trois bases comportementales en alimentation:

Aspects sociaux : La table (à manger) est un lieu d’échanges, que ce soit dans la famille

biologique, dans la famille d’accueil (le groupe) ou dans la famille qu’on s’est créée. La table

soude la famille et permet de se définir en fonction d’elle : mon père, ma mère, mon frère… ce

sont ces gens avec qui j’ai toujours mangé (vs les frères et sœurs avec lesquels on ne vit pas).

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Le système est modulé assez finement : « il n’y a pas de loup obèse », pour peu que les facteurs

inhibiteurs (la difficulté de la chasse, de l’approvisionnement) soient de même ordre de

grandeur que les facteurs stimulateurs (incitateurs). Dans le cas contraire (société de

consommation), on augmente le risque d’être obèse : accès facile, stimulations sensorielles… Il

faut donc identifier les facteurs incitateurs et inhibiteurs du comportement alimentaire du sujet.

Manger est la seule fonction vitale partagée.

Aspects hédoniques : La relation au plaisir module le comportement alimentaire (anorexie

mentale, état dépressif, gourmand et compulsif). Meilleur c’est et plus l’on mange ; Plus varié

c’est et plus l’on mange (« zapping alimentaire ») ; Manger est aussi se donner le droit au

plaisir, sans culpabilité.

Aspects émotionnels : L’alimentation module l’humeur. Donc manger est une manière de

contrôler ses émotions :

L’anxiété pousse les animaux à manger,

Le stress chronique (de petits facteurs stresseurs répétitifs) pousse à accroître le nombre

et l’importance des prises alimentaires, pour « gérer » l’anxiété,

Manger améliore l’humeur : en mangeant du sucré-gras, le sujet libère tyrosine et

tryptophane de leurs transporteurs (vs acides aminés aromatiques). De ce fait, on en

favorise le passage, via le noyau arqué, vers le système limbique, où sont synthétisées

Dopamine (précurseur tyrosine) et sérotonine (précurseur tryptophane).

Le comportement alimentaire est un processus psychologique personnel assez complexe. . Il

faut infléchir le comportement alimentaire, ce qui n’est ni aisé ni immédiat. Ce dernier est

fonction d’éléments incitateurs et inhibiteurs qu’il faut mobiliser. Il faut craindre les effets

délétères possibles de la restriction « cognitive » sur l’équilibre psychologique.

Orientation régulatrice et santé-alimentation

Le principe de l’orientation régulatrice

Page 19: Memoire salma bouchiba

Cette théorie formulée par le psychologue américain Tory Higgins, part d’un principe

hédonique, lorsqu’un comportement procure du plaisir, la probabilité pour que celui-ci soit

répété est forte, quand il n’en procure pas, celle-ci est faible. Pour comprendre ce processus il

s’appuie sur trois principes motivationnels

1. Le focus régulateur

Le premier principe motivationnel est le focus régulateur, celui-ci peut être de deux natures :

Soit un « Ideals », faisant référence à un souhait, une aspiration, une espérance et entrainant un

avancement, une croissance et un accomplissement, se réalisant dans une logique de gain/ pas

gain, il s’agit du focus de promotion.

Soit un « Oughts », faisant référence cette fois à un devoir, une obligation, des responsabilités

et entrainant un sentiment de sécurité, de protection, se réalisant dans une logique de perte/ pas

perte, il s’agit du focus de prévention.

2. L’anticipation régulatrice

Il s’agit du comportement conduit par l’anticipation du plaisir à être atteint ou de la peine à être

évitée. L’autorégulation sera différente si on anticipe d’éprouver de la peine ou du plaisir.

3. La référence régulatrice

Lé référence régulatrice est l’état final qu’il soit désiré ou non désiré.

Il s’agit du point de référence final et non de l’anticipation, car on peut anticiper la peine ou le

plaisir pour un même état final

Prenons comme exemple ces deux situations :

-La première situation concerne un état final non désiré

Une personne peut anticiper la peine d’être seule (anticiper de la peine car la référence est non

désiré) ; et une autre personne peut anticiper le plaisir de ne pas être seule (anticiper du plaisir

car la référence

-La deuxième situation concerne un état final désiré :

Page 20: Memoire salma bouchiba

Une personne peut anticiper la peine de ne pas être dans cet état (frustration et peine car

absence de l’état désiré), une autre personne peut anticiper le plaisir de l’être.

Nous avons donc deux visions, la première est une approche où un état de plaisir est anticipé,

on parle d’un focus de promotion, c’est un esprit plutôt positif où les individus ont tendance à

dire oui, et à assurer les buts en évitant les omissions. La seconde est une approche où c’est un

état de peine qui est anticipé, on parle de focus de prévention, c’est un esprit plutôt négatif où

l’on n’assure pas une atteinte d’objectif mais où l’on assure le refus.

L’orientation régulatrice et son rôle sur les comportements alimentaires

Aujourd’hui les consommateurs font un lien très fort entre la recherche de santé et leur

alimentation, ils sont soumis à de nombreux messages nutritionnels, doivent faire face

périodiquement à des crises alimentaires qui peuvent remettre en cause leurs habitudes, bien

qu’ils attachent une grande importance au gout des aliments.

Une étude exploratoire a été réalisée à ce sujet : Le rôle de l’orientation chronique sur les

représentations du lien santé-alimentation et les comportements alimentaires (O.Mugel,

M.Besson, P.Gurviez) cette étude a permis de décrire les comportements alimentaires au sein

de deux groupes : l’un constitué d’individus orientés prévention et l’autre de consommateurs

orientés promotion.

En se basant également sur la théorie de Higgins, qui expose comment nos motivations

profondes pèsent sur nos choix. L’étude a exploré les influences sur les représentations du lien

santé/alimentation et choix alimentaires des consommateurs au travers de leurs achats et de

leurs pratiques.

L’analyse des résultats indique un clivage important entre deux groupes de discours concernant

la santé : pour le premier groupe, majoritairement parmi nos répondants, la santé renvoie de

manière forte à la maladie. Le système de représentations autour de la santé se construit avant

tout sur une opposition santé/maladie, la santé se caractérisant comme l’état de non-maladie.

Pour le deuxième groupe, la santé renvoie aussi, bien sûr, au concept de maladie mais de

manière moins prégnante. La santé est avant tout associée spontanément à des termes comme

« forme », « bien-être », ou encore « bonheur ».

Page 21: Memoire salma bouchiba

Dans les deux cas, l’alimentation va bien être considérée comme source de santé, mais selon

deux conceptions que l’on retrouve de manière assez cohérente à l’intérieur des deux groupes

que la représentation de la santé a permis de mettre à jour.

Cette étude fait référence à une orientation régulatrice dite chronique car il s’agit d’un contexte

général et non d’un cas expérientiel. Cette étude a permis de conclure que les individus qui

disposent d’une orientation régulatrice plutôt orientée prévention ont pour stratégie d’éviter les

risques de maladie, alors que ceux qui sont plus orientés promotion ont pour stratégie d’obtenir

un équilibre alimentaire procurant plaisir et bien-être.

L’influence de l’orientation régulatrice sur le système de représentations santé/alimentation,

ainsi que sur les attitudes et les comportements d’achats et de consommation a des implications

tant pour les pouvoirs publics que pour l’industrie alimentaire.

En ce qui concerne la vision managérial et politique publique, les deux types de systèmes sont à

prendre en compte en termes de communication.

L’étude exploratoire a permis d’être un point de départ à ce sujet en tentant d’expliquer les

comportements alimentaires en fonction de l’autorégulation. Mais également d’avoir enclenché

la problématique managériale qui aboutit à utiliser ce critère pour que les entreprises adaptent

les fonctionnalités et la communication à leurs cibles.

L’objectif de perte de poids : l’importance de ce phénomène dans le comportement alimentaire.

Si aujourd’hui le comportement alimentaire est assimilé à la perte de poids, c’est parce que

celle-ci est la problématique majeure dans ce domaine.

Le comportent lié à des objectif de perte de de poids reflète et caractérise le comportement

alimentaire des individus.

L’orientation régulatrice dans le cadre de la perte de poids consisterait à diviser les individus en

un premier groupe qui cherche à atteindre un objectif de poids, afin d’obtenir une silhouette

souhaitée, un poids souhaité pour faire partie d’une catégorie sportive, pour correspondre à un

poids de santé qui lui serait propre, etc. Le second groupe d’individus aurait un poids à éviter,

et aurait un comportement qui résulte d’une volonté de ne jamais atteindre ce poids. Cela peut

également dépendre de motivations diverses, santé, sport, etc. seulement il s’agit d’un état non

désiré, à une anticipation d’état de peine, et correspond à une orientation régulatrice orientée

Page 22: Memoire salma bouchiba

prévention (OR Prévention), contrairement au premier groupe qui souhaite atteindre un objectif

et anticipe alors un plaisir correspondant à une orientation régulatrice de promotion (OR

Promotion).

Dans un cadre où il s’agit de comprendre la cible et l’impact des objets connectés pour des

personnes essayant de perdre du poids, il faut également analyser les liens entre les

caractéristiques des personnes ayant une OR Promotion et ceux ayant une OR Prévention avec

l’appropriation des objets connectés.

Dans la mesure où l’utilisation et l’impact des technologies sont reliés à la motivation et à la

projection de résultats de réussite ou d’échec.

En prenant une des conclusions du travail de Jessica Korngold dans son mémoire Objets

connectés liés à la santé : les français sont-ils prêts ? Qui concerne les objets connectés liés à

la santé, nous pouvons nous basé sur ce type de raisonnement concernant sa conclusion sur le

fait que l’OR promotion influence positivement la détention des objets connectés « santé » et

chercher dans cette voie d’appropriation des technologies pour répondre à notre étude.

Cela nous amène à un la théorie de l’appropriation des technologies.

Théorie appropriation technologies : le modèle d’acceptation de la technologie postule que

l’utilisation d’un système d’information est déterminée par l’intention comportementale mais

stipule par contre que cette intention est déterminée conjointement par l’attitude de la personne

envers l’utilisation du système et la perception de l’utilité. Ainsi, selon Davis, l’attitude

générale de l’individu face au système ne serait pas la seule chose qui déterminerait

l’utilisation, mais peut être basé sur l’impact qu’il aura sur ses performances. De ce fait, même

si un employé n’apprécie pas un système, il a de grandes chances de l’utiliser s’il le perçoit

comme améliorant ses performances au travail. Par ailleurs, le modèle d’acceptation de la

technologie stipule un lien direct entre la perception de l’utilité et la perception de la facilité

d’utilisation. Ainsi, face à deux systèmes offrant les mêmes fonctionnalités, l’utilisateur

trouvera plus utile celui qu’il trouve plus facile à utiliser (Dillon et Morris, 1996).

Page 23: Memoire salma bouchiba

Si l’on devait conceptualiser le processus que l’on va étudier :

Schéma 1. Processus de l’étude

Cela nous amène à poser les propositions à vérifier par l’étude expérimentale

2.2. Les hypothèses et propositions

Les personnes ayant des objectifs personnels extrinsèques (cf. Buts personnels, subjectif

orientations motivationnelles et bien-être) ont les critères de l’orientation régulatrice de

prévention et sont plutôt dans un esprit négatif par rapport aux technologies et à l’utilisation des

objets connectés (cf. étude exploratoire)

Les personnes ayant des objectifs personnels intrinsèques et une OR Promotion sont plus

disposées à adopter les technologies.

Page 24: Memoire salma bouchiba

Nous sommes amenés à proposer les hypothèses :

H1 : Les personnes ayant une OR Promotion atteignent plus facilement leurs objectifs avec

l’utilisation d’OC que les personnes ayant une OR Prévention

H2 : Les personnes ayant une OR Promotion atteignent plus facilement leurs objectifs en

utilisant un OC que sans en utiliser

H3 : Les personnes ayant une OR Prévention ont des résultats meilleurs quand ils sont pré testé

H4 : Sans utilisation des OC, les personnes ayant une OR Promotion atteignent plus facilement

leurs objectifs que les personnes ayant une OR Prévention

Page 25: Memoire salma bouchiba

3. Méthodologie

3.1. Type de recherche

Le fond de la recherche ici est de mieux comprendre la cible, pour la définir et vérifier si les

critères proposés constituent des critères pertinents pour le sujet traité à savoir l’utilisation des

objets connectés dans le processus de perte de poids.

La méthodologie utilisée pour cela est l’expérimentation car cela permet de mettre en évidence

des relations de causalités entre variables. L’expérimentation permet d’effectuer un traitement

sur des variables explicatives et le contrôle de ces variables. Il s’agit d’observer le

comportement d’un ensemble de personnes, les données étant plus qualifiables que

quantifiables.

Il s’agit surtout de mettre en évidence un lien de causalité entre les variables indépendantes et

les variables dépendantes tout en contrôlant les variables (externes) qui peuvent avoir un lien

direct ou indirect avec les variables étudiées.

L’étude présente tente de vérifier le lien de causalité entre l’orientation régulatrice et l’impact

de l’utilisation d’un objet connecté sur la perte de poids.

Page 26: Memoire salma bouchiba

Schéma 2. Modèle de l’étude

Variables explicatives :

Il s’agit des variables indépendantes, des variables manipulées, c’est ici des variables

psychologiques, à savoir l’orientation régulatrice orientée promotion ou prévention. La mesure

de cette variable sera détaillée dans la parte suivante.

Variables expliquées

Il s’agit des variables dépendantes, qui sont normalement expliquées par les variables

indépendantes. Il s’agit ici de l’atteinte des objectifs des consommateurs cherchant à perdre du

poids. La mesure de cette variable sera également détaillée dans la partie suivante.

Variables modératrices : utilisation des objets connectés

La variable modératrice est une variable qui minore ou majore la relation observée entre deux

variables. L’utilisation des objets connectés correspond à cette variable ici, étant conséquente

sur l’atteinte des objectifs, de manière positive ou négative.

L’application de l’expérimentation se fait par un plan expérimental classique c’est-à-dire en

traitant une variable explicative à la fois.

Après avoir étudié les différents plan d’expérimentation, les plans « après seulement » avec un

groupe de contrôle et le plan « avant-après » avec un groupe de contrôle, la méthode qui permet

d’avoir le moins de biais et celle d’un plan de Solomon. C’est une extension des plans

expérimentaux classiques car il permet de contrôler l’ensemble des sources d’invalidité interne,

à condition que la composition des groupes soit comparable, ce que garantit l’affectation

aléatoire des sujets aux cellules expérimentales. En particulier, la supposition de ce type de plan

permet de contrôler l’influence de la phase de prétest sur les réponses à la phase de posttest

(sensibilisation, lassitude des répondants, etc.)

Pour cela quatre groupes doivent être constitués dont deux ne font pas l’objet de manipulations

expérimentales selon le schéma ci-dessous :

Page 27: Memoire salma bouchiba

Les schémas des plans expérimentaux dans l’étude et dans les annexes seront exprimés avec les

mêmes symboles :

X désigne le traitement, il s’agit ici de l’utilisation d’un OC

O : désigne le processus d’observation et de mesure de la variable expliquée

L’alignement horizontal signifie que les actions effectuées appartiennent à la même

manipulation expérimentale

L’alignement vertical des symboles implique que les actions ont lieu en même temps

Tableau 1. Plan de Solomon théorique

Dans ce dispositif les groupes 1 et 2 font l’objet d’une mesure de prétest et de posttest (groupes

expérimentaux) tandis que les 3 et 4 ne font l’objet que d’une mesure de posttest (groupe de

contrôle). Afin de simplifier la présentation des seuls résultats qui sont pertinents pour l’étude,

et afin d’avoir une meilleure visibilité nous représentons cela sous la forme d’une matrice à

deux lignes (pré-test et posttest seulement) et de deux colonnes (présence ou absence de

traitement).

Tableau 2.Synthèse du plan de Solomon théorique

Plan de Solomon

AVANT - Periode 1 (P1) Utilisation OC APRES - Periode 2 (P2)

Groupe 1 Observation 1 (O1) X Observation 2 (O2)

Groupe 2 Observation 3 (O3) Observation 4 (O4)

Groupe 3 - X Observation 5 (O5)

Groupe 4 - Observation 6 (O6)

Synthèse plan de Solomon

Utilisation OC Pas d'utilisation OC Moyenne

Avant - Après O2 O4 Moyenne (O1;O4) = M1

Après O5 O6 Moyenne (O1;O4) = M2

Moyenne Moyenne (O1;O5) = M3 Moyenne (O4;O6) = M4

Page 28: Memoire salma bouchiba

Limitation des biais

Ce plan est susceptible de répondre à l’étude car il permet d’éviter les biais de manière

concrète, en effet cette matrice permet d’isoler les effets suivants :

Effet du prétest

En d’autres termes, il s’agit du fait de de procéder à une mesure préliminaire de certains sujets

uniquement, cet effet est obtenu par une comparaison de la moyenne des scores des groupes 1

et 2 avec celles des groupes 3 et 4 donc (O2+O4)/2 versus (O5+O6)/2 pour simplifier c’est la

comparaison de M1 et M2 (Cf. Lignes de la matrice Synthèse du plan Solomon), si les

moyennes sont significativement différentes, cela signifie que le fait de mener une mesure de

prétest sur une partie des sujets a un effet significatif sur les mesures de posttest et cela

indépendamment de l’effet de l’utilisation des OC), la validité interne de l’expérimentation est

alors remise en cause.

Effet d’histoire

Cet effet est obtenu en comparant la mesure O3 (prétest du groupe 2) et O6 (posttest du groupe

4) ces deux groupes n’ont eu aucun traitement, ils n’ont pas été assujettis à l’utilisation d’OC, il

s’agit de l’évolution « naturelle » du comportement des consommateurs et de leur poursuite

d’objectifs de perte de poids. Si la différence est significative cela signifie que les variables

externes non contrôlées sont conséquentes et cela remet également en question la validité

interne de l’expérience.

Effet du facteur manipulé

Cet effet est obtenu en comparant les moyennes des groupes 1et 3 avec celles des groupes 2 et

4, soit (O2+O5)/2 versus (O4+O6)/2, donc comparer M3 et M4 (Cf. Colonnes de la matrice

Synthèse du plan Solomon). Si les moyennes sont significativement différentes, le facteur

manipulé (l’utilisation des OC) a donc un effet sur la variable expliquée à savoir sur le

comportement du consommateur en terme d’atteinte d’objectif de perte de poids, que les sujets

Page 29: Memoire salma bouchiba

soient soumis à un prétest ou non. Cette comparaison permet de vérifier l’impact réel de la

variable qui serait alors modératrice ou non, majorée ou minorée, selon les résultats.

Les effets d’histoire, de maturations, de test (effet principal), de régression, de variation

d’instrument et de sélection sont contrôlés par les deux premières lignes du plan (cf. Tableau

1.Plan de Solomon). L’effet de test est contrôlé par les trois premières lignes. L’addition de la

quatrième ligne permet de contrôler des effets qui pourraient avoir lien entre les prétests (O1 et

O3) et le moment où la deuxième mesure est effectuée (O6).

Ce plan est très pertinent dans la mesure où il permet de contrôler tous les effets, et de mesurer

le lien de causalité pur, cependant il possède des complexités pratiques notamment dans la mise

en œuvre et dans la composition de quatre groupes équivalents.

Les conditions présentes nous permettent toutefois de dépasser cette contrainte. Le coaching de

particuliers et de groupes de personnes pour des objectifs de perte de poids ainsi qu’un

entourage ayant des objectifs similaires nous a permis ici de manipuler un échantillon

exploitable.

3.2. Echantillon et recueil de données

Echantillon

L’opportunité de côtoyer des groupes de personnes ayant des objectifs de perte de poids me

permet de manier l’étude à travers ces personnes. La taille totale de l’échantillon est de 56.

La méthodologie adoptée s’opère avec un échantillon constitué de groupes identiques afin

d’éliminer les différences inter-sujets.

Il se constitue de personnes de milieux différents, mais ayant tous des objectifs de perte de

poids. La majorité des personnes sont des particuliers auxquels j’ai pu appliquer l’expérience

Page 30: Memoire salma bouchiba

pendant les séances de coaching, les autres sont des personnes fréquentant des salles de sport

ou des collègues de travail ayant des objectifs de perte de poids.

Le plan de Solomon devant avoir quatre groupes de la même constitution, chacun des groupes a

la même constitution en ce qui concerne la provenance des personnes par rapport à l’étude

(collègue/ coaching/ étudiant/ salle de sport), de la même manière, la proportion des âges est la

même dans les quatre groupes à chaque fois. Pour chaque expérimentation les quatre groupes

ont la même composition. Il y a donc au total huit groupes (un plan de Solomon regroupe 4

groupes ; et un plan a été réalisé pour les personnes ayant une OR de Promotion et un autre

plan pour ceux ayant une OR de Prévention) les huit groupes étant de la même composition en

terme de sexe, provenance (milieu de fréquentation) et âges.

Mais les deux groupes de 4 se distinguant surtout de leur orientation régulatrice.

Ici la pertinence n’est pas dans les critères de composition, mais dans la similitude des

compositions des différents groupes afin d’éviter les différences inter sujets.

Recueil de données :

Ces conditions de coaching de groupe et de proximité avec les individus ont conduit à une

récolte de données à travers une observation directe, cette techniques consistant à collecter des

données de terrain en utilisant divers supports, sans intervenir de manière significative sur le

terrain (ou du moins, le plus souvent, en tentant de réduire l'impact de l'observation sur les

groupes observés).

La récolte de données s’est donc faite à quatre sources différents, le lieu de travail, la salle de

sport, les groupes de coaching et les étudiants de l’université.

Il a fallu sélectionner des personnes ayant les mêmes âges, et mêmes caractéristiques

sociodémographiques afin de les répartir dans les huit groupes. Cela a été la tâche la plus

contraignante, car cela à demandé une certaine organisation à savoir des listes de personnes

telles des listes de poules pour un championnat.

Page 31: Memoire salma bouchiba

L’observation directe a consisté a relevé le score (poids objectif/poids actuel) en période 1 puis

le score en période 2.

Cette étape était précédée d’un échange avec les individus afin de récolter les données

permettant de les classer dans le premier groupe d’expérimentation (OR de promotion) ou dans

le second (OR de prévention). Ces données ont été recueillies à l’aide de questions permettant

d’identifier directement si le comportement des personnes dans le cadre de la perte de poids

s’inscrit dans une OR de Promotion ou dans une OR de Prévention.

Les questions préalables seront explicitées dans la partie suivante, concernant la mesure des

variables explicatives, l’orientation régulatrice étant la variable explicative de l’étude.

Outils (Excel) pour récolter les poids et calculer les scores par la suite :

Tableau 3. Template de collecte d’informations

3.3. Mesure des variables

Variables indépendantes

Les variables indépendantes doivent avoir plusieurs modalités et avoir des conséquences sur les

variables dépendantes. Il s’agit ici de variables psychologiques pour les qualifier nous avons

eu recours à des questions.

Poids actuel Poids idéal Atteinte objectif Poids actuel Poids idéal Atteinte objectif

Groupe 1

Avant-Après et Traitement

David

Steve

Renaud

Sana

Narjess

Cassandra

Camille

P1 P2

Page 32: Memoire salma bouchiba

Variables dépendantes

Avant d’évoquer les variables dépendantes à étudier, il est nécessaire de définir le terme de

« poids idéal ». Au début de l’étude nous avons parlé de poids objectivé, ce terme est plus

approprié, le poids idéal étant ici, le poids idéal que se définit l’individu, l’étude ne portant

aucun commentaire sur le une « idéalité du poids » au sens objectif, il s’agit du poids idéal

subjectif propre à chaque personne, d’où le poids idéal pour chacun des individus.

Il s’agit ici de mesurer le comportement du consommateur avec (ou sans) utilisation d’un objet

connecté, et dans notre cas donc de relevé son atteinte d’objectif en terme de perte de poids.

L’atteinte d’objectif correspond au pourcentage poids idéal / poids actuel, cela correspond donc

à un score en pourcentage. Plus le pourcentage sera élevé plus l’objectif sera atteint : plus le

poids actuel sera proche du poids objectif plus le pourcentage sera proche de 100, par exemple

poids actuel est de 62Kg et le poids objectif de 56Kg le pourcentage sera de 56/62 = 0,9 et donc

de 90% d’atteinte de l’objectif.

On pourra alors comparer la différence entre le score en période 1, à savoir avant la période

d’utilisation d’objet connectés avec le score en période 2 c’est-à-dire après ce lapse de temps.

Cela pour les groupes 1 et 2, qui vont être sujets à une observation avant et après.

Variables modératrices

La variable modératrice est ici l’utilisation d’objet connecté.

Dans notre étude, les OC one été : balance connectée, bracelet connecté, applications

« runtastic », « nike plus », application compteur de calories.

Les groupes ayant utilisé ces OC auront des scores plus ou moins élevés par rapport aux

groupes n’ayant pas utilisés, si les scores sont plus élevés les OC seront considérées comme des

variables modératrices majorées, si les scores de ceux-ci sont plus faibles alors ce sont des

variables modératrices minorées.

Page 33: Memoire salma bouchiba

3.4. Plan et techniques de traitement

Dans cette partie nous allons décrire le processus appliqué pour réaliser l’expérimentation.

Dans un premier la technique de mesure des variables indépendantes (OR promotion ou OR

prévention), ensuite la définition des périodes correspondants au « avant/après », et enfin la

réalisation du plan de Solomon afin de relever les scores et moyennes nous permettant de

conclure sur l’impact de l’utilisation des OC et avoir une vérifier les hypothèses.

Questionnaire déterminant les 2 groupes correspondant à la variable indépendante

Afin de diviser l’échantillon en deux groupes l’un ayant une OR Promotion et le second une

OR Prévention, nous avons procéder à des questions reflétant les objectifs, et motivations

déterminant leur orientations régulatrice

Pourquoi voulez-vous perdre du poids ?

Voulez-vous atteindre un poids précis ?

Pourquoi voulez-vous atteindre ce poids ? (parce qu’il vous correspond ou correspond à un

objectif autre) VS (pour être loin d’un poids que je ne veux pas avoir)

Avez-vous un poids idéal ? Un poids « ennemi » ?

Définition des périodes 1 et 2

Les personnes répondant à l’étude étant des connaissances cela a facilité les manipulations.

Deux groupes sur quatre du plan d’expérimentation OR Promotion sont sujets à un prétest et

Page 34: Memoire salma bouchiba

deux groupes sur quatre sont également sujets à des prétests pour le plan OR Prévention, ce qui

fait un total de quatre groupes de prétest. L’expérience s’est étalé sur une période de deux

mois : du 15 juin au 15 aout. Les personnes ayant été sujets de prétest one été vues le 15 juin

pour récolter leurs scores de prétest et le 15 Aout pour leurs scores posttest avec le reste des

groupes.

Tableau 4. Plan de Solomon théorique OR Promotion / Tab. 5 Plan de Solomon théorique OR

Prévention

Expérimentation déterminant les résultats correspondants aux variables dépendantes

Les tableaux ci-dessous ont permis de répartir les individus dans les groupes (7 individus dans

chaque groupe) avec un total 56 individu : de 7x4 = 28 personnes pour l’OR promotion et 28

également pour l’OR prévention.

Après avoir classé les 28 répondants ayant une OR de promotion dans le 1er

plan et les autres

dans le second, nous avons répartis les personnes dans les 4 groupes au sein de chaque plan, de

manière équivalente entre chaque groupe comme cela a été expliqué dans la partie concernant

l’échantillon.

Chaque observation correspond à un score, et donc au ratio d’atteinte d’objectif (poids

idéal/poids actuel).

L’observation aboutit au remplissage d’un fichier qui regroupe l’ensemble des poids, des

atteintes d’objectifs, pour chaque groupe :

Page 35: Memoire salma bouchiba

Fichier de récolte d’informations de poids pour l’expérience OR Promotion :

Tableau 6. Template de recueil d’informations OR Promotion

Après avoir rempli les poids et scores de chacun des groupes pour chacune des deux

expériences, les données correspondant au score (atteinte objectif) de chaque groupe sont

renvoyées dans un le tableau correspondant au plan de Solomon :

Poids actuel Poids idéal Atteinte objectif Poids actuel Poids idéal Atteinte objectif

Groupe 1

Avant-Après et Traitement

David

Steve

Renaud

Sana

Narjess

Cassandra

Camille

Groupe 2

Avant-Après sans Traitement

Christophe

Ahmed

M'hamed

Clara

Céline

Géraldine

Mélanie

Groupe 3

Après et Traitement

Abdel

Romain

Alain

Katya

Julie

Andréa

Julia

Groupe 4

Après sans Traitement

Benoit

Alex

Mounir

Farah

Yasmine

Michelle

Laurie

P1 P2

AVANT - Periode 1 (P1) Traitement APRES - Periode 2 (P2)

Groupe 1 Observation 1 X Observation 2

Groupe 2 Observation 3 Observation 4

Groupe 3 - X Observation 5

Groupe 4 - Observation 6

Page 36: Memoire salma bouchiba

Ce tableau permet d’avoir les résultats consolidés, et de faire les moyennes des scores afin de

conclure sur les hypothèses. Les observations qui correspondent aux résultats sont synthétisées

et renvoyées dans le tableau de synthèse du plan de Solomon :

Ce tableau récapitulatif nous permet d’avoir une visibilité meilleure et de comparer les

moyennes directement et d’en conclure sur les liens de causalités et les effets de l’étude comme

cela est expliqué dans la partie concernant le type de recherche.

Une fois les moyennes des scores calculées, il suffit de les comparer et de conclure sur la

significativité de l’impact du prétest, de l’impact de l’utilisation des OC sur l’atteinte de

l’objectif, et des effets d’histoire.

La technique nécessite une organisation mais les calculs sont effectués sous Excel et ne

nécessitent pas de techniques ingénieuses. Le montage de l’expérimentation est en lu même

complexe, mais une fois l’expérimentation montée (les deux ici) les résultats coulent de source

et l’interprétation des résultats est très simple à analyser.

(L’ensemble des fichiers de l’expérimentation est en annexe)

Synthèse plan de Solomon

Traitement Sans Traitement

Avant - Après O2 O4 Moyenne (O1;O4) = M1

Après O5 O6 Moyenne (O1;O4) = M2

Moyenne (O1;O5) = M3 Moyenne (O4;O6) = M4

Page 37: Memoire salma bouchiba

4. Résultats

4.1. Résultats généraux

Ce chapitre nous permet de présenter les résultats de notre étude de manière objective.

Les résultats seront présentés pour chacune des expérimentations : celle de l’OR promotion

puis celle de l’OR prévention.

Les expériences sont réalisées sur un échantillon de 56 personnes, divisées en deux groupes

d’expériences (OR promotion et OR prévention) puis en quatre sous-groupes pour chaque

expérience. Chacun des huit groupes a la même composition en termes de sexe, d’âge et de

provenance de milieu de fréquentation :

Tableau 7. Echantillon

Chacun des huit groupes de sept est composé de trois hommes et quatre femmes, donc un total

de 4x8 femmes (32) et de 3x8 hommes (24).

Chaque groupe est composé d’une personne de plus de 40 ans, de trois personnes de 25-40 ans,

d’une personne de 25ans et de deux personnes de moins de 25 ans (Cf. Tableau 7. Echantillon)

Et enfin chaque groupe est composé de deux collègues de travail, deux personnes fréquentant

une salle de sport, deux personnes se faisant coacher à domicile et d’une étudiante.

Nb par groupe Nb total Total

Hommes 3 24

Femmes 4 32

< 25 ans 2 16

25-40 ans 4 32

>40 ans 1 8

Travail 2 16

Coaching 2 16

université 1 8

Salle de sport 2 16

Sexe 56

Age 56

56Milieu

Page 38: Memoire salma bouchiba

Cela s’inscrit dans le plan expérimental utilisé qui veut une composition similaire des groupes

d’expérience afin d’éviter les différences inter sujets.

A titre d’information la répartition de l’échantillon total en fonction des critères que nous

venons d’évoquer est celle-ci :

24

32

Sexe

Hommes

Femmes

16

32

8

Age

< 25 ans

25-40 ans

>40 ans

Page 39: Memoire salma bouchiba

Les 56 personnes de cette étude expérimentale one été classé dans deux groupes, celles qui ont

répondus aux questions précédant l’expérience en exprimant une orientation régulatrice de

promotion, sont donc 28 personnes l’expérimentation a donné les résultats suivants :

3.1.1 Résultats OR Promotion

Tableau 8. Plan de Solomon OR Promotion

16

16 8

16

Milieu

Travail

Coaching

université

Salle de sport

AVANT - Periode 1 (P1) Utilisation OC APRES - Periode 2 (P2)

Groupe 1 85,2% X 90,5%

Groupe 2 84,1% 87,4%

Groupe 3 - X 92,0%

Groupe 4 - 89,5%

Page 40: Memoire salma bouchiba

OR Promotion Groupe 1

Le premier résultat 85,2% qui correspond à O1 est le score du groupe 1 au mois de juin,

l’atteinte de leurs objectifs en termes de perte de poids est de 85,2% en P1. Pour être plus

parlant, cela équivaut à un poids idéal de 66Kg et d’un poids actuel de 77Kg, cela est

relativement considérable (11Kh d’écart) et le score n’est donc pas très élevé.

Après deux mois (en P2) pendant lesquels les individus du groupe ont utilisé un OC, le score

relevé est de 90,5%. L’écart entre le poids idéal et le poids actuel se réduit. L’écart est de 5,3

points.

OR Promotion Groupe 2

Le groupe 2 a obtenu un score de 84,1% en Juin en P1 et un score de 87,4% en P2.

Ce groupe n’a pas eu recours a aucun OC dans le cadre de ses objectifs de perte de poids. Le

score a augmenté, l’écart entre le poids idéal et le poids actuel se rétrécit en d’autres termes en

moyenne les personnes ont perdus du poids. L’écart de score est de 87,4% – 84,1% = 3,3

points.

OR Promotion Groupe 3

Le groupe 3 n’a pas été sujet à une observation en juin mais seulement en P2, en Aout, le score

du groupe est de 92% d’atteinte de leurs objectifs. Ces personnes ont utilisé un OC durant les

deux mois. Le groupe 3 obtient le score le plus élevé.

AVANT - Periode 1 (P1) Utilisation OC APRES - Periode 2 (P2)

Groupe 1 85,2% X 90,5%

Groupe 2 84,1% 87,4%

Groupe 3 - X 92,0%

Groupe 4 - 89,5%

Page 41: Memoire salma bouchiba

OR Promotion Groupe 4

Le groupe 4 illustre le score d’atteinte d’objectif démuni d’effet de prétest, et de facteur

manipulé, c’est un groupe de contrôle. Nous avons seulement relevé leur score en P2 afin

d’avoir un repère. Le score relevé est de 89,5%.

Les scores les plus élevées sont ceux du groupe 3 (Sans prétest, avec utilisation OC avec 92%),

puis du groupe 1 ( avec prétest et utilisation OC avec 90,5%), ensuite le groupe 4 (sans prétest

et sans OC 89,5%) et le score le plus bas est celui du groupe 2 ( avec prétest, sans OC 87,4%)

3.1.2 Résultats OR Prévention

Tableau 9. Plan de Solomon OR Prévention

OR Prévention Groupe 1

Le score moyen des personnes du groupe 1 est de 82,4% en P1. Le groupe a utilisé un OC

durant les deux mois qui suivent et a obtenu un score de 86,4%. L’écart s’est réduit de 4 points,

le poids s’est rapproché du poids idéal.

OR Prévention Groupe 2

AVANT - Periode 1 (P1) Utilisation OC APRES - Periode 2 (P2)

Groupe 1 82,4% X 86,4%

Groupe 2 84,5% 88,0%

Groupe 3 - X 87,3%

Groupe 4 - 86,9%

Page 42: Memoire salma bouchiba

Ce groupe a obtenu un score de 84,5% en P1 puis de 88% en P2, le score s’est amélioré de 3,5

points. Un peu moins que le groupe 1, le groupe 2 n’a pas eu recours à l’utilisation d’OC pour

sa perte de poids.

OR Prévention Groupe 3

Le groupe 3 comporte des personnes ayant utilisé des OC et n’ayant pas eu de prétest,

seulement une observation en P2 qui résulte d’un score de 87,3%

OR Prévention Groupe 4

Enfin le groupe 4, représentant le groupe de contrôle, n’ayant pas eu de prétest et pas non plus

de traitement (utilisation des OC), représente le score « repère » d’un groupe de personnes

ayant des caractères socio démographiques relativement proches mais surtout une orientation

régulatrice prévention quant à son comportement alimentaire. Le score de ce groupe est de

86,9%.

Le score le plus important est celui du groupe 2 (utilisation d’OC avec un prétest), le second est

celui du groupe 3 (avec OC sans prétest), ensuite celui du groupe 4 (le groupe de contrôle) et

enfin le score le plus bas est celui du groupe 1 (utilisation d’OC et prétest)

Ces résultats nous permettent d’avoir une première idée sur les écarts et atteintes d’objectifs des

différents groupes. Et également de distinguer les résultats des personnes ayant une OR

Promotion de ceux ayant une OR Prévention.

Ce qui va nous permettre de tirer des conclusions plus tard et de répondre à nos hypothèses,

sont les tableaux simplifiés des plans de Solomon.

Page 43: Memoire salma bouchiba

4.2. Résultats principaux

Petit rappel du tableau de synthèse du plan de Solomon :

Le Premier tableau ci-dessous est celui du relevé des observations (correspondants au score de

chaque groupe) correspondant au plan de Solomon, le second tableau synthétise les

observations des périodes 2 afin d’avoir la matrice de synthèse qui nous permet de comparer les

modalités « prétest/sans prétest/ utilisation OC / Pas d’utilisation d’OC » en procédant à une

comparaison de moyennes.

4.2.1. OR Promotion

Tableau de référence avec symboles

AVANT - Periode 1 (P1) Utilisation OC APRES - Periode 2 (P2)

Groupe 1 Observation 1 (O1) X Observation 2 (O2)

Groupe 2 Observation 3 (O3) Observation 4 (O4)

Groupe 3 - X Observation 5 (O5)

Groupe 4 - Observation 6 (O6)

Synthèse plan de Solomon

Tableau de référence avec symboles

Utilisation OC Non utilisation OC Moyenne

Avant - Après O2 O4 M1 = [O2+O4] / 2

Après O5 O6 M2 = [O5+O6] / 2

Moyenne M3 = [O2+O5] / 2 M4 = [ O4+O6] / 2

Utilisation OC Non utilisation OC Moyenne

Avant - Après 90,5% 87,4% 89,0%

Après 92,0% 89,5% 90,8%

Moyenne 91,3% 88,5%

Page 44: Memoire salma bouchiba

Tableau 10. Synthèse du Plan de Solomon OR Promotion

Cette matrice nous permet de calculer la moyenne des scores des personnes avec une OR

Promotion qui ont été sujets à une observation en P1 (avec un prétest) qu’ils aient utiliser un

OC ou non, il s’agit de M1. La moyenne des scores des personnes ayant eu un prétest avec et

sans utilisation d’OC est de 89%.

Cela nous permet également de calculer la moyenne M2, qui correspond à la moyenne des

scores des personnes n’ayant pas eu de prétest, qu’ils aient utiliser un OC ou non, la moyenne

de ces scores est de 90,8%.

Cela permet aussi de calculer la moyenne M3, qui reflète les scores des personnes ayant utilisé

un OC durant les deux mois, qu’ils aient eu un prétest ou non. M3 vaut 91,3%.

Enfin cela nous permet d’avoir une moyenne des scores des personnes qui n’ont pas utilisé

d’OC, qu’ils aient été sujets à un prétest ou non. La moyenne des scores des personnes n’ayant

pas utilisé d’OC est de 88,5%.

4.2.2. OR Prévention

Tableau 10. Synthèse du Plan de Solomon OR Prévention

De la même manière, nous obtenons les moyennes suivantes :

M1 correspondant au score des personnes ayant eu un prétest est de 87,2%.

M2 vaut 87,1%, nous avons quasiment la même moyenne entre les personnes ayant eu un

prétest et ceux qui n’en ont pas eu.

Utilisation OC Non utilisation OC Moyenne

Avant - Après 86,4% 88,0% 87,2%

Après 87,3% 86,9% 87,1%

Moyenne 86,8% 87,4%

Page 45: Memoire salma bouchiba

Les personnes ayant utilisé des OC avec ou sans prétest ont une moyenne de scores de 86,8%.

Et enfin les personnes totales d’OR prévention n’ayant pas utilisés d’OC ont une moyenne de

scores de 87,4%.

Les observations de score nous ont amenés à obtenir ces moyennes, nous allons maintenant

présenter le tableau qui traite ces moyennes et qui nous amènera à conclure grâce aux outils de

plan expérimental de Solomon, à savoir une technique simple : comparaison de moyennes.

Nous allons comme pour chaque résultat présenter ceux de l’expérimentation OR promotion

puis ceux de l’expérimentation OR prévention. Les comparaisons entre les deux feront sujettes

de la discussion et répondront aux hypothèses posées dans la partie suivante.

Comparaison des moyennes

Expérimentation OR promotion

Tableau 11. Comparaison des moyennes OR Promotion

Nous rappelons la comparaison de moyenne qui a été évoquée dans la parte méthodologie, qui

permet de mettre en évidence trois effets principaux : effets du prétest, effet histoire et l’effet

du facteur manipulé à savoir l’utilisation d’OC ici.

Effet histoire

Comparaison Effet isolé Calcul Ecarts

O3 VS O6 histoire Ecart O6 - O3 5,4%

M1VS M2 prétest Ecart M1 -M2 2%

M3 VS M4 facteur manipulé Ecart M3 - M4 2,8%

Page 46: Memoire salma bouchiba

L’effet histoire correspond à la différence entre O3 (prétest auprès du groupe 2) et O6 (posttest

du groupe 4). Cela correspond à « l’évolution naturelle » du comportement des individus,

l’écart est ici de 5,4%, ce chiffre peut être pris en considération, et représente alors les facteurs

externes non pris en compte dans l’étude, qui ont contribués à modérer le comportement du

consommateur. Plus l’écart est important plus la validité interne de l’étude est remise en

question.

Effet Prétest

L’effet prétest est mis expliqué par l’écart de moyennes M1 et M2. Plus l’écart est élevé plus le

fait de faire un prétest impacte le résultat de l’étude. C’est un effet qui remet également en

cause la validité interne des résultats. Ici l’écart est de 2%, il y a un impact notable du prétest,

même s’il n’est pas très important.

Effet du facteur manipulé

L’écart des moyennes M3 et M4 indique l’effet de l’utilisation des OC quel que soit les

conditions (prétest ou non), plus cet écart est important plus l’utilisation des objets connectés a

un impact sur les résultats des scores des répondants. L’écart est ici de 2,8%.

L’effet de l’utilisation des OC est de 2,8%, plus élevé que l’effet du prétest. Mais l’effet

histoire est plus important encore avec 5,4%.

Expérimentation OR prévention

Page 47: Memoire salma bouchiba

Tableau 12. Comparaison des moyennes OR Prévention

Les comparaisons de moyennes et d’observation pour l’OR prévention nous permettent

d’aboutir aux résultats suivants :

Effet histoire

L’écart entre O3 et O6 est de 2,4%, il est moins important que celui de l’OR promotion, il y a

des variables non contrôlés qui impactent les personnes d’OR prévention et qui ne sont pas

contrôlées dans l’étude.

Effet Prétest

Cet indicateur révèle l’impact que le prétest a sur le résultat de l’étude, il se trouve ici que cet

effet est nul, que les personnes soient pré tester ou non, le résultat est similaire pour l’OR

prévention. C’est un point positif pour la validité interne de l’étude.

Effet du facteur manipulé

L’effet de l’utilisation des OC est de 0,6%, c’est un écart faible entre les moyennes qui révélé

que l’utilisation des OC n’est pas très significative sur leur comportement et leur atteinte

d’objectif en termes de perte de poids.

Comparaison Effet isolé Calcul Ecarts

O3 VS O6 histoire Ecart O6 - O3 2,4%

M1VS M2 prétest Ecart M1 -M2 0%

M3 VS M4 facteur manipulé Ecart M3 - M4 0,6%

Page 48: Memoire salma bouchiba

5. Discussion des résultats

5.1. Comparaison hypothèses/ résultats

Nous allons dans cette partie commencer par reprendre les hypothèses proposées et les

comparer avec les résultats

H1 : Les personnes ayant une OR Promotion atteignent plus facilement leurs objectifs

avec l’utilisation d’OC que les personnes ayant une OR Prévention

H2 : Les personnes ayant une OR Promotion atteignent plus facilement leurs objectifs

en utilisant un OC que sans en utiliser

H3 : Les personnes ayant une OR Prévention ont des résultats meilleurs quand ils sont

pré testé

H4 : Sans utilisation des OC, les personnes ayant une OR Promotion atteignent plus

facilement leurs objectifs que les personnes ayant une OR Prévention

Première hypothèse : Les personnes ayant une OR Promotion atteignent plus facilement leurs

objectifs avec l’utilisation d’OC que les personnes ayant une OR Prévention

Les comparaisons de moyennes ont montré que les personnes ayant une OR Promotion ont un

écart de moyenne de 2,8% en ce qui concerne l’effet de facteur manipulé, c’est-à-dire que la

perte de poids de ces personnes s’est améliorée de 2,8% quand ils ont utilisé les OC. En

d’autres termes ils ont amélioré leur atteinte d’objectif de 2,8% en utilisant un OC.

Les moyennes des personnes ayant une OR de Prévention ont montré que l’impact des OC sur

leur perte de poids était de 0,6% seulement.

Donc cette hypothèse est validée par cette étude, les personnes ayant une OR Promotion

atteignent leurs objectifs, perdent plus de poids ici que les personnes OR Prévention en utilisant

des OC.

Page 49: Memoire salma bouchiba

Deuxième hypothèse : les personnes ayant une OR Promotion atteignent plus facilement les

objectifs en utilisant un OC que sans en utiliser

Il s’agit ici de comparer l’atteinte d’objectif des personnes ayant une OR Promotion avec

utilisation d’OC quel que soient les conditions, à savoir les comparaisons de moyennes M3 et

M4, l’effet du facteur manipulé :

Utilisation OC Non utilisation OC Moyenne

Avant –

Après 90,5% 87,4% 89,0%

Après 92,0% 89,5% 90,8%

Moyenne 91,3% 88,5%

M3 = 91,3% et M4= 88,5%, avec l’utilisation des OC les individus OR Promotion atteignent

leurs objectifs à 91,3% alors que sans OC ils l’atteignent à 88,5%.

Cette hypothèse est validée par cette étude, avec un effet de facteur manipulé de 2,8%. Les

personnes ayant une OR Promotion améliorent leur atteinte d’objectif de 2,8% en utilisant un

OC.

Troisième hypothèse : Les personnes ayant une OR Prévention ont des résultats meilleurs

quand ils sont pré testé

L’effet de prétest dans la deuxième expérimentation (OR Prévention) est de 0%. Cette

hypothèse est totalement refusée. Le fait d’être sujet à un prétest ou de ne pas l’être donne le

même résultat pour les personnes ayant une OR Prévention. Par contre les personnes ayant une

OR Promotion ont un effet de prétest de 2%.

Page 50: Memoire salma bouchiba

Quatrième hypothèse : Sans utilisation des OC, les personnes ayant une OR Promotion

atteignent plus facilement leurs objectifs que les personnes ayant une OR Prévention

Il s’agit ici de comparer les effets histoires des deux expérimentations. Pour les OR Promotion

l’effet histoire est e 5,4%, ils ont tendance à atteindre leurs objectifs et cela sans OC et sans

tests, quant aux OR Prévention l’effet d’histoire est à 2,4% d’atteinte de leurs objectif de perte

de poids.

En effet l’hypothèse est validée, les personnes ayant une OR Promotion ont tendance à

atteindre leurs objectifs de perte de poids plus facilement.

Page 51: Memoire salma bouchiba

5.2. Synthèse

Cette étude a pu mette en évidence la différence entre les comportements des consommateurs

face à la perte de poids, selon l’orientation régulatrice des consommateurs d’une part et en

mettant en évidence l’impact de l’utilisation d’OC sur les deux types de personnes d’autre part.

Les hypothèses qui ont été validées par l’étude poursuivent les théories évoquées au début de

l’étude. La théorie de l’acceptation des technologies, partant du double principe d’utilité

anticipé, et de facilité d’utilisation qui stipule que l’attitude générale de l’individu face aux

technologies peut être basée sur l’impact qu’il aura sur ses performances. Ainsi, en se projetant

un objectif et en anticipant un état de plaisir, les personnes ayant une OR Promotion et des

objectifs intrinsèques (cf. Article buts personnels) sont plus susceptibles de s’approprier les

objets connectés dans la mesure où ils entrent dans leur cercle vertueux de performance.

L’étude exploratoire du rôle de l’orientation régulatrice sur les comportements alimentaires (cf.

Référence) conclut également que les personnes ayant orientation régulatrice promotion sont

plus ouvertes aux nouvelles technologies, mais en plus de cela nous venons de voir que les

technologies sont plus efficaces pour eux.

Les personnes ayant une OR prévention ne sont pas impactés ou légèrement par l’utilisation

d’OC, le suivi de leurs activité ne les motive pas d’avantage. Même si l’on remarque une

différence entre le groupe qui utilise un objet connecté et celui qui n’en utilise pas, le groupe

d’utilisation a réussi à perdre plus de poids que le groupe n’ayant pas utilisé, l’effet est de 0,6%

mais l’effet histoire est plis important (2,4%), les objets connectés ne sont pas la variable la

plus déterminante de leur perte de poids, ils ont perdu du poids de manière générale mais pas

autant que les personnes ayant une OR Promotion. Les personnes ayant une OR Prévention

accordent moins d’importance à ces objectifs, étant des objectifs extrinsèques (cf. Référence

article buts personnels, orientations motivationnelles).

L’hypothèse refusée concernant l’effet prétest chez les personnes ayant une OR prévention est

fausse, elle se basait sur les éléments de la revue de littérature qui traitent de buts personnels

Page 52: Memoire salma bouchiba

extrinsèque et intrinsèques. Les personnes ayant une OR prévention correspondant à des

personnes ayant des objectifs alimentaires extrinsèques, des buts qui sont moins susceptibles de

satisfaire les besoins de base, car ils correspondent à des satisfactions brèves, superficielles et

détournent l’individu de la satisfaction des besoins de base. Cela avait amené à proposer le fait

que l’OR prévention atteignent mieux leurs objectifs dans un cadre où ils sont challengés et

observés. Or, la sensibilisation de la perte de poids ici est d’autant plus faible, que même le fait

d’être challengé et de pouvoir apporter une satisfaction extérieur en plus de personnelle ne

suffit pas. Ce ne sont pas des groupes en fonction du poids où l’on pourrait conclure qu’ils sont

psychologiquement fragiles par rapport à la question, il s’agit d’un groupe se distinguant sur les

motivations basées sur l’orientation régulatrice. Ces objectifs de perte de poids ne sont pas

perçus de la même manière. Et les objets connectés ont un très léger impact sur cela. Ils

correspondent ici typiquement à des « gadgets » dans la mesure où ils ne rentrent pas le

processus d’atteinte d’objectif, et ne sont pas appropriés.

Cette étude comprend plusieurs limites, d’une part le faible échantillon du fait de la pluralité

des groupes. L’expérimentation est la méthodologie qui correspondait aux conditions présentes.

La double application du plan expérimental a fait réduire le nombre de personnes par groupe ce

fait un échantillon réduit et non représentatif.

Cela entache la validité externe du plan expérimental, même si certaines conclusions sont justes

on ne peut pas extrapoler les résultats avec un échantillon pareil.

Le plan expérimental peut également être complexe à lire et à comprendre, il est en tout cas

difficile à construire.

Le paradoxe de ne pas avoir recours aux logiciels d’analyses quantitatifs est que c’est d’une

part avantageux dans la mesure où il n’y a aucune complexité en pratique, que l’on contrôle les

manipulations, et qu’il ne peut y avoir de problèmes d’interprétations, et c’est surtout flexible

surtout quand il s’agit d’un plan expérimental plutôt manuel, les calculs suivent une logique

fluide. D’autre part, la réalisation d’un plan est complexe, dans la mesure où l’on fait tout de A

à Z, les seuls résultats qui coulent de source en un clic sont ceux des comparaisons de

moyennes qui nous permettent de conclure directement et cela seulement si l’on suit à la lettre

les ouvrages de méthodologie marketing

Page 53: Memoire salma bouchiba

6. Conclusion

L’étude consiste à répondre à la problématique suivante : L’impact des objets connectés sur la

perte de poids. Cette étude s’est basée sur la théorie de l’orientation régulatrice et en a fait un

critère marketing essentiel. Pour répondre à la question nous avons réalisé un plan expérimental

qui consiste à mettre en évidence un score représentant l’atteinte d’objectif en terme de perte de

poids pour les personnes ayant une orientation régulatrice promotion puis le même plan pour

les personnes ayant une orientation régulatrice prévention.

A partir des théories recueillies et des lectures ainsi que d’une expérience personnelle sur ce

sujet, nous avons proposées quatre hypothèses stipulant que les personnes ayant une OR

promotion ont de meilleurs résultats que ceux ayant une OR prévention, et cela avec

l’utilisation d’objets connecté d’une part, mais aussi sans cette utilisation. L’étude a révélé que

l’impact des objets connectés est en effet plus marquant sur l’atteinte des objectifs des

personnes ayant une OR Promotion, même si un léger impact est noté pour les personnes ayant

une OR prévention. Les personnes ayant une OR promotion atteignent leurs objectifs de

manière plus efficace avec un objet connecté. Ceux-ci sont également très impactés par le fait

d’être testés, le challenge les motive d’autant plus. La sensibilisation à la perte de poids est plus

importante chez les personnes d’OR Promotion.

Les personnes ayant une OR Prévention quant à eux, même si les objets connectés leur

permettent d’atteindre mieux leurs objectifs, leur atteinte d’objectif n’est pas très sensible aux

effets de test ni à l’utilisation d’objets connectés. Ces objets ne sont pas des outils impactant.

Le problème managérial relevé par l’étude concernant la perception de gadget des objets

connectés en fitness est réduit à une cible représentée par les personnes n’ayant pas la même

perception des objectifs de fitness que d’autres.

« Il suffirait » de trouver le levier motivateur de ces personnes à ce sujet pour avoir l’ensemble

des consommateurs pour ces produits.

Page 54: Memoire salma bouchiba

La récolte de données multicanal pourrait être exploitée de manière plus importante, et plus

humaine, les entreprises d’accompagnement dans la transformation digitale sont aujourd’hui

ultra performantes. Le travail concernant de nouveaux processus en ligne, et de « numérisation

du tout » est considérable face au travail de compréhension des consommateurs. La

numérisation des motivations et psychologie du consommateur pourrait joindre l’utile à

l’agréable pour les entreprises du digital, c’est d’ailleurs ce que s’amuse à faire certaines

entreprises en neuromarketing ainsi que les Enterprise de Services Numériques (ESN,

anciennement appelées SSII).

L’ESN Atos où je fais actuellement mon stage, est une des trois première ESN en France est

présente sur ce sujet, le Business Technology & Innovation Center de l’entreprise expose les

innovations travaillées par la centaine de business technologist, et un produit a été exposé qui

entre dans ce sujet. Il s’agit d’un capteur d’humeur, et d’autres variables qui ne sont pas

sociodémographiques, qui se pose sur les PLV en magasins sur les rayons. Ce type

d’innovation explore d’autres critères et peut permettre d’avancer dans une voie où le

consommateur est pris dans toutes ses dimensions.

Une autre alternative serait de faire du système collaboratif un atout pour que les offres soient

parfaitement adaptés, et à tous les aspects des consommateurs. Il est difficile de construire des

objets connectés à la demande et personnalisé pour chacun mais il est plus pertinent d’en

réaliser avec les consommateurs et mieux répondre à toutes les motivations, psychologies que

de produire des objets connectés qui ne feront qu’accentuer les faits déjà présents.

Page 55: Memoire salma bouchiba

7. Références

Articles

Galand, Benoit; Boudrenghien, Gentiane; Rose, Amandine « Buts personnels, orientations

motivationnelles et bien-être subjectif: Effets indépendants ou médiatisés? » Canadian Journal

of Behavioural Science/Revue canadienne des sciences du comportement, Vol 44(2), Apr 2012,

158-167.

Mela DJ1, Aaron JI, Gatenby SJ. “Relationships of consumer characteristics and food

deprivation to food purchasing behavior” Physiology Behavior. 1996 Nov;60(5):1331-5.

Collin R. Paynea, Mihai Niculescua, David R. Justb, Michael P. Kelly « Shopper marketing

nutrition interventions” Physiology & Behavior Volume 136, September 2014, Pages 111–120

Samuel Mayol “Marketing 3.0” 7septembre 2011

Faustine Régnier, Anne Lhuissier, Séverine Gojard « Sociologie de l'alimentation » Année :

2009

Christian Derbaix (Auteur), Pierre Grégory (Auteur), Jean-Marc Lehu (Auteur), Pecheux

« Persuasion : la Théorie de l'Irrationnalité Restreinte » Broché – 15 septembre 2004

Baba Shiv, Alexander Fedorikhin, « Heart and mind in conflict : The interplay of affect and

cognition in consumer decision making » The journal of consumer research Vol26 (Dec 1999)

Elior service santé “chariot connecté” http://buzz-esante.fr/hopital-lancement-du-premier-chariot-

connecte/?utm_content=buffer2159a&utm_medium=social&utm_source=linkedin.com&utm_campai

gn=buffer

http://www.stuffi.fr/regime-objet-connecte-perdre-poids/

Page 56: Memoire salma bouchiba

« Bulle sur les objets connectés »La Tribune: http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/une-

bulle-sur-les-objets-connectes-466311.html

Gabriela Ibanescu Facteurs D'acceptation Et D'utilisation Des Technologies

D'information:http://www.archipel.uqam.ca/3960/1/M11905.pdf

Jessica Korngold « Objets connectés et la santé », http://fr.slideshare.net/Sophiany/memoire-

jessica-korngold

Page 57: Memoire salma bouchiba

8. Annexes

Dossier Excel Feuille 1 : Echantillon

Nb par groupe Nb total Total

Hommes 3 24

Femmes 4 32

< 25 ans 2 16

25-40 ans 4 32

>40 ans 1 8

Travail 2 16

Coaching 2 16

université 1 8

Salle de sport 2 16

Sexe 56

Age 56

56Milieu

24

32

Sexe

Hommes

Femmes

16

32

8

Age

< 25 ans

25-40 ans

>40 ans

16

168

16

Milieu

Travail

Coaching

université

Salle de sport

Page 58: Memoire salma bouchiba

Feuille 2 : Données OR Promotion

Poids actuel Poids idéal Atteinte objectif Poids actuel Poids idéal Atteinte objectif

Groupe 1

Avant-Après et Traitement 85,2% 90,5%

David 92 81 88,0% 88 81 92,0%

Steve 89 80 89,9% 85 80 94,1%

Renaud 101 84 83,2% 94 84 89,4%

Sana 67 56 83,6% 64 56 87,5%

Narjess 68 60 88,2% 65 60 92,3%

Cassandra 65 50 76,9% 61 50 82,0%

Camille 56 50 89,3% 51 50 98,0%

Groupe 2

Avant-Après sans Traitement 84,1% 87,4%

Christophe 95 78 82,1% 92 78 84,8%

Ahmed 84 74 88,1% 81 74 91,4%

M'hamed 91 80 87,9% 88 80 90,9%

Clara 64 53 82,8% 60 53 88,3%

Céline 73 61 83,6% 70 61 87,1%

Géraldine 68 55 80,9% 66 55 83,3%

Mélanie 69 56 81,2% 67 56 83,6%

Groupe 3

Après et Traitement 92,0%

Abdel 91 85 93,4%

Romain 93 89 95,7%

Alain 92 89 96,7%

Katya 68 63 92,6%

Julie 60 55 91,7%

Andréa 59 53 89,8%

Julia 62 53 85,5%

Groupe 4

Après sans Traitement 89,5%

Benoit 96 86 89,6%

Alex 93 85 91,4%

Mounir 89 82 92,1%

Farah 59 52 88,1%

Yasmine 65 56 86,2%

Michelle 58 51 87,9%

Laurie 57 52 91,2%

75,0 69,6

73,9 66,3

P1 P2

76,9 65,9 72,6 65,9

77,7 65,3 74,9 65,3

Page 59: Memoire salma bouchiba

Feuille 3 : Plan expérimental OR Promotion

Plan de Solomon OR Promotion

Tableau de référence avec symboles Tableau avec valeurs de l'étude

AVANT - Periode 1 (P1) Utilisation OC APRES - Periode 2 (P2) AVANT - Periode 1 (P1) Utilisation OC APRES - Periode 2 (P2)

Groupe 1 Observation 1 (O1) X Observation 2 (O2) Groupe 1 85,2% X 90,5%

Groupe 2 Observation 3 (O3) Observation 4 (O4) Groupe 2 84,1% 87,4%

Groupe 3 - X Observation 5 (O5) Groupe 3 - X 92,0%

Groupe 4 - Observation 6 (O6) Groupe 4 - 89,5%

Synthèse plan de Solomon

Tableau de référence avec symboles Tableau avec valeurs de l'étude

Utilisation OC Non utilisation OC Moyenne Utilisation OC Non utilisation OC Moyenne

Avant - Après O2 O4 M1 = [O2+O4] / 2 Avant - Après 90,5% 87,4% 89,0%

Après O5 O6 M2 = [O5+O6] / 2 Après 92,0% 89,5% 90,8%

Moyenne M3 = [O2+O5] / 2 M4 = [ O4+O6] / 2 Moyenne 91,3% 88,5%

Synthèse des moyennes

M1 89,0%

M2 90,8%

M3 91,3%

M4 88,5%

Page 60: Memoire salma bouchiba

Feuille 4 : Données OR Prévention

Poids actuel Poids idéal Atteinte objectifPoids actuel Poids idéal Atteinte objectif

Groupe 1

Avant-Après et Traitement 82,4% 86,4%

Matthieu 85 76 89,4% 83 76 91,6%

Alexandre 94 80 85,1% 90 80 88,9%

Samir 103 88 85,4% 98 88 89,8%

Chloé 78 65 83,3% 75 65 86,7%

Amelie 69 55 79,7% 65 55 84,6%

Stephanie 72 55 76,4% 69 55 79,7%

Charlotte 64 54 84,4% 61 54 88,5%

Groupe 2

Avant-Après sans Traitement 84,5% 88,0%

Fréderic 96 84 87,5% 93 84 90,3%

Ali 89 80 89,9% 87 80 92,0%

Samy 92 80 87,0% 89 80 89,9%

Alice 67 54 80,6% 64 54 84,4%

Julie 75 62 82,7% 71 62 87,3%

Ines 65 55 84,6% 62 55 88,7%

Amel 67 55 82,1% 64 55 85,9%

Groupe 3

Après et Traitement 87,3%

Loic 92 80 87,0%

Edouard 87 80 92,0%

Romain 88 76 86,4%

Cristina 64 55 85,9%

Selma 73 62 84,9%

Laila 70 62 88,6%

Sophia 64 55 85,9%

Groupe 4

Après sans Traitement 86,9%

Maxime 89 80 89,9%

Aurélien 104 90 86,5%

Nicolas 97 90 92,8%

Meghan 68 58 85,3%

Claudia 70 59 84,3%

Cristina 59 50 84,7%

Ghania 64 56 87,5%

76,9 67,1

78,7 69

P1 P2

80,7 67,6 77,3 67,6

78,7 67,1 75,7 67,1

Page 61: Memoire salma bouchiba

Feuille 5 : Plan expérimental OR Prévention

Plan de Solomon

Tableau de référence avec symboles Tableau avec valeurs de l'étude

AVANT - Periode 1 (P1) Utilisation OC APRES - Periode 2 (P2) AVANT - Periode 1 (P1) Utilisation OC APRES - Periode 2 (P2)

Groupe 1 Observation 1 (O1) X Observation 2 (O2) Groupe 1 82,4% X 86,4%

Groupe 2 Observation 3 (O3) Observation 4 (O4) Groupe 2 84,5% 88,0%

Groupe 3 - X Observation 5 (O5) Groupe 3 - X 87,3%

Groupe 4 - Observation 6 (O6) Groupe 4 - 86,9%

Synthèse plan de Solomon

Tableau de référence avec symboles Tableau avec valeurs de l'étude

Utilisation OC Non utilisation OC Moyenne Utilisation OC Non utilisation OC Moyenne

Avant - Après O2 O4 Moyenne (O1;O4) = M1 Avant - Après 86,4% 88,0% 87,2%

Après O5 O6 Moyenne (O1;O4) = M2 Après 87,3% 86,9% 87,1%

Moyenne Moyenne (O1;O5) = M3 Moyenne (O4;O6) = M4 Moyenne 86,8% 87,4%

Synthèse des moyennes

M1 87,2%

M2 87,1%

M3 86,8%

M4 87,4%

Page 62: Memoire salma bouchiba

Feuille 4 : Analyse OR Promotion

Feuille 5 : Analyse OR Prévention

Comparaison des moyennes

AVANT - Periode 1 (P1) Utilisation OC APRES - Periode 2 (P2)

Groupe 1 85,2% X 90,5% Comparaison Effet isolé Calcul Ecarts

Groupe 2 84,1% 87,4% O3 VS O6 histoire Ecart O6 - O3 5,4%

Groupe 3 - X 92,0% M1VS M2 prétest Ecart M1 -M2 2%

Groupe 4 - 89,5% M3 VS M4 facteur manipulé Ecart M3 - M4 2,8%

Utilisation OC Non utilisation OC Moyenne

Avant - Après 90,5% 87,4% 89,0%

Après 92,0% 89,5% 90,8%

Moyenne 91,3% 88,5%

OR Promotion

Comparaison des moyennes

AVANT - Periode 1 (P1) Traitement APRES - Periode 2 (P2)

Groupe 1 82,4% X 86,4% Comparaison Effet isolé Calcul Ecarts

Groupe 2 84,5% 88,0% O3 VS O6 histoire Ecart O6 - O3 2,4%

Groupe 3 - X 87,3% M1VS M2 prétest Ecart M1 -M2 0%

Groupe 4 - 86,9% M3 VS M4 facteur manipulé Ecart M3 - M4 0,6%

Utilisaton OC Non utilisation OC Moyenne

Avant - Après 86,4% 88,0% 87,2%

Après 87,3% 86,9% 87,1%

Moyenne 86,8% 87,4%

OR Prévention

Page 63: Memoire salma bouchiba

9. Résumé et mots clés

Résumé

La perte de poids est au cœur des préoccupations, sociétales médicales, psychologiques, les

diverses motivations font que cela concerne tous les âges, c’est un des facteurs de santé qui est

le plus à la portée des personnes.

Cette étude est partie de constats et questions managériales : le non appropriation des objets connectés

en fitness, et la récolte de données, ainsi que le constat du fléau de la perte de poids. Le comportement

du consommateur définissant ces sujets a été central, est abordé à travers la théorie de l’orientation

régulatrice de Higgins. Afin d’apporter une réponse ou une issue de réponse aux constats établis, nous

avons décidé de redécouper les consommateurs par des critères psychologiques et d’étudier leur

comportement, et l’impact des objets connectés sur leur réussite <ou non > de perte de poids. Il s’est

avéré que l’utilisation des objets connectés est conséquente sur un groupe plus qu’un autre, en effet les

personnes ayant une OR promotion atteignent mieux leurs objectifs que les personnes ayant une OR

prévention. Ces derniers ne disposent pas d’une sensibilité importante par rapport à ce sujet.

Mots-clés

Perte de poids – objectifs personnels – objets connectés – orientation régulatrice – critères

psychologiques- Big data- exploitation de données – perception des innovations- motivations – atteinte

d’objectifs